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Penser comme un chat

Posté par othoharmonie le 30 novembre 2012

 

Un des meilleurs moyens pour comprendre votre chat consiste à être capable de vous défaire momentanément de vos perspectives et perceptions d’humain et de tenter d’adopter une vision du monde plus proche de celle d’un chat. Si vous maîtrisez cet art, vous êtes sur le point de devenir un maître empathique et éclairé, capable de répondre aux besoins et aux comportements de votre chat sans aucune hésitation.

Se mettre dans la tête de votre chat

Penser comme un chat dans CHAT chatonLe meilleur moyen d’en apprendre plus sur votre chat est de passer du temps à l’observer tranquillement. Regardez attentivement ce qu’il fait, quels sont ses centres d’intérêt et comment il répond aux changements qui interviennent dans son environnement.

Une fois que vous avez une bonne perception de la manière dont il répond et interagit, il est facile de prédire comment il répondra à vos propres comportements. Il devient également possible d’anticiper ce qui pourrait devenir des problèmes dans votre environnement pour votre chat.

Lorsque vous essayez de réfléchir comme un chat, rappelez-vous qu’il est, par nature, un chasseur, même s’il peut se révéler amical et joueur, il garde les instincts de ses ancêtres.

Ne partez jamais du principe qu’un chat ne sera pas agressif, mais observez plutôt et essayez d’apprendre ce qui déclenche chez lui son agressivité, la peur ou l’envie de jouer. Si vous avez deux chats ou plus, les regarder interagir est un très riche enseignement. À travers leurs jeux ou l’absence de jeux, vous apprendrez bientôt quel chat est dominant, lequel est plus soumis et dans quelle mesure leur tempérament est compatible.

Rappelez-vous que les chats doivent être actifs, et même s’ils sont capables de passer un temps extraordinaire à dormir, ils ont besoin de grimper, courir et jouer pour rester heureux et en bonne santé. Il faut donc savoir leur en donner l’opportunité, notamment grâce au jeu, mais aussi leur offrir des endroits où ils pourraient grimper et s’étirer.

La présence d’autres animaux dans la maison contribue également à maintenir votre chat en bonne santé physique et mentale. S’il sort, il est également important de penser à sa sécurité et de faire en sorte qu’il reste dans les limites de votre propriété.

Si votre chat a de mauvais comportements, ne le punissez pas, essayez plutôt de considérer l’environnement de son point de vue… Que lui manque-t-il ? Et qu’est-ce qui doit être changé ? Qu’est-ce qui n’est pas comme cela devrait être ? Ce sont là autant de bonnes questions à se poser. Habituellement, si nous, en tant qu’êtres humains, pouvons identifier les réponses à ces questions, les problèmes de comportements devraient se corriger chez le chat.

Par malheur, des dizaines de milliers de chats et de chatons sont abandonnés dans des refuges animaliers et finalement détruits parce que leurs propriétaires n’ont pas pris le temps de considérer ce dont le chat a besoin pour être heureux dans son environnement.

Chercher des solutions et obtenir de l’aide

domino-300x225 dans CHATGrâce à la possibilité d’accéder rapidement à des informations fiables sur le web et grâce à bon nombre d’articles, de sites, ou de forums chats, trouver des idées et chercher de l’aide ou de l’assistance pour comprendre votre chat n’a jamais été aussi facile.

Cependant, précaution élémentaire, si vous avez recours à un site Internet, assurez-vous de sa réputation, et plus spécifiquement de la qualité de ses contributeurs et de leur niveau de connaissances.

Les sites web qui conseillent tout type de punition ou des dressages négatifs sont à éviter, mais ceux faits par des vétérinaires, des éleveurs de chats, des passionnés avertis, ou des experts en comportement animal peuvent se révéler être des mines d’informations.

En plus de l’aide en ligne, n’oubliez pas qu’il existe toujours une littérature abondante sur le sujet sous forme de livres ! Ceux-ci peuvent être très utiles, particulièrement en ce qui concerne les soins à prodiguer à votre chat et pour vous aider à comprendre son comportement. Là aussi, prenez en compte les références et l’expérience de l’auteur ; l’idéal est de faire quelques recherches pour vous aider à choisir.

Si vous avez acheté un chaton de race, l’éleveur sera pour vous la meilleure source d’aide et d’assistance, ainsi que les membres des différentes associations d’éleveurs de chats de race.

Les personnes travaillant dans divers refuges pour animaux, si vous avez adopté un chat ou un chaton, sont également une ressource précieuse pour vous aider à accueillir votre nouvel animal de compagnie.

Votre vétérinaire est une autre personne ressource fiable pour obtenir des informations pratiques et sûres quant à la manière d’élever votre chat, de gérer les petits problèmes au quotidien et pour lui prodiguer les meilleurs soins.

Dans certains cas, votre vétérinaire pourra vous orienter vers un expert en comportement animal qui déterminera ce qui ne va pas et vous aidera dans les changements environnementaux à apporter pour améliorer l’adaptation de votre chat.

Prendre soin d’un chat ou de chats est une expérience merveilleuse ! Ces animaux, petits, mais très indépendants, vous offriront de belles années d’amitié. Vous vous amuserez avec eux, ils vous distrairont, et vous pourrez parfois faire l’expérience singulière de ce que signifie penser comme un chat !

Si vous prenez vraiment le temps de comprendre votre chat, vous verrez qu’à travers lui vous pourrez avoir une perspective différente sur le monde et vous acquerrez par ce processus une meilleure compréhension de vous-même…

 

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Les chats et la sorcellerie

Posté par othoharmonie le 30 novembre 2012

 

Les chats et la sorcellerie dans CHAT 150px-cat_silhouette.svg_Par ailleurs, les chats ont longtemps été associés à la magie noire et aux sorcières particulièrement dans les années 1400 ainsi que beaucoup plus tôt, au début du Moyen âge. Au cours du Moyen âge en Europe, le sort ou la destinée des chats changea radicalement, ils furent alors associés aux démons comme d’autres objets de superstition.

En Europe, l’Église Chrétienne commença une énorme campagne de chasse aux sorcières et aux chats. Durant cette période, la population massacra les chats presque jusqu’à leur quasi-extinction parce qu’on croyait que les chats, incarnations du mal, étaient les associés des sorcières et partageaient avec elles les pouvoirs de la magie noire. Les gens chassaient les chats, les torturaient et ensuite les tuaient, souvent en même temps que leur maître.

En plus du massacre des chats jusqu’à leur quasi-extinction, l’Église accusa de sorcellerie une multitude d’hommes et femmes innocents, les tortura et les brûla vivants sur des bûchers. En effet, posséder simplement un chat ou aider un animal blessé ou malade était un motif suffisant pour torturer et tuer quelqu’un.

Cependant, le nombre de rats, vecteurs de maladies, augmentait au fur et à mesure que la population des chats diminuait, contribuant au développement d’épidémies et à la diffusion de la peste à travers toute l’Europe.

C’est donc au cours de la période médiévale que le mal et les chats noirs furent associés. Beaucoup croyaient que les chats étaient des sorcières ou des serviteurs surnaturels de ces dernières, simplement parce qu’ils étaient des animaux nocturnes, errant dans la nuit avec leurs yeux brillants si particuliers et leurs mouvements légers.

Les chats étaient devenus l’incarnation du mal, du mystère tapi dans l’ombre et on les croyait doués de pouvoirs terrifiants. Tandis que certains associaient les chats noirs et les sorcières, d’autres pensaient que les chats noirs étaient eux-mêmes des sorcières déguisées en chats noirs !

Ce n’est qu’au dix-septième siècle que les chats revinrent en grâce, remontant dans l’estime de la population, et redevenant des compagnons aimés et des régulateurs naturels empêchant par la prédation la prolifération des rats et autres rongeurs.

 

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Domestication ancienne du chat

Posté par othoharmonie le 30 novembre 2012

 

Il existe un doute quant à la domesticité du chat sur ce qui l’a conduit à devenir aujourd’hui l’un des compagnons favoris de l’homme, comptant ainsi au rang du petit nombre d’animaux qui ont le privilège de vivre à l’intérieur des maisons.

Le mystère qui entoure le chat vient autant des superstitions et mythes sur les félins que de la personnalité indépendante de cet animal parfois difficile à comprendre…

Domestication ancienne du chat dans CHAT chats-00031Le chat, contrairement aux autres animaux domestiques, a choisi de lui-même de rester aux côtés des humains. Il n’a pas été domestiqué de manière sélective.

Des spécialistes estiment que les premiers chats ont été probablement attirés vers les villages et les camps d’humains depuis leurs forêts natales, en raison du nombre de rongeurs et autres petits animaux de proie qui étaient attirés par les habitations humaines.

Ces chats, encore sauvages, seraient progressivement devenus plus « calmes et détendus » dans l’environnement humain. Les chatons nés dans les villages auraient été habitués dès leur naissance au contact humain ou, tout au moins, à la présence humaine. Une fois que les hommes comprirent la formidable aptitude du chat à maîtriser la prolifération des rongeurs, leur avenir était tracé : ils étaient là pour rester…

Différentes indications archéologiques montrent que les relations humain-chat ont été continues depuis des milliers d’années. Sur les sites de sépultures isolées, dans les îles de la Méditerranée, on a ainsi trouvé des squelettes de chats, souris et humains, tous retrouvés dans le même lieu !

Si les souris ont pu atteindre l’île en se cachant dans les paquets de nourriture et d’autres fournitures, la seule manière qui rend plausible la présence de chats sur ces mêmes îles est qu’ils aient été amenés sur l’île par les marins et les colons. Il est probable que ces îles éloignées eussent été littéralement envahies de rongeurs sans la présence de ces chats importés.

La première culture à domestiquer et à transformer les chats en compagnon d’intérieur a été la civilisation égyptienne. Ce processus commença il y a près de 4000 ans. Les fermiers et commerçants égyptiens nourrirent alors les chats pour les inciter à rester à proximité, contrôlant ainsi par ce biais la population de rongeurs dans les surfaces de stockage de nourriture.

À partir de ce timide début de domestication, le chat atteignit bientôt un pic d’importance dans la culture des Égyptiens.

On les adorait alors  en tant qu’incarnation terrestre des dieux et déesses de la chasse et de la fertilité. Les chats étaient libres de circuler parmi les habitations et un site de sépulture sacré leur était même consacré, le Temple à Bubastis, où les chats étaient momifiés et conservés selon la coutume de ces temps anciens. La mort d’un chat dans une maison mettait toute la  famille en deuil.

Des lois interdisant la mise à mort des chats sous peine de mort sont restées en vigueur pendant plusieurs centaines d’années dans les villes égyptiennes. Les chats africains étaient également domestiqués et traités avec révérence et respect de par leur valeur symbolique.

Les chats étaient également utilisés comme monnaie d’échange entre différentes cultures. À l’origine ils étaient les animaux de compagnie et compagnons des seuls commerçants les plus riches.

En raison de la grande capacité de reproduction des chats, cette valeur d’animal symbole de richesse n’a pas perduré puisque le nombre de chats a rapidement augmenté dans de nombreux ports et villes de l’hinterland jusqu’à ce qu’ils deviennent une nuisance pour la population humaine.

chats-00032 dans CHATAujourd’hui encore, plusieurs villes dans du monde ont toujours des problèmes avec l’énorme population de chats sauvages qui s’y sont installés.

L’élevage sélectif de chats pour produire des races différentes et reconnaissables devint fréquent à l’époque moderne. Cependant, la grande majorité des chats domestiques de la terre ne sont pas de race pure, seuls 5 % de la population domestique totale appartient à une race reconnue. Les autres chats sauvages ou domestiques sont généralement classés en deux catégories, les chats à poils courts domestiques et les chats à longs poils domestiques.

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Les chats et la météo

Posté par othoharmonie le 30 novembre 2012

 

À travers l’histoire, de nombreux mythes sur les chats ont vu le jour dans presque toutes les cultures et sociétés où les chats étaient domestiqués et avaient acquis le statut d’animaux de compagnie.

Les chats et la météo dans CHAT chat-parapluieCes représentations ont évolué au fil du temps. Ainsi, certaines cultures ont repris et modifié les mythes et superstitions d’autres civilisations sur les chats, tendant à accroître encore certaines idées négatives, voire sinistres, sur le comportement des chats.

Dans les temps anciens, les marins pensaient que regarder la manière dont les chats se comportent pouvait réellement prédire le temps. Les marins croyaient que les chats noirs étaient un présage de malchance et causeraient du mauvais temps tandis que d’autres marins tenaient les chats à la robe écaille de tortue en grande estime parce qu’ils pensaient qu’ils leur porteraient chance.

Un autre exemple de croyance largement répandue était que si le chat du bateau commençait à jouer bruyamment, cela signifiait qu’un vent violent s’approchait. Sur une mer calme, les petites ondulations à la surface étaient appelées « pattes de chat » parce que les marins pensaient que les fantômes des chats de bateaux dansaient sur l’eau face au vent.

Les marins japonais, quant à eux, croyaient qu’un chat tricolore à bord d’un bateau les avertirait si le bateau se dirigeait vers une zone d’orages, suffisamment tôt pour permettre aux marins de faire rentrer le bateau au port avant que frappe l’orage.

En Égypte, dans les temps anciens, les gens croyaient que lorsqu’un chat commençait à nettoyer l’arrière de ses oreilles, cela annonçait l’arrivée du beau temps alors qu’en Chine le même geste signalait l’imminence de la pluie de la même manière qu’un chat clignant de l’œil. On pourrait encore citer d’autres mythes concernant les chats et le temps, notamment :

  • Que les chats pourraient prédire le temps et, ainsi, un chat qui nettoyait son visage ou ses oreilles prédisait la pluie, ou encore s’il grattait les rideaux et les tapis, cela prévoyait du vent.
  • Que les chats prédisent le mauvais temps lorsqu’ils glissent leurs pattes sous eux pour dormir.
  • Que, d’après certains marins, la pluie tomberait après qu’un chat ait éternué une fois et encore, qu’un chat léchant sa fourrure à rebrousse-poil annonçait une averse de grêle !
  • Les premiers colons américains pensaient que si leur chat s’asseyait devant le feu avec son dos tourné vers les flammes, il y aurait bientôt une grosse vague de froid.
  • Que pour les marins utilisant des chats pour prédire le temps avant d’embarquer pour un voyage, un chat joueur annonçait un vent qui soufflerait par rafales et un bon voyage, tandis qu’un chat miaulant fort et faisant du bruit signifiait un voyage très difficile et orageux.
  • Une autre croyance populaire de marins était que les chats pouvaient emmagasiner de la magie dans leur queue et qu’ils avaient le pouvoir de l’utiliser pour déclencher les orages. Ainsi, les marins s’assuraient que les chats étaient toujours contents et bien nourris pour qu’ils ne fassent pas usage contre eux de cette magie !

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La personnalité du chat

Posté par othoharmonie le 30 novembre 2012

 

La personnalité du chat dans CHAT chat-300x244Des poèmes, des livres, des jeux, des anecdotes et même des recherches scientifiques ont été réalisées sur la personnalité du chat. Il y a également plusieurs différentes expressions qui ont un rapport avec la personnalité du chat telles que « le miaulement », les « chatteries », ou l’expression « les chiens ne font pas des chats ». Bien que tous les chats aient une personnalité différente et unique, ils ont également des traits généraux communs à l’espèce.

À l’identique des chiens et des autres animaux de compagnie, les chats tendent à présenter plus de similarités que de différences avec les autres individus de leur race. Cependant, chaque chat est un individu unique.

Ainsi, les chatons provenant de la même portée peuvent parfois arriver, une fois développés, à manifester des personnalités vraiment différentes. En règle générale, la plupart des chats manifestent de l’affection et de l’amour pour les gens qu’ils connaissent, et tolèrent rarement ceux qu’ils ne connaissent pas.

Certains chats sont bien sûr également très sociables, ouverts et accueillants envers les nouvelles personnes entrantes dans leur environnement. Par ailleurs, les chats peuvent très facilement accepter d’autres animaux domestiques, tels que les chiens ou d’autres chats et savent s’entendre avec les enfants de la maison. Les chattes en particulier, spécialement lorsqu’elles sont stérilisées encore jeunes, tendent à mieux s’entendre avec les autres chats, alors que les mâles sont souvent plus agressifs.

Une bonne partie de la personnalité des chats dépend du type de socialisation et d’interaction qu’ils entretiennent avec les gens lorsqu’ils sont chatons. Plus ils reçoivent d’attention et plus ils sont à l’aise tôt avec les humains, plus il est probable qu’ils réagissent ainsi une fois arrivés à maturité.

Généralement, la personnalité du chat est définie comme distante, ce qui pourrait avoir une connotation un peu négative. En réalité, les chats sont juste un peu plus indépendants que les chiens et les autres animaux de compagnie.

Il est certain que les chats prennent plaisir à passer du temps avec les humains, mais ce sont les chats et eux seuls qui décident de la modalité de cette relation !

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La stérilisation de la chatte

Posté par othoharmonie le 30 novembre 2012

 

La stérilisation est encore de nos jours sujette à controverse. Certains propriétaires hésitent à faire stériliser leur chatte car ils pensent que cela va la rendre malheureuse. Ce n’est pas le cas et voici pourquoi cette chirurgie permet au contraire à une chatte une vie plus longue et plus sereine.

 

 

http://www.dailymotion.com/video/xcdkva

 

Une hésitation ?

On a trop souvent tendance à considérer nos animaux comme des personnes, or ce n’est pas le cas : ils ne fonctionnent pas comme nous et n’ont pas du tout les mêmes préoccupations ni le même ressenti sur les choses de la vie.
Une chatte est guidée par son instinct animal et ses hormones : en dehors des périodes de chaleur, tout intérêt reproducteur disparaît : une chatte n’a pas « envie » d’avoir des petits. Il est donc faux de croire qu’il est bon pour son équilibre mental d’avoir fait une portée.
La stérilisation ne « diminue » pas une chatte, cela ne la mutile pas, elle ne s’en rend pas compte.
Autre idée reçue : faire une portée n’augmente pas l’espérance de vie d’une chatte, au contraire.

Une chatte n’a pas besoin de faire une portée pour être en bonne santé ni pour être heureuse

Intérêts

La stérilisation a de nombreux intérêts chez la chatte :
– La suppression des chaleurs et des comportements sexuels (miaulements, fugues, bagarres…)
– La suppression du risque de gestation non désirée (de nombreux chatons, plusieurs fois par an…)
– La diminution du risque de survenue de tumeurs mammaires
– La diminution du risque de survenue de pathologie utérine (pyomètre, métrite…)
– La diminution du risque de transmission du virus du sida félin (transmis principalement par les morsures, griffures et les rapports sexuels) pour lequel il n’existe aucun vaccin, et de la leucose. 

Bien plus qu’un acte simple de suppression des chaleurs, la stérilisation est donc bien un acte important de prévention médicale. Toutefois, il est important de noter que le risque d’apparition de tumeurs mammaires est d’autant plus faible que la stérilisation est réalisée tôt (l’idéal étant avant les 1ères chaleurs).

Notez bien que la contraception médicale (pilule en cachet ou injection de contraceptif) n’empêche pas les maladies citées ci dessus, au contraire, elle provoque un dérèglement hormonal et des pathologies graves peuvent apparaître plus rapidement.

Faire stériliser une chatte avant ses premières chaleurs c’est lui éviter de graves maladies

Inconvénients

La stérilisation ne présente que peu d’inconvénients. Le seul véritable réside dans une augmentation de l’appétit de la chatte après la stérilisation, ce qui peut induire une prise de poids si l’on ne surveille pas son alimentation.

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Variétés de lapins

Posté par othoharmonie le 29 novembre 2012

 

Variétés de lapins dans LAPIN - LIEVRE brachylagus_idahoensisLes lapins sont présents un peu partout sur la planète et se répartissent en neuf genres, tous classés dans la famille des léporidés, avec leurs proches parents les lièvres. Ce ne sont donc pas des rongeurs mais des lagomorphes, une branche cousine qui comprend les lièvres, les lapins et les pikas.

Les « lapins » sont classés dans les genres suivants de la famille des Léporidae : Brachylagus, Bunolagus, Caprolagus, Nesolagus, Oryctolagus (lapin commun), Pentalagus, Poelagus, Pronolagus, Romerolagus ou Sylvilagus.

Sept de ces genres ne comprennent qu’une seule espèce, le genre Nesolagus comprend deux espèces, le genre Pronolagus en comprend trois et le genre Sylvilagus ou lapins d’Amérique, comprend quinze espèces, soit au moins 27 espèces différentes de lapins en tout.

Noms en français et noms scientifiques correspondants

Liste alphabétique de noms vernaculaires attestés en français.
Note : Cette liste exclut les races de lapins domestiques. Certaines espèces ont plusieurs noms et, les classifications évoluant encore, certains noms scientifiques ont peut-être un autre synonyme valide. En gras, les espèces les plus connues des francophones.

source wikipédia.

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Lapin sauvage

Posté par othoharmonie le 29 novembre 2012

 

 

Lapin sauvage dans LAPIN - LIEVRE 220px-Huck-and-jim-on-raftLes lapins sauvages de toutes espèces sont chassés depuis toujours pour leur chair très largement appréciée, rôtie, en pâté ou en civet.

Le lapin a été domestiqué tardivement au Moyen Âge, c’est le seul animal d’élevage originaire d’Europe. L’élevage familial en clapier a été pratiqué dès l’an 1000, puis s’est intensifié avec l’apparition de l’élevage industriel. À lui seul le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) est à l’origine des multiples races de lapins domestiques élevées à présent dans le monde entiermais stabilisées uniquement à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Les lapins domestiques sont également élevés en tant qu’animaux de compagnie il est aussi vendu .

Leur peau a actuellement une valeur économique moindre que dans le passé où elle donnait lieu à un commerce traditionnel, récupérée par les chiffonniers, dits aussi « marchands de peaux de lapins » qui passaient à domicile collecter les peaux issues des élevages familiaux.

L’introduction d’une nouvelle espèce de lapin dans des contrées où ils n’ont pas de prédateur, comme par exemple le lapin de garenne, d’origine européenne, provoque en Australie de nombreux dégâts écologiques et en fait une espèce invasive difficile à contenir.

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Le Lapin nain

Posté par othoharmonie le 29 novembre 2012

 

Les lapins nains sont des lapins issus de la sélection au sein d’élevages des lapins de petite taille de race hermine. Comme tous les lapins domestiques ils sont tous issus du Lapin européen (Oryctolagus cuniculus). Les races naines ont été créées pour l’agrément, comme animal de compagnie ou de concours. Ce sont des lapins pesant moins de 1,5 kg, souvent moins prolifiques et plus fragiles que les lapins ordinaires.

Le Lapin nain  dans LAPIN - LIEVRE 220px-Rabbit_01250_NevitLa biologie du lapin nain diffère peu de celle du lapin domestique de taille normale et ils ont les mêmes besoins que les grandes races.

La masse idéale du lapin nain de race à l’âge adulte se situe entre 1 kg et 1,25 kg (admis de 0,8 kg minimum jusqu’à 1,5 kg maximum). C’est un point important.

Un lapin nain de pure race se distingue d’un lapin hybride par sa tête plus ronde, posée sur un corps cylindrique aux pattes courtes et surtout par des oreilles beaucoup plus courtes que celle des autres lapins : leur taille idéale se situe entre 5 cm et 5,5 cm, parfois moins, mais en aucun cas cette taille ne doit dépasser 6 cm.

Le nombre de lapereaux par portée est généralement moins élevé que chez le lapin de taille normale.

Les lapins nains sont aussi plus souvent sujets à la malocclusion dentaire.

Le lapin de race hermine est l’ancêtre de toutes les races naines. Il est nommé ainsi parce qu’il est blanc comme le petit carnivore connu sous le nom d’hermine. C’est un lapin de petite taille au pelage blanc avec des yeux rouges ou bleu et aux oreilles courtes.

Le premier standard français du lapin hermine a été établi en 1910 par le Club des Éleveurs de Lapins et il a été adopté le 17 janvier 1921 par la Commission des Standards de la Société Française de Cuniculture. Le poids maximum était fixé à 1,500 kg.

Le premier vrai lapin nain a été créé en 1940, issu du croisement d’un lapin hermine et d’un lapin sauvage.

 

220px-2007-03-20Teddywidderbaby02 dans LAPIN - LIEVRELes races officielles du Lapin nain

Les neuf races naines reconnues par la Fédération française de cuniculiculture:

  • Hermine / Polonais
  • Hermine de Lutterbach à oreilles panachées ou colorées
  • Nain Angora
  • Nain de couleur (plusieurs couleurs possibles)
  • Nain Bélier
  • Nain Rex
  • Nain Renard
  • Nain Satin
  • Nain Cendré Écru

Variétés non stabilisées

  • Nain Tête de lion
  • Nain fuzzylop ou cashemire, poil long sauf sur la tête entre renard et angora

Appellations commerciales

  • Mini-nain, extra nain ou lapin toy. Une appellation souvent utilisée par les animaleries ou par les particuliers pour désigner un animal sevré trop tôt, ce qui explique sa très petite taille. Si le lapereau survit à cette séparation prématurée d’avec sa mère, il arrive à l’âge adulte qu’il atteigne 2kg, voire plus. Il n’est donc même pas d’une race naine. En fait le terme lapin extra nain n’existe pas, c’est un lapin nain tout simplement (s’il a les caractéristiques du lapin nain de race). Il n’y a pas de race plus petite que le nain.
  • Nain bouclette, appellation erronée
  • Nain nounours, appellation d’animalerie, pas de race précise, désigne un lapin tête de lion très poilu
  • Nain teddy, appellation erronée du lapin nain angora

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Diverses races de lapins

Posté par othoharmonie le 28 novembre 2012


Les races de lapins domestiques sont apparues récemment. Elles n’ont été fixées réellement qu’au XIXe siècle. On a répertorié 60 de ces premières races, dites races patrimoniales, dans l’ensemble de l’Europe. Les races se sont ensuite Diverses races de lapins dans LAPIN - LIEVRE garenne2multipliées par différents mécanismes. Certaines sont issues de la longue sélection des races d’origine dans des régions données, comme l’argenté de Champagne ou le fauve de Bourgogne. D’autres, plus récentes, sont issues de croisements opérés entre ces races, comme le californien ou le géant blanc du Bouscat. Enfin, des races sont nées de modifications génétiques fortuites comme pour le lapin rex, ou dirigées par la sélection humaine comme pour le blanc de Hotot ou l’orylag créé par l’INRA. On compte ainsi environ 150 races en Europe. Les races françaises sont répertoriées dans le livre « Les lapins de race, spécificités zoologiques, standards officiels », écrit par la Commission technique et des standards de la Fédération française de cuniculture (FFC).

Les races sont généralement classées suivant leur taille et leur utilisation. Ainsi, il y a des races dites géantes dont le poids dépasse 5 kg (le géant papillon français, le bélier français, le géant des Flandres et le Géant blanc du Bouscat), des races moyennes qui pèsent entre 2,5 et 5,5 kg (argenté de Champagne, le fauve de Bourgogne) des races à fourrure caractéristique dont le poids se situe entre 3 et 5 kg (les rex, l’angora français) et des races naines pesant de 0,8 à 1,7 kg. Parmi les lapins de compagnie, les lapins nains se retrouvent parmi de nombreuses races. Le plus connu est le polonais ou hermine, blanc aux yeux rouges ou bleus puis ses homologues colorés lapins nains de couleur qui ont le même format mais possèdent une robe reconnue dans la nomenclature officielle remise à jour chaque année par la Commission des Standards. Enfin, il y a le bélier nain, le rex nain, le nain satin, l’angora nain…

Il existe également des souches de lapins, généralement plus homogènes que les races. Il s’agit de populations de lapins d’effectifs restreints et fermées sur l’extérieur, c’est-à-dire qu’il n’y a pas introduction de reproducteurs étrangers dans la population en question. Ces souches peuvent être sélectionnées. La très grande majorité des cuniculteurs d’Europe de l’Ouest utilise des croisements entre souches réalisées par des firmes de sélection cunicoles.

Liste des races de lapins.

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Le Lièvre d’Amérique

Posté par othoharmonie le 28 novembre 2012

 

Le Lièvre d’Amérique, Lièvre variable ou Lièvre à raquettes (Lepus americanus) est un petit mammifère de l’ordre des lagomorphes, de la famille des léporidés et du genre lepus. Il est largement répandu aux États-Unis et au Canada. La femelle du lièvre d’Amérique s’appelle la hase et le petit le levraut.

Bien qu’il n’ait aucune valeur commerciale pour sa fourrure et très peu pour sa viande, il est très apprécié par les chasseurs de petit gibier, car il est relativement facile à chasser grâce aux traces qu’il laisse derrière lui dans la neige. Il porte d’ailleurs aussi le nom de « Lièvre à raquettes », surtout aux États-Unis sous la forme anglaise de Snowshoe hare, à cause des traces de ces pattes arrières.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsLe pelage du Lièvre d’Amérique est de couleur brun grisâtre durant la saison estivale et il devient blanc pour la saison hivernale. En fait, le lièvre d’Amérique mue deux fois par année, une fois l’automne entre août et septembre et une fois au printemps entre mars et avril. C’est ce qui entraine ce changement saisonnier de la couleur de son pelage. Ce changement se manifeste par le remplacement des jarres extérieurs. Son pelage est composé de trois couches de poils : un duvet de couleur gris ardoise qui est dense et soyeux, des poils plus longs aux extrémités beige jaunâtre ainsi que de longs jarres plus raides. Un bon moyen de le différencier du Lièvre arctique en dehors de sa plus petite taille est le fait que la base des poils du Lièvre d’Amérique demeure foncée même en hiver. La couleur de la queue est aussi un bon moyen. En effet, la queue du Lièvre arctique est blanche même en été tandis que la queue du Lièvre d’Amérique est brune durant la même saison. La queue du Lièvre d’Europe est noire.

Le Lièvre d’Amérique a une longueur totale de 38 à 50,6 cm incluant une queue de 2,5 à 4,5 cm de long et une hauteur à l’épaule entre 20 et 22 cm. Ses pieds mesurent entre 12 et 15 mm. Le Lièvre d’Amérique a les oreilles plus petites que la plupart des autres lièvres. Celles-ci mesurent entre 62 et 68 mm. Les individus adultes ont un poids allant de 1,3 à 2,3 kg tandis que les nouveau-nés pèsent entre 50 et 96 g. Les femelles sont souvent légèrement plus grosses que les mâles.

La longévité du lièvre ne dépasse que rarement 5 ans dû à leurs nombreux prédateurs. Son principal prédateur est le lynx du Canada. La liste de ses prédateurs comprend la belette, le coyote, la loutre de rivière, le renard roux et le vison d’Amérique. Elle comprend aussi des oiseaux de proie tels que l’autour, la buse à queue rousse, la buse pattue, le faucon gerfaut, le grand duc et l’harfang des neiges. Il arrive aussi qu’il soit la victime d’un chat domestique.

Les populations de Lièvres d’Amérique subissent des fluctuations cycliques qui atteignent leur sommet sur un cyle de dix ans.

Comportement :

Le Lièvre d'Amérique dans LAPIN - LIEVRE 220px-Lepus_americanusLe Lièvre d’Amérique vit de manière solitaire et sédentaire sur un domaine de deux à seize hectares. Il marque clairement des sentiers qui forment un réseau à l’intérieur de son domaine pour se déplacer entre les secteurs de repos et les secteurs d’alimentation. D’ailleurs, ces sentiers sont facilement observables en hiver avec les traces laissées dans la neige. Il demeure caché sous les branches basses, des arbres tombés ou des débris de coupe toute la longueur de la journée. Il tolère la présence de ses congénères bien que des affrontements surviennent surtout en période de tur.

Il peut faire des bonds jusqu’à 3 mètres et atteindre une vitesse de 45 km/h.

Le Lièvre d’Amérique est chassé pour sa fourrure. Il est aussi chassé pour sa chair. Son statut est considéré comme étant de préoccupation mineure par l’Union internationale pour la conservation de la nature.

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Les lapins dans la culture

Posté par othoharmonie le 28 novembre 2012

 

Les lapins dans la culture dans LAPIN - LIEVRE 220px-Argent%C3%A9Le lapin, sans référence à aucune espèce précise, est très présent dans la culture populaire et enfantine, ainsi que dans la mythologie. Le lapin est aussi fortement associé à la fête de Pâques.

Redouté par les marins qui ne prononcent jamais son nom, sous peine de porter malheur, et le désignent par des périphrases comme « l’animal aux longues oreilles », « cousin du lièvre », il est au contraire adopté comme symbole dans des cultures et des professions très diverses, un peu partout dans le monde.

L’univers du marketing s’en est également emparé, créant des mascottes célèbres. Le multimédia est également touché, notamment avec les lapins crétins d’Ubisoft. En motifs, en peluches ou en personnages de fiction, les lapins font partie des classiques de l’univers enfantin. En Egypte, une histoire intitulée Arnabou wal Kinz (le lapereau et le trésor) raconte l’événement d’un petit lapin malheureux, qui, ayant trouvé un trésor avec ses amis, devient riche.

Utilisations des déjections

Les déjections produites par les lapins élevés pour la viande ou les poils sont particulièrement riches en éléments fertilisants que sont l’azote, le phosphore et le potassium. Au Royaume-Uni au XIXe siècle, la commercialisation de ce fumier était une source de revenus au même titre que la viande et la fourrure pour les élevages. Aujourd’hui, la trop forte pression de l’élevage dans les zones concernées par la production de lapin et les problèmes de fertilisation associés font de ces matières fertilisantes une source de problèmes plus que de richesse dans les pays développés. Toutefois, elles restent un moyen de fertilisation important en Afrique. Les déjections de lapins sont aussi utilisées pour nourrir les poissons de piscicultures. Cette pratique a été signalée en Chine, en Malaisie et au Cameroun.

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La cuniculture

Posté par othoharmonie le 28 novembre 2012

La cuniculture dans LAPIN - LIEVRE 220px-Kr%C3%A1l%C3%ADk_novoz%C3%A9landsk%C3%BD_b%C3%ADl%C3%BDLa cuniculture (ou cuniculiculture) est l’élevage des lapins domestiques. Elle s’est développée à partir du Moyen Âge en Europe, mais n’a réellement pris son essor dans le monde que récemment. Elle a pour objet principal la production de viande, et parfois celle de poils (lapins angoras) ou de fourrure, voire l’approvisionnement de laboratoire en animaux pour leurs expérimentations. C’est également un élevage de loisir pour certains, qui présentent leurs animaux de race pure lors de foires et d’expositions. Depuis peu, le lapin est élevé aussi comme animal de compagnie.

Les modes d’élevage du lapin sont variés. Autrefois élevé en garennes, on rencontre aujourd’hui différents types d’élevage. Les élevages familiaux traditionnels sont souvent tournés vers l’autoconsommation, et ont des pratiques peu intensives. De leur côté, les élevages rationnels de grande taille élèvent les lapins dans des cages au plancher grillagé, pratiquent la conduite en bande et l’insémination artificielle, et ont un cycle de production très court qui leur permet d’être très productifs.

La production de lapins est marginale par rapport à celle d’autres animaux d’élevage. En effet, peu de population savent cuisiner et consomment de la viande du lapin. Les principaux producteurs sont les pays d’Europe, et notamment la France, l’Espagne et l’Allemagne qui produisent chair et poils, la Chine, premier producteur mondial pour la viande et les poils et très important exportateur, et l’Amérique du Sud qui produit des poils pour l’exportation. En tout, 225 000 tonnes de viande et 9 000 tonnes de poils sont produites chaque année dans le monde.

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Papillon du jour

Posté par othoharmonie le 25 novembre 2012

 

L’état des connaissances en Champagne-Ardenne pour ce groupe peut être jugé comme assez bon seulement, en dépit de l’attrait certain qu’exercent ces Insectes sur les Naturalistes. Des données anciennes nombreuses existent sur les Rhopalocères de l’ensemble de notre région, les départements de l’Aube et de la Marne (à l’ouest) étant les mieux renseignés. Elles permettent d’évaluer la régression et ainsi la vulnérabilité de ces espèces de Papillons.

Papillon du jour dans PAPILLON papillonz On connaît actuellement 130 espèces de Rhopalocères dans notre région (sur 415 en Europe). 

Les larves des Rhopalocères (chenilles), toujours terrestres, sont le plus souvent phytophages. Elles habitent souvent les milieux ouverts, notamment prairies, pelouses, marais, landes, lisières et clairières forestières, talus et bermes des chemins et des  routes, mais d’autres espèces sont typiquement forestières. D’assez nombreuses espèces se rencontrent dans les jardins et les parcs des villages et des villes. L’écologie est souvent moins stricte que celle des insectes aquatiques, mais de nombreuses espèces ont cependant des exigences assez marquées dues surtout à l’inféodation de la chenille à une ou à quelques plantes hôtes. Ces dernières ayant en général une écologie spécialisée, cela entraîne une localisation précise de l’espèce de Papillon concernée. Les adultes fréquentent les mêmes milieux mais ont bien sur un rayon d’action plus vaste. 

 Le peuplement des Rhopalocères en Champagne-Ardenne est diversifié en raison de la diversité des habitats présents du nord au sud. Diverses espèces possèdent une distribution particulière, liée à leurs habitats spécifiques. En particulier les pelouses calcicoles, notamment les pelouses thermophiles et xérophiles, hébergent des espèces spéciales, souvent rares et menacées.

 Certaines sont liées aux lisières et ourlets forestiers, surtout thermophiles. De nombreuses autres espèces préfèrent les prairies humides ou fraîches, montagnardes ou non, alors qu’un nombre non négligeable d’entre elles est spécifique des marais alcalins. Les landes tourbeuses de l’Ardenne  abritent le rare Boloria. De même certains types forestiers, comme les forêts assez ouvertes à forte couverture graminéenne, les bois thermophiles et les bois humides clairièrés hébergent des Papillons spécifiques rares et menacés. On peut considérer que le peuplement des Papillons de jour de la Champagne-Ardenne est assez représentatif du peuplement de la plaine et des collines françaises. On remarquera cependant la présence de plusieurs espèces thermophiles en limite d’aire dans le sud et la présence d’espèces boréales ou montagnardes dans l’Ardenne primaire.

Les menaces relatives aux espèces de Rhopalocères sont nombreuses. Ce sont comme pour les

papillon-2 dans PAPILLONOrthoptères les destructions et les modifications de leurs milieux de vie (surtout ceux des chenilles) qui sont à l’origine de leur régression ; cela est plus grave que pour les orthoptères car ces derniers sont Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et de l’amélioration de la qualité de ses Habitats polyphages contrairement aux chenilles des rhopalocères, en général sténophages, qui disparaissent en même temps que leur plante hôte.

 Citons :

-  le drainage, l’assèchement, la plantation en peupliers et la transformation en champ de maïs

des grandes tourbières alcalines de la Champagne crayeuse,

-  l’intensification (avec les engrais), 

-  la fauche précoce et la mise en culture des prairies, 

-  l’abandon agricole des pelouses et landes, 

-  le mise en culture ou la plantation en résineux des pelouses et des landes.

-  le remblaiement des fossés et dépressions marécageuses des prairies humides, 

-  La gestion des bords de route avec des produits chimiques ou des fauches précoces comme la

gestion monospécifique de certaines forêts jouent aussi un rôle important dans leur

disparition. 

-  L’utilisation des pesticides a ici un rôle majeur et est à l’origine de la diminution des effectifs

de la plupart des espèces. Cette dernière peut être évaluée contrairement à celle des autres

ordres d’insectes, étant donnée la bibliographie régionale bien fournie. 

 papillons-00041Les milieux les plus menacés de disparition sont les pelouses thermophiles, les landes et tourbières acides, les prairies oligotrophes et les marais alcalins.

 Quelques sites hébergeant des Papillons de jour vulnérables ou intéressants sont protégés en

Champagne-Ardenne. Les réserves de Givet et de Chalmessin sont concernées par plusieurs espèces rares. D’autres sites à Rhopalocères vulnérables sont protégés par un arrêté préfectoral de biotope, dont plusieurs marais du plateau de Langres et plusieurs rièzes et tourbières de l’Ardenne primaire. Certains sites loués ou achetés par le Conservatoire du Patrimoine Naturel de Champagne-Ardenne possèdent des Papillons de jour vulnérables. Enfin de nombreux sites riches en Rhopalocères menacés sont retenus dans le cadre de Natura 2000, essentiellement des prairies humides (vallées de la Voire, de l’Aisne, de la Seine), des pelouses calcaires, mais aussi des landes acides, des marais alcalins ou acides, des forêts thermophiles, des forêts humides.

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Domestication du lapin européen

Posté par othoharmonie le 24 novembre 2012

 

Domestication du lapin européen dans LAPIN - LIEVRE 220px-lapin-belier1Le lapin domestique est issu du lapin européen, animal originaire d’Europe occidentale. C’est le seul animal d’élevage originaire d’Europe. Autrefois très abondant en Espagne, c’est là qu’il est rencontré pour la première fois par les Romains qui sont initiés par les Ibères à la consommation de laurices. Des lepora, ancêtres des garennes, sont alors créés pour garder les lapins à disposition. C’est Varron (116-27 av. J.-C.) qui nous fournit le premier témoignage écrit de ces pratiques. Des traces de tels élevages ont pu être découvertes lors de fouilles effectuées aux environs de Montpellier qui ont révélé un site datant du Ier siècle, où de nombreux cadavres de jeunes lapins ont été trouvés dans plusieurs « puits à cadavres ». L’âge peu avancé des animaux laisse à penser qu’il s’agissait d’animaux destinés à la consommation regroupés près des habitations pour y être engraissés.

Toutefois, le lapin européen n’a été réellement domestiqué que tardivement, au cours du Moyen Âge, par les moines. Ainsi, au VIe siècle, dans son Histoire des Francs, Grégoire de Tours reproche à ceux-ci de consommer des laurices en période de Carême, ce mets étant considéré comme d’« origine aquatique » et donc autorisé. C’est vraisemblablement pour obtenir des laurices plus aisément que les moines ont les premiers eut l’idée de placer les lapines dans des cages. Des écrits du XIIe siècle indiquant des échanges de couples entre couvents montrent l’importance de cet élevage.

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Le lapin au clapier

Posté par othoharmonie le 24 novembre 2012

 

Un clapier est une cage ou une cabane à lapins, c’est-à-dire une petite construction où on élève des lapins domestiques.

Le lapin au clapier dans LAPIN - LIEVRE 320px-Bigger_hutchLe clapier comporte habituellement plusieurs cases souvent dotées de portes grillagées, chaque case étant affectée à un lapin ou une lapine, ou à un couple selon les souhaits de l’éleveur en matière de reproduction. Il est situé généralement dans la basse-cour avec les volailles, ce qui vaut à la viande de lapin d’être souvent commercialisée avec celles-ci, chez le volailler.

Le clapier traditionnel, fabriqué par l’éleveur avec les matériaux locaux, est progressivement remplacé par des cages à base de solides éléments préfabriqués en béton, à portes grillagées, qui facilitent l’entretien requis par ces animaux.

À l’origine et jusqu’au Moyen Âge, les lapins européens sauvages étaient élevés en semi liberté dans de vastes enclos, les garennes. De là vient le nom de « lapin de garenne » pour cette espèce sauvage. À cette époque un clapier désigne un terrier creusé artificiellement dans la garenne à l’intention des lapins.

C’est pour faciliter la récolte des lapereaux nouveau-nés, les laurices dont ils sont grands consommateurs en période de carême, que les moines médiévaux commencent à conserver les lapines dans de petites cases, beaucoup plus pratiques que les enclos.

La conception du clapier est modifiée au fil du temps pour en faciliter l’entretien, le montage ou le transport, et la résistance aux prédateurs comme le renard, grand prédateur des basses-cours.

Dans le langage courant, l’expression « cage à lapin » est un qualificatif péjoratif pour un appartement dans un grand ensemble. Cette expression est courante depuis au moins les années 1970.

Le Château de Clapier est un vignoble des Côtes du Luberon ayant appartenu au Marquis de Mirabeau. Son nom vient du lieudit et aurait pour origine le mot provençal clapas qui veut dire « tas de pierre », en référence à cette terre dont il fallait extraire les cailloux en les disposant en tas avant de pouvoir cultiver.

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Le Dieu Lapin

Posté par othoharmonie le 24 novembre 2012

 

Il n’y a rien d’étonnant à ce que, chez les Chinois, ce soit le dieu Lapin qui soit le « protecteur » des homosexuels. C’est vrai que d’autres dieux auraient fait aussi bien, mais celui-là convient parfaitement à une série d’homo que je connais.

Le dieu Lapin (je mets une majuscule mais je ne connais rien à ces choses-là) est vénéré notamment à Taipei, capitale de Taiwan.

Le Dieu Lapin dans LAPIN - LIEVRE garenne1Il s’agit d’un dieu relativement peu connu et peu vénéré, bien qu’il soit basé sur une figure « historique ». Selon le Récit du Dieu Lapin, dans des collections datant du 18ème, un certain Hu Tianbao était un fonctionnaire de la dynastie des Qing. On dit qu’il tomba amoureux d’un superbe jeune inspecteur impérial de la profince de Fujian, mais le jeune Hu était effrayé de faire part de sa passion, vu que l’inspecteur était socialement tellement supérieur à lui. Un jour, Hu observait l’inspecteur par un trou dans sa salle de bain et finit par confesser son amour.

Ce qui lui valut d’être battu à mort. Un mois après son décès affreux, continue l’histoire, Hu apparut à un homme de sa ville natale pour lui annoncer que le Roi de l’Autre Monde l’avait consacré comme le Dieu Lapin. Et que son rôle était de gouverner les affaires des hommes qui désirent d’autres hommes. Et dans le rêve, il demanda à l’homme de lui ériger un temple.

Certains récits du 19ème suggèrent que les quelques très rares temples du dieu Lapin comprenaient des illustrations d’hommes qui s’embrassaient, souvent un plus âgé et un plus jeune. Et, selon les traditions, les hommes qui avaient obtenu la grâce demandée barbouillaient la statue du dieu avec des intestins de porc et du sucre (une nourriture assez chère, je suppose).

Plusieurs édits impériaux tentèrent de supprimer le culte (qualifié de secte) et il avait pratiquement disparu jusqu’à ce que certains se souviennent de l’existence de ces récits du dieu Lapin.

Le dieu Lapin est perçu comme une divinité aimable, disent ses prêtres aujourd’hui, quelqu’un qui aide ses fidèles. Et comme il travaille avec le dieu Citadin, Cheng Huang, il a des connections sociales avec plein d’esprits. Ce qui lui permet de régler plein de problèmes que vivent les homosexuels.

En fait, les homo ont un accès plus facile au monde spirituel, dit le prêtre de lapin, parce que Hu Tianbao était lui-même quelqu’un d’effacé, non dominant, comme on peut le voir au choix de le « diviniser » en lapin. Dès lors, si vous êtes prêt à devenir un de ses fidèles, il va se couper en quatre pour vous faire plaisir, là où d’autres dieux plus célèbres vous regarderaient de plus haut et vous feraient attendre.

Mais le fond de l’affaire, c’est que les homo ont trouvé là un culte qui correspond à leur propre mentalité: comme le lapin, ils sont craintifs, se cachent, ils sont doux et non désireux de se battre.

Je me demande tout de même ce qu’un dieu Lapin demande comme offrande… Puisqu’on n’a plus de graisse de porc et du sucre, peut-être qu’une bonne dose de crème hydratante de chez l’Oréal ferait l’affaire…

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Symbolique du Lapin en chocolat

Posté par othoharmonie le 24 novembre 2012

Le lapin en chocolat est un lièvre

Le lièvre est peureux,  » être lièvre  » désigne le Couard du Roman de Renard,  » une vie de lièvre  » en exprime les tourments,  » dormir en lièvre  » signifie d’un sommeil léger. Le lièvre aime la nuit et l’attend tout le jour tapi dans l’herbe. Lié à son caractère craintif, manger de sa cervelle aurait guéri la crainte et le tremblement. Le lièvre intrigua les observateurs empiriques de la France médiévale, essentiellement rurale, qui virent en lui une sexualité débridée. Le bouquinage, la saison des amours, débute en plein hiver et dure sept mois. La décision de s’accoupler dépend de la femelle. Par défense ou par séduction, elle refuse parfois les avances de l’élu et des batailles peuvent s’engager entre les partenaires. Les naturalistes ont longtemps ignoré si les combattants étaient des concurrents ou si les femelles participaient aux combats de boxe. La hase peut s’accoupler avec un mâle alors qu’elle a déjà été fécondée par un précédent et porter deux levrauts de deux mâles différents. Les organes génitaux des jeunes sont difficiles à différencier. Pour cette raison, on le croyait homosexuel, les savants de Symbolique du Lapin en chocolat dans LAPIN - LIEVRE phpThumb_generated_thumbnailjpg.jpgLAPIN-CHOCOLAT-PAQUESl’Antiquité le disaient hermaphrodite et pensaient qu’un mâle pouvait mettre bas. Aristote voyait dans leur pilosité une preuve de leur tempérament lubrique :  » les poils poussent jusque dans la bouche  » remarquait-il.

Le lièvre dérangeait beaucoup les moralistes. En 751, le pape Zacharie décréta : « on doit éviter de manger du lièvre car il est lubrique, possédant des vices ignobles qui se transmettraient à l’homme s’il mangeait de cette chair impure. » Ce message est évoqué au clocher de la cathédrale du Puy (l’original est au musée Crozatier) sur un chapiteau qui voisine les Vertus Cardinales désignées par des inscriptions : for (itudo), justicia, pru (dencia), t(emperencia). Les vices sont représentés par le lièvre (luxure), le chien tiré par une laisse (paresse), une tête de cheval tenue par la frontale et la mentonnière du filet (défauts de l’esprit).

Dans la tradition païenne, le lièvre était le compagnon des déesses de la fécondité (fertilité) : Vénus chez les Romains, Ôstara, en pays Germanique. En Grande-Bretagne, à la fin de la récolte, on coupait le lièvre en gage de fertilité : on fabriquait une poupée en épi de blé et on l’enterrait au printemps. Avant l’évangélisation, vers le V° siècle, on vénérait Easter, déesse de la fertilité et du printemps, dont l’animal était un lièvre.

La première mission du christianisme fut de lutter contre le paganisme. Il fallait le supplanter si possible, s’implanter là où il existait, en accepter les éléments, si nécessaire. Les deux croyances se mêlèrent. À Pâques, les Chrétiens fêtaient la Résurrection du Christ, les païens célébraient leur déesse Easter et la naissance de la nouvelle année. Aujourd’hui, en anglais, on dit encore Easter pour Pâques. On offre des œufs, symbole de fertilité, des cloches parce que la voix de Dieu reste muette pendant la mort du Christ, ou un lapin en chocolat : un lièvre.

Dans la sculpture romane, la capture du lièvre symbolisa le paganisme vaincu, particulièrement en Forez, Velay et Vivarais où la tradition celtique resta puissante (loup androphage, mère nourricière aux serpents, tireur d’épine). Dans la nef de l’église du Monastier-Pin-Mories (48) un chapiteau situé en plein Sud, côté du bien, représente un chasseur qui célèbre la capture d’un lièvre en soufflant dans un cor. On le retrouve à Rouffach, en Alsace et sur le portail de l’église Saint-Gall de Bâle. À Grézieu-La-Varenne dans le Lyonnais un remarquable bénitier roman représente d’un côté une chasse au cerf (image de l’âme fuyant le mal) et de l’autre un chasseur qui brandit un lièvre : le paganisme vaincu. La poursuite contre le paganisme se rencontre en Guyenne sur les voussures des portails de Blasimon et Castelviel copié à Saint-Martin-de-Sescas (33). Lorsque les lièvres ne sont pas poursuivis par un chasseur, on peut penser qu’ils expriment un message d’avertissement : le paganisme qui court toujours. Sur la face Sud de Saint-Restitut, on rencontre les deux scènes : un chien poursuit un laporidé, un chasseur tient un lièvre par les pattes de derrière et s’apprête à l’écorcher avec un couteau tenu de la main droite.

Le Christianisme s’implanta sur toutes les fêtes païennes. Noël remplaça en 354 la célébration romaine du Soleil Invaincu, l’Epiphanie célébra l’arrivée des Mages 12 jours après Noël, ce jour-là, les Romains élisaient un roi pour fêter la fin des Saturnales, les Gaulois concluaient la période du solstice d’hiver (sol-stare = soleil immobile) pendant laquelle on nourrissait, sur de petits oratoires, les âmes des morts en voyage. Les pratiquants des religions naturalistes tentèrent de conserver la mémoire des pratiques anciennes. La Saint-Jean remplaça le solstice de juin, mais on alluma des feux pour célébrer le Soleil. Pâques devint la fête principale de la chrétienté, on continua à fêter le lièvre. La puissance de l’Eglise s’imposa, le symbole païen fut oublié, seule l’habitude resta.

Le lapin en chocolat constitue un élément palpable de la pérennité des symboles.

Lionel DIEU du site …. http://apemutam.free.fr/LIEVRE.htm

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Le Pet de l’âne

Posté par othoharmonie le 23 novembre 2012

Le Pet de l’âne

Un promeneur, à travers la campagne, aperçut un paysan en train d’émonder un chêne. Remarquant qu’il était assis sur la branche qu’il coupait, il lui dit :

— Mon ami, avant cinq minutes, tu tomberas par terre.

Le Pet de l'âne dans ANE aneL’homme se contenta de hausser les épaules, et continua de frapper le bois de sa cognée.

Lorsque la branche se détacha de l’arbre, le paysan la suivit dans sa chute, mais heureusement ne se fit pas de contusions graves.

« Comment ! pensa-t-il en lui-même, voilà un étranger qui m’a prévenu que j’allais tomber de cet arbre, avant que cinq minutes ne se soient écoulées et, en effet, me voilà par terre. À coup sûr, c’est un devin ! » 

Il se releva aussitôt, courut après le promeneur, et, du plus loin qu’il le vit, lui cria : « Monsieur ! Monsieur ! Vous avez dit vrai, je suis tombé, donc vous êtes un devin ! aussi, dites-moi, je vous prie, quand je mourrai ? »

L’habitant de la ville ne douta pas qu’il eût affaire à un pauvre d’esprit et, pour s’en amuser, il répondit :

— Tu mourras quand ton âne aura pété trois fois.

— Ô ciel ! dit le villageois, qui connaissait les défauts de sa bourrique, je n’ai plus grand temps à vivre.

À partir de ce moment, il fit tout ce qui dépendait de lui pour ne pas échauffer sa bête, il la mit à la diète, et évita de lui donner des aliments qui auraient pu provoquer ce qu’il redoutait, maintenant, le plus au monde.

Malgré cela, l’âne fit un bruit qui désespéra son maître.

Celui-ci redoubla de soins, mais il eut beau faire, la bête fit une seconde incongruité plus éclatante que la première. 

« C’est par trop fort, s’écria l’homme : on dirait que l’animal le fait exprès. Aussi nous allons bien voir. »

Il prit son eustache, aiguisa un morceau de bois, et l’enfonça à coups de maillet dans l’orifice cause de ses frayeurs.

Cela fait, il mit une charge de bois sur le dos de l’âne, et se dirigea vers sa demeure.

Soudain, la bête fit un tel effort que la bonde sortit de son corps, comme le boulet d’un canon, et avec un bruit formidable alla frapper son conducteur en pleine poitrine.

Celui-ci tomba à la renverse en murmurant : « C’en est fait de moi, je suis mort ! » Et il s’allongea commodément dans un fossé.

-donkey-and-hinny-lane-le-mulet-old-print-1850 dans ANEQuand sa femme et ses enfants virent l’âne revenir seul, à la maison, ils craignirent d’avoir un accident à déplorer, et tous partirent à la recherche de l’absent.

Arrivés à la bifurcation de deux chemins, ils se demandèrent lequel ils devaient prendre. Comme ils n’étaient pas d’accord sur la route à suivre, ils entendirent une voix, partant d’un fossé, qui disait : « Moi de mon vivant, je prenais toujours le chemin qui est à droite. »

Les bonnes gens s’empressèrent d’aller voir qui parlait ainsi, et reconnurent celui qu’ils cherchaient.

Ils eurent toutes les peines du monde à lui faire comprendre qu’il n’était pas mort, car disait le bonhomme : « un devin ne peut pas se tromper. »

(Conté par M. Demy, du village de Bout-de-Semnon en Pléchâtel.)

 

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Ecureil, en 1865

Posté par othoharmonie le 23 novembre 2012

Ecureuil (L’)

(D’après un article paru en 1865)

Publié le VENDREDI 15 JANVIER 2010, par LA RÉDACTION

L’écureuil est le plus joli, le plus svelte, le plus gracieux de tous les rongeurs. Il n’est personne qui n’ait eu l’occasion d’admirer, dans ces cages tournantes où l’on a trop souvent la cruauté de l’enfermer, son œil vif, sa physionomie fine, la gentillesse de ses mouvements, l’élégance de cette longue queue en panache qu’il relève jusque par-dessus sa tête. Il a aussi cette originalité qu’il mène une vraie vie d’oiseau. Il choisit un grand arbre dans les plus hautes futaies, et il y vit en famille. Il saute de branche en branche, passe sur les arbres voisins, monte, descend, fait mille gambades avec une prestesse incroyable ; l’œil le plus exercé peut à peine le suivre dans ses évolutions, on pourrait dire dans son vol.

Ecureil, en 1865 dans ECUREUILA son extrême légèreté, il joint beaucoup de malice pour se dérober à votre regard : s’il vous a vu, il aura soin de mettre toujours le tronc de l’arbre ou une grosse branche entre vous et lui ; changez de place, tournez, retournez autour de l’arbre, il tourne et retourne en même temps que vous. On peut se promener pendant plusieurs heures dans une forêt peuplée d’écureuils sans en apercevoir un seul, si l’on n’a pas pris la précaution de marcher en silence.

Les dehors séduisants, les qualités brillantes qui plaisent aux yeux, ne sont pas les seuls avantages de l’écureuil ; il se recommande encore par des qualités solides : il est excellent père de famille ; il montre le plus grand attachement pour sa femelle et ses petites ; il se fait brave, il devient téméraire pour les défendre.

Les chasseurs ont remarqué qu’ils tuaient beaucoup plus de mâles que de femelles : la raison en est que le mâle reste en arrière et s’expose pour couvrir la retraite des siens. La mère n’a pas moins de tendresse pour ses enfants. Dupont de Nemours raconte qu’en 1785, quand on abattit le parc de Versailles, on le trouva rempli d’une multitude d’écureuils dont à peine jusque-là on avait soupçonné l’existence. « Leur désolation fut affreuse, dit-il ; les mères couraient éplorées de côté et d’autre, à travers les arbres renversés, leurs petits dans les bras, ne sachant où les cacher. Les mâles bordaient l’abatis, se précipitant du côté où paraissaient les curieux, disant, avec leurs grimaces, toutes sortes d’injures, leur dernière ressource. »

Nous avons dit que les écureuils mènent une vie d’oiseau ; c’est aussi à la manière des oiseaux qu’ils font leur nid. Ils le placent au faîte d’un arbre élevé, souvent sur un vieux sapin. Ils commencent par apporter dans leur bouche du gazon sec, de la mousse, qu’ils déposent sur une grosse branche ou dans une enfourchure, puis des bûchettes qu’ils entrelacent, pressent, foulent à mesure. Quand le fond de la couche est fait, ils en élèvent les bords, et par-dessus mettent un toit ; ils n’y laissent qu’une ouverture vers le haut, à peine assez large pour passer. Ce petit édifice se confond tellement avec la ramure de l’arbre qu’il est presque impossible de l’apercevoir.

Mais ce n’est pas assez pour l’écureuil de se mettre à l’abri ; malgré sa vivacité, il n’est rien moins qu’étourdi et imprévoyant : il songe à s’assurer des vivres pour les temps de disette. Le creux d’un arbre, une fente de l’écorce, quelquefois un trou en terre, dans un lieu sec, lui servent de magasin ; il y entasse force glands, faînes ou noisettes.

Ses provisions dépassent même de beaucoup ses besoins. De la prudence à l’avarice, on sait qu’il n’y a qu’un pas. Une preuve que l’écureuil en amassant ainsi obéit surtout à la manie de thésauriser, c’est qu’en captivité, au milieu d’une abondance assurée, on l’a vu se livrer à ce même excès de prévoyance. Un naturaliste anglais, le docteur Jonathan Franklin qui, pendant un séjour en Amérique, avait plusieurs de ces animaux apprivoisés (de l’espèce appelée écureuil volant, Pteromis), raconte qu’au lieu de se contenter de la nourriture qu’ils pouvaient absorber, ils ne manquaient jamais d’emporter le superflu.

« Un jour, dit-il, ils s’amusèrent à cacher dans les faux plis de mon pantalon les noisettes que je leur avais données sur mes genoux pendant que j’étais assis. Au bout de quatre jours, je leur ouvris la porte de la cage, et les écureuils vinrent aussitôt examiner les faux plis de mon pantalon pour y retrouver les trésors qu’ils y avaient enfouis… « Mes amis s’amusèrent plus d’une fois à observer les écureuils tranquillement assis sur la corniche de la chambre jusqu’à ce que le thé fût servi. Ces animaux descendaient alors les uns après les autres, soit sur ma tête, soit sur ma table, et volaient des morceaux de sucre si habilement que nous pouvions rarement les attraper sur le fait. Nous fûmes souvent obligés de placer une soucoupe en guise de couvercle sur le sucrier, afin de conserver quelques morceaux pour nous-mêmes. Ils guettaient alors l’occasion d’enlever notre pain rôti et notre beurre, qu’ils portaient sur la corniche, puis ils rôdaient çà et là jusqu’à ce qu’ils crussent avoir trouvé une place sûre pour les y cacher. Cette opération exige quelques formalités : ils grattent alors avec leurs pieds de devant, poussent la nourriture dans le trou avec leur museau et marchent dessus, comme font les Arabes pour cacher le grain dans les silos.

 dans ECUREUIL« Un jour que l’on était en train de repeindre ma chambre, nous trouvâmes dix-huit morceaux de sucre, sans compter les rôties et les fragments de beurre, dans les recoins de la corniche. Naturellement les écureuils n’eurent point la permission de faire leur promenade du soir tout le temps que dura la restauration de mon logis ; mais, après trois semaines ou un mois d’emprisonnement, je leur donnai de nouveau congé. Nous nous divertîmes fort de voir leurs allées et venues continuelles, leur anxiété et leur désappointement, quand ils découvrirent que leurs provisions avaient disparu. Dès que le thé fut servi, ils recommencèrent à voler le sucre ; mais cette fois ils le cachèrent dans d’autres coins de la chambre, sous le tapis et derrière les livres. »

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