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La cigogne bleue

Posté par othoharmonie le 31 octobre 2013


La cigogne bleue  dans CIGOGNE telechargement-16Brandebourg, Allemagne – La célèbre cigogne bleue qui intrigue toute l’Allemagne depuis plusieurs semaines a eu quelques bébés… qui sont blancs comme leur mère.

L’oiseau bleu installé dans le village de Brandebourg intrigue beaucoup. Si une plume de l’animal n’a pour l’instant pu être récupérée avant de connaître l’origine de cette couleur bleu, la cigogne mâle a eu des petits, qui sont eux, blanc et noir. L’élu Manfred Wilke explique à l’AFP : « Pour l’instant, moi je n’en ai vu que deux, mais des témoins ont parlé de trois petits cigogneaux », tout en précisant que la couleur bleu de la cigogne mâle n’a jamais été considérée comme une mutation génétique, ce qui explique la couleur blanche des petits oiseaux. Et l’Agence France Presse de préciser que la présence de l’oiseau bleu a relancer le tourisme dans le village. 

INSOLITE

Depuis quelques jours, une curieuse cigogne, toute bleue, a fait son nid dans un village du Brandebourg, non loin de Berlin. Les experts s’interrogent sur l’origine de cette couleur.

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Une cigogne bleue a fait son nid cette semaine dans un village du Brandebourg, non loin de Berlin, où elle attire curieux et  experts qui s’interrogent sur l’origine de sa couleur, selon la mairie. « La cigogne bleue s’est installée ici depuis le lundi de Pâques« , a indiqué un responsable de la commune de Briesen.

« On ne sait pas d’où vient ce bleu mais il est exclu qu’il s’agisse d’une couleur naturelle« , a-t-il précisé. L’oiseau migrateur « s’est peut-être tâché dans une décharge, ou bien il pourrait s’agir d’une peinture de type paintball« , a-t-il précisé.

Impossible de l’attraper

« Beaucoup de gens viennent des environs » pour observer le mâle au surprenant plumage, et pour le plus grand bonheur des visiteurs, ce dernier a même « trouvé jeudi une partenaire« , une cigogne bien blanche, elle, qui s’est installée dans son nid.

Pour analyser le coloris artificiel de la nouvelle star de Briesen, des experts ont grimpé à l’aide d’une échelle jusqu’au nid, installé sur un bâtiment horticole, mais « ils n’ont pas réussi à récupérer de plume« , a expliqué la municipalité. Ils ne veulent plus désormais déranger les deux cigognes, en pleine saison des amours, selon la mairie, qui projette déjà de faire de la cigogne bleue une carte postale pour le village.

Son arrivée début avril à Biegen, village niché non loin de Berlin, avait été très remarquée. Que l’on en juge : une cigogne bleue,  voilà qui sort de l’ordinaire. Les espèces les plus connues sont la cigogne blanche et la cigogne  noire… mais ce genre de cigogne au corps azur finissant sur une queue noire était jusqu’alors inconnu des naturalistes. La couleur insolite de l’oiseau, attirant divers ornithologues et autres touristes, a en tout cas rapidement relancé l’activité locale, plus particulièrement l’activité de l’auberge-restaurant et des différentes boutiques souvenirs, par la vente de cartes postales et autres souvenirs, à l’effigie de la « Cigogne Schtroumpf ». Et un site internet lui a rapidement été consacré.

Mais de quelle couleur seraient donc les petits ? La question taraudait visiteurs et voisins du digne animal. Et depuis avril, les badauds se succédaient pour guetter la cigogne et son nid. La réponse est venue en ce lundi 7 Juin, avec l’éclosion tant attendue par les villageois et les touristes, dont certains venus des Pays-Bas.

Les explications possibles : polluants ou peinture bleue

images-21Déception : les trois petits cigogneaux sont très classiquement et banalement d’un plumage noir et blanc. Bien loin du bleu azur de leur déjà illustre géniteur. Malgré leur frustration, les habitants de Biegen n’en sont guère surpris : de nombreux spécialistes, amenés à témoigner sur la question, avaient déclaré que cette couleur inusitée n’était certainement pas due à une mutation génétique.  Et que par conséquent, elle avait peu de chances de se transmettre à sa descendance.

Parmi les raisons possibles de ce plumage coloré, les experts avancent celle d’un contact avec des produits polluants en provenance, par exemple, de décharges africaines (la cigogne passant les mois d’hiver en Afrique). Ou, plus simplement, situés au niveau de l’ancien emplacement du nid de la cigogne, au sommet d’une cheminée d’exploitation horticole. La théorie de la peinture laquée, bien que moins probable, n’est toutefois pas exclue. Un mystère qui ne devrait pas être élucidé avant plusieurs mois, lors de la repousse des plumes. Les habitants de Biegen et admirateurs de la cigogne bleue devront faire encore preuve de patience.

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CIGOGNE de la Bible

Posté par othoharmonie le 31 octobre 2013


CIGOGNE de la Bible dans CIGOGNE images-20(héb. : ḥasidhah).

Le nom de cet oiseau est le féminin du mot hébreu signifiant “ fidèle, qui a de la bonté de cœur ”. (Voir 1S 2:9 ; Ps 18:25, note.) Ce nom convient tout à fait à la cigogne, car elle est connue pour la tendresse avec laquelle elle prend soin de ses petits et la fidélité que le mâle et la femelle se témoignent toute leur vie.

La cigogne est un grand échassier aux longues pattes, semblable à l’ibis et au héron. La cigogne blanche (Ciconia ciconia) a un plumage entièrement blanc, à l’exception de ses rémiges, qui sont d’un noir brillant. Une cigogne adulte peut mesurer jusqu’à 1,20 m de haut, avoir un corps de près de 1,20 m de long et une magnifique envergure de 2 m. L’oiseau se sert de son long bec rouge, large à la base et effilé à l’extrémité, pour fouiller dans la vase à la recherche de grenouilles, de poissons ou de petits reptiles. Outre de petits animaux aquatiques, la cigogne se nourrit de sauterelles, et parfois de charognes et de détritus. Cet oiseau figurait dans la liste des créatures impures qu’il était interdit aux Israélites de manger selon la Loi. — Lv 11:19 ; Dt 14:18.

Lorsque le prophète Jérémie réprimanda le peuple apostat de Juda, qui n’avait pas discerné le temps du jugement de Jéhovah, il attira son attention sur la cigogne et sur d’autres oiseaux qui ‘ connaissent bien leurs temps fixés ’. (Jr 8:7.) La cigogne migre régulièrement vers la Palestine et la Syrie après avoir quitté ses quartiers d’hiver en Afrique ; d’importantes bandes de cet oiseau apparaissent en mars et en avril. Des deux sortes de cigognes qu’on trouve en Israël, la cigogne blanche et la cigogne noire (Ciconia nigra), la première ne reste que rarement dans la région pour se reproduire ; elle bâtit d’ordinaire son nid dans les arbres, mais aussi sur des constructions humaines. La cigogne noire, ainsi dénommée parce qu’elle a la tête, le cou et le dos de cette couleur, est plus commune dans les vallées de Houlé et de Bet She’ân, où elle fait son nid dans les arbres, quand elle le peut. Le psalmiste signala que les cigognes nichent dans les grands genévriers. — Ps 104:17.

Opposant l’autruche, qui ne peut voler, et la cigogne qui, elle, vole très haut, Jéhovah posa cette question à Job : “ L’aile de l’autruche femelle a-t-elle battu joyeusement, ou a-t-elle les pennes de la cigogne et le plumage ? ” (Jb 39:13). Les pennes de la cigogne sont d’une largeur et d’une robustesse remarquables ; ses rémiges secondaires et tertiaires sont presque aussi longues que les primaires, ce qui donne à ses ailes une très grande surface et lui permet de voler en haute altitude et sur de longues distances. Il est impressionnant de voir une cigogne en vol, prenant son essor sur ses puissantes ailes, le cou en avant et les longues pattes étendues derrière elle. Dans la vision de Zekaria (Ze 5:6-11), deux femmes portent un épha contenant la femme appelée “ Méchanceté ” ; ces deux femmes sont représentées avec “ des ailes comme les ailes de la cigogne ”. La mention du ‘ vent dans leurs ailes ’ (v. 9) concorde également avec le bruissement produit par l’air qui passe à travers les pennes de la cigogne. En vol, les rémiges primaires sont étendues de façon à former des fentes à l’extrémité des ailes, ce qui maîtrise l’écoulement d’air au-dessus des ailes et accroît leur portance.

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CIGOGNE de l’Antiquité

Posté par othoharmonie le 31 octobre 2013

CIGOGNE de l'Antiquité dans CIGOGNE images-19Dans l’Antiquité, pour railler une personne ou lui témoigner du mépris, on tendait vers elle son index et on le courbait et relevait rapidement, comme un cou de cigogne : geste dont on ignore d’ailleurs l’origine et l’explication. Au Moyen Age, on utilisait, pour puiser de l’EAU, une machine constituée d’une longue poutre pivotant autour d’une fourche verticale, qu’on appelait « cigogne », car elle rappelait le cou de cet échassier. Une machine semblable servait d’instrument de siège : montée sur roues, elle comportait au bout de sa longue poutre une sorte de nacelle où prenait place un soldat qui franchissait ainsi les murs des CHÂTEAUX FORTS.

La cigogne est un échassier MIGRATEUR de la famille des ciconiidés dont on connaît 9 espèces répandues en Europe, Asie, Afrique et Amérique du Sud. La cigogne blanche a des pattes et un long bec rouge, un plumage blanc et des ailes blanches à bout noir, d’une envergure de 2 m. Elle construit son nid de branchages sur le faîte des maisons et les cheminées. Elle faisait vraiment partie du paysage en Alsace et en Hollande où son apparition, au PRINTEMPS, était signe de joie et de renouveau; malheureusement, elle s’y fait de plus en plus rare, depuis plusieurs ANNÉES. La cigogne se nourrit de rongeurs, de REPTILES, d’INSECTES et de vers de terre.

 

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Max la cigogne

Posté par othoharmonie le 31 octobre 2013

Max est une cigogne blanche née en mai 1999 à proximité de la commune d’Avenches en Suisse.

Max la cigogne dans CIGOGNE telechargement-14Baguée et équipée d’une balise Argos le 5 juillet 1999, les cycles de migration de Max sont suivis par le Musée d’histoire naturelle de Fribourg. La Cigogne blanche « Max » est née autour du 20 mai 1999. Elle a été baguée (N°6215) et munie d’une balise Argos le 5 juillet 1999 et peut, depuis lors, être suivie par des satellites. Au nid, il n’est pas possible de déterminer le sexe. Cette cigogne a été baptisée « Max » en hommage à M. Max Bloesch (1908-1997) qui depuis 1948, a réintroduit à Altreu (SO) de jeunes Cigognes provenant d’Alsace et d’Europe de l’Est. De 1955 à 1961, 262 jeunes Cigognes provenant d’Algérie ont été introduites en Suisse. En 1960, un couple non captif nicha à nouveau pour la première fois en Suisse et depuis, la population a augmenté. De fait, notre cigogne balisée Max est une femelle.

Max a pour mère une cigogne née à Mannheim (D). Cette dernière avait été baguée le 19.6.1997 (Radolfzell / Germania / 06407) et, lors de sa migration, avait fait halte à Bulle où, affaiblie, elle avait été capturée, le 4.9.1997. Placée dans la station de soins pour animaux sauvages du Musée d’histoire naturelle de Fribourg, elle avait été soignée, puis relâchée, le 12.9.1997 au Haras national d’Avenches. Elle devint sédentaire, nicha pour la première fois en 1999 et éleva un jeune (Max).

Quant à Max, elle a niché pour la première fois en 2002 et a depuis lors élevé 25 jeunes: Max est migratrice et a franchi le détroit de Gibraltar à 16 reprises mais depuis 2008, Max a choisi l’Espagne pour ses quartiers d’hiver. Néanmoins, chaque année, elle revient à Tüfingen (D) pour nicher. En 2010, Max détient le record mondial de longévité d’un animal équipé d’un équipement de suivi.

Max est arrivé le 18 mars 2002 à Mühlhofen, au nord du lac de Constance. Bien qu’elle y a trouvé un partenaire, elle avait quitté cet endroit pour se rendre 6 km plus au nord, vers le « Affenberg », près de Salem. Elle a trouvé un nouveau partenaire et a occupé un nid existant sur un arbre – le seul nid dans cette région qui est surveillé par une caméra vidéo! Des copulations ont été observées le 20 mars. La ponte des oeufs a commencé à partir du 1 avril. Des 3 oeufs sont éclos 2 jeunes (le 2 et le 4 mai) dont 1 mourra le 7 mai. Le 8 mai, une autre jeune cigogne qui était née à Böhringen (à l’endroit ou la cigogne balisée « Uli » était déjà né!) a été mis au nid avec le seul jeune restant. Les deux jeunes se portaient bien et étaient régulièrement nourris par Max et le deuxième parent.

telechargement-15 dans CIGOGNEEn septembre 2002, Max s’est de nouveau rendu au Maroc pour y passer l’hiver. En février 2003, Cette Cigogne, une femelle, est revenue au nord du lac de Constance et elle y a encore élevé des jeunes. Le 2 septembre 2003 elle est partie pour la cinquième fois vers le sud. Elle a encore passé un hiver au Maroc. En 2004, elle a quitté son quartier d’hiver déjà le 31 janvier. Par l’Espagne et la France, elle est de nouveau revenue à Salem où elle a élevé 3 jeunes. L’hiver 2004/05, elle est restée fidèle à son site d’hivernage au Maroc, mais déjà le 13 janvier 2005, elle a traversé le détroit de Gibraltar. Le 15 février 2005, elle se trouvait au nord-est de l’Espagne, tout près de la frontière française.

A voir la suite des déplacements sur la colonne de droite.

La Cigogne Max a péri vers le 10 décembre 2012 près de Madrid. Son histoire ici 

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LES CIGOGNES D’IBICUS.

Posté par othoharmonie le 29 octobre 2013


LES CIGOGNES D’IBICUS. dans CIGOGNE images-82Les peuples de la Grèce vont se réunir sur la terre de Corinthe pour le combat des chars et le combat du chant. Ibicus, l’ami des Dieux, vient de se mettre en route. Apollon lui a donné le génie poétique et l’harmonie des vers ; il part de Rhégium avec un bâton de voyage, sentant déjà vibrer dans son cœur la voix qui l’inspire.

Déjà ses regards contemplent l’Acrocorinthe sur la montagne, et il s’avance avec joie à travers les mystérieuses forêts de Poseidon. Nul être humain n’apparaît ; il ne voit que des cigognes qui s’en vont chercher la chaleur des contrées méridionales et l’accompagnent sur son chemin.

« Salut à vous, dit-il, oiseaux chéris, qui avez traversé la mer en même temps que moi. Ma destinée ressemble à la vôtre : nous venons de loin, et nous allons chercher une retraite hospitalière. Soyons fidèles à l’hôte qui préserve de l’injure l’étranger. »

Puis il continue sa marche. Il arrive au milieu de la forêt ; tout à coup des meurtriers s’avancent et l’arrêtent. Il veut combattre ; mais bientôt sa main retombe fatiguée, car elle est plus habituée à tendre les cordes légères de la lyre que celles de l’arc vigoureux.

Il appelle à son secours les hommes et les Dieux : ses cris sont inutiles. Aussi loin que sa voix peut s’étendre, il n’existe pas un être humain. « Hélas ! s’écrie-t-il, il faut donc que je meure ici de la main de deux misérables, sur ce sol étranger où personne ne me pleurera, où personne ne viendra me venger. »

À ces mots il tombe couvert de blessures. Au même moment les cigognes passent ; il entend leurs cris aigus et ne peut plus les voir ; mais il leur dit : « Si nulle autre voix ne s’élève pour venger ma mort, la vôtre du moins accusera mes meurtriers. » Il dit et meurt.

On retrouva un cadavre dans la forêt ; et quoiqu’il fût défiguré, celui qui devait recevoir Ibicus à Corinthe reconnut ses traits chéris. « Est-ce donc ainsi, dit-il, que je devais te retrouver, moi qui espérais te voir porter glorieusement la couronne de laurier ? »

Tous les étrangers réunis à la fête de Poseidon déplorent la perte d’Ibicus ; toute la Grèce en est émue. Chaque cœur le regrette, et le peuple se rassemble au Prytanée et demande avec colère à venger la mort du poëte, à satisfaire ses mânes par le sang de ses meurtriers.

Mais comment reconnaître les traces du crime, au milieu de cette foule attirée par l’éclat de la fête ? Ibicus a-t-il été frappé par des voleurs ? est-il victime d’un lâche ennemi ? Hélios seul peut le dire, Hélios qui connaît le secret des choses.

Peut-être, tandis que la vengeance le cherche, peut-être le meurtrier s’en va-t-il d’un pas hardi à travers l’assemblée des Grecs, jouissant des fruits de son crime ; peut-être insulte-t-il aux Dieux jusque sur le seuil de leur temple ; peut-être se mêle-t-il à la foule qui se dirige maintenant vers le théâtre.

Les bancs sont serrés l’un contre l’autre ; les colonnes de l’édifice chancellent presque sous ce lourd fardeau. Les peuples de la Grèce accourent, et la vague rumeur de cette foule ressemble au mugissement de la mer. Tout le monde se presse dans le vaste circuit de l’édifice et sur les gradins de l’amphithéâtre qui s’élève audacieusement dans les airs.

Qui pourrait compter tous ces peuples ? qui pourrait dire les noms de tous ceux qui ont trouvé ici l’hospitalité ? Il en est venu de la ville de Thèbes, des bords de l’Aulide, de la Phocée, de Sparte, des côtes éloignées de l’Asie et de toutes les îles. Et tous ces spectateurs écoutent la mélodie lugubre du chœur, qui, selon l’antique usage, sort du fond du théâtre avec une contenance grave et sévère, s’avance à pas mesurés et fait le tour de la scène. Aucune femme de ce monde ne ressemble à celles de ce chœur ; jamais la maison d’un mortel ne montra une figure pareille ; leur taille est comme celle des géants.

Un manteau noir tombe sur leurs flancs, et dans leurs mains décharnées elles portent des flambeaux qui jettent une lueur sombre ; au lieu de cheveux, on voit se balancer sur leurs têtes des serpents et des couleuvres enflées par le venin.

Ce chœur épouvantable s’avance et entonne l’hymne fatal qui pénètre dans l’âme et enlace dans ses propres liens la pensée du coupable. Les paroles de ce chant lamentable retentissent et agitent ceux qui les écoutent, et nulle lyre ne les accompagne.

« Heureux, disent-elles, heureux celui qui n’a point senti le crime détruire la naïve innocence de son âme ! Celui-là, nous ne le poursuivrons pas ; il peut poursuivre librement sa route. Mais malheur, malheur à celui qui a volé ou commis un meurtre ! Nous nous attacherons à ses pas, nous filles terribles de la Nuit !

« Qu’il ne croie pas nous échapper ! Nous avons des ailes ; nous lui jetterons un lien au pied, et il tombera par terre. Aucun repentir ne nous fléchit ; nous poursuivrons sans relâche le coupable, nous le poursuivrons jusque dans l’empire des ombres, et là nous ne l’abandonnerons pas encore. »

En chantant ainsi, les Euménides dansent leur ronde funèbre. Un silence de mort pèse sur toute l’assemblée comme si la Divinité était là présente ; et le chœur, poursuivant sa marche, s’en retourne à pas lents et mesurés dans le fond du théâtre.

L’âme de chaque spectateur semble flotter entre la vérité et le mensonge, et chacun rend hommage à cette puissance invisible et inexplicable qui veille dans l’ombre, mêle les fils de la destinée humaine, se révèle parfois au cœur inquiet, s’enfuit avant le jour.

Tout à coup on entend sur un des gradins les plus élevés une voix qui s’écrie : « Regarde, regarde, Timothée : les cigognes d’Ibicus ! » Au même instant on vit comme un nuage passer sur l’azur du ciel et une troupe de cigognes poursuivre son vol.

Ibicus ! ce nom ravive les regrets de tous les spectateurs, et ces paroles volent de bouche en bouche : « Ibicus, que la main d’un meurtrier égorgea et que nous avons pleuré ? Qui parle de lui ? Quel rapport y a-t-il entre lui et ces cigognes ? »

Et les questions redoublent ; un triste pressentiment passe rapide dans tous les esprits. « Faites attention, s’écrie la foule, à la puissance des Euménides. Le poëte religieux sera vengé ; l’assassin vient de se trahir lui-même. Saisissez celui qui a parlé d’Ibicus, et qu’il soit jugé. »

Celui qui avait prononcé ces paroles imprudentes aurait voulu les retenir ; mais il était trop tard ; ses lèvres pâles, son visage effrayé révèlent son crime. On l’arrache de son siège, on le traîne devant le juge. La scène est transformée en tribunal, et l’éclair de la vengeance frappe le meurtrier.

Poésies de Schiller

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Le dieu Sau – la cigogne

Posté par othoharmonie le 29 octobre 2013


Le dieu Sau – la cigogne dans CIGOGNE telechargement-41Sau (l’étoile de la longévité, Shou Xing ou Shou), le dieu de la longévité et de la santé, a un grand crâne bien rond. Il tient et un bâton noueux auquel est accroché le fameux Hu lou (ou Wu lou) des taoïstes.

Le Hu lou est la gourde magique des moines taoïstes, des magiciens de la Chine antique et des célèbres immortels des légendes chinoises. Le Hu lou est un puissant symbole de longévité, de bonne fortune et d’abondance de bénédictions ! On raconte qu’il contient l’élixir de l’immortalité tant convoité par les sages taoïstes. La forme du Hu lou est aussi une représentation miniature de l’union du Ciel et de la Terre (la moitié supérieure incarne le ciel tandis que la partie inférieure figure la terre.

Ainsi, on dit qu’un Hu lou dans et/ou près (cour, jardin…) de la maison est un bon présage. Placer un Hu lou au chevet est particulièrement bénéfique pour les malades.

Sau tient aussi la pêche de l’immortalité, un fruit magique et symbolique amplifiant encore les aspects positifs de ce protecteur de la vie.

Parfois accompagné d’une belle cigogne, autre symbole de longévité, Sau est un puissant protecteur. Cette divinité est l’un des trois dieux chinois du bonheur, qui sont en fait des personnages historiques ayant obtenu un statut divin en reconnaissance de leurs mérites. Sau ou Shouxing, serait Shou Lao, le dieu de la longévité, qui décide de la date du décès de chaque être humain.

Selon les traditions Feng Shui, les trois dieux du bonheur (Fuk, Luk et Sau) doivent être placés de préférence dans le salon ou la salle à manger et être posés au dessus du niveau des yeux, donc plus haut que les tables de la pièce. Sau peut être utilisé seul. C’est le présent idéal pour nos parents ou nos grands-parents, une façon délicate de leur dire combien on les aime et combien on souhaite les garder encore longtemps au près de nous !

Sau est plus une étoile (une énergie) qu’un dieu… Ainsi, il peut aussi être placé dans une chambre à coucher – ce qui n’est pas conseillé pour un bouddha par exemple… Sa présence favorise la santé, la guérison et la longévité. De ce fait, il est normal, pour un foyer chinois, de les avoir à la maison, quelles que soient leur taille et leur matière.

Fuk, Luk et Sau sont connus sous différentes appellations : les trois étoiles du bonheur, les trois étoiles, les trois bonheurs, les trois sages du bonheur, les trois dieux du bonheur, Fuxing, Luxing et Shouxing.

Cette superbe statuette chinoise en ivoirine est donc à la fois un objet culturel et décoratif, un cadeau apprécié à coup sûr par toutes les personnes qui s’intéressent aux traditions et aux mythologies chinoises.

On l’utilise aussi dans la pratique du Feng Shui ! Sau veillera sur santé de votre foyer et décorera de manière originale l’intérieur de votre maison.

Utilisation et placements

- Dans le hall d’entrée, Sau accueille la santé et la longévité.
– Dans la salle à manger, Sau rend tous vos repas bénéfiques à votre santé.
– Dans une chambre à coucher, Sau protège la santé et la longévité de ceux qui se reposent.
– A l’est ou centre de votre habitation ou de votre lieu de travail, Sau protège la santé de toute votre famille ou de votre entreprise et de tous ses employés.
– Au chevet d’un malade, Sau peut contribuer à son rétablissement.
– Offert à vos parents et grands-parents, Sau signifie : «Longue vie à vous !»
– En Feng Shui, Sau peut être utilisé comme remède complémentaire au métal contre l’étoile 2 (annuelle ou mensuelle). En 2009, l’étoile 2 (maladies…) annuelle se situe à l’ouest.

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Cigogne, animal Totem

Posté par othoharmonie le 29 octobre 2013

Cigogne, animal Totem dans CIGOGNE images-71

Voici la signification de votre animal totem. Découvrez votre animal spirituel issu de l’astrologie amérindienne.

Attention, votre animal totem peut changer au cours de votre vie si votre personnalité évolue. N’hésitez pas à faire régulièrement une séance de voyage astral dirigé avec un médium spécialisé dans la magie.

CIGOGNE : Les cigognes représentent la création. C’est pourquoi les divinités l’invitent à loger le plus près du ciel. Elle est chargée de livrer le secret de la création aux hommes et c’est pourquoi dans nos civilisations, elle peut apporter les enfants!

LA CIGOGNE :

S’il est votre animal de pouvoir, vous vous intéressez au bien être des plus jeunes. Non seulement vous avez des enfants, mais votre travail vous en rapproche. Vous connaissez l’importance du don de la vie ( que ça soit un enfant, une idée, un effort créatif, etc. ). Votre autre grand intérêt est la danse, activité sacrée vous concernant. En dansant, outre vous amuser, vous accédez au pouvoir de vos émotions les plus profondes. Troublé, vous préférez trouver la réponse à vos problèmes à travers les mouvements et la sagesse corporelle. Celle-ci, ainsi que vos émotions, en informent votre mental. La danse vous permet aussi de communiquer avec le Grand Esprit.

DEMANDEZ LUI DE VOUS AIDER A :
– rentrer pour guérir de vieilles blessures.
– être une meilleure figure parentale.

ACCEDEZ A SON POUVOIR EN :
– réorganisant votre intérieur afin de le rendre plus confortable pour votre famille.
– apprenant la danse.

EN TANT QUE GUERISSEUR :
– favorise une grossesse saine.
– seconde la thérapie par la danse.

EN TANT QUE GARDIEN OU PROTECTEUR :
– protège les nouveau-nés.
– préserve des fausses couches.

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La cigogne (symbolique)

Posté par othoharmonie le 29 octobre 2013

 

La cigogne (symbolique) dans CIGOGNE images-5La cigogne est généralement un oiseau de bon augure. 

Elle est symbole de piété filiale car on prétend qu’elle nourrit son père vieillissant. Dans certaines régions on dit qu’elle apporte les enfants. Son retour correspond au réveil de la nature. On lui prête aussi le pouvoir, d’être, par son seul regard, la cause de la conception.

 La cigogne, comme l’ibis et le héron est un oiseau destructeur de serpents. Ils sont donc adversaires du mal, ce sont des oiseaux anti-sataniques et par là même des symboles du Christ.

 En Extrême-Orient, la cigogne est un symbole d’immortalité et plus couramment de longévité. On pense qu’elle a le pouvoir d’atteindre un âge fabuleux mais qu’arrivée à 600 ans elle ne mange plus, se contentant de boire.

 Après 2000 ans, elle devient toute noire. C’est un animal cher aux taoïstes.

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rêver de cigognes

Posté par othoharmonie le 28 octobre 2013


Interprétation du rêve n° 1 pour le mot cigogne : Bonheur au foyer
Promesse d’un heureux événement

 Description de cette image, également commentée ci-après

Interprétation du rêve n° 2 pour le mot cigogne : Naissance dans la famille
Bonheur au foyer
Promesse d’un heureux événement
En vol : un courrier vous annoncera une visite
Lui donner à manger : un ami vous rendra un précieux service
Morte : perte d’affection, habitudes bouleversées

Interprétation du rêve n° 3 pour le mot cigogne : Mariage prochain, voyage

  • Symbole de la fécondité : rêve suscité par le désir et la nostalgie.
  • Que l’on voit : elle apporte un bébé dans la maison.
  • Voir de jeunes cigognes dans leur nid : on aura affaire à un foyer d’enfants, un jardin d’enfants, etc.

Rever d’une cigogne

rêver de cigognes dans CIGOGNE abdims_stork_rwd1Comme vous devez bien vous en douter, la cigogne annonce des réjouissances dans votre famille voire même la naissance prochaine d’un enfant. Vous vous sentirez donc très prochainement très bien dans votre foyer et en harmonie avec votre petite famille. Les couples seront plus soudés que jamais et il est très probable qu’un heureux évènement soit annoncé pour votre plus grand bonheur. L’épanouissement personnel sera donc d’actualité grace à ces nouvelles très agréables et particulièrement magiques intervenant dans votre vie. Si vous vous trouvez actuellement en période de crise avec votre famille, cela sera très rapidement relégué aux oubliettes, vous ne devez donc pas vous inquiéter. Les projets seront au rendez vous pour vous rendre la vie plus douce et agréable dans votre couple et au sein de votre petite famille qui pourrait peut être s’agrandir d’ici peu de temps. La cigogne vous porte donc des nouvelles réjouissantes qui vous permettront d’envisager le futur d’un œil heureux et vraiment optimiste. La belle vie vous attend donc et cela grace à votre petite famille. Que du bonheur donc pour vous prochainement.

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LA CIGOGNE DU VERSEAU

Posté par othoharmonie le 28 octobre 2013

 

 LA CIGOGNE DU VERSEAU dans CIGOGNE images1La cigogne est très généralement un oiseau de bon augure, à part dans le Lévitique où elle se trouve qualifiée « d’immonde ». Elle est aussi symbole de piété filiale car 400 ans avant Jésus-Christ les Grecs associaient la cigogne qu’ils nommaient « pelargos » à ce respect des parents parce qu’elle les nourrissait alors qu’ils étaient vieillissants. De là découla le nom de la loi « Pelargonia » qui obligeait les enfants à s’occuper de leurs parents.

Dans certaines régions, on assure que la cigogne apporte les enfants, ce qui pourrait être en rapport ave ses mœurs d’oiseau migrateur, son retour correspondant au réveil de la nature. C’est sans doute dans la même perspective et pour la même raison, qu’on lui prête le pouvoir, par son seul regard, d’être cause de la conception. C’est d’ailleurs en février qu’elle marque son grand retour, c’est-à-dire dans le mois du Verseau. Par ailleurs, l’attitude de cet oiseau, dressé immobile et souvent solitaire sur un seul pied, en fait un des symboles de la contemplation. En Extrême-Orient, et notamment au Japon, la cigogne se confond avec la grue et apparaît comme un symbole d’immortalité.

En Europe, avoir un nid de cigognes sur le toit de sa maison porterait chance. Par ailleurs, comme elle n’oublie jamais où se trouve son nid, la cigogne symbolise la constance.

Une autre croyance voudrait qu’elle ait volé autour de Jésus lors de sa crucifixion. Elle serait ainsi devenue un symbole de résurrection, de régénération. C’est pourquoi la cigogne qui vole au-dessus d’une maison ou y construit son nid serait annonciatrice d’une future naissance. On entend dire encore : « Si une cigogne s’est posée sur votre maison, elle devient votre porte-bonheur dans presque tous les domaines : fécondité et fidélité d’abord, mais également richesse, santé, protection contre la foudre, bénédiction de la ville entière où elle a élu domicile. Cette quantité de vertus lui a sans doute été attribuée dans les siècles passés parce qu’elle débarrassait les champs et marécages des serpents et d’autres animaux peu appréciés par la population ».

La cigogne est encore symbole de longévité. On lui prête de pouvoir atteindre un âge fabuleux. Mais alors qu’elle arrive à six cents ans, elle ne mange plus, se contentant pour vivre de boire et, après deux mille ans, elle devient toute noire. Elle est, avec le lièvre et le corbeau, un animal cher aux alchimistes taoïstes.

Au Maroc aussi, la croyance populaire considérait la cigogne comme un porte-bonheur. Une légende marocaine assure que la cigogne serait un imam, un homme saint habillé de deux burnous, l’un noir et l’autre blanc. « Un jour, en plein Sahara, l’eau nécessaire à ses ablutions vint à manquer à l’imam. Pour ne pas manquer la prière, il utilisa le petit lait pour faire sa toilette commettant ainsi un grave péché car le petit lait était béni du fait de sa rareté en ce lieu désertique. Alors le Tout Puissant le métamorphosa en cigogne et l’expédia au Maroc pour expier son péché ».

Il est un petit conte intitulé « les Cigognes » d’Hans Christian Andersen, célèbre pour sa petite sirène, qui reprend une légende célèbre dans le nord de l’Europe assurant que c’est la cigogne blanche qui apportait les bébés aux jeunes parents. On retrouve cette hypothèse dans le poème d’un Allemand, Jean-Frédéric Wentzel, en 1840. Cependant, les premières légendes européennes sont bien plus anciennes, comme on vient de le voir.

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Quoi qu’il en soit, le folklore allemand est plein d’histoires rapportant que les cigognes trouvaient les bébés dans des grottes ou des marais et qu’elles les apportaient dans un panier, arrimé sur leur dos ou tenu dans leur bec, qu’elle déposait dans les maisons. Dans les grottes se trouvaient des « pierres de cigogne » où se trouvaient les enfants, mais il existait aussi des « fontaines aux enfants ».

Une légende de la fin du XIXe siècle raconte d’ailleurs que le « puits aux enfants de la cathédrale de Strasbourg conduirait à un lac souterrain sur lequel, à bord de sa barque, un gnome à barbe blanche pêcherait les âmes des enfants avec un filet d’or ».

On racontait encore que les nouveau-nés étaient remis à la mère ou lâchés dans la cheminée, ce qui semble un peu rude. Les couples désirant un enfant devaient avertir la cigogne en plaçant quelques friandises sur le rebord de la fenêtre pour la cigogne. Cette légende a, comme la cigogne, parcouru le monde et se raconte aussi bien en Amérique du Sud qu’aux Philippines.

Toujours dans le folklore germanique, la déesse Holda donne vie aux nouveau-nés à partir des âmes des défunts et la cigogne est chargée d’apporter les enfants à leurs parents. Dans la mythologie slave, la cigogne fait naître les âmes en les apportant du paradis jusqu’à la Terre, au printemps et en été. D’ailleurs, les Néerlandais ne s’y trompent pas puisqu’ils appellent la cigogne « transporteur d’âmes ». Pour en revenir aux Slaves, ils voyaient la cigogne comme un porte-bonheur et tuer cet oiseau portait malheur. Enfin, la cigogne aurait influencé jusqu’à l’origine même des enfants. C’est ainsi qu’on affirmait aux enfants d’esclaves afro-américains que les bébés blancs étaient apportés par les cigognes tandis que les bébés noirs naissaient à partir d’œufs de buses. En Orient, on soutenait qu’un simple regard de la cigogne suffisait pour rendre une femme enceinte. Le caractère durable du mythe de la cigogne et du nouveau-né est lié fait qu’il remédie à la difficulté de parler de sexe et de procréation aux jeunes enfants.

En Grèce, la cigogne était consacrée à Héra, la déesse de l’enfantement et dans la mythologie grecque, Antigone, fille de Laomédon roi de Troie, pour avoir osé comparer sa propre beauté à celle d’Héra, vit ses cheveux changés en serpents. Mais les dieux prirent pitié d’elle et la changèrent en cigogne et comme chacun sait, les cigognes mangent les serpents, ce qui les rend utiles et bénéfiques.

Enfin, si la cigogne a été choisie pour apporter les bébés, c’est sans doute en raison de son plumage blanc symbolisant la pureté, de sa taille aussi puisqu’elle est assez grande pour transporter un nouveau-né, ou encore son vol à haute altitude, un vol entre Terre et Ciel en quelque sorte…

Et pourtant le folklore autour de la cigogne blanche et pure connait aussi des détracteurs. En effet, il existe un conte polonais qui affirme que Dieu a fait le blanc plumage de l’oiseau, mais que le diable y a ajouté le noir des ailes. La cigogne aurait donc des instincts ni toujours bons, ni forcément mauvais. Par exemple, en Allemagne, on expliquait que les nouveau-nés handicapés ou mort-nés avaient été lâchés accidentellement par la cigogne, ou comme punition pour des actes peu honorables des parents dans leur passé. De même, les angiomes de naissance portent le nom de « morsure de la cigogne ». Les mères obligées de rester allongées avant l’accouchement sont dites « becquées » par la cigogne.

Dans l’Angleterre du Moyen Age, la cigogne était associée à l’adultère, peut-être à cause de ses parades nuptiales un peu trop démonstratives. Sa toilette et ses postures étaient interprétées comme de la fatuité. Alors la cigogne pouvait réprimander les femmes infidèles et l’attaquer avec des coups de bec. Seules les femmes étaient concernées par ce comportement moraliste.

Même si les légendes ont la vie dure, il n’en va pas autant de celle des cigognes. En effet, alors qu’en 1900 les cigognes se comptaient par milliers en Alsace, il n’en restait que deux couples en 1982. Les lignes à haute tension, la sécheresse, sa chasse au Mali, ainsi que l’emploi de pesticides très puissants visant à l’élimination des criquets furent les causes majeures de la disparition des cigognes. C’est pourquoi qu’il fut créé, en 1976, le Centre de Réintroduction des cigognes et des loutres, en Alsace, sur la route des vins, au cœur d’anciens marais. Il se trouve dans le petit village d’Hunawihr, près de Riquewihr et de Ribeauvillé. Ce parc abrite en permanence plus de 150 cigognes et une soixantaine de couples niche dans le parc. La population peut atteindre jusqu’à 250 oiseaux après la naissance des petits cigogneaux. Les cigognes y vivent en liberté quelle que soit la période de l’année, en pleine activité : construction des nids, accouplement, élevage des petits, vol en plein ciel… Vue les périls que attendent les cigognes pendant leur migration, le Parc a pour but de leur enlever l’instinct migratoire tout en leur permettant de voler et de se reproduire sur les villages alsaciens dès que cet instinct a disparu.

Cependant, l’oiseau et l’oiseau Verseau dont la liberté est la raison de vivre peut-il se complaire dans cet encadrement, même si c’est pour son bien.

D’Alsace, la légende de la cigogne s’est répandue dans toute la France et au-delà des frontières. Aujourd’hui, l’oiseau migrateur tient toujours une place de choix sur les faire-part de naissance et dans l’imaginaire populaire.

Enfin, dans l’interprétation des rêves, lorsqu’on voit une cigogne en songe, on dit que la cigogne n’apporte pas le bébé, mais qu’elle l’emporte. La cigogne serait le complément du verbe quitter, se sauver, dans le sens de sauvegarde. Ce rêve aurait une connotation spécifique qui exprime le besoin de prendre de la distance, de se placer hors d’atteinte d’une souffrance.

Pour d’autres interprètes des rêves de cigogne, celle-ci serait messagère de renouveau avec ce nouveau-né qu’elle apporte dans son bec tout comme son arrivée annonce le printemps. La voir en rêve serait un signe positif de renouvellement. C’est un oiseau messager qui annonce une nouvelle phase de vie en cours.

Source : Dictionnaire des Symboles – Jean Chevalier et Alain Gheerbrant – Robert Laffont/Jupiter – Collection Bouquins

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l’effet cigogne

Posté par othoharmonie le 28 octobre 2013

 

 

Description de cette image, également commentée ci-aprèsPar exemple, dans les communes qui abritent des cigognes, le taux de natalité est plus élevé que dans l’ensemble du pays.

Conclusion : les cigognes apportent les bébés !

Voici une explication plus probable : les cigognes nichent de préférence dans les villages plutôt que dans les grandes agglomérations, et il se trouve que la natalité est plus forte en milieu rural que dans les villes.

Voilà pourquoi l’on nomme « effet cigogne » cette tendance à confondre corrélation et causalité.

 Corrélation

Deux événements (appelons les X et Y) sont corrélés si l’on observe une dépendance, une relation entre les deux. Par exemple, le nombre de cheveux d’un homme a tendance à diminuer avec l’âge : âge et nombre de cheveux sont donc corrélés.

 Corrélation ou causalité ?

Une erreur de raisonnement courante consiste à dire : « X et Y sont corrélés, donc X cause Y ». On confond alors corrélation et causalité car en réalité, il se pourrait aussi que Y cause X, ou bien que X et Y aient une cause commune Z, ou encore que X et Y soient accidentellement liés mais n’aient aucun lien de causalité.


Quelques exemples… 

  • L’un sur l’exemple de la lune rousse (voir ici)
  • L’autre plus transversal, avec illustration sur le chat du Dr House (voir )

Voici quelques effets « cigogne » classiques pour illustrer vos démonstrations.

 Le fait de dormir avec des chaussures est corrélé au fait de se réveiller avec le mal de tête. Peut-on en conclure que dormir avec des chaussures fait mal à la tête ? Une explication plus vraisemblable est que ces deux événements font suite à des soirées trop arrosées…

Les climatologues ne peuvent nier le phénomène : plus la température globale de la planète augmente, plus les sous-vêtements féminins  rétrécissent. Peut-on en conclure que le réchauffement climatique entraîne la diminution de la taille des culottes ? Il semble pourtant que la véritable explication soit à chercher du côté de la mode…

  • Note : des doctorants-moniteurs ont réalisé des Zétéclips sur l’effet cigogne.

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La cigogne bien connue

Posté par othoharmonie le 28 octobre 2013

 

La cigogne bien connue dans CIGOGNE 253px-ciconia_episcopus_neglecta_akaCiconia est un genre d’oiseaux échassiers migrateurs appartenant à la famille des Ciconiidés et tous appelés cigognes. Il existe plusieurs espèces, les deux plus connues étant la Cigogne blanche  , et dans une moindre mesure la Cigogne noire. Le petit est appelé cigogneau.

Les espèces de ce genre se caractérisent par leurs becs droits et pointus et leur plumage principalement noir et blanc. Ce sont de grands échassiers, d’environ 1un mètre de haut et 1,80 m d’envergure avec un long bec. Les jeunes sont de couleur plus brune et discrète que les adultes. Les cigognes n’ont pas de muscle trachéo-bronchial autour du syrinx et ne peuvent ni chanter ni crier, et communiquent entre elles en claquant du bec : il s’agit du craquètement.

Les cigognes sont des oiseaux grégaires qui se reproduisent en colonies. Les couples monogames sont formés pour la vie. Ils construisent généralement des nids de branchages dans les arbres, bien que la Cigogne maguari niche au sol et que trois espèces au moins installent leurs nids sur les habitations ou autres constructions humaines. L’une de ces dernières, la Cigogne blanche (Ciconia ciconia) est la plus connue et tout un cortège de légendes et de folklore est associé à ce visiteur familier de l’Europe.

Ces échassiers se nourrissent de grenouilles, d’oisillons, de lézards, de petits rongeurs, d’écrevisses, etc.

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les bienfaits du chant des oiseaux

Posté par othoharmonie le 27 octobre 2013

 les bienfaits du chant des oiseaux  dans OISEAUX telechargement-111

 

Au printemps, la Nature se réveille après les mois d’hiver, les hirondelles sont de retour de leurs migrations, les oiseaux chantent tous en coeur, comme si le réveil de la Terre se mettait à sonner !

Quelles sont les influences de ces émissions sonores sur les végétaux ?

Ces vibrations aigües émises pendant la journée, exercent une forte influence sur la floraison et la fructification des plantes.

Ces découvertes ont été publiées par Rudolph Steiner, célèbre anthroposophe (1861-1925), et qui disait ceci :

« Nul ne peut comprendre les plantes, s’il fait abstraction de tout ce qui tourbillonne, vit et s’entremêle autour d’elles ».

On découvre l’importance des fréquences émises par les oiseaux, sur la vitalité du végétal.

Le son émit est proche de la lettre i, qui vient activer l’énergie bois des êtres vivants (cette action étant déjà connue de la médecine chinoise depuis des siècles.

Les plantes sembleraient transmettre plus facilement leurs éléments nutritifs à la Terre, quand elles sont entourées de chants d’oiseaux et de leurs battements d’ailes.

Ces ondes viennent faire vibrer l’énergie de vie des plantations, et permettent ainsi de faire proliférer les micro-organismes du sous-sol et les vers de terre.

Le chant des oiseaux serait donc liés à la germination des graines et à la croissance des plantes, le son est aussi important pour elles, que la photo-synthèse.

Accueillir cette faune ailée dans votre jardin, ou sur votre balcon, permet ainsi de dynamiser le monde végétal qui vous entoure.

Source: http://www.lavoiesacreedelanature.fr/

 Venez rejoindre le forum de Francesca : http://devantsoi.forumgratuit.org/

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Ces coccinelles asiatiques qui envahissent l’Europe

Posté par othoharmonie le 27 octobre 2013

Ces coccinelles asiatiques qui envahissent l'Europe dans COCCINELLE montagecoccinellesune-381586-jpg_250464

Face aux espèces indigènes, la vorace Harmonia axyridis ne cesse de gagner du terrain.

Et si la bête à bon Dieu devenait une bête du diable. Le développement de la population de coccinelles asiatiques en Europepourrait bientôt ternir l’image d’un animal jusqu’ici exempt de tout reproche. Depuis le début des années 2000, des pullulations de cette espèce, répondant au nom scientifique d’Harmonia axyridis, ont été observées d’abord en Allemagne et en Belgique, et depuis 2003 dans le nord de la France. Elles n’ont cessé de gagner du terrain et, aujourd’hui, une vingtaine de pays d’Europe occidentale et centrale en hébergent. « Et il est difficile de dire où cela va s’arrêter », explique Arnaud Estoup, directeur de recherche à l’Inra de Montpellier, qui étudie l’origine des invasions de coccinelles asiatiques.

Mais quel problème y aurait-il à l’expansion de cet insecte ? De grande taille (plus de six millimètres) et de couleur variable (jaune, orangée ou rouge, portant une vingtaine de points noirs et une tache noire en forme de M sur le thorax, ou bien encore noire avec de deux à quatre points rouges et un grand trapèze noir sur le thorax), Harmonia axyridis a quelques particularités plutôt gênantes.

Cannibale

La première est sa tendance au cannibalisme. Espèce tardive qui apparaît dans le courant du mois de juillet, la coccinelle asiatique connaît régulièrement des périodes de disette à l’automne. Particulièrement vorace, elle s’attaque alors aux coccinelles indigènes, dévorant leurs oeufs et parfois même leurs larves. Marc Kenis, entomologiste chercheur pour l’organisation internationale CABI, connaît bien le phénomène. « Certaines espèces qui partagent la même niche écologique que Harmonia axyridis (même régime alimentaire, même habitat) sont clairement menacées. Ainsi la coccinelle à deux points (Adalia bipunctata), qui était courante dans nos pays, est-elle devenue une espèce rare », affirme ce spécialiste suisse des espèces envahissantes. Se nourrissant des mêmes pucerons et vivant comme Harmonia axyridis dans les feuillus, Adalia bipunctata est en passe de perdre la compétition. « Et les conséquences globales au plan de l’écosystème demeurent encore difficiles à évaluer », souligne Marc Kenis. 

Autre défaut de ces petites bêtes venues d’Asie, elles ont une fâcheuse tendance à vouloir hiverner en bande (parfois par centaines) dans nos maisons. Or, si elles ne présentent pas de danger (si ce n’est quelques rares cas d’allergie), elles peuvent occasionner des désagréments tels qu’une odeur nauséabonde ou encore des tâches sur les murs.

Menace sur les vignes

Enfin, au plan économique, elles pourraient à terme poser des problèmes aux viticulteurs. Car même si rien de tel n’a encore été signalé en France, aux États-Unis et au Canada, où elles sont présentes depuis plus longtemps, les coccinelles asiatiques envahissent les vignes. Elles ne mangent alors que peu de grains mais peuvent, en revanche, donner un goût très désagréable au vin si elles se glissent dans la récolte. « Une seule coccinelle par kilo de fruits peut suffire à gâter le précieux nectar », indique Marc Kenis. La faute aux toxines que l’animal dégage pour se protéger des prédateurs.

Une dernière question taraude encore l’esprit : comment ces coccinelles d’Asie sont-elles arrivées chez nous ? L’équipe de chercheurs de l’Inra que dirige Arnaud Estoup est, au moins partiellement, parvenue à répondre à cette question. L’espèce qui envahit l’Europe aujourd’hui serait le résultat d’un croisement entre des coccinelles asiatiques importées accidentellement du nord-est des États-Unis et d’autres individus introduits volontairement dans nos pays depuis une vingtaine d’années pour lutter contre les pucerons des rosiers. Moins coûteuses à élever et présentant un meilleur taux de fécondité, elles avaient alors été préférées aux espèces indigènes pour la lutte biologique. À l’époque, on ne connaissait encore de cette coccinelle que ses vertus…

Le Point.fr - Publié le 30/08/2011 à 20:23

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Une nouvelle espèce de grenouille découverte à… New York

Posté par othoharmonie le 27 octobre 2013

Une nouvelle espèce de grenouille découverte à... New York dans GRENOUILLE frog-nyc-h-530937-jpg_362196

Le lieu de sa découverte est pour le moins étonnant… Des chercheurs américains ont annoncé qu’ils avaient identifié une nouvelle espèce de grenouille en plein coeur de New York. Son coassement singulier, court et répétitif, a fini par attirer l’attention d’un doctorant en écologie de l’université Rutgers du New Jersey, Jeremy Feinberg. « C’était si différent que j’ai tout de suite senti qu’il y avait quelque chose », raconte-t-il. Pourtant, jusque-là, cette grenouille léopard était passée presque inaperçue. Sans doute parce que sa ressemblance physique avec les autres espèces vertes tachetées de noir était confondante.

Avec l’aide de la biologiste Cathy Newman, spécialiste de l’évolution à l’université de l’Alabama, et du professeur Brad Shaffer, de l’université de Californie à Los Angeles, Jeremy Feinberg a donc entrepris de percer son mystère. Appartenait-elle à une espèce existante ? Était-elle le résultat d’un croisement entre grenouilles du nord et du sud de la zone ? Ou bien s’agissait-il d’une toute nouvelle espèce ? Les chercheurs, qui viennent de publier les résultats de leurs travaux dans la revue Molecular Phylogenetics and Evolution, ont procédé à une comparaison de son ADN mitochondrial avec celui d’une douzaine d’autres grenouilles léopard. Laquelle a confirmé leurs soupçons : le petit batracien tacheté de Big Apple était génétiquement bien singulier. Un décryptage de son ADN nucléaire, plus précis, sera toutefois nécessaire pour le confirmer. Et l’on pourra ensuite plus sérieusement baptiser l’animal.

De petits groupes de cette nouvelle espèce de grenouilles ont été repérés dans le nord du New Jersey ainsi que dans le sud-est de l’État de New York. Mais le coeur de leur domaine semble être la ville de New York, Staten Island, Manhattan et… le Bronx. C’est là qu’elles ont trouvé leur terrain de jeu favori, qui n’est autre que le mythique stade des Yankees !

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Seize papillons menacés de disparition sur le territoire français

Posté par othoharmonie le 27 octobre 2013


Seize papillons menacés de disparition sur le territoire français dans PAPILLON cid-db-ff-dde-531092-jpg_362343 

La première liste rouge consacrée à une famille d’insectes vient d’être dévoilée.

Seize espèces de papillons de jour sont aujourd’hui menacées de disparition dans l’Hexagone tandis que dix-huit autres sont en sérieux danger. C’est le constat que viennent de faire le comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Muséum national d’histoire naturelle, associés dans l’élaboration d’un tout nouveau chapitre de la liste rouge des espèces menacées en France. Les papillons de jour sont en effet les premiers insectes à être évalués dans ce cadre. Notamment parce que leur lien spécifique avec leurs plantes-hôtes – les chenilles de chaque espèce se nourrissent quasi exclusivement d’un type de plante spécifique – en fait d’excellents indicateurs de l’état de santé des milieux naturels.

Au total, les scientifiques se sont penchés sur les quelque 253 espèces réputées présentes de manière non occasionnelle sur le territoire français. Et pour juger de leur santé, ils ont examiné cinq critères : la taille de la population de l’espèce, son taux de déclin, son aire de répartition géographique et le degré de fragmentation de celle-ci. Résultat : le sylvain des spirées (Neptis rivularis), un papillon de nos contrées, aurait tout bonnement disparu du territoire. Deux autres, le mélibée (Coenonympha hero) et l’hespérie du barbon (Gegenes pumilio), sont en « danger critique » d’extinction.

Hiérarchiser les actions

Le premier, aux ailes gris-brun ornées de taches cerclées d’orange, est victime de la disparition des prairies humides de moyenne montagne, souvent remplacées par des plantations de résineux. Autrefois présent dans tout l’est de la France, il ne trouve à présent asile que dans le massif du Jura, entre 500 et 1 000 mètres d’altitudes. Très sédentaire, il est aussi potentiellement très sensible au changement climatique. Le second, aux ailes marron foncé dessus et beige grisé dessous, voit son territoire se réduire comme peau de chagrin. Méditerranéen dans l’âme, amateur de milieux rocheux chauds et secs, il s’est heurté frontalement à l’urbanisation intensive du littoral dans le sud-est de la France. 

Sous le coup d’une menace un peu moins pressante mais néanmoins réelle, on trouve le fadet des tourbières (Coenonympha tullia), le damier du frêne (Euphydryas maturna) et la vanesse des pariétaires (Polygonia egea). 

L’objectif d’une telle liste est de fournir une base scientifique solide pour hiérarchiser les actions de protection à mener, certaines des espèces les plus menacées, citées ici, ne faisant encore l’objet d’aucun dispositif de protection. Car, outre leurs jolies couleurs, ces insectes ont plusieurs missions dans les écosystèmes. En plus de constituer un important maillon de la chaîne alimentaire, les chenilles régulent la production végétale tandis que les papillons participent à la pollinisation des plantes à fleurs…

Consulter la liste rouge intégrale des papillons de France sur le site de l’UICN

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Apithérapie : la santé est dans la ruche

Posté par othoharmonie le 27 octobre 2013

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Il est impératif de choisir avec soin son miel, sa gelée royale et sa propolis avant tout usage thérapeutique ou cosmétique.

Fortes de leurs 100 millions d’années d’existence sur terre, les abeilles, qui sont apparues en même temps que les fleurs, ont beaucoup à nous apporter en matière de santé et de beauté. Elles fabriquent de l’or – le miel qui est à la fois une nourriture et un soin – et elles créent des richesses grâce à leur pollinisation. C’est en ces termes que Catherine Ballot-Flurin – qui a consacré sa vie professionnelle aux abeilles – introduit son livre consacré à l’apithérapie*.

Pour fabriquer un kilo de miel, les abeilles doivent parcourir l’équivalent de plusieurs fois le tour de la Terre et butiner plus d’un million de fleurs, tout en sélectionnant soigneusement leur variété et leur contenu. La transformation du nectar des fleurs en miel est complexe. D’abord, il faut déshydrater cette substance qui contient environ 50 % d’eau. « Les abeilles déshumidifient progressivement le nectar en le brassant avec leurs pièces buccales, en le ventilant avec leurs ailes et au cours de la trophallaxie (elles le régurgitent de leur jabot quand il est en cours de transformation et se le passent de bouche en bouche) », écrit Catherine Ballot-Flurin. Lorsque le miel atteint la teneur en eau souhaitée, les abeilles bouchent les alvéoles avec de la cire.

Le fait que le nectar soit prédigéré dans la bouche et dans le jabot des abeilles, où il est mélangé à de la salive et à de nombreuses substances propres aux abeilles, modifie sa composition, principalement ses sucres. C’est là que le miel acquiert toute sa richesse enzymatique et son haut pouvoir antiseptique. Le mûrissement s’opère ensuite lentement dans les alvéoles. Enfin, lors de la récolte, les manipulations doivent être minimisées en évitant toute brutalité et tout chauffage. Les différents enzymes, les vitamines, les sucres simples et les acides organiques du miel sont détériorés par la chaleur et la lumière.

Vertus aphrodisiaques

Depuis fort longtemps, le miel est présent dans les produits cosmétiques. Il permet d’hydrater la peau, d’apaiser les épidermes sensibles, de lutter contre le vieillissement cutané grâce à ses nombreux antioxydants et à sa faculté de régénérer les cellules superficielles. De plus, cet aliment facilite la cicatrisation des plaies, aide à trouver le sommeil et à lutter contre les rhumes ainsi que les états grippaux.

Dans la ruche, on trouve aussi de la gelée royale. Fruit de la sécrétion de nourrices, c’est un aliment réservé à la reine et aux très jeunes larves. Ce « lait magique », l’une des substances les plus riches que l’on peut trouver dans la nature, entraîne à la fois une stimulation immunitaire et sexuelle. Très fragile, il peut rapidement devenir toxique. Il faut donc bien connaître sa provenance et sa qualité avant d’en consommer.

La propolis, enfin, est un bouquet résineux mêlé aux sécrétions des abeilles. C’est un mastic qui sert à protéger la ruche de l’humidité et à l’assainir ainsi qu’à aseptiser les alvéoles avant utilisation. En santé, elle est surtout employée pour booster l’immunité et notamment pour prévenir les infections hivernales. Mais attention, précise Catherine Ballot-Flurin, lorsque les abeilles ne trouvent pas dans leur environnement naturel ce dont elles ont besoin pour la fabriquer, elles utilisent des goudrons, des vernis et des huiles minérales pour calfeutrer leur ruche. Cette propolis est évidemment impropre à la consommation

L’apithérapie, bienfaits des produits de la ruche, éditions Eyrolles, 160 pages, 10 €

 paru sur Le Point.fr  

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Cigogne noire

Posté par othoharmonie le 26 octobre 2013


Cigogne noire dans CIGOGNE 220px-ciconia_nigra_5_young_marek_szczepanekLa Cigogne noire est une espèce d’oiseaux de la famille des Ciconiidae, vivant en Eurasie et en Afrique. Elle est plus petite et plus farouche que sa cousine, la Cigogne blanche et peut vivre jusqu’à 20 ans.

Elle pèse entre 2,5 à 3 kg. Son envergure varie entre 110 à 145 cm.

On reconnait la cigogne noire par son plumage presque totalement noir à reflets verts et pourpres. Seul son ventre, le bas de sa poitrine et ses aisselles sont blancs. Ses pattes sont longues et de couleur rouge. Sa petite tête se termine par un long bec rouge vif, qui s’affine progressivement pour finir en pointe. Son regard est souligné par une tache rouge autour de l’œil. Le plumage des deux sexes est identique. La cigogne noire et un peu plus petite que la cigogne blanche.

Le cigogneau est nettement moins coloré que les adultes. Son plumage est blanc ou noir terne, avec le bec et les pattes sombres.

La Cigogne noire craque, craquette, claquette, glottore. La cigogne noire est très expressive, possédant plusieurs notes au son guttural, très variables. Lorsqu’un intrus s’approche de son nid, elle émet des sons aigus.

Fin mars, les cigognes noires effectuent une parade nuptiale. Les oiseaux accomplissent un étrange cérémonial, en bougeant le cou d’un côté à l’autre en le faisant onduler comme un serpent. En même temps, la queue se déploie en éventail et on peut voir les plumes blanches de sa base. Le couple effectue également de grands vols nuptiaux. À la fin de la reproduction, elle abandonne l’endroit où elle niche.

La cigogne noire se nourrit de poissons, d’insectes, de coquillages, de batraciens, de petits reptiles, d’oiseaux, de mammifères et de crabes. Pour attraper certaines de ses proies, elle va dans les eaux peu profondes et les sondes, puis elle attrape sa proie en la transperçant avec son bec.

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Reproduction de la Cigogne Noire

Posté par othoharmonie le 26 octobre 2013

 

Reproduction de la Cigogne Noire dans CIGOGNE ciconia_nigra_-kruger_national_park-81La cigogne noire revient dans le même nid chaque année. C’est un nid volumineux fait avec des matériaux trouvés sur place, composé de branches et branchettes, tapissé de mousse, d’herbe et de feuilles, mélangé avec de la terre. Le nid se situe dans les épais bosquets de hêtres, chênes et pins, et plus fréquemment sur les corniches des falaises, toujours près de l’eau, d’une zone ouverte, à au moins une douzaine de mètres du sol.

La femelle pond 3 à 5 œufs blancs. L’incubation dure de 38 à 42 jours, et est assurée par le couple. Les jeunes sont nourris par les deux parents qui régurgitent de la nourriture dans le nid. Les petits quittent le nid aux alentours de 65 à 70 jours.

La cigogne noire niche dans l’est de l’Europe et dans la péninsule Ibérique près de points d’eau douce. Contrairement à la cigogne blanche, la cigogne noire est un habitant timide d’anciennes forêts fermées qui renferment des étangs et des ruisseaux. Cependant, dans certaines régions (Estrémadure, en Espagne par exemple) elle utilise des rochers pour établir son nid. Malgré sa grande zone de répartition géographique, on ne distingue pas de sous-espèce.

La cigogne noire migre pour l’hiver vers l’Afrique et l’Inde. Les jeunes partent plus tôt que les adultes. Seule la population de la péninsule ibérique reste sur place. Elle vole dans des courants d’air chaud pour faciliter le vol sur de longues distances. Elles traversent la Méditerranée et passent par le col du Bosphore. Elles parcourent entre 200 et 300 kilomètres par jour, mais cela peut aller jusqu’à 500 kilomètres.

Les cigognes migrent à partir du milieu du mois d’août jusqu’à la fin du mois de septembre, puis reviennent au milieu du mois de mars. Suivant leurs trajectoires, les cigognes noires migrent vers la Tunisie, au Nigeria ou au Mali.

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histoire de Cigogne

Posté par othoharmonie le 26 octobre 2013

histoire de Cigogne dans CIGOGNE telechargement-2

Trois cigognes se rencontrent, et bavardent :

-          Tu vas où toi ?

-          Hoo, je vais chez un couple qui essaye d’avoir un enfant depuis 10 ans… Je leur apporte une petite fille.

-          C’est cool : Et toi ?

-          Je vais chez une dame qui n’a jamais eu d’enfant. Je lui apporte un petit garçon !

-          C’est bien, je suis sûr qu’elle va être vraiment heureuse.

-          Et toi ? demandent les deux premières à la troisième cigogne.

-          Moi ? Je vais juste là à côté, au couvent.

-          Au couvent ?

-          Oui. Je n leur apporte jamais rien, mais j’adore leur faire peur….

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