Pigeons des villes
Posté par othoharmonie le 27 septembre 2013
Le nourrissage effectué par les nombreux “amis des animaux” dans Paris est souvent à l’origine de ces concentrations qui suscitent les plaintes des riverains… Alors qu’ils croient bien faire, les nourrisseurs de pigeons ignorent les conséquences de leur geste.
En nourrissant les oiseaux aux mêmes endroits et aux mêmes heures, ils favorisent leur concentration et la surpopulation. Ceci occasionne l’accumulation de fientes, provoquant des dégâts considérables sur les biens publics et privés.
Ces rassemblements contribuent à la transmission des maladies et des parasites entre les pigeons et accroissent l’agressivité entre les individus.
Pour éviter d’être verbalisés, certains nourrisseurs distribuent la nourriture de nuit, entraînant des troubles comportementaux chez cet oiseau diurne et attirant d’autres espèces animales non désirées, notamment les rats.
La réglementation interdit le nourrissage de tous les animaux sauvages (corneilles, oiseaux d’eaux, ragondins, rats…) cette pratique pouvant avoir des conséquences néfastes sur leur comportement et leur santé. Règlement sanitaire du département de Paris Art 41 ter : Les propriétaires doivent grillager les ouvertures susceptibles de permettre l’entrée des rongeurs, pigeons et autres animaux. Art 120 (extrait) : Il est interdit de jeter ou déposer des graines ou nourriture en tous lieux publics susceptibles d’attirer les animaux errants, sauvages, ou redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons.
Le pigeon des villes
À l’origine, les pigeons bisets vivaient dans les falaises rocheuses, les montagnes ou les zones désertiques. La première domestication connue du pigeon date de l’Egypte des pharaons, il y a 5.000 ans. L’élevage du pigeon était initialement alimentaire. Mais ses compétences de grand voyageur revenant fidèlement à son pigeonnier ont bien vite été observées et le “ pigeon voyageur ” est né. C’est, entre autre, la magnétite présente dans certains tissus de son cerveau qui, équivalente aux composants de nos boussoles, l’aide à retrouver aisément sa route même quand il est relâché à plusieurs centaines de kilomètres du pigeonnier. Avec le temps, des individus sont retournés à l’état “ sauvage ”, abandonnant les pigeonniers pour s’installer le plus souvent en ville où ils occupent des constructions dont la verticalité évoque leurs falaises d’origines. Le pigeon de ville est le descendant du pigeon domestique, lui-même issu du pigeon biset initialement sauvage. La durée de vie moyenne d’un pigeon en ville est de 6 à 8 ans.
Le pigeon biset de ville, contrairement au pigeon ramier qui niche dans les arbres, fait son nid dans les anfractuosités des bâtiments. Espèce à fort potentiel d’adaptation, il a conquis tous les espaces disponibles des greniers des immeubles aux constructions métalliques (métro aérien, halls de gares…).
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