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La sagesse du peuple animal

Posté par othoharmonie le 30 novembre 2013

 

Je vous fais partager une très belle canalisation sur le peuple animal.

J’ai volontairement enlevé certains extraits car elle est très très très longue, vous pouvez la retrouver en intégralité sur ce lien : http://www.sna-cma.com/Conf-rences.html

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Si vous souhaitez copier certains passages, merci d’indiquer l’origine du message (le lien ci-dessus) et de respecter le travail de retranscription du médium qui a reçu ce message.

Comme à chaque fois, ne prenez pas tout au pied de la lettre, faite toujours preuve de discernement sur des messages reçus en canalisation d’où qu’ils viennent.

 

Il est très difficile pour un médium de retranscrire des ressentis, émotions en mots, il faut le vivre pour le comprendre c’est pourquoi il est juste et respectueux de toujours afficher le nom de la personne qui a canalisé.

Pour ma part, je ne suis pas très adepte du channeling, je prends toujours beaucoup de recul par rapport à ça, je ne mets sur le blog que les messages qui touche mon cœur comme celui-ci :

La Sagesse du Peuple Animal

Vous habitez sur une très belle planète. En fait, vous habitez sur une splendide planète regorgeant de ressources, regorgeant de lieux qui vous nourrissent, une planète qui inconditionnellement vous supporte et vous accueille tout au long de vos incarnations. Cette planète est habitée par différentes formes de vie, des formes de vie visibles et des formes de vie plus subtiles. Il n’en demeure pas moins qu’elle est grandement habitée par une très grande diversité de vies et c’est ce qui fait en somme la richesse de votre planète.

Tout ce qui vit sur cette planète y est dans le but d’un développement (…)

L’animal n’est pas constitué comme l’être humain, il lui ressemble grandement évidemment, mais il n’est pas constitué physiquement, émotionnellement, mentalement, au niveau de ces antécédents karmiques de la même façon. Tout son système énergétique incluant évidemment son corps physique et nous tenons à signaler son corps émotionnel et mental, est différent. Tout ce système n’est pas constitué exactement comme les êtres humains, mais il est important de comprendre que les animaux aussi ont le sentiment de leur corps physique. Ils ressentent leur corps physique. Ils le ressentent mais ils n’anticipent pas, ils n’anticipent pas la douleur, ils n’anticipent pas par exemple : « Que se passera t’il s’ils perdent quelque chose par exemple, leur enfant, leur progéniture » car dans le peuple animal, une des très grandes particularités est sa capacité d’exister, sa conscience n’existe que dans le présent. (…) Le peuple animal a la sagesse au niveau émotionnel, il vit ce qu’il ressent mais sans aucune vengeance, ni rancœur. La vengeance, la violence gratuite, la rancoeur n’appartient pas à ce règne. (…) un animal maltraité développera son instinct et évidemment si il craint, si il a peur d’être maltraité à nouveau, il se défendra, mais il ne le fera pas par rancœur, il le fera parce que dans le moment présent, voilà il a peur, la mémoire lui revient et il a peur, donc il se défend. Au niveau émotionnel, les animaux n’accumulent pas de bagage de frustrations émotionnelles, ils ont une plus grande capacité d’être dans le présent. (…) 

 Ils utilisent leur plan mental qui est très différent de celui de l’être humain. Ils vont l’utiliser, nous dirons, avec beaucoup de bienveillance, c’est-à-dire qu’ils vont chercher à assurer leur survie tout simplement. Mais un animal ne cherchera pas par exemple à assurer sa survie pour 15 ans. Il assurera sa survie pour quelques semaines, quelques mois, suivant le rythme des saisons. Il le fait en respectant certaines lois. Au niveau du plan mental, les animaux vont plutôt utiliser leur plan mental pour rechercher les signes de guidance auprès de l’énergie de la Mère-Terre, à travers la force des éléments. Ils vont sentir, capter à travers le vent, à travers les grands courants, à travers l’eau, à travers la chaleur, ils vont capter tout ceci grâce à cette forme d’intelligence associée à leur instinct. Ils vont ainsi se guider, en fait ils sont très près de leur instinct qui est pour eux une forme de guidance intérieure, car ils sont conscients que leur survie en dépend. L’animal cherchera toujours à rester aux aguets face à ce qu’il ressent, ce qu’il perçoit même à travers différentes activités. Il a la capacité d’être actif et en même temps de rester, somme toute, assez bien en connexion avec son ressenti intérieur.

 

Les animaux évoluent eux aussi comme les êtres humains et ils évoluent beaucoup au contact des êtres humains. Ils permettent aux être humains aussi, ceux qui choisissent de les regarder autrement que comme des bêtes, d’accéder à leur qualité d’être. Les animaux, selon le type, l’espèce, ont vraiment tous quelque chose à apporter à l’être humain. Que ce soit la capacité presque instantanée de rapatrier toute l’énergie dans une direction, que ce soit une capacité de concentration, que ce soit une capacité de relaxation, de méditation, que ce soit le don extraordinaire de soi, que ce soit une capacité de transférer des charges, les animaux, beaucoup d’animaux domestiques prennent consciemment des charges émotionnelles des êtres tout autour d’eux uniquement par Amour. Ils le font dans l’anonymat le plus complet et le font spontanément, tout simplement par ce qu’ils ont ce don, ce don d’eux mêmes, ils ont un sens précieux pour la vie : si ils sentent qu’ils peuvent apporter une contribution aux êtres qu’ils aiment, ils le feront intuitivement… (…) 

 Au fur et à mesure qu’un être s’ouvre à la reconnaissance du Divin en lui, à un moment donné, l’individu est amené, et ceci est incontournable, à ouvrir son regard sur le peuple animal et à cesser aussi de faire certaines distinctions entre les animaux domestiques et ceux qui ne le sont pas. Vous êtes consterné ou préoccupé par le bien-être de votre animal et vous n’êtes pas préoccupé par le bien-être des animaux que vous ne connaissez pas. Vous ne pouvez pas associer votre conscience uniquement à l’amour. Ce que vous aimez, voilà, ceci vous préoccupe, mais ce que vous n’aimez pas ou ne connaissez pas, et bien vous ne voulez pas vous en préoccuper. Nous ne voulons point vous choquer, mais si vous avez des enfants, la violence portée à votre enfant vous est intolérable. Songez-vous parfois à la violence faite aux autres enfants, vous est-elle aussi intolérable ? Les êtres en cheminement sont tout près d’une plus grande conscientisation planétaire. Ceci veut dire que vous allez vous impliquer de plus en plus au niveau planétaire. Attention, nous ne vous disons pas voilà : demain matin prenez vos bagages et puis partez. C’est à l’intérieur de vous, à l’intérieur de vous premièrement que vous avez à vous positionner.

Cherchez à respecter toutes formes de vie. Premièrement, observez les autres formes de vie, observez-les, regardez à quel point elles sont différentes, belles et captez leur vibration sans jugement. Vous allez vous apercevoir que chaque forme de vie peut vous offrir quelque chose de très réel, qui vous nourrisse vibratoirement, qui vous permette de vous sentir meilleur.

Lorsque l’être humain est capable d’avoir un contact profond, un contact vrai avec un animal, qu’est ce qui se passe ? L’être humain se sent digne, il est fier de lui, parce qu’il sait qu’il vient de pénétrer quelque chose de précieux. Vous venez, au contact de cet animal, de toucher un niveau de conscience qui dépasse le niveau de conscience que vous touchez entre les humains. Pour vous contacter entre vous tous, cela demande un niveau de conscience, une ouverture évidemment, mais vous êtes tous une même forme de vie, ou des formes de vies similaires. Alors, lorsque vous dépassez certaines limites et que vous entrez en contact avec l’animal pour saisir qui il est, ce qu’il vit, ce qu’il éprouve, ce qu’il veut vous communiquer et bien vous venez de faire un pas de plus au niveau d’une conscience plus planétaire. Vous savez à l’intérieur de vous que vous touchez à quelque chose de particulier, de précieux. Notez la capacité que vous avez de contacter les animaux, de les contacter réellement par le Cœur et par l’observation-contemplation.

(…)

Les animaux sont là aussi pour vous aider à guérir beaucoup de peurs. Vous pouvez choisir de les éloigner de vous ou vous pouvez choisir de travailler tout doucement, progressivement à guérir vos peurs. La peur ou les peurs liées aux animaux sont souvent des projections, l’animal était là dans une situation de cette vie ou que dans une autre vie, et très souvent vous avez rencontré vos propres peurs.

(…)

Les animaux vivent aussi toutes les poussées vibratoires, ils ressentent aussi le changement et ce sont des êtres dotés aussi de la capacité de choisir, différemment de vous les humains. Mais il est important de comprendre que cette planète offre l’extraordinaire possibilité de choix absolu, et n’allez surtout pas croire que sur toutes les possibilités des planètes d’incarnation il y ait cette possibilité absolue, aucunement.

(…) 

Le peuple animal est géré par une conscience planétaire, appelez ceci une âme planétaire pour les animaux, nous préférons appeler ceci un grand courant ou un archétype planétaire et cet archétype planétaire inclut toute la diversité du peuple animal passée, présente et future. Cet archétype planétaire concernant le peuple animal, et nous pourrions aussi dire grâce à l’archétype planétaire concernant aussi l’être humain physique passé, présent, futur, permet aux formes de vie existantes sur une planète de croître évidemment au cours d’un cycle de vie, mais aussi de muter, de se transformer. Donc cet archétype planétaire, il est là, il émane aussi et il influence les êtres humains. Il influence directement l’archétype des animaux grâce à cette interdépendance ou à cette intercommunication au niveau des archétypes planétaires, c’est pourquoi il y a la possibilité entre les différentes formes de vie de communication, de liens d’Amour même, d’une plus grande compréhension et d’une plus grande collaboration.

(…) 

Grâce au lien de communication avec ces archétypes, il est possible qu’il y ait une communication entre vous et les animaux. N’allez surtout pas croire que, si vous avez un animal domestique, il comprenne tous les mots que vous lui dites. Il saisit par télépathie supérieure parce que l’animal a des sens sensoriels internes et externes bien développés. Pas tous les sens, mais au niveau de la télépathie, pour certains au niveau clair-ressenti évidemment, l’instinct que vous pourriez relier à l’intuition et aussi à la claire-audience, les jeunes animaux entendent par claire-audience leurs parents. Il y a tout un contact qui se fait entre les membres d’une communauté par télépathie, par clair-ressenti et ainsi de suite… donc leurs sens sont très développés.

(…)

Beaucoup d’êtres humains se sentent appelés vers le peuple Animal et si vous vous sentez appelé et bien vous pouvez travailler à partir de l’Archétype, c’est-à-dire émaner de l’Amour vers l’Archétype du peuple Animal en leur transmettant tout simplement des messages de fraternité, des messages de gratitude, des témoignages aussi de vos expérimentations envers leur peuple. Contactez sur une base respectueuse le peuple animal, une variété du peuple animal ou plusieurs variétés à travers le peuple animal. Visez intérieurement à entrer en contact avec ceux-ci uniquement dans le but de fraterniser. Donc, si vous êtes une personne qui aimez profondément, qui avez un Amour du peuple animal et que vous vous sentez interpellé à soutenir ces autres formes de vie, et bien faites-le à distance, faites-le à travers votre animal, à travers la conscience que vous avez des animaux, faites-le à travers le partage que vous faites aux autres êtres humains, faites-le au niveau planétaire en ensemençant vos méditations et visualisations ! Visualisez que vous répandez autour du peuple animal beaucoup d’Amour et ceci sera très productif.

Le peuple animal est un peuple qui est digne du plus grand respect de tous les êtres humains. N’oubliez pas… qu’ils sont des Maîtres pour vous, comme vous êtes des Maîtres pour eux. Ils ont autant à vous apprendre, à vous apporter que vous pouvez leur apporter et leur apprendre

Dites-vous bien qu’au niveau de l’expression de sagesse pure, certains d’entre eux ont atteints des niveaux très élevés, de compassion, de respect, d’humilité, de don de soi… Chaque forme de vie existe pour enrichir tout ce qui est autour, laissez-vous enrichir par le peuple animal et permettez qu’à l’intérieur de vous s’exprime votre bonté, votre gratitude, votre respect, votre fraternité envers ceux-ci.

L’être humain est en train de cumuler une grande dette karmique envers le monde animal. Ce qui est merveilleux, c’est qu’au cours du présent âge, le niveau de conscience s’accroissant, de plus en plus d’individus vont choisir de cohabiter en paix avec le peuple animal, vont choisir de retourner regarder ce peuple pour retrouver le sens du Sacré. Ces bêtes ne sont pas bêtes. Ces bêtes sont de sages et précieux Maîtres.

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Brevet sur les animaux

Posté par othoharmonie le 30 novembre 2013

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Dans une lettre ouverte à l’OEB, Misereor, Swissaid, la Déclaration de Berne, Pas de brevet sur le vivant!, Greenpeace et les associations paysannes italienne (Coldiretti), argentine (Federación Agraria Argentina) et indienne (Bharat Krishak Samaj) appellent l’OEB à prendre une décision de principe qui interdit l’octroi de brevets sur des plantes issues de méthodes conventionnelles d’obtention. Avec un site web commun www.no-patents—on—seeds.org , l’alliance rend publique cette protestation et recherche d’autres soutiens. D’autres associations paysannes d’Espagne, de Suisse, du Nicaragua, du Pérou et du Brésil l’ont déjà rejointe.

«Nos animaux et nos semences sont le résultat de sélections opérées durant des centaines d’années par les agriculteurs», déclare Krishan Bir Chaudhary, le président de l’Association paysanne indienne Bharat Krishak Samaj. «Les multinationales exproprient les petits paysans dans les pays en développement par le biais des brevets.»

La Grande Chambre de Recours de l’OEB prendra sa décision de principe lors du réexamen d’un brevet sur le brocoli déjà en vigueur (EP 1069819 B1). La décision de la Grande Chambre de Recours servira de précédent à tous les autres brevets sur des plantes conventionnelles. L’octroi de ce brevet ouvrira la porte à un flot de nouveaux brevets sur les plantes et les animaux. Les plantes brevetées dans l’agriculture ne seront plus l’exception, mais deviendront la règle Les détenteurs de brevets pourraient contrôler l’obtention ultérieure de plantes et d’animaux ainsi que leur utilisation dans l’agriculture. L’OEB organisera probablement une audition publique dans le courant de cette année, mais la décision ne tombera qu’en 2008. En cas d’acceptation de brevets sur des procédés conventionnels d’obtention des plantes et des animaux, de nombreux recours contre les brevets resteraient largement sans effet à l’avenir.

«A cause du brevet sur le brocoli, les marchands pourraient s’approprier toute la nature vivante», estime Christoph Then de Greenpeace Allemagne. «Le droit des brevets se transformerait en une pieuvre gigantesque, dont les tentacules enserreraient les plantes et animaux qui sont la base de l’alimentation mondiale et les soumettrait au contrôle des multinationales.» 

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Langage des animaux : mythe ou réalité ?

Posté par othoharmonie le 30 novembre 2013

(D’après « La Science française », paru en 1893)

 

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Le sujet d’une émission raisonnée chez l’animal n’est point nouveau. Dans l’antiquité, on croyait à leur âme : ainsi de Platon et Flavius Josèphe quiont cru au langage et à la raison des bêtes. Saint Basile lui-même dit dans son Homélie du Paradis terrestre, dont il fait une belle description, qu’il était peuplé de bêtes qui s’entendaient entre elles et qui parlaient sensément.

Nous pourrions citer bien d’autres auteurs, mais cela nous mènerait trop loin. Dupont de Nemours a cherché à comprendre et à traduire la langue de quelques animaux et surtout le chant des oiseaux ; et, bien que ses opinions soient hasardées, elles doivent du moins fixer l’attention sur une foule de faits curieux, car il est certain que les animaux, vivant en société ou en famille, doivent avoir quelques moyens de s’entendre et de se communiquer leurs idées.

C’est, selon cet observateur curieux, une erreur de croire que les oiseaux répètent toujours le même son. II assure que le croassement des corbeaux ne comprend pas moins de vingt-cinq mots différents, que voici :

Cra, cré, cro, cron, cronon.
Grass. gress, gross, gronss, grononess.
Crac, crea, crae, crona, groness.
Crao, creo, croe, crone, gronass.
Craon, creo, croo, crono, gronoss.

« Si nous pensons, ajoute Dupont, qu’avec nos dix chiffres arabes, qui sont dix lettres, dix mots, en les combinant deux à deux, trois à trois, quatre à quatre, on forme les chiffres diplomatiques de 100, de 1000, de 10000 caractères, et si on les combinait de cinq à cinq, on en ferait un chiffre de 100000 caractères, ou de plus de mots que n’en a aucune langue connue, on aura moins de peine à comprendre que les corbeaux puissent se communiquer leurs idées. Leurs vingt-cinq mots suffisent bien pour exprimer là, droite, armé, froid, chaud, partir, je t’aime, moi de même, un nid, et une dizaine d’autres avis qu’ils ont à se donner, selon leurs besoins. »

Le chien n’emploie que des voyelles, et quelquefois, mais seulement dans la colère, les deux consonnes get z. Le chat emploie les mêmes voyelles que le chien, et de plus six consonnes, m, n, g, r, v, f. Les araignées emploient deux voyelles et deux consonnes, puisqu’elles prononcent les mots tak et tok.

A propos du chant des oiseaux, Dupont continue ainsi : « Cette énergique accentuation du discours tient à la surabondance de l’amour. Les oiseaux ne peuvent trouver cette force énorme dans leurs muscles, si frêles, que par un excès de vie dont les éléments donnent à leur amour une extrême ardeur. En pareil cas, il ne suffit pas d’aimer, il faut ajouter à la pensée même par les intonations et le rythme. C’est ce qui fait nos poètes et ce qui rend nos oiseaux musiciens. »

Le coq parle la langue de ses poules, mais, de plus, il chante sa vaillance et sa gloire. Le chardonneret, la linotte, la fauvette, chantent leurs amours. Le pinson chante son amour et son amour-propre ; le serin, son amour et son talent réel. Le mâle alouette chante un hymne sur les beautés de la nature, et déploie toute sa vigueur lorsqu’il fend les airs et s’élève aux yeux de la femelle qui l’admire. L’hirondelle, toute tendresse, toute affection, chante rarement seule, mais en duo, trio, en quatuor, en sextuor, en autant de parties qu’il y a de membres dans la famille sa gamme n’a que peu d’étendue et pourtant ce petit concert est plein de charmes.

Le rossignol a trois chansons : celle de l’amour suppliant, d’abord langoureuse, puis mêlée d’accents d’impatience très vive, qui se termine par des sons filés, respectueux, qui vont au cœur. Dans cette chanson, la femelle fait la partie en interrompant le couplet par des sons très doux, auquel succède un oui timide et plein d’expression. Elle fuit alors, mais les deux amants voltigent de branche en branche, le mâle chante avec éclat très peu de paroles rapides, coupées, suspendues par des poursuites qu’on prendrait pour de la colère : aimable colère !… C’est sa seconde chanson, à laquelle la femelle répond par des mots plus courts encore : Ami, mon ami.

Enfin on travaille au nid : c’est une affaire trop grande, on ne chante plus. Le dialogue continue, mais il n’est que parlé, et on y distingue à peine le sexe de ces interlocuteurs. C’est après la ponte que, perché sur une jeune branche voisine de celle qui porte sa famille, un peu au-dessus d’elle, battant la mesure par le petit mouvement qu’il imprime au rameau, et quelquefois par un léger mouvement des ailes, il distrait sa compagne des soins pénibles de l’incubation par les charmes d’une harmonie indicible.

Les deux couplets suivants rappelleront peut-être les vers de Du Bartas, qui essaya par des onomatopées bizarres de figurer le chant de l’alouette : du moins ceux-ci rendent en partie ce qu’en musique on appelle motif : c’est tout ce qu’il était possible de faire.

Dors, dors, dors, dors, ma douce amie,
Amie, amie,
Si belle et si chérie ;
Dors en aimant,
Dors en couvant,
Ma belle amie,
Nos jolis enfants,
Nos jolis, jolis, jolis, jolis, jolis,
Si jolis, si jolis, si jolis
Petits enfants.
(Un silence)

Mon amie,
Ma belle amie,
A l’amour,
A l’amour ils doivent la vie.
A tes soins ils devront le jour.
Dors, dors, dors, dors, ma douce amie,
Auprès de toi veille l’amour,
L’amour,
Auprès de toi veille l’amour.

Le rossignol cherche la solitude. Cependant on ne trouve point cet oiseau dans l’intérieur des grandes forêts, ni surtout dans les montagnes couvertes de sapins. Cet oiseau sédentaire se tient dans les-bosquets ou sur la lisière des bois.

Un observateur s’est assuré que la sphère remploie par la voix du rossignol n’avait pas moins d’un tiers de lieue de diamètre, lorsque l’air était calme, et Beichstein est parvenu à rendre assez exactement, par les combinaisons de nos lettres, l’effet produit par le rossignol. Beichstein recommande de les siffler et d’essayer de prononcer en sifflant les sons indiqués par les lettres.

Voici la chanson du rossignol dans la langue de ces oiseaux. C’est vraisemblablement l’original rossignolier dont Dupont nous a donné la traduction en français.

Tiouou, tiouou, tiouou, tiouou,
Shpetiou tokoua,
Tio, tio, tio, tio,
Kououtio, kououtio, kououtio, kououtio,
Tsii, tsii, tsii, tsii, tsii, tsii, tsii, tsii, tsii, tsii,
Kouorortiou, Tskoua pipistkouisi,
Tso, tso, tso, tso, tso, tso, tso, tso, tso, tso, tso, tso, tsirrhading !
Tsisi si tosi si si si si si si si,
Tsorre tsosrre tsorse tsorrchi ;

Tsatn, tsatn, tsatn, tsatn, tsatn, tsatn, tsatn,tsi.
Dlo dlo dlo dla dlo dlo dlo dlo dlo
Kouioo trrrrrrrrtzt.
Lu lu lu ly ly ly lil li li li
Kouio didl li loulybi.
Ila guour guour, koui kouio !
Kouio, kououi kououi kououikoui koui koui koui
Ghi, ghi, ghi.
Gholl gholl gholl gholl ghia hududoi.
Koui koui horr ha dia dia dillhi !
Hets, hets, hets, hets, hets, hets, hets, hets, hets,
hets, hets, hets, hets, hets, hets.
Touarrho hostehoi.
Kouia kouia kouia kouia kouia kouia kouia kouiati ;
Koui koui koui io io io io io io io koui
Lu lyle lolo didi io kouia.
Higuai guai guay guai guai guai guai guai kouior tsio tsiopi.

Jeunes lecteurs, chantez, égayez-vous en accompagnant les oiseaux qui s’ébattent au printemps.

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l’arbre nourrit le castor

Posté par othoharmonie le 29 novembre 2013

 

téléchargement (5)Grand amateur de bois, le castor en consomme régulièrement toute l’année, et l’hiver, ses provisions d’écorce et de branches constituent l’essentiel de son menu. 

   À la belle saison, les repas sont nettement plus diversifiés ! Le castor profite de la croissance végétale pour agrémenter son ordinaire de toutes sortes de plantes terrestres ou aquatiques, comme le nénuphar, les lentilles d’eau et les potamots, ou épis d’eau. Mais  son régime reste basé sur les arbres : érables, bouleaux, trembles et peupliers, avec une préférence pour les saules, car il fait ses délices des nombreux rejets qui vont très vite pousser sur la souche après l’abattage. Attaquant le tronc à hauteur de ses incisives, le castor peut abattre seul un arbre de 12 cm de diamètre en une demi-heure, le découpant en pointe. Pour le castor, tout est bon à consommer sur l’arbre : en été, il se nourrit du feuillage frais, de l’écorce, de la partie vivante du tronc et des grosses branches (le cambium), sans dédaigner pour autant les racines. Dès la fin des beaux jours, une partie de la colonie stocke des branches au fond du plan d’eau. En hiver, ces provisions, maintenues au frais grâce à la basse température environnante, conservent leur valeur nutritive et nourrissent jour après jour toute la famille. Prévoyante, une famille de castors peut ainsi accumuler dans sa réserve près de 80 m3 de nourriture ! 

   Les castors s’activent et se nourrissent toute l’année. Cependant, lors de la période des grands froids, il arrive qu’ils connaissent des phases de léthargie et vivent alors sur leurs réserves graisseuses. 

   Pour digérer la cellulose, en grande quantité dans son régime alimentaire, le castor possède un intestin dont le cæcum à trois lobes contient des micro-organismes. Il a également la possibilité, tout comme les lièvres et les lapins (qui ne font pas partie de l’ordre des rongeurs), de consommer des excrétions particulières, vertes et tendres, très nutritives, qu’il va chercher directement à son anus et qui sont le produit d’une première digestion. 

Malgré cela, le castor n’assimile parfaitement que 32 à 33 % de la cellulose ingérée, ce qui est loin des capacités digestives des autres ruminants. Sa véritable supériorité, en ce domaine, réside plutôt dans sa faculté à assimiler les parties les plus nutritives de tous les bois, parfois très fibreux, qu’il consomme. Organisés et prévoyants, les castors accumulent, dans une réserve qui prolonge la hutte, des provisions pour l’hiver. À la fin de l’été, les castors débitent sur la rive les branches des arbres provenant du champ d’abattage, puis en acheminent le bois jusqu’au plan d’eau, isolé du cours du ruisseau par un barrage. Les provisions stockées sont maintenues au fond de l’eau par des pierres. En plein hiver, les animaux en prélèvent quelques branches chaque jour, sans sortir de l’eau, et les consomment dans leur hutte ou au réfectoire. 

Le castor abat principalement les arbres à bois tendre tels le bouleau, le saule, le peuplier, et le tremble, mais apprécie également des bois plus durs comme le chêne ou le frêne. Il ne ronge que rarement les résineux, et quasiment jamais les aulnes.

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Une vie de famille pour le castor

Posté par othoharmonie le 29 novembre 2013

 

 

images (16)Fidèles et constants, les castors choisissent leur compagnon pour la vie, ce qui est assez exceptionnel pour des rongeurs. Chaque année, généralement en hiver, au mois de janvier ou février, commencent les poursuites et les jeux nuptiaux dans l’eau. Il est difficile de distinguer le mâle de la femelle durant ces courses amoureuses, car ils se ressemblent beaucoup ; mais la femelle, généralement plus lourde que le mâle, domine souvent son partenaire et, comme pour beaucoup d’autres activités de l’espèce, c’est elle qui prend l’initiative. La femelle castor a des cycles d’environ deux semaines durant lesquels elle n’est réceptive que pendant une dizaine d’heures. Après maintes poursuites dans l’eau, les animaux s’accouplent face à face, généralement dans l’eau, et parfois même sous la glace. 

   Cent à cent dix jours plus tard, au mois d’avril ou de mai, naîtront de 1 à 9 petits castors, la moyenne familiale se situant plutôt aux alentours de 2 à 4 jeunes pour cette unique portée annuelle. Des études ont montré que les familles sont plus nombreuses lorsque les castors habitent une région riche, en trembles notamment, et que la femelle est encore assez jeune.

 

DES BÉBÉS PRÉCOCES

À la naissance, les petits pèsent environ 500 g et ont les yeux ouverts. Leur pelage, qui varie du fauve au noir, peut présenter toutes les nuances de brun. Chaque jour, dès 4 heures du matin, ils réclament le lait maternel et peuvent téter jusqu’à 9 fois dans une journée qui se terminera pour eux aux alentours de 22 h. À chacun de ces repas, qui durent de cinq à dix minutes, les nouveau-nés assimilent un lait riche en protéines et en matières grasses (le lait maternel des 2 mamelles antérieures est de 50 à 75 % plus riche que celui des deux mamelles postérieures). Ce régime leur permet de prendre rapidement du poids, 10 kg en moyenne au cours de leur première année.

 

ÉLEVÉS PAR DES FRÈRES ET SŒURS ATTENTIFS

images (17)Les jeunes castors grandissent dans un environnement très confortable, ce qui explique leur taux de survie élevé. Toute la famille s’occupe d’eux, les parents comme les grands frères et grandes sœurs des portées de l’année ou des deux années précédentes. Chacun leur apporte de la nourriture lorsque, progressivement, au bout de deux ou trois mois, intervient le sevrage. Et les moniteurs de natation ne manqueront pas ! Le petit castor sait en fait nager très rapidement après sa naissance. Mais son premier poil l’empêche de plonger, et il ne peut franchir le siphon de la hutte pendant les deux ou trois premières semaines. 

   Tout ce petit monde est fort bavard et les plus jeunes échangent en permanence toutes sortes de cris avec leurs aînés. Il leur arrive même de se chamailler, mais les agressions sont très rares ; chaque génération respecte l’autorité de la précédente.

   Deux années s’écoulent ainsi dans la hutte familiale avant que les jeunes partent, au troisième printemps, pour fonder à leur tour une famille. Les jeunes animaux, au seuil de leur maturité sexuelle, parcourent alors en moyenne une vingtaine de kilomètres avant de s’installer. Mais il arrive parfois qu’un castor en quête d’émancipation s’éloigne beaucoup plus, puisqu’on cite le cas d’un animal particulièrement aventurier qui avait parcouru près de 250 km avant de construire son foyer ! Si tout se passe bien, le castor vivra ainsi entre 15 et 20 ans en moyenne, rarement plus, même si on connaît un animal qui, en captivité, a atteint l’âge de 24 ans. 

Le lait de castor contient 67 % d’eau et 33 % de matières sèches, dont des protéines (27,3 %), beaucoup de matières grasses ou lipides (60 %), et, en proportions presque identiques, des sucres ou glucides (6,7 %) et des matières minérales (6,1 %). Cet aliment de départ, très riche, permet aux jeunes castors de grossir rapidement. De 500 g, poids moyen à sa naissance, le petit castor passe à un poids compris entre 6 et 12 kg à l’âge de un an. Si les bébés grossissent même lors de leur premier hiver, les jeunes plus âgés ne grandissent pas, pendant cette saison. Ils ne prennent du poids que de juin à novembre, et cela durant leurs quatre premières années. Ensuite, de 5 à 9 ans, les castors se maintiennent pratiquement à un poids constant, entre 14 et 20 kg, mais certains individus atteignent facilement 30 kg, voire un peu plus !

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Milieu naturel du castor

Posté par othoharmonie le 29 novembre 2013

 

images (15)Avant l’arrivée des Européens en Amérique du Nord, des millions de castors peuplaient ce continent, dont ils ont contribué à façonner le paysage, de l’Alaska au Mexique. 

   La répartition actuelle de l’espèce américaine est très proche de celle de ses origines, même si les densités de populations de castors sont aujourd’hui nettement inférieures. Pourtant, les choses ont bien changé. Plusieurs de ses diverses sous-espèces géographiques n’existent plus. Dès la fin du XVIIe siècle, l’espèce avait disparu de la région est des États-Unis et du Canada. Au début du XXe siècle, elle ne survivait plus que dans des zones refuges. Grâce à des mesures de protection et de réintroduction, ces derniers survivants ont pu à nouveau se multiplier. Mais, dans les régions où l’on n’a pas tenu compte de leur répartition naturelle, des sous-espèces initiales ont perdu leur spécificité génétique et ont pratiquement disparu. 

   L’espèce s’adapte pourtant très bien à des conditions climatiques aussi différentes que celles régnant le long des rives du golfe du Mexique et celles de l’Alaska. En Amérique du Nord, le castor se rencontre du niveau de la mer jusqu’à 3 000 m d’altitude. Au Canada, seuls les Territoires du Nord-Ouest et la pointe nord du Québec n’abritent pas de castors. Aux États-Unis, il est absent de la presqu’île californienne et de celle de Floride, ainsi que des zones arides du Texas, du Nouveau-Mexique et du Colorado. Il est également presque inexistant dans la frange la plus septentrionale de l’Alaska, mais aussi, plus au sud, dans l’Indiana, l’Ohio, la partie orientale du Kentucky et la Caroline du Sud. Si les castors n’ont pas colonisé l’extrême nord de l’Alaska ni la toundra canadienne, cela s’explique par la rigueur des hivers arctiques, la maigre végétation et l’absence de zones boisées. Le même phénomène, mais pour des raisons opposées, limite l’implantation du castor au Mexique, au nord de l’État de Chihuahua, et les empêche de coloniser les rivières de la sierra Madre, trop pauvres en sources d’alimentation.

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LE CASTOR et LE PAYSAGE

Posté par othoharmonie le 27 novembre 2013

 

290px-BeaverL’influence du castor sur son environnement est l’une des plus importantes dans le monde animal. Dans tous les milieux qui lui sont favorables, le premier impact du castor concerne son travail de régulation des cours d’eau. Les castors s’installent essentiellement près des rivières dont la pente n’est pas trop forte : dans l’État du Colorado, 70 % des rivières à castors ont une pente inférieure à 6 ‰, et 26 % une pente comprise entre 7 et 12 ‰. Au-delà, le castor ne peut plus installer son territoire. L’aménagement des barrages ralentit le débit des cours d’eau et, lorsque de nombreuses familles se succèdent le long d’une rivière, les crues diminuent d’intensité et l’eau s’écoule plus régulièrement. En aval, les conséquences sur le système écologique sont alors nombreuses : les nappes phréatiques peuvent se reconstituer et la végétation environnante est irriguée naturellement pendant tout l’été. En Louisiane, les castors entretiennent ainsi de véritables clairières artificielles dans les grandes forêts de magnolias ou de chênes d’eau (Quercus niger), favorisant ainsi la diversité des paysages. L’ensemble de la faune sauvage en profite : oiseaux d’eau, poissons, ongulés, lagomorphes ou rongeurs. Peu à peu, les retenues d’eau construites par les castors se comblent avec les alluvions et finissent par se transformer en riches pâturages. Il faut certes de nombreuses générations pour en arriver là, mais les cerfs, wapitis et bisons en profiteront largement, tandis que le castor, lui, devra aller s’installer plus loin.

 

Le castor s’accouple pour la vie. 
Les petits, trois ou quatre par portée, naissent au printemps.
À la naissance, ils ont un pelage bien fourni et une denture bien acérée. 
Les castors peuvent se reproduire dès l’âge de deux ans, âge où ils quittent leur famille et émigrent le long des cours d’eau pour aller s’accoupler à leur tour et créer leur propre foyer.

Dès les premiers froids, le rythme de vie du castor s’accélère à mesure qu’il fait ses provisions pour l’hiver : il ronge et abat des arbres qu’il tire, pour les entreposer sous l’eau.

Tant que dure l’hiver, il transporte, de sa réserve à sa salle à manger, les branchages dont il ronge l’écorce succulente. Le peuplier, le saule sont ses aliments de prédilection durant cette saison.

Le castor sort aussi pour nager et arracher les racines et les tiges épaisses de plantes aquatiques.

Durant les hivers doux les adultes s’aventurent hors de l’eau pour se nourrir des fraîches tiges qui croissent le long des berges.

L’hiver, le régime alimentaire du castor se compose de plantes ligneuses puis avec l’arrivée du printemps de plantes herbacées. L’été venu, le castor se nourrit de graminées, d’herbes, de feuilles des plantes ligneuses, de fruits et de plantes aquatiques. Le castor est cacotrophe, c’est à dire qu’il prédigère une première fois l’écorce des arbres ingérée, qu’il expulse annalement pour réingérer avant de faire ses excréments qui ressembles à de petites pelotes de sciure.

Le rythme de vie quotidien du castor : Très actif à l’aube et au crépuscule, il se repose le milieu du jour. En raison de son mode de vie essentiellement aquatique, qui lui assure une excellente protection, le castor demeure vulnérable lorsqu’il explore les berges à la recherche de nourriture. La loutre peut pénétrer dans son habitat et tuer sa progéniture. De soudaines crues peuvent aussi forcer l’animal à quitter son logis et affronter les dangers.

Menacé, le castor défend chèrement son espace vital. Il fait face à l’agresseur, l’attend, accroupi sur ses pattes arrières et émet un sifflement aigu avant de s’élancer et de chercher à mordre. Il vaut mieux se tenir loin de lui s’il se sent acculé

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la Castor , ÉCOLOGIQUE SANS LE SAVOIR

Posté par othoharmonie le 27 novembre 2013

 

220px-BeaverDam_8409Le travail du castor n’influe pas seulement sur le modelé des paysages. Il joue également un rôle important dans la vie aquatique. Dans les rivières de montagne, son ouvrage accentue la production de plancton, nourriture préférée des truites. Les barrages et retenues d’eau qu’il construit contribuent à relever la température de l’eau en été, ce qui facilite la croissance des poissons, donc le développement des espèces piscivores : hérons et plongeons chez les oiseaux, ou, chez les mammifères, la loutre de rivière du Canada. Ses retenues d’eau favorisent aussi le développement de diverses plantes aquatiques, qui servent de nourriture à divers animaux, dont l’ours.

   L’influence bénéfique du castor sur l’environnement ne s’arrête pas là. Il lui est même arrivé de corriger les erreurs écologiques commises par l’homme. Ainsi, au début du XXe siècle, en Alabama et en Géorgie, une mauvaise exploitation agricole des terres avait entraîné une importante érosion des sols. Le travail des castors, dès qu’on les a laissé faire, a permis de stabiliser de nombreuses vallées.

 

Le castor, à la fois « bûcheron »« hydraulicien » et « terrassier » est un animal qui présente des caractéristiques particulières et inhabituelles d’aménageur de son écosystème ;

En « ouvrant » à la lumière les ripisylves, les forêts galeries, et les fonds de vallées, et en inondant certains terrains, les familles de castors recréent et entretiennent des chapelets de zones humides s’alimentant gravitairement de l’amont vers l’aval. Ces milieux sont propices à l’épuration de l’eau (grâce notamment au pouvoir désinfectant des UV). Ils sont aussi facteurs d’hétérogénéisation et de complexification des cours d’eau et de leurs écotones, et au développement de la faune et de la flore (fleurs sauvages, insectes, batraciens, oiseaux, algues, poissons…). Ces barrages, s’ils sont assez nombreux et importants et si le fond est percolant (ceci ne vaut pas sur les rivières entamant un socle granitique) renforcent fortement l’alimentation des nappes phréatiques (Cf. Loi de Darcy) et favorisent une remontée du niveau de sources périphériques et une alimentation plus régulière des sources (moins d’à sec de ruisseaux en été, et débits d’étiage plus réguliers et importants).
Si les ressources en écorce viennent à manquer localement, la famille de castors cherche un autre endroit où s’installer en aval ou en amont, laissant le temps aux arbres de repousser avant un nouveau retour. Si une famille disparaît (déplacement, prédation, maladie…), le barrage se dégrade rapidement entrainant une baisse du plan d’eau qui laisse un nouvel espace ensoleillé ouvert à la colonisation des plantes pionnières. Ces cycles sont favorables à l’entretien d’une biodiversité plus élevée5 que s’il n’était pas présent et à un cycle biogéochimique plus complexe.

En régulant le débit des cours de l’eau de l’amont des grands cours d’eau, et en conservant des quantités importantes d’eau près du haut des bassins versants, il diminue également, et très efficacement, les risques de sécheresse en amont de ses barrages, et d’inondations en aval de ceux-ci, lors des crues. Au Canada, la réintroduction de castor canadensis dans l’Alberta, grâce aux petits barrages qu’il construit et entretient a permis de faire localement fortement reculer le risque d’incendie et le stress hydrique des arbres (facteur de maladies ou parasitoses) ; Dans 90 % des cas la présence d’eau s’est avérée liée aux castors, plus qu’aux variations locales de température et de précipitations.

On a aussi noté qu’en Europe, là où le castor était revenu, les populations de rat musqué régressaient.

On a noté qu’après l’extinction de plusieurs de ses populations dans plusieurs régions du Canada, la disparition de ses barrages a entrainé un important déficit en eau, puis des sécheresses et des incendies de forêts. Ces conséquences ont entraîné la décision de le réintroduire dans plusieurs zones où les incendies ont effectivement été réduits par la réapparition des barrages.

Toutes les essences autochtones européennes et nord-américaines d’arbres poussant dans les zones humides ont coévolué avec le castor : coupées par le castor, elles recèpent facilement et produiront des taillis et des racines qui continueront à stabiliser les berges, tout en laissant plus de lumière éclairer la zone du barrage. Dans leur milieu, les populations naturelles de castor ne font donc pas de dégâts dans l’écosystèmes forestier. Inversement, les arbres coupés par les castors récemment introduits en Amérique du Sud pour leur fourrure ne recèpent pas. Dans ce dernier cas, loin de son habitat naturel, le castor devient un déprédateur, avec des effets négatifs pour la biodiversité. Il pourrait même peut-être un jour y devenir invasif. C’est néanmoins une espèce qui sur les petits cours d’eau est très facile à piéger.

Les barrages de castor semblent globalement très favorables à la biodiversité et à de nombreuses espèces menacées des zones humides, mais – localement – ils peuvent aussi défavoriser certaines espèces rares ou menacées. Ce pourrait être le cas, en amont de certains barrages, d’espèces inféodées à des zones de fort courant et/ou à des fonds de gravier propre comme le sont les mulettes (ou moules d’eau douce). Cependant le castor fait spontanément ses barrages sur des zones où de la terre est disponible (car il en a besoin pour colmater les nombreux trous de ses barrages), zones qui sont justement propices aux apports de limons sur le fond et réputées non propices à ces moules. Sur les cours d’eau où les castors font des barrages (ils n’en font pas au travers des grandes rivières ou des grands fleuves ni en zone très rocheuse), un barrage situé en aval d’une forêt galerie favorise des accumulations automnales de feuilles mortes en amont du barrage. Ces feuilles nourrissent de nombreux invertébrés (copépodes et crustacés telles que les daphnies notamment, qui sont une des bases de la pyramide alimentaire) mais en couvrant le fond, elles défavorisent d’autre formes de vie inféodées aux zones de courant de fond et/ou de lumière.

la Castor , ÉCOLOGIQUE SANS LE SAVOIR dans CASTOR 220px-Castor_fiber_tree_felling_2_brok_beentreeIl a été suggéré en Amérique du Nord que les grands barrages du castor canadien soient aussi des obstacles partiels à la migration d’espèces de poissons qui sont hôtes des moules d’eau douce. Sur la zone amont d’un barrage (et plusieurs barrages se succèdent parfois sur de courtes distances) certaines populations de moules peuvent donc régresser ou disparaître. Néanmoins divers indices fossiles montrent que durant trois interglaciaires, ces mulettes et les castors ont coexisté en Amérique du Nord, comme en Europe, mais peut-être pas aux mêmes endroits.

Pour toutes ces raisons, le castor est de plus en plus considéré comme un auxiliaire efficace de l’homme dans ses opérations de renaturation, de génie écologique et de gestion différenciée des berges, ou de manière générale pour une bonne gestion des cours d’eau et la restauration quantitative et qualitative de cette ressource, quand les questions de coexistence avec les agriculteurs ou sylviculteurs riverains ont été préparées et résolues. En termes de bilan global, la présence de castors semble avantageuse pour l’écosystème, et pour l’Homme. (La condition est de lui laisser un nombre suffisant d’arbres, tiges et branches à ronger). Les peupleraies ou les arbres qu’on souhaite conserver en lisière de cours d’eau peuvent être préservés par un simple grillage bas posé autour de l’arbre, ou quelques fils électrifiés.

De plus, à la différence de la loutre, il est peu exigeant sur la qualité de l’eau et peut ainsi recoloniser certaines zones de qualité médiocre qu’il contribuera à écologiquement restaurer.

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Différence entre Castor et Ragondin

Posté par othoharmonie le 27 novembre 2013

 

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Attention en France, un gros ragondin qui peut peser jusqu’à 14 kg est facilement confondable avec un castor de taille moyenne. Le seul moyen infaillible des les différencier est de considérer la queue de ces animaux celle du castor ressemble à une pelle celle du ragondin est fine et pointue comme une lime. Celle ressemblance avec une queue de rat lui a valu son nom de ragondin, le rat qui gronde, et beaucoup d’ennui dus à l’assimilation avec les rats gris ou surmulot ou avec les rats musqués. Les rats musqués ou ondatras sont des mammifères rongeurs aquatiques eux aussi, en leurs temps, importés des Amériques en Europe, pour la qualité de leur fourrure.

Description
Le castor est le plus gros rongeur d’Europe avec une longueur supérieure à 1 m chez l’adulte dont environ 30 cm pour la partie écailleuse de la queue et un poids moyen de 21 kg. La femelle dispose de deux paires de mamelles.
C’est un animal robuste et massif. Sa fourrure est brun foncé sur le dos et les côtés et plutôt brun pâle sur la poitrine et le ventre. Elle est constituée de deux couches de poils; des poils courts très denses qui le protègent contre le froid et des poils longs qui la rendent douce, soyeuse et brillante.
Ses yeux sont munis d’une double paupière transparente qui se referme lorsqu’il plonge sous l’eau. Il peut ainsi poursuivre ses activités normalement.

Ce qui caractérise sans doute le plus le castor, ce sont ses quatre longues incisives brillantes, recouvertes d’un émail orange très visible même à longue distance. Plus il s’en sert, plus leur tranchant est efficace. D’ailleurs, ses dents poussent constamment. S’il s’arrêtait de ronger des arbres, elles atteindraient une longueur démesurée, ce qui lui serait fatal.
Ses oreilles courtes sont presque entièrement cachées dans son manteau de fourrure. Elles possèdent une soupape qui se ferme pour empêcher l’eau d’entrer au moment de la plongée.

Ses pattes avant ressemblent à des mains munies de longues griffes. Il les utilise pour le transport des troncs, des branches et pour dégager les mottes de terre et d’herbe qui servent à la construction du barrage et de la hutte. Quand il nage, il les replie sur sa poitrine pour ne pas ralentir sa course. Ses pattes arrière palmées lui permettent de se déplacer rapidement dans l’eau où il peut atteindre entre 5 et 10 km/h.

Sa large queue écailleuse noire est presque complètement dépourvue de poils.

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Les Mœurs du Castor du Canada

Posté par othoharmonie le 25 novembre 2013

 

 

téléchargement (2)Mœurs :         Le Castor du Canada est un animal très sociable, qui vit en famille unie. La famille ou la colonie est formée du mâle et de la femelle adultes, de leurs jeunes de l’année et ceux de l’année précédente. On peut trouver de nombreuses variations dans la structure de la famille, et plusieurs colonies sont occupées par un individu ou un couple seulement. Ils vivent tous ensemble dans la même hutte pendant l’hiver et occupent toute l’année le même territoire. La femelle adulte est le membre dominant de la colonie.

Le Castor du Canada peut vivre jusqu’à 20 ans, mais en général il vit moins de dix ans. Ses prédateurs sont nombreux. Ce sont l’ours, le loup, le Coyote, le Pékan, le Carcajou, la loutre et le lynx. Il semble par contre qu’à part la loutre qui parvient à se faufiler dans la hutte du Castor du Canada, ce qui apparemment arrive rarement, ses prédateurs ne sauraient le capturer facilement. L’homme est ainsi son principal prédateur.

Statut de l’espèce    : Le Castor du Canada est une espèce abondante au pays, mais cela n’a pas toujours été le cas. Sa fourrure avait à l’époque, depuis l’arrivée des Européens, une forte valeur marchande. On l’utilisait surtout pour faire des manteaux et des chapeaux de feutre. Ce n’est qu’en 1920 que le gouvernement a réalisé l’ampleur de la diminution du nombre de castors au Québec, et au début des années 1930, il a aboli dans plusieurs régions le piégeage de l’animal. Par cette mesure et par une grande amélioration de son habitat suite aux perturbations de la forêt, la densité des populations de Castor du Canada a pu augmenter rapidement. Aujourd’hui, on le piège toujours pour sa fourrure, mais des réglementations existent et l’espèce est plus abondante que jamais.

Pour plus de chances d’observation :         L’observation d’un Castor du Canada en nature n’est pas rare, surtout vers la fin de la journée lorsqu’il commence sa période d’activité nocturne. Contrairement à d’autres animaux qui laissent des traces peu visibles de leur passage, celles du castor sont faciles à repérer. Sa hutte et son barrage sont particulièrement apparents. Comme le Castor du Canada s’active souvent autour de sa hutte, il est bon de la repérer. Cependant, la hutte n’est pas nécessairement habitée. En effet, la hutte ainsi que le barrage du Castor du Canada sont si solidement construits qu’ils peuvent rester en place même s’ils ont été abandonnés depuis plusieurs années. À l’automne, la présence d’une réserve de branches fraîches devant sa hutte indique que des castors y vivent.

Un bon indice pour s’assurer de la présence du Castor du Canada est la découverte d’un arbre fraîchement abattu. Si les copeaux de bois à la base du tronc coupé sont encore pâles, vous voilà près de votre but! Visitez cet endroit, promenez-vous y à la fin de la journée ou au lever du jour, et vous aurez de fortes chances de l’apercevoir. N’oubliez pas vos jumelles!

Vous découvrirez peut-être aussi, surtout au printemps, les monticules de boue et de végétaux atteignant quelquefois jusqu’à 60 cm de hauteur, qu’il érige et imprègne de son urine pour délimiter son territoire. Ces monticules sont nommés des bornes odorantes parce qu’elles dégagent l’odeur du castoréum, une substance fortement odorante produite par des glandes et entraînée dans l’urine de l’animal.

Références utilisées : Banfield, A.W.F., Les mammifères du Canada, Musée National des Sciences Naturelles, 1974.

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le Castor, UNE PROIE DIFFICILE

Posté par othoharmonie le 25 novembre 2013

 

images (1)Bien que son activité profite à tous, le castor reste une proie potentielle pour de nombreux carnivores. Les loups, parfois les coyotes, s’avèrent être ses pires ennemis. Le castor court le plus de risques dans des zones de végétation clairsemée où il doit s’aventurer loin de son plan d’eau. Pourtant, animal prudent, il s’éloigne rarement à plus de 200 m des berges. Mais il arrive que la recherche de nourriture l’entraîne au-delà. Des études scientifiques pour connaître l’alimentation des loups dans le parc Algonquin, en Ontario (Canada), ont révélé la présence de restes de castor dans 55 % des excréments de loups analysés… Un chiffre élevé qui s’explique par le déclin, durant la même période, des populations de cerfs. En effet, il a été calculé que sur l’île Royale (lac Supérieur), aux États-Unis, célèbre pour ses loups, le castor ne représente que 11 % du régime alimentaire de ces carnivores, qui préfèrent nettement les cervidés et surtout les élans.

 

   L’ours, le lynx, le glouton, voire la loutre affectionnent aussi le castor, mais il n’est pour eux qu’une proie occasionnelle, car difficile à capturer. Le castor, en effet, sait se défendre : ses coups d’incisives sont redoutables ! Si l’ours ou le loup n’ont pas trop de mal à le maîtriser, le coyote ou la loutre s’en méfient. Aux États-Unis encore, le castor peut être parfois victime des mâchoires d’un alligator. Ce dernier a d’ailleurs été réintroduit dans certaines régions du Mississippi pour réguler les populations de castors.

   L’appétit de leurs ennemis n’est pas la seule cause de mortalité des castors, qui souffrent aussi parfois de faim ou périssent noyés. Dans la partie nord de leur aire géographique d’implantation (Canada et Alaska), ils peuvent, faute de nourriture hivernale, mourir d’inanition. Leur maintien dans ces régions est conditionné par la durée de la belle saison. Dans toutes les zones montagneuses, il arrive également qu’ils soient victimes des crues et des inondations, assez fortes pour emporter leurs barrages et leurs huttes. Dans ce cas, les animaux sont noyés ou restent prisonniers sous la glace.

 

   Enfin, il ne faut pas oublier que l’homme fut, pendant de nombreuses années, le plus terrible et le plus acharné de ses adversaires.

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le Castor d’Amérique

Posté par othoharmonie le 25 novembre 2013

téléchargement (1)On l’appelle aussi castor du Canada, et il est d’ailleurs l’emblème de ce pays.

   Excepté sa longue queue plate, qui le distingue immédiatement, le castor a une silhouette massive, proche de celle des autres rongeurs. Mais son profil aérodynamique, l’implantation particulière des narines, des yeux, des oreilles presque alignés et placés très haut sur le crâne ne laissent aucun doute sur son milieu de prédilection : l’eau. Grand nageur, le castor progresse rapidement en poussant l’eau vers l’arrière alternativement avec ses longues pattes postérieures palmées. En nage rapide, le castor peut atteindre 7 km à l’heure.

 

   C’est un animal puissant, aux os crâniens solides, et aux fortes mâchoires, où les longues racines des quatre incisives sont bien implantées. Cela lui donne un appui solide lorsqu’il découpe un érable ou même un chêne !

   Le castor fait preuve d’une grande dextérité avec ses pattes antérieures pour creuser les canaux ou les terriers, nettoyer son pelage ou porter les aliments à sa bouche. Son habileté est surtout surprenante lorsqu’il fait tourner entre ses doigts une baguette de bois de la taille d’un crayon pour en consommer l’écorce, ou qu’il plie des feuilles trop grandes pour sa bouche. La griffe du premier doigt, plus fine, sert surtout à la toilette de la tête tandis que l’ongle dédoublé des deux premiers orteils sert de peigne pour l’entretien de la fourrure. Celle-ci, objet dé soins constants protège l’animal de l’eau et du froid. Elle est composée de deux types de poils : les poils de bourre, très doux, fins et serrés le long du corps, maintiennent une couche d’air qui l’isole de l’eau ; les poils de jarre, moins denses, sont pratiquement 2 fois plus longs et 10 fois plus épais que les poils de bourre. Cela permet au castor de nager sous la glace en hiver dans une eau proche de 0 °C.

 

   La queue du castor, dont près des trois quarts sont recouverts d’écailles cornées sombres, est unique chez les mammifères. Elle mesure de 25 à 45 cm de long et de 11 à 18 cm de large. Elle permet au castor de se propulser dans l’eau et, sur terre, elle lui sert de trépied lorsqu’il doit se redresser pour couper un arbre ou porter des branches. Enfin, en cas de danger, le castor frappe violemment la surface de l’eau avec sa queue, avant de plonger. Le bruit répercuté agit comme un signal d’alarme et avertit les autres membres de la colonie de la présence d’un ennemi.

 

   C’est le bruit de l’eau qui permet au castor de déterminer la force du courant pour s’orienter au mieux, ainsi que pour déterminer le lieu d’un barrage (là où le courant est le plus fort), ou s’il doit y apporter des aménagements. C’est avec son odorat qu’il reconnaît les limites de son territoire. Chaque territoire d’un groupe familial est en effet marqué par le castoréum, une substance huileuse sécrétée par deux paires de grandes glandes qui débouchent dans l’urètre, puis le cloaque. Le castor tire de multiples informations « en lisant » grâce à son odorat les messages qu’il contient. À terre, où il passe une partie de sa vie, il se déplace dès la fin de l’après-midi d’une marche quadrupède normale. Il peut même galoper, s’il est effrayé, vers son plan d’eau, qu’il rejoindra de toute façon à l’aube pour passer la journée à dormir dans sa hutte.

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Signes particuliers du Castor

Posté par othoharmonie le 25 novembre 2013

 

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DENTS

Les incisives sont sans doute le plus formidable outil dont dispose le castor. Leurs racines s’enfoncent loin dans le crâne, augmentant encore leur puissance. Les deux incisives supérieures agissent comme des leviers par rapport aux deux incisives inférieures, plus mobiles. Colorées en orange sur leur face externe, elles dépassent généralement 5 mm de largeur chez l’animal adulte. Le castor possède 20 dents, soit 1 incisive, 1 prémolaire et 3 molaires par demi-mâchoire. Comme chez les autres rongeurs, les incisives continuent à croître durant toute la vie de l’animal.

QUEUE

Au moins deux fois plus longue que large, la queue est recouverte d’un cuir écailleux (parsemé de rares poils) qui protège ses vertèbres caudales. De minuscules vaisseaux sanguins la parcourent en tous sens, les veines plus en surface que les artères, pour éliminer, à travers la peau, l’excès de calories en été ou conserver l’énergie en hiver.

PATTES ANTÉRIEURES

Comme les pattes postérieures, les pattes antérieures sont munies de cinq doigts se terminant par de longues griffes plates ressemblant à des ongles. Les pattes avant sont préhensiles : les quatre premiers doigts s’opposent au 5e doigt pour saisir et maintenir la prise. Des coussinets charnus rendent plus efficace encore cette faculté d’agripper et confèrent une grande dextérité au castor.

PATTES POSTÉRIEURES

La silhouette d’un castor se déplaçant à terre trahit la longueur des pattes postérieures : la tête est en effet nettement plus basse que l’arrière-train. Les pieds du castor peuvent mesurer jusqu’à 20 cm de long ! Ils sont palmés, autre adaptation à la vie aquatique : les cinq doigts sont réunis par une palmure de peau sans poils. Si la queue se combine aux pattes pour les déplacements aquatiques, en temps normal, l’essentiel de l’énergie est fourni par les seules pattes arrière. Les curieux ongles des deux premiers doigts sont dédoublés et adaptés au peignage de la fourrure.

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le Castor européen

Posté par othoharmonie le 24 novembre 2013

 

imagesPendant longtemps, les spécialistes de la classification n’ont pas fait la distinction entre le castor européen, et son proche cousin le castor américain ,mais des études chromosomiques et craniologiques ont permis de mettre en évidence quelques différences. La biologie de ces deux espèces reste très proche. 

   On a cru pendant longtemps que le castor européen, notamment le castor du Rhône, ne bâtissait pas de hutte. Il s’agit en fait d’une adaptation particulière à son environnement et à la nécessité vitale pour lui de rester très discret : activement pourchassé par l’homme, il préfère les terriers, moins repérables que les huttes. Cependant, diverses études montrent bien que le comportement du castor du Rhône est très semblable à celui de son cousin américain : même goût pour les cours d’eau tranquilles, aux rives dotées d’une riche végétation, même structure familiale, stable et solidement implantée sur un territoire de plusieurs kilomètres, régulièrement balisé de castoréum. Sur les rives du Rhône, outre les saules, bouleaux ou peupliers, le castor profite d’une cinquantaine d’espèces végétales ; il lui arrive même de brouter l’herbe tendre… comme une vache ! Il a pu se maintenir près de ce fleuve très aménagé en profitant des bras morts, laissés à l’abandon, mais bénéficiant d’une végétation sauvage très fournie. L’espèce a, de cette façon, remonté les affluents des deux rives, tant que la pente des rivières ne dépassait pas 1 %, s’installant même dans les gorges calcaires de l’Ardèche et du Verdon, où la construction de huttes ou de terriers est souvent impossible, ou dans des grottes ! 

   L’espèce européenne est cependant moins féconde que l’espèce canadienne. Cinq bébés castors au maximum naissent à chaque portée, alors qu’ils peuvent être 8 ou 9 au Canada. D’une façon générale, le cousin américain semble plus costaud, plus agressif et plus dynamique. 

   Le castor européen possède un pelage plus clair et la différence de ton entre la tête et le corps est nettement plus marquée que chez le castor d’Amérique. De plus, le castor européen a un poil moins soyeux. L’étude au microscope révèle que les poils de jarre de l’espèce américaine sont très réguliers et cylindriques, alors que ceux de l’espèce européenne ont une forme en fer de lance. 

   Jadis présent dans toute l’Europe et l’Asie jusqu’en Chine, au début du quaternaire, le castor a été chassé très tôt par l’homme. Dès l’Antiquité, on utilise sa fourrure et on consomme sa viande. Il est aussi capturé pour le castoréum, utilisé dans la pharmacopée et en cosmétique. La chasse intensive débute au Moyen Âge et, dès le XIIe siècle, il commence à être moins abondant. Mais c’est surtout aux XVIIIe et XIXe siècles qu’il se raréfie de plus en plus, victime de l’industrie chapelière (on fabrique des toques et des chapeaux avec sa fourrure), et disparaît peu à peu de nombreuses régions d’Eurasie. 

   En 1900, le castor européen, très menacé, ne subsiste qu’en Allemagne, en France (en Camargue), le long d’une partie du cours de l’Elbe en Europe centrale, en Scandinavie et en Russie centrale. Dans certains pays, en Angleterre, en Suisse et en Hollande, il a totalement disparu. 

   Au cours du XXe siècle, il bénéficie de nombreux programmes de protection et de réintroduction. En Europe occidentale, l’espèce s’est bien rétablie, notamment dans la vallée du Rhône, sur les rives de l’Elbe et du Danube, ainsi qu’en Scandinavie et en Russie occidentale ; le castor a aussi été réimplanté en Belgique, en Suisse, en Autriche… Mais, même si les destructions directes n’existent plus, les menaces que font peser l’aménagement du milieu (canalisations, constructions de barrages et de digues, aménagements divers des berges) et la pollution restent importantes, et altèrent son habitat. Certaines expériences d’introduction sur le territoire européen du Castor canadensis (Finlande, France, Pologne, Russie), se sont par ailleurs révélées assez catastrophiques : mises en présence, les deux espèces ne se croisent pas. Castor canadensis, à la fécondité plus élevée, colonise plus rapidement les milieux, créant ainsi une compétition écologique défavorable au castor européen, qu’il a tendance à repousser, pour finalement, dans les cas les plus défavorables, prendre sa place. 

   En Asie centrale et septentrionale, il survit sous la forme de populations isolées, dont la limite orientale de répartition est la Mongolie. La sous-espèce mongole, Castor fiber birulai, et la sous-espèce sibérienne, Castor fiber pohlei, sont très menacées ; Castor fiber tuvinicus, présent en Russie asiatique, est proche de l’extinction.

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sauvegarde du Castor en Franche-Comté

Posté par othoharmonie le 24 novembre 2013

 

téléchargement (3)Depuis peu, le castor a fait sa réapparition en Franche-Comté. Sachez identifier et préserver cette espèce protégée. 

Le castor qui avait disparu de  nombreuses régions de France du fait de la destruction directe par l’homme est de retour sur les berges des  rivières franc-comtoises. Depuis quelques  années, il a entrepris la reconquête  des  cours d’eau haut-saônois, sur deux zones distinctes :  Le Coney et le Canal de l’Est 

La  présence du castor y est certaine sur les communes  d’AMBIÉVILLERS, de PONT-DU-BOIS et  de SELLES. Des indices de colonisation ont été relevés jusqu’à la limite de CORRE et DEMANGEVELLE, ce qui laisse à supposer qu’il a réinvesti l’ensemble des berges de la rivière. La présence d’un terrier-hutte  et  de  deux  jeunes issus d’une portée de 2009 en est la démonstration. 

 

La Semouse et la Lanterne, ainsi que  sur certains  de  leurs affluents comme la Combeauté et le Breuchin.  En fait, on peut considérer une  colonisation  sur  le secteur  qui s’étend de BREUCHES-LESLUXEUIL à CONFLANS-SUR-LANTERNE. Si le castor construit des barrages c’est en partie pour garantir un niveau d’eau assurant cette immersion, le meilleur moyen de se prémunir des prédateurs. Le domaine terrestre lui procure l’essentiel de sa nourriture jusqu’à une distance de 20 m de l’eau.

Recommandations Souhaitant s’associer à la campagne de sensibilisation entreprise par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage,  l’association départementale des piégeurs agréés  de  la Haute-Saône préconise à l’ensemble des acteurs participant à la régulation des ragondins et des rats musqués les recommandations suivantes :

•  Proscrire les tirs et  les  « destructions »  systématiques  sur les deux zones précitées ou n’y procéder qu’après une  identification certaine de l’animal. 

•  Concentrer les opérations de  « destruction » sur  la saison hivernale, période pendant laquelle les ragondins sont particulièrement prédisposés à étendre leurs zones de gagnage sur la terre ferme. Dans  ces  conditions,  la confusion avec le castor est impossible.

•  Dans  les  zones  où des opérations de lutte collective par toxiques sont menées  contre les ragondins ou les rats musqués et, où le castor est présent, il est conseillé d’éloigner les appâts à plus de 20 m de l’eau, ou d’éviter l’emploi de ces toxiques en préconisant des  méthodes  de capture sélectives de ces rongeurs  nuisibles comme l’utilisation de cages-pièges.

 Ce jeune castor à la nage peut être confondu avec un  ragondin. (crédit photo : ONCFS) Si vous avez observé un castor en Haute-Saône, signalez-le aux correspondants de l’ONCFS :

• Olivier Roch – Tel. : 03 84 76 17 00 -

• Rodolphe Cassard et Thierry Hue

Tel. :  03.84.54.68.15 – brigade d’ETUEFFONT, pour la Semouse  

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CASTOR astrologique

Posté par othoharmonie le 24 novembre 2013

castor003Du 15 octobre au 11 novembre

 

Votre motivation dans la vie ? Le travail, l’effort, le résultat concret. Mais, même lorsque vous engrangez des succès, vous n’êtes pas du genre à vous mettre en avant ! 

Pour vous, le labeur doit servir un objectif commun (celui de votre entreprise, de votre famille) et élever l’individu, lui permettre de progresser intérieurement. Car vous êtes plutôt attirée par la spiritualité. Vous n’avez pas beaucoup d’intimes, la plupart des gens qui vous entourent vous connaissent finalement assez mal. Logique : vous vous livrez peu, pas par défiance mais parce que votre univers intérieur est si complexe que vous ne prenez pas forcément la peine de l’expliquer aux autres. Et la solitude, dans le fond, vous ne détestez pas. 
Pourtant, lorsque vous êtes entourée de ceux que vous aimez vraiment, vous montrez votre excellent fond : généreuse, affectueuse, vous pouvez sans problème vous sacrifier pour les autres, sans attendre de retour de leur part. 

Votre point faible : un pessimisme qui vous rend parfois un peu rancunière. Votre foi en la nature humaine est assez limitée ! Quand les choses ne tournent pas comme vous l’auriez voulu, vous pouvez vous braquer, et vous fâcher avec ceux que vous jugez responsable des événements. 

Les métiers de la médecine, du social, vous conviendront parfaitement, vous saurez y apporter toute l’efficacité qui sied, et le petit supplément d’âme qui fait du bien…

Sur le plan affectif, vous pouvez avoir du mal à trouver quelqu’un qui soit aussi épris d’absolu que vous. Mais votre patience finira par être récompensée, et lorsque vous aurez trouvé le bon partenaire, vous saurez le garder.

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LE CASTOR : animal totem

Posté par othoharmonie le 24 novembre 2013

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Le castor renvoie au vertus de travail et de sens communautaire. C’est l’architecte idéal. La force du castor aide à concrétiser ses idées et ses rêves et à les réaliser avec d’autres personnes, car le castor à un sens de la famille particulièrement prononcé. C’est un animal très valide qui est notamment en mesure de couper des troncs d’arbre avec ses dents aiguisées. Cela renvoie à la nécessité de défendre l’œuvre accomplie et de rester toujours vigilant.

La force du castor peut être invoquée pour trouver des solutions à des problèmes car le castor suggère de laisser ouvertes plusieurs options. Il obéit à la maxime : « si une porte se ferme, une autre s’ouvre ».
Personne ne devrait s’auto-limiter par rapport aux possibilités qui demeurent ouvertes.

Si jamais vous êtes confronté à un castor dans vos rêves, cela peut être une indication qu’il devient nécessaire de passer enfin aux actes par rapport à un vieux projet tout le temps remis ou de finaliser un projet inachevé.

S’il est votre animal guérisseur, vous êtes travailleur et industrieux, peut-être entrepreneur, architecte ou ingénieur. Pour la plupart, vous êtes modeste et sans prétention. Votre première priorité est une maison sûre et confortable. Le travail, le soin de votre famille, la fidélité conjugale, vous caractérisent. Vous excellez à l’organisation et à la planification, vous pensez que la structure et la discipline sont essentielles pour tout processus créatif. Vous êtes capable de travailler avec une équipe et d’achever les projets à temps. Pour les autres, vous êtes un drogué de travail, bien qu’en fait vous soyez équilibré. Après le travail, vous savez comment vous relaxer et vous amuser avec la famille et les amis.

DEMANDEZ LUI DE VOUS AIDER A :
– rendre votre environnement confortable et exempt de danger.
– être plus discipliné et stable dans votre travail.
– planifier et à organiser un nouveau projet.

ACCEDEZ A SON POUVOIR EN :
– adhérant à une équipe sportive.
– redisposant les meubles dans la maison pour la rendre plus confortable.

EN TANT QUE GUERISSEUR :
– guérit grâce à une meilleure respiration.
– guérit les problèmes dentaires.

EN TANT QUE GARDIEN OU PROTECTEUR :
– protège contre l’envahissement de la maison par les humains ou les animaux.
– garde la richesse et les économies.

 

 

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Le castor et l’homme

Posté par othoharmonie le 23 novembre 2013

 

images (4)Si largement répandu autrefois que nombre de lieux portent encore le nom de « bièvre » qu’on lui donnait au Moyen Âge, le castor reste un des rongeurs les mieux aimés de l’homme. Pourtant, dans les régions boisées, leurs intérêts sont souvent divergents.

 

Les intérêts du castor et de l’homme ne vont pas toujours de pair. Lors des divers programmes de réintroduction du castor, en Europe comme en Amérique, le succès de l’opération se mesurait au nombre de plaintes déposées pour des arbres abattus ! La cohabitation n’est pourtant pas impossible et le castor accepte volontiers la présence de l’homme, s’il ne le menace pas. Mais le retour des castors dans des régions fortement habitées n’a pas été sans surprises. Leurs barrages peuvent engendrer l’inondation de cultures, de prairies, voire de routes ; les arbres abattus ne sont pas toujours ceux attendus ; et les ingénieux rongeurs réaménagent parfois à leur manière des ouvrages hydroélectriques ! Dans le sud-est des États-Unis, les dégâts estimés dans l’industrie forestière sont très importants… quoi que les estimations données soient, il faut l’avouer, difficiles à établir de façon objective.

   Le problème est similaire avec le castor européen. En France, depuis 1987, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (O.N.C.F.S.) est chargé d’évaluer les dégâts occasionnés par les castors, d’étudier les solutions possibles, mais aussi d’assurer un suivi de l’évolution des populations de castors et de participer au programme de réintroduction — qui a commencé dans les années 1970. Le castor est présent aujourd’hui notamment le long des berges du Rhône et de ses affluents, dans le sud-est du Massif central, le long des fleuves côtiers du Languedoc, dans le bassin de la Loire et en Alsace. Des difficultés surgissent dans des zones d’arboriculture intensive, comme les vallées de l’Ardèche, des Bouches-du-Rhône, de la Drôme, du Gard, de la Savoie et du Vaucluse. Les dégâts constatés, dont l’essentiel survient dans un rayon de 30 m autour des berges, concernent les arbres, et dans une proportion importante, des arbres fruitiers. Les dommages causés aux arbres sont constitués de branches basses coupées, d’arbres abattus ou, moins fréquemment, d’écorçage sur pied. La moitié des problèmes survient le long des cours d’eau de moins de trois mètres de large, qu’il s’agisse de ruisseaux, de fossés de drainage et de canaux d’arrosage ou d’irrigation. La solution la plus simple consiste à prélever quelques castors pour les déplacer et repeupler d’autres régions. Il est également possible de barrer, un peu en aval, le canal conduisant les castors aux arbres à protéger. De même, poser un grillage de 80 cm de haut sur 25 m de long sur chacune des deux rives du cours d’eau, empêchera les castors, trop prudents pour marcher si longtemps, d’atteindre les arbres.

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Le Castor et le Taureau

Posté par othoharmonie le 23 novembre 2013

 

images (29)Le symbole animal du Castor est le second esprit totem de la roue de la vie des chamans amérindiens. Il correspond au milieu du Printemps et à notre signe astrologique occidental du Taureau auquel il peut apporter un éclairage nouveau et exotique.

Voyons les analogies de ce symbole à travers les différentes cultures qui lui ont rendu hommage, les mots-clefs caractérisant les natifs dont il est l’esprit protecteur et le conseil du chaman à son sujet, conseil destiné à exploiter au mieux son potentiel vital. La force

Au positif, le castor est un bâtisseur qui a un réel pouvoir pour modifier concrètement son environnement, changer le cours des choses et de la vie.

Il a la capacité de transformer l’idée et le désir en réalité. C’est un travailleur acharné et il est étonnant de voir combien un animal de son gabarit peut modifier en profondeur son espace vital en seulement quelques jours. 
Toutefois, s’il va trop loin dans sa volonté de recomposer la nature, il finit par s’accaparer, pour son seul usage, les richesses du monde et il modifie alors l’équilibre subtil de l’univers par une trop grande tendance à accumuler. 

De plus, il peut finir par piller, appauvrir son environnement à force de la concentrer sur ses seuls besoins.
Le castor, parce qu’il forme un couple pour la vie est un modèle de fidélité et de stabilité. C’est un parent attentif et la force Castor pousse à l’unité familiale, à la sécurité et au confort domestique (les barrages qu’il construit sont de vraies « villa » dotée de plusieurs pièces et de plusieurs entrées). C’est une nature paisible, profondément non belliqueuse.

Signalons un fait moins connu : pendant tout le Moyen-Âge et du fait des premières observations maladroites faites au sujet de l’animal, le castor, précisément à cause de sa queue plate (castor a bien la même étymologie que castré) fut réputé comme un exemple de chasteté : c’est là une métaphore collective sur la maîtrise possible de la sensualité que l’on retrouve dans notre astrologie avec l’axe Taureau/Scorpion. 

L’autre caractéristique marquante du Castor est bien sûr son impressionnante dentition qui rappelle l’oralité Taureau : la bouche, symbole de ce qu’on absorbe, de ce qu’on assimile se retrouve en exergue.
Enfin, le castor semble disposé d’un don inné pour apaiser, calmer et soigner puisqu’il est le seul animal sur terre dont le sang contient, à l’état naturel, le principe actif de l’aspirine.

Physiquement, la personne marquée par le Castor est trapue, bien en chair et le bas du visage comme le cou sont prédominant. La graisse s’accumule facilement dans les tissus, la mâchoire et les bras sont puissants.

rejoindre le site : http://www.autourdelalune.com/animal-totem/le-castor-et-le-taureau.html

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Une recette de castor appréciée

Posté par othoharmonie le 23 novembre 2013

 

téléchargement (1)Les textes anciens rapportent nombre de croyances sur la vie du castor. On le considérait alors comme un poisson et certains disaient que l’ouverture de la hutte était prévue pour qu’il trempe sa queue dans l’eau afin d’y respirer ! Catalogué comme poisson par les hommes d’Église, la viande des castors était alors viande « maigre », et par conséquent consommable le vendredi et les jours de carême. De nombreuses recettes pour accommoder l’animal circulèrent dans toute l’Europe, et, encore au XVIIIe siècle, des moines, près du Rhône, fabriquaient du saucisson de castor garanti maigre !

   La viande de castor fait partie des viandes consommées par les Amérindiens des États-Unis et du Canada. Avec un peu plus de 20 % de protéines, elle est comparable aux viandes rouges. Certains ont même essayé le hamburger à la viande de castor ! Mais bien que l’animal soit chassé (la chasse est possible, bien que réglementée), sa viande n’est pas réellement exploitée.

 

Pâté de castor et queue de castor en chausson. C’est ce qui pourrait bientôt figurer sur les cartes des restaurants d’Ushuaia, ville la plus au Sud du monde, en Argentine. Les quelque 100.000 castors qui peuplent la province argentine de la Terre de Feu y deviennent gênants: leurs barrages provoquent des inondations et font disparaître des hectares de forêt. Pour venir à bout des rongeurs, introduits dans le pays en 1946, l’Argentine a trouvé la solution: les manger.

Des valeurs nutritionnelles intéressantes

Face à la rapide croissance de la population de castors en Argentine, les chercheurs du Conicet, le Conseil national d’investigations scientifiques et techniques argentin, ont préconisé de consommer la viande de rongeur dans les restaurants. Plusieurs chefs n’ont pas tardé à inventer des recettes comme les pâtés, les chaussons ou les tourtes au castor.

Marta Lizzaralde, à la tête du «Projet fédéral d’innovation productive pour la mise en valeur de la viande de castor», vante les mérites de cette viande peu commune: «Les études montrent que c’est une viande adaptée à la consommation humaine, et qu’elle a des qualités nutritionnelles importantes, comme une bonne teneur en acides gras».

Manger du castor, déjà une tradition

La méthode ne semble toutefois pas convaincre les autorités publiques. Engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre le castor aux côtés du Chili, le gouvernement argentin préfère des méthodes plus radicales: «La consommation de la viande de castor est une alternative qui est parfaitement adaptée au niveau individuel. Mais les gouvernements (argentins et chiliens) ont opté pour une politique d’éradication qui prendra beaucoup plus de temps», explique Nicolas Lucas, secrétaire au Développement durable et à l’environnement de la province de la Terre de Feu.

Appliquant à la lettre le proverbe gaucho «Toute bestiole à pattes termine sur le grill», les paysans argentins n’ont toutefois pas attendu l’autorisation du gouvernement pour consommer du castor: «Ca fait bien longtemps qu’on cuisine de la viande de castor au four avec de la sauce aux champignons», témoigne un chercheur argentin.

Espèce importée du Canada, le castor a été introduit en Terre de Feu en 1946 par l’armée argentine pour développer le commerce des peaux. Seulement 25 couples de castors ont été installés à l’époque dans le pays, qui en compte aujourd’hui près de 100.000.

 Article de Audrey Chauvet

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