Grenouille : la Purification, le Renouvellement, la Fertilité, l’Abondance, la Transformation

Posté par othoharmonie le 12 octobre 2016

 

Grenouille (souvent assez mal distinguée du Crapaud) est un animal lunaire correspondant à l’eau. En Occident, Grenouille a été considérée comme symbole de résurrection, en raison de ses métamorphoses.

Dans la Chine Ancienne, elle est utilisée ou imitée pour obtenir la pluie. En Inde la Grande Grenouille (Mahamandûka) est le support de l’Univers et le symbole de la Matière Obscure, indifférenciée. Pour les montagnards du SudVietnam, elle est une forme de l’âme en voyage, tandis que le corps est en sommeil : quiconque la maltraiterait risquerait d’attenter à la vie du sujet. Dans la poésie védique, les Grenouilles sont l’incarnation de la Terre fécondée par les premières pluies de printemps. Au Japon, on croit que Grenouille attire le bonheur, et on dit qu’elle retourne toujours à son point de départ, même si on l’en éloigne. Elle est ainsi devenue protectrice des voyageurs.

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Le nettoyage évoqué par Grenouille concerne également les programmations cellulaires que nous avons mises en place tout au long de notre cheminement. Grenouille symbolise aussi la Sensibilité, la Beauté. Elle apporte la guérison et le bonheur, chantant et bondissant pour nous conduire à la source sacrée qui abreuve et régénère.

Elle nous aidera à sentir avec tout notre être la présence des autres, les sons et les voies de guérison, à chercher la beauté et la magie que cachent les apparences. Grenouille possède le pouvoir d’appeler la pluie par différents sons. Elle est en symbiose avec l’eau, et entretient un rapport certain avec les rites initiatiques qui ont à voir avec la médecine de l’eau. Les personnes qui ont l’énergie Grenouille sont de très bons guérisseurs et médiums. Ils ont le pouvoir d’éloigner les ondes négatives qui entourent les personnes de leur entourage, et libèrent les malades de leurs souffrances. Si vous rencontrez Grenouille dans vos rêves, cela signifie qu’il est temps de faire une pause, de vous occuper de vous.

Le totem de Grenouille ou de Crapaud nous rappelle le caractère éphémère de la vie. Symbole de transition et de transformation, cet animal totem vient souvent nous soutenir dans les moments de changement. Associée à l’élément Eau, la grenouille nous connecte au monde des émotions et des énergies féminines, dans processus de purification, qu’il soit physique, émotionnel ou spirituel. La symbolique de Grenouille est présente dans de nombreuses traditions à travers le monde entier.

Cet animal est généralement associé à l’élément de l’eau et porte de ce fait des attributs symboliques lies à la purification et au caractère transitoire de la vie. Grenouille symbolise la purification, le renouvellement, la renaissance, la fertilité, l’abondance, la transformation, la métamorphose, la connexion avec les mystères de la vie et une sagesse ancienne. Vous pouvez faire appel à l’esprit de cet animal totem pour vous aider à vous défaire de la négativité qui vous pèse et des énergies « toxiques » dans votre vie. Grenouille étant associée à l’élément Eau, elle peut être un excellent totem à appeler pour vous libérer d’émotions lourdes et d’habitudes qui ne sont plus bénéfiques pour vous. Quand Grenouille fait son apparition comme totem, elle peut signifier que vous avez besoin de vous détoxifier.

Ce totem peut par exemple suggérer que vous pourriez prendre soin de votre santé différemment, vous encourager à gérer de manière plus équilibrée certaines émotions devenues « toxiques », ou à faire attention à la manière dont vous dépensez votre énergie au quotidien. La symbolique de la purification peut également être interprétée comme le signe de l’avènement d’une nouvelle prise de conscience. Si Grenouille se présente dans votre vie comme guide spirituel, elle peut vous encourager à vous défaire de vieilles croyances et à adopter un nouveau point de vue plus profitable. Le totem Grenouille symbolise les cycles de la vie, en particulier l’étape de la renaissance. C’est que le développement de la grenouille, du têtard à l’état adulte, nous rappelle les nombreux cycles de transformations et de renaissances dans nos vies.

 La symbolique de la Grenouille comme animal représentant la naissance et la renaissance se retrouve dans l’Égypte ancienne, la Rome antique et d’autres cultures de l’Antiquité. Grenouille est un symbole populaire communément associé à la fertilité, ainsi qu’à la renaissance ou à la résurrection. Par exemple, dans la mythologie égyptienne, Grenouille était associée à la résurrection. Dans la Rome antique, Vénus, la déesse de l’Amour, est souvent symbolisée par une grenouille. Grenouille est un amphibien qui passe facilement de l’eau à la terre tout au long de sa vie. Par analogie, elle a souvent été vénérée comme un symbole de transition. Si vous voyez Grenouille comme animal totem ou guide spirituel faire son apparition dans votre vie, cela peut être interprété comme un signe de changement imminent, ou d’un renouvellement personnel à considérer.

Ces changements peuvent être de nature variée, qu’ils soient au niveau physique, émotionnel ou spirituel. La facilité à passer de l’eau à la terre est une caractéristique de la grenouille. Ceux qui se sentent proches de cet animal totem pourraient naturellement avoir de la facilité à naviguer entre les différents plans d’existence, qu’ils soient physiques, spirituels ou émotionnels, et aimer jouer avec la magie de la vie et de la nature. Notez que cet animal est actif la nuit et est souvent considéré comme l’animal favori de ceux qui s’adonnent à la sorcellerie et aux arts de la magie. Par analogie, cet animal totem est également associé aux mystères de la vie et à l’inconnu. Dans la tradition amérindienne, Grenouille est souvent considérée comme le faiseur de pluie. Beaucoup de traditions chamaniques appellent Grenouille pour faire apparaître la pluie et contrôler les conditions météorologiques.

Puisque la Grenouille est liée à l’élément Eau, où elle passe la majeure partie de sa vie, cet animal totem est également associé à l’énergie lunaire et la déesse de la lune. Le fait que Grenouille soit active la nuit vient appuyer cette association. Ceux qui sentent une affinité avec Grenouille comme totem personnel, sont ainsi généralement à l’aise avec ce qui touche à l’intuition, aux énergies féminines et à la magie de la nature. Grenouille symbolise la Sensibilité, la Beauté. Elle apporte la guérison et le bonheur, chantant et bondissant pour nous conduire à la source sacrée qui abreuve et régénère. Elle nous aidera à sentir avec tout notre être la présence des autres, les sons et les voies de guérison, à chercher la beauté et la magie que cachent les apparences.

Les Grenouilles sont au centre d’un nombre incroyable de mythes et de légendes. Elles ont été associées au royaume des fées et des déesses et des dieux égyptiens. Certains peuples d’Amazonie leur prêtent le pouvoir d’appeler les pluies et d’influencer la température. En Europe, elles sont fréquemment associées à la guérison. Toutes les fois que la grenouille se montre, nous abordons une période de nouveaux départs coïncidant avec l’éveil de nos énergies créatrices, nous entrons dans une époque favorable aux naissances et aux commencements. Les Grenouilles sont des amphibiens, ce qui signifie qu’elles passent leur existence en partie dans l’eau et en partie sur la terre. Elles sont présentes dans toutes les régions du globe, à l’exception de l’Antarctique.

Toutes les Grenouilles subissent une métamorphose et leur apparition signifie que nous traversons aussi une période de transformation. Les œufs donnent naissance aux têtards, qui deviennent ensuite des grenouilles adultes. Ils passent de l’état de larve aquatique à respiration branchiale à celui d’animal amphibie à respiration pulmonaire. À cause de la ressemblance entre le têtard et le spermatozoïde mâle, les grenouilles sont annonciatrices de fertilité et d’abondance à tous les niveaux. La vue d’une grenouille peut indiquer qu’une personne proche de vous vive prochainement un accouchement ou une grossesse. Les Grenouilles annoncent que le moment est idéal pour partir en affaires ou pour trouver ou explorer une carrière, un travail ou un mode de vie nouveaux.

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L’apparition de la grenouille reflète la transformation et le passage de l’enfant à l’état adulte. C’est le bon moment pour se lancer dans des nouvelles sphères d’activité ou pour accepter des invitations et des offres. Comme elles sont dotées de tympans extrêmement sensibles, les Grenouilles sont exercées à saisir tous les sons, le milieu où elles vivent, l’eau, se révélant un excellent conducteur d’ondes sonores. Si Grenouille est apparue, nous ferions bien de prêter l’oreille aux occasions nouvelles, en sachant qu’en ce moment nous possédons à un degré exceptionnel la capacité de persuader et d’influencer les gens à s’associer à des projets novateurs et avantageux. Son apparition prélude à l’éveil de la puissance créatrice tout à fait unique de notre voix. De manière négative, l’apparition de Grenouille montre que les eaux dans lesquelles nous avons travaillé et vécu menacent de croupir et l’heure est venue de les purifier. Il peut y avoir quelque chose de trouble dans ce que nous tentons d’entreprendre, ou chez des personnes que nous fréquentons.

 Elle peut également signaler la nécessité d’y regarder à deux fois avant de s’engager dans un nouveau projet, ou de se lancer en affaires avec une personne que l’on connaît peu . Cela ne signifie pas que nous devions écarter toute possibilité de changement ou de nouveaux départs, mais il faudrait peut-être nous préparer davantage avant de donner suite à nos projets.

 Il vaut peut-être mieux retarder ou annuler temporairement nos démarches plutôt que de nous lancer maintenant.

Peut-être avons-nous besoin de réexaminer les propositions qui nous ont été faites ; il est possible également qu’une démarche solitaire se révèle plus productive en ce moment qu’une association ou une entreprise collective.

Feignons-nous d’ignorer les occasions nouvelles ? Est-ce que nous nous enlisons dans la routine quotidienne ? Avons-nous besoin de plonger dans des eaux nouvelles ? Omettons-nous de transformer nos émotions, sommes-nous dans une impasse sur le plan émotionnel ? Sommes-nous en train de devenir trop terre-à-terre ? Répétons-nous les mêmes schémas, les mêmes erreurs, au lieu de changer nos habitudes ? Nous opposons-nous au changement et hésitons nous à faire appel à nos forces créatives ?

Il est pertinent de faire appel à la médecine du totem Grenouille pour nous guider à travers les périodes de transition et nous aider à passer en douceur d’une étape à l’autre. Cet esprit nous apportera son soutien dans nos moments de transformation, d’une manière à la fois subtile et puissante.

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Crapaud : la Protection, le Succès

Posté par othoharmonie le 4 juin 2016

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En Extrême-Orient, Crapaud est un dieu de la pluie.

Les Vietnamiens disent qu’il est l’oncle du dieu du ciel, à qui il commande l’ondée, et quiconque le blesse sera foudroyé par le ciel. Crapaud est symbole de succès ; écarlate, il est symbole de force, de courage et de richesse : Crapaud Écarlate est synonyme d’homme riche. En pays Maya, on dit que les Crapauds prient mieux que nous pour obtenir la pluie.

 Chez les Bambaras, il est censé se transformer en Souris pendant la saison sèche. On dit qu’il guérit les brûlures et qu’il ne craint pas la morsure du Serpent.

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Avatar du feu, Crapaud serait capable de provoquer l’inertie du Serpent qui le déglutit. Les Bambaras le comparent à la Terre, à laquelle le Soleil (le Serpent) ne peut nuire en la mordant. Il exprime ésotériquement le concept de mort et de renouvellement. Pour les tribus Bamoun, où son nom est Tito, il est la synthèse des horizontales et des verticales, et joue un rôle très important dans les légendes des origines.

Chez les Pygmées-Bambuti, Crapaud est un esprit maléfique responsable de l’installation de la mort sur terre. En Phryné, il symbolise la luxure. En Occident, il a été un symbole royal et solaire avant la fleur de lys et il figure sur l’étendard de Clovis. Crapaud est souvent considéré comme l’inverse de la Grenouille dont il serait la face lunaire, infernale et ténébreuse. Dans de nombreuses théophanies lunaires, Crapaud est l’attribut des morts.

Au Moyen-Âge, il est, avec le Serpent, l’attribut naturel du squelette. S’il est chez nous symbole de laideur et de maladresse, ce n’est pas le cas en Chine, où il est considéré comme la divinité de la Lune. Si le vieux Crapaud est séché, il permet, comme la Grenouille, d’obtenir la pluie. Crapaud protège aussi des armes, et retourne celles-ci contre l’agresseur. C’est lui qui dévore la lune au moment des éclipses

 

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Crapauds et Préjugés des Anciens

Posté par othoharmonie le 25 avril 2014

 

(D’après « Le Magasin pittoresque », paru en 1870)

 
 
images (8)Pline mentionne une multitude de remèdes auxquels il attribue la propriété d’empêcher les funestes résultats de la morsure des crapauds ; et il est certain que comme cette morsure n’offre en effet aucun danger, il doit nécessairement se trouver une infinité de substances aussi héroïques à cet égard que celles dont a parlé le naturaliste romain.

Le crapaud est pour son venin dans la même condition que la salamandre, c’est-à-dire qu’il fait à volonté sortir de sa peau une humeur dégoûtante, mais qui n’a que des propriétés très médiocrement énergiques ; on redoute encore plus son urine que sa bave et sa sueur. Il est certain qu’il n’est pas du tout agréable d’en recevoir dans les yeux, et c’est ce qui arrive quelquefois lorsqu’on tourmente l’animal ; car c’est un des moyens de défense que la nature lui a donnés. Mais il est entièrement faux, et c’est une erreur relevée par Scaliger, que cette urine, ainsi qu’on le croit communément dans les villages, fasse perdre la vue. Si le crapaud est l’ennemi des yeux, ce n’est que par la vilaine image qu’il y met. 

C’est aussi une très ancienne et très universelle réputation des crapauds, que la propriété de se conserver vivants durant des siècles dans le milieu des pierres. Il y a là quelque chose de très vrai. On peut enterrer vivant un crapaud, même dans du plâtre qui se referme ensuite comme une pierre autour de lui, et plusieurs mois après cette stricte réclusion, en brisant l’enveloppe on retrouve l’animal en pleine vie. Mais combien de temps le crapaud pourrait-il endurer un tel état ? C’est ce que des expériences positives n’ont pas encore décidé.

On conçoit d’ailleurs fort bien que l’animal, étant privé d’air, tombe dans une léthargie analogue à celle à laquelle il est soumis pendant l’hiver, et que, comme il ne fait aucune perte, il n’ait besoin non plus d’aucune réparation de nourriture. La possibilité de la suspension complète de la vie chez certains animaux des ordres inférieurs est un fait devenu incontestable. On peut même, avec des précautions convenables, emprisonner dans la glace certains animaux, les salamandres, les écrevisses, sans doute aussi les crapauds, les congeler entièrement au point que, tous leurs liquides se solidifiant, leur corps entier devienne fragile comme un morceau de glace, et, après cela, les dégeler peu à peu et les rappeler finalement à la vie.

Il n’y a donc rien de répréhensible à s’imaginer que l’on puisse trouver quelquefois, ainsi que l’affirment les habitants des campagnes, des crapauds dans l’intérieur des pierres ; mais le préjugé est de se persuader que ces crapauds sont contemporains de la formation de ces pierres, ce qui en ferait le plus souvent de véritables animaux antédiluviens.

Leur présence dans ces cavités, dont ils ne peuvent sortir, s’explique très simplement en ce qu’ils s’y sont insinués par quelque fente lorsqu’ils étaient jeunes, et qu’ayant grossi en s’y nourrissant des insectes qui venaient chercher refuge également dans cette petite caverne, la porte par laquelle ils s’y étaient glissés a fini par devenir trop étroite pour les laisser sortir.

C’est au juste l’histoire de la fable de la belette entrée dans un grenier. En regardant bien la pierre au milieu des éclats de laquelle on voit paraître le crapaud, on reconnaîtrait toujours quelque petite ouverture, souvent bouchée accidentellement par de la terre, mais communiquant dans le principe entre l’extérieur et le logis de l’animal.

Finissons par un mot sur la crapaudine. On nommait ainsi autrefois une petite pierre fort recherchée, que l’on croyait se former en de certaines circonstances dans la tête des crapauds, et à laquelle la superstition attribuait des propriétés merveilleuses. L’expérience a non seulement constaté que ces propriétés n’étaient qu’une pure invention, mais il est maintenant bien établi que ces prétendues concrétions de la tête des crapauds ne sont que dents fossiles de poissons de mer. Elles ne sont pas moins merveilleuses, en raison de l’étonnante position qu’elles occupent dans l’intérieur des continents et même des plus durs rochers ; mais ce n’est plus du petit et du puéril, mais du grand et philosophique merveilleux.

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Une nouvelle espèce de grenouille découverte à… New York

Posté par othoharmonie le 27 octobre 2013

Une nouvelle espèce de grenouille découverte à... New York dans GRENOUILLE frog-nyc-h-530937-jpg_362196

Le lieu de sa découverte est pour le moins étonnant… Des chercheurs américains ont annoncé qu’ils avaient identifié une nouvelle espèce de grenouille en plein coeur de New York. Son coassement singulier, court et répétitif, a fini par attirer l’attention d’un doctorant en écologie de l’université Rutgers du New Jersey, Jeremy Feinberg. « C’était si différent que j’ai tout de suite senti qu’il y avait quelque chose », raconte-t-il. Pourtant, jusque-là, cette grenouille léopard était passée presque inaperçue. Sans doute parce que sa ressemblance physique avec les autres espèces vertes tachetées de noir était confondante.

Avec l’aide de la biologiste Cathy Newman, spécialiste de l’évolution à l’université de l’Alabama, et du professeur Brad Shaffer, de l’université de Californie à Los Angeles, Jeremy Feinberg a donc entrepris de percer son mystère. Appartenait-elle à une espèce existante ? Était-elle le résultat d’un croisement entre grenouilles du nord et du sud de la zone ? Ou bien s’agissait-il d’une toute nouvelle espèce ? Les chercheurs, qui viennent de publier les résultats de leurs travaux dans la revue Molecular Phylogenetics and Evolution, ont procédé à une comparaison de son ADN mitochondrial avec celui d’une douzaine d’autres grenouilles léopard. Laquelle a confirmé leurs soupçons : le petit batracien tacheté de Big Apple était génétiquement bien singulier. Un décryptage de son ADN nucléaire, plus précis, sera toutefois nécessaire pour le confirmer. Et l’on pourra ensuite plus sérieusement baptiser l’animal.

De petits groupes de cette nouvelle espèce de grenouilles ont été repérés dans le nord du New Jersey ainsi que dans le sud-est de l’État de New York. Mais le coeur de leur domaine semble être la ville de New York, Staten Island, Manhattan et… le Bronx. C’est là qu’elles ont trouvé leur terrain de jeu favori, qui n’est autre que le mythique stade des Yankees !

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Le crapaud et son Bestiaire

Posté par othoharmonie le 12 décembre 2012

 

 Jamais à court d’imagination, en ce qui concernait l’incarnation du Malin sur terre ou en mer, l’homme a donné bon nombre de visages au diable.

C’est à travers religion et mythologie, que l’homme utilisa l’animal pour exprimer sa peur, ses fantasmes, son côté sombre ou encore son dévouement envers la religion.
Chaque animal a, un jour été considéré comme incarnation du Malin et traîné en justice ! Si, siiii!
On a retrouvé des preuves de procès où on jugeait des animaux (bien qu’on ne jugeait pas directement l’animal lui-même, mais bien le démon qui sommeillait en lui).

Et le crapaud a longtemps fait partie de ces animaux maudits.

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Cette chose grosse, moche, visqueuse, baveuse, brune et remplie de pustules pouvait atteindre les 12cm de long et vivre jusqu’à 35 ans !
Considéré comme un animal diabolique, le crapaud aimait à se balader non loin des marécages et des espaces boueux et humides.
Ce qui ne lui donne pas fière réputation.

Son nom proviendrait du vieux français, signifiant « ordure ». Charmant ! (ou prince charmant, à qui veut tenter de l’embrasser !).

Les superstitions que l’on attribue à cette petite bête ont prit une grande ampleur au Moyen-âge.
C’est alors que bave de crapaud, œil de crapaud, pustules de crapaud,… sont autant de noms que l’on utilise pour parler des ingrédients de potions de sorcières.
Et si, par malheur, un crapaud se baladait joyeusement autour de votre maison, vous étiez alors immédiatement considéré comme sorcier(ère). Il n’en fallait pas plus pour que tout le village en soit convaincu.

Mais le crapaud était aussi un symbole de luxure, parce qu’il est « laid » comme elle, disait-on.
Qui plus est, le crapaud était utilisé dans les philtres d’amour des sorciers !

Evidemment tout ce qui fait peur est intriguant. Voilà aussi pourquoi, l’on prétendait que, si un crapaud croisait le chemin d’un couple nouvellement marié, leur bonheur était assuré.

Allier crapaud et femme allait un peu de soi, heureusement pas en comparaison de sa beauté ! Mais d’un point de vue fécondité. Le crapaud était déjà, au temps des Egyptiens, un symbole de vie et de nombre (comparaison à l’hiéroglyphe du têtard représentant le chiffre 111000).
Peut-être que ce mélange de peur et d’espoir ont fait de cette bête un symbole à part entière et est devenu une icône, une image pour faire passer le message de l’attente du prince charmant pour fonder une famille nombreuse.
Ainsi on en revient au péché de la luxure que le crapaud représente. Les enfants ne se font pas tout seul… ainsi l’Eglise faisait de ce symbole le mal, tandis que pour la femme, il devenait une forme d’espoir.

Pour conclure, il n’est pas rare de trouver une symbolique du crapaud dans diverses civilisations.

Ainsi, à défaut d’être porteur de joie et fécondité en Egypte, porteur de malheur mais aussi d’espoir par chez nous, résurrection et immortalité en Chine ou encore pouvoir et domination chez les indiens de Colombie, le crapaud reste un animal pataud que vous ne regarderez plus de la même façon.

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Sources :
http://www.dark-stories.com/superstition/animaux.htm
http://www.dinosoria.com/animal_diable.htm

http://www.dinosoria.com/crapaud.htm

http://www.sovet.nom.fr/maite_crapaud_feu.htm

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Le crapaud qui se marie

Posté par othoharmonie le 12 décembre 2012

Conte.

Il y avait une fois un bonhomme si vieux, si vieux, que la mousse lui poussait sur les jambes. Ce bonhomme était père de trois jeunesses qui s’en allaient tous les jours travailler loin de chez elles, pour subvenir aux besoins de la famille.

Chaque matin, lorsqu’il faisait beau temps, le vieillard, qui pouvait à peine marcher, se faisait conduire par la plus jeune de ses filles, appelée Lida, sur un banc placé sous un pommier, au bas de son courtil.

Un jour qu’il était assis à sa place habituelle, il entendit un bruissement dans l’herbe et vit apparaître un énorme crapaud qui s’avança gravement jusqu’à lui et lui dit : 

— Aimerais-tu, bonhomme, à redevenir jeune ?

— Ce que tu me proposes-là, répondit le vieillard, n’est pas possible, et cependant ce serait le plus cher de mes désirs.

— Eh bien ! il ne tient qu’à toi de recommencer une nouvelle existence.

— Que faut-il faire ?

— Décider l’une de tes filles à m’épouser.

— J’avais bien raison de dire que ce n’était pas possible. Comment veux-tu que l’une de mes filles épouse un crapaud ?

— C’est à prendre ou à laisser. Je te donne trois jours pour la décider, je reviendrai savoir sa réponse et si tu n’as pas réussi, tu ne me verras plus.

Et le crapaud disparut dans les herbes.

Le soir lorsque Lida vint chercher son père pour le ramener à la maison, elle le trouva triste et pensif.

Le crapaud qui se marie dans GRENOUILLE le-crapaud-picasso-239x300La jeune fille qui l’aimait beaucoup, lui dit : « Père tu n’es pas gai comme de coutume, il a dû t’arriver quelque chose de particulier. Dis-le moi, je t’en supplie. »

De retour à la maison, le bonhomme raconta, devant ses filles, sa conversation avec le crapaud, la proposition de celui-ci, et la condition qu’il y avait mise.

Les deux aînées se récrièrent aussitôt, disant qu’elles ne consentiraient jamais à se sacrifier de la sorte pour être sans doute les dupes d’un vil imposteur.

La plus jeune ne dit rien.

Deux jours s’écoulèrent, et Lida, voyant que son père ne mangeait plus, ne dormait plus et songeait sans cesse à la proposition du crapaud, lui dit enfin, en le conduisant le troisième jour sous son pommier : « Cher père, annonce au crapaud que je consens à l’épouser et que je me tiens à sa disposition. »

Le bonhomme fut tellement heureux du dévouement de son enfant qu’il en pleura de joie en l’embrassant.

À la même heure que la première fois, la bête hideuse aborda le vieillard, et lui dit : « Eh bien ! quelle nouvelle m’apportes-tu ? »

— Lida, la plus jeune, la plus jolie de mes filles veut bien te prendre pour mari. 

Le crapaud devint fou de joie. Il se mit à exécuter une danse insensée, à marcher sur les pattes de devant, à se rouler par terre, et à faire des cabrioles plus extraordinaires les unes que les autres.

Lorsque la joie du monstre se fut calmée, il dit au vieillard :

— Cher beau-père, amenez-moi demain Lida, au même endroit, à la même heure, et aussitôt je vous ferai redevenir jeune, et j’emmènerai ma fiancée dans mon royaume.

Le lendemain, la pauvre enfant, plus morte que vive, accompagna son père à sa place habituelle.

Cette fois le crapaud fut le premier au rendez-vous, et en voyant la charmante figure de sa promise, il recommença ses danses échevelées.

L’infortunée Lida frémit de tout son corps en songeant qu’elle allait devenir la femme de cette affreuse bête.

Le crapaud s’approcha du bonhomme, lui toucha le pied d’une baguette qu’il portait au côté, et la métamorphose s’accomplit : 

Le vieillard redevint ce qu’il était à quinze ans, un jeune et beau cavalier plein de jeunesse, de vigueur et de santé.

Le crapaud pria ensuite Lida de vouloir bien le suivre.

La jeune fille obéit avec résignation.

De sa baguette, il toucha un morceau de roc énorme qui pivota comme par enchantement et laissa entrevoir l’ouverture d’un souterrain dans lequel ils s’engagèrent tous deux. Le rocher se referma sur eux, et ils se trouvèrent dans l’obscurité la plus complète.

La frayeur qu’éprouva la pauvre enfant, en se voyant ainsi prisonnière, fut tellement grande qu’elle s’évanouit.

Le maître de ce séjour ténébreux appela au secours, et plus de mille petits crapauds, portant chacun sa lumière, arrivèrent de toutes parts et entourèrent la malheureuse Lida. D’autres la soulevèrent de terre et la portèrent doucement sur un lit de mousse.

Son mari, roi de ce peuple immonde, lui chatouilla le nez avec des herbes odo rantes qui lui firent bientôt reprendre ses sens. S’habituant peu à peu à son entourage, elle accepta, il le fallait bien, des mets et des liqueurs préparés exprès pour elle.

Deux grenouilles vert pâle, de dos, accrochées à une brancheAu bout de quelques jours, le gros crapaud ordonna la célébration du mariage. Un dîner splendide fut servi. Puis des jeux et des danses se succédèrent avec rapidité. Des milliers de crapauds se lançaient les uns aux autres de petites couleuvres frétillantes, brillantes comme du feu, qui allaient ensuite s’accrocher par la queue aux interstices du rocher, et éclairant ainsi l’appartement mieux que n’auraient pu le faire toutes les lampes du monde réunies ensemble. Des gymnasiarques célèbres exécutèrent sur des joncs tendus des tours de leur façon. Enfin, des grenouilles coassèrent à qui mieux mieux en s’accompagnant de divers instruments. Ces plaisirs, toujours variés, durèrent plusieurs semaines.

Malgré toutes les distractions que s’efforçait de lui procurer son mari, Lida, privée d’air, de jour, de soleil, dépérissait à vue d’œil.

Le crapau en eut pitié et lui dit un jour :

« Femme, le chagrin te consume, et tu tomberais malade si je ne t’accordais quelques jours de liberté. Eh bien ! Je te permets d’aller passer huit jours dans ta famille, pars, guéris-toi, et reviens ensuite ici gouverner en reine souveraine. »

La triste mariée ne se le fit pas dire deux fois et partit aussitôt.

En la quittant, le batracien lui dit : « Ne fais connaître à personne le lieu de notre retraite, ne raconte, à âme qui vive, ce que tu as vu, et ne chagrine pas ta famille en lui disant que tu n’es pas heureuse. »

Elle promit tout ce qui lui était demandé, et partit.

Trois semaines s’étaient à peine écoulées depuis le mariage de Lida, et cependant bien des changements avaient eu lieu dans la maison de son père.

D’abord, ce dernier, redevenu jeune, avait voulu tenter la fortune et était parti pour le pays des îles. Ses deux filles, sup posant que leur sœur ne devait pas revenir, avaient partagé tout ce qu’il y avait à la maison ; aussi furent-elles fort désappointées en apercevant Lida. Celle-ci les rassura en leur disant qu’elle venait seulement passer huit jours avec elles, et qu’elle leur donnait de grand cœur la part pouvant lui appartenir. Les aînées devinrent alors plus aimables et voulurent questionner leur sœur sur ce qui lui était arrivé.

« Je regrette, répondit Lida, de ne pouvoir satisfaire votre curiosité, mais j’ai promis de ne rien raconter de ce qui s’est passé depuis mon départ et je tiendrai mon serment. »

Les curieuses ne se tinrent pas pour battues, et revinrent plusieurs fois à la charge ; mais tout fut inutile, la jeune mariée resta muette.

Lorsque le délai fatal fut expiré et qu’il lui fallut reprendre le chemin du souterrain, elle se laissa aller à un désespoir affreux.

Tout à coup, le crapaud qui, sans se faire voir, avait suivi sa femme et s’était caché dans un coin d’où il avait vu et entendu tout ce qui s’était passé depuis huit jours, s’avança au milieu de l’appartement et dit à Lida :

« Je vois que, malgré tout ce que j’ai pu faire, je ne suis pas parvenu à captiver ton cœur. Je le regrette sincèrement. Rassure-toi, néanmoins, puisque tu as su garder ton serment, je n’abuserai pas du droit que m’a donné ton père en m’accordant ta main, je te rends la liberté. Ne voulant pas non plus, ajouta-l-il, en se tournant vers les sœurs aînées, que ma femme soit une charge pour vous, je lui fais don de ma baguette de magicien avec laquelle elle obtiendra tout ce qu’elle pourra désirer. »

Cela dit, il disparut.

220px-Bullfrog_-_natures_pics dans GRENOUILLE regretta bien un peu de faire autant de peine à ce pauvre crapaud, mais elle se consola vite et ne songea bientôt plus qu’à utiliser la baguette magique.

Les trois sœurs, pour se distraire, effectuèrent chaque jour de charmantes promenades dans les environs. Une après-dînée qu’elles étaient allées plus loin que de coutume, elles gravirent un coteau du sommet duquel on avait une vue splendide. Le paysage leur plut tellement qu’elles s’écrièrent : « Qu’un château ferait bien ici, et comme on y passerait volontiers sa vie ! »

Lida ayant formé ce vœu en touchant sa baguette, elles se trouvèrent immédiatement à la porte d’un superbe château entouré d’un jardin ravissant, clos de murs de toutes parts. Elles inspectèrent leur nouvelle propriété, et furent ravies des merveilles qu’elles y découvrirent. Tout ce qu’il était possible de rêver de plus charmant se trouvait réuni en ces lieux. Tout à coup, leur attention fut attirée par des cris qui venaient de l’entrée du jardin. Elle dirigèrent leurs pas de ce côté et aperçurent, derrière la grille du château, trois individus de mauvaise mine, qui secouaient la porte avec violence et menaçaient de la briser si on ne leur ouvrait aussitôt.

Lida s’avança résolûment vers ces gens et leur demanda ce qu’ils voulaient.

— Nous voulons l’hospitalité dans cette demeure et un dîner succulent, arrosé de vos meilleurs vins. 

— Ma maison n’est point une auberge, allez ailleurs commander en maîtres. Je défends que cette porte vous soit ouverte, et elle ne le sera pas.

— Vraiment ! Eh bien ! nous la briserons. Et l’un deux, saisissant une hache, se mit à frapper à coups redoublés sur la grille.

Lida, serrant la baguette entre ses mains dit, tout effrayée : « Que celui qui cherche à entrer chez moi de force, se brise un membre ! »

Elle n’eut pas plutôt prononcé ces mots, que le malheureux qui, en ce moment brandissait la hache, se l’abattit sur le poignet gauche, qu’il coupa d’un seul coup.

Il poussa un cri de douleur et se roula par terre de désespoir.

« Le maladroit ! » s’écria l’un de ses compagnons, et, s’emparant de l’arme, voulut, à son tour, entamer la grille ; mais la hache mal dirigée lui sépara le genoux en deux. Il s’en alla rejoindre son camarade sur le sol.

Le troisième se précipita, lui aussi, sur l’instrument encore sanglant, et voulut, par un mouvement de rage, lui faire décrire un cercle autour de sa tête ; la hache, lancée avec trop de vigueur, lui échappa des mains et lui trancha le chef ! …

À l’instant même, le bruit d’une voiture se fit entendre, et l’on vit, conduite par quatre chevaux, une calèche dans laquelle se trouvait un joli garçon qui s’arrêta devant la grille, sauta à terre, et tendit les bras vers Lida, en s’écriant :

« Chère épouse, tu viens, sans t’en douter, de me délivrer de mon plus cruel ennemi. Par son pouvoir, il me tenait depuis des siècles métamorphosé en crapaud, et il a fallu que ce fût toi qui me délivrasses d’un pareil monstre ! »

La jeune femme reconnut son mari, ouvrit précipitamment la porte et s’élança vers le charmant magicien qu’elle combla de caresses, lui faisant oublier la répulsion qu’elle avait eue jadis pour l’affreux crapaud.

À partir de ce jour, leur bonheur fut sans nuages.

(Conté par Jeannette Legaud, bonne d’enfants à Vitré).

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Phobie des batraciens

Posté par othoharmonie le 12 décembre 2012

Phobies des batraciens ou des mollusques

7 cas de phobies des batraciens ou mollusques tentaculaires.

Pour en savoir plus sur les modalités de cette étude, consultez le site www.tipi.fr

Phobie des batraciens dans GRENOUILLE grenouille2Comme pour la phobie des araignées et la phobie des serpents, les trois phobies des batraciens étudiées trouvent leur origine dans la décomposition d’un jumeau monozygote mort en période prénatale. La dissolution des parties molles produit des sortes de bulles gélatineuses de couleurs vertes ou brunes qui se déplacent dans le liquide amniotique. Suivant les mouvements maternels, lorsque ces déplacements sont brusques, les bulles heurtent le fœtus qui redoute ce contact visqueux qui « brûle » la peau. Contre toute attente, cette sensation de brûlure correspond bien à ce qu’appréhendent les phobiques des batraciens lorsqu’ils se trouvent à proximité de ces animaux. Cet exemple, rapproché de celui de la phobie des serpents, met bien en évidence, au-delà de l’incohérence apparente (peur d’un contact qui brûle avec les batraciens et peur d’être entravé par les serpents), la justesse de ressenti de ces phobies attribuées aux animaux les plus représentatifs de par leur forme et leur consistance pourtant en décalage avec leurs actions potentielles.

Les quatre phobies des mollusques tentaculaires (pieuvres, calmars…) sont les seuls cas de phobies animalières étudiées qui ne trouvent pas leur origine dans la décomposition d’un jumeau monozygote. C’est l’évacuation d’un jumeau dizygote qui, dans les quatre cas, a été revécue et trouvée responsable de cette phobie. Le ressenti correspond à l’attraction de plus en plus puissante d’une sorte de grosse « bouche » noire entourée d’un voile mouvant ou de tentacules qui aspirent le fœtus survivant. Néanmoins, aucune indication ne permet de cerner ce qui différencie ces quatre cas de tous les autres cas étudiés pour d’autres pathologies, également confrontés à l’évacuation d’un jumeau dizygote, et qui ne présentent pas ce type de phobie.

Pour accéder à l’étude complète sur l’agoraphobie, commandez le livre de Luc Nicon « Tipi : technique d’identification des peurs inconscientes » aux éditions « Emotion Forte« . 

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Conte du Crapaud

Posté par othoharmonie le 12 décembre 2012

Pâté au crapaud (Le) : punition divine
réservée aux enfants ingrats ?

(D’après « Quelques scènes du Moyen Age. Légendes
et récits », paru en 1853)

On fit de la singulière tradition du pâté au crapaud une moralité dramatique imprimée à Lyon en 1589, sous le titre : « Le miroir et l’exemple moral des enfants ingrats, pour lesquels les pères et mères se détruisent pour les augmenter ; qui à la fin les déconnaissent : moralité à dix-huit personnages, par Antoine Thomas », et dont l’héroïne est une belle-fille exerçant une mauvaise influence sur un fils dont l’ingratitude lui vaut un sort peu enviable

Conte du Crapaud dans GRENOUILLE grenouille-noelUn gentilhomme de Saintonge, mariant son fils unique, lui abandonna toutes ses possessions, sans se rien réserver que le bonheur de vivre avec son fils. Le jeune homme avait fait à son père et à sa mère, qui se dépouillaient pour lui, de tendres protestations ; car la possession de toute leur fortune lui faisait contracter une riche alliance. Il était baron de Pont-Alliac, au bord de la mer, près de Royan, seigneur des Martinets, de Mons, de Maine-Baguet, et d’autres borderies ou fiefs. Il avait sur les côtes de l’Océan d’immenses prairies, et de belles vignes sur les deux rives de l’embouchure de la Gironde. Il épousait la brillante Judith, héritière de Saint-Serdolein, suzeraine de Saint-Pallais, et dame des vastes domaines et du château de Soulac.

Bientôt ce jeune seigneur, dont le cœur sans doute était avare et le naturel mauvais, approuva sa jeune épouse, au cœur sordide et cruel, qui faisait le compte de la dépense que leur causaient encore un père et une mère habitués à l’opulence. La jeune dame désirait la mort des vieillards. Assez criminel pour former ces vœux horribles, le jeune couple reculait toutefois devant l’idée d’un parricide. Mais ils le commettaient à petits coups, par des privations ignobles,.des duretés journalières, et d’indignes traitements, au bout desquels le baron de Pont-Alliac, poussé par sa femme, chassa de sa maison son père et sa mère.

C’était au mois de novembre. Comme ils s’éloignaient en pleurant, ne sachant où traîner leur misère, au moment où ils allaient franchir la grande porte du château, qui faisait face à l’Océan, le vieux père et la vieille mère rencontrèrent le cuisinier portant un gros pâté de venaison. Ils le prièrent de leur en donner une tranche, car ils avaient faim. Le maître-queux, n’osant rien faire sans ordre, courut demander à son jeune maître la permission d’accéder à la requête des vieillards. Judith se trouvait présente ; le baron refusa ; et le cuisinier alla, le cœur triste, signifier ce refus. Le vieux père et la vieille mère sortirent sans maudire leur fils.

Le jeune seigneur, qui était gourmand, s’était fait une fête de manger son pâté de venaison. Cependant on ne sait quel mouvement lui agita le cœur ; il s’arrêta au moment d’entamer le pâté. C’est que, dit la tradition, le ciel s’était obscurci ; les vents du nord sifflaient avec violence par les verrières ; la mer s’était tout à coup soulevée ; les vagues serpentaient en hurlant contre la base des rochers anguleux. On eût cru entendre au loin les sourdes clameurs de plusieurs tonnerres, mêlées aux craquements des rocs qui se divisaient en éclats et roulaient dans lamer.

La plage se couvrait de méduses, de crabes, velus et de monstrueux débris ; des myriades de flocons écumeux tigraient l’Océan ; les sables des conches tourbillonnaient avec fureur et formaient partout d’effrayantes fondrières. Les lames venaient heurter jusqu’à la porte du château, lançant. avec fracas des torrents de sable et d’eau salée.

Le baron ne songea pas aux souffrances que la tempête accumulait sur la tête de sa mère et de son vieux père, qu’il venait de chasser. Mais il n’osa pas toucher à son pâté ce jour-là. Il le fit mettre à part pour le lendemain. Le lendemain, au déjeuner, quoique la tempête ne se fût calmée qu’à demi, il se fit servir le pâté de venaison. Le cœur lui battait encore avec violence sans qu’il pût se définir ce qu’il éprouvait. Il ouvrit donc le pâté avec une sorte d’empressement et de colère. Aussitôt, dit la naïve relation, il s’en élança un gros et hideux crapaud, qui lui sauta au visage et s’attacha à son nez…

Le baron de Pont-Alliac poussa un cri d’effroi, cherchant à rejeter loin dé lui l’animal immonde qui venait de le saisir. Tous ses efforts furent inutiles. La dédaigneuse Judith, surmontant une horreur profonde, ne fut pas plus puissante. Toute la peine que prirent les serviteurs épouvantés ne put faire démordre l’affreux animal, dont les yeux, fixes et saillants, demeuraient immuablement attachés sur les yeux du baron.

Le jeune seigneur, terrifié, commença à entrevoir là une punition surhumaine. On le mena chez le curé de Saint-Serdolein, qui, dès qu’il sut comment le baron avait chassé son père et sa mère, trouva le cas trop grave pour en connaître, et l’envoya à l’évêque de Saintes. Le prélat, informé de l’excès de son ingratitude, jugea, dit toujours la relation, qu’il n’y avait que le pape qui pût l’absoudre et le secourir ; il lui enjoignit d’aller à Rome. Il fallut bien obéir.

Pendant tout ce voyage, la douleur et la honte, qui suivaient pas à pas le baron de Pont-Alliac, l’avaient fait rentrer en lui-même. Il se jeta aux pieds du Saint-Père, et lui confessa toute la laideur de son crime. Le Souverain-Pontife, voyant son repentir sincère, crut devoir lui donner l’absolution, subordonnant néanmoins la remise de sa faute énorme au pardon de ses parents. Mais à l’instant le crapaud tomba ; car un père, une mère, pardonnent aussi vite qu’on offense. Le jeune seigneur et sa femme repartirent pour la Saintonge, avec le remords dans le cœur et la résolution d’expier leur faute.

En arrivant à Pont-Alliac, ils ne trouvèrent plus leur château, que la mer avait englouti, et qui est remplacé maintenant par une conche, ou petite baie sablonneuse, où l’on prend des bains de mer. Le hameau de Saint-Serdolein, Saint-Pallais, les Martinets, Soulac, et d’autres domaines qui leur appartenaient aussi, avaient également disparu, ne laissant apercevoir au-dessus des sables que les flèches de leurs clochers, qu’on va voir encore avec terreur.

La métairie de Mons, dont le tenancier avait recueilli les vieillards, restait seule au baron de Pont-Alliac, dominant de loin le sol dévasté et les flots de la grande mer. Le baron s’y rendit avec Judith repentante ; il tomba aux pieds de son vieux père et de sa mère en pleurs, supporta sans se plaindre les châtiments du Ciel, combla les vieillards de soins et de bons traitements jusqu’à la fin de leurs jours, et pour l’instruction de son jeune fils il écrivit de sa main dans ses archives cette légende du crapaud.

Voici une seconde histoire, qui a tant de points de ressemblance avec la première, que quelques-uns ont cru que l’une des deux était une altération de l’autre. On découvrit en Suisse, dans les fouilles faites à Lassaraz, durant l’automne de 1835, une statue de guerrier du XIVe siècle ayant deux crapauds aux joues et deux crapauds aux reins, Voici les récits traditionnels qui expliquent ce monument bizarre, que les curieux ont appelé le guerrier aux crapauds.

grenouille1 dans GRENOUILLEDans des temps reculés, un jeune chevalier suisse, qui n’est connu que sous le nom du sire de Lassaraz, mérita, par sa vaillance dans les combats, les regards d’un seigneur dont il était vassal. Il devint épris de la fille de ce seigneur, qui était belle et riche, mais à qui l’on reprochait un cœur dur et une âme peu sensible. Le sire de Lussaraz, s’en inquiétant peu, la demanda en mariage. On la lui promit s’il pouvait lui apporter pour dot trois cents vaches à la montagne et un manoir. C’était toute la fortune de son père et de sa mère, dont il était le fils unique. Ces bons parents, voyant leur fils dans le chagrin, se dépouillèrent, pour le rendre heureux, de tout ce qu’ils possédaient ; et le sire de Lassaraz épousa celle qu’il aimait.

Bientôt son père et sa mère, qui ne s’étaient rien réservé, tombèrent dans une profonde détresse. Le guerrier ne s’en aperçut pas. L’hiver marchait rude et horrible. Un soir que la neige tombait à flocons, lancée par un vent glacial, les vieillards vinrent heurter à la porte de leur fils. On les reçut, mais de mauvaise grâce : on les nourrit un peu de temps ; on leur fit sentir vite qu’ils étaient à charge. Le sire de Lassaraz, de concert avec sa femme, aussi impitoyable que lui, ne tarda pas à chasser de sa maison son père et sa mère. L’hiver n’avait pas encore diminué de rigueur. On mit les vieillards dehors, à demi-vêtus, l’estomac vide ; et on refusa, par ordre du maître, de leur donner des provisions.

Pendant qu’ils cheminaient en pleurant, dans la brume obscure, à travers les sentiers glacés, le sire de Lassaraz se félicitait du parti qu’il venait de prendre, et devant un foyer ardent il se mettait à table pour souper. On servit devant lui un pâté de belle apparence ; un pot de bière mousseuse pétillait à côté. Il se plaça devant son pâté ; il se mit à l’ouvrir, avec cet empressement que donne aux âmes grossières l’espoir d’un plaisir sensuel.

Mais il n’eut pas plus tôt soulevé la croûte épaisse qui couvrait le pâté qu’il se rejeta en arrière avec un cri effroyable. Sa femme, le regardant, fut frappée de terreur et appela du secours. Deux crapauds s’étaient élancés du pâté, et, fixés aux joues du guerrier, ils paraissaient envoyés là par quelque puissance suprême. La jeune femme, après avoir surmonté le dégoût que lui inspiraient ces deux monstres, fit tous ses efforts pour les arracher de la place qu’ils avaient mordue et qu’ils semblaient dévorer, eu couvrant de leurs yeux implacables les yeux sanglants du chevalier : les tentatives de la dame furent vaines ; les serviteurs de la maison ne réussirent pas davantage.

Le guerrier, après deux heures de honte et de souffrance, songea enfin à sa cruauté filiale et se demanda si ce qui lui arrivait n’était pas un châtiment de Dieu. Il fit appeler un prêtre. Le curé d’un hameau voisin s’empressa devenir. Il entendit la confession du parricide ; mais, n’osant pas absoudre un cas si grave, il renvoya le coupable à l’évêque de Lausanne. Le sire de Lassaraz, à l’aube du jour, se mit en chemin avec un commencement de repentir dans le cœur. Ses deux crapauds ne le quittaient point. Conduit par sa femme, il était obligé de se voiler le visage en marchant, pour n’être pas un objet de risée et de mépris. L’évêque le reçut ; mais, informé de son crime, il n’osa pas non plus prononcer sur lui les paroles qui délient. « « Le pape seul peut vous juger ici-bas », dit il ; et le pénitent fut obligé d’aller à Rome.

Durant ce long voyage, il réfléchit profondément, courbé sous l’opprobre et la douleur, à sa dureté infâme pour les auteurs de ses jours. Il se jeta aux genoux du père commun des fidèles, pénétré de remords. Le pape lui imposa, pour mériter l’absolution de son crime, une austère pénitence ; puis il lui dit : « Allez trouver maintenant votre père et votre mère ; s’ils vous pardonnent, le signe qui vous a été mis tombera. »

Le sire de Lassaraz revint en Suisse avec sa femme. Mais où découvrir les vieillards qu’il avait chassés ? Pendant trois mois, il les chercha avec persévérance. Enfin, dans un ermitage écarté, il trouva deux cadavres, un vieil homme et une vieille femme morts depuis longtemps de faim et de froid. C’était son père et sa mère. Il tomba à genoux et pleura toute la nuit. Au matin, les deux crapauds se détachèrent de ses joues ; et ; comme si l’expiation n’eût pas été suffisante, les deux monstres, ne quittant pas leur victime, se glissèrent à ses reins, s’y attachèrent, et y demeurèrent vingt ans encore.

Alors seulement le sire de Lassaraz fut tué par son fils, qui voulait avoir ses biens, et on découvrit les deux crapauds, qu’il cachait avec un soin extrême. L’héritier de Lassaraz périt dévoré par les ours. Le manoir passa dans une branche collatérale. Pour conserver, dit-on, le souvenir du parricide puni, on éleva dans l’église la statue d’un guerrier avec les deux crapauds aux joues et aux reins. Cette statue, renversée aux jours destructeurs de la réforme, a été retrouvée, comme nous l’avons dit, en 1835.

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Les batraciens

Posté par othoharmonie le 12 décembre 2012

 

La région Champagne-Ardenne compte cinq espèces d’Urodèles (salamandre et tritons) et onze espèces d’Anoures (grenouilles et crapauds) soit seize espèces sur la trentaine rencontrée en France. 

 Deux espèces ont, semble t-il, disparu, le Pélobate brun et le Crapaud vert. Les dernières mentions du Crapaud vert datent de 1924 et les observations les plus récentes de Pélobate brun proviennent du département des Ardennes dans les années 1979-1980. En 1948, cette espèce étant encore considérée commune dans ce département mais a visiblement décliné suite à la dégradation de ses habitats.

Les batraciens dans GRENOUILLE batraciens-210x300 Le Sonneur à ventre jaune atteint sa limite septentrionale de répartition dans notre région en Argonne ardennaise.

 Le Triton alpestre, le Triton palmé et la Grenouille verte sont communes et possèdent une répartition assez large dans les quatre départements. La répartition et le statut de conservation de la Grenouille de Lesson sont inconnus pour le moment. En effet, les grenouilles de Lesson et verte ne peuvent  difficilement être différenciées avec certitude sur le terrain (des études génétiques seraient d’une grande aide). La Grenouille rieuse est une espèce localisée issue de populations échappées de captivité. Il s’agit donc d’une espèce exogène dont la présence n’est pour le moment qu’anecdotique. Aussi, ces cinq espèces ne seront pas considérées comme présentant un enjeu de conservation dans la région.

Répartition

Toutes les espèces de batraciens de la région Champagne-Ardenne occupent les quatre départements. Le Sonneur à ventre jaune que l’on rencontre encore assez facilement dans de nombreux secteurs, symbolise notre région dans ses parties les plus forestières.

 Les régions naturelles riches en forêts humides (Argonne, Champagne humide, Bassigny, Montagne de Reims, forêts ardennaises…) avec des étangs, des mares, des ruisseaux, des sources sont les habitats principaux d’une dizaine d’espèces de nos batraciens (Salamandre tachetée, Tritons alpestre, ponctué, palmé et crêté, Grenouilles rousse, agile et verte, Crapaud commun, Sonneur à ventre jaune). Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et de l’amélioration de la qualité de ses Habitats

La Champagne crayeuse est la zone la plus pauvre avec un nombre de sites favorables très faibles, même si de petites vallées (et les vestiges de marais) traversant la grande plaine réservent encore bien des surprises. Les drainages importants réalisés depuis un siècle, l’irrigation qui entraîne un rabattement de nappe et assèche des zones humides, les remblaiements qui ne laissent guère de mares, fossés ou étangs ont largement affecté les populations de batraciens. Toutefois, l’activité des camps militaires a permis de conserver les anciens savarts qui sont devenus de véritables sanctuaires pour des espèces comme le Crapaud calamite et le Pélodyte ponctué.

 Les régions calcaires (Langres, Barséquanais…) sont des secteurs plus secs moins favorables aux batraciens (hormis l’Alyte accoucheur qui recherche ce type de milieux).

Les régions d’élevage (Bassigny, Chaourçois, Apance-Amance…) ayant conservé leurs pâtures et leurs nombreuses mares abreuvoirs sont très appréciées par des espèces comme la Grenouille agile ou le Triton crêté.

 Les anciennes carrières, sablières et les mares temporaires sont d’une grande importance pour plusieurs espèces de batraciens (Pélodyte ponctué, Alyte accoucheur et Crapaud calamite). Les gravières en exploitation sont devenues les sites de reproduction principaux pour le Crapaud calamite qui recherche des zones régulièrement décapées et dépourvues de végétation comme pouvaient l’être, jadis, les bancs de graviers et de sable creusés de dépressions inondées, laissés par les crues lorsque les fleuves et rivières avaient encore un fonctionnement naturel.

La protection

Description de cette image, également commentée ci-aprèsIl est difficile d’évaluer la vulnérabilité de certains batraciens de notre région, compte-tenu de la discrétion de certaines espèces et du faible nombre de spécialistes. Ainsi, certaines régions naturelles sont sous prospectées. C’est le cas d’une grande partie de la Haute-Marne et d’une partie de la Marne et de l’Aube. De plus, certaines informations détenues par les nombreuses structures concernées par la problématique batraciens ne sont pas centralisées.

 Malgré l’édition d’un l’atlas des reptiles et amphibiens paru en 1995 très peu de mesures de gestion et de protection furent mises en place. Plusieurs sites abritant des espèces en danger ont disparu depuis.

 Aujourd’hui, nous constatons que la majorité des espèces de batraciens sont en net déclin. La dégradation des zones humides, la disparition des mares, les pollutions, les infrastructures routières et les insecticides sont autant de menaces qui contribuent à l’érosion des populations. Certaines espèces, assez rares il y a dix ans, sont maintenant dans une situation critique comme la Rainette arboricole ou le Pélodyte ponctué. D’autres, comme l’Alyte accoucheur, le Crapaud calamite ou le Triton crêté voient leurs habitats se réduire et se dégrader très rapidement.

 La survie de la majorité des espèces passe par la protection de sites de reproduction (mares abreuvoirs, anciennes carrières et gravières, queues d’étangs, ornières…) mais aussi par une réflexion plus globale sur l’écologie des différentes espèces : leurs milieux de chasse et leurs déplacements. Il est par exemple peu  utile  de  protéger  un  ensemble  de  mares  si  l’on ne peut proposer aux batraciens un territoire de chasse et d’hibernation satisfaisant aux alentours. 

Dans le cadre des déplacements migratoires des batraciens, il faut également tenir compte des

problématiques liées aux axes routiers très fréquentés. Ces derniers, en plus d’engendrer une forte mortalité de batraciens en période de migration, favorisent la fragmentation des populations et empêchent les échanges génétiques nécessaires à leur survie. Cela passe par une réflexion en amont de la création des axes routiers. 

 En forêt, des actions doivent être menées avec les gestionnaires et organisations professionnelles afin d’adapter certaines méthodes de gestion favorables à la batrachofaune. 

Les anciennes carrières, sablières et les mares temporaires sont avec les camps militaires, les derniers refuges pour le Pélodyte ponctué, espèce rare et très menacée dans la région. Leur protection est donc devenue prioritaire et urgente. Cette protection jouera aussi en faveur d’espèces comme le Crapaud calamite, l’Alyte accoucheur ou encore les crustacés d’eau douce.

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Symbolique de la grenouille

Posté par othoharmonie le 12 décembre 2012

 

La grenouille est utilisée à divers acceptions symboliques, dont la principale est en rapport avec son élément naturel : l’eau.

 Symbolique de la grenouille dans GRENOUILLE grenouilleDans le Chine ancienne, aujourd’hui encore au Cambodge, les grenouilles sont utilisées ou imitées pour obtenir la pluie. Des grenouilles étaient figurées sur les tambours de bronze, représentant la course apparente du soleil (début de la croissance du yang) parce qu’ils rappellent le tonnerre (voie de Yahvé – annonce d’une théophanie) et appellent la pluie (de nature yin, d’origine lunaire – immanente de la nature représentant la sagesse, agent fécondateur de la terre).

La grenouille est un animal lunaire qui correspond à l’eau, à l’élément yin. Aux équinoxes, la caille, oiseau de feu (yang  est censée se transformer en grenouille, animal aquatique (ying) puis devenir caille, selon le rythme fondamental de la nature. Mais – et les différents ponts de vue ne sont pas sans rapport – la Grande Grenouille est aussi, en Inde, le support de l’univers et le symbole de la matière obscure, indifférenciée.

C’est pourquoi le nom de grenouille est parfois donné au mandala à 64 cases ; mandala (résumé de la manifestation spatiale, image du monde et représentation de puissance divine) dont on dit qu’il est le corps d’un asura vaincu.

En occident même, la grenouille a été considérée comme un symbole de résurrection, en raison de ses métamorphoses. Pour les montagnards du Sud-Vietnam, elle est, au même titre que l’araignée, une forme de l’âme en voyage, tandis que dort le corps. La maltraiter, c’est risquer d’attenter à la vie du sujet.

Elie l’Ecdicos fait des grenouilles les symboles des pensées fragmentaires et dispersées qui tiraillent les méditants encore attachés aux soucis matériels du monde.

Ce point de vue trouve un écho dans celui des Vietnamiens modernes qui retiennent surtout l’inlassable et stupide coassement de l’animal ; ils en ont fait, en de multiples images, le symbole de l’enseignement ânonnant et routinier.

Dans la poésie védique, les grenouilles sont présentées comme l’incarnation de la terre fécondée par les premières pluies de printemps. Leur chœur s’élève alors pour remercier le ciel des promesses de fruits et de richesse qu’il a faite à la lune. On parle de leur  ivresse, on les qualifie de Brahames du soma, d’officiantes qui suent à chauffer la cuve. Elles sont les chantres, les prêtres de la terre–mère, et l’hymne aux grenouilles du Rig Veda se termine ainsi :

                               Plaise aux grenouilles lors du multiple pressurage,

                               Nous gratifiant de vaches par centaines, de prolonger

                               Le temps de notre vie !

La grenouille a l’habitude d’aspirer.

Au Japon l’on croit ainsi que la grenouille attire le bonheur. On dit aussi que la grenouille retourne toujours à son point de départ, même si on l’éloigne. Elle est devenue ainsi une sorte de protecteur des voyageurs.

Certaines personnes portent en guise d’amulette l’image d’une grenouille appelée « la grenouille remplaçante » c’est-à-dire que cette grenouille se substitue à l’homme qui est son propriétaire, s’il survient un sinistre quelconque. 

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La grenouille par Aigle Bleu

Posté par othoharmonie le 12 décembre 2012

  Le mot-clef de la médecine de la grenouille est la purification.

La grenouille par Aigle Bleu dans GRENOUILLE grenouille007Le chant de la grenouille est réputé pour attirer la pluie. La médecine de la grenouille est celle de l’eau, elle nous enseigne par exemple à honorer nos larmes, qui sont le bain de l’âme. On dit que tous les rites et initiations effectués avec l’eau appartiennent à la grenouille.

 Nous sommes un peu comme le têtard, deuxième stage dans la vie de la grenouille, lorsque nous sommes un embryon dans l’utérus maternel. C’est là que nous apprenons le plus à comprendre ce que c’est que d’être dans un monde fluide.

Quand la grenouille chante, elle appelle les oiseaux tonnerre, pour qu’ils viennent nettoyer et énergiser la terre grâce aux éclairs et à la pluie.

 Lorsque nous rencontrons la grenouille ou qu’elle nous est donnée comme signe, il est temps pour nous de nous purifier, de nous renouveler et de régénérer notre âme.

Lorsque nous sommes fatigués, inquiets, frustrés, que nous nous sentons nerveux, vides, à plat, affaiblis, c’est le moment d’appeler la médecine de la grenouille, de prendre un bon bain chaud et relaxant, d’éteindre le téléphone et de prier afin que les vertus purificatrices de l’eau puissent nous apporter le pardon et le renouveau. La médecine de la grenouille va éliminer les distractions et remplacer la boue par l’énergie limpide.

 Ceux qui ont la médecine de la grenouille sont souvent des gens dont le travail consiste à purifier les environnements: maisons, commerces et autres lieux affectés par des énergies discordantes ou maléfiques.

 La grenouille est toujours la bienvenue dans nos jardins. Elle apporte une énergie qui équilibre l’élément eau dans les plantes, et bien des insectes indésirables seront mangés par la grenouille. Elle est aussi un bon baromètre de l’écologie des lieux. En observant l’absence ou la présence de beaucoup de grenouilles, nous pouvons voir si le lieu est malsain ou rempli de vitalité.

 Comme toutes les créatures que le Grand Esprit a créées, la grenouille répond à ses désirs et nous indique une médecine particulière et très importante dans nos vies, celle de la purification.

Issu du site d’Aigle bleu : http://www.aiglebleu.net/4-categorie-11273758.html

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Migration des amphibiens

Posté par othoharmonie le 19 mai 2012

 

Migration des amphibiens dans GRENOUILLE grenouille-crapaud-gdLe Centre de coordination pour la protection des amphibiens et des reptiles de Suisse (karch) rend attentifs les automobilistes à la migration prochaine des amphibiens sur les routes. Comme chaque printemps, des milliers de grenouilles et de crapauds vont tenter de traverser les routes, et beaucoup vont se faire écraser par les voitures. Cette année, les amphibiens n’attendent que la fin des chutes de neige pour migrer.

Il est difficile cette année de dire quand est-ce que la majorité des amphibiens – grenouilles, crapauds et tritons – vont migrer. Ces animaux débutent généralement leur dangereux périple vers les points d’eau de reproduction une fois la neige fondue, durant les nuits pluvieuses, lorsque les températures sont légèrement supérieures à 0°C. C’est le cas dès la fin février dans la majorité des régions en Suisse. Cette année, l’hiver persiste à de nombreux endroits alors que le printemps s’est déjà installé ailleurs.

Au-dessus de 500 m d’altitude, la migration n’a guère commencé en raison du manteau neigeux persistant ou des températures encore trop basses. A basse altitude au contraire, les premières migrations ont débuté ces dernières nuits. Prévisions pour cette année: les migrations en masse vont débuter sitôt la neige fondue. Après une longue attente, l’ensemble des amphibiens va se donner la main pour migrer. Ces déplacements sont périlleux si une route doit être traversée pour gagner le point d’eau de reproduction. Si le trafic automobile est important, c’est un véritable massacre qui met en péril la survie de la population de grenouilles ou de crapauds.

Des gens se mobilisent pour secourir les amphibiens!
Le karch a connaissance de plus de 1000 lieux de migration d’amphibiens qui posent problème en Suisse. Dans plusieurs cas, des barrières de protection pour les amphibiens sont installées. Des bénévoles contrôlent ces barrières et transportent les animaux de l’autre côté de la chaussée. Ces travaux menés au bord des routes durant la nuit ne sont pas sans danger pour les sauveteurs. Le karch incite les automobilistes à rouler avec la plus grande prudence et à être attentifs aux amphibiens présents sur la chaussée. Aux endroits critiques, il est conseillé de rouler lentement (40 km/h). Les automobilistes qui en ont la possibilité sont priés d’éviter les tronçons critiques en empruntant des itinéraires de contournement. 

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Petite grenouille verte

Posté par othoharmonie le 8 mai 2012

L’eau de la terre

 

Rainette méridionale (Hyla meridionalis)Une grenouille vivait au bord d’un trou rempli d’eau, près d’un ruisseau. C’était une petite grenouille verte, discrète, ordinaire. Elle avait envie de devenir extraordinaire et réfléchissait au moyen de se faire remarquer. À force d’y penser, elle eut une idée. Elle se mit à boire l’eau de son trou, à boire, à boire…, et elle la but jusqu’à la dernière goutte ! Et elle commença à grossir. Ensuite elle se mit à boire l’eau du ruisseau, à boire, à boire…, et elle la but jusqu’à la dernière goutte ! Et elle grossissait de plus en plus. En suivant le lit du ruisseau, elle arriva à la rivière, et elle se mit à boire l’eau de la rivière, à boire, à boire…, et elle la but jusqu’à la dernière goutte ! Et comme la rivière se jetait dans le fleuve, elle alla près du fleuve, et elle se mit à boire l’eau du fleuve, à boire, à boire…, et elle la but jusqu’à la dernière goutte !
Et la grenouille gonflait, gonflait !

Comme le fleuve se jetait dans la mer, la grenouille alla jusqu’au bord de la mer, et elle se mit à boire l’eau de la mer, à boire, à boire…, et elle la but jusqu’à la dernière goutte qui était la dernière goutte d’eau de toute la terre. Son ventre, ses pattes, sa tête étaient gorgés d’eau, et même ses yeux, qui devinrent tout globuleux. La petite grenouille était maintenant extraordinaire, gigantesque ; sa tête touchait le ciel !
Les plantes avaient soif, les animaux avaient soif, et les hommes aussi avaient terriblement soif. Alors tous se réunirent pour chercher un moyen de récupérer l’eau de la terre.

« Il faut qu’elle ouvre sa large bouche afin que l’eau rejaillisse sur la terre.
– Si on la fait rire, dit quelqu’un, elle ouvrira la bouche, et l’eau débordera.
– Bonne idée » dirent les autres.
Ils préparèrent alors une grande fête, et les animaux les plus drôles vinrent du monde entier. Les hommes firent les clowns, racontèrent des histoires drôles. En les regardant, les animaux oublièrent qu’ils avaient soif, les enfants aussi. Mais la grenouille ne riait pas, ne souriait même pas. Elle restait impassible, immobile. Les singes firent des acrobaties, des grimaces, dansèrent, firent les pitres. Mais la grenouille ne bougeait pas, ne riait pas, ne faisait même pas l’esquisse d’un sourire.

Petite grenouille verte dans GRENOUILLE 220px-Hyla_arborea_%28Marek_Szczepanek%29Tous étaient épuisés, assoiffés, quand arriva une petite créature insignifiante, un petit ver de terre, qui s’approcha de la grenouille. Il se mit à se tortiller, à onduler. La grenouille le regarda étonnée. Le petit ver se démena autant qu’il put. Il fit une minuscule grimace, et… la grenouille éclata de rire, un rire énorme qui fit trembler tout son corps ! Elle ne pouvait plus s’arrêter de rire, et les eaux débordèrent de sa bouche grande ouverte. L’eau se répandit sur toute la terre, et la grenouille rapetissa, rapetissa.

La vie put recommencer, et la grenouille reprit sa taille de grenouille ordinaire. Elle garda juste ses gros yeux globuleux, en souvenir de cette aventure.

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Le Peuple des Grenouilles nous parle (1)

Posté par othoharmonie le 10 avril 2012

Le Peuple des Grenouilles nous parle (1) dans GRENOUILLE grenouille2-203x300  Bonjour, amis humains!  Nous sommes le peuple des grenouilles, bondissant d’un nénuphar à un autre et remplissant l’air de notre chant rythmé…  Nous sommes des êtres qui, malgré notre petite taille, transportons une grande conscience.  Et comment cette conscience s’exprime-t-elle ? 

Lorsque vous nous observez, nous savons, de par vos pensées, que vous croyiez que nous sommes petites, pas très intelligentes et sûrement pas conscientes !  Laissez-nous vous emmener sur un nénuphar ou sur une rive pleine de longues herbes ;  laissez-nous vous emmener dans notre monde pendant quelques instants afin que vous compreniez, dans votre corps entier, ce qu’est notre réalité.  Bien sûr, nous sommes intelligentes et conscientes mais ces deux mots désignent des choses différentes dans notre réalité.  Alors, nous vous invitons à chanter avec nous car c’est à travers notre chant rythmé que nous vous offrons notre plus grand cadeau : la purification ! 

Notre fonction à l’intérieur du règne animal est  régie par le son et le rythme.  Comme plusieurs autres frères et sœurs, nous maintenons l’équilibre des écosystèmes avec les sons et les chants rythmés que nous produisons.  Nous sommes toujours étonnées de constater que chez vous, File:Cigar art08.JPGfrères humains, il n’y a pas de chants définis, pas de sons produits pour régulariser votre vie…  C’est peut-être pour cette raison que votre univers nous semble si chaotique!  Force nous est de constater qu’en majorité, vous avez perdu votre connexion aux rythmes de la nature, de la vie. Vous nous semblez souvent bien tristes ou terriblement apeurés, ce qui vous pousse à agir avec violence.

Lorsqu’il y a connexion aux rythmes, aux saisons, à la vie, il y a toujours un chant produit ou des sons spéciaux, tantôt pour remercier  ou célébrer (comme nos frères les oiseaux, au lever du soleil), et tantôt pour équilibrer l’environnement en provoquant un/des changement(s) spécifique(s).

(à suivre…)

 

Chanalisation du peuple animal : Source : http://www.communication-animal.ne

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Le Peuple des Grenouilles nous parle (2)

Posté par othoharmonie le 10 avril 2012

Le Peuple des Grenouilles nous parle (2) dans GRENOUILLE 250px-Benny_Trapp_Pelophylax_cf_bergeri Nous, du peuple des grenouilles, sommes en charge d’un des plus grands éléments transformateurs et nourrissants qui soit : la pluie !  La pluie représente la purification par l’eau, la fluidité, les émotions qui circulent, l’apaisement…  C’est par elle que la terre et toutes les consciences qu’elle porte se régénèrent, se transforment, se nourrissent.  Sur cette planète, il n’y a rien de plus puissant ou de plus important que l’eau, cette “matière” fluide qui compose la plus grande partie de votre corps.  Il n’y a pas de plus grande clé sur cette terre que celle de la connaissance de l’eau, matrice de toute vie.  Au niveau atomique, elle contient toutes les mémoires, tous les codes d’ADN, toutes les possibilités.  Elle est une force incontournable que ni le feu, ni le vent, ni la terre ne peuvent arrêter ou contenir lorsqu’elle se déchaîne !

Frères humains, la compréhension même de votre existence se loge dans l’eau mais pourtant, vous commencez à peine à percer ses mystères.  Oui, nous du peuple des grenouilles, possédons une partie de ce savoir sur l’eau et nous l’appliquons à l’aide des sons que nous produisons, pour le plus grand bien des écosystèmes et des habitants de cette planète !  Pour nous, il n’y a pas de plus grand rôle et c’est avec joie que nous produisons les chants rythmés nécessaires à la pluie et instigateurs de purification. 

Bien souvent, notre réalité est définie par l’étang où nous vivons ou même par le nénuphar sur lequel nous nous installons.  Nous sommes des êtres méticuleux et nous nous attardons aux détails, aux subtilités qui rendent unique chaque nénuphar, chaque roche, chaque  petite plage sablonneuse, chaque quenouille.  De par nos sons et chants rythmés et notre attention, nous tentons toujours d’harmoniser notre entourage et de rendre l’amour qui nous est si généreusement donné.

Voici ce que nous aimerions bien vous transmettre, amis humains : c’est cette connexion (sensation d’appartenir, de faire UN) avec toutes choses qui permet d’expérimenter l’amour inhérent à toute vie, qu’elle soit animale, végétale, minérale ou humaine.  Prenez le temps de vous connecter simplement au nénuphar où vous habitez… votre coin de terre, votre demeure…

 Phyllomedusa azureaConnectez-vous réellement avec votre cœur, pour ressentir, à chaque instant, l’amour qui vous est donné.  Si vous réussissez, nous pensons bien que vous éprouverez le besoin de chanter, amis humains !  Pour nous, lorsque nous sautons d’un nénuphar à un autre, nous changeons complètement de réalité, sans l’attachement au passé.  Voilà une autre de nos grandes qualités. 

Nous vivons dans le moment présent, émerveillées par la réalité que nous ressentons sous nos pattes et autours de nous !

Il est bon de mentionner que nous effectuons aussi, de par nos habitudes alimentaires, une autre purification.  En mangeant des insectes (en grande partie des mouches) nous maintenons un équilibre fort précaire et nous nettoyons votre organe de pensée. Voyez-vous, les mouches ainsi que plusieurs types d’insectes catégorisés par vous comme “”nuisibles”, représentent en fait vos pensées négatives.  Le déséquilibre actuel dans le royaume des insectes est dû aux nombreux déséquilibres écologiques et à la pollution, tant physique que mentale !  Vous avez perdu le contrôle sur votre organe de pensée, frères humains, et les insectes vous le reflètent !

 Phyllomedusa atelopoidesIl est vrai que nous avons de gros yeux mais ce n’est pas avec notre vision que nous attrapons des insectes !  Notre vision est très différente de la vôtre, amis humains, et nous ne nous fions pas beaucoup à elle pour percevoir ce qui nous entoure.  Nous sommes des Êtres sensoriels et nous ressentons à travers notre peau les mouvements, les changements de toutes sortes et la présence d’autrui…  Oui, notre peau est notre plus important organe de perception.  A travers elle, nous recevons toutes sortes d’informations et de sensations, pour la plupart fort agréables !  Vous aussi, amis humains, seriez fort avantagés si vous utilisiez d’avantage vos pores de peau pour faire l’expérience de la vie et recevoir l’information qui vous est nécessaire.  Pour vous, dans bien des cas, la vision est le sens prédominant.  En utilisant d’avantage les capacités sensorielles contenues dans votre peau, vous pourriez vous ouvrir à des univers totalement différents et fascinants.  Amis humains, nous vous mettons au défi d’essayer …

Nous aussi, comme d’autres frères et sœurs du règne animal, sommes menacées de disparition à plusieurs endroits de votre planète.  Nous, du peuple des grenouilles, amenons les bienfaits de l’élément eau sur terre, car nous vivons dans ces deux éléments.  Nous sommes des ambassadrices et des régulatrices.  Nous veillons aussi à maintenir l’équilibre et nous sommes considérées comme des “guérisseuses” car nous soignons les étendues d’eau malades. Là où nous sommes en voie de disparition, un grand déséquilibre existe dans l’élément eau et dans l’entourage immédiat des points d’eau…

 Phyllomedusa palliataNous le répétons : il n’y a pas d’élément plus important pour vous ici sur terre.  Si vous maîtrisez, comprenez et protégez l’eau dans toutes ses manifestations, vous serez maîtres de vous-mêmes et de cette merveilleuse planète.  L’eau contient la clé et on retrouve cet élément partout : dans vos émotions, dans sa présence physique en vous et autour de vous et surtout dans la fluidité vers laquelle le peuple humain est appelé à retourner !  En effet, les êtres humains vivent depuis des milliers d’années, dans une sorte de carcan rigide, conséquence directe de l’illusion d’être séparé du Grand Tout…  Ce carcan est en train de disparaître car la Mère-Terre ne peut plus supporter les abus des êtres rigides et déconnectés.  La véritable nature de l’Homme est fluide.  Ceci est une grande vérité et l’humain retourne actuellement vers cet état.  Ceux qui ne peuvent pas se séparer de leur carcan et qui préfèrent continuer à vivre dans l’illusion de la séparation, devront poursuivre leur expérience en d’autres lieux…  La Mère-Terre est en pleine purification car l’humanité est appeler à se souvenir de sa connexion au Grand Tout et à reprendre sa juste place. 

Le chant rythmé des grenouilles est très important pour maintenir l’équilibre eau/terre et appeler la pluie purificatrice et nourricière, la pluie qui réveille en vous la compréhension du véritable rôle que vous avez à jouer sur terre.  Dans l’exercice de ce rôle, il est prévu que vous soyez à l’écoute des animaux et nous les grenouilles avons plein de choses à vous partager ! Si vous vivez dans un endroit où vous pouvez entendre nos chants, cela est très bénéfique pour vous.  Il est sage de vous laisser bercer par nos croassements pour vous endormir…  De plus, notre présence garantit l’équilibre écologique de votre environnement immédiat.  Lorsque nous disparaissons massivement d’un lieu, cela annonce toujours un grave déséquilibre environnemental ou un empoisonnement de notre milieu de vie.  Si notre milieu de vie est empoisonné, le vôtre l’est aussi.  Il en revient à vous, amis humains, de voir avec vos yeux et d’agir pour transformer ces déséquilibres parfois fort importants.

Nous, du peuple des grenouilles, espérons que vous aurez enfin le courage de purifier votre être, purifier votre environnement et protéger vos écosystèmes…  Nous pouvons vous guider mais nous ne pouvons faire le travail à votre place !

Salutations, amis humains.

Chanalisation du peuple animal : Source : http://www.communication-animal.ne

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La Princesse Grenouille

Posté par othoharmonie le 10 avril 2012

File:Deutchland Frog.jpgIl était une fois une reine qui avait trois fils. L’aîné, le prince Bruno, adorait manger. Il avait un cuisinier différent pour chaque repas. Le second fils, le prince Lucas, adorait les vêtements et il changeait de tenue toutes les deux heures. Le benjamin, le prince Marc, était un rêveur. Il adorait s’allonger dans l’herbe pour contempler les fleurs et les insectes.

Un jour la reine leur dit :  » Bruno, tu passes trop de temps à manger. Lucas, toi tu passes trop de temps à changer de vêtements. Et toi, Marc, tu passes trop de temps à ne penser à rien. L’heure est venue pour vois de trouver des épouses sensées « .

Les princes répondirent qu’ils ne savaient qui épouser.  » Ne vous tourmentez pas, dit la reine en leur donnant à chacun un arc et une flèche. Tirez votre flèche aussi loin que vous pourrez. Là où votre flèche tombera, votre épouse se trouvera « .

La flèche de Bruno tomba sur le toit d’une boulangerie. La fille du boulanger était aussi ronde et dorée que le pain de son père, et Bruno la trouva tout à fait à son goût. La flèche de Lucas tomba dans le jardin d’un tailleur. Sa fille était aussi fine et blanche que le fil de son père, et Lucas la trouva joliment assortie à son costume. Mais la flèche de Marc tomba dans un fossé et la seule fiancée qu’il trouva fut une petite Grenouille verte.
Bruno et Lucas amenèrent leurs fiancées au palais pour que tout le monde les admire. Quand la reine demanda à Marc pourquoi il n’était pas accompagné, il rougit et dit :  » elle n’a pas pu venir, sa voix est enrouée « .

 » Bien, dit la reine. Je suis fatiguée de régner, et puisque mes fils sont des bons à rien, celui qui aura trouvé la femme la plus intelligente sera roi. Je vais soumettre vos fiancées à trois épreuves. La première consiste à faire un pain parfait « . Et elle donna à chaque prince un sac de farine.
Le pauvre Marc était désespéré. Comment une Grenouille pourrait-elle faire cuire du pain ? Il s’assit sur le bord du fossé où vivait sa fiancée. Elle sauta jusqu’à lui.  » Oh, petite Grenouille, lui dit-il, je ne sais pas quoi faire. La reine veut que tu cuises un pain parfait « .  » Ne t’inquiète pas, dit la Grenouille, je m’en occupe « .

Le lendemain, quand il revint, la Grenouille lui remit une noix et lui dit :  » fais-moi confiance, tout ira bien « . Le prince Bruno et le prince Lucas présentèrent les pains qu’avaient confectionnés leurs fiancées. La fille du boulanger avait préparé un énorme pain qui ressemblait à un château. La fille du tailleur avait fait un pain long et fin comme une aiguille à tricoter. Les frères de Marc rirent quand il présenta ma noix. Mais quand la reine l’ouvrit, il en sortit un ravissant pain en forme de fleur. Elle en mangea un morceau et s’exclama :  » voilà qui est parfait ! « .

 » La deuxième épreuve consiste à tisser une pièce d’étoffe parfaite « , dit la reine en tendant aux princes de la soie. Marc retourna voir sa fiancée Grenouille, qui sautilla jusqu’à lui.  » Oh, ma petite Grenouille, dit-il tristement, je ne sais pas quoi faire. La reine veut que tu lui tisses une pièce d’étoffe parfaite « .  » Ne t’inquiète pas, lui dit la petite Grenouille, je m’en occupe « .

La Princesse Grenouille dans GRENOUILLELa semaine suivante, quand Marc revint, la Grenouille lui tendit une noisette dorée et lui dit :  » fais-moi confiance, tout ira bien « . La fille du boulanger avait tissé une étoffe qui ressemblait à un sac de farine. La fille du tailleur avait réussi une superbe tapisserie, si lourde qu’il fallait trois hommes pour la porter. Mais quand la reine ouvrit la noisette de Marc, il en sortit un tissu si long et si fin qu’il se déroula dans toute la salle, puis se plia soigneusement au pied du trône.  » Ta fiancée est une fille intelligente, Marc « , dit la reine avant d’annoncer la troisième épreuve.  » Vos fiancées auront un mois pour dresser le chien que je vous donne « .

Marc ne savait pas quoi faire. Malheureux, il s’assit près du fossé. La Grenouille sautilla jusqu’à lui.  » Oh, petite Grenouille, cette fois c’est impossible. La reine veut que tu dresses ce chien « .  » Ne t’inquiète pas, lui dit la petite Grenouille, je m’en occupe « .

Un mois plus tard, quand Marc revint, la Grenouille lui remit une minuscule corbeille en argent avec un couvercle et lui dit :  » fais-moi confiance, tout ira bien « . Tout le monde s’était rassemblé au palais pour la confrontation finale entre les trois fiancées. La fiancée de Bruno traîna son chien par la laisse. A force de manger les restes dans la boulangerie, il était devenu énorme et gras. Il s’écroula aux pieds de la reine et se mit à ronfler. La fiancée de Lucas tenait son chien dans les bras. Ils portaient tous deux des manteaux et des chapeaux assortis. Le chien était mince et élégant, mais il était tellement faible qu’il n’arrivait pas à marcher. La fiancée de Lucas lui donnait très peu à manger, de peur qu’il ne rentre plus dans ses beaux vêtements. Quand la reine ouvrit la minuscule corbeille en argent de Marc, il en sortit le plus adorable de tous les petits chiens. Il savait compter, marcher sur ses pattes arrière, et même jouer de la guitare.

File:Froschkg 1900 1.jpgLa reine n’avait aucun doute sur l’identité de la gagnante.  » Marc, amène ta fiancée à la cour, dit-elle. Elle doit être guérie maintenant. Le mariage aura lieu demain « . Marc pensa que tout était perdu en allant voir la petite Grenouille.  » Par trois fois, tu t’es montrée plus gentille à mon égard que n’importe quel ami au monde, mais cette fois-ci, même toi tu ne pourras rien faire. La reine m’ordonne d’épouser ma fiancée demain « .  » Me prendrais-tu pour femme ?  » demanda la Grenouille.  » Si tu veux de moi  » répondit Marc, qui ne voulait pas épouser une Grenouille mais ne pouvait supporter de lui faire de la peine. La petite Grenouille lui dit :  » fais-moi confiance, tout ira bien « .

Elle disparut dans le fossé, puis réapparut assise sur une feuille de nénuphar tirée par deux gros escargots. Marc prit le chemin du palais, suivi lentement par le la Grenouille. Au bout d’un moment, il se retourna et vit qu’elle avait disparu. Et il aperçut avec horreur la feuille de nénuphar, deux coquilles d’escargot et la dépouille d’une Grenouille gisant au pied d’un arbre. Au même moment, il entendit un galop de chevaux. Il leva les yeux et découvrit, guidant un fringuant attelage, la plus belle fille qu’il ait jamais vue.  » Je suis ta fiancée la Grenouille, lui dit-elle. J’étais une princesse jusqu’à ce qu’un sorcier me transforme en Grenouille. Mais puisque tu as accepté de m’épouser, le sort est brisé « .

Quand la reine vit la princesse, elle demanda à Marc pourquoi il avait caché sa fiancée, une fille aussi belle qu’intelligente.  » Tu as gagné le royaume ! « . Marc et la princesse furent couronnés roi et reine, et la fête dura trois jours et trois nuits. Le roi Marc et sa reine vécurent dans un grand bonheur pour le reste de leurs jours. Pendant qu’elle régnait sur le royaume, lui s’allongeait dans l’herbe et contemplait les fleurs et les insectes.

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Grenouilles bénéfiques

Posté par othoharmonie le 10 avril 2012

File:GmimmTheFrogPrince.gifLes Grenouilles, qui disparaissent en hiver et se multiplient au printemps, sont associées à l’idée de résurrection et de multitude. Ce sont des symboles de fertilité liés à l’eau et la terre (éléments fécondants). En Egypte, le hiéroglyphe du têtard symbolise la multitude. La déesse Haquet, à tête de Grenouille, préside à la création et la naissance des dieux et de leur double. De nos jours, la Grenouille reste un symbole de plaisir sexuel. Des chercheurs américains ont cru trouver une association entre le goût réputé des Français à la fois pour les conquêtes amoureuses et pour les cuisses de Grenouilles.

La déesse Iris, déesse de la fécondité dont le culte s’est répandu de l’Egypte à la Grèce puis à Rome, est représentée avec des Crapaudsaccrochés sur le corps. Le Crapaud est aussi symbole d’éternité, que les souverains mérovingiens auraient choisi en le prenant comme emblème protecteur. Une autre croyance étrange indique qu’une pierre précieuse, la  » Crapaudine « , située dans le crâne des Crapauds, est un puissant talisman.

A la Renaissance, François 1er a fait de la Salamandre son emblème, gravé dans la pierre du château de Blois, avec pour devise Nustrico et extingo ( » Je l’entretiens et je l’éteins « ). La Salamandre est représentée sous la forme d’un dragon crachant des flammes. Le feu ferait ici directement allusion à l’ardeur amoureuse de François 1er ! Remarquons que les représentations populaires des dragons évoquent plus souvent un Triton avec une crête qu’une Salamandre.

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Des grenouilles et de leur Roi

Posté par othoharmonie le 10 avril 2012


File:The Frog Prince - Anne Anderson 2.jpgLes Grenouilles jouissant d’une parfaite liberté, prièrent Jupiter de leur donner un Roi pour les gouverner ; mais Jupiter se moqua d’une demande si ridicule. Les Grenouilles ne se rebutèrent point de ce refus, elles sollicitèrent Jupiter avec plus d’empressement ; il se rendit à leur importunité ; il jeta dans leur étang une grosse souche de bois qui fit trembler tout le marais, par le bruit qu’elle fit en tombant. Les Grenouilles épouvantées gardaient le silence sans oser paraître ; elles abordèrent cependant ce nouveau Prince pour le saluer et pour lui faire leur cour. Quand la crainte fut entièrement dissipée, elles s’apprivoisèrent tellement, qu’elles se mirent toutes à sauter sur le dos de leur Roi, et à se moquer de lui, disant qu’il n’avait ni mouvement, ni esprit. Elles ne purent se résoudre à recevoir cette souche pour leur Roi : elles retournèrent donc vers Jupiter pour le prier de leur en donner un autre qui eût plus de mérite. Jupiter écouta la prière des Grenouilles, et leur donna pour les gouverner une Cigogne. Ce nouveau Roi se promenant sur les bords de leurs marais, pour leur faire montre de son courage, en dévora autant qu’il en trouva à sa bienséance. Les Grenouilles alarmées de ce mauvais traitement, présentèrent une nouvelle plainte à Jupiter, qui ne voulut point entendre parler de cette affaire. Depuis ce temps-là elles ont toujours continué à se plaindre et à murmurer ; car vers le soir, lorsque la Cigogne se retire, les Grenouilles sortent de leurs marais, en exprimant dans leur croassement une espèce de plainte ; mais Jupiter est toujours demeuré inflexible, et n’a jamais voulu les affranchir de l’oppression où elles gémissent depuis tant d’années, en punition de ce qu’elles n’avaient pu souffrir un Roi pacifique. vengeance.

analyse des fables d’Esope 

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La grenouille et le Beouf

Posté par othoharmonie le 9 avril 2012

De la Grenouille et du Boeuf.

La grenouille et le Beouf dans GRENOUILLE   La Grenouille ayant un jour aperçu un Boeuf qui paissait dans une prairie, se flatta de pouvoir devenir aussi grosse que cet animal. Elle fit donc de grands efforts pour enfler les rides de son corps, et demanda à ses compagnes si sa taille commençait à approcher de celle du Boeuf. Elles lui répondirent que non. Elle fit donc de nouveaux efforts pour s’enfler toujours de plus en plus, et demanda encore une autre fois aux Grenouilles si elle égalait à peu près la grosseur du Boeuf. Elles lui firent la même réponse que la première fois. La Grenouille ne changea pas pour cela de dessein ; mais la violence qu’elle se fit pour s’enfler fut si grande, qu’elle en creva sur-le-champ.

Analyse d’Esope

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Grenouille et sorcellerie

Posté par othoharmonie le 9 avril 2012

Grenouille et sorcellerie dans GRENOUILLE 106px-Wappen_Petersroda.svg_La Grenouille est présentée dans la Bible comme étant l’une des 10 plaies d’Egypte : Dieu fait pleuvoir des millions de Grenouilles sur l’Egypte pour inciter le Pharaon à libérer les Hébreux retenus en esclavage (pourtant la Grenouille est vénérée dans l’Antiquité égyptienne). Les tableaux de Jérôme Bosch symbolisent la luxure par une Grenouille qui engloutit le sein d’une femme, l’avarice par une Grenouille qui s’attaque aux mains, et enfin l’adultère par une Grenouille ou un Crapaud posés sur le sexe féminin. Les médecins du Moyen-Âge pensaient que le ventre des femmes peut être habité par une créature ressemblant à une Grenouille, ce qui leur donnerait des douleurs menstruelles.

Un crapaud (Bufo sp. ?)Le Crapaud a toujours eu mauvaise réputation à cause de son aspect terne et humide ainsi que son corps parsemé de verrues. Beaucoup de croyances en découlent : l’haleine de Crapaud est considérée comme dangereuse, voire mortelle. Morsure, urine et bave sont venimeuses. La bave de Crapaud est d’ailleurs un ingrédient indispensable à toute recette de sorcière qui se respecte. Sa pupille peut faire s’évanouir ceux qui la fixent, sa seule vue peut provoquer spasmes, convulsions ou mort. Le Crapaud est aussi le lien entre les sorcières et le Diable. Cuit avec des Lézards dans des chaudrons pour faire des potions, ils laissent des traces sur le blanc de l’œil à ceux qui assistent à l’opération. Les inquisiteurs peuvent facilement reconnaître les sorcières à ce détail. Ils ne cherchent d’ailleurs pas souvent jusqu’à ce point : la simple présence dans une maison d’un Crapaud peut faire condamner tous ses habitants. Il est enfin considéré comme la réincarnation des pécheurs, qui sont ainsi condamnés toute leur vie à ramper ventre à terre, dans la saleté et dans la nuit. Les Crapauds sont parfois représentés dans la bouche des démons sculptés, symbolisant la noirceur de leur langage !

Salamandre commune(Salamandra salamandra)La Salamandre, comme la Grenouille et le Crapaud, est considéré au Moyen-Âge comme un animal diabolique. La Salamandre inspire même une véritable terreur : elle peut s’accrocher au visage ou aux membres et ne plus les lâcher. Pour s’en débarrasser : lait, fer rouge ou… la présence d’un Crapaud, son ennemi naturel. La Salamandre provoque la mort en mordant ou en projetant son venin à distance. Elle peut également  » foudroyer du regard « , à condition de voir l’homme avant d’être vue. Elle infecte de sa bave les fruits ou l’eau qu’elle touche. Les effets du venin peuvent être combattus à l’aide de vomissements, de lavements ou de préparations pharmaceutiques (les  » thériaques « ) :  » un homme mordu par une Salamandre a besoin d’autant de médecins qu’elle a de taches « . Et bien sûr, la Salamandre est liée au pouvoir du feu. Elle peut le franchir sans problème et même le cracher sur ses ennemis. Elle peut entretenir le feu comme arrêter un incendie si on la jette dedans.

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