Aigle : la Sagesse, l’Autorité et le Pouvoir, le Courage

Posté par othoharmonie le 6 décembre 2015

 

1 aigle Ses plumes sont souvent utilisées dans des rituels sacrés. Il aide à prendre du recul pour analyser notre vie. Il offre l’objectivité et la clarté d’esprit nécessaires aux prises de décisions et à la recherche des priorités. Représente l’Esprit, l’habileté de vivre dans le domaine de l’esprit tout en restant branché et équilibré dans le domaine terrestre. Aigle apporte l’éveil et l’illumination. Il enseigne à regarder vers les hautes sphères pour que votre cœur atteigne le Soleil et que vous appreniez à aimer l’ombre aussi bien que la lumière. Aigle incarne la force divine. Il peut aller très haut dans le ciel, plus haut que n’importe quel être vivant et, il est assimilé au Grand Esprit.

Il domine du regard l’ensemble de la vie. Aigle enseigne qu’il est nécessaire de considérer aussi bien les événements positifs que les événements négatifs, les faces d’ombres et de lumière, ce qui aide à poursuivre le développement de son moi propre. C’est par la mise à l’épreuve de sa force d’âme qu’une personne peut acquérir la force de l’Aigle. Les plumes d’Aigle sont utilisées par les chamanes pour guérir l’aura des personnes malades. Venez au bout de vos peurs, regardez au-delà de votre horizon, reliez-vous à l’élément aérien et volez !

C’est ce à quoi exhorte Aigle. Roi des oiseaux, il accompagne ou il représente les plus grands dieux et les plus grands héros. Il est l’attribut de Zeus, l’emblème impérial de César et de Napoléon. Aigle est aussi le symbole primitif et collectif du père et de toutes les figures de la paternité. Symbole aussi des états spirituels supérieurs, de contemplation. Il possède un pouvoir de rajeunissement. Sa vue perçante en fait un clairvoyant. Aigle est l’un des emblèmes de l’orgueil. Dans l’antiquité méditerranéenne, on interprète le vol des Aigles pour percevoir les volontés divines. Oiseau solaire, Aigle est le substitut du Soleil dans les mythologies asiatique et amérindienne.

Pour les Grecs, les Aigles partis de l’extrémité du monde suivent la trajectoire du Soleil, qui coïncide avec l’axe du monde. Chez les Aztèques, le cœur des guerriers sacrifiés est offert en pâture à Aigle Solaire. On les appelle les gens de l’Aigle. Les hommes sacrifiés à Aigle Solaire nourrissent le Soleil et l’accompagnent dans sa course. L’Aigle fixant le soleil, est symbole de la perception directe de la lumière intellective. Le conflit, dans l’imagerie, est souvent symbolisé par le combat de Aigle et de Serpent. Votre caractéristique première ?

La distance. Avec les gens, les choses, les événements. Vous ne vous laissez que très rarement atteindre par ce qui se passe autour de vous. Pas par indifférence ou égoïsme, comme on le croit parfois. Seulement, vous utilisez votre remarquable esprit de synthèse. Vous faites une grande confiance à vos capacités, et vous avez raison ! Vous vous débrouillez toujours, sans forcément beaucoup d’efforts, pour que les situations tournent à votre avantage, ou du moins pour limiter la casse. On dirait parfois qu’un sixième sens vous guide ! Vous n’en êtes pas moins un vrai bourreau de travail, mais savez porter votre effort au bon endroit et au bon moment.

Votre boss, vos collaborateurs ou vos clients vous adorent et vous recommandent chaudement. Le risque est qu’à force de louanges, vous deveniez accro aux compliments. Surtout que l’idée d’avoir une cour de fidèles vous paraît tout à fait séduisante ! Attention donc aux flatteurs, qui pourraient profiter de vous. Heureusement pour vous, votre sagesse ira en s’accentuant avec l’âge : vos expériences vécues vous enrichiront, et vous saurez de mieux en mieux faire le tri au sein de votre entourage. Sur le plan privé, vous saurez faire preuve d’une patience quasi infinie avec vos proches, les enfants notamment. Mais vous aurez parfois du mal à vous intéresser aux petites tracasseries de la vie quotidienne. Votre conjoint devra forcément être du genre dévoué et compréhensif.

Ceux qui s’identifient au totem Aigle se reconnaissent à la puissance de leur capacité de visionnaire, que ce soit une vision à court ou à long terme. L’esprit de ce totem encourage au développement de l’intuition dans votre vie quotidienne. Aigle apporte des enseignements sur les meilleures manières d’élever votre perspective et de prendre du recul par rapport aux situations les plus diverses. Faites appel à l’esprit du totem Aigle pour gagner en puissance d’observation et vous concentrer sur les tâches que vous devez accomplir. De plus, ce totem est un bon compagnon pour développer votre conscience spirituelle. Aigle est un totem dont les attributs et significations sont nombreuses. En voici les plus courants : le messager du monde des esprits, le pouvoir de concentration, la capacité à prendre les devants lorsque le moment opportun se présente, le pouvoir de voir loin, d’avoir une vision claire des situations.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsL’animal totem Aigle appartient au domaine de la sagesse des oiseaux. De ce fait, il porte les attributs qui sont associes à la capacité de voler et de toucher des hauteurs inaccessibles au êtres ordinaires. Aigle peut voler haut dans le ciel sans effort apparent. Comme la plupart des totems oiseaux, cet animal pouvoir est souvent considéré comme un messager porteur des messages venant du monde des esprits et de l’invisible. Si vous avez Aigle comme totem, vous pouvez être enclin à jouer avec des outils de divination et à utiliser votre intuition pour guider vos pas dans la vie. Lorsque Aigle se présente dans votre vie, soyez sensible aux messages qu’il peut vous apporter et soyez réceptif à votre propre intuition. Aigle nous invite à concentrer notre attention dans notre vie quotidienne.

Lorsque vous ressentez la présence de cet animal protecteur, évitez les distractions et concentrez-vous sur la tâche à accomplir. En même temps, Aigle est connu pour prendre de la hauteur facilement. Cet animal a le pouvoir d’apporter un soutien utile pour acquérir une perspective de plus haut niveau sur une question ou un projet qui vous préoccupe.

Lorsque Aigle apparaît dans votre vie, il est sans doute temps d’être moins distrait par les détails, et de vous concentrer sur une perspective plus globale. En vous appuyant sur l’énergie de l’esprit de l’aigle, vous êtes encouragé à envisager clairement ce qui vous attend et défier tous les obstacles qui pourraient se trouver sur votre chemin. Utilisez votre pouvoir de vision et votre clarté d’esprit pour guider vos actions. Aigle est connu pour être un oiseau de proie remarquable. Avoir cet animal comme guide spirituel ou totem met l’accent sur votre capacité à diriger et influencer les autres. Quand Aigle se présente dans votre vie, cela pourrait signifier qu’il est temps de prendre plus d’initiatives et d’être plus actif. Aigle symbolise le pouvoir de l’observation. L’esprit de cet animal totem peut indiquer que vous avez l’opportunité d’étudier attentivement une situation qui vous préoccupe, avant d’agir. La médecine de l’Aigle consiste à observer attentivement la situation et d’agir quand le moment opportun est venu.

La symbolique de Aigle est souvent associée à une capacité de vision puissante. Si vous avez cet animal comme totem, vous avez déjà développé, ou êtes en train de développer, votre capacité à avoir des visions fortes. Peut-être même utilisez- 16 vous votre intuition de manière clairvoyante pour soutenir vos objectifs dans la vie et vos communications avec les autres. Tout comme Aigle peut voir dans les moindres détails à grandes distances, vous êtes capable de percevoir ce que les autres ne peuvent voir en temps ordinaire. Vous avez une affinité avec l’exploration des grands mystères de la vie et la divination. L’Aigle était une des étapes les plus importantes de l’enseignement druidique spirituel et initiatique. En fait le Vautour remplaçait souvent l’Aigle, peu fréquent dans certaines régions.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsSymboliquement, Aigle est l’opposé polaire du Serpent. Aigle se retrouve dans toute la tradition celtique et, comme on pouvait s’y attendre, possède une grande célérité, une vue perçante et un pouvoir magique. Il existe un dialogue entre le héros Arthur et un Aigle, en réalité son neveu Ewilod sous les apparences d’un Oiseau, au cours duquel ce dernier montre une profonde sagesse et une grande connaissance de l’Autre Monde. Autre exemple célèbre, l’Aigle de Cilgwry, dont le pouvoir permit de retrouver Mabon, le dieu celtique. Dans le texte irlandais « Le Voyage de Maelduin », un vieil Aigle se régénère en se baignant dans un lac, acte symbolisant le renouveau de la sagesse à chaque génération. Aigle devient ainsi un allié inestimable quand on s’aventure en territoire inconnu.

Aigle vous aide à voir au-delà des niveaux mondains de l’existence visible, car Aigle en tant qu’animal de pouvoir est votre connexion avec votre moi de l’âme, votre moi supérieur : Aigle peut vous aider à atteindre le ciel tout en gardant les pieds fermement appuyé sur le sol ; il combine ainsi un idéal élevé avec une pratique parfaite. Aigle peut vous montrer que les principes et les actions sont parallèles aux expressions de l’esprit. Dans la cosmologie Amérindienne, Aigle vole près du Soleil, c’est à dire de la lumière du Grand Esprit. Ainsi, Aigle comme animal pouvoir apporte l’illumination, qui est un éclair soudain permettant de voir des vérités spirituelles qui, jusque là, étaient obscures et inconnues.

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L’aigle des basses-cours

Posté par othoharmonie le 21 juillet 2015

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Un homme trouva un œuf d’aigle et le plaça dans un poulailler.
L’aiglon vint au monde avec une couvée de poussins et poursuivit sa croissance avec eux.
Se prenant pour un poulet, l’aigle ne cessa d’imiter le comportement des gallinacés qui l’entouraient.
Il grattait la terre afin d’y trouver des vers et des insectes.
Il gloussait et caquetait.
Il battait des ailes ne s’élevant qu’à quelques centimètres du sol.
Les années passèrent et l’aigle devint très vieux.
Un jour il aperçut, volant dans le ciel sans nuages, un magnifique oiseau.
Avec une grâce majestueuse, ce dernier se laissait porter par les courants, agitant à peine ses puissantes ailes dorées.
Le vieil aigle le regardait, émerveillé :
Quel est cet oiseau ? demanda-t-il.
C’est l’aigle, le roi des oiseaux, lui répondit un de ses compagnons.
Il appartient au ciel.
Nous, nous appartenons à la terre – nous sommes des poulets.
C’est ainsi que l’aigle, dans la certitude qu’il avait d’appartenir à la basse-cour, vécut et mourut en poulet.

Extrait du livre Quand la conscience s’éveille de Anthony de Mello

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L’AIGLE DANS LA LITTERATURE

Posté par othoharmonie le 29 novembre 2014

 

290px-Lophaetus_occipitalis-001On trouve en Scythie une espèce d’oiseaux qui sont de la grandeur de l’outarde. Cet oiseau fait deux petits. Il ne les couve point, en se mettant dessus; mais après les avoir placés sous une peau de lièvre ou de renard pour les cacher, il les quitte; et il les surveille du haut d’un arbre, tout le temps qu’il n’est pas en chasse ; si l’on vient pour les prendre, il les défend, et frappe l’agresseur à coup d’ailes, comme le font les aigles.  Les chouettes, les chats-huants ou corbeaux de nuit, et tous les autres oiseaux qui, comme ceux-là, ne voient pas durant le jour, se procurent leur pâture en chassant la nuit. Ce n’est pas précisément durant la nuit entière qu’ils se livrent à la chasse, mais au crépuscule du jour et avant l’aube du matin. Ces oiseaux chassent les souris, les lézards, les sphondyles, et autres animaux aussi petits.  L’oiseau qu’on nomme le vautour (orfraie) soigne beaucoup ses petits; il se procure facilement sa vie, et leur apporte une pâture abondante; il est fort doux, et il élève, en même temps que ses petits, les petits de l’aigle, qu’il recueille, quand l’aigle les chasse de son nid; car l’aigle les en chasse prématurément, lorsqu’ils ont encore besoin qu’on les nourrisse et qu’ils sont trop faibles pour voler. 

II semble bien que l’aigle ne repousse ainsi sa couvée que par une sorte de jalousie égoïste. Il est d’un naturel jaloux; il est très-vo-race, et très-avide de proie; quand il prend de la nourriture, il lui en faut énormément. Il devient ennemi de ses petits à mesure qu’ils grandissent, parce qu’alors ils sont en état de manger, et il les écarte avec ses pattes. Les petits de leur côté se disputent la place dans le nid et leur part de nourriture. L’aigle alors les expulse en les frappant; les petits poussent de grands cris, et c’est à ce moment que l’orfraie les recueille. L’orfraie a une taie sur les yeux, qui sont d’ailleurs très-mauvais.

 L’aigle de mer , au contraire, la vue la plus perçante. Quand ses petits sont encore sans plumes et tout jeunes, il les force à regarder le soleil en face ; et, quand il y en a un qui résiste, il le frappe et le tourne vers le soleil ; celui des deux dont les yeux pleurent les premiers, l’aigle le tue et n’élève que l’autre. Cet aigle demeure aux bords des mers, et il vit en chassant les oiseaux qui les fréquentent, ainsi qu’on l’a déjà dit. II les surprend un à un ; et il les attend, quand ils reviennent à la surface de l’eau. Aussi, quand l’oiseau, en sortant de l’eau, aperçoit l’aigle, qui le guette, il se replonge aussitôt, par la peur qu’il en a, et il va reparaître plus loin à la surface ; l’aigle, qui a la vue excellente, continue à voler jusqu’à ce que l’oiseau étouffe, et qu’il le saisisse à l’instant où il reparaît sur l’eau. L’aigle se garde d’attaquer les oiseaux quand ils sont en troupes, parce qu’alors la bande le repousse à coups d’ailes, en le couvrant d’eau. . Les kepphes sont pris au moyen de la mousse des eaux ; comme ils la recherchent avidement, on les prend en leur en jetant. Leur chair est, en général, de bon goût; il n’y a que leur croupion qui sente la marée ; ils deviennent fort gras.

 

Description par Aristote : http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Aristote

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LES AIGLES DECRITS PAR ARISTOTE

Posté par othoharmonie le 29 novembre 2014

 

 

290px-Philippine_Hawk-eagleLes aigles sont de plusieurs espèces. L’un qu’on appelle le pygargue fréquente les plaines et les. bois, et les environs des villes. On le surnomme encore quelquefois le Tueur-de-faons. Il vole aussi sur les montagnes et dans les forêts, se fiant à son courage. Les autres espèces d’aigles ne se montrent que bien rarement dans les plaines et dans les bois. 2Une seconde espèce d’aigle est celui qu’on nomme le Plangos; il est en effet le second en grosseur et en force. Il fréquente les halliers, les vallons et les lacs. On le surnomme aussi le Tueur-de-canards, et le Morphnos. C’est de celui-là que veut parler Homère, quand il raconte la sortie de Priam.  Un autre aigle est de couleur noire, le plus petit, et, cependant, le plus fort de tous. Il n’habite que les montagnes et les forêts. On l’appelle indifféremment l’aigle noir et le Tueur-de-lièvres; c’est le seul aigle qui nourrisse ses petits, et qui les garde jusqu’à ce qu’ils sortent du nid. Son vol est rapide; il est solitaire, superbe, sans aucune crainte, belliqueux; et sa voix, toujours forte, ne tourne jamais au gémissement et à la plainte.  Une autre espèce a des ailes tachetées de noir et la tête blanche ; c’est le plus grand de tous les aigles. Ses ailes sont très-peu étendues ; son croupion est allongé. Il ressemble assez à un vautour; on l’appelle la cigogne-de-montagnes, et aussi le sous-aigle. Il habite les bois. Il a toutes les mauvaises qualités des autres aigles, sans en avoir aucune des bonnes.  Il se laisse prendre et poursuivre par des corbeaux et des oiseaux aussi faibles. Son vol est lourd ; il vit d’aliments mi-sérables et se nourrit de charognes. Il a toujours faim ; il crie sans cesse et se plaint toujours.

 Une autre espèce d’aigles sont ceux qu’on appelle aigles de mer. Us ont un cou long et gras, des ailes recourbées, et un croupion très-large. Us habitent la mer et ses rivages; mais souvent aussi, ne pouvant porter la proie qu’ils ont saisie, ils sont entraînés au fond de l’eau.  Les aigles qu’on appelle aigles-francs forment une autre espèce. On prétend que c’est le seul de tous les biseaux dont la race soit parfaitement pure. Toutes les autres espèces d’aigles, d’éperviérs, et d’oiseaux plus petits, sont issues de mélanges, où se sont commis une foule d’adultères réciproques. Cet aigle-là est le plus grand de tous ; il est même plus gros que l’orfraie, et de moitié plus gros que les autres aigles. Il est de couleur rousse. Il se montre aussi rarement que l’oiseau appelé le Cymindis.

 Le moment de la journée où l’aigle fait son travail de chasse et où il vole, c’est depuis l’heure du déjeuner des hommes jusqu’au soir. Le matin, il reste en repos, jusqu’à l’heure où nos marchés s’emplissent. A mesure que les aigles vieillissent, leur bec s’allonge, la partie supérieure se recourbant de plus en plus ; et ils finissent par mourir de faim. On raconte à ce sujet une fable qui nous apprend que c’est là une punition de l’aigle, qui, étant jadis homme, avait violé l’hospitalité envers celui qu’il avait reçu.  Ils font, pour leurs petits, des provisions de nourriture, quand il y en a de trop, parce qu’il ne leur est pas facile de s’en procurer tous les jours, et que quelquefois le dehors ne leur fournit absolument rien. Quand ils voient quelqu’un se préparer à surprendre leur nid, ils le frappent à coups d’ailes et le déchirent de leurs serres. D’ailleurs, ils ne font pas leurs nids dans des lieux plats, mais au contraire dans des endroits fort élevés, spécialement dans des roches inaccessibles, parfois aussi sur un arbre.  L’aigle nourrit ses petits jusqu’à ce qu’ils soient capables de voler ; alors, il les chasse du nid, et il les éloigne à de grandes distances, tout à l’en-lour.

Une seule paire d’aigles occupe en effet un vaste espace, et c’est pour cela qu’ils empêchent les autres de se faire une demeure près d’eux.  L’aigle ne chasse jamais dans les environs de son nid ; mais c’est toujours au loin, s’y envolant d’un seul trait. Quand il a chassé et qu’il a surpris une proie, il la dépose et ne l’emporte pas sur-le-champ. Si le poids lui en paraît trop lourd, il l’abandonne. Il ne prend pas non plus les lièvres  tout à coup ; mais il les laisse d’abord courir dans la plaine. Il ne fond pas tout droit sur le terrain, mais peu à peu, et en faisant un grand cercle, qu’il réduit successivement. Il prend ces deux précautions pour n’être pas lui-même surpris à terre. II se pose en général sur un point élevé, parce qu’il ne s’envolerait de terre que lentement. D’ailleurs, il vole très-haut pour embrasser l’espace le plus loin possible. Aussi, est-ce le seul oiseau dont les hommes aient fait un oiseau divin. Comme tous les autres oiseaux à serres recourbées, l’aigle ne se repose pas sur les rochers, parce que la dureté de la pierre serait un obstacle à la courbure des ongles. Il chasse les faons, les lièvres, les renards, et tous les jeunes animaux qu’il est assez fort pour saisir. L’aigle vit longtemps; et ce qui le prouve, c’est que son nid reste très-longtemps le même.

SOURCE : http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Aristote

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AIGLE DE FICTION

Posté par othoharmonie le 28 novembre 2014

Dans l’univers fictif de l’écrivain britannique J. R. R. Tolkien, les Aigles sont d’immenses oiseaux volants, qui sont pensants et peuvent parler. Souvent mentionnés de façon emphatique comme les Grands Aigles, ils apparaissent d’habitude et intentionnellement comme servant d’agents au deus ex machina (ou eucatastrophe), dans diverses parties de son legendarium, du Silmarillion et des événements de Númenor au Hobbit et au Seigneur des anneaux.

290px-Black_Hawk-EagleCes créatures sont décrites comme étant similaires aux aigles actuels (par exemple, comme une espèce indépendante de la sous-famille des Buteoninae), mais beaucoup plus grandes. Dans Le Silmarillion, Thorondor est décrit comme le plus grand d’entre eux et de tous les oiseaux, avec une envergure de 30 brasses (55 m). Ailleurs, les aigles ont varié dans la nature et en taille aussi bien dans les écrits de Tolkien que dans les visualisations plus tardives et les films.

La différence entre les aigles « communs » et les Grands Aigles est mise en évidence dans Le Hobbit :

« Les aigles ne sont pas des animaux bienveillants. Certains sont lâches et cruels. Mais l’ancienne race des montagnes du Nord comptait les plus grands de tous les oiseaux ; ils étaient fiers et forts et avaient le cœur noble. »

Premier Âge

Partout dans Le Silmarillion, les Aigles sont associés en particulier à Manwë, le dirigeant du ciel et le Seigneur des Valar (anges ou « dieux »). Il est exposé que les « esprits en forme de faucons et d’aigles » apportent les nouvelles de la Terre du Milieu jusqu’à sa demeure en haut du Taniquetil, la plus haute montagne du Valinor, bien que plus tard dans le livre on parle d’oiseaux en général, et dans la Valaquenta de « tous les oiseaux rapides, aux ailes puissantes ». 

À leur première apparition dans le récit principal, il est dit que les Aigles avaient été « envoyés » en Terre du Milieu par Manwë. Il leur ordonna de vivre dans les montagnes au nord des terres du Beleriand, dans le but d’« observer » Morgoth, la mauvaise puissance suprême qui faisait la guerre aux Elfes et aux Hommes, et d’aider les Noldor exilés « dans les cas extrêmes ». Les Aigles étaient commandés par Thorondor, qui demeura (apparemment avec la majorité de son peuple) dans les Echoriath à l’ouest deDorthonion.

Quand la cité cachée de Gondolin fut construite par Turgon dans un cercle de montagnes, les Aigles de Thorondor devinrent ses alliés, lui apportant les nouvelles et surveillant les espions aux frontières. À cause de leur surveillance vigilante, les Orques de Morgoth étaient incapables de s’approcher de ces montagnes, ou de l’important gué de Brithiach au sud ; les aigles avaient redoublé d’attention après l’arrivée de Tuor, permettant à Gondolin de rester non découverte le plus longtemps de tous les royaumes elfiques. Quand la cité finit par tomber, les aigles de Thorondor protégèrent les fugitifs, chassant les orques embusqués à Cirith Thoronath, la Fissure des Aigles au nord de Gondolin.

Les Aigles combattirent dans l’armée des Valar, des Elfes et des Hommes pendant la Guerre de la Colère à la fin du Premier Âge, quand Morgoth fut renversé. Dans leSilmarillion il est raconté qu’après l’apparition des dragons ailés, « tous les grands oiseaux du ciel » se rassemblèrent sous le commandement de Thorondor et Eärendil, et détruisirent la majorité des dragons dans une bataille aérienne.

Deuxième Âge

Tolkien mentionna les aigles dans ses récits de l’île de Númenor pendant le Deuxième Âge. Il affirme que trois aigles gardaient le sommet du Meneltarma, la Montagne Sacrée, apparaissant chaque fois que quelqu’un s’approchait du sanctuaire et restant dans le ciel pendant les Trois Prières. Les Númenóréens les appelaient « les Témoins de Manwë » et croyaient que ces aigles avaient été « envoyés par lui depuis Aman pour garder la Montagne sainte et toutes les terres ».

Il y avait une autre aire en haut de la tour de la Maison du Roi dans la capitale Armenelos, toujours habitée par un couple d’aigles, jusqu’aux jours de Tar-Ancalimon et de l’arrivée de l’Ombre à Númenor. De plus, il est dit que beaucoup d’aigles vivaient dans les collines autour de Sorontil dans le nord de l’île, bien que dans ce dernier cas il n’est pas précisé s’il s’agit de « grands » aigles ou d’aigles « communs ».

Quand les Númenóréens ont finalement abandonné leurs anciennes croyances et ont commencé à parler ouvertement contre l’Interdit des Valar, il y a eu dans le ciel des nuages en forme d’aigles, appelés les « Aigles des Seigneurs de l’Ouest », envoyés par Manwë pour essayer de les raisonner ou pour les menacer.

AIGLE DE FICTION dans AIGLE 220px-LOTR_Misty_mountains_westTroisième Âge 

Vers la fin du Troisième Âge, une colonie d’Aigles vécut dans la partie nord des Monts Brumeux, comme il est décrit dans Le Hobbit. Ils ont surtout niché sur les pentes vers l’est, pas très loin du Haut Col menant à Fondcombe, ainsi qu’au voisinage direct de la Cité des Gobelins sous la Montage. Il est affirmé que les Aigles ennuyaient souvent les gobelins et « arrêtaient toutes les méchancetés qu’ils faisaient » ; cependant leurs relations avec les Hommes des Bois était seulement détendue, car les aigles chassaient parfois leurs moutons.

Pendant les événements du livre, les aigles de cette colonie ont sauvé la compagnie de Thorin d’une bande de gobelins et de wargs, transportant en fin des compte les nains au Carrock. Plus tard, ayant aperçu le rassemblement des gobelins un peu partout dans la montagne, un grand nombre d’Aigles participa à la bataille des Cinq Armées près de la Montagne Solitaire. C’est seulement avec leur aide que les Nains, les Hommes et les Elfes parvinrent à défaire les gobelins.

Dans Le Seigneur des anneaux il est affirmé que les Aigles des Monts Brumeux aidaient les Elfes de Fondcombe et l’Istar Radagast dans la surveillance des terres et dans l’apport de nouvelles sur les Orques1,17. De plus, un rôle important (quoiqu’en arrière-plan) est joué par Gwaihir, et les Aigles apparaissent dans de nombreuses scènes à la fin du livre. Dans un parallèle au Hobbit, ils arrivent dans la bataille de la Porte Noire, aidant l’Hôte de l’Ouest contre les Nazgûl. Plusieurs d’entre eux sauvent Frodon Sacquet etSamsagace Gamegie de la Montagne du Destin après que l’Anneau unique a été détruit18.

Les Grands Aigles dirigés par Thorndor  sont déjà apparus dans le premier conte sur la Terre du Milieu que Tolkien écrivit dans les années 1910, La Chute de Gondolin, publié dans le Livre des Contes Perdus. Le rôle de Thorondor a été étendu progressivement, avec l’introduction successive des éléments d’intrigue appropriés ; et après la conception de Númenor dans les années 1930, la notion que les aigles étaient les messagers de Manwë fut peu à peu élaborée. Peu après, Tolkien introduisit les aigles dans Le Hobbit et dans Le Seigneur des anneaux, répétant dans ce dernier quelques éléments de l’intrigue et les noms présents dans les précédents écrits.

Dans plusieurs textes très anciens, Tolkien écrivit que, avant le déplacement vers Crissaegrim après la mort de Fingolfin, les aigles de Thorondor ont niché sur les pics duThangorodrim au-dessus de la forteresse de Morgoth à Angband ; Christopher Tolkien suppose que cette idée fut ensuite abandonnée11. Une autre proposition rejetée était qu’après la mort de Beren, Lúthien ne mourrait pas de chagrin mais serait amenée en Valinor par Thorondor qui aurait été « convoqué » par Melian la Maia.

Les Aigles possèdent une caractéristique notable qui les distingue des autres oiseaux dans les plus anciens écrits. Tolkien décrit originellement Eä, le Monde, comme limité par les Murs de la Nuit, et que l’espace au-dessus de la surface de la Terre jusqu’aux Murs était divisée en trois régions ; les oiseaux communs pouvaient voler uniquement dans la couche inférieure, alors que les Aigles de Manwë pourraient voler « au-delà des feux du ciel jusqu’au bord de l’obscurité ». La conception d’un monde limité et des couches du firmament fut abandonnée pendant l’écriture du Seigneur des anneaux.

Les nuages en forme d’aigle qui apparaissent à Númenor étaient une des associations récurrentes de Tolkien avec la chute de l’île, avec les images d’une montagne s’inclinant et une vague écrasante ; ils étaient aussi introduits par lui dans deux histoires de voyage dans le temps, La Route perdue et The Notion Club Papers. Dans une ébauche, Tolkien projetta que ce serait Sorontur (Thorondor) lui-même qui apparaîtrait à Númenor en tant que protagoniste de l’histoire.

220px-TREEBEARD dans AIGLELa peinture de Tolkien d’un aigle posé sur un rocher escarpé apparaît dans quelques éditions du Hobbit. D’après Christopher Tolkien, l’auteur basa son image sur une peinture d’Archibald Thorburn d’un Aigle royal immature, que Christopher trouva pour lui dans The Birds of the British Isles de Thomas Coward. Cependant, l’utilisation par Tolkien de ce modèle ne signifie pas forcément que ses oiseaux étaient des aigles royaux ordinaires.

Pendant quelque temps, Tolkien considéra les Aigles comme des Maiar en forme d’oiseaux7 ; cependant, il réalisa plus tard que la déclaration selon laquelle Gwaihir et Landroval seraient des descendants de Thorondor était déjà apparue dans la version du Seigneur des anneaux, alors que la notion d’enfants des Valar et des Maiar avait déjà été rejetée par lui longtemps auparavant. Dans la dernière de ses notes à ce sujet, datée par son fils de la fin des années 1950, Tolkien décida que les Grands Aigles étaient des animaux communs qui avaient été dotés du « langage par les Valar, et élevés à un haut niveau mais qui demeuraient sans fëar ».

Néanmoins, une conception différente est peut-être présente dans un essai plus tardif sur l’origine des Ents qui, d’après Christopher Tolkien, vient probablement de 1963 et a été inclus dans le Silmarillion publié. Les notes de J. R. R. Tolkien définissent les Ents comme « quelques âmes envoyées habiter les arbres, ou d’autres qui ont lentement pris l’apparence d’arbres » ; l’essai est d’accord, ajoutant que les Ents apparurent peu après l’Éveil des Elfes, quand « la pensée de Yavanna … [convoqua] les esprits de loin ». Apparemment une même origine est accordée aux Grands Aigles, d’après les paroles de Manwë dans l’essai : « … avant l’éveil des Enfants les Aigles des Seigneurs de l’Ouest s’élèveront à nouveau comme le vent. … Les Aigles vivront dans les montagnes où ils entendront la voix de ceux qui nous [les Valar] invoquent »

Cependant, les esprits convoqués par Yavanna vinrent en Arda seulement après l’Éveil des Elfes ; alors que les Aigles, d’après Manwë, existaient déjà avant « l’éveil des Enfants ». Cela donné, les aigles ne peuvent donc faire partie des esprits convoqués par Yavanna dans ce paragraphe, suggérant que Tolkien n’ait pas changé d’avis et que les aigles sont des animaux sans fëar. Ils ressembleraient aux dragons : ils ont à l’intérieur d’eux-mêmes une « partie » de leur créateur, qui définit leur conduite ou leur « programmation ».

 

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Le Donjon des Aigles

Posté par othoharmonie le 28 novembre 2014

 

téléchargement (2)Des rapaces nocturnes :  Contrairement à une croyance répandue, les rapaces nocturnes ne sont pas éblouis par la lumière du jour.

Grâce à leur volume, à leur forme ou encore à leur position, leurs yeux se révèlent d’une  grande efficacité par faible luminosité.  L’énorme pupille des nocturnes constitue un caractère remarquable; elle peut se dilater presque entièrement dans l’obscurité pour laisser passer un maximum de lumière, cependant elle ne leur permet pas de voir dans l’obscurité totale.

Les nocturnes possèdent une excellente vision spatiale. Les yeux ont une position faciale, le regard est fixe mais le cou, très souple, mobile, et capable d’exercer des rotations de près de 270° pour une inclinaison de 180° permet un très large champ de vision.

La perception des couleurs est cependant peu développée chez les nocturnes. Les cellules (cônes) qui en sont responsables sont présentes, mais la plupart des espèces distinguent moins bien la couleur que l’homme.

 LA PELOTE DE REJECTION

Lorsqu’un rapace se nourrit, il découpe les grosses proies mais avale souvent les petites proies en entier, surtout les rapaces nocturnes. Les poils, les plumes, l’os ou les carapaces des insectes ne pouvant être digérés, sont rejetés par le bec sous forme de petites boules noires ou grises : ce sont les pelotes de réjection.

On trouve les pelotes sous les perchoirs habituels des rapaces : bâtiments, arbres, poteaux,… Dans la nature les pelotes sont difficiles à trouver car elles sont rapidement détruites par les intempéries. Par contre, elles se conservent assez longtemps dans les bâtiments. Si on en trouve une grande quantité au même endroit, il y a de fortes chances pour qu’une famille de rapaces soit installée dans ce secteur.

En étudiant le contenu de ces pelotes, en particulier celles des rapaces nocturnes dont les sucs digestifs moins puissants laissent tous les éléments intacts, on peut connaître le régime alimentaire des rapaces. Dans la pelote de l’Effraie des clochers, on trouve des os de petits rongeurs (mulots, campagnols) de musaraignes et très rarement d’oiseaux. Les pelotes du Hibou petit- duc contiennent essentiellement des carapaces d’insectes.

Pour se déplacer pendant la migration, les rapaces utilisent différentes techniques : Les grands rapaces aux ailes longues et larges peuvent planer facilement en se laissant porter par les ascendances thermiques (courant d’air chaud montant du sol vers le haut, créé par le réchauffement du soleil). Ils prennent ainsi de l’altitude (plusieurs centaines de mètres) sans battre des ailes et donc sans se fatiguer. Ensuite, ils se laissent glisser, toujours en planant, perdent petit à petit de la hauteur jusqu’à la prochaine ascendance où ils remontent à nouveau.

Si le mauvais temps les surprend, ils sont obligés de faire une halte.  Les rapaces peuvent ainsi parcourir 300 à 400 km par jour sans grands efforts. Tous les rapaces sont protégés par la loi depuis 1972.

Cela signifie qu’il est interdit de les tuer, ni même de les capturer, de prendre les œufs ou les nids. Jusqu’à la fin des années 60, les rapaces étaient considérés comme des animaux nuisibles qu’il fallait détruire par tous les moyens : tirs au fusil, pièges et poisons étaient largement utilisés. Les principales victimes de ces destructions furent les aigles et surtout les vautours qui, à cette époque, ont disparu en France, à l’exception des Pyrénées.

La sensibilisation et l’information du public ont permis de donner une autre image des rapaces.

Aujourd’hui, presque tout le monde sait que les vautours sont des oiseaux très utiles, qu’ils nettoient la nature en éliminant les animaux morts porteurs de maladies. Les rapaces limitent aussi très fortement le nombre des rongeurs qui peuvent détruire les récoltes. Ils participent à la sélection naturelle en capturant de préférence les animaux affaiblis ou malades, ils diminuent les risques d’épidémie (épizootie) et favorisent les individus les mieux adaptés.

En fait, si l’on observe beaucoup de rapaces dans une région, cela veut dire qu’il y a beaucoup de proies et que la nature est en « bonne santé ». Par contre, s’ils n’y sont plus, c’est peut-être que la pollution a fait disparaître les proies ou que l’homme a transformé l’écosystème (destruction des forêts, assèchement des marais, disparition des vieux arbres, constructions).

 Les menaces qui pèsent sur les rapaces : De grands bouleversements sont apparus au XXème siècle dans les paysages d’Europe occidentale :

- La mécanisation et l’intensification de l’agriculture (engrais, remembrement…) – L’usage de pesticides

- La réduction des bocages et des prairies

- L’occupation de vastes surfaces par l’urbanisation, l’industrie, le tourisme, les routes et autoroutes.

- La multiplication des pistes forestières, des sentiers de montagne qui provoquent des dérangements.

- Plus de 500 000 km de lignes électriques à moyenne et haute tension en France. Elles provoquent électrocution et collision avec les câbles.

- Collision contre les véhicules.

- Empoisonnements, intoxications chroniques, tirs illégaux.

Cependant, les mesures prises de protection de renforcement des populations, de réintroduction n’ont pas été inutiles :

- Le faucon pèlerin a peu à peu reconquis ses territoires d’origine.

- Le vautour fauve a accru ses effectifs.

- Le vautour moine est à nouveau nicheur en France.

Il est aujourd’hui de notre devoir de respecter au mieux leurs milieux, en évitant tout dérangement, toute malveillance, pour que nous-mêmes aujourd’hui et ceux qui nous suivront puissent encore avoir le loisir, la chance, de pouvoir vivre dans un monde de biodiversité où les rapaces seront toujours synonymes de liberté.

Les rapaces sont les témoins d’une nature préservée, riche et variée. Chacun d’entre-nous peut participer à la protection des rapaces : en plantant des arbres, en installant des nichoirs ou en limitant l’utilisation des produits chimiques lorsque l’on possède un jardin.

donjon-des-aigles-beaucens-1311754294LE COMPORTEMENT DE L’AIGLE

Les aigles territoriaux parcourent leur domaine tout au long de l’année. Les adultes sont sédentaires, bien que les populations nordiques de Scandinavie et d’Amérique du nord soient en partie migratrices. De rares individus juvéniles et immatures sont parfois observés en hivernage dans des zones humides, comme la Camargue. La saison de reproduction de l’Aigle royal débute au mois de novembre. A ce moment de l’année, on peut observer une recharge d’une ou de plusieurs aires et les vols territoriaux et nuptiaux se font plus fréquents. Le choix de l’aire de reproduction intervient plus tard.

La période des parades s’étale de décembre à mars. Spectaculaires, les parades comportent des acrobaties et des jeux aériens : longs piqués, vols en festons, retournements et accrochages de serres à serres, offrandes de proies. Il y a deux types de parades nuptiales aériennes : un piqué au cours duquel l’oiseau qui vole le plus bas se renverse sur le dos et se défend en tendant les serres, et le vol en « festons », sinusoïdal, pendant lequel l’Aigle royal alterne piquets « ailes au corps » et remontées avec battements d’ailes.

Les premiers accouplements de janvier marquent le début de la reproduction proprement dite. L’Aigle royal est monogame, mais des trios avec deux femelles ont toutefois été signalés.

Le couple marque fortement son territoire par des vols caractéristiques : simulations d’attaques, vols en festons, poursuites, piqués… Il est peu combatif, même s’il est territorial. Il se limite à de simples manœuvres d’intimidations, voire à de rares poursuites. Cependant, il arrive que de véritables combats éclatent lorsqu’un oiseau étranger pénètre sur un territoire de nidification. Seuls les environs du nid sont réellement défendus.

 La population mondiale est estimée entre 50 000 et 100 000 couples nicheurs [bg21]. En Europe, la population nicheuse est estimée dans une fourchette de 8 400 à 11 000 couples. Son statut de conservation est considéré comme « défavorable ». Les populations semblent stables, voire en légère augmentation localement. Des incertitudes subsistent cependant sur le statut de certaines populations baltes, balkaniques, voire scandinaves, avec des déclins locaux probables . L’Aigle royal est en cours de réintroduction en Irlande.

L’effectif français fait état de 390 à 450 couples .  Pendant environ deux siècles, de 1750 à 1950, l’Aigle royal fut chassé de façon intensive dans toute l’Europe, ce qui entraîna son déclin général. En France, l’espèce est considérée comme rare . Il nichait encore en forêt de Fontainebleau et en Champagne jusqu’au XIXe siècle. Partout persécuté, tiré et empoisonné, il trouva ses derniers refuges dans les massifs montagneux des Alpes, des Pyrénées et du Massif Central. C’est dans la décade 1950 à 1960 qu’un changement d’opinion commença à se dessiner à la suite des conséquences catastrophiques de l’emploi des pesticides sur les populations de rapaces diurnes. L’interdiction de l’usage du DDT et la protection totale de l’Aigle royal dans de nombreux pays européens, permirent progressivement d’inverser la tendance. De la fin des années 1960 à la fin des années 1990, les effectifs se sont à nouveau développés et on assiste encore aujourd’hui à une augmentation numérique et à une expansion géographique de l’espèce en périphérie des noyaux durs de populations montagnardes (Languedoc, Ardèche, Jura, Provence…). Les effectifs sont stabilisés dans les bastions alpins et pyrénéens, mais de nombreuses zones de moyennes montagnes ne sont pas encore complètement recolonisées, notamment en Languedoc-Roussillon, Midi Pyrénées et Provence Alpes Côte d’Azur

LES MENACES POTENTIELLES

La principale menace actuelle concerne l’aménagement des espaces naturels, notamment en zone de montagne. La  multiplication des pistes, de chemins et sentiers, ou encore le développement de l’urbanisation, accentuent  considérablement la pression anthropique sur des sites de plus en plus accessibles. Bien que sachant s’adapter à de  nouvelles situations et à un certain degré d’anthropisation des habitats, l’Aigle royal ne demeure pas moins  extrêmement vulnérable aux dérangements sur ses terrains de chasse et en particulier aux abords du site de nidification. La désertion de certains sites de nidification a été observée à la suite de la création de pistes. Les Aigles royaux en sont alors parfois réduits à délaisser des sites de nidification favorables pour d’autres nettement moins  intéressants et plus vulnérables. L’aménagement de falaises à des fins ludiques (via-ferrata, voies d’escalade), est une  menace supplémentaire dans les espaces non protégés. Le survol civil et militaire des sites de reproduction par des  aéronefs, peut entraîner l’abandon de l’aire. Toutes les activités humaines, pratiquées à proximité des aires entre novembre et août (chantiers forestiers, sports de pleine nature…) sont d’une manière générale très néfastes.

images (4)Le développement récent des parcs éoliens sur les territoires à aigle peut perturber fortement les couples en place.  Dans le cas des Corbières maritimes, même si le risque de collision semble faible, la perte de territoire et les  perturbations : création de pistes, maintenance journalière, tourisme ont un impact important.

La fermeture du milieu, suite à la régression du pastoralisme et à la reforestation, peut pénaliser l’Aigle royal pour l’accès à la ressource trophique. Dans le Massif central, la diminution des effectifs de lapins, liée à l’évolution de la  myxomatose pendant les années 1950-1960, affecta gravement les populations d’aigles. Sur 34 sites de reproduction, 23 ont alors été abandonnés. Cette diminution du nombre de proies disponibles, associée à de nombreuses destructions, a conduit à une régression des couples d’aigles et à un agrandissement de leurs territoires   

La présence de nombreuses lignes électriques aériennes ou de câbles de remontées mécaniques en travers des gorges, sur le rebord des plateaux et à flanc de versant, provoque de lourdes pertes par électrocution ou collision.

Des cas d’empoisonnement sont toujours à déplorer. Cette dernière menace est à prendre très au sérieux dans les  secteurs à nouveau fréquentés par les grands carnivores (ours, loup). Au moins cinq aigles royaux ont été retrouvés  empoisonnés en 2005, dans les Alpes et les Pyrénées.  La réglementation des parcs nationaux et des réserves, ainsi que certaines mesures de gestion cynégétique ont  contribué à la restauration des populations d’espèces proies, notamment d’ongulés sauvages, augmentant les  potentialités trophiques de plusieurs massifs. Il conviendrait d’étendre ces mesures à d’autres massifs, par le biais de mesures contractuelles sur le retour d’espèces chassables. Ainsi, la création de garennes ou de cultures faunistiques dans des habitats favorables, pourrait fortement contribuer à développer de nouvelles populations d’espèces proies (lapins, lièvre,…) et à fixer des oiseaux sur des territoires favorables. La création d’aires protégées comme des arrêtés de protection de biotopes est indispensable pour les sites de nidifications les plus exposés  .

Les couples nidifiant sur des arbres doivent faire l’objet d’une attention particulière. Ils sont en effet davantage soumis aux dérangements, notamment par les travaux forestiers. Des périodes d’interdiction de travaux et la délimitation d’un périmètre de quiétude aux abords des nids, sont des mesures simples de conservation, relativement aisées à mettre en œuvre. Par exemple, dans le Parc national des Cévennes, Les travaux d’exploitation et l’accès à  certaines pistes à proximité des aires y sont limités de mars à août dans un rayon de 300 mètres. De même, il ne faut pas créer de nouvelles pistes ou permettre des places de retournement proches des aires. En effet, en plus des dérangements motorisés, ces aménagements peuvent faciliter des accès à des grimpeurs et la création de pistes DFCI a été suivie d’équipement de voies d’escalade.

D’une manière générale, il est primordial de veiller à ce qu’aucune activité de loisir et, a fortiori, aucun  aménagement afférent, ne soit réalisé dans les secteurs de nidification. Une attention particulière doit être portée pour éviter la création ou le balisage de chemin de randonnées en surplomb ou en vis à vis des aires. Des travaux de conventionnements avec les principales structures administratives, associatives ou professionnelles liées aux sports de pleine nature permettrait de prévenir la majorité des dérangements. Sauf exception, des sites de nidification non dérangés sont pérennes pendant plusieurs années, voire plusieurs décennies.

Une vigilance toute particulière doit être mise en œuvre dans les secteurs où l’Aigle royal cohabite avec des populations de grands carnivores, afin d’y éviter l’utilisation illicite du poison.

La sécurisation préventive et curative des pylônes électriques à proximité des sites de nidification doit être une priorité pour la conservation de cette espèce. Dans ce cadre, il est important de conventionner avec EDF ou les sociétés d’électrification pour pouvoir lancer des aménagements curatifs mais surtout préventifs en allouant des budgets annuels à ces travaux. De même, la visualisation des câbles de remontée mécanique doit être systématique dans tous les territoires de chasse montagnards. Il est aussi très important d’informer les acteurs socioprofessionnels qui sont amenés à cohabiter avec l’Aigle royal  en zone de moyenne montagne. L’aménagement de grillages au dessus des enclos permet de limiter l’impact de la prédation de volailles sur des exploitations agricoles. Une information en amont des agriculteurs doit être prévue.

Toutes les mesures en terme d’ouverture des milieux lui sont favorables comme les brûlages dirigés, le girobroyage des landes et/ou le maintien de l’activité pastorale en montagne. De même dans les zones collinaires de garrigues comme les Corbières, le maintien de toutes activités agricoles maintenant des milieux ouverts et des zones de lisières ont un effet bénéfique.

Il conviendrait également d’éviter les opérations de reboisement dans les zones encore favorables à l’espèce. 

 

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LES AIGLES DE ROCAMADOUR

Posté par othoharmonie le 26 novembre 2014

 

Au Rocher des Aigles, vautours, condor, aigles, faucons, aras, cacatoès et autres perroquets, évoluent en complète liberté pendant plus d’une heure au-dessus du canyon de Rocamadour et de vos yeux émerveillés. Nous vous présentons un spectacle de perroquets en vol libre avec plusieurs espèces reproduites en captivité et originaires de différents continents, pour vous sensibiliser aux problèmes liés à la destruction des forêts tropicales et équatoriales humides.

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=-BSAnJJ-w8w

Film de découverte du Rocher des Aigles à Rocamadour dans le Lot – un magnifique spectacle de rapaces et perroquets en vol libre au dessus du canyon de l’Alzou.
http://www.rocherdesaigles.com/

 

 

 

 

 

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LE VOL DE l’AIGLE

Posté par othoharmonie le 26 novembre 2014

 

sans commentaire … quoi de plus majestueux qu’un aigle en plein vol

 

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=84hHQQBLlRg

 

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REVER D’AIGLE

Posté par othoharmonie le 26 novembre 2014

 

290px-Black_eagleDétaché, puissant, souverain, maître du ciel, l’aigle plane à mille pieds au-dessus des hommes. Il symbolise le pouvoir et le dépassement de sa condition terrestre, la maîtrise de son propre corps par le mental, un regard perçant sur chaque chose. Mais il évoque aussi la solitude et une certaine froideur.

Dans un second sens, plus fréquent, l’aigle représente une personne extérieure et influente. Pourtant, cette personne n’est plus présente physiquement. Il y a deux cas de figure.

- Dans une relation amoureuse, l’aigle symbolise celui qui avait un fort ascendant sur nous. Ici, la relation nous place en position de dominée. Il semble urgent d’oublier cet oiseau qui continue de nous nous « prendre la tête » de ses serres.

- L’aigle représente un personnage au puissant charisme capable d’impressionner et d’imposer son point de vue à son entourage professionnel ou politique et gouvernant encore le mental du rêveur. Dans les deux cas, le rêveur est toujours la proie de l’aigle.

+ Détachement, puissance, autonomie.

- Esprit gouverné, influence négative, prise de tête.

Texte du Dictionnaire psychanalytique
des images et symboles du rêve de Tristan Moir

 

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ORACLE DE L’AIGLE BLANC

Posté par othoharmonie le 24 novembre 2014

 

34518a-zLes secrets de la médecine du chaman : Vivre au quotidien la sagesse des Indiens d’Amérique

L’ORACLE DE L’AIGLE BLANC a été conçu comme un guide simple et progressif pour accéder aux enseignements sacrés des Indiens d’Amérique du Nord. Vous trouverez ainsi dans ce coffret un livre illustré, un jeu de cartes au symbolisme puissant et un maître tout à fait exceptionnel en la personne de Wa-Na-Nee-Che, qui vous aidera à vous hisser vers les trois niveaux d’initiation : vous apprendrez alors à communiquer avec les animaux, qui vous découvriront leurs pouvoirs, à entrer en contact avec les énergies protectrices de nos ancêtres, puis à utiliser les quatre sources de puissance créative à travers leur symbolisme archétypal.

L’ORACLE DE L’AIGLE BLANC est à coup sûr un moyen très efficace de résoudre nombre de vos problèmes de tous les jours, domestiques, professionnels ou relationnels. Vous vous rendrez compte que ces enseignements génèrent en vous une inspiration et des pouvoirs intuitifs nouveaux. Les Indiens d’Amérique du Nord sont désespérés par notre comportement suicidaire tant au niveau écologique que social. Ils estiment que, désormais, pour sauver notre planète, nous devons acquérir une plus profonde connaissance spirituelle de nous-mêmes et de la nature. Jusqu’à une date assez récente, les Indiens hésitaient à nous révéler leur approche sensible du monde. Mais aujourd’hui, avec l’accord des Anciens et des chefs spirituels tant aux États-Unis qu’au Canada, Wa-Na-Nee-Che et son « scribe » Eliana peuvent enfin communiquer les enseignements sacrés pour le bénéfice de tous.

http://www.satas.com/fr/cards/23378-l-oracle-de-l-aigle-blanc-coffret-9782923717852.html

 

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AIGLE ASTROLOGIQUE

Posté par othoharmonie le 24 novembre 2014

 

AIGLE_2_jason-voyance.comL’AIGLE : 12, 24 JANVIER, 10, 22 FÉVRIER, 6, 18, 30 MARS, 11, 23 AVRIL, 5, 17, 29 MAI, 10, 22 JUIN, 4, 16, 28 JUILLET, 9, 21 AOÛT, 2, 14, 26 SEPTEMBRE, 8, 20 OCTOBRE, 1, 13, 25 NOVEMBRE, 7, 19, 31 DÉCEMBRE.

L’Aigle dans l’astrologie aztèque : Pôle de vertu et de force, l’Aigle était intensément vénéré chez les aztèques ! C’est lui qui emporta l’astre solaire au zénith (en se brûlant d’ailleurs le plumage au passage…). C’est alors surtout un signe d’homme à cause des qualités viriles qui l’honorent : vigueur, courage, autorité, vaillance. Et les femmes du signe faisaient ainsi office de « mégères »… Intelligence des situations, prévoyance et très belle persévérance lui sont associées. Très ambitieux, il possède une objectivité, une lucidité à toute épreuve et un esprit très subtil.

Côté cœur, il a la réputation d’être un grand séducteur, qui sait manier savamment le compliment… Il est parallèlement très orgueilleux et gare à la prétention ou l’arrogance qu’il n’est jamais très loin d’afficher ! On dit aussi qu’il pourrait être avide, avare et jaloux (sans doute à cause de cet aigle qui défend jalousement son nid et ne se dessaisit jamais de ses proies…). Il lui est donc globalement conseillé de ne jamais tomber dans les défauts de ses brillantes et honorables qualités !

 

L’Aigle (quauhtli)   Chiffre: le 9, couleur bénéfique: l’argent

Rencontre de la vertu et de la force, l’Aigle est prédisposé à l’autorité à la virilité de la bravoure et de la persévérance (homme), à l’organisation et à la garde de la vie (femme). Ambitieux il possède un esprit subtil et une lucidité à toute épreuve. La présence d’une femme lapin ou singe aux côtés de l’homme, et celle d’un silex ou d’un ocelot aux côtés de la femme sera judicieuse. Inscrit au plus haut du panthéon aztèque, l’Aigle, vainqueur des ténèbres emporte dans son vol l’or de l’astre solaire et le scelle dans l’arc céleste

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La leçon de l’aigle

Posté par othoharmonie le 23 novembre 2014

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L’aigle a la plus longue vie de tous les spécimens de son espèce : Il peut vivre jusqu’à 70 ans.

Mais pour atteindre cet âge, l’aigle doit prendre une difficile décision en atteignant 40 ans :

1 – Ses longues serres devenues trop flexibles ne peuvent plus se saisir de la proie qui lui sert de nourriture. 
2 – Son long et pointu bec devient trop coudé. 
3 – Ses ailes sont devenues trop lourdes en raison de leurs nombreuses anciennes plumes épaissies, et elles rendent son vol difficile.

Alors, l’aigle fait face à un choix difficile : 
mourir ou passer par un processus douloureux de changement qui durera 150 jours… soit 5 longs mois.

Ce processus exige que l’aigle vole jusqu’en haut d’une montagne sur son nid. Là, l’aigle va frotter et frapper son bec contre une roche jusqu’à ce qu’elle l’érode. Après cela, il attendra la repousse d’une corne neuve et rigide qui formera un nouveau bec.

Ensuite, il tentera d’arracher et d’user ses serres. Après cela de nouvelles serres se développeront selon un processus de repousse permanente.

Puis encore, l’aigle commencera à plumer ses plumes âgées. Après cela, des plumes neuves plus légères et plus souples repousseront.

Et enfin, après ces cinq mois de douloureuse patience, l’aigle prendra son vol célèbre de renaissance et pourra vivre ses 30 années supplémentaires.

Pourquoi le changement est-il parfois nécessaire pour nous aussi ? Souvent, pour survivre, nous devons, nous aussi, commencer un processus de changement. Nous devons alors parfois douloureusement nous débarrasser de veilles habitudes, souvenirs, coutumes. C’est seulement libéré du fardeau du passé que nous pouvons alors profiter du présent et de l’avenir.

C’est la leçon de l’aigle.

Auteur inconnu : texte de tradition amérindienne, basé sur des faits réels

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Animal Totem : L’Aigle

Posté par othoharmonie le 23 novembre 2014

 

Aigle 0Ceux qui s’identifient à l’animal totem de l’aigle se reconnaissent à la puissance de leur capacité de visionnaire, que ce soit une vision a court ou a long terme. L’esprit de ce totem encourage le développement de l’intuition dans votre vie quotidienne. L’aigle apporte des enseignements sur les meilleures manières d’élever votre perspective et de prendre du recul par rapport aux situations dans lesquelles vous vous trouvez. Faites appel à l’esprit du totem de l’aigle pour gagner en puissance d’observation et vous concentrer sur les tâches que vous devez accomplir. De plus, ce totem est un bon compagnon pour développer votre conscience spirituelle.

La symbolique de l’aigle

L’aigle est un animal totem et symbole dont les attributs et significations sont nombreuses. En voici les plus courants :

  • L’aigle est le messager du monde des esprits
  • Le pouvoir de concentration
  • La capacité à prendre les devants lorsque le moment opportun se présente
  • Le pouvoir de voir, d’avoir une vision claire des situations
  • Le totem de l’aigle a un lien fort avec le monde de la sagesse et des esprits
  • Symbole de la conscience spirituelle

L’animal totem de l’aigle appartient au domaine de la symbolique et sagesse des oiseaux. De ce fait, il porte les attributs qui sont associes à la capacité de voler et de toucher des hauteurs autrement inaccessibles.

L’animal totem de l’aigle comme messager

L’aigle peut voler haut dans le ciel sans effort apparent. Comme la plupart des totems d’oiseaux, cet animal de pouvoir est souvent considéré comme un messager porteur des communications venant du monde des esprits et de l’invisible.

Si vous avez l’aigle comme un animal totem, vous pouvez être enclin à jouer avec des outils de divination et à utiliser votre intuition pour guider vos pas dans la vie. Travailler avec le totem de l’aigle pourrait renforcer votre capacité dans ce domaine.

Lorsque l’aigle se présente dans votre vie, soyez sensible aux messages qu’il peut vous apporter et soyez réceptif à votre propre intuition.

Le totem de l’aigle et le pouvoir de concentration

L’aigle comme animal totem nous invite à concentrer notre attention dans notre vie quotidienne. Lorsque vous vous sentez la présence de cet animal protecteur, évitez les distractions et concentrez-vous sur la tâche à accomplir.

En même temps, les aigles sont connus pour prendre de la hauteur facilement. Cet animal a le pouvoir d’apporter un soutien utile pour acquérir une perspective de plus haut niveau sur une question ou un projet qui vous préoccupe.

Lorsque l’aigle apparaît dans votre vie, il est sans doute temps d’être moins distrait par les détails et de vous concentrer sur une perspective plus globale. En vous appuyant sur l’énergie de l’esprit de l’aigle, vous êtes encouragé à envisager clairement ce qui vous attend et défier tous les obstacles qui pourraient se trouver sur votre chemin. Utilisez votre pouvoir de vision et votre clarté d’esprit pour guider vos actions.

L’esprit de l’aigle et la capacité de prendre les devants au bon moment

L’aigle est connu pour être un oiseau de proie remarquable. Avoir cet animal comme guide spirituel ou totem met l’accent sur votre capacité à diriger et influencer les autres. Quand l’aigle se présente dans votre vie, cela pourrait signifier qu’il est temps de prendre plus d’initiatives et d’être plus actif.

Les aigles symbolisent le pouvoir de l’observation. L’esprit de cet animal totem peut également indiquer que vous avez l’opportunité d’étudier une situation qui vous préoccupe avant d’agir. La sagesse de l’aigle consiste à observer attentivement la situation et d’agir quand le moment opportun est venu.

250px-Aquila_pomarinaL’esprit du totem de l’aigle et la vision

La symbolique de l’aigle est souvent associée à une capacité de vision puissante. Si vous avez cet animal comme totem, vous avez déjà développe ou êtes en train de développer votre capacité à avoir des visions fortes. Peut-être même utilisez- vous votre intuition de manière clairvoyante pour soutenir vos objectifs dans la vie et vos communications avec les autres.

Tout comme l’aigle peut voir dans les moindres détails à grandes distances, vous êtes capable de percevoir ce que les autres ne peuvent pas en temps ordinaire. Vous avez une affinité avec l’exploration des grands mystères de la vie et la divination.

 

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La constellation de l’Aigle

Posté par othoharmonie le 23 novembre 2014

       

 

    constellation_aigle        Tous les auteurs anciens s’accordent a voir  dans cette constellation, l’oiseau de Zeus / Jupiter (Ovide), l’aigle, qui ravit Ganymède fils de Tros, et qui l’emporta aux cieux, pour y remplir la fonction d’échanson des dieux (Hyginus, Germanicus, Eratosthène). Nous avons déjà parlé de cet enlèvement, à l’article du Verseau, Ganymède, que cet aigle précède toujours dans son lever, et qu’il semble enlever aux cieux. On donne aussi une autre cause de cette consécration de l’Aigle parmi les constellations (Eratosthène). On raconte que, lorsque les dieux se partagèrent entre eux les différents oiseaux, Zeus choisit, l’Aigle. C’est le seul oiseau, qui dirige son vol en face du Soleil, qui n’en redoute pas les rayons, et qui exerce sur tous les astres le même empire qu’exerce Zeus sur les dieux, et le

Lion sur les quadrupèdes, lequel est affecté aussi à Zeus, dans la distribution des douze signes entre les douze grands dieux. Il est peint les ailes étendues, comme s’il volait. Aussi l’appelle. t-on, Vultur volans, au lieu que le Vautour (la Lyre) se nomme Vultur cadens. Il est représenté le bec tourné vers le Soleil levant (Germanicus); son aile gauche s’étend près de la tête d’Ophiuchus. Son corps est séparé du bec par le colure des solstices ou par le cercle, qui va du Cancer au Capricorne (Hyginus); le milieu du corps est coupé par la Voie Lactée. L’Aigle se couche au lever du Lion (Théon), dont il est paranatellon. Ainsi le Lion et l’Aigle tiennent au domicile du Soleil , et au signe affecté à Zeus; l’Aigle se lève avec le Capricorne.

Aglaosthène, qui écrivit l’histoire de Naxos, dit que Zeus, ayant été enlevé de la Crète, fut porté à Naxos, où il fut nourri. Arrivé à l’âfe viril, il voulut faire la guerre aux Titans; et avant de les attaquer, ayant fait un sacrifice, un aigle vint lui donner les augures les plus favorables. Ce dieu, en reconnaissance, plaça cet aigle aux cieux (Hyginus), Germanicus ajoute à ce récit quelques circonstances, qui diffèrent un peu. Il suppose, que Zeus / Jupiter lui-même s’était métamorphosé en aigle, lorsqu’il passa à Naxos, où il avait été nourri; et qu’étant sorti de Naxos, pour aller combattre les Titans, un aigle lui était apparu, au moment où il faisait un sacrifice, et lui avait apporté ses foudres; que le dieu, sensible à cet heureux augure, avoir pris cet oiseau sous sa protection. Eratosthène dit que l’aigle s’était associé aux combats de Zeus; et que ce dieu en avait fait son oiseau sacré, qu’il avait figuré aux cieux. 

Quelques auteurs racontent, qu’un certain Mérope régnait sur l’île de Cos, ainsi appelée du nom de sa fille, comme mes habitants s’appelaient Méropes du sien. Il avait pour femme Ethheméa, du sang des Nymphes, laquelle, ayant négligé de sacrifier à Artémis, fut percée des traits de cette déesse. Perséphone l’entraîna encore vivante dans son empire. Son époux désolé ne cherchait qu’à mourir. Héra, sensible à son malheur, le métarmorphosa, en aigle, et le plaça aux cieux. Elle ne voulut pas lui conserver la forme humaine, dans la crainte qu’il ne continuât à s’affiger de la perte de son épouse.

Enfin il est des auteurs (Hyginus), qui disent qu’Hermès, suivant d’autres, Anaplas, épris de la beauté d’Aphrodite, et désespérant d’obtenir ses faveurs était tombé dans l’abattement et le désespoir. Zeus, sensible à la douleur, envoya son aigle enlever la pantoufle de la déesse, au moment où elle se baignait dans les eaux de l’Acheloüs. L’oiseau exécuta le message, et porta la pantoufle à Hermès, en Egypte. La déeese, qui suivait l’Oiseau, tomba ainsi dans les filets de son amant, qui fut heureux, et qui, par reconnaissance, plaça l’Aigle aux cieux. Voilà à peu près les fictions, qui ont été faites sur cette constellation.

aigleLa brillante de l’Aigle s’appelle Al Nesr al-Tair dans Ulugh-Beg : on en a fait Altaïr, Alcar, Alcair. Celle de la queue, Danab-al-Okâb.

Le nom de la  constellation est Okab, l’Aigle noir, Melainaetos, Aquila, leporaria et Al-Hakkab. Les Perses nomment cet oiseau, Aluh; les Turcs, Thaushaugül.

Nesr al-Taïr signifie Vulturr volans (Tables Alphonsines). Le peuple nomme cette constellation, le Faucon , Shâhin Tarâ-zed; les Perses, Gherghè; les Turcs, Ak-Baba ; les Hébreux, Neschr.

Elle porte aussi les noms d’Agor, d’Aigypton (Hésychius).

Aratus l’appelle Aëtos , qui est le nom de l’Aigle, chez les Grecs; et Aêtês , le grand messager de Zeus.

Voici les noms que lui donne Blaeü : Jovis Ales, Jovis Nutrix, Jovis Armiger, Satelles et Internuncia Fulminis, Raptrix Ganymedis, Fulminis minister, Avis Romana, Aquila Promethei, Vultur volans, Cnêceios; Avium Regina, Basanos, Tormentum, Exploratio; Cruciatus, Instrumentum Exploratorium, Basanistes, Explorator, Tortor Promethei ; en Arabe, AIcar, Alcali, Atayr, Altayro , Alhak-Kab.

On sème, dit Columelle, depuis les calendes d’octobre jusqu’au lever de l’Aigle, qui arrive au sept des ides de décembre.

Le même auteur fixe, aux calendes de juin, et au quatre des nones, un lever de l’Aigle, accompagné de tempête, de vent, et quelquefois de pluies. Il marque, pour le six des calendes d’août, un coucher de l’Aigle, avec indication de tempête. Il fixe, au sept des ides de décembre, un lever du matin de l’Aigle, avec cette annnonce : vent d’Afrique, auster, petite pluie.

Il marque, au quatre des calendes de janvier, un coucher du soir de l’Aigle, c’est-à-dire, le surlendemain, pour les Chrétiens, de la fête de Saint Jean d’hiver, qui a l’Aigle pour attribut.

Pline regarde le jour du lever de l’Aigle , comme d’une funeste influence. 

(Ch. Dupuis http://www.cosmovisions.com/  ).

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L’aigle royal et l’homme

Posté par othoharmonie le 22 novembre 2014

 

L’homme, depuis toujours, s’est comporté vis-à-vis de l’aigle royal d’une manière ambiguë. Dans l’histoire – et ce, dès l’Antiquité –, il l’a honoré comme le symbole guerrier de la puissance, de la gloire. Mais, si les emblèmes exaltent l’oiseau, celui-ci n’en a pas été pour autant sauvé des persécutions ; autrefois victime de la chasse, il l’a été également de certains pesticides utilisés de façon intensive.

images (15)L’aigle royal en fauconnerie

Le faucon pèlerin, autre rapace de haut vol, capable de « lier » un oiseau en plein ciel, a toujours été plus recherché en fauconnerie que l’aigle royal qui capture de préférence le gibier à terre.

La fauconnerie occidentale s’est développée à partir du Moyen Âge. Loisir des rois et des seigneurs, c’est en Asie qu’elle trouva son origine avant de gagner l’Europe. Au ive siècle avant J.-C., l’historien grec Ctesias mentionnait déjà l’utilisation d’aigles par des chasseurs au nord de l’Inde.

Aujourd’hui, la plupart des espèces de rapaces diurnes, menacées, sont protégées. Aussi les réglementations autour de la fauconnerie sont-elles très strictes dans la plupart des pays.

En France, quelques fauconniers utilisent encore l’aigle royal pour la chasse aux lapins et aux renards, mais cette pratique est devenue rare. La réglementation française concernant la détention, le transport et l’utilisation de rapaces à des fins cynégétiques, c’est-à-dire pour la chasse au vol, est très stricte. Une carte spéciale est délivrée par le préfet, seul habilité à l’autoriser. Chaque oiseau de fauconnerie est muni d’une bague spéciale d’identification. La plupart des oiseaux utilisés, des faucons et des autours, sont nés en captivité.

La vie d’un aigle en france aujourd’hui

Les aigles royaux sont devenus moins nombreux en France dès le xixe siècle, mais leur déclin a surtout été rapide entre les années 1950 et la fin des années 1970, pendant lesquelles on estime que leurs effectifs ont baissé de 60 à 70 %. En 1972, l’espèce est proche de l’extinction : il ne reste qu’une soixantaine de couples. Depuis 1976, l’aigle royal bénéficie d’une protection intégrale, comme tous les rapaces.

L’interdiction de l’emploi en agriculture des pesticides organochlorés comme le DDT, en 1972, est l’une des mesures essentielles adoptées pour la protection des aigles. Ces substances non dégradables s’accumulent dans les graisses des animaux, tout au long de la chaîne alimentaire. Les superprédateurs, comme l’aigle royal et d’autres rapaces, étant en bout de chaîne, étaient les plus touchés. Leurs œufs devenaient stériles, et, en cas d’intoxication massive, les adultes mouraient.

Les tirs, empoisonnements et dénichages ont aujourd’hui cessé, mais les zones tranquilles sont peu nombreuses. En vol rapide, les oiseaux jeunes ne voient pas toujours les câbles de remontées mécaniques lorsque la luminosité est médiocre, en début ou en fin de journée. Ils se fracturent les ailes dans ces heurts, heureusement assez rares.

L’électrocution est plus fréquente. Elle peut se produire lorsque l’oiseau se pose sur certains pylônes. Il arrive aussi, comme cela s’est produit récemment dans l’Isère, en France, que l’aigle soit foudroyé en passant à proximité d’une ligne à haute ou très haute tension : une « fuite » de courant entraîne un phénomène d’arc électrique qui atteint l’oiseau en plein vol.

Les loisirs « verts », comme l’escalade ou la chasse photographique abusive, provoquent parfois des perturbations dans la vie des aigles, surtout en période de reproduction.

Aujourd’hui, 200 à 250 couples d’aigles royaux vivent en France dans les Alpes, les Pyrénées, le Massif central, en Corse, ainsi que dans les Vosges et le Haut-Rhin.

Ces grands oiseaux, mieux connus grâce aux campagnes d’information et aux études des ornithologues modernes, ne passent plus comme autrefois pour des ravageurs de troupeaux et de gibier, des agresseurs de l’homme et des ravisseurs d’enfants.

Les études dans le monde

Tous les aspects de la vie de l’aigle royal, en matière de biologie, de comportement et de répartition, ont été étudiés en Europe et en Amérique du Nord. Mais les mouvements migratoires, la dispersion des jeunes, les causes et les taux de mortalité, le comportement social, les effectifs de quelques régions restent encore mal connus.

Pour suivre avec exactitude les déplacements et déterminer les limites des territoires des aigles, les chercheurs canadiens et, surtout, américains emploient très fréquemment la technique du radio tracking, ou radiopistage. Le procédé consiste à équiper l’aigle d’un minuscule émetteur en le fixant solidement à une plume de sa queue.

En Europe, les recherches et les études sur les déplacements des aigles n’utilisent pas les émetteurs, mais plutôt des techniques de comptage sur la base d’observations.

Ces dernières années, un programme d’études des déplacements des aigles a été mis en place en Écosse. Pour le réaliser, les ailes des oiseaux ont été munies de plaques en plastique coloré qui permettent de les identifier à distance et de connaître leurs mouvements.

Malgré la masse des données déjà acquises, il subsiste encore quelques zones d’ombre. Les progrès de la technique permettront sans doute enfin de faire toute la lumière.

 

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l’aigle révèle l’équilibre du milieu naturel

Posté par othoharmonie le 22 novembre 2014

 

220px-Kaiseradler_Aquila_heliaca_2_amkQuel que soit l’habitat considéré, l’aigle intervient de façon déterminante sur l’écologie, à la fois comme prédateur et « superprédateur ». En raison de l’immensité de son territoire et donc de l’abondance locale et de la variété des proies, l’aigle dispose en permanence de réserves alimentaires potentielles qui, dans des conditions normales, lui permettent de subsister et de subvenir à tous les besoins d’une nichée.

On a pu calculer qu’un couple d’aigles n’exploitait annuellement que de 1/14 à 1/129 des richesses offertes par le milieu. Le grand rapace obéit ainsi aux lois naturelles et n’épuise pas les ressources de son habitat. Au contraire, ce dernier conserve un équilibre, car un rapport convenable est maintenu entre les réserves nutritives de base (végétaux, insectes), les proies qui les consomment et les prédateurs qui chassent ces proies.

Comme tous les prédateurs, l’aigle exerce une fonction à la fois sélective et sanitaire.

Il sélectionne : en capturant les animaux affectés d’une tare quelconque, il les élimine, par là même, du cycle reproducteur d’une espèce qu’ils auraient, à terme, affaiblie. Son rôle sanitaire revêt deux aspects : il prévient les épidémies en supprimant des individus malades ou contagieux, et il nettoie les charognes avant qu’elles ne se transforment en foyers d’infection. La présence de l’aigle révèle l’équilibre d’un milieu et en maintient la qualité.

En tant que superprédateur, il limite le nombre des prédateurs ; il évite ainsi un prélèvement trop important des proies situées en bas de la pyramide alimentaire (petits mammifères et oiseaux se nourrissant de plantes ou d’insectes). Son rôle – fondamental – consiste à empêcher un déséquilibre néfaste.

Les autres aigles du genre Aquila jouent également un rôle important dans les milieux qu’ils occupent, chaque espèce s’inscrivant dans la chaîne alimentaire, tant sur les lieux de nidification que dans les zones d’hivernage.

L’aigle pomarin, lors de son séjour estival en Europe, consomme de nombreux petits rongeurs (campagnols, rats, hamsters, spermophiles), qui détruisent le couvert lorsqu’ils existent en trop grand nombre). Au cours de son hivernage en Afrique orientale, il se nourrit surtout de termites ou capture au nid de jeunes Quelea(travailleurs), petits passereaux très prolifiques et ravageurs de récoltes.

Les aigles des steppes se contentent de sousliks pendant la saison de nidification en Eurasie. En Afrique, durant l’hivernage, leur régime diffère selon l’âge des oiseaux. Les adultes chassent seuls et se nourrissent de petits mammifères et de charognes. Les jeunes immatures, en groupes, imitent les aigles pomarins et fondent sur les termites et les jeunes Quelea.

L’aigle de Verreaux est un sédentaire des zones montagneuses d’Afrique orientale et méridionale. Parmi ses proies – des mammifères de taille moyenne – figurent en priorité des hyrax gris (sorte de damans) et des damans des rochers qui ressemblent à de gros cobayes.

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Sur l’aigle royal et les Autres

Posté par othoharmonie le 22 novembre 2014

 

 

220px-KyrgyzEagleHuntsmanL’aigle royal est l’archétype du chasseur aérien, avec cette aptitude à maintenir étalées ses longues ailes pour les vols ascensionnels et les glissades planées ou à les refermer à moitié dans les piqués en flèche. Les muscles pectoraux, puissants, règlent des battements d’ailes tantôt amples et lents, tantôt accélérés afin de gagner en vitesse, en phase de chasse active.

Le plumage des jeunes immatures est plus foncé que celui des adultes. Il est en outre caractérisé par trois larges zones blanches frappant chaque aile et la base de la queue. Peu à peu, au fil des mues, ces marques disparaissent et le plumage s’éclaircit, surtout à la tête. Le plumage adulte complet est atteint vers trois ans et demi, mais des traces blanches subsistent parfois plus longtemps jusqu’à l’âge de six ou huit ans.

Les femelles sont en moyenne plus lourdes (20 %) et plus grandes (10 %) que les mâles. Ce dimorphisme sexuel est fréquent chez les rapaces diurnes, et particulièrement net chez les faucons.

Les facultés visuelles justifient l’expression « avoir un regard d’aigle ». Une proie, si petite soit-elle, est repérée sans effort à plusieurs centaines de mètres.

Tous les aigles, enfin, ont reçu en partage un bec et des serres redoutables. Cependant, ils usent de leurs moyens avec discernement. Hors de la saison de reproduction et d’activité intense, ils peuvent se percher, immobiles, plus de dix heures par jour. Modérant leurs besoins, ils supportent, sans inconvénients, un jeûne d’une semaine.

La robustesse de la constitution des aigles royaux et la variété de leur régime alimentaire expliquent que la plupart d’entre eux soient sédentaires. À la mauvaise saison, ils se bornent à compenser la raréfaction du gibier en agrandissant leur territoire de chasse. Mais, au nord de 60° de latitude, leur situation diffère. Les aigles savent, quand il le faut, devenir migrateurs. Ils fuient les hivers trop rudes de ces régions et gagnent, vers le sud, des contrées plus hospitalières. Un sujet bagué en Finlande a été repris en Hongrie ; il avait parcouru 2 100 km.

Les sous-espèces

Il existe 6 sous-espèces d’aigle royal. Elles ne se distinguent les unes des autres que par la taille (5 à 6 cm de marge, par exemple, pour la longueur de l’aile fermée) et un plumage plus ou moins foncé. Il est à l’heure actuelle encore impossible d’évaluer précisément les effectifs de ces sous-espèces à travers le monde.

Aigle royal, Aquila chrysaetos chrysaetos.

Habitat : Eurasie occidentale, sauf l’Espagne. Se rencontre à l’est jusqu’en Sibérie occidentale et dans les monts Altaï.

Aigle royal d’Afrique du Nord, Aquila chrysaetos homeyeri.

Habitat : Espagne, Afrique du Nord jusqu’en Égypte, Asie Mineure jusqu’au Caucase et en Iran.

Aigle royal « d’Asie méridionale », Aquila chrysaetos daphanea.

Habitat : de l’Asie du Turkestan à la Mandchourie, sud-ouest de la Chine, nord de l’Inde, Pakistan.

Aigle royal d’Asie orientale, Aquila chrysaetos kamtschatica.

Habitat : localisé à l’est de la Sibérie occidentale et des monts Altaï.

Aigle royal « japonais », Aquila chrysaetos japonica.

Habitat : Japon et Corée.

Aigle royal « américain », Aquila chrysaetos canadensis.

Habitat : Amérique du Nord.

290px-Spizaetus-ornatus-001Les autres aigles

Les systématiciens ont rassemblé les rapaces diurnes dans l’ordre des falconiformes, divisé en 3 familles (les accipitridés, les cathartidés et les falconidés). Les aigles, au sens large, appartiennent à celle des accipitridés et sont répartis en plusieurs genres. L’aigle royal fait partie du genre Aquila. Les 11 autres espèces de ce genre possèdent avec lui d’étroites affinités morphologiques. Elles ne diffèrent que par la taille et la coloration, combinaison de bruns plus ou moins clairs et de blanc. À l’exception de l’Amérique du Sud, les aigles du genre Aquila habitent tous les continents. Les milieux fréquentés sont variés, de la taïga aux marges des déserts, en passant par les steppes et la forêt équatoriale. Ces aigles sont tous carnivores. Ils se nourrissent, dans des proportions variables, de proies vivantes et de charognes.

 

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L’adolescence des aiglons

Posté par othoharmonie le 22 novembre 2014

 

220px-Steinadler_Baby_vierzehn_Tage_alt_12052007_01Après trois mois passés dans le nid, sous la surveillance attentive de leurs parents, les aiglons découvrent la technique complexe du vol et apprennent à la maîtriser. Aux premiers essais, des accidents se produisent, en particulier à l’atterrissage. Les apprentis calculent mal leur vitesse et culbutent. Ils courent alors se réfugier dans l’aire. Ils répètent ce manège jusqu’aux premiers succès. Ils s’enhardissent et sont bientôt capables d’accompagner leurs parents pour apprendre les secrets de la chasse et les imiter. Le groupe familial peut rester soudé pendant encore trois mois, tant que les petits chassent avec les adultes pour la nourriture. Tolérés parfois jusqu’au printemps qui suit leur naissance, ils sont, par la suite, exclus du territoire parental. Commence alors une longue errance jusqu’à leur maturité sexuelle, vers trois ou quatre ans. Les jeunes immatures tentent rarement de pénétrer dans des territoires occupés ; ils se maintiennent en marge de ceux-ci et sillonnent des régions où l’espèce ne niche pas. Les aiglons des régions nordiques entreprennent alors de longs voyages qui ressemblent à des migrations.

 

sur un autre registre……

Napoléon II – dit l’Aiglon – le Mythe

Depuis la mort de Napoléon Ier, le parti libéral en France tourne volontiers les yeux vers l’Autriche, qui retient en cage « l’Aiglon ». Béranger (les Deux Cousins), A. M. Barthélemy (le Fils de l’homme, 1829), entre autres, exaltent le noble « prisonnier ».

Après la révolution de 1830, le « culte » de Napoléon II prend des proportions considérables ; certains libéraux songent même à appeler au trône le fils du grand Empereur ; en 1831, quelques enthousiastes prononcent son nom quand il est question de donner un roi aux Belges. Mais l’Autriche garde bien son prince ; et c’est à Schönbrunn qu’il meurt, de phtisie, le 22 juillet 1832.

Parmi les poèmes inspirés par sa mort, le Napoléon II de Victor Hugo est l’un des plus beaux : le titre et le mouvement de cette pièce semblent avoir inspiré à Edmond Rostand le drame l’Aiglon (1900), dont la reprise perpétue l’un des épisodes les plus touchants de l’« épopée napoléonienne ».

 

 

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L’aigle fond sur sa proie

Posté par othoharmonie le 20 novembre 2014

 

Aquila_chrysaetos_USFWSComme tous les rapaces, l’aigle sait économiser ses forces et son énergie. Il ne passe pas plus de temps qu’il nest nécessaire à chasser. Tout d’abord, il attend que les rayons du Soleil aient suffisamment réchauffé le sol ; l’augmentation de la température provoque alors l’apparition de courants d’air chaud ascendants qui lui permettent de s’élever en planant, ailes largement étendues.

L’exploration méthodique du territoire peut commencer. Ayant choisi un secteur propice, l’aigle amorce une descente en spirale, guettant le moindre mouvement qui trahirait une proie, grâce à une acuité visuelle remarquable. En montagne, il profite au mieux des escarpements du relief pour surgir à l’improviste. Dans la taïga, il apparaît brutalement au détour d’une clairière, comptant sur l’effet de surprise, gage du succès. S’il lui arrive de se lancer sur un oiseau en plein vol, il préfère la capture à terre. Il est rare que l’aigle pique directement du haut du ciel, peu fréquent qu’il fonde depuis un arbre après être resté à l’affût.

Quand les aigles chassent en couple, l’un des deux effraye les proies pour que l’autre, prêt à l’attaque à 100 ou 200 m en arrière, profite de la panique que son rabatteur aura su créer. En l’absence d’ascendances thermiques, la prospection se limite à un vol battu plus près du sol.

Un frémissement imperceptible vient de trahir la présence d’un lapin ou d’une marmotte : l’aigle accélère ses battements d’ailes, abaisse sa trajectoire, vole en rase-mottes. La future victime tente une fuite éperdue. Trop tard ! Les pattes puissantes, munies de formidables serres acérées ont frappé en un éclair… L’aigle victorieux trône sur sa proie, ailes écartées, bec ouvert.

Quand il pleut ou quand il neige, la chasse est intermittente ou, même, cesse totalement. Elle s’intensifie, au contraire, durant l’élevage des jeunes. Mais cet accroissement des besoins correspond à la belle saison, lorsque les victimes abondent. L’aigle chasse de préférence les mammifères et les oiseaux. Les mammifères – lapins, lièvres, rats, marmottes, hérissons, sousliks (petits rongeurs des steppes orientales) ou chevreuils – représentent tantôt près de 95 % des proies, tantôt un peu plus de 20 % à peine, selon les saisons ; ces pourcentages varient de près de  80 % à environ 19 % en ce qui concerne les tétraonidés, c’est-à-dire les lagopèdes et les coqs de bruyère. Les proportions de ces gibiers varient également, de façon notable, selon les régions. Les tétraonidés, par exemple, représentent environ 26 % du total des proies en Écosse, et plus de 60 % en Finlande.

L’aigle royal capture parfois des passereaux, des canards, des grues. Mais il ne se contente pas de ces proies vivantes. Dans les massifs montagneux, au printemps, les aigles explorent les couloirs d’avalanches où le dégel dégage les carcasses de chamois ou de bouquetins tués au cours de l’hiver. À ces charognes (38 % du poids de la nourriture en Écosse) s’ajoutent les prises de poissons, de lézards, de vipères ou même de tortues. L’aigle royal enlève ces dernières dans les airs avant de les lâcher au-dessus de rochers où leur carapace se brise.

L’aigle ne peut emporter une victime dont le poids est supérieur au sien, soit 6,350 kg pour les femelles les plus lourdes. L’enlèvement d’enfants ou de moutons appartient donc à la légende.

Plus d’échecs que de réussites

Il est fréquent que les animaux qu’il poursuit le déroutent et, pour ne pas gaspiller ses forces, il abandonne alors sa traque. Sa robustesse lui permet heureusement de jeûner sans danger plusieurs jours de suite.

En temps normal, l’aigle royal consomme, chaque jour, une moyenne de 230 g de nourriture ; soit un total annuel de 84 kg, ce qui correspond à 214 kg de captures.

 

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L’Aigle a Un territoire pour la vie

Posté par othoharmonie le 20 novembre 2014

 

220px-Golden_Eagle_Nest_(Aquila_chrysaetos)Le choix et l’occupation d’un territoire sont pour l’aigle essentiels. De sa possession dépendent ses ressources alimentaires et la possibilité de se reproduire, l’aigle ne choisissant une compagne, généralement, qu’après avoir trouvé ce territoire.

Des études menées en Europe et aux États-Unis ont montré que l’étendue du territoire varie en fonction de la richesse locale en proies et, dans les zones montagneuses, des sites de nidification disponibles. Elle est ainsi de 43 à 94 km2 en Écosse, de 49 à 153 km2 en Californie, mais de 73 km2 dans l’Idaho, de 172 km2 dans le Montana et de 300 km2 dans les Alpes suisses ; dans les Alpes françaises, elle varie de 225 à 625 km2(soit 14 fois plus qu’en Écosse).

Un territoire n’est jamais exploité ou défendu en totalité et plusieurs d’entre eux peuvent avoir, à leur périphérie, des zones communes. À l’intérieur du territoire, les aigles ne prospectent de façon systématique qu’un secteur central, appelé territoire de chasse. Celui-ci couvre de 20 à 40 km2, parfois seulement de 10 à 12 km2, ce qui représente environ de un tiers à un cinquième du territoire total. La surface des territoires et le nombre limité d’aigles rendent exceptionnels les rencontres et les affrontements.

La distance entre les aires, ou nids, occupées par deux couples d’aigles royaux est en moyenne de 5 km. Elle dépend de la taille des territoires. Dans les Alpes françaises, elle varie de 3,8 à 25 km. Dans l’Idaho (États-Unis), J.J. Beecham et M.N. Kochert ont noté, pour 56 aires occupées, des distances comprises entre 800 m (exceptionnel) et 16 km.

Les aigles royaux s’unissant souvent pour la vie, sauf accident, un couple d’aigles garde son territoire plusieurs années consécutives. À la mort de l’un des partenaires, le survivant, surtout s’il s’agit du mâle, conserve ses droits de propriété sur le territoire du couple.

Un choix de plusieurs nids sur le territoire

Le couple, une fois établi, construit une ou plusieurs aires, distantes entre elles de quelques mètres à 5 ou 6 km.

Année après année, le couple privilégie une aire ou il alterne celle-ci avec une autre, à moins qu’il n’en réapprovisionne deux ou trois avant le choix définitif de la femelle. C’est elle aussi qui en dirige, tout en y participant, la construction et l’entretien. Les branchages sont ramassés au sol ou brisés sur les arbres. L’aigle fond sur l’arbre et agrippe une branche de ses serres. Sous la charge, la branche cède. Mais elle résiste parfois à ce premier assaut… Le travail de finition consiste à disposer des feuillages frais au sommet du nid. Cette tâche dure 3 ou 4 mois.

À l’origine, l’édifice mesure une quarantaine de centimètres d’épaisseur pour un mètre de diamètre, mais, au fil des années et si le support s’y prête, il atteint deux ou trois mètres de diamètre et de deux à quatre mètres de haut. Les aires sur une corniche rocheuse ne prennent jamais les proportions de celles qui, bâties sur un arbre, s’élèvent, à loisir, dans l’espace. Le record : 5,2 m de hauteur sur 1,3 m de diamètre… Les gros nids pèsent des centaines de kilos.

Les aires qui ne sont pas retenues pour la nidification sont utilisées à d’autres fonctions. Les aigles peuvent y passer la nuit, s’y reposer pendant la journée ou en faire des charniers où la nourriture excédentaire est stockée. La distance la plus importante relevée entre le point de capture d’une proie et l’aire est de 16 km.

 

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