Faut-il euthanasier?

Posté par othoharmonie le 22 octobre 2016

 

Zoom était un cheval magnifique de cinq ans, un hongre alezan en bonne santé, d’une jeunesse enviée et entouré de gens attentionnés. Il adorait la vie et se réjouissait d’un rien, jusqu’à ce terrible jour d’hiver où tout sembla s’effondrer d’un coup. C’est Becky, la personne qui se chargeait de le ramener le soir, après une journée passée dans les prés, qui s’en aperçut la première. En effet, alors qu’habituellement le cheval attendait patiemment près de la sortie qu’on vienne le chercher, il était resté planté au milieu du pré avec un drôle de regard. L’animal désorienté et terrifié qui fut ramené à l’écurie ce soir là était soudainement devenu aveugle.

hongre alezan

Le vétérinaire appelé à l’aide aussitôt effectua plusieurs tests mais ne put découvrir l’origine de cette brusque cécité. Et comme la terreur du cheval allait en s’amplifiant, qu’il devenait un danger pour lui-même et pour son entourage, une question s’imposa tout à coup : « Faut-il euthanasier Zoom ? ».

Le médecin considérait que c’était la meilleure chose à faire. Mais le propriétaire de la ferme et Becky souhaitèrent avoir d’abord l’avis du cheval. Patty Summers, une spécialiste en communication animale, fut donc appelée à la rescousse.

Elle expliqua calmement la situation à l’animal. Le cheval était anéanti. Alors Patty lui confirma que les gens de son entourage l’aimaient vraiment beaucoup, mais qu’ils craignaient le pire si Zoom continuait à se comporter de manière incontrôlée.

Elle obtint toutefois qu’on lui accorde un peu de répit pour décider de son sort. Au bout d’environ une semaine, Patty était en train de se promener avec ses chiens, lorsque Zoom fit irruption dans son esprit. Il voulait lui faire part de ses réflexions et surtout du fait qu’il acceptait sa nouvelle condition.

Aller moins vite pour éviter de heurter qui ou quoi que ce soit, découvrir son nouveau mode de vie serait son nouveau défi, et, si possible un exemple pour d’autres. Patty Summers transmit aussitôt la bonne nouvelle au propriétaire et à Becky : Zoom acceptait de continuer à vivre et de modifier son comportement en conséquence. La décision se vérifia presque aussitôt.

On aménagea donc spécialement un paddock pour Zoom. Et bientôt il accepta même d’avoir de la compagnie. Tequila, un cheval affable, avait accepté de lui venir en aide. 

 

Ce très beau récit est extrait de l’ouvrage de Patty Summers « Talking with the animals » (Ed. Hampton Roads Publishing Company, Inc. Charlottesville, VA, USA. 1998. pp. 79-84)

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Cheval : la Puissance, la Vitalité, la Terre, le Voyage, la Fougue, la Liberté, la Passion

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2015

 

cheval totemParmi tous les totems, le Cheval est emblématique de la motivation qui nous transporte à travers la vie. Sa signification varie en fonction de la manière dont il se présente à vous. Il peut apparaître comme sauvage, apprivoisé, se déplaçant librement ou contraint à vivre dans un espace confiné.

Si le Cheval est représenté comme contraint ou captif, il peut symboliser des instincts bridés. Le totem Cheval représente votre force intérieure et la force motrice à l’œuvre dans votre vie, la vitalité physique, mais aussi notre capacité psychologique ou émotionnelle à aller de l’avant dans la vie. Selon les associations symboliques que cet animal a pour vous, il pourrait représenter votre capacité à surmonter les obstacles de la vie et à poursuivre votre objectif, peu importe ce qui peut survenir sur votre chemin.

Le Cheval est un animal domestiqué par l’homme, mais qui maintient une forte énergie sauvage qui lui est propre. Comme animal totem, il se rapporte à la capacité de s’exprimer librement et avec assurance dans des environnements sociaux tels que le travail, l’école ou les cercles de famille et d’amis. Voir Cheval courir librement est un signe que votre volonté est libre et que votre liberté d’expression est forte. Un Cheval Sauvage au galop pourrait également symboliser une partie de votre personnalité ou des émotions qui sont difficiles à gérer et qui dominent votre vie, au lieu que ce soit vous qui les dominiez.

Selon le psychologue Carl Jung, les Chevaux symbolisent les forces naturelles maîtrisées par les êtres humains. Tout comme nous exploitons un Cheval pour le monter ou utiliser sa puissance, nous pouvons exploiter notre vitalité naturelle ou la nature pour nous servir et nous faire aller plus loin. Cheval, surtout s’il vous apparaît dans un rêve, est susceptible de représenter votre énergie vitale et votre enthousiasme à exprimer votre moi authentique. Ce totem pourrait également être le reflet de la façon dont vous traitez vos désirs primitifs, si vous en faites une expérience harmonieuse ou s’ils sont difficiles à contrôler.

Dans le totem Cheval, on peut encore voir une représentation des instincts primaires. Ainsi, cet animal peut symboliser la façon dont nous contrôlons les forces motrices de notre vie. Cela peut inclure la manière dont nous vivons et exprimons notre sexualité, mais aussi la créativité et l’instinct de survie. Cheval apporte l’énergie et la vitesse, et règne sur le cycle complet de l’existence : la naissance, la vie, la mort, la vie dans l’au-delà et la renaissance. Cheval est très respecté et est lié à la magie chamanique. Il est le premier animal totem de la civilisation. L’enseignement relatif au Cheval dit que l’on ne peut pas obtenir le pouvoir par la force mais que ce pouvoir est attribué à celui qui est capable d’en user avec respect. La force du totem Cheval réside dans la sagesse à se rappeler de ce qu’on a accompli dans la vie et d’en tirer des leçons, ainsi que dans nos vies antérieures. Cela nous aide à travailler pour obtenir un meilleur équilibre de notre bouclier, et comprendre notre cheminement dans son ensemble. Cette puissance réunit la compassion, la tendresse, l’enseignement, l’amour, le partage des dons, les talents et les habiletés diverses.

Cheval a toujours été d’une grande importance aux yeux des Celtes et la consommation de sa chair ou sa mutilation délibéré en ont fait l’objet d’un tabou très strict. Ainsi dans le Mabinog de Brawen, quand le fauteur de troubles Efnissien sectionne les paupières, les lèvres et la queue des chevaux, le roi Irlandais en visite déclencha une guerre. La forme du Cheval gravée dans la craie de la White Horse Hil (Colline du Cheval Blanc) dans le Wiltshire est depuis longtemps considérée comme un symbole de puissance par tous ceux qui le contemplent. Outre sa vitesse et sa résistance proverbiale, sa connaissance des voies menant vers l’autre monde et sa capacité d’y jouer un rôle de guide fiable et fidèle constituent un autre aspect du Cheval en tant qu’animal totémique. De tout temps, Cheval a été un partenaire plus proche de l’homme que tous les autres animaux.

Cheval : la Puissance, la Vitalité, la Terre, le Voyage, la Fougue, la Liberté, la Passion dans CHEVAL Arabian_horse4Dans la réalité ordinaire, il a transporté son cavalier sur des longues distances et rendu les communications possibles. Il a aidé à convoyer de lourdes charges et à labourer le sol. Dans la réalité non ordinaire, Cheval a transporté des voyageurs chamaniques à d’autres domaines de l’existence, a déplacé sa conscience et a labouré le sol à des niveaux mentaux plus profonds. Les Amérindiens honoraient Cheval comme animal sacré. En Grande Bretagne et en Europe du Nord, les fraternités magiques utilisèrent les pouvoirs naturels et surnaturels associés au culte du Cheval. Une croyance, ancrée apparemment dans la mémoire de tous les peuples, associe originellement Cheval aux ténèbres du monde chthonien. Fils de la nuit et du mystère, ce Cheval archétypal est porteur de mort et de vie. Lié au Feu, destructeur et triomphateur, et à l’Eau, nourricière et asphyxiante, Cheval a une multitude d’acceptions symboliques. Il est la monture, le véhicule, le vaisseau. Son destin est inséparable de celui de l’homme. Il symbolise les composantes animales de l’homme, lorsque coursier et cavalier sont intimement unis.

Cheval, symbole de l’impétuosité du désir, de la jeunesse de l’homme avec toute son ardeur, sa fécondité, sa générosité, c’est le symbole de la force, de la puissance créatrice, prenant une valorisation sexuelle autant que spirituelle. Il est dès lors chthonien et ouranien. Les Chevaux Noirs que l’on attelle aux carrosses des mariages de contes de fée sont les chevaux du désir libéré. Quand il quitte ses sombres origines pour s’élever jusqu’aux cieux, vêtu d’une blanche robe de majesté, il cesse d’être lunaire et chthonien et devient ouranien ou solaire. Ce Cheval Blanc céleste représente l’instinct contrôlé, maîtrisé, sublimé. Ne pas confondre le Cheval Blanc ouranien avec le Cheval Blême, dont la blancheur est nocturne, lunaire, froide, faite de vide, d’absence de couleur. Celui-ci est le blanc cadavérique, le blanc du deuil, des nuits blanches. D’une blancheur éclatante, Cheval symbolise la majesté, monture des héros, des saints et des conquérants spirituels. Dans la Steppe d’Asie Centrale, il est clairvoyant, familier des ténèbres et exerce des fonctions de guide et d’intercesseur. Cheval est aussi auxiliaire des divinités de la pluie. Chez les Ewes d’Afrique, le dieu de la pluie sillonne le ciel sur une étoile filante qui est son Cheval. Chez la plupart des Altaïques, la selle et le Cheval du mort sont déposés près du défunt, afin de lui assurer son dernier voyage. Pour se rendre dans l’autre monde, les chamanes utilisent souvent une canne coudée en tête de Cheval (la canne chevaline) dont ils usent comme d’un Cheval vivant.

Le Cheval occupe une place éminente dans les rites extatiques des chamanes. Il relie les opposés dans une manifestation continue ; il est manifestation, vie et continuité, il est universel, il est merveille. Cheval occupe une place toute particulière dans l’iconographie de l’art celtique. Il constitue, dès le premier âge du fer, un des rares thèmes figurés de l’art hallstattien, probablement à cause de son lien avec la divinité solaire qu’évoquent également les oiseaux aquatiques, un autre sujet important que l’on trouve souvent représenté sur les mêmes objets. La place importante qu’il occupe dans l’art laténien est évidente, surtout dans le domaine des figurations monétaires, où il est le sujet le plus fréquent du revers. Il y est souvent associé à des éléments végétaux et sa forme anthropocéphale, réalisée quelquefois en empruntant la tête de la divinité figurée sur l’avers, confirme qu’il s’agissait vraisemblablement de son avatar plutôt que son acolyte.

DF_Kamar dans CHEVALLe thème, développé dans de nombreuses variantes sur les monnaies, apparaît toutefois dès la phase initiale de l’art celtique au Vème s. av. J.C. avec les statuettes de Cheval à tête humaine et coiffure double feuille de gui de la cruche à vin de Reinheim, ainsi qu’avec certaines fibules zoomorphes ou à masque. Le Cheval de la cruche de Waldalgesheim n’a pas de tête humaine, mais une palmette est représentée habilement sur son dos et sur ses flancs, de manière à pouvoir être confondue avec des détails de son anatomie. L’appartenance de la cavalerie à ce qui est considéré comme l’élite militaire est indiscutable. Le reflet d’une appartenance au groupe social le plus privilégié trouve fréquemment son expression dans l’évocation directe ou indirecte du cheval.

La figuration du Cheval présente dans l’art celtique souvent une association très particulière avec des motifs végétaux : les rinceaux, palmettes ou autre sujets deviennent une partie ou le prolongement direct de l’anatomie de l’animal. C’est à ce type d’image – une des formes de la métamorphose plastique – qu’est appliqué le terme de cheval « végétalisé ». On trouve le cheval végétalisé, mais également des quadrupèdes indéfinis, aussi bien sur des monnaies que sur des vases peints ou d’autres objets. On peut considérer que les exemples les plus anciens sont les représentations des cruches de Reinheim et Waldalgesheim. L’anse des cruches de Basse-Yutz illustre la végétalisation d’une espèce de quadrupède, une variante celtique du Lion, à la crinière formée par une palmette.

Cheval représente l’Océan Primordial, dont les vagues sont les Poulains impétueux comme le montrait Morvarc’h, Cheval Marin, cheval du Roi Marc’h, qui marchait sur le sol sans laisser de trace et galopait aussi bien sur la mer que sur la terre. Animal associé à la mort lorsqu’il est noir et à la vie lorsqu’il est blanc, le cheval représentait les déesses celtes, telles Epona en Gaule : Rhiannon au Pays de Galles, Macha en Irlande et Etaine, déesse fille des chevaux. Les significations typiques qui sont associées à Cheval sont : la motivation, l’envie de vivre, la fougue, l’envie sauvage de liberté, l’équilibre entre les parties instinctives et « apprivoisées » de votre personnalité : l’énergie sexuelle, l’énergie masculine, les émotions fortes, les désirs passionnés… Comme animal pouvoir, Cheval est tout d’abord un porteur de messages, et il a souvent franchi les portes initiatiques. Il est associé au pouvoir de la responsabilité issue de l’exercice de l’autorité, et possède la sagesse requise pour l’exercer de façon équilibrée. Au niveau émotionnel, Cheval est lié à la nécessité d’une compréhension compatissante.

Cheval se rapporte spécialement au pouvoir de connaissance et de sagesse, à la communication et au partage.

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Le Cheval Lunaire

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2015

 : Beaucoup de cultures considéraient le cheval et plus précisément la jument, comme le symbole des forces de la fécondité, de l’énergie vitale, de la prophétie, de la magie et des profondeurs émotionnelles et instinctuelles. En particulier, une jument blanche représentait les facultés lunaires et ses fers en forme de croissant apportaient chance et protection. Elle symbolisait l’amour, la fécondité de la terre et la maternité. En un mot, elle détenait la souveraineté. En Irlande, le cheval était intégré aux rites élevant à la royauté. On pensait par ailleurs qu’au moment des moissons, l’âme du blé adoptait l’apparence d’un cheval. Aujourd’hui à l’occasion des parades ou des manifestations annuelles, on peut encore rencontrer l’image du cheval cheval lunairesous la forme de la marotte d’osier. D’ordinaire c’est un costume, souvent de couleur noire, rouge ou blanche, fait pour une seule personne. Pour les Celtes, le cheval avait une grande importance.

Ainsi la déesse équine Epona était une divinité triple représentée montant une jument, ou accompagnée de juments et de poulains, tenant une corne d’abondance, un peigne, un miroir ou un gobelet. La déesse équine galloise Rhiannon possédait une troupe d’oiseaux dont le chant pouvait réveiller les morts ou endormir les vivants, renvoyant ainsi au côté obscur de la divinité en tant que déesse de la mort et de la renaissance.

Cet animal était associé aux lacs et à la mer autant qu’à la terre. La jument symbolisait la Mère Enceinte des eaux primordiales, source de toute vie. Même aujourd’hui, on fait allusion aux blanches crêtes écumeuses des vogues comme à des « chevaux blancs ». L’eau était associée à l’autre-monde celtique, et le légendaire parle de chevaux magiques qui mèneraient les héros par-delà les mers vers cette terre fabuleuse. Les contes populaires rapportent que des chevaux magiques passaient les rives des lacs et des étendues d’eau, et que si on essayait de les monter, ils plongeaient le cavalier dans l’eau pour le noyer ou le dévorer. Dans certains contes, on pouvait identifier ces chevaux à leurs sabots et aux fers qui étaient retournés. Ces images reflètent les facettes occultes de la nouvelle lune, représentées par la mort et le transfert dans les profondeurs intérieures.

Les chevaux gardaient le pont entre les mondes visible et invisible, et ils étaient montés par les chamanes, capables d’évoluer entre les deux. On croyait aussi que c’était l’un des animaux en lesquels une sorcière pouvait se transformer.

En résumé, le cheval symbolise le cycle lunaire complet. Il représente la dynamique biologique et l’évidente fécondité des phases lunaires visibles, mais il symbolise en même temps les facultés internes, occultes, de transformation et de mort propres à la nouvelle lune.

 

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LE CHEVAL WICCAN

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2015

 

cheval wiccanLe cheval est un grand mammifère herbivore et ongulé à sabot unique, appartenant aux espèces de la famille des Équidés. Il communique le plus souvent par langage corporel, l’étude de sa gestuelle, des mouvements d’oreilles et des attitudes de sa tête permet de déterminer son humeur. Le cheval a longtemps été utilisé dans les guerres, pour l’agriculture et comme moyen de transport. Il est utilisé comme un intermédiaire qui contribue à la thérapie de personnes souffrant d’un handicap physique ou mental ou qui sont déstructurées socialement.

Cet animal est considéré comme un être psychopompe. Chez la plupart des Altaïques, la selle et le cheval du mort sont déposés près du cadavre, afin d’assurer au défunt son dernier voyage. Etymologie La racine indo-européenne du mot « cheval » est *h1 éḱwos, tous les termes issus de la langue indo-européenne primitive pour désigner le cheval en dé- rivent, tel le latin classique equus et le sanskrit ásva. Le terme « cheval » dérive du latin populaire caballus et désigna d’abord un « mauvais cheval », puis, populairement, un « cheval de travail ».

Ce mot dont l’usage est attesté au IIème siècle est probablement d’origine gauloise et remplace, sans doute avant le milieu du IIIème siècle, le classique equus. Les principaux dérivés du mot « cheval » sont « chevalier », « chevalière », « chevalerie », « chevaucher », « chevalet », « cavale », « cavalier », « cavalerie » et « cavalcade ». D’autres termes savants liés au cheval sont empruntés au grec ancien ἵππος (híppos), d’où l’adjectif « hippique » ou le terme « hippodrome ». Cette racine grecque se retrouve aussi dans le prénom « Philippe » (qui aime les chevaux), « Hippolyte » (qui délie les chevaux), « hippocampe » (cheval cambré), et hippopotame (cheval du fleuve). Le latin equus est lui aussi issu de cette racine indo-européenne, à l’origine des termes comme « équidés », « équitation » et les adjectifs « équestre » et « équin ». Traditions françaises Epona est une Déesse gallo-romaine étroitement associée au cheval. Elle était représentée dans les temps gaulois sous forme de cheval, puis de femme chevauchant un cheval.

Dans de nombreuses traditions, notamment occitanes (Sud de la France), le diable peut prendre la forme du Drac, cheval ou âne qui prend de nombreux enfants sur sa croupe, laquelle peut s’allonger indéfiniment, et qui se précipite ensuite dans un étang pour les noyer. Au Moyen Âge apparaît la licorne, animal fantastique possédant une longue corne sur le front. Autrefois, le maréchal-ferrant était réputé quasi invulnérable à toute forme de magie et de sorcellerie. Traditions celtes Le cheval avait une importance telle que les Celtes l’associaient au soleil : il tirait le chariot de l’astre du jour à travers le ciel, ce qui fait de lui un animal sacré associé au dieu du soleil et du ciel. Certaines statues cultuelles représentent Taranis comme un cheval à visage humain. Le dieu Teutatès, “Père du Peuple,” était souvent représenté comme un cheval barbu, et l’un des noms du Dagda, “Eochaid,” vient d’une racine signifiant “cheval”. L’association du cheval avec les étendues d’eau (lacs, rivières et mer) est intéressante : le cheval de Manannan Mac Lir, le dieu souverain de l’Autre Monde, pouvait voyager sur terre et sur mer, et entre les mondes, avec une même aisance. Plus tard, les mythes romains relient Epona à Neptune, le dieu des océans et des chevaux. Morvarc’h, le cheval marin (cheval de Marc’h) se déplace sur terre et sur mer sans laisser aucune trace. Son maître le tue malencontreusement en chassant à l’arc une biche blanche qui, poursuivie sous la mer, trouve refuge chez Dahud. Cette dernière lui fait pousser les oreilles et la crinière de Morvarc’h.

La jument blanche ou grise est associée à un certain nombre de déesses généreuses et fertiles qui veillent au cycle de la vie : Rhiannon au Pays de Galles, Macha en Ulster, Mala Liath en Écosse, et Epona en Europe. Ces déesses détiennent aussi la clé qui ouvre les portes de l’Inframonde et, en se transformant en équidé, elles emportent les âmes des dé- funts au Pays d’Été. Dans la tradition celtique, la période de Beltaine, période de l’accouplement, symbolise la porte par laquelle l’âme entre dans le monde et la période de Samhain, période de la mort, symbolise la porte par laquelle l’âme quitte le monde. Ces deux portes sont les points fondamentaux du cycle de la vie.

«La jument blanche est le seul animal autorisé à voyager librement entre ce monde et l’Autre Monde» : elle ouvre les portes de la vie à Beltaine, permettant un grand flot d’énergie. Quand les portes sont refermées à Samhain, elle emporte l’âme dans l’après-vie pour qu’elle soit renouvelée avant sa renaissance. Par son association avec le cycle de la vie, et donc avec la sexualité, le cheval représente non seulement la fertilité humaine mais aussi la fertilité de la terre elle-même. En Irlande, les rois s’engageaient dans un mariage symbolique avec une jument blanche pour s’allier à la souveraineté de la terre.

La présence des immenses chevaux blancs dans les collines crayeuses de Grande-Bretagne (comme le cheval d’Uffington, gravé il y a près de 3000 ans par un peuple certes antérieur aux Celtes, mais dont la culture a sans doute eu un impact sur eux) a dû renforcer la conscience des liens qui unissent le cheval et la terre. Les déesses celtes, en effet, se transforment souvent en juments grises ou blanches, ou galopent à travers les collines sur leurs chevaux clairs. Une histoire intéressante concernant Rhiannon, une déesse habituellement douce, montre le cheval comme une représentation de sa puissance et de sa colère : la déesse a invité un jeune mortel sur son île magique, mais, un jour, le jeune homme tente d’abuser d’elle. Furieuse, elle se transforme en jument et charge le jeune homme.

Elle le blesse à la cuisse, brisant l’os d’un coup de sabot. La blessure à la cuisse est la marque que la déesse reprend la souveraineté qu’elle avait accordée (chez les Celtes, la souveraineté du roi n’est possible que s’il est sans blessure), c’est aussi une castration symbolique (la cuisse est un euphémisme pour les parties génitales), comme celle du Roi Pêcheur, qui entraîne la stérilité de la terre dans le conte du Graal. En Irlande, le héros Conal Cernach possède un cheval à tête de chien, le Rouge de Rosée, qui déchire le flanc de ses ennemis. Les chevaux de Cuchulainn, le Gris de Macha (c’est le roi des chevaux d’Irlande) et le Sabot Noir, ont une intelligence humaine : le Gris refuse de se laisser atteler au char du héros qui se prépare pour son dernier combat, et il verse des larmes de sang ; un peu plus tard, il guidera le vengeur Conal Cernach vers le corps de son maître ; le Noir, lui, va se noyer de désespoir. Dans le folklore, la jument est aussi une créature fantomatique qui cause des cauchemars (en anglais, le mot cauchemar, nightmare, signifie jument de la nuit).

En Écosse, le kelpie ou Each Uisge hante les lochs et apparaît sous la forme d’un poney qui offre son dos aux voyageurs pour les aider à traverser. Mais dès que la victime est sur son dos, le kelpie devient une créature terrifiante avec d’immenses dents, qui plonge dans les profondeurs du loch emportant son cavalier dans l’Autre Monde. Si ces chevaux folkloriques ont un aspect plutôt négatif, la croyance populaire a conservé le souvenir d’un animal capable de passer d’un monde à l’autre, et accorde au cheval (et à la jument en particulier) des facultés surnaturelles.

Un Each Uisge ou Aughisky (littéralement « cheval d’eau ») est un cheval fantastique métamorphe issu du folklore écossais et irlandais, en particulier celte et gaélique. Il vit dans la mer et les lochs, et est réputé très dangereux par son habitude de séduire les humains pour les pousser à les chevaucher pour ensuite les noyer, puis les dévorer. le March-Malaen (malaen : latin malignus) est un des trois fléaux de l’île de Bretagne. Le Ceffyl dŵr (« cheval aquatique ») est, dans le folklore gallois, un cheval aquatique et fantastique, esprit de l’eau et du brouillard, qui apparaît comme un magnifique animal sur les berges d’un cours d’eau ou d’une voie navigable. Il tente alors le voyageur fatigué de le monter, mais à peine celui-ci s’est-il installé sur son dos que le Ceffyl dŵr s’envole en flèche au-dessus des rivières et des montagnes avant de jeter son cavalier à terre.

LE CHEVAL WICCAN dans CHEVAL 220px-Horse_PlayL’Alastyn, aussi connu sous les noms de Glashtyn et de Cabyll-ushtey, est, dans le folklore de l’île de Man, une créature humanoïde qui sort régulièrement de l’eau la nuit et peut prendre l’apparence d’un poulain gris. Le folklore breton est rempli d’anecdotes ou de contes relatifs à des chevaux diaboliques, qui égarent les voyageurs ou les précipitent dans des fondrières ou des marais. Les chevaux noirs, dans ces contes, sont le plus souvent soit le diable, soit un démon, soit un damné, soit une âme en peine, ou bien ils sont la monture d’un héros de ces chasses maudites, dont le plus célèbre est sans doute le roi Arthur, condamné à poursuivre dans une course sans fin un gibier inaccessible.

Il est significatif, au passage, de remarquer que dans ses plus anciennes versions, la chasse d’Arthur est accompagnée d’une meute de chiens blancs et poursuit un lièvre, animal typique lunaire. Il existe un tabou sur la consommation de viande équine dans les pays anglo-saxons, et il est possible, selon Robert Graves que ce tabou soit d’origine celte car, en dehors de certains rites, le cheval devient très vite un animal sacré. Les artefacts et les ossements découverts à Newgrange et dans d’autres sites archéologiques prouvent que les chevaux étaient bien établis dans la culture irlandaise vers 2000 avant JC. Ils étaient montés et quelquefois mangés, soit aux périodes de disette, soit lors de fêtes rituelles. Tacite notait, au 1er siècle, que les prêtres celtes germaniques considéraient que les chevaux pouvaient comprendre la volonté des dieux plus clairement que les hommes et, ainsi, pouvaient révéler des secrets divins.

En Irlande, selon le récit d’un témoin oculaire, rapporté par Frazer, au cours d’une cérémonie des feux de la Saint-Jean, après que tous les paysans eurent sauté par-dessus les braises, on vit apparaître une grande construction en bois d’environ huit pieds de longueur, munie à l’une de ses extrémités d’une tête de cheval, et recouverte d’un grand drap blanc qui cachait l’homme qui la portait. On l’accueillit pas de grands cris : Le Cheval Blanc ! Le Cheval Blanc ! Le masque sauta par-dessus le feu, puis se lança à la poursuite des spectateurs. Quand le témoin demanda ce que représentait le cheval, on lui répondit : tout le bétail. Le cheval est donc devenu le symbole de toute abondance, ce qu’expliquent son dynamisme et sa force impulsive et Traditionnellement, le premier mai en Angleterre un des danseurs Morris se déguise en cheval «hobby».

Selon les Grecs de l’Antiquité, le cheval a été créé par Poséidon, le dieu de la mer. Quatre chevaux tirent le char du Dieu Hélios et ils correspondent chacun à un moment du jour. Erithreus : soleil levant, Acteon : aube rayonnante, Lampos: éblouissant midi, Philogaesus : soleil couchant. Pégase est un cheval ailé, fils du dieu Poséidon et de la Gorgone Méduse.

Les archéologues ont retrouvé de nombreuses représentations de Pégase sans cavalier, sur des monuments et objets funéraires dans l’Antiquité, laissant à penser qu’il s’agit d’un animal psychopompe dont la charge est de ramener les âmes descendues sur terre vers le soleil. Le centaure est une créature mi-homme, mi-cheval, que l’on disait issue soit d’Ixion et de Néphélé, soit de Centauros et des juments de Magnésie. Arion ou Areionest un cheval immortel, fils de Poséidon et de Déméter, doué de la parole. Traditions nordiques Le cheval dans la mythologie nordique est le plus important des animaux par son rôle, aussi bien dans les textes, Eddas et sagas, que dans les représentations et les cultes.

Relaxed dans CHEVALIl est au centre de nombreux rituels de fécondité et de fertilité en relation avec le dieu Freyr Étroitement associé à la cosmogonie des anciens germano-scandinaves et à une profonde symbolique d’inspiration chamanique, il se voit confier la charge d’emporter les morts au Walhalla comme psychopompe, de tirer le char du soleil et de la lune ou encore d’éclairer le monde avec sa crinière. Il est lié à de nombreux éléments vitaux, la lumière, l’air, l’eau et le feu.

Le cheval mâle est par ailleurs nettement valorisé par rapport à la jument. Des rituels liés à son sacrifice, à la consommationde sa viande ou à l’utilisation de parties de son corps, étaient censés apporter protection et fertilité. Ses ossements sont des instruments de magie noire dans les sagas. La lutte contre les traditions et les rituels équestres, comme l’hippophagie, est un élément capital dans la christianisation des régions historiquement de religion nordique, Germanie, Scandinavie et Islande. Une caractéristique constante des textes de la mythologie nordique est le mépris envers la jument, ce qui explique la honte subie par Loki lorsqu’il se transforme en jument pour séduire Svadilfari, et enfanter Sleipnir.

Dans les sagas, la jument est un symbole d’homosexualité passive, la simple utilisation de ce nom pour désigner un homme devient une insulte. Sleipnir est un cheval fabuleux à huit jambes capable de se déplacer au-dessus de la mer comme dans les airs, monture habituelle du dieu Odin. Il est le fils du dieu Loki et du puissant étalon Svaðilfari. De nombreuses théories ont été proposées pour décrypter la symbolique de Sleipnir et sa possible relation avec des pratiques chamaniques à l’époque du paganisme nordique, il semble ainsi avoir tenu un rôle de psychopompe. Sleipnir continue à être pré- sent dans le folklore en tant que monture d’Odin durant la chasse sauvage. Il emporte Hermod dans le royaume de Hel lorsque celui-ci va la supplier de laisser repartir Baldr. Árvak et Alsvid (« Tôt levé » et « Très rapide ») sont les deux chevaux qui tirent le char de la déesse Sól à travers le ciel chaque jour, leur crinière émettant la lumière du jour. Dans les Þulur de l’Edda en prose, Blóðughófi, parfois anglicisé en Blodughofi « sabot sanglant», est un cheval capable de traverser le feu et les ténèbres, et appartenant à Freyr. Dans le Heimskringla, la saga de Haakon Ier de Norvège raconte qu’il doit boire un bouillon comportant la chair d’un cheval sacrifié rituellement.

Cette histoire s’accorde avec la perception germanique du cheval symbole de souveraineté, et avec la nécessité, pour le roi, d’être rituellement lié à son royaume. Les rites de fertilité et d’abondance sont une manière, pour le souverain, de veiller à la bonne santé des terres sur lesquelles il règne. Le niðstöng est, selon la saga d’Egill, un pieu dans lequel on enfonce le crâne d’un cheval, que l’on oriente ensuite en direction de la victime en prononçant une malédiction. En Suède on fabrique des Julhäst, ou chevaux de Jul (gâteaux de forme équine) à la période de Noël. Jacob Grimm remarque la tradition de Basse-Saxe consistant à décorer la charpente du toit de tête de chevaux en bois, notant qu’elles protégeraient du mal : la même se retrouve à Hambourg, Reichenau (au Xe siècle), Vindaus (Norvège) et dans toute la Scandinavie à l’époque Viking. Des noms de lieux dans les régions nordiques font référence au cheval, comme les deux îles Hestur et Koltur, dont les noms signifient respectivement « cheval » et « poulain ».

Traditions d’Asie En Inde, l’un des avatars de Vishnou est le cheval blanc et cet animal est lié à Indra, divinité de la guerre. Dans le légendaire coréen, Chŏllima ( littéralement « 1000 lieues cheval ») ou son abréviation Chonma ( littéralement « 1000 chevaux ») est un cheval ailé, trop rapide pour être monté. Il est commun aux cultures sibériennes et originaire d’Asie centrale. On dit que Chŏllima est trop rapide pour être monté et qu’il parcourt 1000 lieues par jour. Qilin ou Kirin est un animal composite fabuleux issu de la mythologie chinoise possédant plusieurs apparences. Il tient généralement un peu du cerf et du cheval, possède un pelage, des écailles ou les deux, et une paire de cornes ou une corne unique semblable à celle du cerf.

Créature cosmogonique et roi des animaux à pelage, il ne réside que dans les endroits paisibles ou au voisinage d’un sage, en découvrir un est toujours un bon présage. On lui prête aussi le pouvoir d’amener un fils talentueux qui fera de grandes choses. Il apparaît dans les textes (mais pas toujours dans les représentations) avec une corne unique, et il est souvent appelé licorne dans les langues occidentales. Il est parfois surnommé « cheval dragon ». Tianma est un cheval ailé céleste dans le folklore chinois, protecteur des vers à soie.

Sources : L’arbre celtique : http://www.arbre-celtique.com Scathcraft    : http://scathcraft.wordpress.com  Nagali, Dressons-nous contre le complexe Petit Poney !,

 Lune Bleue n°7 Le cheval dans le rituel funéraire des Altaïens du Sud : www.emscat. revues.org/1718       Retrouvez les articles de l’encyclopédie collaborative païenne et sorcière Wiccapedia : www.wiccapedia.fr

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La domestication du cheval

Posté par othoharmonie le 5 janvier 2015

 

330px-Wildpferde_Tripsdrill2En enquêtant sur l’histoire évolutive des chevaux, des chercheurs ont mis le doigt sur les effets génétiques, pas toujours positifs, de leur domestication.

Raconter l’histoire évolutive des chevaux et, à travers elle, l’histoire des civilisations qui ont participé à leur domestication, c’est le rêve que poursuit l’équipe internationale de chercheurs dirigée par le Français Ludovic Orlando, professeur associé au Centre de géogénétique du Muséum d’histoire naturelle du Danemark. Une quête qui passe par des techniques d’analyse de l’ADN toujours plus perfectionnées.

Ainsi, alors que l’équipe s’était illustrée en 2013 par la reconstitution du génome d’un lointain cousin du cheval vieux de 735 000 ans, elle s’est récemment employée à identifier les effets globaux de la domestication sur son animal fétiche. Pour ce faire, les chercheurs ont comparé l’ADN de chevaux domestiques actuels, celui de la seule race encore considérée comme sauvage, le cheval de Przewalski, et ceux prélevés sur des fossiles de chevaux sauvages ayant vécu il y a 16 000 et 43 000 ans, soit bien avant les débuts du processus de domestication. Une confrontation qui s’est révélée riche en enseignements.

D’abord, sur les origines des chevaux domestiques actuels, l’étude publiée dans les annales de l’Académie des sciences américaine (PNAS) confirme qu’ils ne descendent absolument pas, comme on l’a longtemps cru, du cheval de Przewalski, qui a vraisemblablement évolué séparément dans sa niche écologique du massif de l’Altaï, une zone montagneuse comprise entre l’actuelle Russie, la province chinoise du Xinjiang, la Mongolie et le Kazakhstan. En effet, le génome des chevaux domestiques actuels s’est révélé bien plus proche de celui des chevaux sauvages éteints datant de 16 000 et de 43 000 ans que du petit cheval sauvage aujourd’hui menacé d’extinction. « D’ailleurs, nous avons pu observer qu’au moins 15 % du génome de la lignée des chevaux domestiques actuels provient des chevaux sauvages anciens », explique Ludovic Orlando. 

Des effets néfastes de la sélection positive

Ensuite, en se penchant sur les différences entre les chevaux domestiques actuels versus celui des chevaux sauvages, les scientifiques sont parvenus à identifier un groupe de 125 gènes très probablement impactés par le processus de domestication. « Ce sont notamment des gènes impliqués dans la différenciation des muscles, des os des membres, de différents tissus des articulations ou encore dans la différenciation cardiaque. Et, sur le fond, ce n’est pas très surprenant puisqu’il s’agit de caractéristiques liées à la locomotion et à l’effort pour un animal qui a été principalement utilisé pour le transport », précise Ludovic Orlando. « Mais il y a aussi là-dedans des gènes qui sont connus chez l’homme pour être impliqués dans des troubles du comportement ou de la cognition, comme ceux qui contrôlent par exemple la réponse à la peur », ajoute-t-il. Des éléments qui ont pu jouer un rôle clé dans la domestication.

Mais l’étude met également clairement en lumière le cuisant revers de ce façonnage du cheval par l’homme : une baisse considérable de la diversité génétique dans la population des chevaux domestiques qui s’accompagne d’une accumulation non négligeable de mutations génétiques délétères. « Sélectionner positivement des animaux pour certaines de leurs caractéristiques revient à ne faire se reproduire qu’une sous-partie des individus, les uns avec les autres. Ce qui finit par provoquer un effondrement démographique qui autorise la fixation dans le génome de mutations génétiques délétères. » Ainsi, en voulant créer le cheval parfait, aboutirait-on à des individus concentrant un maximum de tares génétiques. Une conclusion qui invite à méditer…

source lePoint magazine

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Ange le cheval

Posté par othoharmonie le 13 décembre 2012

l’historie d’Ange le cheval

 

s’il vous plait, prenez 2 minutes pour lire cette histoire même si elle est un peu longue, elle est très émouvante, mais malheureusement ça arrive tous les jours…

l’historie d’Ange

Ange le cheval dans CHEVAL 220px-black_stallionJ’était dans mon box, j’était heureux. Mais « ils »sont venus. Moi, innocent, j’ai passé la tête par la porte de mon box et j’ai poussé un joyeux hennissement en voyant tant de monde venir me dire bonjour. Et là, je « les » ai vue. Derrière eux, j’ai vu des cavaliers du club pleurer. Puis j’ai entendu ces mots que je n’ai pas compris: « on ne peut pas avoir autant de chevaux, il faut bien se débarrasser de ceux qui ne nous sont pas indispensable. Or, Ange n’a pas eu de très bon résultat aux derniers concours. » Ange, c’est moi. C’était moi. « Ils » m’ont emmené dans un van que je ne connaissais pas. Dedans, il y avait aussi Canelle, une ponette qui s’était blessé à la jambe la semaine dernière. On a fait un voyage assez long puis « ils » nous ont fait descendre dans une coure. ça sentait bizarre. Le sang, la mort, le crottin… Puis « ils » nous ont fait monter dans un gros camion oú il y avait déjà un dizaine de chevaux qui ont hennirent en nous voyant. Mais ce n’était pas un hennissement que je connaissait. C’était un hennissement de peur, de douleur, de détresse. Et là, j’ai commencé à ressentir la Peur. La vraie Peur. Je ne l’avait connue jusqu’ ici. Cette Peur que l’on ressent quant on ignore quelque chose de capital. Dans la camion, l’odeur s’est amplifié. C’était à la limite du supportable. Puis le camion a démarré brutalement. On a roulé longtemps. J’avais faim, j’avais soif. En voyage, j’ai fait connaissance du cheval qui était à coté de moi. C’était Indy, un hongre. Il avait une blessure qui s’infectait peu à peu à la jambe. Puis « ils » ont fait monter d’autre chevaux. Pour qu’on se pousse, ils nous ont fouetté. Et là, Indy a trébuché. Il est tombé. Et un cheval lui a marché sur la jambe. Il ne pouvait plus se relever. Aprés quelques heures de souffrances horribles, il s’est éteint. Puis son corps a commencé à sentir. C’était horrible. Peu a peu, d’autres chevaux se sont éteints. De soif, de faim, de blessures, de désespoir. Enfin, le camion s’est arrêté. « Ils » ont ouvert la porte. La lumière m’a aveuglée. Les autres chevaux voulaient sortir. Ils m’ont poussé. Je me suis tordu la jambe. J’ai eu mal. Mais j’était obligé d’avancer. Dans d’interminables couloir hanté par le sang, la peur, la Mort. J’ai entendu un cheval hennir, j’ai reconnu Canelle. Ma petite Canelle si courageuse. Puis on est arrivé dans un grande salle avec un planché en fer. Puis, « ils » ont fermé la porte et nous on laissé là. Pas à boire, pas à manger. Un à un, beaucoup de chevaux sont morts. Ma Canelle aussi. Puis, un jour, « ils » sont venue me chercher. J’ai eu à boire. C’était bon. C’était la dernière chose que j’aurais eu de bon de ma vie. Ensuite, je suis entré dans un salle oú l’odeur, l’ambiance, m’a fait paniquer. Je me suis cabré, je me suis pris un coup de gourdin dans les jambes. Puis, « il » est entré. J’ai senti quelque chose entrer dans ma gorge. J’ai eu mal. Je me suis senti faible. Je me suis couché. Ou plutôt, je suis tombé. Et j’ai su. J’ai eu mal au coeur. J’ai fermé les yeux. Noir……

Ange est mort. Il a rejoint la paradis des chevaux oú il a retrouvé Canelle et Indy. Cette histoire ne possède AUCUNE exagération. Tous les jours, des centaines de chevaux subissent ça. Alors, si vous avez un coeur, même de pierre, réagissez.

un cheval ça ne se mange pas, c’est clair mais ce qui me révolte surtout c’est la façon donc les chevaux sont traités avant d’être envoyés a l’abattoir!!! toute leur vie ils travaillent pour leur cavaliers ou propriétaires, supportent nos erreurs et quand ils ne rapportent plus assez d’argent au lieu d’avoir une retraite bien méritée, ils sont envoyés à l’abattoir dans des conditions de souffrances atroces. quelques photos: http://lessisters.free.fr/C%20Grave.htm  

Et il n’y a pas que les chevaux qui sont traités comme ça…….. attention la vidéo peut choquer, on y voit des animaux a l’abattoir…!!!!

s’il vous plait, coller cette histoire partout ou vous pouvez, sur les blogs, les forums, les sites…même si ca peut paraitre rien, c’est un eptit geste qui peut faire que les gens se rendent compte de ce problème et des souffrances qu’endurent les animaux!!!!

 

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Message du peuple Chevaux 1

Posté par othoharmonie le 26 octobre 2012



Ci-dessous des témoignages émouvants vécus par Laïla, démontrant combien les chevaux sont sensibles et que leur cœur donne sans concession.

Message du peuple Chevaux 1 dans CHEVAL 193px-chestnutmorganLe cœur brisé de Tremendo

Catherine m’appela parce que son cheval, Tremendo, acquis récemment, refusait de faire quoique ce soit. Pourtant il avait participé auparavant à des concours de jumping. Il avait une grande réputation et a gagné beaucoup de prix. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Je regardais sa photo, je rentrai dans ses yeux, je demandais qu’on me donne accès à lui. J’étais sur le chemin blanc, marchant vers lui. Il s’approcha triste et humble, sa présence douce et légère. Il me montra l’image d’un cavalier qui était fin, agile, gentil. Je sentis toute la complicité entre eux, c’était une merveilleuse sensation.

Je devins Tremendo :

« Le cavalier est sur mon dos, c’est confortable avec lui, nous sautons l’obstacle ensemble, c’est un moment grisant, nous ne faisons qu’un. Nous gagnons. Excité, content, il me chuchote à l’oreille, s’occupe de moi. Puis un jour il est parti. J’ai entendu les palefreniers dirent qu’il était malade. Où est-il ? Que lui est-il arrivé ? Il ne revient pas… ».

« J’attends tous les jours. J’ai attendu longtemps. Peut-être reviendra-t-il ? Je n’ai plus envie de rien. Pourquoi m’a-t-il laissé ? Je ne comprends pas, nous étions si bien ensemble. Avec les autres personnes, ce n’est pas pareil. Les obstacles, cela m’est égal. On m’a envoyé dans d’autres endroits, avec d’autres cavaliers, mais ils ne m’intéressent pas, je n’ai plus envie maintenant. Je me fiche de tout. Encore une fois le van pour m’envoyer ailleurs. De plus en plus loin de lui. Je suis fatigué, je tombe, mes jambes ne me tiennent plus très bien. L’autre jour, sur le parcours de saut, un cavalier et moi sommes tombés, ils vont encore me renvoyer. Cela m’arrive de plus en plus souvent… « .

 dans CHEVAL avait perdu le désir de mordre la vie à pleines dents, rien ne l’intéressait plus. Sa vie était directement liée à celle de son ancien cavalier. Catherine ne savait pas qui était cet homme, elle ne connaissait pas leur histoire. Elle avait acheté Tremendo, il était chez elle et il était brisé. Ce cheval avait besoin de temps. Il fallait arrêter le jumping et lui redonner le désir de vivre. Il fallait attendre. Catherine était prête. « Je le garde pour toujours. Je ne le vendrai jamais. Je l’attends. ».

« Les animaux souffrent de la même façon que nous lorsque nous sommes séparés d’un être cher. Certains ne se remettent jamais d’un deuil. Ils pleurent dans leur cœur. » (à suivre..)

Extraits du livre de Laïla del Monte « Communiquer avec les animaux« , paru aux Éditions Véga.

http://www.chezkat.com/laila-parle-aux-chevaux.php Laïla del Monte – Communicatrice animal – Californie – USA – Tél : 001 818-758-9697 – Site web : www.lailadelmonte.com– email : Laila del Monte

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Message du peuple Chevaux 2

Posté par othoharmonie le 26 octobre 2012


Ci-dessous des témoignages émouvants vécus par Laïla, démontrant combien les chevaux sont sensibles et que leur cœur donne sans concession.

Message du peuple Chevaux 2 dans CHEVAL 299px-pottokMiles, un cheval bai, avait contracté la maladie de Lyme due aux tiques. Il habitait dans la banlieue new-yorkaise avec Arletta, grand et beau de tempérament fougueux et rebelle en faisait voir de toutes les couleurs à Arletta. Mais elle l’aimait « à en mourir ». Durant cette période, la flamme dans ses yeux s’était éteinte, il était léthargique et visiblement, il souffrait. Arletta l’avait mis au repos.

Je rentrai d’abord dans son corps pour savoir ce qu’il sentait. Je ressentis ses contractures dans tous les membres, particulièrement aux jambes postérieures et au bas du dos.

« Je suis fatigué, tellement las, comme si mon sang était composé d’eau, je n’ai plus envie de faire quoi que ce soit. De plus je me sens fébrile. Vraiment je ne me sens pas bien. Le moindre frôlement sur ma peau m’irrite. La chaleur, les voix fortes, tout m’insupporte. ». Je ressortis du corps du pauvre Miles.

Je préfère connaître l’état des animaux avant de travailler sur eux, quand je sais exactement ce qu’ils ressentent, mon cœur s’ouvre et ainsi je suis un bien meilleur canal pour le soin. Souvent les soins se font à distance, juste avec une photo, le nom et l’âge de l’animal. Lorsque je suis à l’intérieur d’eux, je sens le manque de confort sous forme animale, je ne suis plus moi à ce moment-là, comme pour Miles, je suis lui tout en gardant ma conscience de petite Laïla. C’est tout. Je n’ai pas besoin de prendre leurs maux sur moi ou en moi car cela reste leurs douleurs.

Quand je ressors, je rends tout au « Great Spirit », le Créateur, ainsi je me retrouve limpide et pure.

Après plusieurs séances avec Miles, les tests de sang indiquèrent qu’il n’y avait plus rien, Arletta était enchantée, mais je sentais qu’il avait encore des douleurs aux jambes. Peut-être était-ce des séquelles ? C’est seulement quand je vis qu’il n’avait plus de douleurs physiques que je m’arrêtai de travailler sur lui. Je demandai à Arletta de lui accorder du repos. Tous les jours elle allait le visiter et lui amenait des friandises. L’amour et l’attention, sont ce qui compte le plus dans une guérison. Si l’animal garde l’envie de vivre, il y a toujours de l’espoir. (à suivre..)

 

Extraits du livre de Laïla del Monte « Communiquer avec les animaux« , paru aux Éditions Véga.

http://www.chezkat.com/laila-parle-aux-chevaux.php Laïla del Monte – Communicatrice animal – Californie – USA – Tél : 001 818-758-9697 – Site web : www.lailadelmonte.com– email : Laila del Monte

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Message du peuple Chevaux 3

Posté par othoharmonie le 26 octobre 2012

Salutations! Nous sommes le peuple des Chevaux et nous faisons UN avec le Vent!

 

Message du peuple Chevaux 3 dans CHEVAL wildhorsesowyhee-300x225De tous les animaux terrestres, vous ne trouverez pas un animal plus connecté que nous à l’élément air car lorsque nous galopons, nous devenons une partie intégrante du vent. Saviez-vous que le vent est vivant, saviez-vous qu’il y a des êtres qui habitent dans le vent? Ces êtres s’appellent les windwalkers*, et ils sont nos alliés et nos guides. Ce sont eux qui murmurent à nos oreilles, qui nous avertissent des changements de température, des mouvements de la terre et du danger, même lointain. Ce sont eux qui nous guident dans à travers la noirceur, celle de la vie et celle de la nuit… Ce sont aussi eux qui nous maintiennent connectés à l’âme collective de nos ancêtres-chevaux. Les windwalkers sont des messagers, des anciens eux aussi.

 Nous sommes le peuple des Chevaux, et notre plus grand cadeau à l’humanité est l’enseignement de ce qu’est la véritable liberté! Pas la liberté « débridée » qui ère sans but et se laisse distraire par le moindre courant d’air… La véritable liberté est celle qui est basée sur l’équilibre des choix intérieurs. Nous, chevaux, sommes toujours connectés avec l’immatérialité de l’âme et nous savons que la vie terrestre constitue une évolution en mouvement, un retour vers ce que vous êtes depuis toujours. De ce point de vue, la liberté est un attribut divin car elle repose sur votre droit et votre obligation à faire des choix conscients et à en prendre la responsabilité à titre de créateur. La liberté exige de vous que vous soyez toujours congruents avec ce que vous ressentez! C’est en agissant avec cohérence et avec responsabilité qu’un Être évolue et peut, un jour, connecter avec une grande vérité : nous sommes incarnés, divinités dans la matière et la mort est une illusion, un passage, l’ultime transformation!

 Chaque Être a besoin de cette liberté intérieure car la seule raison pour laquelle vous êtes sur terre, c’est pour vous rappeler et vous connecter à ce que vous êtes déjà : des Êtres de lumière et d’amour pur qui voyagent dans la matière en tant que créateur. Vous pensez peut-être que vous êtes sur terre pour faire de l’argent, avoir une famille, remplir une fonction, voyager, etc…. Tout ceci n’est pas une fin mais un outil, un miroir qui vous ramène à votre origine de créateur divin. Parce que les Êtres humains sont pris dans l’illusion de la séparation depuis très longtemps, plusieurs d’entre eux ont peurs de ce retour vers l’amour car plusieurs sont convaincus qu’ils sont foncièrement mauvais, impurs, sales. Il n’y a qu’un seul but mais, nous le concédons, plusieurs façons d’y arriver. En fait, il y a autant de façons d’y arriver qu’il y a d’êtres incarnés! D’où l’importance de bien comprendre ce qu’est la véritable liberté. (à suivre…)

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Message du peuple Chevaux 4

Posté par othoharmonie le 26 octobre 2012

 

Message du peuple Chevaux 4 dans CHEVAL 320px-fjording_mother_and_daughter-300x225Nous, le peuple des Chevaux, sommes des Êtres de grande liberté tant dans notre amour des grands espaces que dans notre capacité à accepter la « domestication » telle que vous l’appelez. Ce vous ne réalisez point c’est que pour nous, d’accepter votre présence sur notre dos et dans nos vies, est un choix emprunt d’une grande liberté! Nous avons choisi de vous servir de cette façon et de partager nos dons psychiques, notre force de vie ainsi que notre liberté avec vous. Nous avons fait ce choix il y fort longtemps et dans son ignorance, l’humain a maintes et maintes fois abusé de ce choix. Parfois, nous sommes véritablement appréciés, aimés et compris; souvent nous sommes pris pour acquis, maltraités, utilisés. Nous comprenons que les Êtres humains soient bien souvent aveugles à l’essentiel dans leur propre vie et nous pardonnons mais notre souffrance est très réelle, sur le plan matériel…

Avez-vous déjà remarqués que rare sont les animaux qui vous autorisent à monter sur leur dos! Il y a mes frères les chameaux/dromadaires ainsi que les éléphants, par moments mais ce n’est certes pas répandu ou commun comme le cheval! Il y a une raison à cela et de grandes révélations sont cachées dans l’apparente innocence de la relation humains/chevaux. C’est pour nous une grande joie quand nous parvenons à établir un contact réel avec la personne qui monte sur notre dos ou qui nous approche avec sincérité et ouverture. Nous, les chevaux, avons aussi pour mission d’être les ponts, les messagers entre deux mondes.

 Nous « enseignons » très bien la télépathie à ceux et celles qui sont prêts, ouverts. Nous sommes des maîtres à ce niveau et un des endroits privilégiés pour apprendre ce « langage universel » se trouve justement sur notre dos! En effet, le système chakrique* des chevaux facilite la re-connexion au don de télépathie inhérent à tous ainsi que la transmission subséquente de messages. Bien sûr, nous pouvons faire tout ceci même si vous n’êtes pas sur notre dos mais disons que cela facilite d’avantage les choses lorsque vous y êtes installés… Nous avons un très large chakra sur le poitrail et un autre sur le dos, là où vous placez la selle.

 Lorsque, activés, ces deux chakras se connectent par l’intérieur et agissent comme des amplificateurs. Nous captons l’énergie ambiante et nous transmettons à la personne assise sur notre dos ce que nous percevons afin que cette dernière puisse faire UN avec nous, capter l’information et nous guider dans un partenariat. De faire un avec nous consciemment, voilà le véritable rôle du cavalier. L’être sur notre dos ne comprend pas toujours ceci, mais ressens généralement une sensation d’euphorie, de force et d’union lorsqu’il arrive à s’y ouvrir.

Par ailleurs, les 2 chakras que nous avons mentionnés précédemment nous permettent aussi de sentir très précisément l’état d’âme et les émotions des gens qui nous approchent ou qui nous montent. Les personnes qui vivent des émotions à basses fréquences, des émotions reliées à la peur, nous rendent inconfortables puisque, de par notre nature, nous allons capter ces émotions et tenter de les transmuter. Parfois, lorsqu’un humain est figé dans ses peurs et surtout, lorsqu’il en est inconscient, notre système chakrique se ferme car nous somme nous-mêmes submergés par des émotions à basses fréquences! C’est alors que nous réagissons avec nos instincts primaires de survie et nous fuyons ou tentons de faire chuter la personne sur notre dos! Nous sommes très sensibles.

 La panique, les peurs inconscientes des gens nous amènent à paniquer nous-mêmes! C’est pour cette raison qu’il est important d’approcher un cheval en toute conscience, avec honnêteté et, si possible, avec ouverture et paix.

  dans CHEVALIl est important que vous sachiez que tous les animaux qui vivent ici sur terre sont confrontés à une double nature : leurs instincts physiques ou, si vous préférez, leurs programmations génétiques versus leur conscience, leurs attributs divins. Les personnes qui nous étudient scientifiquement ne voient souvent que l’aspect instinctuel, génétique de notre être. Puisqu’ils ne sont ouverts qu’à cet aspect, ils sont par conséquent aveugles à notre dimension spirituelle et souvent incapable de voir que nous avons une conscience.

N’est-ce pas là de toute façon, un miroir de l’humanité tout entière?

 Les animaux incarnent différents attributs divins, différentes énergies nécessaires à l’équilibre terrestre et nécessaires pour effectuer notre retour vers nous-mêmes. Contrairement à la majorité d’entre vous, nous vivons consciemment la dualité de notre être. Nous avons accepté, quelle que soit l’espèce, d’êtres les gardiens de vos mémoires ancestrales et des attributs divins que vous avez jadis choisis d’oublier! Nous, les animaux, sommes des miroirs de ces qualités et des guides qui cherchent à vous faire re-connecter consciemment à votre dualité afin que vous puissiez faire le choix d’aller au-delà de cette dualité. C’est ce que vous êtes venus faire sur terre; vous êtes venus chevaucher les mondes physiques et les mondes subtils qui vous entourent, vous nourrissent et vous animent! Ces mondes sont égaux dans leur valeur intrinsèque, et la hiérarchie qui y existe est appelée à disparaître. (à suivre…)

 

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Message du peuple Chevaux 5

Posté par othoharmonie le 26 octobre 2012

 

 

Nous, du peuple animal, vivons très bien sans culpabilité ou jugements nos deux réalités en apparence contradictoires..

 

Message du peuple Chevaux 5 dans CHEVAL chev-300x211Notre aisance à vivre harmonieusement ces deux réalités contraires compte parmi les raisons qui vous attirent vers nous. Vous savez que nous possédons une sorte de secret et que nous sommes des êtres fondamentalement équilibrés et paisibles. Les plus sensibles d’entres vous sont souvent attirés par notre façon d’être. Dans votre mythologie, le cheval est souvent représenté comme le messager ailé des dieux et cette image constitue un reflet réel de la vérité. Bien que nous considérions tous nos frères animaux comme des messagers ou si vous préférez, des représentants de par leur présence ici, les chevaux ont un mandat particulier auprès des humains. Toutes les espèces qui ont accepté la « domestication » dans leur plan de vie ont un rôle accru, c’est-à-dire que nous sommes comme des ambassadeurs du peuple animal, auprès des êtres humains. Non pas parce que nous sommes supérieurs à autrui mais parce que nos attributs ont été programmés en fonction de cette tâche. Être proche des humains comporte un type de mandat différent que d’être un animal « sauvage ». Ce mandat n’est pas mieux ou pire; il est différend. Être domestiqué veut aussi dire que nous avons choisi de nous approcher de la conscience humaine par curiosité, par désir de guérison ou pour notre propre évolution!

 Nous avons parlés un peu plus tôt de notre grand cadeau : la liberté! Cet attribut divin est gravement menacé sur votre planète! Certains pays plus aisés se croient libres mais cette illusion vous joue de bien mauvais tours!… Et pour la plupart, vous non plus n’êtes pas libres dans votre être et cela fait si longtemps que vous ne l’avez pas été que vous ne savez plus à quoi ça ressemble! Les chevaux ont accepté la domestication « en masse » au moment historique où vous avez commencé à perdre cette liberté de façon plus virulente. La diminution drastique du nombre de chevaux sauvages depuis le siècle dernier est un miroir de votre propre perte de liberté et ceci coïncide avec la montée fulgurante de ce que vous avez nommé l’industrialisation.

 Comme nous l’avons déjà mentionné, la liberté dont nous parlons ici constitue un attribut divin qui n’a rien à voir avec la liberté physique, même si celle-ci est quand même importante. C’est un état intérieur de loyauté envers vous-même et votre âme. La loyauté est un autre cadeau que vous offre le peuple des Chevaux… Votre société n’encourage pas la loyauté envers l’âme ou envers vous-même à titre de d’individu unique. Elle encourage la conformité, la soumission, la hiérarchisation et la passivité.

 Beaucoup d’entre vous projetez ces façons d’être sur nous en prétendant que les animaux vivent également de cette façon, ce qui est à la fois vrai et faux. Encore une fois, les animaux agissent à titre de miroirs pour les humains. Conséquemment, ils adoptent des comportements qui imitent les humains et leurs habitudes de vie. Laissez à nous-mêmes, sans le stress causé par la présence envahissante des humains, plusieurs d’entre nous auraient des comportements radicalement différents!

 Oui, il est vrai que pour vivre ici en regroupement, nous avons besoin de certaines directives pour éviter le chaos. Mais il n’y a pas de honte, de jugement, d’oppression dans notre organisation. Oui, il est vrai aussi que nous faisons face à des dangers, que nous sommes blessés, malades et nous mourrons, tués par un prédateur lorsque nous vivons en nature…

 Toutefois, grâce à notre connexion consciente et constante avec notre propre divinité, nous approchons et vivons le passage de la mort de façons très différentes des humains. Parce que vous êtes déconnectés, votre besoin de sécurité vous a amené à accepter des lois et des systèmes sociaux qui ne sont pas en accord avec votre véritable nature divine. Par peur, par culpabilité, vous avez accepté de remettre votre liberté, donc votre pouvoir, dans les tristes mains d’êtres qui n’ont pas votre bonheur à coeur… La liberté et le choix intérieur réel créent de l’espace en vous et autour de vous et par conséquent représente un de plus grand pouvoir qu’un être incarné puisse posséder. Lorsqu’il y a de l’espace, il y de la fluidité, du mouvement, de l’expansion, de l’amour. N’oubliez point ce que nous venons de vous dire, car ceci est une clef pour vous.

 Actuellement, sur terre, les animaux démontrent des comportements très agressifs et hiérarchisés. Le plus fou, c’est que certains d’entre vous pensent qu’il est donc normal que les humains fassent de même car, c’est bien connu : « ce sont les plus forts qui survivent »! Vous avez adopté massivement cette croyance et elle est en train de justifier les pires abominations envers la terre, les animaux, les plantes et les autres humains. Nous vous miroitons ceci, afin que vous effectuiez de nouveaux choix et non pas pour justifier vos actions cruelles et violentes! Tant que les êtres humains resteront fermés à la télépathie et aux nombreux messages que nous tentons de leur miroiter par nos actions, nos comportements resteront tel qu’il le sont actuellement : infanticides, cannibalisme, guerre de territoire et violence de toutes sortes.

220px-JumentpoulainFrison dans CHEVAL Imaginez un instant que vos sociétés soient bâties sur des valeurs de coopération et d’harmonie. Imaginez que vous êtes tous connectés consciemment à la nature et à votre propre divinité. Imaginez que vous ressentez tangiblement votre connexion profonde à chaque être qui habite cette planète. Pensez-vous vraiment que les animaux qui vous entourent agiraient comme ils le font maintenant? La réponse est non et nous sommes confiants que l’avenir vous amènera à vivre consciemment dans un monde beaucoup plus harmonieux, si là est votre choix!

 Plus il y a de gens qui choisissent de vivre ainsi, plus la relation entre humains et animaux se transformera spectaculairement! Certains animaux pourront quitter ce lieu (Ex. vaches, cochons, rhinos, baleines, éléphants et certains grands chats) et de nouveaux arriveront, fidèles aux nouveaux paradigmes incarnés par les humains! Quant à nous, le peuple des Chevaux, nous désirons remplir nos rôles d’éducateurs et pour ceux qui resteront des partenaires conscients dans la création d’une terre d’harmonie et d’équilibre. Ceci est notre vraie nature et celle de votre terre également. La compétition, la survie, la hiérarchisation, la pollution, le manque d’espace, d’énergie et de nourriture, sont des mauvais rêves que vous avez acceptés quand vous avez CHOISI d’expérimenter l’illusion de la séparation. Nous sommes tous UN. Nous le répétons sans cesse afin d’activer cette mémoire en vous, afin de provoquer un changement dans vos choix et actions quotidiennes.

 Le véritable changement est commencé sur votre planète depuis plusieurs années déjà. Qu’allez-vous choisir, la nouvelle ou l’ancienne énergie? Lorsqu’une masse critique sera atteinte, les voiles de l’illusion de la séparation disparaîtront… (à suivre)

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Message du peuple chevaux 6

Posté par othoharmonie le 26 octobre 2012

 

Message du peuple chevaux 6 dans CHEVAL 250px-Meyers_b12_s0947b Nous, du peuple des Chevaux, sommes vos guides à travers ces temps tumultueux de changements. Avec l’ouverture télépathique, nous pourrons vous communiquer tout ce que nous avons accepté de garder en nous en attendant votre réveil. Les communications que vous lisez actuellement sont déjà un premier pas très puissant mais il y a des nuances, des variations et des fréquences qui ne peuvent êtres transmises par des mots, elles doivent êtres transmises par télépathie, le langage universel.

Grâce à nos yeux et grâce à notre connexion télépathique avec les windwalkers, nous les chevaux voyons très bien dans le noir. Cette capacité constitue un autre attribut divin. Cette faculté nous nous permet de vous aider à traverser les périodes difficiles et à retrouver votre chemin dans la nuit noir de l’âme. Faites appels à nous, rechercher notre présence et si, vous l’osez, venez sur notre dos avec ouverture et respect…

 Notre système chakrique nous permet d’activer des énergies puissantes en vous et de calibrer les émotions difficiles que vous vivez. C’est une des raisons que beaucoup d’êtres humains de sexe féminin aiment tant monter sur notre dos : leur réalité émotionnelle est plus présente ou vivante que celle des êtres de sexe masculin, de façon général. Venez à nous et recevez le cadeau de la véritable liberté intérieure. Venez à nous pour réactiver en vous le langage universel de la télépathie. Nous ne demandons pas mieux que de vous aider afin de pouvoir incarner notre mission d’ambassadeurs auprès des humains. En échange, nous vous demandons de la conscience et du respect envers nous. Le travail que nous effectuons pour l’humanité se fait bien souvent dans l’ombre et notre proximité plus ou moins volontaire avec vous est trop souvent une source de souffrance pour nous – miroir absolu de votre propre souffrance…

 Nous, du peuple des Chevaux, souhaitons être considérés et traités comme des êtres individuels et uniques, certains parmi nous étant disposés à êtres domestiqués et montés; d’autres étant destinés à une plus grande liberté physique ou psychique! Vous avez d’ailleurs besoin de cette même vision, de cette même permissivité envers vous-même !

 Pour tout ceux et celles qui désirent s’aligner dans leur pouvoir, nous du peuple des chevaux, aimerions vous transmettre cette vérité : la liberté est votre droit divin et le choix conscient est votre levier vers la liberté. La cohérence entre ce que vous croyez, ce que vous dites et ce que vous faites, est le moteur qui vous permet d’expérimenter vos choix dans la matière. En expérimentant consciemment vos choix dans la matière, vous vous souviendrez de QUI vous êtes vraiment. (FIN.)

 

Dans le respect et l’amour total de votre individualité, nous du peuple des chevaux vous saluons et vous remercions de nous avoir entendus.

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Cheval et chamanisme

Posté par othoharmonie le 22 octobre 2012

 

Cheval et chamanisme dans CHEVAL poneyLe cheval est l’animal du chamanisme et des rituels initiatiques, une association qu’il doit à son instinct, sa clairvoyance, sa perception psychanalytique comme part animale et intuitive de l’homme éclairant la raison, et sa connaissance de l’Autre Monde. Cette fonction du cheval pourrait être la première et la plus ancienne, elle existe peut-être depuis la préhistoire suivant la théorie controversée de Jean Clottes, selon laquelle un certain nombre de peintures rupestres représenteraient des visions chamaniques.

Selon Mircea Eliade, dans sa transe visant à sortir de lui-même pour franchir les limites du monde connu, le chaman obtient l’aide d’un animal-esprit et utilise plusieurs objets, comme leHobby-Horse.jpg cheval bâton et le tambour (généralement tendu en peau de cheval), qui renvoient à l’animal réel. Il passe alors par d’autres états de conscience et peut voyager dans une direction infernale ou vers le ciel. En ce sens, le cheval, lié aux battements du tambour, permet au chaman de réaliser une rupture de niveau. Il est également son protecteur, le cheval-esprit des chamans de l’Altaï verrait ainsi à trente jours de distance, veillant sur la vie des hommes pour en informer les divinités

Un fond chamanique est perceptible dans plusieurs mythes anciens mettant un cheval en scène, notamment celui de Pégase (dont le fond est asiatique), qui symbolise l’instinct sublimé et le sage initié à travers l’ascension de l’Olympe, et celui de Sleipnir. La légende kirghize de Tchal-Kouyrouk y est plus largement liée, puisque le héros Töshtük doit se fier aux pouvoir de sa monture, qui parle et comprend le langage humain, afin de se guider dans un univers souterrain pour récupérer son âme. Il en est de même dans l’épopée de Niourgoun le yakoute, guerrier céleste, qui chevauche un coursier roux volant doué de parole.

Dans la littérature médiévale occidentale, le cheval est toutefois présenté comme un point d’ancrage dans le monde réel, par opposition à l’Autre Monde de la féerie et du merveilleux. Bien souvent, le chevalier qui pénètre dans le royaume des fées abandonne sa monture, ou doit cheminer de nuit à travers une végétation dense.

Rites et possessions

150px-Balai_sorci%C3%A8re_admin dans CHEVALUne métamorphose rituelle de l’homme en cheval se retrouve dans des rites initiatiques incluant des possessions. L’homme qui s’abandonne à un esprit supérieur peut être possédé par une entité démoniaque ou positive, le « cheval » étant le canal qui leur permet de s’exprimer. Le Vaudou d’Haïti, du Brésil et d’Afrique, l’Égypte jusqu’au début du XXe siècle, ainsi que l’Abyssinie sont concernés. Le possédé est chevauché par des esprits, puis dirigé par leur volonté. Les adeptes des Mystères de Dionysos, en Asie mineure, étaient symboliquement chevauchés par leurs dieux. Ces possessions se retrouvent peut-être dans l’ancienne Chine, où les nouveaux initiés portaient le nom de « jeunes chevaux » tandis que le nom de « marchands de chevaux » désignait les initiateurs, comme les propagateurs du taoïsme et de l’amidisme. L’organisation d’une réunion initiatique est nommée « lâcher de chevaux ».

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Cheval passeur de Morts

Posté par othoharmonie le 22 octobre 2012

 

Cheval passeur de Morts dans CHEVAL 220px-Wodan%27s_wilde_Jagd_by_F._W._HeineLe cheval a toujours suscité un respect mêlé d’angoisse et de peur, perception que l’on retrouve dans les histoires de chevaux de la mort, des enfers, du cauchemar, de l’orage et autres chasses maudites mettant en scène des animaux carnassiers ou maléfiques. Le cheval chtonien appartient « aux structures fondamentales de l’imaginaire ». Les harpies sont parfois représentées sous forme de juments, l’une d’elles enfante Xanthe et Balios, les chevaux d’Achille, dont l’un prophétise la mort de son maître dans l’Iliade.

Association à la mort

 « Les chevaux de la mort ou présages de mort sont très fréquents, du monde grec ancien au Moyen Âge, et ce avec de nombreux aspects linguistiques intéressants ». Ils incarnent successivement un messager de la mort, un démon apportant la mort, et un guide vers l’au-delà, représentant une réalité psychique et spirituelle. La couleur noire leur est fortement liée dans les traditions occidentales. Le cheval mortuaire est associé à Déméter, et au dieu chtonien Hadès. Parmi les cavaliers messagers de mort figurent les Valkyries, le Schimmel Reiter et le Helhest. Historiquement, le cheval a été plus d’une fois sollicité pour donner la mort par écartèlement, ce qui a pu marquer l’association mort-cheval, mais n’en est pas l’unique explication. Le cheval est également l’un des rares animaux que l’homme enterre, dès sa domestication.

Passeur des morts

Le rôle de « psychopompe », soit d’animal chargé de porter les âmes des défunts entre la Terre et le ciel, est attesté pour le cheval dans de multiples civilisations, notamment chez les grecs et les étrusques, où il fait partie du statuaire mortuaire, mais aussi les Germains et les Asiatiques du centre. Sur la plupart des stèles funéraires antiques, il devient un idéogramme de la mort. Il semblerait que l’association mort-cheval découle de ce rôle. Selon Franz Cumont, son origine remonte à l’habitude d’enterrer ou de brûler chiens et chevaux avec leur maître, afin que ceux-ci aient plaisir à se retrouver ensembles.

La mythologie nordique donne de nombreux exemples où le cheval devient l’intermédiaire entre le monde des mortels et le monde souterrain, ce qui en fait le meilleur animal pour guider les morts durant leur dernier voyage, grâce à sa mobilité. Le cheval psychopompe de la mythologie grecque a un profond lien avec l’eau, vue comme frontière entre le monde des vivants et l’au-delà : le cheval concurrence alors la barque du passeur (tel que Charon) dans ce rôle, tout comme il permet au chaman de réaliser son voyage extatique. Cette fonction survit au cours des siècles puisqu’au Moyen Âge, la civière est nommée « cheval de Saint-Michel ». On retrouve cette fonction en Chine, où un génie à tête de cheval assiste le juge des enfers et transporte les âmes. De même, les âmes des bébés masculins morts en bas âge étaient représentés à cheval par les bateliers, et placés sur l’autel des ancêtres.

La légende de Théodoric de Vérone rapporte que le roi se fait emporter sur un cheval noir « diabolique » et devient par la suite un fantôme. Parfois interprétée comme une preuve de diabolisation du cheval en Germanie, il semblerait qu’elle renvoie plutôt à la croyance d’atteinte de l’immortalité à dos de cheval.

Offrande funéraire

260px-Charon_by_Patenier dans CHEVALLe cheval est enterré, sellé et bridé, aux côtés de son maître, afin d’assurer ce rôle de psychopompe dans les régions de l’Altaï, chez les Avars, les Lombards, les Sarmates, les Huns, les Scythes, les Germains, et bon nombre de civilisations asiatiques primitives, où cet enterrement est précédé d’un sacrifice rituel. La mythologie grecque rapporte, dans L’Iliade, qu’Achille sacrifie quatre chevaux sur le bûcher funéraire où son ami Patrocle se consume, afin qu’ils puissent le guider vers le royaume d’Hadès. Les Francs, qui voient surtout le cheval comme un animal guerrier, sacrifient aussi celui du roi pour l’enterrer à ses côtés. Ces sacrifices rituels sont parfois précédés d’une course de chevaux.

La pratique païenne consistant à enterrer un cheval vivant lorsqu’un homme prestigieux meurt est connue des danois, elle donne le Helhest, ou « cheval des morts », qui dit-on était sacrifié et enterré dans un cimetière, puis revenait sous une nouvelle forme afin de guider les humains morts. La simple vision d’un Helhest serait mortelle. La plupart de ces rites sont combattus lors des christianisations successives, en Europe occidentale, ils disparaissent à l’époque carolingienne.

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Cheval et chasses fantastiques

Posté par othoharmonie le 22 octobre 2012

 

Cheval et chasses fantastiques dans CHEVAL 220px-TheprocessionofthetrojanhorseintroybygiovannidomenicotiepoloLa chasse sauvage, qui poursuit et terrorise les voyageurs nocturnes selon le folklore chrétien, est liée au cheval mortuaire puisqu’elle est composée de fantômes et de damnés. Elle est souvent menée par un cavalier noir, tel Gallery (ou Guillery) qui poursuivait un cerf à l’heure de la messe, et fut condamné par un ermite à courir derrière l’inaccessible gibier dans le ciel chaque nuit, à jamais. Cette croyance partagée par bon nombre de pays trouve son origine tant dans les croyances aux fantômes que dans le vacarme des tempêtes. Le cheval est présent dans la chasse d’Arthur et celle d’Odin. Cette association dans les pays germaniques pourrait découler, selon Marc-André Wagner, du bannissement et de la diabolisation de la viande de cheval, car elles comportent le thème d’une part de chasse, souvent la cuisse de l’animal. D’autres auteurs évoquent la pratique clandestine de sacrifices rituels équins.

Plusieurs juments anthropophages sont mentionnées dans la mythologie grecque. Les cavales de Diomède sont les plus connues, propriété d’un roi qui les nourrit de chair humaine, elles dévorent leur maître qu’Hercule a déposé dans leur mangeoire. Les juments de Glaucos font subir le même sort à leur maître suite à une victoire de Iolaos à la course de chars. Plusieurs interprétations s’affrontent : consommation d’herbes magiques, condamnation du roi à subir la fin qu’il a lui-même programmée (en nourrissant ses juments de chair humaine), mais aussi vengeance d’Aphrodite suite au refus de Glaucos de laisser ses juments s’accoupler. La dévoration de Glaucos renverrait alors à un thème érotique, une violente libération du désir. Le cheval Bucéphale est présenté comme un anthropophage dans un texte anonyme du IIIe siècle. Cette présence de chevaux monstrueux n’est pas limitée à l’Antiquité puisque dans la littérature fantasy, les Hrulgae sont des quasi-chevaux agressifs carnivores avec des griffes et des crocs, issus du cycle de la Belgariade.

180px-B_Facundus_135 dans CHEVALCavaliers de l’Apocalypse

L’une des représentations maléfiques du cheval les plus connues est celle des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, dans la Bible. Les couleurs des chevaux sont le blanc, le rouge feu, le noir et le vert pâle. Leurs cavaliers ont pour mission d’exterminer par la conquête, par la guerre, par la faim et par la maladie. De nombreuses interprétations de ce passage ont été proposées, dont le fait que les chevaux représenteraient les quatre éléments, dans l’ordre : l’air, le feu, la terre et l’eau.

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Le cheval et le Diable

Posté par othoharmonie le 22 octobre 2012

 

Selon Éric Baratay et Marc-André Wagner, l’Église catholique romaine a fait passer le cheval pour un animal diabolique Le cheval et le Diable dans CHEVAL 220px-Auf_dem_Gehrenberg_7durant le Moyen Âge, afin de lutter contre la survivance des traditions païennes (celtes et germaniques notamment) le sacralisant. Le Diable apparaît ainsi à cheval, hippomorphe, ou doté d’un pied équin. Si le cheval est mentionné plus souvent que l’âne dans la Bible, ce dernier a presque toujours un symbolisme positif, à l’inverse du cheval.

Certains démons de la Goétie montent à cheval, tels Eligos, le marquis Sabnock sur son « cheval pâle », le duc Berith sur son « cheval rouge », et Alocer sur son « énorme cheval ». Le capitaine Orobas était décrit à l’origine comme un démon chevalin capable de prendre forme humaine à volonté. Carl Jung note une analogie entre le Diable comme représentant de l’instinct sexuel, et le cheval : « c’est pourquoi la nature sexuelle du Diable se communique aussi au cheval : Loki prend cette forme pour procréer. ».

Cette association n’est plus limitée à l’Europe avec la colonisation des Amériques, puisque le cheval noir forcé à bâtir une église dans plusieurs histoires du folklore québécois est en fait le Diable déguisé. Le cheval Mallet, autre incarnation du Diable tel que Claude Seignolle le décrit, leurre ses cavaliers pour les tuer ou les blesser gravement. Le drac, créature légendaire liée au Diable, au dragon et à l’eau, prend la forme d’un cheval noir pour tenter un marquis de la Basse Auvergne de le chevaucher, puis manque de le noyer dans un étang selon une légende locale.

Cette association Diable-cheval est particulièrement forte dans toute l’ancienne Germanie, et par là en Alsace, où circulent des histoires de chevaux noirs apparaissant seuls au milieu de la nuit. Parmi les animaux-fantômes de Strasbourg figure un cheval à trois pieds que l’on assure être le Diable. Un livre rare de 1675 raconte que le Diable, déguisé en officier, chevauchait la femme du maréchal-ferrant qu’il avait transformée en jument.

Le Diable chrétien n’est toutefois pas le seul associé au cheval puisqu’Ahriman, le mauvais dieu du zoroastrisme, prend cette forme afin d’enlever ou de tuer ses victimes.

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Chevaux légendaires du Pas de Calais

Posté par othoharmonie le 20 octobre 2012


Les chevaux légendaires du Pas-de-Calais sont des animaux fabuleux et diaboliques de couleur blanche, mentionnés Chevaux légendaires du Pas de Calais dans CHEVAL chevaux_berrichonsdans le folklore de l’Artois, du Ternois et du Boulonnais sous divers noms. La blanque jument apparaissait, dit-on, à la tombée du jour ou au milieu de la nuit pour tromper les enfants et les hommes. Elle tentait ces derniers pour la monter et son dos pouvait s’allonger pour accueillir, en général, jusqu’à sept cavaliers. Dès qu’ils étaient bien installés sur son dos, elle les entraînait dans des pièges ou les jetait à l’eau. Cet animal est mentionné sous le même nom à Samer. Ech goblin et le qu’vau blanc de Saint-Pol-sur-Ternoise, qui portait un collier à clochettes pour attirer ses victimes, jouent le même rôle, tout comme ch’blanc qu’vo de Maisnil, ou encore l’animal de Vaudricourt, cheval blanc ou âne gris qui emporta vingt enfants et finit par les noyer. Toutes ces légendes propres à la région rejoignent un folklore français où abondent les chevaux blêmes et maléfiques en relation avec la nuit, l’eau, et leurs dangers.

Les noms de blanque jument (blanche jument), qu’vau blanc (cheval blanc), ech goblin (le gobelin) ou encore ch’blanc qu’vo (le cheval blanc) sont tous mentionnés dans le département du Pas-de-Calais, généralement vers le XIXe siècle dans leurs tournures originales, soit en langue picarde.

Légendes

La région du Nord-Pas-de-Calais regorge de légendes, qu’elles soient attachées à des arbres, des pierres, des monts, des fantômes, au diable, aux géants, aux saints ou aux animaux fantastiques. Selon Bernard Coussée, « il n’est pas une cité, un village, un bourg qui n’ait une part d’énigme à raconter ». Parmi les animaux fantastiques, le cheval est mentionné plusieurs fois dans le département du Pas-de-Calais. Ces légendes partagent plusieurs points communs quant à la vision de ces chevaux blême, à la symbolique négative, au dos qui s’allonge et qui finissent tous par se débarrasser de leurs cavaliers, généralement en les jetant à l’eau.

Photo d'un chariot militaire en 1944

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Le Cheval avec Aigle Bleu

Posté par othoharmonie le 20 octobre 2012

 

Le cheval, dans les communautés amérindiennes, était un symbole de pouvoir.

Photo d'une tête d'un cheval boulonnaisLes jeunes guerriers, les jeunes braves, avaient coutume d’essayer de voler des chevaux aux tribus voisines afin de prouver qu’ils étaient de bons partis pour la femme qu’ils voulaient épouser, démontrant ainsi qu’ils avaient du pouvoir. En particulier chez les grandes tribus de chasseurs des plaines du centre de l’Amérique dont la vie était centré autour du bison, le cheval était un atout extraordinaire pour se déplacer et pour chasser.

 Avant la découverte du cheval domestiqué, les Premières Nations des plaines étaient très proches de la terre; leurs déplacements étaient alourdis par leurs possessions, et donc très lents. Dès lors qu’ils montèrent sur le dos des chevaux, ils furent libres comme le vent. Cette découverte fut aussi importante pour eux que celle du feu. C’est entré dans les coutumes de toute la société actuellement; en effet, on mesure encore la puissance des vehicules-moteurs en chevaux-vapeur. C’est un souvenir de cette époque où le cheval était un partenaire honoré et de grande valeur parmi les hommes.

 Voici une histoire sur l’homme-médecine Dream Walker qui nous parle du pouvoir du cheval.

 « Dream Walker était en chemin sur les plaines pour aller rendre visite à la nation Arapaho. Il portait avec lui sa pipe. Il avait dans sa tresse une plume qui pointait vers la terre, le désignant comme un homme de paix.

 Du haut d’une colline, il vit une horde de mustangs sauvages qui venait à lui. Un étalon noir s’approcha, et il lui demanda ce qu’il cherchait. Le cheval lui dit: « Je suis le vide d’où les réponses arrivent. Grimpe sur mon dos et apprends à entrer dans le vide, dans la noirceur. ». Dream Walker le remercia, lui disant qu’il viendrait lui rendre visite dans le temps du rêve lorsqu’il aurait besoin de cette médecine.

 Puis s’approcha l’étalon doré venant de l’Est où réside l’illumination. « Tu pourras venir me voir pour trouver les enseignements qui permettront d’illuminer la sagesse et la connaissance des autres », lui dit-il. Dream Walker remercia et répondit qu’il utiliserait ces dons durant son voyage.

 S’en vint l’étalon ocre venant du sud. Se cabrant joyeusement et fougueusement, il lui parla des joies d’équilibrer le travail et la médecine pesante avec le jeu. « Tu pourras retenir davantage l’attention des autres si tu utilises l’humour », lui expliqua-t-il. Dream Walker le remercia, disant qu’il emploierait cette médecine au cours de son voyage.

 Dream Walker se rapprochait de sa destination, qui était la nation Arapaho.

Alors, vint à lui l’étalon blanc du nord. Dream Walker monta sur son dos. Il était le porte-parole des autres chevaux et représentait la sagesse. Il était l’incarnation d’un bouclier de médecine équilibrée: « Aucun abus de pouvoir ne mène à la sagesse. Tu as fait ce voyage pour guérir un frère dans le besoin, pour partager la pipe sacrée et communier avec la terre mère. Tu as maintenant la connaissance du Grand Esprit. Je te porte sur mon dos. La sagesse n’est pas accordée aisément, mais elle l’est à ceux qui sont prêts à la porter de manière utile. »

Dream Walker fut guéri par les chevaux sauvages, et il savait que son but en rendant visite aux Arapaho était de partager cette sagesse avec eux. »

 Il faut équilibrer votre médecine, vous souvenir de tous les aspects de votre sentier sur la terre, chaque aspect de votre personnalité. C’est un des messages de cette petite histoire. Chaque direction, chaque point cardinal, les grands-pères des quatre vents, représentent des aspects de notre sagesse inné, de notre potentiel et les dimensions de notre manifestation: le physique, l’émotionnel, le mental et le spirituel. Ces aspects de notre être doivent être en équilibre pour que notre pouvoir puisse être juste et vrai, puissant et bénéfique. Ainsi par exemple, trop de spirituel et pas suffisamment de physique conduit aux illusions et à l’orgueil.

Photo d'un cheval boulonnais en pâtureLa compassion, l’ouverture aux enseignements, une attitude aimante, avoir une vie équilibré, rester centré et le partage de nos dons et de nos capacités sont les portes du véritable pouvoir.

Cette histoire nous illustre bien l’importance du pouvoir dans notre vie personnelle. Le pouvoir ne sait pas grandir en nous de manière équilibrée si ne viennent pas conjointement l’humilité et le sens des responsabilités. Avec chaque pouvoir vient une responsabilité. C’est pourquoi la recherche de pouvoir spirituelle dans les Premières Nations est toujours tempérée d’une réflexion profonde et d’une mise à l’épreuve par les aînés avant d’être autorisé et célébré.

Il est bon et il est bien d’acquérir du pouvoir, mais il est nécessaire de comprendre qu’il doit être utilisé avec sagesse, discernement et compassion, pour le bien de tous et toutes, sans quoi les pièges du pouvoir nous conduiront dans une spirale descendante qui mène à la ruine et à la solitude.

 

Aigle Bleu du site : http://www.aiglebleu.net/16-index.html

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Blanque Jument du Boulonnais et de Samer

Posté par othoharmonie le 20 octobre 2012

Blanque jument du Boulonnais et de Samer

Bambou étalon de 2 ans.jpgSelon Bernard Coussée et la société de mythologie française, la blanque jument apparaît pendant les nuits de pleine lune dans la région du Boulonnais. Son dos peut s’allonger pour permettre à sept cavaliers de s’y asseoir mais l’animal fabuleux finit toujours par s’en débarrasser dans l’eau. Cette légende est également fréquente en Artois, et particulièrement dans le Ternois.

Le cheval boulonnais est en outre une race de cheval de trait bien réelle et propre à la région, portant une robe gris clair souvent perçue comme blanche. Aucun lien entre cette race de chevaux et les légendes mettant en scène des chevaux blancs n’a été mit en avant.

La blanque jument est mentionnée en détail dans la lettre d’un médecin, M. Vaidy, destinée à M. Eloi Johanneau, le 4 juin 1805 à Samer. Elle est consignée par l’Académie celtique :

« Enfin, mon cher ami, je suis allé visiter les Tombelles, guidé par une paysanne qui m’a dit, sans que je le lui demandasse, que ce lieu était le cimetière d’une armée étrangère qui avait occupé les environs de Questreque, il y a bien longtemps. Cette ancienne sépulture est aujourd’hui un petit terrain communal, situé à une demi-lieue sud de Samer, et trois-quarts de lieue sud-ouest de Questreque, dans une plaine aride, au pied du mont de Blanque-Jument (…) Le mont de Blanque-Jument, suivant la tradition des habitants de Samer, est ainsi nommé, parce qu’on voyait autrefois sur son sommet une jument blanche, d’une beauté parfaite, qui n’appartenait à aucun maître, et qui s’approchait familièrement des passants et leur présentait sa croupe à monter. Tous les gens sages se gardèrent bien de céder à une pareille séduction. Mais un incrédule ayant eu, un jour, la témérité de monter la blanque-jument, il fut aussitôt terrassé et écrasé. Depuis ce temps, la jument ou plutôt l’esprit qui avait pris cette forme, n’a plus reparu. »

— Dr Vaidy, Mémoires de l’Académie celtique

Cette histoire est reprise de la même façon par Paul Sébillot, dans son ouvrage inachevé Le folklore de France et mentionnée rapidement par Henri Dontenville, créateur de la société de mythologie française. Le lieu dit « de Blanque jument » est situé au sud de Samer, près du Breuil, et semble mentionné sous ce nom dès 1504.

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Origine et symbole de Blanque Jument

Posté par othoharmonie le 20 octobre 2012

 

Origine et symbole de Blanque Jument dans CHEVAL 220px-T%C3%AAteBlanqueLa blanque jument et ses équivalents dans l’ouest du Pas-de-Calais présentent des caractéristiques très similaires à celles d’autres chevaux fabuleux du folklore populaire, français et allemand notamment. Le Dictionnaire des symboles cite un grand nombre de « chevaux néfastes, complices des eaux tourbillonnantes ». L’origine exacte de ces légendes n’est pas connue, mais dès l’époque romaine, Tacite évoquait des chevaux blancs dans des bocages sacrés, qui fascinaient les populations. Ces chevaux fabuleux pourraient être issus du souvenir des sacrifices rituels de chevaux pratiqués par les Gaulois, qui les effectuaient le plus souvent dans l’eau, comme « offrande aux puissances des éléments » ou en l’honneur du Soleil. Enfin, quelques éléments sont à rapprocher de la légende du cheval Bayard, que Charlemagne tenta de noyer en lui attachant une meule autour du cou. Bayard présente la particularité d’avoir une échine qui s’allonge pour porter les quatre frères Aymon, tout comme la blanque jument. Henri Dontenville verrait bien dans Bayard un mythe issu du cheval sacré des Germains, qui aurait lui-même donné la blanque jument et le bian cheval, mais Bayard est clairement décrit de couleur brun-rouge.

L’échine qui s’allonge chez la blanque jument, et que l’on retrouve dans bon nombre d’autres légendes à propos de chevaux-fée serait selon Bernard Coussée un ajout postérieur, influencé par d’autres légendes puisque des histoires à propos de chevaux blancs qui noient les imprudents circulaient dans le Pas-de-Calais depuis longtemps, et qu’elles avaient pour fonction d’éloigner les enfants des zones dangereuses en les effrayant. Ce serait selon Henri Dontenville une caractéristique serpentine, ou du moins reptilienne. En effet, « il n’y a qu’à regarder se dérouler un serpent ou plus simplement un ver de terre pour comprendre d’où vient ce mythe ».

220px-A_horse_in_a_landscape_startled_by_lightning_by_James_Ward dans CHEVALIl existe beaucoup d’autres chevaux dans le folklore français dotés d’une croupe et d’un dos extensibles ou d’un lien avec l’eau, comme le mentionne l’elficologue Pierre Dubois dans son encyclopédie des fées en citant le cheval Mallet, Bayard (l’un des rares qui ne soit pas mentionné comme maléfique), le cheval de Guernesey, ou encore celui de l’Albret, aux côtés de la blanque jument. La plupart de ces « chevaux-fée » finissent par noyer leurs cavaliers après les avoir tenté de les enfourcher. Pierre Dubois dit que « ces animaux sont issus des Pégases et des Licornes, s’ils sont devenus farouches, c’est que les hommes n’ont pas su les apprivoiser ». L’histoire est souvent très similaire, et met en scène un beau cheval blême apparaissant au milieu de la nuit, qui se laisse gentiment chevaucher, avant d’échapper au contrôle de son ou de ses cavaliers. L’un des moyens de s’en débarrasser est d’effectuer un signe de la croix, ou de réciter trois Notre Père.

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