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LE CERF et son origine

Posté par othoharmonie le 29 décembre 2016

 

Le cerfOriginaires d’Asie, les cerfs se sont admirablement adaptés aux grandes variations de température depuis des milliers d’années. Chez le cerf élaphe comme chez son cousin le wapiti, le mâle porte avec majesté de grands bois ramifiés, tandis que la biche en est dépourvue.

Les cerfs vivent la plupart du temps en groupes, les hardes, où les sexes sont séparés presque toute l’année. La harde des femelles varie de 5 ou 6 à 30 ou 40 animaux, parfois plus en hiver dans les forêts très peuplées. Elle est constituée de trios familiaux formés par une biche, son faon de l’année et celui de l’année précédente (appelé daguet si c’est un mâle et bichette si c’est une femelle) ; elle peut aussi comprendre de jeunes cerfs de un et deux ans. La harde est conduite par une biche expérimentée et prudente, capable de se reproduire, la « meneuse ». La hiérarchie, cependant très fluctuante, repose sur l’âge, la taille et la naissance.

Les mâles de trois ans et plus forment de petites hardes qui dépassent rarement une dizaine d’animaux. Le mâle dominant, celui qui porte les plus beaux bois, se tient très souvent à l’arrière du groupe, laissant un jeune ouvrir le chemin. La harde des mâles est moins stable, et ceux-ci vivent seuls une partie du temps, rejoignant parfois d’autres mâles, voire des femelles, lorsque les conditions de vie deviennent difficiles.

La taille d’une harde de biches ou de cerfs varie selon la saison, l’état physiologique des animaux, la nourriture disponible et l’habitat. Dans les collines dénudées d’Écosse, vivent toute l’année des hardes de plus de 500 animaux.

Le cerf a besoin d’un grand territoire. Un trio familial se déplace à l’intérieur d’un domaine de 500 à 1 500 hectares, tandis qu’un mâle adulte, plus mobile, a besoin de 2 000 à 5 000 hectares, parfois plus ; ainsi, lorsqu’il quitte les femelles après le rut, il peut parcourir de 10 à 20 km. Toutefois, le mâle ne dispute pas son domaine à ses congénères ; lors de la reproduction, il leur interdit plutôt l’accès aux femelles.

En Europe occidentale, le cerf se nourrit davantage au printemps et en été, parce que l’herbe représente près de 80 % de son alimentation, celle-ci étant complétée par des fleurs, des pousses, des fruits et des feuilles vertes. En hiver, ses besoins diminuent de moitié et il consomme alors surtout des rameaux d’arbres, des ronces, du lierre, des écorces et des feuilles mortes. À l’automne, il recherche les glands dont il raffole, et consomme à l’occasion des champignons ou même des pommes, qu’il gaule en se servant de ses bois.

La composition de l’alimentation du cerf varie selon les régions et leurs ressources alimentaires. Par exemple, en Écosse, le cerf recherche la bruyère.

Le brame du cerf

Le terme de « brame » (ou bramement) désigne le cri du mâle en rut. Dans les grandes forêts de plaine, les cerfs, muets le reste de l’année, se font entendre dès la fin du mois d’août. Le brame y culmine dans la deuxième quinzaine de septembre, et, en montagne, deux semaines plus tard. Pour se reproduire, les cerfs sont fidèles aux mêmes lieux. Des études réalisées en France par le chercheur F. Klein ont montré que les adultes reviennent chaque année dans le secteur où ils ont vu le jour.

Le brame se déroule dans les zones fréquentées par les biches. Certains cerfs dominants rassemblent des biches en nombre variable, qu’ils surveillent de près. Dans les landes écossaises, des cerfs entourés de plus de 100 femelles ont été observés.

Pendant la période du rut, le cerf ne supporte plus la présence de ses rivaux ; il se roule dans des cuvettes boueuses (appelées souilles) avant de se frotter aux arbres, de lacérer la végétation, de gratter le sol de ses sabots et de ses bois, et de déposer sur les arbres les sécrétions de ses larmiers.

Les mâles se jaugent et définissent leur dominance à travers leur brame et la taille et le volume de leurs bois. Ceux qui participent le plus activement à la reproduction ont en général 5 ou 6 ans au moins. Les rivalités ont lieu entre cerfs de même taille. Multipliant les avertissements, les animaux marchent souvent parallèlement, roulant les épaules et se présentant leurs bois, grinçant des dents, révulsant les yeux. Si ces postures rituelles ne dissuadent pas un des deux rivaux, le combat s’engage, les deux adversaires se projetant de toute leur force l’un contre l’autre et entrechoquant bruyamment leurs bois. Souvent, dès les premiers échanges, l’un des deux prend la fuite. 

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Le cerf, une figure christique

Posté par othoharmonie le 29 décembre 2016

 

Au Moyen Âge, le cerf est un animal à la charge symbolique particulièrement forte. À l’égal de l’ours ou du lion, il fait partie des royautés animales. Des auteurs comme Bède le vénérable ou Raban Maur en font l’image du chrétien, de l’homme innocent, pur et saint. La légende de l’invention des reliques de saint Denis, trouvées par Dagobert sur les indications d’un cerf envoyé par la Providence renforce cette idée. Les hagiographes de saint Hubert ou de saint Eustache l’associent plus particulièrement au Christ, apparu en croix à ces deux saints entre les bois d’un cerf. Divers parallèles sont établis en ce sens par les lettrés du Moyen Âge. Les livres de vénerie insistent ainsi sur le fait que le cerf est un animal destiné à être sacrifié au terme d’un rituel précis, comme le Christ a été rituellement sacrifié. De même, les bois du cerf, repoussant chaque année après être tombés, apparaissent comme des images de la résurrection. Le cerf à la robe d’un blanc immaculé devient un véritable symbole christique.

cerf christique

Cette association explique le succès de cet animal auprès des rois souhaitant démontrer leur piété. Richard II d’Angleterre choisit ainsi le cerf blanc couché sur une prairie que l’on voit au dos du diptyque Wilton comme emblème personnel. C’est néanmoins dans les rois de France du XVe siècle que le cerf trouve les plus fidèles dévots. Si le cerf fait discrètement partie du vocabulaire traditionnel de la monarchie, c’est Charles VI qui, le premier, donne à cet animal une réelle importance dans le bestiaire royal, sous la forme du cerf ailé (parfois appelé cerf volant ou cerf de justice). Philippe de Mézières introduit ainsi ce thème dans le Songe du viel pèlerin, décrivant le roi comme un « noble cerf ailé », image du Christ sur Terre. Cette comparaison aura un immense succès pendant tout le XVe siècle. Son fils, le contesté Charles VII, reprend cette symbolique pour affirmer sa légitimité et sa filiation, faisant souvent représenter ses armoiries tenues par deux cerfs blancs ailés portant une couronne autour du cou. Louis XI, peu enclin à la pompe symbolique et à la célébration allégorique de son pouvoir, délaisse quelque peu les cerfs qui seront à nouveau à l’honneur sous Charles VIII et Louis XII. Celui-ci est le dernier à être chanté comme le cerf de France, François Ier et successeurs abandonnant totalement ce symbole. Pendant toute cette période, les cerfs ailés font partie du répertoire iconographique de la monarchie, abondant dans les tapisseries, les manuscrits et les décors monumentaux. Certains princes, comme Pierre II de Bourbon suivent la mode et adoptent également cet animal.

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Bibliographie du Cerf

Posté par othoharmonie le 29 décembre 2016

 

  • Bonenfant C (2004) Rôle des contraintes évolutives dépendantes du sexe en biologie des populations : l’exemple du Cerf élaphe ( Cervus elaphus L.). Thèse de Doctorat de l’Université Claude Bernard (Lyon I).
  • Bonenfant C, Gaillard JM, Klein F & aillard D(2004) Variation in harem size of red deer (Cervus elaphus L.) : the effect of adult sex ratio and age-structure. Journal of Zoology, 264, 1-9.Le cerf
  • Bonenfant C, Loé LE, Mysterud A, Langvatn R, Stenseth NC, Gaillard JM & Klein F (2004) Multiple causes of sexual segregation in European Red Deer (Cervus elaphus L.) : enlightenments from varying breeding phenology at high and low latitude ; Proceedings of the Royal Society of London, Series B, 269, 1-10.
  • (en) Haigh JC (1995) Exploitation and domestication of deer. Anthrozoos: A Multidisciplinary Journal of The Interactions of People & Animals, 8(4), 206-216 (avec ingentaconnect )
  • (en) Mantor M (2012) Introduction: Toward Adaptive Management and Assessment in Large Mammal Conservation. Journal of International Wildlife Law & Policy, 15(2), 115-124.
  • (en) Putman R, Langbein J, Green P & Watson P (2011) Identifying threshold densities for wild deer in the UK above which negative impacts may occur. Mammal Review, 41(3), 175-196.
  • (en) Sykes N, Carden RF & Harris K (2013) Changes in the size and shape of fallow deer—evidence for the movement and management of a species. International Journal of Osteoarchaeology, 23(1), 55-68.

D’autres Liens   

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LE MONDE SANGUIN DES ALLIGATORS

Posté par othoharmonie le 27 décembre 2016

 

Reptile venu des âges anciens, l’alligator sera-t-il, demain, la source des nouveaux antibiotiques ? Des chercheurs américains en ont depuis peu la conviction. Ils ont, sur ce thème, présenté une communication prometteuse, dimanche 6 avril, dans le cadre de la 235e réunion annuelle de la Société américaine de chimie organisée à La Nouvelle-Orléans.

Aligatore

Dirigés par Mark Merchant, spécialiste de biochimie (McNeese State University, Louisiane), ces chercheurs sont persuadés d’avoir identifié de précieuses protéines, naturellement synthétisées par certains leucocytes présents dans le sang des alligators. Selon eux, les propriétés de ces protéines font qu’elles pourraient bientôt être rangées sur les rayons de plus en plus démunis de l’antibiothérapie.

M. Merchant et ses collaborateurs avaient déjà mis en lumière les caractéristiques originales du système immunitaire des alligators. Ce système de défense fait que ces animaux sont capables de répondre de manière particulièrement efficace contre les différents germes pathogènes (bactéries, virus, champignons) qui les infectent de manière récurrente, conséquences des violents combats qu’ils mènent contre leurs congénères pour défendre leurs espaces territoriaux.

INFECTION NOSOCOMIALE

Les plus récents travaux – conduits in vitro – de ce groupe de chercheurs américains ont été menés avec l’aide de Kermit Murray et Lancia Darville (Louisiana State University). Ils démontrent que certaines des protéines immunitaires présentes dans le sang des alligators peuvent lutter efficacement contre des bactéries hautement pathogènes pour l’homme. C’est notamment le cas pour le staphylocoque doré résistant à la méthicilline, un germe qui représente aujourd’hui une menace croissante pour les malades de nombreux services hospitaliers, en raison des risques d’infection nosocomiale qu’il présente.

Les chercheurs américains ont aussi montré que certaines de ces protéines étaient actives contre une majorité des souches de Candida albicans, un champignon pathogène. Des travaux de biologie moléculaire sont en cours. Ils visent à identifier les structures qui pourraient devenir les principes actifs des antibiotiques et antifongiques de demain.

Mark Merchant propose d’ores et déjà que ces prochains médicaments soient groupés dans la future famille des « alligacines ». Il prévoit aussi que ces nouveaux antibiotiques mettront entre sept et dix ans à arriver sur le marché, dès lors que l’Etat de Louisiane aura donné son accord pour financer les futurs travaux dans ce domaine. En plus des alligators, les crocodiles pourraient également bientôt faire l’objet d’études.

« Ces nouvelles perspectives sont passionnantes, estime le professeur Alain Goudeau (département de bactériologie-virologie, CHU de Tours). Depuis Alexander Fleming et la découverte de la pénicilline, les antibiotiques que nous utilisons depuis trois quarts de siècle résultent des recherches faites dans le monde des champignons inférieurs. On peut raisonnablement penser que le vivant peut offrir d’autres solutions que celles proposées par ces champignons, comme le sang des alligators ou celui des crocodiles. A condition, bien évidemment, de trouver les moyens de respecter une certaine diversité de ce monde vivant. »

chez Francesca

En matière de défense contre les agressions, l’alligator a des choses à nous apprendre. On connaissait l’épaisseur de son cuir ou la puissance de ses mâchoires. L’essentiel est pourtant ailleurs, caché dans un système immunitaire extraordinaire. Jugez plutôt : voilà un animal qui se vautre dans les pires cloaques, s’inflige des blessures effrayantes, mais reste imperméable aux bactéries qui pullulent dans ces milieux. Quel est donc son secret ? A l’heure où les résistances aux antibiotiques se multiplient et où la recherche peine à trouver de nouveaux remèdes, pourrions-nous nous inspirer de cet animal ?

En 2008, des scientifiques américains ont apporté une première réponse. Ils ont découvert que du sérum sanguin tiré du reptile pouvait détruire 23 souches bactériennes. L’arme de destruction massive dissimulée dans le sang de la bête semblait être une enzyme. Prometteuse, la piste n’a pas permis d’aboutir à l’élaboration de médicaments.

Mais l’enzyme n’agissait pas seule. Et c’est une autre voie que l’équipe de l’université George Mason de Fairfax, en Virginie, a explorée et dont elle publie les résultats dans la revue Plos One : celle des peptides antimicrobiens. Ces protéines d’un genre particulier pullulent dans nos organismes. On les trouve dans les poumons, sur la peau, dans le sang. Composées de seulement 20 à 50 acides aminés,…

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2008/04/07/le-sang-des-alligators-pourrait-fournir-les-principes-actifs-de-futurs-antibiotiques_1031775_3244.html#JCyjkvrYxCIlbBjX.99

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LE CROCODILE DEIFIE

Posté par othoharmonie le 27 décembre 2016

 

Le temple principal présente la particularité d’être divisé en 2 parties parfaitement symétriques. On ne peut malgré tout pas par parler d’un temple double car les textes (principalement des monographies), décrivant le temple majeur de Kôm Ombo, précisent notamment « temple d’Haroéris et Sobek, seigneurs d’Ombo. On retrouve également des restes d’inscriptions associant les 2 divinités. Les sanctuaires présentent la particularité d’associer l’ouest ou l’est à l’une ou l’autre divinité, alors qu’il n’y a pas de partage exclusif sur les parois des autres salles. Certains considèrent que la partie gauche (nord) est dédiée à Haroëris, sa femme Tasenetnéféret et leur fils Penebtaoui, tandis que la partie droite (sud) est dédiée à Sobek, son épouse Hathor et son fils Khonsou. L’état de conservation des salles ne permet pas d’être catégorique.

Crocodile déifié

Sobek est quant à lui, le dieu crocodile vénéré à Kôm Ombo et également dans la région de Fayoum. On peut également l’identifier au dieu grec Souchos. C’est un dieu des eaux, de la fertilité. Dans les époques les plus récentes, il devient une réplique de Rê sous le nom de Sobek-Rê et se confond avec d’autres dieux tels qu’Horus le Jeune, Osiris, Ptah, Khnum, Amon, Khonsou et Hâpy. Dans les Textes des Pyramides, le papyrus Tebtynis du Fayoum et le papyrus de la Bibliothèque nationale de Strasbourg n°2 et n°7, Sobek est le fils de Neith. Dans ces textes, celle-ci est également appelée Chedit, Mehet-Ouret et Isis. Elle prend les traits d’une vache. On apprend à Kôm Ombo que Sobek est vénéré à Crocodilopolis. Cette ville, appelée Chédit en égyptien, est située au sud-ouest de Menphis dans la région de Fayoum. Selon plusieurs écrits égyptiens (« connaître l’occident », les textes des Pyramides, le texte des Sarcophages,…), Sobek vivrait dans la région de Bakhou. La montagne de Bakhou est originellement la montagne, localisée en Lybie, derrière laquelle se couche le soleil. Néanmoins cette région désigne également au Nouvel Empire la chaîne arabique. Les égyptologues envisagent également, vu le très grand nombre d’inscriptions, un grand centre de culte dans la ville de Sumnu, bien qu’elle ne soit pas encore localisée. Même si le culte de cette divinité a été fort répandu, il semblerait que ce n’était pas toujours le cas comme le suggère le papyrus de la Bibliothèque nationale de Strasbourg n°2 et n°7 qui décrit Sobek comme : « le secret de la vache-ahet, le fils ainé de Mehet-Ouret ». Selon cette description, on pourrait se demander si Sobek n’était pas un des nombreux noms d’Horus. Le papyrus VI du Ramesseum (puits tombal situé derrière le temple de Ramsès II), confirme ce retour au mythe osirien que Sobek semble incarner. La prudence reste de mise, étant donné la constante évolution des la mythologie égyptienne.

Sobek de Chedit, grand chasseur,
Mâle ( ?) des dieux, dont l’attaque est féroce,
Grand […] vigilant, rapide, aux dents aiguës,
Qui saisit grâce à sa puissance, puissant par son baï.
Noun prend soin de toi à l’intérieur du Grand-Bassin.
Isis te guide (vers) l’horizon, […].
Sobek de Chedit se lève dans la région de l’horizon
Vers […] les offrandes de la Double-Vérité.
(Deuxième hymne du papyrus VI de Ramesseum, ligne 71 à 77. Traduction provenant de BARUCQ A. & DAUMAS F., 2009).

A 40 km au Nord d’Assouan, le temple de Kôm Ombo domine la rive droite du Nil. Le nom ancien de ce tertre (« Kôm ») est Nb(j)•t, soit Nebyt. Ce Nom s’est transformé progressivement par l’ajout d’une voyelle ou d’une consonne en Jmb (démotique), en Embw (copte) et en Ombo (grec et latin). Il ne faut pas confondre Nb(j)•t avec la ville de Seth entre la Thèbes occidentale et Denderah qui est mentionnée dans un passage du Texte des Pyramides. Les premiers passages relatifs à Kôm Ombo n’apparaissent qu’à la Première période intermédiaire.

Extrait de l’article posté par Les mythes et les Religions : http://www.mythes-religions.com/tag/dieu-crocodile/

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Le commerce de Crocodiles

Posté par othoharmonie le 26 décembre 2016

 

 

Une espèce ayant survécu à de nombreux cataclysmes naturels… Une espèce  présente sur notre planète depuis 200 millions d’années… Une espèce à la résistance avérée, reconnue comme un des plus puissants prédateurs.

Au total, ce sont 23 espèces de crocodiles et alligators (85% de la totalité des espèces connues) qui ont été surexploitées par la filière mondiale du cuir, et sont désormais inscrites, à des degrés divers de risque de disparition, sur les annexes I et II de la CITES.

​A l’origine de cette aggravation : une exportation massive des peaux des crocodiles et alligators d’Afrique, d’Asie et d’Australie pour le marché des articles de luxe (valises, chaussures, sacs à main et ceintures), en particulier au Japon, en Italie et en France.

croco

Le caïman sud-américain était si abondant au début des années 1950 que des millions d’animaux ont été tués pour l’exportation en Europe et les États-Unis. Cette époque a marqué un tournant dans la pérennité des espèces sauvages…

Dans les années 1950 et au début des années 1960, l’exportation massive annuelle – entre 6 et 8 millions de peaux – de peaux d’Alligator américain (l’Alligator missippiensis) a abouti à la quasi extinction de l’espèce.

Quand le cuir fait couler les larmes des crocodiles…

 

A la même période, plus de 10 millions de peaux de Caïman Noir (Melanosuchus niger) étaient exportées par le Brésil chaque année : à la fin des années 60, celui-ci interdit l’exportation, mais il est trop tard, et le caïman, un membre de la famille Alligatoridae, a été inscrit sur l’Annexe I de la CITES en 1975, avec la plupart des autres grands crocodiles, membres de la famille Crocodylidae.​

En avril 1994, l’espèce Crocodylus niloticus , le crocodile du Nil, est passée du statut d’espèce en danger (Annexe II) à celui d’espèce menacée (Annexe I) dans la classification de la CITES.

De plus, si cette classification interdit officiellement aux pays signataires de la CITES le commerce des animaux listés, une grande partie de ce commerce est entré dans la clandestinité, et le braconnage s’est intensifié partout dans le monde, notamment en Colombie, au Venezuela et au Brésil. 

Ainsi l’espèce Caïman latirostris, espèce en danger : pour la seule année 80, une société allemande a importé, grâce à des documents falsifiés, environ 200 000 peaux de caïmans en provenance du Paraguay.En 1986, les Etats-Unis à eux seuls ont importé plus de 65 000 peaux d’une autre espèce protégée, le caïman à lunettes, et plus de 530 000 produits manufacturés, toujours en provenance du Paraguay.

La liste des dommages irréversibles sur l’environnement causés par le commerce du cuir est longue…Les participants au business du cuir ont perpétré un véritable massacre des populations de crocodiles et d’alligators sauvages…Les chiffres du rapport publié en 2010 par l’organisme des Nations Unies UNEP World Conservation Monitoring Centre (UNEP-WCMC) sur le commerce mondial des peaux de crocodile entre 2006 et 2008 en témoignent…

Ressources utilisées :​

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Polémique autour du sac en crocodile

Posté par othoharmonie le 26 décembre 2016

 

Hermès Birkin croco. La chanteuse a demandé à la marque de luxe de « débaptiser » le sac tant que les animaux n’étaient pas mieux traiter. Hermès a lancé une enquête. Expliquez-nous le sac en peau de crocodile.

Le sac en question est le Birkin Croco, du nom de Jane Birkin. Il a été lancé en 1984 après une rencontre avec le patron d’Hermès et la chanteuse dans un avion. Toute jeune maman à l’époque, elle se plaignait de ne pas trouver de sac « pratique et chic« . Le Birkin Croco était né : un gros sac avec deux poignées.
 
La version peau de crocodile est l’une des plus chères au monde. Le sac coûte minimum 30.000 euros et il est fabriqué un par un par la même personne. Il nécessite environ 25 heures de travail. En 2009, l’un des responsables d’Hermès avait confié que pour faire un sac il fallait « trois à quatre crocodiles« .

crocodile

Crocodiles d’élevage

En Australie, en Afrique, aux Etats-Unis, le crocodile est élevé dans de nombreux pays. Le sac Birkin Croco est par exemple fabriqué avec des crocodiles abattus au Texas et au Zimbabwe. Les crocodiles peuvent être élevés dans des immenses fermes.
Théoriquement ils doivent être dans un enclos et avoir accès à un bassin. Les femelles doivent disposer d’une aire de ponte.
 
Les marques de luxe comme Hermès et LVMH commencent à racheter des fermes, notamment en Australie. Ils cherchent à sécuriser leur approvisionnement car la peau de crocodile est la plus recherchée et la plus chère.

Réglementation

La régulation internationale est stricte. L’exportation est autorisée si le pays applique un plan de gestion des crocodiles. Aux Etats-Unis, c’est l’association Fish and Wildlife qui vérifie. Elle est aussi chargée de voir si les règles d’élevage et d’abattage sont respectées. L’organisation américaine de défense des animaux PETA a diffusé une vidéo montrant des conditions d’abattages déplorables, d’où la colère de Jaen Birkin.
 
Le commerce des crocodiles est soumis à la Convention de Washington, surnommée CITES. Ce texte sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction existe depuis 1973. Plus de 150 pays l’ont signé. Il garantit que l’exploitation commerciale de 40.000 espèces n’est pas préjudiciable à leur existence. Dans cette convention, il est également inscrit le nom des espèces interdites à l’exportation.
 
A plus petite échelle, sachez que le crocodile est soumis à restriction en France. Lorsque vous revenez de voyage, vous ne devez pas avoir plus de quatre objets en crocodile

Article paru sur  http://www.franceinfo.fr/

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Le sang des alligators

Posté par othoharmonie le 23 décembre 2016

 

La résistance de plus en plus affirmée de souches bactériennes aux antibiotiques pose un réel problème au monde médical, la découverte de nouveaux principes actifs devenant de plus en plus difficile.

Consécutive à des modifications de l’équipement génétique, cette résistance ne concerne que quelques souches d’une même espèce mais peut s’étendre rapidement dans le temps et dans l’espace – région, ville, hôpital ou même service particulier. Ces deux derniers cas concernent particulièrement les maladies nosocomiales, c’est-à-dire contractées en milieu hospitalier.

Il est remarquable de constater que les cas de résistance surviennent généralement très peu de temps après l’introduction d’un nouveau traitement.

Mais dans cette voie, la récente découverte par le biochimiste Mark Merchant (Mc Neese State University) de protéines naturellement synthétisées dans le sang des alligators et qui possèdent des propriétés étonnantes pourrait fournir de nouvelles armes.

Aligator

Une nouvelle famille d’antibiotiques

Mark Merchant et ses collaborateurs avaient déjà étudié les caractéristiques du système immunitaire de ces animaux, capable de contrer le large éventail des germes pathogènes auxquels ils sont exposés au long de leur vie dans leur milieu naturel, une des conséquences des affrontements très violents qu’ils se livrent dans la défense de leur territoire.

En particulier, les chercheurs ont démontré que certaines des protéines immunitaires présentes dans le sang des alligators luttaient très efficacement contre certaines bactéries hautement pathogènes pour l’homme, comme le staphylocoque doré. D’autres se montrent aussi efficaces dans la lutte contre la majorité des souches de Candida albicans, une levure pathogène (qu’on retrouve dans la bouche de 80 % de la population) mais peut provoquer des infections fongiques essentiellement au niveau des muqueuses digestive et vaginale.

Au vu de ces propriétés naturelles et de bien d’autres, Mark Merchant propose que les futurs médicaments, qui pourraient constituer une nouvelle catégorie d’antibiotiques, soient regroupés sous l’appellation d’alligacines. Il insiste aussi sur le fait que seuls les alligators ont jusqu’ici fait l’objet d’un commencement d’étude, et que le sang des crocodiles pourrait révéler d’autres surprises. Selon lui, ces nouveaux produits pourraient être disponibles 7 à 10 ans après que l’Etat de Louisiane ait donné son accord dans le financement des recherches.

Dans le journal Le Monde, le professeur Alain Goudeau, du CHU de Tours estime que ces perspectives sont passionnantes. « Depuis Alexander Fleming et la découverte de la pénicilline, les antibiotiques que nous utilisons depuis trois quarts de siècle résultent des recherches faites dans le monde des champignons inférieurs. On peut raisonnablement penser que le vivant peut offrir d’autres solutions que celles proposées par ces champignons, comme le sang des alligators ou celui des crocodiles. A condition, bien évidemment, de trouver les moyens de respecter une certaine diversité de ce monde vivant. »

Vivant dans un milieu riche en bactéries pathogènes, bagarreurs, souvent blessés, les alligators ont développé un système immunitaire original et efficace. Certains scientifiques sont persuadés que l’on pourrait y puiser de nouveaux antibiotiques.

Le 09/04/2008 à 12:07 – Jean Etienne, Futura-Sciences

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Entre braconnage et protection du Crocodile

Posté par othoharmonie le 23 décembre 2016

 

 

La survie des crocodiles est menacée par plusieurs facteurs : la déforestation, le braconnage, la conversion à l’agriculture et les pollutions agricoles dues à l’utilisation abusive des pesticides, notamment dans la culture du cotonnier au nord du Bénin. Les crocodiles sont fortement braconnés pour la consommation de sa viande, pour faire des produits et sous-produits pour la médecine traditionnelle et pour sa peau, vendue en maroquinerie.

crocodile chez Francesca

De nombreux produits à base de crocodile

La viande de crocodile est consommée et appréciée localement, par exemple, au Bénin par tous les groupes socioculturels à l’exception des Peulhs. Les Peulhs ne consomment pas cette viande à cause d’une tradition ancienne, qui dit que « tout éleveur peulh qui tue cet animal et le mange verra son troupeau de bovins réduire en nombre soit par perte ou par mort ». Par ailleurs, la viande est consommée même par ceux qui vénèrent les crocodiles, mais à condition que le crocodile ne soit pas prélevé dans la mare sacrée du village.

Kpéra et al. (2004) ont inventorié sur les marchés 17 produits et sous-produits de crocodiles. Il s’agit de : la peau (dorsale et ventrale), du museau, des pattes, des os, de la graisse, de l’œuf entier, des coquilles d’oeuf, de l’anus, des crottes, des dents, de la bile, du foie, des poumons, du cœur, du pénis, des gastrolithes (pierres contenues dans l’estomac du crocodile) et de l’animal vivant.

Les produits et sous-produits de crocodile sont utilisés en médecine traditionnelle comme remèdes pour guérir des maladies dont l’asthme, l’hernie inguinale, l’ictère, la rougeole, le rhumatisme, l’otite, le panaris, la douleur, etc. Ils sont aussi recherchés pour se doter de certains pouvoirs surnaturels comme les mauvais sorts, la sorcellerie, etc. L’utilisation de la peau pour la maroquinerie est variable selon les pays.

En parallèle, des peuples les protègent…

Les crocodiles sont vénérés par certains groupes socio-culturels (Bariba, Boo, Mokolé) et l’on note à travers ce rôle culturel, une cohabitation pacifique entre les crocodiles et les populations rurales des zones où ils sont vénérés. À cause de leur rôle culturel et de l’anecdote qui dit : « une mare qui abrite des crocodiles ne tarit jamais », les crocodiles font l’objet d’une certaine assistance apportée par les populations locales.

Cette assistance se manifeste par le dragage régulier des mares pendant la saison sèche, le nettoyage de la berge, la protection des animaux par l’interdiction de les tuer, et le transport des bébés crocodiles vers la mare après éclosion des œufs. Cette méthode de conservation appelée conservation endogène est l’une des meilleures formes de conservation des crocodiles au Bénin.

CROCO

Quelle est la population de crocodiles africains ?

Avec une population d’environ 250 000 à 500 000 individus et en considérant sa distribution, le crocodile du Nil, Crocodylus niloticus, n’est pas considéré comme un taxon menacé au niveau international, bien qu’il soit menacé de disparition dans certaines régions comme, par exemple, au Sud- Bénin.

Très peu d’information est disponible sur le crocodile africain à museau étroit, Mecistops cataphractus. La plus grande population existe dans les parcs nationaux du Gabon, tandis que d’autres régions ont montré la baisse de leur population en particulier l’Angola et le Tchad. Ce déclin est dû principalement à la surexploitation, qui s’est intensifiée une fois que les populations sont devenues épuisées dans ces régions.

Au niveau international un effectif de  25 000 à 100 000 individus de crocodile nain, Osteolaemus tetrapis, le classe dans la catégorie VU. Le problème principal avec cette espèce repose sur le manque de données fiables. Sans une telle information, le statut de l’espèce ne peut pas être déterminé. Bien que les experts classent l’espèce comme une préoccupation mineure (LR) au niveau international à cause de sa distribution et des tailles de population saines dans quelques régions, la liste rouge la classe depuis 1996 dans la catégorie VU pour refléter l’incertitude de son statut dans la nature.

Alimentation et reproduction

Les crocodiles sont carnivores. Chez les jeunes, le menu est composé de batraciens, d’escargots, de larves de libellules, de criquets et autres insectes et, avec le temps, de crustacés, de petits oiseaux et rongeurs. Les adultes sont armés pour s’attaquer aux grands poissons et mammifères (jeunes hippopotames, girafes, antilopes, buffles, etc.).

Du fait de leur petit estomac, si la victime est de grande taille, plusieurs repas seront nécessaires et la carcasse de la proie est dissimulée sous l’eau, près d’un rocher ou entre les racines d’un arbre, le temps de la laisser se décomposer.

Indépendamment de la température du corps, les crocodiles n’acceptent pas d’aliments s’ils ont peur ou si des manipulations ou autres interventions les ont stressés. Ainsi peuvent-ils vivre pendant des mois sans se nourrir, mais perdent progressivement du poids et s’affaiblissent. La croissance et la taille sont beaucoup plus fonction de l’alimentation que de l’âge.

Les crocodiles maintiennent leur température corporelle à 30°C. Lorsque la température du corps est plus basse, les crocodiles ne se nourrissent plus et tombent dans un état de torpeur. Pour se chauffer, ils s’exposent au soleil ou sur une surface chaude ; pour se rafraîchir, ils se mettent à l’ombre ou entrent dans l’eau. Lorsqu’ils ont trop chaud, ils gardent la gueule ouverte, afin de laisser la chaleur s’échapper.

Les crocodiles sont ovipares et atteignent leur maturité sexuelle vers l’âge de 10 ans. La femelle pond entre 20 et 70 oeufs et parfois 90 oeufs chez Crocodylus niloticus. Selon les espèces, la femelle creuse un nid dans le sable ou prépare un nid de débris végétaux pour y déposer ses oeufs. Souvent la femelle protège attentivement son nid des prédateurs sans couvrir, à proprement parler, les oeufs. Après 60 à 90 jours d’incubation, les bébés crocodiles sont prêts à éclore ; ils émettent alors des cris aigus, qui s’entendent même à travers une couche de terre de 30 cm d’épaisseur et à une distance de 4 m. La femelle les ramasse dans sa gueule et les transporte dans l’eau. Les bébés crocodiles ont une mortalité élevée : 90 sur 100 n’atteindront pas l’âge adulte.

Les crocodiles ont une taille variant entre 1 et 7 m et parfois plus avec un poids vif corporel d’une tonne au plus. Les mâles ont une taille plus grande que les femelles. Ils ont des mâchoires puissantes avec de nombreuses dents identiques, coniques, légèrement incurvées, sans racines, qui sont renouvelées tout les deux ans.

Auteur : Nathalie Gnanki Kpera pour le Manuel des aires protégées d’Afrique francophone (extrait)

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Oie Blanche : la Fidélité, l’Innocence, l’Entêtement, la Vigilance

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2016

 

Mais non, ce n’est pas une insulte ! Si, dans nos cultures, « Oie Blanche » est synonyme de « Simplette ascendant Bécasse », cet animal, dans l’astrologie amérindienne, renvoie à une tout autre symbolique : elle est synonyme de pureté, d’absolu, de perfectionnisme. Bref, vous êtes quelqu’un d’exigeant, d’idéaliste, parfois un peu conservatrice.

oies blanches

Du coup, sous vos allures réservées et timides, vous cachez souvent une vraie intransigeance. Vous ne manquez ni d’autorité ni de méthode, et comme cliente, comme mère ou comme boss, vous pouvez vous révéler assez redoutable. Mais vous savez vous y prendre en finesse : la main de fer dans le gant de velours, c’est tout vous ! En revanche, vous ne brillez pas forcément par votre sens du contact, de la fiesta et de l’humour.

On vous trouve souvent froide, distante, on peut vous reprocher votre manque d’originalité. Mais au final, vous saurez vous imposer : au boulot, votre esprit structuré et votre sens de l’engagement vous rendront indispensable. Sur le plan personnel, même si vous n’êtes pas la star des dancefloors, vous saurez reconnaître le bon partenaire lorsque vous le croiserez. Votre stabilité émotionnelle et votre respect de la parole donnée vous permettront de bâtir une relation stable et épanouissante. Un peu traditionnelle, mais c’est justement ce qui vous convient !

L’ Oie est le dixième esprit totem de la roue de médecine des chamanes amérindiens. Il correspond à la fin de l’automne et à notre signe astrologique occidental du Capricorne. En Chine, Oie est considérée comme un oiseau Yang et un principe lumineux de la nature. Selon Hayers, « elle suit le soleil dans sa course hivernale vers le Sud, et affiche une connaissance du temps et des saisons ». On fera ici facilement le parallèle avec le Capricorne et sa planète Saturne, Dieu du temps, appelé Chronos dans le panthéon grec.

Nous avons donc affaire à un totem lié au temps, mais aussi à la notion de persévérance et d’effort, puisque la grande migration des Oies est un symbole majeur d’une grande pugnacité (parfois jusqu’à l’épuisement total) pour atteindre un objectif. Cette constance, on la retrouve aussi dans l’idée du mariage, car les Oies volent par paires, se soutenant dans l’effort « pour le meilleur et pour le pire » pourrait-on dire.

D’ailleurs, les Chinois (Tchéous) lui attribuaient un symbole de contrat de mariage, puisque Oie faisait partie des cadeaux symboliques des fiançailles : en offrant une Oie, on engageait sa parole et sa fidélité. D’ailleurs, Oie est un des familiers d’Aphrodite/Vénus, déesse de l’amour, et il était conseillé jadis aux couples grecs ayant des problèmes, d’élever des Oies afin de prendre exemple sur elles. L’épisode de Némésis est également intéressant et nous donne une autre illustration de la pugnacité : celle des ardeurs de Zeus qui, pourchassant la belle Némésis sous les différentes formes qu’elle adoptait pour lui échapper (castor, poisson, etc.), finit par réussir à la posséder sous forme d’Oie (ou de Cygne, puisque les deux animaux semblent symboliquement intimement liés).

 Outre la récompense des efforts de Zeus, le mythe de Némésis nous éclaire aussi sur la notion d’inéluctable, de destin, autre valeur à rapprocher du Capricorne et de Saturne. Notons de plus que Némésis devint plus tard l’allégorie de la vengeance, autre forme, sans doute plus critiquable mais tout aussi réelle, de la constance et de la persévérance (ici, de la haine, tenace, qui aboutit finalement au juste châtiment). Dans l’empire romain, les Oies deviennent gardiennes (du Capitole), et c’est grâce à leur vigilance de tous les instants que l’invasion gauloise est évitée. Dans de nombreuses autres cultures, dont celles amérindiennes, Oie est, de par sa blancheur immaculée, symbole de pureté, d’innocence, de sobriété. En dehors de ces considérations allégoriques, il est sans doute intéressant de faire un détour par l’ornithologie, ne serait-ce que pour tordre le cou à l’idée reçue de la stupidité de l’Oie.

oie blancheL’Oie est, au contraire, sans doute un des oiseaux les plus intelligents, comme le prouvent les études des biologistes. En fait, l’animal doit surtout sa mauvaise réputation intellectuelle à son entêtement, car, une fois une idée en tête, elle peut s’obstiner, et on retrouve effectivement cette composante chez le natif qui poursuivra parfois son but aveuglément à ses propres dépens, juste parce qu’il en a décidé ainsi, et se voit alors dans l’incapacité de modifier son avis, d’envisager son problème sous un angle différent.

Très attachée à sa famille, à son environnement stable, mais capable aussi de voler à une altitude extraordinaire d’un continent à l’autre, Oie montre qu’il est possible d’associer les aspirations matérielles, et spirituelles dans nos vies quotidiennes. Le protégé de Oie est prudent, déterminé, courageux, fidèle, entêté, exigeant, puriste, vigilant, loyal, sobre, constant, rancunier, sévère, ambitieux, résolu.

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Mouton : l’Innocence, la Conformité, la Douceur

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2016

 

La présence du Mouton ou de la Brebis comme totem vous offre d’apprécier notre innocence et votre sentiment de vulnérabilité. Dans le monde des animaux totems, Mouton représente généralement un aspect innocent de vous-même. Le totem Mouton peut également symboliser un désir de se conformer aux normes sociales. Le mouton nous rappelle le temps de l’innocence et de la vulnérabilité.

moutons

La symbolique du Mouton est : un aspect innocent de nous-mêmes, notre « enfant intérieur » caractérisé par l’innocence, la douceur, un sentiment de vulnérabilité dans un sens négatif de faiblesse, un sentiment de vulnérabilité dans un sens positif d’acceptation de soi, la capacité à respecter son espace de confort avec les autres, la tendance à se conformer aux normes sociales ou aux valeurs familiales. En fonction de la nature de vos impressions au moment de la rencontre avec votre animal totem, la signification du mouton sera associée à un aspect positif ou négatif de la vulnérabilité. Prêtez donc attention à l’atmosphère et aux émotions qui émergent à ce moment-là. Lorsque votre animal pouvoir se manifeste sous la forme de Mouton, cela peut souligner un sentiment de vulnérabilité que vous éprouvez dans votre vie quotidienne.

Si l’atmosphère de la rencontre avec votre animal totem est teinté de désespoir ou de peur, comme par exemple dans un rêve ou une méditation, la présence de Mouton peut donner à penser que vous êtes submergé par un sentiment de vulnérabilité et d’impuissance face à une situation difficile à gérer. D’un autre côté, la présence de cet animal pouvoir est associée à une perspective positive sur la signification de la vulnérabilité. Mouton pourrait vouloir signifier que vous avez la possibilité d’entrer en contact plus facilement avec une partie plus vulnérable de vous-même, la vulnérabilité étant comprise comme une disponibilité profonde à l’ouverture de soi, à l’expérience intime de votre innocence. Quand Mouton se présente dans votre vie comme animal totem, il peut symboliser un désir de se conformer, d’appartenir à un groupe particulier.

moutonAvoir le Mouton comme totem pourrait être l’expression d’une partie de vous-même qui veut être comme tout le monde afin de mieux s’intégrer, d’appartenir et de faire partie du reste du groupe. Une autre interprétation de la signification du totem Mouton voit dans cet animal la représentation d’une partie de vous-même qui ne veut pas suivre le même chemin ou adopter les mêmes valeurs que les autres. Appartenir à un groupe peut, certes, être réconfortant au début, mais vous vous sentez mal à l’aise, comme si vous étiez pris dans un piège, ou perdu au milieu d’un troupeau. Le totem Mouton pourrait être l’expression positive de votre vulnérabilité. Il représente la vulnérabilité dans le sens de l’acceptation de soi et des autres.

Cet animal totem nous encourage à être plus tolérant avec nous-mêmes et à regarder la souffrance émotionnelle que nous pouvons rencontrer dans notre vie actuelle avec plus de compassion. Il nous incite à prendre soin de nous, au lieu de nous blâmer ou de blâmer les autres pour notre propre négativité. Le message de sagesse de Mouton est un appel à travailler sur l’acceptation de soi, de nos limites et des faiblesses des autres. Il y a beaucoup de possibilités de guérison en présence de cet animal protecteur. Rêver de Mouton pourrait vous parler de votre inclination à prendre soin de vous et de vos besoins tout en douceur et avec innocence. Le rêve pourrait également faire référence à votre développement spirituel. Animal brouteur de la famille des ovidés, le Mouton vit en groupe mixte. On y trouve les mâles (Béliers), les femelles (Brebis) et les petits (Agneaux).

 Ils sont tous recouverts d’une laine épaisse. Les troupeaux sont très peureux. Les Moutons savent reconnaître les visages des humains et des autres ovins et peuvent s’en souvenir pendant des années. Animal clé dans l’histoire de l’agriculture, le Mouton a profondément marqué la culture humaine. Les Moutons sont souvent associés aux scènes champêtres. Le Mouton figure dans de nombreuses légendes, comme la Toison d’Or et dans les grandes religions, en particulier les religions abrahamiques. Dans certains rites, les Moutons sont utilisés comme animaux de sacrifice (notamment chez les Musulmans lors de l’Aïd el-Kebir).

Chez les Celtes, le symbolisme de la Brebis n’est pas différent de celui du Mouton ou de l’Agneau, lequel dépend étroitement du symbolisme courant dans le christianisme. Le récit gallois du Mabinogi de Peredur dépeint deux troupeaux de Moutons, les uns blancs, les autres noirs, séparés par une rivière. À chaque fois que bêlait un Mouton blanc, un Mouton noir traversait l’eau et devenait blanc ; à chaque fois que bêlait un Mouton noir, un Mouton blanc traversait l’eau et devenait noir.

Sur les bords de la rivière, qui symbolise probablement la séparation entre le monde terrestre et l’Au-Delà, se dressait un grand arbre, dont une moitié brûlait depuis la racine jusqu’au sommet et dont l’autre portait un feuillage vert.

Les Moutons blancs devenant noirs symbolisent les âmes descendant du ciel sur la terre ; les Moutons noirs devenant blancs figurent au contraire celles qui montent de la terre vers le ciel. Mais il n’est pas certain qu’un tel symbolisme soit antérieur au christianisme ; il peut représenter l’adaptation du principe, formulé par César, suivant lequel il faut une vie humaine pour que les dieux acceptent de rendre une vie humaine. C’est un des principes fondamentaux de la transmigration des âmes. Les Brebis ont, d’autre part, un symbolisme maléfique et diabolique dans le récit irlandais du Siège de Druin Damghaire. Les mauvais druides du roi Cormac, roi d’Irlande en lutte contre la province de Munster et refusant de payer un tribut injuste, utilisent trois Brebis noires, méchantes, hérissées de piquants de fer, qui viennent facilement à bout de plusieurs guerriers.

Le symbolisme religieux et rituel des Moutons a commencé avec quelques-unes des premières religions : les crânes de Béliers (et de Taureaux) occupaient un emplacement central dans les sanctuaires de Çatal Hüyük, il y a environ 8000 ans. Dans la religion égyptienne antique, le Bélier était le symbole de plusieurs dieux : Khnoum, Harsaphes et Amon (dans son incarnation comme dieu de la fécondité). D’autres divinités sont parfois montrées avec des attributs de Mouton, comme la déesse Ishtar, le dieu phénicien Baal et le dieu babylonien Ea-Oannes. Il existe aussi de nombreuses références au Mouton dans la civilisation grecque ancienne. Le Mouton Chrysomallos fait partie de la légende de la Toison d’Or qui continue d’être racontée encore aujourd’hui. Une corne de Bélier dite Chofar joue un rôle important dans les religions abrahamiques. Abraham, Isaac, Jacob, Moïse le roi David et Mahomet étaient tous bergers.

 Les Moutons sont aussi les premiers animaux mentionnés dans l’Ancien Testament. Selon l’histoire, un Bélier est sacrifié comme substitut à Isaac après qu’un ange eût retenu la main d’Abraham qui allait sacrifier son fils. L’Aïd el-Kebir est l’une des principales fêtes rituelles annuelles de l’Islam, au cours de laquelle des Moutons (ou autres animaux) sont sacrifiés en souvenir de cet acte. Les Grecs et les Romains sacrifiaient aussi régulièrement des Moutons dans leur pratique religieuse. Le judaïsme traditionnel offrait des Moutons dans le cadre du Korban.

Les traces de Moutons, comme avec l’Agneau de Pâques et l’emploi du Shophar sont encore présentes dans les traditions juives modernes. Dans le christianisme, une congrégation est souvent évoquée comme un troupeau, et les Moutons font partie de l’iconographie chrétienne de la naissance de Jésus. De nombreux saints chrétiens sont considérés comme des bergers. Le Christ est aussi décrit comme l’Agneau sacrificiel de Dieu (Agnus Dei) et les célébrations de Pâques en Grèce ou en Roumanie s’accompagnent traditionnellement d’un repas avec de l’Agneau pascal. En Allemagne et en Alsace, on mange un gâteau pascal en forme d’Agneau. En astrologie, le Bélier est le premier (21 mars au 20 avril) signe du zodiaque occidental. Le Mouton est aussi le huitième des douze animaux, avec les douze ans de cycle de l’astrologie chinoise.

mouton0Les Moutons n’étaient pas consommés à Madagascar, car on y croyait qu’ils étaient les incarnations des âmes des ancêtres. Le totem Mouton nous parle d’innocence. La présence de cet animal pouvoir peut exprimer un désir d’être plus familier avec notre propre innocence, ou la fraîcheur de l’esprit de l’enfance. Il pourrait également rappeler des situations ou des événements au cours desquels nous nous sommes sentis innocent et juste, où nous avons particulièrement ressenti une douceur de vivre. Cet animal totem nous encourage à renforcer ces qualités dans notre vie actuelle.

Mouton peut vous aider à mieux exprimer vos émotions, surtout la joie et le bonheur, à mieux profiter des plaisirs de tous les jours, à mettre votre éducation et vos talents au service des autres, à accepter l’amour et la protection d’autrui. Vous pouvez accéder à son pouvoir en guérissant les blessures du passé avec l’aide d’un thérapeute ou d’un conseiller, et en pardonnant à toutes vos relations et en éliminant tout sentiment négatif à leur égard.

La médecine de Mouton purifie le corps, et aide à guérir des mauvais traitements. Mouton protège contre la violence, et garde votre groupe social

 

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Recevoir un message de l’animal

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2016

 

Pour recevoir la réponse de l’animal, tournez votre attention vers l’intérieur de vous-même, et observez silencieusement ce que vous ressentez ou ce qui vous vient à l’esprit (vous pouvez fermer les yeux si c’est plus facile pour vous).

Ne cherchez pas à savoir ou à imaginer ce que l’animal pourrait vous répondre. Restez simplement à l’écoute de vos sensations, et de ce qui se passe en vous. Soyez patient et prenez votre temps. La réponse vient parfois très rapidement, et d’autres fois cela prend un moment… (Et il peut arriver aussi que la réponse soit différée dans le temps, et que vous ayez un « flash », par exemple deux heures après sous votre douche !).

communication animale chez francesca

La réponse de l’animal peut vous parvenir sous différentes formes (et ce indépendamment du mode que vous avez utilisé pour l’émission de votre question) :

  • Sous forme de pensées : Dans ce cas vous entendez une pensée dans votre mental, comme si c’était votre propre voix. En fait, c’est votre mental qui traduit le message de l’animal en mots que vous pouvez comprendre (par exemple :« J’adore les spaghettis ! »). Ou bien vous aurez l’impression de ‘savoir’ la réponse à votre question de manière intuitive et spontanée, c’est-à-dire sans processus de pensée préalable : vous connaissez tout simplement la réponse.
  • Sous forme d’images : Vous recevez dans votre esprit une image (plus ou moins claire, et plus ou moins fugitive) correspondant à la question que vous avez posée (par exemple, un magnifique plat de spaghettis !!).
  • Sous la forme de sensations ou de sentiments : Dans ce cas, vous ressentez une ou des sensations dans votre propre corps (par exemple une sensation de tension dans une partie de votre corps, peut parfois indiquer que l’animal a mal à cet endroit). Ou bien vous pouvez vous sentir soudain triste, ou au contraire très gai(e), ou bien enveloppé(e) d’amour et de douceur (c’est votre animal qui vous fait savoir combien il vous aime…)

 Faites confiance à ce que vous recevez, ne rejetez rien « à-priori », puis vérifiez ce que vous avez obtenu (quand c’est possible !). Plus vous vous ferez confiance, plus vous gagnerez en précision et en justesse avec la pratique. Acceptez ce que vous recevez et remerciez l’animal pour son aide et sa collaboration.

Il est important aussi de valider la réponse de l’animal (même si vous n’êtes pas sûr d’avoir bien compris le message !) et de lui dire ce que vous allez faire au sujet de son message (par exemple… lui préparer plus souvent des spaghettis bien sûr !!!) 

Il peut être intéressant aussi de faire cet exercice avec les animaux de vos amis (chats, chiens, chevaux, poissons, oiseaux…). Cela vous permettra de vérifier les réponses que vous aurez obtenues de l’animal en interrogeant ensuite vos amis (posez des questions simples et vérifiables, sur sa nourriture préférée par exemple, ou l’endroit où il dort, ou encore ce qu’il aime faire, son jouet préféré, ou le lieu de sa promenade quotidienne…). C’est particulièrement intéressant au début pour pouvoir valider son travail et prendre confiance en soi progressivement…

 

En conclusion… 

Surtout soyez patient(e) avec vous-même… En effet, je ne voudrais pas laisser penser que ces facultés se développent nécessairement facilement ou rapidement. Cela dépend des gens… Et encore une fois, ça demande le plus souvent de la pratique, de la persévérance et… beaucoup de patience envers soi-même !! Et si vous souhaitez aller plus loin, vous trouverez dans les livres ci-dessous de nombreux conseils et exercices pratiques pour vous aider à vous reconnecter avec vos capacités innées…

 

Bibliographie 

  • « L’effet Mowgli – ou comment dialoguer avec les animaux » de Jean-Luc Janiszewski
  • « Parlez aux animaux » de Pénélope Smith
  • « La connexion perdue : Retrouver la communication intuitive avec les animaux et la nature » de Marta Williams
  • « La communication animale » de Erik Pigani
  • « Des bêtes et des hommes » de J. Allen Boone
  • « Le Peuple Animal » de Anne et Daniel Meurois-Givaudan (pour l’approche ésotérique…)
  • « Les pouvoirs inexpliqués des animaux » de Rupert Sheldrake (pour l’approche scientifique…)
  • Cette liste n’est pas limitative et il existe bien d’autres livres sur ce sujet passionnnant !…

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Quelle est la nature de la communication télépathique avec les animaux

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2016

 

La communication télépathique est une faculté naturelle, et tous les êtres en sont capables, au moins inconsciemment… :

Les travaux de Rupert Sheldrake rejoignent à la fois les enseignements des grandes sagesses spirituelles, et les découvertes les plus récentes de la Physique Quantique, qui démontrent que tout ce qui existe dans l’univers est relié dans un grand Champ d’Energie Universel. Et nous prenons de plus en plus conscience que nous sommes, chacun d’entre nous, continuellement en interaction avec ce champ, et donc avec tous les êtres, notamment par nos pensées, nos émotions, et nos intentions… Dans ce sens, on pourrait presque dire qu’inconsciemment, nous sommes continuellement en communication ‘télépathique’ (pour en savoir plus, voir « Le Champ d’Energie Universel »).

télépathie animale

Note : Et si l’on admet que nous ne faisons qu’UN avec tout ce qui existe, et qu’il n’y a qu’une seule conscience dans l’univers (qui s’exprime à travers une multitude d’êtres et de manifestations différentes)… alors à un niveau plus profond, il n’y a plus ni distance, ni espace séparant les êtres, puisqu’il n’y a en réalité qu’un seul esprit à la source de tout ce qui est… et la ‘télépathie’ devient alors connaissance directe et immédiate de tout ce qui est ! D’où ces expériences où l’on apprend à ‘ne faire plus qu’un’ avec un arbre, par exemple, afin de pouvoir « communiquer » (communier) avec lui… et peut-être aussi ce sentiment d’une communication « intuitive » plutôt que « télépathique »… Mais ne nous éloignons pas trop, et revenons à nos moutons…

Tout cela nous permet donc de mieux comprendre pourquoi nous possédons tous potentiellement la faculté de communiquer ‘télépathiquement’. On dit d’ailleurs que cette aptitude est naturelle chez beaucoup d’enfants, qui peuvent communiquer ainsi avec tous les êtres : humains, animaux, plantes… (notamment avant l’apprentissage du langage). Cette faculté, non reconnue dans nos sociétés, se perdrait ensuite rapidement avec l’acquisition du langage…

Cependant, certains authentiques « chamans », « télépathes », ou encore « communicateurs animaliers » ont su renouer avec cette faculté autrefois naturelle, et la développer. Et cette possibilité est accessible à chacun d’entre nous !

Bien sûr, certaines personnes sont plus douées que d’autres, on ne peut le nier… Et comme pour l’apprentissage du piano, de la peinture, d’une langue étrangère, ou de n’importe quel sport, pour la plupart d’entre nous cela demande le plus souvent beaucoup de pratique, une vraie motivation, de la persévérance, et parfois beaucoup de patience… pour arriver à une certaine maîtrise.

La télépathie peut se faire sous forme de pensées, d’images, d’émotions, ou de sensations, que l’émetteur évoque en lui-même et que le récepteur perçoit à son tour, là encore sous la forme d’images, d’émotions, de sensations… ou encore d’intuitions, c’est-à-dire une connaissance directe et immédiate, sans processus de pensée ou de réflexion préalable (par exemple, vous êtes au bureau et vous ressentez brusquement que votre enfant a un problème… et vous apprenez par la suite que juste à ce moment-là, il se faisait prendre à parti par des grands dans la cour de récréation !)

 source : http://www.veganspirit.fr/veganspirit

 

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Histoire des Larmes de crocodile

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2016

larmes de crocodile

Il y a longtemps, très longtemps… Peut-être même qu’il n’y avait pas encore d’hommes sur terre…
En Afrique vivait une famille de crocodiles au fond des eaux .C’étaient de gros poissons blancs qui nageaient, heureux.

Mais depuis quelque temps leurs nageoires ventrales se durcissaient, se transformaient en une sorte de grosse pelle ! Papa et Maman leur disaient que c’était très joli, que ces quatre nageoires leur faisaient de belles rames pour naviguer sous l’eau.

Crocodilus, le petit dernier, cherchait l’aventure et malgré les interdictions il s’approchait de plus en plus près du bord .Un jour il touche le sol et sort la tête .Ouah !!! Quelle merveille ! Des arbres ! Des fleurs ! Est-ce possible un monde pareil ! Avec ses drôles de nageoires il s’appuie et traîne son gros corps un peu plus haut .Bizarre cet air qui gonfle dans sa poitrine ! On peut donc respirer ici !Wouf ,ça me fait peur !Vite il retourne dans l’eau .

Et chaque jour Crocodilus recommence cette expérience de plus en plus loin ,en cachette de ses parents .Voilà qu’aujourd’hui il n’en croit pas ses yeux :pour la première fois il voit un oiseau multicolore …

-« Qui es-tu ?

-Je suis un oiseau et toi ?

-Je suis un poisson.

-Un poisson sur le sable ?

-Oui ! Depuis quelques jours j’ai des pattes…

-Et pas d’ailes ? »

Et l’oiseau virevolte au-dessus de Crocodilus, ébahi.

-« Comment est-ce possible ?

-Je ne sais pas, mais je crois que c’est le soleil qui me donne mes plumes et mes couleurs C’est pour le trouver que nous venons ici chaque année ,car chez nous c’est l’hiver et maman dit que nous ne pourrions plus vivre sans le soleil . »

Crocodilus va vite raconter tout cela à ses frères, sœurs, cousins et cousines.
Le lendemain ils sont tous à venir traîner leur gros ventre sur la rive pour admirer ces oiseaux :

-« Nous savons marcher, il nous faut voler maintenant ! Restons au soleil et les ailes nous viendrons ! »

Des journées entières ils sont restés au soleil .Leur peau craquelait, leurs écailles gonflaient et durcissaient, ils souffraient mais espéraient toujours ce miracle : des ailes !

Dans leur cerveau reptilien cette obsession s’est fixée et transmis de père en fils, de mère en fille .Le seul résultat de tous ces efforts c’est actuellement cette peau de cuir dur …

Les oiseaux qui reviennent une fois par an se moquent de cette carapace brunâtre !!!
Les crocodiles sont vexés et sont devenus irascibles ! Ne t’approche pas d’eux !Ils veulent se venger de tout ce qui est beau !

Encore maintenant on les voit se dorer pendant des heures au soleil…mais…pas d’ailes !

Alors ils pleurent …des larmes de crocodile !!!

A toi de trouver la morale de cette histoire …

 

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Le village des crocodiles sacrés

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2016

 

Bazoulé est un village du Burkina Faso, situé dans le département de Tanghin-Dassouri et la province de Kadiogo.

Le village est notable pour ses « crocodiles sacrés », des crocodiles du Nil piégés suite à l’asséchement d’une rivière et qui se sont retrouvé dans une mare proche du village. Nourris par les habitants, les crocodiles sont devenus dociles ce qui fait de la « Mare aux crocodiles sacrés » une attraction nationale. Près d’une centaine d’individus vivent dans la mare. La redevance payée par les touristes permet le développement du village.

Bazoulé a été fondé par le fils cadet d’un puissant roi du nom de Naaba Kouda.

Ce fils qui vivait avec son frère à Rissam dans le Nord de l’actuel Burkina Faso n’avait qu’un seul désir, devenir chef d’un territoire comme ses frères aînés. C’est ainsi qu’il alla voir son père Naaba Kouda et lui demanda de lui trouver un territoire où il allait installer son pouvoir.

 Crocodile sacré

Comme la réponse du père tardait, il alla soumettre sa doléance à sa sœur, Goussi – wemba, qui était mariée à Zongo, village voisin dont elle était le chef. 

Cette dernière lui céda son trône peu de temps avant sa mort. Le fils cadet porta la nouvelle à son père qui lui expliqua en ces termes la raison de son refus de lui confier un territoire : « parce que tu ne vaux rien », ce qui donne en langue moore « Fo – Kavonvré » ; 

Le fils lui répondit en disant : « m’pazolg-yé » ; « je ne suis pas bête », ceci, pour signifier à son père qu’il sera à la hauteur de sa tâche. C’est ainsi que le jour de son intronisation il donna le nom de « Pazolgo – tenga » à son territoire

(la terre de ceux qui ne sont pas bêtes) et se fit appeler Naaba Pazolgo.

Pazolgo – tenga deviendra par la suite Bazoulé et Kavonré, KABORE qui est l’actuel nom de famille des habitants de Bazoulé. C’est sous le règne de Naaba Pazolgo que sont arrivés les crocodiles.

Selon la légende, ces grands reptiles sont tombés du ciel avec la pluie, il y a cinq cent soixante-dix ans. La population de l’époque souffrait de manque d’eau et devait parcourir dix à quinze kilomètres pour s’approvisionner. 

Les traces des crocodiles ont révélé que ces sauriens vivaient dans des terriers pleins d’eau. Les femmes enlevaient l’eau depuis les trous de crocodiles et ceux-ci ne leur faisaient pas de mal. 

La population organisa une fête de joie et de reconnaissance pour les crocodiles qui sont devenu le totem du village. Si un crocodile meurt, il est enterré comme un humain respecté . Une fête qui veut représenter ses funérailles s’appelle Kom-Lakré et se tient tous les ans à la demande des habitants du canton en octobre. 

Le jour de la fête des gens viennent de partout pour demander des sacrifices aux crocodiles la réalisation de leurs vœux : santé, protection, réussite, fertilité chance, … Le village reçoit les visiteurs de beaucoup de pays et son nom est de plus en plus connu travers le monde grâce aux crocodiles sacrés.

lire l’article  ici http://www.bazoule.net/mareauxcrocodilessacres.html

Sur le site : http://www.bazoule.net/

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LE CROCODILE est sans chromosome

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2016

 

Le crocodile marin de Papouasie-Nouvelle-Guinée appartient à l’espèce indo-pacifique (Crocodylus porosus), de loin la plus commune et présente dans toutes les régions tropicales d’Asie et du Pacifique. Crocodylus porosus peuple les fleuves et les estuaires, y compris ceux de Papouasie-Nouvelle-Guinée et des îles Salomon. Plus grand que d’autres espèces (sa taille peut atteindre jusqu’à neuf mètres de long), il se caractérise aussi par un dos protégé par des écailles ovales et régulières. Ce prédateur peut attraper des proies humaines dans guère plus qu’une dizaine de centimètres d’eau et les entraîner vers les profondeurs. Son habitat chevauche en partie celui du crocodile d’eau douce (Crocodylus novaeguinae), qui s’étend jusqu’à 1 000 kilomètres à l’intérieur des terres et jusqu’à 600 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le Crocodylus novaeguineae, plus petit que Crocodylus porosus, vit surtout dans les marécages.

crocodile

Chez les crocodiles, le mâle et la femelle ne se différencient pas par les chromosomes X et Y (ils n’en possèdent pas), mais par les conditions environnementales qui prévalent à un stade précis de leur développement. Ils atteignent ce stade à peu près à l’âge où les humains deviennent pubères (autrement dit, à l’âge de l’initiation). À la manière des crocodiles, les jeunes garçons anga de Papouasie-Nouvelle-Guinée restent pratiquement indifférenciés sur le plan sexuel. Ils doivent donc acquérir leur masculinité en ingérant le sperme de leurs aînés (pratique symbolisée par la flûte).

Les Iatmul croient que le crocodile a créé le ciel et la terre et que des ancêtres crocodiles ont colonisé leur région, fondant les villages dans lesquels vivent aujourd’hui les populations humaines. Dans leurs rituels d’initiation, ils déclarent que le Crocodile Primitif avale les garçons et les régurgite à l’état adulte. À l’appui de ce mythe, ils pratiquent de petites entailles dans la peau des initiés pour représenter les blessures infligées par les dents du crocodile. En outre, ils sculptent des crocodiles sur la proue de leurs pirogues afin de les doter des capacités de natation du reptile, qui peut parcourir de très grandes distances en mer. En plusieurs endroits (Nouvelle-Irlande, Malaita, etc.), on place des sculptures de crocodiles sur les frises de frontons de maisons des hommes/des armes ou de maisons allongées, ainsi que sur leurs faîtes.

Les Elema (golfe de Papouasie), tout comme les Malaitains, croient que des esprits s’incarnent dans le crocodile et punissent ceux qui violent les tabous en les entraînant dans la mer pour les dévorer.

Les cannibales disent que la chair du crocodile a à peu près le même goût que la chair humaine.

Pierre Maranda, 2000 http://www.oceanie.org/graphes/crocodiles.html

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Le crocodile est chassé pour sa peau

Posté par othoharmonie le 13 décembre 2016

 

Stephen « Steve » Robert Irwin, né le 22 février 1962 à Essendon et mort le 4 septembre 2006 à Batt Reef, était un animateur de télévision australien et le propriétaire du Australia Zoo, un zoo fondé par ses parents à Beerwah  dans l’État du Queensland. Il était connu à travers le monde pour son rôle de chasseur de crocodiles dans son émission The Crocodile Hunter.

crocodile

Steve Irwin participe grandement à l’expansion du parc, prenant part à l’alimentation quotidienne des animaux, ainsi que les activités de soins et d’entretien. Lors de son sixième anniversaire, il a reçu un python mesurant 4 mètres de long. Il commence à s’occuper des crocodiles à l’âge de neuf ans après que son père lui a instruit très jeune le comportement des reptiles. Aussi, au même âge, il a élevé son premier crocodile, toujours sous la supervision de son père. Il participe ensuite aux captures de crocodiles trop proches des zones habitées, pour les ramener au parc. Plus tard, il emprunte le chemin que son père avait pris en devenant bénévole au programme de gestion des crocodiles sur la côte Est du Queensland (Queensland Government’s East Coast Crocodile Management), destiné à s’occuper des crocodiles vivant dans cette zone. Dans le même temps, il capture plus de 100 crocodiles, dont certains ont été relogés, tandis que d’autres ont été accueillis dans le parc de la famille. Steve Irwin a repris la gestion du parc en 1991 et l’a rebaptisé « Australia Zoo » en 1992.

En 1991, sa passion pour les crocodiles est filmée lors d’une émission sur la faune, moment où il rencontre sa future femme Terri, naturaliste américaine de Eugène dans l’Oregon qui était en Australie pour y étudier les centres de réhabilitation de la faune et qui avait décidé de visiter le zoo. Selon le couple, cela a été le coup de foudre. Terri a déclaré à l’époque : « je pensais qu’il n’y en avait pas un comme cela dans le monde, il avait l’air d’un Tarzan de l’environnement, plus grand que la vie d’un super-héros. » Ils se fiancent quatre mois plus tard et se marient à Eugène le 4 juin 1992. Ensemble, ils ont deux enfants, une fille, Bindi Irwin (né le 24 juillet 1998), et un fils, Robert Clarence « Bob » (du prénom du père de Steve) Irwin (né le 1er décembre 2003). Bindi Sue est nommée ainsi d’après le nom des deux animaux préférés de Steve : Bindi, un crocodile marin, et Sui, une Staffordshire Bull Terrier décédée le 23 juin 2004. Irwin est aussi enthousiaste à propos de sa famille qu’il l’est lorsqu’il est au travail. À propos de sa fille Bindi, il déclara qu’elle était « la raison pour laquelle il a été mis sur la Terre ». Sa femme a dit : « La seule chose qui pourrait l’éloigner des animaux qu’il aime, ce sont les gens qu’il aime encore plus. ». Bien que les Irwin soient d’heureux mariés, ils ne portent pas d’alliance, car dans leur travail, le port de bijoux peut représenter un danger pour eux et/ou les animaux.

Le 4 septembre 2006, Irwin est mortellement blessé par une raie pastenague alors qu’il plongeait pour un tournage à Batt Reef (partie de la grande barrière de corail), au large de Port Douglas dans le Queensland.

La mort de Steve Irwin a été entièrement filmée et Terri Irwin, la femme de Steve, a déclaré sur la chaîne américaine Access Hollywood que le document a été depuis détruit pour éviter toute diffusion publique. Les parents de Steve Irwin ont refusé la cérémonie nationale proposée par le Premier ministre, préférant un enterrement plus intime.

Le capitaine Paul Watson, fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society, rebaptisa l’ancien patrouilleur écossais FPV Westra, MV Steve Irwin en sa mémoire le 5 décembre 2007. À la cérémonie de baptême, sa veuve Terri déclara : « Si Steve était encore en vie, il se serait sûrement embarqué avec eux ».

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Crocodile et superstitions

Posté par othoharmonie le 13 décembre 2016

 

 

Le crocodile a été considéré comme un substitut du Dragon-Vouivre ! 

  Que de croyances entourent,  en Afrique tout particulièrement,  ce monstre impressionnant ! 

 crocodile

« On dit que, dans l’Egypte ancienne, le crocodile du Nil pouvait dévorer l’ombre d’un passant et pouvait le tuer en entraînant son image réfléchie sous l’eau. 

« Les Zoulous ne regardent pas dans une eau marécageuse parce qu’elle ne renvoie pas leur reflet. Ils craignent qu’un monstre habitant ce marécage ne l’ait absorbé pour les faire mourir. 

Les Basutos croient, quand quelqu’un meurt brusquement sans cause apparente, qu’un crocodile a attiré vers lui son reflet.  » N’est-ce pas ce crocodile qui est devenu le diable dévoreur d’âme en Occident ? 

Comment comprendre, avec la mentalité actuelle, certaines  réactions que l’on peut encore constater chez ceux qui furent longtemps appelés sauvages par les prétendus civilisés ? … » 

« Le crocodile est substitué au Monstre-Dragon dans de nombreuses églises. Certains ont été ramenés d’Egypte où Horus à cheval, ancêtre de saint Georges, maintient de sa lance le crocodile. » 

 Extrait de Le Miroir, symbole des symboles, 2ème édition à paraître aux Editions du Cosmogone (Lyon).

« Lors des processions, il arrivait qu’on fasse parader la dépouille naturalisée en haut d’un bâton devant ou derrière la croix. Il reste naturellement très peu de ces animaux. »

Extrait de La Vouivre, un symbole universel, 4ème édition à paraître aux Editions du Cosmogone (Lyon).

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Qui sont vraiment les animaux à nos yeux ?

Posté par othoharmonie le 10 décembre 2016

 

Si une pétition fait le tour du web pour changer leur statut dans le Code civil, de nombreuses questions restent en suspens… Pourquoi ne les respectons-nous pas autant que les êtres humains ? Nos amis les bêtes sont des êtres bien vivants et sensibles, alors… Quel avenir leur réserve-t-on ?

Nos amis les bêtes ne sont pas cantonnés à des contrées sauvages et reculées. La moitié de la population française vit avec des animaux, auxquels il faut ajouter ceux qui sont en élevage. « Nous entretenons, avec ces autres formes de vie, des relations beaucoup plus étroites que la plupart des gens veulent bien l’admettre, nous dit le biologiste Rupert Sheldrake (…) Mais cette réalité est mal représentée dans les discours officiels. Il y a presque comme un tabou de parler de nos animaux ». Que ce soit pour le plaisir de leur compagnie, pour les utiliser ou les consommer, de manière directe ou indirecte, ces millions d’animaux font partie de notre quotidien. Quelle considération sommes-nous alors prêts à avoir pour cette « masse animale » qui vit parmi nous ? 

chatons

Changer de regard

Deux singes sont placés dans deux cages différentes, côte à côte. L’un d’entre eux a la possibilité de tirer sur une chaîne pour avoir de la nourriture. Seulement, lorsqu’il fait cela, une décharge électrique est envoyée à son compagnon. Que va faire le singe, se demandent les psychiatres qui ont monté toute l’opération ? A mille lieues de ce qui avait été présagé, « ces singes se laissaient volontairement affamer pour éviter d’infliger une souffrance à l’autre », raconte Frans de Waal, primatologue, dans son livre L’âge de l’empathie. Cette histoire ébranle l’image de l’animal insensible, égoïste et animé d’instincts pulsionnels qu’il ne contrôlerait pas. Cet archétype implanté dans l’imaginaire populaire par une science maintenant poussiéreuse a sérieusement besoin d’être revu. « Une chienne est devenue célèbre pour avoir sauvé à Buenos Aires un bébé abandonné, en le plaçant à côté de ses chiots. On a vu une tigresse du Bengale, dans un zoo, nourrir des porcelets », poursuit Frans de Waal. Les animaux semblent tout à fait capables d’empathie, de tempérance, et de générosité.

Et des a priori sur les animaux, nous en avons plein. Autre exemple, notre vision de leur système hiérarchique. Comme nous l’explique la philosophe Vinciane Despret dans son ouvrage Que diraient les animaux si on leur posait les bonnes questions ? , nous faisons des arrêts sur image pour décider de ce qui est vrai, là où les animaux changent constamment. Tels les coureurs qui font une course de relais, les animaux vivant en meute se passent régulièrement le bâton. Un coup l’un est le premier à avoir accès à la nourriture, un coup l’autre décide des déplacements du groupe, mais tout change régulièrement et les responsabilités varient entre mâles et femelles. « Une hiérarchie qui fluctue tous les trois jours mérite-t-elle encore le nom de hiérarchie ? », demande Vinciane Despret. Ce que cette spécialiste de la question animale met alors en évidence, c’est cette fâcheuse tendance qu’ont les humains à faire de l’anthropomorphisme : interpréter la nature depuis leur propre conditionnement culturel. Or les organisations pyramidales avec un individu alpha aux commandes, ne semblent en fait pas exister dans le monde animal. 

chez francesca

Qu’en est-il alors de la compétition, soit disant moteur de toute évolution moderne ? Frans de Waal et son équipe décident d’offrir une nouvelle structure de jeu aux chimpanzés du Centre de primates de Yerkes, et enferment ces derniers dans des cages le temps de la construction. Tout excités à l’idée de voir les chimpanzés découvrir leur nouveau joujou, les paris vont bon train parmi le personnel du centre. Lequel des primates atteindra le haut de la structure en premier ? Le gros mâle qui aime bien faire le dur ? La femelle maligne qui comprend tout avant les autres ? Le vieux singe qui sait s’économiser pour plus d’efficacité ? « Leurs premières réactions nous ont pris de court. Les premières minutes qui suivirent leur libération se passèrent en mondanités. Certains chimpanzés se sautèrent au cou, s’étreignant et s’embrassant a qui mieux mieux », s’étonne Frans de Waal. Ayant été enfermés pendant plus d’un mois, la première joie des chimpanzés était surtout de se retrouver, pas de se jeter sur la nouvelle structure en mode compétitif pour asseoir un quelconque territoire. 

Signez la pétition de 30 millions d’amis soutenue par Christophe André, Boris Cyrulnik, Matthieu Ricard, Frédéric Lenoir, Pierre Rabhi, Edgar Morin et beaucoup d’autres…

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Les animaux sont naturellement télépathes

Posté par othoharmonie le 10 décembre 2016

 

Comme les êtres humains, les animaux sont eux aussi des êtres spirituels, et ils ont eux aussi des émotions, des pensées, des désirs… Et s’ils ne communiquent pas avec un langage verbal complexe comme le nôtre, leur communication n’en est pas moins élaborée pour autant ! Ils communiquent bien sûr par leur « langage corporel », et parfois aussi vocalement… mais surtout, ils communiquent entre eux, et avec les autres espèces, par le langage universel qu’est la télépathie !

animaux télépathes

Le jour où les êtres humains reconnaîtront cette manière de communiquer des animaux, ils les découvriront sous un jour entièrement nouveau et apprendront beaucoup sur leur intelligence, leur sensibilité, leur vie intérieure, et qui ils sont véritablement… (et peut-être qu’enfin, l’homme prendra conscience de toute l’horreur de son comportement envers les animaux, et qu’il deviendra alors impossible de continuer à les exploiter, à les torturer dans les laboratoires de vivisection, à les emprisonner dans les élevages industriels ou dans des cirques, à les chasser, à les battre, à les tuer, à les traiter comme de la viande sur pattes, à les manger… A moins que ça ne soit l’inverse : peut-être que l’animal ne se révèlera véritablement à l’être humain que le jour où l’homme aura enfin appris à l’aimer et à le respecter comme un être spirituel à part entière… ?« Et le loup habitera avec l’agneau ; la panthère se couchera avec le chevreau ; le veau, le lionceau et la bête grasse iront ensemble, conduits par un petit garçon… Le nourrisson jouera sur le repaire de l’aspic ; sur le trou de la vipère le jeune enfant mettra la main. On ne fera plus de mal ni de violence sur toute ma montagne sainte, car le pays sera rempli de la connaissance de Yahvé… »(*). Qui sait ?… Mais on s’éloigne à nouveau…)

A la différence des êtres humains, les animaux ne sont pas conditionnés par la culture et le langage verbal, et ils ne perdent donc pas leurs facultés télépathiques innées, qui sont naturelles pour eux. Cela dit, tout comme les humains, les animaux diffèrent dans leur sensibilité et dans leurs capacités à communiquer…

Il existe des méthodes et des techniques pour apprendre à communiquer intuitivement (télépathiquement) avec les animaux, et l’on peut communiquer non seulement avec les chiens, les chats, les chevaux, les oiseaux… mais aussi avec toutes les autres espèces, domestiques ou sauvages, comme nous le montrent les nombreux témoignages des personnes qui pratiquent cette communication silencieuse avec les animaux.

Voici par exemple le témoignage de Nicci Mackay, extrait du livre « L’effet Mowgli«  de Jean-Luc Janiszewski : Nicci et son mari Robert ont beaucoup d’animaux, dont des vaches et leurs petits…

effet mowgli

Extrait :

« Nicci Mackay murmure à l’oreille des chevaux. Aux Royaume-Uni où elle vit, elle ne rate en fait aucune occasion de parler aux animaux, à tous les animaux, et ces animaux lui répondent…

Deux vaches, que Robert et Nicci adoraient, étaient mortes laissant derrière elles deux veaux orphelins dont elles avaient pu s’occuper durant environ un mois. Qu’allait-on faire des petits ? Les pratiques en vigueur voulaient qu’ils soient vendus pour leur laisser une chance d’être présentés à des vaches sans veau qui les adopteraient.

[Nicci et Robert trouvent un nouveau foyer pour les deux petits veaux, et doivent alors séparer les veaux orphelins du troupeau. C'est Robert qui s'en occupe pendant que Nicci reste dans la maison. Mais au bout d'un certain temps, il rentre dans la maison très en colère...]

Nicci voulut comprendre ce qui s’était passé. Robert, et Adrien qui les avait rejoints, expliquèrent sans se faire prier que les vaches se comportaient de manière bien étrange. Ils avaient d’abord tenté d’identifier un des orphelins. Lorsqu’un des veaux leur parut être le bon, une vache s’approchait immédiatement de lui comme si c’était son petit. Pensant s’être trompés, les deux hommes avaient donc porté leur attention sur un autre veau isolé. Et la même chose était arrivée. Une vache s’était aussitôt interposée revendiquant le veau comme étant le sien. Et le manège s’était poursuivi ainsi pendant deux bonnes heures !

La mort dans l’âme Nicci se joignit à l’équipage pour tenter de mettre un terme à cette horrible tâche. Le troupeau avait repris ses quartiers et broutait paisiblement. A l’arrivée du trio, tout sembla s’arrêter. Toutes les vaches fixèrent intensément les arrivants, comme si elles ne faisaient plus qu’une et s’étaient mises en totale harmonie.

La matriarche du troupeau s’avança de deux pas pour se faire connaître. C’est donc à elle que décida de s’adresser Nicci. « Ce veau est-il l’un des orphelins ? » demanda-t-elle mentalement, en désignant du regard un veau se tenant à sa gauche… La réponse que lui fit la vache dominante du troupeau lui parvint sous la forme d’une sensation « Absolument pas ! ». Aucun mot, aucune image, juste ce brusque raidissement interne disant « Non ! » avec beaucoup de détermination.

Nicci en fit part à Robert et Adrien. Robert lui montra donc un autre petit susceptible de correspondre. « Est-ce lui ? » s’enquit Nicci auprès de la vache. Même réponse. Une fois encore sans crainte, ni nervosité, juste cette vigoureuse désaprobation de ce qui était en train de se faire. Mais il fallait avancer [...] A ce moment-là, Nicci aperçu un petit veau qui se montrait timidement entre les deux pattes avant de l’une des vaches. Dès que leurs regards se croisèrent, Nicci sut que c’était l’un des orphelins. « En voilà un ! » cria-t-elle à Robert. « Là, là au milieu… ».

Mais à peine Nicci avait-elle prononcé ces paroles qu’elle sentit un spasme. Elle ressentit une sensation très bizarre, comme si une main invisible avait saisi ses entrailles sans les presser très fortement, mais néanmoins avec fermeté. Elle sut immédiatement qu’elle avait mal agi. Oui, elle avait bien trouvé l’un des orphelins, mais elle avait mis par la même occasion la matriarche très en colère… Nicci venait de comprendre en un éclair ce qui était réellement en train de se passer. Elle se tourna vers Robert et Adrien et leur dit sans détour que le troupeau voulait garder les orphelins. Les vaches voulaient s’en occuper et les nourrir tour à tour… Pendant un moment interminable ce fut le silence… Puis Robert s’entendit dire avec un certain empressement : « Eh bien je leur donne un mois. Mais si l’un des veaux se retrouve seul à nouveau, c’en est fini’…

Le troupeau fut gentiment ramené au pré. Ses faits et gestes furent attentivement observés par Robert durant trente jours pleins. Les deux orphelins ne furent jamais identifiés. Tous les veaux grandirent ensemble, bénéficiant des mêmes soins. Et c’est ainsi qu’ils restèrent unis : comme un seul et même être et en totale harmonie. »

 source : http://www.veganspirit.fr/veganspirit

 

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