LES OISEAUX DES VILLES

Posté par othoharmonie le 30 avril 2014

 

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Les oiseaux sauvages vivent tout autour de nous. Pourtant, on sait très peu de choses à leur sujet. En plus d’informer les jeunes dans les écoles, Le Nichoir, centre de réadaptation pour volatiles qui a ouvert ses portes en 1994 à Hudson, fournit tous les soins appropriés aux oiseaux sauvages blessés ou orphelins avant de les relâcher dans leur environnement naturel. Joanie Gagnon, biologiste responsable des soins de l’établissement, a répondu aux questions de La Presse. http://www.lapresse.ca/  

Q : Que doit-on faire quand on trouve un oisillon par terre ?

R : Il faut faire très attention. Souvent, on va recevoir des oiseaux qu’on appelle dans le jargon « kidnappés ». Il arrive fréquemment que les oiseaux sortent de leur nid. Si vous voyez qu’un oisillon a toutes ses plumes, qu’il peut marcher mais pas voler, c’est normal. Ça fait partie de son processus de développement : il doit apprendre à voler sur le sol pendant environ deux semaines alors que ses parents vont continuer à le nourrir. N’enlevez donc pas l’oisillon, sinon ses parents vont le chercher.

Q : Que faire dans les autres cas ?

R : Si vous trouvez un oisillon tombé du nid, qui n’a pas encore de plumes, remettez-le dans son nid. On peut le toucher : c’est un mythe de croire que, si on le touche, ses parents vont sentir l’odeur de l’humain et ne plus l’approcher. Les oiseaux ont un odorat très pauvre !

S’il s’agit d’un oiseau blessé, appelez Le Nichoir ! Apportez-le dans une petite boîte, sans le nourrir ni lui donner de l’eau avant de nous avoir parlé auparavant. Avec la mauvaise nourriture, on peut faire plus mal à l’oiseau même si on veut l’aider. C’est un animal sauvage, alors mettez des gants et lavez vos mains.

N’oubliez pas également qu’il est illégal de garder un oiseau sauvage à la maison.

Q : Doit-on nourrir les oiseaux en hiver ?

R : En hiver, plusieurs espèces vont migrer dans le Sud, d’autres vont rester, comme les pics, les geais bleus, les moineaux, les cardinaux, les mésanges, les pigeons, etc. Il y a aussi des oiseaux qui vivent plus au nord qu’ici et qui vont venir passer l’hiver chez nous, car il y a plus de nourriture, comme les petits juncos noir et blanc. Les insectes, même si on ne les voit pas, sont toujours là, en hibernation sous l’écorce ou entre les branches. Souvent, l’alimentation des oiseaux va changer : ceux qui mangent beaucoup d’insectes vont se nourrir de petits fruits et de graines gardés pour l’hiver.

Les oiseaux iront plus vers les mangeoires en hiver, car c’est plus difficile de trouver de la nourriture, mais les graines ne constituent que 25 % de leur alimentation. Alors ce n’est pas parce que vous ne mettez pas de mangeoires que les oiseaux vont mourir de faim !

Q : Qu’est-ce qu’une bonne mangeoire ?

R : Il est interdit, dans certaines municipalités, de nourrir les pigeons. Alors si vous installez une mangeoire et que les graines tombent, c’est illégal. Appelez votre ville pour connaître la réglementation. Même chose pour les écureuils, alors choisissez des mangeoires auxquelles ils n’ont pas accès.

Attention à l’endroit où vous placerez la mangeoire : il est conseillé de la placer à moins de 3 m de votre fenêtre, ainsi, si l’oiseau décolle et frappe la fenêtre, il ne le fera pas à haute vitesse. Sinon, mettez des collants aux fenêtres pour éviter les accidents.

Installer une mangeoire dans un arbre n’est pas idéal puisque les écureuils vont y accéder.

Idéalement, on peut ajouter un petit buisson à environ 10 pi de la mangeoire pour que l’oiseau se sente en sécurité.

Attention de bien laver la mangeoire une fois par semaine avec de l’eau et de l’eau de Javel.

Et assurez-vous que les graines ne soient pas mouillées, car cela pourrait entraîner des problèmes de santé.

En somme, il faut consacrer du temps. C’est une responsabilité qui doit être prise au sérieux pour ne pas transmettre des maladies.

Q : Que peut-on donner à manger aux oiseaux ?

R : Assurez-vous d’avoir de bons grains, sinon, si les oiseaux ne les aiment pas et ils vont les jeter par terre. Le choix de la nourriture dépend du genre d’oiseau qu’on veut attirer.

Surtout, évitez le pain ! C’est un mythe commun. Le pain est extrêmement pauvre en nutriments : il va remplir l’estomac, mais n’apporte rien à l’oiseau. Il devient collant et peut bloquer le réservoir où les oiseaux stockent leur nourriture dans leur oesophage.

Il reste que faire pousser des plantes qui produisent des baies aide beaucoup plus les oiseaux en hiver.

Q : En ville, quel est le principal prédateur des oiseaux ?

R : Les chats. En mai et en juin, gardez votre compagnon le plus près possible de la maison pour protéger les oiseaux qui essaient de se reproduire en ville.

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Unterdir les tests sur animaux

Posté par othoharmonie le 30 avril 2014

L’utilisation de chiens pour la recherche scientifique est autorisée au Brésil, dans le cadre des règles internationales.

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PHOTO DAN CHUNG MORPETH, REUTERS

 

L’État de Sao Paulo au Brésil a interdit jeudi l’utilisation d’animaux pour les tests et expériences dans l’industrie des cosmétiques et des parfums, mais pas dans celle des médicaments.

Le gouverneur de l’État le plus industrialisé et peuplé du Brésil, Geraldo Alckmin, a ratifié une loi interdisant l’utilisation de cobayes après avoir eu une série de réunions aussi bien avec des militants de la cause animale qu’avec des représentants de l’industrie, des vétérinaires et des scientifiques.

«Nous avons écouté tous les secteurs et avons décidé de promulguer la loi», a affirmé le gouverneur dans un communiqué à la presse.

Une amende d’un million de réais (environ 470 000$ CAN) est prévue pour l’institution ou le centre de recherches qui ne la respecterait pas.

En cas de récidive le montant de l’amende doublera. L’établissement en infraction pourra être fermé. Des amendes seront infligées également aux professionnels désobéissants.

En octobre dernier, un groupe d’activistes avait envahi un laboratoire situé à Sao Roque (à 60 km de Sao Paulo) et libéré 200 chiens, tous de la race beagle, qui servaient de cobayes pour des tests pharmaceutiques.

Les chiens étaient rasés et l’un d’eux avait été retrouvé congelé dans de l’azote liquide et plusieurs autres mutilés.

Le laboratoire pharmaceutique (Institut Royal) avait annoncé sa fermeture trois semaines plus tard «mettant fin à 10 ans de recherches» en raison «des pertes élevées et irréparables et aux dommages provoqués par l’invasion».

L’utilisation de chiens pour la recherche scientifique est autorisée au Brésil, dans le cadre des règles internationales.

SOURCE http://www.lapresse.ca/

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Un statut juridique des animaux

Posté par othoharmonie le 30 avril 2014

 

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Des défenseurs des animaux interpellent la nouvelle ministre de la Justice Stéphanie Vallée, lui demandant de modifier le Code civil en vue de bonifier le statut juridique des animaux.

Plus de 40 000 personnes dans l’ensemble du Québec ont déjà signé un manifeste à cet effet. Et les promoteurs de l’idée continuent de recueillir des signatures. Le manifeste est d’ailleurs appuyé par la SPCA de Montréal.

À l’heure actuelle, le Code civil considère l’animal comme un meuble ou un objet. Le fait de maltraiter un animal est donc considéré comme abimer un bien matériel.

«Notre droit actuellement, notre Code civil, catégorise les animaux parmi les biens meubles, alors que ce n’est pas comme ça que la plupart des Québécois pensent aux animaux et ce n’est pas non plus ce que démontrent les sciences. On sait maintenant que tous les animaux vertébrés sont sensibles à la douleur, ont la capacité de ressentir de la douleur», a commenté en entrevue Me Sophie Gaillard, coordonnatrice de campagnes pour le département de défense des animaux à la SPCA de Montréal.

Plus d’une voie peut être empruntée pour parvenir à mieux protéger les animaux dans le Code civil.

La moins contraignante serait de leur donner «un statut symboliquement différent, mais qui n’a pas vraiment d’impact sur la façon dont on les traite», comme ce qui a été fait en France cette année, avance Me Gaillard.

La plus contraignante serait d’«accorder aux animaux la personnalité juridique; on les traiterait comme des personnes». À ceux qui sursautent devant cette possibilité, Me Gaillard signale qu’«au Québec, les entreprises ont la personnalité juridique et on les considère comme des personnes au niveau du droit civil».

Entre les deux possibilités, il y a celle d’accorder aux animaux un statut intermédiaire entre celui d’un bien et celui d’une personne. «On pourrait imaginer donner aux animaux certains droits, mais quand même les assujettir au régime de propriété. Donc, on pourrait quand même continuer à en être propriétaire, à les acheter et à les vendre, mais ils auraient certains droits qui pourraient être invoqués contre leur propriétaire, par exemple», a expliqué Me Gaillard.

Déjà en 2012 et 2013, différentes mesures ont été adoptées par le gouvernement du Québec sur la protection sanitaire des animaux et en instaurant un nouveau régime de permis. Me Gaillard concède que la demande de modification du statut juridique s’inscrit dans cette mouvance de se préoccuper davantage du sort des animaux.

Le groupe n’a «pas encore» demandé de rencontre avec la nouvelle ministre de la Justice Stéphanie Vallée. «On fait des démarches pour essayer d’amener le débat à l’Assemblée nationale» dans l’espoir de faire adopter une réforme du Code civil en conséquence, note-t-elle.

«Je crois qu’on a de bonnes chances (d’obtenir l’oreille de la ministre) parce que je crois que c’est une question qui devient de plus en plus importante pour les Québécois, aussi bien les gens en ville que les gens en région. On voit aussi de plus en plus d’exemples de cruauté envers les animaux, que ce soit les animaux de compagnie ou les animaux d’élevage. Et je pense que c’est une préoccupation qui va continuer à grandir», a opiné Me Gaillard.

article de http://www.lapresse.ca/

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La chèvre et les dieux

Posté par othoharmonie le 29 avril 2014

 

 images (5)      L’idée d’associer la chèvre à la manifestation du Dieu est très ancienne. D’après Diodore de Sicile, des chèvres auraient guidé l’attention des hommes de Delphes vers le lieu ou des fumées sortaient des entrailles de la terre. Prises de vertiges elles dansaient. Intrigués par ces danses des hommes comprirent le sens des vapeurs émanant de la terre : il leur fallait interpréter cette théophanie; ils instituèrent un oracle.

Yavé s’était manifesté à Moise au Sinai au milieu des éclairs et du tonnerre. En souvenir de cette manifestation la couverture couvrant le tabernacle était composé de poils de chèvre.

Un vêtement nommé silicium tissé de poils de chèvre était porté par certains romains et par des syriens au moment de la prière pour symboliser leur union avec la divinité. Chez les chrétiens le port ascétique du silicium prend le même sens avec une intention de mortifier la chair par pénitence et de libérer ainsi l’âme vivifiée qui veut se donner pleinement à son dieu.

Les orphiques comparent l’âme initiée à un chevreau tombé dans le lait c’est à dire vivant de la nourriture des néophytes pour accéder à l’immortalité d’une vie divine. Dans les orgies dionysiaques la peau des chevreaux égorgés revêtait les Bacchantes. Le chevreau désigne parfois Dionysos en transe mystique.

On remarque que sans la plus part des mythes la chèvre apparait comme le symbole de la nourrice et de l’initiatrice tant au sens physique qu’au sens mystique des termes.

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La Chèvre du mont Ida

Posté par othoharmonie le 29 avril 2014

 

   images (4)     Cronos, à qui Gaia avait prédit qu’il serait détrôné par l’un de ses fils, s’empressait de dévorer ses enfants dès leur naissance. Mais Rhéa, son épouse, parvint à dissimuler la naissance de son dernier fils, Zeus, en donnant à manger à son mari une pierre enveloppée de langes. Elle cacha Zeus en Crète, dans une caverne du mont Ida – ou selon d’autres versions, du mont Diktè, où il fut recueilli par une nymphe et nourri du lait d’une chèvre (Amalthée serait le nom de la nymphe ou de la chèvre selon les versions du mythe).

 

* Un jour, la chèvre qui nourrissait Zeus se brisa une corne. La nymphe la remplit de fleurs et de fruits et l’offrit à Zeus qui plus tard, reconnaissant, plaça la chèvre et la nymphe au rang des astres : c’est la constellation du Capricorne. Quant à la corne d’Amalthée offerte à Zeus, elle devint la corne d’abondance, symbole de fertilité.

 

* La peau de la chèvre Amalthée servit d’armure à Zeus quand il lutta contre les Titans; elle est devenue symbole de pouvoir et de protection, sous le nom d’égide (du mot grec  : la chèvre), cuirasse ou bouclier que se partagent Zeus et sa fille préférée, Athéna

 

Petite mythologie crétoise 

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LA CHEVRE DANS L’HISTOIRE

Posté par othoharmonie le 29 avril 2014

téléchargement (4) DE FRANCE ET DU POITOU

« Les chèvres font partie de nos vies, de nos familles. Sans les chèvres, nous ne sommes pas complètement nous-mêmes, mais, avec elles, nous nous sentons plus forts. S’il n’y avait pas eu les chèvres… »

Luan Starova « Le temps des chèvres »

Il y a fort longtemps

Au Véme siècle avant notre ère, le nord de notre pays bien que déjà habité, vit venir s’installer des colons Danubiens, peuple de cultivateurs et d’éleveurs. Depuis fort longtemps, la chèvre originaire d’Asie avait remonté avec l’homme la vallée du Danube et continuait de le suivre. Près de la méditerranée, des fouilles archéozoologiques menées à Châteauneuf du Rhône (Bouches – du – Rhône) amèneront à la découverte d’ossements d’ovicapridés, identifiés comme datant du VIe – Véme° siècle av. J. C., mais 1 rapport entre ossements de caprins et d’ovins ne fut pas établi. Dans des gisements du Bas Languedoc et du Roussillon, la présence d’ossements de capridés est soulignée et atteint les 70 % de la totalité des ossements recueillis. Ces animaux domestiques avaient accompagné l’homme venu de l’Orient via les Balkans par voie terrestre ou navigation côtière. Près de Marseille, ville des Phocéens (Véme siècle av. J.C.) des ossements de caprins furent également découverts.

Les Gaulois, agriculteurs et cultivateurs, élevèrent également des chèvres, surtout dans le secteur qui devait s’appeler la Gaule Narbonnaise.

La paix gallo romaine

La romanisation qui suivit la conquête de la Gaule, grande période de paix, favorisa essor de l’agriculture et de l’élevage. De grands domaines (Villae) s’établirent sur des terres reconnues fertiles en des pays au relief peu accidenté. Un tel domaine pouvait s’étendre parfois sur près de mille hectares et avoir à son service quatre cents personnes : hommes des champs, bergers, serviteurs, artisans. à côté de ces domaines, de petits propriétaires ou des ouvriers vivaient avec quelques esclaves. La chèvre, qui trouve seule sa nourriture, était alors un animal de la maison, point de la ferme.

Plus le terrain est accidenté et pauvre, plus les chèvres seront nombreuses. Dans les régions de garrigues, elles formeront l’essentiel du troupeau des bergers.

Les invasions

Plus de deux siècles de paix viennent de s’écouler. Les envahisseurs vont déferler sur le pays : Vandales, Francs, Arabes, Normands. Durant cinq siècles, les rois mérovingiens se montreront incapables de faire régner l’ordre. Tout n’est que dévastation et massacres.

En 584, une terrible famine sévit en Gaule, la population est décimée. Alors que vaches et moutons sont habitués à être conduits au pâturage, porcs et chèvres se débrouillent seuls en forêt, jachères et friches. Déjà à cette époque, rempart contre la disette et la famine, la chèvre, seule richesse des humbles, est pourchassée par les propriétaires. De ses dents, elle détruit les jeunes pousses de la forêt. 
L’alimentation des humbles consiste surtout en bouillons de céréales et de produits lactés. Sans terres et trop pauvres pour acheter une vache, ils traient le lait des brebis mais surtout celui des chèvres.

Charlemagne et le Moyen Age

« D’un coup, l’histoire de nos campagnes s’éclaire au temps de Charlemagne » (Georges Duby). Propriétaire d’immenses domaines, Charlemagne exige de ses intendants de rendre ses terres productives et de bien nourrir le bétail, les invitant alors à prendre leçon auprès des moines des abbayes, agronomes réputés. 

Les manuscrits laissés par les religieux copistes permettent d’apprécier les conditions de vie de l’époque, en particulier les coûts : un cheval valait entre 240 et 360 deniers, une vache 14, un mouton entre 12 et 15, mais on ne cite point de prix pour la chèvre, cet animal n’étant pas considéré comme faisant partie du cheptel. Administrateur économe, Charlemagne conseille néanmoins de ne point perdre la viande de chèvre car une fois salée, elle sera servie en nourriture aux serviteurs et aux esclaves (dont la valeur oscille de 144 à 170 deniers).

Des recherches archéozoologiques réalisées près de Doucin (Nord) donnent un aperçu de ce qu’était la consommation en nourriture carnée de cette époque. Dans les sites seigneuriaux et religieux, le porc prédomine avec 60 % de la consommation suivie par celle du bœuf, 20 %, et des caprinés (moutons et chèvres), 30 %. Dans les sites ruraux, le porc représente 30 % de l’alimentation carnée, le bœuf 45 % et les caprinés 15 %. Parmi ces derniers, les chèvres représentent 15 à 20 % du total. Le gibier constitue la partie restante. 

Si la part porc – bœuf – mouton prévaut au nord de la Loire, une étude de J.-M. Yvinee a montré que la part caprine est en revanche prioritaire en Provence et Languedoc.

Au XII° et XIII° siècles, l’agriculture se développe. Les marais sont en partie asséchés, et des terres sont gagnées sur les forêts. Lorsque l’ancien serf, devenu tenancier, peut implanter une nouvelle exploitation, il entoure ses terres de haies, réservoir inépuisable de nourriture tout au long de l’année pour des chèvres capables de trouver celle-ci aussi bien au sol qu’en hauteur. La chèvre vit chez le paysan, mais aussi dans la basse cour du château. A l’emplacement de la motte féodale de la Mothe Tuffeau, près de Chef-Boutonne (79), deux squelettes de chèvres adultes datés du XIIIe siècle ont été retrouvés.

Par la suite, la guerre de cent ans (1350 – 1453), lutte terrible entre les Rois de France et d’Angleterre, ruinera la province, et des contrées entières du Poitou-Charentes redeviendront désertes.

La Renaissance

du village ne pouvant nourrir l’enfant de leur mamelle faire appel à des chèvres. Ces chèvres viennent de suite allaiter les enfants. Quand ils crient elles accourent ».

Montaigne (1532 – 1592) dans  « Essais »

En Poitou

images (2)Au début de la Renaissance, le Poitou va offrir à la chèvre un pays d’accueil des plus favorables à son développement. Des haies vives entourent une multitude de petits terrains. Un réseau de chemins herbeux dessert ce parcellaire. Ces terrains sains reposent sur un sous sol calcaire qui s’égoutte vite et se prête aisément à  l’élevage des caprins.

Présente sur l’exploitation agricole, la chèvre vit également dans toutes les maisons du village et dans la plupart des maisons du bourg. Peu chères à l’achat, bonnes productrices, les chèvres se retrouvent plus nombreuses que les propriétaires de terrains. La densité de la population caprine ne sera pas uniforme sur toute l’étendue de la province. Elle est moindre en Gâtine et dans le Bocage où les prairies permettent l’élevage du gros bétail. Peu présente dans les marais, elle trouve pitance sur les digues et les mottes en complément du fourrage que l’éleveur lui donne dans la maison. Plus ou moins nombreuses, nos chèvres sont cependant partout. Cela se traduira dans le futur département des Deux Sèvres par une localisation des caprins principalement dans le pays Mellois, les régions d’Airvault, de Saint-Loup sur Thouet et le Thouarsais, là où la vigne n’est pas plantée.

A cette époque, notre chèvre n’est toujours pas considérée comme animal faisant partie du cheptel. Sur les anciens baux, point de valeur pour la chèvre alors que tous les autres animaux sont estimés. On parle de l’aumaille pour le gros bétail, du brébail pour le mouton. Pourtant, en examinant de vieux baux, au chapitre des « suffrages », compléments à la principale redevance du fermage, un propriétaire Gâtinais exige que lui soient fournis douze fromages de saison à la Pentecôte (fromages frais) et douze fromages gras à la Toussaint (fromages affinés).

Il est admis que le troupeau caprin du Poitou est alors de loin bien inférieur à celui présent dans les montagnes du Dauphiné, du Vivarais, de la Corse ou sur les terrains secs et caillouteux de la Provence.

En France, un intérêt croissant

La Renaissance, époque d’études, de recherches, et de développement de l’agriculture, tente de maîtriser l’économie. Des agronomes notent alors l’intérêt zootechnique de la chèvre.

Charles Estienne dans son livre « Du Chevrier »  (1564) écrit: « En quelques endroits de notre France les éleveurs n’ont ni commodité, ni abondance de bétail plus grande que la chèvre de laquelle ils recueillent laitages…La chèvre se nourrit quasi de rien… se paist de toutes sortes d’herbes, si bien qu’on ne vit la chèvre mourir de faim… Le chevrier doit être de la condition de la chèvre, adextre et allaigre, non qu’il suive son troupeau comme les pasteurs mais qu’il soit toujours devant… ». Viennent d’autres recommandations pour la reproduction de la chèvre, l’élevage des chevreaux, la castration du bouc, la façon de conserver et de cuisiner la viande et de fabriquer divers produits médicamenteux grâce à la graisse des animaux.

images (3)Un autre auteur, Olivier De Serres (1539 – 1570) consacre plusieurs pages à l’élevage de la chèvre dans son livre «Théâtre de l’agriculture et Mesnage des champs », premier grand livre de l’agriculture française. Seigneur du Pradel en Vivarais, il était très bien placé pour apprécier l’intérêt à porter à cet animal. Au chapitre des chèvres, il mentionne « de leur lait sortent leurs fromages, leurs chairs bonnes à manger, leurs peaux utiles et leurs fumiers enviables…  Il n’y a de bétail qui rapporte avec si peu de frais, il se paist de tout jusqu’aux herbages malings…Les chèvres fertiles approchent de près le rapport des vaches… ». Après ces compliments, l’auteur met cependant en garde le chevrier des dégâts causés par cet animal « aigre et turbulent ». « Afin de cesser ses dégâts, ne laisser des chèvres qui en son domaine aura landes et buissons à suffisamment halliers et lieux incultes… ».

Au regard de toutes ces vertus, le nombre des chèvres va aller croissant en France, accompagnant l’augmentation de la population rurale qui est de très loin majoritaire dans le pays. Il va s’ensuivre pour les éleveurs des incidents avec les propriétaires terriens et les représentants de l’autorité.

source : http://public.terredeschevres.fr/1_PRINCIPAL/1_1_terre/Histoire/Histoire_02.html

 

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La chèvre dans la mythologie

Posté par othoharmonie le 29 avril 2014

téléchargement (3)La chèvre dans la mythologie grecque 

  • Amalthée, la fameuse chèvre de la mythologie grecque qui nourrit Zeus enfant, entre autres avec de l’ambroisie et du nectar contenus dans ses cornes. L’une de ses cornes, brisée par le jeune dieu, fut transformée en Corne d’abondance. Une autre version dit que Zeus, à la mort de la chèvre, fit un bouclier de sa peau, ce qui le rendait invincible, car celle-ci ne pouvait être transpercée.
  • Dans la mythologie grecque, le corps de la Chimère est celui d’une chèvre.
  • D’après Diodore de Sicile, des chèvres auraient guidé l’attention des hommes de Delphes vers le lieu où des fumées sortaient des entrailles de la terre. Prises de vertige, elles dansaient. Intrigués par ces danses, des hommes auraient compris le sens des vapeurs émanant de la terre: il leur fallait interpréter cette théophanie; ils instituèrent un oracle.
  • On a aussi le dieu de la nature Pan, mi-homme mi-bouc. Dans l’Hymne homérique, il porte barbe, cornes et pieds de chèvre, mais dans l’art figuré, il est parfois représenté sous les traits d’un jeune homme à tête de chèvre avec une courte queue de chèvre.

La chèvre dans les mythologies nordiques 

  • Dans la mythologie nordique, on retrouve le mythe de la chèvre nourricière: Heidrun, la chèvre qui donne son lait composé d’hydromel aux guerriers d’Odin. Heidrun (ou « heithrun », clair ruisseau?) est une chèvre vivant au Valhalla et broutant les feuilles d’Yggdrasill, l’arbre-monde.
  • Chez les Scandinaves, la chèvre incarnait « l’esprit du blé » sous le nom de Kornbocke.

La chèvre dans la mythologie indienne 

  • En Inde, le mot qui la désigne signifie aussi « non-né »; la chèvre est le symbole de la substance primordiale non manifestée. Elle est la mère du monde Prakriti. Les trois couleurs qui lui sont attribuées, le rouge, le blanc et le noir correspondent aux trois guna ou qualités primordiales: respectivement Sattva, Rajas et Tamas (dana).

La chèvre dans les mythologies chinoise et tibétaine 

  • En Chine, la chèvre est associée à l’activité céleste au bénéfice de la terre et même plus précisément de l’agriculture et de l’élevage. Dans la religion primitive tibétaine, la divinité en question avait les traits d’un caprin à poils longs. D’autre par certaines peuplades de la Chine mettent la chèvre en rapport avec le dieu de la foudre: la tête de la chèvre sacrifiée lui sert d’enclume. Toujours au Tibet, des chèvres blanches auraient contribué à l’édification du palais du Potala à Lhassa (résidence du dalai-lama jusqu’en 1959), transportant les pierres, négociant sans relâche toutes les sinuosités des chemins escarpés de l’Himalaya.

La chèvre dans la Bible 

Dans l’Ancien Testament, on voit que la chèvre est souvent offerte en sacrifice lors des rituels juifs. Dans le Cantique des Cantiques, les cheveux de l’amoureuse sont comparés à un troupeau de chèvres suspendues aux flancs de Galaad (Ct 4.1).

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Itinéraire d’une chèvre sauvage

Posté par othoharmonie le 27 avril 2014

 

 

220px-Head_of_goat_J1Madeleine David

L’itinéraire de Madeleine David commence dans une famille pauvre du Massif central en France. Peu à peu, mûrissent sa foi et son engagement vers Dieu. Au bout d’une quête professionnelle semée d’embûches se dessine le choix du départ pour l’Algérie. La « chèvre sauvage », femme indépendante et écorchée vive, se révélera à elle-même et aux autres, en partageant l’existence du peuple algérien, auprès des pauvres et des malades. Elle côtoiera la communauté monastique de Tibhirine… de ces rencontres qui bouleversent une vie.

 

Lire la suite ici….  http://www.spiritualite2000.com/page-931.php

 

Marie-Thérèse Esneault est auteur d’un livre « Odeurs prisonnières », Editions Quintessence, Aubagne, France.

 Les Dominicains annoncent la Parole de Dieu de toutes les façons possibles, parmi lesquelles la prédication liturgique, les missions en paroisse, les retraites spirituelles, les conférences et les enseignements, mais aussi la prédication de rue, l’écriture, les arts et les médias. Ils explorent également les possibilités offertes par Internet et les autres nouveauté de l’ère numérique, sans pour autant sacrifier la rencontre personnelle qui, seule, fait de la communication une véritable communion.  Le bienheureux dominicain Humbert de Romans résume cela ainsi : « Combien est importante la prédication, sans laquelle le cœur humain ne peut s’élever vers l’espérance du Ciel ! »  

 

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Pashmina, l’or en fibre des chèvres tchang-ra

Posté par othoharmonie le 27 avril 2014

 

images (10)Le pashmînâ, souvent appelée « l’or en fibre », est l’un des duvets les plus précieux. Le terme pashmina vient du persan pashmînah signifiant lainage ou étoffe de laine, ce mot dérive de pashm ignifiant laine.

Issu de la chèvre tchang-ra (Capra hircus). La fibre du pashmînâ a une épaisseur de moins de 15 micromètres. À titre de comparaison, un cheveu humain mesure près de 75 micromètres. Une chèvre de l’Himalaya produit de 100 à 300 grammes de pashmina chaque année ; la fibre étant prélevée sur le cou de l’animal, là où elle est la plus douce. La qualité de la fibre varie selon l’altitude d’élevage de l’animal. Plus l’altitude est élevée, plus la chèvre produira une laine de bonne qualité afin de lutter contre le froid.

Cette fibre est principalement utilisée pour confectionner des châles — du persan shâl — dits « du Cachemire », et des écharpes. La fabrication se fait principalement à Srinagar, dans l’État indien du Cachemire. Le terme pashmînâ est également utilisé pour désigner ces châles et, par extension, les châles ou écharpes s’y apparentant. Il faut le duvet de dix chèvres pour produire un châle de pashmînâ.

Pashmina, l’or en fibre des chèvres tchang-ra dans CHEVRE 220px-Pashmina09Il existe une imitation de pashmînâ, appelée pattû, composée d’un mélange de laine et de coton. De la même façon, il convient de ne pas confondre le pashmînâ et le namdâ, un feutre de laine blanche élaboré dans la même région et brodé de soie.

 

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Chèvre, laine des rois

Posté par othoharmonie le 27 avril 2014

 

chevre-angora-laine-mohairLe PASHMINA « fleur de duvet de l’Himalaya » est la laine la plus légère et la plus chaude au Monde. Elle provient du Tibet , des petites chèvres Pashminas, (Chèvre Capra Hircus), vivant à demi-sauvages dans les hauts plateaux et montagnes tibétaines a un minimum de 4000m d’altitude. Ces hauts plateaux et montagnes, sont totalement enneigés plusieurs mois de l’année et la nature a fait que ces petites chèvres a très long poil, possèdent un deuxième manteau de duvet court et très fin qui pousse au ras de la peau sous le cou et sous le ventre, et qui les isole et les protège totalement du froid. C’est à partir de ce duvet patiemment recueilli a la main avec un peigne par les Tibétaines sur les chèvres à chaque fin de saison, qu’est fabriquée la laine Pasmina. Chaque chèvre produit environ de 120 a 160 gr de duvet par an, ce qui en fait sa rareté.

La finesse de ce duvet est de 14 a 18 millièmes de millimètre, la plus fine au Monde. La légèreté et la beauté de cette laine viennent aussi de la nourriture particulière de ces chèvres, qui se nourrissent exclusivement de certaines herbes qu’on ne trouve que sur les plateaux arides et souvent salés du haut Tibet à partir de 3800m.

LA LAINE DES ROIS.

Cette laine était connue de toutes les cours royales de l’Asie et du Moyen Orient depuis des siècles et de la cour de France au 18eme . Elle empruntait alors la fameuse route de la soie (mais aussi de l’Opium et de l’Indigo) route partant de la Chine passant par le Tibet et le Cashmere (état du Cachemire en Inde, voisin de l’actuel Pakistan et du Ladahk qui faisait alors partie du Tibet). Cette laine connue dans les cours royales comme « le diamant des laines » n’a commencé à être connue en occident qu’a partir du 18 eme siècle après l’arrivée des anglais.

PASHMINA ? CASHMERE ? . Origine et appellation. Ce sont les ouvriers Cashmiris, connus pour la finesse de tissage de leurs tapis sur soie, qui les premiers ont commencé à tisser à la main la laine Pashmina, sur leurs métiers pour la soie. Cette laine venait directement du Tibet . D’où le nom de Cashmère ou Cachemire donné au 18 eme siècle à cette laine, par le style de fabrication des ouvriers cashmiris, mais dont le nom authentique est Pashmina. Depuis, la technique et la mécanique aidant, on a baptisé Cashmere des laines très légères produites dans le monde entier, mais aucune n’arrive à la douceur, la légèreté et la chaleur de la laine Pashmina.

Nos ouvriers Népalais ont repris depuis plus d’un siècle la tradition ancestrale du tissage du « diamant des laines » Pashmina qui vient directement du Tibet voisin, par caravanes au travers des Himalayas.

Le peu de chèvres Pashmina élevées au Tibet ne permet pas de fabriquer les milliers de tonnes de laine Cashmere vendues sous cette appellation dans le monde, et si l’Angleterre s’en est fait une spécialité, on n’a jamais vu une chèvre Pashmina vivre en Angleterre et surtout y produire de la laine……

Nous pouvons vous dire que l’on fait du cashmere avec de la laine de différents animaux (chèvres et moutons de différentes races ), mais on ne peut pas faire de la laine Pashmina avec n’importe quoi… Le Tibet étant un pays très arriéré sur le plan industriel et sans responsables économique depuis l’invasion chinoise, n’a jamais pensé à en protéger l’origine et l’appellation.

De nombreuses tentatives d’adaptation dans d’autres régions (Inde, Cachemire, Népal-Mustang) a des altitudes plus faibles et plus riches en nourriture se sont soldées par un échec total, le duvet se transformait en une laine plus épaisse et beaucoup moins légère. De nombreux croisements ont été tentés pour l’adapter ailleurs, ce qui a donné la laine angora, frisée, etc, mais aucune n’a jamais pu rivaliser avec la chèvre Pashmina du Tibet.

De même qu’un grand vin ne peut être récolté que dans certaines parties bien précise à cause de la qualité de la terre ou de l’ensoleillement, la laine authentique Pashmina « le diamant des fibres », baptisée improprement par certains « cashmere » ne peut provenir que des petites chèvres tibétaines vivant au Tibet.

FABRICATION. Tissage uniquement a la main.

images (9)La laine recueillie au Tibet, est apportée au Népal le plus souvent par caravane a travers l’Himalaya, ou par camion à la frontière contrôlée par les Chinois, entre le Tibet et le Népal.

Quelques artisans népalais, dont nous sommes, très habiles dans le tissage a la main, produisent entièrement à la main, suivant des méthodes de tissage ancestrales, sur de vieux métiers en bois, les superbes écharpes et châles que nous vous proposons.

La trame de ces châles et écharpes est en soie. La soie provient de l’Inde. Un châle de 90 cm sur 2 m pèse environ 260g et représente 70% de pure laine Pashmina et 30% de soie.

Toutes les écharpes et châles, sont tissées dans la couleur de la laine Pashmina originale qui est blanc casse, et teintes ensuite séparément suivant les couleurs demandées. La teinture et la finition (franges), sont aussi uniquement faits à la main.

Dans certaines parties de l’Inde la mécanisation a été introduite, mais n’arrive jamais a la qualité de douceur obtenue par le tissage a la main. Ce tissage est très loin de donner le moelleux et la douceur du tissage à la main.

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La chèvre Angora

Posté par othoharmonie le 27 avril 2014

Galapagos sans chêvre..

C et été 2006, après huit années d’efforts considérables, les deux grandes îles des Galapagos que sont Isabela et Santiago, mondialement connues pour leur faune endémique exceptionnelle, ont enfin été délivrées de leurs chèvres, ânes et porcs. Ces animaux introduits par l’homme ont malheureusement occasionné depuis des siècles d’énormes dégâts aux plantes et animaux endémiques, les mettant ainsi en péril. Avec leur enlèvement, il est permis d’être plus optimiste quant à la conservation durable de la biodiversité exceptionnelle de ces îles, dont les mythiques tortues géantes.

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=vrh6igO8Z2Y

Projet ISABELA
téléchargement (5)Le Projet Isabela d’enlèvement des chèvres et autres espèces reconnues comme gênantes pour les espèces originelles, a été réalisé grâce au soutien d’une bonne dizaine d’organismes et fondations à travers le monde, dont l’Association suisse des amis des Galapagos. Il s’agit du plus important projet de ce type jamais réalisé dans le monde. Les opérations, coordonnées par les autorités du Parc national des Galapagos et menées en étroite collaboration avec les habitants, ont nécessité le recours de méthodes parfois sophistiquées, comme par exemple l’utilisation de radioémetteurs et la stérilisation d’animaux. Les effectifs de plusieurs plantes au bord de l’extinction commencent désormais à augmenter et la végétation dévastée par les chèvres reprend peu à peu ses droits. Le succès du Projet Isabela suscite l’intérêt des biologistes et des autorités de nombreux pays. Les responsables de l’opération Isabela ont déjà reçu des requêtes et demandes de conseils en provenance de la Nouvelle-Zélande et d’autres îles du pacifique (Australie) confrontés à des problèmes similaires à ceux rencontrés dans les Galapagos.

 

Les chèvres angora

bergerieCes animaux sont adaptés pour vivre sous tous les climats. Elles participent au maintien des zones pastorales. Elles vivent en troupeau au sein duquel règne une hiérarchie et des clans (grands-mères/mères/filles, frères et soeurs). Elles sont très familières. Habituées à la présence humaine, les chèvres angora restituent parfaitement l’affection que les personnes leur portent. Elles aiment beaucoup se faire câliner. Ce sont des ruminants rustiques qui exploitent à merveille les pâturages, leur ration de base. Le pâturage leur suffit en été. A l’automne, elles se délectent de glands et autres fruits. Les « mamans biquettes » ne sont pas en reste pour faire des bêtises. Si les prairies ne leur plaisent pas, elles prennent leur liberté. Les enclos méritent d’être très bien fermés, car le moindre oubli de barrière peut être fatal pour les arbustes d’ornement et les rosiers du jardin. En hiver, elles logent en chèvrerie. Elles se nourrissent de foin, d’orge et de luzerne. Certaines plantes leur sont interdites, car toxiques pour elles. Leur magnifique toison bouclée les protège des variations climatiques. Ces fibres longues, fines et soyeuses portent le nom de MOHAIR. Cette fibre noble et précieuse est comparable au Cashmere. Le Mohair (de l’arabe « Mukhayyar » qui peut se traduire par « belle toison ») est une fibre qui pousse régulièrement d’1mm par jour.

Ces animaux sont des caprins originaire de Turquie. La chèvre Angora est apparue il y a environ 4500 ans sur les hauts plateaux d’Anatolie, dans la province d’Angora ou Ancyra. (région d’Ankara, d’où le nom chèvre Angora). Elle est issue d’un croisement de Capra Falconeri (la Markhor d’Afganistan) et de Capra Hircus Aegagrus (chèvres sauvages de Perse). Sa toison immaculée fût jadis réservée au Sultan et à sa cour. Sa caractéristique principale est sa toison composée de fibres secondaires: le MOHAIR. En France les premières chèvres Angora sont arrivées en 1750, mais au fil des temps la race s’est éteinte. Le troupeau actuel (environ 4000 têtes) a été constitué grâce à des importations effectuées dans les années 1980 par une poignée d’éleveurs du Sud Ouest, passionnés de fibres haut de gamme. De nos jours, nous sommes 100 éleveurs en France, dont une petite dizaine en Bretagne. La chèvre Angora se rencontre aussi dans d’autres régions du monde, en Afrique du Sud, au Texas (USA), en Australie et Nouvelle Zélande, au Canada, Espagne, Danemark

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Crapauds et Préjugés des Anciens

Posté par othoharmonie le 25 avril 2014

 

(D’après « Le Magasin pittoresque », paru en 1870)

 
 
images (8)Pline mentionne une multitude de remèdes auxquels il attribue la propriété d’empêcher les funestes résultats de la morsure des crapauds ; et il est certain que comme cette morsure n’offre en effet aucun danger, il doit nécessairement se trouver une infinité de substances aussi héroïques à cet égard que celles dont a parlé le naturaliste romain.

Le crapaud est pour son venin dans la même condition que la salamandre, c’est-à-dire qu’il fait à volonté sortir de sa peau une humeur dégoûtante, mais qui n’a que des propriétés très médiocrement énergiques ; on redoute encore plus son urine que sa bave et sa sueur. Il est certain qu’il n’est pas du tout agréable d’en recevoir dans les yeux, et c’est ce qui arrive quelquefois lorsqu’on tourmente l’animal ; car c’est un des moyens de défense que la nature lui a donnés. Mais il est entièrement faux, et c’est une erreur relevée par Scaliger, que cette urine, ainsi qu’on le croit communément dans les villages, fasse perdre la vue. Si le crapaud est l’ennemi des yeux, ce n’est que par la vilaine image qu’il y met. 

C’est aussi une très ancienne et très universelle réputation des crapauds, que la propriété de se conserver vivants durant des siècles dans le milieu des pierres. Il y a là quelque chose de très vrai. On peut enterrer vivant un crapaud, même dans du plâtre qui se referme ensuite comme une pierre autour de lui, et plusieurs mois après cette stricte réclusion, en brisant l’enveloppe on retrouve l’animal en pleine vie. Mais combien de temps le crapaud pourrait-il endurer un tel état ? C’est ce que des expériences positives n’ont pas encore décidé.

On conçoit d’ailleurs fort bien que l’animal, étant privé d’air, tombe dans une léthargie analogue à celle à laquelle il est soumis pendant l’hiver, et que, comme il ne fait aucune perte, il n’ait besoin non plus d’aucune réparation de nourriture. La possibilité de la suspension complète de la vie chez certains animaux des ordres inférieurs est un fait devenu incontestable. On peut même, avec des précautions convenables, emprisonner dans la glace certains animaux, les salamandres, les écrevisses, sans doute aussi les crapauds, les congeler entièrement au point que, tous leurs liquides se solidifiant, leur corps entier devienne fragile comme un morceau de glace, et, après cela, les dégeler peu à peu et les rappeler finalement à la vie.

Il n’y a donc rien de répréhensible à s’imaginer que l’on puisse trouver quelquefois, ainsi que l’affirment les habitants des campagnes, des crapauds dans l’intérieur des pierres ; mais le préjugé est de se persuader que ces crapauds sont contemporains de la formation de ces pierres, ce qui en ferait le plus souvent de véritables animaux antédiluviens.

Leur présence dans ces cavités, dont ils ne peuvent sortir, s’explique très simplement en ce qu’ils s’y sont insinués par quelque fente lorsqu’ils étaient jeunes, et qu’ayant grossi en s’y nourrissant des insectes qui venaient chercher refuge également dans cette petite caverne, la porte par laquelle ils s’y étaient glissés a fini par devenir trop étroite pour les laisser sortir.

C’est au juste l’histoire de la fable de la belette entrée dans un grenier. En regardant bien la pierre au milieu des éclats de laquelle on voit paraître le crapaud, on reconnaîtrait toujours quelque petite ouverture, souvent bouchée accidentellement par de la terre, mais communiquant dans le principe entre l’extérieur et le logis de l’animal.

Finissons par un mot sur la crapaudine. On nommait ainsi autrefois une petite pierre fort recherchée, que l’on croyait se former en de certaines circonstances dans la tête des crapauds, et à laquelle la superstition attribuait des propriétés merveilleuses. L’expérience a non seulement constaté que ces propriétés n’étaient qu’une pure invention, mais il est maintenant bien établi que ces prétendues concrétions de la tête des crapauds ne sont que dents fossiles de poissons de mer. Elles ne sont pas moins merveilleuses, en raison de l’étonnante position qu’elles occupent dans l’intérieur des continents et même des plus durs rochers ; mais ce n’est plus du petit et du puéril, mais du grand et philosophique merveilleux.

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La chèvre blanche, le retour

Posté par othoharmonie le 25 avril 2014

 

 

360px-Irish_GoatPropausat pel Sèrgi Rossèl, de Cabrairets. 

La Cabreta Blanca de Cabrairet, légende quercynoise imitée du roman du XIV siècle », par Edouard Forestié, (1884) sagèl de la biblioteca de Montalban 1971. 

Il s’agit d’un ouvrage qui figure dans les fonds ancien de la bibliothèque de Cahors. L’expression « imitée du roman » signifie que l’auteur de la publication a, en 1884, imité la façon d’écrire l’occitan du Moyen-Age, la langue romane ou roman. 

Voici maintenant des extraits du spectacle son et lumière « La légende de la chèvre blanche » qui est réalisé par les habitants de Cabrerets dans les ruines du château du diable, au pied de la falaise, le long du Célé, chaque année depuis 1996 à l’occasion de la fête locale. 

Jouée en français et à plusieurs voix, cette version fournit une adaptation du texte occitan dont nous ne donnons pas la traduction mot à mot. 

« Les murs parlent, Ecoutez leur voix,

Elle évoque la mémoire des seigneurs de Cabrerets.

- Mon nom est Waïffre, duc d’Aquitaine. J’ai construit ce château en l’an de grâce 745. 

Ma forteresse mesurait alors 90 m de long sur 30 m de hauteur, avec des murailles de plus de six pieds d’épaisseur. Elle était flanquée de deux tours carrées.

Sur la falaise, j’avais fait peindre un dragon, un diable rouge qui vomissait des flammes sur les assaillants. »

 

Lire la suite ici…. 

La Cabra blanca a reviscolat – La chèvre blanche est revenue ! 

Alors qu’un incendie avait détruit en 2010 la chèvre blanche qui parcourait les rues lors de la fête du mois d’août, les habitants de Cabrerets se sont remis à l’ouvrage, pour qu’elle renaisse de ses cendres.

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Chèvre blanche des montagnes

Posté par othoharmonie le 25 avril 2014

 

 

290px-Mountain_Goat_USFWSLa chèvre des montagnes Rocheuses (Oreamnos americanus) est un caprin (Caprinae) qui habite les montagnes nord-américaines.

 La chèvre des montagnes Rocheuses possède une robe blanche, une barbe, une courte queue et de fines cornes noires. Malgré son apparence trapue, elle est très habile dans les rochers.

 

  • Taille : 140 – 155 cm
  • Hauteur au garrot : 80 à 90 cm.
  • Poids : 60 à 82 kg, mais le poids maximum de 140 kg apparaît dans plusieurs références bibliographiques. Cette information est donc à vérifier.

 La chèvre des montagnes Rocheuses semble être très proche du chamois (Rupicapra rupicapra). Les Amérindiens du Nord-Ouest utilisaient sa toison blanche pour tisser des couvertures d’apparat (paradées pendant les danses rituelles) et confectionner des ornements d’oreilles; ils utilisaient aussi les cornes comme ornement de tête, comme les cornes de bison l’étaient par les Indiens des Plaines. Les Stoneys habitant la région de Banff, en particulier, recherchaient ces ornements pour leur haute valeur symbolique. En effet, le trophée du waputik, très difficile à obtenir, était symbole de courage (nécessaire pour escalader les montagnes escarpées), de force physique et morale (pour pénétrer l’habitat de l’animal) et d’habileté à la chasse et au tir (l’Oreamnos ne se laisse pas approcher facilement, surtout par un chasseur armé d’un arc, etc.). 

Sa chair n’étant pas bonne, elle n’est chassée actuellement que pour son trophée et sa magnifique fourrure blanche. 

La chèvre des montagnes Rocheuses habite, comme son nom l’indique, les montagnes Rocheuses, mais aussi d’autres massifs de l’ouest nord-américain (États-Unis, Canada) ; elle vit dans les pelouses d’altitude jusqu’à 3 000 mètres d’altitude. Les populations, autrefois en grand danger, se stabilisent.

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Chèvre noire des Bois

Posté par othoharmonie le 25 avril 2014

 

 

 

Extrait de l’Arkham Advertiser !

 La police recherche une jeune fille dont le nom est volontairement tu, après qu’une tragédie ait frappé sa famille cette semaine. L’adolescente de 14 ans a été vue pour la dernière fois alors qu’elle entrait dans les bois du quartier sud. Cette disparition est la troisième en trois mois à toucher Arkham. A chaque fois, la victime a été aperçue près de zones relativement sauvages ou peu développées de la vielle, comme les bois ou les imes de la rivière. Aucun des corps n’a été retrouvé. Les familles et les amis n’ont pourtant pas abandonné l’espoir de retrouver leurs proches, ien que le Sheriff les ait mis en garde contre trop d’optimisme. 

« Pour le moment, nous avons des raisons de penser qu’il y a un lien entre ces personnes disparues. Tant que l’enquête ne poursuit, nous encourageons vivement les citoyens à ne pas sortir après la tombée de la nuit et à ne pas s’approcher des bois, à n’importe quel moment de la journée ». 

Un culte maléfique s’élève à Arkham ! Se réunissant en secret, il est fait état d’hérétiques qui communient avec les puissances des ténèbres et font des sacrifices au Grand Ancien, alors que des hordes de monstres horribles déferlent sur la ville. 

C’est à un petit groupe d’investigateurs que revient la tâche d’infiltrer cette secte pour apprendre ses sombres secrets, mais cela n’est pas sans risque car même les coeurs les plus purs pourront être corrompus. Leurs efforts seront-ils suffisants pour empêcher le Grand Ancien de se réveiller ? 

Ou les investigateurs succomberont- ils, un par un, au charme blasphématoire de son Héraut, la Chèvre Noire des Bois ?

250px-Wallische_bokLa Chèvre Noire des Bois est une extension qui nécessite le jeu de plateau Horreur à Arkham pour être utilisée. 

Chèvre à col noir du Valais 

La chèvre à col noir du Valais, aussi appelée chèvre des glaciers, est une race montagnarde typique, originaire du Valais. Son apparence très particulière lui confère une valeur essentiellement culturelle. Cette race est en voie d’extinction.

 Caractéristiques

Il s’agit d’une chèvre robuste, de taille moyenne, frugale et résistante. Cornue, son poil est long et fin. La moitié avant de son corps est noire et la partie arrière est blanche avec une séparation nette des deux couleurs à mi-corps.

 Taille au garrot : mâles : 75-85 cm femelles 70-80 cm poids : mâles : 65 kg femelles : 45 kg

 


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Une chèvre, la tondeuse éco

Posté par othoharmonie le 25 avril 2014

 

Et si vous louiez des chèvres pour tondre votre pelouse ? Sur E-loue.com (2009), vous trouvez des jeux, des outils, des vêtements à des prix réduits… et des chèvres pour se débarrasser des mauvaises herbes.
chèvre tondeuse
Alexandre Woog et Benoît Wojciechowski, les fondateurs de la plateforme de location, misent sur les particuliers et les professionnels, moyennant revenus pour faire vivre cette boutique en ligne. La dématérialisation dans la location, nouvelle alternative contre l’accumulation et le gaspillage des objets ?

Le fromage : oui… mais la tonte aussi !
chèvre tondeuse
chèvre tondeuseEn France, la chèvre est surtout reconnue pour la qualité de son lait dans la fabrication de fromages telle comme la Feta ou le Rocamadour. Vous l’ignoriez peut-être, mais ce doux mammifère herbivore et ruminant possède également d’autres facultés : la tonte de pelouse !
chèvre tondeuse
Une petite révolution dans les habitudes : et si l’on oubliait notre bonne vieille tondeuse à essence ou électrique, pour la tonte du jardin ? Louer pour 10 euros par jour deux chèvres pour tondre votre pelouse, en voilà une bonne idée !

E-loue.com
chèvre tondeuse
Ainsi, E-loue.com propose ce service insolite aux internautes : il met en relation les propriétaires de chèvres et des locataires-soigneurs qui hébergeront une chèvre pendant un jour ou un week-end. Cet échange écolo ne coûte que 10 euros par jour (prix minimum) et par animal. Le temps d’un week-end en famille, en plus d’avoir une chèvre qui broute votre jardin, vous pourrez aussi vous occuper d’un animal !
chèvre tondeuse
Louer ou mettre en location tout type d’objets à proximité de chez vous, c’est bien le challenge des deux fondateurs de cette plateforme créée par Alexandre Woog et Benoît Wojciechowski.
chèvre tondeuse
L’idée de la chèvre pour tondre son jardin n’est pas nouvelle, pour autant : en 2009, le géant américain Google avait embauché deux cents chèvres pour débroussailler les terrains de Mountain View en Californie dans le but de diminuer les risques d’incendie.
chèvre tondeuse
chèvre tondeuseFaire « brouter son jardin » était une pratique marginale…réservée aux petites annonces et à des habitués habitant en campagne. Face à un tel engouement, le site e-loue.com met facilement en relation les propriétaires de chèvres et des locataires-soigneurs intéressés pour héberger une chèvre pendant un jour ou un week-end. Lâchées dans le jardin, les bêtes peuvent débroussailler une petite parcelle en quelques heures seulement. L’opération est écologique, et sans bruit.
chèvre tondeuse
Aujourd’hui, 7 « Monsieur Seguin » y proposent leurs animaux sur tout le territoire français. Une centaine de personnes seraient prêtes à échanger tondeuse grise contre brouteuse d’herbe verte, sachant que ce petit échange écolo ne coûte que 10 euros par jour (prix minimum) et par animal pour le « locataire » ! A quand une généralisation du système ?
chèvre tondeuse
Avis aux amateurs : pour le moment l’opération « chèvre tondeuse » se trouve en Savoie. Aux dernières nouvelles E-loue.com, une caution de deux cents euros est réclamée par le propriétaire.
chèvre tondeuse
Louer des chèvres pour tondre sa pelouse. C’est l’une des nouvelles solutions qui s’offre à ceux qui n’ont pas encore investi dans une véritable tondeuse mécanique. Le site e-loue.com en a fait l’axe de sa campagne de communication. Pour les propriétaires de jardin, la fin de l’été impose la réalisation de petits travaux de leur beau carré vert, et notamment la coupe de la pelouse, qui a un peu souffert pendant les fortes chaleurs. Le site e-loue.com, qui propose aux particuliers de louer entre eux toutes sortes d’objets, met avant quelques annonces originales : chèvres tondeuses à louer. Lâchées dans le jardin, les bêtes peuvent débroussailler une petite parcelle en quelques heures seulement. L’opération est écologique, et sans bruit. A titre indicatif, un particulier de Savoie propose un groupe de deux chèvres à louer pour 10 euros par jour (hors caution). Un autre, du côté de Bordeaux, en demande 14 euros.
chèvre tondeuse
Pour la généralisation du broutage !

Google emploie 200 chèvres pour tondre sa pelouse
chèvre tondeuse
chèvre tondeuseNon, ce n’est pas une histoire de premier avril ou autre… Il y a un an, e tout puissant Google a décidé d’adopter 200 chèvres afin de tondre les pelouses de son campus à Mountain View d’une manière écologique. Google montre simplement qu’une fois de plus il est capable de se placer là où personne ne l’attend avec des décisions pour le moins farfelues. Ainsi, l’idée d’embaucher des chèvres en guise de tondeuse à gazon s’inscrit dans la politique de développement durable de la société. Et par pure coïncidence, les chèvres tondeuses viennent de refaire leur apparition sur le site E-loue.com, une start-up initiée par des HEC et concurrent de Zilok.
chèvre tondeuse
En remplaçant en effet les machines qui recrachent des quantités de CO2 par des chèvres, Google a opté pour une manière plus naturelle de voir son pâturage propre et net. Près de 200 animaux ont ainsi été amenés sur les terres du moteur pour manger : un coût très faible pour l’entretien de cette zone verte, malgré un léger entretien des animaux.
chèvre tondeuse
Alors maintenant, les questions intéressantes se posent : est-ce qu’elles auront droit aux 20 % de temps destiné au développement personnel de leurs projets ? Les bêtes passent environ une semaine dans les prés verts du moteur : « Elles nous coûtent à peu près la même chose que le passage de la tondeuse et les chèvres sont très mignonnes à voir, bien plus que les tondeuses à gazon », explique Dan Hoffman, sur le blog officiel de la firme.
chèvre tondeuse
Un éleveur apporte donc ses bêtes et les développeurs de Google regardent les chèvres qui paissent. Et la caravane passe…
chèvre tondeuse
Aux Etats-Unis, une société près de Seattle s’est également spécialisée dans ce type de location, et dispose d’un parc de 60 chèvres pour satisfaire la demande. Seule condition pour louer une chèvre tondeuse : disposer une clôture autour du gazon afin d’empêcher les chèvres de brouter les autres plantes et fleurs du jardin.

Initiative écossaise
chèvre tondeuse
chèvre tondeuseL’idée fait son chemin : Installés depuis 2008 à Séglien (Morbihan), Chris Henrie et Magnus Hughson attendent l’accord de l’établissement départemental d’élevage pour lancer leur affaire. Écossais, ils ont eu l’idée originale de louer des chèvres à la semaine pour tondre la pelouse comme des tondeuses mécaniques, « mais sans le bruit et la pollution ». Prix de la location : 15 € la semaine et 50 € le mois.
chèvre tondeuse
Quand ils vivaient en Écosse, ils avaient acheté une maison « à une dame âgée. Elle ne pouvait plus s’occuper de son jardin qui s’est transformé en jungle. Nous y avions lâché des cochons pour le débroussailler ».
chèvre tondeuse
Installé depuis 2008 dans le bourg de Séglien (Morbihan), le couple tient la petite épicerie Plaisir, spécialisée en produits britanniques. Ils veulent s’inspirer de leur expérience écossaise, mais avec des chèvres cette fois, car « les cochons, contrairement aux chèvres, labourent le sol quand ils cherchent à manger. Ils abîmeraient les terrains des clients », explique Magnus.
chèvre tondeuse
Leur projet vise les gens qui ont un terrain trop petit pour avoir des animaux ou qui souhaitent garder des chèvres seulement pendant un mois ou une semaine pour tondre leur parcelle. Les trois chèvres, gardées dans un champ prêté par une voisine, se nomment Maisie, Kim et Aggie, ces deux dernières en référence aux deux présentatrices de la version anglaise de l’émission C’est du propre. Elles ont déjà du succès, avec une vingtaine de personnes intéressées par leur location. Mais le lancement de l’affaire est retardé jusqu’à fin août car elle nécessite l’accord de l’établissement départemental d’élevage.

Dans les Vosges
chèvre tondeuse
Marre de la tondeuse, pensez à la chèvre pour défricher vos espaces verts ! Des communes s’y sont mises mais aussi des entreprises voire des particuliers. Par exemple dans le Haut Rhin, Jean-Luc Fréchard : le maire de Rombach-Le-Franc, commune de 900 habitants en plein cœur du parc régional des ballons des Vosges, n’a pas l’impression d’être particulièrement écolo dans sa démarche.
chèvre tondeuse
Depuis trois ans, il a passé un contrat d’amélioration pastorale avec une agricultrice, Isabelle Schultz de la chèvrerie Hoppla Geiss de la commune voisine. Du coup, une vingtaine de chèvres, l’aident à défricher les terrains escarpés du village. Histoire de laisser un peu d’espace au village au milieu de cette forêt. Pour l’élu, il s’agit de bon sens et de recette ancestrale même si cela évite l’envoi d’engins mécaniques et le transport de nombreux déchets forestiers.
chèvre tondeuse
article Jean-Paul Thouny

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Le triomphe du Corbeau dans la Pléiade

Posté par othoharmonie le 24 avril 2014

                                                                                                              par Jacques Bienvenu 

          images (1)  Ceci intéresse l’histoire littéraire. Lorsque je publiais  Le canular du Corbeau  dans le numéro 4 de la revue Histoires littéraires de l’an 2000, l’éditeur scientifique de Maupassant  dans « la Pléiade » ne sembla pas avoir cru à ma dénonciation de cette extraordinaire mystification littéraire. Celle-ci  avait déjà abusé André Vial  qui citait quinze fois dans sa thèse les souvenirs de Madame X inventés par Adrien Le Corbeau,  les analysant comme des documents authentiques. Je rappelle que les pseudos souvenirs ont été publiés en 1912 et 1913 dans La Grande Revue sous la signature de X.           

             Dans la nouvelle édition revue et corrigée du tome II des « Contes et nouvelles » paru en février 2003, la dénonciation n’est pas mentionnée. L’éditeur de Maupassant continue imperturbablement à citer les textes du faussaire, notamment une page entière des pseudos souvenirs, en écrivant qu’ils  fournissent « le sens profond du sujet » (p.1450). Il en cite encore une demi page en ajoutant que c’est grâce à  Madame Lecomte du Noüy (qu’il identifie à Madame X) que : « nous avons la chance de savoir ce que l’écrivain pensait de son œuvre et comment il écrivait » (P.1554-1555). L’éditeur de Maupassant note dans sa chronologie de Maupassant en novembre 1884 (première page de la chronologie, p.IX) : « Hermine Lecomte du Noüy date de ce moment la connaissance qu’elle fait de Maupassant (…)» sans préciser qu’il se base  sur le texte du faussaire. Celui-ci est à nouveau cité dans la chronologie en mai 1893 (dernière page  de la chronologie, p.XXVII) où l’on donne un portrait de Guy par Hermine Lecomte du Noüy,  qui n’est autre que celui donné par Madame X alias Adrien Le Corbeau dans La Grande Revue. L’éditeur de Maupassant remet en cause la problématique du double dans Le Horla en s’appuyant sur le récit d’Adrien Le Corbeau : « Ce texte me paraît clairement poser les limites d’une expérience qu’on tire trop vite vers celle du double ». Il précise que ce texte est tiré de La Grande Revue de 1912 et ajoute que les  souvenirs d’Hermine Lecomte du Noüy   sont  « fréquemment cités »   dans « la Pléiade » ( p.1617). On voit bien que les textes du faussaire, loin d’être innocents, ne donnent pas seulement lieu à des erreurs biographiques, mais aussi à des interprétations risquées sur le sens de l’œuvre. 

             A la fin de l’année 2003 je fis paraître « Le retour du Corbeau »  dans lequel je dévoilai l’identité d’Adrien Le Corbeau, écrivain roumain et traducteur de Maupassant. Je publiai le témoignage de l’écrivain roumain Victor Eftimiu qui confirmait la supercherie littéraire et en  expliquait les raisons. Cette fois, il devenait difficile de nier que les articles de La Grande Revue étaient forgés par un génial mystificateur. C’est en juin 2004 que la nouvelle édition du premier tome des « Contes et nouvelles » paraît, soit plusieurs mois après la publication de l’article Le retour du Corbeau. Dès l’introduction, alors qu’il maintient encore deux citations de l’article de 1912 de La Grande Revue, l’éditeur de Maupassant ajoute en note (p. LIX n.4) : 

 On a émis l’hypothèse que cet article serait l’œuvre d’un  faussaire (voir : « Le canular du Corbeau », Histoires littéraires, octobre-décembre 2000, n° 4.) 

Quelque chose s’est donc passé entre la nouvelle édition de 2003 et celle de 2004 pour que l’article  Le canular du Corbeau, jusqu’alors ignoré, soit maintenant donné en référence. Observons cependant que la démonstration de la mystification  est présentée comme une simple hypothèse et qu’elle n’empêche nullement de maintenir les citations dans l’introduction. Le lecteur comprend donc que l’hypothèse n’a pas été retenue. L’éditeur de Maupassant a-t-il des doutes ? On ne le croirait pas en lisant à nouveau un extrait des souvenirs de Madame X, cité « opportunément » par André Vial, dit-il,  et dans lequel il est bien précisé que l’auteur en est Hermine Lecomte du Noüy (p.1646). Mais la vérité qui a tant de mal à se faire connaître impose au critique un terrible doute. Dans les notes de La Mère Sauvage où cette fois deux pages entières (!!) des souvenirs sont citées (pages 1638-1639) et où il avait écrit dans les éditions antérieures :  

 Hermine Lecomte du Noüy rapporte le récit suivant, intéressant à plus d’un titre («  Guy de Maupassant intime », La Grande Revue, 10 avril 1913)  

Ceci devient dans la nouvelle édition de 2004 : 

  Mme X, dans La Grande Revue du 10 avril 1913, rapporte le récit suivant qui -même d’un faussaire (voir ci-dessus, p .LIX, n.4)- paraît intéressant.  

On observe que  ce qui est signalé comme une simple hypothèse dans l’introduction devient si évident qu’on n’ose plus attribuer le récit à Hermine, mais on maintient la publication du texte, même s’il est  l’oeuvre  d’un faussaire (!!).  De « intéressant à plus d’un titre » on est passé  à « paraît intéressant ». Il est vrai que le récit a perdu un titre d’intérêt : son authenticité. 

            En décembre 2005 une nouvelle édition revue et corrigée du tome II des nouvelles paraissait. L’éditeur de Maupassant allait-il poursuivre ce qui semblait amorcé en 2004, et rectifier les passages où le texte d’Adrien Le Corbeau était  longuement cité ?

Aucunement. 

            Toute trace -si mince soit-elle- d’une mention de la supercherie n’existe plus. A ce jour, l’ensemble des textes d’Adrien Le Corbeau publiés dans les éditions antérieures de « la Pléiade » est donc reconduit et probablement pour de longues années. La vérité sur l’authenticité des textes est si bien cachée qu’un lecteur non averti ne saurait la trouver. C’est le triomphe du Corbeau !

 

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Le Corbeau et la Pléiade

Posté par othoharmonie le 24 avril 2014

                                    

                                                                                                       Par Jacques Bienvenu

        Il convient de donner un rappel des événements qui jalonnent l’incroyable histoire de la mystification d’Adrien Le Corbeau. C’est à la fin de l’année 2000, que je publiais un article intitulé  « Le canular du Corbeau »,dans la revue Histoires littéraires[1], Dans cet article, je montrais que les souvenirs de Madame X fréquemment cités dans « la Pléiade » et attribués à Hermine Lecomte du Noüy étaient des faux.   

 images        Toutefois, à la publication de cet article Louis Forestier, l’éditeur de Maupassant dans « la Pléiade », n’a pas cru à la dénonciation des faux comme l’atteste la réédition ultérieure de 2003 des contes et nouvelles. A la fin de cette année 2003 je complétais ma démonstration dans un article publié dans L’Angélus intitulé « Le retour du Corbeau » dans lequel j’ajoutais des preuves irréfutables et je  révélais notamment que le faussaire connu en France sous le nom d’Adrien Le Corbeau était d’origine roumaine. Cette fois il devenait impossible de nier la vérité. Dès lors, M. Forestier dans un moment d’inquiétude a juste  signalé dans l’édition de 2004 l’existence de mon premier article et maintenu l’ensemble de ses textes dans l’édition de 2005.Compte tenu de cette résistance opiniâtre de l’éditeur de Maupassant, je donnais un article dans ma revue l’Angélus, intitulé «  Le triomphe du Corbeau dans la Pléiade ». Enfin je publiais un dossier complet de cette affaire en annexe du « Dictionnaire Maupassant » de Sandrine de Montmort  publié aux éditions Scali en 2007. J’y  précisais, à l’aide de documents inédits, les raisons profondes de l’identification de Madame X à Hermine Lecomte du Noüy. 

        Or, en mars 2008, coup de théâtre ! Voici que dans la nouvelle édition des contes de « la Pléiade », Louis Forestier comprend enfin ! Il se décide à éliminer toutes les références aux écrits d’Adrien Le Corbeau ! 

        Voyons,  à présent, comment l’éditeur scientifique de Maupassant a effectué ses modifications. Jusqu’à cette date il écrivait dans ses notes sur Le Horla (tome II, p.1617): 

Pierre Borel (Le Destin tragique de Guy de Maupassant, p.31) est le seul à affirmer que Guy voyait son double au temps où il fréquentait Chatou et Bezons. On sait ce que valent, souvent, les affirmations de ce critique. Il pourrait s’agir du démarquage hâtif d’une observation faite plus tard par Hermine Lecomte du Noüy (dans ses souvenirs fréquemment cités, parus dans La Grande Revue, octobre 1912)”. « Savez-vous, qu’en fixant longtemps mes yeux sur ma propre image réfléchie dans une glace, je crois parfois perdre la notion du moi? En ces moments-là, tout s’embrouille dans mon esprit et je trouve bizarre de voir là cette tête, que je ne – reconnais plus. Alors il me paraît curieux d’être ce que je suis, c’est-à-dire  quelqu’un .Et je sens que si cet état durait une minute de plus je deviendrais complètement fou. »

 Ce texte me paraît clairement poser les limites d’une expérience qu’on tire trop vite vers celle du double, thème fantastique par excellence.

 Observons au passage que le critique niait la  problématique du double dans Le Horla en s’appuyant sur le texte du faussaire ! Dans l’édition de 2008, (même page) l’éminent spécialiste supprime l’extrait des souvenirs de Madame X qu’il remplace par le texte de Maupassant beaucoup plus sûr, il est vrai, que celui d’Adrien Le Corbeau. Voici la transformation de l’édition 2008 (p.1617) :

Pierre Borel (Le Destin tragique de Guy de Maupassant, p.31) est le seul à affirmer que Guy voyait son double au temps où il fréquentait Chatou et Bezons.On sait ce que valent, souvent, les affirmations de ce critique. Il faut se reporter au texte du conte  (p.931) qui sur ce point concorde avec la première version : «  Je ne vis rien d’abord, puis, tout à coup, il me sembla qu’une page du livre resté ouvert sur ma table venait de tourner toute seule. Aucun souffle d’air n’était entré par ma fenêtre. Je fus surpris et j’attendis. Au bout de quatre minutes environ, je vis, oui,  je vis, de mes yeux une autre page se soulever et se rabattre sur la précédente, comme si un doigt l’eut feuilletée. Mon fauteuil était vide, semblait vide. »

Ce texte me paraît clairement poser les limites d’une expérience qu’on tire trop vite vers celle du double, thème fantastique par excellence. 

     Or, Louis Forestier tronque  volontairement la dernière phrase qui est : 

 Mon fauteuil était vide, semblait vide ; mais je compris qu’il était là, lui, assis à ma place, et qu’il lisait. 

            Il est certain qu’avec la dernière phrase ainsi censurée, le texte n’a plus rien à voir avec la question du double. Décidemment, le travail du faussaire aura été contagieux ! C’est vraiment tragique !  Par ailleurs,  M. Forestier a retiré les  deux pages du texte de Madame X citées dans les notes de La Mère Sauvage. M. Pierre Danger se voit ainsi  gratifié d’une immense citation à la place des écrits du faussaire. Le nom de Pierre Danger est orthographié Pierre « Dangé ». Un pseudo de plus dans cette histoire de faussaires.

           Mais ceci n’est rien. Dans l’introduction du tome I des contes de Maupassant l’éditeur de Maupassant citait avant ses rectifications un passage du texte de Le Corbeau :  «  Il me semblait vraiment que mon âme se fut, en quelque sorte, dissoute dans cet élément trouble qui me baignait et qu’elle flottait au-dessus de ma tête. »(P.LIX). Dans l’édition 2008 (toujours p.LIX), Louis Forestier supprime le texte du Faussaire et le remplace par un texte de Maupassant . Il  remplace aussi  la note n°4 qui mentionnait Le canular du Corbeau par :  Sur l’eau, P. 57-58.  Le problème est que juste une ligne après, l’éminent professeur oublie de supprimer une citation du faussaire : «  Savez-vous qu’en fixant longtemps mes yeux sur ma propre image réfléchie dans une glace, je crois perdre la notion du moi ». On reconnaît une partie du passage cité  de Madame X dans les notes du Horla ! De plus l’éditeur renvoie ce passage cité page LX  en note à : Ibid.,P. 684.qui est la référence aux souvenirs de Madame X et non à Sur l’eau. J’ajoute  à titre documentaire que son édition était tellement infestée par les faux écrits de Madame X, qu’il en a oublié, par exemple, un long passage à la page 1623 du tome I nouvelle édition 2008 où il cite encore  selon ses propre termes Hermine Lecomte du Noüy dans La Grande Revue du 25 mars 1913. 

Tentons cependant d’être positif. Que M. Forestier ait enfin compris au bout de huit années que les articles de Madame X étaient faux et qu’il les élimine peu à peu, même très grossièrement, dans « la Pléiade », il faut s’en réjouir. Tout de même,  il est des choses inacceptables. Dans la nouvelle édition de 2004 Louis Forestier avait ajouté en note ( n°4) après avoir cité l’article du faussaire la référence de mon article : 

On a émis l’hypothèse que cet article serait l’œuvre d’un  faussaire   (voir : « Le canular du Corbeau », Histoires littéraires, octobre-décembre 2000, n° 4.) 

Après avoir fait disparaître cette note, un chercheur correct aurait pu au moins reconnaître que le « ON » ne s’était pas trompé et en donner référence. Bien entendu, il n’en est rien. L’honnêteté intellectuelle n’est pas le fort de l’éditeur de Maupassant. C’est avec la plus grande discrétion que ces modifications se sont accomplies. Enfin,  pour être tout à fait complet sur le sujet, signalons que plusieurs mois après les vastes changements opérés dans « la Pléiade », paraissait un article qui nous apprenait en outre qu’Adrien Le Corbeau avait déjà publié des prétendus souvenirs sur Maupassant dans un journal roumain, souvenirs beaucoup moins élaborés, il est vrai, que ceux de La Grande Revue mais qui en reprenaient certains passages[2]. 


[1] octobre-décembre 2000, n° 4.

[2] « Le Corbeau et une autre amie de Maupassant », A.V.Dulau, M.Johnston,   Histoires littéraires , avril-mai-juin 2008, n°34.

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Rêver de chèvre

Posté par othoharmonie le 23 avril 2014

 

  

220px-Goat_familyPour voir les chèvres dans votre rêve, représente votre manque de jugement et de votre crédulité. Il peut également être des associations avec la chèvre comme «bouc émissaire» ou «faire de chèvre de quelqu’un». Pour rêver qu’un mégot de bouc-vous, prévient ennemis qui tenteront de mettre la main sur vos plans d’affaires.  

Relatif rêves :

  1. Bouc émissaire

Pour rêver que vous êtes un bouc émissaire, suggère que vous êtes victimes. Vous êtes mis en place pour prendre le blâme pour les actions des autres. Pour rêver que vous êtes quelqu’un d’autre faire un bouc émissaire, indique que vous n’êtes pas accepter des responsabilités de vos actes. 

  1. Aux victimes

Pour rêver que vous êtes une victime, prévient que vous serez opprimés et accablés par vos ennemis. De tels rêves vous suggérons de se sentir impuissant et sans défense dans une situation dans votre vie éveillée. Pour rêve que vous victimiser les autres, annonce la richesse par des moyens déshonorants.  

  1. Ennemi

Pour voir votre ennemi dans votre rêve, représente des idées opposées et des attitudes contradictoires. Il indique aussi quelque chose que vous êtes dans le déni ou quelqu’un que vous rejetez. Les ennemis peuvent aussi représenter les ennemis de l’intérieur et votre conflit intérieur avec soi-même. Pour rêve que vous avez affaire à des ennemis, représente une solution à un conflit interne ou d’un problème la vie éveillée.  

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Constellation de la chèvre

Posté par othoharmonie le 23 avril 2014

 

Le Capricorne, ou la Chèvre, est une constellation du zodiaque traversée par le Soleil du 19 janvier au 15 février. Dans l’ordre du zodiaque, la constellation se situe entre le Sagittaire à l’ouest et le Verseau à l’est. 

Le Capricorne désigne également un signe du zodiaque correspondant au secteur de 30° de l’écliptique traversé par le Soleil du 21 décembre au 20 janvier. 

Cette constellation est une des plus anciennes qui existent, peut-être la plus ancienne, malgré sa faible luminosité. Des descriptions d’une chèvre ou d’une chèvre-poisson ont été trouvées sur des tablettes babyloniennes datant de 3 000 ans. Il est vrai qu’à cette époque, le solstice d’hiver avait lieu quand le Soleil s’y trouvait et cette position d’un Soleil renaissant avant son essor durant le printemps a probablement contribué à sa création. Le Capricorne était l’une des 48 constellations identifiées par Ptolémée. 

Le Capricorne est ordinairement dessiné comme une chèvre à queue de poisson. Certains grecs l’identifiaient à Amalthée, la chèvre qui nourrit Zeus lors de son enfance. D’autres pensent qu’elle représente Pan lorsqu’il fuyait le monstre Typhon. Il s’était transformé en chèvre et en voulant plonger dans l’eau, il rata sa transformation et seule l’arrière train devint poisson.

 La planète Neptune fut découverte dans cette constellation par l’astronome allemand Johann Galle, près de Deneb Algedi (δ Cap), le 23 septembre 1846.

 400px-CapricornusCC

Situation de la constellation

La constellation est relativement facile à situer par rapport à des grands alignements :

  • Elle se situe sur le chemin (presque) droit qui part de la Grande Ourse, passe par le cœur du Dragon et par sa tête, pour venir toucher Véga de la Lyre, puis Altaïr. L’alignement Véga – Altaïr permet de repérer 20° plus au sud α du Capricorne et les deux « pieds » du capricorne 15° plus loin. Pour les observateurs situés suffisamment au sud, cet alignement se prolonge jusqu’à Al Na’ir (α Gruis), à une soixantaine de degrés d’Altaïr. 
  • Dans l’autre sens, le Capricorne est entre Pégase et le Verseau d’un côté, et le Sagittaire de l’autre, dans un immense alignement qui fait le tour du globe, et qui est un axe de repérage majeur de la voûte céleste. Partant du Grand carré de Pégase, cet alignement passe par Algol, Capella, Castor et Pollux, Alphard (Hydre), l’extrémité des Voiles puis Acrux et Alpha Centauri, Shaula (λ Scorpii), l’arc et la tête (σ Sgr) du Sagittaire, puis remonte par la tête du Capricorne (β Cap), le long de l’axe du Verseau, pour boucler sur la diagonale du Grand carré de Pégase. 
  • Par rapport aux « phares » de la région, le Capricorne est situé à peu près à mi-chemin entre Véga de la Lyre et Fomalhaut du Poisson austral.

 

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