REVER DE PERROQUET

Posté par othoharmonie le 31 mars 2015

 

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Si le perroquet est un gros volatile, il n’en a pas forcément le caractère sexuel comme le gros oiseau. Il se pourrait même que le ramage soit au-dessus du plumage, malgré ou à l’instar de son gros bec, c’est-à-dire que ceux qui en parlent le plus sont ceux qui le font le moins… Néanmoins, nous pouvons quand même en admirer autant le plumage que le ramage. En effet, cet oiseau ne manque pas d’attrait ni d’un don certain pour la conversation.

De façon universelle, le perroquet est connu pour sa faculté de parole, imitation de la voix humaine qu’il répète et caricature. Dans cette optique, il peut s’en dégager deux sens : le perroquet n’est qu’un vilain rapporteur ou alors, il prend l’apparence d’une autre personne dont il se fait la voix. Qui se dissimule alors sous le masque multicolore du perroquet ‘ De par sa nature à imiter ou caricaturer la parole et les inflexions des autres, le perroquet peut faire songer à un être qui prend les apparences d’une personne, mais qui souffre d’un manque de personnalité. En langage plus psychologique, quelqu’un qui serait dépersonnalisé. De par sa recherche d’écoute et la séduction de son plumage, on peut y voir aussi une forme narcissique. La pluralité de ses imitations évoque un aspect polymorphe. Si nous associons tous ces éléments, nous obtenons une définition du manipulateur, pervers narcissique ou plus encore, pervers polymorphe.

Reflet de nous-mêmes, personnage haut en couleur, manipulateur émotionnel, intelligent, certes, mais n’est-il qu’un simple imitateur ‘ N’en gardons que l’exotisme, la longévité, et la beauté.

Toujours dans l’ambivalence, dans la langue d’Hèzou Azau, le perroquet peut se décliner sur deux modes : le père OK ou le père roquet ; figure idéalisée ou méprisée ‘ Encore mieux, une invitation paradoxale au silence : le pet roquet ou la paix, roquet ! Ou dans son sens d’imitateur mécanique itératif : pair-hoquet.

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Le Symbolisme du Perroquet

Posté par othoharmonie le 31 mars 2015

 

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Le terme perroquet désigne l’ensemble des espèces d’oiseaux, en particulier les grandes espèces, généralement trapues et à queue courte, ainsi que les aras et cacatoès.

Cette catégorie d’oiseaux est connue du grand public pour la faculté de certains spécimens d’imitation de la voix humaine, d’où l’expression commune « perroquet » désignant une personne répétant les mots de quelqu’un d’autre.

Symbolique:

Le Chevalier au papegau est un roman tardif de la légende arthurienne rédigé en prose et en vieux français. Il relate les aventures du roi Arthur, représenté sous les traits d’un chevalier errant, armé de sa fameuse épée Excalibur, mais dénommée dans ce récit « Chastiefol ». Arthur Pendragon est accompagné durant son périple, par un compagnon ailé, un papegau, sorte de perroquet, animal exotique, très prisé par les riches seigneurs à l’époque médiévale en raison de sa rareté et de ses qualités, esthétique, linguistique et de fidélité. Ce papegau ou papegai tient le rôle de ménestrel à ses côtés. Le papegau chante les prouesses de son maître.

Le terme papegai désigne le perroquet dans la terminologie héraldique des armoiries et blasons. Le Perroquet est le symbole de l’éloquence ; il désigne les voyages aux Indes.

Avec ses plumes rouges (le feu), vertes (la terre), bleues (eau) et or (soleil), le perroquet porte les couleurs de la tradition spirituelle d’Amérique de Sud. Elles symbolisent la beauté de la vie. Le ara, qui fait son nid au sommet des arbres ou de rochers abrupts, est considéré comme un avatar du feu céleste. Ses longues plumes rouges sont des symboles solaires. La quête de ces plumes est certainement l’une des raisons qui ont poussé les Incas à pénétrer dans les forêts de l’est du Pérou.

À propos des perroquets du Nouveau Monde, K. Korla cite deux curieuses anecdotes. La première veut que Christophe Colomb ait été amené à modifier sa route et donc à atteindre le nouveau continent en apercevant une volée de perroquets signalant la proximité de la terre… La deuxième, qui rappelle singulièrement l’histoire des oies du Capitole, raconte comment les habitants indigènes d’un village du Panamá furent prévenus de l’arrivée imminente des envahisseurs espagnols par les cris de perroquets apprivoisés.

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Le Perroquet et son don d’imitation

Posté par othoharmonie le 29 mars 2015

images (6)Les facultés d’imitation des perroquets ont toujours beaucoup amusé l’homme. Les plus doués sont les amazones et les aras d’Amérique du Sud, le perroquet gris d’Afrique et les cacatoès d’Australie. Mais les prouesses de ces oiseaux, capables, en captivité, de reproduire parfaitement des paroles humaines et divers bruits, sont d’autant plus surprenantes que rien ne prouve qu’à l’état sauvage les perroquets reproduisent les sons de leur environnement naturel. Ils n’émettent, le plus souvent, que des cris rauques et perçants. D’où vient que ces oiseaux développent ainsi leurs facultés d’imitation en captivité ?

« Parler » serait un moyen de lutter contre l’ennui et l’isolement dont souffrent ces oiseaux qui, à l’état sauvage, sont grégaires et très actifs. Les perroquets élevés en couples apprennent, d’ailleurs, moins facilement à « parler », comme si ce comportement de l’oiseau avait pour fonction de se faire comprendre de l’être vivant qu’il côtoie le plus et de renforcer le lien avec l’homme qui prend la place du partenaire manquant.

La compagnie des perroquets peut entraîner quelques désagréments et même certains dangers pour l’homme, sous la forme de maladies dont ces oiseaux sont les vecteurs. La psittacose est la plus connue et la plus dangereuse d’entre elles. Des dizaines d’autres espèces, du moineau au canari, en passant par les pigeons ou les oies, peuvent être vecteurs d’un virus identique entraînant une maladie nommée ornithose. Souvent fatale pour les oiseaux qui en sont atteints, la psittacose est contagieuse et transmissible à l’homme par inhalation de poussières contenant des particules d’excréments provenant d’oiseaux contaminés. Les symptômes, qui rappellent ceux d’une fièvre typhoïde à début brutal, pseudogrippal, comprennent une pneumonie fébrile aiguë accompagnée de douleurs thoraciques. La mortalité consécutive à cette maladie fut élevée jusqu’à ce que l’on dispose d’antibiotiques appropriés.

En 1934, suite à l’apparition de cas graves, voire mortels, une interdiction totale des importations de perroquets fut déclarée dans de nombreux pays. Aujourd’hui, dans le cadre du commerce légal de ces oiseaux, les dispositions sanitaires sont prises pour éviter que des perroquets infectés ne soient exportés. Mais les oiseaux qui font l’objet d’un trafic illicite échappent bien évidemment à tout contrôle et peuvent parfaitement être porteurs du virus redouté. Acheter un perroquet sans certificat d’origine et sans s’assurer qu’il a passé une inspection vétérinaire présente des risques certains. La psittacose sévit encore dans les pays importateurs de perroquets mais les oiseaux isolés transmettent très rarement la maladie.

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Les perroquets et l’homme

Posté par othoharmonie le 29 mars 2015

 

Capturé pour ses plumes, apprécié pour sa chair, recherché pour sa compagnie, le perroquet a souvent souffert de son succès auprès des hommes : certaines espèces ont déjà disparu, d’autres déclinent, et cet oiseau grégaire, très attaché à sa vie de couple, se retrouve fréquemment seul en captivité.

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Un engouement de longue date…

L’usage décoratif et rituel des plumes de perroquets pour la réalisation de parures et surtout de coiffures est très ancien et très répandu parmi les populations indigènes, notamment chez les tribus indiennes d’Amérique équatoriale et tropicale. L’ara, qui fait son nid au sommet des arbres ou de rochers abrupts, est considéré comme un avatar du feu céleste. Ses longues plumes rouges sont des symboles solaires. La quête de ces plumes est certainement l’une des raisons qui ont poussé les Incas à pénétrer dans les forêts de l’est du Pérou.

En tant que compagnons, les perroquets ont été appréciés par l’homme depuis des milliers d’années. Mais, s’il est possible de déterminer approximativement l’époque à laquelle le monde occidental s’est intéressé à ces oiseaux exotiques, on est en revanche incapable de préciser quand les Indiens d’Amérique du Sud ont commencé à capturer des perroquets pour en faire des animaux familiers. Dans une étude sur la question, K. Kolar indique que les premiers perroquets à être amenés vivants en Europe le furent, sans doute, au ive siècle avant J.-C., par un des capitaines de la flotte d’Alexandre le Grand, appelé Onésicrite, lorsqu’il revint de l’expédition vers l’Indus. Ces oiseaux étaient des perruches à collier (Psittacula eupatria), que l’on rencontre en Inde et dans le sud de l’Asie et qui portent également le nom évocateur de perruches d’Alexandre. Par la suite, les perroquets, comme le jaco, ou perroquet gris d’Afrique, ne cessèrent de jouir d’une grande popularité auprès des Grecs, puis des Romains. Pline l’Ancien les mentionne dans ses écrits et donne même des conseils pour leur apprendre à imiter la parole humaine ; la méthode est quelque peu brutale, elle consiste à taper sur la tête de l’animal avec « un bâton aussi dur qu’un bec de perroquet » !

À l’époque, les perroquets n’étaient pas seulement appréciés pour leurs qualités esthétiques ou leurs talents d’imitateurs, mais également pour leur valeur… culinaire. Les festins se devaient en effet de comporter des mets rares et surprenants pour témoigner de la puissance du maître de maison. L’empereur Élagabal, dont le règne (218-222) fut marqué par la débauche, faisait servir à ses invités des têtes de perroquets pour qu’ils se régalent de leur cervelle. De même, sa troupe de lions recevait des perroquets en pâture.

Les échanges commerciaux avec le Moyen-Orient et les croisades firent croître au Moyen Âge l’importation de ces oiseaux colorés. Ainsi, au Vatican, les perroquets détenus en captivité au début du xve siècle étaient suffisamment nombreux pour qu’existe la charge de custos papagalli (« garde-perroquets »). À partir de la fin du xve siècle, les voyages d’exploration dans le Nouveau Monde permirent d’accroître les disponibilités en perroquets. Les aras, notamment, furent souvent représentés sur des tableaux comme ceux du peintre flamand Savery.

À propos des perroquets du Nouveau Monde, K. Korla cite deux curieuses anecdotes. La première veut que Christophe Colomb ait été amené à modifier sa route et donc à atteindre le nouveau continent en apercevant une volée de perroquets signalant la proximité de la terre… La deuxième, qui rappelle singulièrement l’histoire des oies du Capitole, raconte comment les habitants indigènes d’un village du Panamá furent prévenus de l’arrivée imminente des envahisseurs espagnols par les cris de perroquets apprivoisés.

Les espèces australiennes ne furent connues, très progressivement, qu’après les voyages des premiers explorateurs, à partir du début du xviie siècle. La perruche ondulée, l’un des oiseaux de cage les plus répandus actuellement, ne fut importée en Europe qu’assez tardivement. L’espèce ne fut décrite et nommée qu’en 1794. En 1831, une perruche empaillée fut rapportée à Londres. Le célèbre ornithologue John Gould réussit à en faire venir quelques exemplaires vivants dès 1840. Dix ans plus tard, le jardin zoologique d’Anvers, en Belgique, se lançait dans l’élevage des perruches ondulées. L’entreprise ayant été couronnée de succès, d’autres tentatives eurent lieu et, peu à peu, tous les pays d’Europe se mirent à importer ces perruches par millions. Depuis, la reproduction en captivité s’est généralisée.

L’ampleur du trafic

Le goût du public et la sympathie suscitée par les perroquets ne doivent pas masquer les énormes problèmes qu’entraîne le commerce de ces oiseaux. L’inquiétude légitime est encore accrue par l’existence d’un florissant commerce parallèle, à l’échelle mondiale. La convention de Washington sur le commerce international des espèces menacées a placé en annexes I ou II la totalité des psittaciformes, à l’exception de la perruche à collier rose (Psittacula krameri), de la perruche callopsite (Nymphicus hollandicus), de la perruche ondulée (Melopsittacus undulatus) et de la perruche à face rose (Agapornis roseicollis). Ainsi, la quasi-totalité des perroquets sont interdits à la vente, sauf dérogations exceptionnelles, et totalement protégés (annexe I), ou soumis à de strictes réglementations (annexe II). Parmi les espèces totalement protégées figurent notamment l’ara macao, l’ara de Lear et l’ara de Spix. Malgré ces dispositions internationales, de nombreuses espèces de perroquets sont placées dans une situation critique par les trafiquants. Entre 1996 et 2002, environ 1, 6 million de perroquets ont été importés par les pays européens, dont environ 600 000 perruches du genre Agapornis, 200 000 perroquets africains du genre Poicephalus, 170 000 perroquets gris du genre Psittacus, 142 000 perruches du genre Psittacula et 120 000 amazones. Les volumes conjugués du commerce et du trafic mondiaux atteignent des proportions  inquiétantes. L’ampleur du trafic illégal est difficile à estimer si ce n’est par le nombre de saisies. Ainsi, malgré l’adoption du Wild Bird Conservation Act en 1992, quelque 1 500 perroquets mexicains, dont certains rares et protégés, ont été saisis aux États-Unis selon l’U. S. Fish & Wildlife Service’s (FWS) entre 1992 et 2005. Les prises sont fréquentes comme l’illustrent les recensements du réseau TRAFFIC.  En Europe, ce commerce s’est également développé, par exemple en République tchèque et en Slovaquie où, entre 2 000 et 2002 plus de 400 perroquets ont été saisis, parmi lesquels des espèces inscrites à l’annexe I de la Convention de Washington comme le cacatoès des Moluques et l’Amazone de Cuba, très difficiles à trouver sur le marché et qui peuvent atteindre un prix très élevé. L’ampleur du problème est telle que les pays concernés sont souvent dépassés par les événements. Les trafiquants ne manquent pas d’astuce pour exercer leur coupable activité. J.-P. Le Duc, dans un rapport sur cette question, signale notamment la technique dite du « couloir central » : « Au milieu d’une caisse destinée au transport d’oiseaux, on installe une autre caisse où l’on cache la marchandise prohibée. La grande caisse est ensuite remplie de petits oiseaux granivores dont le commerce n’est pas interdit. Au passage de la douane, la caisse principale ne pouvant être ouverte sans risque de faire s’envoler tous les oiseaux, personne ne pourra remarquer l’astucieuse cachette. »

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Il faut ajouter que, parfois, les douaniers ne disposent pas des connaissances suffisantes pour identifier à coup sûr certaines espèces. Pour pallier cette carence, bien excusable lorsque l’on connaît les difficultés d’identification que peuvent présenter de nombreux perroquets, le poste de douane de l’aéroport de Roissy  a été doté d’un terminal informatique relié à une banque de données qui leur facilite les identifications et leur indique les dispositions à prendre pour le respect de la législation internationale en vigueur. Pour obtenir des résultats probants, il faut que les pays importateurs prennent des mesures efficaces.  En juin 2007, la Commission européenne a adopté une recommandation afin de renforcer la lutte contre le commerce illégal d’espèces animales menacées. À travers le monde, de nombreuses actions ont été entreprises pour tenter de protéger les perroquets menacés. Des parcs et des réserves ont été créés, des programmes d’élevage en captivité visant à reconstituer les effectifs dans les cas les plus critiques – comme ceux des espèces insulaires en voie de disparition – ont été mis au point.

Le prix d’un perroquet


 Sur le marché légal, le prix d’un perroquet varie en fonction de l’âge et de l’espèce allant, par exemple en France, de 800 € pièce pour un perroquet gris du Gabon adulte à 3000 € pour un jeune ara chloroptère. Si les trafiquants écoulent le plus souvent leurs spécimens à des prix inférieurs à ceux du marché pour amadouer les revendeurs, un perroquet d’une espèce rare peut atteindre un prix bien supérieur.

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Origine et évolution des perroquets

Posté par othoharmonie le 28 mars 2015

 

Étymologie du mot «perroquet»

Au XIVe siècle, le mot Perroquet désigne sans doute le diminutif du nom Pierre, et est d´abord utilisé comme nom propre. «Petit Pierre» est attribué ensuite à l´oiseau, et adopté comme nom commun. Il a remplacé, l´ancien français papegai, papegaut, nom habituel de l´oiseau au Moyen Âge.

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(Sources utilisées: Petit Robert, 1995; Grand Robert de la langue française, 2001; Baumgartner et Ménard, Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, 1996; Rey et Chantreau, Dictionnaire des expressions et locutions, 1997; U. Kösters-Roth (Hrsg.), Lexikon der französischen Redewendungen, 1990)

Le terme générique de perroquet recouvre en réalité environ 340 espèces d’oiseaux, tous réunis dans l’ordre des psittaciformes, qu’on les nomme perroquets, perruches ou cacatoès. Leur origine fort ancienne a été attestée, malgré les difficultés que constitue l’étude des oiseaux fossiles, car leur squelette léger, aux os fragiles, résiste mal au temps. Mais des indices extrêmement ténus suffisent aux paléontologistes pour reconstituer une espèce disparue.

Le plus ancien perroquet fossile a pu être identifié grâce à la découverte d’un simple tarsométatarse. Cet os du pied fut mis au jour en France, dans l’Allier, par le chercheur Milne-Edwards, dans des terrains de l’oligocène ou du miocène supérieur, datant d’une trentaine de millions d’années. L’enquête conclut qu’il s’agissait d’un petit perroquet, rappelant probablement le perroquet gris d’Afrique, auquel a été donné le nom scientifique de Archeopsittacus verreauxi et qui appartenait à un genre aujourd’hui disparu. Le plus ancien fossile d’un genre encore existant est une perruche nommée Conuropsis fratercula. Elle a été identifiée à partir d’un humérus gauche retrouvé dans des dépôts datant d’une vingtaine de millions d’années (miocène supérieur), dans le Nebraska, aux États-Unis. On connaît également deux autres espèces de perruches fossiles appartenant à des genres actuellement répandus en Amérique du Sud. Il s’agit de Cyanoliseus ensenadensis et d’Aratinga roosevelti. Ces deux oiseaux ont été découverts en Argentine et en Équateur, dans des terrains datant de moins de 1 million d’années. 

L’examen de tous ces perroquets fossiles montre que leur morphologie générale ne s’est guère modifiée depuis ces temps reculés. Il faut y voir le signe d’une adaptation parfaitement adéquate de façon précoce et n’ayant donc pas nécessité de changements notables.

Les très nombreuses espèces de perroquets aujourd’hui répandues sur tous les continents, excepté l’Europe, vivent le plus souvent dans la forêt tropicale, mais aussi parfois en plaine ou même dans la neige. Parmi elles, les aras (espèces), ces grands perroquets d’Amérique du Sud aux superbes coloris dont la silhouette à longue queue est universellement connue.

Le perroquet est un oiseau à gros bec très recourbé, muni d´un plumage bigarré et parfois d´une crête qu´il dresse par curiosité ou irritation. Il vit dans les pays chauds en Amérique du Sud, en Amazonie et en Afrique par exemple. L´ara, le chrysotis, le lorot rouge, le pione, le Jacquot, et le perroquet d´Amérique (dont les Indiens utilisaient les plumes pour s´en faire des coiffes magnifiques) font partie de cette grande famille. Et chacun fournit une palette de couleur dont seule la Nature est capable. 

On parle d´ailleurs, en français, de la couleur «vert perroquet» pour désigner un vert perroquet vif et criard. De même, cet aspect très coloré et peu discret se retrouve dans l´expression: «On dirait un perroquet» ,ou «c´est un vraiperroquet!». Celle-ci décrit la façon criarde et disparate dont une personne est habillée. On relèvera de fait le côté négatif ou du moins assez railleur de son emploi. Au figuré, un perroquet est également une personne qui répète les paroles d´autrui sans les comprendre. Ainsi, dans le domaine scolaire, on dira: «il a récité sa leçon par cœur comme un perroquet!». C’est loin d´être un compliment, puisque cela sous-entend une note de stupidité ou d´incapacité à penser et réfléchir par soi-même. 

Et savez-vous ce que l´on vous apportera si vous commandez un perroquet dans un café perroquet? On vous amènera soit un verre d´absinthe, soit une boisson composé d’un mélange de pastis et de menthe. A consommer avec modération, bien sûr! 

Dans le domaine maritime, le perroquet est très présent également: c´est ainsi que l´on désigne un mât gréé sur une hune. Par extension, c´est aussi, non seulement, cette voile de forme carrée qui est supérieure au hunier, mais aussi l´ensemble de la voile, du mât et du gréement. On le constate, cela n´a rien à voir avec notre animal aux multiples couleurs! Par contre, encore chez les animaux, le perroquet de mer perroquet est, par analogie, le nom vulgaire du macareux, et il existe aussi un poisson nommé poisson perroquet-perroquet

Enfin, le mot de la semaine désigne également un porte-manteau à pieds, à patères courbes dont on se servait d´antan dans les salons.

 

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Zoom sur l’Ara Macao

Posté par othoharmonie le 28 mars 2015

 

img-23-small580Les différents perroquets réunis dans le genre Ara se caractérisent par leur peau faciale totalement dénudée, comme l’ara macao, ou portant seulement de petites plumes. Ils ont aussi en commun une longue queue étagée – les plumes centrales étant les plus longues – et un plumage richement coloré.

Le plumage de l’ara macao est à dominante rouge. Les plumes des ailes sont jaunes et bleues (primaires et secondaires). La mandibule inférieure du bec est gris-noir et les pattes gris foncé. Le plumage des deux sexes est semblable et les jeunes ressemblent étroitement aux adultes avec, toutefois, des coloris moins vifs.

Comme tous les perroquets, l’ara macao a un bec crochu qui remplit de multiples fonctions, notamment celle de « troisième patte » lorsque l’animal se déplace. C’est ce qui distingue véritablement le bec des perroquets de celui des autres oiseaux.

Un autre trait commun aux aras et à tous les psittaciformes est la disposition originale des quatre doigts de chaque patte. En effet, le premier doigt (le pouce) et le quatrième doigt (ou doigt externe), sont dirigés vers l’arrière. Cette opposition des doigts deux à deux (zygodactile) facilite la prise des aliments ou des supports. Ce caractère morphologique n’est pas l’apanage des seuls perroquets. D’autres espèces en sont dotées.

La plupart des oiseaux possèdent une glande uropygienne, située sur le croupion, qui sécrète une substance huileuse dont l’oiseau enduit son plumage pour le protéger de l’eau et de la dessiccation. Cette glande, peu développée chez la majorité des perroquets, est même totalement absente chez les aras. Pour compenser cette lacune, ceux-ci portent, disséminées sur le corps, des plaques de « duvet poudreux ». Ce duvet particulier, caché sous le plumage externe, est constitué de courtes plumes à croissance continue (caractère exceptionnel) dont l’extrémité cassante se fragmente en minuscules particules cornées qui remplissent un rôle voisin de celui que peut jouer le sébum produit par la glande uropygienne. Les perroquets frottent leur tête sur ces plaques, puis ensuite sur leur plumage pour l’enduire de cette « poudre » à l’effet imperméabilisant et assouplissant. D’autres oiseaux, comme les hérons, ont aussi recours à ce système.

Les perroquets peuvent imiter la parole humaine lorsqu’on le leur apprend, mais ils ne parlent pas. On ne sait encore quelle est l’adaptation organique qui permet cette imitation. La langue des perroquets est, le plus souvent, préhensile. Elle est capable de tenir adroitement un aliment en l’appliquant contre la mandibule supérieure ; l’oiseau peut, de plus, grâce à sa langue, l’orienter et le faire circuler à la demande pour permettre au bec de l’attaquer sous l’angle le plus favorable. Riche de nombreux corpuscules gustatifs et tactiles, la langue fournit aussi aux oiseaux de nombreuses et précieuses indications sur leur nourriture. En effet, comme beaucoup d’oiseaux, les perroquets n’ont pas d’odorat.

Les perroquets ont un système digestif assez semblable à celui des autres oiseaux. Mais il présente quelques particularités adaptatives en relation avec leur régime alimentaire. Ainsi le jabot est-il plus spécialement développé chez les aras, comme chez les autres perroquets granivores. Cette poche, constituée d’une paroi mince et extensible, n’est autre qu’un élargissement de l’œsophage. Elle sert au stockage des aliments qui y sont humidifiés et ramollis, avant d’être digérés ou régurgités à l’intention d’un partenaire ou des jeunes.

L’estomac, quant à lui, est constitué de deux parties : un estomac glandulaire appelé « ventricule succenturié » et un estomac musculaire plus connu sous le nom de « gésier ». Après leur passage dans le jabot, les aliments sont digérés et parviennent d’abord dans l’estomac glandulaire, dont les muqueuses sécrètent la pepsine, une enzyme active en milieu acide, et l’acide chlorhydrique qui entament le processus de la digestion chimique. Puis l’estomac musculaire complète la dislocation des aliments par une action mécanique de trituration. Peu développé chez les perroquets qui se nourrissent exclusivement de fruits et de baies (frugivores) ou de pollen (nectarivore), le gésier l’est au contraire beaucoup plus chez les espèces granivores, comme l’ara macao. Il est constitué alors d’épaisses parois aux muscles puissants, doublées de plaques ridées à la fois souples et très résistantes.

La cavité crânienne est assez vaste et abrite, chez de nombreuses espèces, un cerveau relativement gros. Ce trait anatomique n’est pas sans rapport avec une organisation cérébrale plus développée que chez d’autres oiseaux : la capacité des perroquets à coordonner leurs mouvements – tant pour leur alimentation que pour leurs déplacements – et à vivre de façon grégaire témoigne de ce psychisme assez élaboré.

La peau blanchâtre partant du bec et entourant l’œil est un signe distinctif des perroquets du genre Ara. Elle peut être dénudée, comme chez l’ara macao, ou porter de courtes plumes disposées irrégulièrement ou, au contraire, arrangées en lignes continues ou discontinues. Ces plumes sont noires chez l’ara ararauna et rouges chez l’ara chloroptère. La fonction précise de cet aspect de la peau n’est pas connue, mais on peut supposer qu’il joue un rôle lors des parades.

La mandibule supérieure est reliée au crâne par une suture tendineuse qui fait office de charnière et de pivot permettant au bec d’exercer une force démultipliée, à la façon d’un levier. Le dessous de cette mandibule porte une série de lames cornées qui assurent l’affûtage des bords tranchants de la mandibule inférieure, aident à tenir fermement les graines ou les fruits glissants, agissent comme une râpe pour user la coque des fruits coriaces. La mandibule inférieure est mobile latéralement et d’avant en arrière afin de faciliter tous les mouvements de décortiquage ou d’usure des aliments.

Les couleurs ont une origine structurale ou pigmentaire. Par leur structure, les plumes diffractent la lumière, à la façon d’un prisme, ce qui donne les teintes vertes ou bleu-vert. Le pigment le plus courant, la mélanine, produit, selon sa concentration, des tons du noir au jaune, en passant par des bruns rougeâtres. Le rouge vif est dû à la présence de caroténoïdes.

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L’histoire de NOIRE-NEIGE et des 7 PETITS PERROQUETS

Posté par othoharmonie le 25 mars 2015

 

Psittacus_erithacus_-pet_parrots_-family-6aIl était une fois une vieille femme qui se désole de ne pas avoir d’enfant. Un jour d’été, alors qu’elle est prés d’une souche d’ébène, elle se pique le doigt en cueillant des orties et quelques gouttes de jus de pomme tombent dans la terre.

- « Oh ! » se dit-elle, « si seulement j’avais un enfant, au teint noir comme la nuit, aux lèvres vertes comme l’herbe et aux cheveux blancs comme les nuages ! ».

Quelques temps plus tard, elle met au monde une fille en tout point comme elle le souhaitait. La petite, Noire-Neige, grandit autant de corps que de mocheté. Si bien qu’un jour le vieux miroir de la vieille, qui habituellement lui dit qu’elle est la plus moche des moches du royaume, lui révèle que c’est Noire-Neige la plus moche … La vieille, folle de jalousie, décide de tuer sa fille.

Pour se faire, elle appelle son garde-du-corps ; ce dernier devant tant de mocheté, ne peut se résoudre à la tuer et abandonne Noire-Neige dans la forêt. Il présente à la vieille le cœur d’un chevreuil qu’elle prend pour celui de sa fille ; aussitôt elle le mange.

Errant dans la forêt, Noire-Neige voit un manoir ; elle entre pour s’y reposer. C’est la demeure des sept perroquets qui, apitoyés par son histoire acceptent de cacher et de loger Noire-Neige en échange d’un entretien de la maison.

Par le biais d’un ruban qu’un jour un renard a volé à Noire-Neige, la vieille apprend que sa fille est en vie. Le vieux miroir le lui confirme sur le champ. Elle demande alors à un démon déloyal digne de confiance de se présenter à Noire-Neige comme un riche vendeur et de la tuer. Cette dernière ne se méfie pas et laisse entrer l’inconnu qui la roue de coups avec ses cannes. Laissée pour morte, les perroquets arrivent et la découvrent inanimée …

Ils se préparent donc à la quitter et tirent un superbe feu d’artifice qui, par le bruit, redonne vie à Noire-Neige. 

La vieille femme furieuse de cet « échec et mat » décide pour une dernière tentative d’assassiner elle-même Noire-Neige : elle se transforme alors en magicienne et lui fait respirer une plume empoisonnée … Noire-Neige tombe et perd connaissance …

La vieille femme, ravie de son ultime réussite, s’en va … Elle consulte son miroir qui lui révèle que c’est bien elle la plus moche du royaume !

Les sept perroquets trouvent Noire-Neige comme endormie à jamais et construisent une harpe de pierres sur laquelle ils déposent Noire-Neige.

Un sorcier maléfique qui passait sur son griffon est attiré par l’objet et s’approche … Il découvre la laideur de Noire-Neige et décide sur le champ d’en faire la plus horrible du royaume.

Il l’emporte sur son griffon et s’envole toujours plus haut dans le ciel … peu à peu, le grand air dilue les senteurs malsaines et libère Noire-Neige du mauvais sort …

Encore plus haut, sur le dernier nuage à gauche, le royaume apparaît enfin …

Sous les applaudissements du peuple, le sorcier demande à Noire-Neige sa main … Et c’est dans un sourire édenté qu’elle répond … NON !

(conte inspiré de la fable « Blanche-Neige et les sept nains ») paru sur http://www4.ac-nancy-metz.fr/

 

 

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L’empreinte chez le perroquet

Posté par othoharmonie le 25 mars 2015

 

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C’est vers 1935 que l’Autrichien Konrad Lorenz décrivit le premier concept de l’imprégnation en observant le développement du comportement chez les jeunes oiseaux (exemple de l’oie). Il réalisa que les jeunes oiseaux qu’il avait élevé lui-même à partir d’un très bas âge le considéraient comme un réel parent. C’est l’exemple de l’oie qui née et qui décide de suivre le premier être animé qui se présente, mère ou humain.

L’imprégnation (imprinting ou empreinte) est le processus d’apprentissage particulier qui se produit à très bas âge (avant le sevrage), qui se caractérise par 5 principes de base :

• Il s’agit d’un phénomène naturel et essentiel au développement de l’individu
• Il amène un comportement spécifique par rapport à un objet déterminé
• Il se termine lors d’une période critique ou sensible bien définie
• Il s’agit d’un phénomène irréversible, fixé pour la vie chez l’individu
• Il peut impliquer les 5 sens

A une période où le jeune perroquet est très sensible et où il est exposé à un stimulus très significatif qui crée un rapport exclusif des oisillons avec leurs parents, autour de l’apport alimentaire (la becquée) et autour de la sécurisation du lieu. L’oisillon s’attache à un modèle qui est présent dès qu’il commence à prendre conscience de l’environnement qui l’entoure. Cela peut donc être un parent, comme une toute autre espèce animale, comme le cas de l’homme intrusif qui fera de l’élevage à la main. (EAM, NAM). On parle donc de la mise en place définitive d’un lien entre un déclencheur extérieur et un comportement instinctif. Cette mise en place n’est pas commandée par un déterminisme biologique très spécifique (comme un lien de parenté, une odeur) mais par des circonstances. L’imprégnation aura lieu avec l’être qui sera là au moment où celle-ci se passera.

En s’imprégnant à ses proches parents, le jeune animal en vient à reconnaitre les caractéristiques distinctives propres à son espèce. Par exemple, l’animal élevé par sa mère naturelle s’identifiera à l’espèce de sa mère, alors que l’animal élevé par un humain cristallisera son identification à l’être humain. Cette étape est essentielle et détermine l’évolution des rapports sociaux qui développera l’individu avec l’âge.

Plusieurs comportements normaux seront influencés par les conditions de l’empreinte. Entre autres, l’imprégnation semble déterminante face aux comportements de reproduction et d’alimentation. C’est l’exemple de la perruche EAM qui veut donner la becquée à son humain.

En général la plupart des empreintes s’effectue en bas âge et il existe une période précise et relativement courte pendant laquelle le perroquet est sensible au phénomène pour un comportement donné.

Les espèces nidifuges possèdent un plumage et sont aptes à se déplacer dès peu de temps après l’éclosion (canards, oies, poules etc.) donc ils doivent s’imprégner très rapidement à leur parents pour survivre. Les oiseaux de proie sont la plupart nidicoles puisque les oisillons demeurent au nid sur une période prolongée. L’imprégnation des jeunes aux parents plus donc s’effectuer plus tardivement et durant plus longtemps. La période critique pendant laquelle s’opère le phénomène d’empreinte ne se répète pas dans la vie d’un individu pour un comportement donné. C’est donc dire que l’imprégnation est un phénomène unique. De plus, une fois la période terminée, l’empreinte est cristallisée et l’oiseau conservera cette préférence d’espèce pour la vie. Même s’il est possible qu’un oiseau imprégné à l’humain et rendu à l’âge adulte se reproduise avec un congénère et donne une nichée, dès qu’il apercevra un humain il sera tenté d’abandonner sa nichée pour courtiser son humain (hors espèces domestiquées, perruche ondulée, calopsitte élégante et inséparable). Car cett imprégnation induit l’empreinte sexuelle de l’oiseau.

Les choses deviennent encore plus complexes, pour comprendre les mécanismes de l’imprégnation, lorsque l’on considère que la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat (très peu développé chez les oiseaux) et le gout peuvent simultanément ou indépendamment jouer un rôle dans les rouages du phénomène. Des questions peuvent ainsi surgir, par exemple, quelle importance peut avoir les contacts physiques et le son de la mère sur l’imprégnation de l’oisillon acore aveugle ? Que peuvent devenir des oiseaux imprégnés en captivité une fois relâché dans la nature ?

L’empreinte a des répercussions à très long terme :
• Identité (apprendre les caractéristiques de ses parents)
• Attachement
• Relation et adaptation sociale
• Les types d’individus avec lesquels il aura des relations privilégiées

Finalement, l’empreinte est une forme d’apprentissage rapide, spécifique, irréversible et efficace car elle ne nécessite aucun renforcement. L’empreinte désigne la persistance et la stabilité extrême qui caractérisent les préférences acquises au cours de la phase sensible. Elle protège les informations biologiques importantes relatives au caractère de l’espèce. Son irréversibilité protège les acquis de la phase sensible afin qu’ils ne soient pas occultés par les expériences ultérieures inadéquates pour la survie de l’espèce. C’est un phénomène qui fait partie de l’instinct de survie de l’oiseau. Tout ce qui est acquis par imprégnation est permanent et détermine les comportements futurs.

Une imprégnation défaillante (EAM par les débutants ou les gens malintentionnés qui veulent faire du profit) produira un perroquet avec un système de défense actif. La méthode d’élevage à la main est la source première de la plupart des problèmes de comportements des perroquets EAM.

Pour conclure, le phénomène de l’imprégnation constitue un processus d’apprentissage très complexe, que l’homme ne pourra jamais remplacer aussi bien que les parents oiseaux. Ce qui nous amène à constater que la meilleure école de la vie pour les perroquets est sans contredits l’environnement naturel et les parents naturels.

Sources :
Médecine vétérinaire du Québec, été 1998
Konrad Lorenz, biologiste et zoologiste
Guy Fitzgeralg, vétérinaire de Montréal
Johanne Vaillancourt, comportementaliste pour perroquets

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La dominance chez les Perroquets

Posté par othoharmonie le 23 mars 2015

 

perroquetIl n’existe aucune hiérarchie linéaire (de dominance) et aucune hiérarchie par agression (pecking order) chez les perruches comme les perroquets, y compris la perruche ondulée.

Ceci n’existe pas chez les perruches et perroquets. Vous observerez certains comportements qui vous feront croire que si, mais ce sera votre propre interprétation de la situation qui vous emmènera à croire cela cependant, il n’en ai pas. Il n’y a pas de hiérarchie par la dominance, pas de « pecking order », et encore moins d’agression physique dans le but de préserver celle-ci. Les cas d’agressions chez les perruches sont soit pur rejeter un individu qui semble non conforme à la norme du groupe (une perruche malade, ou ne autre espèce qui s’est incrusté) ou soit lors des reproductions, où les couples se défendent et défendent leur progéniture. La perruche ne règle pas les conflits par la violence et les contacts physiques, mais seulement par des tentatives d’intimidation (posture, hérissement du plumage, cris). Ainsi, le conflit ou la dispute se règle sans contact physique violent entre deux individus. Sauf bien sûr dans le cas d’exclure un intrus, mais il ne s’agit pas de dominance dans ces cas là mais de protéger le groupe. Les perruches peuvent également être assez agressives en période de mue en en période de montée hormonale. N’y voyez pas là de la dominance, interprétation typiquement humaine. Enfin, on pourra observer dans les groupes de perruches, un couple, ou quelques individus privilégiés, qui arrivent en premier sur les mangeoires, abreuvoirs, les jouets, les bains, des câlins avec l’humain, cela ressemblerait à des « dominants ». Encore une fois notre interprétation cache la réalité des faits. Ce sont juste de forts caractères, qui sont plus vifs et agressifs quand il s’agit d’aller aux endroits favoris. Multipliez les bains, mangeoires, perchoirs et jouets, agrandissez l’espace (et donc réduisez la promiscuité, l’espace est la clé de l’harmonie, et pas 1 mètre de long, mais 10 mètres s’il faut, rien n’égale la nature), et ces comportement agressifs et de fausse « dominance » disparaitront. Les perruches sont des oiseaux de proie, il y a ni mâle dominant ni femelle dominante, il n’y a pas de combats physiques et agressifs dans le but d’affirmer cette dominance, et encore moins de naissance sous forme de chaste qui définit par avance la hiérarchie.

Si vous observez vos perruches se battent violemment, ce n’est pas pour dominer l’autre, c’est tout simplement pour une ou plusieurs cause environnementales ou comportementales :

– Intrus dans le groupe (autre espèce, perruche malade, quarantaine et acclimatation non suivie, etc.)
– Période de reproduction (avec nécessité d’espace et que le couple soit seul pour être rassuré et entièrement disponible pour la portée)
– Instinct de territorialité (renforcé par la cohabitation, la promiscuité avec les autres, la repro)
– le manque d’espace (et donc une promiscuité trop importante)
– le manque de stimulations, de jeux
– la frustration (sexuelle, votre manque de présence, un objet déplaisant, etc.)
– les carences alimentaires (ou un sentiment d’insuffisance alimentaire)
– les montées hormonales (énerve et perturbe le système immunitaire et psychologique)

La dominance relative
La dominance relative se situe entre deux individus, d’un individu à un autre, et cela est lié aux conditions de vie en captivité. Cela n’existe pas dans la nature puisque les individus peuvent appliquer le principe d’évitement : un individu impressionne par l’aspect physique du plumage gonflé et par les cris, l’autre laisse sa place et s’envole plus loin, il n’y a jamais de « combat ». En captivité, la promiscuité et les restrictions sont élevées : diminutions des accès (perchoirs, chemins de vole, supports où se poser) et des ressources (alimentation, eau). C’est cette promiscuité et ce sentiment de peu de ressources qui va engendrer cette dominance relative, typique de la vie en captivité. Il y aura le plus fort caractère, souvent celui qui est EAM et donc imprégnés à l’humain, qui fera preuve d’intimidation et parfois de comportements agressifs (morsure). Mais ce sera ponctuel et relatif à la situation particulière. Souvent la dominance relative arrive en situation d’intra-espèce (entre deux individus d’une même espèce). Si vous avez des blessés ou des morts, repensez donc vos aménagement, rajoutez des supports ou se percher et jouets, identiques, à même hauteur, car un perroquet veut l’objet qui répond à une intensité d’évocation la plus forte. Donc tous voudront l’objet le plus intéressant pour eux (haut, gros etc.). Et surtout rajoutez de l’espace, il n’y en aura jamais assez. Et pas seulement quelques dizaines de centimètres ou un mètre, s’il y a ce genre de problèmes, ce sont parfois des mètres et des mètres qu’il faut rajouter. Qui se prévaut d’égaler l’espace qu’offre la nature ? 

Une perruche ou un perroquet territorial est un perroquet qui a le sentiment qu’on franchit sa zone de territoire voir sa zone sécuritaire. C’est une perruche qui a le sentiment qu’il n’a pas assez d’espace pour s’enfuir, s’apaiser et se sentir en confiance. C’est cette promiscuité et ses restrictions qui vont le rendre territorial.

Combats et mise à mort
Ce phénomène est typique de la vie en captivité, encore une fois, et surtout pratiqués par les EAM mal socialisés, mais également par les EPP qui subissent un tel sentiment de promiscuité que les signes d’alertes (territorialité) ne suffisent plus à leur faire atteindre leur phase d’apaisement. Ce sont des oiseaux constamment angoissés à l’idée de se nourrir, s’abreuver et d’atteindre leur intensité d’évocation (leurs besoins). Ils vont donc aller jusqu’à opter pour des comportements aberrants (mise à mort, blessures mortelles ou graves, combats qui durent et persistent, voir à plusieurs contre un). Ces individus auront tenté de communiquer leur stress et leur territorialité liés aux contions de détention inappropriées, mais comme leur actes ne sont pas compris, ils sont poussé par l’angoisse à transmettre le message différemment, et les résultats peuvent être catastrophiques. Sachez être à l’écoute de vos perroquets et perruches, apprenez leurs codes de communications, qui sauront vous alerter de potentielles insuffisances environnementales.

La dominance chez les Perroquets dans PERROQUET 200px-Galahs_flying_motion_blurLa mise à mort n’est absolument pas normale, elle ne fait pas partie de leur patrimoine génétique, elle ne doit pas être minimisé et normalisé. Si vous avez ce genre d’actes qui sont des comportements aberrants, remettez votre environnement en question, c’est urgent, vos perruches en souffre. Il en va de même pour les perruches ondulées. Les naturalistes et les ornithologues qui ont observé les comportements des perruches ondulées dans la nature n’ont pas observé, ni de mise à mort, ni de hiérarchie (« pecking order » ou dominance).

 

Consultez le site : http://www.perruche-perroquet.com

 

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Et le cacatoès

Posté par othoharmonie le 23 mars 2015

 

 

290px-Cacatua_galerita_-Victoria_Butterfly_Gardens-8aC’est un animal mesurant de 45 à 50 cm de longueur et pesant de 800 à 900 g. Son plumage est blanc, avec une grande huppe érectile orientée vers l’arrière au repos, d’un jaune soutenu. Le dessous des ailes et de la queue est jaune clair. Il a un bec d’un gris très foncé, presque noir. Les deux sexes sont semblables quoique la femelle soit plus petite et que les yeux ne soient pas tout à fait de la même couleur : d’un brun tirant sur le rouge chez la femelle, sur le noir chez le mâle. C’est un animal bruyant aussi bien en vol, le matin et le soir lorsqu’il va se nourrir, qu’au repos. 

Ce sont des oiseaux sédentaires vivant en grandes bandes en dehors de la période de reproduction dans toutes les régions boisées et surtout au voisinage de l’homme. 

Il se nourrit essentiellement de baies, de graines, de fruits à coques et de racines. Son régime alimentaire est omnivore. Un animal perché au sommet d’un arbre est chargé d’assurer la sécurité du groupe pendant qu’ils se nourrissent. 

Les couples sont fidèles mais le gros problème de ce perroquet est l’agressivité du mâle envers la femelle qui peut aller jusqu’à la mort. 

La femelle est semblable à son partenaire, hormis les iris qui sont rouges. Les juvéniles peuvent être distingués des adultes par leurs parties inférieures infiltrées de gris. 

En plus de la race nominale, on a répertorié deux autres sous-espèces dont les différences ne sont guère marquées : E.r. albiceps se distingue par son cercle oculaire moins étendu, rose foncé ou pourpre terne. E.r. kuhli présente un plumage plus clair et une crête plus courte. Il est également plus petit. 

 Le cacatoès rosalbin par exemple, émet des cris très caractéristiques. Lorsqu’il est en vol ou perché au sommet d’un arbre, il lance un cri aigu et grinçant qui se prolonge et se termine par une brusque inflexion montante, un peu comme le bruit d’un bouchon de liège que l’on visse dans le goulot d’une bouteille. Quand il se restaure, le cacatoès rosalbin produit des faibles grognements. Son cri de contact est un « chill-chill » strident. Alarmé, il délivre des notes rudes et tranchantes.  

Bien qu’il ait une action bénéfique pour stopper la propagation de certaines mauvaises  herbes, le cacatoès rosalbin possède un potentiel de destruction encore plus considérable et il est considéré comme un parasite dans la majeure partie de l’Australie. Les cultures, en particulier les céréales, subissent de grosses pertes chaque année. Les cacatoès provoquent souvent la destruction des arbres dans lesquels ils nichent ou établissent leurs dortoirs. La population mondiale est estimée à plus de 5 millions d’individus et les effectifs sont en constante augmentation. Cette espèce remarquable n’est pas protégée dans toutes les régions et elle peut être abattue si elle provoque des pertes agricoles trop importantes 

Le Cacatoès, perroquet de lux, vient en quatre formats: micro, mini, médium et maxi et en trois couleurs: le rose, le blanc et le noir, sauf pour le modèle micro (perruche calopsitte) qui fournit maintenant, grâce à l’habileté de l’humain, une plus grande sélection de coloris. Initialement développés de l’Australie jusqu’à l’Indonésie, les oiseaux de la famille des cacatoès tendent à disparaître de ces régions à cause du pillage des forêts et de la contrebande (je donnerai ici l’exemple du cacatoès à huppe citron, qui aujourd’hui est terriblement en danger à cause de la déforestation qui sévit à Sumba en Indonésie et qui est la seule île où on le retrouve). 

Certains modèles sont donc maintenant fabriqués en série, ici, en Amérique du Nord. 

Dans leur milieu naturel, les cacatoès sont malheureusement souvent considérés comme des pestes, un peu l’équivalent de nos pigeons, spécialement par les fermiers d’Australie. Les cacatoès détruisent nombre de cultures, poussant l’effronterie jusqu’à s’en prendre aux silos à grain. Ce sont des oiseaux très destructeurs. Leurs ravages s’étendent aussi bien aux toitures des maisons, aux clôtures qu’aux automobiles; finalement à tout ce qui leur tombe sous le bec. 

 

je vous conseille de lire le blog : http://www.perroquet-perroquets.com/cacatoes.php

 

 

 

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Les Perroquets des neiges

Posté par othoharmonie le 22 mars 2015

 

téléchargement (1)Dans l’imagerie populaire, les perroquets – notamment les aras – sont systématiquement associés à la forêt vierge profonde et mystérieuse. Il est vrai que les perroquets apprécient particulièrement ce type de milieu. Pour s’en convaincre, il suffit de considérer le nombre d’espèces présentes dans les pays où domine la forêt humide. Rien qu’au Brésil, en Colombie et au Venezuela, par exemple, on trouve respectivement 70, 49 et 48 espèces de ces oiseaux au bec crochu. Mais la répartition des perroquets et autres perruches est si étendue et les espèces si nombreuses qu’on en rencontre également dans toutes sortes d’autres milieux. On peut ainsi observer des perruches sauvages en pleine ville, qu’il s’agisse de perruches à croupion rouge , en Australie, ou de perruches à collier rose , en Inde. Certaines espèces fréquentent les milieux semi-désertiques, se déplaçant au gré des pluies pour trouver leur nourriture et nicher en toute hâte. C’est le cas de plusieurs petites perruches australiennes, comme la perruche à calotte bleue  ou la perruche à queue noire.

Enfin, contrairement à ce que l’on croit couramment, les perroquets ne réclament pas forcément un climat chaud. On peut même rencontrer certains d’entre eux dans des paysages neigeux, ce qui paraît un peu surprenant. Ainsi, le kéa , un gros perroquet, couleur bronze, vit entre 600 et 2 000 m dans les montagnes de Nouvelle-Zélande. Espèce vulnérable, il est protégé depuis 1970. De même, la perruche de Pennant  et le cacatoès à tête rouge sont deux espèces australiennes que l’on rencontre, entre autres, dans les Alpes australes.

Quant aux perroquets qui habitent les forêts, ils font parfois des incursions dans les champs. Il arrive aussi que les aras, de façon variable selon les espèces, s’aventurent à découvert pour gagner les plantations d’arbres fruitiers réalisées par l’homme. Ces invasions ne sont guère appréciées, même si le nombre restreint des perroquets qu’elles concernent n’entraîne pas, en général, de dommages importants. Mais en Australie, le cacatoès laboureur a été activement chassé en raison des dégâts qu’il causait aux cultures. L’interdiction de le chasser ou de l’empoisonner ainsi que l’extension des cultures a permis de reconstituer son effectif qui s’était fortement réduit.

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L’HABITAT DES PERROQUETS ARAS

Posté par othoharmonie le 22 mars 2015

 

 

araLa forêt tropicale humide constitue l’habitat préférentiel des aras. C’est dans cet environnement à la température et à l’hygrométrie élevées que les perroquets trouvent en abondance les graines et les fruits ou autres éléments végétaux qui constituent leur nourriture, tandis que les immenses arbres ont souvent le tronc percé de cavités propices à leur nidification. Les aras fréquentent surtout les zones de basse altitude, mais ils peuvent monter jusqu’à plus de 1 000 ou 1 100 mètres. Appréciant la proximité de l’eau, ils installent fréquemment leurs dortoirs aux abords de calmes bras de fleuves ou d’éléments plus tumultueux comme des cascades ou des rapides.

Cet attachement quasi exclusif à la forêt tropicale fait courir le plus grand danger à la plupart des aras et des autres perroquets, en raison des atteintes que l’homme porte à ce milieu. On estime que les forêts tropicales mondiales disparaissent au rythme effrayant de 30 hectares à la minute, soit environ cinq fois la superficie de la Belgique chaque année. Le sol sur lequel croissent les forêts tropicales humides est à la fois peu épais et relativement pauvre. Les éléments nutritifs dont profitent les arbres sont en grande partie constitués par la décomposition permanente d’une énorme masse végétale, facilitée par la chaleur et l’humidité. Une fois que les grands arbres ont été abattus, la mince couche de terre arable ne tarde pas à être entraînée par les pluies violentes qui s’abattent régulièrement sur ces régions situées entre les tropiques. Là où la couverture subsiste, elle est trop pauvre pour permettre la croissance de grands arbres et le retour à l’état antérieur. Au mieux, il s’installe une végétation secondaire qui ne peut plus abriter qu’une infime partie de la faune d’origine.

Les aras fréquentent parfois ce type de formation végétale, mais seulement de façon marginale et épisodique. Ils n’y trouvent pas suffisamment de nourriture et ne se sentent pas protégés au sein de ces boisements trop clairsemés.

Ces perroquets aux couleurs éclatantes et au plumage souvent bigarré sont, malgré leur grande taille, très difficiles à repérer dans leur milieu habituel. Cela est dû à l’épaisseur des feuillages qu’ils fréquentent, à leur habitude de se tenir presque en permanence dans la partie supérieure des plus grands arbres, et au silence qu’ils observent tant qu’aucun danger ne les menace. Par ailleurs, leur plumage constitue un excellent camouflage. Certaines espèces se fondent dans le feuillage, comme l’ara militaire ou l’ara à front châtain, qui possèdent un plumage à dominante verte. Chez d’autres aras plus bigarrés, la grande diversité des tons rompt, en multiples petites taches de couleurs, la silhouette des oiseaux qui deviennent ainsi moins aisément identifiables par les prédateurs. Les moments les plus favorables pour observer les aras sont le matin et le soir, lorsque les oiseaux, en petites bandes, volent des dortoirs aux zones de nourrissage.

Redoutable harpie

En raison de la hauteur à laquelle ils se cantonnent, les aras n’ont pour ainsi dire rien à craindre des prédateurs terrestres. Il arrive cependant que certains félins forestiers, comme le jaguar, l’ocelot ou le jaguarondi, parviennent à capturer un perroquet qui s’est aventuré un peu plus bas, alléché par des fruits tout particulièrement tentants. Mais il ne s’agit, le plus souvent, que de jeunes oiseaux inexpérimentés.

 L’HABITAT DES PERROQUETS ARAS dans PERROQUETPour les aras, le véritable danger, hormis l’homme, vient des airs. Leurs principaux prédateurs sont en effet de grands rapaces diurnes forestiers, parfaitement adaptés à ce type de milieu. Leurs ailes sont larges et relativement courtes, leur queue longue. Ils peuvent ainsi manœuvrer à grande vitesse au milieu des frondaisons. Parmi ces chasseurs redoutés des perroquets figurent l’aigle huppé, le spizaète orné et l’impressionnante harpie féroce , qui est l’un des rapaces les plus puissants au monde. Ces grands oiseaux ont une envergure comprise entre 1,50 et 2 m et possèdent des pattes aux tarses épais, aux doigts robustes terminés par des ongles longs et très recourbés. Curieusement, ils portent tous une huppe plus ou moins importante sur le sommet du crâne. Parmi leurs proies, ils comptent les aras et bien d’autres oiseaux, mais aussi, souvent, les singes.

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Conscience animale – non jugement

Posté par othoharmonie le 21 mars 2015

 

animaux42Comment peut-on entendre la Voix des Animaux sur un sujet tel que la « maltraitance envers les Animaux »

S’il nous est donné à tous d’aimer, il nous est aussi permis – peut-être offert ? – la possibilité de faire des erreurs, même en état d’inconscience.

Espace de non-jugement

Autour de ce sujet, débordant parfois d’émotionnel, je souhaiterais d’abord vous inviter à créer ensemble, par cet article, puis lors de la prochaine conférence sur ce sujet, un espace de tolérance et même de NON JUGEMENT.

Ouvrage bien difficile que je nous propose, celui de laisser glisser nos émotions, qui pourraient motiver une réaction – timide ou même agressive et abusive –, de laisser filer nos émotions en rapport avec la « souffrance animale », sans bien sûr conforter et encourager les violences envers nos frères et amis animaux. Ceci, afin de nous mettre en état de connecter l’Animal, de nous relier à lui sur tous ses plans, sur tous nos plans, de nos âmes de lumière à notre matière et corps physique. Ainsi, libres de préjugés dans l’idéal, et dans une entente cordiale, il nous sera permis d’accueillir la (une…) voix tout Animale au sujet d’éventuelles souffrances physiques, psychiques et plus engendrées par la maltraitance sur l’Animal, causée par l’homme de façon physique, émotionnelle ou même par un déni spirituel…

La maltraitance humaine

J’aimerais tant ainsi nous ouvrir les yeux et le cœur sur l’écoute de… Notre propre maltraitance.
Quelle est-elle envers les Animaux ?
Quelle est-elle vis-à-vis de l’Homme, d’homme à homme ?

La maltraitance humaine se cache partout, dans nos gestes apeurés qui intimident et violent les sensibilités des côtoyants, dans les paroles menaçantes qui se veulent agressives ou simplement réactives et empreintes alors de violence qui blesse l’autre… et soi, l’émetteur. Les violences par maltraitances psychiques, lorsque nous ne reconnaissons pas notre Grandeur, d’où un sentiment d’infériorité par répression de notre Beauté intérieure, qui nous brime, nous rapetisse et nous met en frustration, et c’est l’autre que l’on blesse, que l’on heurte en le rabaissant inconsciemment, en posant une tyrannie psychique dans son cercle proche, familial, professionnel et amical.

Tout cela, et plus encore, ce manque de Douceur, et de Tolérance, est maltraitance à l’image des rapports irrespectueux que l’Homme peut manifester, par-delà le globe, à l’intention des Animaux mais aussi à l’encontre des Végétaux, Minéraux, NATURE tout entière. L’Homme, dans sa toute Bonté, a parfois oublié qu’il est l’ENFANT chéri de la Terre, et Aimé jusqu’à plus soif, et jusqu’aux confins de l’Univers. Donc, s’il oublie cela, logiquement, il a peur et se sent laid, voire se déteste. Alors, asservi par cette dérive, noué et privé de son propre amour, de l’amour du Père-Mère, équilibre de la Nature toute conciliante, comment peut-il même reconnaître l’Amour autour de lui… et la faire naître en l’autre en lui offrant… reconnaissance divine c’est-à-dire un regard du fond du cœur, là où joue son âme, qui peut dire à l’autre : « Tu es beau, tu es grand, tu es merveilleux. Ne change rien, on t’aime et on t’accueille comme tu ES. Merci d’être là et merci de ta Conscience animale – non jugement dans XXX - ARTICLES DE PRESSE Labradoodlemanifestation. Tu me fais du Bien et par mon regard porté en toi, je reflète et renvoie tout le Bien que tu offres par ta présence. »

Comme l’Homme se maltraite, il maltraite la Vie et ses habitants de toute Nature, et l’ANIMAL, en pâtit sérieusement, lui qui – depuis fort longtemps, toujours peut-être –, offre une proximité sans égale et sans faille dans son acceptation et son dévouement à l’Homme, sans doute pour son meilleur (à lui l’homme) malgré le pire (à lui l’animal) vécu parfois auprès de lui. L’Animal pâtit parfois de sa relation à l’Homme, physiquement, psychiquement et même spirituellement, par manque de RE-CO-NAISSANCE par l’homme et ses semblables. Nous sommes nés ensemble, d’une même nature, d’une même goutte de VIE, nous allions en Nous les mêmes bienfaits, les mêmes espoirs, les mêmes chemins d’Esprit peut-être. Alors, reconnectons-nous ensemble.

Florence Emmeline Lombardini

Association Wakama Nagi – Esprit Animal : www.wakama-nagi.org

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Des animaux experts en phytothérapie

Posté par othoharmonie le 21 mars 2015

 

290px-Gorilla_gorilla_gorilla8Dans la nature, le chat consomme de petites graminées – de l’« herbe» – pour se purger, tandis que l’ours, dès sa sortie d’hibernation, s’offre un festin d’ Allium ursinum, cet ail sauvage réputé pour ses propriétés dépuratives. Ces exemples connus de longue date illustrent très  simplement comment les animaux ont recours aux  plantes pour leur santé. Mais cette automédication animale peut aussi se révéler très sophistiquée au regard d’observations scientifiques menées sur les chimpanzés depuis les années 80. Le primatologue Michael Huffman a pour la première fois étudié comment ces singes se mettaient en quête de plantes lorsqu’ils étaient malades. Ses travaux en Tanzanie ont permis d’identifier plusieurs espèces, comme par exemple Vernonia amygdalina : les chimpanzés délaissent en général cet arbuste à l’amertume prononcée, mais en cas de diarrhée, ils en mastiquent les jeunes tiges après les avoir méticuleusement épluchées. Cette plante est utilisée par les guérisseurs de la région pour soigner les affections gastro-intestinales, et des analyses en laboratoire ont confirmé ses vertus. 

Des guides vers de nouveaux  médicaments 

Sabrina Krief, vétérinaire et maître de conférence au Muséum national d’histoire naturelle, étudie depuis  plus de dix ans les chimpanzés et les plantes qu’ils  utilisent pour se soigner. Les observations de la chercheuse montrent que ces singes collectent pas moins de 150 espèces végétales différentes dont une trentaine ne semble pas servir à leur alimentation, leur  consommation étant trop sporadique. De plus, Sabrina Krief a constaté que ces plantes sont soit utilisées en médecine traditionnelle locale, soit connues  pour leur activité pharmacologique : tout converge donc pour montrer qu’il s’agit d’une véritable pharmacopée animale. La primatologue relate l’une de ses découvertes: «En Ouganda, nous avons suivi une jeune femelle qui présentait des troubles digestifs associés à des parasites. Trois jours après le début des symptômes, elle s’est isolée pour consommer, avec beaucoup d’efforts, de l’écorce d’ Albizia grandibracteata. Dans les jours qui ont suivi, son transit est redevenu normal et ses selles ne présentaient plus de parasites. Nos travaux ont montré que l’extrait de cette écorce avait une activité antiparasitaire. » En laboratoire, l’analyse d’Albizia grandibracteata a même révélé la présence de nouvelles molécules anticancéreuses. Sabrina Krief considère donc les chimpanzés comme des guides vers de nouveaux médicaments. D’autres chercheurs français, Adèle Mennerat et Marcel Lambrechts, se sont intéressés aux mésanges bleues et ont étudié comment les femelles disposent des petits fragments de plantes aromatiques dans leurs nids. En Corse, où ces oiseaux sont relativement faciles à observer, les scientifiques ont identifié les espèces végétales, quinze au total, les plus fréquentes étant la lavande, l’immortelle, l’achillée, la menthe et la pulicaire. Une belle pharmacie naturelle! Et, en 2005, ils sont parvenus à démontrer que la présence de ces plantes médicinales entraînait une  diminution du nombre d’espèces de bactéries sur la  peau des poussins, améliorant leur croissance et leurs  chances de survie. Ils ont également constaté des  comportements individuels différenciés parmi les mésanges bleues : chaque oiseau n’utilise en effet que quelques espèces de plantes, et il sélectionne les mêmes, années après années : « La femelle compose son propre bouquet », commente Adèle Mennerat. 

Hasard, nécessité…  et apprentissage   

« On trouve beaucoup d’exemples quand on s’intéresse à ce sujet », témoigne la chercheuse. Et de citer plusieurs travaux réalisés au cours des dix dernières années qui l’ont particulièrement frappée. En Suisse, des scientifiques de l’université de Lausanne ont montré que les fourmis des bois utilisent des boules de résine de conifère pour protéger leurs nids contre les bactéries et les champignons pathogènes; grâce à cette substance végétale, leurs larves sont deux fois plus nombreuses à survivre. Aux États-Unis, des chercheurs de l’université de Californie ont montré que les rats des bois collectent des feuilles de laurier Umbellularia californica ,les mastiquent de manière à libérer les composés volatils, et se protègent ainsi contre les puces et les tiques. Tous les animaux ne sont pas capables de sélectionner des plantes à des fins thérapeutiques. Mais ceux qui le font pratiquent cette automédication de manière tellement élaborée et étonnante qu’on peut se demander si ce Des animaux experts en phytothérapie dans XXX - ARTICLES DE PRESSEphénomène  est purement instinctif. Le hasard ou la nécessité ? « Les comportements observés chez les chimpanzés sauvages laissent à penser que la sélection des plantes s’apprend », indique Sabrina Krief. Il semble par exemple que ces singes savent associer l’astringence et l’amertume à la présence de substances actives dans les plantes. De plus, lorsqu’un individu consomme une plante, d’autres membres du groupe s’approchent, observent, et essayent parfois ce qui peut être un aliment ou un remède. « Nous étudions plus précisément s’il s’agit d’apprentissage individuel ou social, les deux mécanismes entrant probablement en jeu », ajoute la primatologue. Cette question est aujourd’hui l’objet de travaux sur différentes espèces de grands singes, cependant que se poursuit la recherche de molécules actives qui seraient issues de cette pharmacopée animale. 

Le Museum national d’Histoire naturelle de Paris propose au public de mieux connaître ces primates dans l’exposition qui leur est consacrée : Sur la piste des grands singes. Pour plus d’infos : http://www.mnhn.fr/fr/visitez/agenda/exposition/piste-grands-singes

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La Vie du ARAS

Posté par othoharmonie le 19 mars 2015

 

 

290px-Red-fronted_Macaw_Ara_rubrogenys_National_Aviary_2112pxLes aras sont sociables et grégaires. Ils vivent en couple ou en famille pendant la période de reproduction et d’élevage. Puis ils se regroupent en petites bandes d’une vingtaine d’oiseaux, qui se déplacent en suivant la fructification des arbres et regagnent, chaque soir, leur dortoir collectif. Mais, au sein de cette volée d’aras qui évoluent ensemble, on peut encore repérer les membres d’une même cellule familiale : les oiseaux volent groupés, se perchent côte à côte pour se reposer ou dormir, se becquettent doucement et se font l’un et l’autre leur toilette en utilisant uniquement leur bec. Cette sorte de rituel a pour fonction de maintenir la cohésion familiale et les liens conjugaux hors de la saison de reproduction.

Ni chef ni dispute

On n’observe pas de hiérarchie bien définie au sein de ces bandes d’aras et donc pas de « chef » dominant ses congénères. Toutefois, les jeunes perroquets, comme c’est souvent le cas chez les espèces présentant une organisation sociale comparable, cèdent le pas à leurs aînés sur les sites de nourrissage. Cette prééminence des adultes se justifie d’un point de vue biologique. Dans l’intérêt même de l’espèce, la priorité doit revenir aux oiseaux qui sont déjà aptes à se perpétuer et non à ceux qui devront encore échapper à bien des périls avant d’être capables de se reproduire à leur tour.

Lorsqu’ils ne sont pas occupés à nicher, les aras exploitent pour s’y nourrir un territoire étendu, qu’ils ne cherchent pas à défendre. Plusieurs bandes distinctes peuvent donc se retrouver sur les mêmes arbres pourvu que ceux-ci soient particulièrement abondants en fruits. On peut même trouver des rassemblements de plusieurs dizaines d’oiseaux, réunissant des espèces différentes, par exemple des aras macaos et des aras araraunas. Le fait que ces différents oiseaux ne cherchent pas à s’imposer sur un territoire déterminé s’explique par l’abondance du stock alimentaire végétal, qui supprime toute nécessité de compétition. Cela est particulièrement vrai dans les riches forêts tropicales et équatoriales fréquentées par les aras. Mais, si les divers groupes cohabitent, ils ont cependant tendance à ne pas se mélanger. Et les bandes s’isolent à nouveau les unes des autres dans la journée, dès que les oiseaux, repus, se reposent et, bien sûr, pour le repos nocturne.

Les querelles sont très rares entre congénères. Les aras n’ont, en effet, pas de véritables motifs de discorde : ils n’ont pas à se disputer la nourriture ni guère les femelles, puisque, une fois les couples formés, ceux-ci restent longtemps unis.

Un domicile fixe

Le rythme des activités quotidiennes obéit à une régularité marquée. Dès le lever du soleil, les groupes quittent le dortoir pour gagner les zones de nourrissage. Ils n’y reviennent ensuite qu’au coucher du soleil. Quand ils se déplacent, les aras ont, malgré leur grande taille, un vol rapide qu’ils effectuent sans escale avec des battements d’ailes réguliers et de faible amplitude. Lorsqu’ils font de longs trajets, ils passent au-dessus de la canopée, cette voûte végétale quasi continue formée par le sommet des grands arbres. Sur de plus courtes distances, il leur arrive aussi de voler au travers du feuillage ou, plus souvent, de profiter des trouées correspondant aux nombreux cours d’eau. Mais, en aucun cas, les aras ne s’éloignent de plus de 10 km de leur base afin de pouvoir revenir chaque soir dans leur dortoir, généralement fixe d’une année sur l’autre et toujours situé dans les frondaisons supérieures des arbres.

Lorsqu’ils se nourrissent, les perroquets demeurent silencieux pour ne pas attirer sur eux l’attention d’éventuels prédateurs. En revanche, s’ils perçoivent la proximité d’un danger, leur nature inquiète les pousse à manifester bruyamment leur angoisse. Les cris sonores, aigus et grinçants que poussent alors les premiers oiseaux alertés éveillent l’attention de leurs congénères et sont aussitôt repris en chœur par toute la troupe, qui manifeste ainsi sa cohésion face au péril, supposé ou réel. Il est possible que ces concerts discordants aient un effet dissuasif sur les prédateurs potentiels, désemparés par une telle cacophonie. Les aras sont généralement des animaux plutôt confiants et peu enclins à fuir, surtout dans les régions reculées, où l’homme n’exerce pas son influence.

Une compagne pour la vie

Les aras sont monogames et leur vie est placée sous le signe de la fidélité au sein du couple. Les liens entre les partenaires sont très forts et leur union dure plusieurs années, voire jusqu’à la disparition de l’un d’eux.

À l’approche de la saison de nidification, les petites bandes d’aras se dissocient. Les célibataires adultes s’apparient. Mais les modalités des parades nuptiales, comme beaucoup d’aspects de la reproduction des aras en liberté, sont encore mal connues, tant il est difficile d’approcher ces perroquets dans le milieu fermé qu’est la forêt tropicale.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsLes couples anciens et ceux nouvellement formés s’isolent les uns des autres. Mâle et femelle se caressent, se becquettent et se font mutuellement des soins de toilette,  se grattant  la peau et  se lissant les plumes. Ces manifestations rituelles sont plus fréquentes et plus intenses pendant la période de reproduction, au cours de laquelle le mâle s’occupe, en outre, souvent de nourrir sa compagne.

Comme la majorité des perroquets, les aras nichent dans une cavité. Généralement, un trou d’arbre qui peut resservir d’une année sur l’autre. L’orifice choisi est habituellement situé en hauteur, à une vingtaine de mètres du sol. La femelle pond deux ou trois œufs blancs, directement sur des déchets de bois qui garnissent le fond de la cavité. Puis elle les couve pendant quatre à cinq semaines. Le mâle, qui ne la relaie que très rarement dans cette tâche, la nourrit durant toute cette période. Il transporte dans son jabot la nourriture qu’il destine à sa compagne, puis il la régurgite à son arrivée au nid.

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COMMUNICATION CHEZ LES PERRUCHES

Posté par othoharmonie le 19 mars 2015

 

 

 

 

290px-Budgie.two.750pixNos petites perruches sont des animaux grégaires et hautement expressifs. Encore faut-il réussir à les comprendre quand elles essayent de communiquer avec nous. Ce n’est pas toujours évident de percevoir et comprendre le message qu’elles essayent de vous véhiculer, volontairement ou non d’ailleurs. Il est donc par conséquent difficile d’y répondre. C’est pourquoi je vous offre à travers cet article les clés de la communication avec votre perruche. Nous allons voir les différents modes de communication et leur signification afin de proposer une réponse adaptée.

Les signaux de communication de votre perruche ou perroquet passent par les vocalisations (sons, cris, chants, dialecte). A travers les vocalisations il y a le verbal : c’est le langage articulé (mots arbitraires signifiants). Ce mode de communication est très minime pour le perroquet. Il y a également le paraverbal : cela renferme tout ce qui dépend de la voix (intonation) et qui s’exprime à partir des signes d’expression faits par la main, le visage ou les manières du corps en général. Cela est très important pour le perroquet qui est sensible à de nombreux indices paraverbaux, notamment expressifs, intonatifs, accentuels, et émotionnels. Puis il y a la communication à travers les gestes et les états émotifs, c’est ce qui prime chez le perroquet. C’est le non verbal : cela prend en compte les postures, les gestes, les mimiques. Ce sont les manifestations du corps, plus ou moins discrètes ou faites avec étalage (postures, gestes, mimiques, sourire, regard, contractions, tremblements, etc. Ce sont les éléments les plus importants pour les perroquets. Si le perroquet considère que nous sommes « fiables », il sera en confiance.

LA COMMUNICATION VERBALE (VOCALE)

La vocalisation est le mode de communication le plus efficace et compréhensible pour les humains. Mais il faut tout de même apporter une explication à chaque type de cris ou chant car la réponse que nous devons donner sera différente. Votre perruche EAM en particulier attendra de vous que vous compreniez sa communication, il est donc important de bien l’interpréter afin d’y répondre convenablement.

La capacité à crier est innée dès la naissance mais chaque oisillon possède un cri qui lui est propre, comme une signature vocale, que chaque oisillon a appris grâce à ses parents à émettre au besoin. Le chant lui relève d’une transmission culturelle. Les oiseaux s’approprient un langage et le communique à travers leurs vocalisations, qui relèvent des états émotifs, sentiments ressentis de ces oiseaux et qui sont propres au groupe social

Les appels (cris) de contact
Les perruches sont des oiseaux de proie, elles ont donc besoin de continuellement pouvoir s’observer les unes des autres et se localiser dans l’environnement afin d’anticiper sur l’arrivée d’un prédateur. Les vocalisations leurs permettent d’anticiper sur les évènements proches. Elles émettent des cris de contact afin de se rassurer sur le positionnement et les intentions de chacune. C’est une façon de se procurer un sentiment de sécurité, et vos perruches vous feront cela également en intérieur. Observez les s’appeler quand elles ne sont pas dans la même pièce ou quand elles ne peuvent s’observer. Quand elles sont ensemble, et que vous en avez plusieurs, elles jacassent, et parfois assez bruyamment, avec certains cris assez stridents facilement audibles. Ces comportements son innés (naturels) et ne doivent pas être inhibés par nous, parfois excédés par le bruit. Elles ont besoin de ses échanges pour atteindre un sentiment de sécurité et de bien être dans leur environnement. Essayer une expérience, vous mettre dans leur pièce à un ou à plusieurs et ne pas faire un seul bruit, à les regarder fixement. Vous serez ainsi de parfait prédateurs à leurs yeux, et elles deviendront silencieuses et alertes à tout mouvement. Refaites de même en parlant bruyamment dans la pièce avec vos amis, et constatez comme le niveau sonore va exploser, parce qu’elles augmenteront également le volume, et vous incluront comme proie et non prédateurs. Vous ne serez pour elles pas une menace et elles seront rassurées. Ne restez donc jamais silencieux à fixer vos perruches, soyez enjoué et bruyant, elles aimeront cela.

Description de cette image, également commentée ci-après
Gazouillis et bavardages
Ce mode de communication est quotidien et se fait pendant les activités habituelles de la perruche : durant le toilettage, le bain, le nourrissage, l’avant sieste, le levée du soleil, etc. Elles gazouillent entre elles mais également avec vous. Quand je prends une de mes perruches avec moi dans le salon, elle peut gazouiller avec mon épaule, mes cheveux ou ma boucle d’oreille pendant un bon petit moment. Les gazouillis sont assimilés aux interactions sociales et les renforcent. C’est un comportement naturel qu’il ne faut pas inhiber.


Les cris d’alerte et de panique

Il arrive parfois que nos perruches se mettent soudainement à crier, d’un cri assez désagréable, fort, aigüe voir une série de cris rapides assez alarmant. C’est souvent accompagné de signes corporels comme l’ébouriffement du plumage, dans le cadre d’une menace envers un congénère ou d’une frayeur. Lors d’une terreur nocturne par exemple, un congénère se met à crier et se jeter violemment contre les parois de la pièce, cela pouvant entrainer les congénère à faire de même, à crier et se blesser contre les murs. C’est pourquoi il est conseillé de laisser une faible veilleuse afin d’éviter cette frayeur collective qui peut existe la nuit. Ces cris d’alerte doivent rapidement vous interpeller, pour que vous veniez vérifier si aucun danger n’est présent et si tout est en ordre. Il ne faut pas les forcer à se taire car cela favoriserai le climat d’angoisse, il faut les laisser se calmer sous une faible lumière. Parfois, une perruche peut imiter un cri d’alerte pour vous tromper et s’amuser de votre vive réaction.

 

A voir sur le site http://www.perruche-perroquet.com  

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Quelques caractéristiques du Perroquet

Posté par othoharmonie le 19 mars 2015

 

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Son plumage aux couleurs éclatantes, son étonnante dextérité, son don d’imitation ont valu de tout temps au perroquet de fasciner les hommes. Les Indiens ont vu en lui le symbole de l’énergie solaire. La quête de ses plumes a entraîné les Incas au cœur de la jungle. Des collectionneurs paient des fortunes pour acquérir un de ces oiseaux exotiques… 

Les aras se nourrissent essentiellement des graines et des fruits qu’ils trouvent en abondance dans la forêt tropicale. Mais certains arbres semblent les attirer tout particulièrement. Le « sablier », par exemple. Sa sève est toxique (les Indiens l’utilisent pour empoisonner les cours d’eau, afin d’y ramasser ensuite les poissons tués), mais ses fruits comportent un grand nombre de coques bivalves qui, à maturité, éclatent avec un bruit sec, d’où le nom scientifique de l’arbre Hura crepitans, en libérant une graine dont se régalent les aras. Ces oiseaux apprécient aussi les fruits du Lecithys, sortes de grosses capsules à paroi épaisse, appelés « marmites de singe » ou « quatélés ». Lorsque ces fruits sont mûrs, ils s’ouvrent par un opercule circulaire situé au sommet, ce qui rend la graine accessible. Ils aiment aussi beaucoup les fruits juteux du spondias, appelés aussi « prunes d’Espagne » ou « mombins rouges ».

Un bec casse-noix

Grâce à leur bec bien spécifique, les aras et autres perroquets sont les seuls à pouvoir consommer certains fruits et graines particulièrement coriaces, tels que les fruits du bertholletia, connus sous le nom de « noix du Brésil » : leur coque brune triangulaire, extrêmement résistante, dissimule une amande très appréciée des aras.

La mandibule supérieure du bec, très développée et terminée en forme de crochet aigu, permet aux aras d’extraire les graines cachées dans des réceptacles profonds. Bien que nettement plus courte, leur mandibule inférieure est également importante et recourbée vers le haut. L’épaisseur conjuguée des deux fait du bec une pince robuste. Son action est encore renforcée par de puissants muscles solidement insérés sur l’os crânien. Chez de nombreux oiseaux, la mandibule supérieure est relativement mobile par rapport au crâne. Mais, chez les perroquets, cette mobilité est particulièrement importante du fait que la mandibule est reliée à l’os crânien par une sorte de charnière tendineuse. Elle peut ainsi, en basculant légèrement vers le bas, opérer à la manière d’un levier pour briser les coques les plus dures.

La langue vient compléter cet appareillage efficace. Très épaisse, fortement musclée et rugueuse, elle est en général terminée par une peau cornée qui la protège contre les aspérités des fruits secs. L’oiseau l’utilise pour tenir les aliments. Lorsqu’il veut décortiquer une graine, l’ara la coince fermement entre la langue et le dessous de la mandibule supérieure, puis il enlève l’écorce en actionnant les bords tranchants de la mandibule inférieure. Pour empêcher que la graine ne glisse, la face inférieure de la mandibule supérieure est, en outre, doublée d’une série de rainures transversales rappelant une râpe grossière. 

Le bec des perroquets leur sert aussi à se déplacer. Lorsqu’un ara veut gagner une branche voisine de celle où il se trouve, plutôt que de recourir au vol, il tend le cou, saisit du bec la branche convoitée puis il s’y accroche d’une patte. Ayant ainsi deux points d’appui sur la nouvelle branche, il opère un rétablissement au terme duquel, ayant assuré sa prise avec les doigts, il desserre enfin l’étreinte de ses mandibules. Parfois les perroquets se suspendent ainsi à un rameau, comme par jeu.

Pour se nourrir, les perroquets font aussi appel à leurs pattes. Celles-ci sont terminées par des doigts zygodactyles, c’est-à-dire opposés deux à deux, qui assurent une prise très puissante. Les perroquets se servent ainsi fréquemment d’une de leurs pattes comme d’une main pour porter la nourriture à leur bec. De tous les oiseaux, ce sont ceux qui font preuve de la plus grande dextérité. On a même constaté que, tout comme les humains, les perroquets pouvaient être droitiers ou gauchers. Ils ont souvent une préférence très marquée pour l’une des deux pattes. Cette préférence peut être identique pour tous les oiseaux d’une espèce donnée ou être variable selon les individus chez une autre espèce. Des études menées par M. McNeil et son équipe, en 1971, ont d’ailleurs montré que les os de la patte privilégiée étaient légèrement plus longs que ceux de l’autre patte. 

En broyant les graines qu’ils mangent, les perroquets les rendent impropres à la germination et jouent donc un rôle négatif pour le renouvellement du milieu végétal dans lequel ils vivent. En revanche, lorsqu’ils avalent tout rond un fruit charnu, les graines que celui-ci contient demeurent intactes et le résultat est différent. D’autant que certaines semences doivent impérativement transiter par le système digestif des oiseaux pour que se déclenche le processus germinatif. Il existe alors une symbiose entre la plante qui fournit l’aliment et l’oiseau qui rend possible sa germination. Bien qu’aucune étude précise n’ait mesuré l’impact des perroquets sur le milieu où ils vivent, on peut penser qu’ils participent à l’équilibre indispensable de la forêt tropicale.

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L’Histoire antique du Perroquet

Posté par othoharmonie le 17 mars 2015

 

 

Verlat-diptyque-droiteBel oiseau, réputé intelligent, habile et communicatif et qui peut vivre très longtemps, le perroquet a depuis toujours eu des atouts pour séduire les amateurs d’animaux de compagnie.

Même s’ils le consommaient également, le Perroquet-hibou était souvent considéré par les Maoris comme étant aussi un compagnon affectueux. Au xixe siècle, George Grey alors colon européen en Nouvelle-Zélande, a écrit dans une lettre que cet oiseau avait envers lui et ses amis un comportement « plus proche de celui d’un chien que d’un oiseau ».

Les perroquets arrivent en Europe dans les bagages des explorateurs, puis des corsaires ou des pirates. Sur le vieux continent, il est de bon ton, durant plusieurs siècles, d’avoir dans son salon cet acrobate bavard au plumage souvent spectaculaire, précieux témoignage d’exotisme.

Les perroquets parleurs appartiennent à des espèces capables d’apprendre, de construire et de transmettre un vrai langage pour communiquer au sein d’un groupe, associant des sons avec des objets ou certaines situations. Ainsi les perroquets ne sont pas les seuls Psittacidés capables de bien parler. Certaines perruches comme la Perruche à collier ou la Perruche ondulée peuvent formuler elles aussi des phrases, pour peu qu’on pense à les y entrainer.

Bien qu’un grand nombre de ces oiseaux soit ainsi capables d’imiter des sons, avec des dons variables selon les individus, certaines espèces de perroquets sont plus réputées que d’autres pour leur facilité à apprendre le langage des humains : le Perroquet jaco, le Grand Éclectus et les perroquets amazones, notamment l’Amazone à nuque jaune, l’Amazone à front jaune et l’Amazone à front bleu.

Comme tous les animaux, les perroquets sont concernés par certaines conventions internationales relatives à la protection de l’animal.

En France, en ce qui concerne la législation sur l’animal domestique en droit français, seules certaines espèces de Psittaciformes bénéficient de ce statut : des variétés bien précises d’inséparables (variétés domestiques  et variétés foncée, bleue et violet ) ainsi que les variétés bleue et cinnamon du Conure de Molina. Le reste de la liste concerne des perruches.

Ce qui signifie que les autres espèces de Psittaciformes sont considérées comme étant des animaux sauvages, nécessitant un Certificat de capacité pour l’entretien d’animaux d’espèces non domestiques pour leur détention. Il y a toutefois une tolérance concernant les élevages d’agrément, donc chez un particulier et pour un effectif limité (généralement 6 individus) à condition que l’espèce ne soit pas protégée par la Convention de Washington (CITES), un règlement européen ou, en France, l’arrêté ministériel du 15 mai 1986 listant les espèces d’oiseaux protégées de Guyane, qui inclut les Ara de ce département. Même l’adoption d’un seul individu est considérée comme un élevage. Si l’espèce figure en annexe 1 de l’arrêté ministériel du 10 août 2004, il faudra faire une demande d’autorisation pour élevage d’agrément auprès de la préfecture de son département, avec la mise place d’une marque inamovible permettant d’identifier la provenance des individus. En revanche, si l’espèce figure dans l’annexe 2 du même arrêté, l’élevage d’agrément n’est plus possible et l’obtention du certificat est nécessaire.

En cas de cession d’un animal figurant en annexe 1 ou 2 de l’arrêté ministériel du 10 août 2004, que ce soit à titre gracieux ou onéreux, le cédant et le cessionnaire doivent de plus établir une attestation de cession en deux exemplaires, dont le contenu précis est signé par les deux parties.

« Faire le perroquet » : se dit d’une personne répétant les mots de quelqu’un d’autre, comme le ferait l’oiseau.

« Étrangler un perroquet » : étrangler, étouffer ou plumer un perroquet signifie, en langage argotique, boire un verre d’absinthe. Publié une première fois en 1859, le recueil Les Excentricités de la langue française de Lorédan Larchey  mentionne cette locution, qui était utilisée dans le jargon des cochers parisiens, ainsi que des typographes . Il s’agirait d’une allusion au « verre à patte », dont la main du buveur semble en effet étrangler le cou, ou plutôt à un rapprochement entre la couleur même de l’absinthe et celle du perroquet.

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LE SENS de la communication chez le Perroquet

Posté par othoharmonie le 17 mars 2015

 

800px-Scarlet_macaw_eating_31l07Vivant pour la plupart en colonies, les Psittacidae ont développé des aptitudes particulières à communiquer. Les principaux moyens sont les vocalises et les attitudes corporelles. Ainsi ils expriment le plaisir, la frayeur, la colère, la faim ou la fatigue, et réclament de l’attention. De nombreuses espèces ont la capacité d’imiter la voie humaine. Pouvoir parler implique d’avoir des organes spécialisés pour produire le son mais aussi un système neurologique central élaboré car il faut contrôler ces organes avec une grande précision. Ils doivent aussi savoir écouter et mémoriser, comparer leur production avec ce qu’ils entendent. Il semble que la plupart des Psittacidae n’imitent pas les sons dans leur milieu naturel, bien que des perroquets gris aient été observés en imitant le chant d’autres oiseaux pendant la période de reproduction. Toutes les espèces n’ont pas les mêmes capacités en la matière, et pour chaque espèce, les différences de capacités peuvent être importantes entre individus. Le Perroquet gris est l’espèce la plus réputée en la matière. La raison pour laquelle ils imitent les sons n’est pas réellement connue mais l’explication la plus commune est qu’ils trompent ainsi leur ennui et leur solitude en captivité. Les vocalises, dans leur milieu naturel, leur permettent de rester en contact avec leur entourage lorsqu’ils ne se voient pas. Pour qu’il parle, il est indispensable de séparer l’oiseau de ses congénères.

Toutes les attitudes corporelles n’ont pas la même signification chez toutes les espèces, mais il existe des similitudes pour certains comportements de base. Chez eux, le besoin de communication est inné ainsi le clignotement des yeux associés à une dilatation des pupilles comme le hérissement des plumes du cou ou les grognements (en dehors même de la connaissance de chien) semblent être un signe d’agressivité. À l’opposé le ronronnement semble être un signe de contentement. Ils sont capables de crier et de chanter en général avec un volume sonore élevé et qui témoigne d’une large catégorie d’émotion.

Si les espèces de cet ordre sont originellement réparties surtout dans toute la zone tropicale, ce sont des oiseaux principalement forestiers mais certaines espèces vivent en savane, quelques espèces fréquentent des milieux plus ouverts et certaines vivent naturellement dans les zones tempérées comme la Conure à tête jaune, aujourd’hui éteinte, en Amérique du Nord. C’est en Amazonie et en Australasie que leur diversité est la plus importante. Alfred Russel Wallace a remarqué que la plus grande concentration en espèces se trouve de Sulawesi aux îles Salomon. Cette surface qui représente un cinquantième des forêts équatoriales abritait le cinquième ou le quart des espèces. On en trouve en Amérique centrale, en Amérique du Sud, dans le sud de l’Amérique du Nord, en Afrique sub-saharienne, en Océanie, dans toute l’Asie jusqu’au sud de la Chine et de l’Himalaya.

Plusieurs espèces (comme la Conure veuve et la Perruche à collier) forment également désormais des colonies viables en Europe (dont Espagne, France, Belgique) et aux États-Unis à partir d’oiseaux échappés de captivité. Certaines espèces vivent dans des zones subalpines et même à de très hautes altitudes (à plus de 6 000 m dans les Andes ou dans l’Himalaya).

Certaines espèces sont exclusivement sédentaires, d’autres peuvent être plus ou moins migratrices. Certaines espèces sont territoriales, d’autres adoptent un style de vie entièrement nomade.

Des témoignages de domestication en Inde remontent au ve siècle av. J.-C.. Ces animaux apparaissent ensuite comme signes hiéroglyphiques à partir de -360 av. J.-C.. Les premiers Psittacidae à être importés en Europe par la suite d’Alexandre le Grand ont été nommés en son souvenir Perruche Alexandre. Ces animaux témoignaient de la richesse de leur propriétaire. La possession de perroquets n’était plus rare sous Tibère. Au ier siècle Pline l’Ancien a décrit une technique d’apprentissage de la parole aux perruches à collier. Écrit au xiiie siècle, le Masnavi, un document afghan, détaille une technique à l’aide d’un miroir pour apprendre à parler aux Psittacidae.

Ces oiseaux furent oubliés par l’Occident qui les redécouvre à l’occasion des croisades. Les explorations européennes, comme celle de Marco Polo et la conquête des Amériques, donnèrent également l’occasion aux occidentaux de découvrir d’autres espèces. À la fin du xviiie siècle, les européens découvrent l’Australie et la grande diversité de ses espèces. Depuis le Moyen Âge, ces oiseaux sont importés vers l’Europe, puis l’Europe et les États-Unis et ces importations ont fortement augmenté depuis les années 1970, à tel point que les prélèvements massifs de perroquets sauvages sur les marchés européens participèrent à la disparition de certaines espèces et que d’autres sont menacées d’extinction. L’ara de Spix a probablement disparu à l’état sauvage, les seuls spécimens vivants connus étant aujourd’hui des aras captifs.

En Amérique du Sud, certaines communautés ont élevé ces espèces afin d’obtenir des plumes pour fabriquer des coiffes. Ils ont mis en place des procédés à base de teintures ou de décolorants pour obtenir les couleurs voulues mais aussi en changeant le régime alimentaire, comme le décrit Charles Darwin, ou en appliquant des produits chimiques sur des oiseaux captifs, ce qui se nomme tapirage. Soit les Psittaciformes sont d’abord plumés puis leur épiderme est massé avec des décoctions de plantes, soit du venin est déposé dans le calamus de leurs plumes. Les couleurs structurales des plumes disparaissent et les plumes sont alors jaunes ou roses lors de la repousse. Les Enawenê-Nawê, avec du venin de batracien, transforment des plumes normalement vertes en plumes jaunes avec des nuances de vermillon.

Votre perroquet a besoin de communiquer avec les êtres qui l’entourent : c’est indispensable pour sa santé, pour son équilibre. C’est comme celà dans la nature. Bien sûr vous souhaitez un « Perroquet qui parle »… En disant cela, vous pensez : – Je veux un perroquet qui parle mon langage… Mais tous les perroquets ne parlent pas le langage des humains. Certains sont bavards très jeunes, d’autres plus tardifs. Cependant il est important de savoir qu’un Perroquet de Compagnie parle – s’il le veut – quand il le veut ! Il y a des perroquets qui sont muets pendant des années, et qui, un beau matin, se mettent à parler. D’autres qui sont bavards depuis longtemps décident de ne plus parler. Un perroquet peut être très bavard dans une famille, et complètement muet dans une autre. Pourquoi ? Il faudrait pouvoir le lui demander, nous ne pouvons pas penser à Papagaio (Fêmea) REFON 010907.jpgsa place. Nous ne pouvons que faire des déductions sur les raisons de son silence ou non silence. Mais ce n’est pas parce que votre perroquet ne parle pas votre langage, qu’il ne communique pas ! Observez le bien… Très vite, vous comprendrez son langage. Langage corporel : plumes dressées sur la tête, rétrécissement ou dilatation de la pupille, position du corps, bruits et bruitages ; tout est langage, tout est communication. Pour aider un perroquet à parler votre langage, il convient de lui parler beaucoup, souvent, mais aussi, de lui accorder des temps de repos. Il faut lui donner le temps d’assimiler, de s’entrainer à votre langage. Ecoutez… Souvent, quand vous n’êtes pas dans la pièce, votre perroquet s’entraîne à parler, écoutez-le, ne le dérangez pas dans ses études. Pour l’aider, désigner toujours le même objet par le même mot et, la même action par la même phrase. Attention : les perroquets adorent répéter les « gros mots », les jurons, et même si c’est souvent cocasse, cela peut surprendre vos invités. En votre absence vous pouvez laisser la radio ou la télévision en marche, mais pensez à mettre une prise minuteur pour que l’oiseau ne soit pas au bruit toute la journée.

 

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C’est quoi un Perroquet

Posté par othoharmonie le 15 mars 2015

290px-Eclectus_Parrot_-_melbourne_zooHormis le Perroquet-hibou, les caractéristiques biologiques des perroquets sont celles des Psittaciformes. un ordre d’oiseaux tropicaux connus, par exemple, sous les termes génériques de perroquets, perruches, loris ou conures, ces termes désignant également plus particulièrement certaines espèces. Ils possèdent des caractères très marqués et assez homogènes qui permettent de les identifier facilement.

D’une intelligence reconnue, certaines espèces sont capables de vocalisations remarquables et d’imiter la voix humaine. 

 Il y a bien entendu des nuances pour chaque espèce : voir les articles détaillés pour plus d’informations sur leur description ou leur mode de vie. 

Le terme pour désigner ce groupe d’oiseaux dérive du latin Psittacus, terme qui serait une déformation de Sittace, une ville d’Assyrie où des espèces de psittacidés vivaient. L’ancien nom vernaculaire pour désigner l’ordre était papegeai (et Papegaux), aujourd’hui ce terme a été remplacé par perroquet, terme qui apparaît comme imprécis pour beaucoup d’espèces car les termes perruche et inséparables sont bien connus. Il est cependant possible de reconnaître quelques grands groupes qui semblent naturels comme celui qui compte les cacatoès, celui qui compte les loris et loriquets, celui qui compte les nestors et le Kakapo. Il est plus difficile de reconnaître des groupes naturels dans les espèces restantes, bien que le groupe défini par la classification de Howard et Moore comme celui des Arinae semble lui aussi assez naturel. 

Ces oiseaux sont particuliers sur le plan morphologique. Ils disposent en effet d’une crête mobile, un arrangement différent des artères de la carotide, une vésicule biliaire, des différences au niveau des os du crâne et l’absence de couleurs structurales dans les plumes qui ne leur permettent pas d’avoir des teintes aussi nombreuses que chez les autres Psittacidae. Des études génétiques suggèrent ce groupe comme monophylétique.

Le groupe qui inclut les loris

Le groupe formé par les loris et loriquets a été considéré comme troisième famille sous le nom de Loriidae pendant de nombreuses années. Cependant, ils sont maintenant regroupés sous le taxon des Loriinae sous-famille de Psittacidae par une majorité d’auteurs. Les données biogéographiques et celles obtenues à partir de diverses études génétiques permettent de dire que ce groupe est monophylétique.

Ils sont plus proches des psittacinés que des cacatuinés.

Les Psittaciformes non volants de Nouvelle-Zélande

Le Nestor et le Kakapo sont très différents des autres Psittaciformes. Aussi bien morphologiquement que comportementalement. Ils ont presque toujours été considérés comme des Psittaciformes primitifs, ou du moins comme étant génétiquement éloignés de la branche principale.

Le groupe restant

Bien que les connaissances sur ce groupe, notamment sur les relations entre espèces, se soient améliorées au cours de ces dernières années, les espèces restantes sont probablement toujours paraphylétiques. La position phylogénétique des espèces qui le composent est donc susceptible d’évoluer dans les années à venir. Cette sous-famille regroupe près de 300 espèces.

Ce sont des oiseaux trapus à grosse tête avec un cou trapu, de taille petite à grande (de 8 à 100 cm).

Leur bec est très reconnaissable, court, épais et puissant, recourbé et articulé. La maxille et la mâchoire sont fixées à la charnière du crâne, ce qui offre la possibilité d’un mouvement vertical important et puissant d’autant que la musculature des mandibules est hautement développée. Cependant, comme pour quelques autres espèces d’autres ordres comme les flamants, le bec n’est pas fixé au crâne. Sauf exception, la face interne de l’extrémité de la mâchoire est tapissée de lamelles striées. Tous les Psittacidae, sauf le Psittrichas de Pesquet, utilisent leur bec de la même façon pour extraire les graines de leur gangue. La graine est tenue entre les mandibules et c’est la mandibule inférieure qui écrase la gangue et la langue extrait la graine. Leur bec pousse continuellement ce qui incite ces oiseaux à l’entretenir en s’en servant. À la base du bec se trouve la cire, généralement nue, qui entoure les narines. La langue est aussi très musculeuse et leur permet de placer les graines à briser de façon à avoir plus de puissance. Chez les Loriinae, aussi nectarivores, l’extrémité de la langue possède une sorte de râpe.

Chaque œil est indépendant. Ils ont un cou très mobile ce qui leur permet un champ de vision très large. Leurs pattes zygodactyles, logiques pour des oiseaux le plus souvent arboricoles, sont courtes.

Beaucoup d’espèces portent un plumage aux coloris exubérants. Pourtant les Psittacidae ne synthétisent pas de pigments bleus ou verts, mais c’est grâce à l’effet Tyndall, unphénomène optique, que certaines espèces disposent des plumes de ces couleurs. Les cacatoès ont sur le sommet de la tête une crête de plumes mobiles qui peut être levée ou rétractée. La plupart Description de cette image, également commentée ci-aprèsdes espèces disposent d’un dimorphisme sexuel faible, voire inexistant, Alisterus scapularis et quelques autres espèces faisant exceptions. La méthode la plus fiable de sexage est le sexage génétique.

La plus petite de ces espèces de Psittacidae vivantes est la Perruche pygmée Micropsitta pusio avec un poids adulte de 10 g et une taille de 8 cm. La plus grande espèce vivante de Psittacidae est l’Ara hyacinthe qui mesure un mètre, queue comprise. Certaines espèces sont jugées plus atypiques que d’autres, comme les Grand Éclectus dont le dimorphisme sexuel marqué est une exception, le Kakapo qui ne vole pas, ou les Kaka, Kéa et le Cacatoès nasique pour la forme de leur bec, ou tout bonnement par leur aspect comme le Cacatoès noir.

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