Le pou de Conas

Posté par othoharmonie le 29 août 2014

 

250px-Conas_St-MartinLe pou, ou plutôt lo pesolh en occitan, est l’animal totémique de Conas. Il est ressuscité en 1976. C’est Guilhèm de Caunas revenant de la croisade qui a amené ce pou dans le pays, pou qui par la suite est allé d’un habitant à l’autre du village. La fée Marie-Rose pour débarrasser Conas de ce pesolh, eut l’idée de l’attirer sur sa jarretière, puis de le noyer dans le gouffre (gorg). Les villageois portent le surnom de mata-pesolh (« tueurs de poux »). La jarretière conservée dans la chapelle aurait disparu à la Révolution.

Le village français de Conas est mentionné pour la première fois dans les textes en 1100. Ce village relevait du diocèse d’Agde.

Situé au sud de Pézenas, près d’une boucle de l’Hérault, il était entouré de vignobles et de nombreuses oliveraies. Sur le fleuve étaient construits plusieurs moulins dont un seul a subsisté jusqu’à nos jours.

Désormais, Conas est un hameau de Pézenas (Hérault) depuis la Révolution française.

La rocade de Pézenas, construite depuis peu d’années, coupe en partie le hameau, supprimant ainsi des vignobles exceptionnels

  • Le Château des Conas : le château de Conas actuel date des  XVIIe – XIXe siècle. Il ne reste plus rien du château datant d’avant le XVIIe siècle. Il appartient désormais à la famille Mas, producteur de vins de Conas et des environs.
  • Moulin : le dernier moulin de Conas date des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Le corps de bâtiment sud a été mis en place en 1728.

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Les poux de l’Exode

Posté par othoharmonie le 29 août 2014

 

 

  1. téléchargement (15)L’Éternel dit à Moïse: Dis à Aaron: Étends ta main avec ta verge sur les rivières, sur les ruisseaux et sur les étangs, et fais monter les grenouilles sur le pays d’Égypte.

2. Aaron étendit sa main sur les eaux de l’Égypte; et les grenouilles montèrent et couvrirent le pays d’Égypte.

3. Mais les magiciens en firent autant par leurs enchantements. Ils firent monter les grenouilles sur le pays d’Égypte.

4. Pharaon appela Moïse et Aaron, et dit: Priez l’Éternel, afin qu’il éloigne les grenouilles de moi et de mon peuple; et je laisserai aller le peuple, pour qu’il offre des sacrifices à l’Éternel.

5. Moïse dit à Pharaon: Glorifie-toi sur moi! Pour quand prierai-je l’Éternel en ta faveur, en faveur de tes serviteurs et de ton peuple, afin qu’il retire les grenouilles loin de toi et de tes maisons? Il n’en restera que dans le fleuve.

6. Il répondit: Pour demain. Et Moïse dit: Il en sera ainsi, afin que tu saches que nul n’est semblable à l’Éternel, notre Dieu.

7. Les grenouilles s’éloigneront de toi et de tes maisons, de tes serviteurs et de ton peuple; il n’en restera que dans le fleuve.

8. Moïse et Aaron sortirent de chez Pharaon. Et Moïse cria à l’Éternel au sujet des grenouilles dont il avait frappé Pharaon.

9. L’Éternel fit ce que demandait Moïse; et les grenouilles périrent dans les maisons, dans les cours et dans les champs.

10. On les entassa par monceaux, et le pays fut infecté.

11. Pharaon, voyant qu’il y avait du relâche, endurcit son coeur, et il n’écouta point Moïse et Aaron, selon ce que l’Éternel avait dit.

12. L’Éternel dit à Moïse: Dis à Aaron: Étends ta verge, et frappe la poussière de la terre. Elle se changera en poux, dans tout le pays d’Égypte.

13. Ils firent ainsi. Aaron étendit sa main, avec sa verge, et il frappa la poussière de la terre; et elle fut changée en poux sur les hommes et sur les animaux. Toute la poussière de la terre fut changée en poux, dans tout le pays d’Égypte.

14. Les magiciens employèrent leurs enchantements pour produire les poux; mais ils ne purent pas. Les poux étaient sur les hommes et sur les animaux.

15. Et les magiciens dirent à Pharaon: C’est le doigt de Dieu! Le coeur de Pharaon s’endurcit, et il n’écouta point Moïse et Aaron, selon ce que l’Éternel avait dit.

16. L’Éternel dit à Moïse: Lève-toi de bon matin, et présente-toi devant Pharaon; il sortira pour aller près de l’eau. Tu lui diras: Ainsi parle l’Éternel: Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve.

17. Si tu ne laisses pas aller mon peuple, je vais envoyer les mouches venimeuses contre toi, contre tes serviteurs, contre ton peuple et contre tes maisons; les maisons des Égyptiens seront remplies de mouches, et le sol en sera couvert.

18. Mais, en ce jour-là, je distinguerai le pays de Gosen où habite mon peuple, et là il n’y aura point de mouches, afin que tu saches que moi, l’Éternel, je suis au milieu de ce pays.

19. J’établirai une distinction entre mon peuple et ton peuple. Ce signe sera pour demain.

20. L’Éternel fit ainsi. Il vint une quantité de mouches venimeuses dans la maison de Pharaon et de ses serviteurs, et tout le pays d’Égypte fut dévasté par les mouches.
21. Pharaon appela Moïse et Aaron et dit: Allez, offrez des sacrifices à votre Dieu dans le pays.

22. Moïse répondit: Il n’est point convenable de faire ainsi; car nous offririons à l’Éternel, notre Dieu, des sacrifices qui sont en abomination aux Égyptiens. Et si nous offrons, sous leurs yeux, des sacrifices qui sont en abomination aux Égyptiens, ne nous lapideront-ils pas?

23. Nous ferons trois journées de marche dans le désert, et nous offrirons des sacrifices à l’Éternel, notre Dieu, selon ce qu’il nous dira.

24. Pharaon dit: Je vous laisserai aller, pour offrir à l’Éternel, votre Dieu, des sacrifices dans le désert: seulement, vous ne vous éloignerez pas, en y allant. Priez pour moi.

25. Moïse répondit: Je vais sortir de chez toi, et je prierai l’Éternel. Demain, les mouches s’éloigneront de Pharaon, de ses serviteurs et de son peuple. Mais, que Pharaon ne trompe plus, en refusant de laisser aller le peuple, pour offrir des sacrifices à l’Éternel.

26. Moïse sortit de chez Pharaon, et il pria l’Éternel.

27. L’Éternel fit ce que demandait Moïse; et les mouches s’éloignèrent de Pharaon, de ses serviteurs et de son peuple. Il n’en resta pas une.

28. Mais Pharaon, cette fois encore, endurcit son coeur, et il ne laissa point aller le peuple.

extrait du - Chapitre 8

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Les poux dans le Coran

Posté par othoharmonie le 29 août 2014

220px-3509017202_1c9ee5c3bb_oPediculusLes poux, comme les sauterelles, sont cités dans le Coran en tant que punition pour le peuple de Pharaon pour avoir mécru et menti :

« Et Nous avons alors envoyé sur eux l’inondation, les sauterelles, les poux, les grenouilles et le sang, comme signes explicites, Mais ils s’enflèrent d’orgueil et demeurèrent un peuple criminel. »
Sourate 7, Al A’raf, verset 133

Le peuple de Pharaon s’est rebellé et détourné de la voie droite vers laquelle Moussa (as) les appelait à suivre. Ces habitants restaient dans l’égarement en disant à Moussa (as) qu’ils ne croiront pas à Dieu, quelque soit la preuve qu’il pourra leur apporter. Pour les punir, Allah leur envoya une pluie abondante. Craignant qu’il ne soit un châtiment, ils dirent à Moussa (as) :
« Invoque ton Seigneur pour qu’Il arrête cette pluie, et nous te croirons . »

Moussa (as) invoqua le Seigneur, mais ils ne crurent pas. A cette époque, la terre donna une récolte abondante, et des fruits qu’ils n’attendaient pas. Comme ils manquèrent à leur promesse, Allah leur envoya des sauterelles qui détruisirent tout.
Aussi, Moussa (as) fut ordonné de se diriger vers une dune où il devait la frapper de son bâton, et les poux en sortirent et se répandirent jusqu’à remplir leurs demeures en les empêchant même de dormir.

Ils leur fut envoyé également des grenouilles.
Dans un hadith, les poux sont aussi source d’ennuis pour Ka`b ibn `Ujra (qu’Allah soit satisfait de lui), qui raconte : Le Prophète saw s’arrêta devant moi pendant que j’allumai le feu sous un pot. Comme j’étais pouilleux, il saw me dit :

« Souffres-tu à cause de tes poux ? »
« Oui », répondis-je.
Il saw répliqua :
« Rase-toi donc la tête, (et en rachat) jeûne trois jours ou nourris six pauvres ou immole un sacrifice ».

Cet incident s’était produit en l’an 6 de l’Hégire, lorsque le Prophète saws et ses Compagnons avaient été stoppés à Houdeïbiyah par les mecquois qui les avaient donc empêché d’accomplir la Oumrah (visite pieuse de la Ka’bah). A ce moment, ils étaient en état de sacralisation (« ihrâm »). Ka`b ibn `Ujra (qu’Allah soit satisfait de lui) n’avait donc pas en principe le droit de se couper les cheveux ni se raser la tête. Mais vu son état, le Prophète saw l’a autorisé à le faire.

Les poux ne peuvent vivre que sur leur hôte : sur la tête des gens, sur le corps d’animaux, etc… Privés de la chaleur de leur hôte quelques heures, ils meurent ! Leur corps est parfaitement adapté pour y rester fermement accroché : ils ont de courtes pattes munies d’une griffe articulée pour se fixer aux poils. Leurs pièces buccales sont broyeuses ou piqueuses. Ils se nourrissent du sang de leur hôte, sauf ceux qui vivent sur les oiseaux et qui se nourrissent de particules de plumes et de peau.

Les femelles de pou collent leurs œufs aux poils : chaque œuf donne naissance à un jeune pou devenant adulte en deux semaines !

Les poux n’ont pas d’ailes et passent d’un animal à un autre par contact. Leurs yeux sont petits ou absents, et leurs antennes sont réduites.

On dénombre environ 3000 espèces de poux dans le monde.

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La sexualité du Panda

Posté par othoharmonie le 26 août 2014

 

 

http://www.dailymotion.com/video/x2240yz

 

Le panda géant (Ailuropoda melanoleuca) est un solitaire intraitable. La femelle comme le mâle. Ils n’ont qu’une seule obsession en tête : manger, dévorer, bâfrer du bambou, rien que du bambou. Jusqu’à 40 kilos par jour ! Mais, intéressons-nous plutôt à leur régime sexuel. Pas folichon. Le mâle comme la femelle ne sont pas des excités de la bête à deux dos. C’est en mai que les hormones tirent cette Chinoise de sa léthargie. Un léger frisson d’excitation parcourt son échine. Son appétit est moins féroce. Elle se sent même dans une disposition conciliante, trouvant soudain la solitude difficile à supporter. Ah ! la coquine, elle ne refuserait pas la petite visite de courtoisie d’un mâle pour une petite conversation et plus si affinité… Mais comment prévenir ses voisins solitaires de son humeur sentimentale ? Impossible d’accrocher un dazibao sur un arbre. Mais quand la femelle panda veut faire crac-crac, rien ne l’arrête ! 

Elle commence par bêler d’amour. Malgré le coeur qu’elle y met, elle n’approche pas les performances vocales d’une Céline Dion. Qu’importe, le mâle panda se laisse séduire par l’atroce mélodie, accourant lourdement. Pour doubler ses chances de séduction, la femelle parcourt la forêt en parfumant chaque arbre avec son arôme hormonal conservé dans une glande anale. Respirant longuement l’effluve hormonal, chaque mâle en tire des renseignements sur l’âge, sur l’identité exacte et sur l’état d’excitation de la femelle. S’il devine une vieille emmerdeuse, il lâche aussitôt l’affaire. Au contraire, si l’odeur lui plaît, il se met aussitôt à braire comme un âne pour la prévenir de son arrivée, mais aussi pour tenter de décourager les autres prétendants.

 

Ne se donner à lui qu’à l’heure dite

Malheureusement, quand il rejoint la belle parfumeuse, il découvre souvent qu’elle est déjà entourée. Pas moyen de faire autrement, il faut se battre. Pour mieux apprécier le spectacle, la femelle ravie grimpe sur un arbre. La mêlée est générale, ces mignons petits nounours montrent alors que leurs longues griffes ne leur servent pas qu’à éplucher les bambous. Morsures, griffures, grondements, poil hérissé, coups de boule… tous les coups sont permis. En effet, il faut en finir au plus vite, car la femelle n’est d’humeur à la bagatelle que trois jours par an. Une occasion de ratée peut signifier un an d’abstinence. Finalement, le panda le plus gros, le plus méchant fait fuir ses rivaux. Il invite la femelle à descendre de son perchoir. Empoté comme pas deux, ce n’est pas lui qui lui proposerait de faire l’amour sur une branche.

Pour autant, la midinette ne se laissera pas embrocher immédiatement. Elle peut faire lanterner son amoureux plusieurs jours, le fuyant dès qu’il approche, ne se donnant à lui qu’à l’heure dite, quand elle est enfin prête à ovuler. Quand il l’étreint enfin, c’est pourtant avec la nervosité d’un chamallow et l’entrain d’un corbillard. Il se place derrière elle, fatigué avant même d’avoir commencé. Son érection est à peine convenable. Après plusieurs coïts laborieux, il s’éloigne pour aller mâchonner son bambou, délaissant la femelle, même si cette dernière risque de le tromper immédiatement avec un autre mâle resté dans les parages.

À lire : Passions animales de Frédéric Lewino, éditions Grasset

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La pie n’est pas une voleuse

Posté par othoharmonie le 26 août 2014

 

Le Point.fr 

Selon des spécialistes britanniques du comportement animal, non seulement l’oiseau n’est pas attiré par ce qui brille, mais il s’en méfie.

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Ce malheureux oiseau souffrait d’une mauvaise réputation. Des légendes rurales l’accusaient de voler des clés, des bijoux, ou des bibelots dorés… Voici enfin son honneur réhabilité. Contrairement à ce qu’assurent le bon sens populaire, un opéra de Rossini et un fameux album de Tintin, la pie n’est pas voleuse. Elle ferait même preuve d’une méfiance instinctive vis-à-vis des objets qui lui paraissent insolites, suggère une étude britannique. Simplement « pie bavarde » pour les ornithologues, l’oiseau noir et blanc (Pica pica) est pourtant considéré depuis des siècles comme un affreux kleptomane qui ne peut s’empêcher de dérober bijoux et autres menus objets clinquants pour les entasser dans son nid. Une mauvaise réputation totalement injustifiée, même s’il arrive bien à la pie de subtiliser des proies à d’autres oiseaux plus petits qu’elle (un comportement largement répandu chez de nombreuses espèces), estiment des chercheurs de l’université britannique d’Exeter spécialisés dans l’étude du comportement animal.

Ces scientifiques ont mené sur le campus de leur université une série d’expériences avec des pies provenant d’un refuge et avec des pies sauvages. Les oiseaux ont été mis en présence d’objets brillants et mats, et leurs réactions enregistrées et analysées. « Nous n’avons trouvé aucune preuve montrant que les objets brillants attirent irrésistiblement les pies. Au contraire, tous ces objets ont suscité une réaction de néophobie – la peur des objets nouveaux – chez les oiseaux », résume Toni Shepard, auteur principal de l’étude, publiée dans la revue Animal Cognition

Anecdotique

Les chercheurs ont d’abord habitué les pies à la présence humaine sur huit sites différents du campus d’Exeter. Puis, après des tests de contrôle, ils ont placé sur le sol deux tas de noix ainsi que deux tas d’objets (vis métalliques, anneaux et un petit rectangle d’aluminium) à 30 cm de distance. La moitié des vis et des anneaux était peinte en bleu mat, l’autre moitié ainsi que la feuille d’aluminium gardant sa teinte argentée et brillante. En 64 tests au total, les pies ne se sont intéressées aux objets brillants qu’à deux reprises seulement, saisissant un anneau argenté pour le rejeter immédiatement. Les oiseaux ignoraient voire évitaient autant les objets brillants que bleus, et ils adoptaient souvent un comportement méfiant à proximité de ces tas d’objets inconnus.

« Nous pensons que ce sont les humains qui remarquent quand une pie ramasse des objets brillants, parce qu’ils pensent qu’elle les trouve attirants. Mais lorsque les pies interagissent avec des choses plus anodines, cela passe inaperçu. Il est probable que le folklore qui entoure les pies ne s’appuie pas sur des preuves mais soit le résultat d’une généralisation culturelle à partir de faits anecdotiques », explique Toni Shepard.

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De la lente au pou

Posté par othoharmonie le 26 août 2014

 

téléchargementSans action de l’être humain, le pou vit à peu près 50 jours. Le premier stade de cette brève vie de pou est celui de lente. Ces lentes, qui sont les œufs produits par la femelle, ne sont pas plus grandes qu’une graine de pavot. Presque invisibles à l’œil nu car quasiment transparentes, elles se confondent facilement avec la couleur des cheveux. Afin de protéger la lente de toutes les agressions (comme le lavage, le séchage ou le brossage des cheveux), la femelle pou adulte colle son œuf au cheveu à l’aide d’une substance résistant à l’eau.

Deuxième stade de la vie du pou: les nymphes

Dès le 5e jour après la ponte de l’œuf, la lente commence à s’ouvrir et, 5 jours plus tard, le jeune pou appelé « nymphe » sort de sa coquille. Entre le jour de la ponte et le jour de la naissance du pou, 10 jours se sont donc écoulés. À peine visible à l’œil nu, la nymphe ressemble en plus petit au pou adulte. La différence majeure avec le pou adulte est qu’elle ne peut pas encore se reproduire. Ce stade nymphal dure approximativement une dizaine de jours.

Et le pou!

Au troisième stade, après celui de lente et de nymphe, le pou adulte peut vivre encore 30 jours environ. Dès ce moment, la femelle du pou est capable de pondre de 4 à 10 œufs par jour!

Le terme de pou, qui nous vient d’un nom latin ayant le même sens, est un nom  ambigu qui désigne avant tout, en français, un insecte parasite de l’homme, Pediculus humanus qui donne la pédiculose. À partir de ce sens premier, il a été utilisé pour faire référence à de très nombreux animaux de taille variable et d’appartenances zoologiques variées, mais dont la caractéristique la plus fréquente est qu’il s’agit d’arthropodes — insectes ou crustacés — ectoparasites d’animaux ou de plantes.

Issu du latin populaire pediculus, diminutif du latin classique pedis. Ce terme est attesté à l’époque impériale à la fois comme l’insecte parasite hématophage, c’est-à-dire les phthiraptères, et comme le pou de mer.

Pour détecter les poux de tête, il est impératif de procéder avec patience et minutie. La petitesse de ces parasites et la rapidité avec laquelle ils rampent sur le cuir chevelu rendent le repérage assez compliqué.

  • Lors de l’examen, séparez bien les cheveux et inspectez surtout la ligne de démarcation des cheveux, au niveau de la nuque et derrière les oreilles.
  • Veillez aussi à prévoir un éclairage suffisamment puissant et examinez bien le cuir chevelu sous tous les angles.

Un petit conseil: brossez les cheveux au-dessus d’une feuille de papier, vous pourrez ainsi voir les poux tomber.

Traquer les lentes

Si les poux sont difficiles à localiser, les lentes (œufs des poux) le sont encore plus car elles sont presque transparentes. Les lentes, de couleur blanche ou jaunâtre, sont à peine plus grandes que des graines de pavot et ressemblent à s’y méprendre à des pellicules. Difficulté supplémentaire, elles collent à la racine du cheveu et ne se détachent donc pas facilement au brossage.

Peigne anti-poux

Pour confirmer ou exclure la présence de poux, le peigne à petites dents est extrêmement utile. Les cheveux doivent d’abord être humidifiés et démêlés avec un peigne ordinaire. Ensuite, on conseille d’utiliser un peigne anti-poux, dont les dents rigides et fines ne sont pas écartées de plus de 0,3 mm. Pour ne pas manquer la présence de poux, il convient d’essuyer régulièrement le peigne avec une serviette en papier blanc ou de disposer une serviette de bain blanche sur les épaules.

Ecrit par Stéphanie Koplowicz

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Histoire du Pou

Posté par othoharmonie le 26 août 2014

 

images (3)Petit insecte qui ne dépasse pas 3 mm de long à l’âge adulte (à peu près la taille d’une tête d’allumette), le pou de tête affiche une couleur qui varie du gris clair au brun. Pour se déplacer, le pou rampe en utilisant ses 6 pattes griffues qu’il accroche aux cheveux de son hôte. Contrairement aux idées reçues, le pou ne possède pas d’ailes et est donc incapable de voler.

Si le pou appartient à la grande famille des insectes, il fait surtout partie du sous-groupe des parasites. En clair, le pou ne survit que grâce à l’hôte qui l’abrite, en l’occurrence l’être humain. C’est à la racine des cheveux que le pou trouve les conditions idéales de protection, de chaleur et d’humidité. Hématophage, le pou se nourrit toutes les trois à six heures du sang qu’il ponctionne avec sa trompe dans le cuir chevelu.

Des scientifiques ont déjà trouvé un pou vieux de 10 000 ans. Chaque espèce de mammifère a son pou spécifique, ce dernier parasitant oiseaux (et peut-être s’accrochant sur des théropodes à plumes) et mammifères il y a 115 à 130 millions d’années (étude génétique sur 69 lignées de poux). D’autres recherches sur l’ADN des poux suggèrent qu’ils se sont répandus sur l’espèce humaine à partir de gorilles il y a 2 millions d’années.

Les Amérindiens les dégustaient avec plaisir, les esquimaux les considéraient comme une nourriture fortifiante au point de les chasser sur la peau des phoques pour agrémenter leurs repas.

Les poux avaient également, par le passé, une valeur marchande mais surtout sociale. Les séances d’épouillages ou « grooming » faisaient partie des rites collectifs, tissant les liens entre membres d’une même tribu. Le pou était en effet considéré comme une sécrétion naturelle du corps humain : Aristote ou Galien le nommait « ver de peau ». Louis XI félicite un membre de sa cour qui remarque un pou sur son épaule, « Louis XIV grouillait de poux sous sa perruque ». Au XIXe siècle, se « chercher des poux dans la tête » était une activité noble car les poux étaient considérés comme porteurs de chance et censés guérir des maladies.

Vers 1850, le développement des insecticides change cette vision : les poux sont alors associés à la notion de crasse et la contamination s’installe vers la fin du XXe siècle dans les milieux défavorisés ne pouvant s’acheter ces insecticides. De même, les peuples ne disposant pas de ces insecticides mettent au point leur propre technique d’éradication. Les poux développant une résistance aux insecticides, cette notion de crasse et contamination se transmet à toutes les classes sociales.

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Le pou de tête

Posté par othoharmonie le 26 août 2014

 

images (2)Pediculus humanus est le pou de l’humain. L’infestation par les poux est nommée « pédiculose ».

En 2010, une équipe internationale de chercheurs séquence le génome du pou du corps humain et publie ses résultats dans la revue PNAS : ce séquençage montre un nombre réduit de gènes de détection ou de réaction à l’environnement, en lien avec la simplicité de son mode de vie. Il montre également « le plus petit nombre d’enzymes de désintoxication observés dans n’importe quel autre insecte », ce qui est intéressant pour l’étude de la résistance aux insecticides et d’autres mécanismes de défense.

Pediculus humanus comprend deux sous-espèces parasites de l’homme : Pediculus humanus humanus (= P. h. corporis ou pou de corps) et Pediculus humanus capitis (pou de tête).

Pediculus humanus humanus (pour de corps) mesure 2 à 4 mm de long ; Pediculus humanus capitis quant à lui est plus petit : de 1 à 2,5 mm. Chez ces 2 espèces, la femelle est plus grande que le mâle. En dehors de la taille, les autres caractéristiques morphologiques sont semblables.

La tête est allongée et porte 2 yeux ainsi qu’une paire d’antennes à 5 articles. Le thorax est réduit et les segments fusionnés ; les pattes sont fortes et trapues, elles forment une pince avec la griffe du tarse et une forte dent située sur le tibia (le « pouce »). L’abdomen est formé de 9 segments dont 7 sont visibles, le dernier est échancré chez la femelle et muni d’un pénis conique chez le mâle. La larve ressemble à l’adulte en plus petit.

Le cycle se déroule entièrement sur l’hôte. La femelle pond des œufs ovoïdes (200 à 300 au cours de sa vie) de 1 mm de long à coque ponctuée et pourvue d’un opercule : les lentes, qui sont collées sur un support (cheveu pour P. humanus capitis ; et fibres textiles des vêtements au contact de la peau pour P. humanus humanus). L’incubation dure de 6 à 9 jours en fonction de la température, l’éclosion libère une petite larve qui effectue 3 mues en 8 à 12 jours à la surface de la peau. La durée totale du cycle est de 18 jours environ.

Les poux sont des parasites permanents et spécifiques (P. humanus humanus est localisé sur le corps, P. humanus capitis sur le cuir chevelu), toute leur vie s’effectue dans une ambiance stable quant à la température et l’humidité : celle du tégument humain, sous les vêtements ou dans la chevelure. Ils ne quittent pas volontiers leur hôte car ils ne peuvent aller loin et meurent en quelques jours s’ils ne rencontrent pas une autre « victime ». La dissémination s’effectue par contact entre chevelures ou avec un objet contaminé (peigne, bonnet, oreiller) pour le pou de tête, et par contact avec des vêtements parasités pour le pou de corps.

Pediculus humanus est strictement hématophage à tous les stades et dans les deux sexes, sa piqûre est solénophage ; les adultes effectuent 1 repas sanguin chaque jour, leur résistance au jeûne est très faible (1 à 2 jours). Ils peuvent vivre jusqu’à 40 jours.

La piqûre des poux (corps et tête) provoque un prurit qui entraîne des lésions de grattage qui peuvent se surinfecter.

Les poux sont aussi des vecteurs très importants de maladies. Toutes les transmissions d’agents pathogènes connues à ce jour sont dues au pou de corps : P. humanus humanus. Ces maladies sont :

  • le typhus exanthématique (Rickettsia prowazeki)
  • la fièvre des tranchées (Bartonella quintana)

Tous les deux transmis par les déjections.

  • la fièvre récurrente cosmopolite (Borrelia recurrentis)Transmise par l’écrasement du pou.

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la lutte contre le pou

Posté par othoharmonie le 25 août 2014

Les écoles et les garderies sont des endroits privilégiés de transmission de ces minuscules insectes par contact direct. Si votre enfant se plaint de démangeaisons au niveau de la tête et des oreilles, vous pouvez alors suspecter la présence de poux.

se débarrasser des pouxLes poux se développent principalement dans un milieu sec…et propre ! Vous comprendrez donc qu’il est inutile de laver les cheveux de vos petites têtes blondes chaque jour pour vous débarrasser de ces parasites. Par ailleurs, la plupart des anti-poux classiques sont en fait des insecticides qui non seulement sont très chers mais ils agressent le cuir chevelu et ne sont pas toujours efficaces à 100%…

Pour lutter avec douceur contre les poux tout en faisant des économies et en respectant la planète, il existe des solutions très simples à appliquer.

Halte aux poux ! A titre préventif …

  • Si les poux commencent à faire leur apparition à l’école, pour échapper à l’épidémie, pensez au shampoing à base d’écorce de saule. En effet, l’écorce de saule aide à prévenir voire éliminer les poux.
  • Vous pouvez opter aussi pour l’huile essentielle de lavande ou de citron. Une goutte derrière chaque oreille, dans la nuque ou sur les vêtements évite la contamination en période d’épidémie. Vous pouvez également ajouter deux gouttes d’HE de lavande à votre shampoing.

Huile esentielle de lavande

  • Un geste anti-poux tout simple pour les petites filles, pensez àattacher leurs cheveux. Les poux auront beaucoup plus de difficultés à s’y accrocher.
  • Apprenez à votre enfant à ne pas prêter son bonnet, son écharpe ou ses vêtements à l’école. Et si votre enfant attrape des poux et que l’école n’a signalé aucun cas, indiquez au chef d’établissement la présence de poux chez vous pour que les autres parents puissent prendre leurs dispositions.

 

 

Pour déparasiter les sujets infectés, on utilise des insecticides sous forme de lotions, crème, shampooing ou spray contenant des organophosphorés (malathion) des organochlorés (lindane), des pyréthrines ou des pyréthrinoïdes (perméthrine, phénothrine, dépalléthrine).

Traitement de la pédiculose de la tête :

  • Application d’insecticides en tenant compte des précautions d’emplois (excipients, produit, conditionnement, contre-indications).
  • Respecter le temps d’application (plus ou moins long suivant la molécule).
  • Eliminer le produit et les poux morts en rinçant à l’eau et peignant la chevelure avec un peigne fin.
  • Ce traitement sera renouvelé 8 jours plus tard. Les lentes, même tuées, ne se détachent pas spontanément.
  • En ce qui concerne P.h. humanus, le sujet infesté est entièrement recouvert d’insecticide (sauf la tête) qu’il garde 12 à 24 heures selon la spécialité avant de se rincer.
  • Les textiles en contact avec les régions infestées (vêtements, draps) sont également traités ; il est important de désinfecter en même temps toutes les personnes de l’entourage présentant des signes de pédiculose.
  • Les poux deviennent de plus en plus résistants à ces traitements; c’est pourquoi, certaines spécialités associent des pyréthrinoïdes (avec synergistes) à d’autres insecticides (pyréthrinoïdes + malathion, pyrèthre + butoxyde de pipéronyle (BP), perméthrine + BP).

Une autre méthode commune est l’utilisation d’un peigne anti-poux prévu à cet effet, à dents longues et pas réduit. Un passage minutieux répété périodiquement sur l’ensemble du cuir chevelu pendant 10 jours permet un traitement sans l’usage de produits chimiques.

Astuces écolo pour éliminer les poux présents

Si malgré toutes les précautions, votre enfant ou vous-même avez attrapé des poux, voici quelques solutions écolo pour vous en débarrasser, sans utiliser de produit chimique !

la  lutte contre le pou dans PUCE - POU 170px-Huile_olive2

      Badigeonnez les cheveux de votre enfant avec de l’huile d’olive en massant puis posez un film sans laisser passer d’air! Les poux et les lentes s’asphyxieront. Au bout d’1h, faites un shampoing et peignez les cheveux avec un peigne à dents fines pour éliminer poux et lentes. Vous pouvez également enfiler un bonnet de bain imperméable pendant que l’huile d’olive pose.

L’huile de coco est également efficace

    .
          Le vinaigre blanc est une arme redoutable contre les poux. Versez le vinaigre blanc sur les cheveux et massez. Enroulez votre tête dans une serviette chaude et laissez poser pendant quelques minutes. Vous pouvez ensuite rincer et laver vos cheveux normalement pour

éliminer l’odeur du vinaigre

. Répétez l’opération dès le lendemain.

      • Pour optimiser l’efficacité de l’huile d’olive, mélangez quatre à cinq cuillères de 4 ou 5 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé , excellent antiseptique. Appliquez sur la chevelure, laissez poser 10 minutes et rincez. Renouvelez toutes les 48h.
      • 220px-3509017202_1c9ee5c3bb_oPediculusLe bicarbonate de soude est efficace

 contre les poux, mais surtout les lentes

  • . Demandez à votre enfant de bien fermer les yeux et répartissez le bicarbonate de soude sur son crâne.

Massez plusieurs minutes 

  • et lavez. Vous pouvez également dissoudre du bicarbonate dans de l’eau chaude et tremper votre peigne anti-poux dans le mélange à chaque geste. Le bicarbonate de soude devrait avoir pour effet de décoller les lentes de la racine.

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Pou du pubis

Posté par othoharmonie le 25 août 2014

 

290px-Pthius_pubis_-_crab_louseLe pou du pubis (Pthirus pubis), communément appelé morpion, est un pou suceur (sous-ordre des Anoplura). Chez l’homme, il est la cause de la phtiriase.

Il diffère des poux standards (Pediculus humanus capitis ou « pou de tête » et Pediculus humanus humanus ou « pou de corps ») par sa morphologie et sa résidence.

Le morpion est un petit insecte trapu, long de 2 à 3 mm ressemblant à un crabe : il possède un thorax très large portant des pattes puissantes à pseudo-pinces énormes (plus fortes que celles du pou de tête) et un abdomen court et étroit.

Il se rencontre dans les régions pubienne et périanale. Ce pou se transmet en général par contact sexuel.

Le pou du pubis se trouve dans les poils pubiens et parfois dans les aisselles. On peut rarement en observer au niveau des sourcils, de la barbe, ou même au niveau du torse pour les personnes pileuses à cet endroit. En effet, comme tous les Anoploures, les poux du pubis ne s’accrochent qu’à un type de poil déterminé en fonction du diamètre.

Les piqûres du morpion, dont les pièces buccales restent presque en permanence insérées dans la peau de son hôte, provoquent de petites lésions bleuâtres et un prurit exacerbé la nuit mais aussi parfois des réactions allergiques sévères. Certaines personnes ne ressentent rien. De plus, le morpion se fond dans la couleur de la peau.

Comme le pou de tête la femelle pose des lentes sur la base des poils. Les adultes ne peuvent pas survivre plus de 24 heures hors contact avec l’homme, et les lentes pas plus de huit jours.

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Maladie et traitement contre le pou

Posté par othoharmonie le 25 août 2014

 

220px-SOA-Pediculosis-pubisLe pou du pubis cause chez l’homme une affection de la peau, maladie gênante mais bénigne.

La transmission du VIH par le pou du pubis n’a pas été avérée.

Traitement : local uniquement. Aucune action par antibiotique possible, sauf pour les personnes ayant eu un traitement au Roaccutane (Isotrétinoïne) dans l’année donnant tout impossibilité de vie au «  »morpion »". C’est un parasite qui ne s’en ira qu’avec un spray appliqué localement sur toutes les zones concernées et en pulvérisant également tous les tissus avec lesquels vous avez été en contact.

Le meilleur traitement consiste à éliminer tous les poils. Laver également les draps housse de couette, vêtement, etc, et ce afin de détruire tous les œufs qui pourraient s’y trouver…

En argot, il est appelé « morpion » ou « morbac » (aussi orthographié « morbaque »), et fait l’objet par exemple d’une chanson paillarde, De profundis morpionibus.

La légende dit que les poux se retrouvent plus fréquemment sur des personnes possédant une hygiène douteuse; c’est absolument faux. Les poux ne font aucune distinction dans la propreté du corps.

Le dessinateur Gotlib représente, dans sa série de bandes dessinées Rhââ Lovely et Rhââ GnaGna, plusieurs histoires courtes de type « running gag » mettant en scène un morpion extrêmement pieux nommé Momo Le Morbaque.

Les Inconnus ont fait de Morbak le Morpion l’un des deux héros (aux côtés de Moucham la Mouche verte) de leur chanson Les Insectes sont nos amis, parodie de Chantal Goya

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Le chien et ses bonnes habitudes

Posté par othoharmonie le 23 août 2014

 

 

images (5)Les vacances sont terminées et peut être avez-vous (légèrement…) abusés du farniente et des bons petits repas en famille ou entre amis. Victime collatérale – et inattendue – de cette oisiveté… votre chien a lui aussi adopté votre mode de vie estival ! La rentrée est l’occasion de reprendre les bonnes habitudes et de le mettre à la pesée ! 

Les risques associés au surpoids chez un chien ne sont pas si éloignés des nôtres : insuffisance cardiaque, articulations douloureuses, diabète… Heureusement tout cela n’est pas irrémédiable. 

Côtes en vue !

Pour un maître, il n’est pas toujours facile de se rendre compte de la surcharge pondérale de son animal. Elle évolue de façon sournoise à tel point que vous vous habituez à ses nouvelles rondeurs. Dans Le guide du chien heureux, la journaliste Sophie de Villenoisy explique qu’un chien est considéré comme trop gros « si on ne lui palpe plus facilement les côtes. Si on les voit trop bien, l’animal est trop maigre, si on les voit plus, il est trop gros ». Et pour en être certain, demander l’avis de votre vétérinaire. 

On arrête les sucreries et on se remet au sport

Si au cours de vos vacances, vous aviez pris l’habitude de faire plaisir à votre animal en lui offrant – plus qu’à l’accoutumée – des friandises, montrez-vous désormais raisonnable. En effet, en lui proposant une petite douceur ou les restes de vos repas, vous rompez son équilibre alimentaire. Evitez aussi certains aliments comme le chocolat ou les carcasses de volailles. Par ailleurs, les croquettes industrielles n’offrent pas toutes les mêmes qualités nutritionnelles. Pour être certain de ne pas choisir un produit trop salé ou trop sucré, demandez là encore conseil à votre vétérinaire. 

Bien sur, le manque d’activité tend à noircir le tableau. Différentes études avaient déjà mis en lumière le fait que votre sédentarité pouvait entraîner un surpoids chez votre animal. Eh oui ! Alors, donnez l’exemple. Au lieu de le priver, sortez le chaque jour. Une bonne promenade, d’une vingtaine de minutes sera plus efficace qu’une diète. 

Enfin, vous pourrez petit à petit lui faire découvrir le jogging et les parcours d’agilité. Ces efforts contribueront à le muscler. Mais avant d’entamer toute activité physique avec votre chien, vous devez tenir compte de son âge, de sa race et de sa condition physique. Là encore, seul le vétérinaire vous donnera les bons conseils. 

Source : Le guide du chien heureux de Sophie de Villenoisy – Leduc.s Editions, consulté le 31 août 2012

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La punition du chien… avec discernement

Posté par othoharmonie le 23 août 2014

 

images (4)Pipi dans la maison, trous dans les rosiers du jardin… Votre chien, quel que soit son âge, fait parfois – voire souvent – des bêtises. Pour éviter la récidive, il faut sévir. Mais coups et cris ne seront pas très utiles et risqueront surtout de rendre votre animal craintif. La punition est-elle une solution ? Comment s’y prendre ? Pour que votre compagnon à quatre pattes ne recommence pas, il doit comprendre le sens de la sanction. Voici quelques pistes pour que votre toutou soit sage comme une image. 

 Le soulever par la peau du cou. Cette punition concerne spécifiquement les très jeunes chiens. Elle reproduit en effet la sanction appliquée au chiot par sa mère. Rappelons qu’au cours des deux ou trois premiers mois, celle-ci est la première à faire l’éducation d’un jeune chien. Elle lui enseigne notamment la propreté et le contrôle de la morsure. Pour intervenir lors d’écarts de comportement, elle ne possède que sa gueule. En guise de sanction donc, elle le soulève par la peau du cou. S’il n’a pas été sevré trop précocement, un chiot comprendra très bien ce geste. 

 « Dans ton panier ! » Cette punition en revanche, s’appliquera à un chien qui possède déjà de bonnes bases d’éducation. En cas de bêtise, l’envoyer dans son panier ou dans sa niche est « la » solution. Vous le privez ainsi momentanément de sa liberté de mouvement et de votre compagnie. N’oubliez pas toutefois de le « libérer ». Sinon, il en sortira sans votre autorisation. Un mauvais point pour votre autorité…

 

 Privation. Votre chien aime sa balle ou son jouet, les biscuits et… votre compagnie. S’il n’est pas sage, privez-le de ce qu’il désire. Ainsi il fera le lien entre son comportement et l’obtention de sa récompense. 

 « On s’arrête ! » Vous jouez avec votre chien et soudain, il s’énerve trop. Au point de vous attraper la main ou même de vous mordre. Arrêtez tout et… ignorez-le ! Il comprendra ainsi très vite qu’il doit se contrôler pour que la séance de jeu se prolonge. 

Enfin, gardez bien à l’esprit que votre mécontentement ne doit jamais être perçu par votre compagnon à quatre pattes comme une agression. De plus, toutes les punitions s’appliquent uniquement si vous surprenez Médor la patte dans le sac, sur le fait. Dans le cas contraire, il ne comprendrait pas la raison de votre colère. Et bien sûr, lorsque Médor est sage, n’hésitez pas à le récompenser. Pour lui comme pour vous, c’est le moment le plus agréable de l’éducation. Ne vous en privez pas !

 

Source : Association 30 millions d’amis, consulté le 20 janvier 2011 ; Un chien pour les nuls de Gina Spadafori et Catherine Collignon, First Editions, 300 pages 11,90 euros

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Des hommes et des chiens, une relation de confiance

Posté par othoharmonie le 23 août 2014

 

images xLe chien apporte une véritable dimension affective dans sa relation avec l’homme, de l’enfance au grand âge. Les bénéfices de la présence d’un chien sur l’être humain ne sont plus à démontrer. Chez l’enfant, on note une influence sur son développement mental et psychologique, et chez l’adulte et la personne âgée, sur le plan psychologique et physiologique.

Pour les enfants

Pour l’enfant, le chien, ou le chiot, est non seulement un compagnon de jeu, mais également un ami et un confident. Il apporte un sentiment de sécurité et de réconfort. Avec un chien à ses côtés, votre enfant comprendra mieux ce que signifient l’obéissance, l’autonomie et, de manière générale, tout ce qui concourt à son épanouissement social. Il appréhendera également la douleur.

Un modèle d’éducation pour votre enfant

Pour les adultes

Chez l’adulte, les bienfaits de la compagnie d’un chien sont multiples, notamment pour sa santé au quotidien: exercice physique, baisse de la tension et du rythme cardiaque. Il a été démontré que les problèmes de santé mineurs chez les propriétaires de chiens sont réduits de moitié. Un simple exemple: promener son chien chaque jour réduirait le nombre de fractures du col du fémur chez la personne âgée.

Pour les personnes âgées

Les établissements médicalisés pour personnes âgées sont de plus en plus nombreux à laisser entrer les animaux de compagnie dans leurs murs. Et pas seulement pour les bienfaits de leur compagnie. Certains chiens sont formés pour faciliter l’accompagnement des personnes en fauteuil roulant et participent à des programmes thérapeutiques comme, par exemple, dans le traitement de la maladie d’Alzheimer. Il s’avère en effet que la présence d’un chien participe à l’éveil du patient et déclenche ainsi des réactions positives.

 

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le Pou, Un animal de tête

Posté par othoharmonie le 21 août 2014

 

images (16)HORREUR ! De quelle maison où s’épanouissent des enfants d’âge scolaire ce cri n’a-t-il jamais jailli ?

Ce cri, exprimant en vrac l’énervement des démangeaisons, le dégoût, la honte, et l’abattement devant le travail de nettoyage qui attend toute la famille, explose devant cet animal de quelques millimètres : le pou. Il faut avouer tout de même qu’il ne correspond guère à nos critères de beauté, ne dit-on pas  » laid comme un pou  » ? .

Pourtant, parmi tous les sentiments évacués à travers ce mot, un seul n’est réellement pas à sa place : la honte. La présence du pou sur le cuir chevelu n’est absolument pas indice de malpropreté. Cette bestiole n’est pas exclusive, elle apprécie tout autant tête sale et tête propre. Dès l’instant où il peut marcher sur la tête (celle des autres bien entendu), le pou est heureux.

Marcher est le mot exact. Insecte, il possède six pattes munies de pinces lui permettant de s’agripper solidement aux cheveux et de se déplacer assez vite. Mais le pou n’est ni puce, ni papillon : il ne saute pas et ne vole pas (et pour cause, puisqu’il n’a pas d’aile !). La propagation d’une tête à l’autre se fait uniquement par contact. Son seul univers est la chaleur douillette d’une tête et la forêt de cheveux. Il quitte d’ailleurs rarement son hôte et meurt s’il reste trop longtemps séparé de sa source de nourriture. Il ne survit pas plus de 36 à 48 heures sans contact humain. Ses repas se composent uniquement de sang, pris en deux ou trois fois par jour, parfois plus. Pour se rassasier à nos dépens, l’extrémité antérieure de sa mâchoire est munie de sortes d’épines lui permettant de fixer sa bouche sur la peau tendre du crâne hôte. Sa salive contient une substance anticoagulante et son pharynx muni de muscles puissants agit comme une pompe aspirante.

Mais ce qui lui sert de cuillère pour déguster notre sang si riche, est une pièce spécialisée, composée de trois stylets rétractables et qu’il ne sort de sa tête qu’au moment des repas. Cette sorte de seringue perce la peau délicate et tendre de notre cuir chevelu et il n’a plus qu’à aspirer le sang nourricier par des tubes creux. Son corps alors s’enfle comme une outre. Cette piqûre est indolore, mais l’injection de sa salive provoque une réaction allergisante et des démangeaisons. Le grattage énergique qui s’ensuit peut parfois provoquer des plaies ouvrant la porte aux microbes et aux excréments des poux. Le pou est d’ailleurs vecteur du typhus dans de mauvaises conditions d’hygiène.

Toute la vie du pou se passe donc sur une tête. Le corps humain ayant une température constante, ces animaux peuvent s’y multiplier toute l’année, et les jeunes mâles sont très performants dans le jeu de l’amour. La femelle pond surtout la nuit. Elle colle ses œufs (ou lentes) à la base d’un cheveu, tout près du cuir chevelu. Elle sécrète pour cela un cément très résistant. Durant sa vie, elle peut pondre de 50 à 300 œufs. S’ils ne sont pas dérangés, 50% des lentes éclosent au bout d’une dizaine de jours. La chevelure humaine poussant d’environ 1 cm par mois, l’œuf s’éloigne lentement du crâne. La lente localisée à plus d’un centimètre de la peau est donc morte ou éclose. Dès sorti de l’œuf, bébé pou, qui ressemble à papa et maman, prend déjà son premier repas de sang. La larve subira trois mues avant de devenir adulte, 8 à 14 jours après son éclosion.

Cosmopolite, le pou se trouve sous toutes les latitudes et sur tous les continents. Le « Pediculus humanus capitis » n’est pas le seul pou parasite de l’homme. Il y a également « Pediculus humanus humanus », le pou du corps, qui n’attache pas ses œufs à un cheveu ou à un poil. Faisant partie de la même espèce que son cousin de tête, il peut s’accoupler avec et produire des intermédiaires. Et puis il y aussi le pou du pubis (Phtirus pubis) plus connu sous le nom de morpion.

La seule envie que provoquent ces bestioles depuis la nuit des temps est de s’en débarrasser. La lutte contre les poux existe depuis l’Antiquité. L’épouillage était manuel ou utilisait des peignes spéciaux. Les premiers insecticides apparurent entre 1920 et 1930. Au XVII ème siècle, l’éducation d’une princesse française incluait, dans le chapitre « bonnes manières », le comportement à tenir face aux démangeaisons : la demoiselle ne devait se gratter que par nécessité. Il était impoli d’attraper ses propres poux en public, sauf en compagnie d’intimes. Pourtant l’épouillage manuel, très prisé chez les primates, tient une place de choix dans de nombreuses cultures. Cette pratique, apportant une certaine satisfaction physique, renforce les liens du groupe. De la banquise aux tropiques, l’épouillage revêt une importance extrême. La nécessité de se débarrasser de ces parasites exaspérants, parfois au cours de cérémonies ou de rituels codifiés, crée des règles et des contacts entre individus, jouant un rôle structurant très important. Parfois la récolte stockée pouvait servir de cadeaux, de monnaies, de nourriture.

images (17)Et cet insecte, abject pour nous autres, a servi et sert de ciment social.

« Abject, moi ? Alors pourquoi dites-vous « fier comme un pou » ? C’est bien parce que vous reconnaissez ma beauté ou mon intelligence ! »

Eh bien non, pauvre bestiole, tu vas perdre tes illusions : l’expression « fier comme un pou » serait en fait la déformation de « fier comme un poul », mot jadis utilisé pour désigner le mâle de la poule. Donc, « fier comme un pou » veut dire « fier comme un coq » et toc !

Source : http://www.affo-nature.org/la-naturatheque

 

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Les poux humains

Posté par othoharmonie le 21 août 2014

images (14)Les poux humains appartiennent au sous-ordre des anoploures au sein de l’ordre des phthiraptères. Pour les zoologistes, les quelque 500 espèces décrites d’anoploures sont donc aussi collectivement des « poux », dans un sens plus large. Au-delà, jusqu’à une date assez récente (1985), les autres sous-ordres des phthiraptères étaient considérés comme formant un ordre séparé, celui des mallophages — aujourd’hui obsolète — communément nommés « poux des oiseaux » parce que parasitant très majoritairement les oiseaux, et en dépit du fait que certaines espèces de mammifères étaient également concernées. D’autres appellations ont plus récemment été utilisées pour ces deux ensembles, simples traductions des appellations anglaises correspondantes : « poux suceurs » pour les anoploures et « poux broyeurs » ou « poux mâcheurs » pour les mallophages.

La chasse aux idées préconçues sur les poux

Les poux : lorsqu’il est question de ces petites bêtes, presque tout le monde a son mot à dire. Seulement voilà : il n’y a guère d’autres thèmes en matière de santé qui répandent davantage de fausses informations et de rumeurs. Le problème et les personnes concernées sont rapidement abordés sous un bien mauvais angle. En conséquence, les poux sont dissimulés et continuent à se propager de manière inaperçue. Paniquer ne permet pas de prendre les bonnes mesures pour traiter l’infestation. 

Pourtant, la solution est toute simple. Il existe aujourd’hui une thérapie fi able et compatible. C’est la raison pour laquelle ce thème peut être ouvertement évoqué.

Les poux transmettent des maladies.
Faux ! Les poux ne transmettent pas de maladies sous nos climats. Ils sont certes gênants, mais en principe inoffensifs.
Il peut toutefois survenir des réactions allergiques à la salive du pou. Les démangeaisons qui en résultent incitent les individus à se gratter. Les conséquences sont parfois des infections bactériennes, auxquels cas, des eczémas peuvent même se développer.

Rumeur
Les poux sont le signe d’un manque d’hygiène.
Faux ! L’infestation par les poux n’a aucun lien avec le manque d’hygiène. De même, laver fréquemment les cheveux n’offre pas de protection contre les poux, au contraire, cela conduit à des poux plus propres. Les poux apparaissent avant tout dans les lieux fréquentés par de nombreuses personnes, par exemple, les enfants à l’école ou à la maternelle. Les poux peuvent très bien se propager par le biais d’un contact direct entre cheveux (par exemple au cours d’un jeu), car ils migrent aisément d’une tête à l’autre.

Ces parasites ne peuvent ni sauter ni voler. Malheureusement, cette rumeur entraîne aujourd’hui encore de nombreux parents à cacher, de honte, une infestation de poux. Ils n’informent pas leur entourage, ce qui favorise donc la propagation des poux. C’est ainsi que l’on rencontre ensuite des situations dans lesquelles les maternelles et les écoles doivent lutter contre les poux pendant des mois.

Les chiens et les chats sont des vecteurs de poux.
Faux ! Les poux ne vivent que sur les cheveux humains et ne sont pas transmis à l’homme par les animaux domestiques.
Pour survivre, les poux ont exclusivement besoin de sang humain. Il existe bien sûr d’autres sortes de poux qui se propagent
chez les chats et les chiens, mais ceux-ci ne peuvent, en revanche, tirer aucun bénéfice du sang humain.

Rumeur
Les poux se propagent via les chapeaux et les bonnets, les animaux en peluche, le linge de lit, etc.
Non, seulement en de rares exceptions. C’est sur la tête que le pou trouve des conditions idéales et la nourriture dont il a besoin pour sa survie. En l’absence de repas de sang réguliers, toutes les 3 heures environ, le pou ne peut survivre que quelques heures (1 à 2 jours au maximum). Les objets ne sont que très rarement « couverts de poux » et des mesures d’épouillage ne sont généralement pas requises.

De même, il n’est pas nécessaire de faire bouillir le linge de lit et les vêtements de nuit, il suffi t en revanche de les changer et de les laver à une température de 60 °C. Cela vaut également pour les bonnets et les serviettes. L’important est de trouver la source d‘infection dans l’environnement et d’en informer toutes les personnes en contact avec celle-ci et, éventuellement, de les traiter.

Rumeur
Tous les membres de la famille doivent, pour la forme, se soumettre à un traitement contre les poux.
Non. Pour exclure autant que possible les sources de nouvelle infection, tous les membres de la famille devront être soigneusement examinés avec un peigne anti-poux pour déceler la présence d‘une infestation de poux. À cet égard, il faut prêter une attention particulière aux endroits préférés des poux (derrière les oreilles, sous la nuque). Un traitement ne sera effectué que si des poux ou des lentes vivants sont trouvés. Il est important d’informer également les personnes en contact avec l’individu, comme les camarades de jeu, pour vérifier également qu‘ils ne soient pas infestés par des poux.

images (15)On ne peut lutter contre les poux de manière efficace qu’avec des préparations chimiques.
Non. Des études ont montré que les poux pouvaient être éliminés avec succès à l’aide d’un produit contenant de la diméticone
(NYDA®). NYDA® repose sur un principe d’action physique astucieux, contre lequel les poux ne peuvent pas développer de résistance.

Les poux et leurs stades de développement (larves et lentes) ne sont pas intoxiqués, mais asphyxiés.

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Les acariens

Posté par othoharmonie le 21 août 2014

 

Predatory_rake_mite_(Caeculidae),_Uniondale,_South_Africa_-_20101016Leur condition d’ectoparasites, leur alimentation hématophage et leur appartenance aux arthropodes ont suffi à certaines espèces d’acariens pour leur valoir l’appellation vernaculaire de « poux ». C’est le cas pour certaines tiques que l’on voit occasionnellement nommer « poux de chien » ou plus rarement encore « poux des bois ». C’est aussi le cas pour certains petits acariens parasites des volailles et des oiseaux de volière : le « pou rouge »  ou le « pou noir » (Ornithonyssus Sylviarum). De la même manière, en Guyane, on appelle « poux d’agouti » diverses espèces d’acariens de la famille des Trombiculidae, proches des aoûtats. L’acarien étant relativement discret, le premier symptôme visible est un changements de comportement des volailles : Celles qui sont infectées, en réponse probablement à un prurit, passent plus de temps et d’attention à l’auto-toilettage et à se gratter la tête, de jour comme de nuit

En raison de la fusion des différentes régions du corps, la morphologie des acariens est unique. Les seules traces visibles de la segmentation d’origine sont les appendices, pièces buccales et pattes. Les pièces buccales, chélicères et pédipalpes, sont souvent fortement modifiées en relation avec l’alimentation correspondante. Elles constituent un ensemble qui chez les tiques prend le nom de capitulum (du latin « tête ») séparé du reste du corps par un sillon. Le reste du corps est nommé idiosome chez les tiques.

De chaque côté du corps se trouve un stigmate servant d’orifice respiratoire.

Les acariens sont essentiellement, sinon exclusivement ovipares. Comme chez les insectes, aux œufs succèdent une larve, puis nymphe et enfin l’adulte. Certains auteurs nuancent chez les acariens la notion de stade et celle de stase, différenciant, au sein de la stase nymphale différents stades, chacun d’eux séparés par une mue, mais de très faible amplitude, bien différente de celle qui transforme la larve en nymphe, et celle-ci en l’adulte.

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un chat dans le sens du poil

Posté par othoharmonie le 18 août 2014

 

 

téléchargement (1)La période automnale venue, la plupart des chats muent. C’est un phénomène naturel. Les poils de votre compagnon poussent, meurent, puis tombent, remplacés alors par de nouveaux. Pour préserver la santé de votre animal, mais aussi l’état de vos tapis, veillez à entretenir son pelage au quotidien. De quelle façon ? 

Le principal risque associé à cette mue réside dans une éventuelle ingestion par votre animal de petites boules de poils. En faisant sa toilette par exemple. Bien entendu, toute l’année votre chat connaît une perte de poils. Mais en période de mue, ce phénomène s’accentue. Avec, à la clé, la formation de trichobézoards*. Comprenez par là, une accumulation de poils dans l’appareil digestif. Le risques de vomissements, d’irritations gastriques, de constipation voire de diarrhée sont alors réel. Si vous constatez un changement de comportement, une visite chez le vétérinaire s’impose.

 

*Trichobézoards : C’est une rareté, mais c’est une curiosité ! Ce terme désigne une sorte de concrétion digestive constituée d’un amas de matières d’origines diverses et qui se forme dans l’estomac – ou parfois l’intestin – des mammifères. Le phytobézoard se forme à partir de débris végétaux d’origine alimentaire : les peaux de tomate peuvent en être la cause. Le trichobézoard est constitué d’une masse de poils ou de cheveux agglutinés par les sécrétions digestives.

Il survient par exemple chez certaines personnes qui ont la manie d’arracher et de manger leurs cheveux. Les boules de poils que vomissent souvent les chats sont en fait des trichobézoards. On a même retrouvé dans l’œsophage, l’estomac ou l’intestin grêle de certains malades des bézoards de médicaments antiacides, mucilages intestinaux etc…

L’existence d’un bézoard traduit souvent un estomac paresseux, hypotonique. Sa présence s’accompagne de troubles variés qui ne sont pas spécifiques à cette situation : baisse d’appétit, gonflement du creux de l’estomac, nausées, vomissements.

Dans le sens du poil

 Si la mue de votre chat est quasi inévitable, il est pourtant possible d’en limiter les dégâts. Pour éviter toute ingestion par votre animal, mais aussi pour préserver votre intérieur, brossez chaque jour votre chat dans le sens du poil. Vous le débarrasserez ainsi des poils morts avant que ces derniers ne tombent. Et en plus, il va adorer.

Sachez enfin que son alimentation de qualité, influe également sur la qualité de son poil. Et donc sur le risque de chute. A la moindre question, interrogez votre vétérinaire. 

Source : Fondation 30 millions d’amis, consultée le 20 septembre 2012 

Venez rejoindre le forum de Francesca http://devantsoi.forumgratuit.org/

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Piano à chats et singulier

Posté par othoharmonie le 18 août 2014

concert donné en 1549

téléchargement

 

Décrit, pour la première fois semble-t-il, par Kircher, jésuite allemand du XVIIe siècle, dans son Musurgia Universalis (1650), le piano à chats, instrument baroque et cruel, existait déjà en 1549, comme en témoigne le concert de chats qui eut lieu lors des fêtes religieuses données le jour de l’octave de l’Ascension en l’honneur d’une image miraculeuse de la Vierge

Dans son Musiciana paru en 1877, Jean-Baptiste Weckerlin nous explique que Charles-Quint étant en Flandre en 1549, il assista, le dimanche qui suivit l’octave de l’Ascension, avec son fils Philippe II et les reines, du haut du balcon de l’hôtel de ville de Bruxelles, à un spectacle où le profane et le sacré marchaient côte à côte.

Nous voulons parler d’une procession en l’honneur d’une image miraculeuse de la Vierge. Parmi les croix, les bannières, les longues files de prêtres et de moines, s’avançaient, en manière d’entremets ou intermèdes, le diable sous la forme d’un taureau jetant du feu par les cornes, puis l’archange saint Michel et derrière ce patron de Bruxelles, un chariot où un ours touchait de l’orgue.

Cet orgue était le grand attrait de la cérémonie, car les sons qui en sortaient n’avaient rien de l’harmonie produite habituellement par cet instrument. La raison en était bien simple ; l’orgue était un orgue à chats. Si l’on veut se faire une idée de cette invention, il suffit de se figurer une vingtaine de caisses très étroites ou vingt malheureux matous se trouvaient enfermés dans l’impossibilité de remuer ; seuls, les longs panaches de leurs queues dépassaient le haut des caisses et étaient liés par des cordes correspondant au registre de l’orgue.

A mesure que l’ours musicien pressait les touches, il tirait les cordes et en même temps les queues des chats qui, aussitôt, se mettaient à miauler, qui, les basses, qui, les tailles et les dessus, selon la nature des airs exécutés. Aux accords étranges de cette musique burlesque, des ours, des loups et des cerfs dansaient autour d’une grande cage où des singes jouaient de la cornemuse. Ensuite, la procession reprenant son cours exposait religieusement aux yeux curieux de la foule, l’arbre de Jessé et la représentation de tous les mystères de la Vierge.

S’il faut en croire l’abbé Mann, ce singulier concert aurait déridé un instant le grave Philippe II dont le visage austère s’éclairait si rarement. Bienheureux dut être celui à qui revenait l’honneur d’avoir fait sourire son prince mais quelque grotesquement diabolique qu’ait été son idée, elle ne lui appartenait pas en propre, car les chroniques veulent qu’un certain abbé Baigne ait régalé un jour Louis XI d’un concert de pourceaux.

Ce piano à chats est ainsi décrit par Kircher : « Il n’y a pas si longtemps, dit-il, qu’un acteur aussi ingénieux qu’illustre, a construit un tel instrument pour dissiper la mélancolie d’un grand prince. Il recueillit des chats, différents par la taille et donc par la gravité de leur voix et les enferma dans un panier fabriqué tout exprès, de telle sorte que leurs queues, sortant à travers des trous, étaient introduites et maintenues dans des tubes.

images (2)« Il ajouta des touches munies de pointes très fines à la place des marteaux, disposa les félins par tonalité de voix croissante de telle sorte qu’à chaque touche corresponde la queue d’un animal, et plaça dans un lieu convenable cet instrument destiné à la récréation du prince. En ayant ensuite joué, il en tira les accords que pouvaient produire les cris des animaux.

« En effet, les touches mues par les doigts de l’instrumentiste en martyrisant les queues des chats, mettaient en rage les malheureuses bêtes et les faisaient hurler d’une voix tantôt grave et tantôt aiguë, produisant une mélodie qui poussait les hommes à rire et pouvait inciter les souris elles-mêmes à danser. »

(D’après « Le Magasin pittoresque », paru en 1890)

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SEXUALITE de l’Araignée

Posté par othoharmonie le 18 août 2014

 

 

images (1)La femelle de l’araignée australienne (Nephila edulis) est énorme. Une vraie ogresse dont le corps peut atteindre trois centimètres de diamètre et une bonne quinzaine avec les pattes. Pour calmer sa faim dévorante, elle tisse des filets de pêche destinés à capturer de petits oiseaux et même des chauve-souris. À ses côtés, le mâle est un misérable avorton. En fait, il faudrait plutôt parler de mâles au pluriel. Car il en existe deux sortes : les nains, dix fois plus petits que l’ogresse ; et les lilliputiens, cent fois plus petits ! Malgré cette importante différence de taille, les deux catégories parviennent à se perpétuer.

Lorsqu’au milieu de sa toile, la bonne grosse edulis montre des signes d’excitation sexuelle, ses amoureux, grands et petits, se répartissent en périphérie, prenant garde à ne point trop s’approcher de la femelle. Car avec sa vue basse, elle les confond souvent avec une proie, les avalant avec délice. Pour donc parvenir à leur fin sans y perdre la vie, nains et lilliputiens adoptent une stratégie différente. Les plus costauds commencent par se battre entre eux comme des enragés, sectionnant les pattes de leur adversaire avec leur bec coupant. Le vainqueur final se dirige vers la femelle comme un Indien sur le sentier de la guerre. Avec précaution, il remue la toile d’une certaine manière afin de signaler ses bonnes intentions. Dès qu’il arrive à proximité de l’obèse, il lui saute dessus, se glissant rapidement sous son ventre pour se coller sans pudeur contre l’orifice génital. Il s’empresse alors de transférer son liquide séminal.

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=kiiuEvONFAc

 

Masturbation

À ce point de notre histoire, il faut aborder un aspect délicat de la sexualité de toutes les araignées. Le mâle ne possède pas de pénis et ne fabrique pas, comme les insectes, de spermatophores. Ce qui l’oblige à se masturber en utilisant les deux pattes creuses – les palpes – implantées de part et d’autre de la bouche. Concrètement, avant de partir en chasse d’une femelle, il plonge ses deux palpes-seringues dans ses voies génitales pour les remplir de sperme. Lors de la copulation, il les introduira, l’un après l’autre, dans le sexe de sa fiancée pour les y vider. Chez l’edulis, l’opération prend entre trente secondes et quelques minutes. Toute dépend du statut sexuel de madame. Encore vierge, elle laisse son amoureux s’activer longuement, à la dixième copulation, elle le rejette vite. En tout cas, dès qu’il ne se sent plus désiré, il a intérêt à se tirer fissa pour ne pas terminer dans l’estomac de sa fiancée.

Les mâles lilliputiens évitent de se battre entre eux. Chacun préfère tenter sa chance, comptant sur sa taille microscopique pour passer inaperçu de la femelle. Malin comme un singe, le prétendant miniature avance sur l’envers de la toile pour passer totalement inaperçu. Arrivé sous la femelle, il perce un tout petit trou dans la toile pour y passer ses deux palpes. Délicatement, il les introduit dans le vagin de la femelle qui, souvent, n’est pas dupe. Elle les laisse même s’activer plus longuement que leurs grands frères. L’image qui nous vient à l’esprit est celui d’un pygmée agrippé au vagin d’une éléphante.

article le point.FR

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