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Colombophilie

Posté par othoharmonie le 11 septembre 2013

Colombophilie dans PIGEON - COLOMBE telechargementLa colombophilie est l’art d’élever et de faire concourir les pigeons voyageurs. C’est aussi un sport non reconnu et très peu connu. Il y a de moins en moins de colombophiles, ce qui pose le problème du renouvellement générationnel. Ce sport organise des concours locaux, régionaux, nationaux et internationaux.

Un pigeon possède une bague dite « matricule » qui lui est placée à la patte dès la naissance (entre 8 et 10 jours) et équivaut à sa carte d’identité. Cette bague, de couleur différente chaque année, est associée à un carton d’immatriculation que le propriétaire doit garder précieusement. Outre la bague dite « matricule », l’animal peut aussi être muni d’une bague qui indique soit l’adresse de son propriétaire (ou de la société colombophile à laquelle ce dernier est sociétaire) avec le numéro de téléphone, soit simplement celui-ci. Cette dernière bague peut être remplacée par une bague électronique si le colombophile dispose d’un constateur électronique. Cette bague adresse est obligatoire en France.

La colombophilie est le fait d’élever des pigeons voyageurs et de les faire concourir. Pour avoir une bonne colonie et faire de bons prix, il faut sélectionner ses pigeons sur plusieurs années et garder les pigeons qui font le plus de prix. La période des concours varie en fonction des régions, 21 en France. Les concours se déroulent tous les week-ends, le samedi pour les concours de fond et de grand fond et le dimanche pour ceux de vitesse et demi-fond.

Pour les concours de vitesse et demi-fond, l’enlogement, fait de mettre ses pigeons en concours, a lieu le samedi matin. Les pigeons sont amenés au local de la société. Après que les colombophiles sont arrivés, l’enlogement peut commencer. Les numéros matricules de chaque pigeon de chaque colombophile sont énoncés et marqués sur une feuille donnée par le groupement. Ensuite, les pigeons sont munis d’une troisième bague en caoutchouc. Cette bague est mise par dessus l’une des deux bagues déjà présentes. Ensuite, ces pigeons sont mis dans des paniers (plombés) qui sont eux-mêmes mis dans un camion qui les emmène au point de lâcher. Pour les colombophiles qui sont à l’électronique, la bague électronique est passée au-dessus du systemclub qui est lui-même relié au constateur du colombophile. La suite est la même que pour l’enlogement manuel. Le lendemain matin, les pigeons sont lâchés et c’est le premier qui revient le plus vite possible à son colombier. Pour finir, les colombophiles retournent au local de la société pour procéder au dépouillement des constateurs. Le déroulement est le même pour les concours de fond et demi-fond, sauf que l’enlogement s’effectue le mercredi ou le jeudi.

La colombophilie est pratiquée dans de nombreux pays du monde. Les organisations sont différentes, mais le but est le même partout : réaliser des compétitions de pigeons voyageurs. Les nations colombophiles se sont regroupées en une Fédération colombophile internationale dont le siège est à Bruxelles. Son conseil d’administration se réunit deux fois par an pour étudier les questions communes à tous mais aussi à certaines fédérations nationales. Les questions peuvent être liées aux pigeons, recherches scientifiques et médicales et protection du pigeon, mais aussi aux compétitions, systèmes de constatation, championnats mondiaux, etc.

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La colombophilie en France

Posté par othoharmonie le 11 septembre 2013

La colombophilie  en France dans PIGEON - COLOMBE 250px-bundesarchiv_bild_183-r01996_brieftaube_mit_fotokameraL’organisation colombophile en France est réglementée par la loi du 23 juin 1994, par le décret d’application du 18 décembre 1995, ainsi que par les statuts et règlements fédéraux. Cette réglementation est la conséquence de l’utilisation militaire du pigeon voyageur comme vecteur de transmission de messages (guerre de 1870 et les deux Guerres mondiales). Bien que le Ministère des Armées entretienne un colombier et un musée au Mont-Valérien à Suresnes dans la banlieue parisienne, le rôle militaire du pigeon voyageur a disparu au profit des transmissions hertziennes. Les associations locales recueillent les adhésions des amateurs. Entre la FCF et les associations locales, on trouve les fédérations régionales et les groupements. Tous ces organismes sont à but non lucratif.

La Fédération colombophile française fédère les colombophiles français et les associations locales. Elle a son siège à Lille (54, boulevard Carnot). Elle est administrée par un bureau directeur élu pour quatre ans et constitué d’un président, de deux vice-présidents, d’un secrétaire et d’un trésorier. Le bureau est complété par sept présidents de sections élus également pour 4 ans : communication et relations publiques – contrôle – entraide – instruction – protection – recherche scientifique – sport.

Le conseil d’administration de la FCF est composé des membres du bureau directeur, des présidents de sections  et des présidents des fédérations régionales.

Il est réuni deux fois par an par le président national pour examiner les questions de gestion et les orientations de la politique colombophile.

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Lampe Pigeon Pourquoi ?

Posté par othoharmonie le 11 septembre 2013


Lampe Pigeon Pourquoi ? dans PIGEON - COLOMBE 220px-lampe_pigeon_1-163x300La lampe Pigeon est une lampe fonctionnant à l’essence minérale dont le principal fabricant fut Charles Pigeon qui développa sa fabrication pour l’éclairage domestique. Une lampe standard pouvait brûler plus de quinze heures. Poids à vide de 200 gr. Présentation en laiton, ou laiton nickelé, cuivre, cuivre nickelé.

Le corps 

cylindrique pour la lampe standard, fait d’une feuille de laiton enroulée et brasée à l’étain, rempli de bandes de feutre roulées, sert de réservoir de carburant. Sur sa face arrière, une anse de maintien manuel est percée, sur la face latérale, d’une boutonnière pour une éventuelle fixation murale et sur le dessus, d’un trou pour l’adaptation d’un déflecteur de lumière.

Le fond 

serti et brasé à l’étain sur le corps, il est plus large que le corps pour garantir une bonne stabilité. La matière était de fer blanc puis de laiton. Ce fond est à double paroi pour raison de sécurité et rempli de matière pour permettre le lestage de la lampe.

Le dessus 

serti et brasé sur le corps, il était à l’origine percé de deux orifices ; un pour le vissage du bec et l’autre pour le remplissage de l’essence. Pour raison de sécurité, ce dernier orifice fut supprimé et le remplissage se fit par l’orifice supérieur, après dépose du bec ; ce qui permet de remplir d’essence une lampe éteinte.

le bec 

élément principal de l’ensemble, auquel Charles Pigeon porta une très grande attention, dans sa forme définitive est formé d’une mèche, à l’origine enfermée dans un tube, et qui, maintenant, est seulement protégée par quatre fils d’acier, ce qui lui permet d’être en contact permanent avec le feutre imbibé d’essence. Cette essence monte par capillarité jusque dans la partie supérieure du bec. Une mollette permet le réglage de la hauteur de mèche et donc de l’intensité de la lumière émise. Sur la tige de réglage, une chaînette maintient un capuchon de fermeture du bec pour freiner l’évaporation de l’essence pendant le repos.

La galerie 

appelée galerie à flamme plate, enfilée sur le bec, cette galerie brevetée qui soutient la verrine, est percée à sa base de petites perforations qui provoquent un courant d’air et permet ainsi de tripler la puissance éclairante de la flamme.

La verrine 

fabriquée hors des ateliers Pigeon, elle était de forme, de matière et de couleur différentes en fonction des besoins et des désirs du client. Elle pouvait être ajointe d’un abat-jour en carton.

En 1884, la lampe de sécurité 

Le but recherché par Charles Pigeon était essentiellement l’aspect sécuritaire à un coût très abordable pour une lampe utilisant de l’essence minérale. Le premier brevet fut déposé le 21 octobre 1884 sous le numéro 162634.

1885, la lampe standard ou lampe merveilleuse 

additif au précédent brevet déposé quelques semaines plus tard et portant sur des améliorations importantes de pratique, d’économie de réalisation et de consommation. C’est le début d’une série de lampes destinées à de nombreux usages : lampes d’intérieur, lampe de luxe, de jardin, de cave, d’atelier, de laboratoire photographique, de voitures, de marine, lampes de poche, lampes bougie, lampes murales, etc..

200px-lampe_pigeon-marque dans PIGEON - COLOMBE1887, la lampe en cuivre fondu 

créée essentiellement pour deux raisons qui sont le recyclage des chutes de laiton utilisé pour la fabrication des lampes standard et pour répondre à la demande de certains clients qui, habitués aux anciennes lampes de fonte, privilégiaient la solidité indépendamment du prix.

Sur la partie avant des lampes standard (cylindriques), les spécifications de la marque Pigeon sont spécifiées en relief pour, en partie, lutter contre la contrefaçon. LAMPE PIGEON – GARANTIE VERITABLE – Inexplosible à l’essence minérale – Toute lampe véritable Pigeon doit porter sa double marque de fabrique. D’abord en tête LAMPE PIGEON puis plus bas un pigeon reposant sur un globe terrestre et portant une lampe à son bec.

L’inscription est suivie en dessous de trois écussons portant les mentions, de gauche à droite :

  • Médaille d’argent – Paris 1885
  • Marque de fabrique (pigeon sur le globe terrestre tenant une lampe dans son bec)
  • Diplôme d’honneur – Arcachon 1885
  • SÉCURITÉ ÉCONOMIE – MARQUE DEPOSÉE

Une garantie exceptionnelle, incrustée sur l’anse des lampes produites entre 1900 et 1910, assurait au client qui réussissait à faire exploser ladite lampe, une récompense de 10 000 Francs de l’époque, soit environ 40 000 € de 2008. Lassé de répondre devant la justice à ceux qui avaient, certainement par des moyens inavouables, réussi à faire éclater une lampe, Charles Pigeon supprima finalement l’inscription.

libellé de l’inscription sur l’anse :

« M. Pigeon offre 10 000 FS garantis au client qui fera exploser une lampe Pigeon, garnie de lama comme son réchaud à l’alcool », suivi du logo de la marque de fabrique (pigeon tenant une lampe dans son bec).

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