Les Hommes et les animaux partagent beaucoup plus de choses qu’on ne le croit

Posté par othoharmonie le 14 juin 2017

 

L’absence de langage oral chez les animaux non humains a parfois été présentée comme une preuve de leur manque d’intelligence et de sensibilité. Double erreur. D’une part, il y a un langage oral chez de nombreux animaux, mais nous ne le comprenons pas. D’autre part, nous oublions que le langage des émotions se passe souvent de mots. La primatologue Jane Goodall fait remarquer qu’en de nombreuses circonstances les humains se rapprochent de leurs cousins grands singes pour revenir à des modes de communication silencieux ; quand ils passent la main dans le dos d’un ami, quand ils se prennent dans les bras, quand ils frappent dans les mains…

 l'homme et l'animal

Les découvertes des éthologues (ceux qui étudient le comportement animal) passent souvent en arrière-plan. Comme si cela n’intéressait finalement pas grand monde. Comment respecter des êtres auxquels on est indifférent et dont on ne connaît rien ? Pour pouvoir tuer son ennemi, il faut surtout ne rien savoir de lui. Ce n’est pas un hasard si les comportements des animaux d’élevage sont très peu étudiés, et si parmi ces animaux le cochon suscite le moins d’attention : il est de tous le plus proche de l’homme. Mieux vaut donc ne pas trop en savoir sur les souffrances physiques et psychologies qu’il endure. Comment, sinon, continuer de l’exploiter et de le manger sans honte ?

 En revanche, nous sommes à peu près tous calés en matière de chats et de chiens. Normal. Eux, ils nous intéressent. Eux, nous les regardons. Nous essayons de communiquer avec eux. Nous les considérons, tout simplement. Tout ça parce que nous avons choisi d’en faire nos compagnons privilégiés. Quiconque a cohabité avec un chien ou un chat est capable de vous décrire avec moult détails et anecdotes les manifestations de leur intelligence et de leur sensibilité. Toute personne qui partage le quotidien d’un canis lupus familiaris vous racontera les moments de complicité avec son animal, et même les conversations, souvent drôle parce que rythmées d’incompréhension mutuelle. « Comment expliquer qu’un chien soit capable de comprendre plusieurs mots de la langue de son « maître »…. tandis que le maître lui, n’entrave presque rien au vocabulaire oral et gestuel du chien «  ?

Certes, il parvient à deviner quand l’animal souhaite sortir ou quand il a faim, mais c’est uniquement parce que celui-ci sait quels signaux envoyer pour se faire remarquer. On pourrait rétorquer que le chine émet beaucoup moins de signaux que l’humain et qu’il  n’est pas, contrairement à nous, un être de communication.  Ce n’est que partiellement vrai. La vérité est que son langage passe par une gamme d’aboiements ou de grognements que nous ne déchiffrons pas, et par des attitudes corporelles ou des expressions qui restent obscures pour la plupart des propriétaires de chiens. Mais nous sommes sans doute fautifs. Richard Dawkins raconte que les chiens domestiques lisent mieux les expressions sur le  visage humain que les loups. L’explication : au fil de la cohabitation, de génération en génération, les chiens – qui furent les premiers animaux domestiqués par l’homme – ont appris à comprendre et à mimer les expressions humaines liées à la joie, la colère, la honte ou l’affection. Nous n’avons pas suffisamment rendu la politesse. Il nous aurait fallu apprendre à traduire davantage les signes qu’ils nous envoient avec la queue, les oreilles, la posture, le regard ou les sons. Néanmoins, nous comprenons suffisamment les chiens pour être obligés d’admettre qu’ils éprouvent de la joie et de la peine, qu’ils souffrent, qu’ils ont des envies, qu’ils aiment et qu’ils détestent, qu’ils savent ce que sont l’affection et le chagrin.

le chienLe chien est d’ailleurs un modèle intéressant pour tout esprit sceptique qui oserait encore douter aujourd’hui de l’existence chez les animaux non humains de l’empathie, c’est-à-dire cette faculté à se mettre à la place d’un autre et à imaginer ce qu’il ressent. Les exemples répertoriés de chiens qui viennent en aide à un congénère en difficulté sont légion.

-          Oui peut-être, mais quid de l’empathie d’un animal pour le membre d’une autre espèce ?

Là encore, le chien fait la démonstration la plus éclatante qu’elle existe bel et bien. Lorsqu’une relation de confiance entre un chien et un homme existe, il est fréquent que le chien console l’humain s’il se rend compte que celui-ci est accablé par la tristesse. Les chiens qui refusent d’abandonner leur maître décédé, en passant des jours entiers sur sa tombe, n’expriment-ils pas le lien profond qui peut unir ces deux êtres issus de deux espèces différentes ? Par ailleurs, la capacité que possèdent les chiens à imiter les expressions faciales humaines est une preuve irréfutable d’empathie.

-          Oui, d’accord, mais le chien est un animal à part. C’est pour ça qu’on l’a domestiqué.

Non, l’empathie n’existe pas que chez les chiens. Elle est évidemment très développée chez nos plus proches cousis, les singes. L’éthologue néerlandais Frans de Waal a longuement décrit les relations riches et complexes qui unissent les primates, leur capacité à la querelle et à la réconciliation, et il a pu constater la réactivité à la souffrance de leurs compagnons. Il évoque une expérience où des singes refusent d’activer un mécanise m qui leur procure de la nourriture dès lors qu’ils se rendent compte qu’en le déclenchant celui-ci envoie des décharges électriques qui font souffrir un autre singe.

 L’empathie a été constatée chez de nombreuses espèces.

[…] On pourrait passer en revue toutes les espèces…. On pourrait également parler de cas recensés d’hippopotames venant au secours d’impalas attaqués par des crocodiles ; Ou de ces dauphins de Nouvelle-Zélande qui ont protégé des nageurs de l’attaque d’un requin blanc en formant un cercle autour du groupe.

En fait, pour comprendre un animal, il faut commencer par prendre le temps de l’observer. L’éthologie, c’est-à-dire l’étude des espèces animales, a connu un second souffle dans la deuxième partie du siècle dernier. Karl von Frisch, Konrad Lorenz, Nikolaas, Tinbergen, Donald Griffin, Jane Goodall, Frans de Waal, Richard Dawkins ou Marc Bekoff ont, parmi d’autres, considérablement contribué à ouvrir nos yeux sur les autres espèces. Leurs travaux sont une mine d’informations indispensables, qui devraient être enseignées dans toutes les écoles.

Je recommanderais au moins la lecture de deux ouvrages passionnants pour mieux comprendre l’intelligence, la sensibilité et la complexité de nos cousins animaux :

-          L’animal est-il une personne ? du biologiste Yves Christen,

-          Les Emotions des animaux, de Marc Bekoff,

qui tous deux regorgent d’anecdotes instructives.

Quant au livre d’Yves Christen. J’en retiens ce passage qui m’a bouleversé et qui interrogera tous les animalosceptiques : « On devrait […] relire ce qui arrive au chasseur William Harris après qu’il eut tué son premier éléphant, une femelle, lorsqu’il revint la chercher le lendemain. Il trouva auprès d’elle son petit, désespéré, qui se précipita sur lui, l’enlaçant de sa trompe comme pour lui demander de l’aide. Là, dit Harris, je ressentis un vrai regret de ce que j’avais fait et il me vint à l’idée que j’avais commis un meurtre ».

 

- Extrait du livre ANTISPECISTE RECONCILIER L’HUMAIN, l’ANIMAL ET LA NATURE de Aymeric Caron  page 67 – Aux Editions France Loisirs

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Le peuple des animaux : Communication avec Tomy et l’araignée

Posté par othoharmonie le 28 mars 2017

 

Les animaux ont-ils une âme ? Cette question, chacun se l’est un jour posée… tout en étant incapable d’y apporter une réponse satisfaisante. En effet, lorsqu’on aborde un tel sujet, on recueille généralement de simples opinions ou l’affirmation d’une croyance, mais guère plus.

Sensibles depuis toujours au monde animal, Daniel Meurois et Anne Givaudan ont, quant à eux, abordé la question d’une manière peu commune. A l’aide d’une méthode de travail bien particulière, ils ont eu la possibilité pendant de longs mois d’entrer en contact étroit avec des forces directrices de l’univers animal, des âmes-groupes, des dévas et des animaux eux-mêmes.

L’éclairage qu’ils apportent ainsi sur l’intelligence animal fait de ce document sans doute l’unique. De leur expérience résulte donc des récits troublants qui, sous la forme d’enseignements vivants, nous fournit mille et une informations relatives à un monde dont nous ignorons pratiquement tout.

Face aux actuelles aberrations qui exploitent et déciment le monde animal, par inconscience et par profit à court terme, nous avons tendance à faire un appel au bon sens et au respect animal.

De ce travail, il en résulte cette conversation avec l’Ame-guide animal  du chien Tomy qui dit ceci  dans le livre intitulé : LE PEUPLE ANIMAL 

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« Lorsque vous regardez un animal découvrir un endroit ignoré de lui, vous, les hommes ne parlez généralement que de flair ou d’instinct, incapables que vous êtes d’accéder à une vibration plus intime de l’univers physique. Oui, je dis bien physique, car la mémoire d’un lieu fait encore bien partie du monde relativement dense. Sa pénétration exige seulement un déverrouillage des facultés d’écoute du cœur. Ne vous y trompez pas… Le cœur peut réellement écouter autrement que poétiquement. Les poèmes humains traduisent une perception souvent confuse ou un espoir, à moins que ce ne soit un souvenir inconscient… mais l’âme animale, quant à elle, vit constamment tout cela.

Regardez bien Tomy, chers humains, vous le voyez flairer la poussière et la paille du sol de cette grange, ainsi d’ailleurs que le feraient beaucoup d’autres animaux. Bien sûr, c’est l’idée de leur odeur et des informations véhiculées par celle-ci qui vous vient à l’esprit, mais vous devez savoir que c’est aussi au-delà de l’odeur que l’animal cherche. C’est vers cette dimension, trop négligée de votre monde, que l’on nomme l’éther, qu’il dirige sa quête. L’odeur est une manifestation de la lumière dense renvoyée par toute chose. La lumière subtile, quant à elle, ce que vous appelez aura, dégage sa propre odeur et c’est elle que cherche l’animal car c’est par elle qu’il trouve la porte d’accès à la mémoire d’un lieu ou d’un objet. 

Approchez-vous de Tomy. Ne soyez plus observateurs mais tentez de vous mettre en symbiose avec lui ; aimez-le pour la vie qui est en lui, sachant que ce qu’il connaît aujourd’hui, chaque homme, chaque femme l’a expérimenté analogiquement des milliers de fois, il y a des milliards d’années »….

C’est un véritable défi qui nous est lancé. Faut-il renoncer, à tout comportement d’homme et de femme afin de nous laisser entraîner vers d’autres réflexes et aussi une logique différente ? Sans doute la Présence-guide  a-t-elle agi sur quelques déclics au plus profond de nous-mêmes, car la question ‘n a pas plutôt surgi en nous qu’elle perd immédiatement de sa consistance, emportée par un flot d’images déferlantes. Ainsi, c’est une sorte de bouillard lumineux qui envahit notre conscience et en son sein apparaissent subrepticement des images gorgées de soleil, de pluie et de vent. Celles d’un champ aux reflets blonds en bas d’une colline aride, celle d’une lame de faucheuse qui tournoie et d’un moteur qui toussote sur une route de campagne. Puis ce sont des images de bottes traînant sur la terre battue, des bruits de fourches qui raclent le sol et des cris d’hommes et d’enfants qui viennent nous submerger. Autant de visions, autant de perceptions, qui font parler en nous le monde de la paille, celui des êtres qui l’ont mise en botte s, enfin celui de la poussière chaude et acre de la grange.

Nous savons, avec une certitude absolue, que Tomy a ressenti tout cela et sans doute plus encore.  Tomy soupire bruyamment et nous aurions presque envie et besoin de l’imiter… nous sommes désormais dans un état de conscience tel qu’il nous semble percevoir quelque chose se déverser de l’esprit du jeune chien Tomy jusqu’au centre du nôtre ; et nous entendons ces paroles :

« Non, là il n’y a pas d’amour » – « Nous somme dans le monde de l’utile » – « Aimer, aimer… Qu’y a-t-il pour aimer, qu’y a-t-il à aimer… et qui donc aimer » ?

Face à lui, entre quelques piquets de bois et la pierre du mur, rayon de lumière blafarde vient jouer avec une immense toile d’araignée. Un petit animal velu se tient immobile en son centre et paraît l’observer :

« Il y a tout au moins elle à aimer… »

« L’araignée » ?

« Bien sûr, reprend la voix-guide. Mais aimer, pour un animal qui ouvre sa conscience, cela ne signifie pas nécessairement s’approprier. Cela peut être jouer, c’est à dire reconnaître l’autre comme un être à part entière, digne d’intérêt.

araignée

« Mais pour un chien… pour un chat, jouer dans de telles conditions, c’est chercher à dominer. L’araignée sera écrasée, avalée. Est-ce cela que l’on appelle un jeu «  ?

 » Vous êtes au royaume animal, ne l’oubliez pas, mes amis. Le regard posé par vos frères sur ce que vous appelez vie et mort est souvent bien différente du vôtre. Pourquoi attendre de l’animal plus que ce que l’homme parvient lui-même à donner ?

L’âme animale ne craint pas la mort en elle-même. Elle la fréquente de beaucoup plus près que l’humain ne saurait le faire, parce qu’elle n’a pas de culture qui en dresse de perception hideuse et parce qu’elle est dénue de la notion de morbide. Ce qu’elle craint, c’est l’énergie qui génère parfois l’apparition de cette mort, la hargne, la haine ou le sadisme qui la font naître. Si Tomy venait à écraser cette araignée, il le ferait par manque d’une certaine conscience, mais sans engendrer une énergie qui souille le cœur et le lieu. Son ego n’a pas encore suffisamment éclos en lui pour que la notion de responsabilité signifie quelque chose à son propos ».

Tandis que la voix achève de prononcer ces mots, nos regards sont de plus en plus attirés par l’araignée au centre de sa toile. Nos consciences s’en approchent involontairement de si près qu’il nous semble maintenant l’observer à la loupe. Insensiblement, nous nous laissons absorber par sa présence et une sorte de voile translucide vient à tomber… c’est un voile par lequel la lumière acquiert une épaisseur, une consistance jaunâtre. Nous comprenons alors que, sans l’avoir cherché, nous venons de basculer sur une autre longueur d’onde de notre univers. L’animal et sa toile …. Qui y  a-t-il derrière cette merveilleuse organisation et, nous devrions dire, cette si douce présence ?

 araignée

Nous ressentons alors des projections de lumière, les émanations d’une conscience puissante et sereine qui s’adresse à nous en ces termes :

« Amis, ô amis, fait-elle, comme si elle nous connaissait de toute éternité, béni soit cet instant où une oreille humaine s’ouvre. Ecoutez, écoutez simplement car je veux vous dire qui je suis et qui vous ignorer chaque jour… je suis le cœur et l’âme de la planète araignée, son intelligence aussi, l’inspiratrice, l’ordonnatrice de tous ces filets que vous découvrez chaque matin couverts de rosée, de toutes ces toiles tendues et retendues patiemment dans les recoins oubliés de vos maison. Je suis une force mentale qui essaie d’apprivoiser la matière, les souvenirs de votre monde et qui apprend aussi ses lois. 

A travers des milliards et des milliards de corps, je tisse un immense réseau par lequel l‘organisation de cette terre pénètre lentement en moi, dans tous ses rouages… car je suis une mémoire, amis. Je construis une intelligence basée sur une mémoire détaillée  t nourrie de toute l’intimité des intelligences qui y vivent aujourd’hui. Patiemment, je bâtis la structure d’un univers pour demain… pour après-demain peut-être… peu importe car j’ignore votre temps. Il y a une boule de feu, un espoir qui vit en mon centre et qui, déjà, a la vision d’un monde à venir, un monde fort des richesses de celui-ci. Avec vos mots de matière… vous diriez peut-être que je suis un cerveau qui se bâtit, une race en gestation qui vivre et grandira sur d’autres Terres, sous d’autres Cieux.

Toutes ces toiles qu’à travers les cellules de mon être je tisse inlassablement par les forêts et les grandes, les caves et les greniers, sont plus que de simples instruments afin que mon corps subsiste et s’ancre en ce monde. Ce sont des lecteurs, des capteurs de ce que la conscience humaine produit, de votre intelligence créative et destructive, de vos errances, d e vos doutes et de vos peurs, mais aussi de vos percées vers l’Infini. Par leur réseau subtil j’absorbe l’histoire de votre monde, ses mutations et les schémas de votre croissance.  Ainsi, lorsque chaque matin votre vision de l’ordonnance des choses vous dicte de briser d’un revers de la main l’un des capteurs de ma mémoire, faites-le au moins sans colère ni reproche. La vie ne vous appartient pas.. ne l’oubliez jamais. Elle essaie de parler par toutes les voies, tous les pores de la Création… avec ou sans l’homme, en deça et au-delà de lui. Acceptez seulement de m’observer, de pénétrer l’étincelle de conscience et d’amour enclose en chacun de mes corps. Vos peurs sont à l’image de vos yeux embués et de vos oreilles fermées. Alors, apprenez à m’écoute r, à me regarder… sous toutes mes apparences. Il est trop injuste de fuir et de détester ce que l’on n’a pas pris la peine d’approcher et de voir. C’est une platitude que de dénoncer cela, mais c’en est également une que de vivre et de perpétuer un tel état de fait d’âge en âge. Tout mon être vous propose un pas de plus vers l’harmonie en découvrant un autre visage du respect de la vie.

A chaque seconde qui s’écoule, je vois et sens des millions d’épaules qui se haussent face à ma présence et autant de cris que l’on me jette. Du fond de mon âme, je les reçois, je les analyse et j’y perçois toute votre détresse. J’y lis votre incapacité de percevoir le Divin en toute chose, votre coupure d’avec le Monde, et derrière tout cela, votre crainte héréditaire de devoir relativiser votre propre image, votre importance devant l’immensité de la Création.

Qu’est-ce qu’une araignée ? dites-vous. Mais, un peu de tous ces éléments, de toutes ces forces qui circulent en vous ! Un peu de cet Etre sans nom dont vous cherchez, vies après vies, la trace lumineuse, sans trop souvent poser même l’avouer.

Sachez-le, une araignée lit en vous plus sûrement que la plupart des créatures de votre monde. Elle est déchiffreuse de perceptions auditives et démissions psychiques. En cet instant, amis, je perçois une foule d’interrogations qui déferlent en vous, mais surtout, surtout cette lancinante question qui traîne encore chez les hommes. L’intelligence animale … Y en a-t-il vraiment une ? Ne se limite-t-elle pas à la simple reproduction de quelques schémas ?

Mais, dites-moi, vous, humains, ce qu’est l’Intelligence ! Savez-vous réellement qu’elle peut ne pas avoir visage humain, que vous pouvez ne pas en être la juste et éternelle mesure ?

Il n’y a pas une intelligence, mais des intelligences… Certains de vos frères, dans d’autres mondes, ne perçoivent pas sept couleurs dans l’arc en ciel mais bien plus, d’autres captent les parfums et en font des sculptures, d’autres encore jouent avec le temps et s’y déplacent comme sur une route ! Tous n’ont pas votre apparence, loin s’ne faut. De la même façon, nous autres, dévas  et frères animaux bâtissons à l’intérieur même de votre monde, des sphères de conscience et d’intelligence dont vous ne pouvez avoir la moindre idée. Nous y développons des civilisations. oui, je dis bien des civilisations. Mais autour de concepts qu’aucun mot ne saurait traduire. Des civilisations d’images mentale s, des civilisations édifiées à partir  de reliefs vivants issus de notre conscience, des univers complets, parfaits dans leurs rouages… et où l’intelligence, la sensibilité, la logique divines déploient l’une de leurs myriades de facettes. Oui, il y a plusieurs terres qui s’entrecroisent au coeur même de cette terre… et, sachez-le, seule l’Intelligence des intelligences, celle qu’affine un cœur pur, permet de se déplacer de l’un de ces univers à l’autres, de l’univers de l’homme à ceux qui ne le sont plus ou pas encore.

Une telle vision de la part de l’âme arachnoïde vous surprend, n’est-ce pas, frères humains ?

Mais l’histoire et le rôle de ceux que vous appelez dévas, voyez-vous, c’est l’histoire de la Présence divine qui s’expanse à tout instant… dans autre horizon que celui de l’Unité ».

Fin du message de l’araignée

Unité… ce mot est resté gravé en nous alors que la « vision » vient soudain de s’estomper. Puis peu à peu, tandis que l’image de Tomy somnolant et du vieux mas s’est éloignées, notre temps d’home et de femme a repris ses droits et sa densité. A trois mètres au-dessous de nous, deux corps de chair ankyloses attendent… notre retour !

Pour découvrir d’autres animaux rejoignez la liste des catégories du blog :  http://francoise1.unblog.fr/  

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Chiens versus Chats

Posté par othoharmonie le 31 octobre 2016

Souvent, nous constatons des ressemblances entre certains animaux et leurs maîtres. Que ce soit physique ou au niveau de la personnalité. C’est tout simplement parce que l’animal absorbe les émotions et la personnalité de l’Homme. Du fait de leur vibration extrêmement élevée, ils sont capables souvent d’absorber une grande quantité d’émotions négatives de leur maître pour les soulager (ils peuvent ainsi même les sauver de maladies). Quand le maître est triste, le chien le sent, et vient immédiatement se mettre contre son maître pour absorber sa tristesse et lui donner son énergie positive. L’humain se met soudainement à sourire, à se sentir mieux, par la vibration de l’amour qui le transperce encore une fois même sans un mot.

chien et chat

Le chat, lui, n’agit pas de la même manière, mais émet une vibration extrêmement forte également (au même titre que les dauphins, baleines, éléphants…). Le chat est un animal tellement en alignement avec lui-même (beaucoup plus que le chien qui est tout de même très dépendant de son maître), qu’il émane une vibration très puissante, vibration qui soit est un véritable bonheur divin pour ceux qui ressentent justement cette vibration extrêmement haute (en particulier quand le chat ronronne), soit rebute.

Celui qui aime les chats a compris l’enseignement du chat : s’aimer (personnellement j’aime regarder cet acte d’amour pour soi que de prendre le temps de se laver tout le corps chaque jour avec sa petite langue), dormir quand il en a envie, aller chercher des câlins quand lui en a envie. C’est une véritable leçon que de comprendre ce que c’est que de s’aimer suffisamment au point de n’attendre après personne pour satisfaire nos propres besoins et de prendre l’entière responsabilité de notre vie. Le chat ne compte sur personne. Par contre si on lui offre de l’amour il sait le rendre et le montrer aussi. Mais il n’est pas dépendant de nous et c’est ça le véritable enseignement que nous devrions en retirer (ne pas être dépendant des autres dans nos propres relations, pour déterminer notre bonheur).

L’humain qui n’aime pas les chats est un humain qui a du mal avec les personnes s’autorisant à être en alignement avec elles-mêmes avant toute chose. C’est souvent une personne qui ne s’autorise pas par exemple de s’écouter et qui fait sa vie en fonction des autres (le chat lui, faisant tout l’inverse, est un puissant miroir qu’il va donc rejeter), ou qui pense que les gens sont trop égoïstes en général et donc le chat est la représentation de tout ce qu’il déteste (et il adore en général les chiens à l’inverse car il peut s’y reconnaître ou retrouver les qualités qu’il souhaiterait plus trouver chez les humains). Cela peut être aussi le reflet de son propre égoïsme qu’il ne supporte pas chez les autres… 

Mais celui qui n’aime pas les chats devrait plutôt se demander : qu’y a-t-il chez le chat qui reflète en moi quelque chose sur quoi je dois travailler ?

Le chien, lui, nous enseigne le don de soi, à l’inverse pour les personnes qui sont trop dans la restriction et l’amour conditionnel, ils sont de profonds enseignants sur ce que c’est que de donner sans rien n’attendre en retour, et sans conditions, et d’aimer tout le monde, ainsi que d’être dans l’enthousiasme, la joie, et le bonheur de toutes petites choses (une baballe envoyée, une sortie avec son maître, une friandise…).

Bien sûr, il y a tellement d’autres espèces extraordinaires d’enseignement pour l’Homme, mais je ne peux pas toutes les citer, l’article serait trop long, j’ai donc évoqué les deux principaux animaux de compagnie de l’Homme à l’heure actuelle. Chaque animal a sa particularité et chaque animal est une profonde source d’enseignements pour l’Homme. Certains hommes l’ont compris mais encore beaucoup ne considèrent l’animal que comme un objet sans conscience, et incapable de ressentir, mais le jour où l’Homme réalisera ces joyaux que sont les animaux, pour la Terre (ils envoient en permanence leurs hautes vibrations sur la Terre pour contrebalancer l’énergie négative envoyée par les Humains), et pour eux-mêmes, la leçon sera très dure… Nous réaliserons tout ce que nous leur avons fait subir et cela sera très dur pour la conscience. En attendant, si vous lisez cet article, il y a de fortes chances pour que justement vous ayez conscience de ces merveilles que sont les animaux, et à quel point nous devons les honorer, les respecter et les chérir, nous qui avons justement la capacité de développer des outils, des refuges, des moyens de soigner, ce n’est pas pour détruire mais pour protéger.

Comme le disait Gandhi « Toute âme qui s’élève, élève le Monde »… et c’est véritablement à cela que l’animal contribue chaque jour, en côtoyant l’Humain. Il l’aide à élever sa vibration, pour qu’à son tour l’Humain soit une force positive pour le reste de la planète…

Extrait de  Laura Marie sur www.lauramarietv.com

 

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Une truffe du chien à 220 millions de cellules sensorielles

Posté par othoharmonie le 18 mai 2016

 

Le chien depuis la plus haute antiquité a toujours, de par ses qualités d’attention et ses facultés olfactives, joué un rôle complémentaire à côté de l’homme. Dressé pour le combat, mais aussi pour sa vigilance, ses facultés olfactives ont toujours été mises en évidence pour aider, secourir, assister, découvrir. Chiens d’avalanches, d’aveugles, sauveteurs, policiers, de recherche d’êtres humains, de drogues, d’explosifs de catastrophes, de pistages… Depuis les temps anciens les qualités olfactives du chien ont toujours été mises au service de l’homme. Pourquoi ? Simplement du fait que ses aptitudes olfactives sont nettement supérieures à celles de l’homme. En effet, le chien peut percevoir 500.000 odeurs contre 4.000 pour l’homme. La truffe du chien recèle un labyrinthe dans lequel se niche 120 à 220 millions de cellules sensorielles, alors que l’être humain n’en possède que 5 millions. 

 chien et sa truffe

L’odorat du chien est un million de fois plus sensible que celui de l’homme. La reconnaissance des aptitudes sanitaires du chien remonte aux Egyptiens qui utilisèrent les chiens de Numidie pour aller chercher, de nuit, les blessés sur les camps de bataille après les combats. Les chiens possèderaient donc la faculté de distinguer la vie dans un corps inerte et peuvent ainsi signaler les blessés pouvant être secourus. C’est pourquoi l’utilisation du chien et de son flair comme source d’information et d’aide au diagnostic, n’est contestée par personne. Force est alors de reconnaître que l’odeur est porteuse de sens et d’informations qu’il convient de décoder. Si on accepte que la maladie puisse se traduire par une odeur particulière et que l’olfaction humaine soit insuffisante pour l’identifier, par contre, les capacités olfactives du chien peuvent y pallier. Dès lors il pourrait devenir un excellent prédicateur et une aide précieuse à l’identification d’une pathologie dont celle du cancer. 

Les découvertes ont toujours pour origine l’ouverture et la capacité de mettre en corrélation des choses qui semblent très éloignées les unes des autres. Si Archimède n’avait pas pris la liberté de se rendre au bain et d’observer un objet flottant aurait-il trouvé la réponse à sa problématique ? Ceci met en évidence la nécessité de sortir d’un cadre étroit pour apporter un autre regard et trouver une réponse, en apparence, éloignée de la question d’origine. 

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Des comportements inhabituels

C’est le comportement de certains animaux de compagnie qui ont attiré l’attention de leur propriétaire, et permis de mettre en corrélation ces comportements avec ce que la médecine a confirmé ultérieurement. Dès 1989, la revue médicale, The Lancet, rapporte que le dalmatien d’une femme n’arrêtait pas de renifler une tâche qu’elle avait sur la jambe. Il s’avéra que celle-ci était un mélanome malin. « Il me sautait dessus, sentait mon haleine, grattait ma poitrine » explique une sexagénaire originaire du Royaume-Uni. Ce comportement de son labrador attire son attention et l’invite à consulter son médecin. Une mammographie suivie d’une biopsie confirme la présence d’un cancer du sein à un stade précoce. J’ai personnellement vécu quelque chose de semblable. Le chien d’une amie dès que j’étais nu-pieds ne cessait de me lécher les pieds. Je n’y ai apporté aucune attention particulière si ce n’est que je l’exhortais d’arrêter. On me découvre alors un cancer du sein. Je constate qu’une fois ce dernier traité le chien arrête ce comportement ce qui m’interpelle. L’été dernier le même manège se répète et suscite bien sûr mon attention. Cependant je me vois mal aller faire part au corps médical de mon observation et des craintes qu’elle génère en moi. Dès le mois d’octobre alors que peu d’indices permettaient de suspecter une récidive, on me découvre des métastases hépatiques. 

Observations constats, mises en relation de situations, d’indices, d’observations qui semblent n’avoir aucun lien plausible. Voilà ce qui ouvre des portes à d’autres champs de recherche ! C’est l’article publié par The Lancet qui a retenu l’attention du Docteur McCulloch, médecin, chercheur et épidémiologiste, qui a étudié la médecine chinoise. Il a lancé sa première étude sur ce sujet à l’installation de sa clinique de médecine intégrative de Pine Street à San Anselmo en Californie. Il désirait faire la preuve de cette anecdotique découverte sur une grande échelle. Pour ce faire il a dressé cinq chiens issus de programme de chien-guides pour les aveugles et de chiens ordinaires de voisinage. Leur formation est basée sur des mesures incitatives et de récompenses pour identifier les échantillons d’haleine d’hommes et de femmes diagnostiqués avec un cancer du sein ou du poumon. Le but : voir si les chiens pouvaient repérer, parmi un groupe d’échantillons sains, les échantillons cancéreux. 

Catala3Le principe volatile était l’haleine retenue dans une sorte de « laine » de synthèse. Les résultats publiés en 2006 dans Integrative Cancer Therapies sont surprenants. Les chiens obtenaient un taux de réussite exceptionnel dans l’identification des échantillons d’haleines de patients atteints du cancer. Une exactitude de 99% pour le cancer du poumon et de 95% pour le cancer du sein. La précision peut aller bien au-delà. En effet, les chiens ont détecté un cancer dans 24 des 25 échantillons d’haleine d’une femme qui était, à tort, inscrite comme sujet témoin sain ! Les études dans ce sens se sont poursuivies avec la volonté d’aller de plus en plus loin pour établir un diagnostic fiable le plus en amont possible de l’apparition de la pathologie. L’un des derniers exemples en date a été présenté en mars 2015 à l’occasion du congrès annuel de la Société Américaine d’Endocrinologie. Frankie, un chien renifleur dressé a été en mesure de détecter le cancer de la thyroïde avec une précision de 90%. Encore mieux le chien a été en mesure de détecter les nodules bénins des cancéreux. Une étude menée en 2014 et conduite par le Docteur Gianluigi Taverna de l’Humanitas Research de l’Hôpital de Milan (Italie) a inclus 902 participants dont 362 hommes atteints d’un cancer de la prostate. Dans ce cas des chiens renifleurs, anciennement spécialisés en détection d’explosifs, ont détecté les patients malades dans 98 % des cas. Ces résultats sont corroborés par une étude menée à l’Hôpital Tenon de Paris. Un berger belge a réussi à identifier 30 des 33 échantillons d’urine de patients atteints de cancer de la prostate. Résultats encourageants quant on sait que les tests actuels ont un taux élevé de faux positifs conduisant à des interventions et des traitements inutiles. 

C’est bien là tout l’enjeu et la question. Le Docteur Arny Ferrando affirme « Nous sommes passés à l’étape suivante en demandant au chien de nous dire si le cancer existait avant même que le système de diagnostic médical ne le fasse. Nous avons voulu savoir : le docteur peut-il utiliser le chien pour aider au diagnostic ? » Jusqu’ici, les résultats conduisent les chercheurs à croire que la réponse est oui. « Nous avons examiné cela avec scepticisme, d’un point de vue scientifique, mais les données recueillies n’ont fait que valider le fait que les chiens présentent un potentiel clinique remarquable. » 

Un outil de diagnostic ?

La question se pose de comment faire entrer les remarquables performances olfactives du chien comme outil diagnostic plus souple et aussi plus efficace. L’idée de concevoir un « nez électronique » aux capacités identiques à celui de la truffe canine est un nouvel axe de recherche économiquement plus adapté et plus souple dans l’utilisation. 

Il s’agit donc de déterminer les bio-marqueurs des composés organiques volatiles (COV) présents dans les échantillons d’haleine ou d’urine. Une étude préliminaire récemment publiée dans le British Journal of Cancer, a révélé que des chercheurs, au Technion-Israël Institut of Technology de Haïfa, ont développé un capteur utilisant des nanoparticules qui distinguent avec succès une haleine saine d’une haleine cancéreuse. Il mesure en effet les niveaux de COV dans les échantillons en provenance de patients atteints de cancer du poumon, du sein, du côlon ou de la prostate, permettant de distinguer les différents types de cancer. La recherche se poursuit en espérant la mise au point d’un « Na-Nose » dans le cadre d’une étude plus vaste et de parvenir à mettre au point un capteur en vue d’une utilisation clinique.

LabradoodleExpériences et constats intéressants qui, de mon point de vue, ouvrent des portes au-delà de la problématique du diagnostic précoce et de la pathologie cancéreuse. L’observation qui reste la base de toute clinique et de tout progrès permet à un esprit ouvert, souple, de réaliser des associations dont on pourrait dire qu’elles sont contre-nature : je dirais plus volontiers contre logique, du moins la nôtre. 

Notre attitude est trop souvent celle de la fermeture et de l’impossible. Grande leçon de modestie ! L’animal serait-il plus fort que nous ? Ajoutons le scepticisme scientifique qui veut tout expliquer, reproduire, comprendre et qui a pour penchant naturel de jeter le bébé avec l’eau du bain. Force est de constater que les grandes découvertes ont pour base l’ouverture, la capacité à sortir d’un cadre de pensée trop restreint, d’oser porter un autre regard, d’établir des liens, d’être dans l’ouverture et d’observer ce que nous donne la nature qui à certains égards a réponse à tout. Il semble que notre défit d’homme est d’accepter ce qui est plus fort que nous et que seule notre réceptivité et notre ouverture, l’écoute de nos sensations, de nos intuitions augurera d’une progression. Sans cette ouverture et cette souplesse nous resterons dans le piétinement, englués dans nos certitudes sans pouvoir avancer. Il est donc nécessaire de se mettre à l’écoute de l’impalpable, d’accepter de ne pas comprendre, pour accéder à une autre dimension plus subtile, plus riche et plus généreuse qui ouvre des portes à celui qui accepte de lâcher ses certitudes pour trouver son chemin. Eloge à la souplesse.

SOURCE INREES

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Chien : le Conseil, la Fidélité, la Loyauté

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2015

 

CHIEN1 Chien nous guide et nous protège tout au long de cette vie. Il apporte l’aide nécessaire pour défendre nos valeurs et les choses qui nous sont sacrées. Il transmet le sens du service aux autres, la compréhension profonde et compatissante. Il représente les bénévoles, les philanthropes, les infirmières, les conseillers, les prêtres ou les soldats. Il s’agit de la fidélité envers les autres, mais aussi, et surtout, envers soi. Chien, bien sûr, est le compagnon fidèle et dévoué. Il sert son maître, pour que celui-ci soit toujours fier de lui. Chien est considéré, dans certaines traditions, comme le gardien de domaines secrets, le protecteur d’un savoir ancien. Il peut défendre jusqu’à la mort son propriétaire.

Il témoigne d’une grande compassion, et sait regarder au-delà des apparences. Il enseigne qu’il faut examiner de temps en temps sa loyauté à soi-même et aux autres. Le très complexe symbolisme de Chien est lié à la trilogie des éléments : Terre/Eau/Lune, dont la signification occulte est femelle, végétative, sexuelle, divinatoire et fondamentale, tant pour le conscient que pour le subconscient. Il n’est pas une mythologie qui n’ait associé Chien à la mort et aux enfers (voir > Cerbère).

Sa première fonction mythique est celle de psychopompe, guide de l’homme dans la nuit de la mort après avoir été son compagnon dans le jour de la vie. Les cynocéphales, nombreux dans l’iconographie égyptienne, ont pour mission d’emprisonner ou de détruire les ennemis de la lumière et de garder les portes des lieux sacrés. Chien est souvent présenté comme un héros civilisateur, maître ou conquérant du feu, et comme ancêtre mythique. En Nouvelle-Guinée, plusieurs peuplades pensent que Chien a volé le feu à son premier possesseur : le Rat.

Chien, symbole de puissance sexuelle et de pérennité, est aussi séducteur et incontinent, débordant de vitalité. Pour les alchimistes et les philosophes, le Chien dévoré par le Loup représente la purification de l’or par l’antimoine, avant-CHIEN2dernière étape du Grand-Œuvre. Chien se purifie en se dévorant, en se sacrifiant lui-même pour accéder à l’étape ultime de sa conquête spirituelle. Chien est surtout connu pour ses qualités de chasseur à l’odorat puissant, bon pisteur. Son comportement quasi humain en fait un compagnon fréquent, presque une sorte de « prolongement » de certains héros celtiques.

Finn mac Cumail, dont les chiens Bran et Sgeolainn sont d’origine semi-humaine, l’escortent dans toutes ses aventures et sont tout aussi habiles que ses compagnons humains. Les Chiens du monde d’en-dessous ont le corps blanc et les oreilles rouges ; ces « Cwm Annwn » accompagnent Arawn et sont aussi les Chiens de Gabriel : ils participent à la Chasse Sauvage de Gwyn ap Nudd, qui juge et écrase les coupables. Le héros Cuchulainn a été surnommé « Chien de Culainn » après avoir terrassé un Chien gigantesque. Les crânes de Chien étaient utilisés dans la divination de iombas forosna. Animal de la Lune et psychopompe, Chien était le gardien de la Connaissance cachée et symbolisait notre appartenance au monde invisible. Le Chien Noir Ki Du accompagnait les âmes des morts dans leur voyage dans l’Autre Monde, tandis qu’Annwf, maître du royaume des morts, possédait une meute de Chiens Gris.

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Les chiens – les chats et les Humains

Posté par othoharmonie le 21 juillet 2015

 

Dogue_de_BordeauxLES CHIENS  /

Lorsque Edward rentre à sa maison de Wickword, ses setters irlandais se trouvent toujours quasiment au portail pour l’accueillir. Sa femme raconte qu’ils commencent à l’attendre entre dix et vingt minutes avant son arrivée, et en tout cas bien avant qu’il n’engage sa voiture dans l’allée. Ceci l’intrigue d’autant plus que son mari travaille à Londres, selon des horaires irréguliers, et ne lui donne généralement aucune indication sur son heure de retour. La capacité des setters irlandais à percevoir le retour de leur maître est commune à bien des chiens. Au cours de ses recherches aux Etats-Unis et en Europe, R. Sheldrake rassembla sur le sujet, plus de 500 témoignages.

La première tentation fut d’attribuer ce comportement à des automatismes routiniers acquis par l’espèce ou au fait que le chien est équipé d’un odorat très performant et d’une ouïe très fi ne. Après étude, R. Sheldrake s’aperçut que ces éléments ne suffisaient pas à expliquer totalement le phénomène. Ce comportement routinier pouvait être évoqué si les maîtres rentraient tous les jours à la même heure. Mais dans nombre d’observations, ce n’était pas le cas, les allées et venues des maîtres étaient aléatoires.

La plupart des chiens possèdent un sens olfactif plus développé que le nô- tre ; ils sont donc probablement en mesure de flairer leur maître ou le véhicule à une distance bien supérieure à la nôtre. Mais jusqu’où au juste ? Pour flairer quelqu’un qui rentre chez lui, le chien doit humer l’air. À supposer que le vent souffle dans la bonne direction, que l’animal soit dehors, jusqu’à quelle distance est-il physiquement possible à l’animal de sentir l’approche d’une personne ? Les estimations les plus fi ables considèrent que cette distance est considérablement inférieure à un mille (soit 1,6 km) avec un chien saint hubert, le plus olfactivement sensible de toutes les races. Les spécialistes ont constaté que cette race, placée vent arrière, est capable de détecter la présence d’une personne cachée dans une haie jusqu’à 800 mètres de distance, à condition que le vent souffle dans la bonne direction et que la personne reste immobile…

Ceci peut expliquer pourquoi certains chiens réagissent une minute ou deux avant l’arrivée de leur maître, mais pas pourquoi certains le font dix ou vingt minutes avant, et indépendamment de l’ouverture de la fenêtre ou du sens du vent. On sait également que l’animal peut percevoir des sons émis à des distances bien supérieures aux possibilités humaines ainsi que des fréquences auditives inaudibles à l’oreille humaine. Des études scientifiques menées en Angleterre par Kevin Munro, selon la méthode du «Potentiel évoqué Auditif», ont établi que les différences de perceptions entre l’homme et le chien étaient quasiment identiques, excepté pour la perception des fréquences aiguës.

Ceci écarte l’explication par l’acuité auditive. Nombreux sont aussi les maîtres qui peuvent témoigner de la capacité de leur chien à anticiper leur retour en l’absence de tout bruit. Ainsi le mari de madame Gavitt, habitant Morrow en Géorgie a pu constater que leur chien commençait à réagir au moment où sa femme décidait de regagner son domicile et se dirigeait vers le véhicule qu’elle avait choisi de prendre. En fait, un certain nombre de témoignages attestent que le chien «perçoit», quel que soit le moyen de locomotion utilisé, le moment où la personne se met en route. Pendant plus d’une année, R. Sheldrake se livra alors à une série d’expériences qui furent filmées, avec un chien qui montrait cette faculté de pressentir le retour de sa maîtresse : tout fut soigneusement consigné par écrit. Aucun autre animal n’a encore été observé aussi minutieusement, mais plusieurs séries de vidéos ont été réalisées avec d’autres chiens. Les conclusions sont que les chiens semblent en effet réellement savoir quand leur compagnon humain rentre à la maison, même lorsque ce retour s’effectue à des heures choisies au hasard et dans des véhicules non habituels.

LES CHATS

800px-Chat_angora_noirBien des chats semblent également savoir quand leur maître va rentrer à la maison, mais dans une moindre proportion : 359 témoignages collectés contre 585 pour les chiens. Il est probable qu’une des raisons en est que les chats sont plus indépendants et éprouvent moins le besoin d’évoluer dans l’intimité de leur maître. Les chats ayant la possibilité de vagabonder librement à l’extérieur, ils adaptent généralement leur comportement aux conditions météorologiques. Ces fluctuations gênent la mise sur pied d’expériences filmées pour les chats, mais des observations écrites dé- taillées ont toutefois été réalisées. Elles ont amené à des conclusions semblables. À l’instar de celles des chiens, ces manifestations sont de nature télépathique et dépendent de la force des liens unissant le chat et l’homme. J’avance l’hypothèse que ces liens s’établissent par le truchement des champs morphiques et que ces derniers s’étirent mais ne se rompent pas lorsque l’homme part et laisse le chat derrière lui. Les réactions des chiens et des chats anticipant le retour de leur maître reposent sur de puissants liens sociaux noués entre les hommes et les animaux. Il existe toutefois suffisamment de matériau permettant de penser qu’au moins 17 autres espèces animales paraissent capables de prévoir le retour d’un compagnon humain. On y trouve des oiseaux et notamment des perroquets (Sur 33 témoignages reçus à propos des oiseaux, 20 concernent les perroquets) et bien sûr les chevaux.

ET CHEZ LES HUMAINS ?

Si les réactions anticipatives sont tellement répandues chez les animaux, tout donne à penser qu’il en va de même chez les humains. Ceux qui ont vécu ou voyagé en Afrique connaissent bien les capacités de certains indigènes à pressentir le retour des leurs en dehors de tout moyen de communication. Ainsi, Laurens van der Post découvrit que les Bushmen du Kalahari étaient en mesure de «savoir» que des membres de leur tribu regagnaient leur camp après avoir tué une antilope à 80 km de là. Ils entendaient la mélopée entonnée en de telles circonstances dès leur arrivée au camp.

Dès la mort de l’antilope, ils avaient été informés «subtilement». Il est probable que le terreau qui fonde les sociétés traditionnelles favorise davantage l’enracinement de telles facultés. Nous citerons encore le célèbre «don de double vue» des populations celtiques implantées dans les Highlands d’Écosse qui incluait, entre autres, la «perception» anticipative du retour de personnes provisoirement absentes. En Norvège, ce phénomène porte même le nom de «Vardoger» qui signifie littéralement «esprit avertisseur». Les personnes déclarent entendre celui qui arrive dans la maison alors qu’en réalité, il n’arrive que 10 à 30 minutes plus tard. Analysé dans le contexte du comportement anticipatif chez les animaux, ce type de réactions s’intègre dans une typologie beaucoup plus vaste. Le pressentiment de l’arrivée peut constituer un aspect important de l’histoire naturelle de la télépathie. Le fait que ce type de réactions peut affecter des bébés ou des personnes endormies montre qu’elles ne font pas appel aux sphères les plus élevées du mental mais cheminent à des niveaux plus fondamentaux.

article source SACREE PLANETE

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Le chien et ses bonnes habitudes

Posté par othoharmonie le 23 août 2014

 

 

images (5)Les vacances sont terminées et peut être avez-vous (légèrement…) abusés du farniente et des bons petits repas en famille ou entre amis. Victime collatérale – et inattendue – de cette oisiveté… votre chien a lui aussi adopté votre mode de vie estival ! La rentrée est l’occasion de reprendre les bonnes habitudes et de le mettre à la pesée ! 

Les risques associés au surpoids chez un chien ne sont pas si éloignés des nôtres : insuffisance cardiaque, articulations douloureuses, diabète… Heureusement tout cela n’est pas irrémédiable. 

Côtes en vue !

Pour un maître, il n’est pas toujours facile de se rendre compte de la surcharge pondérale de son animal. Elle évolue de façon sournoise à tel point que vous vous habituez à ses nouvelles rondeurs. Dans Le guide du chien heureux, la journaliste Sophie de Villenoisy explique qu’un chien est considéré comme trop gros « si on ne lui palpe plus facilement les côtes. Si on les voit trop bien, l’animal est trop maigre, si on les voit plus, il est trop gros ». Et pour en être certain, demander l’avis de votre vétérinaire. 

On arrête les sucreries et on se remet au sport

Si au cours de vos vacances, vous aviez pris l’habitude de faire plaisir à votre animal en lui offrant – plus qu’à l’accoutumée – des friandises, montrez-vous désormais raisonnable. En effet, en lui proposant une petite douceur ou les restes de vos repas, vous rompez son équilibre alimentaire. Evitez aussi certains aliments comme le chocolat ou les carcasses de volailles. Par ailleurs, les croquettes industrielles n’offrent pas toutes les mêmes qualités nutritionnelles. Pour être certain de ne pas choisir un produit trop salé ou trop sucré, demandez là encore conseil à votre vétérinaire. 

Bien sur, le manque d’activité tend à noircir le tableau. Différentes études avaient déjà mis en lumière le fait que votre sédentarité pouvait entraîner un surpoids chez votre animal. Eh oui ! Alors, donnez l’exemple. Au lieu de le priver, sortez le chaque jour. Une bonne promenade, d’une vingtaine de minutes sera plus efficace qu’une diète. 

Enfin, vous pourrez petit à petit lui faire découvrir le jogging et les parcours d’agilité. Ces efforts contribueront à le muscler. Mais avant d’entamer toute activité physique avec votre chien, vous devez tenir compte de son âge, de sa race et de sa condition physique. Là encore, seul le vétérinaire vous donnera les bons conseils. 

Source : Le guide du chien heureux de Sophie de Villenoisy – Leduc.s Editions, consulté le 31 août 2012

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La punition du chien… avec discernement

Posté par othoharmonie le 23 août 2014

 

images (4)Pipi dans la maison, trous dans les rosiers du jardin… Votre chien, quel que soit son âge, fait parfois – voire souvent – des bêtises. Pour éviter la récidive, il faut sévir. Mais coups et cris ne seront pas très utiles et risqueront surtout de rendre votre animal craintif. La punition est-elle une solution ? Comment s’y prendre ? Pour que votre compagnon à quatre pattes ne recommence pas, il doit comprendre le sens de la sanction. Voici quelques pistes pour que votre toutou soit sage comme une image. 

 Le soulever par la peau du cou. Cette punition concerne spécifiquement les très jeunes chiens. Elle reproduit en effet la sanction appliquée au chiot par sa mère. Rappelons qu’au cours des deux ou trois premiers mois, celle-ci est la première à faire l’éducation d’un jeune chien. Elle lui enseigne notamment la propreté et le contrôle de la morsure. Pour intervenir lors d’écarts de comportement, elle ne possède que sa gueule. En guise de sanction donc, elle le soulève par la peau du cou. S’il n’a pas été sevré trop précocement, un chiot comprendra très bien ce geste. 

 « Dans ton panier ! » Cette punition en revanche, s’appliquera à un chien qui possède déjà de bonnes bases d’éducation. En cas de bêtise, l’envoyer dans son panier ou dans sa niche est « la » solution. Vous le privez ainsi momentanément de sa liberté de mouvement et de votre compagnie. N’oubliez pas toutefois de le « libérer ». Sinon, il en sortira sans votre autorisation. Un mauvais point pour votre autorité…

 

 Privation. Votre chien aime sa balle ou son jouet, les biscuits et… votre compagnie. S’il n’est pas sage, privez-le de ce qu’il désire. Ainsi il fera le lien entre son comportement et l’obtention de sa récompense. 

 « On s’arrête ! » Vous jouez avec votre chien et soudain, il s’énerve trop. Au point de vous attraper la main ou même de vous mordre. Arrêtez tout et… ignorez-le ! Il comprendra ainsi très vite qu’il doit se contrôler pour que la séance de jeu se prolonge. 

Enfin, gardez bien à l’esprit que votre mécontentement ne doit jamais être perçu par votre compagnon à quatre pattes comme une agression. De plus, toutes les punitions s’appliquent uniquement si vous surprenez Médor la patte dans le sac, sur le fait. Dans le cas contraire, il ne comprendrait pas la raison de votre colère. Et bien sûr, lorsque Médor est sage, n’hésitez pas à le récompenser. Pour lui comme pour vous, c’est le moment le plus agréable de l’éducation. Ne vous en privez pas !

 

Source : Association 30 millions d’amis, consulté le 20 janvier 2011 ; Un chien pour les nuls de Gina Spadafori et Catherine Collignon, First Editions, 300 pages 11,90 euros

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Des hommes et des chiens, une relation de confiance

Posté par othoharmonie le 23 août 2014

 

images xLe chien apporte une véritable dimension affective dans sa relation avec l’homme, de l’enfance au grand âge. Les bénéfices de la présence d’un chien sur l’être humain ne sont plus à démontrer. Chez l’enfant, on note une influence sur son développement mental et psychologique, et chez l’adulte et la personne âgée, sur le plan psychologique et physiologique.

Pour les enfants

Pour l’enfant, le chien, ou le chiot, est non seulement un compagnon de jeu, mais également un ami et un confident. Il apporte un sentiment de sécurité et de réconfort. Avec un chien à ses côtés, votre enfant comprendra mieux ce que signifient l’obéissance, l’autonomie et, de manière générale, tout ce qui concourt à son épanouissement social. Il appréhendera également la douleur.

Un modèle d’éducation pour votre enfant

Pour les adultes

Chez l’adulte, les bienfaits de la compagnie d’un chien sont multiples, notamment pour sa santé au quotidien: exercice physique, baisse de la tension et du rythme cardiaque. Il a été démontré que les problèmes de santé mineurs chez les propriétaires de chiens sont réduits de moitié. Un simple exemple: promener son chien chaque jour réduirait le nombre de fractures du col du fémur chez la personne âgée.

Pour les personnes âgées

Les établissements médicalisés pour personnes âgées sont de plus en plus nombreux à laisser entrer les animaux de compagnie dans leurs murs. Et pas seulement pour les bienfaits de leur compagnie. Certains chiens sont formés pour faciliter l’accompagnement des personnes en fauteuil roulant et participent à des programmes thérapeutiques comme, par exemple, dans le traitement de la maladie d’Alzheimer. Il s’avère en effet que la présence d’un chien participe à l’éveil du patient et déclenche ainsi des réactions positives.

 

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Le chien ami de l’homme depuis 33000 ans

Posté par othoharmonie le 23 octobre 2013

Le chien ami de l'homme depuis 33000 ans dans CHIEN chien-366292-jpg_237587-300x130

Le loup aurait tenté un premier rapprochement avec l’homme bien plus tôt qu’on ne le pensait.

S’il est déjà le meilleur ami de l’homme, le chien prétend désormais à être son plus vieil ami. Une complicité qui aurait pu commencer voilà 33 000 ans, juste avant le pic du dernier âge glaciaire. Autant dire une éternité en comparaison de toutes les autres espèces domestiques. L’apparition de la vache, du mouton, du cochon – pour ne citer qu’eux – aux côtés de l’homme remonte à moins de 10 000 ans. « Des amis de fraîche date ! » s’exclame mon border collie Floyd qui lit par-dessus mon épaule.

Jusqu’à présent, les spécialistes faisaient remonter la domestication du chien à quelque 14 000 ans. Ce qui a tout remis en cause est la découverte en Sibérie, par une équipe russe, d’un crâne parfaitement conservé de canidé datant de 33 000 ans. Il possède à la fois un museau ressemblant à celui d’un chien du Groenland et une dentition qui peut être comparée à celle du loup européen d’il y a 31 000 ans. Ce mélange de chien et de loup fait dire à Susan Crockford, une biologiste évolutionniste qui cosigne l’étude parue dans PLoS ONE, que le canidé sibérien à qui appartenait le crâne a été au début du processus de domestication. En effet, le raccourcissement du museau est un trait caractéristique de la domestication du loup, comme si, en nouant des liens d’amitié avec l’homme, celui-ci voulait présenter une tête juvénile, moins agressive.

Une intimité entre l’homme et le chien

Dans le cas de l’homme et du loup, le terme de domestication n’est pas totalement adapté. Il faudrait plutôt parler d’une mise en commun d’intérêts. Dans un premier temps, la meute de loups suit les groupes humains pour profiter des restes de leur chasse. Pour dévorer les os. En même temps, en écartant les autres gros prédateurs, comme les ours, les loups protégeaient en quelque sorte les hommes. Et dire qu’aujourd’hui on les remercie en les tuant dès qu’ils nous prennent quelques brebis…, mais cela est une autre histoire. Au fil des siècles et des millénaires, ce partage d’intérêts débouche sur le tissage de liens amicaux entre les deux espèces.

D’après mon gros malin de Floyd, ce seraient les chiens qui auraient fini par domestiquer l’homme en partageant les chasses, et non le contraire. Laissons-le à ses illusions… Quoi qu’il en soit, le crâne sibérien semble indiquer qu’une certaine intimité régnait déjà entre l’homme et le chien voilà quelque 33 000 ans. Mais cette belle amitié aurait brutalement pris fin : en effet, au-delà de cette date on ne trouve plus de fossiles de chiens domestiqués. Les hommes auraient continué à habiter les monts Altaï, mais sans canidés auprès d’eux. Que s’est-il passé ? Une brouille entre les deux espèces ? Les auteurs de l’étude émettent l’hypothèse que des conditions climatiques plus difficiles auraient poussé les hommes à se déplacer davantage pour rechercher une nourriture devenue plus rare, ce qui aurait interrompu le processus de domestication.

C’est pourquoi tous les chiens actuels ne descendent pas des loups sibériens, mais d’une deuxième domestication qui s’est déroulée voilà 14 000 ans au Moyen-Orient, mais aussi en Chine, à partir, cette fois, du loup gris. C’est en tout cas ce qu’affirment les récentes études génétiques. Floyd remue de la queue. Il est, pour une fois, d’accord avec la science. Ouf !

SOURCE : Le Point.fr – article de 

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L’homéopathie ça marche sur les animaux

Posté par othoharmonie le 17 février 2013

L’homéopathie n’est pas exclusivement réservée aux humains ! Animaux d’élevage, chevaux de course, mais aussi chiens, chats et autres rongeurs peuvent être traités de cette manière.

L'homéopathie ça marche sur les animaux dans CHIEN chien4Cette approche thérapeutique est indiquée dans certaines affections respiratoires, dans les troubles digestifs notamment. Certains exploitants agricoles y recourent aussi en cas de troubles de la croissance, ou de la production laitière. C’est d’ailleurs la seule pharmacopée autorisée dans l’agriculture biologique, et elle permet d’obtenir de bons résultats. Le métabolisme de l’animal étant très différent de celui de l’homme, le dosage est apprécié au cas par cas. Les traitements coûtent généralement moins cher qu’en médecine allopathique – et sont également pris en charge par les assurances de santé animale.

L’homéopathie doit être réservée à des spécialistes. Elle exige de la part des vétérinaires, une formation spécifique et des connaissances régulièrement mises à jour. D’ailleurs, si près de 800 praticiens ont été formés en France depuis 30 ans, ils sont beaucoup moins nombreux à la pratiquer quotidiennement. Si vous êtes intéressé et si lui-même ne pratique pas, votre vétérinaire saura vous orienter.

Quelle forme pour les médicaments ? Comme pour les humains, les traitements homéopathiques destinés aux animaux se présentent généralement sous forme de granules – de petites billes qui se prennent à raison de 5 le matin et le soir – ou de globules. Ces derniers sont en fait, des microbilles en tube unidose. Les faire fondre sous la langue de votre animal serait bien compliqué… Il suffit en fait de les lui faire avaler, ou de les faire fondre dans l’eau de sa gamelle. Pour les animaux d’élevage, l’homéopathie s’administre généralement sous forme liquide, diluée dans l’eau de boisson.

N’oubliez pas que cette médecine est curative : elle sert uniquement à guérir un problème de santé avéré, et ne doit pas être utilisée à titre préventif.

 

Source : interview du Dr Gilbert Genouël, vétérinaire homéopathe à Montgermont (35), 17 février 2010.

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Objectif chien propre

Posté par othoharmonie le 17 février 2013

 

Dans les premières semaines de sa vie, Le chiot apprend de sa mère à ne pas se soulager dans son panier. Si c’est un bon début, c’est largement insuffisant. Au propriétaire de l’animal de lui enseigner alors la propreté telle que les êtres humains l’envisagent.

Objectif chien propre dans CHIEN chien3Faire ses besoins à l’extérieur n’est donc pas une évidence pour le chien. A deux mois, il va commencer à maîtriser ses orifices naturels et à pouvoir se retenir. L’apprentissage peut commencer. Et si l’éducation à la propreté tourne au bras de fer, c’est probablement à vous-même qu’il faudra vous en prendre…

 Que penser des litières pour chien ? Tentant pour le propriétaire, c’est totalement déconseillé. Certes, vous serez un peu plus tranquille… sur le moment, mais à terme, vous mettrez deux fois plus de temps (voire bien plus) pour apprendre à votre chien que les besoins se font dehors ! Evitez aussi de disposer du papier journal ou une serpillière là où il est autorisé à « faire », ou de le mettre dans la douche s’il montre une envie pressante.

 Quand sortir son chien ? Dans les premières semaines et dans la mesure du possible, sortez-le toutes les 3 ou 4 heures maximum. Le matin, au réveil, et ensuite après chaque repas. Au départ, emmenez-le toujours au même endroit, pour instaurer ce rituel et lui faire comprendre ce que vous attendez de lui. Lorsqu’il se soulage, félicitez-le ! Une caresse ou une friandise contribuera à ancrer le message.

 Et s’il s’oublie à l’intérieur ? Si vous le prenez sur le fait, montrez-lui que c’est « mal ». Un non ferme suffira. Inutile de vous énerver et de hurler, vous risquez juste de traumatiser le pauvre animal, qui n’y comprendra rien. Comme dit le fabuliste, patience et longueur de temps font plus que force ni que rage… Quant au mythe du nettoyage à l’eau de javel, c’est une hérésie. Son odeur ne repousse pas les toutous, pire, ils l’adorent. Vous risquez même d’inscrire les endroits où le chien à uriné. Une bonne raison pour qu’il recommence ! Préférez les produits de lavage traditionnels et le vinaigre blanc. Nettoyez aussitôt, mais pas devant l’animal, qui risque de prendre cela pour un jeu.

 

Source : Interview du Dr Patrice Autret, vétérinaire à la Chapelle sur Erdre (44), 12 mars 2010.

 

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Des maîtres qui assurent

Posté par othoharmonie le 17 février 2013

 

Avec près de 8 millions de chiens et 10 millions de chats, les Français sont les champions européens en matière d’animaux de compagnie. En revanche, seulement 3% de ces animaux sont couverts par une assurance santé. A titre de comparaison, ils sont 30% au Royaume-Uni et même… 80% en Suède.

Des maîtres qui assurent dans CHIEN chienchatOr faire soigner son chien – ou sonchat, son perroquet ou son NAC - peut vite faire déraper le budget familial. A tel point que certains propriétaires se trouvent dans l’incapacité de payer ces frais. D’où l’intérêt de souscrire une assurance. La majorité des assureurs couvrent chiens etchats à partir de 3 mois. Sachez qu’un délai de carence de 48 heures à 60 jours est souvent imposé. Il s’agit de la période suivant la signature du contrat, au cours de laquelle l’assuré ne peut bénéficier de ses garanties.

Les contrats varient en fonction de l’espèce animale, de la race et des risques couverts – maladie et/ou accident. Quant aux tarifs, ils varient de 9 à 50 euros mensuels selon le type de formule que vous aurez choisie. Vous craignez d’exploser votre budget ? Sachez qu’une fracture « sans problème » vous coûtera en moyenne 250 euros. Si votre animal souffre d’allergies, les traitements vous reviendront à 250 euros par trimestre. Pour l’ablation d’une tumeur mammaire, comptez 600 euros ! Important : tous les assureurs prévoient un plafond annuel de dépenses, et celui-ci peut aller de 1 100 euros à plus de 2 000 euros.

Tous les animaux domestiques sont concernés : les chiens et chats bien sûr, mais aussi les chevaux… Pas facile toutefois de s’y retrouver parmi toutes les offres. Si votre vétérinaire n’est pas habilité à vendre lui-même des polices d’assurance, il pourra vous donner de bons conseils. N’hésitez pas à le solliciter. Et surtout, lisez bien votre contrat avant de partir en voyage avec votre compagnon à quatre pattes. La plupart des assureurs ne couvrent que les frais engagés en France et dans quelques pays limitrophes.

Si vraiment vous n’avez pas les moyens d’assurer votre animal, la SPA (01 43 80 40 66) comme la Fondation Assistance aux animaux (01 39 49 18 18) disposent de dispensaires. Ils ont vocation à soigner les animaux dont les maîtres ont peu de ressources. Enfin les 4 écoles vétérinaires françaises sont ouvertes à tous les propriétaires d’animaux, sans condition de ressources.

 

Pour aller plus loin, consultez les sites des écoles suivantes :

  Lyon ; 
  Nantes ; 
  Toulouse ; 
  Maisons-Alfort.

 

Source : Intérêts privés – Décembre 2010 N°682

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Ski avec votre chien

Posté par othoharmonie le 17 février 2013

Tout schuss… à 4 pattes !

C’est la dernière ligne droite avant les vacances d’hiver, et toute la petite famille s’apprête à partir à la montagne. Et « toute la famille », cela implique… le chien ! Après tout, pourquoi ne pas lui offrir à lui aussi, les bienfaits d’un séjour en altitude ? Pour qu’il s’amuse autant que vous… en toute quiétude, retenez tout de même ces quelques conseils.

Ski avec votre chien dans CHIEN telechargement-4Question de bon sens – et de sécurité – les pistes balisées sont interdites aux chiens. Même en laisse, vous ne pourrez pas l’emmener. Assurez-vous aussi – là également c’est de base… – que le propriétaire auquel vous louez votre logement accepte les animaux. Sinon, prenez le temps de vous renseigner sur les pensions animalières implantées à proximité de la station. Rassurez-vous, les contraintes s’arrêtent là. Vous pourrez profitez avec votre toutou des plaisirs de la randonnée en montagne, et la plupart des stations acceptent la présence canine dans les « œufs » et les télécabines.

 

Avant la balade.

Chacune de vos sorties demandera une petite préparation. Appliquez quotidiennement une crème tannante sous ses pattes afin de renforcer ses coussinets. Ainsi résisteront-ils mieux au froid. Vous pouvez même commencer ce « rituel » 15 jours avant votre départ en vacances. Les coussinets s’en trouveront épaissis, tout en conservant leur souplesse.

Le jour J

 Ca y est ! Les vacances commencent enfin pour votre compagnon à quatre pattes ! Même si en théorie, il supporte assez bien le froid, vous pouvez le vêtir d’un manteau. Avant chaque sortie, la Fondation 30 millions d’amis conseille même « d’appliquer de la Biafine® ou de la vaseline sur les parties sensibles de l’animal : coussinets, truffe, extrémités des oreilles…. Ces produits serviront d’isolant thermique ». Et de continuer, « pour les plus inquiets, les vétérinaires vendent des bottines spécifiques ». Pendant la promenade, empêchez-le de manger la neige, qui risque d’irriter l’estomac et l’intestin. C’est le plus court chemin… vers des vomissements et des diarrhées bien liquides ! Un conseil « emportez un jouet pour le distraire » poursuit la Fondation.

images-10 dans CHIENLes hommes et les chiens ne sont pas si différents. Et comme pour nous, il est un danger invisible pour votre animal : le soleil. Si sa truffe est dépigmentée, enduisez-là d’une protection solaire. De même, la réverbération sur la neige peut entraîner chez le chien, comme chez nous, une forte inflammation ophtalmique appelée « uvéite ». Alors que faire ? Vous pouvez toujours essayer de lui faire porter des lunettes de soleil. Après vous être fatigués quelques heures, vous prendrez peut être la sage décision de sortir à des heures où le rayonnement solaire n’est pas trop intense. Ou plus simplement, en forêt.

 

Après la promenade

De retour de l’excursion, prenez le temps d’inspecter les quatre pattes de votre compagnon. Séchez-les soigneusement et retirez les morceaux de glace ou les pierres qui auraient pu s’insérer entre les coussinets. Et pour éviter le moindre pépin, n’oubliez pas son carnet de santé.

Source : Fondation 30 millions d’amis, site consulté le 10 février 2011

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5 idées reçues sur les chiens

Posté par othoharmonie le 2 février 2013

Le chien est le meilleur ami de l’homme. Certes mais… l’homme est-il toujours le meilleur ami du chien ? Croyant connaître parfaitement ce dernier, nous avons parfois tendance à faire son bonheur malgré lui. Petit retour sur cinq affirmations qui concernent nos compagnons à quatre pattes … et qui toutes sont fausses.

5 idées reçues sur les chiens dans CHIEN chien11  Première de ces idées reçues, « un chien qui remue la queue est un chien heureux ». Bien entendu c’est vrai. Généralement… Mais le contraire l’est tout autant. Un animal agressif peut très bien remuer la queue. C’est en effet un signe d’agitation ou d’excitation, aussi bien positif que négatif ;

  Votre chien joue sans arrêt avec vos enfants ? Vous pensez donc qu’il n’y a rien à craindre. Autre erreur. Un chien, même paraissant inoffensif peut très bien devenir agressif. Et ce en raison d’une douleur, d’une peur soudaine ou simplement parce qu’il se sent lui-même menacé ;

  Dans le même ordre d’idées, certains estiment que les chiens de 1e et 2e catégories, comme les Pittbulls ou les Rottweiller, sont ceux qui mordent le plus. Les médias certes, sont régulièrement l’écho d’attaques perpétrés sur des enfants… Pourtant, comme le rappelle la Fondation 30 millions d’amis, « les chiens y compris les plus agressifs, ne sont pas doués de méchanceté à l’origine ». Et d’avertir, «  ce sont les labradors qui causent le plus de morsures en France chaque année (ce sont aussi les chiens les plus répandus). Un certain laxisme dans l’éducation et le manque de vigilance sont fréquemment la cause de ces morsures » ;

  Côté éducation toujours, certaines pratiques perdurent. Quelques maîtres estiment encore nécessaire pour punir un animal sale, de lui plonger la truffe dans ses déjections. Erreur. Un chien ne ressent pas le même dégoût que nous vis-à-vis de ses excréments. Ainsi, le fait de manger ses déjections, la coprophagie, n’est pas inhabituel chez l’animal. « Une simple réprimande verbale sur le ton du reproche aura l’effet souhaité » apprend-on sur le site de 30 millions d’amis ;

  Enfin, « un chien de petite taille n’a pas besoin de se dépenser et peut passer ses journées en appartement ». Eh bien non, ce n’est pas la taille qui importe. Certaines races de petite taille sont extrêmement dynamiques. C’est le cas du Jack Russel terrier ou du teckel, qui ont un grand besoin d’exercice.

 Source : Fondation 30 millions d’amis – Un chien pour les nuls de Gian Spadafori et Catherine Collignon, First éditions, consultés le 26 avril 2012

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Parlez chien

Posté par othoharmonie le 2 février 2013

Il aboie, il grogne, il hurle. Votre chien possède un langage bien à lui pour s’exprimer. Pas toujours évident de décrypter ses vocalises. Le Dr Benjamin Capron, vétérinaire près de Nantes, nous donne quelques clés pour faciliter notre compréhension.

Parlez chien dans CHIEN chien13Le grognement est « presque systématiquement synonyme d’agressivité », indique-t-il. Prudence donc, lorsque le chien grogne. il est certainement en position offensive.

L’aboiement peut correspondre à plusieurs attitudes. Le chien aboie lorsqu’il est sur le point d’attaquer. Mais pas seulement. Il peut aussi aboyer lorsqu’il est heureux et excité, dans le cadre du jeu par exemple. Pour décrypter ses aboiements, observez sa posture. « Si ses babines sont retroussées et ses pupilles dilatées, il est en position agressive. Si au contraire il remue la queue, c’est que Médor est tout simplement content de jouer avec vous », note le Dr Capron.

En effet, un chien agressif ne se contente pas de grogner ou d’aboyer. L’ensemble de son corps est amené à s’exprimer. Mais si l’attitude agressive est facile à discerner, celle du chien qui a peur l’est beaucoup moins. En effet, un chien effrayé aboie rarement. « Il peut même se mettre sur le dos en position de soumission, avant de mordre très fort et de se sauver », indique Benjamin Capron. Donc, si vous ne connaissez pas très bien l’animal en question, restez prudent.

Des vocalises canines. Vous avez sans doute déjà entendu des chiens semblant vouloir parler, ou même chanter. « D’une manière générale, ce comportement amuse beaucoup les maîtres. Résultat : l’animal, encouragé par les caresses, produit des sons étranges, qui sont le plus souvent fruit du hasard », raconte le Dr Capron.

Chien-loup ? Un chien qui hurle à la mort n’est pas pour autant un loup ! Mais ce comportement est régulièrement observé chez l’animal domestique resté seul à la maison. « Il trahit alors une anxiété liée à la séparation. Le chien souffre d’un stress incontrôlable », ajoute-t-il. Inconsolable, il peut alors s’attaquer au canapé du salon voire uriner un peu partout dans la pièce. Si vous êtes régulièrement confronté à de telles situations, n’hésitez pas à consulter le vétérinaire.

 

Source : interview de Benjamin Capron, vétérinaire près de Nantes, 5 janvier 2011

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Contre le froid, pour mon chien

Posté par othoharmonie le 2 février 2013

 

 

Contre le froid, pour mon chien dans CHIEN chienchaudSi les chiens sont plus résistants que nous face aux basses températures, ils n’y sont pas, pour autant, insensibles. Cette année, l’hiver est en avance sur le calendrier. Quelques précautions sont donc indispensables.

Les chiens ont une température corporelle supérieure à la nôtre (38,5°C). De façon générale, ils résistent mieux au froid. Mais ce qui est valable pour une race, ne l’est pas obligatoirement pour une autre. Tout dépend de :

 l’épaisseur de sa fourrure. C’est logique, les races à poils longs sont mieux protégées que celles à poils ras. D’ailleurs, plus un chien sera habitué à vivre en extérieur, et plus son poil sera épais ; En outre, les chiens les plus vulnérables seront les petits gabarits (teckels, chihuahua…), contrairement aux saint-bernards ou aux terre-neuve, vraiment taillés pour affronter les basses températures. Ceux à poils ras ou habitués à vivre en intérieur mériteront également votre attention… Si votre compagnon ressent le besoin du grand air, n’hésitez pas à le vêtir d’un pull… même si d’aucuns le trouvent ridicule ;

 L’âge et le poids. Comme c’est le cas pour l’homme, les chiens les plus jeunes et les plus âgés seront les plus sensibles au froid et au courants d’air. Autre point commun, le poids. Un chien trop maigre ne possèdera pas les réserves corporelles suffisantes pour l’aider à lutter contre le froid. Mais attention, un chien trop gros ne sera pas davantage protégé qu’un autre, de poids normal.

Dernier conseil, si vous faites profiter votre compagnon à quatre pattes de la neige, n’oubliez pas ensuite de vérifier l’état de ses coussinets. Veillez à ôter les particules de neige qui peuvent s’accumuler dans les poils. Sinon, gare aux irritations ou aux gerçures.

Source : Ordre national des Vétérinaires, 3 décembre 2010

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Morsure de chien

Posté par othoharmonie le 1 février 2013

les bons réflexes

La salive de chien est un épouvantable bouillon de culture où sont présentes de nombreuses bactéries. Si une personne de votre entourage a été mordue, vous devez agir selon un protocole bien précis. Lequel commence par… ne pas paniquer ! Facile à dire.

Tout d’abord, vérifiez visuellement la blessure. Il s’agit d’une plaie du visage ? Emmenez tout de suite le blessé à l’hôpital. Elle doit être suturée et, au préalable, très soigneusement désinfectée.

Morsure de chien dans CHIEN chien2Si la lésion se situe au niveau du bras ou de la jambe, demandez à la personne de réaliser de petits mouvements des extrémités afin de voir si un nerf ou un tendon n’a pas été atteint. Lavez ensuite la plaie à grande eau pendant cinq minutes.

Le chien a-t-il bien été vacciné contre la rage ?

La gueule d’un chien héberge des germes en grands nombres. La désinfection est donc une étape essentielle. Pour cela, utilisez de l’eau de Javel diluée, de la Bétadine® ou du Dakin®. Recouvrez ensuite la plaie d’une compresse imprégnée du même désinfectant, et conduisez la victime chez le médecin.

Dans un second temps, réclamez au propriétaire le carnet de vaccinations de l’animal. Vous vérifierez ainsi qu’il a bien été vacciné contre la rage. Le chien devra ensuite être surveillé par un vétérinaire, afin de détecter une éventuelle présence de la maladie.

Sachez qu’il ne s’agit pas là d’une option : tout chien ou chat, ou tout autre carnivore ayant mordu ou griffé un homme doit être présenté dans les 24 heures à un vétérinaire, par son propriétaire. Si l’animal n’a pas été vacciné ou s’il s’agit d’un chien errant, rendez-vous au centre antirabique le plus proche, afin que le blessé puisse directement être vacciné contre la rage. Un rappel antitétanique est également très recommandé.

Source : Le guide du chien heureux, de Sophie de Villenoisy, éditions Leduc.s, 215 pages- le 31 juillet 2012

 

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Les années affectent aussi les chiens

Posté par othoharmonie le 1 février 2013

 

Dégradation des sens, incontinence et même sénilité – eh oui, ce n’est pas l’apanage des humains… – les chiens aussi prennent de l’âge. Et les petits et grands maux de nos animaux de compagnie ne sont pas si différents des nôtres. Pour rendre sa vie – et par la même occasion la vôtre – plus douce, soyez attentifs aux changements liés à l’âge avancé de votre compagnon à quatre pattes.

Les années affectent aussi les chiens dans CHIEN chien5« Dans les pays riches et industrialisés, il existe une similitude frappante entre le vieil âge chez l’homme et chez l’animal domestique », souligne le Dr Thierry Bedossa, vétérinaire. Alimentation trop riche, sédentarité, pollution environnementale… Les mêmes causes engendrent les mêmes effets. « Nosanimaux de compagnie peuvent développer des cancers, des troubles cardiaques, du diabète, de l’arthrose », énumère notre vétérinaire. Pour eux comme pour nous, des moyens médicaux existent pour traiter ou soulager. Consultez régulièrement son vétérinaire pour faire le point sur l’état de santé de Médor.

« La prise en charge d’un vieux chien doit être individualisée », insiste le Dr Bedossa. En effet, chaquechien est différent. « Les changements de tempérament peuvent chez certains être traités par l’administration de régulateurs de l’humeur. Pour d’autres, il suffira de s’adapter, en le laissant tranquille ou en lui aménageant un espace au calme dans la maison ». Les vieux chiens sont plus enclins à l’anxiété chronique et à l’irritabilité. « Soyez tolérant avec votre animal. S’il se met à aboyer soudain au milieu de la nuit, c’est probablement un signe de détresse ». Mieux vaut le rassurer en le caressant, et « l’installer dans un espace plus restreint pour l’empêcher de déambuler et de développer son angoisse », ajoute-t-il.

Troubles physiques

Votre chien prend de l’âge. Par conséquent, son corps est plus sensible aux changements de température et aux efforts intenses. Continuez à le sortir régulièrement, mais réduisez peut-être la durée des promenades. Surveillez aussi son poids et veillez à préserver sa masse musculaire par une activité et une alimentation adaptées. Il sera plus en forme et souffrira moins de son arthrose, affection fréquente chez le vieux chien. En outre, faites-le dormir sur une couverture ou un coussin pour qu’il n’ait pas froid.

Comme pour l’homme, l’acuité des sens du chien diminue au fil des années. Il ne voit plus, il entend mal… Pour que votre compagnon vous prête attention, ajoutez un claquement de mains ou un sifflement à votre appel. Dès qu’il se retourne, récompensez-le. Il apprendra très vite l’importance de ces nouveaux signaux de communication.

A partir d’un certain âge, certains chiens présentent aussi une forme plus ou moins importante d’incontinence. « Celle-ci est parfois liée au syndrome de dysfonctionnement cognitif, une forme de sénilité chez l’animal », explique notre vétérinaire, mais elle est le plus souvent lié au vieillissement de certains organes et à l’apparition de maladies chroniques. Dans la plupart des cas, des traitements existent. Il est également possible de faire porter des couches à son vieux chien incontinent. Adressez-vous à un vétérinaire, il vous conseillera.

 

Source : Un chien pour les nuls de Gina Spadafori et Catherine Collignon, First Editions, 300 pages, 11,90 euros ; interview du Dr Thierry Bedossa, vétérinaire, 10 mars 2011

 

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Un chien pour rendre le sourire

Posté par othoharmonie le 27 janvier 2013

 

 « Les pensionnaires de la maison de retraite m’attendent toujours avec impatience » explique Georgette Terrien, une retraitée active passionnée de chiens. Et pour cause, Georgette se déplace dans l’Anjou soit avec Brandy, une femelle berger belge malinois, soit avec Voss, un dobermann. Deux compagnons qui ont obtenu le diplôme de « chien visiteur », délivré par la Société centrale canine.

Un chien pour rendre le sourire dans CHIEN 180px-my_dog « J’agis en tant que bénévole et j’interviens en maison de retraite, en salle devant une vingtaine de personnes ou dans les chambres pour les résidants alités, éventuellement à domicile ou dans les centres accueillant des enfants handicapés », précise Georgette.

 Quand elle entre dans la pièce, les sourires s’affichent. « Pendant une heure, les retraités peuvent caresser le chien, le brosser. Je propose également des animations où le chien doit leur ramener un objet ». Détente, joie, bien-être…

Et pour certains, c’est aussi l’occasion de surmonter leur peur. « Dans la maison de retraite, une femme ne voulait absolument pas toucher le chien. Mais nous avons progressivement réussi à lui faire changer d’avis. Désormais, elle attend avec impatience notre venue avec un des animaux ».

 Avec Brandy qui a son « brevet d’obéissance », Georgette conduit une séance de dressage avec différents exercices. « Les enfants handicapés adorent ce moment-là » s’enthousiasme-t-elle. Quant aux personnes âgées, elles apprécient donner des ordres au chien : assis, debout, couché. Succès garanti. « C’est très enrichissant, pour le public comme pour moi », prend-elle soin d’ajouter. Finalement, Georgette n’a qu’un regret : « ne pas pouvoir entrer dans les hôpitaux ». Pour des raisons principalement liées à la sécurité mais aussi à l’hygiène.  ».

 

Source : Interview Georgette Terrien, 6 mars 2011

 

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