A nous les cigognes

Posté par othoharmonie le 16 novembre 2013

 

320px-Лелеки_у_Шацькому_паркуLe bel oiseau blanc chargé de symboles, dont le vol plané fait rêver enfants et adultes et qui se plaît dans la compagnie des hommes, a pour ancêtres lointains d’immenses et cauchemardesques animaux ailés qui ne savaient pas voler, mais étaient dotés de pattes si puissantes qu’ils pouvaient défier tous les prédateurs.

L’ordre des ciconiiformes auquel appartient la famille des ciconiidés est d’origine très ancienne : sa naissance date du crétacé, il y a une centaine de millions d’années. Malheureusement, très peu de fossiles permettent de connaître l’origine des ancêtres de la famille de la cigogne. Les seuls restes découverts sont ceux de l’oiseau géant Phororhacos dans des terrains miocènes en Patagonie.

À cette époque, il y a entre 40 et 25 millions d’années, ce volatile arpentait – tel un oiseau de cauchemar – les étendues du continent américain. Il mesurait plus de 1,60 m de haut et sa tête avait plus de 90 cm de longueur. Cet oiseau, qui ne pouvait pas voler, possédait des pattes si puissantes qu’elles lui permettaient de tuer reptiles et mammifères et assuraient sa sécurité contre presque tous les prédateurs. Aujourd’hui, l’espèce qui ressemble le plus à cet étrange animal est Balaeniceps rex, le bec-en-sabot, qui vit caché dans des marais difficilement accessibles de l’Afrique tropicale.

En revanche, il existe peu d’éléments sur les ancêtres directs de la cigogne blanche : les spécialistes, cependant, s’accordent pour situer l’origine de l’espèce sur le continent africain.

Les ciconiiformes regroupaient traditionnellement 35 familles dont les ciconiidés. Ces derniers sont tous de grands échassiers dont la taille varie entre 0,30 et 1,50 m, avec un cou, des pattes et un bec presque toujours longs. Cet ordre comprendrait également les hérons, ou ardéidés, les spatules et les ibis, ou threskiornithidés,  de même que le genre Balaeniceps (le bec-en-sabot, classé désormais parmi les pélécanidés) et les scopidés (l’ombrette).

En réalité, des changements de classification sont intervenus et certains oiseaux que l’on associait auparavant à cet ordre, comme les grues ou les vautours du Nouveau monde (cathartidés), en sont apparus éloignés. En 2008, de nouvelles recherches (Hackett Shannon J. et alii, « A Phylogenomic Study of Birds Reveals Their Evolutionary History » in Science, 27 juin 2008, vol. 320, n° 5884, pp. 1763 – 1768) ont bouleversé la classification de nombreuses espèces d’oiseaux et les ciconiiformes ne regrouperaient finalement plus que la famille des ciconiidés.

Aujourd’hui, les caractéristiques principales des ciconiidés sont leurs larges ailes arrondies et leur queue courte ainsi que les trois doigts antérieurs légèrement palmés accompagnés d’un quatrième, postérieur, permettant à ces oiseaux de se tenir sur les branches des arbres. Ils sont tous adaptés à la vie dans les eaux peu profondes.

Les cigognes et les autres oiseaux de cet ordre (marabouts, becs-ouverts ou tantales) sont familiers de l’homme, qui les protège tout en leur attribuant des pouvoirs légendaires.

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La cigogne astrologique

Posté par othoharmonie le 16 novembre 2013

 

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La cigogne entre le signe du Cancer et le médaillon du chien 


    Comme le relève Louis Charbonneau-Lassay, la cigogne correspond dans la tradition chrétienne au symbolisme de l’ibis dans l’Egypte antique . Cet oiseau, dans l’un de ces aspects, représente le psychopompe (le « conducteur des âmes »)  . Ce psychopompe conduit l’être d’un état à l’autre, le parcours de cet être se faisant par une succession de naissances et de morts . A cet égard, la localisation de la cigogne entre le chien et le Cancer est des plus intéressantes symboliquement. Le Cancer correspond en effet à ce qui est nommé traditionnellement « la porte des hommes »  , la « porte » faisant entrer dans un état de manifestation donné. Dans le cycle zodiacal, le Cancer se place comme premier terme, correspondant à la vie embryologique ou encore à l’ouverture d’une nouvelle situation  . Nous avons vu dans le paragraphe précédent que le chien représentait le retour à l’erreur. L’élément du tympan que nous étudions explicite ainsi le lien entre retour à l’ignorance (ou plutôt, fidélité à celle-ci) et entrée dans notre monde. Lao Tseu a dit :

« Sortir (du Principe, de l’Un), c’est vivre (individuellement) ;

Entrer (dans le Principe), c’est mourir (individuellement) »  .

    L’attachement à l’individualité, aux phénomènes toujours changeants, fait que l’on est maintenu dans la Ronde des existences. Observons que la figuration du Christ placée au centre du tympan, donc hors de la circonférence que nous venons d’envisager, signale que c’est par la centralisation, la concentration que l’on échappe aux vicissitudes du samsâra. L’ignorance fait renaître, la Connaissance libère.

Consulter le site : http://www.astro-tradition.com/zodiaque-v%E9zelay.html

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cigognes et superstitions

Posté par othoharmonie le 16 novembre 2013

 

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Jadis, la tradition voulait que la cigogne ait pour tâche d’apporter les bébés à leur maman. D’ailleurs, l’oiseau demeure un puissant symbole attaché à la naissance.

Il n’est donc pas surprenant que la vision des cigognes volant au-dessus d’une maison augure d’une naissance et votre chance est sans pareille si un couple de cigognes s’installe chez vous.

La tradition crédite aussi l’oiseau d’avoir évolué autour de la croix du Christ en signe de compassion.

A cause de ces différentes associations, il est du plus mauvais augure d’en tuer une.

La cigogne est également renommée pour sa dévotion à ses petits. En Europe  en particulier en Alsace on dit que si un couple d’amoureux voit un couple de cigognes, ils concevront bientôt un enfant

 

2 – Bébés et cigognes : La cigogne a l’habitude de faire son nid dans les cheminées des maisons ; au cours de ses 70 ans d’existence, cet oiseau retrouve chaque année la même cheminée et en outre il est monogame. Les jeunes adultes prennent grand soin de leurs parents âgés en fournissant nourriture et offrant leurs ailes déployées pour les soutenir. Dans la Rome antique, cet altruisme avait tant impressionné qu’on vota «  la loi de la cigogne », obligeant les adultes à veiller au bien-être de leurs parents âgés. Ce fut le danois Hans Christian Andersen qui, au 19eme siècle, exporta dans le monde entier ce mythe de la cigogne déposant un nouveau-né dans les maisons.

3 – Une cigogne terrorise un village allemand

Cette cigogne-là ne dépose pas de bébés devant les portes. Elle sème plutôt la terreur en s’attaquant aux maisons du village de Bergholtz, dans le Nord-Est de l’Allemagne, relate Le Point.

Début juillet, l’échassier s’en est ainsi pris à quatre automobiles, causant des dommages compris entre 300 et 1.000 euros. L’oiseau s’est aussi acharné sur plusieurs portes et fenêtres d’habitations. Aussi, des couvertures se sont mises à fleurir sur les voitures et les vitres afin d’échapper à ses assauts.

Raison de ces coups de bec? Son absence totale de narcissisme. « Quand elle aperçoit son reflet sur les voitures ou les fenêtres, elle croit voir un ennemi en face d’elle », indique Jens Krüger, expert en ornithologie.

 

4 – Lassés de voir les cigognes sur les bonnets des touristes cet hiver, vous serez heureux de savoir qu’elles reviennent en Alsace, en chair et en plumes !
En effet, l’hiver la Cigogne migre en Afrique, là ou il fait chaud, puis elle revient au printemps pour faire son nid et y pondre ses oeufs. Ne vous étonnez donc pas de les voir apparaitre dans le ciel et sur les toits.

Superstition, la cigogne a également une image de porte bonheur. En 1007 à la cathédrale de Strasbourg, la foudre frappa l’édifice alors en construction et les ouvriers ne reprirent le travail qu’après qu’un couple de Cigognes blanches eut décidé de nidifier sur les échafaudages !

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cigogne légendaire

Posté par othoharmonie le 14 novembre 2013

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LE MIROIR

Il était une fois

Une grenouille  qui craignait plus que tous les immenses cigognes …

Toute sa vie était centrée sur cette terreur, toute aussi immense ! Si bien que si le moindre oiseau ressemblant fort ou peu a une cigogne s’approchait des alentours elle fuyait très vite très loin dans l’espoir immédiat d’échapper a une éventuelle attaque de l’animal , qu’il fut ou non une cigogne ! …

Par un beau jour de printemps , tandis que notre grenouille avait trouvé son tout nouveau refuge dans un étang a peut près a son goût , un héron maladroit vint atterrir a sa manière sur le plan d’eau où notre grenouille se prélassait au soleil…

cigogne légendaire dans CIGOGNEL’animal ailé , bien que ressemblant en divers points a sa cousine la cigogne , ne représentait pourtant absolument aucune menace pour notre grenouille craintive, facile a terroriser et pour la simple et bonne raison que les hérons ne se nourrissent exclusivement que de poissons et jamais , au grand jamais du moindre batracien !

Bien du contraire , les batraciens , pour le héron , sont d’une aide précieuse pour leur pêche au poissons ( mais ceci est une autre histoire ! )…

Cependant notre grenouille , qui demeurait craintive pour la raison que l’on sait , en voyant atterrir le héron a la façon de la cigogne & avec cette silhouette si ressemblante sous divers points , crû dur comme fer avoir affaire a cet animal qui la terrorise par dessus tout et prit aussitôt les jambes a son cou pour fuir a nouveau , comme elle sait si bien le faire en telles circonstances ! …

C’est ainsi que l’on voit , a travers marais et contrées , une grenouille craintive changer de logis comme de chemise et fuir encore et toujours tout ce qui ressemble de près ou de loin a une cigogne …

On dit même que les cigognes auraient changé de régime depuis peu ( dans la nature tout évolue donc tout est possible ) et pourtant , qu’elle sache ou ignore ce fait , la grenouille n’en demeure pas moins craintive a ce sujet , ayant au final plus de confiance en se terreur que de confiance aux aptitudes de changement des prédateurs !

On dit aussi que depuis sa 1ère fuite justifiée ( lorsqu’elle fut véritablement face a une cigogne affamée de grenouilles ) elle n’a en réalité jamais recroisé de cigogne mais seulement des pseudos cigognes c’est-à-dire des cousins et des cousines , souvent ressemblantes en allures et en mœurs et pourtant jamais mangeurs de grenouilles !

On dit , pour finir , qu’elle vécu même un amour très fort et très profond ( quasi fusionnel ) avec un être qui , certains jours , avait des airs de cigogne a cause du miroir qui se tenait en permanence derrière lui où qu’il aille , quoi qu’il fasse avec elle …

La grenouille toujours voyait , en le regardant , son image a elle – quand elle entrait dans sa peur face a des circonstances aux apparences menaçantes ( apparentes seulement ! ) au lieu de se voir  > elle voyait sa peur personnifiée dans le miroir qui la changeait en cigogne ! … Ainsi la pauvre créature se fuyait elle-même en croyant fuir une cigogne ! et fuyait par là même l’être au miroir qui tentait de l’aimer malgré tout !

& on dit , enfin , que leur amour en fut brisé car ces fuites , devenues incessantes , finirent par briser le miroir où la pauvre grenouille effarée s’était laissé piéger par sa propre peur !

Voila la sinistre histoire de ceux & celles qui projettent hors d’eux l’image de leurs pires craintes , jusqu’à la projeter même sur l’amour de leur vie , a en perdre la sève !

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le renard et la cigogne – 18ème fable

Posté par othoharmonie le 14 novembre 2013

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de LA FONTAINE …. C’est l’écrivain grec Plutarque (50 – 125) qui nous a transmis au travers de ses « Propos de table » (I, 1) le texte d’Esope qui a inspiré cette fable. Phèdre reprendra également ce thème (I, 26).

Le Renard et la Cigogne  est la dix-huitième fable du livre I de Jean de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1668. Cette fable est faite en deux parties : la cigogne tombe dans le piège du renard, puis le renard tombe dans son propre piège cette fois-ci tendu par la cigogne. La morale est Attendez vous à la pareille.

Compère  le Renard se mit un jour en frais,
Et retint à dîner commère la Cicogne.
Le régal fut petit et sans beaucoup d’apprêts:
            Le galand, pour toute besogne,
Avait un brouet clair (il vivait chichement).
Ce brouet fut par lui servi sur une assiette:
La cigogne au long bec n’en put attraper miette,
Et le drôle eut lapé le tout en un moment.
        Pour se venger de cette tromperie,
A quelque temps de là, la cigogne le prie.
« Volontiers, lui dit-il, car avec mes amis,
            Je ne fais point cérémonie.  »
        A l’heure dite, il courut au logis
            De la cigogne son hôtesse,
            Loua très fort sa politesse ,
            Trouva le dîner cuit à point.
Bon appétit surtout, renards n’en manquent point.
Il se réjouissait à l’odeur de la viande
Mise en menus morceaux, et qu’il croyait friande.
            On servit, pour l’embarrasser,
En un vase à long col et d’étroite embouchure .
Le bec de la cigogne y pouvait bien passer,
Mais le museau du sire était d’autre mesure.
Il lui fallut à jeun retourner au logis,
Honteux comme un renard qu’une poule aurait pris,
        Serrant la queue, et portant bas l’oreille.

            Trompeurs, c’est pour vous que j’écris :
            Attendez-vous à la pareille.

 

Compère et commère se disait au départ pour désigner le parrain et la marraine d’un enfant ; le terme devint ensuite synonyme d’ami. Pour finir, il prit une signification péjorative, un compère devenant un ami avec lequel on fait de mauvais coups, un complice, alors que la commère désigne plutôt une femme bavarde..

Cicogne: Si Richelet et Furetière écrivent « cigogne », La Fontaine, tout comme l ’Académie, retient plutôt l’orthographe « cicogne » (du latin « cicogna »).

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cigogne et médecine

Posté par othoharmonie le 14 novembre 2013

 

320px-Luisenpark_cikonio_kaj_knabinooiseau dont les pattes, le cou et le bec sont fort longs. La cigogne dont M. Perrault a donné la description dans le recueil de l’académie. royale des Sciences, avait quatre pieds de longueur depuis le bout du bec jusqu’à l’extrémité des pieds. Celle du bec était de quatre trentiemes parties de celle de tout le corps ; les pieds n’avaient que trois trentiemes, le cou cinq trentiemes, et les jambes onze depuis le ventre jusqu’à terre. Le cou était beaucoup plus gros par le bas que par le haut. Cet oiseau avait cinq pieds d’envergeure. Le plumage était d’un blanc sale & un peu roussâtre presque partout le corps, & noir au bout des ailes. Il y avait aussi des plumes noires, longues & larges sur les deux côtés du dos & à la racine des ailes. Le cou était revêtu sur sa partie inférieure, jusqu’au tiers de sa longueur, par des plumes longues de six pouces, larges de dix lignes, & terminées en pointe. Elles étaient entourées à leur racine par un duvet très-blanc, dont chaque petite plume avait un tuyau de la grosseur d’une petite épingle, qui se partageait en cinquante ou soixante autres plus petits que des cheveux, dont chacun était encore garni des deux côtés de petites fibres presqu’imperceptibles. Cette cigogne n’avait sur le haut de la véritable jambe que de petits filets de plumes fort rares. L’alentour des yeux était dégarni de plumes, on n’y voyait qu’une peau fort noire. Cet oiseau avait le bec droit, pointu, et d’un rouge pâle, tirant sur la couleur de chair. Le bas des véritables jambes était rouge, et avait plus de quatre pouces de longueur ; la partie du pied, qui s’étend depuis le talon jusqu’aux doigts, était de couleur grise, & le reste des pieds et la jambe de couleur rouge. Il avait des écailles en forme de table sur les extrémités des doigts. Les trois de devant étaient joints ensemble à leur commencement, par des peaux courtes et épaisses. Il avait le doigt de derrière gros et court, les ongles blancs, larges, & courts à peu-près comme ceux de l’homme. La cigogne se nourrit de lézards, de serpents, de grenouilles, & n’a point de ventricule comme les oiseaux de proie, mais seulement un gésier. Elle mange aussi des vers, des araignées, & d’autres insectes. Mémoire pour servir à l’histoire des animaux, tome III. troisième part. 

CIGOGNE NOIRE, ciconia nigra, oiseau de la grosseur de la cigogne ordinaire, ou même un peu plus petit. Le cou, la tête, le dos et les ailes sont d’un noir luisant ou mêlé de vert ; le ventre, la poitrine et les côtés sont blancs ; le bec est vert ; les pattes sont de cette couleur, et dégarnies de plumes jusqu’à l’articulation du genou ; la membrane qui tient les doigts unis ensemble s’étend jusqu’à la moitié de la longueur du doigt du milieu, seulement du côté intérieur. Voyez Willughby, ornith.

CIGOGNE, (Matiere médicale). Les parties de cet oiseau dont on se sert en Médecine, sont, outre l’oiseau entier, la vésicule du fiel, le fiel, la graisse, la fiente et le jabot. Cet animal est un grand alexipharmaque, et passe pour un excellent remède contre toutes sortes de poisons, et surtout contre la peste ; on en use aussi dans les affections des nerfs et des jointures. Son fiel est recommandé dans les maladies des yeux ; sa graisse en liniment dans les affections goutteuses et le tremblement des articulations ; sa fiente prise dans de l’eau, dans l’épilepsie et dans les maladies de la tête ; son ventricule ou son jabot desséché et pulvérisé, passe pour un spécifique admirable contre plusieurs poisons.

Dict. de Médecine, Dale, Schroeder

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La cigogne Blason de la faculté de médecine

Posté par othoharmonie le 14 novembre 2013

Comme l’université et ses différents organes, c’est tardivement, à la Renaissance, que la Faculté s’est dotée d’armes propres. Le 2 octobre 1597, elle a adopté la devise « Urbi et Orbi Salus » et l’écu :

  • d’azur à trois cigognes passantes au naturel portant chacune en leur bec une branche d’origan, un soleil rayonnant d’or chassant les nues en chef.

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La devise reprend une patente accordée par une bulle datée du 23 mars 1460 du pape Nicolas V, lui-même fils de médecin, diplômé de l’Université de Bologne et fondateur de la Bibliothèque Vaticane, conférant à tout licencié de l’Université de Paris une reconnaissance par toute autre université de sa compétence d’exercice. Cette équivalence universelle était particulièrement importante pour la faculté de médecine qui promettait ainsi à ses futurs médecins une possibilité d’installation même à l’étranger et assurait la pérennité d’un recrutement dans toute l’Europe catholique, ce qui était moins évident avec l’émergence au sortir de la guerre de Cent Ans de nations bien distinctes.

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Le métal de l’écu est le bleu de France. Le soleil chassant les nuages symbolise les lumières dispensées par l’enseignement et la lutte contre l’obscurantisme. L’Université elle-même arborant une bible descendue des nues, c’était peut-être aussi une façon ironique de se démarquer de la maison-mère en insistant sur des prétentions scientifiques ou du moins naturalistes de la médecine. Origan est le nom grec de la marjolaine, anciennement mariolaine, c’est-à-dire « petite image sainte de la Vierge Marie » (cf. « mariole », sens antithétique). L’étymologie fantaisiste « herba maiorana », c’est-à-dire remède majeur en latin de carabin, a peut-être renforcé le sens de remède souverain. Il semble donc que les médecins se soient bien amusés en forgeant ces armes. La cigogne est un jeu de mot sur son nom en ancien français, soigne (littéralement, l’oiseau qui veille à la bécquée), et sur sa figure légendaire de la Mère Gigogne, comparée à une alma mater ou une mère-poule abritant les étudiants sous ses jupes (cf. la même observation d’un long bec supposé nourricier transposée dans la légende des bébés apportés par les cigognes).

La persistance du blason de la Faculté au travers de ses dissolutions successives est un signe curieux et rare de permanence dans l’histoire de France. Il n’est toutefois pas tout à fait exceptionnel, ainsi pour le Conseil d’État ou le Collège d’Harcourt par exemple.

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Cigogne et chamanisme

Posté par othoharmonie le 12 novembre 2013


La cigogne, comme l’ibis et le héron est un oiseau destructeur de serpents. Ils sont donc adversaires du mal, ce sont des oiseaux anti-sataniques et par là même des symboles du Créateur. 

Avez vous déjà rencontré un mangeur de cigogne ?

Cela peut vous paraître étrange d’entendre parler de mangeur de cigogne, mais figurez vous qu’il s’agit là du grand concours de référencement de mangeur de cigogne organisé par le site organisé par le site concours.promo-web.org. il a  donc été décidé, par Ruben et son ami mangeurs de cigogne ( http://jahmusik.net/mangeur-de-cigogne/ )invétérés et toute l’équipe de NET6TM mangeurs de cigogne occasionnels, amateurs et experts de vous conter l’histoire de leur pratique bien étrange .  

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C’est en 
Alsace à l’époque où les cigognes faisaient encore du transport d’enfant que le premier mangeur de cigogne apparu ou plutôt fût révélé aux adorateurs de cigogne.

Qui aurait pensé à devenir mangeur de cigogne à cette époque où les cigognes étaient vénérés en Alsace comme le sont aujourd’hui les boeufs en Inde ? D’ailleurs, curiosité humaine les premier détracteur du premier mangeur de cigogne lui prêtait des pouvoirs maléfiques hérités d’un chaman indien mangeur de cigogne et de pigeons.
Nous nommerons ce précurseur : LE mangeur de cigogne. Notre maître à tous, celui qui nous a révélé les pouvoirs de la cigogne que l’on mange.
Déjà enfant, LE mangeur de cigogne était particulièrement attiré par cet être mi-oiseau mi-facteur qui depuis des lustres transportaient les nouveaux nés. Il faut tout de même savoir que LE mangeur de cigogne connu une histoire bien étrange lors de son plus tendre âge.
Figurez vous que le mangeur de cigogne s’est retrouvé en transit pendant des semaines, passant de cigogne en cigogne sans jamais trouver un foyer chaud et douillet. 

Après avoir fait des millions de kilomètres dans le bex d’un mâle cigogne mangeur de souris, LE mangeur de cigogne fût ramené au dépôt central, où il passa les 8 premières années de sa vie.
Pendant tout ce temps LE jeune mangeur de cigogne qui cela dit en passant n’était pas encore un mangeur de cigogne, devait s’amuser avec des jeunes cigognes et partager sa nourriture avec ces dernières. C’est ainsi que LE mangeur de cigogne se nourrit exclusivement d’asticots pendant ses plus tendres années.
Un jour, alors qu’il venait de fêter son 8 ème anniversaire, LE mangeur de cigogne tomba du dépôt central situé sur le toit de la cathédrale de Strasbourg et tomba sur la terrase d’un mangeur de saucisses qui n’avait jamais vu un enfant cigogne.                                       

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C’est en ce jour de l’an 4000 avant Jean Christophe, que Le mangeur de cigogne pris alors sa première razade de saucisse et décida un peu éméché il faut l’avouer, qu’il se contenterait à présent de se nourrir de cigogne. Le mangeur de cigogne allait devenir un mangeur de cigogne et sa première cible fût une vieille cigogne fatigué qui lui avait souvent fait des reproches pendant son enfance .
(…)
C’est en mars 2004 que nous avons découvert le grimoire du mangeur de cigogne et avons décidé de nous y intéresser.

Depuis, nous sommes une bonne centaine en France et particulièrement des professionnels et des amateurs de l’internet, à nous passionner pour ce mangeur de cigogne et notre objectif à tous est de promouvoir cette philosophie si merveilleuse, ce nirvana que nous aimerions tous atteindre : la sagesse du mangeur de cigogne

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message du peuple des cigognes

Posté par othoharmonie le 12 novembre 2013


message du peuple des cigognes dans CIGOGNEL´Association française d’aide aux couples infertiles « Les Cigognes de l´Espoir« ,  dont beaucoup de couples membres ont été traités contre l’infertilité par des cliniques adhérentes à IVF Europe comme SANUS et la Clinique de Reproduction Medicale Assistée de Zlin, a annoncé un partenariat avec la très importante association MAIA, . Ce partenariat est la conséquence de difficultés d’accéder à la parentalité sur le territoire national français pour ceux qui ne peuvent devenir parent par voie naturelle. Ces deux organisations ont décidée de créer un collectif pour la défense des droits et la prise en compte par les pouvoirs publics des difficultés actuelles liées à la procréation médicale assistée et au désir de parentalité.

Pourquoi cette association ?

Confronté à un problème d’infertilité, nous avons fait pendant des années les démarches que font en pareil cas la plupart des couples en France : examen multiples pour la détection des raisons de l’infertilité auprès de différents médecins, orientation vers  un centre de PMA, généralement débordé car pas assez nombreux en France, ce qui a pour conséquence une écoute parfois limitée ou du moins écoutée, délai d’attente très long pour les différentes tentatives de PMA : insémination, FIV , etc.

Le temps passe ainsi très vite, les échecs s’accumulent, puis arrive le temps du découragement…..

Découragement parce que l’on vous dit que vous avez épuisé votre « quota » de tentatives, que forcément avec le temps, vous avez atteint l’âge limite de prise en charge, que dans votre cas seul le don d’ovocytes serait possible mais que c’est quasi-impossible car trop de demandes, très compliqué et de toute façon trop tard…

Face à ce découragement, sans baisser les bras, nous avons cherché des solutions par nous-mêmes, grâce aux heures passées sur Internet a consulter des sites en France et à l’étranger, à correspondre avec des organismes et cliniques parfois au bout du monde….

Notre acharnement a payé : une petite fille est née suite à un don d’ovocyte en République Tchèque !!

Conscient du bonheur que cela pouvait apporter, nous avons décidé de créer cette association sans but lucratif (avec quelques personnes sensibilisées à cette problématique) afin d’aider ceux qui comme nous se trouvent  confrontés à un moment ou à un autre à ce drame de l’infertilité pour les aider, leur donner de l’informations, pour trouver des solutions, notamment à travers les possibilités existantes de dons d’ovocytes, de dons d’embryons,  pour confronter les expériences, les espoirs, les réussites et les échecs, en bref pour créer une communauté autour de l’infertilité mais surtout du dons d’ovocytes, technique de PMA efficace mais qui n’est pas assez connue.

Philippe et Anne du site http://www.lescigognesdelespoir.fr/index.php?action=ezportal;sa=page;p=1

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oracle de la cigogne

Posté par othoharmonie le 12 novembre 2013


Bonne carte que celle de la Cigogne : notion de projets physiques comme symboliques (grossesse comme projets en route). A l’envers, projets contrariés.

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Affectif
Grossesse, couple qui fait des projets (d’installation par ex avec le foyer, de déménagement par ex avec la ville etc.) ou bien tout simplement une rencontre prometteuse de bien des choses.
Heureux événement (naissance) que ce soit pour le consultant lui-même ou dans son entourage.
Naissance ou grossesse à l’horizon… formation d’une famille.

Professionnel
Nouveau projet très positif qui nous vient par nos efforts. Domaine de la santé des enfants.
Sage-femme, accoucheur, métier lié à l’enfant, changement radical de métier, personne travaillant avec le consultant qui va avoir un enfant.
Des projets qui se mettent en route, enfin selon l’entourage et le sens de la cigogne. Je rajouterais pour avoir eu le cas dans un tirage qu’une grossesse peut vous gêner dans votre vie professionnelle (comme par exemple arrêt maternité ou quelque chose dans ce goût là).

Santé
Grossesse, bonne santé.
Accouchement, amélioration.
Bonne santé, encore une fois naissance.

Personnalité
Personne très généreuse qui donne beaucoup, qui aide à pousser nos projets de l’avant.
Personne aimante, qui aide les autres, personne infantile (qui se comporte comme en enfance).
Personne qui a de nombreux projets en tête, qui court partout, dynamique, une vie remplie.

Spiritualité
Un développement personnel et spirituel à venir. Des nouvelles à venir, un don ?
Naissance de la spiritualité.
Découverte d’une spiritualité très saine et très naturelle, cycle de vie.

Ce qu’en dit Gérard Barbier (résumé)

 dans CIGOGNEUne cigogne : influence positive à l’endroit, négative à l’envers.
A l’endroit cette carte symbolise une grossesse, une naissance car on dit toujours que les bébés arrivent par les cigognes. Les cartes voisines préciseront pour qui est cette grossesse et quel sera le sexe de l’enfant à venir. Cette grossesse peut également revêtir une valeur purement symbolique. Vous êtes enceinte de vous-même ou de connaissances que vous brûlez de communiquer. Les cartes voisines vous indiqueront si le moment est bien choisi pour faire partager votre savoir, ou si l’accouchement de votre nouveau moi est proche.


La carte peut également symboliser l’accoucheur d’âmes, celui qui vous permet de devenir vous-même. Nul doute que vous le rencontrerez su vous avez effectué une partie du chemin. Il est à noter cependant que la cigogne n’est pas en vol, ni même posée sur un toit. Ses pattes sont fermement ancrées dans le sol, ce qui signifie que la voie à laquelle vous aspirez ne sera rendue possible que si vous que si vous gardez le sens des réalités matérielles. Autrement, vous risqueriez fort de vous trouvez désorienté, déboussolé par vos expériences.


A l’envers, elle signifie que la grossesse annoncée sera difficile, avec des risques, ou avant terme.
Avec la carte n°39 LE RAT, elle annoncera une grossesse pénible et/ou maladie de la mère.
Avec la carte n°58 LA MORT, elle annoncera une grossesse qui n’aboutira pas, fausse couche ou avortement.
Au niveau affectif : cette lame annonce avant tout un renouveau dans votre vie sentimentale, soit par une nouvelle rencontre, soit un nouveau départ avec votre partenaire. Les cartes voisines préciseront le sens et le résultat de ce changement.
Au niveau professionnel : cette carte annonce un nouveau poste, une petite modification dans votre travail actuel sans pour autant changer totalement de poste. Si vous êtes en ce moment à la recherche d’un emploi, il y aura aboutissement dans vos démarches et ce assez rapidement. Cette carte symbolise également toutes les professions ayant attrait à l’enfance et ce qui s’y rattache tel que sage-femme, puéricultrice, assistante maternelle…
Au niveau santé : cette lame indique uniquement une grossesse sur le plan santé ou bien quelques soucis gynécologiques si les cartes voisines en précisent le sens.
Au niveau personnalité : cette carte annonce un caractère qui ne cesse de vouloir aller plus loin dans tout ce qu’il peut entreprendre, une personne qui étudie et est en recherche constante du meilleur pour elle-même et pour ses proches.

Gérard Barbier figure dans la famille des voyants heureux. Heureux d’avoir réalisé ses rêves en signant de sa plume et de son pinceau, l’Oracle Gé,.Le manuscrit et l’Oracle des Questions reconnus par tous pour leur originalité, la pertinence de leur message et leur réussit e artistique.      Au départ, nétant pas connu du milieu ésotérique et encore moins des maisons d’édition, il ne pensait même pas pouvoir publier. Il ne trouvait aucun jeu divinatoire qui lui correspondait réellement, il a donc décidé d’allier ses dons de voyance avec ses études de dessin d’arts appliqués afin de créer son propre oracle. C’était uniquement personnel au départ, puis l’idée lui est venue de le proposer à un grand éditeur afin que les personnes ne se retrouvant dans aucun oracle existant puissent également profiter d’un jeu simple, très parlant….

Gérard Barbier aime toutes les cartes de son Oracle Gé, mais la bougie reste cependant sa préférée. Elle symbolise son métier, sa passion et cette bougie est aussi une très grande lueur d’espoir en général pour tout le monde, c’est une carte très forte symboliquement à ses yeux. La symbolique Gérard B est plus ‘ésotérique » que ses prédécesseurs, les symboles sont puissants, il y a beaucoup de révélations dans cet oracle. Ce jeu est aussi la concrétisation de son ascension spirituelle.

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Parabole du témoignage d’une cigogne

Posté par othoharmonie le 11 novembre 2013


 

Parabole du témoignage d’une cigogne dans CIGOGNEA Tazrouk, dans le Hoggar, les Petits Frères avaient une fraternité chez les anciens esclaves des Touaregs, familles pauvres qui vivaient en cultivant le long de l’oued un peu de blé et quelques légumes. C’était un lieu de paix que cet oued de Tazrouk et nos frères y avaient aussi leur jardin qu’ils travaillaient. Mais que de difficultés pour arriver à tirer quelque chose du sable ! Quand on avait de l’eau, les sauterelles arrivaient ; si l’on échappait aux sauterelles, on avait les chenilles. Et des lapins venaient des alentours pour faire place nette, dévorant le peu de verdure que nous avions obtenu à grand-peine. Il nous fallait alors poser des pièges qui nous procuraient un peu de viande, appréciable lorsque ce n’était pas du renard ou du chacal.

Un soir, un vol de cigognes se dirigeant vers le nord arriva dans le ciel de Tazrouk : c’était le printemps. En décrivant de larges cercles, le vol descendit sur l’oued pour y passer la nuit. Cherchant un point d’atterrissage, une belle cigogne femelle alla mettre ses pattes dans une de nos trappes. Elle passa la nuit à perdre son sang et lorsqu’à l’aube, les Petits Frères s’aperçurent de sa présence, c’était trop tard. Elle mourut le jour même et nous l’enterrâmes sur les rives de l’oued.

Alors le drame commença, drame qui nous toucha tous profondément. Le vol de cigognes était reparti vers le nord, mais le compagnon de l’oiseau mort resta dans l’oued. Le même soir, nous le vîmes descendre près du jardin, à l’endroit même où sa compagne avait été prise, tourner, tourner en gémissant et en la cherchant. Cela dura jusqu’au coucher du soleil.

Le lendemain, la scène se répéta. Le vol de cigognes avait peut-être atteint la Méditerranée et la pauvre bête était encore là, cherchant sa compagne. Elle resta toute l’année. Chaque jour, elle partait en quête de nourriture et on la voyait au coucher du soleil se profiler sur le ciel au-dessus du jardin et descendre en gémissant, chercher l’absente et dormir sur le sable là où elle sentait peut-être encore le sang de sa compagne.

Les Frères s’habituèrent à la cigogne, et la cigogne s’habitua aux Frères. Elle entrait dans le jardin et venait prendre quelque morceau de viande ou de pain trempé que les frères lui tendaient. N’était-ce pas émouvant de voir cette créature sensible à l’amour et aux caresses des frères qui, se sentant responsables de son veuvage, multipliaient leurs attentions à son égard. Je me souviens de son regard, de sa manière de pencher la tête de côté, du mouvement régulier de son grand bec, de sa façon de me fixer comme pour essayer de me comprendre et sortir enfin de sa solitude. Moi aussi, j’essayais de la comprendre, mais je restais moi-même, et elle resta cigogne. Je demeurais dans mes limites tout comme elle demeurait dans les siennes. Et ces limites étaient déterminées par la nature. C’était l’incommunicabilité.

180px-portrait_jungstorch dans CIGOGNEEt, cependant, ce migrateur avait fait et savait faire des choses extraordinaires, des choses que moi-même je n’aurais jamais été capable de faire. Il était parti des pays chauds, du Mali peut-être ou du Niger, il avait parcouru des centaines de et des centaines de kilomètres sans boussole, sans radar, il était capable de continuer son voyage sans carte géographique et d’aller retrouver le clocher ou la cheminée de l’année précédente, pour y faire son nid. Et cependant… avec toute sa science de capitaine au long cours, il n’aurait pas pu lire mon alphabet, ni interpréter le son de ma voix.

Le printemps suivant, un autre vol de cigognes arriva sur l’oued de Tazrouk. Notre amie, cette fois, se joignit à lui et elle repartit vers le Nord. J’ai souvent pensé à cette cigogne pour trouver …

CARRETTO Carlo, Au-delà des choses. Collection « Témoignages 13 », Editions Paulines, 1971 (2e édition), pp. 71-73.

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Cigogne et spiritualité

Posté par othoharmonie le 11 novembre 2013


Nous sommes nous aussi comme des oiseaux migrateurs.

C’est l’apôtre qui a écrit l’épître aux hébreux qui nous révèle cela.

 Cigogne et spiritualité dans CIGOGNE white_stork_from_the_crossley_id_guide_britain_and_ireland-231x300

Il nous dit dans le chapitre 13 aux hébreux ; notre cité à nous n’est pas ici-bas, elle est à venir, en réalité, nous sommes en migration, comme l’hirondelle, la grue, la cigogne, nous sommes appelé à aller vers d’autres climats et je crois que cette migration mérite une explication et c’est en allant au centre de Ribeauvillé que nous apprenons par exemple que la cigogne ne part pas seulement à cause du froid, mais elle part parce qu’en hiver, elle ne trouverait pas sa nourriture.

La preuve c’est que les cigognes du centre de réintroduction, depuis plusieurs années supportent les hivers et n’en meurt pas.

Mais en 1973;on c’est rendu compte que les couples de cigognes diminuaient d’année en année. 10% des cigognes mouraient électrocuter par les lignes de haute tension ; il y avait un autre facteur qui faisait que les cigognes ne revenaient plus en Alsace » je ne sais pas si elles avaient perdu le langage de l’alsacien », mais elles revenaient plus. Puis on à étudié ceci, là ou elles allaient les peuples on changé de régime politique, c’est des régimes souvent militaires et les soldats s’amusaient avec les tanks, leurs armes à foncer dans les cigognes et ils en tuaient jusqu’à 60% par année.

Alors, on a voulu sauver ces magnifiques oiseaux. Nous devons savoir que ces oiseaux partaient, non seulement à cause du froid parce qu’ils étaient frileux, mais parce qu’ils ne trouvaient plus leur nourriture, ils ne vivent pas seulement de grenouilles et de poison mais aussi d’insectes pour leur équilibre nutritif.

Nous aussi nous devons comprendre que le point capital de notre progrès spirituel, ne dépend pas seulement d’avoir une chaude assemblée extraordinaire mais il faut aussi avoir une bonne nourriture spirituelle et dans la semaine, il faut continuer à se nourrir de la parole de Dieu, comme la cigogne partait pour échapper à la famine qui la menaçait.

Nous devons nous aussi quelque fois savoir prendre le temps de nous retirer pour nous nourrir de la Parole de Dieu.

Nous sommes appelés à être comme les cigognes, des oiseaux migrateurs qui font tous les efforts pour trouver leur nourriture. « exemple : s’éloigner de la télé ».

Notre chose primordiale c’est notre nourriture spirituelle comme l’oiseau migrateur. Je n’ai pas peur du froid de l’incrédulité qui sévit autour de moi, je n’ai pas peur du froid de l’apostasie qui vient, ce que j’ai peur c’est de l’anémie spirituelle qui ferait de nous un corps sans défense à l’heure de l’attaque et comme la cigogne, apprenons à changer de climat et d’endroit pour y trouver la nourriture. L’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sortira de la bouche de Dieu.

Il est important de savoir que les oiseaux migrateurs sont conduits par Dieu par un instinct qui leurs as été donné et qu’ils ont tous le même point de repère quand ils partent.

Ce point de repère c’est le soleil. Les oiseaux sont extraordinaires, l’hirondelle des mers à l’âge de 3 mois parcourent 18000 kilomètres, elle n’a jamais fait le voyage, à trois mois elle s’envole, sont point de repère le soleil.

L’oie sauvage s’élève à 8800 m d’altitude, là ou l’homme ne peut pas respirer sans un apport d’oxygène, elle vit, traverse et va à son point.

Dieu est le Dieu extraordinaire, il leurs à donné à tous un point commun, un point de repère, le soleil.

J’ai appris sur les coutumes des bêtes sauvages, les oies sauvages un jour sont parties, elles sont arrivé dans un faisceau de brouillard et de nuages, n’ayant plus leur point de repère, le soleil, elles sont revenus en arrière et repartit que le lendemain.

Nous aussi, nous avons le même point de repère, l’ancien testament se termine avec ces mots. Malachie4/2 Pour vous qui craignez mon nom se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes.

Jésus est le soleil de justice, le point de repère de chacun d’entre nous, nous sommes comme ces oiseaux migrateurs, nous avons choisi le soleil de justice, Jésus-Christ, le Fils de Dieu.

Dans notre migration, nous allons nous aussi vers une ère nouvelle mais en ayant toujours les yeux fixés sur Jésus. Voir dans Hébreux 11 les héros de la foi ; j’appelle ce chapitre le catalogue de Dieu; on voit tous les champions de la foi, et Hébreux 12/2:Ayez les regards sur Jésus.

Comme les oiseaux migrateurs, nous avons le soleil comme point de repère, ce soleil de justice Jésus qui à apporté la santé dans ses rayons.

Les français ont inventé des avions avec une géométrie, ont arrive à rentré les ailes, à les sortir, à les placer de telles façons que l’avion peut aussi facilement se mouvoir comme un oiseau dans l’espace. Les oiseaux ont reçu du créateur une possibilité quand ils étaient en vol; par exemple quand ils arrivent sur une région glacée et glaciale leurs plumes se resserrent et font protection contre le froid, mais tout d’un coup, ils arrivent dans un endroit chaud, leurs plumes s’ouvrent pour faire ventilation. Nos cigognes ont une telle possibilité comme les sternes des mers, l’oie sauvage, le plumier, tous ont la même faculté; nous aussi, nous avons une vie spirituelle à géométrie variable. Il arrive quelque fois que dans la prière ont à de la peine à s’exprimer car tout est glacial autour de nous, ont sent les démons qui nous frôlent, les ténèbres qui nous environnent, nous sommes comme gelé.ET tout à coup, nous nous concentrons sur le Christ, et voilà qu’apparaît le magnifique parler en langues qui nous permet de prier, et celui qui parle en langues s’édifie lui-même.

D’autre fois, c’est la prière de combat, d’autres fois la prière d’adoration ; il ne faut pas oublier comme les oiseaux avec leurs plumages peuvent résister au froid ou à la chaleur ; nous avons-nous aussi un manteau qui nous protège.

La parole de Dieu nous dit : nous devons revêtir Jésus-Christ, revêtir l’homme nouveau.

J’ai appris, qu’on pouvait supprimé l’instinct migrateur des cigognes et ont y est arrivé, en les mettant en cage, c’est pas la meilleur façon, il y a une autre façon qui est beaucoup plus humaine, c’est celle de couper les plumes d’une aile ; quand on arrive à faire cela, au bout de trois ans, la cigogne à perdu son instinct migratoire et c’est pour cela que l’on peut voir dans les environs, installé toute l’année, elles ne partent plus, elle ont perdu l’instinct migratoires.

Il y a beaucoup de chrétiens qui ont perdu l’instinct migratoire, ils ne croient pas au retour du Seigneur, on leurs à couper une plume d’une aile, ils ne croient plus au baptême du Saint-Esprit, ils ne crient plus aux dons spirituelles, on à taillé. On commence à dire que les prophéties étaient bonnes pour les écrits avant le nouveau testament, et on perd notre instinct migratoire.

Et j’ai appris qu’on ne nourrissait pas n’importe comment un cigogneau, les petits cigogneaux étaient nourrit par régurgitation ce qui veut dire, retour dans la bouche des aliments qui ont été déposé dans l’œsophage ou l’estomac.

C’est-à-dire que les cigognes mâchent une première fois la nourriture, la laisse en dépôt dans leur œsophage ou leur estomac et sans vomissement la laisse revenir en petites boules dans le nid et les cigogneaux se nourrissent.

Et j’ai regardé que nous aussi nous sommes appelés à être comme les cigognes. C’est Abraham qui dit dans Genèse 18 : Dieu dit à Abraham, je l’ai choisi afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Eternel en pratiquant la droiture, la justice et afin que l’Eternel accomplisse en sa faveur, ses promesses qu’il à faites, afin qu’il enseigne à ses enfants.

Les cigognes nous enseignent une chose, ce qu’elles mangent, elles le donnent ensuite à leurs enfants et vous ce que vous avez reçu, depuis des années, est ce que vous l’avez enseigné à vos enfants? prenons nos responsabilités, comme les couples de cigognes s’unissent pour nourrir les cigogneaux et mangent premièrement la nourriture qu’ils vont leurs donner.

Texte de ALDO BENZI

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L’Île Cigogne

Posté par othoharmonie le 11 novembre 2013


L'Île  Cigogne dans CIGOGNE fort_cigogne41L’île Cigogne tire son nom non pas de l’oiseau mais de la forme de l’île, seiz kogn signifie « sept coins » en breton.

L’île Cigogne, au centre de l’archipel est reconnaissable au Fort Cigogne, construit à partir de 1756 pour interdire le mouillage de la Chambre aux corsaires anglais. Il a logé jusqu’à 80 soldats.

Propriété de l’État, il est loué à l’école de voile. Une tour y sert aussi d’amer et de base d’étalonnage de vitesse pour les avions de l’armée.

Elle est presque entièrement occupée par un fort à la Vauban édifié en 1756 pour interdire le mouillage de la chambre à Saint-Nicolas aux corsaires anglais qui guettaient à l’abri des îles l’arrivée des navires au large et avaient ensuite toutes les facilités pour les arraisonner. Le fort a logé jusqu’à 80 soldats dans des conditions très spartiates.

Un repère pour les plaisanciers

  • Il appartient toujours à l’Etat qui le loue au Centre nautique des Glénan depuis 1950. A la fin du XIXe siècle, il servait de station météo au laboratoire de biologie marine de Concarneau. Aujourd’hui, ce dernier n’en a plus l’usage car Saint-Nicolas est plus facile d’accès et abrite le centre international de plongée, d’où les chercheurs effectuent, durant plusieurs mois de l’année, un suivi de la faune et de la flore.
  • La tourelle qui surmonte le fort a, quant à elle, été construite au début du XXe siècle pour servir d’amer. Un point de repère encore bien utile aux nombreux plaisanciers qui font escale dans l’archipel.

On dénombre jusqu’à 100 bateaux certains jours de l’été. Sans doute leurs propriétaires sont-ils attirés par la transparence de l’eau due à la présence de bancs de maërl, algue marine calcaire qui, en se décomposant, contribue à la blancheur du sable ?

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le Fort-Cigogne

Posté par othoharmonie le 9 novembre 2013


le Fort-Cigogne dans CIGOGNE fort_cigogne4L’Archipel des Glénan, de par sa position stratégique, a longtemps été un repère de corsaires. Leur présence créait une insécurité constante pour les pêcheurs et plus encore pour les navires marchands. Un fort fut donc bâti sur l’Ile Cigogne durant la seconde moitié du XVIIIèmesiècle. Au plus fort, la garnison compta une centaine d’hommes, mais les conditions de vie particulièrement difficiles et l’insalubrité conduisirent quelques années plus tard à désaffecter le fort.

Le Fort-Cigogne fut construit tardivement, à la demande du maréchal de Montesquiou , pour contrer l’occupation de l’archipel des Glénan par les corsaires anglais et hollandais. Une première étude reste en sommeil, le fort est finalement bâti en 1755, et occupe la moitié de l’île. C’est une combinaison de deux batteries, avec des casemates intérieures équipées en casernements, citerne, boulangerie et cachots. Les remparts en granit sont hauts de 7 m.

Il fut définitivement déclassé en 1899 : il reste en bon état, à l’exception des charpentes qui se sont effondrées. À la fin du xixe siècle, il servit de station météo au laboratoire de biologie marine de Concarneau.

En 1914-1918, pendant la guerre, des Concarnois occupèrent Fort-Cigogne. Ils eurent quelques problèmes de ravitaillement. En 1940-1945, une petite troupe allemande occupa le fort.

Fort Cigogne est désormais utilisé par les stagiaires du centre nautique des Glénans.

Une tourelle de 20 m, construite en 1911, surmonte le fort sur le rempart sud. Elle sert d’amer, point de repère encore bien utile aux nombreux plaisanciers qui font escale dans l’archipel. Peinte en blanc et noir cet amer sert de marque à la Marine nationale française pour des essais de vitesse entre Groix et les Glénan.

Le Fort-Cigogne, est un ancien fort militaire français situé dans l’Archipel des Glénan, dans le Finistère. Propriété de l’État, inscrit au titre des monuments historiques le 17 juillet 2009, il est aujourd’hui loué à l’école de voile. Une tour y sert aussi d’amer.

Le fort fut édifié en 1756 pour interdire le mouillage de la chambre à Saint-Nicolas aux corsaires anglais qui guettaient, à l’abri des îles, l’arrivée des navires au large et avaient ensuite toutes les facilités pour les arraisonner.

La garnison compta une centaine d’hommes, mais les conditions de vie particulièrement difficiles et l’insalubrité conduisirent quelques années plus tard à désaffecter le fort.

Le fort a logé jusqu’à 80 soldats dans des conditions très spartiates. Un repère pour les plaisanciers.

La tourelle qui surmonte le fort a, quant à elle, été construite au début du XXe siècle pour servir d’amer. Un point de repère encore bien utile aux nombreux plaisanciers qui font escale dans l’archipel.

On dénombre jusqu’à 100 bateaux certains jours de l’été. Sans doute leurs propriétaires sont-ils attirés par la transparence de l’eau due à la présence de bancs de maërl, algue marine calcaire qui, en se décomposant, contribue à la blancheur du sable.

L'île de Fort-Cigogne vue depuis la mer.Un peu d’histoire :

Les corsaires la  connaissent bien et depuis longtemps les anglais de Jersey et de Guernesey en ont fait leur repère. A l’abri ils surveillent toute la côte, de Penmarc’h à Lorient, abordant et dépouillant barques de cabotages et autres chasse marées, pillant sel, toiles ou alcool transportés.

La France décide enfin de se défendre et le roi ordonne la construction d’un fort sur l’île Cigogne, au milieu de l’archipel. En 1756 une première garnison s’y installe avec de la farine pour 5 ou 6 mois, viande salée, biscuits, légumes secs, 5 barriques de vin et 200 pintes d’eau « au cas ou les communications avec la grande terre seraient interceptées par l’ennemi, ou le mauvais temps ». Ce que ne dit pas le rapport c’est que les canons ne peuvent envoyer leurs boulets à plus de quelques centaines de mètres or c’est précisément la distance qui sépare Cigogne de Penfret ou les corsaires anglais continuent de couler des jours heureux. Ils ont d’ailleurs conclu un accord avec la garnison de Cigogne : « vous laissez nous tranquilles et nous ne tirent pas sur les bateaux qui approvisionnent vous… » Bien à l’abri les anglais vont faire de Penfret la plus riche des îles de l’archipel. Ils construisent deux cales, creusent un troisième puits. Leurs affaires sont prospères et régulièrement, avec la complicité des marins pêcheurs de Concarneau ou le Trévignon, des dames leur rendent visite débarquant sur la côte Est de l’île que tout le monde d’ailleurs appelle port aux anglais.

Fort Cigogne qui ne sert à rien sera définitivement déclassé en 1899 et loué au Laboratoire du Collège de France de Concarneau.

En 1911 une tour de 20 mètres de haut est élevée sur le rempart sud. Peinte en blanc et noir cet amer servira de marque à la Marine Nationale pour des essais de vitesse entre Groix et les Glénan. Après avoir accueilli successivement les militaires, les scientifiques et les pêcheurs de homards, Fort Cigogne est désormais occupé par les stagiaires du Centre Nautique des Glénans.

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Cigognes, amies du laboureur

Posté par othoharmonie le 9 novembre 2013


Cigognes, amies du laboureur dans CIGOGNE 320px-white_stork_weissstorch_ciconia_ciconiaMais la principale activité des cigognes reste la recherche de nourriture. Elles déambulent à découvert, sans chercher à se cacher. Elles chassent surtout dans les champs, les marais, au bord des fossés et dans tous les lieux humides. Elles aiment l’époque des labours, durant laquelle elles vont jusqu’à suivre les charrues. Après la récolte, elles apprécient beaucoup les chaumes brûlés.

Leurs proies sont essentiellement animales ; l’absorption de végétaux ou de graines est très marginale ; et, sur des décharges à ciel ouvert, elles glanent des déchets comme les charognards. Leur consommation ordinaire couvre pratiquement toute la petite faune terrestre et aquatique, des insectes aux petits mammifères en passant par les mollusques, les poissons, les vers de terre et les amphibiens. Elles chassent souvent à l’affût les petits rongeurs : elles les guettent à la sortie des trous et les transpercent de leur bec dès qu’ils se présentent.

Leur régime dépend des saisons et des conditions climatiques. En Europe centrale par exemple, 60 % des vertébrés consommés sont des petits mammifères, contre 30 % de reptiles ; cette proportion est inversée en Espagne, où serpents et lézards sont nettement plus nombreux. Les études du chercheur hongrois T. Kôrôs montrent l’extraordinaire faculté d’adaptation de la cigogne et, même si, en milieu rural, les insectes constituent sa nourriture dominante, elle modifie son alimentation en fonction des ressources disponibles.

Dévoreuses de criquets pèlerins

Sur les lieux d’hivernage, les criquets pèlerins constituent l’essentiel du régime alimentaire des cigognes, qui contribuent ainsi à l’élimination de ce véritable fléau des cultures africaines.

Enfin, les cigognes sont attirées par les feux de brousse ou de savane dont les flammes débusquent une multitude de proies.

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Comment Tout savoir sur la Cigogne

Posté par othoharmonie le 9 novembre 2013

Comment Tout savoir sur la Cigogne dans CIGOGNE cicogna_sulle_rovine_di_efeso_02

La cigogne blanche est un grand oiseau dont la majeure partie du plumage est d’un blanc immaculé, à l’exception des rémiges, qui sont noir d’encre, du bec et des pattes, qui sont rouge vif. Elle mesure de 100 à 115 cm de long. Comme la plupart des ciconiidés, c’est un grand échassier avec un cou, des pattes et un bec longs, de larges ailes arrondies et une queue courte ; ses 3 doigts antérieurs sont légèrement palmés.

Le corps est, chez la cigogne blanche comme chez les autres espèces apparentées, robuste et allongé, la tête, sans plumes, plutôt grosse. Le mâle ne se distingue presque pas de la femelle, si ce n’est par une légère différence de taille à son avantage. Ciconia ciconia présente en outre un épais collier de plumes autour du cou.

Le plumage nuptial diffère très peu de celui que ces oiseaux portent en dehors de la période de nidification ; seules les parties nues sont, durant cette période, colorées de façon plus vive.

Les ailes sont à la fois longues et larges et possèdent 12 rémiges primaires (la 12e est minuscule). La queue, courte et carrée, se compose de 12 rectrices, avec des plumes sous-caudales qui peuvent être longues et duveteuses.

Les tarses sont réticulés, et trois des quatre doigts, relativement courts, sont reliés entre eux par une petite palmure, ce qui explique probablement l’aisance avec laquelle la cigogne marche dans l’eau ou même nage.

Les cigognes, comme pratiquement tous les oiseaux, possèdent en outre une glande à huile, dite « glande uropygienne », qui produit un liquide dont l’animal enduit son plumage pour le rendre imperméable. Chez cette espèce, la glande est recouverte de plumes.

Les jeunes, dont la livrée est différente de celle des adultes, prennent l’apparence de ces derniers à l’âge de deux ans. Leur mue n’a lieu qu’une fois par an. Chez la jeune cigogne blanche, les plumes des ailes sont noires et celles des épaules teintées de brun. Les pattes et le bec sont d’un brun rougeâtre, avec, pour ce dernier, une extrémité plus sombre.

Alors que la plupart des autres cigognes émettent une grande variété de sons et que leurs sifflets peuvent même être mélodieux, la cigogne blanche ne produit que de faibles chuintements, qui sont remplacés par des claquements de bec et des craquètements pendant la parade nuptiale ou pour éloigner des importuns du nid.

Lorsqu’elles sont en chasse, les cigognes blanches manifestent une concentration remarquable. On les voit s’avancer, le corps légèrement penché en avant, le cou à peine plié, prêt à se détendre et à propulser l’arme redoutable que constitue le bec. Tout en attrapant leurs proies, elles ne s’arrêtent pas de marcher : seul le mouvement de la tête qui se relève indique le succès de la capture.

La cigogne n’émet pas de véritables cris ni aucun chant, comme le font la plupart des autres oiseaux. L’organe qui, habituellement, produit les sons chez l’oiseau est le syrinx. Or, cet organe est bien présent chez la cigogne (alors qu’il peut faire défaut chez d’autres espèces, comme les vautours du Nouveau Monde), mais c’est la structure musculaire placée devant le syrinx qui est insuffisante chez celle-ci. Voilà pourquoi cet échassier ne peut produire que des chuintements. Les bruits émis, les craquètements, ou claquements de bec, qui manifestent l’émotivité de l’animal, sont purement mécaniques.

Les oiseaux mâle et femelle possèdent un cloaque identique, réceptacle des produits des glandes sexuelles et des déchets digestifs. Chez certaines espèces, les mâles ont un pénis fixé sur la partie ventrale du proctodéum, segment inférieur du cloaque. On pense que, à l’origine, toutes les espèces possédaient cet organe et qu’il a peu à peu disparu. Chez la cigogne blanche, le héron, le flamant et l’outarde, il n’en reste qu’un vestige en forme de langue.

Chez le cigogneau, le bec est d’abord noirâtre puis brun-rougeâtre avant de devenir, chez l’adulte, d’un rouge vif, identique à celui des pattes. On constate un léger dimorphisme sexuel, le bec d’une femelle mesurant de 14 à 17 cm, alors que celui du mâle, plus épais, est long de 15 à 17 cm. Les narines, placées près de la base de la mandibule supérieure, sont très étroites. Chez les oiseaux, la forme du bec indique le régime alimentaire. Le bec de la cigogne blanche est typique des oiseaux harponneurs.

Leurs pattes sont typiques des échassiers : les tarses (partie de la patte située entre l’articulation du talon et les doigts) sont longs d’environ 20 à 25 cm.

Les doigts sont courts mais, ce qui est plus remarquable, trois d’entre eux sont reliés par une palmure à leurs bases. Ces particularités expliquent les habitudes aquatiques de la cigogne blanche.

Les autres ciconiidés

La famille des ciconiidés stricto sensu, comprend, outre la cigogne blanche, 18 espèces (dont Ciconia boyciana, la cigogne blanche orientale, considérée pendant longtemps et par certains auteurs comme une sous-espèce de Ciconia ciconia), réparties en 6 genres.

Les ciconiidés sont presque tous des grands oiseaux planeurs qui portent en vol le cou tendu à l’horizontale (à l’exception des marabouts). Trois grands groupes se dégagent : les cigognes forestières, ou tantales, et les becs-ouverts d’une part, les cigognes proprement dites d’autre part ; enfin, les jabirus d’Afrique et d’Asie.

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Vol plané pour la Cigogne

Posté par othoharmonie le 9 novembre 2013

 

Vol plané pour la Cigogne dans CIGOGNE zartlichkeiten_zwischen_weissstorchenVols planés pour des migrations spectaculaires

Plutôt solitaire lors de la nidification, la cigogne blanche devient grégaire lorsqu’elle voyage ou hiverne. Lors des grandes migrations, elle adopte le vol plané, dépensant ainsi peu d’énergie. Elle ne bat des ailes qu’au décollage et abandonne ce type de vol dès que possible. La troupe nomade s’offre alors, ailes déployées, aux courants d’air chaud qui l’aspirent littéralement. Prenant rapidement de l’altitude, à la vitesse de 2 à 3 m par seconde (si le courant d’air chaud est puissant), les cigognes planent ensuite sans efforts. Par plusieurs centaines, on peut les voir monter, les ailes rigides, et former de larges cercles avant de disparaître dans le ciel.

Elles atteignent alors de très hautes altitudes, parfois jusqu’à 3 500 m. Avec une maîtrise inouïe, elles parviennent à se diriger en utilisant les vents comme les courants d’altitude, quelle que soit la force de ces derniers.

Pendant les vols migratoires, sur de longues distances, les cigognes se livrent ainsi à une série d’ascensions et de planés, au cours desquels elles perdent peu à peu de l’altitude. D’abord quelques oiseaux décollent à l’aube, avant la colonie : ils jouent le rôle d’éclaireurs à la recherche des courants thermiques. Dès qu’ils les ont trouvés, ils sont rejoints par la troupe.

Cette technique ne nécessite pas une organisation de type « vol en escadrille » comme en adoptent d’autres grandes voyageuses, telles les oies cendrées, qui pratiquent le vol battu. Mais elle n’est possible que le jour et lorsque le soleil réchauffe suffisamment la terre pour que se créent des courants thermiques. Cela exclut l’hypothèse selon laquelle les cigognes effectueraient de nuit leurs migrations au-dessus des déserts.

La descente vers la terre est, elle aussi, très impressionnante : les cigognes se laissent tomber en vrilles acrobatiques, avant de se poser sur le sol, avec grâce.

15 000 kilomètres aller et retour

Les courants chauds indispensables aux oiseaux planeurs n’existent pas au-dessus des mers ou des océans. C’est pourquoi les cigognes d’Europe ont deux itinéraires pour rejoindre leurs quartiers d’hiver en Afrique : celles qui nichent plus à l’ouest passent par le détroit de Gibraltar, les autres prennent une voie à l’est par le Bosphore. En fonction de ces deux voies migratoires, on distingue la population de cigognes qui hiverne en Afrique occidentale (Mali, Niger, Sénégal, Nigeria) et celle qui va chercher les chaleurs de l’Afrique orientale (Soudan, Kenya), atteignant même l’Afrique du Sud. Le périple aller et retour peut représenter plus de 15 000 km ! Un petit nombre d’oiseaux issus de populations nichant à l’est de la mer Noire se retrouvent en Inde et côtoient la sous-espèce du Turkestan, Ciconia ciconia asiatica.

C’est vers le mois d’août que la plupart des cigognes quittent leurs zones de nidification. Il est possible de les observer au-dessus du Bosphore, en Turquie. Les quartiers d’hiver sont atteints au cours des mois de novembre ou de décembre. Dès février, la troupe repart en sens inverse pour regagner les zones de nidification en mars et en avril.

Un large nid, lieu de tous les combats

Les cigognes ont la réputation d’être d’une fidélité à toute épreuve. Contrairement à ce que l’on pense, ce n’est cependant pas à son partenaire, mâle ou femelle, que cet oiseau est fidèle, mais plutôt à son nid. Durant toute la période de la reproduction, en effet, c’est cet élément qui tient pour le couple la place principale.

Le mâle arrive généralement avant la femelle sur le nid qu’il a occupé l’année précédente ou sur un nid qui vient d’être construit et qu’il a pu s’approprier. Dès cet instant, il y reste jour et nuit et le défend contre les intrus – autres mâles ou couples. La vigilance s’impose, car toute absence prolongée peut être aussitôt sanctionnée par l’assaut d’un mâle concurrent. D’où les claquements de bec énergiques qui avertissent l’adversaire dès que celui-ci tente de s’approcher. Le propriétaire du nid prend alors des postures menaçantes : il pointe son bec vers l’intrus et les plumes de son cou se hérissent.

Si toutes les manœuvres de dissuasion restent inefficaces, une sévère bagarre peut être déclenchée. Les oiseaux qui s’affrontent ainsi ne se battent pas symboliquement : ces combats sont souvent sanglants, parfois meurtriers, et ils peuvent durer plusieurs jours. Mais, si c’est une femelle qui se présente, l’accueil est tout autre. Plus de menaces : le craquètement du mâle n’est qu’une bruyante invitation aux fiançailles. Écartant les ailes, l’oiseau rejette sa tête en arrière au point que celle-ci vient toucher son dos, puis la ramène rapidement vers le bas. La femelle est très vite conquise, les accouplements commencent fréquemment le jour même, le plus souvent sur le nid.

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Les vertus De la cigogne

Posté par othoharmonie le 7 novembre 2013

 Les vertus De la cigogne dans CIGOGNE white_stork_at_giza_zoo_by_hatem_moushir_12

1] La cigogne est un oiseau très courageux. En effet, lorsque le printemps arrive, elles prennent toutes leur vol, enrôlant toutes sortes d’oiseaux, les oies sauvages, les canards et toute espèce d’oiseaux, puis quittent l’Egypte, la Lybie, la Syrie et se dirigent vers la Lycie, vers un fleuve qui s’appelle le Xanthus, et là, engagent la guerre contre les corbeaux, les corneilles, les geais, les vautours et tous les oiseaux carnivores. Comme ceux-ci connaissent l’endroit, ils se trouvent tous là.

2] L’armée des pélicans [lire des cigognes] se range en bataille sur un des côtés du fleuve : sur l’autre rive se dispose celle des corbeaux, des vautours et des autres oiseaux carnivores : pendant tout le septième mois, ils se préparent à la guerre : ils savent, en effet, les jours où ils doivent commencer la guerre : et lorsqu’ils commencent la guerre, leurs cris s’entendent jusqu’au ciel : et des flots de sang des oiseaux blessés coulent vers le fleuve, ainsi que des plumes dont on ne saurait dire la quantité. Les Lyciens les utilisent pour garnir leurs lits. Après leur retour de la guerre, on pourrait voir les corneilles blessées, ainsi que la foule des autres oiseaux carnivores : nombreux aussi sont les blessés parmi les cigognes, les pélicans et les oiseaux qui les accompagnent : beaucoup d’entre eux aussi tombent morts pendant la bataille.

3] La guerre qu’ils se livrent entre eux et la victoire des uns ou des autres fournit aux hommes un présage : car si l’armée des cigognes remporte la victoire, il y aura grande quantité et abondance de blé et des autres grains : si la masse des corneilles est victorieuse, il y aura abondance de brebis, de bestiaux, de bœufs et d’autres quadrupèdes.

4] Les cigognes ont aussi une autre particularité remarquable : car lorsque les parents vieillissent et ne peuvent plus voler, leurs enfants, les soutenant de chaque côté sous les aisselles, les transportent d’une place à l’autre et les nourrissent ainsi. Et lorsqu’ils n’y voient plus clair, leurs enfants leur mettent la nourriture dans le bec et cet échange, ce payement en retour, s’appelle ἀντιπελάργωσις, piété filiale.

5] Les œufs de la cigogne ont cette propriété : dissous dans du vin, ils noircissent les cheveux. Mais il faut frotter le front et les yeux avec du levain : il faut aussi après avoir teint les cheveux, les laver et les oindre d’huile de myrrhe ou de verjus, dans quoi on aura fait fondre de la graisse d’ours ou de sanglier.

6] Si tu prends un petit poussin d’une cigogne, que tu le mettes dans une marmite neuve, et qu’après l’avoir lutée, tu le mettes cuire à sec sur le fourneau, lorsqu’il sera carbonisé, tu enlèveras la cendre, tu la broieras convenablement et lu auras un collyre sec pour le néphélion, le larmoiement, le trichiasis ; et tout cela, fais-le comme un homme de l’art ; si tu veux en faire un collyre mou, mets la cendre dans du miel non enfumé, en quantité suffisante, mélange bien et emploie.

7] Ayant enlevé à une cigogne vivante les tendons des pattes, des jambes et des ailes, donne-les à porter à des goutteux des pieds et des mains, membre pour membre, et ils seront guéris.

8] Une cigogne, mangée bouillie une fois chaque année, au printemps, avant qu’elle se soit envolée pour la guerre, conserve indemnes et sans douleurs les nerfs et les articulations de celui qui l’a mangée : car elle fera fuir la goutte aux pieds, aux mains, aux genoux, la sciatique, l’arthrite, l’opisthotonos et toutes les maladies nerveuses et articulaires.

9] Sa fiente, en cataplasme avec des feuilles de jusquiame et de laitue, soulage les goutteux.

10] Prends la peau de son estomac, lave-la dans du vin, fais-la sécher à l’ombre, tiens-la bien unie. Si quelqu’un a bu un breuvage mortel, grattes-en, mets la raclure dans du vin avec de l’eau de mer, donne à boire et l’on sera conservé indemne.

11] Ses intestins, mangés, guérissent les coliques et les maux de reins.

12] Son fiel, en liniment, rend la vue perçante.

13] Si quelqu’un prend le cœur d’une cigogne victorieuse dans la guerre et le lie dans une peau d’épervier ou de vautour vaincue, et qu’il écrive sur le cœur ceci : « J’ai vaincu mes adversaires », puis qu’il suspende le tout à son bras : le porteur sera terrible et admiré ; il vaincra tous ses supérieurs à la guerre et dans les procès. C’est un phylactère inviolable, donnant la victoire et très puissant.

Issu du livre médical sommaire d’Hermès Trismégiste De la connaissance scientifique et de l’influence physique des animaux, Composé pour son élève Asclépios

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Histoire de la Cigogne

Posté par othoharmonie le 7 novembre 2013

 

 

Histoire de la Cigogne dans CIGOGNE simferopol_zoo_-_bird3L’ordre des ciconiiformes auquel appartient la famille des ciconiidés est d’origine très ancienne : sa naissance date du crétacé, il y a une centaine de millions d’années. Malheureusement, très peu de fossiles permettent de connaître l’origine des ancêtres de la famille de la cigogne. Les seuls restes découverts sont ceux de l’oiseau géant Phororhacos dans des terrains miocènes en Patagonie.

À cette époque, il y a entre 40 et 25 millions d’années, ce volatile arpentait – tel un oiseau de cauchemar – les étendues du continent américain. Il mesurait plus de 1,60 m de haut et sa tête avait plus de 90 cm de longueur. Cet oiseau, qui ne pouvait pas voler, possédait des pattes si puissantes qu’elles lui permettaient de tuer reptiles et mammifères et assuraient sa sécurité contre presque tous les prédateurs. Aujourd’hui, l’espèce qui ressemble le plus à cet étrange animal est Balaeniceps rex, le bec-en-sabot, qui vit caché dans des marais difficilement accessibles de l’Afrique tropicale.

En revanche, il existe peu d’éléments sur les ancêtres directs de la cigogne blanche : les spécialistes, cependant, s’accordent pour situer l’origine de l’espèce sur le continent africain.

Les ciconiiformes regroupaient traditionnellemeent 35 familles dont les ciconiidés. Ces derniers sont tous de grands échassiers dont la taille varie entre 0,30 et 1,50 m, avec un cou, des pattes et un bec presque toujours longs. Cet ordre comprendrait également les hérons, ou ardéidés, les spatules et les ibis, ou threskiornithidés,  de même que le genre Balaeniceps (le bec-en-sabot, classé désormais parmi les pélécanidés) et les scopidés (l’ombrette).

En réalité, des changements de classification sont intervenus et certains oiseaux que l’on associait auparavant à cet ordre, comme les grues ou les vautours du Nouveau monde (cathartidés), en sont apparus éloignés. En 2008, de nouvelles recherches (Hackett Shannon J. et alii, « A Phylogenomic Study of Birds Reveals Their Evolutionary History » in Science, 27 juin 2008, vol. 320, n° 5884, pp. 1763 – 1768) ont bouleversé la classification de nombreuses espèces d’oiseaux et les ciconiiformes ne regrouperaient finalement plus que la famille des ciconiidés.

Aujourd’hui, les caractéristiques principales des ciconiidés sont leurs larges ailes arrondies et leur queue courte ainsi que les trois doigts antérieurs légèrement palmés accompagnés d’un quatrième, postérieur, permettant à ces oiseaux de se tenir sur les branches des arbres. Ils sont tous adaptés à la vie dans les eaux peu profondes.

Les cigognes et les autres oiseaux de cet ordre (marabouts, becs-ouverts ou tantales) sont familiers de l’homme, qui les protège tout en leur attribuant des pouvoirs légendaires.

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La vie de la cigogne

Posté par othoharmonie le 7 novembre 2013


La vie de la cigogne dans CIGOGNE chateau_de_moidiere_-_cigognePlutôt solitaire lors de la nidification, la cigogne blanche devient grégaire lorsqu’elle voyage ou hiverne. Lors des grandes migrations, elle adopte le vol plané, dépensant ainsi peu d’énergie. Elle ne bat des ailes qu’au décollage et abandonne ce type de vol dès que possible. La troupe nomade s’offre alors, ailes déployées, aux courants d’air chaud qui l’aspirent littéralement. Prenant rapidement de l’altitude, à la vitesse de 2 à 3 m par seconde (si le courant d’air chaud est puissant), les cigognes planent ensuite sans efforts. Par plusieurs centaines, on peut les voir monter, les ailes rigides, et former de larges cercles avant de disparaître dans le ciel.

Elles atteignent alors de très hautes altitudes, parfois jusqu’à 3 500 m. Avec une maîtrise inouïe, elles parviennent à se diriger en utilisant les vents comme les courants d’altitude, quelle que soit la force de ces derniers.

Pendant les vols migratoires, sur de longues distances, les cigognes se livrent ainsi à une série d’ascensions et de planés, au cours desquels elles perdent peu à peu de l’altitude. D’abord quelques oiseaux décollent à l’aube, avant la colonie : ils jouent le rôle d’éclaireurs à la recherche des courants thermiques. Dès qu’ils les ont trouvés, ils sont rejoints par la troupe.

Cette technique ne nécessite pas une organisation de type « vol en escadrille » comme en adoptent d’autres grandes voyageuses, telles les oies cendrées, qui pratiquent le vol battu. Mais elle n’est possible que le jour et lorsque le soleil réchauffe suffisamment la terre pour que se créent des courants thermiques. Cela exclut l’hypothèse selon laquelle les cigognes effectueraient de nuit leurs migrations au-dessus des déserts.

La descente vers la terre est, elle aussi, très impressionnante : les cigognes se laissent tomber en vrilles acrobatiques, avant de se poser sur le sol, avec grâce.

Les courants chauds indispensables aux oiseaux planeurs n’existent pas au-dessus des mers ou des océans. C’est pourquoi les cigognes d’Europe ont deux itinéraires pour rejoindre leurs quartiers d’hiver en Afrique : celles qui nichent plus à l’ouest passent par le détroit de Gibraltar, les autres prennent une voie à l’est par le Bosphore. En fonction de ces deux voies migratoires, on distingue la population de cigognes qui hiverne en Afrique occidentale (Mali, Niger, Sénégal, Nigeria) et celle qui va chercher les chaleurs de l’Afrique orientale (Soudan, Kenya), atteignant même l’Afrique du Sud. Le périple aller et retour peut représenter plus de 15 000 km ! Un petit nombre d’oiseaux issus de populations nichant à l’est de la mer Noire se retrouvent en Inde et côtoient la sous-espèce du Turkestan, Ciconia ciconia asiatica.

C’est vers le mois d’août que la plupart des cigognes quittent leurs zones de nidification. Il est possible de les observer au-dessus du Bosphore, en Turquie. Les quartiers d’hiver sont atteints au cours des mois de novembre ou de décembre. Dès février, la troupe repart en sens inverse pour regagner les zones de nidification en mars et en avril.

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