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Le Lynx, on en parle

Posté par othoharmonie le 31 juillet 2012


Il existe quatre sous-espèces de lynx dans le monde :

• Sur le continent américain, le lynx du Canada (F.l. canadensis) et le lynx roux ou Bobcat (F.l. rufus)

• Sur le continent eurasiatique, le lynx Boréal (F.l. lynx) et le lynx d’Espagne ou lynx pardelle (F.l. pardinus).

Le nom du Lynx vient de l’Antiquité grecque : Lyncée était le pilote de l’Argos, navire de Jason lorsqu’il partit en quête de la Toison d’Or. Lyncée avait une vue supra-normale lui permettant de voir sous terre, « Lyncaeus » signifiant « à la vue perçante ».

Le Lynx, on en parle dans LYNX 250px-Linces11-231x300

Ainsi, un dicton indien dit :

« Si tu laisses tomber dans la grande prairie une brindille, le daim l’entend, le lynx la voit et l’ours la sent ! »

En réalité, la vision du lynx n’est pas meilleure que celle d’un autre félin. Le célèbre « œil de lynx » viendrait donc d’une confusion avec la mythologie. Par contre, sa vue adaptée à la vie nocturne (contractée, sa pupille est ronde, à la différence de celle du chat), son ouïe excellente, et, ses pattes poilues et élargies qui rendent sa marche particulièrement silencieuse en font un hôte discret des forêts.

Le dernier bilan de l’ONCFS (période triennale 2002-2004) conclut que l’aire de distribution de l’espèce (F.l. lynx) continue globalement d’augmenter, avec cependant des différences de cinétique relative selon les massifs. L’ordre de grandeur supposé des effectifs par massifs (massif vosgien : 30 à 40 ; massif jurassien : 85 à 100 ; massif alpin : 20 à 40), conjugué à cette croissance positive, suggère un état de conservation plutôt favorable, même si le statut des Alpes et des Vosges reste moins conforté que celui du Jura …

[D’après l’article de E. Marboutin, C. Duchamps, M. Catusse Réseau Lynx – Loup,CNERA PAD, ONCFS]

 4 sous-espèces différentes du Lynx :

Le lynx du Canada  

Le lynx roux  

Le lynx d’Eurasie  

 Le lynx d’Espagne  

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Le Lynx Félin

Posté par othoharmonie le 31 juillet 2012


Le genre Lynx de la famille des félins et de la sous-famille des félinés abrite quatre espèces de lynx. Parmi les félins, les lynx sont aisément reconnaissables avec leur face ornée de favoris et d’oreilles triangulaires surmontées d’une touffe de poil, et leur corps doté d’une courte queue et de longues pattes. Parmi les caractéristiques moins visibles, les lynx ne possèdent que 28 dents, au lieu des 30 dents habituelles chez les félins.

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Descendants du Lynx d’Issoire, les lynx ont connu de nombreuses classifications taxinomiques différentes et les diverses espèces ont tour à tour été sous-espèces puis espèces à part entière. Depuis la fin du XXe siècle, seules quatre espèces sont reconnues : le Lynx du Canada (Lynx canadensis), le Lynx boréal (Lynx lynx), le Lynx pardelle (Lynx pardinus) et le Lynx roux (Lynx rufus). Le Caracal, qui morphologiquement ressemble aux lynx, a longtemps fait partie du genre Lynx et est encore appelé « Lynx du désert ».

Prédateurs de l’hémisphère nord, les lynx ont pour habitat préféré la forêt boréale. Considérés comme très largement répandus, exception faite du Lynx pardelle gravement menacé, ils font partie des rares félins dont on estime les populations stables. Alors qu’ils tenaient une place importante dans la mythologie amérindienne, les lynx étaient fort méconnus en Europe et y ont souffert d’une réputation de bête féroce.

Le lynx est un animal protégé depuis le 19 septembre 1979, date de son inscription à l’annexe II de la Convention de Berne (protection de la vie sauvage). Le Lynx boréal est classé en Annexe II de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) depuis 1977.

La chasse au Lynx boréal est réglementée (quotas), en Estonie, en Lettonie, en Norvège, en Roumanie, en Russie, en Suède, en Turquie.

Le Lynx boréal est intégralement protégé en Albanie, en Allemagne, en Autriche, Belgique, en Biélorussie, en Bulgarie, en Croatie, en Finlande, en France, en Grèce, en Hongrie, en Italie, au Liechtenstein, en Lituanie, en Macédoine, en Pologne, en République tchèque, en Serbie, en Slovaquie, en Slovénie, en Suisse, en Ukraine.

En France et en Suisse, les lynx à problème sont déplacés.

L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) le classe en « préoccupation mineure » (LC) en raison de sa large distribution et de ses effectifs stables. Il est cependant classé en catégorie EN (En danger) sur la liste rouge des espèces menacées en France.

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Le Lynx d’Isssoire

Posté par othoharmonie le 31 juillet 2012

 

Le Lynx d’Issoire est une espèce de Lynx du Pléistocène considérée comme l’ancêtre des lynx modernes.

Le Lynx d'Isssoire dans LYNX 220px-Canadian_LynxLe museau est allongé avec des dents plus petites que celles des lynx modernes, un diastème entre canine et prémolaire plus long et des dents jugales qui se chevauchent moins. Le squelette post-crânien est robuste et paraît moins spécialisé que celui des lynx actuels. Son corps était allongé et plus court sur pattes que les lynx modernes, le crâne et la mandibule étant plus grands et plus robustes. Le cou était également plus long, et il ressemblait globalement plus au genre Felis actuel qu’au Lynx, cependant il avait seulement 28 dents et une queue raccourcie, ce qui sont des caractéristiques du genre Lynx. On suppose qu’il pesait entre 15 et 25 kilos.

Les plus vieux fossiles datent du Villafranchien ancien. La distribution du Lynx d’Issoire était très large, et c’est l’un des félins dont on a retrouvé le plus de traces fossiles, ce qui est rare. Des traces ont été retrouvées en Afrique du Sud, datant d’il y a 4 millions d’années, en Amérique du Nord il y a 2,6 millions d’années et en Eurasie il y a 3,5 millions d’années. La morphologie du félin évolue durant le Pléistocène : la face se raccourcit, la dentition se modifie vers l’apparition d’un talonide sur la première molaire. Le Lynx d’Issoire aurait survécu jusqu’à il y a 500 000 ans.

Ancêtre des lynx modernes

Plusieurs hypothèses d’« apparitions » des lynx modernes au travers de la forme intermédiaire du Lynx d’Issoire ont été proposées. La première hypothèse suggère une divergence en trois lignées distinctes : L. pardinus, L. lynx, et L. rufus ; dans cette première hypothèse, L. canadensis descend de L. lynx.

Les premières formes de Lynx pardinus pourraient dater de fossiles attribués à Lynx issiodorensis du Pléistocène moyen selon Argant (1996). Le Lynx des cavernes Lynx pardinus speleus ou Lynx spelaea, dont des traces ont été retrouvées dans les grottes de l’Observatoire à Monaco et de Grimaldi en Italie, possède des caractéristiques intermédiaires entre Lynx lynx et Lynx pardinus. Il est possible que le lynx d’Issoire ait évolué vers le lynx des cavernes qui par la suite a évolué vers le lynx pardelle.

220px-Bobcat_having_caught_a_rabbit dans LYNXLe Lynx d’Eurasie Lynx lynx est plus éloigné de Lynx issiodorensis que le lynx pardelle. La dentition de cette espèce est différente de celle des autres lynx et il également plus grand que les autres espèces de Lynx. Le Lynx commun, dont la taille est deux fois plus élevée que les autres espèces de lynx, aurait repoussé le Lynx pardelle sur la péninsule espagnole en s’étendant depuis l’Asie.

Le Lynx roux Lynx rufus a évolué depuis le Lynx d’Issoire qui a migré en Amérique du Nord par le détroit de Béring durant la glaciation du Pléistocène il y a cinq à deux millions d’années : des preuves fossiles de sa présence il y a 2,5 à 2,4 millions d’années ont été découvertes au Texas. Le Lynx d’Issoire aurait évolué en une forme intermédiaire Lynx issiodorensis kurteni puis vers Lynx rufus.

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Le Lynx du désert

Posté par othoharmonie le 31 juillet 2012

 

Le caracal ou lynx du désert ou lynx de Perse, est un félin d’Afrique et d’Asie du genre Caracal.

Le Lynx du désert dans LYNX 220px-Caracal_in_South_Africa_-_by_Shaun_MItchemCaracal signifie oreilles noires en Turc. Il est un mammifère de la famille des félidés. Il vit dans des endroits secs, comme la savane. Comme tout félin, il est territorial et n’accepte pas d’autres félins dans son domaine, qu’il marque en urinant sur les rochers et les arbres afin d’y laisser des marques olfactives. Mais parfois, on peut le rencontrer en couple et en groupe. Le caracal est un animal nocturne. Le corps de ce félin est plus délié que celui des lynx nordiques, ce qui en fait un excellent coureur. Sa robe unie d’un jaune fauve s’harmonise parfaitement avec la couleur générale du désert. Ses longues oreilles pointues, ornées de pinceaux noirs, lui assurent une excellente ouïe.

  • Longueur : de 60 à 91 cm (la queue mesure environ 28 cm).
  • Hauteur au garrot : de 40 à 45 cm.
  • Poids : entre 6 et 19 kg.
  • Longévité : 15 ans en moyenne.
  • Rapidité : c’est le félin le plus rapide de sa taille.
  • Les femelles peuvent mettre au monde de un à six petits par portée, au terme d’une gestation de 70 à 78 jours. Le caracal atteint sa maturité sexuelle après environ deux ans.
  • Le caracal grimpe et saute très bien. C’est un chasseur nocturne : à la manière d’un chat, il rampe en silence, le corps aplati contre le sol et s’approche de sa proie avant de fondre sur elle. Il chasse surtout des damans, des rongeurs, des lapins, des petites antilopes (ourébis par exemple) et des volailles.

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La Poule Brahma

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2012

La Brahma est une des plus grosses races de nos poulaillers.

D’une taille massive, elle donne une impression de force caractérisée par sa grande taille et sa forme très large, profonde, emplumée jusqu’aux tarses. Le corps est charnu et volumineux, la poitrine large et l’abdomen bien développé et une petite tête avec sourcils saillants et petite crête à pois. Son tempérament est doux.

Les poulets sont de croissance relativement lente. C’est une pondeuse d’hiver. Les œufs sont relativement petits pour une race d’une telle taille.

 La Poule Brahma dans POULE et COQ 220px-Dark_Brahma_Hen_Oregon_2-199x300

La sélection a pour but d’obtenir une poule de grande taille, bien fournie en chair. La Brahma est une volaille très rustique, docile, facile à élever, s’adaptant bien à tous les climats. C’est une grosse mangeuse peu habile à chercher seule sa nourriture, elle s’habitue donc bien à la claustration! Même si sa croissance n’est pas des plus rapides, et si sa ponte n’est pas exceptionnelle, la Brahma est une race prisée par de nombreux éleveurs qui aiment les grosses poules. Par des croisements, elle a contribué à la création de nombreuses races françaises.

Volaille géante d’origine asiatique, créée aux États-Unis à partir de Cochin auquel du sang de combattant Malais a été ajouté donnant cette « tête de rapace » caractéristique. Elle fut importée en Europe occidentale vers 1850.

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La Poule Faverolles Française

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2012

La faverolles est une race de poule originaire de la commune de Faverolles (Eure-et-Loir) (Eure-et-Loir) dans le Centre de la France. Elle est caractérisée par une silhouette puissante et un plumage abondant.

Cette race de volaille possède un corps puissant, large, profond, pas trop long ; un tête de hibou, à la barbe et aux favoris bien développés ; des tarses légèrement emplumés ; cinq doigts, le tout donnant une impression majestueuse, puissante, mais sans lourdeur. Elle est élevée et sélectionnée pour sa chair fine, sa croissance rapide, sa ponte précoce ainsi que pour la beauté et la particularité de son plumage.

Elle prend son origine dans le village de Faverolles (Eure-et-Loir). Elle est issue de poules fermières croisées avec la brahma, la houdan, la poule de Dorking, la cochin, la Langshan. Au début du siècle, c’était une volaille sans standard. Ce qui préoccupait les éleveurs, c’était de produire une excellente volaille de chair pour les consommateurs de la capitale toute proche.

La Poule Faverolles Française dans POULE et COQ 280px-Salmon_Faverolle_hen_headshot

 

 

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La Poule de Sussex

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2012

 

La « sussex » est une race de poule domestique d’origine anglaise.

La Poule de Sussex dans POULE et COQ 220px-Buff_SussexLa sussex est une race très répandue à travers le monde, et c’est même une des seules races pures de volailles qui soient encore proposées par les élevages intensifs, c’est dire si ses qualités sont reconnues.

La sussex est une race à deux fins, élevée surtout pour sa rusticité et sa qualité de chair à peau blanche. Honorable pondeuse, elle est aussi bonne couveuse. Cette race est caractérisée par sa forme rectangulaire, avec un dos large et plat, des cuisses dégagées et assez musclées et un plumage abondant mais sans bouffant.

Les variétés blanc herminé et tricolore sont les plus répandus. La perfection du type doit dominer sur la qualité du coloris.

Volaille originaire du sud de l’Angleterre, du comté de Sussex. Les Anglais la considèrent comme le fleuron de leur aviculture.

Elle est issue de volailles fermières indigènes (pour la ponte) croisées avec la brahma.

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La Poule Dorking

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2012


La poule de Dorking est une race ancienne de poule domestique à l’origine de la faverolles française et de la poule de Sussex.

La dorking est vraisemblablement issue des poules fermières romaines, puisque Columelle la décrit exactement au milieu du Ier siècle après J.C. Ainsi dans ses Libri de re rustica, il évoque une poule à cinq doigts à la poitrine large, au corps solide et carré avec une grosse tête et une crête dressée. Les soldats romains l’ont introduite en Angleterre et cette race s’est développée au cours des siècles, jusqu’à ce qu’elle soit fixée au XIXe siècle et que des spécimens apparaissent sur les lieux d’exposition, comme le premier Poultry Show de 1845 en Angleterre. Son nom provient du bourg de Dorking dans le Surrey.

La Poule Dorking dans POULE et COQ

La dorking a un corps rectangulaire avec des tarses clairs et cinq doigts plutôt petits. Elle a besoin de protection l’hiver. Elle est élevée à deux fins, c’est-à-dire pour sa chair bien goûteuse et ses œufs. La poule est une excellente couveuse, au caractère parfois versatile qui a besoin d’espace et qui craint l’humidité. Le coq peut parfois dépasser les six kilos.

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La Poule Cochin

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2012

La poule cochin est une race de poule domestique, devenue rare en France.

  • Note: Il n’existe pas de race naine contrairement aux dires des pays étrangers à la France : ce qu’ils appellent « cochin naine » est en réalité la Pékin.

La Poule Cochin dans POULE et COQ 220px-Cochin3Remarquable de par son volume : c’est en effet une des races existantes les plus grosses, avec un poids avoisinant les cinq kilogrammes pour les coqs adultes. Des tarses jaunes et très emplumés sont les caractéristiques de cette volaille au plumage abondant.

Sa ponte est médiocre et la chair n’est pas en quantité. En revanche, ces poules sont de bonnes couveuses. Cette race est plus ornementale que productive. Les coloris principaux sont le noir, le blanc, le bleu, le perdrix et le coucou. Elle est d’un caractère particulièrement calme et facile à élever.

Cette race de poule est originaire du sud de la Chine (mais pas de Cochinchine comme son nom pourrait le laisser supposer). Au départ cette poule est appelée poule de Changhaï par les ornithologues, en référence au port chinois qui l’exportait en Europe et d’abord en Angleterre et en France. Les Anglais l’importent autour de 1845 via les Indes britanniques, comme les américains le font avec la brahma. En France, c’est le vice-amiral Cécil qui l’importe à Macao en 1846, à partir du Kouang-Toung et qui fait expédier six poules et deux coqs au ministre de la guerre français de l’époque. Ces volailles sont dénommées alors poules de Cochinchine ou cochinchinoises. Le ministre offre un coq et trois poules au muséum d’Histoire naturelle de Paris, laissant les autres aux vice-amiral Cécil.

La reine Victoria est immédiatement fascinée par ces volailles. La société royale de Dublin les expose et elle est réclamée par des éleveurs, puis exposée aux États-Unis qui la sélectionnent pour un plumage de plus en plus volumineux et doux. Depuis lors cette race s’est imposée comme une race ornementale.

  • Masse idéale : coq : 4 à 5,5 kg et plus ; poule : 3,5 à 4,5 kg
  • Crête : simple
  • Oreillons : rouges
  • Couleur des yeux : rouge-orangé / brun / foncé / miel
  • Couleur des Tarses : jaune
  • Variétés de plumage : fauve, noir, perdrix maillé doré, blanc, coucou, bleu, noir caillouté blanc
  • Œufs à couver : min. 55g, coquille brun-jaune
  • Diamètre des bagues : coq : 27mm ; poule : 24mm

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Poule de Houdan

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2012


La poule de Houdan est une race française de poule originaire de la commune éponyme dans les Yvelines.

Poule de Houdan dans POULE et COQ 220px-Houdan_FemaleCette race ancienne — elle est attestée dès le XIVe siècle — a connu son apogée dans la première moitié du XXe siècle. Sa zone d’élevage couvrait plusieurs cantons des Yvelines et d’Eure-et-Loir. Elle a failli disparaître par la suite face à la concurrence de races plus productives, mais des éleveurs passionnés ont conservé la race. Une dizaine d’éleveurs de la région de Houdan et de Mantes tentent de la faire revivre. En 1979, l’ancien club est remis sur pieds sous l’impulsion de Daniel Cordier, habitant de Saclay, également à l’origine de la Société Avicole, Cunicole et Colombicole des Yvelines (SACCY) et prend l’appellation de Houdan-Faverolles Club de France (HFCF). Son président lance un appel à tous les éleveurs isolés dans tout l’hexagone et organise un championnat de France de la race à l’occasion de la foire de la Saint Matthieu à Houdan (plus ancienne foire de France). Il en profite ainsi pour relancer cette exposition nationale qui avait également cessé d’exister.

La poule de Houdan se reconnait à sa crête double et à sa huppe de plume sur la tête. C’est, avec la Faverolles, la seule poule de France ayant des pattes à cinq doigts. Elle existe en plusieurs variétés de couleur, la plus connue étant à plumage noir parsemé de taches blanches (on dit noir caillouté blanc), mais elle peut aussi être noire, blanche ou gris perle. Elle est réputée pour la finesse de sa chair comparée par les amateurs à celle de la perdrix. C’est aussi une pondeuse moyenne. Elle bénéficie aujourd’hui d’un label rouge ce qui est extrêmement rare pour une volaille de race pure.

La Houdan est une race de poule domestique

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La Poule nègre-Soie

Posté par othoharmonie le 28 juillet 2012

La Poule nègre-Soie dans POULE et COQ 220px-A_fuzzy_baby_chicken_and_its_momLa Poule-Soie, anciennement Nègre-soie est une race de poule domestique.

Le nom de Poule soie a été voté en 2009 par la commission des Standards (section de la SCAF des juges volailles), Jugeant le mot « nègre » péjoratif de nos jours, même si cela définissait parfaitement l’une des caractéristiques principales de la race, son mélanisme total. Le nom de Poule soie semble insuffisant, car il existe d’autres races avec un plumage « soyeux », comme la Chabo « soie ». Le Nom de Soyeuse ou poule soyeuse aurait été possible, car elle est appelée ainsi dans certains pays comme le Royaume-Uni ou les États-Unis où elle est appelée « Silkie », c’est-à-dire soyeuse.

Son nom fait référence à son plumage très duveteux, ressemblant à de la soie. Son ancienne appellation « nègre » fait référence à sa peau et sa chair noire, mais également son ossature.

Existant en plusieurs couleurs, la Poule-soie a également la particularité d’avoir cinq doigts à chaque patte. La race est très présente lors d’expositions de volailles et est relativement commune.

La Poule-soie est également connue pour son tempérament calme et amical. Très docile, elle est parfois considérée comme un animal de compagnie. La Poule soie est une très bonne couveuse et bonne mère et elle est communément utilisée comme couveuses d’œufs d’autres races ou espèces de volailles. Elle ne pond généralement que trois œufs par semaine.

  • Note: cet article traite de la Poule soie grande race mais également de la naine
  • La Poule-soie est l’une des races de poules les plus anciennes. Bien que l’endroit exact du développement de la race soit discutable, l’endroit le plus documenté reste la Chine, puis plus tard le Japon. D’autres hypothèses placent l’origine de la race en Indonésie, où il existe des races à peau noire (Sumatra et Java).

 

photo1-vends-poules-negre-soie-hollandaises-huppees-0x3xex2w945456-225x300 dans POULE et COQAu XIIIe siècle, Marco Polo dans ses écrits sur la Chine, parle déjà d’une « poule à peau noire et aux plumes ressemblant à de la soie ». En 1599, Ulisse Aldrovandi, écrivain et naturaliste de l’université de Bologne en Italie, publie un traité sur les poules où il parle de poules au plumage « similaire à de la laine » et d’autres « vêtues de cheveux comme ceux d’un chat noir ».

La Poule-soie est probablement arrivée en Europe par l’intermédiaire de la route de la soie et par le commerce maritime. La race est officiellement reconnue en Amérique du Nord en entrant dans le Standard of Perfection en 1874, dès la première année de publication. Dès que la nègre-soie devint commune, de nombreuses légendes furent colportées à leur propos : les éleveurs malhonnêtes déclaraient à leurs acheteurs qu’elles étaient le résultat d’un croisement avec le lapin, tandis que les cirques promouvaient leur « poule à fourrure ».

Il existe deux types de Poule soie, la grande (l’origine) et la naine créée en Europe.

Le plumage de la Poule-soie est rare dans le monde des poules : abondant, soyeux et mou. La Chabo est également reconnue en variété « soyeuse ». Le gêne « soyeux » provient d’une mutation récessive, donc disparaît en première génération lors de croisement avec des sujets au plumage normal. Le plumage a été comparé a de la soie et à de la fourrure. Ces plumes ne sont pas équipées de barbules et de hampe rigides et sont similaires au duvet des autres oiseaux. Le résultat est une apparence soyeuse et toute en volume. La Poule-soie, du fait de ce plumage, n’est pas adaptée pour résister aux temps exécrables. Elle possède également une légère huppe.

Il existe une variété de Poule soie barbue qui possède un manchon de plumes supplémentaire recouvrant les oreillons et les barbillons. La variété la plus fréquente est la blanche, mais en compétition, de nombreuses couleurs sont reconnues : noir, fauve, bleu, gris argenté, perdrix-doré et blanc. Des teintes alternatives comme le roux, le lavande, blanc sale « splash » et le coucou existent, mais ne sont pas « encore » homologuées. La Poule-soie possède une petite crête, une caroncule en forme de noix couleur mûre, et des oreillons bleu turquoise. De plus, elle possède cinq doigts à chaque patte. Les dorking, Faverolles française, Faverolles allemande, sultane, Javanaise et la poule de Houdan possèdent cette caractéristique

  • C’est une race au mélanisme total : la peau, la viande et les os sont noirs. En chinois, son nom est, ce qui signifie la poule aux os noirs.
  • Cette poule très sociable et calme est facilement manipulable et ne peut pas voler. Elles se comportent bien dans des situations de confinement et interagissent bien avec les enfants. Leur caractère doux peut cependant les exposer à des blessures lorsqu’elles sont en contact avec des races plus agressives.

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La Poule ornementale et couveuse

Posté par othoharmonie le 28 juillet 2012

Silky bantam.jpgAu XXIe siècle, la Poule soie est une des poules ornementales les plus populaires et communes. Elle est souvent gardée comme animal de compagnie ou d’ornementation par les zoos. Elle est aussi fréquemment utilisée comme couveuse et éleveuse d’autres volailles (y compris les canards et les oies) et les oiseaux de chasse comme les faisans, les perdrix et les cailles.

La Poule soie pond un nombre moyen d’œufs de couleur crème, mais sa production est souvent arrêtée en raison de sa grande tendance à couver. Elle pond environ 5 fois son poids par an d’où l’importance d’une bonne alimentation. Une poule produit 100 à 150 œufs, 150 à 200 pour une bonne année ou une bonne souche, jamais plus. Leur capacité à couver a été sélectionnée et la Poule soie est surtout recommandée et utilisée pour couver les œufs délicats. Elle peut vivre de 10 à 12 ans et pondre jusqu’à 8 ans.

La chair noire de la Poule-soie est généralement considérée comme inhabituelle et peu ragoutante dans les cuisines européennes et américaines. Quelques restaurants de cuisine fusion de l’ère métropolitaine ouest des États-Unis utilisent la Poule-soie dans des plats traditionnels américains ou français, par exemple en confit.

Au contraire, de nombreuses cuisines traditionnelles asiatiques considèrent la Poule soie comme un mets raffiné. Très utilisée dans la cuisine chinoise, elle est aussi un ingrédient commun des tables japonaises, cambodgiennes et coréennes. Les pays fortement influencés par la culture chinoise peuvent aussi cuisiner la Poule soie comme en Malaisie. Dès le VIIe siècle, la médecine traditionnelle chinoise soutenait que la soupe de poulet à la viande de Poule-soie était une nourriture curative. Les méthodes habituelles de cuisine incluent les bouillons, les braisés et les currys.

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Coq Gaulois

Posté par othoharmonie le 28 juillet 2012


 

Coq Gaulois dans POULE et COQ 220px-Cochin3La Gauloise Dorée est une race de poule française, probablement la plus ancienne et celle qui serait génétiquement la plus proche des coqs sauvages. Au-delà de l’oiseau, la Gauloise est incarnée par le Coq Gaulois, souvent considéré comme un symbole national de la France, sans que cela ait un caractère officiel comme c’est le cas pour le pygargue à tête blanche pour les États-Unis. En latin gallus signifie à la fois coq et gaulois.

Le coq figure au sommet de très nombreux clochers, en raison du coq des Évangiles et non d’un symbole national. Il surmonte aussi bon nombre de monuments aux morts érigés après la Première Guerre mondiale.

L’emblème du Mouvement wallon, de la Communauté française de Belgique et de la Région wallonne est également le coq gaulois, cependant il est représenté combattant plutôt que chantant.

La Gauloise Dorée est de taille modeste. La poule pond régulièrement au printemps et durant l’été des œufs blancs d’au moins 60 grammes.

En dépit de sa domestication, cette race a conservé une partie de son caractère sauvage. En particulier la poule peut voler sur plusieurs dizaines de mètres à 5-6 mètres au-dessus du sol sans difficulté.

La gauloise dorée a bien failli disparaître au sortir de la Seconde Guerre mondiale mais connait un nouvel essor grâce aux élevages amateurs.

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Coq, symbole de la France

Posté par othoharmonie le 28 juillet 2012

Suétone, dans sa Vie des douze Césars, fit remarquer qu’en latin, coq et gaulois se disaient tous deux gallus mallus ortinigus. Au début du Bas Moyen Âge (XIIe), les ennemis de la France réutilisèrent le calembour par dérision, faisant remarquer que les Français (tout particulièrement leur roi Philippe Auguste) étaient tout aussi orgueilleux que l’animal de basse-cour. Par esprit de contradiction, les Français reprirent à leur compte cette expression en mettant en avant ce fier animal.

Fichier:Brown Leghorn rooster in Australia.jpgBien que présent comme figure symbolique en France depuis l’époque médiévale, c’est à partir de l’époque de la Renaissance que le coq commence à être rattaché à l’idée de Nation française qui émerge peu à peu. Sous le règne des Valois et des Bourbons, l’effigie des Rois est souvent accompagnée de cet animal censé représenter la France dans les gravures, sur les monnaies. Même s’il reste un emblème mineur, le coq est présent au Louvre et à Versailles.

Le coq gagna une popularité particulière à l’occasion de la Révolution française et de la monarchie de Juillet, où il fut introduit en remplacement du lys dynastique.

Ainsi, à la période révolutionnaire, on le voit figurer sur un écu, orné du bonnet phrygien, sur le sceau du Premier consul et l’allégorie de la fraternité porte souvent un bâton surmonté d’un coq.

Napoléon Bonaparte substitue l’Empire à la République et dès lors l’aigle remplace le coq car pour l’Empereur : « Le coq n’a point de force, il ne peut être l’image d’un empire tel que la France ».

Après une période d’éclipse, les « Trois Glorieuses » de 1830 réhabilitent l’image du coq français et le Duc d’Orléans, c’est-à-dire Louis-Philippe, signera une ordonnance indiquant que le coq devrait figurer sur les drapeaux et les boutons d’uniformes de la garde nationale.

L’aigle impérial retrouve sa place avec Napoléon III, comme signe de la permanence de l’Empire.

Après cela, le coq ne retrouva jamais une véritable autorité au niveau politique. On peut seulement trouver quelques références éparses, telles que :

  • le sceau de la IIe République représentant la figure de la Liberté tenant un gouvernail marqué du coq ;
  • sous la IIIe République :
    • la grille du Palais de l’Elysée fut ornée d’un coq, « la grille du coq » que l’on peut voir encore actuellement ;
    • le coq apparaît occasionnellement sur des timbres ;
    • les pièces de 10 Francs et de 20 Francs (en or) frappées de 1899 à 1914 portent un coq au revers ;
  • sous la IVe République :
    • les pièces de 10 Francs, de 20 Francs et de 50 Francs frappées de 1950 à 1958 portent un coq au revers ;
  • sous la Ve République :
    • la pièce de 10 Francs (Joaquin Jimenez) frappée en 1986 porte un coq à l’avers.

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Le Coq d’Esope

Posté par othoharmonie le 28 juillet 2012

Du Coq et du Coq d’Inde.
 

 Le Coq est jaloux de son naturel. Celui-ci remarqua qu’un Coq d’Inde, qui vivait avec lui dans la même basse-cour, faisait la roue en présence de ses Poules, et en prit ombrage.  » Traître, lui disait-il, ce n’est pas sans dessein que tu fais montre de tes plumes. Tu cherches sans doute à plaire à mes femmes, et par conséquent à me les débaucher. – Moi, repartit l’autre, c’est à quoi je n’ai jamais pensé, et tu t’alarmes bien mal-à-propos. Eh quoi ! ne saurais-tu souffrir que je fasse la roue devant tes femmes, quand je souffre, moi, que tu viennes chanter tout autant qu’il te plaît devant les miennes. « 

Analyse de fables d’Esope

Le Coq d'Esope dans POULE et COQ esope_fable_33

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Le Coq républicains

Posté par othoharmonie le 28 juillet 2012

Le Coq républicains dans POULE et COQ 180px-Scotland_roosterCréé par un décret du 22 novembre 1951, l’insigne officiel des maires aux couleurs nationales est conforme au modèle ci-après : « Sur un fond d’émail bleu, blanc et rouge portant « MAIRE » sur le blanc et « R.F. » sur le bleu ; entouré de deux rameaux de sinople, d’olivier à dextre et de chêne à senestre, le tout brochant sur un faisceau de licteur d’argent sommé d’une tête de coq d’or barbée et crêtée de gueules. »

Le port de l’insigne officiel des maires aux couleurs nationales, dont l’usage est facultatif, est réservé aux maires dans l’exercice de leurs fonctions et ne dispense pas du port de l’écharpe lorsque celui-ci est prescrit par les textes en vigueur.

Monuments aux morts français surmontés d’un coq

Article détaillé wikipédia : Liste de monuments aux morts français surmontés d’un coq.

Le coq gaulois est un des motifs assez fréquents parmi les ornements des monuments aux morts de France. Ce symbole patriotique n’est pas privilégié dans une région plutôt que dans une autre. Il peut être représenté :

  • de face ou de côté
  • les ailes plus ou moins déployées
  • en train de chanter ou pas
  • perché éventuellement sur une sphère dominant le sommet pyramidal de l’édifice en forme d’obélisque.

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Le Lynx roux

Posté par othoharmonie le 27 juillet 2012

 

Le Lynx roux dans LYNX 220px-Linces10-210x300Le Lynx roux aussi appelé Lynx bai, Chat sauvage en français du Canada, Chat tigré en français cadien et Bobcat en anglais est un félin du genre Lynx qui vit en Amérique du Nord. Avec douze sous-espèces reconnues, ses populations s’étalent entre le sud du Canada et le nord du Mexique, en englobant la majeure partie des États-Unis. Ce prédateur occupe une vaste gamme d’habitats, depuis les zones boisées jusqu’aux régions semi-désertiques, incluant les zones urbaines et les environnements marécageux.

Le Lynx roux ressemble aux trois autres espèces du genre Lynx, avec des oreilles couronnées d’un plumet de poils noirs, une queue courte et une démarche chaloupée en raison de ses pattes postérieures très longues. Il a toutefois des barres noires distinctives sur ses pattes antérieures et une courte queue au bout noir. Il mesure en moyenne 90 cm de la tête à la queue, pour 50 cm à l’épaule. Son poids varie de 6 à 13 kilogrammes.

Bien que le Lynx roux préfère les lapins et les lièvres, il est un chasseur opportuniste qui peut s’attaquer aussi bien aux insectes qu’aux petits rongeurs ou aux daims. Le type de proies dépend de leur abondance, de l’habitat, de la localisation et des saisons. Comme la plupart des félins, le Lynx roux est territorial et principalement solitaire, bien qu’il y ait des chevauchements entre territoires. Il emploie plusieurs méthodes pour délimiter son territoire, dont les marques de griffes et les dépôts d’urine ou d’excréments. Le Lynx roux se reproduit en hiver et au printemps et a une période de gestation d’environ deux mois.

Chassé par l’homme, à la fois pour le sport et sa fourrure, sa population est cependant stable. Cet « insaisissable » prédateur caractéristique des États-Unis apparaît dans la mythologie des Nord-Amérindiens et le folklore des colons européens.

La fourrure du Lynx roux est courte, douce et dense, de teintes variées. Le dos va du gris clair au brun rougeâtre, plus sombre au milieu. En général, les lèvres, le menton, l’intérieur des membres et le ventre sont de couleur crème. La robe peut être marquée de taches noires ou brun foncé, ou de raies. L’arrière des oreilles est noir avec une tache blanche bien visible. De plus, les oreilles sont couronnées par une touffe de poils noirs, comme pour tous les lynx. La queue est courte, blanche sur la partie inférieure, marquée d’une large bande noire sur le dessus de l’extrémité et de plusieurs raies sombres.

Les Lynx roux des régions désertiques possèdent les robes les plus claires tandis que les populations du Nord, vivant en forêt, sont plus sombres. Les jeunes naissent avec une fourrure tachetée. Quelques spécimens mélaniques ont été aperçus et capturés en Floride : leur robe noire laisse apparaître les taches. Il existe également des individus albinos.

Fichier:Lynx lynx 1 (Martin Mecnarowski).jpgLes traces du Lynx roux montrent quatre orteils sans trace de griffes en raison de leur rétractilité. L’empreinte, aussi longue que large, peut mesurer de deux à huit centimètres et la moyenne est à 4,5 cm. Quand il marche ou trotte, les empreintes sont espacées de 20 à 46 cm, mais lorsqu’il court, le Lynx roux peut faire de grandes enjambées de un à trois mètres.

Comme tous les félins, les traces des pattes avant tombent exactement au-dessus des traces des pattes arrière. Les traces du Lynx roux peuvent être distinguées de celles du chat haret ou du chat domestique grâce à leur grosseur : le chat domestique a des empreintes de 10 cm2 tandis que celles du Lynx roux atteignent les 13 cm2.

L’hybridation entre le Lynx roux et le Lynx du Canada existe : aux États-Unis, on appelle le résultat d’un tel croisement un « Blynx » ou un « Lynxcat », contraction du terme « Bobcat » désignant le Lynx roux et « Lynx » désignant le Lynx du Canada. En 2004, des études génétiques menées sur ces deux espèces ont confirmé que trois spécimens sauvages du Minnesota à l’origine ambiguë étaient issus de l’hybridation. L’ensemble des hybrides étudiés avait un Lynx du Canada pour mère. Les signalements d’hybrides sauvages sont, pour l’instant, confinés au sud de l’aire de répartition du Lynx du Canada. Les pattes des hybrides sont en général plus larges que celles du Lynx roux, mais moins que celles du Lynx du Canada. Leur robe et la longueur des plumets de leurs oreilles sont plus proches de celles du Lynx roux. Un cas de Blynx femelle féconde a été signalé en 2008.

Des hybridations en captivité avec l’ocelot ont été signalées. Une légende, probablement colportée par la créatrice de la race dans les années 1980 aux États-Unis, veut également que le pixie-bob soit une race de chat issue du croisement naturel entre un Lynx roux et un chat domestique 

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Attitude du Lynx

Posté par othoharmonie le 27 juillet 2012

 

Attitude du Lynx dans LYNX Linces19-300x219Bien que le Lynx roux soit un des félins les plus étudiés, il demeure assez méconnu du grand public, et notamment des habitants d’Amérique du Nord alors qu’il s’agit du félin sauvage le plus répandu sur ce continent. Un sondage mené sur plusieurs groupes de visiteurs du Cumberland Island National Seashore en Géorgie, où le Lynx a été réintroduit, a permis d’évaluer leurs attitudes et leurs connaissances à propos du Lynx roux. Les personnes sondées étaient en moyenne favorables à la réintroduction du Lynx roux, mais les chasseurs de cerfs de Virginie étaient défavorables. L’évaluation des connaissances sur le Lynx roux a une note moyenne de 3,8/10, les chasseurs ayant obtenu les meilleurs scores (5,1/10). Selon les auteurs, ce score si faible peut être corrélé avec la nature discrète du Lynx roux : les opportunités d’apprentissage par contact direct sont faibles. De plus, peu de reportages animaliers lui sont dédiés, à l’inverse de ce qu’on peut voir pour le lion, le tigre, ou encore le puma.

Commerces des peaux

220px-Bobcat_fur-skins dans LYNXLe Lynx roux est depuis longtemps chassé et piégé pour le sport et pour sa fourrure. Jusqu’au début des années 1970, la peau de Lynx roux se vend autour de 5 $. Le passage de l’Endangered Species Act (ESA) en 1973, qui interdit l’importation de fourrure d’animaux menacés aux États-Unis, et la création de la CITES en 1975, qui interdit le commerce international de nombreux félins, provoquent une hausse des prix sans précédent. De 1970 à 1977, le prix des fourrures passe de 10 $ à 150 $, les plus belles peaux pouvant atteindre 250 $, et le nombre de Lynx roux chassés se multiplie par huit. Les prix s’effondrent suite au lundi noir d’octobre 1987. Dans les années 1990, les prix ont à nouveau baissé.

La peau de Lynx roux est la plus vendue de celles des félins. La fourrure de Lynx roux sert à faire des manteaux, des tapis ou des décorations murales ; c’est la fourrure du ventre qui est la plus recherchée. La plupart des exportations viennent des États-Unis, dont les exportations annuelles moyennes sont passées de plus de 13 000 dans les années 1990 à un peu moins de 30 000 dans les années 2000.

Le Lynx roux a inspiré certains noms de lieu aux États-Unis. Par exemple, Lynx Creek près de Prescott en Arizona a été nommée ainsi par un membre de l’expédition de Joe Walker dans les montagnes de Bradshaw où un Lynx roux l’avait attaqué. Le nom des montagnes Catskill viendrait du mot allemand « kaatskill » qui signifie « crique du chat sauvage », le « chat sauvage » désignant un Lynx roux.

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Le Lynx et son territoire

Posté par othoharmonie le 27 juillet 2012

 

Le Lynx et son territoire dans LYNX 220px-Florida_BobcatLe Lynx roux est un prédateur crépusculaire, en général plus actif à l’aube et au crépuscule. Il bouge trois heures avant le coucher du soleil et jusqu’à minuit, puis un peu avant l’aube jusqu’à trois heures après le lever du soleil. Chaque nuit, il parcourt trois à onze kilomètres sur des chemins qu’il emprunte très souvent. Ce comportement peut varier saisonnièrement, le Lynx roux devenant plus diurne durant l’automne et l’hiver. C’est une réponse aux habitudes de ses proies, qui sont plus actives le jour durant les mois froids.

Les activités du Lynx roux sont confinées sur des territoires bien définis, dont la superficie varie selon le sexe et la quantité de proies. Un résumé des recherches de l’UICN donne une fourchette de 0,6 à 326 km2. Une étude au Kansas a montré que les mâles possèdent un territoire d’environ 20 km2 et que les femelles se satisfont de moins de 10 km2. Les lynx de passage ont des territoires plus grands et moins bien définis. Les jeunes ont des territoires plus petits de 7 km2 environ. Toujours au Kansas, la recherche a montré que la dispersion des mâles depuis leur lieu de naissance est plus importante que celle des femelles.

Les recherches menées sur la variation saisonnière de la superficie du territoire sont assez contradictoires. Une étude montre une grande variation saisonnière pour les territoires des mâles : de 41 km2 en été à 100 km2 en hiver. Toutefois, d’autres montrent que ce sont les femelles, en particulier celles qui sont aptes à la reproduction, qui augmentent leurs territoires en hiver, et que ceux des mâles ne varient pas. D’autres recherches aux États-Unis ont montré peu ou pas de variation.

Le territoire est marqué avec des fèces, des jets d’urine, et par des traces de griffes sur les arbres. Sur son territoire, le Lynx roux a de nombreux refuges : une tanière principale et des refuges auxiliaires sur les limites de son domaine, comme des trous dans les troncs, un tas de broussailles, des fourrés ou sous des rochers.

Comme la plupart des félins, le Lynx roux est solitaire, bien que les territoires se recouvrent souvent : les mâles sont plus tolérants que les femelles, ce qui est une exception parmi les félins. En raison de leurs territoires plus petits, au moins deux femelles peuvent vivre sur le territoire d’un mâle. Quand plusieurs territoires de mâles se recoupent, une hiérarchie est souvent établie, dont la conséquence majeure est l’exclusion des mâles de passage des aires les plus favorables.

De la même manière que les différentes estimations de la taille du territoire, la densité de population varie de 1 à 38 Lynx roux par 65 km2 selon les sources. En Californie, un lien entre la densité de population et le sex-ratio a été observé : plus la densité de population est élevée, plus le nombre de mâles pour une femelle est élevé.

220px-Canadian_Lynx dans LYNXUn miaulement bref mais soutenu est le cri le plus fréquemment poussé chez le Lynx roux. Le Lynx roux peut également ronronner, mais aussi cracher, siffler et grogner lorsqu’il doit se défendre. Les vocalises sont toutefois rarement utilisées, sauf en période de reproduction.

Le Lynx roux est capable de survivre de longues périodes sans manger, puis avaler de grandes quantités de nourriture lorsque les proies sont abondantes. Durant les périodes de disette, il attaque souvent des proies plus grosses qui lui permettront de se nourrir pendant plusieurs jours. Le Lynx roux, embusqué, piste sa proie puis l’attaque d’un bond, ou après une courte poursuite. Sa préférence va aux mammifères de 0,7 à 5,7 kg ; les proies principales varient selon les régions : dans l’est des États-Unis, c’est le Lapin d’Amérique, au nord de son aire de répartition, c’est le Lièvre d’Amérique. Quand ces proies principales coexistent, comme en Nouvelle-Angleterre, ces deux espèces représentent la première source de nourriture. Dans les régions très au sud, les lapins et lièvres sont remplacés par des rats du genre sigmodon. La proie principale de l’État de Washington est le Castor de montagne, le Pécari au Texas et le Lièvre arctique au Canada. Le Lynx roux est une espèce opportuniste, qui changera sans hésiter son régime alimentaire, à la différence du Lynx du Canada, plus spécialisé. Des recherches ont montré que le changement du régime alimentaire est en corrélation avec le déclin des proies principales du Lynx roux.

Le Lynx roux ajuste ses techniques de chasse à la taille de sa proie. Avec de petits animaux, comme les rongeurs, les écureuils, les oiseaux, les poissons et les insectes, il chassera dans des aires connues pour être abondantes en proie, et il attendra à l’affut qu’une proie s’approche avant de bondir et de la saisir à l’aide de ses griffes. Pour des animaux un peu plus gros, comme les lapins et les lièvres, il se cache dans les broussailles et attend que sa proie soit à moins de 10 mètres, puis se rue à l’attaque. Moins communément, il peut se nourrir d’animaux plus gros, comme les renards, les visons, les moufettes, les chiens et les chats domestiques ; il s’attaque occasionnellement au bétail et à la volaille. Bien que les chevaux et le gros bétail soient épargnés, il est une menace pour les petits ruminants comme les moutons et les chèvres. Selon le National Agricultural Statistics Service du département de l’Agriculture des États-Unis, les Lynx roux ont tué 11 100 moutons en 2004, représentant 4,9 % des morts des moutons par prédation. Cependant, certaines morts peuvent être mal identifiées, notamment parce que le Lynx roux se nourrit aussi des animaux tués par d’autres prédateurs.

320px-MP-lynx_canadensis_3Il est connu pour s’attaquer aux Cerfs de Virginie, notamment en hiver quand les proies plus petites se font rares, ou lorsque leurs populations deviennent plus abondantes. Une étude dans les Everglades montre qu’une large majorité de captures (33 sur 39) sont faites sur des faons, mais que la chasse peut être réussie pour des proies pesant jusqu’à huit fois le poids du Lynx roux. Dans les rares occasions où le Lynx roux tue un daim, il en mange jusqu’à plus faim puis cache la carcasse sous la neige ou sous des feuilles, et retourne plusieurs fois s’en nourrir.

Les proies de base du Lynx roux sont aussi convoitées par d’autres prédateurs de taille moyenne appartenant à la même niche écologique. Des recherches effectuées dans le Maine n’ont pas montré de relations de compétitions avec le Coyote et le Renard roux ; les distances de séparation et le recouvrement des territoires de ces différentes espèces apparaissent aléatoires sur les individus suivis. Pour le Lynx du Canada en revanche, les relations interspécifiques affectent la distribution des espèces : l’exclusion compétitive du Lynx roux est probablement la cause de la non-expansion de son cousin vers le sud de l’Amérique du Nord.

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La vie du Lynx roux

Posté par othoharmonie le 27 juillet 2012

 

La vie du Lynx roux dans LYNX 220px-Bobcat_lynx_rufusL’espérance de vie du Lynx roux est de six à huit ans, très peu atteignent dix ans. En captivité, le record est de 34 ans et dans la nature de 16 ans.

Le Lynx roux adulte a très peu de prédateurs en dehors de l’homme, bien qu’il puisse être tué lors de conflits interspécifiques. Le puma et le Loup gris s’attaquent au Lynx roux, ce comportement ayant notamment été observé à plusieurs reprises au parc national de Yellowstone. Les petits peuvent être attrapés par de nombreux prédateurs comme les chouettes, les aigles, les coyotes, les renards, mais aussi par les Lynx roux adultes mâles. Quand les populations de proies sont peu abondantes, très peu de petits atteignent l’âge adulte.

Les maladies, les accidents, la chasse, les automobiles, et la famine sont d’autres causes de mort. Les jeunes ont un taux de mortalité élevé lorsqu’ils quittent leur mère, et que leur technique de chasse n’est pas encore éprouvée. Une étude sur quinze Lynx roux montre un taux de survie durant la première année pour les deux sexes de 62 %, en accord avec d’autres résultats de recherche montrant des taux de 56 à 67 %.

Le Lynx roux peut être infesté par des parasites, la plupart de temps des tiques ou des puces, et transporte parfois les parasites de ses proies, notamment ceux de l’écureuil et du lapin. Les parasites internes (endoparasites) sont particulièrement fréquents chez le Lynx roux. Une étude montre un taux d’infection moyen de 52 % pour Toxoplasma gondii, mais avec d’importantes variations régionales. L’acarien Lynxacarus morlani se trouve uniquement dans le Lynx roux.

Habitat

Le Lynx roux vit dans une grande variété de biotopes, comprenant les forêts de conifères et de feuillus, la brousse et même le désert. Seule la neige semble être un facteur limitant l’espèce au nord. Il préfère les forêts mais contrairement aux autres espèces de Lynx, il n’en dépend pas exclusivement. Son aire de répartition inclut aussi les marécages humides de Floride et les montagnes escarpées. Le Lynx roux est présent jusqu’à 2 500 mètres d’altitude. Les populations de Lynx roux dépendent essentiellement de la quantité de proies. Un autre facteur de sélection de l’habitat est la possibilité de se protéger des conditions climatiques extrêmes, de trouver des aires de repos et de reproduction, et une couverture dense pour la chasse et la tranquillité.

220px-Bobcat_having_caught_a_rabbit dans LYNXOn peut le trouver sur des aires agricoles, tant qu’il y a des marais, des saillies rocheuses ou des étendues arborées où sa robe tachetée lui permettra de se camoufler. L’aire de répartition du Lynx roux ne semble pas limitée par les populations humaines tant qu’il peut trouver un habitat adéquat ; seules les étendues d’agriculture intensive ne lui conviennent pas. Ce félin rôde parfois en bordure des zones urbanisées, à la limite avec le milieu naturel.

L’aire de répartition historique du Lynx roux commençait au sud du Canada, traversait les États-Unis et s’arrêtait dans l’État mexicain d’Oaxaca, et une grande partie de cette aire est encore occupée par le félin. En raison de changements d’habitat dus aux pratiques agricoles modernes, le Lynx roux n’est plus présent dans le Middle West des États-Unis et dans le sud du Minnesota, l’est du Dakota du Sud, l’Iowa et une grande partie du Missouri. Dans le sud et le centre de l’État de New York, de multiples observations de Lynx roux, y compris des spécimens morts, ont été rapportées. De même, des Lynx roux ont été signalés au nord de l’Indiana et l’un d’entre eux a été tué près d’Albion, dans le Michigan.

Au Canada, on le retrouve au sud et au centre de la Colombie-Britannique et de l’Ontario, au sud de l’Alberta, du Saskatchewan, dans le Manitoba ainsi qu’au sud-est du Québec et dans toute la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick. Les populations y sont limitées par la double présence de la neige et du Lynx du Canada. Le Lynx roux ne tolère pas la neige profonde, et attendra à l’abri la fin d’une tempête ; en outre, il ne possède pas de larges pattes comme le Lynx du Canada qui permettent de se déplacer facilement dans la neige. Le Lynx roux n’est pas désavantagé par sa plus petite taille lorsqu’il rencontre cette autre espèce de lynx : des déplacements du Lynx du Canada provoqués par le Lynx roux, plus agressif, ont été observés en Nouvelle-Écosse, où le défrichage de la forêt de conifères pour l’agriculture a mené le Lynx du Canada à se retirer vers des zones plus au nord au profit du Lynx roux. L’hybridation avec le Lynx du Canada pourrait également être un facteur limitant le développement de l’espèce vers le nord.

Au nord et au centre du Mexique, ce félin se rencontre dans les étendues de buissons secs et les forêts de pins et de chênes. Ses territoires s’arrêtent à la partie tropicale du pays. En dessous de l’isthme de Tehuantepec, on ne trouve plus de Lynx roux et une modélisation numérique faite en 2008 suggère que la colonisation de ces territoires est limitée par le type d’habitat peu favorable au Lynx roux mais aussi par la concurrence exercée par d’autres félins de taille analogue dans cette région (Margay, Jaguarondi, Jaguar)

Menaces pesant sur l’espèce

220px-Bobcat_in_San_Rafael_Grassland_ArizonaLa perte et le morcellement de son habitat constitue le danger majeur pour la stabilité des populations du Lynx roux, notamment pour Lynx rufus escuinipae. La chasse et le piégeage sont également des causes de mortalités de ce félin qui peuvent représenter dans certaines régions près de la moitié des décès. D’ailleurs, le taux de mortalité augmente durant les mois d’hiver, lorsque la chasse est ouverte. Dans les années 1980, près de 90 000 Lynx roux ont été tués aux États-Unis et 3 000 au Canada. Les jeunes sont indirectement plus vulnérables à la chasse car ils dépendent de leur mère durant les premiers mois de leur vie. Toutefois, sa population est toujours importante, même dans le sud des États-Unis où il a été intensément chassé. Les éleveurs de volaille peuvent aussi s’attaquer à lui lorsqu’il s’attaque à leurs animaux.

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