Le cochon dans la littérature

Posté par othoharmonie le 16 mai 2016

Grognon, mais familier comme si nous t’avions gardé ensemble, tu fourres le nez partout et tu marches autant avec lui qu’avec les pattes.
Tu caches sous des oreilles en feuilles de betterave
tes petits yeux cassis.
Tu es ventru comme une groseille à maquereau.
Tu as de longs poils comme elle, comme elle la peau claire et une courte queue bouclée.
Et les méchants t’appellent : « Sale cochon ! » Ils disent que, si rien ne te dégoûte, tu dégoûtes tout le monde et que tu n’aimes que l’eau de vaisselle grasse.
Mais ils te calomnient.
Qu’ils te débarbouillent et tu auras bonne mine.
Tu te négliges par leur faute.
Comme on fait ton lit, tu te couches, et la malpropreté n’est que ta seconde nature.

Par Jules Renard 

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Les trois petits cochons

Cependant, lorsqu’on évoque le cochon dans le récit d’enfance, les premiers héros qui viennent à l‘esprit sont Les trois petits cochons. Ce conte de la tradition orale anglaise fut analysé en son temps par Bruno Bettelheim qui a mis en lumière, dans la version originale du récit où les deux premiers cochons sont dévorés par le loup, la victoire du principe de réalité sur le principe de plaisir et valorisé l’effort, le travail et le renoncement qui aident l’enfant à grandir. C’est le film de Walt Disney, plus édulcoré, moins moralisateur  et délibérément optimiste, qui leur assura, dès les Silly Symphonies de 1933 et l’album paru chez Hachette en 1934, un succès qui ne se dément pas, conforté encore par les parodies inspirées qu’en fit, quelques années plus tard, le génial Tex Avery. Blitz Wolf , en 1942, se moque d’un Hitler à la fois ridicule et inquiétant et fait de nos trois compères de courageux soldats yankees. (Dans le célèbre La Bête est morte de Dancette et Calvo, on retrouvera, en 1945, le loup-Hitler mais on y découvre aussi un très subversif cochon-Mussolini .)

Pour One Ham’s family ou Three Little Pups,  Tex Avery mélange les mythes et contes en un joyeux désordre en continuant à opposer les trois petits héros à leur prédateur légendaire, le loup.

L’érotisme canaille de certaines scènes fait entrer délibérément ces dessins animés dans le spectacle pour adultes.

Nombreux sont les artistes qui se sont inspirés de ce conte des Three Little Pigs , qu’ils soient , au moins en partie, fidèles au schéma initial, comme dans les versions illustrées par les talents divers de Gerda, Eriko Kishida, Kimiko, Charlotte Voake, James Marshall ou Jean Claverie ou qu’ils transforment avec plus au moins de désinvolture le conte de la tradition. Ainsi de Frédéric Stehr qui, après une première parodie,  Un cochon chez les loups,  où un cochon séduit  une « loupiotte » grâce à ses talents pâtissiers,  s’essaie à une version féministe, Les trois petites cochonnes. Mitsumasa Anno nous étonne d’un exercice mathématique ardu comme il en a le secret, tandis que Quentin Blake et son compère Roald Dahl brassent les diverses histoires de loups, de fillettes et de cochon pour en donner une mouture hilarante audacieusement anachronique. Rascal et Peter Elliott introduisent de façon jouissive le narrateur dans l’histoire faisant participer le lecteur à l’élaboration du livre. Affaire de complicité encore entre un auteur et un illustrateur, le duo Smith- Scieszka, incriminant le sensationnalisme de la presse à scandale qui aurait faussé la vérité,  narre l’histoire du point de vue du loup,  lequel donne libre cours à une mauvaise foi que Tex Avery n’eût pas reniée.

images (1)L’étonnant album de David Wiesner, héritier de Chris Van Allsburg et auteur-illustrateur du superbe Mardi, joue lui aussi avec aisance des stéréotypes littéraires, des modes de narration écrite et graphique, et  rajeunit ce sujet éculé en le balançant dans des univers fantastiques parallèles dont l’atmosphère onirique n’est pas sans parenté avec le monde insolite du Bestiaire de Sowa.

Mais la référence la plus subtile à ce conte est sans conteste Mina, je t’aime qui met en scène les approches amoureuses de trois adolescents dont la puberté est mise en effervescence par la sensualité candidement carnassière d’une fillette à la troublante animalité.

Article de Janine Kotwica http://www.janinekotwica.com/expositions/le-cochon-portraits-d%E2%80%99un-s%C3%A9ducteur

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Les Cochons du Carnaval de Paris

Posté par othoharmonie le 16 mai 2016

La Société des Cochons était une société festive et carnavalesque qui participait jadis à l’organisation du très grand Carnaval de Paris.

L’existence de ce carnaval reposait sur des organisations festives et carnavalesques à l’image des sociétés de Cologne, Binche ou Dunkerque qui assurent toujours aujourd’hui l’existence de très grands carnavals.

La perte des associations festives parisiennes a entrainé le recul du Carnaval de Paris à partir des années 1920. Sa disparition au bout de plusieurs dizaines d’années.

Ces organisations festives parisiennes dont le rôle est fondamental dans l’existence du Carnaval de Paris durant plusieurs siècles sont très mal connues.

La Société des Cochons dont on sait très peu de choses est l’ancêtre d’une société mieux connue dont le rôle était important : les Badouillards.

Les seuls éléments que nous connaissions sur la Société des Cochons nous sont donnés par le Catéchisme du Carnaval ou l’art de se dire de gros mots sans se fâcher ni fâcher personne ; répertoire de gaité à l’usage des amis de la joie ; par le secrétaire perpétuel de l’Académie des Badouillards, Flambards, Chicards, Braillards et autres Sociétés buvantes, ouvrage paru à Paris en 1844.

Notes et anecdote sur les Cochons

Les badouillards ont détrôné la société des cochons qui s’était formé à l’orient de la poudrette, sous le vent de Mont-Faucon et les auspices de la direction suprême des fosses mobiles et inodores. Les cochons ne règnent plus dans l’empire des plaisirs sans proprété ; mais leurs successeurs se montrent dignes de marcher sur leurs traces : vous les verrez quand auront commencé les promenades du bœuf gras, et même auparavant et après ; si Dieu leur prête vie, vous les verrez sur les quais, sur les places, dans la rue St-Honoré et principalement sur les boulevards, remplir des calèches de louage, des fiacres, des tapissières, des charrettes, et circuler en vomissant l’injure et l’obscénité, sous toutes ses formes, aux oreilles des enfants de bonne famille envoyés dans de brillants équipages pour entendre les leçons de tous ces professeurs de saturnales : c’est là que les petits et les grands apprennent à estimer le peuple ; ils se figurent que le peuple est une innombrable collection de badouillards et badouillardes, et ne s’imaginent pas que tout le personnel de ce dévergondage n’est qu’une troupe d’élite.

carnaval de paris

Avant de terminer cet intéressant chapitre, permettez, cher lecteur, que je vous conte une petite anecdote d’après laquelle vous pourrez vous faire une idée de la société des cochons : Un artiste distingué qui souhaitait faire partie de cette vénérable association, avait subi les plus décisives épreuves ; il s’en était tiré à la satisfaction générale : il avait rebu le vin du vigneron faiblement déteint par une courte incubation comme un membre des plus altérés de quelque société de tempérance aurait avalé une limonade, il se croyait en droit de réclamer son admission dans la société des cochons : en conséquence il adressa le billet suivant au président qui était alors le dessinateur Char…t…

Cochon de président des cochons, lui écrivit-il, j’ai l’honneur de prévenir votre cochonnerie que j’ai rempli toutes les conditions exigées de la part de quiconque éprouve le besoin de vivre à la même auge que vous ; je vous prie donc de vouloir bien m’expédier mon diplôme de porcherie.

Avant de fermer cette missive, le néophyte crut bien faire de s’en torcher le ….; c’était, selon lui, la vraie manière de la parapher ; et il s’applaudit de cette découverte dont il supposait que le président lui saurait un gré infini… Mais quel ne fut pas son étonnement lorsqu’il reçut cette réponse foudroyante ?

Sachez, monsieur, que les cochons ne se torchent jamais, et que pour le seul fait d’une habitude qu’ils ont en horreur vous vous êtes à jamais rendu indigne de fraterniser avec eux : puisse l’affront que vous éprouvez en ce jour retentir, comme un des plus grands exemples historiques, dans la postérité la plus reculée !

 

Le Président Ch…… 

Source : Catéchisme ; répertoire de gaité à l’usage des amis de la joie ; par le secrétaire perpétuel de l’Académie des Badouillards, Flambards, Chicards, Braillards et autres Sociétés buvantes., B. Renaud, éditeur, Paris 1844, pages 29 à 31.

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Le Sanglier « ennemi du peuple » et « Bête noire »

Posté par othoharmonie le 14 mai 2016

sanglier ennemi

 « Autrefois, était un temps où le gibier avait sa chance. Depuis, hélas ! Les choses ont bien changées. Il y a eu le catalogue de Manufrance, les boulettes de viande au cyanure et toute la gamme des fusils « Le Robust ». Au fil des ans, (…) l’homme a mis au point la chasse à courre, la battue administrative, la campagne de destruction des nuisibles… (…) Loup, Ours, Lynx, se mirent à disparaître… »  

Notable exception, le Sanglier a survécu à l’hécatombe. Autrefois appelé « Bête Noire », certainement du fait de la teinte sombre de sa livrée ; il est devenu véritablement aujourd’hui « La Bête Noire », au sens politico-économique « d’ennemi de peuple ».

Désigné comme tel, il est pourchassé par l’état-major technocratique. Cette traque est pilotée au plus haut niveau par le nouveau et tentaculaire ministère de l’écologie.

Le Sanglier fait de la résistance. Assiégé de toute part, confronté aux « impératifs de la modernisation de l’économie », menacé par les « aménageurs du territoire », les avancées des monocultures intensives de maïs et les promoteurs immobiliers, le Sanglier est livré à la vindicte professionnelle. Il est devenu « La Bête Noire » officielle d’une Nation toute entière et, à ce titre, fait l’objet de « lois d’exception ».

Un « Plan National de Maîtrise du Sanglier »  émanant du ministère de l’écologie définit les modalités de la guerre à mener contre l’animal forestier. Dans cette entreprise de protection d’un peuple travailleur, « usager de la route » en péril, les chasseurs sont en première ligne. Ils recueillent le rôle valorisant de « bras armé » de la Nation…

Entré en résistance, le sanglier téméraire, ou inconscient de ce qui l’attend, revendique encore la préservation de son espace naturel originel. Avec un courage incompréhensible, il défend sa liberté d’aller et de venir sur la totalité d’un territoire qui est le sien depuis des millénaires.

Aucune agressivité spontanée envers les hommes ne lui était connue depuis le néolithique européen. « Dans la nature le Sanglier n’attaque jamais l’homme » affirme la Hulotte en accord avec l’ensemble des naturalistes…
Que s’est-il donc passé pour qu’un « Plan National » organise une traque à « La Bête Noire » ?

La France en « état de siège », encerclée par un million de Sangliers

Depuis quelques années dans la Presse nationale, les articles qui parlent du Sanglier sont des appels à la Mobilisation Générale. Quelle que soit la couleur politique ou obédience religieuse du journal, le discours stéréotypé est unanime : la nation est menacée, c’est « l’état de siège, « le Peuple est en danger » et c’est « l’appel à la Guerre » : « Le sanglier est une menace permanente ! » « Un danger public ! » « Les dégâts aux cultures sont énormes » et « les forêts souffrent du Sanglier ».

« Ses vagabondages font régner l’insécurité sur les routes ! » »La sécurité des automobilistes est menacée ! » Les sommes dépensées en indemnités sont « colossales », « prolifération incontrôlée du Sanglier ». Tels sont les messages régulièrement et inlassablement martelés, tous les ans, dans les journaux les plus divers, généralistes  ou spécialistes .

En lisant ces textes, on découvre un pays en « état de siège ». Dans le Plan national officiel, définissant les modalités opérationnelles de la guerre au Sanglier, et reprenant les propos alarmistes et « doléances » des journalistes et agents économiques, on peut lire : « La présence de populations importantes de sangliers peut avoir un impact négatif : dégâts agricoles, dégradation des propriétés privées et de friches industrielles dans les secteurs urbanisés, collisions avec des véhicules automobiles, dégâts aux peuplements forestiers, risques sanitaires… La fréquence et l’intensité de ces nuisances INTERDITSvarient selon les départements… »

« Population importante » de Sanglier, émanant d’un ministère de l’écologie on peut considérer sans rire qu’il s’agit d’un effort de quantification très précis…

Un million de Sangliers peuplent l’Hexagone et, dans ce grand « royaume des hommes en arme », 500.000 Sangliers sont abattus chaque année par les chasseurs. Ces derniers, au nombre impressionnant de « 1,4 million de pratiquants », sont encore en augmentation selon les chiffres « optimistes » de leur Fédération.

Suffisamment de Sangliers pour les chasseurs…

Article écrit par Jean-Marc Sérékian (2010) sur Carfree

A Lire sur le site d’Origine : http://naturjalles.over-blog.com/2015/01/le-sanglier-ennemi-du-peuple-et-bete-noire-du-btp.html

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Cochon et Superstitions

Posté par othoharmonie le 14 mai 2016

 

superstitionsOn disait autrefois que de tous les animaux, le cochon était celui dont l’organisation avait le plus d’analogie avec celle de l’homme. L’abbé Salgues combat cette opinion en ces termes : « Sur ce point on ne saurait mieux faire que de s’en rapporter à Cuvier. Or, voici ce que lui ont révélé ses recherches. L’estomac de l’homme et celui du cochon n’ont aucune ressemblance : dans l’homme ce viscère à la forme d’une cornemuse, dans le cochon il est globuleux ; dans l’homme le foie est divisé en trois lobes, dans le cochon il est divisé en quatre ; dans l’homme la rate est courte et ramassée, dans le cochon elle est longue et plate ; dans l’homme le canal intestinal égale sept à huit fois la longueur du corps, dans le cochon il égale quinze à dix-huit fois la même longueur. Son cœur présente des différences notables avec celui de l’homme, et j’ajouterai, pour la justification des savants et des beaux esprits, que le volume de son cerveau est aussi beaucoup moins considérable, ce qui prouve que ses facultés intellectuelles sont inférieures à celles de nos académiciens. »

En Normandie, on dit que lorsqu’un cochon meurt dans être tué, c’est un présage sinistre, et que toujours au même instant il trépasse un Chrétien.

Les Napolitains racontent que le diable apparaissait fréquemment autrefois dans leur ville sous la forme d’un cochon.

Camérarius rapporte aussi que, dans une ville d’Allemagne, un Juif malade étant entré un jour chez une vieille femme pour lui demander du lait, celle-ci s’avisa de lui apporter celui d’une truie qu’elle alla traire exprès. Ce lait ne tarda point à opérer et le Juif s’apercevant qu’il commençait à grogner comme un porc, rejeta le reste du lait sans le boire ; mais aussitôt tous les cochons du voisinage périrent.

Quelques auteurs pensent que les Lingones avaient consacré leur capitale, Langres, à Mercure-porc, et que plusieurs usages qui ont encore lieu dans l’élève des cochons, sont une tradition de l’ancien culte des habitants.

Les Germains immolaient aussi un cochon à Freya, la déesse des moissons, et cette offrande était appelée Bullingbseste. Le nom de Sparkelmonat, mois des porcs, donné encore par les Flamands au mois de février, date de cette antique coutume.

 

Extrait du Dictionnaire des superstitions, erreurs, préjugés et traditions populaires, 1856

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Le Sanglier pour les peuples Celtes

Posté par othoharmonie le 13 mai 2016

 

Le symbolisme du sanglier est d’origine très ancienne et couvre la plus grande partie du monde indo-européen. Le mythe est issu de la tradition hyperboréenne. Le sanglier y figure l’autorité spirituelle. Ce qui peut être en rapport avec la retraite solitaire en forêt du druide ou du brahmane, ou avec la propriété du sanglier de déterrer la truffe mystérieuse produit de la foudre, selon d’anciennes légendes, et de se nourrir des fruits du chêne, arbre sacré. A lui s’oppose l’ours, emblème du pouvoir temporel. En Gaule, aussi bien qu’en Grèce, on chasse le sanglier, et même on le met à mort. C’est l’image du spirituel traqué par le temporel.  

sangliers et peuple celte

Le quatrième des douze travaux d’Hercule consistait à capturer vivant le sanglier d’Erymanthe, animal malfaisant qui se terrait sur cette montagne d’Arcadie appelée Erymanthe. C’est également Homère qui nous rapporte dans un de ces récits comment Heleager, aidé de Thésée et d’Atlante, donne la chasse au sanglier monstrueux de Calydon, envoyé par Artémis pour punir l’impiété de son roi Oené. Il y a là, de toute évidence, un symbolisme d’ordre cyclique, par substitution d’un règne à un autre. Notre cycle est désigné par les Hindous comme étant celui du sanglier blanc.

En astrologie chinoise, le sanglier est considéré comme un signe particulièrement auspicieux et un gage de loyauté.

Au Japon, le sanglier est un animal zodiacal, associé au courage, voire à la témérité. Il sert de monture au Kami de la guerre. Inoshishi, porc sauvage-sanglier, est le dernier des douze animaux du Zodiaque. Au Japon, il est donc symbole de courage et de témérité. Devant les sanctuaires shintoïstes consacrés à Wakenokiyomaro se trouvent des statuettes de sangliers. Le dieu de la guerre, lui-même, Usa-Hachiman est parfois représenté sur un sanglier.

Si le sanglier apparaît au centre de la Roue de l’Existence bouddhique, c’est sous la forme d’un animal noir, symbole de l’ignorance et des passions. On le désigne parfois comme un porc et c’est bien sous cet aspect qu’il faut voir les significations obscures de l’animal, autant est vil celui du porc. Le porc sauvage est le symbole de la débauche effrénée et de la brutalité.

Pendant tous ces temps anciens, il est frappant de constater que le sanglier fut pour l’homme non seulement un concurrent mais aussi un adversaire réellement dangereux. A l’époque gauloise au moment où se sont développées les grandes forêts en Europe, l’animal est chassé autant par plaisir que par nécessité. C’est à cette même époque qu’il prend une valeur symbolique de plus en plus importante et l’allure d’un véritable symbole guerrier. Les représentations figurées qui attestent de ce caractère abondent. L’une des plus célèbres est la statuette retrouvée à Euffigneix en Haute-Marne. Le sanglier figure très fréquemment sur des enseignes militaires gauloises, en particulier sur celles de l’Arc de Triomphe d’Orange et sur des monnaies de l’indépendance. On possède un assez grand nombre de sangliers votifs en bronze et de nombreuses représentations sur des reliefs de pierre. L’animal n’a cependant rien à voir avec la classe guerrière, si ce n’est pour s’opposer à elle en tant que symbole de la classe sacerdotale.

Le sanglier est, comme le druide, en rapport étroit avec la forêt : il se nourrit du gland du chêne et la laie, symboliquement entourée de ses neuf marcassins, fouit la terre au pied du pommier, l’arbre de l’immortalité. Confondu avec le porc, dont il se distingue du reste très mal, les Celtes avaient des troupeaux de porcs vivant pratiquement à l’état sauvage, le sanglier constitue la nourriture sacrificielle de la fête de Samain et c’est l’animal consacré à Lug. Dans plusieurs récits mythiques, il est question du porc magique qui, dans les festins de l’Autre Monde, est toujours cuit à point et ne diminue jamais. Au grand festin de la fête de Samain, le premier novembre, la nourriture principale consiste en viande de porc.

Moccus « porc » est un surnom de Mercure dans une inscription gallo-romaine de Langres. Le twrch trwyth, en irlandais triath, le roi, qui s’oppose à Arthur, représente le Sacerdoce en lutte contre la royauté à une époque de décadence spirituelle. Le père de Lug, Cian, se transforme en porc druidique pour échapper à ses poursuivants. Il meurt toutefois sous forme humaine.

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En aucun cas, et pas même dans des textes irlandais d’inspiration chrétienne, le symbolisme du sanglier n’est pris en mauvaise part. Il y a là une contradiction entre le monde celtique et les tendances générales du christianisme. On pense par association d’idées à Dürer, remplaçant, près de la crèche de Noël, le bœuf et l’âne par le sanglier et le lion.

Cependant, bien avant les Gaulois, les hommes chassaient et vénéraient les sangliers. A l’époque néolithique, l’homme cherche à domestiquer l’animal et le porc domestique est né à cette époque et, pendant des siècles, il fournit la plus grande partie de la viande consommée par l’homme en Europe.

Durant la Préhistoire, la cohabitation, plus ou moins concurrentielle, plus ou moins prédatrice, de l’homme et du sanglier, connut sans doute des phases diverses principalement du fait de l’alternance de périodes glacières et de phases interglaciaires. A cette même époque, le sanglier est très présent dans le pourtour méditerranéen et apparaît fréquemment dans la mythologie et notamment celle des Grecs, comme évoqué précédemment.

Dans la tradition chrétienne, le sanglier symbolise le démon, soit qu’on le rapproche du cochon, goinfre et lubrique ; soit que l’on considère son impétuosité, qui rappelle la fougue des passions ; soit encore que l’on évoque son passage dévastateur dans les champs, les vergers et les vignobles.

Ce symbolisme du sanglier était très riche chez les Celtes, mais il était aussi présent de façon généralisée dans les mythes indo-européens comme dans la Grèce mycénienne, l’Inde védique, chez les Germains, laissant penser à une origine commune. Il représente la force et le courage ainsi que la Connaissance et a un rapport avec l’Au-delà. Les Celtes le considéraient comme un animal sacré. Des têtes de sanglier ornent les armes et sa viande accompagne les défunts dans leur dernier voyage.

Les pratiques funéraires de l’époque reflètent d’ailleurs l’importance accordée à l’animal. Dès l’âge de Bronze (2000 – 800 avant Jésus-Christ), on dépose dans les sépultures des défenses de sanglier. On y voit une promesse d’abondance dans l’au-delà, peut-être pour le guerrier la préfiguration du banquet divin qui attend les plus méritants. Son rôle est à rapprocher de celui du taureau dans les mythologies des origines de l’Europe. Certains druides, dont le sanglier était l’attribut, se faisaient appeler « sanglier ».

Le Moyen Age européen reprit cette symbolique dans l’Héraldique où le sanglier est très représenté, notamment dans les Ardennes, mais également dans le vocabulaire de l’escrime avec l’expression « dent du sanglier ». En règle générale, le sanglier apparaît dans les blasons, de profil et « passant » c’est-à-dire semblant avancer, trois pattes au sol, une patte avant levée. Il est dit « défendu » si ses défenses sont d’une couleur différente de celle du corps. Sa tête se dit « hure », son nez « boutoir » et sa couche « bauge ».

Le sanglier apparaît souvent dans la pharmacopée du passé. L’utérus de laie, après marinade, fournissait une poudre qui passait pour renforcer celui de la femme et de le rendre propre à la fécondation. L’urine de l’animal tué restant dans sa vessie était, après adjonction d’un peu d’huile, mise à sécher dans la cheminée. Lorsqu’elle avait pris la consistance du miel, c’était un remède contre les calculs biliaires et les vers chez l’enfant.

Les défenses des mâles furent également employées comme talisman pour la protection. Les Romains en fixaient aux harnais de leurs chevaux avant les batailles. Aujourd’hui, on les voit toujours comme pendentifs pour les ânes ou les mules dans certains pays.

Les soies de l’animal continuent pour leur part à fournir à la brosserie une matière première d’une qualité exceptionnelle et irremplaçable, d’une dureté qui les rend inusables, tout en étant d’une grande douceur.

Enfin, le sanglier joue un grand rôle sur la dissémination des truffes. En effet, le sanglier en mangeant vers de terre et insectes contribue à la dissémination des ascopores et du mycélium truffier dans la forêt. De plus par son action de remuage et d’aération du sol, le sanglier semble favoriser le développement de la truffe, tout en faisant des dégâts sur de jeunes truffières plantées en arrachant les arbres. La truffe c’est ce champignon souterrain de la taille d’une noix, que l’on appelle « le diamant noir » dans le Périgord et en Provence, bien dans la symbolique plutonienne ou Scorpion et de tout ce que recèle le monde souterrain.

Bibliographie : Dictionnaire des Symboles – Jean Chevalier et Alain Gheerbrant – Robert Laffont/Jupiter – Collection Bouquins – Vu sur le site http://www.sylvie-tribut-astrologue.com/tag/les-celtes-consideraient-le-sanglier-comme-un-animal-sacre/

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Le Sanglier, gibier préféré des chasseurs

Posté par othoharmonie le 13 mai 2016

Fort, sauvage et courageux, le sanglier est un animal admiré des Romains. Plusieurs grandes familles l’ont choisi pour nom ou pour emblème, et sa chasse est un des sports favoris de la société aristocratique. Elle est d’autant plus recherchée qu’elle est dangereuse, tandis que la chasse au cerf, animal réputé peureux, est sans péril. Cette chasse au porc sauvage, déjà célébrée par Homère, est un thème classique de la littérature grecque et romaine : elle se pratique à pied, avec l’aide de meutes spécialisées ayant pour rôle de rabattre l’animal vers des filets où les hommes l’attaquent au corps à corps, simplement armés d’un épieu. Gibier de choix, le sanglier constitue ainsi une des pièces maîtresses de la gastronomie romaine, laquelle atteint son apogée au iie siècle de notre ère.

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Les sangliers les plus appréciés sont alors ceux que l’on importe de Gaule, réservoir inépuisable de porcins. Moins redoutables que celles de Germanie, les immenses forêts gauloises de chênes et de hêtres n’abritent pas seulement des animaux sauvages : d’immenses troupeaux de porcs domestiques viennent s’y gaver de glands et de faines. Ils constituent une des grandes richesses de la Gaule, leur viande étant en partie destinée à l’exportation vers Rome et l’Italie, voire vers l’Orient méditerranéen. Jusqu’à l’époque des invasions barbares, les salaisons gauloises sont consommées dans presque tout l’Empire.

Cette richesse économique procurée par le cochon domestique fait écho à une forte dimension religieuse incarnée dans le porc sauvage. Celui-ci est l’animal le plus valorisé de la mythologie celtique : attribut du dieu Esus, ancêtre de tous les autres dieux, il représente à la fois la force spirituelle et l’énergie créatrice. Sa chasse est souvent une chasse rituelle, qui donne naissance à des récits fabuleux et des exploits légendaires, mettant en scène des animaux gigantesques et des chasseurs infatigables. Les Germains ne sont pas en reste qui, comme les Romains, considèrent la chasse au cerf comme une chasse de peu d’intérêt et qui, comme les Celtes, lui préfèrent celle de l’ours, roi de la forêt, et celle du sanglier, le plus courageux de tous les animaux. Pour le jeune Germain, affronter un ours ou un sanglier en combat singulier, dans un corps à corps sanglant où l’homme et la bête ne semblent plus faire qu’un, constitue un rite de passage obligé pour devenir un guerrier adulte.

Animal votif, nourriture sacrificielle, gibier royal, attribut du pouvoir spirituel (comme le druide et l’ermite, il vit solitaire dans la forêt), le sanglier est valorisé par les sociétés européennes anciennes. À l’ours il dispute le titre de roi de la forêt et incarne comme lui la force et le courage. Comme tel il joue un rôle important dans le monde des insignes et des emblèmes. Au premier siècle avant notre ère, l’image du sanglier se rencontre ainsi aussi bien du côté des légions romaines que chez les tribus gauloises et germaniques, particularité que ne manque pas de relever César dans sa Guerre des Gaules et qui le conduit à souligner la vaillance du noble animal : le sanglier c’est le courage absolu. Quelques siècles plus tard, le sanglier est, avec le corbeau et l’ours, l’insigne favori des peuples barbares dont les invasions mettent fin à l’Empire romain d’Occident. Il conserve ce rôle pendant tout le haut Moyen Âge, et lorsque naît l’héraldique, dans le courant du xiie siècle, le sanglier devient tout naturellement une des premières figures du blason. Dans les textes littéraires allemands et scandinaves, il reste même jusqu’au xive siècle la figure héraldique stéréotypée du parfait chevalier, tandis qu’en France et en Angleterre ce rôle est tenu par le lion.

Source : M. Michel Pastoureau  Directeur d’études, Ecole pratique des hautes études – Section des sciences historiques et philologiques, correspondant de l’Institut

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Le Porc, cousin de l’homme

Posté par othoharmonie le 12 mai 2016

En remontant plus haut, certains protohistoriens voient dans le porc l’animal propre aux fermiers sédentaires, et donc l’animal rejeté ou honni par les peuples nomades – ce que sont les tribus primitives des Hébreux – éleveurs de moutons, de chèvres et de chameaux, tous animaux qui peuvent les suivre dans leurs déplacements. D’autres font observer que l’élevage du cochon nécessite de grandes quantités d’eau, laquelle est rare au Proche-Orient. D’autres encore soulignent la nécessité séculaire de conduire les porcs dans les forêts pour les nourrir : dans les régions privées de forêt, il faut les alimenter avec des grains et donc prélever à leur profit une part importante de la nourriture destinée aux hommes. Ces dernières explications sont sans doute fondées mais elles ont un côté positiviste que l’historien des sociétés anciennes accepte avec réticence.

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Plus séduisantes sont les explications d’ordre taxinomique, développées par quelques anthropologues. Ceux-ci remarquent que le porc n’est pas le seul animal déclaré impur par le Lévitique et le Deutéronome, tant s’en faut. Il ne faut donc pas l’envisager isolément mais prendre en compte toutes les espèces considérées comme impures. Or si certaines se nourrissent bien d’immondices et de charognes, d’autres pas du tout. C’est pourquoi, plutôt que de mettre en avant les mœurs et le régime alimentaire des animaux concernés il vaut mieux partir des connaissances et des classifications zoologiques. Non pas celles d’aujourd’hui, bien évidemment, mais celles des époques bibliques. Semblent ainsi déclarés impurs et tabous tous les animaux qui ne réunissent pas les critères de classification habituels. Ils sont « hors catégories », inclassables donc suspects et dangereux : le porc parce qu’il ne rumine pas alors qu’il a le sabot fendu comme tous les ruminants ; le corbeau, le vautour et les oiseaux de proie parce qu’ils mangent de la chair alors qu’ils volent ; la crevette, la langouste, l’anguille et d’autres espèces aquatiques parce qu’elles nagent mais ne présentent ni écailles ni arrêtes.

À moins de considérer que les interdits bibliques répondent à la seule volonté divine et qu’il est vain et illicite de leur chercher une explication rationnelle – position adoptée par beaucoup de rabbins – c’est peut-être du côté de ces hypothèses taxino-miques qu’il faut aujourd’hui chercher pour comprendre les interdits alimentaires ayant cours dans le Proche-Orient ancien.

Il est cependant une raison qui semble aujourd’hui plus fondée que toutes les autres : le cousinage biologique entre l’être humain et le cochon. Cette parenté, bien connue des sociétés anciennes, aide à mieux comprendre non seulement les tabous mais aussi la symbolique fortement ambivalente du porc, construite à la fois sur l’attrait et le rejet. Pour les savoirs antiques et médiévaux, trois animaux seulement sont pensés comme des « cousins de l’homme » : l’ours, en raison de son aspect extérieur, de son régime alimentaire, de ses mœurs et de son comportement sexuel (longtemps on a cru que l’ours mâle était attiré par les jeunes filles, qu’il enlevait et violait) ; le cochon en raison de son anatomie interne, de sa physiologie, de ses maladies, de son caractère omnivore, de son intelligence et de sa sensibilité ; et le singe, à propos duquel plusieurs encyclopédistes du xiiie siècle précisent : « en fait, contrairement à l’ours et au cochon, le singe ne ressemble pas du tout à l’homme mais il est tellement diabolique qu’il fait semblant de lui ressembler ».

L’idée d’un cousinage entre l’homme et le porc est donc ancienne. Dans les récits mythologiques elle s’exprime surtout par le thème de la métamorphose : des humains sont changés en porcs et inversement. Le livre X de l’Odyssée, par exemple, nous raconte comment les compagnons d’Ulysse, errant sur les mers après la ruine de Troie, abordent sur l’île d’Aea, possession de la redoutable magicienne Circé. Celle-ci leur fait bon accueil, leur offre un banquet puis, comme elle a coutume de le faire avec ses visiteurs, les transforme en pourceaux en leur faisant boire un philtre et en les touchant de sa baguette magique. Grâce à une herbe protectrice fournie par le dieu Hermès, Ulysse échappe à la métamorphose et menace Circé de la tuer. Mais il tombe sous le charme de la magicienne dont il partage l’amour et la vie pendant quelque temps. Il obtient néanmoins qu’elle rende à ses compagnons leur nature humaine.

Source : http://ashp.revues.org/1170

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L’élevage du Porc – Tabous et sacrifices

Posté par othoharmonie le 12 mai 2016

 

L’élevage du porc s’est propagé rapidement à partir du VIe millénaire. La facilité à le nourrir, l’abondance de sa viande et de sa graisse, sa reproduction rapide expliquent cette extension précoce dans de larges zones de l’Ancien Monde. Le problème reste de savoir d’où vient ce porc domestiqué. Certains naturalistes font dériver le cochon domestique du porc sauvage, c’est-à-dire du sanglier. Celui-ci est apparu – dans l’état actuel de nos connaissances – à l’ère tertiaire, au miocène, c’est-à-dire quelque trente millions d’années avant le temps présent. Mais il est probable que la famille des suidés à laquelle il appartient, lui est antérieure d’encore quelque vingt millions d’années. Les premiers sangliers, en effet, se répartissent déjà en deux « races » : le sus scrofa d’Europe et le sus vittatus d’Asie orientale. Longtemps on a considéré que l’une et l’autre ont donné naissance aux races de porcs domestiques d’Europe et d’Asie. Aujourd’hui on en est moins sûr, et les zoologues semblent s’acheminer vers une séparation plus nette, dès la préhistoire, entre le sanglier proprement dit, avec ses différentes variétés, et les ancêtres méconnus du cochon domestique. Même si de bonne heure des croisements sont intervenus entre ces deux animaux, il s’agirait peut-être à l’origine de deux espèces différentes, appartenant toutes deux à la famille des suidés, comme le phacochère d’Afrique ou le pécari d’Amérique.

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Les débuts de la domestication du porc peuvent être datés à partir de restes osseux. L’analyse de fragments d’os et de dents permet de connaître l’âge et le sexe des sujets qui ont été abattus pour être consommés. Il apparaît ainsi qu’à partir du septième millénaire avant notre ère (au Turkestan et en Asie Mineure) ou au sixième millénaire (en certaines régions d’Asie orientale), les mâles sont tués plus tôt que les femelles – celles-ci étant conservées pour la reproduction – en général à l’entrée de l’hiver, lorsqu’il devient plus difficile de les nourrir. L’étude des mâchoires met en valeur l’ablation des canines, et l’examen ostéologique permet de dire si l’animal avait ou non été castré, la castration modifiant, chez le porc comme chez tous les mammifères, les formules osseuses. Ces trois pratiques – abattage précoce des mâles, ablation des canines, castration – attestent avec certitude la domestication. Il est donc possible d’en établir une chronologie (relative) et une géographie (plus solide) à partir des sites proto-historiques qui ont été fouillés. En aucun cas il n’a été trouvé trace de domestication avant le septième millénaire.

À partir du troisième millénaire, le porc semble répandu sur tout le pourtour du bassin méditerranéen. Mais son statut et ses rapports avec l’homme diffèrent beaucoup selon les régions et les cultures, voire à l’intérieur d’une société donnée pendant une durée un peu longue. À cet égard, le cas égyptien est exemplaire. Méprisé par les peuples nomades du désert, le porc est élevé et consommé par les fermiers sédentaires de la vallée du Nil. Du moins jusqu’au milieu du deuxième millénaire. Car vient ensuite un abandon progressif de la consommation courante de cet animal, que l’on réserve au culte d’Osiris à qui il est sacrifié : on ne le mange plus que le jour de la pleine lune. Par la suite, le discrédit du porc continue de s’accentuer : sa viande, réputée impure, n’est plus du tout consommée, et d’animal sacré offert à Osiris, dieu du Nil et de la végétation, il devient l’attribut de Seth, le dieu démoniaque de la mythologie égyptienne. Celui-ci est parfois représenté par un porc noir dévorant la lune.

Le cas égyptien n’est pas isolé. Plusieurs peuples du Proche-Orient, à partir de dates qui varient, considèrent le porc comme un animal impur et tabou : les Hébreux, bien sûr, mais aussi les Phéniciens, les Cananéens, les Crétois, plus tard les Éthiopiens et les Indiens. Les raisons de cette attitude sont diverses mais plus souvent d’ordre symbolique que proprement hygiéniques. Le climat en fait n’explique rien : dans une même région chaude, certains peuples mangent du porc et d’autres non.

Ces tabous n’ont pas cours dans le monde grec, où, dès l’époque archaïque, l’élevage de porcs représente une grande richesse. Le porc est à la fois un animal que l’on sacrifie aux dieux et un animal que l’on mange couramment. Sa chair est plus estimée que celle du mouton (surtout élevé pour sa laine) ou que celle du bœuf (réservé aux labours). Comme plus tard le Romain, le Germain ou le Gaulois, le Grec aime se nourrir du cochon. Mais c’est aussi, avec la chèvre, l’animal qu’il offre le plus volontiers à ses divinités, notamment à Déméter, déesse de la terre cultivée et dont un porc aurait autrefois saccagé les moissons. Des troupeaux entiers sont élevés pour servir de victimes sacrificielles. Le sacrifice est toujours sanglant – ne sont sacrifiés que des animaux vivants – et définit les conditions dans lesquelles il est licite et pieux de manger de la viande. Il s’accompagne d’opérations culinaires rituelles, faisant partie du rite religieux lui-même, au sortir desquelles la chair de l’animal est consommée, soit sur place, soit ailleurs. L’homme qui a mangé l’animal consacré au dieu se trouve purifié et renforcé par la puissance vitale de cet animal. Religion et nourriture sont ainsi étroitement mêlées.

Les rites et les enjeux sont un peu différents à Rome, même si le sacrifice d’animaux constitue une dimension importante de la religion romaine. Certains animaux sont sacrés en ce qu’ils sont associés, d’une façon ou d’une autre, au culte d’une divinité : ils en sont à la fois l’attribut, la victime et l’offrande préférée. La truie est ainsi l’animal emblématique de Cérès, déesse des moissons, à l’image de la Déméter grecque. Toutefois le sacrifice sanglant d’une truie ou d’un porc à Cérès – en remerciement d’une protection ou d’un bienfait, ou simplement pour s’attirer ses faveurs – devient plus rare au fil des siècles. À l’époque d’Auguste, il est déjà remplacé par l’offrande de viande cuite ou même de produits tirés du sol, des céréales notamment. De même, assez tôt, l’usage de partager et de consommer rituellement l’animal qui vient d’être immolé à la divinité, se fait moins fréquent, aussi bien dans le culte public que dans le culte domestique. Il a pratiquement disparu au début de notre ère.

Source : http://ashp.revues.org/1170

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Rituel du cochon

Posté par othoharmonie le 9 mai 2016

 

 

Quelques jours avant Noël, souvent le 20 décembre, c’est le rituel du sacrifice du cochon. En Grèce. Le sacrifice rituel d’un animal marque le passage du temps profane au temps sacré. Il purifie le temps présent et lui donne une touche solennelle en créant un cadre spirituel qui facilite le contact entre le monde réel et le monde d’en haut.

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Il est censé attirer la bienveillance des divinités afin d’obtenir leurs forces bénéfiques. Ce sacrifice était présent chez les Grecs, les Romains, les Thraces, les Celtes, les Egyptiens, les Perses, les Hindous, dans les religions polythéistes ainsi que dans les 3 grandes religions monothéistes. 

Le cochon était considéré dans les cultures anciennes comme un animal sacré et emblématique. Cette symbolique était portée par des dieux comme  Osiris (dieu du monde végétal et animal chez les Egyptiens),  Demeter et  Persephona (dieux agraires chez les Grecs) ou Céres (déesse romaine du blé). Le cochon leur était sacrifié de manière rituelle dans des cérémonies publiques de grande ampleur, suivies par des repas publics où les gens en consommaient des quantités importantes, convaincus qu’ils seraient purifiés et qu’ils hériteraient de la force de l’animal sacrifié. 

L’anthropologue  J. G.Frazer suppose que le cochon est une réincarnation du dieu grec Adonis qui symbolise la mort et la renaissance cyclique de la végétation. 

Les chrétiens ont adopté ces rites païens et ont intégré le rituel du sacrifice du cochon comme faisant partie de la période qui prépare la grande fête religieuse de la Nativité. Avant le christianisme, le 25 décembre était le jour du début d’un cycle de 12 jours de fêtes qui accompagnait le passage de l’an ancien au nouvel an, une période de renaissance et renouveau du temps astronomique. Durant cette période de 12 jours, les paysans avaient terminé un cycle biologique agraire et se préparaient pour le suivant. Ils pratiquaient ainsi divers actes rituels porteurs de chance, de purification et de guérison. Le sacrifice du cochon était alors une offrande adressée aux forces suprêmes, en guise remerciement pour la récolte obtenue et en préparation de celle à venir. 

La fin d’une nuit de pleine lune si possible, et très tôt le matin, était le temps propice à beaucoup de pratiques rituelles. L’endroit du sacrifice était délimité par une ligne ou un cercle magique autour de l’autel. L’animal aspergé d’eau bénie était couché par terre avec la tête tournée vers l‘est. Une fois tué et nettoyé, on incisait sur son front une croix sur laquelle on plaçait du sel comme symbole de pureté et de protection de la maison. Une demande de pardon et d’aide était alors formulée au dieu pour le paysan et sa famille. 

Aujourd’hui, chez les orthodoxes, le pope détient un rôle important pour le profane. Dans les fermes, il transfigure le repas en acte sacré. La tradition populaire veut qu’il soit récompensé par le paysan avec une partie importante du cochon : la peau ou la langue , comme dans l’antiquité grecque, où pour les sacrifices faits au nom d’Hermès, le prêtre recevait la langue de l’animal comme symbole de communication entre lui et les divinités. 

Le sang du cochon possède également une importante signification rituelle. Les anthropologues ont relevé sa dimension régénératrice en l’identifiant au symbole même de la vie. 

Le rituel du sacrifice du cochon se clôture par un repas pris en commun. Dans l’antiquité, le repas se déroulait en silence et dans une atmosphère solennelle. De nos jours, bien qu’une partie de ces traditions soit encore conservée par endroits, le repas se déroule plutôt dans la joie arrosée de vin et de raki. Les discussions sont vives et les bonnes blagues improvisées sur l’animal et son heureux et généreux propriétaire fusent de partout.

 

 Source : http://www.la-grece.com/cochon.html

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Le cochon à travers l’histoire

Posté par othoharmonie le 9 mai 2016

 

Issu de la famille des suidés, c’est au début de l’ère tertiaire que le cochon apparaît en Asie Mineure et dans la région du Turkestan. Il colonise ensuite toute l’Asie avant d’élire domicile en Afrique et en Europe.

Bien qu’il lui fût longtemps affilié en raison de leur ressemblance, le cochon ne descend pas de son voisin le sanglier, mais du cochon sauvage. En effet, d’après les zoologues, il y a bien eu séparation dès la préhistoire entre les ancêtres du sanglier et ceux du porc domestique.cochon20

La domestication du porc a commencé, en Europe, vers 7 000 ans avant Jésus-Christ. La castration des mâles et l’ablation des canines apparaissent déjà à cette époque.

C’est au contact de l’homme que sa morphologie évolue considérablement.

Passant du statut d’animal sauvage à celui d’animal domestiqué et n’ayant plus besoin de chasser pour survivre, il devient plus petit, ses dents s’écourtent, son groin s’affine et sa peau noire s’éclaircit pour lui donner au fil des siècles la teinte rosée qu’on lui connaît aujourd’hui.

La représentation du porc dans l’histoire

Véritable nourriture spirituelle, le cochon trouve sa place dans la majorité des cultures où les diverses symboliques qui lui sont attribuées restent très manichéennes.

Dans la mythologie grecque, on l’associe à Déméter, déesse de la fécondité et de l’agriculture. Et l’on raconte même que Zeus aurait été nourri par une truie qui lui aurait généreusement offert de son lait. On retrouve aussi le cochon dans de nombreuses légendes de la mythologie de la Grèce Antique.

Chez les Romains, il devient l’attribut du dieu Esus, tandis que les Égyptiens lui prêtent une image double associée à la fécondité, mais aussi à la malfaisance. À cet égard, les porchers étaient strictement interdits dans les temples.

La mauvaise réputation du cochon, animal sale et maléfique, se retrouve dans les civilisations hébraïques et musulmanes, où Moïse et Mahomet interdirent à leur peuple tout contact avec lui.

D’après le comte de Buffon, cet interdit alimentaire constitue l’un des facteurs explicatifs du faible développement de l’Islam en Chine, où le porc est un aliment très apprécié.

La popularité du cochon dans ces régions se traduit également par sa présence dans les croyances des civilisations asiatiques. En effet, pendant que les Tibétains le vénèrent et le placent au centre de la roue de l’existence comme symbole de l’origine de toute chose, le cochon devient signe astrologique en Chine où lui sont associées des valeurs telles que la loyauté, la sensibilité, la non-violence, mais également la soif de connaissance et l’obstination.
Enfin, il est cité comme le compagnon de Saint Antoine chez les Chrétiens.
Ainsi, le cochon a traversé le temps et l’espace et inspiré les hommes aux quatre coins du monde.

Le cochon à travers les siècles

Mets très apprécié des banquets durant l’Antiquité par les Romains, les Grecs et les Gaulois, le cochon est très consommé par les intellectuels de l’époque qui se plaisent à en vanter les bienfaits.

D’Aristophane à Caton en passant par Pline et Homère, on retrouve l’animal dans les écrits des plus illustres poètes antiques.
La simplicité d’élevage du cochon en fera au Moyen Âge l’animal le plus consommé devant le mouton et le boeuf.

Vauban, ministre de Louis XIV, voit dans l’élevage du cochon un moyen de lutter contre la famine. Il observe que “cet animal est d’une nourriture si aisée que chacun peut en élever, n’ayant point de paysan si pauvre qu’il soit qui ne puisse élever un cochon de son cru par an”. Un siècle plus tard, grâce à la diffusion de la pomme de terre dont on le nourrit, l’élevage de porc français est devenu le plus dynamique d’Europe.

cochon

Par ailleurs, comme l’explique Annette Pourrat , à cette époque “rien ne se perd dans le cochon, tout est découpé, haché, apprêté, salé dans la journée même, des meilleurs morceaux aux moins bons. La vessie soufflée et séchée servait à conserver le tabac”.

Parfaite illustration du célèbre “tout est bon dans le cochon”. En effet, ce qui n’est pas consommé est néanmoins utilisé. Par exemple, on utilisait la graisse de porc (ou saindoux) pour confectionner une pommade contre le mal de dents ou encore des savonnettes.

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MESSAGE ESSENIEN DU PEUPLE SANGLIER

Posté par othoharmonie le 8 mai 2016

 

Devant le soleil levant, nu, assis dans la posture de la méditation sur un rocher couvert de mousse je me suis concentré avec force sur le sanglier pour recevoir son message pour la Nation Essénienne sans rien y mettre de moi-même.

EXTRAIT DE : ALLIANCE ET DIALOGUE THÉURGIQUES AVEC L’ETRE SANGLIER

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« Cher(e)s Essénien(ne)s, je suis heureux de pouvoir m’approcher de vous et d’entrer dans le cercle sacré et l’aura de Lumière de votre Alliance avec Dieu. Je viens vers vous au nom d’Ouriel et par lui, parce que son sceau divin de l’Argent, de la Force créatrice a été posé sur la Mère, de par l’Alliance et la volonté du Père.

Je veux renforcer la présence et la puissance de ce sceau d’Ouriel sur la terre et dans vos vies, car vous n’avez pas encore compris les secrets de l’énergie créatrice et vous ne les comprendrez pas tant que la peur vous tiendra, sous quelque forme que ce soit.

La première clé que je vous donne est que dans la vie, si tu n’arrives pas à traverser un obstacle avec ton corps, que tu as un blocage qui se manifeste dans le plan physique, alors traverse-le avec ton âme  élève-toi vers l’Intelligence supérieures par l’étude de la parole des Archanges, puis reviens dans ton corps avec la clé de la pensée illuminée par la sagesse qui seule, peut ouvrir les portes de la réalisation dans tous les mondes. Jésus, l’un des grands représentants de votre Tradition immémoriale, vous a transmis cette clé lorsqu’il a dit :  » si l’on te frappe sur une joue, tends l’autre joue » ; autrement dit, si tu te heurtes à un obstacle qui vient se dresser devant toi et te frapper dans le plan physique, éveille l’autre côté, éveille l’intelligence et répond par l’intelligence et non pas par une réaction mécanique et bête de ton corps habité par un moi illusoire.

Mon autre message, mon message essentiel vous permettra de mieux comprendre et appréhender jusque dans vos actes, le sceau de l’Argent et de l’Energie créatrice.

Sachez et devenez conscients que vous vivez dans la peur et qu’elle est l’animatrice et l’origine de la plupart de vos pensées, paroles et actes. Vous êtes en permanence, à l’arrière-plan de votre être e t de l’orientation de vos actes, dans la peur de perdre quelque chose que de toutes façon vous perdrez, puisque vous n’êtes ni le corps ni le moi illusoire qui l’habite. Or, tout ce que vous pensez et faites dans votre vie, est la plupart du temps pensé et fait pour la survie de vote corps et de la soi-disant dignité de celui qui l’habite et que vous appelez « moi ».

Cette peur viscérale, séculaire, est ce qui vous empêche de comprendre le secret de la force créatrice qui vous a été donné par votre Père Ouriel à travers son sceau divin de l’Argent. C’est pourquoi votre Père Raphaël vous a dit :  »Les hommes comprennent l’Enseignement transmis d’après ce qu’ils sont et malheureusement, je suis convaincu que les hommes sont plus confiance en l’argent du monde des hommes qu’en « l’argent-force-créatrice » qui nourrit Dieu, le fait grandir et lui confère un corps ». (voir psaume 188 de l’Archange Raphaël tome 31)

Moi, LE SANGLIER, je suis le gardien de ce secret de « l’argent-force-créatrice » dans le règne anomal, sur ces terres anciennement sacrée du pays de Kal, l’Assemblé des Anciens. Vous pourrez comprendre ce secret en méditant sur l’écriture sacrée que  je représente à travers mon mode de vie et la structure de Lumière de ma famille, de mon peuple.

Le sanglier dit : « anciennement sacrées », car la France a été dépouillées au fil du temps, par les guerres et les philosophies abstraites qui s’y sont installées, de tout ce qui faisait jadis d’elle une terre sacrée, sainte et emplie de force et de mémoire divines. C’est pourquoi il utilise l’ancien terme de « Kal » ou « Chardée » qui était utilisé par les Celtes, ces trois noms étant dérivés du mot « Ka-Eld », qui signifie « l’Assemblée des Anciens, des Sages ». Ainsi, le pays de Kal, appelé aussi « Chaldée) (qui s’étendait de la France jusqu’à l’Inde en passant par la Perse) était connu et respecté de tous les peuples comme un peuple universel et sage, gardien d’une Tradition immémoriale l qui remontait au grand Maître Essénien, Rama (voir livre « La Tradition Essénienne ».

Dans ma polarité féminine, je suis la gardienne du Temple de la famille, je protège mes petits, ma descendance, au prix de ma vie s’il le faut, mais je ne les protège pas uniquement dans le monde physique. Je protège également les mondes subtils autour d’eux afin de préserver l’atmosphère sacrée nécessaire à leur éducation, à leur développement sain et harmonieux, jusqu’à ce qu’ils deviennent autonome set capables de fonder à leur tour une famille. C’est ainsi que nous préservons la tradition de notre peuple dans tous les mondes. Dans ma polarité masculine, moi LE SANGLIER, je suis un conquérant, mais dans le respect des lois sacrées de Dieu. Je suis au service de ma famille de mon peuple, de ma tradition.

Je pars à la conquête du monde extérieur, on pas pour usurper des territoires qui ne sont pas les miens, mais pour apporter dans mon foyer les éléments nécessaires à la préservation et à la sauvegarde des valeurs fondamentales de ma lignée immémoriale. Je suis un être de vérité, de dignité et de protection. Par le sens de l’odorat que j’ai développé et que j’incarne à la perfection jusque dans le plan physique, à travers la proéminence de mon groin, je sais exactement ce qui est bon pour moi et pour mon peuple et ce qui ne l’est pas. Ainsi, aucune maladie ne peut entrer en moi, aucune impureté extérieure, visible ou invisible, ne peut dénaturer mon être.

Par ce sens de la vérité, de la dignité et de la protection de mon peuple que j’incarne et que vous appelez « l’odorat » dans votre langue devenue morte, j’ai développé cette cuirasse d’invulnérabilité qui me caractérise au sein du règne anomal et qui suscite le respect, voire la crainte – involontaire – aussi bien des animaux et des hommes.

C’est ce sens aigu de la vérité et de l’authentique noblesse, associé à ma détermination sans faille et à mon audace intrépide, qui m’a rendu invulnérable et insaisissable au monde de l’homme qui est voleur, menteur et usurpateur. D’élevage de sangliers dans le monde des hommes, car comme le loup, je suis un protecteur et un gardien du Temple de la Vérité. Ainsi, je préfère me donner moi-même la mort plutôt que d’être dénaturé en servant les intérêts vils d’êtres corrompus qui ne servent et n’honorent pas les intérêts de Dieu, qui est le Bien commun.

J’acceptai jadis d’être mangé, voire sacrifié par les Celtes, car ces êtres étaient guidés par des Druides, êtres sages et nobles, protecteurs de la Terre-Mère et serviteurs du Ciel-Père. Telle est la raison pour laquelle, fuyant l’odeur nauséabonde de l’avidité des chasseurs, je me suis offert à la Nation Essénienne à travers ses prêtres qui  ouvrent dignement et impersonnellement au service Dieu, à l’image des anciens Druides qui aveint fait alliance avec moi. Je me suis reconnu à travers ces nobles serviteurs de la Lumière. Alors, par un choc physique, une partie de mon âme collective a pu être libérée et j’ai pu à travers elle, entrer dans l’âme de Lumière de la Nation Essénienne.

Par son Alliance avec le monde divin et par ce choc et cette rencontre entre deux mondes, ces prêtres se sont éveillés dans leur fonction sacrée d’intermédiaires entre les mondes et d’unificateurs des règnes de la Mère, pour la victoire du Père. Ainsi, par un dialogue théurgique et par leurs prières enflammées pour m’offrir à Dieu, je me suis uni, j’ai lié mon sang avec l’âme de votre peule, Nation et Maison de Dieu sur la terre. C’est là l’origine ésotérique du mot « sanglier », celui qui lie son sang » à la terre pour la protéger de l’envahissement du mal.

Je suis venu vers vous au nom d’Ouriel, pour vous transmettre une force et vous révéler l’un des nombreux secrets de son sceau de l’argent, celui de l’invulnérabilité et de la puissance réalisatrice qui est mon sceau et mon offrande à la Nation Essénienne. Je vous demande de l’accepter, non pas pour moi mais pour Dieu et l’accomplissement de Sa volonté jusque dans votre vie quotidienne. Ainsi, vous pourrez transmettre un héritage sacré et pur aux générations futures qui naîtront de vous.

Sanglier

Pour conduire ce sceau d’Oureil vers l’accomplissement, soyez à mon image et portez mon écriture sacrée et mes vertus dans vos vies. Alors vous recevrez mon sceau de l’invulnérabilité et de la puissance réalisatrice.

Que les femmes Esséniennes soient des prêtresses qui protègent les mondes subtils par leur volonté claire, éveillée et déterminée à préserver et prendre soin de ce qui est précieux, des valeurs fondamentales de la Famille et de toutes les vertus qui maintiennent l’eau des relations pure et claire : l’amour, la subtilité, la délicatesse, l‘harmonie, la paix, le calme, le partage, la communion, la joie et la douceur du foyer.

Ainsi, l’atmosphère de votre Temple qui préserve et garde la femme du Père, demeurera sacrée et sanctifiée.  Alors les hommes, prêtres et chevaliers du Très Haut, pourront conduire la prière des femmes et de la Mère du monde vers l’accomplissement, en construisant jusque dans le visible un monde noble, digne et sage où tous les êtres pourront cohabiter et vivre ensemble, dans l’union pacifique et le dialogue harmonieux. Ainsi brillera de nouveau sur la terre la flamme d’amour du Père et la lumière rayonnante de sagesse de la Mère, sceau vivant de leur Alliance bienheureuse.

Si vous suivez ce chemin, celui de la protection du cœur pur et des valeurs de la Famille pour les femmes et pour les hommes, celui de la vérité, de la noblesse et de la détermination à accomplir envers et contre tout la volonté du Père, alors d’élevage de sangliers dans le monde des hommes, car comme le loup, je suis un protecteur et un gardien du Temple de la Vérité.

Ainsi je préfère me donner moi-même la mort plutôt que d’être dénaturé en servant les intérêts vils d’êtres corrompus qui ne servent et n’honorent pas les intérêts de Dieu, qui est le Bien commun. Alors le sceau d’Ouriel brillera de mille feux, éclairant le monde comme un phare au milieu de la nuit.

Je donne à la pensée créatrice de la Nation Essénienne émanée des Archange s, le puissance réalisatrice de mon être, uni à Ouriel, votre Père.

Recevez la bénédiction de mon message et de mon âme et la force de la mettre en œuvre dans vos vies. Vérité, dignité et protection soient vos guides, éternellement

Terranova, le 14/09/2013

http://www.alliance-essenienne-de-sauvegarde-des-animaux.org/medias/files/message-du-sanglier-pdf.compressed.pdf

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Les dégâts commis par le sanglier

Posté par othoharmonie le 7 mai 2016

 

Le sanglier est l’ancêtre du porc domestique. Espèce grégaire, il vit au sein d’une structure sociale appelée « compagnie ». Des individus isolés peuvent néanmoins être observés. Dans nos régions, l’activité du  sanglier est essentiellement nocturne. Il peut parcourir plusieurs kilomètres en une seule nuit.

Sanglier

Intelligent, le sanglier présente de grandes facultés d’adaptation et un taux de reproduction élevé. D’une année à l’autre, la population peut augmenter de 50 à 200 %. Cette augmentation est liée à différents  facteurs dont :

• l’amélioration des conditions alimentaires, qui accroît le potentiel reproducteur de l’espèce :

- fructifications forestières (glands, faînes) abondantes ces dernières années ;

- modification des pratiques agricoles (développement des cultures de maïs et de colza) ;

- nourrissage dissuasif autorisé en forêt ;

• le climat (hivers cléments réduisant la mortalité des jeunes et tempêtes des années 90 ayant créé des zones de refuge et d’alimentation) ;

• l’augmentation des superficies boisées ;

• la présence de zones non chassées (réserves naturelles, etc.) qui peuvent servir de refuge ;

• les prélèvements par la chasse, parfois insuffisants.

Le sanglier est classé par la loi sur la chasse dans la catégorie « grand gibier ». Il peut être chassé :

• en battue, du 1er août au 30 septembre, en plaine ;

• en battue ou au chien courant, du 1er octobre au 31 décembre, tant en plaine qu’au bois ;

• à l’approche et à l’affût, toute l’année, tant en plaine qu’au bois.

En outre, dans des cas spécifiques, il peut faire l’objet d’actes de « destruction » soumis à autorisation de la DNF.

Le sanglier est-il dangereux pour l’homme ?

Suite à la pression des activités humaines, le sanglier ne craint plus de fréquenter les zones proches des habitations. Il n’en reste pas moins un animal sauvage qui a généralement peur de l’homme.

A de rares exceptions (laie protégeant ses marcassins, animal blessé ou se sentant acculé), le sanglier n’est pas dangereux pour l’homme ; il cherche plutôt à le fuir. Le particulier qui surprendrait des sangliers dans  son jardin n’a donc pas de raisons particulières d’avoir peur. Se montrer, faire du bruit, allumer une lampe,  sont autant de bons réflexes qui devraient suffire à les faire fuir.

Sauf exception, il n’est donc pas nécessaire d’appeler la police, les gardes forestiers ou les pompiers.

Pourquoi le sanglier commet-il des dégâts ?

Le sanglier, seul grand gibier omnivore de nos régions, est une espèce opportuniste. Son régime alimentaire varie en fonction des saisons et de la disponibilité des aliments. En général, il est composé d’environ 90 %  de végétaux et de 10 % d’animaux (vers de terre, larves, insectes, petits rongeurs, charognes, etc.). La  ration quotidienne d’un sanglier de 60 kg se compose d’environ 3 kg de végétaux et de 200 g de nourriture  variée d’origine animale.

C’est pour couvrir ses besoins en protéines que le sanglier fouille le sol et retourne le gazon des prairies ou des pelouses, riche en vers, lombrics, petits rongeurs, etc. Les jardins situés à proximité de bois, où le sanglier se réfugie de jour, représentent donc pour lui une source de nourriture très riche et attractive. Ils peuvent être visités en toutes saisons.

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« Mieux vaut prévenir que guérir »

La meilleure protection contre les incursions de sangliers est la pose d’une clôture efficace autour du jardin ;  le coût d’une telle clôture peut être largement inférieur à la remise en état du jardin.  Encadrant le jardin, le  but d’une clôture est d’empêcher physiquement l’animal d’y accéder. Tous les accès devront être fermés car le sanglier est un animal rusé, capable d’effectuer des déplacements inattendus (ruelles, rues, etc.) pour accéder à son but.

Outre les conditions d’implantation, d’entretien et de prix de revient, le choix d’une clôture sera conditionné par les critères de fiabilité, de durabilité, de visibilité, d’esthétique et de sécurité (présence d’enfants p.ex.).

A éviter !

Il est vivement déconseillé de laisser des restes de nourriture dans son jardin pour éviter d’y attirer les  sangliers. Les tas de compost et les ordures les attirent également. Par ailleurs, en raison des risques évidents que cela comporte, mais également par obligation légale, il est interdit d’utiliser un quelconque système de piégeage, d’empoisonnement ou de tirer les sangliers dans son jardin avec une arme.

le site Internet : http://environnement.wallonie.be/publi/dnf/degats_sangliers_jardins.pdf.

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LE COCHON NOIR GASCON

Posté par othoharmonie le 7 mai 2016

 

La littérature zootechnique du début du XXe siècle ne donne que peu d’indications sur le porc gascon. Or les zootechniciens de la fin du XIXe siècle et du début du XXe se sont surtout attachés à faire de la zootechnie ethnographique en dressant un inventaire des types d’animaux identifiés par région et pays, et en les cataloguant en tant que races ou variétés, tout en recensant les pratiques locales d’élevage.

Truies_gasconnes

Dans cet esprit, André Sanson, zootechnicien classificateur dans l’esprit des zoologistes disciples de Linné et de Cuvier, ne retenait que trois grands types de porcs qui pour lui étaient des races pleines et entières, au sein desquelles il distinguait des variétés. Ultérieurement les races de Sanson sont devenues des supra-races ou rameaux, tandis que les variétés de Sanson sont devenues des races. Ainsi Sanson distinguait-il :

  • la race celtique, qui a donné les races autochtones du nord de l’Europe (comme le Tamworth des Iles britanniques, et, en France, les anciennes races de l’ouest (Normand, Craonnais, Vendéen, rassemblées dans les années 1950 sous l’appellation Porc blanc de l’Ouest),
  • la race ibérique qui a donné les races du sud de l’Europe et du bassin méditerranéen (comme le porc ibérique actuel),
  • la race asiatique, qui a donné les races chinoises et vietnamiennes en particulier (comme le cochon vietnamien actuel).

À partir des croisements opérés en Angleterre entre porcs chinois et porcs celtiques sont sorties les races anglaises améliorées comme le Large White, qui à son tour a servi à améliorer les produits de croisement avec les races celtiques continentales, (à l’exception notable du Landrace danois qui a eu sa dynamique propre), pour les supplanter finalement, avant d’être intégré dans les schémas de sélection et de production en croisement qui prévalent aujourd’hui.

Le porc gascon, comme les autres porcs du Sud de la France, Périgourdin, Limousin, Basque, Corse et autres, était donc considéré originellement comme une « variété » de la race ibérique selon la classification de Sanson. Ce positionnement est surtout intéressant pour faire ressortir la parenté ethnique des races du sud et une proximité génétique qui sous-tend des aptitudes communes.

La race porcine gasconne a été sauvée en grande partie grâce à l’action engagée par l’Institut technique du porc, aujourd’hui IFIP-Institut du porc, dès les années 1970. Le Conservatoire du Patrimoine biologique régional de Midi-Pyrénées qui a rédigé une fiche de documentation sur le porc gascon annonce 938 truies réparties dans 66 élevages, au 31 décembre 2008. Cet effectif de reproductrices est plus élevé que celui annoncé antérieurement, par contre le nombre réel d’élevages pourrait être plus élevé que celui mentionné, au regard de tous ceux que l’on peut trouver qui ne détiennent qu’une à quelques unités reproductrices seulement.

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Malgré son faible effectif, on a longtemps noté une relative hétérogénéité morphologique et de format sans qu’il soit possible de l’attribuer à la génétique ou aux conditions disparates d’élevage. Cette hétérogénéité est en cours de réduction dans le cadre d’une organisation collective des éleveurs fournissant le porc noir de Bigorre.

Quittet et Zert en donnaient, en 1971, la description détaillée suivante : « le porc gascon est un animal de taille moyenne (75 cm) à la tête longue et mince, à la face pointue et au groin noir, fin et mobile. Ses oreilles, d’une longueur égale à la moitié de celle de la tête, sont étroites, rapprochées à la base et portées horizontalement, légèrement inclinées au-dessus des yeux. Le corps est cylindrique, la poitrine parfois étroite. Le dos s’arrondit sur une croupe avalée. La queue, longue et épaisse, est terminée par un bouquet de grosses soies. Le pelage est fait de soies noires, longues et dures, plus épaisses et plus serrées sur la ligne dorsale, avec présence d’épis. Les pattes portent des onglons noirs. »

Certains sujets peuvent présenter une panachure de blanc très limitée à quelques tâches au-dessus des onglons. La peau est de couleur grise à blanc grisâtre, tirant sur le jaune sur les carcasses. La comparaison avec les porcs ibériques, dont il est rapproché fréquemment, fait ressortir quelques différences, notamment une adiposité moindre et une infiltration du muscle en gras moins prononcée, bien que pourtant très élevée quand on le compare aux porcs charcutiers conventionnels issus de l’élevage intensif.

L’Arou qui est la Confrérie du Noir de Bigorre créée en 2000, assure une promotion des productions de la filière Noir de Bigorre lors de ces manifestations.

Le porc gascon est présent principalement dans le Sud-Ouest de la France, plus particulièrement dans les départements des Hautes-Pyrénées, de la Haute-Garonne et du Gers. Le professeur Girard, en 1921, situait son berceau dans le Nébouzan avec Boulogne-sur-Gesse « en tant que centre de production et principal marché de cette race un peu attardée dans ses aptitudes mais recherchée et estimée pour sa résistance aux maladies et la qualité de sa chair » (sic). Rien n’interdit de penser que le porc gascon pouvait avoir alors une extension beaucoup plus vaste, en rappelant toutefois que la race autochtone à l’ouest de la Bigorre a longtemps été le porc pie-noir ou cul noir de Bagnères-de-Bigorre, moins connu que le gascon hors de son terroir d’origine, sinon comme variante locale d’une race porcine pie noir pyrénéenne, comme le pie noir du Pays basque qu’elle a servi à reconstituer.

On retrouve le porc gascon dans la zone périphérique, dans les Pyrénées-Atlantiques, l’Ariège et les Landes. Il est ponctuellement présent dans quelques élevages répartis sur le territoire national accueillant des visiteurs (élevages et parcs animaliers de vision).

Le porc gascon est la race exploitée par un réseau de petits éleveurs associés à des transformateurs, dont un industriel local, pour une production organisée sous l’appellation Porc noir de Bigorre.

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Le Message du Sanglier

Posté par othoharmonie le 6 mai 2016

 

 

Le sanglier nous octroie le courage d’assumer le pouvoir de trancher nos attaches aux anciennes manières d’être. Le Sanglier est un guerrier aux pulsions intérieures fortes qui rendent apte à affronter toute menace, tout problème. Avec sa bravoure nous confrontons nos adversaires directement et simplement. Il nous montre à être intrépide et astucieux et à faire face à toute situation avec une intention claire. Il nous enseigne la responsabilité et la capacité de réagir aux problèmes sans tarder. La médecine du sanglier nous enseigne à confronter les faiblesses et à les transformer en forces. Nous cultivons une volonté qui nous aide à envisager nos peurs, relever nos défis et faire face aux circonstances désagréables. Pouvoir se tenir courageusement debout devant les situations que la vie apporte, voilà une médecine puissante.

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On ne chemine pas sur une sente philosophique et spirituelle sans être durement confronté aux difficultés des relations humaines, aux contradictions et paradoxes qui l’agitent continuellement et aux affects et projections qui relèvent d’un égo exacerbé et fort susceptible quant aux exigences d’une sagesse qui entend lui donner une meilleure maîtrise de lui-même et une plus grande proportion à s’investir généreusement dans le don et la solidarité « communautaires »…

On a trop tendance il est vrai à prendre des « faits » et des « situations », constatés et éprouvés pour des jugements de valeur ceci, le plus souvent parce qu’il y a confusion entre les projections des ressentis et la réalité de l’intention profonde qui accompagne pensée et acte et parfois il est vrai aussi assez maladroitement dans l’usage du langage et de ses formulations…

Il est vrai aussi que de dialoguer uniquement par écran interposé ne peut que favoriser les déviances de compréhension, les malentendus et autres mésententes…

Nous serons toujours confronté aux formes non philosophiquement et spirituellement maîtrisées soumises à leurs propres diktat et impuissance à produire l’équilibre et l’harmonie (soit deux états fondamentaux qui, seuls, permettent à la Loi d’Evolution de progresser vers plus de Forces, d’Energies aimantes et de Lumière.)…

Seul le Fond, la « Verticalité de l’Esprit » à capacité et volonté de transcender notre horizontalité existentielle et ses faiblesses et nombreux défauts. Mais c’est aussi le pourquoi de notre cheminement ici-bas au sein d’une magnifique Tradition qui nous enseigne sans cesse les dites lois d’équilibre et d’harmonie à travers les épreuves que nous ne manquons pas de rencontrer dans l’acheminement d’une humanité soumise à ses fléaux ontologiques : la peur et l’ignorance…

Nous avons fait choix, volontairement, en conscience, avec sens et intelligence, lucidité et conviction, initiatiquement et « sacerdotalement » pour certains et certaines, de marcher en nous tenant debout et digne de l’Anima qui nous conduit et nous inspire en nos actes et pensées…

Nous pensons que seul l’Esprit a pour destinée d’oeuvrer au sein de la Matière (Corporelle et charnelle également) afin de libérer en elle ou de faire croître peu à peu le « Germe de Lumière » qui repose en son sein et ce, depuis la nuit des temps…

C’est tout le « sens » donner à mes derniers propos qui posent la question qui a préséance sur toutes les autres et dont toutes les autres découlent :

Quel véritable place voulons-nous donner au Spirituel ici et maintenant et dans l’avenir ?
Portons-nous notre espérance vers une société humaine plus spirituelle que matérielle… oui ou non ?

Notre présence au sein de la mouvance druidique est une amorce de réponse qui ne demande qu’à se conforter et à grandir à partir de l’exemplarité et l’authenticité que nous incarnerons de cette volonté sans cesse réaffirmer de la préséance spirituelle en toute chose et sur toute chose…

sanglierEt cela devrait être suffisamment « puissant » pour l’emporter sur les gesticulations et tribulations formelles et souvent égocentriques et obscures qui nous enfoncent dans une matérialité fangeuse qui submerge et recouvre de leur laideur, de leurs illusions et de leur artificialité, le vrai, le beau et l’équitable….

Chaque sagesse, chaque spiritualité, enseigne ces fondamentaux et s’adresse à chacun et à chacune dans le « langage » qui lui est propre en référence à sa « mémoire » ; à ses affinités et appartenances culturelles, à sa résonance interne et profonde qui puise dans son inconscient individuel et collectif et assure ainsi des connections qui sont non des découvertes, mais des recouvrances de données intrinsèques et archétypales propices aux entendements…

Tant que nous demeurerons esclaves d’une matière qui ne sait que générer sans cesse du chaos et de l’obscurité ; la lumière demeurera en celle-ci, dans l’attente des cœurs et des esprits qui sauront la remettre au grand jour du Soleil d’Amour…

Servir l’Esprit au cœur d’une Matière rebelle à l’action de Celui-ci est une œuvre des plus ardues qui peut mener à des abattements et à des épuisements, des lassitudes voir à des abandons et cela est une réalité génératrice de souffrances qui méritent non notre jugement mais notre considération et notre respect…

Cheminant sur la Sente de Lumière nous avons fait un choix et sans doute le plus audacieux, le plus courageux mais aussi le plus difficile à assumer tant les obstacles sont nombreux qui s’opposent à nos avancées et progressions…

La peur et l’ignorance se coalisent en permanence afin d’entraver le libre écoulement de nos désirs de sagesse et de nos volontés spirituelles, car ils savent, tous deux, qu’ils perdront du terrain, que leur emprise diminuera, que l’affranchissement des servitudes et domination enclenchera une « libération » qui sera synonyme, pour eux,de perte de pouvoir sur le monde, sur les êtres, les règnes et les choses…

Chaque être qui se libère du licou de la peur et de l’ignorance libère le monde et les êtres qui le peuplent en proportion identique…

Nous avons vocation, sage et spirituelle, pour oeuvrer en toute situation et à tout instant à cette « Libération »… Et pour cela nous faisons œuvre d’enseignement et de transmission, de sensibilisation et d’accompagnement, de création et d’imagination, d’assemblée et de rassemblement fraternels…

Nous sommes des « oeuvriers » de la rencontre, de l’échange, du partage , afin que la Connaissance devienne l’outil privilégié et efficient de cette Libération des corps, des âmes, des esprits, face à une société prônant le dogme religieux et idéologique et qui fait de la vie une marchandise périssable sujette à consommation et déchetterie…

cochon-sauvageAyant « connaissance » (grâce au Livre de la Nature, grâce à ceux et celles qui l’ayant lu et feuilleté avec les doigts du cœur en redistribuent la substantifique et poétique moelle, grâce à ceux et celles qui on assuré, au sein de leur existence, le passage du flambeau de la Tradition et grâce surtout au Souffle de l’Awen et aux ambassades du Verbe Incréé) ; ayant connaissance donc des lois universelles et immortelles qui régentent et gouvernent l’univers entier au-delà même de nos « spéculations » et « projections », nous sommes à même de donner Vie à cette Essence et à ce Principe, régulateurs du chaos avec l’aide et le soutien des Forces, Energies et Lumières qui en émanent…

Parce que forte et lucide est notre conscience de Cela qui Fût, Est et Sera nous offrons, à la vie et à ce qui la constitue, le meilleur de nous-mêmes et témoignons au quotidien et avec l’humilité, que cela requiert de cela qui œuvre en nous, pour parfaire notre « matière perfectible o combien » et l’acheminer avec paix et sérénité, en ses parties les plus subtiles, au seuil du Grand Voyage vers le Gwenved…

 

Réflexion Bran du 01 09 2014 sur le FORUM  le CHENE ET LE SANGLIER 

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LA SYMBOLIQUE DU SANGLIER

Posté par othoharmonie le 5 mai 2016

 

Le sanglier a souvent été symbole d’autorité spirituelle. Cela tient à sa vie solitaire dans la forêt, à sa capacité de repérer les truffes (produit de la foudre divine, symbole de la révélation cachée) et au fait qu’il se nourrit des fruits du chêne, arbre sacré par excellence.

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Nombre de divinités se sont incarnées en sangliers : c’est sous les traits d’une truie aux défenses en forme de croissant de lune que Perséphone aurait tué Adonis, sous ceux d’un sanglier que Seth aurait tué Osiris.

Au Japon, le sanglier est associé au courage et à la témérité et sert de monture à Kami, le dieu de la Guerre.

Pour les Gaulois, le sanglier, dédié à Lug. constituait la nourriture sacrificielle de la fête de Samain. Dans la tradition chrétienne, au contraire, il symbolise le démon : goinfre, lubrique et impétueux.

Dans l’iconographie chrétienne, le sanglier symbolise parfois le Christ, comme en Allemagne où, de façon curieuse, et par suite d’un raisonnement étymologique erroné, on pensait que le mot Eber venait du mot Ibri qui désigne l’ancêtre des Hébreux (lbrim). Mais, dans l’aire germanique, il incarne surtout la férocité débridée de l’animal sauvage et le règne des forces diaboliques ;

Christianisme

  • saint Cyr de Tarse est représenté chevauchant un sanglier. Selon la légende Charlemagne rêva une nuit qu’il fut tué par un sanglier lors de la chasse. lui appraut alors un petit enfant qui lui dit qu’il le sauverait s’il lui donnait de quoi se vêtir. L’évêque de Nevers interpréta le rêve comme suit ; s’il réparait le toit de la cathédrale St Cyr il serait sauvé de la mort.

 

  • saint Antoine est souvent représenté avec un petit cochon. La légende raconte comment Saint Antoine est descendu en enfer pour ramener le feu sur terre aux paysans. Le diable avait éteint tous les feux. Alors saint Antoine est allé le chercher au seul endroit où il y en avait : il est entré en enfer sous prétexte de parlementer avec le diable (après avoir frappé trois fois à la porte). Ensuite il a fait s’échapper son cochon qui a commencé à courir partout. Les diables lui courent après. Saint Antoine, laissé sans surveillance, en profite pour capturer des braises dans son bâton de marche qui est creux. Il a été expulsé de l’enfer après une fouille, mais les démons n’avaient trouvé les braises cachés dans le bâton. C’est ainsi qu’il a ramené le feu sur terre.

Sources  Extrait de Vie sauvage – Dans les champs et les bois Larousse Sélection 1994

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Le cochon magique

Posté par othoharmonie le 5 mai 2016

Déjà au Néolithique, ce qui est resté jusqu’à nous le « trophée » de cette chasse, la dent du sanglier, est investie d’un pouvoir magique, qui paraît en rapport avec la résurrection. On a trouvé des squelettes néolithiques des deux sexes inhumés avec comme seule parure un bracelet fait de deux défenses de sanglier à leur poignet (Lingolsheim, Alsace, France). 

 On a aussi retrouvé des défenses de sangliers, associées à des restes humains, près du baptistère de Limoges, daté des environs du IIIe siècle après J.-C. Ce « culte » du sanglier perdurait donc dans les rites de la chrétienté naissante, de façon officielle ou officieuse… en tout cas on continuait sans doute à lui attribuer un pouvoir magique en rapport avec l’au-delà. On trouve encore aujourd’hui des pattes de sangliers clouées sur les portes des granges du Limousin ou de l’Auvergne. Sans doute possèdent-elles, comme la dent un pouvoir magique protecteur, pour le bétail ou pour la nourriture. 

cochon magique

Dans la mythologie celte, le cochon magique est comme le chaudron un instrument de résurrection que possède le puissant Dagda (Teutates en Gaule),le dieu patron des druides qui règne sur la vie et la mort. On peut se nourrir au chaudron sans jamais qu’il ne tarisse et les morts, jetés dedans, retrouvent une nouvelle vie. De même le cochon peut être mangé un jour et redevenir intact le lendemain et mangeable à nouveau. Il est facile d’établir un parallèle avec le taureau dont le mythe est sans doute premier et qui a perduré dans les religions orientales (culte de Mithra…). Le taureau indo-européen est en effet à la fois la puissance destructrice et la source de la vie et de l’éternité. Le symbolisme de la corne d’abondance qui lui est lié se retrouve sans doute dans le croissant lunaire de l’Islam lui-même qui n’est autre qu’une corne ou plutôt une paire de cornes. Le croissant, alors qu’il peut se refermer, comme la mort sur l’homme, ouvre une porte sur l’éternité. Le bracelet des deux dents de sanglier, au poignet des défunts néolithiques, est leur passeport pour l’éternité, la forme de la dent est celle du croissant et les deux dents associées forment un cercle, comme le cycle de la vie.

Le sanglier est lui aussi associé autant à la force et à la guerre qu’à l’abondance, la nourriture et la santé. 

Le dieu Mars romain semble avoir repris cette même dualité. Il est en effet à la fois le dieu de la guerre et le dieu de l’abondance, des récoltes et des troupeaux. Est-ce la même dualité que celle de la foudre qui est capable de tuer mais qui a donné le feu aux hommes ? La mythologie attachée à la foudre semble bien le confirmer (chez les Germains avec Thor, mais aussi chez les Grecs avec Zeus qui punit Prométhée pour sa trahison). On pourrait voir dans le sanglier une conjonction des opposés renforçant la puissance du symbole fort de cette double valeur antagoniste. La question de la couleur joue peut-être un rôle. Le sanglier, naturellement noir, est blanc lorsqu’il est le sanglier mythique que poursuit le roi Arthur. Néanmoins, il est possible que cette vision soit faussée : on pense que la guerre possédait un caractère religieux profond chez les Celtes et leur rapport à la mort était certainement bien différent du nôtre aujourd’hui, du moins dans nos sociétés fortement désacralisées. 

L’importance des symboles cycliques, le triskell représentant la course diurne du soleil, ou les cornes du Dieu Cerf Cernunnos pour la succession des saisons, laissent penser que la mort devait être entièrement acceptée comme faisant partie elle aussi du cycle de la vie. C’est peut-être pourquoi, sous l’emblème du sanglier, les guerriers celtes étaient décrits si impavides face à la mort.

 

Lire la suite sur le site d’origine : http://spiritualite-indo-europeenne.over-blog.com/article-35810583.html

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Le Sanglier et spiritualité

Posté par othoharmonie le 4 mai 2016

 

 

Le sanglier est pour les Celtes un animal sacré. Il est possible qu’il représente d’abord l’intelligence et la ruse, il est donc associé au savoir ; mais il est également lié à l’autre monde, le Sidh. Il est donc naturellement l’animal emblématique de la classe sacerdotale, les druides dont le mot signifie : « les très savants » et qui ont la charge de la relation avec l’autre monde, le sacré et les dieux. Il semble que certains se faisaient appeler « sanglier », en gaulois « torcos », où l’on reconnaît la racine du mot « torque » qui désigne le collier que portent les dieux ou les dignitaires divinisés. On peut y voir un rapport avec le culte de la tête des Celtes.

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D’ailleurs, la tête du sanglier, cas rare pour les animaux, porte un nom spécifique : la hure (qui pourrait avoir la même racine que aurochs). Elle est représentée sur les boucliers, sur les pommeaux d’épées et elle forme très fréquemment le pavillon des carnyx, ces trompes de guerre destinées peut-être à impressionner l’ennemi et à donner du courage aux combattants par leurs « cris » horribles mais qui ont très certainement une fonction symbolique, rituelle, voire magique, au moins à l’origine. Symbole sacerdotale représentant le pouvoir intemporel de Dieu, qui vient s’opposer au pouvoir temporel du Roi, représenté par la symbolique de l’ours.

On a retrouvé en 2004 cinq carnyx près de Tulle en Limousin. Quatre sont des hures de sanglier, la gueule grande ouverte. La cinquième est un serpent. Les sangliers sont représentés notamment sur le chaudron de Gundestrup, découvert au Danemark, et qui est l’un des plus précieux objets du monde celtique pour son langage symbolique. Les écossais possédaient des carnyx, et il n’est pas improbable que les cornemuses les aient remplacées. Elles accompagnent elles aussi les soldats au combat.

La force du sanglier

Le symbole du sanglier semble commun au monde indo-européen, avec des caractéristiques similaires qui désignent le monde sauvage, la force brute. Il est présent dans les mythes grecs. C’est un sanglier, une bête horrible, qu’envoie Aphrodite pour détruire le royaume de Calydon, tuant le bétail et terrifiant les habitants. De même, c’est un sanglier qu’Aries, jaloux, envoie pour tuer Adonis, l’amant d’Aphrodite. Mais il est également présent en Inde où il est l’un des avatâra de Vishnu aux côtés de Rama et de Krishna et a sauvé la Terre enfouie au fond de l’Océan par un démon ( le Déluge ?). Il est aussi, sous l’intitulé « Puissance du sanglier » l’une des sept-Mères, l’une des sept voyelles qui forment la base du langage et de la connaissance.

 

Pourquoi un tel « culte » ? Ne peut-on voir dans cet animal l’un des derniers « sauvages » à l’époque néolithique ?

sanglier

Des trois principales espèces qui assurent à l’homme « nouveau » (néolithique) sa subsistance, le cochon est le dernier à avoir été domestiqué. Le cochon est issu du sanglier mais a subi des changements importants et perdu 2 chromosomes. Le caractère vindicatif du sanglier sauvage est connu et il reste encore aujourd’hui considéré comme dangereux. En outre, il fait mauvais ménage avec les cultures et devait déjà ennuyer les agriculteurs néolithiques. Pourtant, le sauvage ne pouvait être totalement éliminé. Peut-être pour des raisons religieuses qui nous relient aux temps anciens ? On sait que les hommes ont introduit des animaux sauvages dans certaines îles de Méditerranée, le cerf notamment, et qu’ils les ont chassés. Pourtant ils étaient venus avec les chèvres et les moutons, depuis longtemps domestiqués. Était-ce pour perpétuer un ancien rituel lié à la chasse ?

Certains préhistoriens, à la lumière du chamanisme, pensent aujourd’hui le rapport à l’animal autrement (Jean Clottes, Jean Guilaine). On pourrait considérer le sanglier des Celtes comme un animal totémique, un totem : il apparaît comme emblème et se voit investi d’un pouvoir magique. La chasse pouvait bien avoir un caractère rituel dans les sociétés paléolithiques de chasseurs-cueilleurs. En particulier la chasse aux grands animaux sans doute vénérés, peut-être totems, en tout cas certainement craints. On ne trouve pas de représentations paléolithiques de végétaux ou de petits animaux. Par contre, bisons, aurochs, mammouths, félins… se trouvent peints ou gravés sur les parois des grottes. 

Et si la chasse, comme le pense Catherine Claude, était un rituel de transgression de l’interdit de tuer ces grands animaux totémiques, interdit qui s’est transmis jusque dans le « tu ne tueras point » chrétien ? 

La chasse au sanglier, chez les Celtes, semble perpétuer ce rituel. Une forme de chasse au sanglier, pratiquée à cheval et avec des lances, s’est maintenue jusqu’à aujourd’hui en Inde. Peut-on se risquer à faire le parallèle ? Et alors la culture des peuples indo-européens aurait-elle gardé ce fond commun de croyances des chasseurs paléolithiques dans leur rapport avec le sauvage et l’animal dangereux ?

En Espagnol, sanglier se dit « jabali » et on y retrouve la même racine que le mot « javelot », l’arme de jet utilisée pour le chasser, peut-être depuis la préhistoire…

Publié le 8 septembre 2009 par Serviteur d’Odinn-Brahma 

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Pourquoi vous devriez arrêter de manger du porc

Posté par othoharmonie le 4 mai 2016

 

De nombreuses religions interdisent spécifiquement la consommation de viande de porc. La viande est considérée comme «impure» et non casher.

Y a-t-il une raison à cela? Y a-t-il plus qu’une instruction religieuse que nous devrions tous connaître? En fait, il y a beaucoup de preuves scientifiques pour étayer cette hypothèse.

DU PORC

Les cochons sont des charognards, par nature, ce qui signifie qu’ils mangent presque tout, y compris de la nourriture avariée, les fèces, l’urine, les carcasses et même les tumeurs cancéreuses. Malheureusement, le système digestif d’un cochon est incapable d’éliminer efficacement les toxines accumulées du corps, car un cochon digère complètement sa nourriture en seulement 4 heures. Ce n’est pas assez long pour enlever les excès de toxines qui ont été ingérées, ces toxines sont ensuite stockées directement dans les cellules graisseuses et les organes du porc.

« Transpirer comme un cochon » encore? Ironie du sort, cette expression n’est pas vraie – Les porcins n’ont pas de glandes sudoripares, ce qui signifie qu’ils sont incapables d’éliminer l’excès de toxines par la transpiration (comme nous). Alors, naturellement, cela signifie que la viande de porc serait une viande beaucoup plus toxique que d’autres et quand vous en consommez vous ’ingérez ces toxines dans votre organisme. Avec nos environnements actuels, nous n’avons vraiment pas besoin d’exposer notre corps à encore plus de toxines.

Selon une enquête menée par Consumer Reports, 69% de tous les échantillons de porc cru testés (d’environ 200 échantillons) ont été contaminés par une bactérie dangereuse connue comme Yersinia enteroclitica. Cette bactérie peut causer de la fièvre, des troubles gastro-intestinaux, de la diarrhée, des vomissements et des crampes.

La viande de porc hachée était plus susceptible d’être contaminée que les côtelettes de porc. Elle contient également d’autres contaminants, y compris un médicament controversé appelé ractopamine, qui est interdit en Chine et en Europe. La plupart des bactéries qui ont été trouvées dans la viande de porc étaient en fait résistantes à plusieurs antibiotiques, ce qui rend le traitement d’une maladie problématique et potentiellement dangereux.

Les porcs sont un hôte pour un certain nombre de parasites, des virus et d’autres organismes, dont beaucoup peuvent être directement transmis à l’homme, certains incluent:

Taenia solium – Un parasite intestinal qui peut causer une infection des tissus et la perte d’appétit. Menangle virus – Un virus qui peut causer de la fièvre, des frissons, des éruptions cutanées, des maux de tête et la transpiration. Trichinella – Un ascaris parasitaire, qui peut provoquer un œdème, la myalgie, la fièvre et autres malaises. L’hépatite E -Une inflammation virale qui peut causer de la fatigue, des nausées et l’ictère. Les cas les plus graves peuvent conduire à la fibrose du foie et à la cirrhose. L’étude indique que si vous faites cuire la viande de porc correctement, vous pouvez réduire le risque de ces parasites, mais il n’y a pas de température garantie pour la sécurité quand on veut manger du porc.

Si vous décidez malgré tout de manger du cochon, suivez les instructions suivantes pour accroître la sécurité.

Porcelets

Comme publié par Consumer Reports :

Lors de la cuisson du porc, utilisez un thermomètre à viande pour vous assurer que la chaleur interne atteigne la température qui tue les bactéries potentiellement nuisibles: au moins 60 °C pour le porc entier et 70 °C pour le porc haché. Gardez la viande de porc crue et ses jus séparés des autres aliments, en particulier ceux consommés crus, comme la salade. Lavez-vous soigneusement les mains après avoir manipulé de la viande crue. Choisissez le porc et d’autres produits à base de viande qui ont été élevés sans médicaments. Achetez du porc certifié biologique, à partir de porcs élevés sans antibiotiques ou ractopamine. Cherchez une déclaration claire concernant l’utilisation d’antibiotiques. « Aucun antibiotique utilisé ». Méfiez-vous des étiquettes trompeuses. «Naturel» n’a rien à voir avec l’utilisation d’antibiotiques ou comment un animal a été élevé. Nous avons trouvé des allégations non approuvées, y compris des «résidus d’antibiotiques ».

Lire la suite de cet article sur le site d’origine http://www.espritsciencemetaphysiques.com/pourquoi-vous-devriez-arreter-de-manger-du-porc.html

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LE PORC ASTROLOGIQUE

Posté par othoharmonie le 30 avril 2016

 

Le cochon, dans l’astrologie chinoise, est connu pour sa diplomatie et sa nature délicate. Il a le goût du luxe et ne se plaît que dans les parures et les richesses.

Socialement, Le Cochon croit en les meilleures valeurs humaines et en aucun cas ne se considère supérieur.

Le Cochon est très attentionné envers ses proches, famille et amis, et s’activera sans relâche pour que tout le monde soit heureux. Aider les autres est un vrai plaisir. Il ne se sent bien qu’une fois que son entourage a le sourire.

Le Cochon est à tel point magnanime qu’il peut paraître Saint ! Et cela peut donner des idées moins honnêtes aux âmes peu intentionnées qui ne vont pas hésiter à en tirer profit. Et malheureusement, dans toute sa grandeur, le Cochon se laissera faire.

Porc-Sanglier_chinois

Les Cochons font de bons compagnons en particulier par leur refus de voir les défauts chez un partenaire. Créatures hautement intelligentes, étudiant sans cesse, les Cochons sont sans cesse en quête d’un plus grand savoir. Et s’ils passent pour de gros paresseux, c’est uniquement à cause du plaisir qu’ils prennent pour les bonnes choses.

Grâce à son cœur en or et son amour pour les siens, le Cochon est un partenaire idéal dans la vie de tous les jours. Il peut même paraître exclusif à ne vouloir passer du temps qu’avec ceux qu’il apprécie, ignorant majestueusement le reste du monde.

Le Cochon devrait donc s’ouvrir un peu plus au monde extérieur. Il découvrira alors divers groupes de personnes et c’est là qu’il s’épanouira vraiment.

Découvrez vite votre horoscope chinois pour le signe du cochon (par Yang Taitai) !

Cet article a trait à la symbolique véhiculée par le sanglier.

Le sanglier est généralement symbole de fertilité et de force. Dans l’iconographie chrétienne elle devient symbole de la luxure. On trouve donc souvent les sangliers dans des légendes ayant trait à la fertilité (dieux/déesses de fertilité, mariages, agriculture) et la force (armes, batailles, épreuves de force).

Notons que les soies de sanglier servent à faire des brosses, ce qui pourrait expliquer les associations aux peignes

Le Cochon est le dernier et douzième signe du Zodiaque en astrologie chinoise.
C’est aussi un des plus agréables à rencontrer ; heureux de nature, facile à vivre, il transmet sa bonne humeur à ceux qui le côtoient. Il n’y a pas trace de pessimisme chez les personnes du signe chinois du Cochon. La capacité du Cochon à apprécier les bonnes choses de la vie fait plaisir à voir.

Toute médaille a son revers : il lui est parfois difficile de s’arrêter, et il a tendance à se laisser aller.
Par ailleurs c’est un véritable panier percé, car il a tendance à dépenser plus que de raison dès qu’il a envie de se faire plaisir, ou de gâter ses proches – le Cochon est un signe très généreux.
Confiant jusqu’à la naïveté, il peut se faire avoir car il croit facilement ce tout ce qu’on lui raconte.

verrat

Le Cochon et l’amour

Les personnes du signe du Cochon sont dans sa vie sentimentale comme dans les autres domaines de leur existence : simples et heureuses.
Il pourra mettre un peu de temps à trouver la personne qui lui convient, mais une fois qu’il l’aura trouvée, ce sera un compagnon tendre et joyeux, attentif au bien être de son ou sa partenaire, puis plus tard de ses enfants.

Il appréciera la chaleur d’un foyer tranquille et confortable et cherchera à ce que ce dernier soit serein et harmonieux. En revanche il s’impliquera peu dans les tâches du quotidien, sa paresse prenant souvent le dessus à ce niveau-là.

Le Cochon et le travail

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le Cochon ne fait jamais preuve de paresse dans le cadre de son travail, mais s’implique au contraire dans son métier et dans les objectifs qu’il se sera fixés.
Sa nature bonhomme en fait un collaborateur très agréable, en plus d’être consciencieux et efficace.
Tous les domaines conviennent aux personnes du signe du Cochon à partir du moment où elles peuvent exercer leur activité dans un cadre harmonieux et confortable.

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Le porc n’a pas bonne réputation

Posté par othoharmonie le 30 avril 2016

 

 Les moralistes  stigmatisent  sa gloutonnerie et sa saleté. Il sert même à railler des groupes ou des personnes : la représentation  du  Judensau est  bien  connue,  associant  un  Juif  et une truie ou un porc en inversant le rapport entre l’animal et le groupe : le porc devient un attribut stigmatisant le peuple juif de la part des Chrétiens, signe évident d’incompréhension.

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Mais  on  retrouve  ailleurs  le  porc  comme  instrument  de  dévalorisation :  au  XIVe siècle, une caricature injuriant un noble strasbourgeois est placardée sur la grande porte de la cathédrale : le noble, pendu par les pieds, met son sceau dans le derrière d’un porc. Mais il ne faut pas oublier non plus que le porc est aussi l’attribut de saint Antoine l’Ermite, ce qui le rend sympathique, autant que les tourtes qui contiennent sa chair et dont les bourgeois des villes font une grande consommation.

Les Chrétiens admettent la consommation du porc et de tous les animaux : le Christ affirme que l’impureté provient non de ce qui entre dans l’homme, mais de ce qui en sort, les paroles et les actes.

Le porc, animal impur

On sait que l’usage rituel juif interdit expressément la consommation de viande de porc.  Cet  interdit  alimentaire figure dans la loi de Moïse : le Lévitique (11, 7) et le Deutéronome (14, 8). Mais on ne doit pas oublier que ces textes ne limitent l’interdit au  seul  porc,  mais  donnent  une  liste  d’animaux  impurs.  Sont  cités  dans  l’ordre suivant :  le  chameau,  le  daman,  le  lièvre,  qui  ruminent  mais  n’ont  pas  le  sabot fendu, le porc, qui a le sabot fendu mais qui ne rumine pas, des oiseaux dont les rapaces et les charognards, la cigogne, la chauve-souris, les animaux aquatiques qui n’ont ni nageoires ni écailles.

Parmi  ces  animaux,  le  porc  apparaît  comme  emblématique,  au  point  que  certains  refusent même de le nommer et le désignent par une  périphrase ou une expression vague.  Au-delà  de  la  consommation  de  sa  chair,  c’est  tout  l’animal  qui  est  réputé impur : son cuir, ses sécrétions, ses organes.

La  raison  de  cette  interdiction  a  été  recherchée  par  les  historiens,  les anthropologues,  les  théologiens,  mais  sans  qu’on  ait  jamais  pu  donner  une explication évidente.

On a allégué une raison hygiénique : la viande de porc se conserve mal et devient rapidement malsaine. Cependant, les Égyptiens, les Phéniciens ou les Éthiopiens en ont consommé sans que cela semble avoir posé de problème sanitaire majeur.  On  a  aussi  évoqué,  dans  le  Talmud  notamment,  une  raison  morale :  le  porc  se vautre  dans  la  boue,  mange  de  tout,  dont  des  excréments  et  les  immondices.

Certains géographes (dès l’époque antique) et anthropologues ont proposé de voir dans  le  porc  un  ancien  animal  totémique ;  d’autres  ont  imaginé  que  le  peuple  juif rejette le porc car celui-ci avait été un animal sacré pour les Cananéens qui l’offraient en sacrifice à leurs dieux. On a aussi pensé que le porc est un animal spécifique à  une société sédentaire, alors que les Hébreux sont nomades au désert et que le porc  a besoin de beaucoup d’eau et de forêt, ce qui manque dans le désert.

Aucune de ces raisons ne trouve cependant de base religieuse. Michel Pastoureau ?  qui les recense, renvoie plus volontiers à une raison culturelle. Le porc et les autres animaux  frappés  de  l’interdit  ont  un  point  commun : aucun  n’entre  dans  une  catégorie  définie.  Ainsi,  le  porc  a  le  sabot  fendu, à  l’instar  des  bovins,  mais  il  ne  rumine pas. Le corbeau, le vautour, les oiseaux de  proie volent, mais mangent de la  chair.  La  crevette,  la  langouste,  l’anguille  et  d’autres  espèces  aquatiques  appartiennent  au  monde  maritime,  mais  n’ont  ni  écailles,  ni  arêtes  comme  les poissons.  Ils  sont  « hors  normes »,  ce  qui  explique leur  mise  en  tabou.

En tout cas, ce qui est le plus important, c’est la force de la loi divine qui s’impose sans qu’on ait besoin d’exprimer une explication rationnelle.

L’Islam  interdit  également  la  consommation  de  la  viande  de  porc.

SOURCE de l’article / Michel PASTOUREAU, Le cochon, histoire d’un cousin mal aimé, Gallimard, 2009,

PorceletsLe cochon ou le porc a toujours eu mauvaise presse, et dans certaines religions, il est indiqué qu’il ne doit pas être consommé quelque soit sa forme. L’Islam par exemple, interdit formellement la consommation du porc, les juifs suivent le même précepte. Mais il vrai que l’on pourrait se demander pourquoi de telles directives.

En lisant votre question, je me suis rappelé cette parabole de Jésus, présente dans le Nouveau Testament. Je cite (*) : Vinrent à sa rencontre deux démoniaques, si dangereux que personnes ne pouvaient passer par ce chemin-là. Et ils se mirent à crier : « Que nous veux-tu Fils de Dieu ? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps ? » Or à quelques distances il y avait un grand troupeau de porcs en train de paitre. Les démons suppliaient Jésus, disant « Si tu nous chasse envoie nous dans le troupeau de porcs ». Il leur dit « Allez ». Ils sortirent et s’en allèrent dans les porcs, et tout le troupeau se précipita du haut de l’escarpement, dans la mer, et ils périrent dans les eaux.

Cette parabole m’a immédiatement rappelé un ancien ouvrage sur le diable et les possessions démoniaques. Un passage indiquait alors que le diable, après avoir malmené un possédé dont il avait usé le corps, n’en trouvait pas de nouveau pour continuer d’exercer ses maléfices. Il décida alors de rentrer dans un porc, dont la grosseur et la graisse, lui permettait d’être à l’abri et dans l’opulence avant de retrouver un nouveau corps humain

Le cochon a depuis toujours trainé cette image, d’être un lieu où Satan avait pour habitude de prendre place, ou de s’y réfugier à défaut de pouvoir se rendre ailleurs. Ceci a certainement joué un rôle dans le fait d’interdire la consommation du porc, qui se rapporterait à consommer un animal habité par le diable, entrainant certainement mauvaises augures, maladies et beaucoup d’autres malheurs.

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