Du NECTAR pour les COLIBRIS
Posté par othoharmonie le 31 janvier 2016
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Posté par othoharmonie le 31 janvier 2016
« Ce n’est qu’un animal, il n’y a pas mort d’homme », « Ne te mets pas dans des états pareils pour un chat », « Tu n’as qu’à en reprendre un autre »… Des remarques fréquentes qui font du mal et mettent parfois en colère. Ce regard sévère, Valérie a dû y faire face lorsqu’elle a perdu son chien de quinze ans. « Comment oser dire que ce décès est à relativiser ? Cette disparition a été plus importante que celle de mes grands-parents. Mon chien vivait avec moi 24/24h, il était mon éponge à émotions, mon repère au quotidien ».
C’est justement ce rapprochement avec la perte d’un proche qui est souvent critiqué par ceux qui ne saisissent pas ce qu’implique la mort d’un animal de compagnie. « Il est souvent très difficile de faire part de son désarroi. Les personnes qui n’ont jamais vécu de relation intense avec un animal ne peuvent pas comprendre le bouleversement et la souffrance ressentis », analyse la vétérinaire Marina von Allmen. Pourtant, il est important de considérer à sa juste valeur la douleur causée par cette perte. « Pour certains la mort d’un animal de compagnie sera effectivement plus douloureuse que le décès d’un parent. Cette peine est propre à chacun et dépend de son histoire de vie. On ne peut pas comparer et hiérarchiser les souffrances des autres », ajoute la thérapeute du deuil Martine Golay Ramel.
Lorsque son lapin Nuage est décédé, Alexia a été anéantie. Les moqueries de ses camarades de lycée ont aggravé son sentiment de solitude. « Mes amies se moquaient de moi. Une d’entre elles a même osé me mettre ses gants en angora sous le nez parce qu’elle trouvait ça drôle. » Une attitude cruelle qui illustre bien l’incompréhension de certains face à la mort d’un animal. Pour Camille, le pire était la question systématique : « Et ça vit combien de temps un cheval ? » Comme si sa durée de vie le définissait. « Les gens ne comprennent pas que lorsqu’il est décédé, c’était comme si on m’avait coupé les jambes ». Une image forte, reflet là encore de l’importance qu’un animal peut avoir dans la vie de son propriétaire. Et ce, quel qu’il soit : un passionné d’oiseaux, un cavalier qui perd son cheval ou encore un propriétaire dont le chat décède. « Le degré de souffrance ne dépend pas de la race ou la grosseur de l’animal, ni même de sa durée de vie,confirme la thérapeute Martine Golay Ramel. Certes, le lien s’approfondit dans le temps, mais la perte, elle, est liée à l’expérience personnelle. »
S’il est difficile de parler de cette peine autour de soi, c’est pourtant essentiel, selon Marina von Allmen. « Se taire ne fait qu’aggraver et intensifier son désespoir, compliquer et prolonger le processus de deuil. Des émotions enfouies s’impriment au plus profond de notre être pour refaire surface régulièrement. » Et si son entourage ne comprend pas cette douleur, ou qu’il ne sait pas comment aider, mieux vaut se tourner vers le vétérinaire, un groupe de parole, un professionnel de l’accompagnement du deuil ou même un psychologue, pour ne pas avoir à surmonter seul cette épreuve.
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Posté par othoharmonie le 30 janvier 2016
Les mythes amérindiens accordent souvent un rôle important aux Trochilidae (colibri).
En Mésoamérique, en particulier, le dieu tribal emblématique du peuple aztèque, Huitzilopochtli, était fortement associé aux oiseaux-mouches. De par son nom, d’abord, qui peut se traduire par « oiseau-mouche de gauche » (la gauche symbolisant le sud, traditionnellement associé à la mort), mais aussi parce que, dans la mythologie aztèque, les guerriers morts au combat rejoignaient Huitzilopochtli sous la forme d’un oiseau-mouche butinant des fleurs. De fait, l’oiseau-mouche était un animal sacré chez les Aztèques. On retrouve également dans le nom du souverain aztèque Huitzilihuitl le mot nahuatl désignant l’oiseau-mouche, « huitzil », dont l’origine est une onomatopée imitant le son produit par le vol des oiseaux-mouches.
Chez les Taïnos, l’oiseau-mouche est le symbole du semeur de la vie sur Terre et celui de la renaissance de la nation indienne dans les Caraïbes et la Floride.
Les Ohlones racontent que l’oiseau-mouche a apporté le feu aux hommes. Un des géoglyphes de Nazca dépeint un oiseau-mouche.
L’oiseau-mouche fait partie des histoires sacrées des Brésiliens indigènes, tel que rapporté dans le livre guarani Ayvu Rapyta (« origine mythique de la langue »).
Culture actuelle
Dans le passé, des oiseaux-mouches ont été activement chassés pour leurs plumes qui ont été employées pour faire des bijoux et pour orner des vêtements. Ils ont aussi été capturés pour garnir les zoos et les collections privées. Certains oiseaux-mouches sont toujours vendus sur les marchés comme aphrodisiaques bien qu’aucune preuve d’efficacité dans ce domaine n’ait jamais été démontrée.
Les oiseaux-mouches ont une importance notable sur l’écosystème en étant des pollinisateurs uniques de nombreuses plantes. La présence de ces oiseaux peut attirer les amateurs d’écotourisme.
Engouement du public pour les oiseaux-mouches
Les oiseaux-mouches sont populaires, par leur aspect coloré, leurs chants et le fait qu’ils butinent les fleurs des jardins. Les jardiniers aimant ces oiseaux choisissent les fleurs qu’ils cultivent pour en attirer le plus grand nombre d’espèces.
Ces oiseaux apparaissent d’autant plus fragiles qu’il arrive que les oiseaux-mouches se retrouvent prisonniers à l’intérieur des maisons. Dès lors, leur réflexe est de voler vers le haut, ils ne peuvent donc plus sortir et meurent en moins d’une heure, étant donné leur métabolisme. Par conséquent des mangeoires spécifiques sont disposées pour les nourrir en Amérique du Nord. Ces mangeoires remplacent les jardins de fleurs particulièrement en début et fin de saison. Le nectar synthétique est composé de sucre. Le miel est à éviter car il contient des bactéries nocives pour les oiseaux-mouches, les édulcorants trop peu calorifiques sont à proscrire, les colorants sont probablement toxiques. Il est préconisé d’utiliser simplement de l’eau et du sucre, de changer le contenu du réservoir régulièrement, en fonction de la chaleur, et de bien le nettoyer à chaque fois pour éviter le développement de bactéries. Des mangeoires à concentration en sucre différentes peuvent permettre aux oiseaux-mouches de différentes tailles de créer une hiérarchie qui permettra aux plus petits d’accéder aux mangeoires confisquées par les plus gros.
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Posté par othoharmonie le 30 janvier 2016
La famille des trochilidés (ou Trochilidae) comprend actuellement 340 espèces d’oiseaux couramment appelées colibris. Ils sont également surnommés « oiseaux-mouches » à cause de leur petite taille et leurs battements d’ailes rapides. Ces oiseaux colorés se rencontrent exclusivement dans les Amériques et on en rencontre des espèces à presque toutes les altitudes, latitudes et biotopes. Ils sont particuliers à plusieurs égards, ils peuvent voler vers l’arrière ou sur place et effectuer des voltiges impressionnantes. Ils sont capables d’une « hibernation » nocturne et de voir les ultra-violets. En outre, ils ont un métabolisme extrêmement élevé, un rapport entre la masse corporelle et la masse du cerveau tout aussi élevé, une capacité à faire des vocalises complexes et une capacité d’apprentissage des chants comparable à celle des Psittacidae et des Passeriformes.
Les oiseaux-mouches ont des noms normalisés évocateurs : colibri, bec-en-faucille, ermite, porte-lance, campyloptère, mango, coquette, émeraude, dryade, saphir, ariane, brillant, inca, héliange, érione, haut-de-chausses,porte-traîne, métallure, sylphe et loddigésie.
Le terme « colibri » s’est imposé dans bon nombre de langues, y compris le français où il peut prendre plusieurs sens, ce qui entraîne une certaine confusion. Colibri désigne ainsi l’ensemble des Trochilidae, mais aussi l’un de ses genres, Colibri, et il est utilisé dans les noms normalisés de beaucoup de ses espèces.
Les Cubains préfèrent appeler ces oiseaux zunzuncito, mot espagnol qui veut dire « petit zunzun ». Zunzun est une onomatopée imitant le bruit fait par le battement très rapide des ailes de l’oiseau-mouche. Le terme anglophone hummingbird dérive du verbe to hum, qui peut se traduire par vrombir et chantonner. En portugais, on les appelle Beija-flor, soit littéralement « baise-fleurs. »
Morphologie
Ce sont des oiseaux petits à minuscules qui mesurent de 2 à 22 cm environ et jusqu’à 35 cm chez des espèces dont la queue porte de longues rectrices. Ils disposent de dix rectrices sauf chez le Loddigésie admirable qui n’en possède que quatre dont, pour le mâle adulte, deux portent une palette à leur extrémité. Leurs ailes sont longues et étroites et les battements de celles-ci sont très rapides c’est-à-dire de 8 à 80 hertz. La longueur de leur queue est variable. Leur bec fin est de longueur extrêmement variable selon les espèces, des becs courts de 1,5 cm à très longs de 10 cm, de rectiligne à nettement courbé. Les pattes sont courtes et se terminent par des pieds minuscules et fragiles. Elles sont Apodiformes, c’est-à-dire qu’elles ne leur permettent pas de se poser au sol, mais uniquement sur une branche.
La couleur du plumage varie du brun au vert ou du rouge au noir. Elle est souvent similaire à celle des fleurs que les oiseaux visitent, par mimétisme. Ils ont la gorge ou le dessus de la tête vivement colorés. Certaines plumes possèdent des plaques iridescentes réfléchissant des couleurs métalliques différentes selon l’angle d’où provient la lumière. Leurs plumes squameuses, aux barbules hypertrophiées, forment un ensemble compact sur le corps. Elles ne sont pas retenues entre elles comme chez les autres oiseaux. Cette structure spéciale des plumes iridescentes, à la forme aplatie, renferme des particules d’air. Les oiseaux-mouches disposent de 1 000 plumes en comparaison des 25 000 des cygnes soit 300 plumes par gramme contre 4 pour les cygnes.
Le dimorphisme sexuel est important chez les Trochilinae, les mâles sont plus colorés et le mimétisme des femelles est plus performant. Alors que les différences entre espèces sont souvent difficiles à distinguer à l’œil nu chez les femelles et les juvéniles, la détermination des mâles est facile grâce aux nettes différences spécifiques de coloration. Chez les femelles des espèces aux mâles colorés ou chez les taxons plus ternes (Phaethornithinae), la longueur et la forme du bec ainsi que leurs chants sont des critères déterminants pour l’identification.
Le plus petit oiseau-mouche vit à Cuba. Avec ses 2 grammes, les femelles de colibri d’Hélène dépassent à peine 2 cm de longueur et pondent les plus petits œufs au monde tandis que les plus grands sont les colibris géants avec leurs 20 grammes et 21 cm.
La plupart des espèces sont très territoriales et solitaires. Certaines espèces osent même attaquer des faucons qui s’aventurent sur leur territoire. Les acrobaties aériennes seraient surtout composées de gestes voulant démontrer leur agressivité. La majorité des comportements observés visent à protéger la source de nourriture qu’ils revendiquent. La faiblesse de l’apport nutritif de leur alimentation par rapport à l’effort fait pour l’obtenir serait une explication pour cette agressivité. Aussi ils défendent âprement leurs ressources vis-à-vis de concurrents, souvent de la même espèce. Les espèces différentes cohabitantes dans une même zone ne se nourrissent pas en général des mêmes fleurs ou sur le même étage de la flore.
Certaines espèces vivent en bande lors de leur migration tout en étant territoriaux lorsqu’ils sont établis dans leur zone de résidence. Les mâles combattent également pour les femelles pendant la saison de reproduction.
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Posté par othoharmonie le 28 janvier 2016
Proche parent
Il n’existe pas de fossiles de colibris. Pour cette raison, il est très difficile de dater leur apparition sur Terre. L’ADN a toutefois permis d’identifier des liens de parenté entre les différentes espèces et aussi avec d’autres oiseaux. À la lumière de ces analyses, il semble que les colibris soient nés d’un ancêtre commun aux martinets, il y a environ 35 millions d’années. C’est pourquoi les trochilidés font partie du même ordre que les martinets, soit les apodiformes, des oiseaux aux ailes pointues et aux pattes très courtes.
La pollinisation de milliers de plantes dépend exclusivement des colibris. À leur tour, les colibris, qui ont de grands besoins énergétiques tout au long de l’année, dépendent des fleurs pour leur alimentation. La relation évolutive entre les colibris et les plantes est un bon exemple de mutualisme, résultant en de multiples adaptations observées chez les fleurs et chez les colibris. L’observation la plus frappante est l’étroite relation qui existe entre la forme et la longueur du bec des colibris et la morphologie des fleurs sur lesquelles ils se nourrissent. Cette adaptation évolutive du bec s’est produite parallèlement à l’adaptation des fleurs. Des fleurs auraient évolué en imitant la forme du bec de certains colibris et des colibris auraient évolué en développant la forme de leur bec semblable à certaines formes de fleurs.
Les colibris ressemblent étrangement aux soui-mangas, des oiseaux de la famille des nectariniidés que l’on retrouve principalement sur le continent africain. Ces oiseaux n’habitent pas en Amérique. Comme leur nom d’appartenance le laisse supposer, les soui-mangas se nourrissent du nectar des fleurs. Même s’ils n’ont pas la même origine, ces oiseaux ont évolué de la même façon que les colibris. Le nom anglais sunbird, qui signifie « oiseau soleil », fait référence aux reflets métalliques du plumage des mâles.
Plusieurs personnes confondent les colibris et certaines variétés de papillons sphinx. Au Canada, ils appartiennent au genre Hemaris. Ce sont des papillons hétérocères (papillons de nuit), qui sont par ailleurs actifs le jour. Une très longue trompe leur permet d’atteindre le nectar au fond des corolles des fleurs. Tout comme le colibri, ils parviennent à un vol stationnaire. Le bruit qu’ils émettent alors est semblable à celui que produit le colibri, dans la même position, mais d’une plus faible intensité. L’espèce la plus répandue au Canada est l’Hemaris thysbe, plus connue sous le nom de Sphinx colibri.
Des chercheurs allemands ont trouvé le fossile d’un volatile qui ressemble à un oiseau-mouche et qui daterait de 30 millions d’années.
Cette découverte fait non seulement remonter dans le temps l’arbre généalogique de cette espèce, mais elle constitue la première trace d’un colibri de type moderne découvert hors du continent américain.
Le fossile, de moins de cinq centimètres, a été trouvé dans un dépôt d’argile du sud-ouest de l’Allemagne. La nouvelle espèce, a été baptisée Eurotrochilus Inexpectatus (version européenne inattendue du Trochilus).
Jusqu’à maintenant, les scientifiques estimaient que les oiseaux-mouches les plus anciens avaient vécu il y a un ou deux millions d’années en Amérique centrale.
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Posté par othoharmonie le 28 janvier 2016
AUTEUR : NATALI FORTIER
ILLUSTRATEUR : NATALI FORTIER
EDITEUR : ALBIN MICHEL JEUNESSE
Mars 2013 – 16.50 Euros
Album à partir de 4 ans
ISBN : 9782226247490
L’AVIS DE RICOCHET
Ballotté de page en page, Colibri accumule les aventures et les rencontres. Ce sont ses propres éternuements qui le font voyager. L’oisillon au long bec jaune se déplace au gré des courants d’air, croise de drôles de tortues, une éléphante centenaire et quelques autres personnages. Autant de rencontres exceptionnelles qui n’intéressent cependant guère l’oisillon. Seule la belle Rosa réussira à le séduire.
Poétiques et fantaisistes, les jolies pages aux pastels gras et crayons de couleur se succèdent au rythme des bonds et rebonds du petit être fragile. La mine tendre de Nathali Fortier s’accorde à la jeunesse de Colibri dans cet album léger comme l’air. S’inspirant des caractéristiques de l’oiseau-mouche – surnom du colibri – capable d’effectuer des vols très rapides et performants, l’auteur nous propose une jolie promenade, une sorte de parade amoureuse singulière.
Pascale Pineau
VOIR LA CHRONIQUE DE PASCALE PINEAU
BRÈVE PRÉSENTATION PAR L’ÉDITEUR
Aujourd’hui, c’est une folle journée… Atchoum ! Un éternuement, et voilà que Colibri, minuscule oiseau fragile, valdingue de son nid ! Au gré des courants d’air, Colibri se retrouve propulsé ici et là. Il va croiser la route de tailleurs de crayons de couleur, de tortues à carapace de glace, d’une éléphante centenaire ravissante… et il va lui-même graver la suite de son histoire à la pointe de son bec. Mais surtout, il va tomber en amour pour la belle Rosa…
L’ÉDITEUR : ALBIN MICHEL JEUNESSE
Les livres jeunesse ont eu leur place au catalogue dès la création d’Albin Michel en 1900. Mais, avec la pénurie de papier de l’après-guerre, les publications jeunesse s’arrêtent. Ce n’est qu’au début des années 1980 que Francis Esménard,…
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Posté par othoharmonie le 26 janvier 2016
Le mot Trochilidae vient du grec et signifie « petit oiseau ». Selon certaines sources, le terme « colibri » dériverait d’une langue caraïbe. Dans les classifications traditionnelles, cette famille était classée dans l’ordre des Apodiformes. La classification de Sibley place cette famille dans les Trochiliformes qui est monotypique, mais cette hypothèse est discutée.
Les Nectariniidae qui leurs ressemblent par la couleur de leur plumage ou leur alimentation, ne sont que des parents plus lointains (Passeriformes) qui vivent dans l’océan Indien et le Pacifique. Il arrive que certaines de ces espèces soient qualifiées à tort de colibri ou d’oiseau-mouche.
Les ailes des oiseaux-mouches sont creuses et fragiles, rendant la fossilisation difficile, l’histoire de cette famille n’est donc connue que grâce aux analyses ADN. Il semble que les oiseaux-mouches aient un ancêtre commun avec les martinets, il y a environ 35 Ma. Deux fossiles d’espèces très voisines, datés de 29 Ma, ont été mis à jour dans le Bade-Wurtemberg et nommés Eurotrochilus inexpectatus. Ils vivaient dans un climat comparable à celui de l’Amérique du Sud actuellement. Le plus vieux fossile comparable avait été mis à jour en Amérique du Sud et datait de 1 Ma seulement.
L’hybridation de l’ADN suggère que l’explosion radiative initiale ait eu lieu, au moins en partie, au cours du Serravallien, entre 12 et 13 Ma, pendant l’émergence des Andes. Ces oiseaux sont passés d’une altitude de 1.500 mètres à 2.000 mètres. On les suppose originaires de l’Amérique du Sud car leur diversité y est la plus importante.
Mythes
L’oiseau-mouche joue de multiples rôles dans les mythes des amérindiens. Le dieu aztèque Huitzilopochtli est souvent dépeint comme colibri dont il tirerait son nom. D’autres noms de personnages de cette mythologie y font référence comme Huitzilihuitl. Le mot Nahuatl huitzil pour colibri est une onomatopée dérivée du son produit par leur vol. Chez les Tainos, l’oiseau-mouche est le symbole du semeur de la vie sur Terre et celui de la renaissance de la nation indienne dans les Caraïbes et la Floride. Les Ohlones racontent que l’oiseau-mouche a apporté le feu aux hommes. Un des géoglyphes de Nazca dépeint un oiseau-mouche.
Culture actuelle
Trinité-et-Tobago se revendique comme « la terre de l’oiseau-mouche » et un oiseau-mouche figure sur les pièces de monnaie de un cent aussi bien que sur le logo de la compagnie aérienne nationale, Caribbean Airlines.
Plusieurs chansons populaires en anglais ont eu pour titre « Hummingbird », la traduction pour oiseau-mouche.
Au Brésil, un bourdonnement d’oiseau-mouche noir est un signe de mort dans la famille, particulièrement s’il a lieu à l’intérieur d’une maison.
Importance économique
Dans le passé, des oiseaux-mouches ont été activement chassés pour leurs plumes qui ont été employées pour faire des bijoux et pour orner des vêtements. Ils ont aussi été capturés pour garnir les zoos et les collections privées. Certains oiseaux-mouches sont toujours vendus sur les marchés comme aphrodisiaques bien qu’aucune preuve d’efficacité dans ce domaine n’ait jamais été démontrée.
Les oiseaux-mouches ont une importance notable sur l’écosystème en étant des pollinisateurs uniques de nombreuses plantes. La présence de ces oiseaux peut attirer les amateurs d’écotourisme.
Engouement du public pour les oiseaux-mouches
Les oiseaux-mouches, par leur aspect coloré, leurs chants, et le fait qu’ils butinent les fleurs des jardins sont populaires. Les jardiniers aimant ces oiseaux choisissent les fleurs qu’ils cultivent pour en attirer le plus grand nombre d’espèces.
Ces oiseaux apparaissent d’autant plus fragiles qu’il arrive que les oiseaux-mouches se retrouvent prisonniers à l’intérieur des maisons. Dès lors, leur réflexe est de voler vers le haut, ils ne peuvent donc plus sortir et meurent en moins d’une heure, étant donné leur métabolisme. Par conséquent des mangeoires spécifiques sont disposées pour les nourrir aux États-Unis. Ces mangeoires remplacent les jardins de fleurs particulièrement en début et fin de saison. Le nectar synthétique est composé de sucre. Le miel est à éviter car il contient des bactéries nocives pour les oiseaux-mouches, les édulcorants trop peu calorifiques sont à proscrire, les colorants sont probablement toxiques. Il est préconisé d’utiliser simplement de l’eau et du sucre, de changer le contenu du réservoir régulièrement, en fonction de la chaleur, et de bien le nettoyer à chaque fois pour éviter le développement de bactéries. Des mangeoires à concentration en sucre différentes peuvent permettre aux oiseaux-mouches de différentes tailles de créer une hiérarchie qui permettra aux plus petits d’accéder aux mangeoires confisquées par les plus gros.
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Posté par othoharmonie le 26 janvier 2016
L’appareil vocal de l’oiseau-mouche est simple en comparaison de celui des oiseaux dits chanteurs. En dépit de cet appareil peu développé, on sait que certains oiseaux-mouches des tropiques émettent des chants élaborés. Ceux-ci sont inaudibles pour les humains en raison de leurs fréquences trop élevées pour notre appareil auditif. Le chant des femelles est différent de celui des mâles. Avec les Psittacidae et certains Passeriformes, ils sont les seul oiseaux à pouvoir apprendre un chant.
En général, les oiseaux-mouches produisent trois types de signaux sonores, un léger bourdonnement, un bruit de crécelle et un gazouillis. Le bourdonnement, produit par les ailes, provient de la friction de l’air à travers les plumes. Le plus mélodieux des oiseaux-mouches serait le mâle colibri à queue large qui, comme un virtuose, laisse entendre un son très musical produit par ses ailes, un peu à la manière d’un criquet. Les différents bourdonnements permettent de distinguer certaines espèces l’une de l’autre. Cette technique d’identification aide les observateurs à bien les identifier sur le terrain et ceci malgré la distance. Les bourdonnements sont plus fréquemment émis par les mâles et il est possible d’en prendre conscience lors des démonstrations aériennes et des voltiges.
Ils communiquent également en utilisant leur plumage. Ainsi, perchés sur une branche tout en s’assurant d’être bien vu par un oiseau-mouche de passage, ils déploient les plumes de la gorge ou du cou afin de lui adresser un message sans équivoque. Ils agissent aussi de la sorte en exhibant leur queue bien ouverte. Ceci est plus fréquent chez les femelles et les jeunes qui désirent mettre en évidence les pointes blanches des plumes caudales.
Les voltiges aériennes sont principalement de deux types. La première parade se caractérise par un léger va-et-vient d’avant en arrière faisant face à un autre individu. Dans cette mimique en forme d’un petit arc horizontal, les plumes de la queue et de la gorge sont bien déployées. La seconde voltige aérienne, souvent appelée «le pendule», la manifestation est d’une plus grande intensité. Elle consiste en un grand arc de cercle exécuté de haut en bas adoptant la forme d’un grand «U» d’où l’oiseau peut s’élever de 1 à 12 mètres pour ensuite rejoindre son perchoir. A ce moment, il est possible d’entendre un bourdonnement produit par les ailes et des cris grinçants. Cette dernière parade est propre au mâle qui témoignerait ainsi de son agressivité vis-à-vis d’un autre individu de même sexe ou de sexe opposé. Quant à la première, elle ne saurait être l’apanage d’un seul sexe et serait encore là pour témoigner des sentiments hostiles envers d’autres oiseaux-mouches. Les recherches récentes n’excluent pas que ces parades et ces hautes voltiges soient utilisées en d’autres circonstances pour communiquer leurs intentions amoureuses à un partenaire de sexe opposé.
On connaît également une autre parade réalisée par les deux opposants simultanément, qu’on appelle: «vol vertical», les individus volent de haut en bas sur une certaine hauteur en se faisant face à une distance de moins de 1 mètre l’un de l’autre. Cette dernière parade peut être accompagnée de gazouillis.
On reconnaît également un autre vol dit «horizontal» qui se fait sur une courte trajectoire horizontale et peut être accompagné de gazouillis ou de bourdonnements. Ce comportement serait également utilisé pour témoigner son agressivité vis-à-vis d’un autre oiseau-mouche et comme possible parade nuptiale.
Sens
Comme beaucoup d’oiseaux, les trochilidés ont peu ou pas de sens de l’odorat. Par contre, leur vue est performante. Des expériences ont montré qu’ils étaient particulièrement attirés par les fleurs rouges, comptant y trouver le plus de nectar possible. Ils sont cependant capables de comprendre que ce n’est pas forcément le cas et de changer leur habitude.
Comme les autres oiseaux, ils sont capables de distinguer les ultra-violets, pour des longueurs d’onde de 325 à 360 nanomètres. Outre que cela leur permet vraisemblablement de mieux distinguer certaines fleurs, ceci permet aux femelles de mieux choisir leur mâle.
Métabolisme
Le métabolisme de ces oiseaux est très rapide, même pour les oiseaux, qui possèdent un métabolisme plus rapide que celui des mammifères. Un oiseau-mouche peut digérer une mouche à fruit en 10 minutes. Leurs ailes battent à des allures vertigineuses, le rythme cardiaque du colibri à gorge bleue a été mesuré à plus de 1.260 battements par seconde. Ils consomment leur propre poids en nourriture chaque jour et ils sont souvent à quelques heures de mourir de faim. De ce fait, ils passent 70% de leur temps perchés, économisant leur énergie.
Cependant, ils sont capables de ralentir leur métabolisme jusqu’à la léthargie, par exemple la nuit, lorsque la nourriture n’est que difficilement disponible. Leur température peut baisser de 30° à 20°C. La fréquence cardiaque passe approximativement à 50 battements par minute. Leur respiration se ralentit nettement. Ils sont alors vulnérables car ils ne peuvent reprendre leur activité immédiatement.
Les oiseaux-mouches effectuant de longues migrations, comme le colibri à gorge rubis qui doit parcourir 800 km, doivent accumuler près de 40 à 50% de leur poids en graisse pour pouvoir effectuer le voyage, cette graisse les ralentit considérablement.
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Posté par othoharmonie le 24 janvier 2016
Il était une fois…
Qu’on ne s’attende point à trouver ici des cosmogonies ou des métaphysiques. Ni même l’expression des grandes aventures sentimentales qui marquent l’homme. La pensée comme le sentiment est un luxe.
Il était une fois, une fois de malheur, une fois de misère et de honte, un homme noir accroché à la terre noire…
Qu’on le prenne comme on voudra, c’est un peuple qui a faim. Pas un conte où ne revienne — vision de ripaille ou de saoulerie — cette obsession des ventres vides. C’est Hearn qui le signale:
«Pauvre Yé, tu vis encore pour moi d’une façon intense ailleurs que dans ces histoires de boire et de manger qui révèlent si cruellement la longue faim de ta race d’esclaves. Car je t’ai vu couper la canne à sucre sur les flancs de montagnes bien au-dessus des nuages. Je t’ai vu grimper de plantation en plantation, le coutelas à la main; je t’ai vu grimper à travers les bois grouillants de serpents jusqu’à quelque cratère éteint pour cueillir un choux palmiste, toujours affamé, toujours sans ressources»
Qu’il s’agisse de Yé, de Nanie-Rosette, du conte de dame Kélément, l’inspiration reste la même: la misère, la faim. Toujours la même revanche du rêve sur la réalité. Magnifique revanche. A nous le ciel des bombances! Et c’est à la conquérir, la bombance, qu’un Ti-Jean-l’oraison, qu’un St-Jean Bango doivent le meilleur de leur gloire. Et même quand manger n’est pas l’idéal, l’idéal reconnu par la morale, il reste du moins la tentation suprême, irrésistible, la forme la plus attrayante et la plus perfide du péché. Vous le savez, Nanie-Rosette, prisonnière du rocher, guettée par le diable pour n’avoir pas su résister à la succulence du «féroce».
Boire, manger, toujours incessamment repris, le même rêve. Ne sourions pas, à ces «naïvetés». Sous une forme de prime abord puérile, mais, en tout cas, directe, document historique d’une valeur inestimable. Quand on aura dépouillé toutes les archives, compulsé tous les dossiers, fouillé tous les papiers des abolitionnistes, c’est à ces contes que reviendra celui qui voudra saisir, éloquente et pathétique, la grande misère de nos pères esclaves.
Et voilà qui révèle le mécanisme secret du merveilleux. Quand l’homme écrasé par une société inique cherche en vain autour de lui le grand secours, découragé, impuissant, il projette sa misère et sa révolte dans un ciel de promesse et de dynamite.
Après le cycle de la faim, le cycle de la peur. Le maître et le compagnon d’esclavage, le fouet, et la délation. C’est l’époque où des aventuriers, blancs ou nègres, se spécialisent dans la chasse «aux marrons»; l’époque où les molosses fouillent ravins et montagnes; celle où la délation assure la liberté au traître. Autant dire le temps de la Peur, de la grande Peur et de l’universelle Suspicion.
D’où l’étrange et caractéristique mythologie du zombi. Tout est zombi. Lisez, méfiez-vous de tout. Leurs formes rassurantes ou charmantes? Leurre! Piège! Attention au crabe qui claudique dans la rue, au lapin qui détale dans la nuit, à la femme trop aimable et trop aguichante: zombi, zombi vous dis-je! Comprenez que contre vous, conspirent l’humanité et l’animalité et la nature toute entière.
«Zombi, écrit Hearn, le mot est plein de mystère, même pour ceux qui le créèrent… Le zombi vous trompe sous l’apparence d’un compagnon de voyage, d’un vieux camarade, comme les esprits du désert des Arabes; ou même sous la forme d’un animal».
Ne le confondez pas avec le vulgaire revenant devenu Zombi lui aussi par un abus de langage. Ne le confondez pas davantage, avec le Zombi haïtien, ce doux et consciencieux robot, ce mort vivant de bonne volonté. Autrement brutal le phénomène martiniquais. On a peur. On se méfie. De quoi? De tout. Du mal qui s’affirme, comme du mal qui se camoufle. Gardez-vous de l’être; mais encore, gardez-vous du paraître…
Un tambour. Le grand rire du Vaudou descend des mornes. Combien, au cours des siècles, de révoltes ainsi surgies! Que de victoires éphémères! Mais aussi quelles défaites! Quelles répressions! Mains coupées, corps écartelés, gibets, voilà ce qui peuple les allées de l’histoire coloniale. Et rien de tout cela n’aurait passé dans le folklore? Vous connaissez le conte de Colibri. Colibri, contre qui se liguent le Cheval, le Boeuf, le Poisson-Armé et Dieu lui-même. Colibri et son fidèle compagnon: le tambour!
«Pouesson-Armé fonçait toujours. Au second coup, ce fut fini.
— Mon dernier combat, dit Colibri qui tomba mort.
Pouesson Armé, en toute hâte, ramassa un grand coutelas qui traînait par là, coupa la tête de Colibri, la mit sous la pierre de taille dans la cour de la maison. Alors seulement, il prit le tambour et l’emporta». (L. Hearn. Trois fois bel conte…)
Et maintenant que reste-t-il? La Faim, la Peur, la Défaite. Le grand circuit triangulaire et ses monotones escales. Ce qui reste? Colibri, le vaillant colibri est bien mort. Son tambour ne bat plus la charge. Alors, il reste, à côté du Crapaud mutilé, à côté du Tigre, Colibri, mais Lapin le madré, le rusé, le roublard… le lâcheur. Abâtardissement de la race. Voilà le grand fait. Les solutions individuelles remplacent les solutions de masse. Les solutions de ruse remplacent les solutions de force.
Que reste-t-il? Les petits malins, les astucieux, ceux qui savent y faire. Désormais l’humanité se divise en deux groupes: ceux qui savent et ceux qui ne savent pas se débrouiller. Admirable résultat de deux siècles de civilisation!
Il était une fois un homme noir accroché à la terre noire…
Aimé Césaire et René Ménil
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Posté par othoharmonie le 24 janvier 2016
En Martinique vivent 4 espèces de colibris /
Le plus grand et le plus gros colibri des petites Antilles est le Madère. Il mesure environ 12 cm et pèse 6 à 10g. Il se rencontre en forêt humide. Il est resplendissant de couleur, ses ailes sont vertes avec des reflets bleus et les plumes en dessous de la queue sont bleues violet irisées de vert.
Le mâle et la femelle se ressemblent, le bec noir de la femelle est plus long et plus courbe que celle de son compagnon. Le nid est construit par la femelle toute seule. Il se présente sous la forme d’une petite coupe faite de coton ou de fibres de fromager l’ensemble est soudé avec des fils de toile d’araignées ; la ponte est de 2 œufs blancs comme chez tous les colibris. Le plus petit et le plus connu est le colibri huppé ou foufou. C’est un butineur émérite, son dos est vert avec des reflets métalliques, et le reste tout gris.
Le mâle possède une huppe, mais pas la femelle. Le foufou est un oiseau agressif et querelleur, mais n’hésite pas à s’approcher des maisons pour construire son nid et se nourrir. Il consomme le nectar des fleurs, … mais il lui arrive de capturer au vol des insectes. Le Colibri falle-vert est plus petit que le madère. Il vit en zone sèche à basse altitude. Sa couleur vert métallisé, irisé de bleu, les plumes de sa gorge tête et poitrine ont un léger aspect d’écaille, le bec noir est légèrement incurvé, les 2 sexes se ressemblent.
Le Colibri tête-bleue est endémique à la Martinique et à la Dominique. Mâle et femelle sont différents. La femelle est dotée d’un plumage gris blanc sur le dessus et le dessous vert métallique. Le mâle lui est vert bleuté, la tête et la queue bleu roi métallique.
Le Colibri tête-bleue fréquente les milieux humides, en montagne. Son nid de forme conique est souvent fixé à une branche à la verticale, pas très loin du sol. Il est fait de toiles d’araignées et de salive sécrétée par la femelle. Dans la nature, le colibri vit entre 5 et 8 ans. En captivité, alimentés par de l’eau sucrée et des protéines, les colibris peuvent doubler leur espérance de vie et ainsi atteindre 16 ans. Dans la nature, quand il atteint l’âge de 5 ans il devient plus lent et peut être plus facilement la proie des serpents, des mygales et des chats.
La plupart des colibris se nourrissent d’extraits de fleurs, et parfois de pollen, de protéines des moustiques par exemple et petites araignées qu’ils capturent pendant leurs vols acrobatiques ou dans les fleurs.
Quelques espèces de ce minuscule oiseau peuvent avaler 30 fois leur poids. Les fleurs préférées sont rouges, jaunes, blanches ou bleus, et dans cet ordre. Certaines espèces de colibri parcourent plus de 70 km pour trouver à manger et retourner à leur site de repos. Le bec sert avec la langue, à cueillir le nectar, capturer les insectes et tisser le nid si délicat. Les colibris se baignent plusieurs fois dans la journée, dans la rosée des feuilles ou les gouttelettes des cascades. Certains même se jettent dans l’eau. Le colibri émet des sons de basse et de haute fréquence. D’une manière générale, son chant n’est pas très beau … on ne peut pas tout avoir !
Comment nourrir les colibris / Les bouteilles ou biberons d’eau sucrés, sont très bénéfiques car ils augmentent l’espérance de vie de ces oiseaux. Mais si ces bouteilles ne sont pas bien lavées tous les jours, et désinfectées une fois par semaine (à l’eau javellisée par exemple) et bien rincées, pour éliminer les champignons qui s’installent, ils transmettent des mycoses sur la langue des colibris et entraînent leur mort. L’eau sucrée doit être changée tous les jours car elle fermente avec la chaleur et peut tuer les colibris. Le dosage correct est d’un verre d’eau avec une cuillère et demie à soupe de sucre.
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Posté par othoharmonie le 23 janvier 2016
L’incroyable diversité des colibris est une histoire étonnamment récente. Leur histoire évolutive n’a en effet débuté qu’il y a seulement 42 millions d’années, lorsqu’ils ont divergé de leurs plus proches cousins, les martinets.
Par ailleurs, on estime que le dernier ancêtre commun de tous les colibris actuels vivait il y a 22,4 millions d’années quelque part en Amérique du Sud. 22 millions d’années d’évolution pour obtenir 338 espèces, c’est une success-story évolutive comme on en fait peu! En biologie évolutive, on parle de radiation explosive! Et pour étudier le phénomène, rien de tel que de faire appel à des phylogénéticiens pour mettre de l’ordre dans les relations de parentés entre les différentes familles de piafs-mouche. C’est ce qu’a réalisé une équipe de chercheurs américains et canadiens à l’issue d’un projet qui aura duré 10 ans! Il faut dire que le boulot à abattre était énorme: pour réaliser leur analyse phylogénétique, 436 spécimens appartenant à 284 des 338 espèces connues de colibris ont été échantillonnés. Sachant que certaines espèces nichent à 4000 mètres d’altitude où l’air est raréfié en oxygène, la collecte de ces échantillons relève de l’exploit olympique (d’ailleurs, certains membres de l’équipe sont tombés dans les pommes et ont dû abandonner leurs travaux tant les conditions d’échantillonnages étaient ardues)! A partir de tous ces prélèvements, de l’ADN a été isolé pour permettre la caractérisation de la séquence de différents gènes. Tout ce travail pour réaliser cet arbre qui retrace les relations de parentés de tous les colibris.
En utilisant le principe de l’horloge moléculaire, l’arbre a également été calibré dans le temps ce qui permet de dater grossièrement des évènements de diversification d’espèces. Ces données ont tout d’abord permis de confirmer que les colibris se sont bien séparés des martinets il y a 42 millions d’années, ce qui est en adéquation avec la découverte de fossiles de colibris d’Allemagne du Sud, de Pologne et de France, vieux de 30 millions d’années et surnommés,Eurotrochilus.
Du coup, la question qui se pose, c’est : qu’est ce qui est arrivé aux colibris d’Europe? Extinction massive, migration, enlèvement extra-terrestre? Une hypothèse privilégiée par Gerald Mayr, un des paléontologues à l’origine des découvertes de fossiles de colibris européens, ce serait que les colibris européens soient entrés en compétition avec d’autres oiseaux nectarivores, conduisant à une compétition trop féroce. Les colibris sud-américains auraient été plus peinards niveau compétition, ce qui aurait permis à ces derniers de coloniser de nombreuses niches écologiques tandis que les européens se faisaient gentiment évincer…
Pourtant, il ne faut pas croire que les colibris sud-américains se soient tournés les plumes de leur côté. Ils ont en effet eu leur lot de changements climatiques et écologiques rapides et importants! Par exemple, la chaine des Andes se serait rapidement élevée entre il y a 10 et 6 millions d’années, soulèvement qui aurait entrainé son lot de modifications écologiques (rappelez-vous ce qui arrivait à ces pauvres chercheurs qu’on envoyait brusquement à 4000m d’altitude…). Du coup, ces modifications écologiques rapides auraient accéléré l’accumulation de différences entre populations de colibris, avec des pressions de sélection de ouf malade! Ce genre d’évènements peut parfois augmenter le taux despéciation au sein des espèces. La spéciation, c’est le mécanisme à l’origine des séparations progressives des populations d’une même espèce et qui aboutit à l’établissement de nouvelles espèces distinctes.
Mais il n’y a pas que les catastrophes géologiques qui ont contribué aux bouffées de spéciation qu’on trouve chez les colibris. En effet, les colibris entretiennent des relations étroites avec les plantes à fleurs dont ils boivent le nectar car pour la fleur, le colibri représente un potentiel pollinisateur (trempant son bec de corolles en corolles, le colibri est vite saupoudré de pollen et joue finalement le rôle de pénis volant pour la fleur qui peut ainsi féconder toutes les fleurs environnantes sans bouger son gros pétale…).
EXTRAIT DU SITE A VISITER :
http://ssaft.com/Blog/dotclear/index.php?post/2014/10/20/Colibris-Umami-et-Sucreries
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Posté par othoharmonie le 23 janvier 2016
le colibri apparait comme un héros intercesseur
Le colibri est un terme très général du vocabulaire courant en français qui ne correspond pas exactement à un niveau de classification scientifique des oiseaux-mouches. C’est-à-dire qu’il s’agit d’un nom vernaculaire dont le sens est ambigu en biologie car utilisé seulement pour désigner une partie des différentes espèces d’oiseaux classées dans la famille des Trochilidés. Cette information est tirée de l’encyclopédie en ligne, Wikipédia. Le colibri serait donc un terme général. Mais il peut être légende comme dans le livre de Pierre Rabhi, Vers une sobriété heureuse, le colibri a également une consonance religieuse et mythologique : Chez les Aztèques les âmes des guerriers morts redescendent sur terre sous la forme de colibris ou de papillons. On considère généralement le colibri comme l’auteur de la chaleur solaire.
Dans un mythe des Amérindiens Hopi de l’Arizona – Indiens apparentés au moins linguistiquement aux Aztèques – le colibri apparait comme un héros intercesseur qui sauve l’humanité de la famine intervenant auprès du dieu de la germination et de la croissance selon Leo W. Simmons, In tals, appendices 441-442.
[ Peut-être que Leo W. Simmons en parle dans le livre Sun Chief: The Autobiography of a Hopi Indian publié par Yale University Press ? A l’instant où j’écris ces lignes je ne puis répondre, mais je trouverai, sans doute, la réponse tôt ou tard. ]
Cette même valorisation positive fait que, pour les Amérindiens Tukano de Colombie, le colibri ou oiseau-mouche, qui est censé coïter avec les fleurs, représente le pénis, l’érection, la virilité radieuse. Du reste on le nomme au Brésil l’oiseau baise-fleur [ passaro beija-flor] .
»O beija-flor, também conhecido como colibri, cuitelo, chupa-flor, pica-flor, chupa-mel, binga, guanambi, guinumbi, guainumbi, guanumbi1 e mainoĩ2 , é uma ave da família Trochilidae e inclui 108 gêneros. Existem 322 espécies conhecidas. No Brasil, alguns gêneros recebem outros nomes, como os rabos-brancos do gênero Phaethornis ou os bicos-retos do gênero Heliomaster. »
Voila donc quelques informations supplémentaires sur le colibri, et il est étonnant de trouver plus d’information sur Wikipédia en utilisant son nom brésilien, l’oiseau baise-fleur, que par sa description en français. Mais somme toute, les langues et les idiomes sont aussi colorés que le colibri…
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Posté par othoharmonie le 23 janvier 2016
Les réserves
Bienvenue dans les réserves du Musée de la nature et des sciences. Ici, nous retrouvons près de 65 000 objets et spécimens de sciences naturelles dont plusieurs issus des maisons d’enseignement du milieu du XIXe et du début du XXe siècle. La diversité de la faune et de la flore du Québec et du Canada y est très bien représentée. Quelques spécimens provenant des Amériques et des autres continents complètent les collections.
La collection de colibris
La collection de colibris compte 251 spécimens, dont 236 spécimens naturalisés, 6 nids, 3 oufs et 6 peaux scientifiques. Parmi les 94 espèces et sous-espèce représentées dans la collection, il y a une seule espèce canadienne, le Colibri à gorge rubis.
Éducative et scientifique
Les collections du musée ont une fonction éducative et scientifique. Afin de les faire découvrir au public canadien, de nombreux spécimens sont présentés dans l’exposition itinérante « Colibris des Amériques ». Les informations qui accompagnent chacun des spécimens, la date et le lieu de collecte par exemple, en font aussi un outil précieux qui reste disponible aux scientifiques.
Un peu d’histoire
Un très grand nombre de colibris ont été collectés au début du XXe siècle par des marchands spécialisés d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale. Ce métier n’existe plus aujourd’hui. Les étiquettes attachées aux spécimens témoignent encore de ces collecteurs du passé, dont S. Briceno Gabaldon et Fils du Venezuela, Carlos Olalla et Fils de l’Équateur et Adolphe Boucard (1839-1905) de France.
Le joyau de la collection
Cette vitrine contient plusieurs oiseaux, dont 6 colibris. Elle a été préparée et montée par John G. Bell (1812-1899),taxidermiste et compagnon d’expédition de James Audubon (1785-1851). Elle avait été fabriquée pour le Peale’s Museum, le premier musée en Amérique.
SOURCE : http://www.virtualmuseum.ca/sgc-cms/expositions-exhibitions
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Posté par othoharmonie le 20 janvier 2016
Les colibris ont été victimes de notre admiration. On les a jadis chassés pour leur magnifique plumage. Les autochtones de l’Amérique du Sud utilisaient les plumes des colibris pour leurs ornements. Dans le marché de la mode du milieu du XIXe siècle, en Europe et en Amérique du Nord, les plumes de colibris étaient très convoitées. À cette époque, plusieurs millions de peaux de colibris ont été exportées d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, non seulement pour décorer les chapeaux et les vêtements des dames, mais aussi pour des manufactures d’ornements et de fleurs artificielles. Plus récemment, on a commencé à en capturer en grand nombre dans des volières et des cages, afin de les observer de plus près. À moins de permis spéciaux, il est interdit de garder les colibris en captivité.
Comment on chasse les oiseaux de paradis à la Nouvelle-Guinée
Quelques lignes n’eussent pas suffi à dénombrer ici toutes les cruautés de la mode. Comment se procure-t-on ces admirables oiseaux de paradis qui font l’ornement des chapeaux de nos élégantes et valent par leur beauté et leur rareté de véritables fortunes ?… Notre gravure montrera à nos lecteurs comment s’opère cette chasse ; et notre Variété leur dira par quelles ruses, et au prix de quels préjudices pour l’agriculture, on s’empare de tant d’oiseaux utiles, de tant de jolies bêtes qui faisaient la joie de la nature et la richesse des campagnes, pour les faire périr dans de hideuses tortures, afin de parer de leurs dépouilles les chapeaux des belles dames.
VARIETÉ
Les Cruautés de la mode
Un paradisier de dix mille francs. – Hécatombes d’oiseaux. – Goélands et mouettes. -Un désastre pour l’agriculture.- La chouette porte-bonheur. – L’électrocution des hirondelles. – Oiseaux étouffés ou écorchés vifs. – Le héron scalpé. Comment on obtient la plume d’autruche: – Les ligues pour la protection des oiseaux. – La mode criminelle et triomphante.
Les cruautés de la mode… En lisant ce titre, mes lectrices vont me taxer d’exagération. -
– Est-il possible, diront-elles, d’accuser la mode de cruauté ?… La mode peut être absurde, ridicule, baroque, elle peut commettre des excentricités… Mais des cruautés ?
Oui, des cruautés !… je maintiens mon titre, mesdames, et je vous demande la permission de dresser un acte d’accusation documenté qui vous convaincra, je l’espère.
Vous avez pu lire, ces jours derniers, dans les journaux, que le Jardin zoologique de Londres venait de recevoir d’Océanie un admirable oiseau de paradis dont on estimait la valeur à dix mille francs pour le moins, en raison de sa rareté.
Eh bien, savez-vous, mesdames, pourquoi ce paradisier est si rare ?… Parce que, sans relâche, depuis des années, on lui fait une guerre impitoyable: on le poursuit, on le capture, on le tue pour que vous puissiez vous en faire une parure.
Et ce qui se passe pour l’oiseau de paradis se produit également pour tous les oiseaux dont la beauté tente votre coquetterie.
Pour vous permettre de satisfaire à cette mode barbare et criminelle, on détruit tout ce que la nature a créé de plus beau, de plus joyeux et de plus inoffensif.
Il faut que vous sachiez pourtant à quels chiffres fantastiques s’élèvent les hécatombes d’oiseaux dont les plumes servent à orner vos chapeaux.
Les seuls modistes parisiennes consomment annuellement jusqu’à 40,000 hirondelles de mer. Un marchand de Londres, – un seul marchand – a vendu, dans l’année 1907, 32,000 oiseaux-mouches, 80,000 oiseaux de mer et 800,000 paires d’ailes d’oiseaux de diverses espèces. On estime à 300,000,000 le chiffre des oiseaux sacrifiés, tous les ans, dans les pays civilisés, à la mode féminine.
Certains pays sont presque complètement dépeuplés d’oiseaux qui leur sont spéciaux. Tels sont le canard du Labrador, le pigeon de l’île Maurice, le râle d’Auckland, l’étourneau de la Réunion, le bouvreuil de Açores et la mésange à tête blanche.
Mais cette frénésie de massacre ne s’exerce pas que sur les oiseaux exotiques. Les hôtes ailés de nos campagnes et de nos côtes en sont aussi les victimes.
Il y a deux ou trois ans, la chasse des goélands et des mouettes avait pris, en France et en Angleterre, des proportions inquiétantes. Les jolis oiseaux de mer n’eussent pas tardé à disparaître jusqu’au dernier, si ou n’eût apporté en maints endroits des entraves à cette destruction systématique. Dans le comte de Devonshire, près de l’île Lundy, où les mouettes étaient très abondantes, on vit, à maintes reprises, les chasseurs arracher aux oiseaux blessés leurs ailes – qui seules pouvaient servir à l’ornementation des chapeaux féminins – et rejeter à la mer les corps pantelants des pauvres bêtes.
A Granville, un arrêté municipal défendit la chasse aux oiseaux de mer. A Camaret, les pêcheurs eux-mêmes réclamèrent la protection du préfet du Finistère pour ces mouettes et ces goélands qui, disaient-ils, « rendent d’immenses services aux pêcheurs, à qui ils indiquent les bancs de sardines qu’ils suivent dans leur marche. »
Sans cette intervention intéressée, il est probable que l’on ne verrait plus aujourd’hui une seule mouette sur nos côtes.
***
Quant aux jolis oiseaux de nos champs et de nos bois, on sait quelle guerre acharnée leur est faite. Des intérêts électoraux empêchent le plus souvent l’application des lois qui les protègent. Ces lois, dans le Midi surtout; sont lettres mortes. L’extermination en masse des oiseaux par les engins prohibés est ouvertement tolérée. Il n’y a plus d’oiseaux en Provence. Il n’y en a plus guère dans maintes autres provinces françaises. Or, la disparition des oiseaux n’est pas seulement un préjudice pour le pittoresque et le charme des campagnes, c’est encore un désastre pour les récoltes. Un professeur d’agriculture a calculé que 45,000 chenilles, vers et autres insectes étaient nécessaires pour alimenter, dans l’espace d’une saison, une seule nichée de mésanges. C’est au chiffre de 300 millions de francs que les calculs les plus modérés évaluent les dégâts que font subir annuellement à l’agriculture les insectes dont les oiseaux font leur nourriture habituelle. Plus le nombre de ceux-ci diminuera, plus augmentera, par conséquent, le chiffre des déprédations dues à la vermine des champs.
La prospérité économique du pays en sera fatalement ralentie… Mais qu’est-ce que ça peut bien faire aux despotes qui créent la mode et aux brebis de Panurge qui la suivent ?…
Ces oracles avaient, l’an dernier, à pareille époque, décrété que rien ne serait mieux porté sur un chapeau féminin que la tête de la chouette, du hibou, du grandduc et de l’effraie. On se mit donc à faire une chasse furibonde à ces oiseaux de nuit. Or, ils sont de ceux, qu’on devrait protéger envers et contre tout, car chacun sait qu’ils ne vivent que de rats, de souris et de tous ces petits rongeurs qui causent tant de dégâts dans les cultures… Eh bien ! non, pour obéir aux ukases de l’élégance, et pour la satisfaction d’une mode grotesque et barbare, on les détruisit en masse.
Ces bêtes si utiles étaient autrefois victimes d’une superstition qui régnait dans les villages. En liberté, disait-on, elles portaient malheur, alors que, clouées à la porte d’une grange, elles portaient bonheur au logis. Il n’y a pas plus de vingt-cinq à trente ans, j’ai vu encore de ces pauvres oiseaux crucifiés, dont les ailes pleuraient du sang autour des clous.
L’instruction a chassé des campagnes cette croyance féroce. Et c’est le monde des villes, le « beau monde » qui la recueille à présent !… Une feuille mondaine, annonçant cette mode nouvelle, assurait que, « fixée au-dessus d’un joli front, la tête d’une chouette présageait toutes sortes de prospérités ».
Peut-on penser vraiment qu’il y ait chez nous des femmes assez dénuées de bon sens et de sensibilité pour croire qu’un bonheur puisse leur venir d’une aussi imbécile cruauté ?…
La mode, qui ne respecte rien, s’attaqua même, voici quelques années, aux pauvres petites hirondelles qui sont les bons génies de nos toits. Il y eut un moment où l’hirondelle était l’ornement obligé de tout chapeau féminin.
C’est à l’époque de leur migration, quand elles s’apprêtaient à traverser la Méditerranée, ou bien quand elles nous revenaient après l’avoir traversée, que les habitants de certaines contrées du Midi les sacrifiaient par milliers.
Il y avait plusieurs moyens de les prendre. Voici le piège indigne qu’on leur tendait généralement, et qui constituait le moyen le plus expéditif de s’emparer d’elles : on tendait des rangées de fil de fer pareilles à celles des fils télégraphiques. Les hirondelles venaient s’y poser sans défiance. Quand le chasseur jugeait qu’elles étaient en nombre suffisant, il les foudroyait en faisant passer dans les fils un courant électrique d’une grande intensité.
Un de nos confrères rapportait alors ce détail typique sur l’hécatombe des hirondelles : « J’ai vu un jour, disait-il, un plumassier de Paris télégraphier à Marseille pour une commande d’hirondelles. Quatre jours après, il en avait reçu 220 prises en même temps de cette façon expéditive…» Et voilà à quelles inexcusables barbaries la coquetterie féminine doit ses coutumières satisfactions…
***
Mais ces cruautés ne sont rien auprès de celles qu’on fait subir aux jolies bêtes des Tropiques pour leur conserver, mortes, le brillant de leur plumage. Le colibri, l’oiseau-mouche, ces « flammes ailées », comme les appelle Michelet, sont si frêles qu’on ne peut les chasser avec le plomb le plus petit. On les prend avec un piège placé dans la corolle des fleurs dont ils vont sucer le suc, ou bien encore on les étourdit soit en leur lançant du sable au moyen d’une sarbacane, soit en tirant un coup de fusil à poudre, dont la répercussion suffit à les jeter à terre.
Pour prendre les marabouts, les bengalis et les sénégalis, les noirs d’Afrique creusent un trou dans le sable, en des endroits où ils savent que l’eau peut suinter ; ils dissimulent un filet sur le bord de cette mare improvisée. Après le coucher du soleil, les oiseaux viennent en masse s’y baigner et s’y désaltérer. Alors, le filet se rabat brusquement et les pauvres petites bêtes sont captives.
Quant aux paradisiers, les Papous de la Nouvelle-Guinée les prennent à la glu ou avec des lacets. Ils réussissent même parfois à les saisir vivants, en grimpant sur les arbres où les oiseaux dorment. Mais le moyen le plus répandu consiste à les étourdir et à les abattre au moyen d’une flèche faite avec la nervure d’une feuille de latanier, dont le bout est garni d’une lourde boule de gutta-percha.
Tous ces animaux pris vivants ou simplement étourdis sont écorchés vifs ou étouffés dans un four ad hoc. Ainsi, leur plumage n’est point endommagé, ne porte aucune trace de sang, et les belles dames peuvent se parer avec fierté de leurs dépouilles.
Mais la barbarie la plus abominable est celle qu’on emploie pour se procurer l’aigrette du héron blanc, la plus belle, la plus recherchée de toutes les aigrettes.
Le héron blanc, qui fournit cet ornement si convoité par toutes les modistes de la terre, n’en est lui-même avantagé par la nature que pendant la saison des nids. Très sauvage, en temps ordinaire, il reste, une fois père, auprès de ses enfants, et, absorbé par sa tendresse, se laisse approcher avec facilité. On ne le capture pas, on se contente de lui enlever la peau de la tête, garnie du précieux duvet, et l’infortuné, ainsi scalpé, meurt lentement et douloureusement, près de ses petits, qui ne tardent pas, eux aussi, à périr, faute de nourriture.
Chaque aigrette de héron blanc représente une somme terrible de souffrances subies par une jolie bête inoffensive, et la mort de toute une nichée d’oiseaux… Réjouissez-vous, ô fastueuses élégantes qui pouvez garnir vos chapeaux de ces plumets merveilleux, dont le kilogramme se vend. jusqu’à cinq mille francs sur les marchés de Londres et de New-York, réjouissez-vous ! il n’est pas donné à tout le monde de se parer au prix de tant de cruautés.
La plume d’autruche elle-même ne s’obtient pas, quoiqu’on puisse en croire, sans faire souffrir l’animal. On sait que le fermage des autruches est une industrie qui se pratique en Afrique et dans l’Amérique du Sud. Il y a, au Cap, des fermes d’autruches depuis plus de quarante ans. On récolte les plumes au moment de la mue, c’est-à-dire vers les mois de Juin ou Juillet. Les plumes du dos et du ventre tombent naturellement, mais il faut tirer celles de la queue et des ailes, et ce tirage ne va pas sans brutalité.
Voici comment on s’y prend dans les fermes du Cap. Un gardien attire à l’écart l’autruche en lui jetant du grain. Pendant que la bête baisse la tête, le gardien la saisit par le cou. En même temps, quelques hommes vigoureux se jettent sur elle, se cramponnent aux pattes, aux ailes, et la forcent à s’accroupir. Maintenue en cet état, on lui arrache les plumes des ailes et de la queue. Ce procédé barbare est souvent fatal à l’autruche qui, en se défendant, peut se briser une jambe.
« Il faut souffrir pour être belle » disait un proverbe d’autrefois… « Il faut faire souffrir pour être belle », devrait dire plus justement ce proverbe, aujourd’hui.
***
Au printemps dernier, j’assistais à une conférence antivivisectionniste faite à Paris, dans une salle très mondaine, par un savant médecin. L’auditoire était des plus selects : messieurs en habit, dames en grands falbalas… Car l’antivivisectionnisme devient, à ce qu’il paraît, un petit jeu pour snobs et snobinettes. Or, je remarquai que ces personnes sensibles, qui frémissaient d’horreur au récit des souffrances subies par de pauvres animaux dans les chambres de tortures de la science, avaient toutes d’immenses chapeaux chargés de plumes, d’ailes, d’oiseaux entier… Et ces dames ne semblaient même pas se douter qu’elles étaient elles-mêmes complices de cruautés tout aussi répréhensibles que celles qui soulevaient leur indignation.
0 inconscience !…
Pourtant, les femmes ne peuvent arguer de leur ignorance. Partout, en Allemagne, en Angleterre, en Suisse, des ligues se sont créées pour combattre le port des plumes d’oiseaux. La reine d’Angleterre est, elle-même, à la tête de la ligue anglaise. Elle ne permet, dans son entourage, que les plumes provenant de l’autruche ou de la volaille de basse-cour.
On conte même, à ce-propos, une jolie anecdote. Un jour, la reine Maud de Norvège se présenta à une fête de charité, à Londres, avec un chapeau orné d’une superbe orfraie. La reine d’Angleterre fut informée de ce manquement à ses principes.
Elle manda sa fille et lui intima l’ordre d’enlever immédiatement ce chapeau. Et la reine Maud obéit et donna désormais l’exemple du respect aux volontés si généreuses et si humaines de sa mère.
En Amérique, certains États ont même fait des lois contre cette mode barbare « Aucune femme, mariée ou non, dit une de ces lois, ne pourra porter sur son chapeau d’autres plumes que celles provenant d’un dindon, d’un coq ou de tout autre oiseau de basse-cour destiné à l’alimentation… »
Des amendes considérables punissent toute infraction à cette loi.
Eh bien, en dépit de tout cela, cette mode absurde et cruelle subsiste, plus forte, plus impérieuse que jamais. Le ruban, la fleur, ces industries si françaises, sont abandonnées: la plume triomphe ! Il paraît que les chapeaux de femmes, cette saison, seront encore plus garnis de dépouilles d’oiseaux qu’ils ne le furent jusqu’ici.
Allons !… Nous vivons décidément en des temps singuliers. Les objurgations en faveur de la raison et de la pitié ne rencontrent qu’indifférence et cynisme, et il en est, hélas !des crimes de la mode comme des autres crimes : ils restent impunis.
Ernest LAUT. Le Petit Journal illustré du 8 Novembre 1908
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Posté par othoharmonie le 20 janvier 2016
Les colibris ont de grands besoins alimentaires. Le meilleur temps pour les observer, c’est lorsqu’ils s’alimentent. Les colibris cherchent les fleurs qui fournissent du nectar en abondance, celles qui ont une corolle profonde. Pour attirer les colibris, plantez différentes variétés de fleurs dont l’éclosion s’échelonnera tout au long de la saison. Comme les colibris défendent leur territoire vigoureusement, distribuez les fleurs sur le terrain de telle sorte qu’ils ne se voient pas entre eux. Choisissez des variétés de différentes tailles et de différentes couleurs. Les colibris semblent préférer les fleurs de couleurs rouge, orange ou rose, mais ne dédaignent pas les fleurs d’autres couleurs.
Les abreuvoirs
Pour faciliter l’observation des colibris, l’installation d’un abreuvoir est un atout indéniable. La plupart des abreuvoirs ont des embouts rouges qui attirent les colibris. D’autres disposent de grillages qui protègent contre les guêpes. Les modèles en verre se lavent mieux et demeurent transparents. Placez l’abreuvoir à l’ombre ou dans un endroit partiellement ombragé, près de la maison, pour admirer les colibris à tout moment. Suspendez-le à un endroit à l’abri des fourmis. Ne la changez pas de place, les colibris vont vite s’y habituer.
Une recette gagnante
Les ornithologues s’entendent pour dire que la meilleure recette de nectar est composée d’une quantité de sucre pour quatre quantités d’eau chaude, préalablement bouillie pendant quelques minutes. Le sucre ne doit pas bouillir pour ne pas créer de sous-produit. L’ajout de colorant rouge est à proscrire. Si vous faites un mélange plus sucré, les colibris y reviendront moins souvent. Si vous le faites moins sucré, il sera moins intéressant. Inutile d’avoir de gros abreuvoirs, puisque vous devez changer le contenu à toutes les semaines. Si vous constatez que le mélange est voilé ou qu’il devient moins translucide, c’est qu’il se détériore en raison de la fermentation. Il est alors grand temps de vider le liquide et de procéder au nettoyage.
SOURCE : http://www.virtualmuseum.ca/sgc-cms/expositions-exhibitions/colibri-hummingbird/Fr/
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Posté par othoharmonie le 16 janvier 2016
Couleurs
Des quelque 330 espèces de colibris connus, plusieurs portent des noms commençant par « colibri ». La plupart des noms font allusion à la couleur du plumage qui rappelle souvent les pierres précieuses. On les imagine déjà très beaux avec des noms tels que Colibri à gorge grenat, Colibri tout-vert, Colibri rubis-émeraude, Colibri à gorge lilas, Colibri à tête rose ou Colibri à ventre châtain.
Excentrique
De nombreux colibris ne portent pas le nom de « colibri ». Ainsi, on en retrouve dont les noms commencent par Porte-lance, Campyloptère, Mango, Coquette, Émeraude, Dryade, Saphir, Arianne, Brillant, Inca, Héliange, Érione, Métallure, Sylphe, Porte-traîne et même Haut-de-chausses.
Prénoms de femmes
On peut dire que ceux qui ont choisi les noms francophones des espèces de colibris savaient séduire les femmes. Plusieurs noms français intègrent des prénoms féminins : Colibri anaïs, Dryade de Fanny, Colibri Julie, Émeraude alice, Colibri paméla, Érionne catherine, Méthallure de Thérèse, Colibri corinne, Colibri d’Angèle, Colibri élise, Colibri héloïse, Ariane de Félicie. En anglais, seul le Colibri d’Anna a cette caractéristique.
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Posté par othoharmonie le 16 janvier 2016
Un allié
Les colibris se nourrissent d’insectes et de nectar. En attendant l’éclosion des premières fleurs printanières, les colibris à gorge rubis s’alimentent parfois de la sève qui coule des arbres. Ils y ont accès par les trous que creusent les pics maculés. La sève est aussi riche en sucrose que le nectar. Elle s’avère donc un excellent substitut au nectar des fleurs. Par ailleurs, la sève piège les insectes qui viennent s’y installer.
Rendre la pareille
Certaines mites, qui se nourrissent de nectar et de pollen, profitent des colibris pour changer de fleurs. En effet, lors de la visite d’un oiseau, elles s’accrochent à son bec et s’introduisent dans les cavités nasales, où elles se logent en attendant que le colibri visite une autre fleur. Ces mites n’affectent aucunement les colibris et complètent leur cycle de reproduction dans les fleurs. Environ quatre à sept jours s’écoulent entre le stade de l’ouf et le stade adulte. Lorsqu’un colibri passe, elles en profitent pour changer de fleurs et elles recommencent le cycle de reproduction.
Un mythe
Certaines espèces de colibris font de très longs trajets pour se rendre à leurs quartiers d’hiver. Autrefois, les gens ne pouvaient pas croire que ces si petits oiseaux, qui semblent pourtant fragiles, pouvaient parcourir des milliers de kilomètres. On racontait qu’ils voyageaient sur le dos de gros oiseaux, comme les Bernaches du Canada.
Espèce territoriale
Il est très rare de voir deux colibris adultes passer beaucoup de temps ensemble. Lorsqu’on voit plus d’un colibri à la fois, la majorité des comportements observés sont de types agressifs. Chacun revendique une source de nourriture qu’il cherche à protéger.
Les humains ont appris à préparer un doux sirop que les colibris adorent. Les colibris ne sont pas dépendants des humains, mais si vous déplacez un abreuvoir, ils vont vite s’en rendre compte. Les colibris rendent service aux humains en matère de pollinisation. Ils s’attardent à de nombreuses plantes dont les fruits sont comestibles. Le processus consiste à puiser le nectar au fond des corolles des fleurs. Le pollen adhère à ce moment aux plumes. Si, par la suite, le colibri se pose sur une autre fleur de même espèce, le pollen se dépose et il y a fécondation. En espagnol, on nomme les colibris picaflor, ce qui signifie « picoter la fleur », et en portugais bijaflor, soit « baise
fleurs ».
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Posté par othoharmonie le 14 janvier 2016
Dans la tradition des Mayas, l’Oiseau-mouche est lié au Soleil noir et au Cinquième Monde.
Chez les Aztèques, les âmes des guerriers morts redescendent sur terre sous forme de colibris ou de papillons.
Dans un mythe des Indiens Hopi, le colibri apparaît comme un héros intercesseur qui sauve l’humanité de la famine en intervenant auprès du dieu de la germination et de la croissance.
Pour les Indiens Tukano de Colombie, le colibri ou oiseau-mouche, qui est censé coïter avec les fleurs représente la virilité radieuse.
On le nomme au Brésil, l’oiseau « baise-fleur » (passaro beija-flor)
La laideur et la rudesse répugnent à Colibri, animal allié. Il s’enfuit devant la discorde et le manque d’harmonie. Il vous aide, à sentir où réside la beauté, à poursuivre votre idéal et à cheminer avec aisance dans un bel environnement. Il a des qualités magiques, il réussit à faire naître l’amour et ouvrir les cœurs. Sans un cœur ouvert et plein d’amour, nul ne peut savourer le nectar de la vie. Colibri goutte chaque essence et reflète chaque couleur.
En tant qu’animal allié, Colibri vous demande de relever les défis :
« Reconnaissez que votre peine, en pénétrant au fond de votre douleur personnelle, c’est l’envers de votre joie. Laissez tomber vos jugements et relaxez-vous.
Ne vous laissez jamais attraper, emprisonner et mettre en cage.
Préparez-vous à de curieux élans d’énergie qui feront chavirer tous vos sens et vous donneront le vertige. Vous avez pour mission de répandre la joie ! Réunissez les gens, créez des liens afin de faire ressortir ce qu’il y a de meilleur en chacun d’eux. Ressentez le renouveau magique qui transforme votre vie. »
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Posté par othoharmonie le 14 janvier 2016
L’animal totem du colibri (ou de l’oiseau-mouche) symbolise la joie de vivre et la légèreté de l’être. Ceux qui ont le colibri comme totem ou animal de pouvoir sont invités à profiter de la douceur de vivre, à alléger la négativité et à exprimer plus d’amour dans leur vie quotidienne. Cet oiseau fascinant est capable des exploits les plus étonnants malgré sa petite taille, tel que de parcourir de grandes distances ou d’être capable de voler à reculons. Par affinité avec le colibri, ceux qui se sentent proches de l’esprit de cet oiseau peuvent être encouragés à développer leur capacité d’adaptation et de résilience tout en gardant une perspective ludique et optimiste.
Symbolique du colibri
Le colibri symbolise généralement la joie et l’espièglerie, ainsi que l’adaptabilité. Les significations symboliques associées à cet animal sont:
Le totem du colibri et la jouissance de la vie
Si le colibri se présente dans votre vie comme animal totem, il peut vous rappeler de profiter des plaisirs simples de la vie et de prendre le temps de vous amuser un peu plus. La sagesse du colibri est une invitation à participer et à tirer à vous la douceur de la vie, comme une invitation à boire le nectar de votre propre fleur.
Le colibri vous guidera à vous ouvrir à l’amour et à la légèreté dans votre vie affective. Lorsque vous voyez votre totem, vous êtes invité à ouvrir votre cœur et vous exposer à plus de joie et d’amour. C’est également un moment opportun pour montrer comment vous vous sentez à votre famille ou aux personnes qui sont proches de vous.
Le colibri, un enseignant de la rapidité et de la flexibilité
Le colibri est l’un des oiseaux les plus fascinants en raison de sa capacité à déplacer son corps et changer de direction rapidement et en douceur, comme glissant sans interruption d’un endroit à un autre. Par affinité avec cet animal totem, vous pouvez être encouragés à utiliser ou à développer une compétence similaire.
Lorsque le colibri se présente dans votre vie, cela peut être une invitation à être plus flexible et à modifier le cours de vos actions afin de tenir compte des circonstances de la vie. Le message de sagesse porté par cet animal totem fait ressortir la souplesse et la légèreté dans votre approche de l’inattendu. Cela peut être un signe que vous pourriez être amené à vous adapter à une situation qui est un peu plus exigeante que d’habitude.
Le colibri, un animal totem indicateur d’une forte sensibilité
Par affinité avec le totem du colibri, vous avez peut-être déjà développé une forte capacité d’adaptation et êtes généralement prompt à répondre à toute demande. Vous pouvez également avoir une grande sensibilité et sentir tous les nuances des émotions ou des mouvements dans votre environnement.
Poussée à l’extrême, cette capacité peut vous conduire à une instabilité émotionnelle alors que vous passez rapidement d’un sentiment ou d’une humeur à une autre sans avertissement. L’esprit du colibri vous encourage à apprendre comment garder votre équilibre tout en étant capable de vous mouvoir rapidement et de vous envoler dans les hauteurs, que ce soit à travers vos aspirations personnelles ou spirituelles.
Utiliser la sagesse du totem du colibri pour vous libérer de la négativité
La sagesse du colibri est un moyen puissant pour égayer votre humeur quand vous vous sentez déprimé. Cet animal de pouvoir est un allié utile pour insuffler plus de joie et d’espièglerie dans votre quotidien.
Lorsque vous êtes confrontés à des défis ou à un environnement en proie à la négativité, appelez le colibri pour vous aider à apporter un regard positif sur la situation et à trouver votre chemin avec optimisme.
Le colibri et l’accomplissement de grands exploits
Ne vous laissez pas tromper par la taille de cet animal d’esprit: Même si le colibri est l’un des plus petits oiseaux au monde, il peut parcourir des distances impressionnantes. Ceux qui ont cet oiseau comme totem se caractérisent par leur résilience et leur capacité à exécuter des taches fastidieuses sans relâche. Inspiré par ce totem, vous serez enclin à réaliser ce qui semble impossible aux autres tout en gardant un rythme léger et agréable.
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Posté par othoharmonie le 11 janvier 2016
(tiré d’une légende amérindienne)
par Chamane Michelle L Gerrior
Écoutez l’histoire de la grande forêt qui s’est embrasée
Un terrible feu de forêt faisait rage. La terreur s’était emparée de tous les animaux qui s’enfuyaient comme ils le pouvaient. L’orignal et le lièvre, l’ours et l’écureuil, tous couraient et, au-dessus d’eux, les oiseaux virevoltaient en panique. Ils étaient tous rassemblés à l’orée de la forêt. Pour attendre la suite des choses. Tous sauf un, Kiriki le petit colibri.
Seul Kiriki le petit colibri était resté dans la forêt. Quand le feu s’est approché de lui, il s’est envolé immédiatement vers le ruisseau pour puiser une goutte d’eau avec son minuscule bec. Kiriki fonça sur le feu et largua la goutte.
Puis il retourna au ruisseau et rapporta une autre goutte pour la larguer sur le feu, comme ça, aller-retour, aller-retour, aller-retour. Les autres animaux regardaient ce tout petit oiseau combattre l’énorme feu de forêt et lui criaient :
<< Arrête, arrête, c’est trop dangereux, tu vas périr ! >>
<< Qu’est ce que je peux faire? Braillait le lièvre. C’est bien trop chaud.
<< Il y a bien trop de boucane! >> hurlait le loup.
<< Mes ailes vont bruler, ululait le hibou >>
Pourtant le petit colibri persistait. Aller-retour, aller-retour, sans relâche, du ruisseau au feu, il larguait ses gouttelettes sur le brasier géant. À un moment donné, le gros ours dit à Kiriki : << Veut-tu bien me dire ce que tu fais là? >>
Du haut des airs, le petit colibri regarda tous les animaux entassés dans le même coin et leur dit :
<< Je fais ce que je peux ! >>
Le colibri est le héros de plusieurs légendes autochtones d’Amériques. Il est le symbole de la beauté, d’agilité, d’optimiste, de sagesse et de détermination. Il est associé à la célébration de la vie. L’apparition du colibri est de bon augure et source de joie. Le feu, la pluie et l’eau joue un rôle primordial dans sa Médecine. La légende dit que c’est le feu qui a engendré cet oiseau, ce qui explique l’éclat de ses couleurs, ou que c’est le colibri qui apporta le feu aux humains. Surtout, cette Médecine nous enseigne que ce n’est pas les plus gros, les plus puissants ou les plus téméraires qui apportent le plus grand bien ou exerce la plus grande influence. Mais ceux qui n’hésitent pas à agir, qui sont conscients des enjeux de leur combat, ceux-là accomplissent de grandes choses. Voila!
Enfin, je récidive pour une seizième années, je perpétue encore et encore une tradition que je prend toujours plaisir à vivre. Cependant cette année, j’ai décidé d’élargir le temps donc comme à l’habitude, j’ouvre ma porte pour écoute, échange de voyance, soin traditionnel pour les plus démunies de notre société, autochtone et non-autochtone, Gratuitement pendant tous le mois de Décembre 2013. Si vous connaissez une personne dans le besoin ou vous-même êtes dans le besoin et que vous ne pouvez vous offrir ce genre de service, contactez-moi via le site de Norja.net. Toutes demandes seront analysées et soumis à un processus de sélection. De ma part, de mes collaborateurs et de la communauté autochtone du grand Montréal, Joyeuses fêtes, soyez prudent, Wantaqo’ti’
( extrait de M. N. Yahgulanaas, le vol du colibri )
( Traduit par Richard Desjardins )
Chamane Michelle L Gerrior
clan du Papillon Monarque , nation micmac
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