Escargot : la Fertilité. Escargot est universellement un symbole lunaire

Posté par othoharmonie le 16 juillet 2016

 

Il indique la régénération périodique ; il montre et cache ses cornes : mort et renaissance, éternel retour. Il signifie aussi la fertilité par sa spirale et le développement de la corne. Comme le coquillage, il présente aussi un symbolisme sexuel. Escargot symbolise également le mouvement dans la permanence. Qu’il soit terrestre ou marin, sa coquille de forme hélicoïdale constitue un glyphe universel de la temporalité, de la permanence de l’être à travers les fluctuations du changement. La spirale, liée aux phases lunaires, est un développement de la corne. Il symbolise encore le mouvement dans la permanence.

escargot

Ainsi, dans l’ancienne religion mexicaine, Tecçiztecatl (dieu de la Lune) est représenté enfermé dans une coquille d’Escargot. La forme en spirale de la coquille de l’Escargot est, selon Germaine Dieterlen, « un glyphe universel de la temporalité, de la permanence de l’être à travers les fluctuations du changement ».

Cette forme en spirale évoque aussi le tracé du labyrinthe initiatique. Dans les hiéroglyphes égyptiens, la spirale était représentée par un Escargot et symbolisait l’évolution de la vie. Escargot, qui sort de terre après la pluie, est un symbole de régénération cyclique, de la mort et de la renaissance. Il illustre le thème de l’éternel retour ; il montre et cache ses cornes comme la lune apparaît et disparaît ; il participe du printemps humide, et ne sort de terre qu’après la pluie. « De plus, écrit Jean Servier, il participe de l’humide et ne sort de terre, comme disent les paysans, qu’après la pluie. Il se trouve lié au cycle des champs, devenu le symbole de la fécondité donnée par les morts, la parure presque nécessaire de l’ancêtre revenu sur la terre des hommes pour la féconder, porteur de tous les symboles de la face du ciel et des orages bienfaisants.» Il est donc associé à la fertilité.

L’Escargot présente un symbolisme sexuel, par analogie : vulve, matière, mouvement, bave. Il symbolisait d’ailleurs, chez les Aztèques, la conception, la grossesse et l’accouchement. Chez les Mayas, Tecçiztecatl est représenté enfermé dans une coquille d’Escargot. Au Dahomey, il est aussi considéré comme un réceptacle du sperme. En Afrique du Nord, on confectionne des chapelets avec des coquilles d’escargots…

Dans le Comté Niçois, en Languedoc et en Corse, les coquilles d’Escargot servaient de lampes à huile lors de diverses processions. Dans la région de Corte, au cours des fêtes pascales, les coquilles, remplies d’huile et équipées d’une mèche, étaient posées sur les rebords des fenêtres, elles éclairaient le chemin par lequel à la nuit tombée, le Vendredi Saint, passait la procession. Escargot est un reflet de l’esprit de protection qui entourent chacun de nous. L’apparition d’un totem Escargot dans notre vie reflète la nécessité d’une plus grande protection de notre environnement. Soyez conscient de votre environnement et de rester sur vos gardes. Pensez à quel moment vous avez vu un Escargot – au travail, chez vous, dans un certain état d’esprit ?

Escargot est souvent solitaire, pas très sociable et souvent timide. Sa leçon de vie sera d’apprendre à faire confiance. Apprendre à équilibrer la confiance et la protection est une leçon difficile. Escargot nous enseigne aussi à protéger notre enfant intérieur. Les personnes ayant un totem Escargot présentent souvent une coquille dure au monde malgré leur cœur tendre, ils ont peut-être parfois peur des sensations fortes. Observez les Escargots afin de savoir ce qui met en doute votre confiance.

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Vie sexuelle du petit Gris

Posté par othoharmonie le 8 août 2014

 

VIDÉO. Avant d’éjaculer, le petit-gris transperce sa partenaire avec une épine calcaire, ce qui augmente la survie de ses spermatozoïdes.

http://www.dailymotion.com/video/x22cy88

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Posséder simultanément un vagin et un pénis. Être yin et yang, actif et passif, mâle et femelle. Pratiquer la double pénétration mutuelle. L’hermaphrodisme est largement pratiqué dans le monde animal, surtout parmi les mollusques. Ainsi, tous les escargots terrestres naviguent à voile et vapeur. 

En sortant d’hibernation vers le mois de mai, le petit-gris (helix aspersa) a les hormones qui le démangent. À l’idée d’une petite galipette, il bave d’envie. Mais pas question de se satisfaire lui-même. Pour éviter toute autopénétration, la nature prend soin de réveiller d’abord son côté masculin. Ses spermatozoïdes piaffent déjà d’impatience quand ses ovules sont encore en léthargie. L’escargot part donc à la recherche d’un partenaire, sorti plus tôt que lui d’hibernation et qui a déjà endossé ses atours féminins. Il hume furieusement l’air. Le fumet d’une colimaçonne en chaleur le fait accourir ventre à terre. Les deux petits-gris prennent le temps de faire connaissance. Pas question de faire l’amour sans préliminaires. Le couple commence par se flairer abondamment, les tentacules se mêlent et s’entremêlent. On bave abondamment, on se lèche avec une langue râpeuse. Puis les deux partenaires échangent un tendre baiser. L’excitation les gagnant, ils se mordillent l’extrémité des tentacules. Une course-poursuite s’engage durant des heures pour probablement harmoniser leurs cycles sexuels.

images (7)Embrochés, mais heureux

Soudain, le batifolage tourne au drame. Le mâle dégaine une longue dague calcaire cachée jusque-là dans sa tête pour poignarder sa partenaire. Celle-ci semble apprécier le geste puisqu’elle ne se rebelle pas. Parfois, elle répond même du tac au tac. Voilà donc nos deux amoureux embrochés, mais heureux. Des sadomasos ! Le « mâle » déploie alors un pénis qu’il conservait jusque-là bien au chaud dans un conduit génital. Après quelques tâtonnements, il l’introduit dans la vulve de la femelle. Parfois, quand la saison est avancée, les deux partenaires peuvent assumer leur double sexualité en se pénétrant mutuellement. Baiser et être baisé ! Double extase.

Pour autant, l’affaire ne s’arrête pas là, car, une fois dans la place adverse, les spermatozoïdes doivent affronter des sucs gastriques qui les déciment. Parfois, seulement quelques centaines de rescapés rejoignent leur objectif, la spermathèque, sur plusieurs millions déposés. Pire que la retraite de Russie. Les « escargologues » avancent une explication à ce génocide. L’escargot, faisant de multiples rencontres avant de pondre, serait submergé de sperme s’il n’en éliminait pas la plus grande partie, ne conservant dans sa spermathèque qu’un petit échantillon de chacun de ses partenaires. Maintenant, celui qui injecte ses spermatozoïdes voit d’un sale oeil leur hécatombe. Aussi, a-t-il mis au point une stratégie pour assurer la survie. En poignardant son partenaire, il lui injecte une allohormone censée inhiber ses sucs digestifs. Pas con, le petit-gris !

À lire : Passions animales de Frédéric Lewino, éditions Grasset.

 

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Escargot Totem

Posté par othoharmonie le 17 février 2013

Et aussi ver de Terre (idem)

Escargot Totem dans ESCARGOT escagot_01L’escargot…. Tout d’abord il est joli, mignon, on peut le prendre sur sa main. On le trouve partout dans la nature même dans les jardins où il se régale de salades. Il a de belles couleurs qui varient selon les espèces. Il est curieux  avec son pied musclé, sa coquille qu’il construit lui-même avec patience et persévérance, dans laquelle il trouve refuge en cas de danger et qu’il porte sur son dos comme la tortue.

 Symbole de lenteur mais aussi d’adaptation à la vie dans la nature que ce soit forêts, prairies, mares, océans ou tout simplement les aquariums où s’active « l’escargot nettoyeur »

Comme le ver de terre, l’escargot a la particularité de concentrer dans ses tissus les substances chimiques présentes dans le sol, l’air et les plantes de son environnement (cadmiumplombzinccuivremercurearsenic). En observant ce qui est accumulé dans l’organisme du gastéropode, on peut donc savoir si un sol est pollué mais également évaluer la quantité de polluants susceptible de se disperser dans la nature et de contaminer les êtres vivants. Des informations très utiles pour tester des pesticides par exemple et qu’il serait impossible d’obtenir avec une méthode classique d’analyse du sol.

 

L’escargot est un reflet de l’esprit de protection qui entoure chacun de nous.
L’apparition d’un totem escargot dans notre vie reflète
la nécessité d’une plus grande protection de notre environnement.
Soyez conscient de votre environnement et de rester sur vos gardes.
Pensez à quel moment vous avez vu un Escargot – au travail, chez vous, dans un certain état d’esprit?

escargot014 dans ESCARGOTLes escargots sont souvent solitaires, pas très social et souvent timides. Leur leçon de vie sera d’apprendre à faire confiance. Apprendre à équilibrer la confiance et la protection est une leçon difficile. l’Escargot nous enseigne aussi à protéger l’enfant intérieur. les personnes ayant un totem escargot présentent souvent une coquille dure au monde malgré leur cœur tendre , ils ont peut être des fois peur des sensations fortes. Surveillez les escargots afin de savoir ce qui met en doute votre confiance.

La spirale, liée aux phases lunaires, est un développement de la corne. Il symbolise encore le mouvement dans la permanence.

Ainsi, dans l’ancienne religion mexicaine, Tecçiztecatl (dieu de la Lune) est représenté enfermé dans une coquille d’escargot. La forme en spirale de la coquille de l’escargot est, selon Germaine Dieterlen, «un glyphe universel de la temporalité, de la permanence de l’être à travers les fluctuations du changement».

Cette forme en spirale évoque aussi le tracé du labyrinthe initiatique. Dans les hiéroglyphes égyptiens, la spirale était représentée par un escargot et symbolisait l’évolution de la vie.
L’escargot, qui sort de terre après la pluie, est un symbole de régénération cyclique, de la mort et de la renaissance.

Il illustre le thème de l’éternel retour : il montre et cache ses cornes comme la lune apparaît et disparaît. Il participe du printemps humide, et ne sort de terre qu’après la pluie.

«De plus, écrit jean servier, il participe de l’humide et ne sort de terre, comme disent les paysans, qu’après la pluie.

Il se trouve lié, au cycle des champs, devenu le symbole de la fécondité donnée par les morts, la parure presque nécessaire de l’ancêtre revenu sur la terre des hommes pour la féconder, porteur de tous les symboles de la face du ciel et des orages bienfaisants.»
Il est donc associé à la fertilité.

L’ escargot présente un symbolisme sexuel, par analogie: vulve, matière, mouvement, bave.
Il symbolisait d’ailleurs, chez les Aztèques, la conception, la grossesse et l’accouchement. Au Dahomet, il est aussi considéré comme un réceptacle du sperme.

En Afrique du Nord on confectionne des chapelets avec des coquilles d’escargots…

Dans le Comté niçois, en Languedoc et en Corse, les coquilles d’escargots servaient de lampes à huile lors de diverses processions.

Dans la région de Corte, au cours des fêtes pascales, les coquilles, remplies d’huile et équipées d’une mèche, étaient posées sur les rebords des fenêtres, elles éclairaient le chemin par lequel à la nuit tombée, le Vendredi Saint, passait la procession.

L’escargot fait partie de l’univers de l’enfance: courses d’escargots, cantines enfantines qui célèbrent l’escargot…

 

Le Moyen-âge Chrétien qui divise les espèces vivantes en deux catégories : celles appartenant à Dieu et celles appartenant au Diable, s’interroge sur la nature et les bienfaits de l’escargot. D’une part apparenté à un ver naissant spontanément de la pourriture, symbole de paresse et de lâcheté ; il est d’autre part symbole de renouveau, de renaissance lorsqu’il sort de terre au Printemps. Les croyances populaires l’associent alors au déroulement du temps qui passe.

 Mais malgré cette ambiguïté de représentation, l’escargot fait toujours partie de la pharmacopée médiévale. L’abbesse bénédictine Hildegarde de Bingen, estime, dans son livre des subtilités des créatures divines (XIIe siècle), que la nature froide de l’escargot lui permet d’enrayer le feu de l’infection : « Si quelqu’un est rongé de vermines, on prendra la coquille d’escargots qu’on réduira en poudre et on mettra cette poudre sur l’endroit où se trouvent les vers ; ceux-ci mourront et on sera guéri. »

 On pense, à peu près à la même époque, que les animaux non seulement fourniraient des remèdes à l’homme, mais encore leur apprendraient la manière de les administrer. Ainsi l’escargot aurait enseigné aux apothicaires la manière de façonner les pilules : « La coutume qu’ont ces mollusques de se ramasser en boule à l’accouplement de la lune et du soleil et de se rouler ensuite sur un peu de terre, aurait servi d’exemple aux apothicaires dans la confection des pilules, non seulement dans leur forme, mais encore dans le fait de les couvrir d’une poudre inerte dans les boîtes et les coffrets d’airain, où ils les conservaient. »

Un escargot vu de face, en train de manger de la salade, on voit des sortes de cornes pointées vers l'avant, deux longues en haut, deux courtes en bas, terminées par des petites boules

 Plus tard, en 1738, la Pharmacopée universelle de Lemery nous donne la façon de préparer l’eau de limaçons : « On aura des limaçons vivants avec leur coquille, on les lavera, puis on les écrasera dans un mortier de marbre, on les mettra dans une grande cucurbite de verre qu’on placera au bain-marie, on versera dessus le lait d’ânesse nouvellement tiré, on   rouillera bien le tout avec une espatule de bois, et ayant adapté sur la cucurbite son hapiteau avec son récipient, et ayant lutté les jointures, on laissera la matière en digestion pendant douze heures, puis on fera la distillation. On exposera l’eau distillée pendant plusieurs jours au soleil dans une bouteille de verre débouchée, puis on la gardera. Elle est humectante, rafraîchissante, propre pour les rougeurs de la peau, on s’en sert pour décrasser le visage, pour adoucir les rugosités du cuir, on l’emploie avec des petits linges fins ; on peut aussi en donner intérieurement pour la phtisie, pour le crachement de sang, pour la néphrétique, pour les ardeurs d’urine. La dose en est depuis une once jusqu’à six. »

http://www.ordre.pharmacien.fr – Documents de référence – Histoire et art pharmaceutique

 

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L’escargot…

Posté par othoharmonie le 16 juillet 2012

 

L’escargot aurait été consommé par l’homme dès la préhistoire, de nombreuses coquilles ont été retrouvées dans les grottes de résidences des premiers hommes. On retrouve ensuite l’escargot dans l’alimentation des romains et des grecs dès le IVème siècle avant J.C. Apicius Marcus engraissait les escargots au lait pour les faire frire par la suite dans l’huile.

Escargot à la coquille brun rouxEn France, au Moyen-Age, les escargots étaient stockés dans les couvents pour les ressortir lors des périodes de disette. Pendant la révolution, dans les ports charentais, les marins emmenaient des escargots dans des tonneaux, afin de les consommer comme de la viande fraîche.

D’après certains auteurs les escargots Petit-Gris, vivants actuellement aux Antilles, seraient originaires de Charente, amenés de France par des navigateurs espagnols ou portugais.
L’élevage d’escargot, à  proprement parler, a débuté au début du siècle.
Des ouvrages comme celui de « De Noter » apportent des données sur l’élevage et l’aspect commercial de la vente d’escargots. Depuis 1980, faisant suite aux travaux de l’INRA , quelques éleveurs se sont lancés dans une activité économiquement viable.

 Depuis 1992, la famille PETIT, élevée à  Bernon (au sud du département de l’AUBE) plus de 1,5 millions de bêtes à  cornes. Ce sont plus de 15 tonnes d’escargots qui, chaque année, font le régal de nombreux restaurateurs de la région.

Les escargots sont mis en parc à  partir du mois de mai et jusqu’à  fin Octobre, date de fin de ramassage, les gastéropodes s’ébattent tranquillement sur leur tapis végétal à  base de ray grass et de trèfle.

Après le ramassage les escargots sont stockés pendant plusieurs jours puis ébouillantés et décoquillés manuellement. Les chairs d’escargots sont ensuite nettoyées et court-bouillonnées afin de servir aux préparations culinaires.

A Bernon vous pourrez retrouver les escargots cuisinés sous forme de terrine, de coquilles, de feuilletés, de soupe et de cassolette.

La Fontaine de Bernn est le fournisseur de nombreux restaurants comme la Côte d’Or de Bernard Loiseau ou le George V à  Paris mais aussi dans la région au Grand Cerf à  Montchenot.

Vous trouverez tous les produits à  Bernon 2 rue de la Fontaine (10130).
Si vous recherchez des informations sur la société et sur l’escargot connectez vous sur le site de la Fontaine de Bernn qui a obtenu le prix des Electrophées, concours organisé en 1999 par le Ministère de l’industrie.

http://www.lachampagne.com/index.php/specialites/7-specialites-de-champagne-ardenne/3-escargots

 

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Escargot, mécontentement

Posté par othoharmonie le 16 juillet 2012

 

« j’avais conservé ce texte dans un coin de mon ordinateur… et voilà que je vous le présente ici pour l’occasion ; or, je ne sais pas à qui il appartient. Alors si ce texte est à vous, vous voulez bien vous faire connaître ? SVP car j’aime beaucoup ces écrits – Merci à vous ! »

 Voici donc :

Escargot, mécontentement dans ESCARGOT 220px-Helix_pomatia_ag Il est enfin temps de se préoccuper de l’injuste sort fait aux animaux de bouche. Ce que pour ma part je trouve très bien, car pendant ce temps là on évite de penser, de façon un peu lassante si vous voulez mon avis, à tout ceux qui, ici ou là et parfois même ailleurs sont victimes des fluctuations de politiques intérieures auxquelles ils ne comprennent rien, ou du bon vouloir d’un de ces sigles à vocation mondialement globalisante, qui travaillent inlassablement au bonheur du plus grand nombre dans l’anonymat qui sied aux modestes.

 Tout cela c’est de la broutille qui disperse l’attention et nous distrait des vrais problèmes. Attaquons nous aux vrais scandales, car il y en a et s’il n’en fallait citer qu’un ce serait bien évidemment celui du sort réservé à cet animal emblématique qu’est l’escargot. Car en compagnie de l’huître, du canard, de l’oie, de la dinde, du saumon fumé et du pain de seigle, sans oublier le chapon bien entendu, l’escargot va entrer dans une période difficile, et disons le sans fard même si les mots font mal, dans une période tragique, ne nous voilons pas la face.

 Mais avant d’aller plus loin il est peut-être bon de présenter l’escargot, un animal attachant par bien des côtés, mais hélas très peu connu car très discret, timide même, rentrant dans sa coquille à la moindre contrariété. Faut-il voir dans cette attitude un réflexe freudien lié au traumatisme de la naissance ?

C’est une hypothèse, mais la psychanalyse de l’escargot en étant à ses tout débuts il est aujourd’hui quasiment impossible de se prononcer avec certitude. Tous les spécialistes sérieux vous le diront.

L’escargot est un bovidé de petite taille, doté d’une fort belle paire de cornes qu’il porte fièrement en avant. Il vit en troupeau au sein duquel le mâle le plus vigoureux entouré d’un véritable  » harem  » pouvant compter deux à trois dizaines de femelles – car l’escargot est un chaud lapin – fait régner une loi d’airain, n’hésitant pas à charger l’imprudent qui viendrait renifler l’arrière train des femelles – car l’escargot n’est pas maniéré. J’ai vu bien des choses dans ma vie, mais je dois dire que le spectacle d’un grand mâle escargot furieux et soufflant par les naseaux, chargeant ventre à terre, est l’un des plus beau qu’il m’ait été donné de contempler à ce jour. A part peut-être celui de la reproduction de l’amibe commune dont je vous entretiendrai un jour.

 L’escargot est un animal pratique, puisqu’il se déplace partout avec son étable sur le dos, rendant son élevage très rentable. Les frais d’infrastructure sont ainsi réduits au minimum, ce qui ne manque pas de séduire les  » joint-venture  »  » business-angels  » et autres  » start-up  » à l’affût de  » process high-tech  » et de revenus conséquents. Il est principalement élevé pour sa viande et son lait avec lequel on fait un beurre délicieux, le fameux beurre d’escargot qui doit sa finesse au fait que l’on envoie paître l’escargot dans les grandes prairies d’ail et de persil sauvage. Notons au passage que ce phénomène de corrélation nourriture-goût n’est pas propre a l’escargot, le pavé de charolais engraissé dans les prairies de sauce bourguignonne est aussi infiniment plus goûteux.

 Helix lucorum Il existe une autre variété d’escargot, sauvage celle-là, dont on capture les sujets mâles les plus agressifs pour les livrer à d’immondes jeux du cirque que l’on nomme les escargorridas. C’est un spectacle dégradant d’une barbarie peu commune où l’on voit des androgynes frétillants du croupion, sanglés dans des combinaisons de pompiste en lamé, les escargadors, rendre chèvre ces pauvres bêtes avant de les mettre à mort dans un rituel bestial et disons le tout net fascisant. Tout cela pour offrir à la fin, leurs testicules pantelants à la foule en délire. Le lecteur sagace aura compris ici que ces testicules pourraient avantageusement être greffés au chapon lui rendant ainsi sa dignité, mais hélas il n’en est rien. Quand ils ne finissent pas dans le caniveau, des pervers au goût décadent les consomment frits. Une triste fin comme on le voit pour d’aussi beaux attributs.

Mais revenons-en à ce qui a motivé ce grand cri d’indignation : le massacre des escargots durant la période de Noël. Ce n’est pas tant qu’ils soient massacrés qui est révoltant, c’est plutôt le fait qu’ils ne le soient pas humainement. On emploierait les gaz toxiques le napalm ou la bombe à fragmentation personne ni trouverait à redire, ces pratiques là sont entrées dans les mœurs depuis un bon moment et l’on ne peut que se féliciter de ce qu’un progrès aussi sophistiqué soit maintenant à la portée de tous sans distinction, mais la mise à mort des escargots est inhumaine, jugez en plutôt.

On commence d’abord par les mettre à jeûner dans la farine jusqu’à ce qu’ils défèquent tout blanc.

Premier préjudice moral celui là, imaginez-vous le traumatisme de l’escargot s’apercevant qu’il s’échappe de lui quelque chose de blanchâtre. C’est de la cruauté mentale, pas moins. Ensuite la cuisson, on les jette vivants dans un liquide bouillant. Alors là le spectacle est littéralement terrifiant, les pauvres bêtes meuglent à fendre l’âme et se piétinent sauvagement pour essayer de s’échapper, dans une cohue indescriptible.

Il faut quand même faire remarquer que si cette mise à mort est ignoble elle a pour elle le mérite de la simplicité, car faire déplacer un B52 pour bombarder les escargots est une entreprise que je ne le conseillerais à personne. J’ai essayé une fois par souci d’humanité, eh bien c’est du tracas, ça demande une logistique sans faille, et je ne vous décris pas l’état de ma cuisine après cela.

On comprend pourquoi beaucoup s’en tiennent à des pratiques artisanales : tuer mesquinement certes, mais tuer confortablement.

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L’Escargot comme panacée…

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2012

 

Les écrits de l’Antiquité dévoilent de multiples utilisations des animaux en général, et des escargots en particulier à des fins thérapeutiques. L’animal entier ou en partie est présenté comme possédant des propriétés aussi diverses qu’étonnantes, associées à des recommandations qui semblent plus proches de la superstition que de réelles observations empiriques.

 Ainsi Pline rapporte que : « Les écrouelles des femmes se guérissent à l’aide de vieux limaçons très desséchés et pelés. Les petits grains sablonneux des cornes de limaçon dissipent à l’instant les rages de dents. »

 Ou encore qu’ « il faut ordonner aux malades souffrant de maux d’estomac des escargots sur lesquels on a jeté un bouillon et que l’on fait griller sur des charbons ; on les prend dans du vin ou du garum. 

 Les escargots d’Afrique sont les meilleurs ; mais ils doivent être préparés en nombre impair.

L'Escargot comme panacée... dans ESCARGOT 75321011

Ceux qui crachent le sang se trouvent bien d’en prendre en boisson, notamment ceux du Cap soleil, ceux de Sicile étant plus petits. Les toux rhumatismales cèdent aussi à l’usage des limaçons crus, broyés dans trois cyathes d’eau chaude.  Il est ordonné de faire manger des limaçons à ceux qui sont sujets aux évanouissements, aux vertiges, aux accès de folie. A cet effet, on les broie dans leurs coquilles et on les chauffe dans trois cyathes de vin.

 La cendre des limaçons cuits en tisane guérit les maux de côté et ceux des lombes. Le flux de ventre cesse instantanément par la prise d’escargots calcinés vivants.

 On prescrit dans le cas de chute d’un des testicules, de la bave de limaçon.

La chair de milan gardée et broyée prévient la goutte, qui cède à la fiente de pigeon, de belette, de limaçon.

 On remédie encore à l’épilepsie en frottant le malade avec des cendres de limaçon. »

« La terre qui s’attache au limaçon, ou celui-ci dépouillé de sa coquille arrête le sang nasal.

Les flèches, les traits, qu’il s’agit d’extraire du corps, sont attirés extérieurement par l’application d’un rat, d’un lézard, coupés en deux. Les limaçons qui s’attachent par groupes aux feuilles des arbres sont pilés, ainsi que les escargots avec leurs coquilles, et appliqués dans le même but sur la plaie.

 Les escargots en aliment accélèrent aussi les couches, et appliqués avec du savon, ils aident à la conception, et mélangés à de l’amidon et à de la gomme adragante, ils arrêtent les pertes blanches.

 Ils rétablissent, incorporés à de la moelle de cerf, les renversements de la matrice et dissipent, broyés dans leurs coquilles, le gonflement de l’utérus. 

La bave des limaçons régularise les poils des paupières des enfants, et les petites cornes de cet animal facilitent la dentition. »  

 On notera que parmi tous ces emplois, certains, notamment celui contre la toux, vont s’affirmer et révéler de réelles propriétés thérapeutiques plusieurs siècles plus tard. Mais cela signifie-t-il que ces propriétés avaient vraiment été observées après la prise de limaçons crus et broyés dans l’eau chaude? Nous ne pouvons, de toute évidence, l’affirmer.

 D’autres personnages de l’Antiquité font état de l’utilisation de l’escargot : Hippocrate recommande le mucus de limaçon contre la protocèle. Celse considère l’escargot cru et pilé avec sa coquille comme cicatrisant ; bouilli il aurait des propriétés émollientes.  

Au IVe siècle, Ambroise, évêque de Milan, prétend que cet animal possède la connaissance instinctive de certains remèdes : « L’escargot, nourri des viscères du serpent, lorsqu’il se rend compte que le venin le pénètre, se soigne par l’origan et, quand il est plongé dans des bourbiers marécageux, il sait trouver l’antidote et connaît le pouvoir des herbes qui sauvent. »

 

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L’escargot, créature divine…

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2012

 

Au XIIe au XVIIIe siècle :

L'escargot, créature divine... dans ESCARGOT fractale-6-300x225 Le Moyen-âge Chrétien qui divise les espèces vivantes en deux catégories : celles appartenant à Dieu et celles appartenant au Diable, s’interroge sur la nature et les bienfaits de l’escargot. D’une part apparenté à un ver naissant spontanément de la pourriture, symbole de paresse et de lâcheté ; il est d’autre part symbole de renouveau, de renaissance lorsqu’il sort de terre au Printemps. Les croyances populaires l’associent alors au déroulement du temps qui passe.

 Mais malgré cette ambiguïté de représentation, l’escargot fait toujours partie de la pharmacopée médiévale. L’abbesse bénédictine Hildegarde de Bingen, estime, dans son livre des subtilités des créatures divines (XIIe siècle), que la nature froide de l’escargot lui permet d’enrayer le feu de l’infection : « Si quelqu’un est rongé de vermines, on prendra la coquille d’escargots qu’on réduira en poudre et on mettra cette poudre sur l’endroit où se trouvent les vers ; ceux-ci mourront et on sera guéri. »

 On pense, à peu près à la même époque, que les animaux non seulement fourniraient des remèdes à l’homme, mais encore leur apprendraient la manière de les administrer. Ainsi l’escargot aurait enseigné aux apothicaires la manière de façonner les pilules : « La coutume qu’ont ces mollusques de se ramasser en boule à l’accouplement de la lune et du soleil et de se rouler ensuite sur un peu de terre, aurait servi d’exemple aux apothicaires dans la confection des pilules, non seulement dans leur forme, mais encore dans le fait de les couvrir d’une poudre inerte dans les boîtes et les coffrets d’airain, où ils les conservaient. »

image034 dans ESCARGOT Plus tard, en 1738, la Pharmacopée universelle de Lemery nous donne la façon de préparer l’eau de limaçons : « On aura des limaçons vivants avec leur coquille, on les lavera, puis on les écrasera dans un mortier de marbre, on les mettra dans une grande cucurbite de verre qu’on placera au bain-marie, on versera dessus le lait d’ânesse nouvellement tiré, on   rouillera bien le tout avec une espatule de bois, et ayant adapté sur la cucurbite son hapiteau avec son récipient, et ayant lutté les jointures, on laissera la matière en digestion pendant douze heures, puis on fera la distillation. On exposera l’eau distillée pendant plusieurs jours au soleil dans une bouteille de verre débouchée, puis on la gardera. Elle est humectante, rafraîchissante, propre pour les rougeurs de la peau, on s’en sert pour décrasser le visage, pour adoucir les rugosités du cuir, on l’emploie avec des petits linges fins ; on peut aussi en donner intérieurement pour la phtisie, pour le crachement de sang, pour la néphrétique, pour les ardeurs d’urine. La dose en est depuis une once jusqu’à six. »

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La bave d’Escargot

Posté par othoharmonie le 13 juillet 2012

 

XIXe siècle : Tarenne, Figuier et Baron-Barthélémy

 

Le XIXe siècle réhabilite totalement l’escargot pour lui accorder une place importante en thérapeutique et débute, en 1808, avec les travaux de Georges Tarenne sur l’emploi de cet animal contre la hernie.

Crème à base de bave d'escargot - Armonia Ayant constaté que le « suc d’escargot » se fixe de façon particulièrement tenace sur les textiles, Tarenne a pensé qu’il pénètrerait facilement la peau et se répandrait ainsi dans toute la partie malade. Considérant également « que l’on mange des escargots et que les personnes qui ont la poitrine faible en boivent le jus, quelquefois même le suc pur, [...], ce suc, insinué dans les muscles, ne devrait pas être plus nuisible que la chair cuite, ni que le bouillon et la liqueur naturelle de ces animaux, introduits dans l’estomac. »

 Tarenne expose : « Sa viscosité, sa force astringente ou de contraction et ses facultés reproductrices me firent aussitôt présumer qu’il fermerait, de quelque manière que ce soit, les ouvertures herniaires. »

 Tarenne fournit également de nombreuses recommandations : « Le hernieux se fera confectionner un bandage de type classique, mais dont la pomme doit être concave de façon à pouvoir recevoir un godet du diamètre de la hernie, de préférence en faïence, en porcelaine ou en verre, plutôt qu’en fer blanc ou en bois. Ce godet sera rempli de laine, de préférence, de coton ou d’étoupe, puis on y introduira le « suc » d’un ou deux escargots, recueilli en blessant ces mollusques en divers sens avec une cheville de bois dur en forme de poinçon, ce qui déterminera l’écoulement d’une liqueur qui est « le sang du colimaçon », seul à avoir la propriété annoncée ».

 Il donne également des conseils très précis sur la durée du traitement (de l’ordre de trois mois, tout au plus quatre), sur la saison préférable (le printemps), sur le nombre d’escargots à utiliser (environ 200 s’ils sont de vigne, davantage s’ils sont de jardin, pour un traitement ordinaire), sur la fréquence de renouvellement des applications (le mieux est quotidiennement) et sur diverses précautions à prendre.  

En 1840, O. Figuier publie un Mémoire sur la composition chimique des escargots et sur les préparations pharmaceutiques dont ils sont la base.

 La bave d'Escargot dans ESCARGOT creme-a-la-bave-descargot-bave-descargotIl donne alors le nom d’hélicine à l’huile transparente de couleur jaune, extraite d’Hélix pomatia mais aussi de « toutes les grosses espèces d’escargots ». Il décrit dans son ouvrage plusieurs formes pharmaceutiques : sucre d’escargot, tablettes, sirop, pâte d’escargot, chocolat d’escargot ; qui sont indiquées contre les rhumes opiniâtres, la phtisie au 1er et 2e degré, les irritations aiguës et chroniques de la poitrine et des organes digestifs. La pommade d’escargots est réservée à l’usage externe pour les gerçures et les efflorescences dartreuses.

 Figuier, à la suite de ses travaux, donne son nom à différentes spécialités plus tard concurrencées par celles de la Maison Mure.

 Dans son Mémoire sur les préparations à base d’hélicine admises à l’exposition universelle de 1855, Baron-Barthélémy parlant de l’hélicine : « l’opinion du célèbre pharmacologue Barbier nous semble décisive dans cette question. Il est constant, dit-il, que, dans les phlegmasies lentes des organes pulmonaires, l’action des préparations de limaçons a pu quelquefois diminuer l’activité du travail morbide, en arrêter les progrès, et enfin, détruire tout à fait la maladie. »

 Il cite également les nombreuses indications des préparations héliciées : employées contre la plupart des phlegmasies, contre les rhumes et les toux opiniâtres, les bronchites, les catarrhes, les asthmes, les diverses hémoptysies, les inflammations des amygdales, angines, enrouements, grippe, croup, coqueluche ; les toux nerveuses de l’enfant ; les affections des poumons : pneumonie, phtisie pulmonaire ; les crampes nerveuses de l’estomac et des intestins, gastrites, gastroentéralgies ; les migraines dépendant d’une indisposition maladive de l’estomac ; la toux qui suit ou accompagne les maladies inflammatoires de la peau, telles que : rougeole, scarlatine, petite vérole, érésipèle, etc. ; les maladies longues, accompagnées d’irritation ou de dépérissement; et certaines affections cutanées. Il ajoute : « les chanteurs trouvent en elles de puissants auxiliaires contre les altérations diverses de la voix. »  

 

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Limaçon des vignes

Posté par othoharmonie le 13 juillet 2012

 

Extrait de DORVAULT L’Officine 1995 XXIIIe édition :

Limaçon. Colimaçon, Escargot ; Helix pomatia L. (Mollusques – gastéropodes) p.1002

 

Ce gastéropode est commun dans les vignes du Midi, où on en fait une grande consommation comme aliment, et où on remplace l’Helix pomatia par l’Helix aspersa ou par l’H. vermiculata.

Limaces diverses Il contient un mucus abondant auquel on attribuait, il n’y a pas encore longtemps ses propriétés médicinales, tandis que, d’après les expériences de Figuier, il les devrait surtout à un principe soufré qu’il a nommé Hélicine. (Piria a donné le même nom à un produit d’oxydation de la salicine par l’acide azotique.)

 Pectoral peu employé. Les préparations héliciées sont un saccharolé, un sirop, une pâte, des pastilles, un bouillon. Elles sont généralement agréables au goût et préférables à l’animal lui-même.

 L’Hélicine de Lamarre et caulier est un mélange de pulpe de limaçon 500g et de sucre et gomme 250g. On mêle, on sèche à l’étuve et on réduit en poudre. Aromatiser au citron. Les autres escargots semblent jouir des mêmes propriétés que l’hélice vigneronne.

 Comme succédané de l’huile de foie de morue, Guérin, de La Rochelle, a proposé la littorine au sucre de lait ou saccharure préparé avec P.E. de sucre de lait et de littorine privée de sa coquille, pilés ensembles et desséchés au B.-M. puis à l’étuve. Le saccharolé sec est réduit en poudre fine et conservé pour l’usage en flacons bien bouchés. La littorine (bigorneau ou

vignot) est l’escargot de mer (Helix maritima), gastéropode très commun sur nos côtes maritimes.

 

 

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L’Escargot, thérapeute du XXè siècle

Posté par othoharmonie le 13 juillet 2012

 

XXe et XXIe siècles : Hélicidine, HPA et nouvelles recherches

Dessin de Vitrina pellucida Les travaux du XXe siècle vont réellement confirmer les propriétés thérapeutiques de l’escargot. Ce siècle voit persister dans les campagnes des croyances populaires : il est par exemple conseillé contre l’asthme d’absorber des limaçons rouges, vivant au soleil, et recueillis avant son lever.

 Ou encore : « Pour guérir les clous, les furoncles ou plaies de mauvaise nature, on achète aux marchands qui étalent les escargots sur les petites voitures, pour un sou d’escargot : il en donne deux, trois ou quatre suivant leur grosseur. On prend un escargot, on le maintient sur la plaie, il prend le mal, grossit, devient noir et le malade se trouve guéri après avoir répété l’opération deux ou trois fois ».  

 Mais ce siècle est avant tout marqué par les travaux de Quevauviller, en 1953, qui précise : « s’il ne viendrait à l’idée de personne de tenter une telle thérapeutique dans la tuberculose, des recherches récentes ont confirmé, avec diverses préparations à base de mucus d’Helix pomatia, les vertus calmantes dans la coqueluche et la bronchite chronique, en raison des propriétés antispasmodiques et fluidifiantes des sécrétions ».

 Il existe alors plusieurs solutions obtenues à partir du mucus d’Helix pomatia : l’Hélicidine, la

Pertussidine et la Pomaticine. La préparation d’extrait de mucus est décrite : « Le plus généralement, on fait dégorger les animaux en présence de 1 p. cent en poids de ClNa. Le mucus est recueilli, décanté, filtré et concentré à sec selon divers procédés. Soit par évaporation sous vide à basse température, soit par lyophilisation, soit par nébulisation, etc.

 Les solutions aqueuses préparées avec ces extraits sont conservées aseptiquement en ampoules stériles après passage sur filtres spéciaux, ou bien additionnées de substances antiseptiques dont la plus utilisée est la glycérine. »

 Erepta setilirisdans la forêt de Mare Longue Quevauviller expose la composition chimique des Hélix : plus de trente enzymes dans le suc digestif, de nombreuses enzymes dans l’hépatopancréas, le muscle et l’hémolymphe. Il met en évidence les activités pharmacologiques du mucus : une activité mucolytique in vitro, une action inhibitrice sur les cultures de bacilles coquelucheux de Brolet et Gaugon et une  activité spasmolytique sur les voies respiratoires.

 Mais l’activité antispasmodique du mucus sur l’arbre bronchique n’apparaît qu’à fortes doses et non aux doses thérapeutiques. Les propriétés thérapeutiques sont alors attribuées aux activités mucolytiques et bactériologiques.

 Les travaux de Quevauviller et de son équipe aboutissent en 1957 à la mise sur le marché de l’Hélicidine, sirop antitussif employé chez l’adulte et l’enfant comme chez le nourrisson.

Cette spécialité est encore commercialisée aujourd’hui.

 Plus tard, en 1999, Pons et al. montrent que l’effet bronchorelaxant de l’hélicidine fait intervenir une libération de prostaglandine E2. D’autre part l’escargot ayant une place importante dans le régime alimentaire crétois, des chercheurs se sont demandé s’il n’avait pas une incidence sur le faible taux de mortalité par accident cardiovasculaire dans ce pays. Les résultats ont montré que les plantes dont se nourrissent les escargots, en particulier le pourpier, sont riches en acide alphalinolénique. Cet acide aurait des effets protecteurs contre les maladies cardiovasculaires en évitant la fibrillation ventriculaire et en réduisant l’agrégation plaquettaire.  

Plegma caelaturaLes escargots marins sont également à l’étude, et principalement les espèces qui, pour se défendre contre les prédateurs utilisent une neurotoxine.

 Ces études ont abouti à la mise au point d’un peptide synthétique dérivé du venin d’escargot : le ziconotide (SNXII). Les études précliniques et cliniques de cette molécule ont montré un puissant effet anesthésiant. Utilisé dans les douleurs chroniques sévères, ou dans les douleurs réfractaires aux analgésiques opiacés, ce peptide semble donner des résultats concluants. De plus il n’entraînerait pas, contrairement à la morphine, d’effet de tolérance. Toujours à l’étude en 2004, ce peptide, si les essais cliniques sont validés, pourrait montrer la voie d’une nouvelle catégorie d’analgésiques.

 D’autres substances ont déjà été isolées : la conotoxine TVIIA du Conus tulipa (escargot marin piscivore) et le Contryphan-Vn du venin du Conus ventricosus (escargot méditérannéen). Les recherches actuelles portent également sur l’HPA (Helix Pomatia Agglutinin), une lectine utilisée comme indicateur pronostic pour certains cancers (sein, estomac, colon).

 L’HPA identifie en fait des oligosaccharides associés à un cancer de mauvais pronostic.

Dans le cancer du sein, des expériences ont permis, grâce à l’HPA, de déterminer un oligosaccharide particulier : l’HPAgly1. Chez les patientes présentant un taux élevé d’HPAgly1, la période précédant une rechute était plus courte que chez les patientes ayant un faible taux de cet oligosaccharide. D’autre part des études dans l’adénocarcinome du poumon, ont montré que l’HPA pouvait également être utilisée comme facteur de pronostic dans ce type de cancer.  

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L’escargot en pharmacopée

Posté par othoharmonie le 12 juillet 2012

 

D’aussi loin que remontent les écrits, on retrouve l’escargot dans la pharmacopée.

Prescrit dans l’Antiquité comme remède à de nombreux maux, il est un peu mis à l’écart au Moyen-âge pour cause de symbolique ambiguë.

 L'escargot en pharmacopée dans ESCARGOT blond1

Mais le petit mollusque n’a pas dit son dernier mot et, avec les progrès de la science, ses propriétés thérapeutiques vont se préciser.

 

Ainsi, au XIXe siècle fleurissent les spécialités à base de limaçon, indiquées principalement dans les affections bronchiques telles que la toux.

 Les chercheurs du XXe siècle poursuivent dans ce sens avec la mise au point de l’hélicidine.

Cependant les découvertes ne s’arrêtent pas là : en effet l’Helix pomatia contient une lectine marqueur de tissus métastatiques et certains escargots marins sécrètent des neurotoxines dont les dérivés semblent être de puissants analgésiques.

L’escargot, gardant toujours une part de mystère, recèle peut-être d’autres propriétés utiles pour la médecine future. Et même si tel n’était pas le cas, les récentes découvertes au sujet de ce petit animal prouvent au moins qu’il n’était pas inutile de s’y intéresser.

 

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Escargot, le mollusque

Posté par othoharmonie le 12 juillet 2012

 

Coquille Saint-JacquesLe terme escargot est un nom qui en français désigne, par opposition aux limaces, la plupart des mollusques qui portent une coquille, dits aussi colimaçons. Majoritairement terrestres, ce sont tous des gastéropodes quelle que soit leur taille (certains mesurent à peine 2 millimètres) ou leur forme. On désigne aussi par ce terme certains escargots aquatiques tels les limnées ou les planorbes, souvent appelés « escargots nettoyeurs » par les amateurs d’aquariophilie.

 La différence entre escargot et limace n’est pas toujours évidente. Ainsi, certaines limaces comme les testacelles sont-elles pourvues d’une coquille rudimentaire mais bien visible, alors que les escargots de la famille des Vitrinidae appelés glass snails (escargot de verre) par les anglophones, dont Eucobresia nivalis ou Semilimax semilimax par exemple, n’ont qu’une coquille fragile et incomplète dans laquelle l’animal ne peut généralement se retirer complètement.

 La plupart des escargots sont phytophages, quoique quelques espèces soient omnivores ou zoophages ou détritivores.

 Les espèces les plus discrètes restent très mal connues. Il en existe de nombreuses espèces, dont sans doute beaucoup encore inconnues de la science. Rien qu’en Slovaquie, les spécialistes ont identifié cinquante-trois espèces aquatiques (en eau douce) et cent soixante-quinze terrestres, soit un total de deux cent vingt-huit espèces, soit beaucoup plus qu’aux Pays-Bas où cent soixante-neuf espèces ont quand même été identifiées (cinquante-deux en eau douce et cent dix-sept sur terre).

 Il est fréquent de trouver des espèces endémiques sur les îles ou sur des milieux très isolés depuis longtemps.

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L’Escargot c’est de l’or en cosmétique

Posté par othoharmonie le 12 juillet 2012

Associée à un éleveur, une jeune femme inaugure Helixir, gamme de cosmétiques à base de bave de petits-gris. Une salive aux vertus, paraît-il, insoupçonnées.

Si la bave du malheureux crapaud n’atteint pas la blanche colombe, celle de l’escargot se tartinerait en revanche de la tête aux pieds. N’ayant jusqu’alors d’autre raison de vivre que celle de mourir noyé par douzaines dans l’ail et le beurre fondu, voilà, dit-on, le petit-gris promis à une trajectoire fulgurante dans les instituts de beauté.

Vertus

L'Escargot c'est de l'or en cosmétique dans ESCARGOT 220px-CornusalatAu Chili, des petits-gris sur le visage

Connue depuis l’Antiquité, la bave d’escargot possède pour la peau trois vertus naturelles. L’allantoïne régénère les cellules, l’élastine et le collagène favorisent l’élasticité de la peau, tandis que l’acide glycolique agit comme un exfoliant doux en éliminant les cellules mortes. Dans les Andes chiliennes, les femmes mapuches continuent ainsi de s’appliquer directement les petits-gris sur le visage – après les avoir rincés.

Et, tant qu’à faire, pourquoi pas de la sueur de grenouille, de la bile de criquet ou bien du pipi de chat ?, poufferont les sceptiques. Pourquoi pas, oui. Sauf qu’Emmanuelle Taulet n’a rien de Merlin l’Enchanteur. Expatriée outre-Manche pour LVMH, cette jeune Rochelaise en est revenue avec une révélation. « La moitié des crèmes sont achetées par les seniors sans qu’aucune marque leur soit consacrée. » Injustice potentiellement lucrative que mamie Jeanne transformera en véritable « business plan » aux dépens de Jane Fonda, la femme élastique. « C’est en effet à ma grand-mère de 88 ans que je dois l’idée. On déjeunait ensemble lorsqu’elle s’est agacée devant une pub où la comédienne vantait un antirides pour des femmes déjà ridées. » La Palice au pays de la peau lisse, la petite-fille consulte aussitôt les copines de l’aïeule. « Pas question pour elles de croire aux miracles de la cosmétique pour rajeunir. Non, ce qu’elles voulaient, c’est juste trouver enfin une vraie crème d’hydratation intense. »

Au pays de la cagouille reine, de bons conseils lui révèlent alors les vertus insoupçonnées de la bave d’escargot. « J’ai appelé un laboratoire, où l’on m’a aussitôt confirmé des qualités connues depuis la Grèce antique. Cicatrisation, exfoliation et bien sûr régénération, puisque c’est grâce à sa bave que le p’tit-gris se retape la coquille. Là-bas, d’ailleurs, l’escargot reste l’emblème des pharmacies. »

1 gramme par escargot

 Helix aspersaMais voici donc venue la délicieuse minute d’aller toquer à la porte d’un éleveur incrédule. « À Champagnolles, dans le sud de la Charente-Maritime. J’étais un peu inquiète à l’idée de lui demander de faire baver ses bêtes pour la cosmétique. » Certes plus habitué à les faire dégorger pour le bon plaisir des restaurateurs charentais, celui-ci en salive pourtant vite d’envie. À ceci près, prévient-il, que patience et longueur de temps feront bien entendu plus que force ni que rage. Déjà peu rapide au 110 mètres haie-de-laitue, la petite bête à cornes l’est encore moins lorsqu’il s’agit d’avoir l’eau à la bouche.

« Pas plus de 1 gramme par escargot à chaque récolte, et il m’en fallait 87 kilos pour lancer une production de 9 000 échantillons, frissonne encore Emmanuelle Taulet. Nous avons pour cela mis au point un procédé secret, en cours de brevetage, sans additif ni stress pour l’animal. » L’animal qui, heureuse nouvelle, peut ensuite repasser au pré et à la casserole après en avoir bien bavé. Bien que confidentiel, le cours de son kilo de bave reléguerait pourtant – selon nos savants calculs – le caviar au rang des produits de première nécessité.

Inodore et incolore

Destinés donc aux peaux ménopausées plutôt qu’à celles boursouflées d’acné, les cinq Helixir de la marque Jeanne M. affichent malgré tout un taux record de 10 % de bave fraîche. De 36 à 77 euros, selon que vous vous enduisez pieds, mains, corps, yeux ou visage.

 Helix lucorumFace à la moue bêtement dégoûtée que ne manqueront d’afficher certaines, précisons que l’insolite onguent made in Charente-Maritime ne fleure évidemment pas la persillade. Incolore autant qu’inodore, Helix aspersa saliva (le nom scientifique pour faire sérieux) ressemble ainsi à n’importe quelle autre crème de beauté une fois passée par la centrifugeuse du laboratoire de Fouras. Pour l’heure commercialisée dans quelques pharmacies et instituts rochelais, parisiens ou marseillais, Helixir pourrait bientôt s’exporter.

Une réussite que l’on souhaite à Emmanuelle Taulet, tant la trentenaire souffre d’une mystérieuse perte d’appétit depuis Noël dernier. « Je suis d’origine bourguignonne mais, pour la première fois, je n’ai pu avaler ma traditionnelle cassolette d’escargots ce jour-là. Heureusement, ma fille se rattrape pour moi. »

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Espèces d’Escargot »

Posté par othoharmonie le 12 juillet 2012

 les escargots peuvent recevoir d’autres noms :
Exemples parmi les escargots terrestres : Petit-gris, Gros-gris, Achatine, etc.

Et parmi les escargots aquatiques : limnées, planorbes, etc. Récemment chaque escargot et limace de France a reçu un nom scientifique français (Fontaine et al. 2010) au même titre que les oiseaux ou les mammifères.

Coupe longitudinale d'un escargot, schéma montrant les différents organes situés dans la coquille ou dans la partie externe du corps

 Anatomie d’un escargot, schéma en coupe. 1 : coquille ; 2 : foie ; 3 : poumon ; 4 : anus ; 5 : pore respiratoire ; 6 : œil ; 7 : tentacule ; 8 : cerveau ; 9 : conduit salivaire ; 10 : bouche ; 11 : panse ; 12 : glande salivaire ; 13 : orifice génital ; 14 : pénis ; 15 : vagin ; 16 : glande muqueuse ; 17 : oviducte ; 18 : sac de dards ; 19 : pied ; 20 : estomac ; 21 : rein ; 22 : manteau ; 23 : cœur ; 24 : canal déférent.

Les escargots disposent d’une ou deux paires de tentacules rétractiles, appelés cornes ou « antennes » dans le langage familier.

 Dans la partie supérieure de la tête la première paire de «cornes» abrite les yeux mais la vue est un sens peu utilisé par les escargots. Ils possèdent surtout un bulbe olfactif sous l’œil et la deuxième paire de tentacules est un organe olfactif et tactile (épithélium) qui est en revanche très utilisé.

 La bordure située à l’ouverture de la coquille est appelée péristome. La forme, l’épaisseur et la couleur du péristome ont souvent une grande importance dans l’identification des espèces de gastéropodes.

 Quelle que soit son allure, la coquille de l’escargot est toujours hélicoïdale. La plupart du temps, l’hélice s’enroule vers la droite, et on parle alors d’escargot à coquille dextre. Il existe également, mais de manière plus rare et anormale, des escargots à coquille sénestres, c’est-à-dire dont la coquille tourne vers la gauche, « à l’envers ».

 L’escargot, comme de nombreux autres mollusques, dispose de neurones géants permettant l’implantation d’électrodes intracellulaires largement utilisés en recherches neurologiques pour mieux comprendre le mode de fonctionnement des neurones humains.

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L’Escargot autrefois…

Posté par othoharmonie le 8 juillet 2012


La consommation d’escargots n’est ni récente, ni limitée à la France. Nos ancêtres les consommaient déjà durant la préhistoire.

 Achatina fulicaDans l’Antiquité, les Grecs et les Romains en étaient très friands. Selon Pline, les gourmets Romains aimaient déguster quelques escargots grillés avec un verre de vin. Ils avaient des cochlearia ou élevages d’escargots (Cochleo signifie escargot) dans lesquels ils nourrissaient les petites bêtes de son et de vin.

Nos vaillants Gaulois les connaissaient plutôt comme un dessert délicat. Au Moyen-Age, les escargots frits à l’huile avec une pointe d’oignons figuraient fréquemment au menu.

Dans les couvents et monastères, l’escargot était un plat courant durant le carême.

Autrefois, en France, en Suisse et en Allemagne, les escargots étaient prélevés dans la nature et ensuite engraissés dans des enclos. Jusqu’au 19ème siècle, ils constituaient un mets très populaire et étaient mangés en grande quantité.

Plusieurs espèces d’Hélix sont utilisées pour l’alimentation avec une propension pour les Hélix aspersa Vignerons, qui possèdent une coquille plus petite que celle d’un escargot de Bourgogne à coquille blanche et dont la chair est plus savoureuse et plus tendre.

C’est vers la fin du 19ème siècle que l’escargot devint un produit gastronomique, un produit de luxe. En effet, nos mollusques n’acquirent leurs lettres de noblesse culinaire que lorsque Antonin Carême en servit au Tsar de Russie et invita par la même occasion toute la noblesse française à s’y intéresser.

L’héliciculture en Belgique

C’est suite aux ramassages abusifs, à la suppression des sites d’habitat (haies, talus) et à l’emploi de pesticides qu’est apparue la nécessité de se tourner soit vers l’importation d’escargots, soit vers l’élevage.

L’importation d’escargots est la voie la plus utilisée et provient principalement de Grèce, de France ou encore des pays de l’Est. On parle alors le plus souvent de produit de cueillette ou de ramassage en provenance de l’étranger.

 Helix lucorumLa seconde voie qui se développe depuis une quinzaine d’années est l’élevage rationnel qui s’est orienté principalement vers l’Hélix aspersa, Petit Gris ou Gros Gris. L’Hélix promatia ou escargot de Bourgogne étant plutôt réservé pour les élevages en parcs extensifs du type filet italien.

C’est dans le cadre d’activités complémentaires que l’héliciculture s’est développée le plus et a permis d’apporter un revenu d’appoint pour l’éleveur à la quête d’une diversification.

Dans le cadre de l’élevage, en comparant les paramètres des différentes espèces produites, le Gros Gris et le Petit Gris présentent des caractéristiques avantageuses qui permettent leur production en Belgique, et ceci principalement en fonction de la qualité indéniable de leur chair et de leur aptitude à l’élevage (croissance rapide, prolificité, …).

La justesse de ce choix, tant au point de vue gastronomique que zootechnique, a été immédiatement confirmée par le succès rencontré auprès des consommateurs d’escargots en général et des gourmets en particulier qui perçoivent l’escargot comme un mets de haut de gamme.

Il semble toutefois important d’informer correctement le consommateur si l’on veut promouvoir les produits nationaux et particulièrement l’élevage. La plupart du temps, en effet, les achats d’escargots se font en grandes surfaces, sur base de produits de substitution (achatine) ou escargots de conserve de moindre qualité.

Le marché de l’escargot en Belgique

S’il n’existe aucun chiffre officiel, le développement des activités des producteurs et transformateurs belges démontre qu’au point de vue national, il y a une augmentation de la productivité.

Dessin de Vitrina pellucidaIl est difficile de parler de la production belge d’escargots si la comparaison se fait au niveau de la quantité. En effet, si la Belgique est reconnue comme le deuxième pays en importance au point de vue consommation d’escargots par habitant, à ce jour, on ne peut tabler en Belgique que sur une production nationale annuelle de +/- 20 tonnes, soit 0,72 % de la consommation totale de notre pays.

Il est donc évident qu’au point de vue de la quantité de production, notre pays ne peut soutenir actuellement la comparaison avec aucun de nos voisins.

Par contre, sur le point de la qualité, nous figurons certainement au sein des pays les mieux placés car la totalité des éleveurs et des éleveurs-transformateurs belges basent leur production sur les seuls Hélix aspersa et promatia, c’est-à-dire les Petits Gris, Gros Gris et de Bourgogne se distinguant ainsi des importateurs basant eux la majeure partie du volume de leurs importations sur les chairs d’achatine surgelées.

Notons que la plus grosse partie de la production belge d’escargots frais est destinée à la vente directe aux différents utilisateurs, restaurateurs, traiteurs, poissonniers et particuliers.

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Symbole de l’Escargot

Posté par othoharmonie le 8 juillet 2012

 

Bien que de petite taille, l’escargot est un animal rempli de symboles et l’homme ne s’y trompe pas qui le place parmi les familiers de son bestiaire.

 

Voir  à l’accueil du site art-objets.fr

 Helix pomatia Tout d’abord il est joli, mignon, on peut le prendre sur sa main. On le trouve partout dans la nature même dans les jardins où il se régale de salades. Il a de belles couleurs qui varient selon les espèces. Il est curieux  avec son pied musclé, sa coquille qu’il construit lui-même avec patience et persévérance, dans laquelle il trouve refuge en cas de danger et qu’il porte sur son dos comme la tortue.

 Symbole de lenteur mais aussi d’adaptation à la vie dans la nature que ce soit forêts, prairies, mares, océans ou tout simplement les aquariums où s’active « l’escargot nettoyeur ».

 On compte plus de 60 000 espèces de  gastéropodes et on en découvre encore. Les plus connus sont l’escargot de Bourgogne et le petit gris, mais il existe une très grande variété d’escargots (de terre, d’eau douce, d’eau de mer) et beaucoup ont des coquilles aux formes et couleurs variées qui en font des merveilles de la nature. Citons par exemple, le Murex tinctorial, le Triton, le Strombe géant, l’Escargot arboricole de l’île Manus, la Conque à couronne …

 

Symbole aussi  de la fragilité de la nature : les mollusques terrestres comptent parmi les animaux les plus menacés d’extinction !

 L’escargot en céramique Raku.

Symbole de l'Escargot dans ESCARGOTLa céramique RAKU est obtenue par un procédé de cuisson original qui a été inventé au milieu de XVIe siècle au Japon.

La céramique Raku créée dans un esprit ZEN, signifie bonheur, joie.

La poterie en grès est façonnée selon l’objet désiré, cuite une première fois à 1000°. L’artiste pose alors l’émail en respectant les formes et les couleurs selon son inspiration artistique. Ensuite, la poterie est cuite à nouveau à 950 °. Dès le défournement elle est soumise à un choc thermique par brusque refroidissement dans de la sciure ce qui provoque des craquelures irrégulières dues au hasard.

 Les escargots RAKU comme tous les objets en Raku, sont particulièrement beaux avec leurs couleurs harmonieuses, leurs formes simples et élégantes, leurs craquelures qui en font des objets d’art uniques dans la plus pure inspiration de la culture ZEN

 En savoir plus ici… 

 

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Légende des Mollusques terrestres, annélides

Posté par othoharmonie le 8 juillet 2012

Accouplement, couleur plus claire du « gros blanc »Une tradition du midi de la France raconte que l’escargot, qu’on suppose aveugle, fut crée avec de bons yeux; mais sans cesse exposé à les voir blessés en rampant sur la terre, il pria le bon Dieu de les lui ôter et de les remplacer par des cornes.

Il y est fait allusion dans une chanson de l’Aveyron, qui conseille à un mari malheureux de changer, comme l’escargot, ses yeux pour des cornes.

Le meurtre des mollusques, comme celui des insectes, provoque un changement dans la température : en Wallonie, la pluie survient si on écrase une limace.

Dans les Vosges, quand il doit pleuvoir, les limaces cheminent couvertes de terre;
en Loiret, au contraire, c’est l’indice que le temps sera beau. Dans les Vosges, les limaces qui traînent sur leur dos des brins d’herbes présagent le beau temps;
alors que l’opinion opposée est courante dans l’Orléanais.

Dans le midi, le tonnerre est appelé tambour des escargots et il les fait sortir de leurs cachettes.

 

L’emploi médical des ces invertébrés est assez fréquent.

Dans les Deux-Sèvres, pour faciliter la dentition, on fait porter aux enfants un petit corps dur que l’on trouve dans la tête de certaines limaces.

Pour faire passer les verrues, on se frotte les mains avec une grosse limace rouge;
à Lorient et en Anjou, on la pique dans une épine, et le mal guérit à mesure qu’elle sèche.
En Basse-Bretagne, on roule sans l’écraser une grosse limace sur ses verrues, et on l’embroche ensuite en faisant choix, pour la traverser de part en part, d’une tige de céréale, aussi haute que possible, restée sur pied après la récolte; aussi vite la limace séchera, aussi vite les verrues tomberont.

Escargot à la coquille brun rouxDans le Maine, des escargots communs, dont on a brisé la coquille sans les tuer, sont appliqués en cataplasmes à la plante des pieds des malades atteints de la fièvre typhoïde ;
en Anjou, trois escargots vivants ou écrasés mis autour du doigt atteint d’un panaris soulagent la douleur ou la font disparaître.

En Poitou, un ver de terre réduit en cendre sur une pelle rouge guérit la dent sur laquelle il est posé ; un limaçon vivant ou le jus qui en provient, introduit dans l’oreille, débarrasse de la surdité.

A la fin du 19ème siècle, la médecine officielle préconisait, pour prolonger la vie des tuberculeux à défaut de les guérir, que les malades atteints de ce mal, se rendent au lever du jour dans leur jardin et y avalent vivantes toutes les limaces qu’ils y trouveront, encore empreintes de la rosée du jour.

 La lenteur du limaçon est proverbiale.
Dans la Côte-d’Or, on conte qu’un escargot mis trois ans pour traverser un pont.
Quand il fut de l’autre côté, le pont s’écroula : « Ce que c’est que d’être habile ! » s’écria l’escargot.

Dans un conte, populaire en Loiret et dans les Deux-Sèvres, l’escargot parie, soit avec le renard, soit avec le loup, qu’il arrivera plus promptement que lui à un certain endroit, et il y réussit en grimpant après la queue de son adversaire.

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L’Escargot de Dali

Posté par othoharmonie le 8 juillet 2012

 

L'Escargot de Dali dans ESCARGOT snail Une étude de l’Œuvre de Dalí, révèle quelques symboles systématiquement présents dans tous ses travaux. Il s’agit d’objets fétiches qui, apparemment, ont peu de points communs : béquilles, oursins, fourmis, pain… et bien sûr notre ami :

 

ESCARGOTS


L’escargot est lié à un événement marquant de la vie de Dalí : sa rencontre avec Sigmund Freud. Dalí pensait que rien n’arrive simplement par accident, il avait été captivé par la vision d’un escargot sur une bicyclette hors de la maison de Freud.

 Le lien se fit alors en lui entre une tête humaine et l’escargot, qu’il associa plus particulièrement à la tête de Freud.

 Comme pour l’œuf, la partie extérieure de la coquille (dure) et le corps (mou) intérieur de l’escargot le fascinèrent et la géométrie de ses courbes l’enchantèrent.

 

http://www.daliparis.com/symboles-daliniens.html

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Les Tombes à escargots

Posté par othoharmonie le 7 juillet 2012

 

Par M. Lionel Bonnemère.

A plusieurs reprises, M.Lionel Bonne mère a déjà eu l’honneur d’entretenir la Société au sujet de tombes curieuses qu’on trouve assez fréquemment dans le département de Maine-et-Loire. Elles sont rondes et creusées dans les puissantes assises de tuf qui, sur la rive gauche du grand fleuve, comprend presque partout le sous-sol de l’arrondissement de Saumur.

 La tombe de l'escargot blessé dont j'avais envoyé la photo ?D’une manière générale on peut dire qu’elles affectent la forme et les dimensions d’une barrique. Je ne reviendrai pas sur leur description. On la trouvera dans nos Bulletins. Je veux seulement indiquer un moyen bien simple pour reconnaître à quelle religion appartenaient les hommes dont la dépouille mortelle leur avait été confiée. J’ai dit qu’il fallait les faire remonter à la fin de l’Empire romain et même au commencement des temps mérovingiens. Des fouilles plus récentes n’ont point modifié mon opinion à cet égard. A mon avis, les sépultures païennes sont reconnaissables aux rares objets qu’on y rencontre et qui forment un très pauvre mobilier funéraire.

 Les tombes chrétiennes ne renferment que les os du mort et d’assez nombreuses coquilles d’escargots. C’est sur elles que je veux appeler l’attention bienveillante de mes collègues.

Les premiers chrétiens, toujours en quête de symboles, prirent l’escargot pour figurer l’immortalité de l’âme. Ce mollusque, et surtout celle de ses variétés qui est connue sous le nom d’Hélix pomatia et qui est si abondamment répandue partout, ce mollusque, dis-je, quand vient la mauvaise saison, s’enterre avec sa coquille après avoir pris soin de la fermer au moyen d’un opercule sécrété par lui-même. Il est donc, en quelque sorte, clos dans un tombeau. Au retour de la belle saison, l’animal brise la porte de son cercueil ; jl renaît à la vie avec plus de force.

 M. Arnould Locard, dans sa belle Histoire des mollusques dans l’antiquité, nous donne les détails les plus probants sur ce symbole de l’escargot. Il nous dit qu’on a souvent observé « dans les tombeaux des chrétiens et des martyrs de la Gaule et de l’Italie, des Gastéropodes marins ou terrestres, entiers ou brisés, fixés à l’intérieur même des cercueils ou loculi, dans lesquels le cadavre était déposé lorsqu’il n’était pas soumis à la crémation. D’après M. Martigny,  placées dans de telles conditions, ces coquilles pouvaient être du nombre des objets que les premiers chrétiens fixaient dans la terre ou le mortier des loculi, comme signe de reconnaissance… ».

 M. Arnould Locard ne s’en tient pas à ses généralités. Il nous cite des faits relevés en Gaule… « Des coquilles d’escargots, Helix pomatia et H. Âspersa, ont été trouvés dans les sarcophages. Dans la tombe de Saint Eutrope, à Saintes, découverte en 1843, on a trouvé des coquilles, et M. Letronne prouve que leur introduction n’a pu être l’effet du hasard .

 On en a rencontré dans une sépulture mérovingienne du cimetière de Vicq, et M. l’abbé Cochet, on a signalé un grand nombre d’exemples, dans ses fouilles, notamment près de Dieppe, à l’intérieur d’une tombe du temps de Charlemagne. Rappelons également qu’il était d’usage chez les peuples païens, de manger ces mêmes escargots sur la tombe personnes chères; à Pompéi, on a trouvé de nombreux amas d’escargots dans les cimetières romains. »

Dans la région de l’Anjou que j’ai explorée je n’ai jamais trouvé de tombes à escargots mélangées à d’autres qui n’en avaient pas, et on doit, ce me semble, conclure de ce fait, que dès les temps les plus reculés il existait un antagonisme entre les deux religions en présence.

 Leurs adeptes, qui ne frayaient guère ensemble durant le cours de leur vie, après la mort voulaient reposer loin de ceux qu’ils regardaient comme des ennemis.

 J’ajoute que dans le pays que j’ai le plus particulièrement fouillé l les tombes à escargots sont beaucoup moins communes que les autres. On peut donc légitimement en conclure que le plus grand nombre des habitants étaient encore fidèles au culte des anciens Dieux. On peut trouver là un élément pour déterminer l’époque à laquelle il convient de faire remonter ces sépultures.

J’ai dit qu’elles remontaient toutes à la même époque environ, et j’ai indiqué la fin de l’Empire romain.

Les Tombes à escargots dans ESCARGOT Le-parc-aux-escargots Un fait semblerait me donner tort. Dans une tombe isolée j’ai trouvé, auprès du squelette, une belle petite hache en pierre polie.

 Je crois qu’il ne faut tirer aucune conséquence de cette découverte qui ne s’est pas renouvelée. Dans notre pays d’Anjou, les pierres polies, pierres de tonnerre comme on les appelle encore parfois, ont toujours été des objets auxquels la superstition s’est attachée, et il n’y a pas bien longtemps qu’on n’en place plus dans les édifices, notamment pour les préserver de la foudre et de l’incendie. J’ajoute qu’on a trouvé plusieurs fois un peu partout des haches en pierre polie dans des sépultures plus récentes.

 Je le répète donc, sans crainte de me tromper, les sépultures que j’ai décrites remontent donc bien à l’époque que j’ai indiquée ainsi que le prouve la généralité des faits observés.

Je suis charmé qu’une nouvelle occasion d’appeler l’attention de mes savants collègues sur leur compte se soit présentée à moi, car jusqu’à présent elles ont été peu étudiées, et je serais heureux si je pouvais déterminer quelques-uns d’entre eux à y pratiquer des fouilles nouvelles.

Lionnel Bonnemère

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Hésiode de l’Escargot

Posté par othoharmonie le 7 juillet 2012


Nous n’allons pas dire grand chose sur Hésiode parce que personne n’en sait grand chose.

Pour preuve, ce qui en est dit dans l’Encyclopedie Encarta :

  »Hésiode (VIIIe-VIIe siècle av. J.-C.), poète grec qui occupe une place particulière dans la littérature grecque pour ses préceptes moraux et pour son éloge de la paix et du labeur. Le nom d’Hésiode est souvent associé à celui d’Homère, dont il avait été le contemporain. Les deux poètes s’opposent dans leur art, car, si Homère est le chantre des guerriers et des héros, Hésiode chante la paix et les paysans. Hésiode est né à Ascra, en Béotie. Après la mort de son père il s’installa à Naupaktos, où il gardait des moutons et menait une vie de paysan. À part ce que son œuvre révèle de sa vie, on connaît peu de chose sur Hésiode…. »

 Hésiode de l'Escargot dans ESCARGOT 220px-Cornusalat

et ce qui en est dit par Imago Mundi :

 « Hésiode : célèbre poète didactique grec, originaire de Cumes en Eolie, naquit ou du moins vécut dans le bourg d’Ascra en Béotie, d’où il est nommé Ascræus pœta. On croit, sur l’autorité d’Hérodote, qu’il était contemporain d’Homère, et vivait au commencement du IXe siècle av. J.-C.; les Alexandrins le placent plus d’un siècle après Homère; du reste on ne sait rien de certain sur sa vie.« 

 Pour preuve aussi le visage qu’on lui prête : une copie romaine qu’on trouve au musée national archéologique d’Athènes et, à droite, une sculpture de l’institut archéologique de l’université de Göttingen.

 Mais, ce qu’on sait, c’est qu’il est l’auteur de Les travaux et les jours et, peut-être, d’une Théogonie.

LES TRAVAUX ET LES JOURS (on peut consulter le texte complet ici)

 Nous allons nous intéresser essentiellement aux troisième et quatrième parties du texte d’Hésiode Les travaux et les jours qui donnent leur nom au poème. Ce dernier ayant certainement été écrit au VII ème av. J.-C., nous aurons ainsi une idée des calendriers de l’époque. Époque baptisée orientalisante ou haut archaïsme par les historiens.

 Si nous devions définir rapidement cette partie du poème, nous dirions qu’il s’agit d’un « agenda agricole » ou, plus précisément d’un parapegme dont voici la partie qui nous intéresse ici.

 

ANIMAUX ET PLANTES

Grue (448) Observe chaque année le temps où tu entendras les cris de la grue retentir du haut des nuages
Coucou (487) Dés que le coucou chante dans le feuillage du chêne…
Hirondelles (568) Bientôt après, la fille de Pandion, la plaintive hirondelle reparaît le matin aux yeux des hommes…
Escargots (572) …le limaçon, fuyant les Pléiades, grimpe de la terre sur les plantes…
Chardon (583) Lorsque le chardon fleurit, lorsque la cigale harmonieuse, assise au sommet d’un arbre, fait entendre sa douce voix en agitant ses ailes…
Figuier (678) lorsque l’homme voit bourgeonner à la cime du figuier des premières feuilles aussi peu sensibles…

 

Les ETOILES :

Pléiades
(lever et coucher héliaque)
(383-384) Commence la moisson quand les Pléiades, filles d’Atlas, se lèvent dans les cieux, et le labourage quand elles disparaissent ; elles demeurent cachées quarante jours et quarante nuits, et se montrent de nouveau lorsque l’année est révolue, à l’époque où s’aiguise le tranchant du fer.
Sirius (416) …l’astre du Sirius roule moins longtemps pendant le jour sur la tête des malheureux mortels et prolonge davantage sa course nocturne…
Arcturus (565) …, l’étoile Arcture, abandonnant les flots sacrés de l’Océan, se lève et brille la première à l’entrée de la nuit.
Orion
(lever héliaque)
(599) Dès que l’impétueux Orion commencera à paraître…
Orius, Sirius (au méridien)
Arcturus (lever héliaque)
(609) …Lorsque Orion et Sirius seront parvenus jusqu’au milieu du ciel, et que l’Aurore aux doigts de rose contemplera Arcture,
Pléiades, Hyades, Orion
(coucher héliaque)
(615) Quand les Pléiades, les Hyades et l’impétueux Orion auront disparu…
Pléiades, Orion
(coucher héliaque)
(618) Redoute l’époque où les Pléiades, fuyant l’impétueux Orion, se plongent dans le sombre Océan…

 

Consulter l’intégralité des textes ici http://www.louisg.net/E_calendrier_hesiode.htm

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