Le lombric, ce créateur de la Terre et des Paysages

Posté par othoharmonie le 19 juillet 2015

 

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C’est une belle mélodie qui se joue en sous-sol, juste sous nos pieds, et nous l’ignorons.

Les créateurs de la Terre et des paysages. 

Le biologiste Charles Darwin, en 1881, étaient déjà convaincu de l’importance du ver de terre. A l’époque, où les lombrics par leur apparence peu flatteuse, étaient considérés comme nuisibles, Darwin écrivait qu’il est permis de douter qu’il y ait beaucoup d’autres animaux qui aient joué dans l’histoire du globe un rôle aussi important. 

Les lombrics sont les agents de la bioturbation, la transformation des sols et des sédiments sous l’action des organismes vivants. Les vers fouisseurs créent les sols en concassant et en transportant les substrats rocheux et en y intégrant les matériaux d’origine organique. Ils sont les vrais créateurs de la terre et des paysages. Le ver de terre est probablement le premier animal vivant sur Terre. Il a plus de 500 millions d’années d’existence. Depuis ces temps reculés, les vers creusent toujours et se  sont modifiés en de nombreuses espèces. Les 140 variétés de lombriciens dénombrés en France et les quelques 5000 dans le monde, avec lesquelles nous cohabitons aujourd’hui, restent néanmoins des organismes plutôt simples. 

Dépourvus de squelette, les lombrics appartiennent à l’embranchement des annélides, vers segmentés dont le corps est couvert de petit anneaux. Il est possible de représenter un ver de terre comme un tube à l’intérieur d’un tube. Le tube extérieur est une mince peau couverte de poils tactiles. Ce duvet presque imperceptible aide le lombric aveugle à repérer sa nourriture et mener sa vie sensorielle. La peau est, sur tout le corps, enrobée d’un mucus qui, comme pour les grenouilles, va permettre la respiration cutanée. C’est la raison pour laquelle, le ver de terre suffoque si sa peau se desséche. C’est aussi pourquoi, il sort plutôt à la fraîcheur de la nuit et séjourne en profondeur durant l’été. 

A l’intérieur du ver, oesophage et intestin forment un tube digestif rectiligne qui fait toute la longueur du corps. Le système nerveux se trouve entre les deux tubes. Hermaphrodite, le lombric possède à la fois des organes reproducteurs mâles et des organes femelles. 

Chez eux, pas de trente-cinq heures !

Ces drôles de tubes qui ne dorment jamais, passent leur temps à manger et à forer. Aristode disait en 330 av J.C, que les vers sont les intestins de la Terre. Marcel Bouché, spécialiste des sols à l’INRA, a calculé qu’en un an et par hectare, une population de lombrics ingère 400 tonnes de terre et de matière organique. Il se nourrit de débris, feuilles mortes, bois en décomposition, restes de plantes ou cadavres d’animaux contenus dans la terre qu’il ingurgite. On dit du lombric qu’il est saprophage car il consomme de la matière organique en décomposition.

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Anatomie du ver de terre

Posté par othoharmonie le 19 juillet 2015

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        Les lombriciens trouvent toute leur place dans le vaste embranchement des Annélides qui regroupent les animaux dont le corps est divisé en anneaux ou segments. 

        Son anatomie curieuse commence par une bouche circulaire, le ver prend ainsi sa nourriture à la surface du sol ou dans le fumier. Cet organe est situé sur la face ventrale comme tout le réseau ganglionnaire nerveux, un jabot, un gésier et l’intestin complètent l’appareil digestif qui secrète un mucus et les enzymes indispensables à la transformation chimique de la nourriture absorbée. 

         Le travail consiste à avaler une grande quantité de terre et à la digérer. Une fois transformée dans son tube digestif, il rejette par l’anus une crotte de terre fine, en forme de tortillon

         Sa bouche (orifice mou sans dent) ne peut avaler qu’un sol ameubli et des végétaux en décomposition ; le ver de terre ne peut donc pas manger les racines des plantes. 

        Le corps du lombricien se compose d’anneaux successifs, dont chacun porte des soies courtes et raides, qui permettront à l’animal de ramper mais lui servent aussi d’organes sensoriels. Le lombricien ne possède ni yeux ni oreilles. Ce sont les soies latérales qui détectent les vibrations du sol. Cela permet au lombricien de se mettre à l’abri lorsqu’une taupe, un des ennemis naturels, est en train de creuser.

 

        Les anneaux sont les muscles de locomotion du ver de terre, ils en font un formidable perforateur du sous-sol. Mais à la différence de la taupe qui écarte la terre avec ses pattes pour creuser des galeries, le ver l’avale et la rejette. Pour avancer, il s’agrippe avec ses soies le long de parois et se gonfle pour élargir le trou. puis il contracte alternativement certains muscles du corps, et se déplie comme un accordéon, tout recouvert d’un liquide visqueux pour faciliter le glissement.        

        Le lombricien n’a ni poumons ni branchies. Sa peau, toujours humide, lui permet de respirer. En fait, l’air traverse l’épiderme, approvisionnant le système sanguin en oxygène.

 

        L’organe reproducteur s’appelle le « clitellum ». On le distingue parce qu’il forme un renflement chez les adultes reproducteurs. 

 (extrait de dossier du Laboratoire de Zooécologie du sol INRA – Novembre 2002) 

        Les lombriciens sont hermaphrodites, chaque individu est à la fois mâle et femelle, mais il faut qu’ils soient deux pour échanger leurs cellules mâles et ainsi féconder leurs ovules, ils ne sont sexuellement mûrs que 70 à 90 jours après leur naissance. Ils accouplent les parties supérieures collées l’une contre l’autre tête-bêche. 

        Après cet échange réciproque de semence le clitellum va fabriquer des cocons qui enfermeront les ovules et les spermatozoïdes : c’est à ce moment-là qu’a lieu la fécondation. 

         Après leur libération, l’incubation dure entre 15 à 20 jours, selon la température et l’humidité ambiantes. Des cocons sortent les jeunes vers de couleur blanche qui se mue en rose rapidement, avant qu’ils ne prennent leur couleur définitive au bout d’une vingtaine de jours.

 

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Oui, les lombrics respirent

Posté par othoharmonie le 17 juillet 2015

 

images (4)Comme ils n’ont pas de poumons, aucun mouvement de ventilation n’est évidemment discernable. Mais la respiration s’effectue on ne peut mieux au niveau des mitochondries de toutes les cellules de leur organisme. L’oxygène leur est apporté par le sang, qui contient une hémoglobine différente de la nôtre et qui, plus est, n’est pas véhiculée par des hématies mais est dissoute dans le plasma sanguin. La couleur rose ou rouge des vers de terre est due à cette hémoglobine. Les lombrics n’ayant pas de poumons, les échanges gazeux entre l’air et le sang se font au niveau de leur peau, tout simplement, qui a donc la même fonction que la surface des alvéoles pulmonaires.

La peau d’un lombric est constituée d’un épiderme mince (une seule couche de cellules) recouvert d’une fine cuticule transparente. Du mucus (sécrété par des cellules spéciales) maintient la surface de la peau toujours humide, la protège contre l’abrasion des particules du sol et la lubrifie, ce qui facilite la progression dans les galeries du sol. L’ensemble: épiderme + fine cuticule + mucus est perméable à l’oxygène et au dioxyde de carbone à condition qu’il soit humide.
Sous la peau, se trouvent des capillaires sanguins et les muscles périphériques dont les contractions permettent la reptation du ver, son enfouissement dans le sol, sa locomotion dans les galeries qu’il a creusées dans le sol.

Une organisation aussi simple du système respiratoire présente deux contraintes :

Le ver ne peut dépasser une certaine taille sinon la surface de la peau serait insuffisante pour assurer les échanges gazeux. En effet, la forme du ver étant assimilée à celle d’un cylindre, si le diamètre augmente d’un facteur 2, la surface de la peau est multipliée par 4 (2 au carré) mais le volume est augmenté d’un facteur 8 (2 au cube). Or, la consommation d’oxygène est proportionnelle au volume alors que les échanges gazeux au travers de la peau sont proportionnels à la surface. Il a été calculé que la taille maximale théorique d’un ver de terre correspond à un diamètre de 3 centimètres. Il est intéressant de constater que les plus gros vers de terre existants – qui vivent dans certaines régions de l’Australie – ont ce diamètre pour une longueur de 3 mètres. 

Le ver de terre peut être asphyxié s’il reste trop longtemps dans l’eau – par exemple s’il tombe dans une grande flaque d’eau de pluie et qu’il n’arrive pas à en sortir dans d’assez brefs délais. Bien sûr il ne s’agit pas d’une noyade par remplissage des poumons comme chez nous, mais d’une asphyxie due au fait que l’eau est bien moins riche en oxygène dissous que ne l’est l’air en oxygène libre: la surface de la peau est alors insuffisante pour assurer l’approvisionnement en oxygène aux tissus – en particulier aux muscles. Ou alors il lui faudrait des branchies. Ceci pour un ver de terre pendant la belle saison. En hiver, le ver est enfoui en profondeur dans le sol, son métabolisme est très ralenti par le froid (il consomme très peu d’oxygène et produit peu de dioxyde de carbone) : si la galerie du sol est inondée par l’eau de pluie ou de fonte des neiges, le ver n’est pas asphyxié. 

Réponse de l’équipe « La main à la pâte »

 

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Les dangers du Lombric

Posté par othoharmonie le 17 juillet 2015

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Malgré son utilité et son abondance, le lombric n’en est pas pour autant invulnérable. Il est très sensible aux différentes techniques utilisées en agriculture. Le labour mécanisé est peut-être son pire ennemi. Le travail du sol profond détruit ses galeries, incorpore dans le sol la matière organique de surface dont il se nourrit, voire le blesse directement. 

Notre copain le lombric est donc en danger face à l’agriculture intensive qui le méprise.

Une étude menée en Suisse, sur la biomasse du ver, a pu révéler les effets comparés entre dix ans de labour et dix ans de semis direct pour la culture de la pomme de terre. (semis direct = une terre non labourée). Dans le système avec labour, les chercheurs ont mesuré 94g/m2 présence de vers contre 190 gr/m2 en semis direct. Une diminution de moitié. 

Des kilomètres de galeries font respirer les sols.

Les vers de terre n’ont pas seulement un rôle de nourrice pour la terre et les micro-organismes, ils ont aussi une action mécanique. Ils participent à la structuration des sols en permettant la production d’un assemblage organo-minéraux stables, qui rendent les terrains moins sensibles à l’érosion par le vent, mais aussi, en creusant leurs galeries, ils empêchent leur tassement et imperméabilisation. 

Des kilomètres de petits tunnels souterrains, raccordés en réseaux, vont augmenter la porosité et ainsi faciliter la circulation de l’eau et de l’air. Pouvant atteindre une profondeur de cinq à six mètres, ces galeries ont une importance parfois bien sous-estimée. Aidant la pénétration des racines en offrant un sol plus meuble à l’expansion végétale, mais aussi avec un sol mieux oxygéné, les vers de terre font alliance avec les plantes. Mais ce n’est pas tout. D’après un chercheur à l’INRA, en région méditerranéenne, dans les galeries forées par une population de lombrics, 160 mm d’eau peuvent s’écouler par heure. Ainsi, en permettant un meilleur drainage, ces petits animaux limitent les effets des pluies torrentielles. 

Ne faut-il pas voir, par la disparition des vers de terre, un des facteurs responsables de l’aggravation des inondations ? 

En forant leurs galeries, les lombrics avalent sans distinction, terre et la matière organique, puis rejettent les éléments non assimilables sous la forme de curieux tortillons déposés en surface. Chaque année, les vers en produisent de 1 à 9 kg par mètre carré. Sur son passage, en digérant et en rejetant, le vaillant animal remonte jusqu’à la surface des éléments issus des profondeurs. Ces « crottes de ver de terre » comme disait Darwin, sont finalement l’équivalent d’un labour sur les vingt premiers centimètres du sol. Le ver laisse aussi des déjections en profondeur et, oeuvre ainsi à la circulation des matériaux entre les différentes couches du sol.

 En se déplaçant de haut en bas, il amène des éléments organiques qui, sans lui, pourriraient en surface, et remonte du sous-sol des oligo-éléments, des minéraux comme le fer ou le souffre. Mais pour le lombric, ce genre de travaux communs chez la faune du sol va beaucoup plus loin. Il a mis en place une véritable association mutualiste avec les micro-organismes. Des bactéries l’aident à digirer les débris organiques, en échange, elles se développent à leur aise grâce au riche mucus que le ver produit. 

Avec la terre et les résidus dont il se nourrit, le lombric avale aussi les bactéries. Alors au repos et inactifs, ces organismes unicellulaires vont trouver dans le mucus que le ver mélange à la terre, un substrat très favorable qui va stimuler leur multiplication et leur activité enzymatique. Cette association est rentable pour le ver mais s’avère également très bénéfique pour le fonctionnement des sols et le recyclage. En effet, la cohorte de bactéries que le lombric laisse derrière lui est activée ou réveillée par le prince, comme le décrit l’Institut de recherche pour le Développement (IRD). Tout l’espace souterrain fréquenté par le lombric, est remarquablement enrichi de communautés bactériennes, jusqu’à dix fois plus abondantes que dans le sol environnant dépourvu de vers. 

Par exemple, dans les galeries, on constate 40% de plus de bactéries fixatrices d’azote et 16% de bactéries dénitrifiantes (qui consomment les nitrates). Ces bactéries vont sans conteste contribuer à la vitalité du sol et, grâce à elles, la colonisation par d’autres êtres vivants sera beaucoup plus rapide.

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L’ART BIO DU VER DE TERRE

Posté par othoharmonie le 15 juillet 2015

 

 

RECYCLEZ AVEC LES VERS DE TERRE !

Grâce aux vers de terre, transformez vos déchets organiques en un supercompost.


C’est gratuit, c’est facile, c’est bio !

Mar28401   Il est important de considérer désormais nos déchets comme une matière première et non plus simplement comme quelque chose à jeter.
Chaque habitant jette chaque jour plus de 1 kg de déchets, soit en moyenne 434 kg de déchets par an.
   Réduire les déchets à la source permet certes d’économiser, mais mieux encore, les valoriser permet de gagner à tous les coups.
   Véritable  » intestin du monde « , comme l’avait déjà baptisé Aristote sous l’Antiquité, le ver de compost, cousin du lombric, est utilisé pour le lombricompostage des déchets. On parle de « ver de terre » ou de « lombric », mais ces termes génériques désignent en fait près de 7000 espèces de vers, ayant chacune leurs particularités. Le ver de compost a pour rôle essentiel de nourrir la terre en mangeant les matières organiques en décomposition à la surface du sol, alors que le lombric vit plus en profondeur afin d’aérer la terre. Tout deux participent à la fabrication de l’humus, à une meilleure perméabilité des sols et à leur fertilisation, combattant ainsi inondations et pollutions.

   L’histoire de l’élevage des vers (vermiculture), combinée à la production de lombricompost (lombriculture), a commencé aux Etats-Unis (Texas) dans les années 1930, suite aux études réalisées par Charles Darwin, (naturaliste et fondateur de la théorie de l’évolution), et qu’il a publiées en 1881 :  » Le rôle des vers de terre dans la formation de la terre végétale (et observations de leurs habitudes) « .

   Les vers de terre sont un maillon capital de la chaîne alimentaire, parce qu’ils nourrissent non seulement d’autres espèces animales, mais aussi les sols fertiles, enrichissant ainsi les sols pauvres. Leurs déjections (appelées tourillons) contiennent tous les éléments nutritifs nécessaires aux racines et aux plantes.

   Les poissons, les oiseaux, les poules et les taupes le savent bien. Ce petit être fait leur festin et les pêcheurs lui doivent également beaucoup. Dans certains pays, il est dégusté communément pour son apport exceptionnel en protéine (40 %).

Le ver de terre,  ami de l’homme et de la nature

   Grâce aux qualités digestives du ver de compost, il est possible de transformer sans peine 50 % de sa poubelle en engrais 100 % organique : le lombricompost solide et le  » thé de vers  » liquide.
   Bien meilleur que n’importe quel produit chimique, qui n’apporte qu’une partie des besoins, le lombricompost nourrit de façon complète et donne des résultats étonnants en terme de taille, de santé et de productivité pour tous les types de végétaux. Il est riche en éléments nutritifs pour les végétaux (azote, phosphore, potassium, calcium et magnésium) et en oligo-éléments (cuivre, fer, manganèse, zinc…) et complémente tous les types de sols ou de mélanges car il améliore l’aération, le drainage et la structure du sol.

   Il est relativement neutre (pH = 6,2) et n’a donc pas tendance à acidifier le sol comme beaucoup de matières organiques. Au contraire, il est utilisé pour enrichir et rendre fertiles les sols les plus pauvres ou déséquilibrés. Le lombricompost est ainsi un amendement idéal à ajouter au terreau des semis, des paniers suspendus, des bacs à fleurs ou à aromates et autres plantes d’intérieur. Il peut être utilisé pur, car il ne brûle ni les plantes, ni les racines, ou bien additionné à un terreau ou du sable, afin d’améliorer le drainage du sol.
   Le  » thé de vers  » est un engrais liquide très concentré que les plantes en pot et les jardins vont adorer. Ce thé de vers, liquide brun plus ou moins foncé et sans aucune odeur, provient de l’humidité contenue dans les déchets organiques. Cette humidité est drainée à travers le lombricompost et s’enrichit de ses éléments nutritifs. Le  » thé de vers  » est à utiliser dilué dans l’eau d’arrosage, à raison d’un dosage de 1/10, en tant qu’additif ou en tant qu’engrais foliaire.

Compostez au chaud et au sec avec les vers de terre !

    Le lombricompostage individuel permet de produire soi-même le meilleur engrais naturel solide et liquide ! Avec ses déchets de cuisine ! Pédagogique et ludique, le lombricompostage associe protection de l’environnement, autosuffisance en engrais et harmonie avec la nature. Rapide, facile, le lombricompostage est aussi naturellement sans odeur !
Tout au long de l’année, et contrairement au compostage traditionnel (le tas dans le jardin), il est possible de recycler facilement ses déchets dans un lombricomposteur et cela ne nécessite ni arrosage ni retournement : les vers font tout le travail et c’est tant mieux, car il n’est pas toujours agréable d’aller déposer ses déchets dans le compost du jardin l’hiver ou quand il pleut…

   Mar28403Le ver de compost consomme chaque jour plus de la moitié de son poids en déchets organiques, tels que : épluchures de fruits et légumes, coquille d’œuf, papier et carton, cheveux, ongles, café, thé. Les protéines animales sont cependant à éviter car leur décomposition sent souvent mauvais. Ainsi, en démarrant avec 500 g de vers (environ 1000 vers) on peut transformer quotidiennement 250 g de déchets.
   Un lombricomposteur peut se placer indifféremment en intérieur (en appartement, dans le garage, le cellier ou même dans la cuisine) ou en extérieur (jardin, cour ou balcon). Un couvercle micro-aéré empêche l’intrusion d’insectes ou de rongeurs et permet une meilleure décomposition aérobie des déchets. Les vers de compost résistent à des températures extérieures extrêmes (entre 5°C et 30°C), et il faut veiller à une humidité correspondante à celle d’une éponge essorée.

   Dans les conditions optimales de température, d’hygrométrie et de nourriture, les vers doublent en nombre tous les 2 à 3 mois, mais tout comme dans la nature, ils régulent leur population en fonction de la quantité de nourriture apportée et en fonction de l’espace disponible, de sorte que l’on ne peut jamais  » en avoir trop « . Par ailleurs, ils sont très bons pour la pêche, les poules et les oiseaux du voisinage !

Agnès Allart
Fondatrice et présidente de l’Association Art Bio, gérante deVers La Terre, qui distribue lelombricomposteur Can-O-Worms


INFORMATION – DEMONSTRATION
L’Association Art Bio L’Art propose des demi-journées d’information et de démonstration sur le recyclage individuel des déchets ménagers organiques grâce aux vers de terre.


Association Art Bio
6, rue des Orfèvres,
34120 Pézenas,
Mar28408
mél : artbio@tripandtrip.com,
site : www.tripandtrip.com.

Biographie

Le ver de terre au jardin, Walter Buch, Eugen Ulmer Verlag, 1991
Le rôle des vers de terre dans la formation de la terre végétale et observation de leurs habitudes, Charles Darwin, Editions Syllepse, 2001
L’élevage rentable des lombrics, L. Compagnioni, Editions de Vecchi, 1979
Le sol, la terre et les champs, Claude Bourguignon, Editions Sang de la terre, 2002
Worms Eat My Garbage, Mary Appelhof, Flower Press, 1997

A noter : Le très complet livre de Mary Appelhof est à paraître bientôt en Français. Contacter l’association Art Bio.

visitez la lombriculture Art BiO…!!!

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Ver de Terre, un travailleur invisible

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2015

 

 

 

Fertilisation des solsLa fertilité des sols, leurs capacités à se régénérer et donc tout simplement notre agriculture, est possible grâce à cette particule si précieuse qu’est le CAH. Mais ce n’est pas le seul  effet de notre super-héros du sol. Chaque jour, un ver de terre est capable d’engloutir son propre poids en terre. Étant des millions, ils créent ainsi un impressionnant réseau de galeries souterraines, allant parfois jusqu’à trois mètres sous la surface et pouvant représenter plus de 5000 km par hectare. L’air circule dans ces multiples tunnels, permettant ainsi à la vie aérobie de coloniser les couches inférieures. 

Sans le travail des vers anéciques, les sols seraient nettement moins profonds car l’atmosphère ne pourrait pas pénétrer aussi loin dans le sol. Les racines des plantes profitent également de ces   galeries pour s’enraciner plus loin et plus facilement, elles deviennent ainsi d’avantage résistantes à la sécheresse ou au déracinement, en plus de profiter des éléments nutritifs que le vers sème sur son passage. Pour finir, ces galeries se transforment en véritables réseaux d’eau pluviale lors des précipitations. L’eau reste ainsi moins longtemps en surface et rejoint plus facilement les nappes phréatiques, ce qui évite les inondations, l’asphyxie du sol ou le ruissellement vers les cours d’eau. 

Les lombrics sont également des agents irremplaçables de la formation de l’humus. Se nourrissant des micro-organismes qui se développent à a surface de la matière organique, ils participent au brassage continuel du sol et donc à la biodégradation de la litière. Ils sont loin d’être les seuls à effectuer ce travail : il existe des milliers d’espèces qui y participent : Collemboles*, acariens, champignons, crustacés, insectes, protozoaires, bactéries… chacun s’occupant d’un stade de décomposition de la matière organique, de la matière brute jusqu’à sa minéralisation finale. Les vers anéciques* y jouent un rôle prépondérant pour plusieurs raisons : 

✔ Ils prélèvent régulièrement la matière organique en surface (des feuilles mortes notamment) puis l’enfouissent à quelques centimètres de profondeur. Ils favorisent la biodégradation de la litière et l’inclusion de l’humus dans les horizons inférieurs du sol. 

✔ Ils sont de véritables mélangeurs de strates. Vous avez peut-être déjà effectué l’expérience à l’école : On dispose plusieurs couches de sable et de terre de différentes couleurs et granulométries dans un vivarium en verre. Après y avoir introduit des lombrics, on patiente quelques semaines. 

Résultat : les couches sont complètement mélangées. Les lombrics combinent les horizons inférieurs avec les couches plus superficielles, ils permettent ainsi un brassage et un recyclage continu des éléments. Ils ramènent à la surfaces des minéraux indispensables à la vie végétale et microbienne, qui sans eux seraient bloqués dans les couches profondes. Véritables vaisseaux souterrains, ils  véhiculent et propagent également les bactéries telluriques et autres micro-organismes indispensables à la biodégradation. 

✔ En ramenant, par ses excréments, les particules fines à la surface, il participe activement à la pédogenèse* et à l’enfouissement des pierres et des graviers. 

✔ Il semblerait également que certains vers synthétisent et diffusent des phytohormones qui vont stimuler et améliorer le développement racinaire des plantes. Sans doute le fruit d’une longue coévolution symbiotique* entre les plantes et les lombrics, chacun profitant de l’activité de l’autre.

 Finalement le lombric est un formidable vecteur entre les principales fractions qui composent le sol : La matière minérale, la solution du sol, la fraction atmosphérique et la matière organique ( voir : le Génie végétal : le sol, un être vivant). Il décompose et disperse la matière organiques dans les différentes couches du sol, il permet à l’air et à l’eau de circuler, il entretient la vie du sol par ses activités, recycle et fait circuler les minéraux et enfin stabilise le sol. Aucun autre animal de l’édaphon* n’a un impact aussi général. On comprend mieux pourquoi aucun produit chimique et ni aucun engrais ne pourra jamais le remplacer.

 

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Notre super-héros du sol

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2015

 

 

EarthwormToutes les croyances et cultures du monde possèdent leurs bestiaires symboliques et mythologiques : Lion, cheval, éléphant, buffle, serpent, aigle, chat, loup, colombe… Quel dommage qu’aucune civilisation n’ai jamais eu un peu plus de considération pour le… ver de terre ! Pourtant quel  formidable symbole que ce petit animal à la fois si familier et si méconnu. Nous sous-estimons tellement son importance dans la Nature, et pourtant sa contribution est absolument titanesque.

 

Vous allez découvrir que ce super-héros du sol mériterait bien des éloges. Un modeste héros !

Dans notre culture, le ver de terre est un symbole plutôt péjoratif : insignifiance, médiocrité, dérision… Il est même parfois injustement associé à la mort, la décomposition et la saleté lorsque l’on parle de cadavres enterrés, d’où sans doute la réaction de dégoût qu’éprouvent si souvent les gens à sa vue ou son contact. 

C’est un animal que tout le monde connaît, que l’on peut rencontrer presque partout, et paradoxalement ses nombreuses qualités et son rôle fondamental pour l’environnement sont bien souvent méconnus. Au mieux, nous considérons qu’il aère le sol du jardin et qu’il est très recherché par les oiseaux. Nous allons voir qu’il est beaucoup plus que ça. 

Pour commencer, mettons tout de suite fin à diverses folles rumeurs qui ternissent injustement la réputation de notre petit héros : Non, le lombric n’est pas vecteur de maladies, il n’est pas sale, il ne génère pas de mauvaises odeurs, il ne traîne pas dans les cadavres d’animaux et il demeure absolument inoffensif. Admettons-le tout de suite également, un ver de terre ne donnera pas deux vers si vous le sectionnez en deux ! Au mieux la partie contenant la bouche et les organes indispensables pourra se régénérer (l’un des formidables pouvoirs du lombric est en effet une  capacité de régénération incroyable), mais il se peut également qu’aucune des deux parties ne survive à ce traumatisme ! 

Notre cher lombric n’est pas seul dans le sol, il existe en fait plusieurs genres et des dizaines d’espèces de vers différents que nous avons tendance à toutes appeler « vers de terre » par ignorance, et aussi parce qu’il faut reconnaître qu’ils sont souvent difficiles à différencier les uns des autres au premier coup d’œil. 

✔ Il existe des vers épigés*, c’est à dire qui vivent dans les couches superficielles du sol. Ce sont d’excellents agents de décomposition de la matière organique, à tel point que l’on peut les utiliser dans des « vermi-composteur* ». 

✔ D’autres sont endogés*, c’est à dire qu’ils vivent dans les couche plus profondes du sol. Dépourvus de pigmentation et souvent de tailles minuscules, ils et ne se montrent jamais à la surface. 

✔ Enfin, il existe des espèces anéciques*, c’est à dire qui évoluent verticalement entre les couches profondes du sol et la surface. C’est le cas du plus connu d’entre eux : le lombric commun : Lumbricus terrestris. 

C’est une grande famille qui demeure pourtant presque invisible. Les « vers de terre » représentent 80 % de la biomasse* animale de la planète ! (humain compris). C’est dire si cette famille pèse lourd dans l’écosystème*. On estime que dans une terre en bonne santé, il y a plusieurs tonnes de lombrics par hectares. Alors quels sont les bienfaits de ces animaux vis à vis du reste du milieu ? Sont-ils seulement des aérateurs du sol comme nous pouvons le lire parfois dans les manuels de jardinage ? 

Depuis longtemps, certains naturalistes s’étaient ainsi aperçus de l’importance des vers de terre dans notre monde, Charles Darwin lui-même leur a consacré son dernier ouvrage, qui reste encore  aujourd’hui une référence.

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EN PARTIE DES Décomposeurs

Posté par othoharmonie le 13 juillet 2015

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Les décomposeurs sont – dans le réseau trophique - les êtres vivants participant directement à la décomposition de la matière organique morte (nécromasse) ou des excréments ouexcrétats d’êtres vivants. Ils jouent un rôle majeur, nécessaire au recyclage des éléments (minéraux, oligoéléments…) qui composent la matière organique.

Certains d’entre eux contribuent aux grands processus permanents de détoxication de l’environnement, en recyclant (décomposant) des composés organiques toxiques (toxinesnaturelles) ou perturbateurs pour l’écosystème (certaines phéromones, hormones et perturbateurs endocriniens par exemple) contenus dans les détritus et les sédiments, le sol, etc.

Ce sont essentiellement des bactéries et des champignons, mais aussi des micro-invertébrés (acariens, insectes…), qui se nourrissent de débris animaux, végétaux ou fongiques qui sont des excrétats, excréments ou font partie de la nécromasse.

Leurs digestats et leurs excrétats sont riches en nutriments facilement accessibles à la microflore bactérienne et fongique du sol et contribue par exemple à la qualité de l’humus forestier ou prairial.

Des « décomposeurs » sont présents dans tous les compartiments des écosystèmes, presque partout dans la biosphère.

Ils peuvent vivre à l’intérieur d’un autre organisme (dans notre intestin par exemple) en étant commensal ou symbiote (dans ce dernier cas ils peuvent fournir à leur hôte des oligoéléments rares qu’ils rendent biodisponibles, desantibiotiques, des vitamines, etc).

 

Certains décomposeurs sont utilisés dans les processus d’épuration (station d’épuration, fosse septique, filtres biologiques…), dans les processus de production de compost (compostage) ou par le génie écologique pour traiter des sites ou sols pollués ou pour accélérer des processus de renaturation.

Par ailleurs il existe des décomposeurs qui produisent des substances d’intérêt pharmaceutique, industriel ou commercial (c’est le cas de nombreux champignons produisant des antibiotiques (pénicilline par exemple ou capables d’entretenir des processus de fermentation non toxique pour l’homme, permettant de produire pain, fromage, bière, choucroute, etc. )).

Parfois, les petits invertébrés de la pédofaune sont qualifiés de détritivores alors que leur régime alimentaire est autre.
Les pseudoscorpions ou les scolopendres sont ainsi carnivores.

Dans la chaine alimentaire qui représente classiquement le réseau trophique, ils occupent une place particulière, car contribuant à recycler la matière organique à tous les étages de la pyramide.

 

 

 

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Les bienfaits des vers

Posté par othoharmonie le 13 juillet 2015

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Les vers peuvent nous aider à sauver ce monde en décomposition !
L’action des vers de terre est essentielle à la survie de l’homme et de son environnement. Ils sont un maillon indispensable de la chaîne alimentaire et les garants de la fertilité des sols, que nous exploitons pour nous nourrir.

Labourent les sols et le rendent fertile

L’action des vers de terre est essentielle à la survie de l’homme et de son environnement. Ils sont un maillon indispensable de la chaîne alimentaire et les garants de la fertilité des sols, que nous exploitons pour nous nourrir. Le lombricien est un animal fouisseur. Son activité et son écologie en font un acteur majeur dans la structuration des sols. Véritables laboureurs du sol, ils sont capables de retourner des surfaces considérables. Pour un hectare, on estime que 20 à 30 tonnes passent par leur tube digestif.

Par le travail constant qu’ils exercent, les vers de terre enfouissent dans les couches profondes du sol les éléments organiques prélevés en surface et remontent à la surface la terre des couches profondes ingérée en même temps que les matières organiques. Charles Darwin les appelait les « premiers laboureurs ». Titre amplement mérité au vu de leurs travaux. La présence des vers de terre maintient une structure du sol, dite grumeleuse, qui résulte du passage de la terre dans le tube digestif, des apports de différentes sécrétions et de l’action des bactéries et des champignons. Cette structure est favorable à la circulation de l’air et de l’eau, elle favorise la vie bactérienne et augmente la fertilité du sol. Par contre cette structure grumeleuse disparaît si les vers de terre sont éliminés par les traitements chimiques, les labours fréquents, ou si le sol est compacté par le passage répété d’engins lourds.

Nourrissent et protègent les végétaux

Les lombriciens constituent la première biomasse du sol. Et les scientifiques évaluent à plusieurs centaines de tonnes par hectare leurs déjections qui apportent, ce faisant, une part très importante des éléments nutritifs (phosphore, calcium, zinc, magnésium) nécessaires à la croissance de vos plantes, fleurs, etc.. les rendant ainsi plus résistantes aux attaques de maladies et de parasites.

Les plantes puisent leur nourriture dans l’air et le sol. Aujourd’hui, nous savons que pour avoir une croissance saine, non seulement les différents éléments nutritifs et les oligo-éléments sont indispensables pour nos plantes, mais aussi la matière organique ; celle-ci n’est présente que dans l’humus et est mise à disposition des plantes par les vers et les micro-organismes

Médecins du sol : lutte contre les parasites

Certaines espèces de vers de terre permettent elles aussi la régulation de parasites des plantes. Des études récentes tendent à démontrer que des vers de terre pourraient devenir des alliés efficaces pour limiter l’impact négatif des parasites sur les cultures, sans nuire à l’environnement puisqu’ils éviteraient ainsi à l’espèce humaine l’utilisation de produits chimiques toxiques.

Aident les plantes à boire

En fonction des espèces, les vers de terre agissent différemment sur la structure du sol. Ils creusent des galeries plus ou moins profondes ce qui accélère ainsi l’infiltration de l’eau dans le sol et limite le ruissellement. Ils améliorent l’aération et la circulation des liquides et des gaz qui atteignent plus facilement les racines des plantes. Les galeries creusées permettent aussi aux racines de s’étendre plus facilement et d’accroître la surface d’échange alimentaire entre le sol et les végétaux.

Luttent contre l’érosion des sols

En creusant ces immenses réseaux de galeries, ils procurent des voies d’infiltration dans le sol. De plus ils agissent sur la structure granulaire du sol, en ingérant la terre puis en la rejetant sous forme de gros agrégats dont les propriétés chimiques sont modifiées par rapport au sol environnant (pH neutre, plus grande stabilité des agrégats…) et la structure grumeleuse du sol est favorable au stockage de l’eau. Un sol qui possède une population importante de vers de terre peut absorber des précipitations importantes, voire de très fortes pluies d’orage. La présence des vers de terre limite les risques de ruissellement en surface. Protéger les populations de vers de terre, restaurer les populations détruites ou affaiblies, constituent un moyen efficace de lutter contre l’érosion des sols et d’augmenter leur fertilité.
L’apport de vers dans le sol l’aère et le nourrit, empêchant le compactage de la terre et donc les inondations et leurs conséquences désastreuses pour les cultures et les habitants.

Régénèrent les sols épuisés

L’utilité des vers de terre dans la formation de l’humus, pour la restructuration des sols, et la fertilisation des sols pauvres n’est plus à démontrer, mais reste à être généralisée. En Inde, une expérience test de réintroduction de vers de terre a permis, dès la première année, de doubler la production de thé dans un sol épuisé par l’agrochimie (http://geo5.environnement.free.fr/exchron.html).

Utiles pour la pêche

Les vers de terre et les vers de compost sont également utilisés pour le marché de la pêche en eau douce aussi bien qu’en eau de mer. L’élevage du vers de compost a continué de se développer aux Etats-Unis, grâce à Hugh Carter, cousin de l’ex-président des États-Unis, qui a commencé à élever des vers de compost en 1947 dans un cercueil ! Après 25 ans de pratique et d’expérience de l’élevage du ver, Carter était en mesure de fournir 15 millions de vers par an aux magasins de chasse et de pêche.

Recyclent les déchets

En mettant les vers au travail dans un lombricomposteur, nos poubelles diminuent de 40%.
Les vers de terre recyclent les déchets organiques en les digérant.
Les vers de terre nous apportent donc la solution idéale à la problématique grandissante et préoccupante qu’est la gestion de nos déchets ménagers, tout en favorisant la protection de l’environnement.

Traitent les eaux usées

Récemment, les vers de compost sont utilisés en France et au Chili pour purifier les eaux usées des petites communes peu peuplées et où il n’y a pas d’industries polluantes Depuis 2004 en France dans la station d’épuration de Combaillaux (près de Montpellier) et dans une petite commune du Chili, on teste une nouvelle méthode d’épuration des eaux usées. Le principe est simple : L’une des cuves de la station d’épuration fonctionne selon le principe classique du lit bactérien alors que l’autre est un lombrifiltre. Ce dernier est composé d’écorces de pin posées sur un lit de copeaux de bois et de graviers auquel ont été ajoutés des vers de terre spécifiques, ici de l’espèce Eisenia andrei, qui sont arrosés, par intermittence, d’eau usée. Les vers – 25000 par m² – ne sont visibles. Ils dégradent intégralement les effluents en les consommant, sans utiliser de grandes quantités d’eau, comme c’est le cas dans les stations classiques. Il n’y a pas de boues à la sortie, seulement des tortillons de terre et de l’eau quasi-potable. Cependant, les vers n’agissent pas seuls. Les kilomètres de galeries qu’ils creusent assurent l’oxygénation des bactéries. Cette association permet un fort rendement épurateur, surtout pour les matières en suspension et les matières organiques. Cette forme originale de station d’épuration est adaptée aux petites communes de 1500 habitants environ. Elle nécessite peu d’espace, permet une économie de 20 à 30% par rapport au coût et l’entretien d’une station classique, ne consomme que très peu d’énergie et produit peu de nuisances olfactives et sonores. Cependant, ce système, comme tous les procédés biologiques, est sensible aux pics de toxicité des eaux usées : les vers meurent s’ils sont nourris avec des eaux contenant du mercure, du cuivre ou de l’arsenic. Ce sont donc de bons indicateurs de l’écotoxicité. Le lombrifiltre ne convient donc qu’aux communes sans industries ou sans activités polluantes raccordées au réseau domestique.

Dépolluent les sols

Phytoremédiation des sols. Parce qu’ils ingurgitent des quantités considérables de terre et de débris végétaux pour se nourrir, les vers de terre concentrent la pollution. A proximité des routes on a trouvé dans les vers de terre des concentrations en plomb plusieurs dizaines de fois supérieures à celles du sol. La même chose a été observée pour le DDT, la concentration de ce polluant atteignant 150 fois celle observée dans le milieu. Ainsi les vers de terre jouent dans le milieu terrestre le même rôle de concentrateurs de pollution que l’on observe en milieu marin chez les mollusques. C’est un aspect très important et qu’il ne faut jamais perdre de vue quand on évalue les risques de toxicité dus à la présence d’un polluant. Ainsi, les vers de compost, et plus particulièrement l’espèce Eisenia andrei, aident les écotoxicologues à mesurer les degrés de pollution des sols

Dégradent la matière organique mise à profit dans les filières de l’agronomie

A la station expérimentale de Guernevez (29), dans le cadre du programme « Porcherie verte », sur les conseils de la communauté scientifique, on a, avec succès, traité par lombrifiltration – élevage de vers de terre sur un support organique arrosé par un liquide chargé de matières organiques (eaux usées, lisier ou fumier de bâtiments d’élevage…) – du lisier et fumier porcin.

Certainement, surtout dans le contexte du développement de filières « non alimentaires ». L’évacuation rapide des déjections animales par un système de « chasse d’eau » permet une amélioration des élevages en bâtiment, grâce à la limitation des odeurs, des émissions d’ammoniac et des gaz à effet de serre. Cependant, pour être durable, le système doit recycler l’eau, être facile à gérer pour les éleveurs et ouvrir de nouvelles voies de valorisation des nutriments excrétés.
Ce procédé, développé avec la Chambre d’Agriculture du Finistère, le CNRS et d’autres partenaires (Universités de Rennes, Montpellier, Brest, Jiao Tong de Shanghai, Cemagref de Rennes, Agrocampus Ouest, Cirad avec des financements du Département du Finistère, de la Région Bretagne, de l’Europe et de l’Etat), conduit à : – produire des engrais organiques exportables, – incorporer des coproduits agro-forestiers, – réduire le besoin de surface d’épandage, – réduire l’émission d’ammoniac, de méthane et d’odeurs d’un élevage sur lisier conventionnel, – considérer les lombriciens comme un bioindicateur, simple à contrôler, de la stabilité du système, à défaut de les élever en vue d’une récolte.

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Solution contre la faim dans le monde?

Les vers sont également utilisés pour leur fort taux de protéine (70%) dans l’alimentation animale (poules et poissons notamment) et des études scientifiques sont en cours concernant l’alimentation humaine. Les vers pourraient bien répondre au problème crucial de la faim dans le monde et en particulier dans les pays en voie de développement. Les vers : prochaine source de protéines pour les humains ?

Et même lavent plus blanc que blanc!

Source : http://www.unesco.org/courier/1999_02/pdf/courrier.pdf

Pourquoi ne pas tirer de certaines des 1 800 espèces de vers de terre, comme les Eisenia foetida, les enzymes qu’ils fabriquent et qui viennent facilement à bout de taches de sang, de vin ou de terre?

 (Source : Libération, 12/06/2004) autre source :http://www.prodinra.inra.fr/prodinra/pinra/data/2009/02/PUB860600600171_20090226111856863.pdf

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LA FETE DU LOMBRIC

Posté par othoharmonie le 8 juillet 2015

 

images (3)Il était une fois, dans un passé très ancien, si lointain que même nos ouvrages les plus vieux restent muets, une famille qui vivait dans une petite prairie. La maison était faite uniquement de bois, le confort n’était pas la priorité en ce temps-là. Seul détail marquant, un petit écriteau accroché au-dessus de la porte sur lequel on pouvait lire :
« Une petite maison dans la prairie. »

Un homme assez bien bâti coupait, comme à son habitude, des bûches de bois à n’en plus finir, sa femme, était parti depuis plusieurs heures chercher une baguette de pain (oui en ces temps anciens il parait que ça se mangeait mais nous ignorons désormais la composition exacte de cette étrange mixture) ainsi que deux litres d’eau au village le plus proche : 37 kilomètres.

Ce charmant couple avait deux enfants : deux fillettes de dix et huit ans. Ces charmants bambins jouaient, en courant dans les prés, riant à gorge déployée, lorsque soudain …. Le sol se déroba sous elles ! Un trou béant de plusieurs mètres de profondeur apparut soudainement.

Après une chute vertigineuse, elles se retrouvèrent dans une salle sombre, parfaitement sphérique, les parois étaient lisses, comme taillées par la main d’une entité surnaturelle…
Elles explorèrent la pièce qui faisait une dizaine de mètres de diamètre, puis un passage se dessina, circulaire, d’environ deux mètres de diamètre. Ainsi les fillettes décidèrent de s’y insérer.

Le tunnel était en pente douce vers le bas, d’une longueur interminable.
Après un long moment, elles virent une douce lumière apparaître au bout du tunnel. Etant dans l’obscurité totale depuis presque une heure, elles coururent puis elles arrivèrent dans une pièce similaire à celle qu’elles avaient quitté, sauf que…

Au centre de cette pièce était situé un gigantesque lombric ! Ce lombric devait mesurer une dizaine de mètres de long et deux mètres de diamètre, il était dépourvu d’yeux (je savais bien que la cuisinière m’avait dupé). On ne distingue point le cul de la tête. Il émettait une légère lumière jaune qui semblait pulser au rythme de sa respiration.

Les fillettes, apeurées (pff…) décidèrent de rebrousser chemin, le ver semblait être endormi…

Elles retournèrent donc dans la première pièce et hurlèrent à la mort pour appeler leur père qui ne tardant pas à les rejoindre muni de sa fameuse hache porte bonheur. Cette arme ne l’a jamais trahie, même contre les bûches les plus dures et récalcitrantes.
Les trois se trouvèrent face au ver une heure plus tard puis sans hésitation, le bûcheron en fit de minuscules rondelles pour accompagner sa soupe du soir, une source sûre de protéine.

Le pauvre ver, dépourvu de cordes vocales hurlait à la mort mais aucun son ne sortait…

C’est ainsi que se termine l’histoire de Kikic le Lombric.

Cette histoire est célèbre sur Astellia, elle est la cause de la fête annuelle du lombric :
Nous choisissons trois prisonniers, et nous les obligeons à manger le plus de lombric possible, celui qui en mange la quantité la plus grande aura la vie sauve et il sera sacré Roi Lombric pour l’année durant, les deux autres seront morts car c’est un repas qui coute la vie s’il on perd. Le Roi est censé faire le lien entre Kikic Le Lombric et le peuple d’Astellia (c’est vraiment n’importe quoi ce truc).

 

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Les vers de terre sortent après la pluie

Posté par othoharmonie le 8 juillet 2015

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Les vers de terre ont besoin d’un environnement humide pour leur survie. Ils vivent principalement sous terre pour éviter la lumière solaire car celle-ci enlève l’humidité de leur peau. Ils meurent rapidement s’ils sont exposés au soleil pendant une longue période.

Les vers de terre ont besoin d’un milieu humide pour la diffusion des gaz à travers leur peau. On le voit souvent au-dessus du sol après une forte pluie. Il existe de nombreuses théories sur ce comportement des vers de terre.

Le taux d’humidité après la pluie est élevé, et donc les vers de terre viennent au-dessus du terrain lorsque les terriers se remplissent d’eau de pluie. Toutefois, si suffisamment d’oxygène est dissous dans l’eau, ils peuvent vivre sous l’eau pendant plusieurs jours.

De plus, un ver de terre qui se promène à l’extérieur de la terre, plutôt que dedans, est plus rapide. Il peut ainsi aller vers un territoire non conquis par ses confrères lombrics et croître plus facilement.

 

Vous avez probablement remarqué que lors d’une averse on retrouve des vers de terre partout sur le sol et en particulier sur l’asphalte. C’est un phénomène étrange qui a pourtant une explication relativement simple. On croit que les vers sortent de terre quand il pleut, car ils ne veulent pas… se noyer. En effet, s’il y a trop de pluie d’un seul coup le sol n’absorbe pas assez vite et les vers se noient. Ainsi, ce serait les vibrations créées par les gouttes de pluie sur le sol qui les feraient sortir!

 

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 Bien que la déshydratation soit un danger qui les guette également parce qu’ils respirent par la peau. Cela implique qu’ils soient constamment recouverts d’un mucus, car les échanges gazeux se font toujours par «liquide interposé» chez les êtres vivants – même dans nos poumons, d’ailleurs, les alvéoles sont toujours humides. Pour un lombric, se dessécher revient donc grosso modo à se noyer.

Mais il faut croire que leur monde est vraiment, mais alors vraiment rempli de dangers, car ils peuvent également se noyer dans l’eau! «La concentration d’oxygène est beaucoup plus grande dans l’air qu’elle pourrait l’être dans un verre d’eau [où les vers finiraient pas asphyxier]», explique le spécialiste de la faune benthique de l’Université d’Ottawa Antoine Morin.

L’hypothèse la plus couramment avancée pour expliquer la ruée des lombrics hors de terre après la pluie est d’ailleurs qu’ils tentent ainsi d’éviter la noyade. Ce serait donc paradoxalement un réflexe de survie qui les pousserait sur les trottoirs et d’autres surfaces trop dures pour être creusées, où ils se trouvent ensuite à la merci des rayons UV et des [non moins redoutables] rouges-gorges.

On pourrait ajouter, en outre, que le nombre de lombrics par hectare est à estimé un ou deux millions par hectare dans les sols forestiers, ce qui fait de 100 à 200 spécimens par mètre carré. Ils sont donc loin de tous sortir de terre à chaque averse heureusement pour les amateurs de randonnée en forêt, d’ailleurs… Une autre hypothèse serait donc, comme pour la limace et l’escargot, que le lombric profite de la pluie pour sortir sans risquer la dessication. Il est en effet possible que cela lui donne une occasion de se reproduire, car l’accouplement a toujours lieu à la surface chez les vers de terre, dit M. Morin. Et on peut aussi penser qu’il s’agit là d’une forme de migration. «Toutes les populations ont tendance à se disperser quand elles atteignent une certaine densité. C’est un comportement que l’on voit chez pratiquement toutes les espèces animales [...que ce soit pour] trouver un partenaire sexuel, de la nourriture ou un nouvel habitat.»

L’ondée serait donc, pour le lombric, le moment rêvé pour aller voir si l’herbe est plus verte chez le voisin.

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L’Histoire du petit ver de terre

Posté par othoharmonie le 7 juillet 2015

 

 

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Qui a vu tout menu
Le petit ver de terre
Qui a vu tout menu
Le petit ver tout nu

Qui a vu dans la rue
Le petit ver de terre
Qui a vu dans la rue
Le petit ver tout nu

C’est la grue qui a vu
Le petit ver de terre
C’est la grue qui a vu
Le petit ver tout nu

Dans laitue disparu
Le petit ver de terre
Dans laitue disparu
Le petit ver tout nu

Et la grue n’a pas eu
Le petit ver de terre
Et la grue n’a pas eu
Le petit ver tout nu

 

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Fossiles de vers géants

Posté par othoharmonie le 7 juillet 2015

téléchargementDes paléontologues espagnols ont découvert des galeries laissées dans des sédiments marins il y a 475 millions d’années, traces fossiles de vers géants pouvant atteindre un mètre de long.

Remontez dans le temps à l’époque de l’Ordovicien inférieur, il y a de ça 475 millions d’années environ, quand des scorpions de mer géants existaient. Au centre de l’Espagne se trouve actuellement une région faisant partie du parc national Cabaneros qui date de cette période de l’histoire de la Terre. A ce moment-là, du fait de la dérive des continents qui existait sur Terre depuis plus de 3 milliards d’années, on se serait retrouvé sur une plateforme marine proche du Pôle sud et donc dans des eaux particulièrement froides.

Parce que ce milieux favorise le gigantisme, comme on en a l’exemple avec les baleines aujourd’hui, l’examen des fonds marins nous aurait permis de voir des vers géants fouillant les sédiments en y creusant des galeries longues de plusieurs mètres et d’un diamètre de 15 à  20 cm.

Les traces laissées par ces organismes marins sont encore bien visibles aujourd’hui et elles ont été découvertes par le paléontologue Juan Carlos Gutierrez Marco et ses collègues du Centro Superior de Investigaciones Cientificas (CSIC). Ce dernier n’en est pas à son coup d’essai et dernièrement il avait même découvert un véritable cimetière de trilobites géants datant eux aussi de l’Ordovicien.

Par comparaison avec les animaux actuels, on peut imaginer que les parois de ces galeries creusées à l’horizontal par les vers marins géants étaient consolidées par la sécrétion d’une sorte de mucus. C’est grâce à ceci qu’elles ont pu se fossiliser et subsister jusqu’à aujourd’hui.

Source  / http://www.futura-sciences.com/

 

 

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VER DE TERRE ET SUPERSTITIONS

Posté par othoharmonie le 5 juillet 2015

 

 

 

Ver : Le ver de terre sert à guérir les problèmes musculaires si on se masse avec. 

C’est Charles Darwin (1809-1882) qui a étudié le vers de terre et à publié ses études dans un livre paru en 1881, mais l’histoire de l’élevage des vers de terre commença aux États-Unis dans les années 1930.

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Quelques anecdotes

Dans les siècles passés, l’attitude des gens était partagée et fortement imprégnée de superstitions. En voici quelques-unes :  

- Les vers de terre pulvérisés et mis dans des balles, mélangés à de la poudre à canon, conféraient, disait-on de la justesse du tir. 

- En médecine on les prenait vivants ou morts, hachés ou pulvérisés, frais ou séchés, pour l’usage externe ou interne. On les utilisait pour faire baisser la fièvre ou pour apaiser les maux de dents. 

- On les trouvait déjà sur les ordonnances de Pline (24-79 ap.J.C.) 

- Toutes sortes de plaies ainsi que les douleurs de la gorge, des yeux et des oreilles étaient traitées à l’aide de vers de terre. 

- Des traditions en rapport avec le vers de terre sont connues aussi bien en Perse et en Arabie à l’époque médiévale qu’en Birmanie ou chez les Indiens de l’Amérique du Nord.

 

Aujourd’hui

Après de multiples traditions, croyances, superstitions et études de toutes sortes, le ver de terre obtient aujourd’hui ses « lettres de noblesse ».

Aujourd’hui nous savons que pour avoir une croissance saine des plantes, non seulement les différents éléments nutritifs et les oligo-éléments sont indispensables, mais aussi la matière organique.

Celle-ci n’est présente que dans l’humus et est mise à la disposition des plantes par les vers de terre et les micro-organismes. 

On considère que l’humus de lombric appelé aussi lombricompost ou fumier de vers de terre est le meilleur engrais organique qui existe. 

Il est idéal puisqu’il est complet, équilibré, inodore, facile à employer et meilleur que tout autre humus qu’on trouve dans le commerce.

Tout le monde aura eu l’occasion de voir comment une plante peut être facilement brûlée par l’emploi d’engrais tant organiques que chimiques.

Cela ne se produit pas lorsque la plante est engraissée par le fumier de vers de terre.

Grâce à son extraordinaire appareil digestif, le ver de terre (appelé aussi l’intestin du monde), ses excréments sont le meilleur engrais 100% naturel. Les vers de terre sont les architectes des sols fertiles.

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REVER DE LOMBRIC

Posté par othoharmonie le 5 juillet 2015

 

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Ou VER DE TERRE.

Représente vos efforts pour acquérir une certaine abon­dance matérielle ou émotionnelle. Rêve positif : voir un ver de terre démontre que votre attitude, vos choix et vos objectifs favorisent votre avancement concernant le sujet du rêve. Rêve négatif : voir ces vers dévaster votre jardin ou les apercevoir dans un lieu où leur présence est indésirable démontre que vos pensées, vos intentions ou vos actions nuisent à votre avancement. Invitation à changer votre façon de voir ou de faire les choses. Vérifier la pertinence de certains de vos objectifs et votre façon de les atteindre.

 

Autre interprétation :

Le ver de terre symbolise la sexualité repoussante, celle que l’on veut enfouir. La forme du ver évoque la forme du serpent, et plus encore, de par sa couleur et sa peau nue et humide, celle d’un sexe masculin.

Pour une femme, les rêves de ver de terre sont toujours liés à l’approche de sa sexualité, à la peur des hommes et de leur désir. Cette sexualité lui semble bien trop primaire. Le ver qui rentre et qui sort de la terre symbolise le désir d’enfouir au plus profond de soi-même cette sexualité.

Mais la vitalité du ver de terre est extraordinaire. Elle symbolise la sexualité qui est une pulsion essentielle de survie, celle de l’espèce. Les pulsions sexuelles sont extrêmement tenaces et elles resurgissent des profondeurs de l’inconscient sous cette forme peu ragoûtante.

Sexualité refoulée, pulsions sexuelles basiques, vision négative du sexe masculin.

Chaque songe que vous faites est interprété différemment, et peut être perçu comme étant soit un mauvais signe soit un bon présage. C’est aussi le cas pour les rêves qui sont en rapport avec lombric. Par contre, les songes que l’on fait et qui sont relatif à lombric ne sont ni de bon augure ni de mauvais présages, mais ils sont plutôt perçu comme étant des genre de mise en garde pour celui ou celle qui fait le rêve. En effet, faire un rêve qui est en rapport avec lombric signifie dans un premier temps que le rêveur sera prochainement confronté à de petits pièges qu’il devra éviter au risque de chambouler son futur. Mais ce genre de songe peut aussi être interprété d’une autre manière, et notamment dans le cas où dans le rêve le dormeur se voit en train d’élever des lombrics. Si tel est le cas, le rêve est interprété comme étant le signe que vous désirez faire fortune, mais vous ne voulez pas vous fatiguer.

 

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Un « compost à lombrics » d’appartement

Posté par othoharmonie le 4 juillet 2015

 

IMG_5774Pendant deux semaines, « La Croix » vous présente chaque jour un projet écologique original. Aujourd’hui, une petite fabrique d’engrais à domicile

Des plantes méditerranéennes ploient dans l’allée. Bordée par les serres d’un horticulteur, la résidence où Emmeline Blondeau a emménagé en février a été baptisée du doux nom de « Jardin des fleurs ». Pourtant, nous sommes au coeur de Villeurbanne, deuxième ville du Rhône. Et l’immeuble n’a rien d’écologique.

Alors, la jeune femme de 23 ans a voulu « faire quelque chose ». Problème, elle ne « roule pas sur l’or » et juge « difficile d’investir par exemple dans la réhabilitation thermique de son appartement lorsque l’on est locataire ». Une astuce lui est venue à l’esprit pour être en accord avec ses idées vertes : le « compost à lombrics », version moderne de l’antique fumier.

Direction la cuisine. À côté de la poubelle en fer-blanc trône un drôle d’engin d’environ un mètre de haut, composé de quatre bacs de plastique noir superposés. Coût : 150 euros, moins 30 euros de subvention versés par la mairie. Sous le couvercle, protégés par un vieux tee-shirt kaki humide, s’entassent des épluchures de courgettes, des pointes de haricots, une boîte d’oeufs déchiquetée, du riz…

DES CENTAINES DE VERS EN ACTION

De la matière organique, mais aussi des fibres, y compris des poils de chat ou des sacs d’aspirateur. L’ensemble dégage une odeur d’humus. Au milieu de ces déchets, des vers se tortillent par centaines. À l’origine, lorsqu’Emmeline a acheté l’appareil, il y en avait 500. Depuis, la colonie s’est multipliée et les bacs en hébergent un bon millier, qui officient chaque jour dans cette déchetterie domestique.

Ils ne dorment jamais et peuvent manger jusqu’à la moitié de leur poids chaque jour. « Je leur donne environ le tiers de mes ordures, a calculé Emmeline. Comme ça, les déchets ne partent pas en fumée dans une usine d’incinération ou, pire, en décharge, où ils se décomposeraient et entraîneraient les métaux lourds dans le sol. »

Emmeline ne revendique pas une « fibre écologique » particulièrement développée. « Disons plutôt que je suis une citoyenne engagée dans une démarche environnementale ». Elle est sensibilisée à ces questions depuis ses 17 ans, par une prise de conscience naturelle pour une adolescente en ce début de XXIe siècle.

« Mon grand-père faisait déjà du compost au fond de son jardin, mais c’était pour ne rien gâcher, raconte-t-elle. Pour lui, les écolos étaient des naïfs et de doux rêveurs. Aujourd’hui, on n’échappe plus au discours environnemental. Finalement, tout le monde est écolo ou le deviendra !

8 KILOS D’ENGRAIS FABRIQUÉS EN 3 MOIS

Elle a sauté le pas. Après une école de commerce, elle s’est reconvertie en conseillère énergie dans une association. Et a adopté cette ligne de conduite à domicile. Autant que possible. Du placard de la cuisine, elle sort un « énergimètre » qui permet de mesurer la consommation de chaque appareil électrique.

Emmeline a noirci un petit carnet de colonnes de chiffres. « Comme un jeu » pour mieux économiser l’énergie, elle qui ne chauffe jamais à plus de 19 degrés l’hiver, et même 16 degrés la nuit. Dans un coin de la pièce, une lampe halogène qui n’a jamais été branchée. Récupérée lors d’un déménagement, elle terminera dans une déchetterie. La jeune femme a aussi adopté des « techniques vieilles comme le monde » pour son intérieur, astiquant sa gazinière avec du jus de citron mélangé à du bicarbonate de soude et du sel, frottant le reste au savon noir et au vinaigre blanc.

Sur le balcon, un mini-potager composé d’un plant de tomates et d’un plant de basilic, tous deux nourris, comme les plantes vertes, grâce au compost fabriqué par ses vers, qui a déjà sauvé son cactus. En trois mois, environ huit kilos d’engrais ont été fabriqués. Bien plus que ce dont elle a besoin. Elle hésite entre alimenter les plantes des parties communes de son immeuble ou apporter son compost à ses collègues, qui ont décidé, convaincus, d’acheter un lombricomposteur collectif au bureau. « Certains comptent même faire voter l’achat d’un composteur collectif en assemblée générale de leur copropriété. »

Bénévent TOSSERI , à Villeurbanne (Rhône) http://www.la-croix.com/Actualite

 

 

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Le prédateur du lombric

Posté par othoharmonie le 4 juillet 2015

 

 

imagesUn Plathelminthe (ver plat) terrestre, prédateur de lombrics (ver de terre), vient d’être détecté cet hiver dans trois localités françaises (Finistère, Alpes-Maritimes, Corse). Ce genre de ver n’existe pas naturellement en Europe. Dans les quelques pays où des espèces proches ont été récemment détectés, comme en Angleterre, on observe une quasi disparition de sa proie (les lombrics), causant des pertes agronomiques et des déséquilibres majeurs sur les milieux naturels. Son origine serait l’hémisphère sud, le plus probablement la Nouvelle-Zélande. 

Dans son aire de répartition naturelle, les lombrics ont développé des stratégies d’évitement qui leur permettent de se maintenir malgré ce prédateur. Mais en Europe, les lombrics ne sont pas préparés à cette menace. Or les lombrics sont des « espèces ingénieurs » : ils creusent des galeries qui aèrent le sol et permettent la circulation de l’eau, elles réassimilent la matière organique du sol, la rendant disponible et exploitable par les végétaux. L’impact de leur disparition, autant pour les systèmes agricoles que naturels, serait un désastre. Les lombrics sont par ailleurs considérés dans beaucoup d’écosystèmes comme la biomasse animale la plus importante. Ils sont donc une ressource déterminante dans les chaines alimentaires, permettant à de nombreux prédateurs naturels d’exister (insectes, oiseaux, mammifères, amphibiens…). Leur disparition pourrait provoquer la disparition de ces autres espèces. 

Le ver plat invasif est assez facile à reconnaître. Il est un peu aplati, noir avec deux vagues bandes dorées. Il arrive qu’on le rencontre en amas emmêlé. C’est un organisme d’apparence anodine, mais d’un impact majeur pour l’environnement. Il n’est pas venimeux, mais peut être toxique si on l’ingère (et ne peut donc se substituer au lombric dans la chaîne alimentaire).

Nous lançons donc un appel à témoin afin de réaliser une cartographie de son implantation. 

Si vous avez observé un tel animal, contactez le Professeur Jean-Lou JUSTINE.
Adresse courriel : jean-lou.justine@mnhn.fr

 

Voici une nouvelle et très grave menace qui pèse sur notre équilibre écologique.

Cette fois, c’est sous nos pieds, dans le sol de nos jardins, dans les pots de fleurs qu’elle se cache sous la forme de vers. Des plathelminthes terrestres invasifs viennent d’être découverts en France. Ce ver est originaire de Nouvelle-Zélande et est probablement arrivé en France dans des pots de fleurs, indirectement, via l’Angleterre victime de ce fléau depuis plusieurs années.

Car les plathelminthes terrestres invasifs sont de redoutables prédateurs qui dévorent nos vers de terres, les lombrics. Or, les lombrics sont un maillon essentiel de la biodiversité. Les chercheurs n’hésitent pas à parler de catastrophe écologique majeure… 

Il y a quelques temps, des élèves d’une école maternelle découvraient dans la cour de jeux plusieurs « bêtes », ressemblant à des reptiles d’une quarantaine de centimètres de long… Un spectacle qui fait froid dans le dos. 

téléchargementIl ne s’agissait pas de serpent mais de l’une des quatre espèces de Plathelminthe découvertes en France depuis quelques mois. Car, il y a six mois, personne ne savait que ce ver s’était installé en France.     Il a fallu la perspicacité d’entomologistes amateurs pour donner l’alerte. Le professeur Jean-Lou Justine du Muséum National d’histoire naturelle a rapidement ouvert une page web consacré à cet animal. Au fil des mois, les témoignages se sont multipliés, confirmant que les plathelminthes étaient bien installés en France, avec deux régions particulièrement touchées, la Bretagne et le midi.

Aujourd’hui les scientifiques ont acquis la conviction que les plathelminthes terrestres sont probablement présents sur tout le territoire national. Chez nous, ils n’ont ni prédateurs, ni parasites et peuvent donc se reproduire et se répandre sans limites. Le problème, c’est qu’au moins l’un des quatre espèces se nourrit de nos bons vieux vers de terre, les lombrics qui sont sans défense face à cet ennemi redoutable.

[…]

L’autre problème c’est le fait qu’on ne sait aujourd’hui presque rien sur ces vers, qui pourraient même être toxiques pour l’homme.

[…]

On a vraiment besoin du public et notamment des jardiniers amateurs. Ce sont eux qui ont les mains dans la terre, qui travaillent le sol et qui sont capables de les repérer… », insiste le professeur Justine.

Lire l’article en entier

 

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Ver de terre – animal totem

Posté par othoharmonie le 1 juillet 2015

 

 Un-jardinier-pas-ordinaire_2

Chaque personne à neuf animaux totémiques qui l’accompagne durant son cheminement sur terre. Ceux-ci indiquent les talents, les capacités ou les défis de cette personne. Défis pour lesquels l’aide de l’animal totem sera appréciée. Nous avons intérêt à reconnaître ces forces innées en nous. Ils indiquent le chemin de l’âme. C’est grâce aux connaissances transmises au travers des traditions autochtones et chamaniques que nous pouvons aujourd’hui approfondir nos relations avec le royaume des animaux et rétablir nos connexions avec nos animaux totems. Il existe divers méthodes pour ce faire et cette section en fait connaître quelques-unes qui sont plus facilement accessible à nous qui vivons à l’intérieure d’une civilisation contemporaine, dite moderne. Sachez que dès que votre relation avec vos animaux totems est rétablie, ce sont eux, qui vous guideront vers les relations plus profondes et puissantes que vous pouvez entretenir avec eux. Chacun suivra son chemin unique et enrichissant accompagné par ces êtres magnifiques que sont les animaux.

 

UN LIEN http://devantsoi.forumgratuit.org/t458-animal-totem

 

Nous ramènerons ici l’animal totémique du ver de terre à celui de l’escargot : L’escargot, qui sort de terre après la pluie, est un symbole de régénération cyclique, de la mort et de la renaissance.

Il illustre le thème de l’éternel retour : il montre et cache ses cornes comme la lune apparaît et disparaît. Il participe du printemps humide, et ne sort de terre qu’après la pluie.

 

Comme le ver de terre, l’escargot a la particularité de concentrer dans ses tissus les substances chimiques présentes dans le sol, l’air et les plantes de son environnement (cadmiumplombzinccuivremercurearsenic). En observant ce qui est accumulé dans l’organisme du gastéropode, on peut donc savoir si un sol est pollué mais également évaluer la quantité de polluants susceptible de se disperser dans la nature et de contaminer les êtres vivants. Des informations très utiles pour tester des pesticides par exemple et qu’il serait impossible d’obtenir avec une méthode classique d’analyse du sol.

 L’escargot est un reflet de l’esprit de protection qui entoure chacun de nous.
L’apparition d’un totem escargot dans notre vie reflète
la nécessité d’une plus grande protection de notre environnement.
Soyez conscient de votre environnement et de rester sur vos gardes.
Pensez à quel moment vous avez vu un Escargot – au travail, chez vous, dans un certain état d’esprit?

Les escargots sont souvent solitaires, pas très social et souvent timides. Leur leçon de vie sera d’apprendre à faire confiance. Apprendre à équilibrer la confiance et la protection est une leçon difficile. l’Escargot nous enseigne aussi à protéger l’enfant intérieur. les personnes ayant un totem escargot présentent souvent une coquille dure au monde malgré leur cœur tendre , ils ont peut-être des fois peur des sensations fortes. Surveillez les escargots afin de savoir ce qui met en doute votre confiance.

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LA VIE DU VER DE TERRE

Posté par othoharmonie le 1 juillet 2015

 

 

 

imagesLes vers de terre sont les architectes de nos sols fertiles

Entre un et trois millions de vers de terre vivent dans la terre en bonne santé d’un hectare de prairie. Plus il y en a plus le sol est fertile. Les vers de terre peuvent disparaître presque totalement dans les sols cultivés de manière trop intensive ou incorrecte. Par ailleurs, un ver coupé en deux n’en produit pas deux comme on l’entend souvent dire, mais au mieux la partie antérieure pourra survivre.

Mode de vie

À l’exception de ceux qui vivent dans la litière à la surface du sol (surtout des vers du compost), les vers de terre (parmi lesquels on trouve le lombric) se développent lentement. Ils ne produisent en effet qu’une seule génération par année comportant au maximum huit cocons (= œufs de ver de terre). Leur durée de vie atteint entre deux et huit ans selon l’espèce. Les vers de terre qui ont atteint leur maturité sexuelle se reconnaissent à un bourrelet, un épaississement situé au tiers antérieur du corps appelé clitellum. C’est en mars-avril et en septembre-octobre que l’activité minière et reproductive du lombric est la plus intense. S’il fait très sec et chaud, les vers de terre font une sieste… si profonde que, comparable à l’hibernation des hérissons par exemple, elle est appelée estivation. Les vers de terre se réveillent alors de nouveau en automne quand il fait plus frais et plus humide. Quand il gèle en hiver, ils se retirent dans la partie non gelée de leurs galeries et se mettent alors «en veilleuse», et ils redeviennent actifs s’il y a quelques jours sans gel pendant l’hiver. Les vers de terre peuvent migrer dans les champs cultivés depuis des surfaces limitrophes intactes (par exemple des prairies naturelles). Le lombric (Lumbricus terrestris) peut franchir ainsi une vingtaine de mètres par année.

 

Il y a ceux qui creusent profondément, ceux qui creusent superficiellement et ceux qui vivent dans la litière

On trouve en Suisse une quarantaine d’espèces de vers de terre, dont quatre à huit dans les sols labourés. Les vers de terre préfèrent les sols mi-lourds limoneux à limono-sableux. Ils n’aiment ni les sols argileux et lourds ni les sols sableux et secs, et dans les sols tourbeux acides ne vivent que quelques «spécialistes», c.-à-d. des espèces qui se sont adaptées à ces conditions inhospitalières spécifiques. Les différentes espèces de vers de terre peuvent être grossièrement classées en trois groupes écologiques (voir graphique et tableau):

Les espèces anéciques, c.-à-d. celles qui creusent des galeries verticales et profondes, sont importantes dans les sols agricoles. Leur coloration rougeâtre les protège contre les rayons UV (fig. 2). Ces vers de terre creusent des galeries verticales et stables de 8 à 11 mm de diamètre où ils séjournent normalement pendant toute leur vie.

Les espèces endogées, c.-à-d. celles qui creusent des galeries superficielles, sont pâles et transparentes. Ces vers de terre, qui creusent surtout des galeries horizontales et instables, ne viennent presque jamais à la surface du sol. Les jeunes vers de terre se trouvent généralement assez haut dans la zone des racines des plantes.

Les espèces épigées, c.-à-d. celles qui habitent dans la litière de surface, sont assez rares dans les sols labourés puisqu’il ne peut pas s’y former de couche de litière durable.

 

Les vers de terre sont les architectes des sols fertiles, et on les appelle aussi les ingénieurs du sol. Leur influence est très variable. Ils déposent de grandes quantités (ordre de grandeur: de 40 à 100 tonnes par hectare et par année) de déjections dans la terre (env. 40 %) et à la surface du sol (env. 60 %).

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L’agriculture durable

Posté par othoharmonie le 29 juin 2015

 

 

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6e Rencontres de l’agriculture Durable (IAD, 29 janvier 2014). Extrait de la présentation de Marcel Bouché sur la contribution des vers de terre au bon fonctionnement des agrosystèmes.
« Des vers de terre et des hommes » (Actes Sud, avril 2014) 

Fabienne Chauvière reçoit Marcel Bouché .

Je vous présente un expert en vers de terre…  ne souriez pas, les vers de terre sont indispensables aux écosystèmes. Ils digèrent et aèrent les sols et se révèlent en matière de labours, infiniment plus efficaces que les tracteurs.

Les vers de terre sont  par ailleurs la plus grosse masse animale du monde ! Ils représentent, en poids, 20 fois plus que les hommes. Oui, ils sont moches et gluants, mais ils méritaient bien qu’un chercheur y consacre sa vie. 

Charles Darwin avait bien écrit un livre sur les vers de terre mais… jusqu’aux années 70, on en savait bien peu sur leur activité en sous-sol.

220px-Megascolecidae_IndiaJusqu’aux recherches de Marcel Bouché.

Les vers de terre n’ont pas été au départ un choix délibéré pour ce chercheur aujourd’hui à la retraite. Marcel Bouché, titulaire  du certificat d’études, aide de laboratoire, élève studieux de cours du soir, a pris ce qui restait lorsqu’il est entré à l’INRA sur concours… et il s’est passionné pour ce sujet en friche.

Il a sillonné la France, a observé les vers de terre, les a nommés… Il sait aujourd’hui tout ou presque de l’intimité de ces animaux capables de remuer 300t de terre à l’hectare chaque année.

Je vous présente Marcel Bouché. Sa carrière est atypique. Il  a commencé sa carrière comme jardinier.

 

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