L’Hippopotame en Egypte

Posté par othoharmonie le 29 mars 2014

 

290px-Hippo_pod_editL’Hippopotame faisait partie des animaux dangereux de l’Egypte antique, les égyptiens avaient pour habitude de vénérer les animaux qu’ils craignaient afin de s’en approprier leur protection divine. 

Les divinités représentés sous la forme d’un hippopotame sont généralement liés à la protection de la grossesse, ou des accouchements difficiles, en effet à l’époque, il était courant de voir cet animal en compagnie de jeunes hippopotames, qu’ils défendaient avec ardeur. 

Liste des divinités ayant empruntés l’iconographie de l’hippopotame 

Amemét la dévoreuse aux jambes d’hippopotame

La déesse Amemét « la dévoreuse » est souvent représentée avec une couronne rouge, des jambes d’hippopotame, un corps de lionne ou de léopard et une tête de crocodile, toutes les créatures féroces de l’Égypte. Associée au dieu Amon, ils forment un des couples de l’Ogdoade d’Hermopolis. C’est la déesse la plus redoutée des égyptiens. 

La déesse Amemét joue un rôle important dans le rituel de la pesée de l’âme, rituel funéraire ou le poids du cœur doit être égal ou inférieur au poids d’une plume « plume de Maât ». Lors du rituel funéraire, si le cœur du défunt est plus lourd que le poids de la plume, la déesse Amemét dévore le cœur du défunt et le prive de son immortalité dans l’au-delà. 

C’est la déesse que vous voyez sur la photo ci-dessus, à droite de la balance, elle attend avec impatience le verdict de la pesée. 

Meskhenèt la déesse hippopotame coiffée d’un utérus de vache

La déesse Meskhenèt est une représentation symbolique des assises du monde, des fondations des édifices, et du siège d’accouchement. 

Les femmes accouchaient assises, et la déesse personnifiait ce siège. Son rôle était d’être présente lors de l’accouchement. 

La déesse Meskhenèt est une des parèdres du dieu Chaï. 

La déesse possède un pouvoir agissant sur la durée de la vie terrestre des hommes, elle « décide de l’existence » elle accroit le temps de vie de celui qui est au service du dieu qu’elle compte les années nombreuses pour celui qu’il aimerais qu’elle envoie un destin funeste à qui transgresse sa volonté. 

Le siège d’accouchement représenté sous la forme de quatre briques, sont également incarnées par des divinités qui peuvent n’êtres que de simple nourrices, les briques sont donc nommées ainsi; l’Efficace, la Parfaite, l’Ainée et la Grande, respectivement identifiées aux déesses Nephtys, Isis, Nout et Tefnout chargées de la protection des jours épagomènes. 

La déesse Meskhenèt est généralement représentée sous la forme d’une femelle hippopotame, debout, ses pattes arrières posées sur un signe-Sa, coiffée de la couronne hathorique surmontée de deux plumes sur un mortier, ou sous l’aspect d’une femme coiffée d’un signe hiéroglyphique de l’utérus d’une vache comme la déesse Tjenenet. 

Opèt la grande déesse hippopotame

La déesse mère Ipèt ou Opèt ou Ipèt « la grande » est représentée sous la forme animale d’un hippopotame dans la mythologie égyptienne, c’est la déesse hippopotame, connue sous le nom de Ipy jusqu’à l’époque gréco-romaine. 

Les textes des pyramides la mentionne une fois ou le pharaon souhaite boire son lait blanc, brillant et doux. 

Un temple édifié par Ptolémée VIII, à la période ptolémaïque au IIème siècle avant JC est laissé inachevé, des travaux de décorations ont continués sous le règne de Ptolémée XII au Ier siècle avant JC, ce petit temple d’Opèt est aujourd’hui en cours de restauration dans le cadre d’une collaboration franco-égyptienne. 

Dans ce temple, la déesse Ipèt est assimilée à la déesse Nout et devient celle qui engendra le dieu Osiris. 

Une grande fête à Thèbes était consacré à la déesse Ipèt, le dieu Amon s’unissait avec elle, elle était alors assimilée à la déesse Amaunet  »épouse d’Amon ». 

Tawaret la déesse hippopotame avec une tête de crocodile

La déesse Tawaret ou Tawret est représentée sous la forme animale d’un hippopotame avec une tête de crocodile, c’est la protectrice des accouchements alors difficiles à cette époque ou les fausses couches étaient courantes. 

La déesse Tawaret est parfois assimilée comme l’épouse du dieu Seth. 

Thouëris la déesse hippopotame, avec une queue de crocodile et des pattes de lionne

 La déesse Thouëris « la grande » est généralement représentée sous la forme animale d’un hippopotame debout avec la poitrine tombante, le ventre en avant, une queue de crocodile et des pattes de lionne. Elle était vénéré principalement à Thèbes sous le Nouvel Empire. 

Sa qualité de déesse mère la rapproche des déesses Isis et Hathor. C’est la protectrices les femmes mères, elle protège ces femmes pendant les accouchements, son culte était vénéré dans les foyers comme le dieu Bés, sa statuette était placée pour protéger la naissance des nouveau-nés à une époque ou les fausses couches étaient fréquentes.

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Hâpy fêtait l’hippopotame

Posté par othoharmonie le 29 mars 2014

 

 

Image illustrative de l'article HâpyHâpy est la personnification divine du Nil dans la mythologie égyptienne.

Hâpy était représenté sous les traits d’un personnage aux formes androgynes. Si son corps est masculin, il n’en a pas moins deux grosses mamelles féminines qui assurent la prospérité aux Égyptiens. Son ventre est proéminent et gras, et il porte sur la tête un panache de plantes du Nil. Il est souvent représenté sous la forme duale de jumeaux. L’un portant sur la tête des tiges de papyrus (symbole de la Haute-Égypte) et l’autre portant un nénuphar (symbole de la Basse-Égypte).

Il pouvait aussi être représenté avec une tête d’hippopotame, toujours sous sa forme hermaphrodite.

Selon la légende, Hâpy vivait dans deux lieux cachés. Le premier se situait sous la première cataracte du Nil, près d’Éléphantine. De là, il versait le contenu de deux jarres pour faire monter les eaux de Haute-Égypte. L’autre lieu était situé en Basse-Égypte près de Memphis, et servait à approvisionner le delta en eau féconde. Les Égyptiens attribuaient à Hâpy la force vitale du Nil qui provenait en fait du limon noir qu’il transporte qui fertilisait les rives du fleuve et apportait sa richesse à l’Égypte. Il est également, par extension, le symbole de la prospérité et de la fécondité.

Chaque année, le Nil débordait de son lit pour fertiliser les rives asséchées par le climat aride de l’Égypte. Le limon qu’il transportait rendait possible leur culture. Symbole de ces crues annuelles, Hâpy, avait un rôle prépondérant dans la vie des Égyptiens de l’antiquité : du niveau de ces crues dépendait la survie de ce peuple, qui était aussi bien touché par des crues trop faibles (qui asséchaient les cultures) que par les débordements excessifs de ces flots qui provoquaient de grandes inondations.

Pour s’attirer les bonnes grâces du dieu fleuve, les Égyptiens lui donnaient de grandes quantités d’offrandes. Sur le mur des temples, on le trouve représenté devant des tables d’offrandes, couvertes de produits provenant des différents nomes d’Égypte. Dans ces représentations, il porte sur la tête le symbole de la région correspondante.

220px-Cyperus_papyrus-pjt3Lors de sa fête annuelle le droit de chasser et de manger la chaire des hippopotames étaient accordés au peuple d’Égypte, privilège des prêtres de ses temples le reste de l’année, permettant ainsi de réguler leur population.

Simple composition littéraire ou chant liturgique dédié à Hâpy, l’hymne au Nil est un magnifique éloge de la nature, qui faisait partie des œuvres enseignées aux élèves scribes.

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Dieu à tête d’hippopotame

Posté par othoharmonie le 29 mars 2014

 

Taourèt (Taweret, Taurt, Thouéris, Thoeris, Toeris) dite « La Grande » est la déesse hippopotame protectrice des accouchements. Elle semble aussi confondue avec Apet, Ipet ou Opet.

téléchargement (8)Son apparition était censée effaroucher n’importe quel esprit malin qui aurait pu nuire à un enfant et à la femme en travail. 
Comme déesse protectrice de l’accouchement elle était souvent accompagnée du dieu nain  Bes, qui avait une fonction semblable.

Elle passe pour une compagne de Seth, de Sobek ou de Bes.

Elle était représentée avec une tête d’hippopotame, les pieds et les bras d’un lion, la queue d’un crocodile, des seins tombant et un ventre gonflé par une grossesse. Elle est coiffée d’un mortier éventuellement surmonté de cornes et du disque solaire. 
Elle était souvent dépeinte tenant l’amulette « Sa » symbolisant la protection ou l’ank représentant la Vie.

A noter qu’il existe une déesse particulière pour les accouchements, moment particulièrement périlleux et exaltant, en la personne de Meskhenet.

Adoré sous la forme femelle bienveillante de la déesse Thouéris (ou Opet) au corps d’hippopotame, à la tête de crocodile et aux pattes de lion, protectrice des naissances et incarnation de la fécondité aquatique. Craint sous la forme maléfique de Seth, dieu du désordre et du chaos, du Tonnerre et des Forces violentes, il est considéré par les pharaons comme un animal maudit, ennemi des dieux, qu’il faut exterminer. Les Egyptiens redoutent ce représentant du Nil capable d’affronter la toute puissance de Pharaon, depuis qu’un hippopotame tua Ménès, premier roi d’Egypte, bâtisseur de la ville de Memphis et instaurateur d’un culte voué au crocodile. Après sa mort, il sera représenté par un crocodile saisi dans sa gueule par un hippopotame. Selon certaines légendes, l’hippopotame aurait même participé au combat des dieux. Seth noie son frère Osiris dans les eaux du Nil en prenant la forme d’un hippopotame. Pour venger son père, Horus revêt également la forme d’un hippopotame et affronte son oncle dans les eaux du Nil. Sa mère, Isis, harponne Seth, mais lui laisse la vie sauve. Horus, fou de colère, surgit du Nil et arrache la tête de sa mère grâce à ses puissantes mâchoires. Abondants dans la vallée du Nil, les hippopotames ravagent les cultures et sont considérés comme des ennemis par les paysans, qui les chassent à l’aide d’un harpon. Cette chasse prend très tôt un caractère rituel. Symbole des forces mauvaises, identifié à Seth, l’hippopotame est mis à mort rituellement par le roi sur les représentations figurées des mastabas (tombes). Les mâles blancs, symbole de la toute puissance du mal, sont encore plus redoutés et sont, à Edfou, la ville d’Horus, exterminés par des harponneurs choisis par les pharaons.

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rêver d’hippopotame

Posté par othoharmonie le 29 mars 2014

 

200px-Bothriogenys_fraasiVoir en rêve un hippopotame représente votre nature agressive et vos forces cachées. Vous avez plus d’influence et de puissance que vous réalisez. Sinon, il indique que vous êtes territoriale. Peut-être quelqu’un outrepasse ses limites. Voir en rêve un groupe d’hippopotames signifie que vous avez besoin d’échapper à la routine quotidienne et se détendre

Rêver d’un hippopotame dans son environnement naturel : vos ennemis sont déterminés à vous détruire, assurez bien votre défense
Au zoo : seul le découragement peut vous empêcher de surmonter l’adversité
Le chasser : on vous agresse fréquemment par des paroles qui vous mettent les nerfs en pelote
Il vous poursuit : vos affaires vont très mal

 

Symbolise votre corps émotionnel. Difficulté à bien maîtriser ses émotions ou de ses désirs. La femelle représente souvent la fécon­dité.

Rêve positif : annonce des moments émotionnels intenses et agréables. Attention, cette situation ne doit pas persister indéfini­ment, vous devrez rapidement passer à autre chose pour ne pas développer de dépendance ou d’obsession malsaine.

Rêve négatif : annonce un manque de maîtrise de vos émotions qui vous causera quelques ennuis.

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L’HIPPOPOTAME BLANC

Posté par othoharmonie le 28 mars 2014

Voici l’histoire :

*

téléchargement (3)Les tribus des Bayombé et des Mongo étaient ennemies depuis toujours. Nul ne se rappelait la vraie raison de cette hostilité qui n’en était pas moins farouche et tenace. 

Le plus souvent, c’étaient les Mongo, guerriers accomplis, qui cherchaient querelle aux Bayombé. Ceux-ci étaient travailleurs et pacifiques, mais une fois attaqués, ils se défendaient avec détermination. Ainsi, tout en vivant côte à côte, les Mongo et les Bayombé se faisaient une guerre permanente sans que pour autant les uns l’emportent sur les autres. 

Un jour, les Bakouba, apparentés aux Mongo vinrent s’installer sur le territoire de ceux-ci. Ensemble, ils décidèrent de chasser les Bayombé de leurs terres.

Le chef des Bayombé fut mis au courant de cette alliance par Dombi, puissant sorcier, qui avait l’habitude d’invoquer directement Mguri-mgori, le plus grand des dieux. Le chef mobilisa aussitôt ses guerriers, mais les Mongo et les Bakouba étaient bien supérieurs en nombre. Pendant des jours et des nuits, Dombi prépara une puissante magie qui devait faire pencher la victoire du côté des Bayombé. Le sorcier avait un fils paralysé de naissance, nommé Ingola. Très affecté par l’infortune de son enfant, Dombi s’en plaignit amèrement aux puissants Esprits. Lorsque la guerre devint imminente, le grand Mguri-mgori lui apparut en songe et lui dit :

« Sorcier Dombi, tu as maintes fois sollicité notre aide pour ton malheureux fils Ingola. Sache, cependant, que malgré son infortune, il sauvera ton peuple dans cette guerre. Qu’il fabrique une lance, mais dans un matériau autre que le bois, et qu’il se rende, armé de cette lance, dans les marécages pour y trouver l’hippopotame Daga. 

Ce n’est pas un hippopotame ordinaire : sa peau est d’une blancheur éclatante. Daga, l’hippopotame blanc, portera ton fils sur le champ de bataille où ton peuple sera en train de se battre.   

Ingola arrivera juste à temps pour lui permettre d’emporter la victoire. Lui-même, toutefois ne reviendra pas du combat.  »

Le sorcier raconta son rêve à Ingola, qui fut transporté de joie :
« Ainsi, j’irai, moi aussi, au combat ! je ne serai plus la risée des femmes en restant à la maison ! Je me demande seulement comment fabriquer ma lance autrement qu’en bois ?  »

Le sorcier réfléchit, puis conseilla à son fils :
« Le mieux sera de la forger en laiton.  »

Ingola se mit aussitôt à l’ouvrage. Sa lance était terminée lorsque les guerriers Bayombé finirent de se préparer au combat. Il s’en alla vers les marécages de Daga, l’hippopotame blanc, tandis que les guerriers Bayombé partirent pour la guerre. Ingola marcha en clopinant jusqu’au marécage, alors que l’hippopotame venait déjà à sa rencontre. Daga présenta son large dos au jeune homme qui s’y hissa et partit au champ de bataille.

La guerre y faisait rage. 

La chance commençait à pencher du côté des Mongo et des Bakouba, supérieurs en nombre. Les Bayombé durent reculer, leur retrait se transformant rapidement en débandade, puis en fuite éperdue. Chevauchant son hippopotame blanc, Ingola choisit ce moment crucial pour surgir telle une tornade au milieu des ennemis qu’il se mit à ravager avec sa lance en laiton. Il abattit les Mongo et les Bakouba par rangées entières, Daga, l’hippopotame blanc, piétinant leurs têtes pour les enfoncer dans le sol.

téléchargement (4)Plus aucun doute ne subsistait sur l’issue de la guerre.

Vainqueurs, les Bayombé n’eurent pas le loisir de remercier et célébrer leur jeune héros car un événement extraordinaire se produisit alors : l’hippopotame blanc trotta jusqu’à un immense arbre creux qui poussait à côté du champ de bataille. Il s’engouffra dans la cavité avec le jeune homme qui le chevauchait toujours, sa lance à la main. Lorsque les Bayombé accoururent au pied de l’arbre, la cavité avait disparu.

Depuis ce temps-là, les Bayombé racontent qu’Ingola sortira de l’arbre sur le dos de son hippopotame blanc, brandissant sa lance de laiton le jour où une grave menace pèsera sur son peuple. Il sortira de l’arbre et, avec son aide, les Bayombé sortiront victorieux de la guerre.

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Oracle de l’hippopotame

Posté par othoharmonie le 28 mars 2014

 

290px-Hippopotamus_cruetzburgiLa femelle est symbole de la fécondité. Le mâle est symbole de la force brutale que Dieu maîtrise et que l’homme ne peut domestiquer.

L’animal, familier du Nil, prête son visage massif à Taouret (« La grande »), la déesse hippopotame du panthéon égyptien ; mais aussi au monstre Béhémoth des Hébreux (l’hippopotame étant craint pour son agressivité). Dans l’Égypte antique, l’hippopotame mâle est aussi un des visages de Seth, tout aussi agressif ; lui et Horus se muent en hippopotames pour se livrer à une compétition d’apnée.

DEMANDEZ LUI DE VOUS AIDER A :
– affronter les émotions perturbantes.
– assumer un projet créatif de longue durée, comme écrire un roman ou confectionner une courtepointe.
– organiser une fête de famille.

ACCÉDEZ A SON POUVOIR EN :
– retenant votre souffle sous l’eau aussi longtemps que possible.
– notant quelques idées sur l’émotion que vous avez le plus de mal à exprimer.

EN TANT QUE GUÉRISSEUR :
– soigne la peau séchée et craquelée.
– guérit la désorientation mentale et la confusion.

EN TANT QUE GARDIEN OU PROTECTEUR :
– garde la famille.
– empêche qu’on profite de vous.

 

L’HIPPOPOTAME vous souffle ces mots : LES AMIS VOUS PROTEGENT DES ECUEILS DE LA VIE : le rond et généreux hippopotame conseille de nourrir ceux qui vous entourent et de vous laisser nourrir à votre tour. Dans un monde de fast food solitaire, le moment est venu de rompre de nouveau le pain avec les amis et la famille comme les hommes l’ont toujours fait, et de trouver du réconfort dans les confidences faites et reçues. Ces intimes sont les yeux et les oreilles qui nous cherchent dans un monde complexe. Comme la couche protectrice qui préserve l’hippopotame des coups de soleil et de la déshydratation, ils nous protègent des vicissitudes de la vie

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L’hippopotame et l’astrologie

Posté par othoharmonie le 27 mars 2014

 

220px-Hippo_mouth1Dans la symbolique astrologique les grands animaux appartiennent au domaine d’abord de Jupiter. Toutefois, il ne faut pas oublier que Jupiter partage avec Neptune la Maîtrise des Poissons. Jupiter représente toujours ce qui est grand, voire même démesuré. Et c’est bien le cas de l’hippopotame commun qui, adulte ne pèse pas moins entre 1,4 à 3,2 tonnes. Le plus grand mesure jusqu’à 1,50 mètres au garrot pour 3,50 mètres de longueur. La tête est grosse et la bouche large qui va s’ouvrir selon un angle très important, quant à ses canines elles peuvent mesurer plus de 60 cm. Très vulnérable aux coups de soleil, l’hippopotame passe une grande partie de la journée dans l’eau boueuse pour se rafraîchir.   

Le nom « hippopotame » dérive du grec ancien « hippo » signifiant « cheval », autre symbole jupitérien, et « potamos » qu’on traduit par « fleuve », ce qui nous ramène au monde aquatique des Poissons et de Neptune. On a longtemps cru que l’hippopotame était de la famille des Suidae, c’est-à-dire les porcs et les sangliers, ou à celle des Tayassuidae, les pécaris, mais des recherches assez récentes, dans les années 1990, ont montré que les hippopotames étaient les proches parents vivants des cétacés.

Saccageant ou mangeant une partie des récoltes, l’hippopotame a été considéré en Egypte, le plus souvent, comme une manifestation des forces négatives qui sont en ce monde… Ennemi de l’homme, l’hippopotame fut voué à Seth, le méchant. On entretenait des harponneurs sacrés, chargés de le détruire. Cependant, l’hippopotame femelle fut honorée, voire adorée, comme un symbole de la fécondité, sous les noms de le Horem (Opet), la Grande (Thonéris). Elle était censée assister « traditionnellement la mère lors de la venue au monde des dieux, des rois et de simples mortels. Ainsi s’expliquent les nombreuses images, statues, amulettes et représentations dans les temples, qui montrent Thonéris, dressée sur ses pattes postérieures et appuyée sur le nœud magique ».  

Dans l’Ancien Testament, l’hippopotame, sous le nom de Béhémoth, qui vient probablement de l’égyptien, symbolise « la force brutale que Dieu maîtrise, mais que l’homme ne peut domestiquer ».

Vois, sa force réside dans ses reins, sa vigueur dans les muscles de son ventre, 

Il raidit sa queue comme un cèdre, les nerfs de ses cuisses s’entrelacent.                                             

Ses vertèbres sont des tubes d’airain, ses os sont durs comme du fer forgé…                       

Sous les lotus il est couché, il se cache dans les roseaux des marécages.

Cette description, interprétée symboliquement, viserait l’ensemble des impulsions humaines et des vices, dont l’homme, atteint par la faute originelle, ne peut venir à bout par lui seul. Cette colossale masse de chair exige la grâce de Dieu pour s’élever par la spiritualisation.

L’hippopotame et l’astrologie dans HIPPOPOTAME 220px-Taweret_statueLes savants grecs Hérodote et Aristote, qui ne connaissaient l’hippopotame que par oui-dire, l’avaient affublé de sabots fourchus et d’une crinière de cheval qu’il garderait dans les représentations zoologiques jusqu’à la Renaissance. Il faudra attendre Pierre Belon qui vit un hippopotame à Constantinople pour que soit démenties les fables transmises par les écrits anciens. Une statue antique du Nil à son image, dans les jardins du Pape au Belvédère, assure au zoologue qu’il s’agit bien du même animal. 

 

Bibliographie

Dictionnaire des Symboles – Jean Chevalier et Alain Gheerbrant – Robert Laffont/Jupiter – Collection Bouquins.   

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Le Renne et l’Hippopotame

Posté par othoharmonie le 27 mars 2014

REMARQUES ADDITIONNELLES SUR LE RENNE ET SA COEXISTENCE PRÉSUMÉE AVEC  L’HIPPOPOTAME

Par M. A. C. ANDERSON, Esq.

 

(Par lettre datée du 10 décembre 1870, Rosebank, Victoria, Ile de Vancouver, Colombie Britannique.)

250px-Pygmy_hippopotamus_pairJ’ai lu avec beaucoup d’intérêt les annotations de M. E. Lartet sur ma communication de novembre 1868  [voir ci-dessus, page 147], ayant trait aux sujets traités généralement dans les Reliquiæ Aquitanicæ et plus particulièrement dans ma précédente contribution en pages 37 à 57. Je dois implorer votre indulgence à l’heure où je tente d’établir au moins quelques-unes des bases qui fondent mes désaccords avec les conclusions auxquelles tendent les arguments de M. E. Lartet – en partant du principe que je le fais non dans un esprit dogmatique, mais seulement pour découvrir, pour autant que ce soit possible, les véritables implications d’une question porteuse d’une signification beaucoup plus profonde que les simples points débattus, dont la résolution en elle-même peut apparaître en comparaison d’une importance dérisoire. 

Tout d’abord, en qui concerne mon observation que des animaux aussi diversement constitués que le renne et l’hippopotame ne pouvaient avoir coexisté sous le même climat, il serait, je le maintiens, illogique de supposer que les races d’animaux existantes, sous l’effet de processus d’acclimatation supposés ou autrement, ont changé en quoi que soit leurs modes de vie respectifs. Tous les témoignages écrits tendent à montrer que, quand ils n’ont pas été modifiés par les effets de la domestication, les différents genres gardent de nos jours leurs caractéristiques premières. Les habitudes de divers oiseaux connus et autres animaux, telles que les décrivaient les auteurs de l’antiquité, et en particulier dans un des plus anciens récits connus, le « Livre de Job », sont inchangées. Dans le monde des insectes, on observe la même identité. Le vol du criquet migrateur, les mœurs de la fourmi décrites par Virgile *, demeurent exactement comme ils étaient. L’Asilus des « Géorgiques » a son représentant dans le moderne taon  ; et la « mouche des lieux retirés des rivières d’Egypte » des Saintes Écritures est encore illustrée dans la Zim de Bruce, la redoutable mouche tsé-tsé de Livingstone. Ainsi, nous pouvons soutenir que la même suite de constitution et de mode de vie s’est perpétuée à travers les âges antérieurs à l’enregistrement historique – en conséquence, que les caractères distinctifs des deux races spécialement en question sont exactement ceux de leurs  premiers prototypes. La nature de l’hippopotame est trop connue pour admettre un commentaire. Cet animal requiert indubitablement une température quasi tropicale, avec une végétation à la luxuriance correspondante pour se maintenir en vie. Privé de celles-ci, dans son état naturel, il meurt d’inanition.

Lire à la suite ici …  

Esq.  : Abréviation du titre de noblesse Esquire, écuyer. NdT

* Enéide, IV, 402 et suiv.  ; Géorgiques, III, 147.  ; Isaïe, VII, 18. L’Asilus des Romains semble avoir été synonyme de l’Œstrus des Grecs.

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L’hippopotame et le philosophe

Posté par othoharmonie le 27 mars 2014

                                

Tu veux aller vers l’infini, tourne-toi d’abord de tous côtés dans le fini.
Goethe

Écrit par Pierre Bailleux

Ce titre fait écho à une savoureuse chronique radiophonique du professeur Théodore Monod, membre de l’Institut, “Un mythe moderne: la terre ferme”, recueillie dans L’hippopotame et le philosophe, Actes Sud, 1993. Le philosophe, en l’occurrence, c’est Schweitzer découvrant, à la vue d’un troupeau d’hippopotames sur l’Ogooué, la formule du Respect de la Vie(Ehrfucht vor dem Leben).

300px-ZooPygmyHippoAlbert Schweitzer éleva la voix pour dénoncer une église avec des frontières et des dogmes solides, une église tentée de se substituer au Royaume de Dieu, au lieu de le servir. Il entendait par là que le protestantisme ne pouvait devenir une voie (et une voix) vivante(s) pour le générations successives que « surgissent constamment des penseurs qui, dans l’esprit de Jésus, mais en tenant compte du monde où ils vivent, transforment la foi en connaissance »(1). Partout où le protestantisme se contente d’être une foi traditionnelle, il perd toute relation avec la vie spirituelle du moment, et toute faculté d’adaptation. Dès que cesse le débat entre la tradition et la pensée, la sincérité chrétienne est en danger.

Autrement dit, je suis persuadé qu’un protestantisme qui n’oserait plus mettre la vérité historique et scientifique au service de la vérité spirituelle recèlerait une faiblesse interne, si fort qu’il se figure être. Le respect de la vérité, comme telle, doit être inhérent à notre foi, si nous ne voulons pas être “des gens de peu de foi”, et le premier signe en est le respect de la vérité historique et scientifique. Autrement dit encore, osons le risque de passer notre foi au crible de la pensée.

Heureux de partager avec vous un aspect important de ma vie spirituelle, je n’ai pas l’intention de faire ici une apologie du protestantisme libéral (qui, comme chacun le sait, remonte historiquement aux sources de la Réforme) et ce, au sens d’une défense telle qu’on la pratique, hélas, trop souvent chez les orthodoxes et les fondamentalistes. Pour ceux-ci, l’apologie consiste à affirmer que le christianisme (le leur) renferme des vérités qui sont au-dessus de toute intelligence et qui n’ont donc pas à être confrontées à la raison.

A mon avis, se comporter ainsi revient à se retirer, tels des sectaires, sur une montagne fortifiée, position certes inexpugnable d’une élite religieuse, mais d’où l’on ne peut prétendre annoncer le message de Jésus.

Je voudrais illustrer mon propos par cette belle page de l’évangile, celle de la Cananéenne dans Matthieu 15. En effet, la soi-disant “élite religieuse” du temps de Jésus, ses disciples, et les premiers chrétiens, ensuite, étaient survoltés par un sentiment de supériorité, rongés par le cancer du doute et de la jalousie, étouffés par la dictature des conventions et l’étroitesse des traditions. Le message de Jésus, que les pharisiens se refusent à comprendre et à accepter, que les disciples ont peine à digérer, sera par contre étonnamment perçu par un être doublement “inférieur” parce que femme et parce que païenne. Un comble ! Gênante et agaçante cette Cananéenne qui interpelle les Juifs qui ne peuvent, elle le sait, lui adresser la parole sans se souiller. Habiles et très respectueux des traditions, ces pieux disciples qui suggèrent à leur maître: “Donne-lui son miracle et nous aurons la paix !”.

Rencontre providentielle car l’insistance de la femme aura raison du mutisme légaliste de Jésus. La païenne le met au pied du mur. Serait-il lui aussi enfermé dans les préjugés de sa race et de la religion des ancêtres ? Inattendue et singulièrement choquante mais combien noble et émouvante sera la réaction du prophète de Nazareth ! D’un mot, Jésus balaie conventions, prescriptions et règlements, nés de la mesquinerie et de la peur des hommes, pour amorcer un échange qui deviendra communion. Face aux pharisiens scandalisés et aux disciples ébahis, Jésus fera crédit aux paroles d’une femme, à la foi d’une païenne, jusqu’à lui permettre de révéler la grandeur de son être et la profondeur de sa confiance… Elle recevra le miracle espéré et l’amitié du maître, ce qu’elle ne pouvait même pas imaginer.

Nous avons nous aussi, peut-être, nos chiens et nos “Cananéennes”. L’esprit de ghetto, de clan ou de caste, nous guette aussi, au sein de l’Église Protestante Unie de Belgique. L’élitisme -qui impose “sa vérité”- risque toujours de nous tenter jusqu’à la méfiance souveraine, jusqu’au au mépris à peine dissimulé ou à l’orgueilleuse conviction de supériorité. Mais heureusement que des “petits chiens” nous aident à faire sauter les barrières de notre sectarisme pour nous ouvrir aux richesses d’autrui, à la fraternité universelle.   

Le contraire de la vérité n’est donc pas l’erreur, mais le fait d’imposer sa vérité. “Mettre la vérité au concours”(2), telle est la conviction des libéraux, la condition de toute recherche de Dieu, la règle de toute tolérance. Mais à condition que cette dernière ne devienne pas de l’indifférence et sache maintenir comme une exigence ce combat de la foi où s’équilibrent le non et le oui.

Ainsi, la foi protestante libérale est d’abord une foi chrétienne “qui attache la plus grande valeur à la rectitude de la conduite, par conséquent à la pratique. Elle n’est pas l’adhésion à un catalogue de formules philosophiques, religieuses ou dogmatiques. […] Cela implique évidemment une grande liberté d’esprit, puisque même si nous employons des formules qui peuvent paraître identiques à celle de l’orthodoxie ou du fondamentalisme, nous conservons toujours le droit de les interpréter pour les mettre en relation avec les exigences de notre conscience”.(3)

Théologiquement donc, la foi protestante libérale insiste plus sur le message et l’éthique de Jésus que sur l’aspect événementiel et doctrinal qui a été le facteur de divisions et de luttes outrageuses au sein du Christianisme.   

Sans nostalgie aucune, je vous l’assure, pour mon ancienne église, l’Église Protestante de Belgique (EPB), je continuerai à plaider pour une église ouverte, en recherche, pluraliste, un peu comme cette église qu’avait en vue Luther, dans ses trois grands écrits réformateurs de 1520, une église plus libérale et d’une autre nature que celle qui a été finalement réalisée, l’églis eunie qui prétend restaurer la foi ancienne de l’église des sept premiers siècles. Car une église dite “protestante réformée” est en vérité la communauté de ceux qui cherchent. Cette église dont je parle, notre église, l’EPUB, se trouve aujourd’hui devant le danger de cesser d’être une force spirituelle et prophétique engagée au sein d’une société laïque et démocrate, et risque de n’être plus qu’un simple facteur normatif d’une société qui favorise la pensée unique.

Je prie Dieu de nous donner la force et la sagesse d’oser nous rapprocher les uns les autres avec la plus sereine objectivité, afin de vivre une réelle fraternité, sans craindre la différence, sans lorgner en arrière. Ensemble, osons l’avenir avec ce sens de la responsabilité qui nous fait adhérer au monde, de cette « adhérence » qui forme la foi.

Pour terminer, je voudrais partager avec vous une parole d’Albert Schweitzer (4) qui illustre ce que je pense :

« La religion de notre temps ressemble à un fleuve africain pendant la saison sèche : un lit immense, des bancs de sable et, au milieu, un filet d’eau qui cherche son chemin. On essaye de s’imaginer qu’autrefois un fleuve remplissait ce lit, que les bancs de sable n’existaient pas, mais qu’il coulait majestueusement entre les berges et qu’un jour il en sera de nouveau ainsi. Est-il possible qu’autrefois il remplissait ce lit ? Y a-t-il eu une époque où la religion éthique était une force dans la vie spirituelle ? Oui, à l’époque du rationalisme du XVIIe siècle. Alors, la religion éthique et la pensée formaient une unité. La pensée était religieuse et la religion était pensante. Parce qu’elle était déterminée par des idées religieuses et éthiques, la pensée de cette époque entreprit de se représenter la réalité comme elle devrait être. Elle possédait un idéal éthique et elle se mit à transformer la réalité en accord avec lui. »

Pierre A. Bailleux 03|09|2001

(1)   La mystique de l’apôtre Paul, chapitre XIV : « Ce qu’il y a d’impérissable dans la mystique de l’apôtre Paul ».
(2) Expression utilisée au début du XIXe siècle dans différentes publications libérales. Cfr J.-J. Goblot, « Les mots sous la Restauration », in Civilisation Chrétienne, Approche Historique d’une Idéologie, Beauchesne, Paris, 1975, pp. 208-2229.
(3) Isabelle Jarry, Théodore Monod, Plon, Paris, 1990, pp. 216-217
(4 ) Religion in modern Civilization, 1934 Traduction de Jean-Paul Sorg (AFAAS). 

 

http://prolib.net/pierre_bailleux/index.htm

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Conservation de l’hippopotame

Posté par othoharmonie le 27 mars 2014

290px-Bristol.zoo.pygmy.hippo.arpL’hippopotame pygmée  Choeropsis liberiensis  est une espèce de préoccupation majeure étant classée En danger d’après la Liste rouge de l’UICN et ayant une distribution restreinte à la forêt de Haute Guinée de l’Afrique de l’Ouest (Eltringham 1993). Cet habitat a été sévèrement réduit par la déforestation massive et on estime que les populations d’hippopotames pygmée sont en déclin et de plus en plus fragmentées (Lewison and Oliver 2008).

En vue de faire face à cette préoccupation, la Société Zoologique de Londres (Zoological Society of London – ZSL) avait tenu une réunion en Avril 2009, à laquelle ont pris part plusieurs représentants des organisations non gouvernementales (ONG) impliquées dans la conservation de l’hippopotame pygmée, dont Fauna and Flora International (FFI), l’Institut pour l’Elevage de Mammifères Rares et En danger d’Afrique (Institute for Breeding of Rare and Endangered African Mammals – IBREAM),

l’UICN, et la Société Royale pour la Protection des Oiseaux (Royal Society for the Protection of Birds –  RSPB). Un des résultats de cette réunion était la création du Sous-groupe Hippopotame Pygmée du  Groupe des Spécialistes des Cochons, Pécaris et Hippopotames de la Commission de Sauvegarde des Espèces (Species Survival Commission –  SSC) de l’UICN. Le premier rôle du sous-groupe était d’organiser et de réunir des fonds pour un atelier d’élaboration de stratégie régionale de conservation. Le but de cet atelier devrait être de rassembler toutes les parties prenantes pour réviser les connaissances actuelles, créer un réseau collaboratif et développer une stratégie régionale de conservation qui, avec le soutien des gouvernements, guidera la conservation, l’éducation et la recherche à travers l’aire de distribution de l’hippopotame pygmée. Les stratégies globales et régionales de conservation de ce type ont été très efficaces pour mobiliser des fonds et du soutien.

 

L’atelier pour la stratégie de conservation pour l’hippopotame pygmée a eu lieu à Monrovia, au  Libéria, du 22 au 24 Novembre 2010. Trente trois participants y ont assisté, dont des représentants  de tous les états de l’aire de distribution de l’hippopotame pygmée, des agences gouvernementales et des ONG locales et internationales travaillant sur la conservation de l’hippopotame pygmée.

Plusieurs autres personnes qui n’ont pas assisté à l’atelier ont aussi contribué à l’élaboration de la  stratégie

lire la suite ici …… https://cmsdata.iucn.org/downloads/pygmyhippoconservationstrategy_iucnssc_final_fr.pdf

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un hippopotame en liberté

Posté par othoharmonie le 25 mars 2014

 

parution dans la http://www.lapresse.ca/vivre/animaux

téléchargementUn hippopotame en balade depuis plusieurs jours dans la banlieue du Cap a échappé aux agents municipaux qui tentaient de le capturer en trouvant refuge dans un lac, tandis qu’un de ses congénères a élu domicile dans une station d’épuration, ont annoncé jeudi les autorités.

Le premier hippopotame, un jeune mâle destiné à une réserve privée, a réussi à échapper à l’équipe qui tentait de le capturer en restant immergé pendant plusieurs jours dans l’eau d’un lac.

«Nous ne l’avons pas vu émerger», a expliqué la directrice en charge de la biodiversité au sein de la municipalité, Julia Wood.

L’hippopotame avait été aperçu dans des jardins et sur des routes autour du lac de Zeekoevlei, un quartier densément peuplé du Cap, après s’être enfui d’une réserve dont la clôture avait été partiellement volée.

Mais les habitants ne l’ont pas revu ces derniers jours, a précisé Mme Wood.

Dans le même temps, un autre hippopotame a élu domicile dans un bassin d’une station d’épuration située à proximité, et où un autre de ces mammifères amphibies s’était déjà réfugié pendant un an et demi pour fuir son père agressif, avant d’en être délogé en 2010.

La municipalité a indiqué toutefois être moins inquiète dans le cas de ce deuxième fugitif, la zone étant peu habitée et une clôture ayant été installée autour de la station.

«Nous nous concentrons sur celui qui se trouve à Zeekoevlei», a insisté Mme Wood. Des agents de la municipalité vont désormais le surveiller nuit et jour pour étudier ses habitudes et tenter une nouvelle fois de le capturer.

La ville du Cap possède six hippopotames dans la réserve naturelle de False Bay. Ces mammifères, qui peuvent se déplacer à terre plus rapidement que l’homme, sont réputés dangereux.

La semaine dernière, le sauvetage d’un jeune hippopotame tombé accidentellement dans la piscine d’un hôtel, dans le nord de l’Afrique du Sud, avait tenu en haleine le pays avant que l’animal ne meure, victime du stress.

Le petit hippopotame, pourtant amphibie, n’avait pas supporté de passer plusieurs nuits dans la piscine où il avait échoué après avoir été rejeté par sa famille d’une réserve situé à 110 km au nord de Pretoria.

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SAUVETAGE d’un hippopotame

Posté par othoharmonie le 23 mars 2014

 

Parution dans  http://www.lapresse.ca/vivre/animaux

téléchargement (6)Une baignade accidentelle dans la piscine d’un hôtel a mal tourné pour un jeune hippopotame dont le sauvetage a tenu en haleine l’Afrique du Sud avant qu’il ne meure vendredi, victime du stress… et du retard d’une grue commandée pour lui rendre la liberté.

Mammifère en principe amphibie qui tire son nom d’une double racine grecque signifiant cheval de fleuve, ce petit hippopotame de 4 à 5 ans n’a pas supporté de passer plusieurs nuits en piscine à Modimolle (nord), où il avait échoué après avoir été rejeté par sa famille d’une réserve situé à 110 km au nord de Pretoria.

«Cela nous brise le coeur de n’avoir pas pu sauver Solly», a déclaré à l’AFP Ruby Ferreira, la patronne de l’hôtel.

L’animal avait été baptisé Solly, du nom d’un employé de l’hôtel, et quelqu’un avait même eu la bonne idée de lui ouvrir un compte Twitter, après avoir vu les images de l’animal barbotant dans la piscine partiellement vidée avec de l’eau jusqu’aux yeux. Ces images sont passées en boucle à la télévision depuis sa chute mardi.

«Je suis encore bloqué dans la piscine! … La gloire enfin!», avait-on fait dire au malheureux.

«Même si nous avons pris soin de lui, ce n’était pas un environnement naturel pour lui. Nous sommes très tristes. Cela avait commencé comme une histoire gaie mais ça finit mal», a ajouté Ruby.

Selon elle, le vétérinaire chargé d’endormir l’animal pour pouvoir le sortir de la piscine est arrivé trop tard.

«S’il était venu hier, Solly aurait eu 60 à 80% de chances de survie», a-t-elle regretté. «Les hippopotames sont des créatures très sensibles. Ils peuvent facilement mourir de stress».

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L’hippopotame de Pierre Desproges

Posté par othoharmonie le 23 mars 2014

 

images (1)Choix d’un extrait

C’était il y a longtemps, longtemps, avant que l’homme blanc ne vienne troubler le calme lourd des chauds plateaux du Sud avec ses clairons d’orgueil et son attirail à défricher les consciences. Un sommeil de plomb tombait droit sur le Nil Blanc où les bêtes écrasées de chaleur venaient se tremper la tête jusqu’au garrot pour boire goulûment l’eau tiède et marécageuse.

 Au risque de se noyer, quelques oiseaux passereux s’ébrouaient violemment dans la purée boueuse, à la frange glauque du fleuve. Au loin, un petit chien sauvage égaré dans les herbes grillées de soleil hurlait, la gorge sèche, la plainte infinie des agonies brûlantes. Au beau milieu du fleuve, totalement irréfutables, deux énormes hippopotames ne laissaient paraître aux regards que les masses immobiles de leurs dos gris jaunâtre au cuir craquelé de boues éparses et d’algues mortes. Seuls, paisibles, au milieu de toute cette faune abrutie de torpeur torride, les deux balourds faisaient des bulles. 

Mais qu’on ne s’y trompe pas. L’hippopotame n’est pas qu’un tas de lard essoufflé. L’hippopotame pense.

 L’hippopotame est intelligent. Et justement, tandis qu’un gros nuage porteur de pluies improbables venait ternir un instant l’éclat métallique de ce soleil d’enfer, l’un des deux mastodontes émergea soudain des eaux sombres son incroyable trogne mafflue de cheval bouffi. Ses immenses naseaux sans fond se mirent à frémir et à recracher des trombes d’eau dans un éternuement obscène et fracassant. Puis il se mit à bâiller. C’était un bâillement cérémonial, lent et majestueux, qui lui déchira la gueule en deux, aux limites de l’éclatement, en même temps qu’étincelait l’ivoire blanc de sa bouche béante et que montait aux nues son beuglement sauvage. Presque aussitôt, le second hippopotame, à son tour, sortit sa tête de l’eau en s’ébrouant frénétiquement. Puis les deux mastodontes se regardèrent longuement, à travers leurs longs cils nacrés

.Alors après avoir humé prudemment de gauche et de droite l’air saturé de chaleur électrique, le premier hippopotame dit à l’autre :
– C’est marrant. Je n’arrive pas à me faire à l’idée qu’on est déjà jeudi.

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Histoire d’hippopotame au Musée

Posté par othoharmonie le 23 mars 2014

 

Voir l’article sur son site original : http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-tete-d-hippopotame-cachee-du-Musee-Vert-_72181-avd-20121113-63983346_actuLocale.Htm

 téléchargement (5)

Pour son retour aux affaires, Tom a choisi de te faire découvrir la tête d’hippopotame conservée dans les réserves du Musée Vert. Un « trophée » très… secret et assez mystérieux.

Chaque mardi, Tom fait découvrir aux enfants une oeuvre, une exposition ou un musée du Mans.

Sa grande gueule baille dans un petit coin des réserves du Musée Vert, derrière une table, quelques dossiers et un ordinateur… Discret malgré sa taille, voici l’hippopotame que tu n’as jamais vu. Peut-être qu’un de tes arrière-grands-parents pourrait se souvenir de lui du temps où il était installé dans un couloir du premier étage du musée de Tessé. Mais on parle ici d’un temps que les moins de 70 ans ne peuvent pas connaître…

Le plus grand mystère entoure cette vieille tête d’hippopotame, « très bien naturalisée à l’époque », mais que le temps a tout de même sérieusement dégradée. En clair, on n’est pas près de la revoir exposée.

« Sa restauration serait très coûteuse, souligne Nicolas Morel, responsable du Musée Vert. Et puis, il s’agit d’un trophée. C’est-à-dire, d’une partie de l’animal que l’on accrochait souvent au mur pour le montrer aux visiteurs… Il y a un aspect « chasse » assez fort derrière tout ça. On peut se poser la question de la valeur pédagogique de la présentation d’une telle pièce dans un musée. »

La tête d’hippo du Musée Vert n’a probablement jamais été fixée à un mur. Elle est beaucoup trop lourde pour ça ! Il faut dire qu’on ne l’a pas naturalisée grosso modo en la bourrant de paille. Non, cette tête a été remplie de plâtre !

D’où viens-tu hippopotame ?

En réalité, on ne sait rien de cette gueule d’hippo. Ni le nom du chasseur, ni celui du donateur, ni même sa date d’entrée dans les collections du musée ! On peut cependant penser que le « prince des fleuves » – considéré comme l’animal le plus dangereux et meurtrier d’Afrique ! – a été chassé à la fin du XIX e ou au début du XX e siècle, à une époque où les safaris en terres africaines étaient très à la mode.

Tu retrouveras l’esprit de cette époque en lisant Tartarin de Tarascon écrit par Alphonse Daudet, en 1872 : l’histoire d’un drôle d’aventurier parti en Afrique chasser le lion…

Musée Vert, 204, avenue Jean-Jaurès. Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, le dimanche de 14 h à 18 h. Tarifs : 2,80 €, 1,40 €. Gratuit pour les moins de 18 ans. À voir actuellement, l’exposition temporaire : « Biodiversité, la fin du sauvage ? ». Rens. 02 43 47 39 94.

Écrit par Olivier RENAULT.

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Communiqué – L’hippopotame Aldo

Posté par othoharmonie le 23 mars 2014

 

 sauvé par la Fondation 30 Millions d’Amis

ISSU du site d’origine … http://www.30millionsdamis.fr/

290px-Hippopotamus_gorgops_eAldo, l’hippopotame de 13 ans – saisi dans un cirque itinérant – vient de s’envoler pour l’Afrique du Sud. Ce sauvetage, réalisé en partenariat avec la Fondation Assistance aux Animaux, est entièrement financé par la Fondation 30 Millions d’Amis.

Soustrait au Cirque de Venise mardi 4 décembre dans les Bouches-du-Rhône (13) par la Fondation 30 Millions d’Amis – en présence de l’AFP (Agence France Presse), TF1, France 3,M6La provence, RTL, France Bleu - l’hippopotame Aldo vient de s’envoler pour l’Afrique du Sud jeudi 6 décembre, par le vol cargo KLM n°591.

Il est accompagné par un vétérinaire spécialiste des animaux exotiques, spécialement mandaté par la Fondation 30 Millions d’Amis.

Destination Johannesbourg, qu’il devrait atteindre vers 21h30 heure locale après plusieurs heures de vol.

Pour l’accueillir sur place, une équipe de la Fondation 30 Millions d’Amis et les soigneurs de la réserve de Sanwild Wildlife. Située au nord est de Johannesbourg, cette réserve hébergera ce nouveau pensionnaire et le réhabilitera à la semi-liberté.

Né en captivité le 11 mars 1995 au Parc Zoologique de Maubeuge (59),  Aldo, à été vendu légalement un an plus tard au Cirque de Venise. Son propriétaire, Monsieur Landri, directeur du cirque itinérant, détenait cet animal depuis 12 ans dans des conditions telles, que le certificat de capacité – nécessaire pour détenir un hippopotame en toute légalité – ne lui a jamais été accordé par la Préfecture du Gard (département dont dépend son établissement).

Monsieur Landri a été reconnu coupable de détention illicite d’une espèce non domestique protégée par la CITES, et c’est sous la contrainte d’une injonction du TGI de Valence qu’il a accepté de se séparer de l’animal, dans l’attente du jugement définitif d’un procès actuellement en cours à son encontre.

 

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Naissance d’un hippopotame à Nantes

Posté par othoharmonie le 22 mars 2014

 

article_photo_1347467691374-1-HDPhénomène rare, un bébé hippopotame de 50 kilos, appartenant à l’espèce hippopotamus amphibius, est né le 7 septembre au parc animalier Planète Sauvage à Port Saint-Père, près de Nantes, s’est félicité le zoo mercredi. « Le bébé hippopotame se porte bien, il est avec sa mère, un groupe de trois femelles et un mâle, son père. Ils l’ont tout de suite accepté et sa mère le protège farouchement », a indiqué Alain Bouchet, le chef animalier.  »Nous ne saurons que dans un an, voire deux, si c’est un mâle ou une femelle car les organes génitaux de l’hippopotame sont internes », a-t-il ajouté.

Cet herbivore, qui vit dans son milieu naturel près des fleuves d’Afrique, passe la moitié de sa vie dans l’eau où il s’accouple. Après 8 mois de gestation, le bébé hippopotame naît sous l’eau et tête en apnée, en maintenant ses narines et ses oreilles bien fermées. L’allaitement dure de 8 mois à un an.

Adulte, il pèsera un peu plus de 2 tonnes si c’est une femelle, comme sa mère Kara âgée de 21 ans, ou plus de 3 tonnes, comme son père Moustique âgé de 23 ans. Il mangera, comme eux, jusqu’à une centaine de kilos d’herbe par jour. La longévité d’un hippopotame est d’environ 50 ans.

Planète Sauvage compte près de 1.000 animaux de 250 espèces différentes qui cohabitent en semi-liberté. Avec plus d’une centaine de naissance par an, le parc animalier se veut au

Article paru dans « Le Figaro »

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Un hippopotame ça ne se domestique pas

Posté par othoharmonie le 22 mars 2014

 

220px-Hippo_pod_editOn l’avait prévenu à plusieurs reprises qu’avoir un hippopotame comme animal de compagnie s’avérait dangereux. Répété que l’hippopotame était un animal sauvage, devant être traité de la sorte et qu’il ne pouvait pas être apprivoisé. Il n’a rien voulu entendre, il en est mort.

Marius Els, un Sud-Africain de 40 ans, ancien commandant de l’armée, propriétaire d’une ferme en Afrique du Sud a été tué par son animal de compagnie, Humphrey, un hippopotame qu’il avait recueilli à l’âge de 5 mois. L’incident s’est produit le 12 novembre, dans la province centrale de l’Etat libre, sur les bords de la rivière Vaal, là même où Marius Els avait sauvé l’hippopotame de la noyade puis l’avait élevé comme un animal domestique. Comme il l’indiquait au quotidien britannique The Guardian:

«J’ai une relation avec Humphrey que certaines personnes ne peuvent pas comprendre. Humphrey est comme un fils pour moi, il est comme un être humain. Certains pensent qu’on ne peut établir ce type de relation qu’avec des chats, des chiens ou des animaux domestiques. Mais moi je prouve que c’est possible, j’entretiens une relation avec le plus dangereux animal d’Afrique.»

L’animal, aujourd’hui âgé de six ans, pesant 1.200 kg, a mordu à la jambe son maître, l’a entrainé dans l’eau et l’a donc tué. Des signes avant-gardistes auraient tout de même dû alarmer le fermier comme le rappelle le quotidien sud africain Mail & Guardian puisque ces derniers mois, Humphrey avait déjà fait parler de lui en obligeant un grand père et son petit fils à rester perchés deux heures dans un arbre alors qu’ils faisaient du canoë sur la rivière Vaal. Humphrey avait également été sermonné après avoir mangé les veaux d’un des associés de Marius Els. L’hippopotame, qui détruisait régulièrement son enclos, chassait également fréquemment les golfeurs du club de golf local.

Le fermier continuait pourtant de décrire son animal comme un être «adorable» et «doux».

Rappelons que l’hippopotame adulte tue chaque année plus que les lions, les éléphants, les léopards, les buffles et les rhinocéros réunis.

Lu sur Mail&Guardian, The Guardian

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L’hippopotame vit aussi sous l’eau

Posté par othoharmonie le 22 mars 2014

 

téléchargement (1)Qu’est-ce qui peut peser de trois à cinq tonnes tout en courant plus vite (30 km/h) qu’un homme moyen? On est tellement habitué au spectacle des hippopotames (du grec Hippos Potamos, qui signifie « cheval du fleuve ») immergés dans l’eau tiède, laissant juste dépasser les yeux, les oreilles et les naseaux, qu’on oublie que ces grosses bêtes peuvent se montrer redoutables sur terre. Redoutables est le mot, il vaut mieux ne pas se trouver devant eux quand ils chargent, avec leurs incisives de près de 60 cm de long… Ils ne les utilisent le plus souvent, bien sûr, que pour déchiqueter leurs 50 kg de végétaux quotidiens. 

L’hippopotame, avec l’éléphant et le rhinocéros, est un des plus grands mammifères terrestres; il peut atteindre cinq mètres de long, mais la moyenne est de trois mètres cinquante, pour une hauteur au garrot d’un mètre cinquante. Ils vivent assez vieux, de quarante à cinquante ans, et en groupe d’une vingtaine d’individus. Pourquoi restent-ils si longtemps dans l’eau? Tout simplement parce qu’ils ne possèdent pas de glandes sudoripares et ne transpirent donc pas. Etre dans l’eau est leur seule façon de rester au frais et d’échapper au soleil brûlant d’Afrique. Leur peau secrète d’ailleurs une sorte de produit antisolaire naturel, une sécrétion rougeâtre qu’on a prise autrefois pour du sang.  Présents dans les fleuves d’Ouganda, du Soudan, du nord du Congo, dans l’ouest de la Gambie, au Botswana, au Zimbabwe, en Zambie et en Afrique du Sud, les hippopotames ont une organisation très territoriale.

Chaque mâle défend opiniâtrement sa berge de fleuve et son harem de femelles contre les intrus et, donc, les touristes et les fermiers vis-à-vis desquels il peut se révéler dangereux. Dans l’eau, ils sont d’une grâce étonnante, se propulsant à coups de pattes arrière sur le fond. Ils dorment même sous l’eau, remontant automatiquement pour respirer toutes les trois à cinq minutes. Et leurs petits, inévitablement, naissent sous l’eau.

 Image de prévisualisation YouTube

Image : http://youtu.be/Ot50gm0E6vQ

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Bibliographie de l’hippopotame

Posté par othoharmonie le 22 mars 2014

 

 images (1)

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Paon et le rituel

Posté par othoharmonie le 20 mars 2014

 

images (5)Cousins éloignés des pintades et des dindons et parents plus proches des faisans, les paons peuplaient, à l’époque du tertiaire, une bonne partie de l’Ancien et du Nouveau Monde. Depuis, en Europe et en Amérique, où le paon bleu a été introduit par l’homme, on ne peut admirer la longueur et l’extravagance de la queue des mâles qu’en captivité.

Selon un rituel quasi immuable, au lever du jour, le paon s’envole de l’arbre où il a passé la nuit avec ses congénères pour gagner la terre ferme et chercher, seul, sa nourriture. Celle-ci se compose surtout de bourgeons, graines, fruits et pousses, que l’oiseau trouve dans les clairières, en lisière des forêts ou dans les sous-bois plus denses. De son bec puissant, il capture également les petits animaux qui passent à sa portée tels que vers, mollusques, gros insectes – notamment les coléoptères et leurs larves –, amphibiens et même des reptiles. Les serpents constituent un mets de choix, surtout dans certaines régions d’Inde. Pour limiter les risques de ce type de prise, le paon s’attaque plus volontiers à de jeunes sujets. Lorsqu’ils vivent à proximité, les paons arpentent les champs fraîchement labourés, de préférence quand la terre a été retournée, amenant ainsi à la surface larves, insectes ou même petits rongeurs. Les paons complètent ces ressources alimentaires terrestres en grimpant dans les frondaisons des arbres pour cueillir des fruits et des pousses et pour capturer des insectes et des petits animaux arboricoles.

Après avoir glané son alimentation, le paon s’octroie, en milieu de journée, une pause favorable à la digestion. Les aliments qu’il a emmagasinés dans son jabot sont triturés, dans le gésier, par des plaques cornées fonctionnant comme des meules et mues par de puissants muscles. Cette opération mécanique prépare l’action chimique de l’estomac. En fin de journée, quelques heures sont encore consacrées au fourrage, mais, dès le crépuscule, le paon regagne les grands arbres garants de sa protection.

images (6)Le soir venu, la cohésion du groupe se manifeste, tous les membres d’une bande se groupant sur les mêmes perchoirs pour plus de sécurité. En dehors de la saison de nidification (au cours de laquelle chaque mâle s’installe sur un territoire séparé des autres avec deux, ou plus, femelles), le paon vit la journée en groupes de taille variable, lâches et libres de toute hiérarchie, mais, la nuit, il privilégie les rassemblements. Chaque oiseau, mâle ou femelle, fait alors office de sentinelle : à l’approche d’un danger, le premier oiseau qui le remarque émet un puissant coup de trompe, aussitôt repris par les clameurs sonores de la dizaine d’oiseaux qui forment son clan familial.

Le signal d’alarme des paons, qui profite aux autres habitants du milieu, les incite à se réfugier sur les arbres « reposoirs », qui servent de dortoirs, non pas par la voie des airs, mais en les escaladant branche par branche.

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