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Interroger les animaux avant de les manger

Posté par othoharmonie le 29 janvier 2017

S’il vous plaît : Dans quelle mesure les abattoirs font-ils du mal à l’humanité ? 

Réponse de Omraam : Dans la mesure de la justice. 

Vous mangez des animaux ? D’autres êtres viendront vous manger, microbes, virus et autres petits voleurs. Tant de têtes animales coupées, tant de têtes humaines tomberont ; tant de sang animal versé, tant de sang humain coulera. Vous voulez manger des animaux ? 

Mais ils reviendront vous harceler : « Tu m’as empêché d’évoluer. De quel droit ? Si tu m’avais demandé mon accord, peut-être aurais-je accepté de me sacrifier ». Oui, il peut arriver qu’un animal consente à mourir pour vous. Avant de tuer un poulet, il faut lui poser la question. Vous saurez sa réponse s‘il se laisse saisir sans résistance et sans cri. Ne lui faites pas violence. Ou bien vous devrez en payer le coût. 

Chaque jour les animaux que vous avez mangés reviennent en vous sous forme de passions, de tourments, de craintes et d’angoisses. Aujourd’hui c’est un cochon qui réclame sa part, demain ce sera un loup qui vous rendra méchant ou un serpent qui vous poussera à mentir et à tromper.

La nourriture carnée lie les hommes au côté passionnel que les animaux représentent ; elle les introduit dans le royaume animal, et ils ne peuvent plus dormir tranquilles. Le végétarisme contribue à préparer une nouvelle race, libérée des passions. 

animaux

Comment la viande agit-elle en vous ? 

Elle fait que vos cellules s’individualisent et refusent obstinément de vous obéir. Vous voulez les calmer, les dompter, elles tremblent de peur devant vous; comme les lapins que vous avez mangés, elles fuient. Si vous étiez végétarien, vos cellules seraient calmes et dociles. Elles ne seraient plus personnelles à l’extrême, mais fraternelles. On me dit : «Kant mangeait de la viande et pourtant il fut un grand philosophe ». Oui, je le reconnais, mais savez-vous ce qu’il aurait pu être s’il avait été végétarien ? 

Je vous donne un conseil : cessez de critiquer et disputer les Initiés, qu’ils soient du monde visible ou de l’invisible. Écoutez-les, sinon ils se retireront loin de vous et tout ira de mal en pis. Certains reconnaissent la sagesse d’un homme et cependant le traitent en ignorant ou en naïf et discutent tout ce qu’il dit. Quand je vois devant moi un être plein de bonté, de vertus,  je tremble,  je le respecte,  je l’aime. On ne traite pas un tel être comme n’importe qui. 

Ne faites pas comme la petite fille qui tapait sur la tête de son père : cette enfant, plus tard, aura un fils qui agira de la même façon avec elle. Il voudrait mieux comprendre tout de suite ! 

Tous ceux qui ne veulent pas donner leur confiance aux esprits supérieurs et s’incliner devant eux se trouveront un jour dans la situation de comprendre leur faute. Aujourd’hui, on ne peut rien leur faire entendre. Mais plus tard, lorsqu’ils seront peut-être des chefs, des responsables, on ne les suivra pas, on ne les estimera pas. Ceux qui aiment et respectent connaîtront le succès, l’amitié, la douceur, ils réussiront. Sans respect, on n’apprend pas; sans humilité on n’évolue pas. 

animaux interro

 Question: Cesser brusquement de manger de la viande peut-il nuire à la santé ? 

Réponse: Oui. Il peut arriver que le végétarisme ne convienne pas à la nature d’un individu. Celui-ci ne doit pas brusquer sa nature. Toutefois la santé est toujours améliorée par le végétarisme, qui facilite la digestion et la circulation et diminue l’intoxication. La viande fermente et s’avarie très rapidement, alors qu’un fruit reste sain des semaines ou des mois. Dans l’organisme, la viande provoque la formation de déchets et de toxines, et le corps doit utiliser ses énergies à éliminer ces poisons. Il est des cas où la cessation brusque du régime carnivore rend malade. Cela se passe de la même façon pour un fumeur ou pour tout autre intoxiqué. 

Subitement privé de son poison, l’organisme souffre. Les cellules réclament leur dose de la drogue dont elles sont imprégnées. Mais cela ne veut pas dire que la drogue, l’alcool, la fumée ou la viande soient de bonnes choses. Il faut cesser progressivement d’en absorber, afin que le manque ne provoque aucun trouble, et l’organisme bientôt nettoyé s’en trouvera toujours mieux. 

Si le végétarisme nuisait à la santé, toute la nature serait tête en bas. L’homme n’est pas carnivore. Il n’est même pas herbivore. 

L’étude de son tube digestif et des sucs qu’il sécrète révèle que l’homme est frugivore. Le végétarisme est un gage de santé future. Peut-être aurez-vous l’impression d’être moins vigoureux les premiers temps, mais bientôt votre résistance augmentera. Dans des concours d’athlétisme entre carnivores et végétariens ou au cours de travaux pénibles, on a constaté au départ une force, un élan supérieurs chez les carnivores. Mais par la suite, ils se fatiguaient vite, tandis que les végétariens montraient une constance dans l’effort et une résistance grandement supérieurs. Chez les premiers, l’effort faisait s’accumuler très vite des toxines dans les muscles sollicités et les paralysait presque, si bien que le repos était indispensable. Les végétariens poursuivaient leur travail ou leur course sans éprouver de fatigue, parce que leur sang était pur. Les carnivores fournissaient donc un effort plus intense, mais bref. Les végétariens gagnaient en durée. Ils eurent le dernier mot dans toutes les compétitions. 

Ce n’est pas seulement aux points de vue religieux, scientifique et économique que le végétarisme est satisfaisant, mais aussi au point de vue esthétique. Est-il beau de déchirer la viande, comme le font les animaux et d’introduire des morceaux de chair déchiquetée dans le corps, ce temple sacré de l’âme humaine ? 

Comment peut-on se sentir fille de Dieu, se vouloir élégante, fine, cultivée, et pourtant se nourrir comme les fauves? Je trouve ce spectacle répugnant. Je sais que de nombreux philosophes, savants, médecins, prêtres avancent maints arguments pour défendre cette alimentation. C’est parce qu’ils veulent justifier leur propre faiblesse, et non par souci de vérité. 

Les Vidéos de Omraam Mikhaël Aïvanhov

Source : le blog de Francesca http://herosdelaterre.blogspot.fr/

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Le Chevreuil Astrologique

Posté par othoharmonie le 27 janvier 2017

 

Du 24 juin au 22 juillet

 

Très attachée au groupe (famille, communauté, entreprise, amis…), vous vous définissez par rapport à lui et avez du mal à vivre pour vous. Pour décider, avancer ou mobiliser votre (considérable) énergie, vous avez besoin d’être soutenue et encadrée par un groupe. Ce que vous préférez : vous battre pour une cause commune, le bien de tous, vous êtes un vrai Che Guevara !

Mais derrière cette envie d’intégration, de communauté, vous cachez une vraie anxiété. Etre entourée vous rassure, y compris sur votre propre valeur. Ce besoin de sécurité, de cocon, ne se retrouve pas que dans le domaine affectif : vous êtes en général assez casanière, attachée à votre maison, vos habitudes.

Pour vous assurer que tout est sous contrôle, vous avez parfois tendance à vouloir tout régenter autour de vous. Parfois parano, vous détestez les surprises, et l’imprévu a tendance à vous rendre nerveuse. Votre entourage finira par s’adapter, et par intégrer que, pour vous faire plaisir, il faut vous prévenir avant !

Si on sait bien vous prendre, vous vous révélez généreuse, fidèle, prête au sacrifice pour les autres… Gardez ces nobles qualités pour votre vie privée, et mettez-les sous cloche au travail ! Sans quoi, vous pourriez vite être déçue : la vie en entreprise n’est pas toujours, comme vous en rêveriez, une grande famille sympa.

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Le chevreuil symbolise la douceur, le recueillement, la méditation, la quiétude et la paix intérieure.
C’est aussi la dextérité et le bon conseil. 

Les Chevreuils sont des êtres étonnants, chaleureux, accueillants et bienveillants et votre vie personnelle et familiale est très importante pour vous. Elle est la source de vos plus grandes joies ainsi que de votre bonheur. Vous faites donc tout ce que vous pouvez pour protéger et défendre vos proches. Votre maison est souvent la source première de leur bonheur. Vous ne cessez d’étonner votre entourage et de les surprendre par vos faits et gestes. En fait, certaines personnes vous trouvent lunatique ou rêveur, mais en fait, vous visualisez périodiquement vos rêves et vos buts. Cette sagesse vous permet d’augmenter le pourcentage de réalisation de vos objectifs. En amour, vous êtes doux, affectueux, bienveillant et dévoué. Les vibrations de votre lune, le « sept » vous apportent de l’harmonie et de la chance dans votre union. Vous possédez beaucoup de volonté et la vie vous apprendra très jeune à ralentir afin de pouvoir mieux vous orienter.

Vous possédez des talents dans différents domaines, tels que l’art, la médecine, la divination, les langues. Vous communiquez votre bonne humeur autour de vous. Vous alliez la souplesse et la force. Votre esprit est rapide et vous vous montrez à l’aise dans tout ce qui concerne la spiritualité. Vous avez soif d’inconnu et de mobilité. Vous vous montrez curieuse. L’énergie de la vie souffle à travers vous. Fidèle en amitié, vous êtes un havre de paix en période de trouble.

(astrologie Claudette Msadoque)

Une histoire raconte qu’un jour le chevreuil entendit l’appel du Grand-Esprit du haut de la montagne sacrée…

Il se mit en route mais ne savait pas qu’un démon tentait d’empêcher tous les êtres créés de s’approcher du Grand-Esprit.

Le chevreuil n’eut aucune crainte face à lui pourtant lui qui était l’archétype de tous les monstres qui ont déja existés…

Dans un ultime effort pour effrayer le chevreuil, le démon crachait le feu et faisait des sons horribles.

Toute créature serait morte de peur mais le chevreuil dit au démon :
S’il vous plait, laissez-moi passer, je m’en vais voir le Grand-Esprit !
Les yeux du chevreuil brillaient d’amour et de compassion pour cette grosse brute de démon.

Celui-ci, tout étonné que le chevreuil n’ai pas peur, redoublait d’effort.
Malgré tout, il ne réussissait pas à l’effrayer car l’amour de ce si gentil animal avait pénétré son coeur endurci.

Le démon sentait son coeur fondre à vue d’oeil et son corps se rétrécir jusqu’a ce qu’il atteigne la taille d’une noix de Grenoble.
Ce changement était dû à l’amour persistant du chevreuil et à sa douceur.
Grâce à sa gentillesse et à sa tendresse le chemin qui mène à la montagne sacrée du Grand-Esprit est libre et tous les enfants de Mére-terre peuvent y accéder sans crainte que les démons bloquent l’entrée…

Le chevreuil est l’enseignant de la douceur afin de toucher le corps et l’esprit des êtres bléssés qui tentent de nous empêcher d’accéder à la montagne sacrée…

Ce lieu ou rayonne la sérénité….

Puisse votre intuition se développer pour aider ceux perdus sur le chemin…

Rachel du site http://www.medecinedemereterre.com/pages/astrologie-amerindienne/chevreuil-24-juin-au-22-juill.html

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Le cerf Astrologique

Posté par othoharmonie le 27 janvier 2017

le cerf

: 21 mai- 20 juin

Ce animal emblématique amérindien est la muse du zodiaque. Le cerf est une source d’inspiration et a un esprit très vif. Avec un humour taillé sur mesure, le cerf a tendance à faire rire tout le monde. Avec son excellente capacité à vocaliser, le cerf est une personne de conversation accomplie.

Cela combiné à son intelligence naturelle, le cerf est un invité indispensable aux dîners. Conscient du monde qui l’entoure, et encore plus conscient de son apparence, le cerf a tendance à trop s’impliquer. Cependant, le narcissisme domine le cerf à cause de son amabilité et de son affabilité.

Dans un environnement favorable, la vivacité naturelle et la personnalité pétillante du cerf rayonnent encore plus. Il est une puissante source d’inspiration dans les relations. Livré à lui-même, le cerf peut être égoïste, de mauvaise humeur, impatient, et avoir deux visages.

- voire plus : http://www.espritsciencemetaphysiques.com/les-signes-astrologiques-amerindiens-et-leur-signification.html#sthash.GQqYbHSd.dpuf

Si vous êtes Gémeaux, votre animal totem est le Cerf

Le Cerf est un symbole d’élégance et de sociabilité. Sensible, gracieux, il parcourt des étendues considérables, poussé par une insatiable curiosité.

  • Caractère

Le Cerf est extraverti et devient même très bavard à la saison des amours, lorsqu’il brame ! Vivant et se déplaçant en harde, il est fort sociable. La Biche, fine et intuitive, repère le danger de loin.

  • Comment utiliser votre totem ?

Cultivez une sociabilité qui vous ouvrira des portes et vous permettra de vous exprimer. Cerf et Biche sont des symboles de spiritualité, d’écoute, d’adaptabilité. Pensez à mettre un frein à votre sensibilité, sous peine de vous transformer en victime. La douceur de la Biche est appréciée, mais un excès de douceur peut conduire à des complications !

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Un savoir animal

Posté par othoharmonie le 26 janvier 2017

 

Capables de percevoir les choses d’une manière remarquable, et dotés d’une faculté tout aussi incroyable de se souvenir d’informations hautement détaillées, les animaux seraient détenteurs d’un savoir que nous avons soit perdu, soit que nous n’avons peut-être même pas du tout. « Dans mes communications avec les animaux, je constate régulièrement qu’ils ont accès à des informations époustouflantes. On n’a pas idée de combien ils peuvent sentir. Une fois où j’ai communiqué avec un chien, j’ai senti des odeurs que je ne connaissais pas du tout. Et je sais que je n’ai senti qu’une infime partie de ce qui était possible, parce que je suis limitée par mes capacités humaines. Il y a tout un domaine de la sensibilité animale auquel on n’a pas accès et qui est très, très vaste. Ils peuvent alors nous communiquer des informations très pertinentes », explique Laïla Del Monte. 

savoir animal

Renversement de vapeur, les animaux pourraient carrément avoir des choses à nous apprendre. Seraient-ils même capables de nous accompagner dans des passages difficiles ? Le cas du fameux chat Oscar qui, dans un hôpital américain, venait comme par hasard sur le lit des mourants, est souvent cité en exemple. Dominique Gutierrez, équithérapeute, nous parle de cette aptitude thérapeutique chez les chevaux : « de Pégase à Chiron en passant par la licorne ou Epona, tous ces archétypes équins sont des « passeurs d’âmes », ils accompagnent à la métamorphose. Le cheval, si toutes ses fonctions vitales sont satisfaites, est un thérapeute d’une grande finesse. Il peut rester longtemps dans cet accueil inconditionnel en étant très attentif au besoin de chaque personne avec qui je facilite la rencontre. Et les résultats thérapeutiques sont visibles ». C’est ce que souligne aussi Laïla Del Monte : « Les animaux ne nous jugent pas, ils ont une patience innée et nous acceptent. Nous avons beaucoup à apprendre d’eux. La plus importante d’entre toutes, c’est l’amour inconditionnel. C’est ça qui nous touche si profondément ».

Des animaux amis, des animaux thérapeutes, des animaux dotés d’un savoir insoupçonné auprès de qui nous pourrions peut-être acquérir des informations précieuses – comme semblent le penser toutes les traditions chamaniques, qui entrent en contact avec des esprits du monde animal pour leur demander conseil… Notre relation à l’animal prend des dimensions que l’Occident a encore parfois du mal à accepter. « Notre imagination est bien pauvre ou bien égocentrique lorsque nous pensons que, si des extraterrestres venaient sur terre, c’est avec nous qu’ils entreraient en contact, raconte Vinciane Despret. 

Quand je lis ce que les éleveurs racontent de leurs vaches, je me plais à penser que c’est avec elles que les extraterrestres pourraient entreprendre les premières relations. Pour leur rapport au temps et à la méditation, pour leurs cornes – ces antennes qui les lient au cosmos -, pour ce qu’elles savent et ce qu’elles transmettent, pour leur sens de l’ordre et des préséances, pour la confiance qu’elles sont capables de manifester, pour leur curiosité, pour leur sens des valeurs et des responsabilités; ou encore, pour ce qu’un éleveur nous dit d’elles et qui nous surprend : elles vont plus loin que nous dans la réflexion ».

 pétition de 30 millions d’amis soutenue par Christophe André, Boris Cyrulnik, Matthieu Ricard, Frédéric Lenoir, Pierre Rabhi, Edgar Morin et beaucoup d’autres…

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Clovis au Gué de la Biche

Posté par othoharmonie le 25 janvier 2017

  

 
 
Nos vieux chroniqueurs racontent une légende des premiers temps de notre histoire : c’est une fleur au milieu du sang, des cadavres et des ruines amoncelées par la guerre. Invoquant l’aide et la protection de Dieu dans la terrible bataille qu’il s’apprête en 507 à livrer au barbare Alaric à Vouillé, roi des Wisigoths, Clovis doit d’engager avantageusement le combat à l’irruption d’un cerf montrant aux Francs un gué stratégique.

Dieu, qui voulait faire de la Gaule le royaume de France, avait laissé les Goths débarrasser nos plus belles provinces de la domination romaine. Mais les Goths hérétiques devaient céder leurs conquêtes à Clovis et à ses Francs. Alaric II tenait sous sa puissance le Centre et l’Ouest, depuis la Loire jusqu’aux Pyrénées, et il régnait sur les belles campagnes du Languedoc et de la Provence. Clovis avait essayé de faire alliance avec Alaric, mais le perfide barbare avait fini par rompre l’alliance et une guerre terrible avait éclaté.

biche

Enfin, les deux rois semblaient désirer la paix, et Clovis était allé en Guyenne pour conférer avec le roi des Goths. Il envoya d’abord des ambassadeurs à Alaric, et le lieu et le jour de l’entrevue avaient été arrêtés. Il était convenu que chacun des princes arriverait au rendez-vous sans armes et avec une faible escorte. Mais les envoyés de Clovis, qui se défiaient et qui observaient tout, s’aperçurent qu’on avait fait venir des massues de fer dont devaient s’armer secrètement les gens d’Alaric. L’ambassade de Clovis revint en hâte vers le prince franc et l’avertit du piège qu’on lui tendait.

Aussi Clovis se garda bien d’aller au rendez-vous et la guerre recommença plus acharnée que jamais. Enfin, après des chances diverses, les deux partis convinrent de prendre pour arbitre Thierry, roi des Ostrogoths. Thierry devait être impartial, car il était parent des deux princes : il avait épousé la sœur de Clovis, et il avait donné sa fille en mariage à Alaric. Des chargés de pouvoir furent expédiés de part et d’autre à Thierry et chacun fit valoir ses droits, et exposa ses sujets de plainte. Thierry, après avoir longuement examiné cette grande cause, donna raison au roi des Francs, et il prononça cette singulière sentence :

« Devant le palais d’Alaric, un des chevaliers de Clovis viendra ficher en terre une lance ; Alaric et ses Goths jetteront sur la lance des deniers d’argent jusqu’à ce qu’elle en soit toute couverte et qu’on ne voie plus la pointe de fer. Cette montagne d’argent appartiendra à Clovis. »

A ces paroles, Alaric et ses Goths jetèrent des cris de surprise et de colère. C’était dur en effet. Sans être obligés de faire de grands calculs mathématiques, ils comprirent quelle base devrait avoir une pyramide de pièces d’argent pour entourer et cacher entièrement une longue lance. S’il se fût agi d’une épée plantée en terre, on aurait pu peut-être se soumettre au jugement, mais une lance !

Alaric furieux tira son épée et il jura de s’en rapporter au jugement de Dieu lui-même puisqu’on se moquait de lui, en lui imposant une chose impossible. La colère des Goths ne connut plus de bornes ; on insulta les envoyés de Clovis et c’est à peine s’ils purent s’échapper sains et saufs pour venir rendre compte à leur maître de ce qui s’était passé.

Clovis aussi tira sa puissante épée, il passa le reste de l’année et le commencement de la suivante à assembler une armée formidable pour demander à une lutte décisive l’anéantissement des hérétiques et la délivrance de la Gaule. Sans oublier son rôle de fondateur d’une grande monarchie, il se regardait surtout comme le champion de Dieu. Le converti de Tolbiac, malgré un reste de barbarie qui explique ses fautes, fut toujours un ardent chrétien, tenant compte, dans sa politique et ses entreprises militaires, des intérêts supérieurs de la religion. Aussi, avant de s’engager dans sa dernière expédition contre Alaric, voulut-il s’assurer la protection du ciel.

En 507, il passe la Loire et s’avance vers Tours. Alors il appelle quelques-uns de ses fidèles paladins les plus dévoués et les plus pieux : « Voici de riches présents, portez-les à Tours, au tombeau du grand thaumaturge et priez-le avec ferveur pour Clovis et les Francs. Par l’intercession de saint Martin, Dieu, je l’espère, nous donnera la victoire : c’est pour lui, c’est pour la vraie foi que je combats ; qu’il me fasse triompher des ennemis de la Foi catholique et des oppresseurs de ce beau pays !… »

Les envoyés partirent joyeux et pleins d’enthousiasme. Arrivés à Tours, ils allèrent droit à la basilique de saint Martin. Au moment où ils mirent le pied dans l’église, les prêtres chantaient ce verset du Psaume : « Praecinxisti me, Domine, virtute ad bellum… Seigneur vous m’avez ceint de force pour la guerre, vous avez renversé sous mes pieds ceux qui s’élevaient contre moi, vous avez mis en fuite, devant moi, mes ennemis, vous avez dispersé ceux qui me poursuivaient de leur haine. »

En entendant ces paroles, les pieux envoyés furent saisis de joie. Suivant les idées de ce temps, ils virent là un heureux présage et comme une réponse céleste aux vœux qu’ils formaient dans leurs cœurs. Ils déposèrent leur riche offrande et prièrent avec ardeur le saint patron des Gaules, puis ils revinrent en toute hâte au camp royal. Clovis vit là aussi un signe de victoire ; plus intrépide que jamais, plein de confiance en Dieu, il se mit en route et vint poser ses tentes en face de la rivière de Vienne, près de la cité de Chinon.

Mais là une épreuve l’attendait et la protection du ciel, sur laquelle il comptait, sembla lui faire défaut. Un obstacle imprévu et insurmontable arrêtait sa marche et protégeait la retraite de son ennemi. Le fleuve de Vienne, démesurément gonflé par les pluies, avait débordé. Ses flots, plus jaunes encore que de coutume, avaient franchi les rives et offraient une large nappe d’eaux perfides, ne laissant plus reconnaître les endroits praticables et ne permettant-pas, à cause de la profondeur, même à la cavalerie de s’y engager. L’armée n’avait pas ce qu’il fallait pour construire des ponts de bateaux, et le temps nécessaire à ce travail eut permis à Alaric de se retirer.

Clovis, attristé mais non découragé, établit son camp sur la rive droite de la Vienne, dont la rive gauche était occupée par les troupes des guerriers goths. Le lendemain, à la pointe du jour, il se mit en prières, exposant à Dieu qu’il n’avait plus d’espoir qu’en lui et lui demandant de ne pas permettre que les hordes ennemies lui échappent. Pendant ce temps, les guerriers francs parcouraient les rives du fleuve. Plusieurs troupes s’étaient formées, descendant et remontant le cours de la rivière et cherchant s’ils ne découvriraient pas un endroit favorable qui pût permettre de la franchir.

la biche

A quelque distance s’étendait, comme une nappe de verdure, la forêt de Chinon, agitant sous la brise, les cimes de ses arbres séculaires. Tout à coup on vit sortir du bois un cerf d’une merveilleuse grandeur. Dressant sa belle tête et regardant d’un œil étonné ces masses d’hommes qui animaient ces campagnes ordinairement si paisibles, il semblait hésiter à avancer. A cette vue les guerriers francs s’élancent ; les plaisirs de la chasse vont faire diversion à leurs tristes préoccupations.

Le cerf effrayé part comme un trait, mais au lieu de revenir à la forêt, il court au fleuve. D’innombrables chasseurs forment comme un rempart qui va se rétrécissant et acculant le noble animal à la rivière. Les cris l’épouvantent, cent bras se lèvent, brandissent des épieux ou tendent des arcs. Haletant, le cerf monte et redescend le long du cours d’eau cherchant évidemment à passer le torrent.

Il s’élance enfin au milieu des flots, mais ô prodige !… au lieu de nager, il court de pied ferme, l’eau lui monte à peine au-dessus des genoux… il est sauvé… les épieux retombent, les arcs s’abaissent, on laisse la vie à l’envoyé de Dieu. Car c’en est un, les soldats l’ont compris. C’est Dieu, ami des Francs, Dieu vaincu par les prières de leur roi, qui a fait sortir du bois ce guide providentiel pour montrer à l’armée un chemin praticable à travers la Vienne débordée.

Des cris de triomphe et de joie partent de tous côtés et tandis que les uns vont reconnaître le gué et le sonder, les autres courent avertir le roi qui donne aussitôt ses ordres. Surexcitée par ce prodige, l’armée s’ébranle, elle s’avance en bon ordre par le chemin miraculeusement trouvé, et tous arrivent sains et saufs sur la rive opposée. Mais dès qu’Alaric et ses Goths ont vu les premières colonnes s’engager dans les eaux de la Vienne, ils se sont empressés d’opérer une retraite qui ressemble à une fuite et de gagner les environs de Poitiers.

Les chroniqueurs nous parlent encore d’un prodige qui précéda la lutte définitive des Francs et des Goths près de Poitiers. Le voici :

Clovis, si visiblement protégé par le ciel, n’en eut que plus d’ardeur pour rejoindre un adversaire qui semblait vouloir éviter les chances d’une bataille. « Tant chevaucha le roy Clovis et ceux de sa compaignie » qu’ils arrivèrent près de Poitiers où était Alaric. Le roi fit tendre ses pavillons près de l’église Saint-Hilaire. « Et advint que la nuyt, entour minuyt, fut veu par plusieurs ung estourbillon de feu qui sortit de l’église Saint-Hylaire et vint descendre droit sur la tente où le roy dormoit. Aucuns qui ce signe virent, le tindrent à grant signifiance. »

Clovis aussi. Il se prépara au combat et il s’y prépara en roi chrétien, faisant défense à ses gens que « nul ne prît une chose sans payer ». Le lendemain Alaric s’avança ; la bataille se livra sur les bords du Clain. Les Goths furent complètement défaits. Au milieu de la mêlée, Clovis chercha son terrible antagoniste, une lutte corps à corps s’engagea entre les deux princes et Clovis, d’un coup d’épée, étendit Alaric mort à ses pieds.

Ce fut, dit-on, à cette bataille que fut inauguré le nouvel étendard national. Les Goths virent avec surprise nos bannières semées de fleurs de lis au lieu des trois croissants ou même des trois crapauds qui étaient le signe héraldique des anciens Francs. Ainsi fut écrasée l’hérésie arienne en France, ainsi furent délivrées nos provinces centrales, ainsi fut assise la monarchie. Le premier roi chrétien avait accompli son œuvre providentielle, ce fut là le dernier fait éclatant de la vie de Clovis.

Un fait vrai peut-être se cache sous le merveilleux. Et quand même on ne voudrait voir dans le fait de ce cerf passant la rivière à gué qu’un fait tout naturel, ce fait-là ne serait-il pas providentiel ?…

(D’après « Revue du Centre », paru en 1879)

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Le Cerf, et superstitions

Posté par othoharmonie le 25 janvier 2017

Doux et tranquille, le Cerf se distingue des autres animaux de la forêt par la couleur et la forme de sa haute ramure qui le font ressembler à un arbre. Porteur de nombreux symboles, on lui attribue des qualités de noblesse et de majesté, il est l’incarnation de la puissance, de la virilité et de la fécondité. Ses bois qui tombent chaque année et repoussent au printemps, évoquent la nature dans son éternel recommencement. Les anciens lui donnaient une très longue vie : quatre fois autant que la corneille et neuf fois autant que l’homme ! Il fut de tous temps l’emblème des dieux, des rois et des sorciers qui utilisaient sa ramure pour se parer. Les Gaulois avaient un dieu à la tête ornée de bois de Cerf nommé Cernunnos.

cerf

Diane, souveraine des bois et des forêts, parcourait l’univers sur un char tiré par quatre Cerfs et Merlin l’enchanteur se montrait parfois sous l’apparence de cet animal. Il y a bien longtemps, les bois d’une grande dureté de ce cervidé, servaient à la fabrication d’outils tranchants et de peignes. Au moyen-âge, on pensait que les bois de Cerf avaient des propriétés curatives et magiques contre certains maux, la ramure droite étant plus efficace que la gauche quand on la brûlait. Aussi, la poudre de ses bois protégeait les semences des intempéries.

Ennemi des serpents, on raconte que le Cerf est funeste à ces derniers et que son souffle puissant les arrache de leur repaire, pour les écraser sous ses pieds. Ceux qui portent une dent de Cerf sur eux ou dorment sur une peau de Cerf seront protégés contre les reptiles qui prendront aussitôt la fuite. On prétend qu’une pierre fabuleuse se forme dans son œil à laquelle on attribue des propriétés merveilleuses contre les venins. Ses larmes sont aussi un remède à certaines maladies. La chasse et la capture du Cerf sont le sujet de nombreuses légendes. On le dit sensible à la musique et aux accents de la flûte en particulier qui l’enchante. Il se couche même pour l’écouter et les chasseurs usent de ce moyen pour le distraire et le capturer. Messager entre le monde des dieux et celui des hommes, ce grand herbivore est aussi un animal psychopompe qui guide l’âme des défunts dans l’au-delà. Solitaire, nocturne et crépusculaire, le Cerf est remarquable par sa ramure et sa silhouette élégante et légère !

Issu du site : http://zimzimcarillon.canalblog.com

le renne

En France, selon le « Traité des superstitions » du XVIIe siècle, rencontrer un chevreuil en chemin lorsque l’on va faire sa demande en mariage est un signe désastreux pour la future union. Un sujet sur 150.000 est atteint de leucisme, une dépigmentation partielle. Ce « fantôme » de la forêt semblerait, quant à lui, épargné par les chasseurs superstitieux. 

Croiser un cerf dit un livre de superstitions et il nous arrivera du malheur : voici le texte issu du Traité des superstitions selon l’Écriture sainte: les décrets des conciles …

Il vous arrivera malheur si….

« si le matin nous rencontrons dans notre chemin un prêtre, un Moine, une fille, un lièvre, un serpent, un lézard, un cerf, un chevreuil ou un sanglier, si étant à table l’on renverse la salière, l’on fait tomber du sel devant nous, ou que l’on répande du vin sur nos chausses.. ; si un butor vole la nuit pardessus notre tête, si nous saignons de la narine, si avant de diner nous rencontrons une femme grosse, si en sortant du logis nous bronchons, si en chemin faisant nous trouvons certains nombre de pies, ou d’autres oiseaux à notre gauche.

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LE PEUPLE DES RENNES

Posté par othoharmonie le 21 janvier 2017

 

Entre taïga et toundra sibérienne, le peuple nomade des Nenets, éleveurs de rennes depuis la nuit des temps, résiste à la tentation de la sédentarisation. Ses membres lui préfèrent une vie de rigueur, mais une vie d’hommes libres.

C’est un territoire de bout du bout, un paysage de fin du monde, un ciel sans limite qu’épouse une terre étale figée par des millénaires de gel. Le district autonome des Nenets borde l’extrême nord de la Russie et mord largement sur le cercle polaire. Depuis le fleuve Ob et l’Oural, il remonte et s’étend le long des mers de Barents et de Kara jusqu’au mont Timan, sur une vaste et morne plaine de près de 177.000 kilomètres carrés. Un lieu de solitude quasi absolue où l’on recense 0,2 habitant au kilomètre carré, avec une forte densité humaine dans les villes principales. Près de la moitié des Nenets 40.000 au total vit sédentarisée dans la capitale de Narian-Mar. Pourtant, dans cette Sibérie polaire, mythique, symbole d’une nature inamicale, les derniers nomades résistent encore et toujours à l’assimilateur, hors du temps, de ce temps en flux tendu propre au monde moderne. Le leur est rythmé par deux saisons, un long hiver, une étroite fenêtre estivale, et par la migration des rennes qu’ils accompagnent au fil d’une transhumance séculaire, entre taïga et toundra. Car le renne est roi en Nenetsie, grand pourvoyeur de richesses pour ce peuple d’éleveurs qui en mange la chair et les abats les morceaux de choix crus, gelés ou bouillis, qui en boit le sang, se couvre de sa peau, sculpte ses outils dans ses os, utilise ses tendons pour tresser cordes et lassos… Sans compter la vente de bétail et de peaux qui permet, à l’automne, d’acheter les produits de base, en ville, avant l’hiver et la grande migration.

RENNES

Des mois durant, les clans nomades conduiront leurs troupeaux des forêts de la taïga à la toundra nourricière, une terre où le lichen abonde à la belle saison. Là, hommes et bêtes prendront leurs quartiers d’été, autour des lacs, rompant pour quelques semaines avec l’errance. Mais pour l’heure, l’hiver a tout avalé et, au coeur de ce grand écran blanc, il faut de bons yeux pour entrevoir le campement d’Anatoli et de sa famille. En cette saison, on ne distingue pas l’ombre d’une ligne d’horizon sur le permafrost, tant ciel et sol sont enlacés dans les brumes exhalées par l’océan Arctique. On perçoit avant d’apercevoir la voix du renne, des milliers de rennes qui constituent le cheptel d’Anatoli. Un son de corne, un brame profond que les bêtes se renvoient comme un écho. Anatoli profite de cette journée au campement pour réparer son traîneau avant de reprendre la route. Les Nenets ne restent pas plus de cinq ou six jours au même endroit, le temps pour les bêtes d’épuiser le lichen sous la couche de neige qu’elles grattent du sabot. Les femmes, quant à elles, mettent cette journée à profit pour s’occuper du troupeau, préparer les repas, coudre et broder des vêtements et des cuissardes fourrés, tout en pouponnant leurs jeunes enfants pas encore scolarisés. Car dès l’âge de 7 ans, les petits Nenets intégreront l’internat au village, rompant de longs mois avec la vie de famille, une séparation que n’adoucissent pas vraiment les deux mois de vacances et le retour au campement. Autour de Lena et de Galia aujourd’hui, ce sont donc des bambins minuscules, emmaillotés jusqu’aux yeux, qui se chamaillent, caressent les chiens, rient d’un rire léger comme une cascade de grelots. Sous leur capuchon de peau, ils affrontent l’air vif, des heures durant sous 30 °C, parfois 40 °C. De la fourrure, on ne voit que leur bouille émerger, deux joues vermillons et dodues, comme des pommes charnues croquées par le froid vorace.

Les journées sont remplies, longues et pourtant bien courtes. La vie des Nenets se love dans la brève parenthèse d’un jour qui commence tard et finit tôt. Dès que le ciel s’éclaircit dans les lumières mauves d’un soleil à la peine, il faut s’activer. Timofeï est de corvée de bois aujourd’hui, et ce n’est pas peu dire : des heures de traîneau, des troncs à scier puis à débiter et à rapporter… Le bois, c’est le nerf de la guerre ici, hommes et femmes sont rompus à sa quête difficile, et parfois le butin est maigre, il faut se rationner. Pendant ce temps, Kolia, l’un des fils d’Anatoli, ira chasser le lièvre avec ses amis, histoire de varier un peu le menu renne à tous les repas ! Les jeunes hommes, séparés en deux groupes de cinq ou six traîneaux, tendront une embuscade afin de replier dans la nasse plusieurs dizaines de ces gros lapins polaires qui envahissent littéralement la région. C’est si vrai que parfois, lorsqu’ils se déplacent par milliers sur le permafrost, blancs sur blanc, le sol monochrome semble se soulever, onduler, respirer. Quand ils ne chassent pas, les hommes pêchent, et la tâche n’est pas plus aisée. Il faut casser la glace des rivières pétrifiées pour y plonger la ligne ou le filet, la faire exploser à la barre à mine quand, au coeur de l’hiver, elle avoisine le mètre d’épaisseur…

Le-Peuple-des-Rennes

Ici, chaque activité est plus âpre qu’ailleurs, marquée au fer du climat. Ici plus qu’ailleurs, chacun mérite son repos, le soir, dans la douceur du tchoum, la tente conique traditionnelle, le refuge, le lieu social, la matrice dont le poteau central symbolise l’axe sacré pour cette ethnie animiste. Deux heures suffisent pour monter les tchoums. Autour d’un plancher de bois recouvert de peaux de rennes, on élève la structure une trentaine de perches fines que l’on couvre d’une épaisse toile de feutre, puis de peaux cousues entre elles. Le tout abrite un intérieur cosy, organisé autour d’un poêle à bois, tendu de peaux et de tissus russes aux arabesques colorées; la chaleur, 30 °C, y est aussi prégnante que le froid est coupant dehors. Demain, Anatoli et les siens déferont le campement. Il faudra charger les traîneaux et repartir jusqu’au prochain point où l’on remontera les trois tchoums de la famille, qui abritent jusqu’à dix ou quinze personnes chacun. De tradition clanique, les Nenets vivent dans des campements de deux ou trois tentes le plus souvent, rarement plus de six ou sept, et chaque clan dispose de ses propres zones de pâturage. Mais ponctuellement, les différentes familles se retrouvent au gré de leurs déplacements, chacune escortée de son troupeau de 2000 à 20.000 têtes. L’immensité blanche se couvre alors de bois et de fourrure, se fait torrent animal, que rejoignent des rivières de bestiaux venus de tout le territoire. La migration prend des allures d’épopée, de chevauchée fantastique façon pôle Nord. Sur fond de bruit de sabots sur la neige, un crépitement ininterrompu comme une pluie tropicale, des formes émergent de la brume épaisse, des fantômes glissants, agitant le fouet dans des claquements secs. Ce sont les caravanes des traîneaux qui passent, tirées par des rennes puissants et guidées par les femmes, meneuses chevronnées.

Le jour du départ, tandis que certains démontent le campement, Lena et Galia ont une mission capitale: choisir et attraper les bêtes qu’on va atteler aux traîneaux. Rompues à l’art du lasso, les deux femmes capturent en quelques gestes précis les rennes qu’elles ont sélectionnés pour leurs qualités à l’attelage: les plus expérimentés seront en tête, les jeunes vigoureux dans leur sillage. Elles prendront alors la route, tractant jusqu’à dix traîneaux sanglés entre eux : le matériel derrière, la famille devant, les enfants confortablement installés sous des strates de peaux douillettes. Si au mois de mars, le jour étiré permet des courses de sept ou huit heures, de la mi-novembre à la mi-janvier, la nuit polaire freine la progression. Sans la stopper toutefois : les Nenets n’ont pas d’instrument de navigation en main, mais une boussole dans la tête, un sens de l’orientation inscrit dans leurs cellules, et de bons chiens qui encadrent les troupeaux. Même de nuit, on avance, tendu vers l’objectif du jour : trouver un coin propice au bétail, à l’abri du vent, moins enneigé. On refera alors les mêmes gestes, encore et encore, jour après jour, au rythme du seul métronome que le peuple des fils de Noum le dieu du ciel et des grandes tempêtes connaisse: celui de la nature qui les nourrit, qu’ils vénèrent jusque dans les prières et les offrandes qui accompagnent les gestes du quotidien. Cette façon de vivre, scandée par les saisons, par la lumière, depuis la nuit des temps comme gravée dans les glaces éternelles, semble impérissable. Et pourtant, bien des dangers guettent ces princes de la toundra, à commencer par le réchauffement climatique qui pourrait, à terme, faire d’eux les tout premiers réfugiés du genre. Les Nenets sont aussi trahis par cette terre qu’ils aiment tant, si riche de trésors qu’elle attire toutes les convoitises. L’argent n’a pas d’odeur mais une couleur dans la blanche Sibérie: le bleu pétrole. Et dans les sols du district de Iamalo- Nenetsie, la Russie puise 90 % de sa production de gaz.

Enfin, bien sûr, l’assimilation choisie ou forcée a mis à mal la civilisation du renne, mais sans jamais l’éradiquer. Le régime soviétique s’est pourtant employé à russifier les Nenets, en les forçant à travailler dans des kolkhozes, les fermes collectives d’Etat, à renoncer aux rituels animistes et à se débarrasser de leurs chamans. En vain. Le chaman reste le pilier central du clan, le lien incontestable entre les hommes et les esprits présents dans le moindre brin de lichen. Mais l’acharnement mis à faire des Nenets de bons Russes a déraciné toute une génération, celle de l’époque soviétique, qui s’est éloignée de la toundra et de sa langue maternelle. A la chute du bloc de l’Est, les feux brillants de l’Occident ont repris le flambeau de l’assimilation. Scolarisés, les enfants sont sédentarisés de fait, dans les villes et les villages, et font l’apprentissage de la vie moderne, ne renouant avec le nomadisme que le temps des vacances, deux fois l’an. A l’adolescence, étape charnière, nombre de jeunes gens feront le choix du renoncement à la tradition, à la dureté de la toundra, amollis par le confort de la société high-tech. Pourtant, ni la coercition ni les tentations ne sont venues à bout de cette culture ancestrale. Il restera toujours des rennes à élever et des Nenets pour les garder, des hommes et des femmes qui rejettent la course folle du monde moderne et lui préfèrent le lent va-et-vient de la transhumance. Car lorsqu’on naît Nenets, on ne résiste pas aussi aisément que cela à l’appel de la toundra.

Dossier paru sur LE FIGARO.com 

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LE PEUPLE DES CERFS

Posté par othoharmonie le 21 janvier 2017

 

Les ossements fossilisés des trois individus découverts en 1989 dans la grotte du Cerf rouge, en Chine, appartiennent-ils à une espèce humaine jusque-là inconnue ? C’est ce que laissent penser les conclusions d’une étude menée par une équipe internationale de paléoanthropologues et publiée mercredi 14 mars dans la revue scientifique américaine PloS One. Les restes datés de l’âge de pierre et dotés de caractéristiques anatomiques humaines très variées apportent un éclairage rare sur une étape de l’évolution humaine et le début du peuplement de l’Asie.

D’après les chercheurs, ces hommes auraient vécu entre 14 500 à 11 500 ans avant notre ère. Le groupe est donc contemporain des hommes modernes du tout début de l’agriculture en Chine, l’une des plus anciennes du monde. Les paléoanthropologues, dirigés par les professeurs Darren Curnoe, de l’université de Nouvelle-Galles du Sud en Australie, et Ji Xueping, de l’Institut d’archéologie du Yunnan en Chine, se montrent cependant très prudents quant à la classification de ces fossiles, en raison de la mosaïque rare des traits anatomiques qu’ils révèlent.

cerfs

LE « PEUPLE DU CERF ROUGE » ÉTUDIÉ DEPUIS 2008

« Ces nouveaux fossiles pourraient bien être ceux d’espèces inconnues jusqu’alors, ayant survécu jusqu’à la fin de l’âge glaciaire, il y a environ 11 000 ans, relève le professeur Curnoe. Ils pourraient bien aussi descendre de peuplades d’humains modernes inconnues auparavant qui auraient émigré d’Afrique beaucoup plus tôt et qui n’auraient pas contribué génétiquement aux populations actuelles. »

Les restes fossilisés ont été mis au jour par des archéologues dans la grotte de Maludong – grotte du Cerf rouge en Chinois –, située près de Mengzi, dans la province du Yunnan. Ils ont commencé à être étudiés en 2008 par une équipe de six chercheurs chinois et de cinq australiens.

Bien que l’Asie compte aujourd’hui plus de la moitié de la population du globe, les paléoanthropologues savent peu de choses de la manière dont les humains modernes y ont évolué après que leurs ancêtres se furent installés en Eurasie il y a 70 000 ans. « La découverte de ces nouveaux humains baptisés ‘peuple du cerf rouge’  – qu’ils chassaient pour se nourrir – ouvre le prochain chapitre dans l’histoire de notre évolution, celui de l’Asie, et cette histoire n’en est qu’à ses débuts », juge le professeur Curnoe.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/03/14/des-fossiles-revelent-l-existence-d-une-espece-humaine-jusque-la-inconnue_1669122_3244.html#8KfupWG7xOlYeaxZ.99

 

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Message du Peuple des Chevreuils

Posté par othoharmonie le 20 janvier 2017

 

 Salutations! Nous sommes le peuple des chevreuils, les cervidés qui gardent l’entrée de vos forêts et l’accès aux autres mondes de la nature. Nous sommes aussi les gardiens de l’accès à votre coeur, de l’espace divin qui se trouve à l’intérieur de votre coeur physique! Comme tous mes frères et soeurs du royaume animal, j’incarne à la fois des qualités physiques et des qualités éthériques ou, si vous préférez, spirituelles.

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Ce que vous percevez de nous dans la physicalité est une représentation amoindrie de nos forces spirituelles. Contrairement à ce que beaucoup d’Êtres humains pensent, le monde tel qu’ils le perçoivent, tel qu’ils le vivent, est d’abord spirituel. Lorsque ralentie dans sa fréquence vibratoire, l’énergie forme la matière. Tout est énergie, vibrant à une fréquence ou à une vitesse différente. Votre propre fréquence et les croyances que vous avez choisies d’adopter façonnent votre perception et vos expériences dans ce monde. La fréquence la plus élevée sur votre terre se compose d’un curieux mélange de compassion, de joie, de tendresse et d’harmonie. C’est ce qu’on appelle l’amour avec un grand A! L’amour est un mot qui a été utilisé de bien drôles de façons par les Êtres humains.

C’est, d’abord et avant tout, une fréquence d’énergie qui génère des images différentes pour chaque personne. Pour beaucoup de gens, ce mot n’est pas synonyme de joie, de compassion, de tendresse ou d’harmonie, mais ce mot amène la fermeture du chakra du coeur et le repli sur soi-même. Nous ne pouvons pas vous blâmer de cet état de fait car nous-mêmes avons beaucoup souffert de la fermeture du chakra du coeur chez les humains. Nous savons aussi que cette terre vit une grande noirceur depuis quelques milliers d’années. Le temps de la noirceur est terminé cependant, et celui de la lumière solaire approche très rapidement. Les Êtres de cette planète qui ne pourront pas se centrer dans leur coeur, qui ne pourront pas vivre dans l’ouverture de ce précieux chakra, ne pourront pas vivre dans l’intensité de la lumière d’amour qui vient vers nous et prend expansion en nous. Ces Êtres quitteront cette planète pour aller se reposer ou aller expérimenter la fermeture du chakra coronaire en d’autres lieux.

Avez-vous remarqué que de plus en plus de gens quittent cette terre à cause de problèmes cardiaques? Cela n’est pas un hasard. Votre coeur, influencé par votre chakra du coeur, est très sollicité actuellement. La fermeture de ce chakra a longtemps été considérée comme une excellente façon de survivre à la dureté et à la peur, présente partout sur votre planète. Maintenant, il est nécessaire pour vous d’apprendre à ouvrir et à vivre en harmonie dans ce chakra afin qu’il vous donne accès à la divinité qui loge dans votre coeur physique. Votre planète entière s’aligne actuellement à la fréquence du coeur. Il est donc primordial pour vous de pouvoir y vivre sans rester accrochés à vos vieilles peurs.

Au cours de votre histoire, surtout durant les derniers millénaires, votre terre à vécu à la fréquence du troisième chakra – le Plexus Solaire – et vous avez expérimenté toute la gamme des situations et des émotions reliées au pouvoir. La terre s’aligne présentement à la fréquence du coeur et elle peut le faire car l’énergie d’amour solaire qui a disparu de cette planète revient maintenant prendre sa juste place, comblant enfin le grand manque de ce plexus situé au bas de votre sternum. Bien que la disparition de l’énergie SOLAIRE fut planifiée, le manque SOLAIRE ressenti dans ce chakra, tant par vous que par la terre, a créé un dé-balancement profond dans l’équilibre du pouvoir. Votre histoire reflète ce dé-balancement par les luttes, les guerres et les dissensions de toutes sortes ayant pour base le pouvoir : pouvoir politique, pouvoir spirituel, pouvoir monétaire et pouvoir relié à l’énergie sous toutes ses formes. N’est ce pas là un juste portrait de vos civilisations, de vos sociétés?

Lorsque ce centre, le troisième chakra, sera totalement re-balancé par la puissance de l’énergie solaire qui émerge actuellement sur cette planète, vous trouverez les luttes de pouvoir totalement absurdes et vous recevrez graduellement les outils nécessaires à votre autosuffisance énergétique. Dans un tel contexte, les luttes de pouvoir cesseront d’être une dynamique active dans votre vie. C’est alors que l’ouverture du coeur s’offrira à vous car en dehors des luttes de pouvoirs, des luttes d’énergie qui vous détruisent depuis des millénaires, il y a l’amour, cette force de compassion, d’équilibre, de tendresse et de joie. Le moment est venu pour vous d’y accéder, si c’est votre choix bien sûr! Toutefois, sachez que ce choix est déterminant pour vous et votre planète car la terre ne pourra plus supporter encore longtemps les Êtres qui choisissent de tourner le dos à la fréquence de l’amour. Les Êtres qui préfèrent continuer de jouer dans l’illusion du manque de pouvoir devront s’incarner en d’autres lieux.

Nous sommes les cervidés, les chevreuils, gardiens des autres mondes de la forêt et gardiens de l’entrée de votre coeur. Il peut vous paraître étrange que nous partagions avec vous de telles informations! Vu de l’extérieur, nous ne sommes que des animaux avec des bois sur la tête. Justement, laissez-nous vous expliquer à quoi servent les bois que nous portons sur notre tête, d’autant plus que nous sommes des éléments importants de l’initiation que l’humanité vit présentement.

Les bois que nous portons sont des antennes qui nous servent à capter l’information géodésique, physique et électromagnétique de notre planète terre. Beaucoup d’animaux quadrupèdes et plus particulièrement ceux qui possèdent des cornes ou des bois, servent d’ancrage aux différentes énergies qui proviennent du cosmos ou des couches protectrices autour de la terre. Nous recevons ces énergies, ces informations et nous les ancrons dans la terre. Les chevreuils sont particulièrement bons dans cette tâche parce qu’ils portent en eux les attributs de pureté et d’innocence. N’ayant pas de jugements ou de peurs par rapport à ce que nous recevons, nous sommes des canaux clairs et nous faisons tout ceci dans la fréquence de l’amour. Cette capacité à capter l’information en tous genres nous aide aussi à détecter les intentions et les états d’esprit des gens qui nous approchent.

Nous savons, longtemps avant que le premier chasseur arrive, que nous allons être chassés et nous déterminons lesquels d’entre nous sont prêts à donner leur vie, à passer de l’autre côté. Les humains, n’étant pas connectés à nous, abattent souvent les « mauvais » individus et il n’est pas rare que nous soyons tués en trop grand nombre. Lorsque nous sommes chassés par un prédateur animal, nous n’avons généralement pas ce problème car le prédateur a reçu un signal lui indiquant la bête prête à se sacrifier. Lorsque le moment de la mort arrive, les prédateurs savent quoi faire pour que la proie quitte son corps AVANT d’être consommée et ce même si certains prédateurs semblent jouer avec leur nourriture. Les animaux prédateurs ne font pas souffrir leur proie et ne chassent que ce qu’ils ont besoin pour survivre Ce système de fonctionnement, cette entente n’est dé-balancée que lorsqu’il y a un problème de surpopulation de prédateurs ou un problème de territoire, généralement causé par les activités humaines.

Le cerf

Si les Êtres humains se reconnectaient à leur capacité télépathique et s’ils prenaient le temps de contacter les devas des animaux qu’ils s’apprêtent à chasser, tout serait beaucoup plus équilibré.

À travers cette communication, nous partageons avec vous plusieurs niveaux d’information car nous sommes des Êtres à la fois physiques et à la fois spirituels. Nous utilisons le mot spirituel sans faire référence à une religion ou à une organisation de croyances spécifiques. Le spirituel ici désigne notre âme, tant individuelle que collective. Il désigne notre conscience de vie ainsi que les qualités que nous incarnons dans notre corps physique durant notre séjour terrestre.

Notre plus grand cadeau à l’humanité est à la fois notre force de vie et notre innocence, notre pureté de coeur. Ces deux attributs sont et seront les deux filtres à travers lesquels tout les Êtres vivants de cette planète devront passer afin d’accéder à une autre façon d’être et afin de vivre les changements planétaires harmonieusement. La force de vie et l’innocence peuvent paraître contradictoires, mais elles ne le sont pas. La force de vie, la vitalité qui nous habite est due à notre innocence, cette qualité naturelle qui nous permet d’être présents et frais à chaque instant comme si nous n’avions jamais existé auparavant. La peur naît de l’attachement au passé. Sans cet attachement, elle est inexistante. Oui, cela est possible même dans les moments où nous sommes pourchassés, blessés et abattus par vos armes sophistiquées. Notre corps réagit par survie, ce que vous appelez instinct, mais notre esprit demeure dans cet état d’innocence et d’ouverture de coeur.

Sachez ceci : si vous tuez un animal avec compassion, en le regardant dans les yeux et en ouvrant votre coeur avec sincérité, il vous transmettra ses forces, frères humains. Et ça, c’est la réelle nourriture dont vous avez besoin! Viendra un moment où vous n’aurez plus à tuer et à manger pour nourrir votre corps physique.

Comme nous l’avons déjà mentionné, les jeux de pouvoir et l’illusion du manque sont irrémédiablement appelés à disparaître sur cette planète car nous passons actuellement dans l’ère de l’ouverture du coeur, la fréquence de l’amour. Nous, du peuple des chevreuils, sommes les gardiens de ces espaces et personne ne peut y accéder dans la peur, la violence et la souffrance. De la même façon, nous sommes aussi les gardiens des forêts et les gardiens des autres dimensions ou vivent les Êtres de la forêts : lutins, elfes, fées, trolls, etc. Lorsqu’un Être se présente à nous, nous voyons s’il est ou non dans son coeur. S’il ne l’est pas, nous tenterons de lui transmettre les qualités d’innocence et de pureté du coeur qui peuvent l’amener dans un autre espace. S’il ne peut recevoir cette transmission, l’accès aux autres mondes de la nature et ainsi, l’entrée à l’espace divin de son coeur lui sera refusée!

Voyez-vous, l’amour et la peur ne peuvent pas cohabiter dans le même espace. L’innocence et la pureté de coeur sont comme des solvants qui font littéralement fondre toutes les peurs et toutes les souffrances. Mais on ne peut forcer un Être à accepter l’amour, surtout s’il craint les changements qui l’accompagnent… La force de vie, l’innocence et la pureté de coeur sont des qualités naturelles chez les enfants humains avant qu’on ne leur enseigne à fermer la porte pour mieux s’adapter à la société. Votre processus éducatif est un long et souvent douloureux entraînement vers la fermeture.

La société est un bien étrange concept pour nous, et nous ne le comprenons qu’en partie. Notre monde, c’est la forêt, les rivières, les champs de fleurs et les montagnes. C’est dans ces endroits que l’énergie du coeur vit le plus intensément et c’est pour cela que beaucoup d’entre vous y êtes attirés. Pour survivre en tant qu’espèce, vous devrez réduire la taille de vos villes et vous reconnecter à la nature. Vous devrez aussi et surtout vous ouvrir à l’innocence et à la pureté de coeur qui vivent en vous.

Le cerf

Vous serez ainsi investis d’une vitalité nouvelle! Notre rôle est de vous y aider et d’agir en tant que gardiens pour les mondes et les espaces où ces qualités règnent en maître. Personne n’échappera à ce test, nécessaire à l’intérieur de l’initiation, que l’humanité vit et continuera de vivre. La peur et l’amour ne peuvent cohabiter. Lequel choisirez-vous, frères humains? Il n’y a pas de jugement, seulement des choix et si l’amour est votre choix, appelez-nous à vous, pour que nous soyons vos guides vers l’innocence et la pureté du coeur. Vous verrez ainsi la vie avec les yeux de l’enfant et la sagesse de l’Être centré dans son coeur!

Merci de nous avoir entendus!

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Reçu par Caroline Leroux, communicatrice animale
www.communication-animal.net

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LE CERF – Un Dieu cornu

Posté par othoharmonie le 18 janvier 2017

 

Cernunnos – Certains voient dans l’association deux saints bretons semi-légendaires, saint Edern et saint Théleau, tous deux traditionnellement représentés comme chevauchant un cerf, un héritage de la religion celte qui tenait la bête en grande vénération. La chute annuelle des bois suivie de repousse passait aux yeux des anciens pour être symbole de mort et de résurrection. Le cerf, on le sait était associé au culte rendu du dieu Cernunnos.

  • Une représentation tardive de ce dieu ? : Dans les stalles de la collégiale Saint Thiébaut de Thann (Haut-Rhin), dont la construction s’échelonne du XIIIe au XVe siècle, une miséricorde représente un personnage mi-homme mi-cervidé qui pourrait être Cernunnos ou du moins une image inspirée de son souvenir.

Ce dieu cornu a probablement été assimilé au Diable par les chrétiens, dans le but d’éloigner le peuple de ce culte considéré comme païen, donc mauvais.

Le dieu cornu

La tradition orale nous donne également un aperçu de la continuité de la mythologie entourant, ou tout au moins les fragments qu’il en est demeuré après les processus de romanisation et de christianisation des peuples celtes. Ainsi, dans le Mabinogi « Owein et Lunet », on retrouve un avatar de Cernunnos sous les traits d »un « Chevalier Noir » en armure, fort laid et celui-ci dépourvu d’attributs cornés. L’un des chevalierS du Roi Arthur dénommé Kynon conte ses exploits de jeunesse, dont l’un fut de se confronter à un personnage particulièrement maléfique. Un châtelain dont il est l’invité, lui indique l’existence non loin, d’un chevalier noir vivant à côté d’une fontaine entourée d’animaux divers et pouvant lui fournir le chemin à suivre pour trouver le personnage maléfique. Ce faisant, Kynon vient solliciter l’information auprès du fameux chevalier noir, lequel frappe alors un cerf tout proche. L’animal baisse docilement sa tête dans une direction précise; vers le lieu où Kynon doit se rendre. On peut discerner les nombreuses connotations ayant trait à Cernunnos par le biais du chevalier noir et de ce qui l’entoure; il est le maître de la faune, de la vie et de la nature. Il est cependant remarquable de constater que l’avatar de Cernunnos ne porte pas d’andouillers, mais cette facette du dieu cornu est contrebalancée par la présence du cerf. Ce mabinogi aurait été traduit et transcrit bien plus tard (au XIème-XIIème siècle) par des moines franciscains; on pourrait y percevoir un phénomène de « censure » de la christianisation de Cernunnos.

En Irlande, Cernnunnos possède un avatar nommé Némed. signifiant « le sacré ». Dans l’œuvre le Lebor Gabala, ou le livre des conquêtes, Némed dit le « dieu-cerf » est le seigneur du second peuple conquérant l’Irlande: le « peuple-cerf ». À la suite de leur conquête, ces derniers se confrontent aux Formoirés, un peuple maléfique sous l’égide de Balor, un roi-sorcier. Après trois batailles successives entre les deux peuples protagonistes, le peuple-cerf et son chef furent anéantis au cours d’une quatrième et dernière confrontation. Les Foirmoirés, incarnant le rival de Cernunnos, tel le tiers personnage à la massue dans une scène iconographique gallo-romaine, comme nous l’avons vu plus haut, vainc le dieu à cornes ( le peuple-cerf et surtout son maître), lui prenant son épouse la Déesse-mère (ici symbolisée par le royaume, la terre, ou encore le territoire d’Irlande.

Dans un autre Mabinogi, Pwyll, prince de Dyvet, le dénommé Pwyll fait la connaissance d’un chevalier tout de gris vêtu: Arawn roi de Annwyn le royaume des morts. Arawn, qui n’est autre qu’un avatar de Cernunnos dans ce récit, possède également une meute de chiens, laquelle met à terre un cerf. Pwyll appelle néanmoins sa propre meute de chien à se repaître du corps du cervidé. Arawn exprime alors son désaccord et demande à Pwyll de faire un pacte, afin que ce dernier puisse se dédouaner. Ainsi Pwyll prend la place de Arawn au royaume des morts et partage le même lit que la propre femme d’Arawn, tout en faisant vœu d’abstinence, et ce pendant un an. Au terme de l’année écoulée, Pwyll doit également, selon le pacte, pourfendre d’un seul coup porté, l’ennemi juré d’Arawn, le dénommé Hafgan. Ce que Pwyll effectue.

renne

Dès lors, Pwyll et Arawn reprennent leur place respectives et Pwyll, prince de Dyvet, est désormais également appelé « Roi d’Annwyn » par son peuple vassalisé. Au-delà de l’apparition de Cernunnos sous les traits d’un autre avatar; ce conte oral mettrait également en lumière l’importance du culte marital dans la tradition celtique et post-celtique.

Cernunnos est un dieu gaulois. Aucun texte se rapportant à lui n’a été conservé. Les chercheurs en sont réduits à des conjectures fondées sur l’interprétation de l’onomastique et de l’iconographie pour comprendre son rôle dans la religion gauloise puis gallo-romaine. Figure majeure du panthéon celtique, Cernunnos incarnerait le cycle biologique de la nature, reflétant simultanément la vie et la mort, la germination et le dépérissement, à l’image du cerf, l’animal qui le symbolise, lequel perd ses bois en hiver pour les recouvrer au printemps. Fréquemment associé à la Déesse-mère, une autre figure majeure du panthéon celtique, il représenterait par ailleurs la puissance masculine et la fécondité.

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Le Totem du Cerf ou de la Biche

Posté par othoharmonie le 18 janvier 2017

 

Quand vous avez le cerf ou la biche comme animal totem, vous avez tendance a avoir une grande sensibilité et une forte intuition. Par affinité avec cet animal, vous avez le pouvoir de faire face aux défis avec grâce. Vous maîtrisez l’art d’être à la fois déterminé et doux dans votre démarche. La sagesse du cerf confère a ceux qui ont une connexion spéciale avec cet animal la capacité d’être vigilant, de se mouvoir rapidement, et la confiance dans leur instinct pour se sortir des situations les plus délicates.

totem

La symbolique du cerf et de la biche

Les significations associées au cerf combinent la douceur  avec la force et la détermination. Généralement, la biche et le cerf symbolisent :

  • Douceur
  • Possibilité de se mouvoir dans travers la vie et de contourner les obstacles avec grâce
  • Etre en contact avec son enfant intérieur, innocence
  • Être sensible et intuitif
  • Vigilance, la capacité à changer rapidement de direction
  • Pouvoir de se régénérer, d’être en contact avec les mystères de la vie

Le Cerf, un animal totem symbole de douceur et de l’énergie du cœur

Quand vous avez le cerf ou la biche comme totem, vous êtes en mesure d’apporter douceur et grâce dans tous les aspects de votre vie, même dans les moments les plus difficiles. En s’inspirant des qualités du cerf,  vous pouvez atteindre vos objectifs et vous attaquer aux situations difficiles facilement et avec une touche de grâce.

La sagesse du totem du cerf vous rappelle d’être doux avec vous-même et avec les autres. La grâce et la douceur caractéristiques de cet animal totem font écho aux qualités qui émergent quand on mène une vie a partir du cœur. Par exemple, le symbole traditionnel utilisé pour le chakra du cœur contient une image de cerf (parfois représentée comme une antilope) comme animal emblématique de l’énergie de l’amour et de l’harmonie avec soi et les autres.

La sagesse du cerf : Grace & détermination

Les cornes du cerf sont d’excellents moyens de défense. Symboliquement, ils expriment aussi la capacité de s’affirmer dans votre entourage. Être doux ne signifie pas être sans défense. Avec le cerf comme un animal totem à vos côtés, vous pouvez être fortement a la fois déterminé et doux dans votre approche.

L’Animal totem du cerf et l’innocence

Une autre qualité que cet animal totem apporte à ceux qui ont un lien avec lui est le ressenti de leur propre douceur intérieure, un lien sensible avec l’innocence de leur enfant intérieur. La sagesse du cerf peut vous aider à découvrir une nouvelle perspective sur de vieux problèmes. Profitez de cette occasion pour réviser et renverser certains modes de pensée ou de comportement qui ne vous servent plus .

Un animal totem mystique, symbole de la régénération de la vie

Les cornes du cerf ont la particularité de pouvoir repousser une fois qu’elles tombent. En raison de ce fait, cet animal est vénéré dans de nombreuses traditions comme un symbole de régénération et du pouvoir mystérieux de la vie. Cette caractéristique donne au cerf une qualité magique et mystique. Si vous avez le cerf comme animal de pouvoir ou totem, vous pouvez puiser dans la capacité magique de la vie pour vous renouveler.

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L’Enseignement de la femme Renne

Posté par othoharmonie le 17 janvier 2017

 

LA FEMME RENNE est une chamane qui est reliée à l’esprit du CARIBOU (appelé Renne en Europe). Cette Femme Médecine vit dans les régions froides de l’Arctique et est relié à l’esprit du Grand Nord, tout comme les bois de l’animal lui confère une connection cosmique avec l’esprit du Nord. Cette Femme Guérisseuse sait affronter les grands froids de l’hiver et les obstacles de la vie. Cette Femme Sage porte tout comme le Renne, la sagesse des habitants du nord. Elle contemple les aurores boréales qui se dessinent dans le ciel nordique. Les grands pouvoirs féminins de la Femme Caribou : force, endurance, ténacité, douceur, bonté, estime de soi, errance, nomadisme, sens de l’orientation, protection durant les déplacements, sociabilité, transition à travers la noirceur, adaptation au froid, habileté à voir ce qui est dissimulé, secret.

La Femme Renne ou Caribou enseigne qu’il est possible de s’adapter lorsqu’on fait face à une situation difficile. Elle prône la prudence face à son entourage et la ténacité afin d’obtenir une réussite. Le mouvement vers son but et malgré tous les obstacles est quelque chose d’important à ses yeux.

renne

La sagesse de la Femme Caribou ou Renne inclut :

  • Se connecter à son chez-soi lorsqu’on est éloigné de la maison
  • Pouvoir du nomadisme
  • Protection durant les déplacements et voyages
  • Habiletés sociales
  • Maintien de son pouvoir personnel lors de situations de groupe
  • Capacité à vivre de longues périodes dans la noirceur

Cette Femme Caribou est une véritable Expression du Féminin Sacré Guérisseur !

Merci aux Femmes Renne – Caribou !

LA MISSION DE LA FEMME RENNE – CARIBOU

–  Se relier à l’esprit du Renne ou Caribou pour s’adapter et affronter les froids glacials des régions nordiques de la planète Terre –

L’humanité a besoin du savoir ancestral de cette Femme Chamane, Médecine, Guérisseuse afin qu’elle retrouve sa place sur la terre comme au ciel en déployant ses grands pouvoirs féminins et

en enseignant l’importance d’être reliée à l’esprit du Renne ou du Caribou et des grands froids du Nord.

RÉFLEXION :

 » Je suis une Femme Caribou qui sait affronter les défis de la Vie avec force et endurance. »

Le caribou est un amalgame des médecines de l’élan, du cerf et de l’orignal.

les rennes

UNE PERSONNE DONT LE TOTEM EST LE CARIBOU est une personne qui a la bougeotte et qui aime voyager. Elle aimera particulièrement voyager en automne et au printemps. Il leur sera important toutefois de garder un attachement à leur maison ou à leur terre. Ils ont un bon sens de l’orientation, prenant souvent les devants lors d’expédition, mais sont aussi très sociables et aiment se retrouver en groupe. Ils peuvent endosser une attitude un peu contradictoire : ils croient en l’égalité des sexes et des individus, mais aiment aussi prouver leur domination et préfèrent pourvoyer eux-même à leurs besoins. Il est commun qu’une personne avec Caribou comme totem indique à son ou sa partenaire qu’ils sont uniques, égaux et indépendants, tout en se montrant possessifs.Parce qu’ils voyagent le plus souvent l’hiver et sous la neige, ces personnes sont capables de traverser de grandes périodes de noirceur et en ressortir indemnes. Ils sont entêtés, d’une bonne manière. Leur excellent sens de l’odorat leur permet souvent de trouver ce qui est dissimulé.

Ils dévoilent au grand jour des secrets, permettant ainsi à leurs amis (leur horde) d’en être informés, alors qu’ils ignoraient tout dès le départ. Les gens au totem du Caribou se sentent bien lorsqu’il fait froid et ne comprennent pas pourquoi les autres se plaignent.Le renne est un totem orienté vers la famille; il possède de nombreuses habiletés de communication et aime prendre part à des activités sociales. Il est un leader né et accueille toute opportunité qui lui permettront de guider ses comparses vers de nouveaux horizons. Il est sans malice et aime aider ses amis et les membres de sa famille. À l’écoute des besoins des autres, ce totem nous enseigne à nous adapter à une communauté et à ses besoins. Son adage est très certainement « Un pour tous, tous pour un ».Si Renne se manifeste dans votre vie, il est fort à parier qu’il est temps pour vous de vous occuper activement de votre horde. Si vous vous êtes isolé pour une raison ou une autre, ce totem vous demande probablement d’endosser le rôle de leader afin de rassembler les gens autour de vous pour travailler en équipe. Si, au contraire, vous êtes déjà en position de leadership, il serait bon que vous évaluiez si vous faites ombrage aux autres en leur imposant vos idéaux; si c’est le cas, prenez du recul.

Contemplez comment LA FEMME RENNE – CARIBOU agit sur vous aujourd’hui et réveillez les pouvoirs de cette Femme Chamane en vous. C’est avec un grand plaisir que Sylvie Bérubé (Lüna)  vous présente la Chamane du jour. Elle souhaite inspirer les femmes (et les hommes) à reconnaître la chamane à l’intérieur d’elles-mêmes. Nous avons toutes plusieurs femmes chamanes en soi, tout comme plusieurs femmes déesses en soi. Sylvie Bérubé (Lüna) de l’École Internationale du Féminin Sacré trouve les images de chamane sur internet et a un grand plaisir à vous faire découvrir les artistes qui honorent le Féminin Sacré et la Femme Chamane, Médecine, Guérisseuse.

SOURCE /  l’École Internationale du Féminin Sacré   Découvrez le site de l’ÉCOLE INTERNATIONALE DU FÉMININ SACRÉ créé par Sylvie Bérubé (Lüna) 

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LE RENNE (caribou) et la Spiritualité

Posté par othoharmonie le 15 janvier 2017

 

Ses attributs : endurance, douceur, bonté, estime de soi, errance, nomadisme, sens de l’orientation, protection durant les déplacements, sociabilité, transition à travers la noirceur, adaptation au froid, habileté à voir ce qui est dissimulé, secret

Le caribou est un amalgame des médecines de l’élan, du cerf et de l’orignal.

La sagesse de Caribou/Renne inclut :

  • Se connecter à son chez-soi lorsqu’on éloigné de la maison
  • Pouvoir du nomadisme
  • Protection durant les déplacements et voyages
  • Habiletés sociales
  • Maintien de son pouvoir personnel lors de situations de groupe
  • Capacité à vivre de longues périodes dans la noirceur

caribou et spiritualité

Au premier regard, le renne semble bien peu intéressant. Qu’est-ce que le différencie des autres cerfs? Bien qu’il soit bel et bien un cervidé, le renne est un peu spécial. Tandis que le cerf présente une différence marquée entre les sexes (le mâle possède des bois, la femelle n’en a pas). Le renne lui a toujours des bois, mâle ou femelle, et les utilise pour se protéger et pour dominer. Les bois du renne diffèrent aussi en apparence de ceux du cerf : chaque bois possède deux troncs, le premier se dirige vers l’avant de la tête du renne, le second vers l’arrière. L’extrémité de chaque tronc éclate en plusieurs petites pointes. Cette particularité est unique au renne, qui possède les bois les plus larges de tous les cervidés.

Durant la saison des amours, les mâles utilisent leurs bois pour obtenir ou maintenir un harem (qui peut atteindre jusqu’à 40 femelles). Même si la rut est souvent violente, il est rare que les mâles soient sérieusement blessés. Après la saison de rut (en automne), les mâles perdent leurs bois, tandis que les femelles les gardent jusqu’au prochain printemps, quand elles donnent naissance à leur petit. Cela leur permet de se protéger et de se battre contre les mâles maintenant dépourvus de bois pour obtenir de la nourriture pour elles et leur petiot. 

Les femmes accouchent généralement d’un seul petit, qui atteindra l’âge adulte à trois ans et ne vivra jusqu’à huit ou dix ans. Contrairement au cerf, le petit caribou ne présente pas de taches sur son pelage. Lorsqu’ils naissent, les mères quittent la horde et en forment une nouvelle au sein de laquelle les petits sont allaités. Les mères et les petits réintègrent la horde en été.


 renne

 

Les mâles peuvent atteindre huit pieds de long (2,4 mètres) et cinq pieds de haut (1,52 mètre) et peser jusqu’à 600 livres (272 kilogrammes). Les femelles sont légèrement plus petites et légères.

Les caribous vivent généralement dans les régions arctique ou subarctique du Canada, de l’Alaska, de la Sibérie et du Groenland. Ils ont déjà vagabondé plus au sud dans le passé mais furent chassés si férocement que de nos jours, il est très rare d’en apercevoir un aux États-Unis.

Le caribou est l’animal nomade par excellente, voyageant plus de 3 000 miles (4 800) par année. C’est là une distance beaucoup plus grande qu’aucun autre mammifère ne pourrait parcourir (sauf s’ils possèdent une voiture). Ils se déplacent l’automne et l’été, de leur pâturage hivernal à celui d’été. Leurs sabots sont larges, concaves et flexibles, agissant comme une sorte de raquette lorsqu’ils marchent sur un sol enneigé, un terrain mou et pâteux comme ceux que l’on trouve dans la toundra ou encore sur la tourbière. Ces mêmes sabots leur servent de pagaie lorsqu’ils doivent traverser rivières et lacs. Leur fourrure creuse garde la chaleur en hiver et leur permet de flotter dans l’eau. Les caribous peuvent courir à une vitesse de 80 km par heure.

Leurs prédateurs naturels sont le loup, l’ours, l’humain, le carcajou et le lynx. Les caribous s’en préoccupent plus moins étant donné que la horde offre une grande protection contre la plupart des prédateurs. Ce que les caribous craignent vraiment le plus, ce sont les insectes, particulièrement le moustique qui peut vider un caribou d’une demie pinte (236 ml) de son sang par jour. Pour se soulager des piqûres, les caribous s’enfoncent dans l’eau d’un lac ou d’une rivière ou peuvent même partir en cavalcade pour fuir les moustiques. Qu’il s’agisse de prédateurs féroces ou moustiques, le caribou avertit la horde en ruant et en relâchant d’une glande située près de ses sabots une odeur caractéristique.

Le caribou lui est herbivore et préfère le lichen (la mousse de renne), l’herbe, les feuilles, les saules et les bouleaux nains. Son nez est en lui-même extraordinaire : le caribou peut sentir de la nourriture même à travers d’épaisses couches de neige. Leurs sabots concaves leur servent de pelle, leur permettant ainsi de creuser la neige pour atteindre la nourriture.

Une personne dont le totem est le caribou est une personne qui a la bougeotte et qui aime voyager. Elle aimera particulièrement voyager en automne et au printemps. Il leur sera important toutefois de garder un attachement à leur maison ou à leur terre. Ils ont un bon sens de l’orientation, prenant souvent les devants lors d’expédition, mais sont aussi très sociables et aiment se retrouver en groupe. Ils peuvent endosser une attitude un peu contradictoire : ils croient en l’égalité des sexes et des individus, mais aiment aussi prouver leur domination et préfèrent pourvoir eux-mêmes à leurs besoins. Il est commun qu’une personne avec Caribou comme totem indique à son ou sa partenaire qu’ils sont uniques, égaux et indépendants, tout en se montrant possessifs.

Parce qu’ils voyagent le plus souvent l’hiver et sous la neige, ces personnes sont capables de traverser de grandes périodes de noirceur et en ressortir indemnes. Ils sont entêtés, d’une bonne manière. Leur excellent sens de l’odorat leur permet souvent de trouver ce qui est dissimulé. Ils dévoilent au grand jour des secrets, permettant ainsi à leurs amis (leur horde) d’en être informés, alors qu’ils ignoraient tout dès le départ. Les gens au totem du Caribou se sentent bien lorsqu’il fait froid et ne comprennent pas pourquoi les autres se plaignent.

Le renne est un totem orienté vers la famille; il possède de nombreuses habiletés de communication et aime prendre part à des activités sociales. Il est un leader né et accueille toute opportunité qui lui permettront de guider ses comparses vers de nouveaux horizons. Il est sans malice et aime aider ses amis et les membres de sa famille. À l’écoute des besoins des autres, ce totem nous enseigne à nous adapter à une communauté et à ses besoins. Son adage est très certainement « Un pour tous, tous pour un ».

Si Renne se manifeste dans votre vie, il est fort à parier qu’il est temps pour vous de vous occuper activement de votre horde. Si vous vous êtes isolé pour une raison ou une autre, ce totem vous demande probablement d’endosser le rôle de leader afin de rassembler les gens autour de vous pour travailler en équipe. Si, au contraire, vous êtes déjà en position de leadership, il serait bon que vous évaluiez si vous faites ombrage aux autres en leur imposant vos idéaux; si c’est le cas, prenez du recul.

http://templeyonimatre.weebly.com/animaux-de-pouvoir

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LE RENNE DE LA PREHISTOIRE

Posté par othoharmonie le 14 janvier 2017

 

Les origines du renne remontent à 10 ou 14 millions en arrière en Amérique du sud : c’est là qu’un petit cervidé aurait vécu au début du Pléistocène moyen. Les premiers fossiles de l’espèce Rangifer tarandus ont été retrouvés en Béringie (une ancienne langue de terre qui reliait la Sibérie et l’Alaska) et datent de 1,6 million d’années. On retrouve Rangifer tarandus en France il y a 600 000 ans (Caune de l’Arago, Tautavel) et il prospère particulièrement en Europe occidentale à partir de – 120 000 ans.  Il ne se développe en Amérique du Nord qu’il y a 50 000 ans.   
 

Dès que la rencontre s’est faite en Eurasie, les hommes ont chassé le renne. Tout d’abord Néandertal puis Homo sapiens, il y a 40 000 ans.

RENNE PREH

Selon Laure Fontana « Les hommes ont chassé les rennes sans sélectionner les individus selon leur sexe ou leur âge et en se concentrant, durant la saison froide, sur les hardes ». Le renne présentait un grand nombre d’avantages pour les chasseurs du Paléolithique. L’animal fournissait de la nourriture avec sa viande, de la chaleur avec sa fourrure, une matière dure à tailler pour réaliser des outils ou des armes avec ses bois. On estime qu’au Paléolithique le renne fit l’objet d’une exploitation intensive dont le paroxysme a été atteint au Magdalénien. Cette période a même été appelée l’Age du renne. 

Avec une faune comprenant à 99 % des restes de renne, Pincevent apparaît comme un site de chasse fréquenté annuellement en septembre et octobre lorsque les troupeaux entamaient leur migration d’automne. Confronté aux sites voisins de Verberie, étiolles et Marsangy, qui montrent des spécialisations complémentaires, il est aujourd’hui au cœur d’une réflexion sur les modes de vie et de subsistance des populations magdaléniennes du Bassin parisien. Noel Coye  https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-

Restes de faune
Etant pendant plusieurs millénaires un gibier de choix pour l’homme préhistorique, il est logique de retrouver ses ossements et ses bois un peu partout dans les gisements préhistoriques comme Etiolles, Le Roc-aux-Sorciers,  La Madeleine, La Vache, Pincevent, Laugerie-Haute, l’abri Pataud, Badegoule,  Castenet, la grotte du Renne (Arcy).
Il faut noter que certains gisements renferment jusqu’à 99% de restes de renne (Pincevent). Maisil y 10 000 ans, les restes de renne deviennent quasiment introuvables en France : l’animal a quitté nos contrées pour un environnement plus adapté au nord, avec d’autres espèces dites « froides » comme le renard polaire.
Du renne à Tautavel : mandibule
Renne à Etiolles

Le renne dans l’art préhistorique
Si le renne a dû être l’un des animaux les plus chassés du Paléolithique, ses représentations par les artistes préhistoriques sont beaucoup moins nombreuses : seulement  5% du total (ce qui explique, par ailleurs, que la théorie de l’art pour la chasse est ici mise à mal). 
En art pariétal on retrouve quelques oeuvres aux Combarelles, à Font-de-Gaume, Teyjat, Cosquer, Chauvet, les Trois-Frères, la Mouthe, Sainte Eulalie et Altxerri.

http://www.hominides.com/html/animaux-prehistoriques/renne.php

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LE SURNOM DU RENNE

Posté par othoharmonie le 14 janvier 2017

 

Le mot caribou, utilisé pour décrire l’espèce par les premiers explorateurs français, tire son origine du mot micmac « xalibu », qui veut dire « celui qui gratte le sol avec sa patte » ou « qui creuse avec une pelle ». Les explorateurs européens de l’Arctique n’ont jamais adopté le terme inuktitut « tuktu » pour désigner le caribou. Dans leur journal, ils utilisaient plutôt le terme anglais « deer », comme raccourci de « reindeer ». Le terme renne vient de la langue lapone, dans laquelle le mot « reino » signifie jeune renne. D’autres termes français, comme « rangier » et « rangifère », remontent à l’an 1500 ap. J.-C

le renne

Le renne, ou caribou, est un animal robuste pouvant peser jusqu’à 180 kg pour un mâle adulte pour une taille moyenne de 1,30 m au garrot, les femelles font un poids moyen d’environ 100 kg pour une taille au garrot de 1,10 m environ. Son pelage peut être brun ou gris, sa queue est courte. Les poils sont creux comme un tube et l’aident à nager en plus de l’isoler du froid. Mâles et femelles portent des bois (panache en québécois) recouverts d’un velours l’été, qu’ils perdent à l’automne. Les bois prennent alors une teinte rouge, puis brun foncé. Les vaisseaux sanguins des bois, qui assurent leur croissance, contribuent à cette coloration. Le panache des mâles tombe au début de l’hiver et celui des femelles plus tard au printemps. Les sabots sont larges, adaptés à la marche dans la neige ou la boue des sols qui dégèlent, ainsi qu’à la nage et au pelletage de la neige pour atteindre la nourriture.

Le renne est adapté à des environnements extrêmes, froids, acides et pauvres (en termes de productivité biologique)

Le renne se nourrit d’herbes, de buissons, d’écorces et de lichens, qu’il doit parfois chercher sous la neige. En fonction des saisons, il doit effectuer de longues migrations dans la toundra pour survivre, n’hésitant pas à traverser fleuves et bras de mer.

C’est un animal doué d’une adaptation au fil du temps qui a su survivre aux différents changements climatiques car le renne a côtoyé le mammouth et le rhinocéros laineux. Ceci grâce à ses faibles exigences alimentaires, et à ses multiples adaptations pour pouvoir survivre en fonction du climat, comme l’absence d’horloge circadienne. Sa dépendance vis-à-vis du lichen n’est pas un problème car cette nourriture est présente sur Terre depuis très longtemps. Le lichen est une nourriture riche qui va fermenter dans le rumen de l’animal ce qui va dégager de la chaleur et réchauffer le renne ; ainsi il n’aura pas besoin d’avoir une activité physique pour se réchauffer, ce qui limite ses dépenses énergétiques.

Le principal prédateur est le loup qui suit de près les troupeaux. Les ours noirs, bruns et polaires représentent aussi une menace. Cependant, les rennes en bonne santé sont bien plus rapides à la course que la plupart de leurs prédateurs. Ce sont surtout les individus faibles, malades, jeunes ou âgés qui succombent aux prédateurs. Le renne peut facilement courir à près de 70 km/h en cas de danger. De plus, les bois des grands mâles font une arme redoutable pour affronter les loups ou un ours seul.

Le fait de limiter ses dépenses énergétiques lui permet de survivre l’hiver en grande partie sur les réserves qu’il a accumulées durant l’été. Il s’économise lors de ses déplacements grâce à des raquettes naturelles, ses sabots, qui sont très larges, pourvus d’une touffe de poils entre les doigts sur le dessous et qui s’enfoncent peu. Les femelles en gestation et les jeunes conservent leur bois durant l’hiver pour avoir plus de facilités pour accéder à la nourriture car ils ont moins constitué de réserves que les mâles.

La période de rut se situe en octobre et occasionne des luttes entre mâles pour obtenir un harem de femelles. La gestation, qui a lieu durant tout l’hiver, va durer entre sept et neuf mois. Les deux mois sont en fait deux mois durant lesquels les mères peuvent stopper le développement du fœtus: si la nourriture disponible ne permet pas à la fois la survie de la mère et la croissance du fœtus, le développement de ce dernier est mis entre parenthèses et la mise bas sera décalée. Lorsque le petit arrive à maturité, la mère peut retarder de quelques jours la mise bas afin d’attendre des conditions climatiques idéales, pas trop de chaleur ni de pluie, pour augmenter les chances de survie du petit.

En Amérique du Nord, les plus anciens fossiles de caribou  datent de 50 000 ans. L’espèce semblait alors abondante dans la taïga, à partir de la marge des glaciers jusqu’au Nouveau-Mexique. Les changements climatiques subséquents ont modifié considérablement l’aire de répartition du caribou. À l’arrivée des premiers Européens, on le retrouvait dans toutes les provinces canadiennes ainsi que dans la plupart des états américains limitrophes au Canada. Dans l’est du continent, il était présent dans les états de New York, du Vermont, du New Hampshire et du Maine. Aujourd’hui, il est surtout présent au nord du 49e parallèle. Il subsiste aujourd’hui quatre sous-espèces de caribou en Amérique du Nord : le caribou de Peary , le caribou de Grant , le caribou de la toundra et le caribou des bois .

RENNE

Le caribou des bois vit dans la forêt boréale, de l’Alaska jusqu’à Terre-Neuve. Environ un million de caribous des bois de l’écotype toundrique (migrateur) vivent dans deux grandes populations au Nord du Québec et au Labrador et traversent environ 2 000 kilomètres chaque année pour se nourrir. Leurs passages détériorent la disponibilité alimentaire rapidement et ils doivent se déplacer constamment. La compétition pour la nourriture engendre d’ailleurs d’importants cycles d’abondance. Au sud du fleuve Saint-Laurent, un peu plus d’une centaine de bêtes survivent sur les hauts plateaux du Parc National de la Gaspésie. Cette population (sédentaire) de l’écotype montagnard fut déclarée vulnérable en 2001, puis menacée en 2009, par le gouvernement du Québec. Outre les deux populations toundriques et la population montagnarde, on retrouve au Québec de nombreuses petites populations forestières (sédentaires) disséminées dans la forêt boréale, principalement au nord du 49e parallèle. On retrouve aussi deux populations forestières isolées plus au sud. D’abord, celle de Val-d’Or dans le nord-ouest du Québec (Canada), qui compte à peine une vingtaine de bêtes. La population de caribous la plus méridionale est celle de Charlevoix, localisée à environ 100 km au nord de Québec (ville), Canada. Cette population forestière comprend environ 80 individus. Elle a été réintroduite à la fin des années 1960 et au début des années 1970 à la suite de sa disparition durant les années 1920. L’écotype forestier a été désigné vulnérable par le gouvernement du Québec en 2005.

Au cœur de l’été, près de 400 000 caribous broutent dans les plaines côtières gorgées d’eau qui bordent la mer de Beaufort, tout au nord de l’Amérique. Les femelles s’y rendent sans les mâles. Elles font ainsi leurs petits loin de la plupart des loups qui craignent les sols détrempés. Leur cycle est synchronisé par celui de la toundra.

Sitôt que son petit est né, généralement unique, la mère dévore avidement le placenta qui l’enveloppait. Elle récupère ainsi des éléments nutritifs et des hormones qui vont déclencher sa lactation. Elle passe les premiers jours en tête-à-tête avec le nouveau-né, le léchant et l’allaitant à l’écart du troupeau. Dans la toundra, une escorte de séducteurs accompagne le retour des génitrices.

Au début de l’hiver, des montagnes à l’océan glacial, le troupeau fuit chaque année la faim et les loups par les mêmes sentiers battus.

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LE DEVOUEMENT DU LOUP

Posté par othoharmonie le 12 janvier 2017

 

Les chamanes amérindiens ne manquèrent pas  de noter l’aspect de dévouement et de sacrifice propre à Loup. Animal grégaire, sa vie sociale est d’une grande richesse et d’une grande complexité, tout comme celle des Poissons et, surtout jeune, il est prêt à payer de lui-même pour le bien de tous. En vieillissant, il n’est pourtant pas rare que, las des concessions sociales et de la hiérarchie, il finisse par s’isoler, s’exclure lui-même du groupe, sans doute parce qu’il sent venu le temps de découvrir l’au-delà, et qu’il sait devoir s’y préparer. Cela lui valut d’être très justement considéré comme un initiateur au sacré, un passeur entre le monde terrestre et le monde spirituel. Sa connaissance de l’âme humaine et des secrets de l’au-delà le fit même régner sur les morts, chez les Algonquins par exemple. On se rappellera bien sûr du cri déchirant du loup qui hurle à la mort… ce qui est, sans doute, sa façon de parler avec les forces invisibles.

dévouement du loup

Être sous la protection de Loup, c’est être libre, compatissant, dévoué, mystique, spirituel et grégaire mais rencontrant des difficultés à s’intégrer dans toute norme, à faire preuve de réalisme, de fermeté ou de persévérance tant les choses de ce monde lui semble souvent sans importance. Ceux qui ont Loup pour totem sont comme lui sensitifs et intuitifs, ils aiment les hauteurs aussi bien physiques que spirituelles. Ils aiment aussi avoir un territoire bien à eux et délimité (foyer, travail, relation), et ils n’apprécient pas du tout que l’on y entre sans y avoir été invité.

Ils ont aussi une intuition très développée, qui leur permet de savoir immédiatement les pensées et les intentions de quelqu’un, même si elles sont bien cachées. Comme Loup, ils peuvent lire dans le cœur d’une personne en plongeant dans leur regard (d’ailleurs l’Église catholique prescrivait de ne jamais croiser directement le regard d’un loup sous peine de se voir voler son âme). Ils ont aussi du mal à gérer leurs sentiments : ils se sentent vulnérables s’ils les laissent apparaître au grand jour, et ils dépriment s’ils les refoulent, d’où une difficulté pour eux à prendre des décisions dans ce domaine. Ils doivent donc apprendre à gérer et harmoniser leurs émotions. Comme leur totem, ce sont des chasseurs, mais des chasseurs de philosophie et de spiritualité, ce qui donne un sens à leur vie. Enfin ils savent adoucir et faire passer même les pires nouvelles, ce qui les aide beaucoup auprès des enfants. Ils sont enclins à la compassion et à la bienveillance, ils sont aussi généreux, artistes, chaleureux, sympathiques et compréhensifs. C’est à cause de cela que l’on se tourne vers eux en cas de problème, car ils peuvent tout comprendre.

Le hic, c’est que les problèmes qu’on leur soumet les affectent et les « vident » : les Loups ont en effet tendance à « absorber » les émotions des autres comme une éponge (ils sont fortement empathiques). Ils doivent donc faire attention à ne pas tomber sur des « vampires psychiques » qui les videraient de leur énergie. Ils doivent faire d’autant plus attention qu’ils prennent souvent leurs décisions plus en fonction de leurs émotions que de leur logique ou de leur instinct, qui les guideraient cependant beaucoup plus justement. Ils doivent aussi se mettre à l’écart de temps en temps, afin de se débarrasser des énergies qu’ils ont accumulées au contact des gens ; cela leur est nécessaire pour pouvoir continuer à vivre normalement. Ces périodes de solitude nécessaires à ceux qui ont Loup pour totem peuvent faire passer ceux-ci pour des êtres peu sociables, mais ce n’est pas le cas.

Ils ont besoin de se sentir libres sur tous les plans possibles, et rester libres de leurs choix. Leur amour de la liberté les pousse à tenter d’aider ceux et celles qui sont en difficulté, maltraités ou privés de leur liberté. Ils donnent aussi l’impression d’être trop crédules à cause de leur désir permanent de faire confiance aux autres. Leur plus gros problème est que la confiance et l’aide qu’ils donnent aux autres n’est pas toujours récompensée. Il leur faut autour d’eux des personnes qui leur rendent autant que ce qu’ils donnent, afin qu’ils puissent garder leur souplesse et leurs facultés d’adaptation hors normes.

Les Loups sont aussi très sensibles à la critique, surtout si elle porte sur leur travail, et ils peuvent prendre très mal une simple remarque. Ils aiment la beauté, qu’elle soit naturelle ou artistique, ce qui les amène à apprécier la musique, l’art, la littérature, la poésie, etc. Enfin, ce sont des romantiques, qui ont besoin d’aimer et d’être aimés, ainsi que d’avoir des relations intimes épanouies. Ils aiment beaucoup les plaisirs de la chair, ce qui les amène parfois à prendre du poids. Ils sont aussi enclins à utiliser principalement les médecines naturelles, souvent à cause d’allergie ou de mauvaise réaction aux effets secondaires des médicaments allopathiques.

L’animal totem Loup est un des représentants les plus remarquables du monde fascinant où se rejoignent nature et spiritualité. La médecine de Loup fait référence à l’instinct, l’intelligence, l’appétit de liberté et l’importance des liens sociaux. De son côté sombre, cet animal totem peut aussi symboliser la peur, parfois excessive, de se sentir menacé, et le manque de confiance dans votre milieu de vie. Avoir cet animal comme guide ou totem pourrait souligner la façon dont vous vivez votre vie, et plus précisément à quel point vous faites confiance à vos instincts et intuition. La présence de l’animal totem du loup pourrait refléter votre paysage émotionnel intérieur et mettre en lumière vos propres sentiments sur un sujet qui est chargé d’émotions.

 

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Le Loup : la Famille, l’Endurance, l’Intuition, l’Apprentissage

Posté par othoharmonie le 12 janvier 2017

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Son clan : Grenouille.

Son élément : Eau.

Son allié : Ours Brun.

 le loup

Sensible, réceptif. Besoin de solitude. Capable d’écouter les autres, digne de confiance. C’est lui le Maître. Il dépiste et initie les idées nouvelles. Il s’agit de la capacité d’être membre d’une société tout en vivant selon ses propres rêves et selon ses propres idées. Loup a une soif d’apprentissage. Et c’est aussi un excellent professeur. Il enseigne à ses petits, à sa meute, toutes les connaissances qu’il a apprises lors de ses voyages, de ses déplacements.

Il est très lié à sa famille mais il tient à son indépendance. Loup est très fidèle, il se choisi une partenaire pour la vie durant. Lorsqu’il hurle à la lune, il se relie à l’énergie spirituelle, à la connaissance universelle. Loup nous enseigne la force de transmettre notre savoir aux autres pour améliorer leur quotidien, pour partager notre expérience. On vous appelle le « chasseur des domaines infinis », et vous appartenez à la période des vents violents. Vous traquez tout ce qui donne un sens à votre vie, tant sur le plan matériel que spirituel. Vous êtes membre du clan de Grenouille, qui vous unit à l’élément Eau.

Par conséquent, vous êtes sensible et réceptif, et vous savez mieux que quiconque écouter les confidences de vos amis. En amour, si vous donnez votre cœur, c’est pour la vie. Vous ne tolérez aucune tromperie de la part de votre partenaire. Vous avez la capacité, parfois désagréable pour vous, de discerner les intentions d’autrui, même les plus dissimulées. Votre allié est Ours Brun : il peut vous apprendre à être plus indulgent face aux manquements de vos proches. De même, vous devez comprendre que, sur le sentier du succès professionnel, diplomatie et sens des négociations sont des éléments indispensables. Évitez à tout prix les disputes et les conflits. C’est une bonne chose de dire ce que vous pensez, mais il y a aussi l’art et la manière de le faire.

loupPratiquez le yoga et la méditation : il n’y a rien de tel pour canaliser votre énergie. Dans le monde des animaux totems, Loup peut symboliser : une intelligence vive, l’appétit de liberté, une connexion profonde avec nos instincts, un sentiment de menace, le manque de confiance en quelqu’un ou en nous-même. Les significations positives soulignent un lien profond avec votre intuition et votre instinct. Sur le plan négatif, Loup pourrait représenter une menace perçue, ou un manque de confiance envers quelqu’un, ou dans vos actes.

Cet animal totem reflète aussi une forte intelligence, et la capacité de gérer des questions importantes, stratégiquement et avec tact. Quand vous avez Loup comme animal totem, cela peut refléter la vivacité de votre intelligence vive et des instincts aiguisés. Loup symbolise un lien très fort avec l’instinct et quand il se présente à vous comme un animal guide, il pourrait suggérer que vous possédez ou pourriez développer une manière de voir ou de comprendre le monde autour de vous de façon davantage instinctive.

Que le Loup apparaisse sous forme physique ou dans un rêve ou une méditation, il peut signifier que vous avez tendance à utiliser votre intuition pour comprendre ce qui se passe dans votre vie. Le fait que l’animal totem Loup se rende visible peut aussi être un appel à utiliser cette capacité pour faire face à un défi dont vous avez fait l’expérience récemment.

Si la présence du Loup se fait sentir comme menaçante, faites attention à la façon dont votre nature instinctive et vos émotions à l’état brut peuvent compromettre votre équilibre ou votre harmonie avec les personnes de votre entourage. Ou encore, votre animal pouvoir peut se montrer sous une telle forme pour vous avertir des tendances dévorantes de quelqu’un proche de vous. Loup comme animal totem met en avant l’appétit de liberté. Il nous encourage à vivre une vie pleinement guidée par notre intuition et proche de nos savoirs instinctuels. Quand le Loup manifeste sa présence comme guide spirituel dans votre vie, cela peut être un appel à vivre votre quotidien plus librement, et insuffler l’intensité de la passion dans vos actes.

Le Loup nous encourage à garder un esprit vif et à faire confiance à nos instincts pour trouver la voie qui nous convient le mieux dans notre vie ou par rapport à un problème spécifique à résoudre. L’animal totem Loup peut véhiculer l’impression que vous êtes menacé.

La présence de cet animal totem pourrait alors symboliser la charge émotionnelle liée à un événement, une situation ou une personne qui vous incommode. Le Loup pourrait ainsi vous signaler une présence prédatrice et instiller un sentiment de vulnérabilité peu rassurant. Rencontrer votre esprit animal de cette manière vous invite à regarder ce qui peut avoir une telle influence dans votre vie actuelle ou passée. Peut-être votre animal totem vous avertit-il de certaines difficultés à affirmer auprès des autres les limites de l’espace personnel au-delà desquelles votre bien-être est compromis.

Vous sentez peut-être que vous vous êtes trop exposé, ou avez été trop laxiste envers quelqu’un ou dans une certaine situation, et qu’il est sans doute nécessaire de mettre les choses au clair. Loup comme un animal totem pourrait aussi attirer votre attention sur le fait que vous êtes face à une rude concurrence au travail ou que le comportement des gens autour peut rappeler la présence menaçante d’une « meute de Loups ».

L’expression « Jeune Loup » désigne un arriviste. « Les Loups » était le surnom des bandits de grand chemin. « Voir le Loup » désignait la première expérience sexuelle, qui faisait de la jeune fille une jeune femme (dans la symbolique du conte du Petit Chaperon Rouge). Loup est le douzième esprit totem de la roue de la vie des chamanes amérindiens. Il correspond en occident à notre signe astrologique des Poissons. Ce n’est qu’avec l’avènement du christianisme que Loup, comme nombre d’autres animaux nocturnes, a été diabolisé. Animal de meute ou solitaire, ce noble habitant des forêts fut longtemps respecté à juste titre : on pensera entre autres à la « Louve Romaine » qui fut la nourrice des fondateurs de Rome, Romulus et Remus et qui, à ce titre, eut un rôle civilisateur de premier ordre dans la culture latine.

Un peu plus tard, le Loup fut assimilé à l’idée de sauvagerie. Encore que ce terme méritât d’être discuté : s’il est regrettable que Loup soit devenu le symbole de la cruauté ou de l’agressivité gratuite (surtout à travers les contes pour enfants), il est plus intéressant et surtout plus juste de le considérer comme la figure animale de la sauvagerie positive (à rapprocher de l’idée de « bon sauvage »), c’est-à-dire de ce qui ne peut être domestiqué, asservi. Car lorsque Loup est domestiqué, il devient chien et n’est plus Loup. Et n’est-ce pas précisément le fait que Loup refuse toute intégration dans la société humaine, qui l’a conduit à devenir une bête effrayante ? On sait bien, en effet, à quel point les attaques de Loups contre l’homme sont rares, voir inexistantes en dehors des cas de rage lupine.

Il faut donc voir dans la phobie de l’homme à l’égard du Loup quelque chose de plus profond, de plus caché : la peur de ce qui échappe au contrôle humain, de ce qui reste profondément libre. On évoquera d’ailleurs à ce sujet plusieurs cas où des loups, pris par les cruelles mâchoires de pièges, ont préféré s’arracher la patte entravée plutôt que de rester prisonniers. Car Loup est avant tout un symbole de liberté spirituelle, de cette part de notre âme que tous ceux qui ont été confronté à la torture ou à l’emprisonnement savent inaliénable. Et n’est ce pas cette part d’âme que rien ne peut nous retirer qui se reflète dans l’œil de Loup, à la nuit tombée, en argentant son regard ? Plutôt souffrir, plutôt se mutiler soi-même qu’accepter de perdre sa liberté, voilà un des messages communs à la fois au Loup totémique et au signe des Poissons.

D’ailleurs, Fenrir, le Loup géant de la mythologie scandinave, ne véhicule pas d’autre message : enchaîné par les dieux (parce que dérangeant l’ordre divin, le dogme civilisateur), la prophétie annonce qu’il ne se libérera qu’à la fin des temps, à la fin du cycle. Souvent associé avec le pouvoir spirituel que l’homme devait acquérir afin de devenir un bon chasseur. Loup symbolise la famille, l’endurance, l’Intuition, l’Apprentissage.

C’est l’éclaireur, celui qui va au-devant des autres pour choisir la meilleure route. Il est aussi celui qui innove, qui découvre les nouveaux secrets et les partage. Comme le Chien, il est de nature solitaire. Nous apprendrons le détachement tout en conservant des liens serrés avec notre entourage. Loup, animal consacré au dieu Mars, symbolise le héros guerrier pour de nombreux peuples envahisseurs mais aussi le principe de destruction… la peur du noir et l’inconnu. Il apporte un profond sentiment de fidélité, de force intérieure et d’intuition.

Il montre la voie des apprentissages. Apprenez à connaître votre moi le plus profond et vous bénéficierez toujours de courage et d’une présence spirituelle, même dans l’obscurité la plus complète. Loup est un chasseur hors pair, doté de pouvoirs puissants et d’une grande endurance. Il a l’odorat aussi fin que l’Aigle à la vue perçante et a la capacité de se mouvoir discrètement. Loup est aussi un animal sociable : il mettra ses capacités de découverte à la disposition de sa meute. C’est un fin découvreur, mais découvrir pour lui seul ne l’intéresse pas. C’est un animal fidèle, il a aussi appris que seul il n’est rien. Je pense qu’on peut dire que le loup est solitaire et solidaire. Il vit ses rêves mais aime les partager.

Il est aussi le symbole du maître : il pousse à la recherche du pouvoir qui est en chacun d’entre nous. La Louve symbolise la fécondité, mais aussi la prostituée, la tentation charnelle. Les Amérindiens vénèrent sa force et son habileté à la chasse. Monogame, Loup s’unit pour la vie ; il est aussi fidèle que Chien. Dans la meute, des liens familiaux puissants s’allient à un désir très vif d’individualisme.

FranceLoup, animal allié, est le dépisteur et l’initiateur des idées nouvelles. La médecine de Loup favorise l’émergence du pouvoir qui réside en chacun de nous. Si Loup se révèle être votre animal totem, à mesure qu’il prend vie en vous, s’avive aussi le désir de partager votre savoir, en écrivant ou en diffusant l’information qui aidera les autres à mieux percevoir leur unicité et le sentier de vie qui leur est propre. La conscience humaine atteindra de nouveaux sommets à mesure que nous partagerons les uns avec les autres les grandes vérités que nous avons découvertes. Loup, animal allié vous lance un défi : il vous demande d’abandonner certaines idées dépassées afin de laisser place à l’ouverture et à la grandeur d’âme.

Cessez de hurler à la lune. Vous avez parcouru de nombreux sentiers, ceux-ci vous ont mené à de nombreuses impasses, vous connaissez mieux la forêt et cette connaissance approfondie est source de sagesse. Les maîtres ou éclaireurs, qui vous guident vers de nouvelles expériences, peuvent se présenter sous diverses apparences : une voix intérieure, un arbre, un nuage, une pierre, un livre, un messager… Cherchez des lieux où l’isolement permettra à votre maître intérieur de se manifester. Dans le calme d’un lieu de puissance, loin des autres humains, vous trouverez votre vérité intérieure.

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Importance écologique du chevreuil

Posté par othoharmonie le 10 janvier 2017

 

En tant qu’herbivore, le chevreuil contrôle la densité de la végétation au sein de son écosystème, soit par broutage, soit par les frottis et les blessures qu’il occasionne aux jeunes arbres pour marquer son territoire. Il contribue à l’entretien de zones de clairières ou de milieux semi-ouverts et parfois de corridors intra- ou inter-forestiers. Comme pour d’autres animaux, son piétinement peut endommager les sols fragiles (pentes, sables, etc.) mais aussi contribuer à enfouir des graines, ou au contraire mettre au jour des graines anciennement enfouies, leur permettant de germer. C’est néanmoins un animal léger qui n’est pas réputé pour endommager les sols.

Dans un système naturel, il est lui-même contrôlé par ses prédateurs (loup, lynx) et par les maladies et le parasitisme qui se développent plus rapidement quand ses populations se densifient. Comme de nombreux animaux, il joue un rôle de diffusion pour certaines espèces (dont les parasites) en transportant des graines et diverses propagules (spores de champignons, œufs, larves ou petits animaux) dans son pelage, sous ses sabots et dans son tube digestif.

Chevreuils

Enfin, dans les forêts où les grands prédateurs carnivores ont survécu, il constitue une proie importante pour ces derniers. Quand il meurt de mort naturelle (maladie, parasitisme), ou des suites de blessure de chasse ou d’autres causes (roadkill, empoisonnement, etc.), son cadavre reste une source d’alimentation pour les invertébrés et animaux nécrophages.

Ses ossements et surtout ses bois peuvent être rongés par d’autres animaux (écureuil en particulier) qui semblent y récupérer des sels minéraux (notamment dans les régions naturellement acides et pauvres en calcium), et peut-être aussi aiguiser leurs dents. Dans les forêts polluées par des métaux lourds (plomb en particulier) issus de séquelles de guerre ou industrielles, ou par les retombées du passage du nuage de Tchernobyl, le cadavre et le squelette du chevreuil peuvent être une source de polluants qui retournent directement dans la chaîne alimentaire.

Depuis les plans de chasse et l’agrainage qui l’ont beaucoup favorisé, et en l’absence de prédateurs naturels, le chevreuil est devenu le mammifère herbivore sauvage le plus commun en forêt, dans de nombreux pays de l’hémisphère nord. Il reste pourtant très discret. Ses populations sont donc difficiles à dénombrer, d’autant qu’il est essentiellement forestier. S’il s’approche volontiers des habitations proches des lisières tôt le matin ou la nuit, il fuit le contact de l’homme et est gêné par des dérangements répétitifs. Sa musculature et son système circulatoire sont adaptés à la fuite immédiate et aux bonds lui permettant de franchir les clôtures basses et les buissons en une fuite rapide en forêt dense ou au milieu des ronciers[11], mais s’épuise rapidement à la course en milieu ouvert.

Vitesse de déplacement

Les chevreuils ont une morphologie adaptée à la course et aux bonds. Ils ont une musculature sèche, concentrée près du corps avec de longues pattes fines et légères. Leurs sabots frêles sont serrés et très pointus, idéals pour la course. Ils peuvent bondir jusqu’à 1,75 mètres de haut, et jusqu’à 6 mètres en longueur. En cas de danger, ils peuvent courir extrêmement vite, jusqu’à une vitesse de 90 km/h, mais sur une courte distance (la vitesse maximale de l’espèce, a été enregistrée par un chevreuil mâle, qui a atteint 98 km/h en pointe sur 100 mètres, avec une vitesse moyenne de 72 km/h sur 700 mètres). Ils peuvent également courir moins vite mais sur une plus longue distance. Ils courent beaucoup plus vite que leurs prédateurs, cependant en l’absence de loups et de lynx dans certaines régions de France, ils se déplacent moins et sont moins musclés. Un chevreuil entrainé aux sprints, est aussi rapide qu’une gazelle de Thomson.

Comportement social

Un groupe de trois jeunes chevreuils dans la réserve animale du Domaine des grottes de Han en Belgique.

Il est grégaire et peut former des groupes de plus de 10 individus en milieu ouvert en hiver. La cellule sociale de base du chevreuil est matriarcale, associant une chevrette et sa progéniture de l’année (jusqu’au 10e-11e mois, après quoi les jeunes sont repoussés par la femelle). L’adulte est sédentaire en forêt sur un territoire enforesté de 30 à 60 voire 100 hectares, qu’il conserve durant toute sa vie. Comme le cerf élaphe, il passe environ 50 % de son temps à se reposer et dispose donc de réseaux de zones de repos sur son territoire. Il exploite aussi occasionnellement les abords des forêts.

L’adulte communique surtout par des postures, et à distance par un cri dit aboiement parce qu’il évoque un aboiement de chien, alors que le faon émet de faibles piaulements.
Certains individus plus aventuriers migrent et s’intègrent dans d’autres groupes, entretenant la diversité génétique des populations locales au sein de métapopulations régionales, à condition que les forêts ne soient pas trop isolées les unes des autres par des phénomènes d’insularisation écologique et de fragmentation écopaysagère.
Son comportement est modifié en l’absence de prédateurs naturels (loup, lynx) ; il se déplace moins et est moins musclé.

Comportement

Chevreuil_reposChez les mâles, il est caractérisé sept mois par an (de février à août) par une activité de marquage hormonal et/ou odorant du territoire, par « frottis » et « grattis » (on parle de « régalis » quand un frottis est associé à un gratti). Ce comportement pose problème pour la régénération forestière , là où les populations sont denses. Une étude a porté en France sur des plants de chêne sessile de 3 ans exposés au chevreuil en conditions contrôlées (avec suivi de l’état des arbres durant 3 ans). Après trois ans, 39 % des plants étaient morts (c’est plus que le taux naturel de mortalité qui est élevé chez les jeunes chênes). 51 % ont eu une perte de hauteur importante par rapport à leur hauteur initiale (supérieure à 20 cm) et 10 % seulement se sont normalement développés (comme les plants témoins non « frottés »). Cette étude a également montré que les blessures faites au printemps (montée de sève, feuilles plus fragiles..) sont deux fois plus importantes, « à comportement égal du chevreuil »Ces résultats pourraient être tempérés par deux éléments qui restent des hypothèses, à ce jour non scientifiquement démontrées (mais qui ne semblent pas avoir fait l’objet d’études) :

  1. Plus les chevreuils sont nombreux, plus ils tendent à marquer leur territoire ;
  2. Les chevreuils semblent plus activement marquer leur territoire là où ils sentent l’odeur de l’homme (et des chiens ?), leurs dégâts étant alors amplifiés sur les plants issus de pépinières puis replantés en forêt, ou dans les parcelles fortement gérées par l’homme. Néanmoins leurs dégâts ne peuvent être niés là où ils sont très nombreux (la clôture d’une parcelle suffit à y favoriser fortement la régénération naturelle).

Pour limiter les dégâts sur les arbres, les forestiers demandent aux chasseurs de respecter un « équilibre sylvo-cynégétique » qui n’est pas toujours consensuel. Les forestiers ne veulent pas non plus se priver des chevreuils qui font partie de l’écosystème forestier et qui, avec les autres « grands gibiers », contribuent au revenu de la forêt souvent à hauteur de 50 % environ, voire plus.

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La vie du Chevreuil

Posté par othoharmonie le 10 janvier 2017

 

De petite taille, ce cervidé artiodactyle (ongulé herbivore ayant un nombre pair de doigts à chaque patte) arbore un pelage d’été brun-roux à miroir jaunâtre. A quoi ? A miroir, c’est-à-dire les fesses.

En hiver, il est plutôt brun gris à miroir banc.

Chez la femelle, le miroir prend la forme d’un cœur et chez le mâle, celle de deux haricots. La queue est à peine visible. La femelle en exhibe une très courte, constituée d’une touffe de poils blancs.

chevreuil

Des bois annuels en os

Seuls les mâles portent des bois, rugueux à la base et composés d’au maximum trois andouillers chacun.

C’est en hiver que ces deux protubérances osseuses poussent. Le calcium de l’os est apporté par des vaisseaux sanguins protégés par une peau de velours. La perte du velours est au printemps quand les bois sont entièrement solidifiés. Il peuvent atteindre 25 cm de long !

Leur chute se fait en octobre et novembre.

Un ongulé qui aboie !

Discret, il peut être difficile à observer.

Par contre, au moment du rut, ses aboiements retentissent dans la forêt. Oui, oui, le chevreuil aboie.

Comment s’assurer de la présence de ce charmant cervidé ? En repérant ces crottes, appelées moquettes : noires, luisantes, pointues à un bout et souvent agglomérées en masse en été.

Mais aussi en observant des ronds de sorcières… : des espaces circulaires empruntés par le mâle qui suit la femelle plusieurs fois autour d’un arbre ou d’une souche.

Des marques de territoire

Les brocards laissent ainsi des traces de frottis avec leurs bois pourvus de glandes à musc sur les tiges de jeunes arbustes pour y déposer leur odeur.

On peut aussi repérer les grattis qu’ils provoquent en mettant à nu le sol avec leurs pattes avant.

Jeunes pousses feuillues et graminées : un menu varié

Quel est son menu de prédilection ? Les bourgeons , jeunes pousses tendres et feuilles de chêne, charme, érables, cornouiller mais aussi de résineux , beaucoup de Graminées, et quelques dicotylédones.

En hiver, lierres, ronces et callune auront sa préférence. A l’occasion aussi, il peut se nourrir de glands, de faines et de plantes cultivées.

Le changement de régime de l’été à l’hiver s’accompagne ainsi d’une augmentation de la durée de rumination : une heure en été contre deux heures en hiver.

Habitat : dans les sous-bois

Il préfère vivre en forêt, mais si l’espace vient en manquer pour cause de surpopulation, il peut tout aussi bien investir les plaines céréalières, les bocages, les maquis, la garrigue, ou la montagne : on peut assez facilement l’y observer en été, même à plus de 2.000 m.

Son domaine vital varie selon le milieu et la densité de population. Celui de la chevrette est plus vaste que celui du brocard mais moins stable.

Pas de grande tribu : le chevreuil est solitaire

Généralement, l’unité sociale de l’espèce se compose d’une chevrette et des jeunes de l’année.

En automne, un brocard peut venir compléter le tableau familial. Lorsque l’hiver arrive, plusieurs de ces groupes peuvent s’associer.

Le brocard vit en solitaire, sauf pendant le rut de mi-juillet à mi-août où il se confronte aux autres mâles et courtise les chevrettes.

Gémellité fréquente

Le développement de l’ovule fécondé s’arrête une quinzaine de jours après la fécondation et reste bloqué jusqu’en décembre : l’implantation de l’embryon est dite différée.

La gestation proprement dite dure 150 jours et les petits naissent de mai à juin. Une portée comporte un à deux faons, la gémellité étant fréquente chez les mères adultes. Ils resteront avec leur mère jusqu’à la mise bas suivante.

La longévité moyenne du brocard est de 7-8 ans, un peu plus pour la chevrette. 

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La télépathie animale en pratique

Posté par othoharmonie le 8 janvier 2017

 

Voici ci-dessous une première approche relativement simple de la communication intuitive avec les animaux, pour vous permettre de commencer à vous y exercer si vous le souhaitez… tout en gardant à l’esprit que cet article est juste une introduction sur ce sujet complexe (pour aller plus loin, vous trouverez une liste de livres et de ressources à la fin de l’article).

Les méthodes et techniques enseignées peuvent varier d’un enseignement à un autre, mais quelques éléments fondamentaux sont toujours présents.

Certaines personnes préfèrent communiquer avec un animal en sa présence, et d’autres se concentrent plus facilement lorsqu’elle travaillent à distance (à partir d’une photo de l’animal par exemple). Il n’y a pas de différence au niveau des possibilités de communication : la manière de travailler est juste une question de préférence personnelle ou de possibilités.

Si vous choisissez de travailler en présence de l’animal, installez-vous confortablement à ses côtés (à une distance qui convienne à l’animal : si vous êtes trop proche pour lui, il s’en ira…). Et si vous travaillez avec une photo, choisissez un endroit confortable où vous installer, et tenez la photo dans vos mains ou posez la devant vous. 

télépathie

Première étape : la préparation (se détendre, se centrer, ouvrir son coeur)

La première étape consiste à se relaxer, à se centrer intérieurement, et à faire (autant que possible) le vide dans sa tête… Le but est de se sentir détendu, calme et ouvert à l’expérience.

Pour cela, certaines personnes aiment mettre une musique de fond douce et calme, faire une petite relaxation, ou encore utiliser une affirmation positive, comme par exemple :« Mon corps se relaxe, mon esprit se calme, et mon coeur s’ouvre à la présence et aux messages de [nom de l'animal]« .

A cette étape, vous pouvez employer toute méthode qui vous aide à vous détendre, à calmer votre esprit, à faire le vide et à vous centrer sur votre expérience, ici et maintenant, avec l’animal avec qui vous cherchez à entrer en contact.

Transmettre un message à l’animal

Tout d’abord, il est important de considérer l’animal avec lequel vous cherchez à communiquer comme un être évolué et intelligent, et surtout pas comme un être ‘inférieur’ (même s’il est différent). Voyez-le comme un être spirituel incarnant cette forme particulière, avec son intelligence et sa sensibilité propre…

A partir de là, vous pouvez prendre contact avec l’animal. Commencez par exemple à attirer son attention en vous adressant à lui mentalement et en lui demandant par exemple s’il veut bien communiquer avec vous… Puis observez-le (s’il est là avec vous), tout en écoutant votre ressenti intérieur… et s’il vous semble que l’animal est disponible, vous pouvez continuer. (L’animal peut être parfaitement réceptif même s’il regarde ailleurs : il se détend, soupire, tourne une oreille vers vous, ou bien vous ressentez en vous-même une ouverture, un encouragement à continuer…)

Une fois le contact pris, vous pouvez communiquer télépathiquement avec lui sous différents modes :

  • Sous la forme de pensées : Vous pouvez tout-à-fait lui poser une question mentalement. L’animal traduira naturellement vos mots en images, en sensations ou en sentiments qu’il perçevra en lui-même… Posez-lui une question simple : vous pouvez par exemple lui demander s’il va bien ; s’il a mal quelque part ; quel est son plat préféré ; s’il souhaiterait un compagnon ; où il a caché votre chaussure… ?? Etc…
  • Sous la forme d’images : Envoyez-lui une image claire et précise de ce que vous voulez lui demander. Par exemple, visualisez l’image de son bol vide, et demandez-lui mentalement ce qu’il aime manger (et vous verrez peut-être le bol se remplir avec sa nourriture préférée… Des spaghettis par exemple !). [Même en-dehors de ce genre d'exercice, il est particulièrement important de visualiser des images claires lorsque vous souhaitez obtenir quelque chose de précis d'un animal. Par exemple, en promenade, si vous voulez que votre chien revienne vers vous, appelez-le tout en visualisant qu'il vient vers vous... Lorsque les chiens font l'inverse de ce qui leur est demandé, c'est parfois parce-que le message n'est pas clair à l'origine. Par exemple, le maître demande à son chien de revenir près de lui, tout en ayant une image mentale de son chien qui s'éloigne... L'animal ne sait plus ce qui lui est demandé !]
  • Sous la forme de sensations ou de sentiments : Vous pouvez envoyer de l’amour à votre animal en ressentant tout l’amour que vous avez pour lui, et en imaginant qu’il reçoit tout votre amour… (Cette approche peut aussi être intéressante lorsque vous êtes loin de votre animal, en déplacement par exemple, et que vous voulez le rassurer : vous pouvez lui envoyer des pensées rassurantes, du genre « Je rentre bientôt », tout en envoyant votre amour vers lui… Et ça fait aussi beaucoup de bien au maître !!)

 IMAGE

Note : Lorsqu’on parle « d’envoyer » une pensée, une image ou une sensation, cela veut simplement dire évoquer en soi-même cette pensée, cette image ou cette sensation, avec l’intention que l’animal la reçoive. Il n’y a pas d’autres ‘efforts’ particuliers à faire. Ca doit être très naturel ! Comme lorsque vous parlez à un autre humain, vous n’avez pas besoin de faire un ‘effort’ particulier pour qu’il reçoive le message, vous lui parlez avec l’intention qu’il le reçoive, c’est tout ! Votre rôle, c’est juste d’émettre le message et d’imaginer qu’il est reçu (idem si vous communiquez à distance, cela ne demande pas plus d’efforts que si vous parliez au téléphone !). Plus votre approche est simple et légère, et moins elle est compliquée, mieux c’est !

 source : http://www.veganspirit.fr/veganspirit

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