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FAMILLE DES COLUMBIDES

Posté par othoharmonie le 29 septembre 2013


FAMILLE DES COLUMBIDES dans PIGEON - COLOMBE columb-pig-biset-nb-300x225 Il est difficile de commencer une telle étude sans parler des trois espèces disparues, si différentes de nos pigeons et de nos tourterelles, mais appartenant au même ordre, le Dronte de Maurice (Raphus cucullatus), le Dronte de Rodrigues (Pezophaps solitaria) et le Dronte de la Réunion (Ornithaptera solitaria), endémiques des Mascareignes dans le sud-ouest de l’Océan Indien. 
Ces oiseaux, espèces forestières terrestres, devaient leur apparence particulière au résultat de leur adaptation à la vie insulaire sur de petites îles où aucun prédateur n’existait. L’arrivée de l’homme sur ces îles a entrainé l’extinction de ces trois espèces.     

Ces oiseaux de la famille des Raphidés étaient des « géants » comparés à nos Columbidés. Les femelles pesaient jusqu’à 17 kg, alors que les mâles Dronte de Maurice et de Rodrigues pesaient respectivement 21 et 28 kg. De nos jours, le plus lourd pigeon vivant fait à peine 2 kg…  
En réalité, il y a très peu de ressemblance avec nos pigeons, mais si nous regardons attentivement le Diduncule strigirostre (Didunculus strigirostris) des Samoa, nous constatons que le bec, bien que plus petit, est très semblable à celui des drontes. De plus, les caractéristiques de ces trois « anciennes » espèces telles que le plumage lâche, les ailes réduites, la peau nue de la face et le bec large sont également visibles chez les pigeonneaux.

La taille des Columbidés est très variable. La petite Colombe à queue noire (Columbina passerina) pèse environ 30 grammes, alors que le Goura couronné de Nouvelle Guinée (Goura cristata) pèse jusqu’à deux kilos.  Les espèces les plus petites sont appelées « tourterelles » et les plus grandes sont des « pigeons ».   

Principalement arboricoles, ils vivent souvent dans le feuillage des arbres. La plupart d’entre eux trouvent leur nourriture au sol, bien que quelques espèces se nourrissent dans les arbres.

Les caractéristiques morphologiques typiques des membres de cette famille comprennent un bec court, une petite tête, des pattes courtes et un corps compact. Les yeux sont souvent entourés de peau nue dont la couleur varie avec l’espèce.  Ces oiseaux ont des muscles robustes témoignant de leur excellente aptitude au vol. La forme des ailes nous dit si l’espèce est migratrice ou pas.

D’un autre côté, les espèces plus terrestres ont des pattes plus longues leur permettant de vivre surtout sur le sol.  Les Columbidés comprennent deux groupes, les granivores et les frugivores. Les Columbinés ou granivores ont en général un plumage cryptique chamois, gris ou brun. On note cependant deux exceptions, les colombines du genre Chalcophaps avec leurs ailes aux intenses reflets verts.  Quelques espèces présentent des reflets violets ou vert-bronze sur le cou, la poitrine et le dos, ou sur les ailes.

Les pigeons du genre Alectroenas de l’Océan Indien sont azurés, alors que les pigeons du genre Treron présentent un plumage vert doux avec des taches de couleur pastel.

de magnifiques images sur ce site : http://www.oiseaux-birds.com/page-famille-columbides.html

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Pigeons, peuples roucoulants de la guerre

Posté par othoharmonie le 29 septembre 2013


Description de cette image, également commentée ci-aprèsil était une fois le peuple des lapins.

Tous les jours les lapins s’amusaient et roucoulaient dans la prairie.
On les appelait les Roucoules.

Le peuple des pigeons, jaloux, voulut récupérer ce titre.
C’est ainsi que la guerre débuta.

Au bout de quelques jours les méchants pigeons gagnèrent, et volèrent le titre honorifique de « Roucoules » aux lapins.

Ces derniers tout malheureux continuaient d’exister.
Ils menaient une vie triste et dépourvue de joie. Jusqu’au jour où les petits lapins déclarèrent la guerre aux pigeons.

Depuis, les lapins ont regagné leur titre et vivent heureux dans la prairie roucoulante

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La Boussole des Pigeons

Posté par othoharmonie le 29 septembre 2013


La Boussole des Pigeons dans PIGEON - COLOMBE emerald_doveLe « sixième sens » qui permet aux pigeons voyageurs de s’orienter grâce au champ magnétique terrestre ne se situerait pas dans leur bec, comme on a pu le croire, selon une étude publiée en ligne mercredi par la revue britannique Nature qui relance le mystère.

« Il y a de plus en plus de preuves pour dire que le pigeon a un véritable système de navigation dans la tête, comme un GPS : il est capable d’enregistrer des valeurs de champ magnétique, mais également des repères visuels et des indices olfactifs », a expliqué à l’AFP Hervé Cadiou, CNRS, Strasbourg, France) un des chercheurs qui a participé à l’étude.

De précédentes recherches ont suggéré que la boussole interne qui permet à l’oiseau de s’orienter grâce au champ magnétique -la magnétoréception- se situerait sous la peau qui recouvre la partie supérieure du bec de l’oiseau. Selon cette hypothèse, des cellules nerveuses contenant des petits cristaux de magnétite, un oxyde de fer, expliqueraient la sensibilité magnétique.

Mais la nouvelle étude mise en ligne mercredi par Nature vient défier cette hypothèse : David Keays (Institut de Pathologie Moléculaire, Vienne, Australie) et ses collègues ont montré que les cellules riches en fer du bec des pigeons sont en fait des macrophages et non des neurones (ou cellules nerveuses).

Les chercheurs ont utilisé l’IRM et le scanner pour réaliser, en les colorant en bleu, une cartographie des cellules riches en fer de la partie supérieure du bec de pigeons voyageurs. Ils ont ainsi révélé « une variation inattendue dans leur distribution et leur nombre, observation incompatible avec un rôle dans la sensibilité magnétique ».

Une analyse de ces cellules a par ailleurs mis en évidence des caractéristiques propres à des macrophages, cellules qui font partie du système immunitaire.

« L’équipe de Vienne a démontré que les dépôts de fer dans le bec du pigeon n’étaient pas cristallins, mais plutôt des dépôts organiques, et que ce fer n’appartenait pas à des neurones, mais à des macrophages », explique Hervé Cadiou.

Or, « pour qu’il y ait un sens, une réception sensorielle, il faut qu’il y ait des neurones ».

Même s’ils ne peuvent exclure la possibilité qu’un petit nombre de récepteurs magnétiques épars soient situés « dans un endroit indéterminé » de la partie supérieure du bec des pigeons, les chercheurs n’ont trouvé aucune preuve de l’existence d’un système de sensibilité magnétique dans ce bec.

« Le bec n’est pas un organe magnétorécepteur », a conclu Hervé Cadiou.

Le mystère de la magnétoréception des pigeons resterait donc à élucider.

Mais les chercheurs ont d’autres pistes. « Ces cellules énigmatiques pourraient résider dans l’épithélium olfactif (muqueuse de la paroi du nez, ndlr), une structure sensorielle qui a été impliquée dans la magnétoréception de la truite arc-en-ciel », suggèrent-ils.

article paru à Voilà.fr

 

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Les Pigeons parisiens

Posté par othoharmonie le 28 septembre 2013

 

Les Pigeons parisiens dans PIGEON - COLOMBE band-tailed_pigeonsLes pigeons appartiennent au paysage parisien et sont, pour beaucoup de citadins, le principal signe de biodiversité animale de Paris.

Trois espèces de pigeons à Paris : Les pigeons parisiens appartiennent à 3 espèces différentes : le pigeon biset de ville , le pigeon ramier ou palombe  et le pigeon colombin . Le biset de ville est le plus courant à Paris, il représente 90 % de la population, le ramier 9 % et le colombin, très discret, 1%. 

• Combien sont-ils ?

La population actuelle de pigeons bisets de ville à Paris est estimée à plusieurs dizaines de milliers d’individus, le chiffre d’environ 80.000 est avancé, ce qui équivaudrait à 1 oiseau pour 25 habitants.

 • D’où viennent-ils ?

Jusqu’à la fin du XIXe siècle, les pigeons bisets de ville étaient présents à Paris uniquement dans les pigeonniers, élevés par des particuliers. Au début du XXe siècle, ils ont commencé à coloniser la capitale grâce, entre autre, à l’absence de tout prédateur.

 Une gestion des populations grâce aux pigeonniers contraceptifs

Souhaitant mettre en place une solution durable et efficace de gestion des populations de pigeons, la Ville implante un réseau de pigeonniers contraceptifs dans les rues de la capitale.

Encouragée par l’expérience positive du pigeonnier pilote du boulevard Brune (14e), la Ville installe de nouveaux pigeonniers sur les sites sensibles de la capitale. Progressivement, les différents arrondissements de la capitale se dotent de ce dispositif afin de favoriser une meilleure intégration des populations de pigeons en ville et une cohabitation harmonieuse avec les citadins.

 Le pigeonnier redéfinit la place du pigeon en ville en permettant : la maîtrise des concentrations de pigeons :

Le pigeonnier fixe durablement une population locale de pigeons bisets, grâce au nourrissage réalisé à l’intérieur, et régule le nombre d’individus par une technique simple. La première couvée de chaque couple est préservée. Les pontes suivantes sont secouées (fortement) pour stopper leur développement, et laissées en place quelque temps pour éviter que les oiseaux ne désertent l’endroit.  Ainsi, les couples installés n’ont qu’une couvée par an au lieu de 6 à 8.

 La Ville prend en charge les pigeons…

Description de cette image, également commentée ci-aprèsTout pigeon malade ou blessé est retiré immédiatement et soigné. Il est confié à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Maison Alfort.

Tout oiseau trouvé mort est retiré du pigeonnier et est éliminé selon la réglementation en vigueur. En cas de forte mortalité les services vétérinaires sont aussitôt alertés.

Le nettoyage des fientes : C’est à l’endroit où se nourrissent et nichent les pigeons que se concentrent les fientes. Regrouper les pigeons dans un pigeonnier permet donc de regrouper les nuisances. Chaque semaine, le pigeonnier et ses abords sont nettoyés. L’entretien du pigeonnier est confié à une société agréée et n’occasionne aucune gêne pour le voisinage. 

Cette démarche se faisant dans le respect de la vie animale et en concertation avec les associations de protection animale, porte-parole des nourrisseurs et des amis des pigeons, elle vise aussi à réhabiliter l’image du pigeon dans le paysage parisien.

 

Liste des pigeonniers parisiens

 - Square Lazareff, rue Réaumur (2e)

- Jardin du Luxembourg (6e)

- Square Alban Satragne (10e)

- 145 rue de la Roquette (11e)

- Square  Saint-Eloi, rue du Colonel-Rozanoff / passage Montgallet (12e)

- Square de Choisy, rue du Docteur Magnan (13e)

- Pigeonnier pilote, square Vercingétorix-Brune, boulevard Brune (14e)

- Parc André Citroën, 2 rue Cauchy (15e)

- Avenue Dode de la Brunerie, porte de Saint-Cloud (16e)

- Square des Batignolles, rue Cardinet (17e) 

- Square Nadar, rue Azais (18e)telechargement-22 dans PIGEON - COLOMBE

- Boulevard Serrurier (19e)

- Square de la Gare de Charonne (20e)

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Les Pigeons voyageurs de l’Histoire

Posté par othoharmonie le 28 septembre 2013

(D’après un article paru en 1872)

Les Pigeons voyageurs de l'Histoire dans PIGEON - COLOMBE images-41Lors du siège de Paris en 1870-1871, les ballons ont permis à la capitale d’envoyer des messages en province, aux amis du dehors ; mais pour que le système de la poste aérienne fût complet, il fallait que le chemin du retour fût assuré comme celui de l’aller. C’est le bon office qu’ont rendu les pigeons voyageurs.

L’usage des pigeons messagers se perd dans la nuit des temps. Sans parler de l’arche de Noé et de la colombe au rameau béni, nous rappellerons l’histoire de la première croisade, pendant laquelle le sultan de Damas envoya aux assiégés de la ville de Tyr un pigeon annonçant à ceux-ci qu’une armée allait arriver à leur secours. Ce pigeon tomba entre les mains des croisés, qui enlevèrent le message léger attaché à la patte de l’oiseau, et le remplacèrent par un billet où ils faisaient dire au sultan de Damas que, vaincu et terrassé, il lui était impossible de venir délivrer la ville assiégée.

Cette fraude a été imitée par les Prussiens avec les pigeons du ballon leDaguerre, fait prisonnier pendant le siège de Paris. Mais les soldats de Bismarck ne furent pas aussi habiles que les croisés, qui avaient su imiter l’écriture et le style des Sarrasins. Les pigeons du Daguerre apportèrent à Paris une lettre écrite en un français ridicule ; cette épître avait, en outre, le malheur d’être signée du nom d’un personnage politique qui était à Paris auprès du gouvernement de la défense nationale. En 1849, les Vénitiens assiégés se servirent avec succès des pigeons pour donner de leurs nouvelles en Italie ; plus anciennement, en 1574, les messagers ailés avaient été utilement employés par les habitants de la ville de Leyde, investis par l’armée espagnole ; mais jamais, dans aucun temps, ils ne jouèrent un rôle aussi considérable que pendant le siège de Paris.

Plusieurs personnes revendiquent aujourd’hui le mérite d’avoir créé à Paris le service des oiseaux messagers ; nous croyons pouvoir affirmer en toute certitude que l’honneur des résultats acquis revient à M. Rampont, directeur général des postes, et aux membres de la Société colombophile l’Espérance, notamment MM. van Roosebeke et Cassiers, qui sont partis de Paris en ballon avec leurs oiseaux.

Toutefois nous devons reconnaître dans l’intérêt de la vérité que, trois semaines avant l’investissement, M. Ségalas avait songé aux pigeons voyageurs, et qu’il avait même installé soixante de ses élèves dans la tour de l’administration des télégraphes. Mais ce sont principalement les pigeons de la Société l’Espérance, dont l’existence à Paris était bien obscure et bien ignorée, qui ont fonctionné pendant la guerre.

La façon d’organiser le service était très simple : les ballons emportaient de Paris les pigeons voyageurs, que l’on remettait, à Tours, à la direction des postes et des télégraphes. Là, les hommes spéciaux, MM. van Roosebeke, Cassiers, se chargeaient de lancer les pigeons à Orléans, à Blois, le plus près possible de Paris. Ils attachaient préalablement une dépêche à une des plumes de la queue de l’oiseau voyageur.

Il y avait déjà fort longtemps, avant le siège de Paris, que des sociétés belges s’étaient préoccupées de l’élevage des pigeons voyageurs, et avant l’apparition du télégraphe électrique, plus d’un spéculateur de Paris a profité des renseignements que lui donnaient les colombes en lui apportant avec une rapidité étonnante le cours de la Bourse de Bruxelles. On ne se doutait pas alors du rôle que l’Histoire réservait à ce service de la poste généralement peu connu.

images-51 dans PIGEON - COLOMBETous les pigeons ne sont pas doués au même degré de cette faculté de revenir à leur colombier. Le pigeon voyageur est une espèce spéciale. Certains pigeons voyageurs, nés dans un colombier et emportés au loin, y sont revenus d’un seul trait, sans éducation préalable. Mais ce fait est très rare et même contesté. On dresse généralement les pigeons et on les habitue peu à peu à des voyages de plus en plus importants. On les élève dans un colombier semblable à celui que représentent nos gravures, et on leur laisse leur liberté ; ils voltigent autour du colombier, et s’éloignent parfois à une distance assez considérable de leur asile ; il est probable que dans ces promenades de chaque jour, ils apprennent à connaître les environs ; leur vue très perçante leur permet de retrouver certains points de repère qui les orientent et les mettent dans la bonne voie pour le retour.

Quand des pigeons ont ainsi vécu pendant quelque temps dans ces conditions, on les emporte dans des cages d’osier, à une dizaine de lieues de leur colombier, et on les lâche. La plupart rentrent au logis dans un espace de temps assez court. Quelques jours après, on les transporte à vingt lieues de leur colombier, puis à trente ou quarante lieues, et ainsi de suite, en augmentant les distances. On arrive ainsi à pouvoir lâcher à Bordeaux des pigeons voyageurs élevés à Paris ou à Bruxelles.

La vitesse du vol des pigeons voyageurs est très variable ; par un temps calme, ils font généralement douze ou quinze lieues à l’heure. Cette vitesse augmente ou diminue suivant qu’ils volent avec le vent, ou qu’ils sont obligés de remonter des courants aériens. Un fait très remarquable est l’influence de la direction du vent sur le retour des pigeons. Ceux-ci s’égarent presque toujours quand règnent les vents d’est. Les vents du sud et du sud-ouest sont au contraire très favorables au vol de ces messagers. Quand le temps est brumeux, quand il gèle et surtout quand la terre est couverte de neige, les pigeons voyageurs perdent leurs facultés ; on comprend combien l’hiver si rigoureux de 1870-1871 a nui à la poste aérienne.

Trois cent soixante-cinq pigeons ont été emportés de Paris en ballon, et lancés sur Paris. Il n’en est rentré que cinquante-sept, savoir : quatre en septembre, dix-huit en octobre, dix-sept en novembre, douze en décembre, trois en janvier, trois en février. Quelques-uns d’entre eux se sont égarés pendant très longtemps ; c’est ainsi que, le 6 février 1871, on reçut à Paris un pigeon qui avait été lancé le 18 novembre 1870. Il rapporta la dépêche n° 26, tandis que celui de la veille avait apporté la dépêche n° 51. Le 28 décembre, on reçut un pigeon qui avait perdu sa dépêche et trois plumes de sa queue. Il avait été sans doute atteint par une balle prussienne. Ce fait semble prouver que plusieurs de nos messagers du siège ont été tués par l’ennemi.

Les Parisiens n’oublieront jamais la joie que leur causait la vue d’un pigeon s’arrêtant sur les toits. Quel bonheur ineffable ! disait-on, voilà des nouvelles de province. Et les commentaires marchaient leur train. Nous devons toutefois faire observer à ce sujet que les pigeons voyageurs rentrent généralement tout droit au colombier, sans s’arrêter. Il est à supposer que, pendant le siège, les pigeons du jardin des Tuileries ont obtenu souvent un succès peu mérité.

Pigeons voyageurs.jpgIl existe à Paris, dans certains quartiers, notamment du côté des Halles, du Temple, des colombiers perchés sur les toits de vieilles maisons. Avant la guerre, nul ne soupçonnait l’existence de ces petits établissements privés, qui ont contribué à assurer les communications de Paris avec la province. Nos gravures représentent le colombier de M. van Roosebeke, un des membres les plus actifs et les plus intelligents de la Société colombophile l’Espérance. On a pu tirer un parti vraiment merveilleux des pigeons voyageurs, en employant la photographie microscopique, pour faire tenir une innombrable quantité de dépêches sur une légère pellicule de collodion. Il serait utile d’encourager l’élevage de pigeons, et d’étudier un art peu connu qui a prouvé son importance par les services qu’il a rendus pendant la guerre. On parlait autrefois de construire aux pigeons du siège une volière d’honneur, mais nous paraissons avoir déjà oublié nos promesses.

« Comme les cigognes des villes du Nord, a dit avec raison M. de Saint-Victor, comme les pigeons de Venise, ils méritent de devenir, eux aussi, des oiseaux sacrés. Paris devrait recueillir les couvées de leur colombier, les abriter, les nourrir sous les toits de l’un de ses temples. Leur race serait la tradition poétique de ce grand siège, unique dans l’Histoire. »

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Le Dodo apparenté au Pigeon

Posté par othoharmonie le 28 septembre 2013


Le Dodo apparenté au Pigeon dans PIGEON - COLOMBE 170px-dodomansur Le Dronte de Maurice , plus connu sous le nom de dodo même si ce n’est pas la seule espèce dont le nom vernaculaire soit dodo, est une espèce de grand oiseau endémique de l’île Maurice. Apparenté aux pigeons et appartenant à la famille des raphidés, ce dronte vivait dans les forêts ou les plaines. Il mesurait environ un mètre pour une masse moyenne de 10,2 kilogrammes, selon l’étude récente de la Française Delphine Angst. Découvert en 1598, il était décrit comme lent, ne fuyant pas l’homme, gros et presque cubique. Son plumage bleu gris était pourvu d’ailes atrophiées jaunes et blanches, ainsi que d’un panache de quatre ou cinq plumes de mêmes couleurs en guise de queue. Ses pattes jaunes comportaient quatre doigts (trois à l’avant et un à l’arrière) ornés de grands ongles noirs. Son bec crochu avait une tache rouge caractéristique à son extrémité. Sa tête noire ou grise possédait deux plis importants à la base du bec.

Le dodo s’est éteint moins d’un siècle après sa découverte, à la fin du xviie siècle avec l’arrivée des Européens. Il est aujourd’hui souvent cité comme un archétype de l’espèce éteinte car sa disparition, survenue à l’époque moderne, est directement imputable à l’activité humaine.

Les premières descriptions connues du dodo ont été faites par les Hollandais. Ils l’avaient initialement appelé walgvogel (littéralement, « oiseau répugnant »), faisant allusion à son goût. Bien que, par la suite, de nombreux écrits affirmeront que la viande du dodo est mauvaise, les premiers journaux mentionnent uniquement que la viande est ferme mais bonne, bien que pas aussi bonne que celle des pigeons, disponible en abondance2. Le nom « walgvogel » a été utilisé pour la première fois dans le journal du vice-amiral Wybrand van Warwijck, qui a visité l’île en 1598 et qui lui a donné son nom actuel, Maurice, en l’honneur du prince néerlandais Maurice de Nassau.

L’étymologie du mot dodo n’est pas claire. Il pourrait être issu du néerlandais dodars ou dodoors, qui signifie « paresseux ». Il pourrait aussi provenir du néerlandais dodaars (« fesses nouées »), faisant référence à la forme de nœud que prennent les plumes de l’extrémité postérieure du dodo. La première apparition du terme dodaerse se trouve dans le journal de Willem van Westsanen, en date de 16023. Thomas Herbert a utilisé le mot dodo en 16274, mais il n’est pas certain que ce soit la première apparition du mot. Les Portugais avaient déjà visité l’île en 1507, mais dans les écrits que l’on possède actuellement, ils n’avaient pas fait mention de l’oiseau. Néanmoins, selon le dictionnaire Encarta, le Chambers Dictionary et le Van Dale étymologique, « dodo » est un mot qui dérive du portugais doudo (actuellement doido), qui signifie fou, stupide6. Cependant, le mot portugais actuel pour l’oiseau, dodô, est tiré du mot utilisé internationalement, dodo.

David Quammen avait émis l’hypothèse que « dodo » renvoyait à une approximation de l’onomatopée du cri caractéristique de l’espèce, un son ressemblant à « dou-dou ».

En 1606, Cornelis Matelief de Jonge a écrit une importante description du dodo ainsi que d’autres oiseaux, plantes et animaux de l’île Maurice.

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Systématique et évolution du Dodo/pigeon

Posté par othoharmonie le 28 septembre 2013

Systématique et évolution du Dodo/pigeon dans PIGEON - COLOMBE dodo_1Le dodo est un parent proche des pigeons modernes. Les analyses du génome mitochondrial et des séquences d’ADN du dodo suggèrent que ses ancêtres ont divergé de ceux de son plus proche parent connu, le Dronte de Rodriguez (aussi éteint), aux environs de la frontière Paléogène-Néogène. Comme les îles Mascareignes sont d’origine volcanique et sont vieilles de moins de 10 millions d’années, les ancêtres des deux espèces sont probablement restés capables de voler durant un certain temps après la séparation de leurs lignées. La même étude a aussi été interprétée de façon à montrer que le Nicobar à camail est le plus proche parent vivant du dodo et de l’Ibis de la Réunion.

Cependant, la phylogénie proposée est légèrement discutable concernant les relations avec les autres taxons11 et doit donc être considérée comme hypothétique jusqu’à de nouvelles recherches ; en regard des données biogéographiques, il est probable qu’elle soit erronée. Tout ce qu’on peut actuellement affirmer avec certitude est que les ancêtres du dodo et du dronte de Rodriguez sont des pigeons d’Asie du Sud ou deWallacea, ce qui s’accorde avec l’origine de la plupart des oiseaux des Mascareignes. On ignore encore si le dodo et le dronte de Rodriguez sont plus proches du Nicobar à camail ou d’autres groupes de la même lignée telles que les groupes Ducula, Treron ou Goura.

Pendant longtemps, le dodo et le dronte de Rodriguez ont été placés dans une famille qui leur est propre, la famille des Raphidae, car leurs relations avec d’autres groupes d’oiseaux (comme les rallidés) devaient encore être résolues. Depuis peu, il semble plus justifié de voir le dodo et le dronte de Rodriguez comme formant une sous-famille des columbidés.

On suppose désormais que le supposé « dodo blanc » décrit par Willem IJsbrantsz Bontekoe sur La Réunion est basé sur des mauvaises interprétations de l’Ibis de la Réunion, ce qui a conduit à des peintures de dodos en apparence albinos, d’autant qu’aucun squelette proche de l’espèce Mauricienne n’a été découverte à La Réunion; la fréquence de l’albinisme ayant tendance à augmenter occasionnellement chez les espèces insulaires.

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Extinction du Dronte (Pigeon) de Maurice

Posté par othoharmonie le 27 septembre 2013


Extinction du Dronte (Pigeon) de Maurice dans PIGEON - COLOMBE squelette_dodo_-_museum_dhistoire_naturelle_de_la_rochelleComme pour de nombreux animaux qui ont évolué séparément des prédateurs importants, le dodo n’avait développé aucune peur à l’encontre des êtres humains, et ceci, en plus de son incapacité à voler, en a fait une proie facile pour les hommes. Les journaux de l’époque sont remplis de commentaires concernant le mauvais goût et la viande ferme du dodo, alors que d’autres espèces locales comme la poule rouge étaient appréciées pour leur goût. Cependant, pour les nombreux marins de la région, le Dodo avait l’avantage d’être comestible et d’être proche des routes commerciales. De plus, lorsque les premiers hommes sont arrivés sur l’île Maurice, ils ont aussi apporté avec eux d’autres animaux qui n’étaient pas sur l’île auparavant, dont des chiens, des porcs, des chats, des rats et des macaques crabiers, qui pillèrent les nids de dodos, alors que l’homme détruisait les forêts, que les dodos avaient pris pour foyers ; en fait, l’impact de ces animaux — en particulier celui des porcs et des macaques — sur la population des dodos est considéré comme plus important que celui de la chasse. Les fragments trouvés lors de l’expédition de 2005 sont apparemment ceux d’animaux tués par une crue soudaine ; une telle mortalité aurait menacé d’extinction les espèces déjà vulnérables.

Bien qu’il existe des rapports concernant les massacres de dodos par les hommes dans le but d’approvisionner les navires, des fouilles archéologiques ont trouvé jusqu’à présent peu de preuves de la prédation par l’homme de ces oiseaux. Des ossements d’au moins deux dodos ont été trouvés dans des grottes à Baie du Cap, qui étaient utilisées comme abris par des esclaves fugitifs et des détenus du xviie siècle, mais en raison de leur isolement, elles n’étaient pas facilement accessibles par les dodos naturellement.

La date de l’extinction du dodo est sujette à controverse. Andrew R. Solow et David L. Roberts affirment que « l’extinction du dodo est généralement datée de la dernière observation confirmée d’un représentant de l’espèce, par le marin Volkert Evertsz en 1662 », mais de nombreuses autres sources suggèrent la date plus conjecturale de 1681. Roberts et Solow soulignent que, puisque la dernière observation de dodo antérieure à 1662 remonte à 1638, le dodo se faisait probablement déjà très rare dans les années 1660, et donc un rapport contesté de 1674 ne peut être écarté d’emblée. L’analyse statistique des documents de chasse d’Isaac Johannes Lamotius donne une nouvelle date d’extinction estimée à 1693, avec un intervalle de confiance à 95 % de 1688 à 1715. L’examen d’éléments plus circonstanciés tels que les rapports des voyageurs ou le manque de bons rapports après 1689 montre qu’il est probable que le dodo ait disparu avant 1700, le dernier dodo étant mort un peu

Peu d’hommes se sont intéressés de près à l’extinction du dodo. Au début du xixe siècle, beaucoup pensaient que l’espèce n’était qu’un mythe. Avec la découverte des premiers os de dodos dans la Mare aux Songes et les rapports écrits par George Clarke à leur sujet, l’intérêt pour les dodos a été ravivé. Dans la même année que celle où Clarke a commencé à publier ses rapports, l’oiseau est devenu un personnage d’Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll. Grâce à la popularité de l’œuvre, le dodo est devenu un animal célèbre et un icône de l’extinction des animaux facilement identifiable.

Les Anglais ont d’ailleurs tiré deux expressions de son extinction :

  • dead as a dodo (« aussi mort qu’un dodo »), c’est-à-dire « tout à fait mort », qui a été par la suite adaptée en néerlandais : zo dood als en dodo  ;
  • to go the way of the dodo (« suivre le chemin du dodo »), c’est-à-dire « disparaître, s’éteindre ».

Il n’est plus connu que par des fossiles et quelques fragments de tête et de pattes existant dans les musées d’Oxford, de Londres, de Copenhague et de Prague. Quelques individus vivants, d’après lesquels on exécuta des peintures, furent apportés en Europe au xviie siècle mais ne purent être élevés. En 2002, l’analyse de son ADN a confirmé sa position phylogénétique.

Le 23 décembre 2005, l’Associated Press rapporta dans un article que des os de Dodo avaient été découverts sur l’Île Maurice et qu’un squelette entier figurait probablement parmi ceux-ci.

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Pigeon, ou maltraitance animale

Posté par othoharmonie le 27 septembre 2013

Une vidéo accuse la ville de Bruxelles de maltraitance animale
GAIA dénonce une boucherie sur pigeons vivants

Pigeon, ou maltraitance animale dans PIGEON - COLOMBE telechargement-71

En caméra cachée, l’organisation de défense des animaux GAIA a filmé des opérations chirurgicales douloureuses pratiquées pour le compte de la ville de Bruxelles sur pigeons conscients et mal anesthésiés. L’association rend public le film difficilement soutenable de son enquête, révélé hier par RTL-TVI dans Images à l’appui. GAIA demande à la Ville d’abandonner d’urgence cette pratique, et d’installer des pigeonniers contraceptifs pour réguler la population de pigeons dans le respect des oiseaux. 

Stérilisations à la chaîne sur des oiseaux mal anesthésiés 

Pour intervenir contre la reproduction des pigeons urbains, la ville de Bruxelles recourt à une méthode choquante : la stérilisation chirurgicale sur animaux pas ou mal anesthésiés. La vidéo publiée aujourd’hui par GAIA montre des oiseaux opérés à la chaîne, incontestablement conscients et réagissant vivement tandis qu’ils subissent à vif une ablation des testicules ou des ovaires. 

Ces opérations sont menées en France pour le compte de la Ville de Bruxelles, par la SACPA, une société spécialisée dans la capture d’animaux considérés nuisibles. 

« Inacceptable » pour les scientifiques spécialistes des oiseaux 

GAIA a soumis ces images à plusieurs vétérinaires spécialistes des oiseaux. Pour le Professeur Dr An Martel, chef de clinique spécialiste des oiseaux et animaux exotiques à l’Université de Gand, « cette anesthésie inadéquate est inacceptable ». Pour cette experte, ces « conditions d’hygiène insuffisantes favorisent la contraction d’infections durant l’opération. » Certaines infections engendrent des souffrances chroniques précédant la mort des oiseaux. Également interrogés par GAIA, les responsables de l’Université vétérinaire d’Utrecht (Pays-Bas) et du Groupe de travail Néerlandais sur les Oiseaux et les Animaux Exotiques (NOIVBD) ont respectivement qualifié d’ »inacceptables » et de « maltraitance animale » les pratiques commanditées par la Ville de Bruxelles.

Illégitime en Belgique, Bruxelles paie aux pigeons un voyage à l’étranger… 

Parce qu’elle engendre des souffrances sévères, la pratique du « chaponnage » des oiseaux est interdite en Belgique depuis 2001[1]. La ville de Bruxelles a passé un contrat avec une société française pour procéder à des opérations illégales en Belgique. Chaque année, 3000 pigeons sont ainsi capturés, transportés jusqu’en région parisienne et opérés avant d’être réexpédiés à Bruxelles, pour un montant annuel de plusieurs dizaines de milliers d’euros. 

Mutisme des autorités 

Malgré des efforts pour rencontrer l’échevinat de la propreté en charge du dossier, et des invitations lancées depuis plus de deux ans à mettre en place d’autres méthodes plus respectueuses du bien-être animal, GAIA a toujours trouvé porte close et aucune discussion n’a pu être entamée avec les autorités communales. En novembre dernier, la Ville a clôturé un appel d’offre visant à poursuivre pour les 5 prochaines années ses opérations de stérilisation des pigeons, et d’autres opérations d’euthanasies de masse[2]. 

GAIA demande la mise en place de pigeonniers contraceptifs 

GAIA réclame l’installation de pigeonniers contraceptifs urbains, comme mis en place avec succès dans plusieurs villes des Pays-Bas[3] et dans d’autres pays d’Europe. Pour Ann De Greef, directrice de GAIA, « stabilisée autour d’un pigeonnier, la colonie s’y reproduit et y pond ses oeufs qui n’ont plus qu’à être retirés et substitués par des leurres. Le contrôle des naissances remplace les abattages massifs et les stérilisations, dans le respect des oiseaux… et des amis des oiseaux. » 

Contact presse :
Johanne Mielcarek, chargée de campagnes - affichez la vidéo : fichier à lire avec tout logiciel lisant le format flv flash comme vlc média player

visitez le site : http://cousin.pascal1.free.fr/index3.html

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Pigeons des villes

Posté par othoharmonie le 27 septembre 2013

Le nourrissage effectué par les nombreux “amis des animaux” dans Paris est souvent à l’origine de ces concentrations qui suscitent les plaintes des riverains… Alors qu’ils croient bien faire, les nourrisseurs de pigeons ignorent les conséquences de leur geste.

En nourrissant les oiseaux aux mêmes endroits et aux mêmes heures, ils favorisent leur concentration et la surpopulation. Ceci occasionne l’accumulation de fientes, provoquant des dégâts considérables sur les biens publics et privés.

Ces rassemblements contribuent à la transmission des maladies et des parasites entre les pigeons et accroissent l’agressivité entre les individus.

Pour éviter d’être verbalisés, certains nourrisseurs distribuent la nourriture de nuit, entraînant des troubles comportementaux chez cet oiseau diurne et attirant d’autres espèces animales non désirées, notamment les rats.

La réglementation interdit le nourrissage de tous les animaux sauvages (corneilles, oiseaux d’eaux, ragondins, rats…) cette pratique pouvant avoir des conséquences néfastes sur leur comportement et leur santé. Règlement sanitaire du département de Paris Art 41 ter : Les propriétaires doivent grillager les ouvertures susceptibles de permettre l’entrée des rongeurs, pigeons et autres animaux. Art 120 (extrait) : Il est interdit de jeter ou déposer des graines ou nourriture en tous lieux publics susceptibles d’attirer les animaux errants, sauvages, ou redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons.

Pigeons des villes dans PIGEON - COLOMBE images-7

Le pigeon des villes

À l’origine, les pigeons bisets vivaient dans les falaises rocheuses, les montagnes ou  les zones désertiques. La première domestication connue du pigeon date de l’Egypte des pharaons, il y a 5.000 ans. L’élevage du pigeon était initialement alimentaire. Mais ses compétences de grand voyageur revenant fidèlement à son pigeonnier ont bien vite été observées et le “ pigeon voyageur ” est né. C’est, entre autre, la magnétite présente dans certains tissus de son cerveau qui, équivalente aux composants de nos boussoles, l’aide à retrouver aisément sa route même quand il est relâché à plusieurs centaines de kilomètres du pigeonnier. Avec le temps, des individus sont retournés à l’état “ sauvage ”, abandonnant les pigeonniers pour s’installer le plus souvent en ville où ils occupent des constructions dont la verticalité évoque leurs falaises d’origines. Le pigeon de ville est le descendant du pigeon domestique, lui-même issu du pigeon biset initialement sauvage. La durée de vie moyenne d’un pigeon en ville est de 6 à 8 ans.

Le pigeon biset de ville, contrairement au pigeon ramier qui niche dans les arbres, fait son nid dans les anfractuosités des bâtiments. Espèce à fort potentiel d’adaptation, il a conquis tous les espaces disponibles des greniers des immeubles aux constructions métalliques (métro aérien, halls de gares…).

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Nourrissage nuisible aux Pigeons (?)

Posté par othoharmonie le 26 septembre 2013

 Nourrissage nuisible aux Pigeons (?) dans PIGEON - COLOMBE images-4

Le nourrissage effectué par les nombreux “amis des animaux” dans Paris est souvent à l’origine de ces concentrations qui suscitent les plaintes des riverains… Alors qu’ils croient bien faire, les nourrisseurs de pigeons ignorent les conséquences de leur geste.

En nourrissant les oiseaux aux mêmes endroits et aux mêmes heures, ils favorisent leur concentration et la surpopulation. Ceci occasionne l’accumulation de fientes, provoquant des dégâts considérables sur les biens publics et privés.

Ces rassemblements contribuent à la transmission des maladies et des parasites entre les pigeons et accroissent l’agressivité entre les individus.

Pour éviter d’être verbalisés, certains nourrisseurs distribuent la nourriture de nuit, entraînant des troubles comportementaux chez cet oiseau diurne et attirant d’autres espèces animales non désirées, notamment les rats.

La réglementation interdit le nourrissage de tous les animaux sauvages (corneilles, oiseaux d’eaux, ragondins, rats…) cette pratique pouvant avoir des conséquences néfastes sur leur comportement et leur santé. Règlement sanitaire du département de Paris Art 41 ter : Les propriétaires doivent grillager les ouvertures susceptibles de permettre l’entrée des rongeurs, pigeons et autres animaux. Art 120 (extrait) : Il est interdit de jeter ou déposer des graines ou nourriture en tous lieux publics susceptibles d’attirer les animaux errants, sauvages, ou redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons.

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Le pigeon, messager depuis toujours

Posté par othoharmonie le 26 septembre 2013


Le pigeon, messager depuis toujours dans PIGEON - COLOMBE telechargement-51Le pigeon messager est déjà cité dans la Bible. En effet, après quarante jours de déluge, Noé lâche une colombe qui revient en tenant dans son bec un brin d’herbe qui prouve que les eaux se sont retirées.

Trois mille ans avant Jésus-Christ, les pigeons sont utilisés par les navigateurs Égyptiens pour annoncer leur arrivée au port plusieurs jours à l’avance. Plus tard, les Grecs les utilisent pour annoncer les résultats des Jeux Olympiques. Jules César informe le Sénat des ses victoires par pigeon voyageur.

En 732, Charles Martel annonce ainsi la victoire de Poitiers sur les Sarrasins.

Au cours des siècles qui suivent, les pigeons continuent à être employés pour acheminer l’information dont la maîtrise est un facteur de puissance et souvent de richesse.

Avant l’abolition des privilèges du 4 août 1789, seuls les nobles et le clergé ont le droit de posséder des colombiers.

Le 18 juin 1815, Napoléon est défait à Waterloo. Ce jour-là le télégraphe de Chappe n’est pas opérationnel à cause du brouillard. L’un des fils du banquier Rothschild est installé à Londres. Par pigeon voyageur privé, il est informé de la défaite française avant le gouvernement anglais. Il spécule sans risque en achetant massivement à la Bourse et réalise des plus-values considérables.

Au début des deux conflits mondiaux, les Allemands s’empressent d’interdire la possession de pigeons voyageurs dans les territoires occupés et la punissent de mort.

L’idée de recourir aux pigeons voyageurs dans les opérations militaires remonte à l’Antiquité. En 43 avant Jésus-Christ, les légions d’Antoine assiègent Modène. Decimus Brutus, qui défend la cité, envoie à Hirtius, au camp des consuls, des lettres attachées aux pattes de pigeons. Pline en conclut: « Que servaient donc à Antoine ses retranchements profonds, la vigilance de ses sentinelles et même les filets tendus à travers le fleuve, quand il est possible de communiquer avec l’extérieur par la route du ciel?« .

Le pigeon voyageur a toujours joué un rôle primordial dans les guerres de siège, parfois au détriment des assiégés. En 1098, lors de la Première Croisade, Godefroi de Bouillon s’épuise en faisant le siège du fort d’Hajar, dans la plaine de Saint-Jean-d’Acre. Il s’apprête à lever le camp, quand un pigeon abattu en plein vol lui apprend que les assiégés sont au bord de la capitulation.

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Colombophilie militaire en France

Posté par othoharmonie le 26 septembre 2013

Colombophilie militaire en France dans PIGEON - COLOMBE col_mtval

 La guerre franco-prussienne de 1870-1871 met en lumière l’importance du pigeon voyageur. C’est le seul moyen de communication avec l’extérieur pour Paris assiégé. Plus de 1 500 pigeons voyageurs ont été mis en place par des patriotes du nord de la France dans l’éventualité d’un siège de la capitale. Dans le sens Province-Paris, cette précaution n’a pas été prise. Les pigeons sont sortis de Paris par ballon. Sur 358 pigeons ainsi acheminés, une cinquantaine seulement réussit à revenir en raison du froid intense et du manque d’entraînement. Dans le même temps, l’efficacité du pigeon voyageur est augmentée par l’invention de la microphotographie qui permet de placer de nombreuses dépêches sur un seul support. Ce dernier est lu à l’arrivée sur un écran de projection. L’utilité militaire du pigeon voyageur est désormais démontrée. Des colombiers militaires sont créés. Les élevages et les entraînements sont rigoureux.

Vers 1895, Le 24e bataillon du 5e régiment du génie réuni les personnels colombophiles et télégraphistes militaires, et prend garnison au Mont-Valérien, puis passe au 8e régiment de génie, en 1912.

Pendant la Première Guerre mondiale, plus de 30 000 pigeons sont utilisés par les armées françaises. Ils sont d’une fiabilité totale sur les courtes distances qu’ils doivent parcourir. Ils accomplissent leurs missions malgré les bombardements, la fumée, les projectiles, la brume et la poussière, alors que les liaisons téléphoniques sont constamment interrompues, que les estafettes (pts camions) sont retardées par les obstacles et les signaux optiques sont inopérants. Des actes d’héroïsme sont enregistrés et récompensés comme tels et justifient leur devise: Franchir ou mourir.

Une autre activité a été confiée aux pigeons, celle de prendre des photos des dispositifs ennemis grâce à des appareils légers à déclenchement automatique fixés sur leur poitrine. Certains ont rapporté des clichés magnifiques et du plus grand intérêt opérationnel.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les pigeons voyageurs sont à nouveau utilisés, mais la vitesse de l’avance allemande, puis l’occupation désorganisent les colombiers. Lorsque la Résistance s’organise, elle a également recours à ces volatiles. Plus de 16 500 pigeons anglais sont parachutés en France. Ils permettent aux patriotes français de renseigner Londres de manière très efficace, grâce à leur entraînement dans des concours internationaux avant la guerre.

Beaucoup de pigeons reçoivent les plus hautes distinctions militaires. L’un des pigeons les plus célèbres est Le Vaillant. Pendant quatre jours, le fort de Vaux, est soumis sans répit à une formidable offensive des Allemands qui tirent contre lui plus de 8 000 obus par jour. Le 4 juin 1916, à 11h30, Le Vaillant transporte l’ultime et pathétique message du commandant Raynal. Le Vaillant est cité à l’ordre de la Nation et reçoit le diplôme de la Bague d’Honneur.

Dernier message du commandant Raynal: »4-6-16 11h30: Nous tenons toujours mais nous subissons une attaque par les gaz et les fumées très dangereuses. Il y a urgence à nous dégager. Faites nous donner de suite communication optique par Souville qui ne répond pas à nos appels. C’est mon dernier pigeon. Raynal.

Au début du XXIe siècle, il existe un musée colombophile militaire situé dans la Forteresse du Mont-Valérien en région parisienne.

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REVER DE PIGEON

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2013

 

Le pigeon, dans le langage populaire, c’est celui qui se fait plumer. Le plus souvent, il symbolise donc un homme trop gentil, qui se fait pigeonner.

A l’inverse, le pigeon des villes est un parasite. Il se nourrit des déchets de l’homme. Mais il en produit plus qu’il n’en consomme. Sa présence est mal tolérée par ceux qu’il envahit

Ainsi, le pigeon de nos rêves peut être un parasite psychique. Il symbolise un personnage – ou plusieurs – qui vit à nos dépens, qui envahit votre esprit au point d’en devenir dérangeant.

REVER DE PIGEON dans PIGEON - COLOMBE 250px-man_feeding_pigeonsBouc émissaire, gogo, homme trop gentil, parasite.

L’emblème de la paix est dans vos songes. Et comme nous le savons pertinemment, il y a toujours un message dans un rêve. Cette fois, c’est le pigeon qui l’apporte. Il existe plusieurs interprétations pour ce mot ou cet oiseau, quand il est dans un rêve. Tout d’abord, le rêve que vous faites signifie une amitié réciproque. Apercevoir des pigeons migrateurs annonce des informations à propos d’un proche. Si vous voyez un pigeon mort dans le rêve, cela indique que vous allez perdre une amitié, et manger les pigeons annonce une bonne nouvelle sur le plan relationnel. Vous allez faire la connaissance d’une personne et vous allez en être très ravi. Mais il se peut aussi que manger un pigeon soit synonyme de problème familial. Par contre si vous les attrapez, cela n’annonce pas une bonne nouvelle. Un rêve pareil signale des chagrins et des problèmes. Il représente une perte. Si le pigeon est devant un temple, c’est un présage de noce. Quelqu’un de votre famille a trouvé son pair et prononcera ses vœux. Et si vous donnez à manger à un pigeon dans le rêve, cela veut dire que vous faites un acte généreux dans la vie réelle. Et enfin, si vous donnez la mort à un pigeon dans votre rêve, une personne qui vous a été loyale vous abandonnera.

Voir voler un pigeon à grands coups d’ailes: Présage des nouvelles d’un être cher.

S’il se pose devant vous: Les nouvelles seront telles que vous les désirez.

Capturer un pigeon ou entendre son cri: Annonce des fiançailles, un mariage.

Un pigeon qui vous échappe juste au moment où vous le touchez: Présage une rupture de projet, d’une union ou d’un divorce.

L’homme qui rêve qu’il coupe les ailes à un pigeon: Aura du désagrément à cause d’une grossesse commise par lui. 

 Que l’on entend roucouler : On recevra un bon conseil que l’on devrait absolument suivre; également, présage de l’union de deux personnes qui s’aiment.

Que l’on voit perché ou courant : On fera la connaissance de personnes jouissant de beaucoup de considération, chez lesquelles on sera le bienvenu.

Auquel on donne à manger : Il faut faire plaisir, d’une manière ou d’une autre, à des connaissances jouissant de beaucoup de considération, car on en sera largement récompensé.

Que l’on effraie, capture, tue ou mange : On perdra par sa faute la bienveillance de connaissances jouissant de beaucoup de considération.

Que l’on voit voler : Grâce aux relations que l’on a avec des personnes jouissant de beaucoup de considération, on se fera de nouvelles connaissances importantes.

Voir deux pigeons se caresser le bec : Amourette ou amitié.

Voir beaucoup de pigeons : Bonheur au foyer.

Marchand de pigeons : Une période de joie approche.

Pigeonnier:  Gain.

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Le Pigeon

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2013


Le Pigeon dans PIGEON - COLOMBE 250px-pigeon_in_flight_dtabLes pigeons  sont des oiseaux de la famille des Columbidae, vivant à l’origine dans les milieux terrestres mais s’étant répandus, pour certaines espèces, en plaine et dans les villes, et se nourrissant principalement de graines, mais avec un régime très élargi autour des lieux où les déchets alimentaires leur sont disponibles, ce qui les fait parfois qualifier d’éboueurs urbains.

Pesant en moyenne de 500 à 800 g, ces oiseaux appartiennent à plusieurs espèces. On les trouve dans tous les continents. Le pigeon vit entre 5 et 10 ans et (en général) forme des couples stables. Le mâle et la femelle partagent toutes les tâches, y compris celle de nourrir les pigeonneaux avec le lait de jabot qu’ils produisent à l’aide d’une glande de leur jabot.

Le Pigeon domestique   est élevé pour sa chair, mais aussi pour la colombophilie et la colombiculture. C’est aussi un oiseau commensal des centres villes où l’on est obligé de limiter sa reproduction.

Depuis un certain nombre d’années, les villes et collectivités se dotent de pigeonniers. C’est particulièrement le cas en Ile-de-France où l’on en décompte en octobre 2009 dans plusieurs dizaines de villes : Bagneux, Boulogne-Billancourt, Châtillon, Clamart, Courbevoie, Fontenay-sous-Bois, Meudon, Montrouge, Paris, Puteaux, Suresnes, Versailles… Leur objectif est d’abord de réguler les populations, mais parfois aussi de développer de l’animation au cœur de la ville. Ces pigeonniers sont gérés en régie municipale, par des sociétés spécialisées ou des associations d’insertion.

Les espèces du genre Patagioenas sont par certains auteurs, considérées comme appartenant au genre Columba.

En villes, de nombreux habitants se plaignent des pigeons ou d’une surpopulation de pigeons. Le grief le plus courant est la dégradation des maisons ou immeubles par les déjections, celles-ci étant particulièrement acides.

Pour lutter contre ces volatiles, plusieurs méthodes sont employés, parmi lesquelles les pigeonniers contraceptifs ou la capture et stérilisation.

  • 2007. À l’Université de Francfort (Allemagne), l’équipe de Gerta Fleissner a mis en évidence une structure nerveuse complexe dans la peau de la partie supérieure du bec du pigeon.

Cette structure contenant des particules de magnétite et de maghémite (deux oxydes de fer) serait sensible au champ magnétique terrestre, servant ainsi de magnétomètre au pigeon lors de son vol.

  • Depuis 2007, 6 laboratoires d’universités d’Ile-de-France et de Liège en Belgique et trois associations travaillent sur des programmes de recherche-action sur le pigeon en ville.

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La Colombe Dans La Mythologie Grecque

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2013

La Colombe Dans La Mythologie Grecque dans PIGEON - COLOMBE black-winged_ground-dove

La colombe dans la mythologie grecque Colombe. – Cet oiseau fut, pour les Assyriens et les Babyloniens, la représentation de la reine Sémiramis, qui en avait pris la forme, disaient-ils, pour disparaître de la terre. Les femmes juives, quand elles allaient au Temple après leurs couches, devaient offrir à Dieu un agneau et une colombe. Des colombes nourrirent Zeus, selon la mythologie grecque; d’autres rendirent des oracles à Dodone et en Lybie. La colombe était l’oiseau favori d’Aphrodite.   

La constellation de la Colombe sera introduite par Bayer en 1603 sur les cartes célestes en référence à ce mythe. Les Grecs n’avaient pas pensé pour leur part à placer cet oiseau parmi les astres. Bien qu’ils aient placé l’aigle, oiseau de Zeus et le corbeau, celui d’Apollon, au rang des constellations. La colombe, qui était pourtant l’oiseau d’Aphrodite a dû laisser sa place à des… poissons. La domestication des pigeons remonte à la plus haute Antiquité : Aristote, déjà, qui vivait 3 siècles avant J.-C., parle des pigeons de Grèce   Le pigeon a toujours été considéré comme un animal sacré, souvent messager de paix. Dans la Grèce Antique, la colombe était symbole de douceur et de constance. Les Hébreux les offraient souvent en sacrifice dans le temple de Jérusalem. L’instinct et la volonté qui poussent nos pigeons à revenir vers leur point de départ sont connus et utilisés depuis les premiers temps de la civilisation.

Les Égyptiens, les Perses, les Chinois et les Grecs, utilisaient les pigeons voyageurs comme messagers lors de leurs campagnes de guerre, ou pour la politique et le commerce. Des serviteurs colombophiles étaient spécialement affectés à leurs soins et à leur transport. Après sa victoire aux jeux olympiques, un athlète de l’île d’Égine, lâcha un pigeon porteur d’un ruban pourpre qui repartit vers son île annoncer sa victoire.   Les Romains comprirent dès le début de leurs conquêtes les avantages qu’ils pourraient en tirer. Ils bâtirent d’énormes pigeonniers pouvant…

pour connaître la suite de ces écrits, s’inscrire ici… http://www.dissertationsgratuites.com/dissertations/La-Colombe-Dans-La-Mythologie-Grecque/151345.html

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La Colombe de la Pentecôte

Posté par othoharmonie le 23 septembre 2013

 

La Colombe de la Pentecôte dans PIGEON - COLOMBE telechargement-7

(D’après « Les fêtes légendaires », paru en 1866)

Si la fête de la Pentecôte, célébrant le retour de l’Esprit-Saint de Jésus 50 jours après Pâques, est personnifiée par une colombe, une légende nous enseigne que cet oiseau acquit ses lettres de noblesse en résistant au diable,lorsque Noé l’eût lâchée en reconnaissance afin de s’assurer que le Déluge touchait à sa fin, car ne voyant pas revenir le corbeau qui lui, avait succombé au charme de Satan…

Dans la Bible, c’est en effet une colombe qui annonce à Noé la fin du Déluge. La colombe blanche s’oppose par sa symbolique au corbeau noir qui s’abat sur les charognes flottant sur les eaux du Déluge :

« Et il arriva, au bout de quarante jours, que Noé ouvrit la fenêtre de l’arche qu’il avait faite ; et il lâcha le corbeau, qui sortit, allant et revenant jusqu’à ce que les eaux eussent séché de dessus la terre. Et il lâcha d’avec lui la colombe, pour voir si les eaux avaient baissé sur la face du sol ; mais la colombe ne trouva pas où poser la plante de son pied, et revint à lui dans l’arche, car les eaux étaient sur la face de toute la terre ; et il étendit sa main, et la prit, et la fit entrer auprès de lui dans l’arche. Et il attendit encore sept autres jours, et il lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche. Et la colombe vint à lui au temps du soir, et voici, dans son bec, une feuille d’olivier arrachée. Et Noé sut que les eaux avaient baissé sur la terre. Et il attendit encore sept autres jours, et il lâcha la colombe, et elle ne revint plus de nouveau vers lui. » (Génèse, 8, 6-12)

Mais vous êtes-vous jamais demandé ce que faisait le diable pendant le Déluge ? Écoutez cette naïve histoire sortie du cloître, et qui raconte la vision d’un bon moine, vision si extraordinaire qu’elle fut consignée dans le registre de son monastère ; vous saurez ce que faisait le roi des maudits.

Pendant le Déluge, Satan, n’ayant plus rien à besogner sur la terre, se retira dans le coin d’un nuage très noir, le plus bas qu’il pût trouver, afin d’être proche de la terre et de s’élancer sur le premier être qui paraîtrait ; il avait avec lui comme compagnon un serpent, son ami intime (ce reptile qui ne meurt jamais symbolise l’éternité). Fatigué d’attendre, il sollicita une entrevue de Dieu et l’obtint. Le bon moine, ayant prêté l’oreille, entendit le malin esprit dire à Dieu ces paroles : « Pourquoi m’as-tu damné pour toujours, moi qui ne t’ai offensé qu’une fois, tandis que tu sauves des milliers d’êtres qui t’ont offensé si souvent ? Aujourd’hui tu les châties ; mais en même temps, tu sauves un couple de chaque espèce. Les hommes vont repeupler la terre et recommencer à t’offenser, et toi tu leur pardonneras encore. Tu pardonnes à tous, à moi jamais ! »

Dieu lui répondit : « M’as-tu demandé pardon une seule fois ? Incline-toi devant moi, repens-toi ! Ma bonté, qui est immense, te rendra le rang que tu avais parmi mes anges. » Satan refusa ; c’était un moment solennel. Si cette grande réconciliation se fût accomplie, le monde en renaissant avec Noé, le second père du genre humain, retrouvait le paradis terrestre. L’Esprit du mal retourna dans son nuage, et dès qu’il vit poindre la première aiguille d’un rocher, c’était le mont Ararat, il sauta dessus, c’est lui qui, le premier, mit le pied sur le monde ressuscité et lavé de toutes ses souillures par la colère divine.

Assis sur ce rocher, nu, la tête baissée, ses grandes ailes velues lui font comme une guérite sous laquelle il s’abrite ; à ses pieds rôde le serpent avec lequel il médite quelque machination infernale ; la nuit étend son voile noir autour d’eux ; dans les cavités des rochers résonne le clapotement lugubre des eaux vengeresses. Les yeux du roi des maudits et ceux du serpent brillent comme quatre étoiles sinistres échouées sur ce rocher, au milieu du cataclysme universel.

Soudain, un être vivant paraît. C’est le corbeau, lâché par Noé. Ce pilote sans expérience naviguait sur le monde englouti, conduit par la main de Dieu. Désirant savoir si bientôt enfin il toucherait terre, il hésita longtemps s’il devait prendre pour messager la colombe ou le corbeau ; il s’était enfin décidé pour ce dernier, et avait entr’ouvert la fenêtre de l’arche.

A sa vue, Satan sourit, il s’en empare, le caresse et lui dit probablement des paroles magiques ; ce qu’il y a de certain, c’est que l’oiseau mourant de faim s’acharna sur un amas des chairs pourries, tristes débris des humains réfugiés sur les plus hautes montagnes, et y demeura. Ici, la légende est d’accord avec la tradition biblique. Comme le corbeau est le premier être que vit Satan, les légendes en firent un oiseau du diable. Dans les vieux contes, nous le voyons toujours à côté de la sorcière ; il hante les carrefours maudits et les lieux de meurtre et de carnage. La sagesse des nations fit même sur lui le proverbe suivant : « Quand on prend un corbeau pour guide, on va droit au cimetière. »

telechargement-8 dans PIGEON - COLOMBELa superstition lui attribua des influences secrètes sur la destinée humaine : oiseau fatidique et de mauvais augure, il eut sa légende lugubre qui traversa le Moyen Age, qui subsiste encore dans les campagnes et qu’il partage avec la pie, qui est de la même race. Un voyageur qui voit traverser sa route par une pie ou un corbeau, ou qui les voit voler à sa gauche, prévoit un malheur avant la fin de son voyage. Si quelque chose de fâcheux lui arrive, c’est la pie qui lui a jeté un sort. J’ai connu un paysan qui, imbu de ces idées saugrenues, partit un jour pour le marché vendre sa vache ; déjà il avait fait quatre lieues quand, aux portes de la ville, il rencontra deux pies. Prévoyant que son marché serait mauvais ou qu’il serait volé, il s’en retourna ; il recommença ainsi trois semaines de suite, rebroussant chemin à la vue de cet oiseau de mauvais présage. Son aventure étant connue dans le village, on lui donna le sobriquet de père Lapie, et parmi ceux qui riaient, plus d’un aurait fait de même.

Noé, impatienté de ne pas voir revenir son corbeau, lâcha sa colombe. Si le corbeau personnifie le mal qui menace les humains, la colombe, à son tour, représente le bien. Elle arriva près du rocher douce et confiante, tournoya en cherchant un arbre, et vint se reposer sur un olivier. Le diable la guettait. Le serpent se glisse le long du tronc pour l’atteindre ; déjà elle sent son souffle, déjà même elle est fascinée par son regard maudit, quand, par un effort désespéré, elle s’arrache à cette fatale influence et s’envole en emportant dans son bec une branche d’olivier. Elle voleta encore autour de l’arbre, cherchant où reposer son aile fatiguée. C’est alors qu’elle vit le corbeau fouillant dans les cadavres, et en eut horreur. Elle retourna vers Noé, lui rapportant le rameau, gage de paix entre Dieu et les hommes. Depuis ce moment, l’olivier symbolisa la paix, et la colombe toutes les vertus, surtout celle de la fidélité.

Noé débarqua sa précieuse cargaison ; depuis, la terre se peupla, et cette tradition de la colombe continua chez tous les peuples. Fait bien remarquable ! On la voit même dans la mythologie païenne représenter Vénus. Son char est traîné par deux colombes, retenues par des liens de fleurs. Jupiter, le dieu terrible du tonnerre, fut nourri par deux colombes, les êtres les plus doux de la terre. La légende antique parle d’une colombe fameuse qui s’envola du côté de Dodone, sur un chêne auquel elle donna la vertu de rendre des oracles, et qui transmit le don de prophétie à ces arbres que nous voyons en Gaule vénérés par les Druides.

Les anciens entouraient les colombes d’une telle vénération qu’ils ne les tuaient jamais. On ne laissait approcher aucun oiseau du temple de Delphes, si ce n’est la colombe. Le respect des autres peuples était tel qu’ils n’osaient ni la tuer ni la manger. Les Russes encore aujourd’hui la regardent comme sacrée, et se font scrupule de se nourrir de sa chair. La loi de Moïse ordonnait aux femmes d’apporter au Temple, lors de leur purification, une paire de colombes.

Les chrétiens continuèrent pieusement cette touchants tradition des temps primitifs. Le Saint-Esprit, sous forme de colombe, vint visiter la Vierge prédestinée dans son humble demeure, lors de la conception. Le Saint-Esprit se montra encore, sous forme de colombe, sur la tête du Christ, quand saint Jean le baptisa dans les eaux du Jourdain, et on a continué depuis à représenter l’Esprit-Saint sous cette forme. Le symbolisme savant des grands siècles de foi s’en servit à son tour, et nous la montra gravée, sur les baptistères de nos vieilles basiliques, à côté du poisson qui présente l’eau lustrale.

On la sculpta aux chapiteaux des piliers qui entourent l’endroit le plus sacré des sanctuaires. Les vierges martyres, debout aux portiques sacrés comme une garde d’honneur faisant sentinelle à la porte de la maison de Dieu, étaient aussi représentées avec une colombe qui venait voltiger autour d’elles pour rappeler au populaire illettré que leur âme, comme une colombe sans tache, reprend son vol vers le séjour des bienheureux. Ou bien d’autres fois elle est sculptée près de la tête, à droite, comme soufflant les bonnes pensées, tandis qu’on voit à gauche un diable ailé qui souffle les mauvaises, pour exprimer la dualité de la nature humaine et la lutte que toute créature sortie de la main de Dieu doit soutenir sur la terre.

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Colombes de Zeus

Posté par othoharmonie le 23 septembre 2013

Colombes de Zeus dans PIGEON - COLOMBE telechargement-6

 Cet oiseau fut, pour les Assyriens et les Babyloniens, la représentation de la reine Sémiramis, qui en avait pris la forme, disaient-ils, pour disparaître de la terre. Les femmes juives, quand elles allaient au Temple après leurs couches, devaient offrir à Dieu un agneau et une colombe. Des colombes nourrirent Zeus, selon la mythologie grecque; d’autres rendirent des oracles à Dodone et en Lybie. La colombe était l’oiseau favori d’Aphrodite. 

La constellation de la Colombe sera introduite par Bayer en 1603 sur les cartes célestes en référence à ce mythe. Les Grecs n’avaient pas pensé pour leur part à placer cet oiseau parmi les astres. Bien qu’ils aient placé l’aigle, oiseau de Zeus et le corbeau, celui d’Apollon, au rang des constellations. La colombe, qui était pourtant l’oiseau d’Aphrodite a dû laisser sa place à des… poissons.

Devenue symbole de pureté chez les Chrétiens qui l’identifient au saint-Esprit, c’était elle déjà qui, dans la Bible, apporte un rameau d’olivier à Noé à la fin du Déluge. Par ailleurs, les Chrétiens en ont choisi la forme pour représenter le St Esprit. Voilà pourquoi les Russes se sont longtemps fait scrupule de manger la chair des colombes, qu’ils regardaient comme sacrées. Autrefois, à la messe de canonisation, on offrait des colombes, comme une image de la pureté du saint. Dans l’iconographie chrétienne, deux colombes qui boivent dans un calice rappellent les vertus qu’il faut acquérir pour recevoir la Communion. La colombe est donnée comme attribut à St Ambroise, Grégoire le Grand, Hilaire d’Arles, St Remi, St Célestin, Ste Eulalie, Ste Scolastique, etc. Les Luthériens, tout iconoclastes qu’ils soient, ont admis la figure de la colombe dans leurs baptistères et au-dessus de la chaire de leurs prédicants.          

Autrefois on donnait le nom de colombe à un vase en métal qui avait la forme de cet oiseau, et où l’on renfermait la réserve eucharistique, pour la suspendre au-dessous et au milieu du ciborium. Le musée d’Amiens possède une de ces colombes du XIIe siècle, en cuivre émaillé. On plaçait des colombes de ce genre au-dessus des tombeaux et dans les baptistères; mais elles ne contenaient rien, et avaient seulement une signification symbolique. On fit aussi des reliquaires en forme de colombes.

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Des pigeons physionomistes

Posté par othoharmonie le 23 septembre 2013


 Des pigeons physionomistes dans PIGEON - COLOMBE telechargement-5

Dans la série Que font nos scientifiques de leurs journées ?, deux chercheuses parisiennes viennent de mettre en évidence les capacités physionomistes des… pigeons ! Si si ! En observant leurs comportements dans les jardins publics de la capitale, elles se sont en effet rendu compte que ces volatiles n’oubliaient jamais un visage. Explications.

Les deux femmes ont donné à manger à des pigeons d’un parc parisien. Il s’agissait donc de pigeons« sauvages » et non d’élevage. L’une et l’autre avaient la même couleur de peau, la même corpulence mais portaient des blouses de couleurs différentes. La première fois, elles ont consciencieusement nourri les animaux , puis l’une d’elles s’est dévouée pour les effrayer ! Envol et bruits de plumes…

Les jours suivants, nos deux scientifiques ont régulièrement échangé leurs vêtements. Heureusement toutefois pour les granivores, elles se sont abstenues ensuite de les effrayer à nouveau.

Pourtant, les ramiers ont ensuite obstinément ignoré celle qui les avait apeurés la première fois ! Pour le Dr Dalila Bovet, (Université de Paris Ouest Nanterre La Défense) qui est l’une des co-auteurs de l’étude, « il est très probable que les pigeons aient reconnu les chercheuses par leur visage, dans la mesure où il s’agissait de deux femmes, du même âge et de même couleur de peau. Ces pigeons ont spontanément utilisé des caractéristiques révélatrices (les traits du visage – ndlr), plutôt que la couleur des blouses qui couvraient 90% du corps ».

Source : Conférence annuelle de biologie expérimentale, Glasgow (Ecosse), 3 juillet 2011

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COLOMBE ET LES DIEUX

Posté par othoharmonie le 22 septembre 2013

COLOMBE ET LES DIEUX dans PIGEON - COLOMBE telechargement-41

Genèse 8/1 à 12:

 » Dieu se souvint de Noé, de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche; et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’apaisèrent. Les sources de l’abîme et les écluses des cieux furent fermées, et la pluie ne tomba plus du ciel.

Les eaux se retirèrent de dessus la terre, s’en allant et s’éloignant, et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours.

Le septième mois, le dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat.
Les eaux allèrent en diminuant jusqu’au dixième mois. Le dixième mois, le premier jour du mois, apparurent les sommets des montagnes.

Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre qu’il avait faite à l’arche.
Il lâcha le corbeau, qui sortit, partant et revenant, jusqu’à ce que les eaux aient séché sur la terre.
Il lâcha aussi la colombe, pour voir si les eaux avaient diminué à la surface de la terre.
Mais la colombe ne trouva aucun lieu pour poser la plante de son pied, et elle revint à lui dans l’arche, car il y avait des eaux à la surface de toute la terre. Il avança la main, la prit, et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche. Il attendit encore sept autres jours, et il lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche.

La colombe revint à lui sur le soir; et voici, une feuille d’olivier arrachée était dans son bec. Noé connut ainsi que les eaux avaient diminué sur la terre. Il attendit encore sept autres jours; et il lâcha la colombe. Mais elle ne revint plus à lui.

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