EMEUS d’aujourd’hui

Posté par othoharmonie le 31 mai 2013

EMEUS d'aujourd'hui dans AUTRUCHE - EMEU emeuL’élevage commercial des émeus a commencé en Australie-Occidentale en 1987 et le premier abattoir a pu fonctionner en 1990. En Australie, le gouvernement de chaque État, en dehors de la Tasmanie, impose que les animaux soient nés et élevés en captivité et fournit des autorisations d’élevage pour protéger les émeus sauvages. En dehors de l’Australie, les émeus sont élevés à grande échelle en Amérique du Nord avec environ un million d’oiseaux aux États-Unis et soixante mille au Canada, au Pérou, en Chine et à un niveau moins important dans quelques autres pays. Les émeus se reproduisent bien en captivité et doivent être gardés dans de vastes enclos pour éviter les problèmes liés à l’inactivité. Ils sont nourris deux fois par jour avec des céréales et de l’herbe en complément. Les animaux sont abattus entre 50 et 70 semaines à un poids moyen d’une cinquantaine de kg.

Les émeus sont élevés pour leur viande (de 15 à 23 kg par individu), leur cuir (0,8 m² par oiseau) et leur graisse.

La viande d’émeu est pauvre en matières grasses (1,7 à 4,5 %) et en cholestérol (39 à 48 mg/100 g) et est assimilée à de la viande rouge à cause de sa couleur et de son pH. Les meilleurs morceaux proviennent des grands muscles du bassin et du haut des cuisses.

Le cuir d’émeu revêt un aspect particulier dû aux surélévations produites par les follicules associés aux plumes. Le cuir est utilisé, souvent en association avec d’autres, pour des petits objets comme des chaussures ou des porte-feuilles.

La graisse d’émeu est utilisée pour les cosmétiques, les produits diététiques et les médicaments. L’huile d’émeu semble avoir en effet des propriétés anti-inflammatoires ; cependant la FDA (Food and Drug Administration) américaine ne lui attribue pas de propriétés thérapeutiques.

Les œufs non éclos blanchissent en quelques mois ; ils peuvent être peints ou décorés. Les plumes peuvent être utilisées pour leur aspect décoratif ou pour le garnissage de coussins, d’édredons. Les griffes peuvent être taillées et commercialisées comme imitation de pierres précieuses.

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Nandou d’Amérique

Posté par othoharmonie le 31 mai 2013

Nandou d'Amérique dans AUTRUCHE - EMEU nandou1Le nandou d’Amérique est une espèce d’oiseau d’Amérique du Sud, voisine de l’autruche, de la famille des Rheidae.

Il s’agit du plus grand oiseau d’Amérique, les adultes pesant 25 kilos pour une taille à la tête de 1,50 m.

  • Poids:
    • Femelles : 10 à 20 kg
    • Mâles : 20 à 30 kg
  • Hauteur à la tête:
    • Femelles : 1,25 à 1,40 m
    • Mâles : 1,45 à 1,60 m

Les nandous ont un excellent système immunitaire qui permet à leurs blessures de cicatriser rapidement. La graisse du nandou est utilisée comme pommade anti-inflammatoire et sa viande est consommée en Amérique du Nord comme supplément énergétique.

Oiseau coureur des pampas de l’Amérique du Sud, le nandou est très rapide et peut faire des enjambées de 1,50 mètre. Il pratique, pour fuir, la course en zigzag. Ses ailes particulièrement longues pour un oiseau qui ne vole pas, sont alors plus ou moins déployées pour servir de balancier et l’aider à conserver son équilibre ou à changer de direction.

  • Vitesse de pointe: 60 km/h

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Nandou de Darwin

Posté par othoharmonie le 31 mai 2013


Nandou de Darwin dans AUTRUCHE - EMEU darwinLe Nandou de Darwin (Rhea pennata) est une espèce d’oiseau d’Amérique, voisin de l’autruche. Il court très vite et peut ainsi atteindre 60 km/h. Les griffes acérées au bout de chaque orteil, sont des armes efficaces.

  • Poids:
    • Femelles : 20 kg
    • Mâles : 30 kg
  • Hauteur à la tête:
    • Femelles : 1,30 à 1,40 m
    • Mâles : 1,50 à 1,60 m
  • Vitesse de pointe: 60 km/h

Les mâles deviennent agressifs durant la période de reproduction. La femelle pond ses œufs au-dehors du nid et le mâle en pousse la plupart à l’intérieur du nid. Certains œufs restent au-dehors, pourrissent et attirent les mouches: le mâle et, plus tard, les poussins, se nourrissent de ces œufs-là.

  • Ponte : 2 à 5 oeufs
  • Incubation: 38 jours
  • Longévité  : 30 ans

Ils vivent dans les pampas herbeuses de Patagonie et du plateau andin.

Charles Darwin le découvrit à Puerto Deseado lors de son tour du monde à bord du Beagle.

Le nom nandou vient du guaraní  signifiant araignée et guazu grand, donc grande araignée, le plus probablement en relation avec leur habitude d’ouvrir et abaisser alternativement les ailes lorsqu’ils courent.

Protection du Nandou

Cette espèce et toutes ses sous-espèces, très menacées, figurent sur la liste des espèces de l’Annexe I de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, dite convention de Washington). Seule la sous-espèce Rhea pennata pennata Orbigny, 1834 que l’on trouve en Argentine est inscrite à l’annexe II.

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bibliographie de l’Autruche

Posté par othoharmonie le 31 mai 2013


Photos et vidéos

bibliographie de l'Autruche dans AUTRUCHE - EMEU autruche_029
autruche1 dans AUTRUCHE - EMEU

Notes

  1. http://www.reserveafricainesigean.fr/  
  2. abcdefghCollectif, Grande encyclopédie Atlas des animaux (1984), Atlas, Paris  
  3. Korschelt E. 1922 Lebensdauer Altern und Tod G. Fischer, Iena
  4. *Zayed M.S. (2008) Les oiseaux de l’Égypte et du Moyen-Orient. ADCOM, Dar el Kutub, 144 p.
  5. La réintroduction de l’Autruche   sur ornithomedia.com
  6. Julien d’Huy, 2009, « Une volonté de s’ approprier symboliquement les qualités de l’autruche serait à l’origine de certains jeux graphiques dans l’art rupestre du Sahara oriental. ».  Les Cahiers de l’AARS, 13 : 81-84.
  • Ian Sinclair Birds of Africa south of the Sahara-A comprehensive illustrated field guide Struik Publishers 2003  

Sur les autres projets Wikimedia :

autruche_02

Liens

Notes et références

  1. http://zoo.sigean.pagesperso-orange.fr/fiche.autruche.jpeg 
  2. http://www.zoo-amiens.images-en-somme.fr/autruche.php 
  3. Pourquoi les autruches plantent leur tête dans le sable ?  

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Hermine

Posté par othoharmonie le 30 mai 2013

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Hermine dans HERMINE - VISON- BELETTE 220px-Mustela_ermineaSon pelage est, en été, brun foncé dessus et blanchâtre dessous. En hiver, l’animal, comme le lièvre variable et le lagopède, adopte une livrée entièrement blanche à l’exception de l’extrémité de sa queue qui reste noire. Vers la mi-mars l’hermine commence sa mue pour retrouver sa couleur d’été juste avant la saison des amours.

L’hermine adulte mesure de 22 à 32 cm de long plus sa queue de 8 à 12 cm, pour un poids variant de 125 à 440 grammes ; la femelle est en général plus petite et plus légère que le mâle.

L’hermine se rencontre essentiellement en zone de montagne au-dessus de 1 000 mètres en altitude mais également dans les secteurs de bocage extensif en plaine et colline.

L’hermine se nourrit essentiellement de petits rongeurs, plus rarement d’oiseaux, de grenouilles, ou d’insectes, mais elle ne dédaigne pas si l’occasion s’en présente d’inscrire à son menu un lapin. Elle est active principalement la nuit. L’hermine est cependant attirée par les refuges, les chalets d’alpage et de façon générale tous les endroits fréquentés par les hommes car elle sait qu’elle pourra, avec un peu de chance, y trouver quelque nourriture.

La période des amours pour les hermines a lieu au printemps, avant la mue de l’été qui va lui faire perdre sa livrée hivernale. C’est aussi à cette époque qu’elles peuvent être observées le plus facilement car elles ont tendance à oublier alors les principes de sécurité les plus évidents vis-à-vis de leurs propres prédateurs.

hermine-hiver dans HERMINE - VISON- BELETTELa femelle met bas une fois par an, en avril. Sa portée est de trois à sept petits.

Les hermines furent introduites en Nouvelle-Zélande à la fin du xixe siècle pour faire le ménage parmi les populations de souris qui infestaient alors le territoire.Aujourd’hui, les hermines sont abondantes dans les forêts de hêtres de Nouvelle-Zélande  où les populations de souris communes sauvages constituent une bonne partie de leur alimentation.

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Fourrure d’hermine

Posté par othoharmonie le 30 mai 2013

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Fourrure d'hermine dans HERMINE - VISON- BELETTE fourure-191x300Le terme fourrure désigne aussi bien le pelage d’un animal vivant que la peau garnie de son poil préparée afin d’être doublée, taillée et façonnée en vêtement, garniture ou accessoire de décoration. Par extension, ce terme désigne aussi le vêtement lui-même.

Prélevée généralement sur des mammifères sauvages ou d’élevage, juste après les avoir tués, la fourrure doit subir un certain nombre de traitements afin de se conserver et de rester souple, avant d’être éventuellement transformée en produit fini.

La fourrure est utilisée par les hommes depuis la préhistoire. Son exploitation et son succès dans la mode ont été grandissants, en particulier avec la traite des fourrures qui fut pendant 200 ans la principale ressource de l’Amérique du Nord. Mais la chasse intensive des animaux sauvages a conduit, à partir du xixe siècle, à une raréfaction de cette matière vivante. Les élevages se sont alors multipliés afin de maintenir une activité importante autant pour l’économie locale de nombreux pays nordiques que pour l’industrie du luxe.

Plusieurs associations militent pour dénoncer la cruauté des conditions de détention et d’abattage des animaux. Certaines allant même jusqu’à décourager l’utilisation de la fausse fourrure synthétique, crée pourtant comme produit de substitution. En réponse à ces critiques, de nombreux éleveurs s’efforcent d’améliorer la condition de leurs animaux et la législation de plusieurs pays interdit progressivement des pratiques jugées cruelles.

Malgré les aléas, le commerce de la fourrure et des vêtements de fourrure est toujours très actif au xxie siècle. Celle-ci étant à la fois le symbole de la réussite sociale, de l’élégance, de l’animalité et de la sensualité, elle est souvent présente dans la culture comme symbole, dans les traditions ou les tendances, sans oublier les œuvres de fiction.

La fourrure d’hermine a longtemps été très recherchée et prisée. Aujourd’hui le manteau en fourrure d’hermine n’est plus à la mode et les magistrats français ont depuis accepté de troquer leur célèbre peau d’hermine pour une peau de lapin teinte en blanc.

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l’Hermine emblème de Bretagne

Posté par othoharmonie le 30 mai 2013

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  • En héraldique, l’hermine est une fourrure ; on la considère comme étant formée de la fourrure de l’hermine sur laquelle sont parsemées les extrémités noires de la queue (les « mouchetures »). L’animal entier est plus rarement représenté.
  • L’hermine est un des symboles historiques de la Bretagne depuis 1316.

 l’Hermine emblème de Bretagne dans HERMINE - VISON- BELETTE bretagne-hermine

Les blasons étaient à l’origine des écus: des boucliers qui permettaient de protéger le guerrier. C’est à l’époque des Croisades que l’on s’est mis à les peindre ou bien à les recouvrir de fourrures. Les animaux dont on se servait pour orner ces écus étaient principalement l’hermine et l’écureuil (vair). 

Dans le régime féodal, l’aîné héritait du blason paternel. Mais les autres enfants devaient briser les armes: ils ajoutaient une brisure (un signe distinctif). Ainsi, les Dreux avaient pour blason un échiqueté avec une bordure. Pierre Mauclerc, le cadet, a brisé le blason avec l’hermine. Il devait commencer à porter ces armoiries vers 1209.

Et c’est à son cousin, Pierre Mauclerc de Dreux, que le roi de France donne le trône ducal de Bretagne. Il emporte alors avec lui son blason. L’emblème de la Bretagne est donc d’origine drésoise !

En 1316, le duc de Bretagne, Jean III, change d’armoirie : il retire l’échiqueté et la bordure. La brisure d’hermine devient les pleines armes du duc de Bretagne.

L’hermine est au duc de Bretagne ce que la fleur de lis est au roi de France. En breton, on écrit : an erminig (litt. la petite hermine : la terminaison -ig est un diminutif, de ermin). Au Moyen Âge, le lis et l’hermine sont des symboles de pureté : le lis parce qu’il est associé à la Vierge, et l’hermine pour la blancheur de sa fourrure. Lui est associée cette devise latine :

Potius mori quam foedari
Plutôt la mort que la souillure 
Kentoc’h mervel eget bezañ saotret

La duchesse Anne de Bretagne épouse le roi de France Charles VIII ; veuve, elle se remarie avec son successeur Louis XII dont elle a une fille, Claude de France, qui épousera François Ier.

Ce drapeau a été dessiné au début du XXe siècle, en s’inspirant du blason de Rennes et de la bannière étoilée des États-Unis. Les américains ont le stars and stripes, les bretons, legwenn ha du : littéralement blanc et noir. C’est la bannière herminée ! Les bandes (stripes) du drapeau américain représentaient les 13 états unis à l’origine, de même les bandes du drapeau breton représentent les 9 anciens évêchés : 
– les 4 bandes blanches pour la Bretagne bretonnante ou Breizh
– les 5 bandes noires pour la Bretagne gallaise ou Bertaèyn

En gallo, le drapeau breton porte le nom de Blanc e Neirr.

Les hermines constituent l’héritage du duché de Bretagne. Cependant, le nombre d’hermines (11) n’a pas de signification particulière : mais on peut lui en trouver… Par exemple, les saints de Bretagne : il y a déjà les 7 saints du Tro Breizh… il en reste 4 à trouver…

L’Ordre de l’hermine

Après les blasons, apparaissent les ordres. Ce sont d’abord les ordres liés aux Croisades : l’Ordre de saint Jean de Jérusalem (devenu l’Ordre de Malte) ou bien l’Ordre des templiers. Les souverains régnants on voulu faire de même pour récompenser leurs fidèles : ainsi naissent l’Ordre de la Jarretière en Angleterre, l’Ordre de l’étoile en France, l’Ordre du collier en Savoie. Le duc de Bretagne Jean IV a créé l’Ordre de l’hermine, en 1381. Il construit l’abbaye de saint Michel des Champs, près d’Auray, lieu de la bataille qu’il a remportée et l’a consacrée duc. Chaque année les chevaliers de l’ordre de l’hermine se rencontraient dans cette abbaye.

La devise de l’Ordre de l’hermine était : À ma vie !

Elle était écrite en français comme la devise de l’ordre anglais de la Jarretière (et n’oublions pas que l’on a jamais vraiment parlé breton à Rennes ou à Nantes !)

Source : http://www.lexilogos.com/

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La Dame à l’hermine

Posté par othoharmonie le 28 mai 2013

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La Dame à l'hermine dans HERMINE - VISON- BELETTE dame-a-lhermine-219x300La Dame à l’hermine est un tableau de 54 × 39 cm peint par Léonard de Vinci entre 1488 et 1490. Il est peint sur du bois de noyer, provenant du même tronc d’arbre que La Belle Ferronnière. Le fond du tableau a été repeint dans une couleur sombre à une époque tardive. Des analyses menées grâce à une caméra multi-spectrale en 2007 ont montré qu’à l’origine, « il s’agissait d’un bleu-gris modulé différemment de gauche à droite du tableau, ce qui permettait de donner une impression de profondeur ». Des repeints ont aussi été repérés (dans la zone inférieure notamment, ainsi que sur la coiffe ou sur la main droite). Le pelage de l’hermine a perdu de son éclat. En dépit des dommages subis, le tableau est néanmoins dans un meilleur état de conservation que plusieurs autres peintures de Léonard.

La peinture est acquise en 1798 par Adam Jerzy Czartoryski, pour sa mère la princesse Izabela Czartoryska et intégrée dans les collections de la famille Czartoryski en 1800. Entre 1830 et 1876, elle est accrochée à l’hôtel Lambert, siège de l’immigration polonaise libéral-aristocratique à Paris et propriété des Czartoryski, puis elle revient ensuite en Pologne, à Cracovie dans le nouveau musée Czartoryski. En 1914, la princesse Maria Ludwika la confie à la Gemäldegalerie de Dresde. Elle est restituée en 1920, puis saisie en 1939 par les nazis et envoyée au Kaiser Friedrich Museum à Berlin. En 1940 Hans Frank, gouverneur général de la Pologne non incorporée au Reich, demande qu’elle soit restituée à la ville de Cracovie et il l’accroche, par la suite, dans ses bureaux. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle est découverte par les troupes alliées dans la maison de Frank en Bavière. Elle revient en Pologne en 1946 et est actuellement exposée depuis le 12 mai 2012 au Château du Wawel à Cracovie en attendant la réhabilitation du musée Czartoryski dans la même ville, après avoir été exposée du 9 novembre 2011 au 5 février 2012 à la National Gallery à Londres, au sein de l’exposition temporaire « Léonard de Vinci, un peintre à la cour de Milan ».

La peinture est l’un des quatre portraits connus de femme peints par Léonard, les trois autres étant le portrait de la Joconde, celui de Ginevra de’ Benci et celui de la Belle Ferronnière. On pense que l’œuvre représente Cecilia Gallerani, la maîtresse de Ludovic Sforza, duc de Milan. Cecilia Gallerani (1473-1536) était devenue la maîtresse de Ludovic Sforza très jeune (vers 1488-1489). Leur liaison dura jusqu’au milieu de l’année 1492, après qu’elle eut donné naissance à un fils, César. En 1490, Ludovic Sforza épousa Béatrice d’Este, qui le contraint à mettre fin à cette relation. On peut donc dater le tableau soit des années 1488-1489 avant le mariage, soit un peu plus tard, si l’on admet comme Frank Zöllner qu’il puisse s’agir d’un cadeau d’adieu de Ludovic Sforza à son ancienne maîtresse.

Nous possédons une correspondance datant de 1498 entre Cecilia Gallerani et Isabelle d’Este faisant directement référence à ce tableau. Isabelle d’Este s’adresse ainsi à Cécilia : « Ayant eu aujourd’hui l’occasion de voir quelques tableaux de Giovanni Bellini, j’ai réfléchi à l’œuvre de Léonard avec le désir de la comparer et me souvenant qu’il avait fait votre portrait d’après nature, je vous prie […] de bien vouloir m’envoyer le portrait. »

Une inscription erronée figure dans le coin haut gauche de la toile, « LA BELE FERIONIERE. LEONARD D’AWINCI. », probablement une confusion faite par un restaurateur avec le portrait de profil du Louvre attribué par Bernard Berenson à Bernardino de Conti6, et considéré tout au long du xvie siècle comme un portrait authentique de la Belle Ferronnière.

Si nous analysons ce tableau :

Le tableau concentre toutes les innovations du portrait inspiré à Léonard par l’exemple d’Antonello de Messine : la pose de trois-quart, le visage tourné vers le spectateur, la grâce du geste de la main (depuis l’abandon du portrait de profil, les peintres sont devenus particulièrement attentifs aux gestes des mains) « la définition de la forme par la lumière », et « le sens du mouvement interrompu » (Cécilia semble tourner la tête comme si quelqu’un lui parlait). Cécilia porte une robe somptueuse, « préfigurant la mode espagnole, et peut-être rapportée de Naples par Ludovic Sforza » Sa tête est enveloppée d’un précieux voile transparent. Léonard a mis un soin tout particulier à rendre le collier de perles, ainsi que ses reflets noirs sur la chair rose du modèle. Le décalage entre la richesse des vêtements, le geste ferme et le visage encore juvénile ajoutent au charme du tableau.

Ce portrait très raffiné est à l’image de son modèle. Cecilia Gallerani avait appris très tôt le latin. Elle composait des poèmes, pour lesquels on la comparait à Sapho. Plus tard, Matteo Bandello la qualifiera même d’un des « grands phares de la langue italienne ».

Plusieurs interprétations iconographiques de l’hermine que tient la jeune femme ont été proposées. On y a vu le symbole de la pureté. Léonard de Vinci lui-même le rappelle dans le Manuscrit H : « L’hermine (…) se laisse capturer par les chasseurs plutôt que de se réfugier dans un terrier plein de boue, pour ne pas entacher sa pureté ». Ce pourrait être aussi un calembour sur son nom de famille, Gallerani, l’hermine en grec se disant galay, ou encore l’emblème du More, qui était « l’ermellino », une petite hermine, depuis qu’il avait été décoré de l’ordre d’ell’ermillino en 1488 par Ferdinand II de Naples… , même si Léonard souhaitait peindre une hermine.

Vraisemblance L’hermine est un petit animal au corps allongé de 16 à 31 centimètres, blanc en hiver, la queue noire toute l’année, de petites oreilles ourlées et liserées de blanc, un museau effilé (un peu comme un rat), des pattes ne dépassant pas 5 centimètres, qui servait d’animal de compagnie à cette époque, dont la ressemblance est proche de la belette de la même famille des mustélidés. La représentation de Léonard de Vinci est très vraisemblable, allongé sur un avant bras féminin d’une trentaine de centimètres, une main toute aussi féminine d’une vingtaine de centimètres, dont la tête ne dépasse pas l’épaule, en appui sur son membre antérieur. L’hermine est prisée à la fois pour la blancheur de sa fourrure d’été, (pelage brun au dessus, blanc jaunâtre en hiver), ainsi que pour sa plus petite taille par rapport au furet dont la taille est le double et les dents beaucoup plus dangereuses. C’est davantage le furet qui paraîtrait énorme, trois fois plus long que la main de la dame, et sa tête est très différente (plus proche d’un petit renard). La représentation du peintre semble assez fidèle.

La Dame à l’hermine a été choisie en illustration sur la couverture du coffret 15 Years After (2005) du projet musical Enigma, créé par Michael Cretu. image reprise pour la couverture de l’album Enigma: The Platinium Collection (2010) célébrant 20 ans de musique d’Enigma.

La Dame à l’Hermine a servi de base pour une œuvre de Street’Art effectuée par Mr Degri le mercredi 22 septembre 2010 en direct à la galerie l’Entrepôt Monaco dans le cadre de l’exposition « Gestes Urbains » pour l’œuvre de bienfaisance de la fondation Théodora.

 

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la pureté de l’Hermine

Posté par othoharmonie le 28 mai 2013

 

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La robe d’une blancheur immaculée qu’elle porte dans les pays de neige a fait de l’hermine un des symboles de la pureté. Mais ce mammifère, l’un des plus récents de notre faune, est surtout un carnassier, parfaitement adapté à la chasse aux campagnols.

L’hermine fait partie des mustélidés, famille de chasseurs remarquables probablement apparue  au début de l’éocène, il y a une cinquantaine de millions d’années. Les mustélidés descendent d’ancêtres communs à l’ensemble de l’ordre des carnivores, les miacidés, qui vivaient en Europe au paléocène, il y a environ 60 millions d’années. L’un des mieux connus de ces animaux est Miacis, trouvé en Allemagne, qui devait ressembler à la martre et était au moins en partie arboricole.

 la pureté de l’Hermine dans HERMINE - VISON- BELETTE hermine21-215x300   Dans la lignée des mustélidés, le genre Mustela apparaît au miocène, il y a une vingtaine de millions d’années, après la séparation du tronc commun avec les genres Martes et Gulo (martres et glouton). Au pliocène, on trouve la première hermine connue, Mustela plioerminea, datée de 4 millions d’années, dont on a mis au jour des fossiles dans plusieurs sites d’Europe et d’Asie. De la fin du tertiaire au début du quaternaire, période pendant laquelle apparaissent la plupart des mammifères contemporains, Mustela plioerminea évolue en Mustela palerminea.

    L’hermine actuelle, Mustela erminea, existe seulement depuis 500 000 ans environ. De son berceau d’origine, l’Asie, elle gagne bientôt l’Amérique du Nord, en passant par le détroit de Béring lors d’un abaissement du niveau des eaux.

    On peut certainement lier l’apparition de l’hermine, et probablement celle de la belette, Mustela nivalis, qui lui ressemble, à l’extension des paysages ouverts, propices aux rongeurs, et auxquels les forêts cèdent  la place avec le refroidissement du climat, au pliocène. Les premiersMustela, peut-être arboricoles, se spécialisent alors dans la capture des petits rongeurs terrestres susceptibles de pulluler dès qu’abondent les graminées. À l’arrivée des glaciations, l’hermine et la belette se sont maintenues dans les paysages devenus inhospitaliers pour de nombreuses autres espèces, car elles sont capables de poursuivre lemmings et campagnols jusque dans leurs galeries sous la neige. Elles se sont ainsi largement développées dans les zones tempérées et froides de l’hémisphère Nord, alors que la pression de la concurrence et de la prédation a considérablement limité leur extension vers le sud.

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Les couleurs de l’Hermine

Posté par othoharmonie le 28 mai 2013

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Les couleurs de l’Hermine dans HERMINE - VISON- BELETTE couleurs-d-elhermine L’été, l’hermine est brune avec le ventre jaunâtre. Mais l’hiver, son pelage devient d’une blancheur immaculée : seuls le bout de son nez et le pinceau terminal de sa queue restent noirs (ainsi que ses yeux !). Cependant, certains individus ne deviennent pas blancs. Les hermines qui restent brunes acquièrent souvent un pelage plus clair après la mue d’automne et leur ventre devient d’un blanc pur.

    Toutes les hermines muent deux fois par an. À l’automne, des poils de bourre nettement plus serrés viennent remplacer le pelage d’été, d’abord sur le ventre puis sur les flancs et enfin sur le dos et la tête. Le phénomène est sous la dépendance de la durée relative du jour et de la nuit. Les animaux habitant des latitudes nordiques muent de façon précoce et en quelques jours seulement. Sous des climats plus cléments, comme en Europe occidentale tempérée, la mue est plus tardive et dure de 4 à 6 semaines. À l’inverse, la mue de printemps commence plus tôt chez les animaux les plus méridionaux et débute par la tête pour se terminer par le ventre. Et les populations arctiques et subarctiques, qui vivent plus longtemps sur la neige, bénéficient d’une longue protection au niveau de leur ventre.

 Le changement de couleur est lié à la fois à l’hérédité et à l’influence du milieu extérieur. Il semble même que, dans une région donnée, le pourcentage d’animaux blancs puisse varier d’un sexe à l’autre ; et, dans les populations où le changement de couleur n’est pas général, les femelles sont plus souvent blanches que les mâles.

    Température minimale, enneigement, gel, altitude conditionnent également le changement de couleur. En Amérique du Nord ou en Eurasie, certaines populations deviennent blanches l’hiver et d’autres, plus méridionales, restent brunes : au niveau de la Biélorussie, entre la Pologne et les pays Baltes, la frontière passe entre 50° et 55° de latitude nord et correspond à la limite des zones où la neige tient plus de 40 jours par an. Vers l’ouest, la limite se situe autour de 51° aux Pays-Bas, là où l’influence maritime est encore forte. En Angleterre, les hermines restent brunes l’hiver, mais elles blanchissent en Écosse et au pays de Galles. En France, dans les zones de montagne, elles changent de couleur.

 La blancheur du pelage d’hiver est liée à l’absence de mélanine, le pigment qui le colore normalement. Quand la température descend au-dessous de 2 °C, les flancs de l’hermine deviennent blancs, et son corps tout entier blanchit si la température descend au-dessous de – 1 °C pendant la mue. Si la température fluctue à l’automne, les hermines peuvent devenir pie. C’est ce que l’on observe dans les zones de transition entre les populations blanches du Nord et les populations brunes du Sud.

    Si les hermines des zones froides et boréales deviennent blanches en hiver, c’est certainement pour mieux échapper à leurs prédateurs sur fond de neige, en particulier les rapaces, buse ou chouette, par exemple. Leur blancheur les avantage également pour rechercher les petits rongeurs qui, eux, ne changent pas de couleur en hiver, car, vivant sous la neige, ils ne s’exposent pas comme l’hermine aux regards des prédateurs aériens.

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L’hermine et l’homme

Posté par othoharmonie le 28 mai 2013


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L'hermine et l'homme dans HERMINE - VISON- BELETTE hermine13La fourrure de l’hermine, symbole de pureté morale, orne la robe des hauts dignitaires de l’Église, de l’État ou de l’Université. Mais l’animal est, pour certains chasseurs, un dangereux concurrent. Utilisée pour lutter contre les campagnols, elle a aussi commis de sérieux ravages là où les hommes l’ont introduite.

  « Il était une fois une hermine tout de blanc vêtue, poursuivie par un renard. Au cours de cette poursuite, les deux ennemis arrivèrent devant un ruisseau boueux. L’hermine avait deux solutions : se faire prendre par le renard ou passer dans le ruisseau et donc salir sa belle robe blanche. Elle choisit la première solution. » Telle est la légende qui explique la devise de la Bretagne : Kentoc’h mervel evit em lousa, « Plutôt mourir que de se souiller. » L’hermine stylisée est représentée sur de nombreux objets, ainsi que sur les armes de familles de la noblesse bretonne.

    Symbole de pureté morale, la fourrure blanche de l’hermine orne aussi depuis des siècles les tenues des plus hauts dignitaires, et bien sûr des rois. Pour satisfaire à ces modes, de nombreux pièges sont posés en Scandinavie, en Russie et en Amérique du Nord. Dans les années 1920 et au début des années 1930, l’État de New York fournit, à lui seul, 100 000 peaux d’hermine blanches par an. En 1937, le Canada envoie 50 000 peaux d’hermine en Grande-Bretagne, pour les cérémonies du couronnement de George VI. Pendant la décennie 1970, de 40 000 à 100 000 hermines et belettes à longue queue sont capturées chaque année aux États-Unis et au Canada. Et au Kamtchatka, en Sibérie, de l’hiver 1937-1938 à l’hiver 1963-1964, les captures d’hermines fluctuent entre 4 000 et 12 000 par an. Aujourd’hui, les peaux d’hermine sont moins recherchées, peut-être à cause du minutieux travail que demandent l’assemblage et la préparation de fourrures de si petite taille.

 Au début du XIXe siècle, l’arrivée en Nouvelle-Zélande des Européens amenant avec eux divers animaux et défrichant les terres a eu des conséquences désastreuses sur la faune locale. Plus de 150 populations différentes d’oiseaux indigènes de l’archipel ont disparu ou sont menacées de disparition. On ne connaît pas les chiffres pour les lézards et les insectes, mais ils sont certainement du même ordre de grandeur, voire pire. Les actions conjuguées de l’homme, du chien, du rat, du cochon ont provoqué l’anéantissement de nombreuses espèces qui n’étaient pas habituées à se méfier d’eux.

    L’hermine a, quant à elle, été introduite en Nouvelle-Zélande après 1884, dans le but d’enrayer la pullulation de lapins. Elle commet de nombreux dégâts sur les espèces d’oiseaux qui nichent à terre, surtout dans l’île du Sud ; elle s’attaque, par exemple, aux poussins des kiwiset dévaste les nids du mohoua . Comme elle peut  nager sur 1 km ou 1,5 km, elle a aussi été capable d’aller s’installer sur des îles proches de la Nouvelle-Zélande.

    Aujourd’hui, les oiseaux néo-zélandais qui ont survécu sur la grande île sont ceux qui étaient capables de réagir. Leur dynamique de population diffère de celle des espèces identiques qui vivent sur des îlots côtiers où elles n’ont encore jamais vu ni belette, ni hermine, ni rat, ni chat. Les populations qui côtoient les hermines produisent davantage de jeunes par nichée, commencent à se reproduire plus tôt en saison et pendant plus longtemps. Elles dépensent donc nettement plus d’énergie, mais compensent ainsi les pertes importantes dues à la prédation. Par ailleurs, si certaines populations craignent encore l’hermine, la déforestation et la destruction de leurs habitats sont  aujourd’hui une menace bien plus grave pour elles.

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L’Hermine sur son territoire

Posté par othoharmonie le 26 mai 2013

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L’Hermine sur son territoire dans HERMINE - VISON- BELETTE hermine7Chaque hermine vit seule sur son territoire. Mais celui du mâle est nettement plus grand et peut englober tout ou partie du territoire d’une ou de plusieurs femelles.

   Toutes les zones de l’espace que l’animal défend contre ses congénères ne sont pas exploitées de la même façon : seules celles où les proies sont abondantes lui servent réellement de terrain de chasse, les autres sont plutôt des zones de repos. Pour circuler, l’hermine emprunte en général les mêmes trajets. Évitant de se déplacer à découvert, elle longe un vieux mur de pierres, la rive boisée d’un cours d’eau, et s’abrite sous la végétation plus dense d’un fossé ou d’une haie.

   Aux vieilles forêts souvent pauvres en proies, l’hermine préfère les zones forestières plus récentes, où poussent des rejets. Cet animal terrestre n’hésite pas à grimper aux grands arbres, passant avec habileté entre les branches, pour redescendre la tête en bas le long du tronc.

   Les études menées par Carolyn King en Grande-Bretagne et en Nouvelle-Zélande, par Michel Pascal et Pierre Delattre en France, et par Sylvain Debrot en Suisse, ont montré que le territoire d’une hermine femelle pouvait varier entre 1 ha (en Suisse) et 110 ha (en Écosse) dans un milieu plus pauvre en proies ; un mâle peut quant à lui se déplacer sur un territoire pouvant atteindre 250 hectares.

   Les mâles observés en Suisse avaient des territoires variant de 8 à 40 ha et parcouraient chaque jour de 600 à 1 400 mètres ; quant aux femelles, leurs territoires étant plus petits (de 1 à 7 ha), elles se déplaçaient quotidiennement de 400 à 600 mètres.

L’hermine, mâle et femelle, marque les limites de son territoire en déposant aux endroits stratégiques le contenu de ses glandes anales (celles d’un mâle peuvent contenir jusqu’à 100 ml de musc), associé ou non au dépôt d’urine et de fèces. Mais, lorsque l’animal cherche à impressionner un congénère, il frotte, le long d’un objet, son corps entier et surtout ses joues et ses flancs, où sont présentes plusieurs glandes sébacées. Ce dernier type de marquage a une signification beaucoup plus agressive, et la réaction d’un jeune animal à l’odeur du corps d’un dominant est nettement teintée d’inquiétude.

Plutôt nocturne en automne et en hiver et diurne au printemps, l’hermine fait alterner des phases de déplacements et de chasse d’une durée de 10 à 45 minutes et des périodes de repos, s’arrêtant dans l’un des nombreux abris disséminés sur son territoire. Et, pour conserver au maximum sa propre chaleur et économiser son énergie, malgré la longueur relative de son corps, elle dort en s’enroulant sur elle-même, cachant sa tête dans sa queue.

L’hermine est un grand chasseur de campagnols. Elle excelle dans la capture de ces petits rongeurs très amateurs de graminées, et elle n’hésite pas à poursuivre même les campagnols amphibies, ou rats d’eau (Arvicola sapidus) jusque dans leurs galeries souterraines. Elle apprécie les campagnols roussâtres (Clethrionomys glareolus), mais préfère chasser ceux du genre Microtus, ces campagnols des champs que l’on rencontre partout en Europe, en Asie et en Amérique du Nord, et qui, le plus souvent, constituent au moins la moitié de son alimentation. L’autre moitié se compose d’oiseaux, de lézards ou d’autres petits rongeurs, comme les rats, les souris et les mulots. Elle peut prendre un œuf dans un nid d’oiseau, le coincer entre son menton et une patte avant et l’apporter jusqu’à son abri en marchant sur trois pattes.

   En période de disette, l’hermine consomme même des insectes, des vers de terre, des fruits, des poissons ou des mammifères insectivores telles les musaraignes ou les taupes.

   L’hermine s’attaque aussi à de plus grosses proies, lapins et lièvres, bien qu’une ruade de lapine protégeant sa portée ne soit pas sans danger pour elle. Les hermines de Grande-Bretagne se nourrissaient essentiellement de lapins jusqu’en 1952-53, mais, dans les deux décennies qui ont suivi l’épidémie de myxomatose qui a décimé ces derniers, seules ont survécu celles qui ont su élargir l’éventail de leurs captures. Aujourd’hui, les lapins représentent à nouveau près du tiers des proies des hermines britanniques.

   En temps d’abondance, l’hermine est sélective, mais, en cas de nécessité, elle se contente de ce qu’elle trouve. Une étude réalisée au nord du Canada pendant le court été arctique a montré que les lemmings, à eux seuls, constituaient les trois quarts des restes de proies identifiés. Le dernier quart était composé de restes d’oiseaux et d’insectes. Plus au sud, dans l’Ontario, il a été observé des hermines qui se nourrissaient à 90 % d’une seule espèce de campagnol, , alors que d’autres rongeurs étaient présents. En Californie, dans la sierra Nevada, c’est l’espèce  qui représentait l’essentiel du régime.

L’hermine en chasse n’est pas facile à observer, car elle est très vive et se cache dans la végétation. Le suivi d’animaux équipés d’un collier émetteur et la lecture de traces dans la neige l’hiver permettent de dire que l’hermine chasse en solitaire, en explorant régulièrement et systématiquement tous les coins et recoins susceptibles d’héberger un rongeur. Elle court en zigzag, d’un point à un autre, sans rien oublier, utilisant probablement sa mémoire des chasses précédentes et sa bonne connaissance du terrain.

   C’est sans doute à l’ouïe qu’elle repère ses proies, car elle ne remarque pas un campagnol immobile à découvert. La vision semble jouer un rôle beaucoup plus important pour l’attaque finale. Après avoir rattrapé en deux bonds sa proie qui se sauve en courant, l’hermine la mord à la nuque et la tue presque instantanément. Lapins, lièvres ou lagopèdes meurent plutôt d’arrêt cardiaque que des blessures qu’elle pourrait leur infliger. Quant aux oiseaux, elle les saisit à la gorge. Si une goutte de sang perle de la blessure, l’hermine la lèche (mais elle ne suce pas le sang de ses proies) puis, après avoir brisé le crâne avec ses puissantes canines, elle mange d’abord le cerveau. Si la chasse est très fructueuse, l’hermine rapporte dans son nid les proies tuées et les consomme tranquillement dans le ou les jours qui suivent.

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L’hermine des avocats

Posté par othoharmonie le 26 mai 2013

 

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L’hermine des avocats dans HERMINE - VISON- BELETTE avocatsLes universitaires portent une épitoge de la couleur représentant la discipline dont ils relèvent : violet pour la théologie, écarlate pour le droit (et l’économie), groseille pour la médecine (et la pharmacie), amarante pour les sciences, jonquille pour les lettres (et la philosophie).

L’hermine sur l’épitoge est le symbole du grade universitaire de celui qui la porte. Les trois rangs d’hermine que comporte l’épitoge d’un docteur de troisième cycle signifient qu’il est bachelier, licencié et docteur. Une épitoge à un rang d’hermine se porte sur une robe de bachelier.

Les avocats et magistrats du tribunal de grande instance portent une épitoge herminée noire. Les magistrats des cours d’appel et de la Cour de cassation portent une épitoge rouge lors des audiences solennelles, coordonnée à leur robe, rouge elle aussi en ces occasions.

Les avocats du barreau de Paris portent une épitoge dépourvue d’hermine ; on dit qu’elle est « veuve ». Cette suppression serait due selon une tradition non confirmée au « deuil de Malesherbes », c’est-à-dire au fait que Malesherbes, principal avocat de Louis XVI lors de son procès, fut guillotiné pour avoir défendu son client.

Une explication plus probable est que cette habitude remonte au Moyen Âge, quand les avocats formaient une confrérie religieuse et portaient la robe des clercs. La robe s’accompagnait du manteau et de la coiffe (une cape et une capuche, en quelques sortes). Les avocats avaient un manteau ordinaire pour les audiences du même nom et un manteau herminé pour les audiences solennelles (se tenant en présence du roi). L’épitoge représentant l’ancien manteau (qui se portait sur l’épaule depuis que les avocats avaient le droit de porter la toque de docteur en droit), les avocats parisiens la portent sans hermine aux audiences solennelles.

Un avocat parisien portera une épitoge herminée lors d’une audience solennelle (rentrée solennelle, prestation de serment…), devant la cour d’assises car le souverain est présent (le jury populaire représente le peuple), et quand il plaide dans un tribunal autre que Paris, Bobigny, Créteil et Nanterre (ancien ressort de la Seine, morcelé en 1967), pour se plier par courtoisie aux usages du barreau local. L’usage veut de plus qu’un avocat porte toujours l’épitoge herminée s’il appartient au conseil de l’Ordre (le bâtonnier en fonction porte toujours l’épitoge herminée, car il préside ce conseil), ou s’il fait partie de la conférence du stage.

Les avocats Docteurs en Droit peuvent porter une épitoge noire à trois rangs d’hermine.

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L’ hermine animal totem

Posté par othoharmonie le 26 mai 2013

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L’hermine est l’animal totem de la Bretagne armoricaine. Il s’agit d’un animal de la famille des belettes dont le pelage est brun-roux à la belle saison mais qui devient totalement blanc en hiver à l’exception de l’extrémité de sa queue qui reste noire.

 Le symbole lui-même est une représentation stylisée de la manière dont on avait coutume d’assembler les peaux de l’animal.

Il sera ensuite utilisé comme emblème héraldique par la noblesse féodale. On retrouve dès lors l’hermine sur les armoiries du duché de Bretagne.

 C’est encore à ce charmant mustela erminea ou rat d’Arménie (d’ où hermine en Français et ermin en Breton) que le Bretagne doit sa devise: Potius mori quam foedari / Kentoc’h mervel eget bezan saotret / Plutôt la mort que la souillure.

En effet, la légende populaire raconte que l’hermine préfère être tuée plutôt que de souiller son pelage, la Duchesse Anne elle-même en aurait été témoin.

L' hermine animal totem dans HERMINE - VISON- BELETTE totem

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REVER d’HERMINE

Posté par othoharmonie le 26 mai 2013

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Rêver d’hermine vous apporte parfois un message négatif. En effet, ce rêve vous annonce que l’amour est déchirant et vous aurez du mal à vous remettre de vos blessures. Il faudra quand même y faire face et vous devriez vous en sortir si vous n’abandonnez pas. De plus, le fait de rêver de sa fourrure vous conseille de faire très attention à vos dépenses car des difficultés pourraient bien vous obliger à vous séparer d’objets ou de meubles de valeur. Par ailleurs, si un homme rêve qu’il offre une fourrure d’hermine à une femme alors il sera trahi et le mobile sera l’argent. Mais si c’est une femme qui rêve qu’elle la reçoit en cadeau, c’est qu’elle perdra des biens précieux. Toutefois, ce genre de rêve peut aussi délivrer un message positif car il peut indiquer la pureté et la fidélité de la personne aimée.

 

REVER d’HERMINE dans HERMINE - VISON- BELETTE rever

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Les Hermines et leurs proies

Posté par othoharmonie le 25 mai 2013

 

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Les Hermines et leurs proies dans HERMINE - VISON- BELETTE hermine12Une loi bien connue en écologie, la loi de Bergmann, veut que, pour une espèce donnée, les animaux les plus grands soient ceux qui habitent les latitudes les plus élevées. Dans le cas de l’hermine, c’est l’inverse : les plus petites sont les plus septentrionales. En fait, le problème le plus important pour une hermine qui vit en zone arctique ou subarctique est de trouver suffisamment à manger sans perdre trop d’énergie. Or, sous la neige, dans les terriers et les tunnels des petits rongeurs, il fait bien moins froid qu’en surface, et c’est là que se trouvent les proies : deux raisons qui justifient une petite taille qui permet de se glisser dans ces galeries. Les mâles sont plus grands, sans doute à cause de la compétition intense au moment de la reproduction : le plus grand se trouve avantagé. Le problème ne se pose pas de la même façon à la femelle, qui doit, en outre, trouver davantage de proies que le mâle quand elle est gestante et quand elle nourrit ses petits.

 La densité des hermines est étroitement liée à celle de leurs proies. Les travaux de Sylvain Debrot, dans le Jura suisse à la fin des années 1970, le montrent bien. Dans la vallée de Brévine, vers 1 000 m d’altitude, le nombre d’hermines sur le terrain d’études, mesurant 1 875 hectares, est passé de 50 animaux à seulement 3 en deux ans. En 1977, 6,8 hermines vivantes étaient capturées pour 100 pièges laissés chacun 24 heures (une nuit-piège). En 1979, le chiffre n’était plus que de 0,7 hermine pour 100 nuits-pièges. En fait, en 1975, il y avait eu une prolifération de campagnols terrestres (Arvicola terrestris), qui avait entraîné une augmentation du nombre d’hermines. L’effondrement de la population de campagnols a provoqué la disparition presque complète des hermines.

    Ce phénomène était déjà bien connu des piégeurs russes opérant dans les plaines inondables de la Volga et de la Kama. Ils savaient bien, dès les années 1930, prévoir les bonnes années à hermines, simplement au nombre de grands campagnols piégés en juin de l’été précédent.

    Quand on étudie les classes d’âge dans les populations d’hermines en perpétuelle dynamique, on remarque également que, en cas de fortes densités, le nombre de jeunes peut atteindre les 2/3 des captures, alors qu’il représente moins du cinquième de l’effectif en temps de pénurie. Le système de reproduction de l’espèce fait que toutes les femelles sont gestantes à la fin de la saison des accouplements, mais, si les proies sont rares, il n’y a pratiquement pas de survivants parmi les jeunes et la population vieillit. Inversement, si les campagnols, ou les lemmings, sont nombreux, toutes les portées seront élevées.

 Les hermines qui vivent en Grande-Bretagne sont un peu plus grandes que celles qu’on rencontre en Suisse ou en Russie, et se nourrissent beaucoup de lapins. Or, si l’hermine est présente sur l’île depuis des milliers d’années, le lapin n’est arrivé outre-Manche qu’à l’époque des Normands et il n’est commun que depuis seulement 200 ou 300 ans. Comme la Grande-Bretagne était initialement couverte de forêts, peu propices aux hermines, on peut supposer qu’elles étaient autrefois beaucoup moins nombreuses qu’aujourd’hui. Les lapins ne présentant pas, comme les campagnols, de fluctuations importantes de densité d’une année sur l’autre, il est difficile de savoir quel est le degré de dépendance des hermines vis-à-vis de cette proie. Mais on sait, d’après les carnets de piégeage des gardes de propriétés, que la myxomatose, en décimant les lapins, a eu des conséquences spectaculaires sur les populations d’hermines. En deux ans, de 1953 à 1955, la maladie a éliminé 99 % des lapins du pays ; et, entre 1954 et 1960, les hermines avaient pratiquement disparu. Dans certains cas, les captures annuelles représentaient moins de 1 % des chiffres des années précédant l’arrivée du virus. Depuis 1970, les lapins ont commencé à revenir et les hermines ont suivi. Mais chaque nouvelle flambée de myxomatose reproduit le même phénomène.

    Ces deux exemples, hermine/lapin et hermine/grand campagnol, montrent bien que c’est plutôt la densité de la proie qui conditionne celle du prédateur que l’inverse.

 Une situation un peu différente a été rapportée par deux scientifiques néerlandais, A. Van Wijngaarden et M. Bruijns, en 1961. Sur l’île de Terschelling, mesurant 110 km et plantée de différentes essences au début de ce siècle, les campagnols (Arvicola terrestris) ont commencé à faire des dégâts aux arbres et aux jardins dès 1920. Pour lutter contre eux, on introduisit, en 1931, neuf hermines et quelques belettes. En peu d’années, les hermines étaient 180. Dès 1937, on observait des fluctuations importantes de populations : les campagnols et les belettes avaient disparu, mais les hermines se maintenaient, en fluctuant, grâce à la population de lapins qui avait bénéficié de la disparition d’un concurrent. Sur une île, les paramètres sont beaucoup plus simples que sur un continent, mais l’expérience qui a été faite et qui a été bien suivie illustre les relations complexes existant dans un écosystème.

 Les hermines sont de redoutables chasseurs, mais elles n’en ont pas moins leurs propres prédateurs, comme les renards, les buses, les faucons ou les hiboux. En Amérique du Nord, le vison et les lynx sont aussi des prédateurs potentiels ; en Europe, le chat forestier ou le chat haret.

    Dans les années 1950-1980, des scientifiques américains, cherchant à démontrer que les populations d’hermines étaient contrôlées par celles des renards et des rapaces, se sont demandé pourquoi les hermines seules, et non les belettes, avaient le bout de la queue noir. Pour répondre à cette question, R. Powell a testé des leurres de la taille des belettes, des hermines et des belettes à longue queue, de la couleur des animaux, avec ou sans noir au bout de la queue ou avec ou sans noir sur le dos. Des buses dressées ont appris à chercher à les attraper.

    Les conclusions de ses études sont les suivantes. Le noir de la queue des grandes espèces attire le regard du rapace au point de ne pas toujours lui laisser voir le corps de la proie et il dirige ses serres sur la queue. Or, la mobilité de ses doigts ne lui permet pas de la saisir et l’hermine a une chance de s’en sortir. 

   Dans le cas de la belette, sa taille est beaucoup trop petite pour que le fait d’avoir l’extrémité de sa petite queue noire la protège. La patte du rapace capture le tout. Une queue plus longue serait probablement difficile à maintenir à la température du corps en plein hiver. Enfin, la belette est suffisamment menue pour se glisser facilement sous terre ou sous la neige, ce qui la met à l’abri de nombreux prédateurs. Finalement, elle a peut-être plus à craindre de l’hermine, qui n’hésitera pas à lui voler son repas si l’occasion s’en présente.

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Signification du prénom Hermine

Posté par othoharmonie le 25 mai 2013

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 Etymologie : Soldat (germanique).

 Fête : 9 juillet

 Qui est elle ?

Signification du prénom Hermine dans HERMINE - VISON- BELETTE hermine6-300x199 Hermine peut apparaître plus dure, plus stricte, qu’elle ne l’est en réalité… En fait, elle est hypersensible et somme toute assez vulnérable. Face à l’hostilité, elle a souvent tendance à se replier sur elle-même, en évitant les affrontements. Pourtant, c’est une femme courageuse, fière, déterminée, qui déteste l’injustice, la flatterie, le mensonge, et est tout à fait capable de commander et d’assumer des responsabilités. Elle possède un esprit novateur et a besoin de vivre ses propres expériences, capable en cela de se sacrifier pour une cause qui la touche. C’est une femme assez complexe. Elle est souvent partagée entre un côté égocentrique, autoritaire, exigeant, surtout si elle est née un 1, 10, 19, 28, ou si elle possède un chemin de vie 1. A l’opposé se trouve en elle un autre côté, altruiste, idéaliste, surtout si elle est née un 9, 18, 27, ou si elle possède un chemin de vie 9. Enfant, Hermine est sage, disciplinée et réservée. Elle est autonome et se révélera une sœur aînée remarquable, capable de remplacer les parents le cas échéant. Attention toutefois de ne pas abuser de sa gentillesse, c’est une proie rêvée. Il serait souhaitable de la faire participer à des activités extérieures qui lui permettront de trouver le juste équilibre dans sa relation avec les autres et l’environnement.

 Qu’aime-t-elle ?

Ambitieuse, Hermine cherche à diriger, avoir la première place dans la vie et attirer l’attention sur elle. Elle aime le spectacle et a besoin d’être reconnue et adulée… Tout à la fois idéaliste et matérialiste, elle est sensible au standing ainsi qu’au confort que procure l’argent. Sentimentalement, elle est exigeante et entend dominer. Sensuelle, elle est jalouse et entière et, si elle est fidèle, loyale et franche, elle demande la réciproque à son partenaire. Sa rudesse et sa brusquerie cachent en fait une grande générosité et beaucoup de sentiments.

 Que fait elle ?

 Hermine sera attirée par le domaine social (médecine, justice, droit), particulièrement si elle est née un 9, 18, 27, ou possède un chemin de vie 9, les professions libérales, la banque, la gestion, la finance, le monde du spectacle ou les carrières dans l’audiovisuel.

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Vison d’Amérique

Posté par othoharmonie le 25 mai 2013

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Vison d'Amérique dans HERMINE - VISON- BELETTE martesLe Vison d’Amérique est une espèce de mammifères carnivores de la famille des mustélidés, dans la sous-famille des mustélinés, originaire de l’Amérique du Nord. Depuis l’extinction récente de Neovison macrodon, il est le seul représentant actuel du genre Neovison (anciennement Mustela). Le mot « vison » vient du latin visio signifiant pet, puanteur (en référence à l’odeur forte se dégageant de leur marquage territorial).

Animal commun en Amérique du Nord, il a été élevé intensivement pour sa fourrure en Europe et en Russie notamment pendant le xxe siècle. Des spécimens se sont échappés et ont formés depuis des populations dans le reste de l’hémisphère nord. Sa présence en Europe est indésirable car il concurrence une autre espèce de mustélidés déjà gravement menacé, le vison d’Europe (Mustela lutreola).

nciennement classé dans le genre Mustela, il a à présent inclus dans un nouveau genre, Neovison, depuis 2005, avec une autre espèce, Neovison macrodon,éteint depuis le xixe siècle. Le vison d’Amérique se distingue par un nombre de chromosomes différents des animaux du genre Mustela (2n=30, contre 2n=38 pour le vison d’Europe).

À l’état sauvage, on le trouve à l’origine en Amérique du nord. Le vison d’Amérique est largement présent en Alaska, dans tout le sud du Canada et dans la large moitié nord des États-Unis. Il y est assez bien représenté, même si l’on constate quelques diminutions des populations ces 10 dernières années.

À l’origine chassé en Alaska pour sa fourrure, c’est Charles Rich, un américain, qui fut le premier à monter un élevage de fourrure, nommé visonnière, en 1872. Ce fut un tournant pour le vison d’Amérique : en effet, les croisements génétiques ont donné lieu à une nouvelle variété de visons d’Amérique, différente de la souche sauvage (morphologie supérieure, couleurs très variables…).

À partir de 1926, le vison d’Amérique quitte l’Amérique du nord vers l’Europe, où de petits élevages voient le jour. Dans certains pays du vieux continent, en Sibérie et en Russie par exemple, des visons d’Amérique sont relâchés pour être piégés à l’état sauvage, les visons d’élevage ayant moins de valeur commerciale. On remarque dès lors ses formidables capacités d’adaptation. Le vison d’Amérique commence donc à conquérir de nouveaux territoires, comme l’Eurasie l’Amérique du sud. À partir de 1940, un peu partout en Europe, des élevages ferment faute de rentabilité (particulièrement suite à la Seconde Guerre mondiale) et relâchent les animaux dans la nature, d’autres s’échappent, et plus récemment il arrive que des élevages entiers soient libérés par des activistes (le dernier en date en France : octobre 2009 en Dordogne, 5000 animaux). C’est ainsi que le vison d’Amérique colonise peu à peu la grande majorité de l’Europe. On le retrouve dans la plupart des milieux naturels, aussi bien en montagne qu’en bord de mer (bien que l’eau salée ne soit pas son milieu de prédilection), menaçant directement la population fragile des visons d’Europe, et provoquant des ravages chez certaines espèces menacées (par ex. les sternes en Bretagne)

Le vison a la morphologie caractéristique des mustélidés : corps allongé, dos courbe, pattes courtes avec 5 doigts pourvus de griffes non rétractiles, ainsi qu’une longue queue. Les pattes sont semi-palmées. Il est équipé, comme les autres mustélidés, de glandes anales malodorantes qu’il sécrète en cas de danger.

Le vison d’Amérique observe un dimorphisme sexuel, surtout concernant le poids et la taille. Dans la nature, les mâles font de 900 g à 2 kg, pour une longueur comprise entre 58 et 70 cm queue comprise. Une femelle fera de 600 g à 1,2 kg, pour environ 40 à 65 cm de long. Les individus d’élevages peuvent être bien plus gros : certains mâles vont jusqu’à 90 cm de long pour 4 kg.

Le vison est pourvu d’une dentition de carnivore, avec 4 canines proéminentes. Le vison d’Amérique possède 34 dents.

Formule dentaire : 3132/3131 = 34

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Hermine, vison et belette, des Mustelidae

Posté par othoharmonie le 25 mai 2013


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Les mustélidés (du latin mustela signifiant belette) sont des prédateurs, de taille variée (de 20 cm à plus de 2m), avec un corps allongé et des pattes courtes. Ils possèdent des glandes sécrétrices développées (de chaque côté de l’anus) qui peuvent dégager une odeur musquée en cas d’attaque. Divisée en plusieurs sous-familles, la famille des mustélidés comprend 55 espèces en 24 genres ; elle est proche de la famille des méphitidés (mouffettes).

Zibeline du Japon    Hermine, vison et belette, des Mustelidae dans HERMINE - VISON- BELETTE martes_melampus

Martes Melampus est la zibeline japonaise. Comme son nom l’indique, elle vit au Japon. C’est un animal méconnu et devenu assez rare. La zibeline japonaise se reconnaît grâce à son pelage caractéristique brun jaunâtre.

Les mâles et les femelles sont territoriaux, la taille du territoire variant selon la disponibilité des ressources alimentaires. La marte japonaise est omnivore, préférant les poissons, grenouilles et les petits oiseaux et petits mammifères, mais consommant aussi volontiers des insectes, des fruits et des graines lorsque c’est nécessaire. Elle dort dans le creux d’un arbre ou dans un terrier.

La zibeline (Martes zibellina) est une petite espèce de mammifère carnivore de la famille des mustélidés. Elle peut vivre jusqu’à 17 ans, et pèse environ 2 kg. On la rencontre en Asie du nord-est (Sibérie, Mongolie, Corée) et en Amérique du Nord.

La zibeline est très gourmande. Elle a un régime alimentaire très varié. Elle est omnivore et elle mange surtout des petits rongeurs, oiseaux, ou insectes. L’hiver elle mange des petites baies et des fruits sauvages. Elle peut aussi se nourrir d’œufs, à l’occasion. 150 g de nourriture par jour, soit 7 % de son poids, ne lui font pas peur.

Ses principaux prédateurs sont le chat sauvage, le renard roux et le hibou.

Elle a pu avoir la réputation d’être un animal nuisible alors que dans les faits elle ne s’approche presque jamais des endroits habités. Les chasseurs la recherchent pour sa fourrure, connue pour être très douce et la plus chère du marché, au point que l’espèce a été menacée d’extinction. Il y a une centaine d’années, il ne restait plus que 300 zibelines à l’état sauvage. Sa couleur foncée et son nom russe sobolj’ sont à l’origine du mot « sable », qui désigne en héraldique la couleur noire.

Au xixe siècle la martre zibeline était dénommée Souris de Moscovie (bien qu’elle n’ait ni la taille, ni la nourriture de la souris)

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la MARTRE

Posté par othoharmonie le 25 mai 2013


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La martre d’Amérique ou martre des Hurons (Martes americana) est une martre d’Amérique du Nord, parfois aussi appelée martre des pins, mais qu’il ne faut pas confondre avec la martre des pins européenne.

C’est une des nombreuses espèces menacées par la fragmentation forestière et victime de mortalité par collision avec les véhicules

 la MARTRE dans HERMINE - VISON- BELETTE martre

La martre d’Amérique a un long corps mince couvert de fourrure brun brillant avec une gorge de couleur plus claire, une longue queue touffue et un museau pointu. Le mâle présente une longueur (tête-corps) de 36 à 45 cm de long, prolongé par une queue de 15 à 23 cm. Son poids varie entre 470 et 1 300 g alors que la femelle, plus petite, ne dépasse pas les 850 g. La martre est digitigrade, ce qui signifie qu’elle marche sur le bout de ses doigts et n’appuie pas sa patte au complet sur le sol. À l’instar de celles des chats, ses griffes sont semi-rétractable, ce qui l’aide à grimper dans les arbres. Elle a également de très grand pattes par rapport au poids corporel, ce qui lui permet de marcher sur la neige, et ce aussi légère que de la fine poudreuse. Cela donne à cette espèce un net avantage dans les zones qui bénéficient de fortes neiges.

La martre d’Amérique diffère du pékan de par sa taille plus petite et de son pelage brun plus clair sur la poitrine.

 La martre d’Amérique vit dans les forêts de conifères d’Alaska et du Canada, ainsi que, plus au sud, dans les montagnes Rocheuses, dans la région des Grands Lacs et en Nouvelle-Angleterre. Si la chasse et la destruction des forêts ont réduit son habitat, elle reste plus abondante que le pékan. La sous-espèce vivant sur l’île de Terre-Neuve (Martes americana atrata) est considérée comme étant en danger. 

L’animal est omnivore, préférant capturer et manger les petits mammifères, en particulier les écureuils roux américains, mais consomme facilement des poissons, grenouilles, insectes, charognes, ainsi que des fruits et de la végétation, lorsqu’il y en a. Il cherche sa nourriture aussi bien au sol que dans les arbres et sait par ailleurs très bien nager. La martre des hurons est essentiellement active la nuit, tôt le matin et en fin d’après-midi. Elle est généralement solitaire en dehors de la saison d’accouplement.

Les mâles défendent un territoire de huit kilomètres carrés en moyenne, et peuvent être très agressifs envers les autres mâles. Le territoire des femelles est nettement plus petit et atteint 2,3 kilomètres carrés en moyenne. Les martres d’Amérique n’hibernent pas, mais se rendent plus au sud ou plus bas en altitude durant l’hiver.

 L’accouplement se produit au cours de l’été, mais l’implantation du blastocyste fécondé est retardée (dormance, diapause) et de 1 à 5 jeunes naissent au printemps suivant dans un nid situé dans un arbre creux ou dans une cavité rocheuse. Les petits, qui naissent aveugles, ouvrent les yeux après 40 jours, sont sevrés au bout de six semaines et deviennent indépendants à l’âge de trois mois et demi. Ils atteignent leur maturité sexuelle durant leur deuxième année.

La martre d’Amérique et l’Homme

La martre peut être un animal de compagnie joueur quand elle est élevée par les hommes et que les jeunes sont nourris à la bouteille. Cependant, certaines provinces canadiennes et États américains rendent un permis obligatoire pour détenir un tel animal. Cette exigence vise généralement à décourager la population à retirer des espèces sauvages de leur habitat naturel.

La fourrure de la martre d’Amérique est brillante, ressemblant à celle de la zibeline. Au tournant du vingtième siècle, les populations de martres d’Amérique ont été décimées en raison du commerce des fourrures. La Compagnie de la Baie d’Hudson a commercialisé les peaux de cette espèce, parmi d’autres. De nombreuses mesures de protection et efforts de réintroduction ont permis à la population d’augmenter, mais la déforestation est encore un problème pour la martre dans une grande partie de son habitat. La chasse de la martre d’Amérique est actuellement légale dans certaine zones au cours d’une courte saison de chasse.

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