LE MONDE SANGUIN DES ALLIGATORS

Posté par othoharmonie le 27 décembre 2016

 

Reptile venu des âges anciens, l’alligator sera-t-il, demain, la source des nouveaux antibiotiques ? Des chercheurs américains en ont depuis peu la conviction. Ils ont, sur ce thème, présenté une communication prometteuse, dimanche 6 avril, dans le cadre de la 235e réunion annuelle de la Société américaine de chimie organisée à La Nouvelle-Orléans.

Aligatore

Dirigés par Mark Merchant, spécialiste de biochimie (McNeese State University, Louisiane), ces chercheurs sont persuadés d’avoir identifié de précieuses protéines, naturellement synthétisées par certains leucocytes présents dans le sang des alligators. Selon eux, les propriétés de ces protéines font qu’elles pourraient bientôt être rangées sur les rayons de plus en plus démunis de l’antibiothérapie.

M. Merchant et ses collaborateurs avaient déjà mis en lumière les caractéristiques originales du système immunitaire des alligators. Ce système de défense fait que ces animaux sont capables de répondre de manière particulièrement efficace contre les différents germes pathogènes (bactéries, virus, champignons) qui les infectent de manière récurrente, conséquences des violents combats qu’ils mènent contre leurs congénères pour défendre leurs espaces territoriaux.

INFECTION NOSOCOMIALE

Les plus récents travaux – conduits in vitro – de ce groupe de chercheurs américains ont été menés avec l’aide de Kermit Murray et Lancia Darville (Louisiana State University). Ils démontrent que certaines des protéines immunitaires présentes dans le sang des alligators peuvent lutter efficacement contre des bactéries hautement pathogènes pour l’homme. C’est notamment le cas pour le staphylocoque doré résistant à la méthicilline, un germe qui représente aujourd’hui une menace croissante pour les malades de nombreux services hospitaliers, en raison des risques d’infection nosocomiale qu’il présente.

Les chercheurs américains ont aussi montré que certaines de ces protéines étaient actives contre une majorité des souches de Candida albicans, un champignon pathogène. Des travaux de biologie moléculaire sont en cours. Ils visent à identifier les structures qui pourraient devenir les principes actifs des antibiotiques et antifongiques de demain.

Mark Merchant propose d’ores et déjà que ces prochains médicaments soient groupés dans la future famille des « alligacines ». Il prévoit aussi que ces nouveaux antibiotiques mettront entre sept et dix ans à arriver sur le marché, dès lors que l’Etat de Louisiane aura donné son accord pour financer les futurs travaux dans ce domaine. En plus des alligators, les crocodiles pourraient également bientôt faire l’objet d’études.

« Ces nouvelles perspectives sont passionnantes, estime le professeur Alain Goudeau (département de bactériologie-virologie, CHU de Tours). Depuis Alexander Fleming et la découverte de la pénicilline, les antibiotiques que nous utilisons depuis trois quarts de siècle résultent des recherches faites dans le monde des champignons inférieurs. On peut raisonnablement penser que le vivant peut offrir d’autres solutions que celles proposées par ces champignons, comme le sang des alligators ou celui des crocodiles. A condition, bien évidemment, de trouver les moyens de respecter une certaine diversité de ce monde vivant. »

chez Francesca

En matière de défense contre les agressions, l’alligator a des choses à nous apprendre. On connaissait l’épaisseur de son cuir ou la puissance de ses mâchoires. L’essentiel est pourtant ailleurs, caché dans un système immunitaire extraordinaire. Jugez plutôt : voilà un animal qui se vautre dans les pires cloaques, s’inflige des blessures effrayantes, mais reste imperméable aux bactéries qui pullulent dans ces milieux. Quel est donc son secret ? A l’heure où les résistances aux antibiotiques se multiplient et où la recherche peine à trouver de nouveaux remèdes, pourrions-nous nous inspirer de cet animal ?

En 2008, des scientifiques américains ont apporté une première réponse. Ils ont découvert que du sérum sanguin tiré du reptile pouvait détruire 23 souches bactériennes. L’arme de destruction massive dissimulée dans le sang de la bête semblait être une enzyme. Prometteuse, la piste n’a pas permis d’aboutir à l’élaboration de médicaments.

Mais l’enzyme n’agissait pas seule. Et c’est une autre voie que l’équipe de l’université George Mason de Fairfax, en Virginie, a explorée et dont elle publie les résultats dans la revue Plos One : celle des peptides antimicrobiens. Ces protéines d’un genre particulier pullulent dans nos organismes. On les trouve dans les poumons, sur la peau, dans le sang. Composées de seulement 20 à 50 acides aminés,…

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2008/04/07/le-sang-des-alligators-pourrait-fournir-les-principes-actifs-de-futurs-antibiotiques_1031775_3244.html#JCyjkvrYxCIlbBjX.99

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LE CROCODILE DEIFIE

Posté par othoharmonie le 27 décembre 2016

 

Le temple principal présente la particularité d’être divisé en 2 parties parfaitement symétriques. On ne peut malgré tout pas par parler d’un temple double car les textes (principalement des monographies), décrivant le temple majeur de Kôm Ombo, précisent notamment « temple d’Haroéris et Sobek, seigneurs d’Ombo. On retrouve également des restes d’inscriptions associant les 2 divinités. Les sanctuaires présentent la particularité d’associer l’ouest ou l’est à l’une ou l’autre divinité, alors qu’il n’y a pas de partage exclusif sur les parois des autres salles. Certains considèrent que la partie gauche (nord) est dédiée à Haroëris, sa femme Tasenetnéféret et leur fils Penebtaoui, tandis que la partie droite (sud) est dédiée à Sobek, son épouse Hathor et son fils Khonsou. L’état de conservation des salles ne permet pas d’être catégorique.

Crocodile déifié

Sobek est quant à lui, le dieu crocodile vénéré à Kôm Ombo et également dans la région de Fayoum. On peut également l’identifier au dieu grec Souchos. C’est un dieu des eaux, de la fertilité. Dans les époques les plus récentes, il devient une réplique de Rê sous le nom de Sobek-Rê et se confond avec d’autres dieux tels qu’Horus le Jeune, Osiris, Ptah, Khnum, Amon, Khonsou et Hâpy. Dans les Textes des Pyramides, le papyrus Tebtynis du Fayoum et le papyrus de la Bibliothèque nationale de Strasbourg n°2 et n°7, Sobek est le fils de Neith. Dans ces textes, celle-ci est également appelée Chedit, Mehet-Ouret et Isis. Elle prend les traits d’une vache. On apprend à Kôm Ombo que Sobek est vénéré à Crocodilopolis. Cette ville, appelée Chédit en égyptien, est située au sud-ouest de Menphis dans la région de Fayoum. Selon plusieurs écrits égyptiens (« connaître l’occident », les textes des Pyramides, le texte des Sarcophages,…), Sobek vivrait dans la région de Bakhou. La montagne de Bakhou est originellement la montagne, localisée en Lybie, derrière laquelle se couche le soleil. Néanmoins cette région désigne également au Nouvel Empire la chaîne arabique. Les égyptologues envisagent également, vu le très grand nombre d’inscriptions, un grand centre de culte dans la ville de Sumnu, bien qu’elle ne soit pas encore localisée. Même si le culte de cette divinité a été fort répandu, il semblerait que ce n’était pas toujours le cas comme le suggère le papyrus de la Bibliothèque nationale de Strasbourg n°2 et n°7 qui décrit Sobek comme : « le secret de la vache-ahet, le fils ainé de Mehet-Ouret ». Selon cette description, on pourrait se demander si Sobek n’était pas un des nombreux noms d’Horus. Le papyrus VI du Ramesseum (puits tombal situé derrière le temple de Ramsès II), confirme ce retour au mythe osirien que Sobek semble incarner. La prudence reste de mise, étant donné la constante évolution des la mythologie égyptienne.

Sobek de Chedit, grand chasseur,
Mâle ( ?) des dieux, dont l’attaque est féroce,
Grand […] vigilant, rapide, aux dents aiguës,
Qui saisit grâce à sa puissance, puissant par son baï.
Noun prend soin de toi à l’intérieur du Grand-Bassin.
Isis te guide (vers) l’horizon, […].
Sobek de Chedit se lève dans la région de l’horizon
Vers […] les offrandes de la Double-Vérité.
(Deuxième hymne du papyrus VI de Ramesseum, ligne 71 à 77. Traduction provenant de BARUCQ A. & DAUMAS F., 2009).

A 40 km au Nord d’Assouan, le temple de Kôm Ombo domine la rive droite du Nil. Le nom ancien de ce tertre (« Kôm ») est Nb(j)•t, soit Nebyt. Ce Nom s’est transformé progressivement par l’ajout d’une voyelle ou d’une consonne en Jmb (démotique), en Embw (copte) et en Ombo (grec et latin). Il ne faut pas confondre Nb(j)•t avec la ville de Seth entre la Thèbes occidentale et Denderah qui est mentionnée dans un passage du Texte des Pyramides. Les premiers passages relatifs à Kôm Ombo n’apparaissent qu’à la Première période intermédiaire.

Extrait de l’article posté par Les mythes et les Religions : http://www.mythes-religions.com/tag/dieu-crocodile/

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Le commerce de Crocodiles

Posté par othoharmonie le 26 décembre 2016

 

 

Une espèce ayant survécu à de nombreux cataclysmes naturels… Une espèce  présente sur notre planète depuis 200 millions d’années… Une espèce à la résistance avérée, reconnue comme un des plus puissants prédateurs.

Au total, ce sont 23 espèces de crocodiles et alligators (85% de la totalité des espèces connues) qui ont été surexploitées par la filière mondiale du cuir, et sont désormais inscrites, à des degrés divers de risque de disparition, sur les annexes I et II de la CITES.

​A l’origine de cette aggravation : une exportation massive des peaux des crocodiles et alligators d’Afrique, d’Asie et d’Australie pour le marché des articles de luxe (valises, chaussures, sacs à main et ceintures), en particulier au Japon, en Italie et en France.

croco

Le caïman sud-américain était si abondant au début des années 1950 que des millions d’animaux ont été tués pour l’exportation en Europe et les États-Unis. Cette époque a marqué un tournant dans la pérennité des espèces sauvages…

Dans les années 1950 et au début des années 1960, l’exportation massive annuelle – entre 6 et 8 millions de peaux – de peaux d’Alligator américain (l’Alligator missippiensis) a abouti à la quasi extinction de l’espèce.

Quand le cuir fait couler les larmes des crocodiles…

 

A la même période, plus de 10 millions de peaux de Caïman Noir (Melanosuchus niger) étaient exportées par le Brésil chaque année : à la fin des années 60, celui-ci interdit l’exportation, mais il est trop tard, et le caïman, un membre de la famille Alligatoridae, a été inscrit sur l’Annexe I de la CITES en 1975, avec la plupart des autres grands crocodiles, membres de la famille Crocodylidae.​

En avril 1994, l’espèce Crocodylus niloticus , le crocodile du Nil, est passée du statut d’espèce en danger (Annexe II) à celui d’espèce menacée (Annexe I) dans la classification de la CITES.

De plus, si cette classification interdit officiellement aux pays signataires de la CITES le commerce des animaux listés, une grande partie de ce commerce est entré dans la clandestinité, et le braconnage s’est intensifié partout dans le monde, notamment en Colombie, au Venezuela et au Brésil. 

Ainsi l’espèce Caïman latirostris, espèce en danger : pour la seule année 80, une société allemande a importé, grâce à des documents falsifiés, environ 200 000 peaux de caïmans en provenance du Paraguay.En 1986, les Etats-Unis à eux seuls ont importé plus de 65 000 peaux d’une autre espèce protégée, le caïman à lunettes, et plus de 530 000 produits manufacturés, toujours en provenance du Paraguay.

La liste des dommages irréversibles sur l’environnement causés par le commerce du cuir est longue…Les participants au business du cuir ont perpétré un véritable massacre des populations de crocodiles et d’alligators sauvages…Les chiffres du rapport publié en 2010 par l’organisme des Nations Unies UNEP World Conservation Monitoring Centre (UNEP-WCMC) sur le commerce mondial des peaux de crocodile entre 2006 et 2008 en témoignent…

Ressources utilisées :​

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Polémique autour du sac en crocodile

Posté par othoharmonie le 26 décembre 2016

 

Hermès Birkin croco. La chanteuse a demandé à la marque de luxe de « débaptiser » le sac tant que les animaux n’étaient pas mieux traiter. Hermès a lancé une enquête. Expliquez-nous le sac en peau de crocodile.

Le sac en question est le Birkin Croco, du nom de Jane Birkin. Il a été lancé en 1984 après une rencontre avec le patron d’Hermès et la chanteuse dans un avion. Toute jeune maman à l’époque, elle se plaignait de ne pas trouver de sac « pratique et chic« . Le Birkin Croco était né : un gros sac avec deux poignées.
 
La version peau de crocodile est l’une des plus chères au monde. Le sac coûte minimum 30.000 euros et il est fabriqué un par un par la même personne. Il nécessite environ 25 heures de travail. En 2009, l’un des responsables d’Hermès avait confié que pour faire un sac il fallait « trois à quatre crocodiles« .

crocodile

Crocodiles d’élevage

En Australie, en Afrique, aux Etats-Unis, le crocodile est élevé dans de nombreux pays. Le sac Birkin Croco est par exemple fabriqué avec des crocodiles abattus au Texas et au Zimbabwe. Les crocodiles peuvent être élevés dans des immenses fermes.
Théoriquement ils doivent être dans un enclos et avoir accès à un bassin. Les femelles doivent disposer d’une aire de ponte.
 
Les marques de luxe comme Hermès et LVMH commencent à racheter des fermes, notamment en Australie. Ils cherchent à sécuriser leur approvisionnement car la peau de crocodile est la plus recherchée et la plus chère.

Réglementation

La régulation internationale est stricte. L’exportation est autorisée si le pays applique un plan de gestion des crocodiles. Aux Etats-Unis, c’est l’association Fish and Wildlife qui vérifie. Elle est aussi chargée de voir si les règles d’élevage et d’abattage sont respectées. L’organisation américaine de défense des animaux PETA a diffusé une vidéo montrant des conditions d’abattages déplorables, d’où la colère de Jaen Birkin.
 
Le commerce des crocodiles est soumis à la Convention de Washington, surnommée CITES. Ce texte sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction existe depuis 1973. Plus de 150 pays l’ont signé. Il garantit que l’exploitation commerciale de 40.000 espèces n’est pas préjudiciable à leur existence. Dans cette convention, il est également inscrit le nom des espèces interdites à l’exportation.
 
A plus petite échelle, sachez que le crocodile est soumis à restriction en France. Lorsque vous revenez de voyage, vous ne devez pas avoir plus de quatre objets en crocodile

Article paru sur  http://www.franceinfo.fr/

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Le sang des alligators

Posté par othoharmonie le 23 décembre 2016

 

La résistance de plus en plus affirmée de souches bactériennes aux antibiotiques pose un réel problème au monde médical, la découverte de nouveaux principes actifs devenant de plus en plus difficile.

Consécutive à des modifications de l’équipement génétique, cette résistance ne concerne que quelques souches d’une même espèce mais peut s’étendre rapidement dans le temps et dans l’espace – région, ville, hôpital ou même service particulier. Ces deux derniers cas concernent particulièrement les maladies nosocomiales, c’est-à-dire contractées en milieu hospitalier.

Il est remarquable de constater que les cas de résistance surviennent généralement très peu de temps après l’introduction d’un nouveau traitement.

Mais dans cette voie, la récente découverte par le biochimiste Mark Merchant (Mc Neese State University) de protéines naturellement synthétisées dans le sang des alligators et qui possèdent des propriétés étonnantes pourrait fournir de nouvelles armes.

Aligator

Une nouvelle famille d’antibiotiques

Mark Merchant et ses collaborateurs avaient déjà étudié les caractéristiques du système immunitaire de ces animaux, capable de contrer le large éventail des germes pathogènes auxquels ils sont exposés au long de leur vie dans leur milieu naturel, une des conséquences des affrontements très violents qu’ils se livrent dans la défense de leur territoire.

En particulier, les chercheurs ont démontré que certaines des protéines immunitaires présentes dans le sang des alligators luttaient très efficacement contre certaines bactéries hautement pathogènes pour l’homme, comme le staphylocoque doré. D’autres se montrent aussi efficaces dans la lutte contre la majorité des souches de Candida albicans, une levure pathogène (qu’on retrouve dans la bouche de 80 % de la population) mais peut provoquer des infections fongiques essentiellement au niveau des muqueuses digestive et vaginale.

Au vu de ces propriétés naturelles et de bien d’autres, Mark Merchant propose que les futurs médicaments, qui pourraient constituer une nouvelle catégorie d’antibiotiques, soient regroupés sous l’appellation d’alligacines. Il insiste aussi sur le fait que seuls les alligators ont jusqu’ici fait l’objet d’un commencement d’étude, et que le sang des crocodiles pourrait révéler d’autres surprises. Selon lui, ces nouveaux produits pourraient être disponibles 7 à 10 ans après que l’Etat de Louisiane ait donné son accord dans le financement des recherches.

Dans le journal Le Monde, le professeur Alain Goudeau, du CHU de Tours estime que ces perspectives sont passionnantes. « Depuis Alexander Fleming et la découverte de la pénicilline, les antibiotiques que nous utilisons depuis trois quarts de siècle résultent des recherches faites dans le monde des champignons inférieurs. On peut raisonnablement penser que le vivant peut offrir d’autres solutions que celles proposées par ces champignons, comme le sang des alligators ou celui des crocodiles. A condition, bien évidemment, de trouver les moyens de respecter une certaine diversité de ce monde vivant. »

Vivant dans un milieu riche en bactéries pathogènes, bagarreurs, souvent blessés, les alligators ont développé un système immunitaire original et efficace. Certains scientifiques sont persuadés que l’on pourrait y puiser de nouveaux antibiotiques.

Le 09/04/2008 à 12:07 – Jean Etienne, Futura-Sciences

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Entre braconnage et protection du Crocodile

Posté par othoharmonie le 23 décembre 2016

 

 

La survie des crocodiles est menacée par plusieurs facteurs : la déforestation, le braconnage, la conversion à l’agriculture et les pollutions agricoles dues à l’utilisation abusive des pesticides, notamment dans la culture du cotonnier au nord du Bénin. Les crocodiles sont fortement braconnés pour la consommation de sa viande, pour faire des produits et sous-produits pour la médecine traditionnelle et pour sa peau, vendue en maroquinerie.

crocodile chez Francesca

De nombreux produits à base de crocodile

La viande de crocodile est consommée et appréciée localement, par exemple, au Bénin par tous les groupes socioculturels à l’exception des Peulhs. Les Peulhs ne consomment pas cette viande à cause d’une tradition ancienne, qui dit que « tout éleveur peulh qui tue cet animal et le mange verra son troupeau de bovins réduire en nombre soit par perte ou par mort ». Par ailleurs, la viande est consommée même par ceux qui vénèrent les crocodiles, mais à condition que le crocodile ne soit pas prélevé dans la mare sacrée du village.

Kpéra et al. (2004) ont inventorié sur les marchés 17 produits et sous-produits de crocodiles. Il s’agit de : la peau (dorsale et ventrale), du museau, des pattes, des os, de la graisse, de l’œuf entier, des coquilles d’oeuf, de l’anus, des crottes, des dents, de la bile, du foie, des poumons, du cœur, du pénis, des gastrolithes (pierres contenues dans l’estomac du crocodile) et de l’animal vivant.

Les produits et sous-produits de crocodile sont utilisés en médecine traditionnelle comme remèdes pour guérir des maladies dont l’asthme, l’hernie inguinale, l’ictère, la rougeole, le rhumatisme, l’otite, le panaris, la douleur, etc. Ils sont aussi recherchés pour se doter de certains pouvoirs surnaturels comme les mauvais sorts, la sorcellerie, etc. L’utilisation de la peau pour la maroquinerie est variable selon les pays.

En parallèle, des peuples les protègent…

Les crocodiles sont vénérés par certains groupes socio-culturels (Bariba, Boo, Mokolé) et l’on note à travers ce rôle culturel, une cohabitation pacifique entre les crocodiles et les populations rurales des zones où ils sont vénérés. À cause de leur rôle culturel et de l’anecdote qui dit : « une mare qui abrite des crocodiles ne tarit jamais », les crocodiles font l’objet d’une certaine assistance apportée par les populations locales.

Cette assistance se manifeste par le dragage régulier des mares pendant la saison sèche, le nettoyage de la berge, la protection des animaux par l’interdiction de les tuer, et le transport des bébés crocodiles vers la mare après éclosion des œufs. Cette méthode de conservation appelée conservation endogène est l’une des meilleures formes de conservation des crocodiles au Bénin.

CROCO

Quelle est la population de crocodiles africains ?

Avec une population d’environ 250 000 à 500 000 individus et en considérant sa distribution, le crocodile du Nil, Crocodylus niloticus, n’est pas considéré comme un taxon menacé au niveau international, bien qu’il soit menacé de disparition dans certaines régions comme, par exemple, au Sud- Bénin.

Très peu d’information est disponible sur le crocodile africain à museau étroit, Mecistops cataphractus. La plus grande population existe dans les parcs nationaux du Gabon, tandis que d’autres régions ont montré la baisse de leur population en particulier l’Angola et le Tchad. Ce déclin est dû principalement à la surexploitation, qui s’est intensifiée une fois que les populations sont devenues épuisées dans ces régions.

Au niveau international un effectif de  25 000 à 100 000 individus de crocodile nain, Osteolaemus tetrapis, le classe dans la catégorie VU. Le problème principal avec cette espèce repose sur le manque de données fiables. Sans une telle information, le statut de l’espèce ne peut pas être déterminé. Bien que les experts classent l’espèce comme une préoccupation mineure (LR) au niveau international à cause de sa distribution et des tailles de population saines dans quelques régions, la liste rouge la classe depuis 1996 dans la catégorie VU pour refléter l’incertitude de son statut dans la nature.

Alimentation et reproduction

Les crocodiles sont carnivores. Chez les jeunes, le menu est composé de batraciens, d’escargots, de larves de libellules, de criquets et autres insectes et, avec le temps, de crustacés, de petits oiseaux et rongeurs. Les adultes sont armés pour s’attaquer aux grands poissons et mammifères (jeunes hippopotames, girafes, antilopes, buffles, etc.).

Du fait de leur petit estomac, si la victime est de grande taille, plusieurs repas seront nécessaires et la carcasse de la proie est dissimulée sous l’eau, près d’un rocher ou entre les racines d’un arbre, le temps de la laisser se décomposer.

Indépendamment de la température du corps, les crocodiles n’acceptent pas d’aliments s’ils ont peur ou si des manipulations ou autres interventions les ont stressés. Ainsi peuvent-ils vivre pendant des mois sans se nourrir, mais perdent progressivement du poids et s’affaiblissent. La croissance et la taille sont beaucoup plus fonction de l’alimentation que de l’âge.

Les crocodiles maintiennent leur température corporelle à 30°C. Lorsque la température du corps est plus basse, les crocodiles ne se nourrissent plus et tombent dans un état de torpeur. Pour se chauffer, ils s’exposent au soleil ou sur une surface chaude ; pour se rafraîchir, ils se mettent à l’ombre ou entrent dans l’eau. Lorsqu’ils ont trop chaud, ils gardent la gueule ouverte, afin de laisser la chaleur s’échapper.

Les crocodiles sont ovipares et atteignent leur maturité sexuelle vers l’âge de 10 ans. La femelle pond entre 20 et 70 oeufs et parfois 90 oeufs chez Crocodylus niloticus. Selon les espèces, la femelle creuse un nid dans le sable ou prépare un nid de débris végétaux pour y déposer ses oeufs. Souvent la femelle protège attentivement son nid des prédateurs sans couvrir, à proprement parler, les oeufs. Après 60 à 90 jours d’incubation, les bébés crocodiles sont prêts à éclore ; ils émettent alors des cris aigus, qui s’entendent même à travers une couche de terre de 30 cm d’épaisseur et à une distance de 4 m. La femelle les ramasse dans sa gueule et les transporte dans l’eau. Les bébés crocodiles ont une mortalité élevée : 90 sur 100 n’atteindront pas l’âge adulte.

Les crocodiles ont une taille variant entre 1 et 7 m et parfois plus avec un poids vif corporel d’une tonne au plus. Les mâles ont une taille plus grande que les femelles. Ils ont des mâchoires puissantes avec de nombreuses dents identiques, coniques, légèrement incurvées, sans racines, qui sont renouvelées tout les deux ans.

Auteur : Nathalie Gnanki Kpera pour le Manuel des aires protégées d’Afrique francophone (extrait)

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Histoire des Larmes de crocodile

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2016

larmes de crocodile

Il y a longtemps, très longtemps… Peut-être même qu’il n’y avait pas encore d’hommes sur terre…
En Afrique vivait une famille de crocodiles au fond des eaux .C’étaient de gros poissons blancs qui nageaient, heureux.

Mais depuis quelque temps leurs nageoires ventrales se durcissaient, se transformaient en une sorte de grosse pelle ! Papa et Maman leur disaient que c’était très joli, que ces quatre nageoires leur faisaient de belles rames pour naviguer sous l’eau.

Crocodilus, le petit dernier, cherchait l’aventure et malgré les interdictions il s’approchait de plus en plus près du bord .Un jour il touche le sol et sort la tête .Ouah !!! Quelle merveille ! Des arbres ! Des fleurs ! Est-ce possible un monde pareil ! Avec ses drôles de nageoires il s’appuie et traîne son gros corps un peu plus haut .Bizarre cet air qui gonfle dans sa poitrine ! On peut donc respirer ici !Wouf ,ça me fait peur !Vite il retourne dans l’eau .

Et chaque jour Crocodilus recommence cette expérience de plus en plus loin ,en cachette de ses parents .Voilà qu’aujourd’hui il n’en croit pas ses yeux :pour la première fois il voit un oiseau multicolore …

-« Qui es-tu ?

-Je suis un oiseau et toi ?

-Je suis un poisson.

-Un poisson sur le sable ?

-Oui ! Depuis quelques jours j’ai des pattes…

-Et pas d’ailes ? »

Et l’oiseau virevolte au-dessus de Crocodilus, ébahi.

-« Comment est-ce possible ?

-Je ne sais pas, mais je crois que c’est le soleil qui me donne mes plumes et mes couleurs C’est pour le trouver que nous venons ici chaque année ,car chez nous c’est l’hiver et maman dit que nous ne pourrions plus vivre sans le soleil . »

Crocodilus va vite raconter tout cela à ses frères, sœurs, cousins et cousines.
Le lendemain ils sont tous à venir traîner leur gros ventre sur la rive pour admirer ces oiseaux :

-« Nous savons marcher, il nous faut voler maintenant ! Restons au soleil et les ailes nous viendrons ! »

Des journées entières ils sont restés au soleil .Leur peau craquelait, leurs écailles gonflaient et durcissaient, ils souffraient mais espéraient toujours ce miracle : des ailes !

Dans leur cerveau reptilien cette obsession s’est fixée et transmis de père en fils, de mère en fille .Le seul résultat de tous ces efforts c’est actuellement cette peau de cuir dur …

Les oiseaux qui reviennent une fois par an se moquent de cette carapace brunâtre !!!
Les crocodiles sont vexés et sont devenus irascibles ! Ne t’approche pas d’eux !Ils veulent se venger de tout ce qui est beau !

Encore maintenant on les voit se dorer pendant des heures au soleil…mais…pas d’ailes !

Alors ils pleurent …des larmes de crocodile !!!

A toi de trouver la morale de cette histoire …

 

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Le village des crocodiles sacrés

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2016

 

Bazoulé est un village du Burkina Faso, situé dans le département de Tanghin-Dassouri et la province de Kadiogo.

Le village est notable pour ses « crocodiles sacrés », des crocodiles du Nil piégés suite à l’asséchement d’une rivière et qui se sont retrouvé dans une mare proche du village. Nourris par les habitants, les crocodiles sont devenus dociles ce qui fait de la « Mare aux crocodiles sacrés » une attraction nationale. Près d’une centaine d’individus vivent dans la mare. La redevance payée par les touristes permet le développement du village.

Bazoulé a été fondé par le fils cadet d’un puissant roi du nom de Naaba Kouda.

Ce fils qui vivait avec son frère à Rissam dans le Nord de l’actuel Burkina Faso n’avait qu’un seul désir, devenir chef d’un territoire comme ses frères aînés. C’est ainsi qu’il alla voir son père Naaba Kouda et lui demanda de lui trouver un territoire où il allait installer son pouvoir.

 Crocodile sacré

Comme la réponse du père tardait, il alla soumettre sa doléance à sa sœur, Goussi – wemba, qui était mariée à Zongo, village voisin dont elle était le chef. 

Cette dernière lui céda son trône peu de temps avant sa mort. Le fils cadet porta la nouvelle à son père qui lui expliqua en ces termes la raison de son refus de lui confier un territoire : « parce que tu ne vaux rien », ce qui donne en langue moore « Fo – Kavonvré » ; 

Le fils lui répondit en disant : « m’pazolg-yé » ; « je ne suis pas bête », ceci, pour signifier à son père qu’il sera à la hauteur de sa tâche. C’est ainsi que le jour de son intronisation il donna le nom de « Pazolgo – tenga » à son territoire

(la terre de ceux qui ne sont pas bêtes) et se fit appeler Naaba Pazolgo.

Pazolgo – tenga deviendra par la suite Bazoulé et Kavonré, KABORE qui est l’actuel nom de famille des habitants de Bazoulé. C’est sous le règne de Naaba Pazolgo que sont arrivés les crocodiles.

Selon la légende, ces grands reptiles sont tombés du ciel avec la pluie, il y a cinq cent soixante-dix ans. La population de l’époque souffrait de manque d’eau et devait parcourir dix à quinze kilomètres pour s’approvisionner. 

Les traces des crocodiles ont révélé que ces sauriens vivaient dans des terriers pleins d’eau. Les femmes enlevaient l’eau depuis les trous de crocodiles et ceux-ci ne leur faisaient pas de mal. 

La population organisa une fête de joie et de reconnaissance pour les crocodiles qui sont devenu le totem du village. Si un crocodile meurt, il est enterré comme un humain respecté . Une fête qui veut représenter ses funérailles s’appelle Kom-Lakré et se tient tous les ans à la demande des habitants du canton en octobre. 

Le jour de la fête des gens viennent de partout pour demander des sacrifices aux crocodiles la réalisation de leurs vœux : santé, protection, réussite, fertilité chance, … Le village reçoit les visiteurs de beaucoup de pays et son nom est de plus en plus connu travers le monde grâce aux crocodiles sacrés.

lire l’article  ici http://www.bazoule.net/mareauxcrocodilessacres.html

Sur le site : http://www.bazoule.net/

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LE CROCODILE est sans chromosome

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2016

 

Le crocodile marin de Papouasie-Nouvelle-Guinée appartient à l’espèce indo-pacifique (Crocodylus porosus), de loin la plus commune et présente dans toutes les régions tropicales d’Asie et du Pacifique. Crocodylus porosus peuple les fleuves et les estuaires, y compris ceux de Papouasie-Nouvelle-Guinée et des îles Salomon. Plus grand que d’autres espèces (sa taille peut atteindre jusqu’à neuf mètres de long), il se caractérise aussi par un dos protégé par des écailles ovales et régulières. Ce prédateur peut attraper des proies humaines dans guère plus qu’une dizaine de centimètres d’eau et les entraîner vers les profondeurs. Son habitat chevauche en partie celui du crocodile d’eau douce (Crocodylus novaeguinae), qui s’étend jusqu’à 1 000 kilomètres à l’intérieur des terres et jusqu’à 600 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le Crocodylus novaeguineae, plus petit que Crocodylus porosus, vit surtout dans les marécages.

crocodile

Chez les crocodiles, le mâle et la femelle ne se différencient pas par les chromosomes X et Y (ils n’en possèdent pas), mais par les conditions environnementales qui prévalent à un stade précis de leur développement. Ils atteignent ce stade à peu près à l’âge où les humains deviennent pubères (autrement dit, à l’âge de l’initiation). À la manière des crocodiles, les jeunes garçons anga de Papouasie-Nouvelle-Guinée restent pratiquement indifférenciés sur le plan sexuel. Ils doivent donc acquérir leur masculinité en ingérant le sperme de leurs aînés (pratique symbolisée par la flûte).

Les Iatmul croient que le crocodile a créé le ciel et la terre et que des ancêtres crocodiles ont colonisé leur région, fondant les villages dans lesquels vivent aujourd’hui les populations humaines. Dans leurs rituels d’initiation, ils déclarent que le Crocodile Primitif avale les garçons et les régurgite à l’état adulte. À l’appui de ce mythe, ils pratiquent de petites entailles dans la peau des initiés pour représenter les blessures infligées par les dents du crocodile. En outre, ils sculptent des crocodiles sur la proue de leurs pirogues afin de les doter des capacités de natation du reptile, qui peut parcourir de très grandes distances en mer. En plusieurs endroits (Nouvelle-Irlande, Malaita, etc.), on place des sculptures de crocodiles sur les frises de frontons de maisons des hommes/des armes ou de maisons allongées, ainsi que sur leurs faîtes.

Les Elema (golfe de Papouasie), tout comme les Malaitains, croient que des esprits s’incarnent dans le crocodile et punissent ceux qui violent les tabous en les entraînant dans la mer pour les dévorer.

Les cannibales disent que la chair du crocodile a à peu près le même goût que la chair humaine.

Pierre Maranda, 2000 http://www.oceanie.org/graphes/crocodiles.html

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Le crocodile est chassé pour sa peau

Posté par othoharmonie le 13 décembre 2016

 

Stephen « Steve » Robert Irwin, né le 22 février 1962 à Essendon et mort le 4 septembre 2006 à Batt Reef, était un animateur de télévision australien et le propriétaire du Australia Zoo, un zoo fondé par ses parents à Beerwah  dans l’État du Queensland. Il était connu à travers le monde pour son rôle de chasseur de crocodiles dans son émission The Crocodile Hunter.

crocodile

Steve Irwin participe grandement à l’expansion du parc, prenant part à l’alimentation quotidienne des animaux, ainsi que les activités de soins et d’entretien. Lors de son sixième anniversaire, il a reçu un python mesurant 4 mètres de long. Il commence à s’occuper des crocodiles à l’âge de neuf ans après que son père lui a instruit très jeune le comportement des reptiles. Aussi, au même âge, il a élevé son premier crocodile, toujours sous la supervision de son père. Il participe ensuite aux captures de crocodiles trop proches des zones habitées, pour les ramener au parc. Plus tard, il emprunte le chemin que son père avait pris en devenant bénévole au programme de gestion des crocodiles sur la côte Est du Queensland (Queensland Government’s East Coast Crocodile Management), destiné à s’occuper des crocodiles vivant dans cette zone. Dans le même temps, il capture plus de 100 crocodiles, dont certains ont été relogés, tandis que d’autres ont été accueillis dans le parc de la famille. Steve Irwin a repris la gestion du parc en 1991 et l’a rebaptisé « Australia Zoo » en 1992.

En 1991, sa passion pour les crocodiles est filmée lors d’une émission sur la faune, moment où il rencontre sa future femme Terri, naturaliste américaine de Eugène dans l’Oregon qui était en Australie pour y étudier les centres de réhabilitation de la faune et qui avait décidé de visiter le zoo. Selon le couple, cela a été le coup de foudre. Terri a déclaré à l’époque : « je pensais qu’il n’y en avait pas un comme cela dans le monde, il avait l’air d’un Tarzan de l’environnement, plus grand que la vie d’un super-héros. » Ils se fiancent quatre mois plus tard et se marient à Eugène le 4 juin 1992. Ensemble, ils ont deux enfants, une fille, Bindi Irwin (né le 24 juillet 1998), et un fils, Robert Clarence « Bob » (du prénom du père de Steve) Irwin (né le 1er décembre 2003). Bindi Sue est nommée ainsi d’après le nom des deux animaux préférés de Steve : Bindi, un crocodile marin, et Sui, une Staffordshire Bull Terrier décédée le 23 juin 2004. Irwin est aussi enthousiaste à propos de sa famille qu’il l’est lorsqu’il est au travail. À propos de sa fille Bindi, il déclara qu’elle était « la raison pour laquelle il a été mis sur la Terre ». Sa femme a dit : « La seule chose qui pourrait l’éloigner des animaux qu’il aime, ce sont les gens qu’il aime encore plus. ». Bien que les Irwin soient d’heureux mariés, ils ne portent pas d’alliance, car dans leur travail, le port de bijoux peut représenter un danger pour eux et/ou les animaux.

Le 4 septembre 2006, Irwin est mortellement blessé par une raie pastenague alors qu’il plongeait pour un tournage à Batt Reef (partie de la grande barrière de corail), au large de Port Douglas dans le Queensland.

La mort de Steve Irwin a été entièrement filmée et Terri Irwin, la femme de Steve, a déclaré sur la chaîne américaine Access Hollywood que le document a été depuis détruit pour éviter toute diffusion publique. Les parents de Steve Irwin ont refusé la cérémonie nationale proposée par le Premier ministre, préférant un enterrement plus intime.

Le capitaine Paul Watson, fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society, rebaptisa l’ancien patrouilleur écossais FPV Westra, MV Steve Irwin en sa mémoire le 5 décembre 2007. À la cérémonie de baptême, sa veuve Terri déclara : « Si Steve était encore en vie, il se serait sûrement embarqué avec eux ».

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Crocodile et superstitions

Posté par othoharmonie le 13 décembre 2016

 

 

Le crocodile a été considéré comme un substitut du Dragon-Vouivre ! 

  Que de croyances entourent,  en Afrique tout particulièrement,  ce monstre impressionnant ! 

 crocodile

« On dit que, dans l’Egypte ancienne, le crocodile du Nil pouvait dévorer l’ombre d’un passant et pouvait le tuer en entraînant son image réfléchie sous l’eau. 

« Les Zoulous ne regardent pas dans une eau marécageuse parce qu’elle ne renvoie pas leur reflet. Ils craignent qu’un monstre habitant ce marécage ne l’ait absorbé pour les faire mourir. 

Les Basutos croient, quand quelqu’un meurt brusquement sans cause apparente, qu’un crocodile a attiré vers lui son reflet.  » N’est-ce pas ce crocodile qui est devenu le diable dévoreur d’âme en Occident ? 

Comment comprendre, avec la mentalité actuelle, certaines  réactions que l’on peut encore constater chez ceux qui furent longtemps appelés sauvages par les prétendus civilisés ? … » 

« Le crocodile est substitué au Monstre-Dragon dans de nombreuses églises. Certains ont été ramenés d’Egypte où Horus à cheval, ancêtre de saint Georges, maintient de sa lance le crocodile. » 

 Extrait de Le Miroir, symbole des symboles, 2ème édition à paraître aux Editions du Cosmogone (Lyon).

« Lors des processions, il arrivait qu’on fasse parader la dépouille naturalisée en haut d’un bâton devant ou derrière la croix. Il reste naturellement très peu de ces animaux. »

Extrait de La Vouivre, un symbole universel, 4ème édition à paraître aux Editions du Cosmogone (Lyon).

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Une légende de crocodile

Posté par othoharmonie le 8 décembre 2016

 

Il y a bien longtemps, un garçon aperçut un bébé crocodile en train d’essayer de survivre tandis que brillait un soleil impitoyable. Il tentait de passer d’une lagune à la mer; mais ce petit crocodile n’était pas très fort, et il ne se mouvait que très lentement. Le garçon en eut pitié, le ramassa et le porta jusqu’à la mer.

Le crocodile fut très reconnaissant, et promit qu’il se souviendrait de cette bonté. Et que si le garçon voulait voyager, il n’aurait qu’à venir au bord de la mer et appeler « Crocodile, Crocodile! » Il arriverait alors.

Du temps passa. Le garçon se souvint de la promesse du crocodile. Il alla à la mer et, après le troisième appel, vint le crocodile. Ils étaient, comme deux vieux amis, très heureux de se retrouver. « Assieds-toi sur mon dos », dit le crocodile, et il l’emmena en voyage. Et ils firent beaucoup de voyages ainsi.

Crocodile

Et un jour, voilà que le crocodile eut envie de manger le garçon. C’était son instinct, étant l’animal qu’il était. Mais sa conscience le dérangeait, et avant de le faire il décida d’aller quérir l’avis d’autres animaux. Une baleine. Un tigre. Un buffle. Et encore beaucoup d’autres. Tous les condamnèrent, s’indignant qu’il soit capable de rétribuer le service du gamin par une mauvaise action. Finalement il se rendit auprès d’un singe, l’animal le plus fin, qui saute de branche en branche. Et celui-ci lui décocha, pour son ingratitude, les plus vilains mots qu’il connaissait – et disparut.

Le crocodile eut honte. Il renonça à l’idée de manger le garçon. De nouveau il le prit sur son dos et ils voyagèrent, voyagèrent, jusqu’à ce que le crocodile eut atteint un âge avancé. Il dit alors: « Ami, il n’existe pas d’assez grande récompense pour la bonne action que tu as faite pour moi. Je dois maintenant mourir. Je vais me changer en une terre, un pays où toi et tes descendants vivrez de ma substance. »

Le crocodile devint l’île de Timor, qui a sa forme, et les Timorais sont les descendants de ce garçon. Là-bas, les gens sont toujours bons. Ils sont accueillants, ont le sens de la justice et racontent cette légende pour l’expliquer.

Notre peuple appelle les crocodiles « Grand-père ». Quand ils traversent une rivière, ils disent toujours: « Crocodile, je suis ton petit-fils, ne me dévore pas. »

Timor et le Crocodile

 

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LE CULTE DU CROCODILE

Posté par othoharmonie le 6 décembre 2016

 

Le Crocodile en Egypte était vénéré sous le nom de Sobek, le dieu crocodile le plus connu au temps des pharaons, le temple de Sobek le plus connu est le temple de Kom Ombo , dont il partage la moitié de son temple avec Horus le dieu faucon.

 La simple présence de crocodiles dans le Nil à une période déterminée était un signe faste de bonne crue. La présence des crocodiles du Nil réputés surtout grâce au cinéma Hollywoodien, ont disparus, la construction du Barrage d’Assouan ne permet plus les crues du Nil, et l’habitat naturel de ce reptile géant n’est plus habitable. 

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Sobek sur les murs du temple de Sobek et Haroëris à Kôm Ombo

La présence de crocodiles dans le Nil était pour les Égyptiens l’annonce d’une crue favorable aux récoltes : les crocodiles étaient donc des animaux sacrés à cette époque. Maître des eaux, il est le dieu qui irrigue les champs.

Vers la Basse époque, les Égyptiens cherchent à gagner ses faveurs afin d’en avoir moins peur en lui offrant des figurines représentant l’animal portant le disque solaire orné du cobra protecteur. Il deviendra rapidement un dieu important dans le panthéon sous la forme syncrétique de Sobek-Rê.

Il est parfois représenté sur la barque solaire en train de terrasser le serpent géant Apophis, personnification du chaos, monstre essayant d’engloutir le Soleil. Ce rôle de protecteur de la barque solaire est aussi attribué à la déesse Sekhmet ou bien encore au dieu Seth. Il est localement considéré comme un dieu primordial.

Selon l’Interpretatio graeca, Sobek est assimilé à Chronos, l’un des dieux grecs primordiaux et le dieu du temps. L’origine et les raisons de cette assimilation sont encore en débat chez les Historiens des religions.

Dans le temple de Kôm Ombo, il est adoré sur un pied d’égalité avec Haroëris, Horus l’Aîné (le temple de Sobek et Haroëris, avec deux dieux principaux, présente un fait unique en Égypte). Il y a Hathor pour parèdre, mais selon les temples, il peut avoir telle ou telle autre déesse pour compagne (Rénénouet à Médinet el Fayoum, par exemple). Dans les temples qui lui sont consacrés dans le Fayoum, il est couramment désigné comme Sobek, Seigneur de tel sanctuaire. À Soknopaiou Nésos (site archéologique au nord du lac du Fayoum), il est Sobek, Seigneur du Lac : So(b)k-Neb-Payou(m), ce qui donne Soknepaiou en démotique et en grec ; à Tebtynis, à côté du village actuel de Tell Oumm el-Baragat, dans le sud-est du Fayoum, il est adoré sous l’intitulé Sobek, Seigneur de (Teb)tynis, soit So(b)k-Neb-Tynis, d’où les noms démotique et grec de Soknebtynis.

Les noms d’Égyptiens composés à partir du nom Sobek sont légion. Dès la XIIe dynastie avec la reine Sobeknéferourê (Sobek est la perfection de Rê), puis lors de la deuxième période intermédiaire (XIIIe dynastie), plusieurs rois prendront le nom Sobekhotep (Sobek est satisfait) dans leur titulature. Lors de la XVIIe dynastie deux souverains se nommèrent Sobekemsaf (Sobek est sa protection), ainsi qu’une princesse, plus curieusement car c’est un nom masculin.

De nombreux Égyptiens des époques tardives (grecque et romaine) portent des noms tels que Sisoukhos, Marsisoukhos, Pétésoukhos, ou encore Khroniôn.

Egypt.SobekSobek est le dieu crocodile, il est vénéré sous sa forme purement animale ou sous l’aspect d’un être humain surmonté d’une tête de crocodile. Son lieu de culte est Kom Ombo en Haute-Égypte son sanctuaire principal et l’ancienne Shédit ou Crocodilopolis. Le crocodile est associé à son milieu naturel donc Sobek est un dieu de la fertilité, dieu de l’eau, ou encore dieu de l’inondation il est souvent associé à l’image du dieu créateur. Sobek est le fils de la déesse aquatique Neith et du dieu du Senuy, son épouse est la déesse Hathor.

La seule présence de crocodiles dans le Nil signifiait une crue favorable aux récoltes. Dans la Basse Epoque, les égyptiens vénéraient Sobek comme pour la plupart des animaux dangereux afin de s’en attirer les bonnes grâces. Le dieu Sobek devint rapidement un dieu important dans le panthéon des dieux de l’Égypte en portant le nom de Sobek-Rê. Une cérémonie le représente accompagné d’autres divinités, cette cérémonie consistait à permettre au pharaon de dominer le monde, en élevant des statues des divinités sur leur socle correspondant aux quatre points cardinaux, Dédoun représentait le sud, Sopdou représentait l’est, Sobek l’ouest et Horus le nord plus le sud.

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Les bébés alligator

Posté par othoharmonie le 6 décembre 2016

 

 

À leur maturité les alligators atteignent généralement une longueur de 1,80 m. L’accouplement se fait au printemps. La femelle construit un nid de végétation dont la décomposition fournit la chaleur nécessaire à l’incubation des œufs.

Le sexe de la descendance dépend de la température dans le nid et se détermine dans les 7 à 21 jours qui suivent le début de l’incubation. À des températures de 30 ° C ou moins celle-ci produit une ponte de femelles ; à 34 ° C ou plus il n’y a que des mâles. Les nids établis sur les levées de terre sont plus chauds que ceux qui sont construits dans l’humidité des marais, et donc les premiers ont tendance à produire des mâles et les seconds des femelles. Le ratio sexuel normal à l’éclosion est de cinq femelles pour un mâle, les premières pesant beaucoup plus que les seconds.

Le-bebe-alligator

La mère défend le nid contre les prédateurs et aide les nouveau-nés dans l’eau. Elle assure une protection aux jeunes pendant près d’un an s’ils restent à proximité. La plus grande menace pour les jeunes sont les alligators adultes dont la prédation peut causer un taux de mortalité atteignant jusqu’à cinquante pour cent la première année. Dans le passé, immédiatement après l’autorisation de la chasse aux alligators, le chiffre des populations rebondissait rapidement du fait qu’il y avait moins d’adultes à s’attaquer aux jeunes, ce qui accroissait les chances de survie de ces derniers.

A peine sorti de son oeuf, il nous effraye déjà ! Le regard de ce petit alligator en dit long sur ce qu’il deviendra. De grandes dents prêtes à croquer tout ce qui bouge, et un long corps se faufilant sous les eaux !

Dans le ventre de sa Maman : pendant 7 jours

Poids à la naissance : 50 à 80 g
Taille à la naissance : 20 cm
Habitat : environnement d’eau douce
Durée de vie : 50 ans et plus.

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L’alligator n’est ni un crocodile ni un caïman

Posté par othoharmonie le 4 décembre 2016

 

Les caïmans se trouvent presque uniquement sur le continent sud américain (Brésil, Bolivie, Colombie). Il a été introduit au sud du continent Nord-américain. Les alligators à l’exception de l’espèce chinoise ne se rencontrent qu’au sud des États-Unis. La majorité des populations d’alligators américains se situent en Floride et en Louisiane. Les crocodiles pour leur part se trouvent en grand nombre en Afrique mais des espèces plus rares peuplent les îles asiatiques, l’Inde, et l’Amérique latine. Enfin, le Gavial ne se rencontre que dans le Nord Est de l’Inde et au Pakistan.

Description
Les mâles mesurent jusqu’à 4 à 5 mètres et 3 mètres pour les femelles. Le poids des grands mâles peut dépasser les 350 kg.

Ethologie
Animal amphibie, l’alligator passe de très longs séjours dans l’eau, soit qu’il chasse à l’affut, soit tout simplement qu’il dorme. Il peut rester totalement immergé un quart d’heure. Puis, tout en chauffant le dessus de son crâne au soleil, il se dissimule habilement dans l’eau. Son immobilité, son aspect, le font passer pour un bois flottant. Dans les régions les plus froides, l’alligator hiberne pendant l’hiver. Il émerge durant les moments où la chaleur se fait ressentir. Il ne mange pas pendant cette période lorsque la température passe en dessous des 23 degrés. Il survit très bien au période de grand froid et de gel. L’animal affectionne les marais d’eau douce, les rivières et les lacs. Il peut s’accommoder d’une légère salinité de l’eau pendant une courte période comme c’est le cas dans certaines mangroves. Il construit des terriers qui servent d’abri particulièrement lors de l’hibernation qui survient lorsque la température baisse et que la chaleur se fait moins forte. La majorité des populations d’alligators américains se situent en Floride et en Louisiane.

Les grands alligators mâles sont des animaux solitaires et territoriaux. Les alligators plus petits se trouvent souvent en grand nombre tout près les uns des autres. Les plus gros spécimens (mâles ou femelles), défendent leur territoire proche ; les petits montrent une tolérance plus grande à l’égard des autres alligators d’une taille voisine de la leur.

Régime alimentaire

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Saut hors de l’eau d’un alligator

Bien que les alligators aient un corps pesant et des mouvements lents, ils sont capables de courtes pointes de vitesse, en particulier pour une attaque rapide. Leurs proies favorites sont les petits animaux qu’ils peuvent tuer et avaler d’une seule bouchée ; ils peuvent cependant tuer des proies plus grandes, en les attrapant et en les tirant dans l’eau pour qu’elles se noient. Les alligators consomment de la nourriture qui ne peut être mangée en une seule bouchée en la laissant pourrir ou bien en la mordant et en l’agitant sauvagement jusqu’à en arracher des morceaux.

L’alligator, contrairement au crocodile est capable de broyer directement des os. Les muscles qui referment les mâchoires sont d’une puissance exceptionnelle, mais ceux qui les ouvrent sont en comparaison relativement faibles. C’est ainsi qu’un homme adulte peut à mains nues tenir un alligator la mâchoire fermée. En général, une bande de ruban adhésif suffit pour empêcher un adulte d’ouvrir ses mâchoires. C’est une des méthodes les plus couramment utilisées quand des alligators doivent être capturés et transportés, ou quand, pour toute autre raison, ils doivent être empêchés de mordre. Les alligators sont capables d’attraper des oiseaux au nid à plusieurs mètres de hauteur. Pour cela ils sautent en prenant leur élan après avoir atteint une vitesse étonnante. Ils donnent alors l’impression de marcher sur l’eau en propulsant l’aide de leur queue.

Les jeunes mangent une grande variété de petits invertébrés et en particulier des insectes. Ils consomment également des petits poissons et des grenouilles. Lorsqu’ils grandissent, ils consomment des proies plus grosses. Leurs régimes alimentaires comportent alors des poissons, des tortues, des petits mammifères, des oiseaux et parfois des plus petits congénères. L’animal est un opportuniste et pour apaiser sa faim, il est capable de manger toute forme de nourriture. Il n’est pas rare de le voir consommer des chiens de petite taille ou d’autres animaux domestiques… L’activité alimentaire est influencée par la température de l’eau. Elle diminue considérablement si l’eau baisse en dessous de 20 degrés.

Reproduction

 

 Oeuf aligator

Oeuf d’alligator

Les femelles sont matures lorsqu’elles atteignent environ 1,80 mètre et se sont-elles qui initient les rites amoureux. A l’époque des amours, les deux sexes communiquent par des messages oraux, visuels, tactiles et olfactifs. Ils peuvent notamment communiquer sous l’eau par des vibrations de basses fréquences perceptibles par leurs congénères. Lors de la saison humide et chaude de l’été, les animaux confectionnent un nid d’un mètre de circonférence en végétaux qui a pour objectif de maintenir les oeufs au-dessus du niveau de l’eau et dont la décomposition assure l’incubation. En cas d’inondation les oeufs peuvent survivre une douzaine d’heures en submersion. Le lieu d’implantation du nid est souvent le même d’une année sur l’autre. La femelle y dépose entre 20 et 50 oeufs qu’elle protège sous une épaisse couche de végétaux. L’incubation dure en moyenne 65 jours. Pendant tout ce temps la femelle ne quitte pas les parages du nid et le défend contre les pilleurs qui sont nombreux (oiseaux, pécaris, varans, serpents et jaguars).

Lorsque les oeufs sont prêts à éclore, la mère dégage l’épaisse protection de végétaux et se charge de mettre les jeunes dans l’eau où ils devront aussitôt être capables de trouver seuls leurs nourritures. Mais comme une poule avec ses poussins, elle sera très présente dans l’éducation des jeunes et leur assurera une protection durant plusieurs semaines notamment contre les attaques des ratons laveurs et des alligators adultes.

Le sexe de la descendance dépend de la température dans le nid et se détermine dans les 7 à 21 jours qui suivent le début de l’incubation. À des températures de 30 degrés ou moins celle-ci produit une ponte de femelles ; à 34 degrés ou plus il n’y a que des mâles. Les nids établis sur les levées de terre sont plus chauds que ceux qui sont construits dans l’humidité des marais, et donc les premiers ont tendance à produire des mâles et les seconds des femelles. Le ratio sexuel normal à l’éclosion est de cinq femelles pour un mâle

L’alligator et l’homme

 

 nourrissage aligator

Nourrissage dans une ferme d’élevage d’alligators

L’alligator peut être extrêmement dangereux. Chaque année, on déplore en Floride et en Louisiane quantité d’accidents très graves.

Statut
L’alligator américain est une espèce très suivie par les scientifiques. Dans les années 1960, les populations sauvages ont subi un lourd tribut à cause de l’exploitation de l’espèce pour sa peau. Depuis, des programmes de sauvegarde et de lutte anti-braconnage ont été mis en place et l’élevage à permis de produire les peaux nécessaires. Actuellement, l’espèce n’est pas menacée. Dans certaines régions des États Unis, des populations trop importantes font même l’objet de plan de régulation. La population sauvage existante est estimée à 1 million d’individus.

L’alligator est classé en annexe II de la CITES*. Cette annexe comprend toutes les espèces qui ne sont pas nécessairement menacées d’extinction mais dont le commerce des spécimens doit être réglementé pour éviter une exploitation incompatible avec leur survie. L’élevage des alligators est en pleine expansion en Floride, au Texas et en Louisiane. À eux trois, ces états produisent annuellement un total de 45.000 peaux d’alligator. Cette peau, utilisée en maroquinerie, atteint des prix élevés et peut pour une longueur de 1,8 à 2 mètres se vendre à 300 $ pièce. Le marché de la viande d’alligator est en plein essor. C’est une viande qui présente de grande qualité pour la santé humaine. L’alligator de Chine par contre est très menacé et son état de conservation est préoccupant.

*La CITES contrôle et réglemente le commerce international des spécimens des espèces inscrites à ses annexes. Toute importation, exportation, réexportation (exportation d’un spécimen importé) ou introduction en provenance de la mer de spécimens des espèces couvertes par la Convention doit être autorisée dans le cadre d’un système de permis.

SOURCE / http://www.pratique.fr/alligator-crocodile-caiman.html

 

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Différence entre alligator et crocodile

Posté par othoharmonie le 3 décembre 2016

 

Les alligators sont caractérisés par un museau plus large que celui des crocodiles. Les deux espèces qui existent ont également tendance à être de couleur plus sombre, souvent presque noire, mais la couleur dépend beaucoup de l’eau. Les eaux chargées en algues produisent des alligators verts ; les alligators venant d’eaux contenant beaucoup d’acide tannique en provenance des arbres qui les surplombent sont souvent plus sombres (mais l’alligator chinois présente un dessin assez clair). De plus, chez les alligators, seules les dents supérieures sont visibles quand ils ferment les mâchoires, au contraire des crocodiles, dont on peut voir les dents supérieures et inférieures. Toutefois, de nombreux individus présentent des difformités dans les mâchoires, ce qui complique ce moyen d’identification.

En moyenne, le poids d’un alligator d’Amérique est de 360 kg et sa longueur de 4 mètres.

Alligator

Selon le site web du Parc national des Everglades, le plus grand alligator jamais répertorié en Floride mesurait 5,3 m de long, bien que, selon le site web de la Florida Fish and Wildlife Conservation Commission, le record de longueur pour l’État de Floride revienne à un mâle de 4,39 m (14 pieds 5/8 pouces) du lac Monroe dans le comté de Seminole. En Floride, le record de poids est de 473,05 kg (1.043 livres) dans le Lac Orange du comté d’Alachua.

Le record absolu mesuré est de 5,8 m et a été trouvé sur la Grosse-Île-du-Vermillion en Louisiane. Peu de spécimens géants ont été pesés, mais les plus grands pourraient avoir dépassé une tonne. L’alligator chinois, plus petit, dépasse rarement 2 m de longueur.

La durée de vie habituelle d’un alligator est estimée à environ 50 ans ou plus. Un spécimen nommé Muja qui vit au zoo de Belgrade en Serbie depuis 1937, a au moins 70 ans. Un autre spécimen, Čabulītis, mort en 2007 au zoo de Riga en Lettonie avait dépassé 72 ans.

Les alligators ne sont indigènes que dans trois pays : les États-Unis, le Mexique et la République populaire de Chine.

Les alligators américains se trouvent dans le sud-est subtropical : la totalité de la Floride et de la Louisiane, les parties méridionales de la Géorgie, de l’Alabama et du Mississippi; les régions côtières de la Caroline du Sud et de la Caroline du Nord, le sud-est du Texas et l’extrême Sud-Est de l’Oklahoma et de l’Arkansas. La majorité des alligators américains se situent en Floride et en Louisiane, avec plus d’un million d’individus dans chaque État. Cette espèce est aussi présente dans le nord du Mexique.

Les alligators américains vivent dans des environnements d’eau douce, comme les étangs, les marais, les marécages, les rivières et les lacs, ainsi que dans les milieux saumâtres. La Floride du Sud est le seul endroit où coexistent alligators et crocodiles.

Actuellement, l’alligator chinois se trouve uniquement dans la vallée du fleuve Yangzi Jiang et il est extrêmement menacé ; on pense qu’il n’y en a plus que quelques douzaines à vivre à l’état sauvage. De fait, on peut trouver bien plus d’alligators chinois dans des zoos à travers le monde que dans la nature. Par exemple, le Rockefeller Wildlife Refuge dans le sud de la Louisiane en a plusieurs en captivité pour essayer de préserver l’espèce.

Les grands alligators mâles sont des animaux solitaires et territoriaux. Les alligators plus petits se trouvent souvent en grand nombre tout près les uns des autres. Les plus gros de l’espèce (mâles et femelles), défendent leur territoire proche ; les petits montrent une tolérance plus grande à l’égard des autres alligators d’une taille voisine de la leur.

Bien que les alligators aient un corps pesant et des métabolismes lents, ils sont capables de courtes pointes de vitesse, en particulier pour une attaque rapide. Leurs proies favorites sont les petits animaux qu’ils peuvent tuer et avaler d’une seule bouchée ; ils peuvent cependant tuer des proies plus grandes, en les attrapant et en les tirant dans l’eau pour qu’elles se noient. Les alligators consomment de la nourriture qui ne peut être mangée en une seule bouchée en la laissant pourrir ou bien en la mordant et en l’agitant sauvagement jusqu’à en arracher des morceaux.

Dans une mâchoire d’alligator, la plupart des muscles sont faits pour mordre les proies et les agripper. Les muscles qui referment les mâchoires sont d’une puissance exceptionnelle, mais ceux qui les ouvrent sont en comparaison relativement faibles. C’est ainsi qu’un homme adulte peut à mains nues tenir un alligator la mâchoire fermée. En général, une bande de ruban adhésif suffit pour empêcher un adulte d’ouvrir ses mâchoires. C’est une des méthodes les plus couramment utilisées quand des alligators doivent être capturés et transportés, ou quand, pour toute autre raison, on doit les empêcher de mordre.

Les alligators sont généralement craintifs devant les humains et ont tendance à s’en aller ou à se jeter à l’eau, si l’on s’approche. Cette attitude conduit malheureusement certaines personnes à s’approcher des alligators et de leurs nids d’une façon qui peut inciter ces animaux à attaquer. Dans plusieurs endroits il existe des lois fédérales qui interdisent de nourrir les alligators là où ils se trouvent, ce qui ne veut pas dire que tout le monde respecte l’interdiction. Quand ils sont nourris, en effet, les alligators finissent par perdre leur crainte devant l’homme et ils peuvent donc décider de s’approcher des habitations humaines plutôt que de s’éloigner.

crocodileAnimal amphibie, l’alligator passe de très longs séjours dans l’eau, soit qu’il chasse à l’affut, soit tout simplement qu’il dorme. Il peut rester totalement immergé environ une heure. Puis, tout en chauffant le dessus de son crâne au soleil, il se dissimule habilement dans l’eau. Son immobilité, son aspect, le font passer pour un bois flottant.

Quoique les alligators soient souvent confondus avec les crocodiles, ils appartiennent à deux familles taxonomiques bien distinctes.

Les alligators diffèrent des crocodiles surtout par leur tête plus large et plus courte, et leur museau plus obtus, leurs dents ne ressortent pas lorsqu’ils ferment leur gueule ; ils ne possèdent pas la bordure irrégulière que l’on voit sur les pattes et les pieds arrière du crocodile, et les palmes entre les orteils des pattes arrière ne dépassent pas la moitié des intervalles ; supportant mal la salinité ils préfèrent nettement l’eau douce, tandis que les crocodiles peuvent tolérer l’eau salée, possédant des glandes spécialisées dans la filtration du sel. En général, les crocodiles présentent plus de danger pour les hommes que les alligators.

Quant à leur aspect, une règle généralement fiable est que les alligators ont une tête en forme de U, tandis que les crocodiles l’ont en forme de V. Les crocodiles ont un museau plus étroit, avec des yeux plus en avant. Les crocodiles ont plutôt des yeux verts et les alligators des yeux bruns.

Une autre distinction peut être faite d’après les mâchoires. Celles des crocodiles, beaucoup plus étroites, servent à déchirer les proies et à bien les tenir. En revanche, celles des alligators sont faites pour broyer les os, et elles peuvent développer une puissance de morsure jusqu’à 3 000 psi (20 MPa), bien que certaines grandes espèces de crocodiles (on l’a prouvé)(qui??) peuvent en fait mordre avec une force de 5 000 psi.

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Crocodile – L’emblème de Nîmes

Posté par othoharmonie le 29 novembre 2016

C’est un crocodile attaché à un palmier qui représentent l’emblème de Nîmes. Ce qui soulève une double énigme : 1) quel rapport entre Nîmes, le palmier et le crocodile d’une part ? et 2) quel rapport entre l’Empire romain, le palmier et le crocodile d’autre part ? Reconnaissez qu’au premier abord, ça n’a rien d’évident. A priori, un palmier et un crocodile, ça évoquerait plutôt l’Égypte, le Nil, Cléopâtre, etc.

Et précisément, voilà qui tombe très bien puisque c’est vers l’Égypte et vers Cléopâtre que nous allons devoir nous tourner ! Pour être exacte, nous allons remonter à la bataille d’Actium où, en 31 avant J.C., la reine égyptienne s’allie à son amant, Marc Antoine, pour affronter Octave-qui-n’est-pas-encore-Auguste. Celui-ci remporte la victoire, signant la fin des ambitions du couple terrible et instaurant sa domination sur l’ensemble du futur Empire.

Or, Nemausus obtint le droit de frapper une monnaie célébrant l’évènement : l’as de Nîmes (aussi désigné comme dupondius au crocodile) , pièce de bronze qui se répandit dans tout l’Empire, et très courante dans la région – au point qu’autrefois, les habitants ne pouvaient pas faire un pas dans un champ sans tomber sur un exemplaire! Il y en eut trois tirages successifs – la fabrication s’étalant sur 40 ans tandis qu’elle fut largement imitée, y compris après la fin de la frappe. Sur l’avers, on y voit l’Empereur Auguste et son gendre Agrippa (commandant de la flotte à Actium et principal artisan de la victoire) et, au revers, le fameux crocodile enchaîné à un palmier couronné de lauriers, surmontés de l’inscription « Col. Nem.”.

 emblème

Soit d’un côté, les deux chefs de guerre victorieux et de l’autre, la représentation symbolique de l’Égypte (crocodile et palmier) soumise à Rome (la couronne de lauriers). Quant à COL NEM, il s’agit de l’abréviation de COLonia NEMausensis - colonie nîmoise.

Vous me rétorquerez que ça ne nous avance guère, et qu’une question reste toujours en suspens : pourquoi Nîmes a-t-elle été associée à la victoire d’Actium ? Pendant longtemps, l’inscription « COL. NEM. » laissa penser que les vétérans d’Actium avaient reçu des terres nîmoises, l’Empereur Auguste les récompensant ainsi de leur bravoure et de leur fidélité. Ainsi, les anciens militaires se seraient implantés dans la région, favorisant son essor. La richesse des infrastructures, l’opulence des villas et des monuments publics, ainsi que les nombreuses inscriptions évoquant des soldats ayant combattu en Orient accréditaient cette thèse.  Mais aujourd’hui, les archéologues pensent que Nîmes n’était finalement qu’une fabrique de monnaie, et que sa population n’avait aucun lien particulier avec la fameuse bataille. Les armes de la ville ne seraient donc qu’une référence à l’as de Nîmes – ce qui n’est pas rien, quand même !

crocodileAu moyen-âge pourtant, les armoiries de Nîmes représentaient un « simple champ de gueules » (soit un fond rouge uni), après avoir figuré pendant longtemps les trois consuls, maîtres de la ville.

Puis, en 1516, on ajouta un taureau d’or au blason préexistant. Pour autant, les Nîmois restaient attachés à cette pièce de bronze, que l’on continuait à déterrer un peu partout. 20 ans plus tard, lorsque François Ier visita la ville, les consuls (à l’origine, les délégués du Comte de Toulouse) eurent alors l’idée de lui demander la permission de prendre pour emblème de la commune la fameuse pièce de monnaie romaine, ce qui leur fut accordé en 1536, leur permettant d’adopter un blason  » de gueules, à un palmier de sinople, au tronc duquel est attaché, avec une chaîne d’or, un crocodile passant, aussi de sinople, et une couronne d’or liée d’un ruban de même, posée au premier canton du chef de l’écu. » Et comme un beau dessin vaut parfois mieux qu’un long discours (surtout s’il est héraldique !) :

En 1985, Philippe Starck revisita le symbole, en le modernisant tout en en conservant la symbolique romaine : c’est ce logo que l’on peut voir aujourd’hui, disséminé un peu partout dans la ville, et notamment sur les clous présents aux abords du quartier de l’Écusson. Personnellement, je me suis attachée à ce symbole, qui témoigne encore une fois des liens privilégiés tissés entre Nîmes et l’empereur Auguste. Et je pense que c’est également le cas de la plupart des Nîmois : après tout, ce n’est pas pour rien que les joueurs de football du Nîmes Olympique sont surnommés les crocos !

SOURCE / http://latogeetleglaive.blogspot.fr/2012/09/palmier-et-crocodile-le-blason-de-nimes.html

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CROCODILE ANIMAL TOTEM

Posté par othoharmonie le 29 novembre 2016

 

Rescapé de l’ère des dinosaures, le crocodile est le plus grand des reptiles, et celui qui a le coeur et le cerveau les plus évolués. Féroce prédateur d’aspect terrifiant, il apparaît comme un monstre, proche du dragon, dans l’imaginaire des hommes.

Le crocodile est un animal amphibien, qui vit entre terre et eau.
Il est capable d’ouvrir la gueule sous l’eau sans suffoquer. Il peut donc repérer ses proies terrestres et aériennes tout en restant immergé, seuls son nez, ses yeux et ses oreilles affleurant.  Le crocodile passe son temps à se protéger du froid dans l’eau quand il n’est pas à terre pour se réchauffer au soleil.

crocodile

Ce redoutable carnassier est une véritable machine de guerre, grâce à sa puissance et à des stratégies de chasse élaborées.
Sa queue, généralement plus longue que le corps, constitue non seulement un puissant organe de propulsion lorsque l’animal se trouve dans l’eau, mais aussi une arme redoutable pour l’attaque aussi bien que pour la défense.

Le corps immergé dans les eaux basses des rivières ou des marais, la plupart des espèces se confondent avec leur environnement, derrière une touffe de roseaux ou au milieu de nénuphars, avant de surprendre leurs victimes.
Parfaitement dissimulés, les crocodiles attendent généralement que d’autres animaux s’approchent de l’eau pour les attaquer.

Les buffles, les zèbres ou les antilopes constituent les proies idéales, d’autant plus que la boue glissante et les escarpements des rives rendent généralement la fuite plus difficile. D’une foudroyante attaque, les crocodiles attrapent leur proie d’un seul bond, la douleur de la morsure tétanisant les victimes qu’ils maintiennent le plus souvent entre leurs puissantes mâchoires et entraînent sous l’eau où elles périront noyées. Les crocodiles consomment des quantités considérables de nourriture et avalent des masses énormes au cours d’un même repas ; des pierres sont également avalées en vue d’assurer une meilleure digestion. Par contre, les crocodiles sont également capables de supporter un jeûne prolongé.

Les crocodiles se rencontrent généralement en bandes, où jeunes et vieux se trouvent réunis et vivent dans une entente relative. Lorsque la nourriture se raréfie, ils changent de lieu de territoire pour la trouver. Si la distance est trop grande ou le trajet trop difficile, les crocodiles s’enterrent dans la vase et passent toute la saison sèche dans un état d’engourdissement, en attendant que le retour de la saison des pluies vienne les rappeler à la vie.

Le crocodile symbolise donc des énergies archaïques et dévoratrices. Il peut voir sans être vu, s’adapte facilement au milieu où il vit, et surprend ses proies pour s’en emparer. Il nous apprend à la fois la discrétion, la patience, et la rapidité d’action au moment opportun. De plus, il passe souvent de l’eau à la terre et inversement, et entraîne ses victimes dans les eaux. Il semble donc constituer un intermédiaire entre ces deux éléments.

Enfin, il incarne la fertilité et l’abondance : les anciens Egyptiens l’associaient à la crue du Nil apportant le précieux limon fertile. Cet aspect est resté prégnant dans notre société avec les « sacs en croco », signes extérieurs de richesse.

Quelques liens :

http://e-reve.com/base/animaux.htm    
http://www.cleomede.com/article-6917970.html

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Le crocodile du Nil dans l’épreuve de la pesée de l’âme

Posté par othoharmonie le 26 novembre 2016

 

 

Il est avant tout le « Dévorateur » (dans l’épreuve de la pesée de l’âme, Amenuit, le monstre à gueule de crocodile, attend patiemment de dévorer l’âme de celui pour qui la balance aura penché du mauvais côté) mais un dévorateur respecté en tant que dépositaire des forces mystérieuses de l’eau, de l’eau liée à la fertilité et à l’abondance. L’Egypte ancienne avait ses crocodiles sacrés, que l’on ornait de bijoux (on leur dressait également des temples). Pour satisfaire le dieu Râ, on leur donnait à dévorer des poissons, considérés comme ennemis de la divinité solaire. Médinet el-Fayoum, l’actuel centre administratif de la région, fut la capitale du Fayoum dès l’antiquité sous le nom grec de Crocodilopolis, ou « ville des crocodiles ».

 Crocodile

« Nous arrivons à présent dans la ville d’Arsinoé, anciennement « Crocodilopolis » parce que les habitants de cette province tiennent le crocodile en grand honneur. Il s’appelle « Souchous» et est

nourri de blé, de morceaux de viande et de vin par les nombreux visiteurs venus le voir » (Strabon) 

 En effet, le dieu Sobek, seigneur des étendues d’eau, était vénéré sous forme d’un crocodile ou d’un être humain à tête de crocodile. Voyons ce que Hérodote peut nous apprendre sur les crocodiles :

« Pour certains des Egyptiens, les crocodiles sont sacrés; les autres, au contraire, les traitent en ennemis. Autour de Thèbes et du lac Moéris, leur caractère sacré est tout particulièrement reconnu.

Chaque région choisit un crocodile et le nourrit; la bête a été apprivoisée, on lui met des pendants d’oreilles de pâte de verre et d’or, des bracelets aux pattes de devant, on lui offre une nourriture spéciale et des victimes et, de son vivant, on l’entoure de tous les soins possibles; mort, on l’embaume et on le dépose dans une sépulture sacrée » (livre II, 69).

« Je suis le plus beau, le plus costaud !«  

J’aime : les plages et les nanas !
Je n’aime pas : être dérangé sur mon territoire !

Nom scientifique : Crocodylus niloticus 
Nom commun : crocodile du Nil 
Origine : du Sud du Sahara à l’Afrique du Sud et autour de Madagascar 
Taille maximum : 6,00 m 
Poids : jusqu’à 1 tonne.

Reproduction : La femelle pond 10 à 60 œufs, une fois par an, dans un nid creusé par ses soins dans le sable. Elle protège son nid pendant les 90 jours d’incubation ; à la naissance, bébé crocodile est autonome : il se nourrit seul et sait déjà nager ! Maman continue à protéger ses petits pendant quelques mois… 

Alimentation : carnivore (viande, volaille…) 

Caractéristiques : Le crocodile du Nil chasse à l’affût, de l’eau vers la terre, en se propulsant grâce à sa queue pour saisir sa proie venue s’abreuver, l’entraîner au fond de l’eau et la noyer. Réputé pour être un mangeur d’hommes, le crocodile a pourtant peu de besoins, il peut même jeûner pendant plusieurs mois, notamment quand il fait froid. 

Situation dans la serre : plages et bassins à gauche de la grotte aux fossiles

 

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LE CROCODILE D’EGYPTE

Posté par othoharmonie le 26 novembre 2016

                                                     

 

Le crocodile, associé au Nil (le crocodilus niloticus), est un symbole de l’Egypte antique, c’est un animal impressionnant qui peut atteindre six mètres de long et qui a une origine très ancienne. Pour les Egyptiens, il fait partie, comme le serpent, la tortue et la grenouille des êtres primordiaux, il est à la fois lié à l’eau (donc à l’océan primordial, source de vie) et à la terre (Geb).

Aujourd’hui, il n’y a plus de crocodiles dans le Nil à cause des siècles de chasse, de la capture de petits pour les vendre comme curiosité aux étrangers et de la modification du milieu. Toutefois, les crocodiles, réintroduits et protégés, recommencent à prospérer dans le lac Nasser.

Il ne semble pas que l’Egyptien ancien ait profité de ce monstre à la force redoutable, sa chair n’était sans doute pas consommée et sa peau n’était pas utilisée. Il faut reconnaître que capturer un crocodile n’est pas une mince affaire. Il était cependant traditionnellement chassé au harpon, comme l’hippopotame, son anéantissement illustrait le combat rituel du pharaon contre les forces du mal qui menaçaient l’équilibre de l’univers (cette scène de chasse apparaît sur les parois des temples).

CrocodileLe crocodile était craint et redouté, il était perçu comme un animal ambivalent des forces du mal et du bien. Pour se concilier ce prédateur impitoyable, les Egyptiens en ont fait un dieu très populaire : Sobek, animal du dieu du mal Seth.  Ils l’ont aussi assimilé à presque tous les autres dieux : Rê, Osiris, Horus… Le crocodile apparaît fréquemment sur des stèles guérisseuses évoquant Seth et les amulettes en forme de crocodile sont très appréciées. Lorsqu’il est associé  à Osiris, le crocodile évoque la renaissance, le renouveau des crues du Nil, la résurrection de la nature.

Dans certaines villes, le crocodile jouit d’une véritable vénération (Kom Ombo, Gebelein, Crocodilopolis dans le Fayoum). Hérodote rapporte comment, dans le temple de Thèbes, le crocodile sacré était nourri d’oies, de poissons, de plats délicatement préparés, comment il était paré de colliers, d’anneaux en or et pierres précieuses. Dans certains temples, le crocodile sacré vit dans de somptueux bassins carrelés et décorés. A sa mort, le crocodile sacré est embaumé et enterré selon les mêmes rites que les humains. On a retrouvé des nécropoles regroupant des centaines de crocodiles momifiés. En revanche, dans la ville d’Apollinopolis et à Eléphantine, le crocodile est détesté et on ne manque aucune occasion de le supprimer.

D’après Strabon, à Dendérah, on montre aux voyageurs romains des spectacles ou un gladiateur affronte un crocodile dans le Nil.

Le culte de Sobek perdure après les débuts du christianisme.
Le crocodile n’a jamais laissé indifférent les Egyptiens, suivant les époques et les lieux, il était adoré ou méprisé.

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