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Fourmis utiles

Posté par othoharmonie le 31 décembre 2012

 

Fourmis utiles dans FOURMI fourmi0Les fourmis sont souvent considérées comme des fléaux par les hommes, car certaines sont la cause de grands dommages. Les grandes fourmis charpentières, par exemple, peuvent détruire le bois des maisons en y creusant des galeries. Les petites fourmis des pharaons, originaires d’Afrique, peuvent envahir des lieux chauffés, comme les boulangeries, les cuisines ou les hôpitaux, où elles risquent de transmettre des germes. Certaines fourmis (dolichodérinés) volent les graines, tuent de jeunes oiseaux au nid et empêchent l’installation d’insectes utiles. Dans le sud des États-Unis, les petites fourmis de feu, très agressives, ont un venin si douloureux et laissent de telles plaies que les ouvriers agricoles refusent de travailler dans les champs infestés. En Amérique du Sud, les fourmis coupeuses de feuilles sont capables de dévaster des pans entiers de forêts et de cultures. Les fourmis légionnaires, en Amérique latine et en Afrique, sont des nomades qui se déplacent sous la forme de très longues colonnes que rien ne détourne de leur trajet. En chemin, elles dévorent tous les animaux qu’elles rencontrent : insectes, larves, grenouilles, serpents, rongeurs, etc. S’ils sont morts ou immobilisés, elles peuvent aussi dévorer des animaux beaucoup plus gros, comme des buffles, des antilopes ou même l’homme, ne laissant que les os. En Afrique, la fourmi magnan (Dorylus nigricans) est particulièrement redoutée.

   En revanche, les fourmis rousses apportent toutes sortes de bienfaits. Leurs activités de semailles et d’irrigation et leur rôle d’insecticide naturel font d’elles de remarquables auxiliaires écologistes des forestiers, qui remarquent souvent la présence de territoires luxuriants là où elles sont installées. Les forestiers ont multiplié artificiellement les colonies de ces indicateurs biologiques précieux dans des forêts à faible population de fourmis, à l’aide de transplantations et d’implantations de reines fécondées en laboratoire ou prélevées d’une fourmilière. Certaines fourmilières sont protégées par un filet qui empêche le passage de prédateurs comme les pics.

   Cependant, on observe une nette régression des fourmis rousses en Europe. Parmi les causes connues, il faut citer : le prélèvement des cocons servant de nourriture de base aux faisans d’élevage ou à des poissons exotiques ; les travaux forestiers exécutés sans précautions près des fourmilières ; les promeneurs, qui compromettent l’équilibre thermique des nids en y plantant un bâton, favorisant ainsi la pénétration de l’eau de pluie ; enfin, le traitement aux insecticides des terres agricoles en lisière de forêts. Les fourmis rousses sont protégées en différentes régions d’Europe, notamment en Wallonie. Formica rufa est une espèce classée « quasi-menacée » sur la liste rouge des espèces menacées établie par l’U.I.C.N. (Union internationale pour la conservation de la nature).

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Histoire de Fourmis

Posté par othoharmonie le 31 décembre 2012

 

Histoire de Fourmis dans FOURMI fourmi5Alexandre et Daphné étaient occupés à regarder une colonne de fourmis qui descendait le long du tronc d’un cocotier. Ces fourmis avaient vraiment l’air pressées, sans doute avaient-elles quelque chose de très important à faire.

– Regarde Daphné, dit Alexandre, je vais faire quelque chose de magique. Je mouille mon doigt avec ma salive et je le passe sur le tronc de l’arbre comme pour couper leur chemin par un trait invisible. Regarde bien !

En effet, il se produisit alors quelque chose de magique. Les fourmis dont la route avait été coupée par le doigt d’Alexandre se mirent à tourner en rond et à chercher leur chemin en se dressant sur leurs pattes, incapables de suivre celles qui n’étaient pourtant qu’à quelques centimètres et qui continuaient à pédaler sans s’occuper des traînardes. Mais, au bout d’un moment, une fourmi, relevée sur ses pattes et faisant remuer ses antennes, reprit la piste. Toutes les autres suivirent.

– C’est normal expliqua Célia qui venait d’arriver. Les fourmis se suivent grâce à l’odeur qu’elles laissent sur le tronc. C’est parce que la salive d’Alexandre n’a pas la même odeur que la salive des fourmis qu’elles ont été déroutées. Et si on allait voir où elles vont ces fourmis ?

Ce serait amusant non ?

– Oh oui ! venez les gars, fit Alexandre. On y va !

– On n’est pas de gars, on est des filles, dirent en choeur Daphné et Célia !

– Bon ! d’accord ! C’est parce que je me croyais avec mes copains, répondit Alexandre.
Les trois enfants suivirent donc les fourmis qui descendaient le tronc du cocotier.

– Regardez ! elles vont boire l’eau qui goutte du robinet du jardin ! C’est pas génial comme voyage. Ah ! ensuite elles prennent une autre direction. Où peuvent-elles bien aller ?

– C’est facile à trouver dit Daphné, on fait comme les fourmis, on marche à quatre pattes, on se met dans la file des fourmis, et puis on suit !

Trois fourmis – un peu plus grosses que les autres – se mirent donc dans la colonne sans se faire remarquer. Les enfants arrivèrent ainsi à l’entrée de la fourmilière qui était creusée dans le sol.

– Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? On a beau faire les fourmis et marcher à quatre pattes, on

ne va pas réussir à rentrer dans un trou aussi petit !

– Bon ! dit Célia, on va faire quelque chose de magique. Vous avez vu à la télé, on voit des émissions scientifiques avec des caméras minuscules qui rentrent à l’intérieur du corps et qui peuvent filmer l’intérieur de l’estomac ou des artères. Alors on va fermer les yeux et on va imaginer que nous rentrons à l’intérieur de la fourmilière. Bien sûr, notre corps reste à l’entrée de la fourmilière, mais notre esprit va voyager à l’intérieur. D’accord ?

– Je suis pas tellement sûre que ça marche, fit Daphné.

– Essayons toujours ! Tu es prêt Alexandre ?

– D’accord. Allons-y !

Description de cette image, également commentée ci-aprèsLes trois enfants fermèrent alors les yeux très fort et, comme par magie, se retrouvèrent à l’intérieur de la fourmilière.

– Mais il fait tout noir là-dedans ! dit Alexandre. Comment font les fourmis pour se reconnaître et pour lacer leurs chaussures ?

– Ah ! il est drôle ! dit Célia. Mais elles n’ont pas besoin d’y voir clair : elles ont des scratches à leurs baskets ! En fait si on n’y voit rien, c’est parce qu’on vient de la lumière. Dans quelques instants on verra beaucoup mieux.

En effet, leurs yeux s’habituèrent à la pénombre et commencèrent à mieux distinguer les formes.

Ils entendaient du bruit venant d’une galerie sur la droite et se dirigèrent dans cette direction.
– Arrête de rigoler Daphné ! tu vas nous faire repérer, dit Alexandre.
Les enfants arrivèrent alors jusqu’à une pièce où il y avait plein d’enfants fourmis qui étaient sagement assis par terre. Ils écoutaient une dame fourmi qui leur parlait en langue fourmi. C’était l’école des fourmis !

– Ecoutez bien les enfants, disait la maîtresse fourmi. Nous allons parler aujourd’hui des fourmis d’Amazonie. Qui sait où se trouve l’Amazonie ?

Alors une petite voix au premier rang leva la patte et dit :

– Moi je sais Madame : c’est là où il y a la plus grande forêt du monde et le plus grand fleuve du monde qui s’appelle l’Amazone.

– C’est bien Daphourmi ! dit la maîtresse. Mais c’est sur quel continent cette forêt immense et ce grand fleuve ?

– C’est en Amérique ! fit un garçon fourmi.

– Bien Fourmalex ! (c’était le nom du garçon qui venait de parler) dit la maîtresse. Alors, en Amazonie, en Amérique du Sud donc, il existe des fourmis – nos cousines, puisque toutes les fourmis du monde sont des fourmis – il existe des fourmis qui vivent d’une manière très rigolote. En général, les fourmis aiment le sucre – bien qu’il existe, vous le savez, des fourmis qui n’aiment que la viande – c’est pour cela que nous nous trouvons souvent sur la route des enfants des humains (comme les Daphné, les Célia et les Alexandre) qui sont aussi gourmands que nous. Quand ils oublient de refermer le pot de confiture, c’est bonnard pour les fourmis !

 Bon, alors les fourmis dont je vous parle n’ont pas besoin, comme nous, d’aller à la pêche au sucre dans les armoires et les garde-manger. Elles habitent sur une plante qui produit du sucre à la demande, comme les distributeurs qui marchent avec des pièces. Quand elles ont faim, elles piquent la tige et une goutte de sucre perle au bout de quelques secondes. Mais ces fourmis ne font pas que soutirer le sucre de cette plante. Car elles la protègent des chenilles et des insectes qui viennent en manger les feuilles. Dès qu’un mangeur de feuilles approche, elles l’attaquent et le repoussent aussitôt. Ainsi la plante prospère-t-elle grâce à ses gardes du corps fourmis.

 Il y a une exception, toutefois, car une chenille vit pourtant sur cette plante-bonbon sans être inquiétée par les fourmis. C’est, qu’elle aussi, a la bonne idée de fabriquer du sucre et les fourmis la piquent de la même façon… Vous voyez les enfants, quand on fait usage de ses méninges on réussit toujours à se tirer d’affaire. C’est pourquoi il ne faut jamais inventer des maux de tête pour ne pas faire ses devoirs, car c’est le calcul mental qui fait passer les maux de tête… et les maux de ventre quand la faim vous donne des crampes d’estomac, en vous permettant de gagner votre pain. C’est parce que nos ancêtres fourmis ont observé, pensé, calculé qu’ils ont domestiqué les pucerons à sucre candi – bien avant que les hommes ne fassent leur révolution néolitihique comme ils disent. Bon ! assez pour aujourd’hui. Demain, nous étudierons à quoi sert l’acide formique et comment le geai – cet oiseau malin comme un singe – se débarrasse de ses puces en se faisant asperger d’acide formique par les cousines qui habitent sous son nid…

 Description de cette image, également commentée ci-aprèsC’est alors qu’on entendit une voix qui venait de là-haut et qui appelait :

– Célia ! Daphné ! Alexandre ! où êtes-vous ? Venez vite prendre votre goûter !
– C’est William qui nous appelle, dit Célia. Vite ! On remonte.
Et hop ! Les trois enfants se retrouvèrent à l’extérieur de la fourmilière.

– Ah! c’était bien, fit Célia. J’ai l’impression d’avoir fait un rêve.

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Imaginons la Fourmi

Posté par othoharmonie le 31 décembre 2012

 

LES FOURMIS DANS L’IMAGINAIRE HUMAIN

 

Imaginons la Fourmi dans FOURMI 220px-chinguetti-manuscrit-termitesLes fourmis font partie de bon nombre de nos croyances, de nos légendes et de nos mythes. Ceci est particulièrement vrai en Afrique, chez les Dogons. Cette tribu du Mali fût étudiée pendant de longues années par l’ethnologue français M. Griaule.

 Celui-ci donna trois versions possibles pour expliquer le mythe de l’origine de la Terre. L’une d’elle, énoncée dans l’ouvrage Dieu d’eau implique les fourmis dans la formation de la terre. Pour les Dogons, Amma, le créateur du Monde était un potier. Il commença par fabriquer l’astre solaire et l’astre lunaire en pétrissant deux boules de terre en forme de canaris. Il leur donna la couleur rouge pour le soleil et blanche pour la lune. Puis il prit un peu de terre et la modela en forme de femme dont le sexe était une fourmilière. C’était la Terre, avec laquelle il s’accoupla pour donner le Chacal et les Monno. Ceux-ci donnèrent les ancêtres des hommes d’aujourd’hui.

 Parfois la connaissance des fourmis est beaucoup plus proche de la réalité. Selon Pierre Jaisson (La fourmi et le sociobiologiste, 1993 p. 276) les indiens lacandons du Chiapas (Mexique) avaient une terminologie binominale pour désigner les fourmis de leur forêt, ce qui montre leur connaissance approfondie de la nature. Pour certains indiens de l’altiplano mexicain, c’est le serpent corail qui fonde les sociétés de fourmis champignonnistes Atta. Ils le considèrent comme la reine des fourmis. Effectivement le serpent entre impunément dans la colonie pour y pondre, d’où la légende qui en fait le fondateur de la fourmilière. Le même type de légende existerait à Madagascar pour d’autres fourmis et d’autres serpents.

 Un proverbe Mossi au Burkina Faso dit que lorsque les fourmis coordonnent leurs mandibules elles transportent un éléphant.

 Les fourmis sont également présentes dans le Coran. La sourate 27 porte leur nom. Les fourmis sont mentionnées dans le verset 18. Elles y apparaissent comme un peuple évolué apeuré par la venue de Salomon. Ce texte datant de l’époque du Prophète servit par la suite de support à Djahiz dans son Kitâb al-hayawân (Le livre des animaux, 8/9ème siècle). Dans ce livre Djahiz décrit la fourmi comme un animal doté d’un odorat extrêmement fin lui permettant de détecter la nourriture à de grandes distances et d’informer les autres fourmis de la présence de cette nourriture. Le comportement des fourmis moissonneuses est aussi décrit. Les mêmes données se retrouvent dans «  Les merveilles de la création » (Quazwini, 13ème siècle) et  » La grande vie des animaux «  (Damiri, 14ème siècle) (A. Aarab, comm. pers.).

  dans FOURMIA l’image de la philosophie de l’antiquité, les fourmis sont prises comme exemple par certaines religions. Dans le Talmud, elles sont le symbole de l’honnêteté et de la vertu ; pour le bouddhisme, elles représentent les activités matérialistes. Là encore, c’est bien souvent l’apparente perfection de leurs organisations sociales ainsi que les similitudes entre leur comportement et le nôtre qui incitent les prophètes à les prendre pour exemple. Certaines castes indiennes sont respectueuses de toute forme de vie et « marchaient pieds nus afin de ne pas écraser une fourmi, dans une ville où l’on mutilait les enfants pour les envoyer mendier » (Un coeur invaincu, de Mariane Pearl, Plon 2003, page 138).

 La fourmi est souvent utilisée comme symbole de travailleur de l’ombre comme le journal du syndicat Sud d’Indre et Loire de la santé qui s’appelle « L’écho des fourmis » (exemplaire de février 2003) ou encore symbole d’économie, par exemple à Rennes pour le recyclage sélectif des déchets, ou symbole du monde « underground » comme les architectes « Ant Farm » américains. La fourmi est aussi bien sûr symbole d’insecte économe et travailleur comme on le voit dans le journal Le Monde du 24 mars 2009

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Fourmi et métamorphose

Posté par othoharmonie le 29 décembre 2012

 

Fourmi et métamorphose dans FOURMI fourmi11Les fourmis se développent par métamorphose complète, en passant par trois stades successifs : œuf, larve, nymphe (parfois pupe ou cocon, principalement chez les Formicinae) puis adulte (sans croissance à l’état adulte). La larve, privée de pattes, est particulièrement dépendante des adultes. Les larves et les pupes doivent être maintenues à température constante pour assurer leur développement et sont souvent déplacées parmi les diverses chambres de couvée de la fourmilière. Les différences morphologiques majeures entre les reines et les ouvrières, et entre les différentes castes d’ouvrières quand elles existent, sont induites par le régime alimentaire au stade larvaire. Quant au sexe des individus, il est génétiquement déterminé : si l’œuf est fécondé, l’individu est alors diploïde et l’œuf donnera une femelle (ouvrière ou reine) ; s’il ne l’est pas, l’individu est haploïde et forme un mâle.

Une nouvelle ouvrière passe les premiers jours de sa vie adulte à s’occuper de la reine et des jeunes. Ensuite, elle participe à la construction et au maintien du nid, puis à son approvisionnement et à sa défense. Ces changements sont assez brusques et définissent des castes temporelles. C’est-à-dire que les ouvrières se regroupent selon l’activité commune qu’elles auront à un stade de leur vie.

Chez certaines fourmis, il existe également des castes physiques. Selon leur taille, les ouvrières sont mineures, moyennes ou majeures, ces dernières participant plutôt à l’approvisionnement. Souvent les fourmis les plus grandes sont disproportionnées : tête plus grande et mandibules plus fortes. Chez quelques espèces, les ouvrières moyennes ont disparu, et il existe une grande différence physique entre les petites et les géantes, appelées parfois soldats bien que leur rôle défensif ne soit pas nécessairement prépondérant.

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Fourmis de Guyanes

Posté par othoharmonie le 29 décembre 2012

 

Fourmis de Guyanes dans FOURMI fourmi8Le littoral des Guyanes, qui s’étend sur près de 1600 km de l’embouchure de l’Amazone au delta de l’Orénoque, voit se déployer en arrière des mangroves, d’immenses savanes saisonnièrement inondées. Cette frange côtière basse et en apparence uniforme ne révèle certaines de ses particularités qu’à quelques mètres d’altitude. C’est en ULM que des archéologues ont remarqué le moutonnement régulier formé par des mottes de terre de taille et de forme très variables. D’un intérêt aujourd’hui limité pour les populations locales, ces immenses milieux ouverts sont le terrain d’étude d’archéologues et d’écologues européens. Constructions humaines ou nids de termites ?

Parmi ces organismes, les fourmis, les termites, les vers de terre et les plantes sont reconnus pour leurs actions “d’ingénieurs d’écosystèmes” dans les milieux. Ils agissent en effet sur les propriétés physiques et chimiques du sol, conditionnant ainsi la qualité de leur propre environnement et de celui des autres organismes. Les fourmis transportent d’importantes quantités d’insectes et de morceaux de feuille au cours de leurs activités de recherche de nourriture, et tout comme les termites, elles transportent des particules de terre des couches profondes du sol jusqu’à sa surface lors de la construction et du nettoyage de leurs nids sous-terrains.

Les vers de terre jouent un rôle important en creusant des galeries dans le sol, voies de pénétration privilégiées des racines, et en travaillant le sol par leurs déjections (turricules) qu’ils rejettent en surface. Le réseau racinaire des plantes quant à lui contribue à stabiliser et à drainer le sol alors que le feuillage, par l’ombre qu’il prodigue, permet de réduire l’évaporation de l’eau et donc de conserver un certain degré d’humidité dans le sol.

L’ensemble de ces activités, combinées et concentrées sur les buttes, rendent leur sol moins sensible à l’érosion provoquée par trois mètres de pluies annuels et facilitée par les feux saisonniers. Le cortège de fourmis, de termites, de vers de terre et de plantes sur les buttes contribue donc à maintenir ces structures au dessus du niveau des eaux en l’absence des activités de l’Homme.

Le littoral de Guyane est donc constitué de paysages qui ne sont ni des constructions purement anthropiques, ni formés par des actions totalement naturelles. Il s’agit là d’un nouveau type de milieu formé par l’interaction de remaniements agricoles précolombiens à l’origine, et d’ingénieurs naturels qui assurent aujourd’hui leur entretien.

Malheureusement, ces paysages sont aujourd’hui directement menacés par des projets d’aménagements (carrières, élevage de bétail…), impliquant leur destruction totale.  Nous devons veiller à préserver les champs surélevés de Guyane en tant qu’héritage bioculturel exceptionnel, dont l’histoire des fourmis, des hommes et de leurs interactions ont encore beaucoup de choses à révéler.

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Fourmis et communication

Posté par othoharmonie le 29 décembre 2012

 

 

Fourmis et communication dans FOURMI 220px-Formica_sanguinea_01568La communication entre les fourmis se fait surtout au moyen de produits chimiques volatils appelés phéromones, émises par diverses glandes, parfois dans une substance lipophile qui recouvre naturellement tout le corps de la fourmi. Comme d’autres insectes, les fourmis sentent avec leurs antennes. Celles-ci sont assez mobiles, ayant — comme mentionné plus haut — une articulation coudée après un premier segment allongé (le scape), leur permettant d’identifier aussi bien la direction que l’intensité des odeurs. Ce système d’orientation olfactif est combiné avec des composantes visuelles (points de repère, position du soleil), capacité à mesurer la distance parcourue.

L’utilisation principale des phéromones réside dans la définition et le repérage de « pistes » olfactives destinées à guider les fourmis vers des sources de nourriture (voir ci-dessous). Les phéromones sont aussi mélangées avec la nourriture échangée par trophallaxie, informant chacune sur la santé et la nutrition de ses congénères. Les fourmis peuvent aussi détecter à quel groupe de travail (par exemple le fourragement ou la maintenance de nid) l’une ou l’autre appartient. De même, une fourmi écrasée ou attaquée produira une phéromone d’alerte dont la concentration élevée provoque une frénésie agressive chez les fourmis à proximité ou dont une concentration plus faible suffit à les attirer. Dans certains cas, les phéromones peuvent être utilisées pour tromper les ennemis, ou même pour influencer le développement des individus. Ainsi, la reine produit une phéromone spéciale en l’absence de laquelle les ouvrières commenceront à élever de nouvelles reines.

Certaines fourmis émettent des sons, on parle alors de stridulations (friction de la râpe, formée d’un alignement de côtes, de stries, de dents, d’épines, et du grattoir, qui consiste en une saillie ou un bord vif, qui produit la stridulation, un peu comme le ferait un clou grattant sur une lime ou l’ongle passant sur les dents d’un peigne). Ces sons permettent alors d’attirer d’autres ouvrières pour, par exemple, porter une proie trop lourde pour un individu isolé. Cette méthode est toutefois moins efficace que la piste de phéromones, comme l’a montré G.D dans sa fameuse expérience du même nom.

D’autres utilisent aussi la communication visuelle, de moins en moins répandue. Chez les Tetraponeras par exemple, lorsque les larves ont un besoin en nourriture, elles remuent simplement la tête pour que, rapidement, une ouvrière intervienne pour lui ingurgiter de la nourriture liquide de bouche à bouche. Chez les Tisserandes, lorsqu’une ouvrière se lance dans la construction d’un nouveau nid, elle commence par agripper une feuille pour la courber. Elle sera immédiatement rejointe par son entourage qui aura aperçu la scène et qui l’aidera dans sa tâche. C’est ainsi qu’elles pourront rejoindre les bords de deux feuilles pour les tisser entre elles.

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Fourmis et comportement collectif

Posté par othoharmonie le 28 décembre 2012

 

Les fourmis attaquent et se défendent en mordant et, pour certaines espèces, en projetant de l’acide formique (formicinae) qui fait fondre la chitine des insectes, ou d’autres substances pouvant engluer un adversaire, ou encore en piquant à l’aide d’un aiguillon (qui chez quelques espèces reste piqué avec la glande à venin dans la peau de la victime).

Fourmis et comportement collectif dans FOURMI fourmi4-300x211Chez la plupart des espèces, la colonie a une organisation sociale complexe et est capable d’accomplir des tâches difficiles (exploiter au mieux une source de nourriture, par exemple). Cette organisation apparaît grâce aux nombreuses interactions entre fourmis, et n’est pas dirigée — contrairement à une idée répandue — par la reine. On parle alors d’intelligence collective, pour décrire la manière dont ce comportement collectif complexe apparaît, grâce à des règles individuelles relativement simples.

Dans les colonies de fourmis, le « comportement global » n’est donc pas programmé chez les individus, on dit qu’il émerge de l’enchaînement d’un grand nombre d’interactions locales entre les individus et leur environnement.

Un exemple classique de comportement collectif auto-organisé est l’exploitation des pistes de phéromones. Une fourmi seule n’a pas l’intelligence nécessaire pour choisir le plus court chemin dans un environnement complexe. De fait, c’est la colonie dans son ensemble (du moins, les individus impliqués dans le fourragement) qui va choisir ce chemin.

En 1980, Jean-Louis Deneubourg a pu vérifier expérimentalement qu’une colonie de fourmis (de l’espèce Lasius niger) disposant de deux chemins de longueurs différentes pour rallier une source de nourriture, choisissait plus souvent le chemin le plus court. Il décrit ainsi ce phénomène :

« (…) un « éclaireur », qui découvre par hasard une source de nourriture, rentre au nid en traçant une piste chimique. Cette piste stimule les ouvrières à sortir du nid et les guide jusqu’à la source de nourriture. Après s’y être alimentées, les fourmis ainsi recrutées rentrent au nid en renforçant à leur tour la piste chimique. Cette communication attire vers la source de nourriture une population de plus en plus nombreuse. Un individu qui découvre une source de nourriture y « attire » en quelques minutes n congénères (par exemple 5) ; chacun de ceux-ci y attirent à leur tour n congénères (25), et ainsi de suite. »

Si l’on considère plusieurs chemins pour se rendre sur le lieu d’approvisionnement, on comprend que les individus empruntant le plus court reviendront plus vite à la fourmilière que ceux qui auront pris le plus long. C’est ainsi que ce chemin comportera une trace olfactive de plus en plus forte par rapport aux autres et sera donc préféré par les fourmis.

 

On connaît depuis d’autres exemples de ce type, comme la construction du nid, la répartition du couvain dans celui-ci, l’entassement des cadavres de la colonie, l’organisation en « supercolonies », etc.

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Fourmis et terrassement

Posté par othoharmonie le 28 décembre 2012

Fourmis et terrassement dans FOURMI 250px-OecophyllaQueenLes ouvrières de l’espèce Atta d’un seul nid peuvent mobiliser et répartir sur 100 mètres carrés jusqu’à 40 tonnes de terre. Certaines espèces jouent un rôle au moins aussi important que celui des lombrics (ver de terre) pour les couches superficielles du sol ; ce sont de 400 à 800 kg de sol qui sont creusés, mobilisés, transportés, maçonnés pour construire un nid climatisé dans le désert, et 2,1 tonnes en Argentine par Camponotus punctulatus.

 De nombreuses espèces décolmatent et acidifient le sol rendant mobilisables des nutriments autrement moins biodisponibles. Elles enfouissent de la matière organique et remontent en surface un sol fragmenté en petites particules propices à la croissance des graines. Les fourmis contribuent à la fois à homogénéiser et aérer le sol, à l’enrichir en surface et en profondeur, tout en diversifiant les habitats en fonction de la proximité de la fourmilière.

 Les fourmis jouent un rôle majeur de nécrophage, même en pleine ville et en zone tempérée pour des oiseaux, rats, souris et autres petits animaux morts par exemple. En nettoyant rapidement les cadavres dont elles ne laissent souvent que les os, cuticules dures ou arêtes elles empêchent la libération dans l’environnement de nombreux propagules de microbes pathogènes.

 On estime que 90 % au moins des cadavres d’insectes, dans la nature finissent dans des fourmilières, avant d’être recyclés dans le sol.

 Les fourmis se nettoient sans cesse et s’enduisent, elles, leurs reines ainsi que leurs œufs de molécules bactéricides, virucides et antifongiques. Les fourmis chargées d’éliminer les cadavres du nid, les excréments et autres déchets sont souvent des ouvrières en fin de vie ou des individus qui restent dans les endroits consacrés aux déchets et n’ont plus de contacts directs avec les autres fourmis. Certaines espèces s’enduisent de bactéries filamenteuses « amies » qui repoussent d’autres bactéries, pathogènes. Cependant, leurs élevages de pucerons peuvent induire l’infestation des plantes par des champignons, via le miellat ou les piqûres faites dans les feuilles.

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Menaces de la fourmi

Posté par othoharmonie le 28 décembre 2012

Menaces de la fourmi dans FOURMI fourmi9-198x300Certaines pollutions, dont celles par les pesticides affectent de nombreuses espèces, mais c’est surtout l’introduction d’autres espèces de fourmis, invasives, et la destruction de leurs habitats (forêts, prairies, savanes et brousses tempérées, savanes, bocage) qui sont les premières menaces. Leurs prédateurs naturels sont nombreux, des mouches parasites, aux mammifères tels que le pangolin ou le tamanoir qui sont des consommateurs spécialisés, de nombreux animaux les consomment épisodiquement, le faisan ou l’ours brun en Europe, ou encore les chimpanzés, qui savent utiliser des brindilles pour aller les chercher dans leur nid, sans jamais mettre en péril les espèces, semble-t-il.

 Les fourmis arboricoles se déplaçant le long des branches ou sur les feuilles dans la canopée de la forêt courent le risque d’être balayées par le vent, la pluie, ou même par un singe qui passe. On a observé en 2005 que les fourmis arboricoles survivent en se comportant en « parachutistes ». Lorsqu’elles tombent, elles se mettent en position pattes écartées, comme les parachutistes qui contrôlent leur chute en inclinant leurs membres et leur corps. Ces fourmis glissent avec les pattes antérieures et l’abdomen orientés vers le tronc d’arbre, effectuant souvent des virages à 180° en direction de la cible dans les airs.

 Évolution de l’espèce

Les Formicidae (fourmis) sont apparues au cours du Crétacé, il y a un peu plus de 100 millions d’années. Le plus ancien fossile connu apparenté aux fourmis est Gerontoformica cretacica qui a été découvert dans l’ambre de l’Albien supérieur de Charente-Maritime (France). Les fourmis semblent avoir divergé d’insectes apparentés aux guêpes. Dès lors, de nombreuses espèces sont apparues en se spécialisant aussi bien pour la vie souterraine qu’arboricole, voire les deux. La sous-famille Martialinae, dont la seule espèce connue est Martialis heureka, pourrait être à l’origine de toutes les autres sous-familles.

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La Fourmi et l’être humain

Posté par othoharmonie le 25 décembre 2012

Description de cette image, également commentée ci-aprèsLes rapports entre humains et fourmis sont très variables. D’une part, les fourmis ont souvent été utilisées dans des fables et des histoires enfantines pour représenter l’acharnement au travail et l’effort coopératif. Elles peuvent aussi être perçues comme utiles pour nettoyer des insectes parasites et aérer le sol. D’autre part, elles peuvent devenir sources de nuisances mineures ou parasites elles-mêmes quand elles envahissent les maisons, les cours, les jardins et les champs. La fourmi Tetraponera colonise un arbre creux le Barteria surnommé au Gabon l’arbre de l’adultère. On y attachait les femmes adultères dans le temps. La morsure d’une fourmi étant aussi douloureuse que celle d’une guêpe mais moins durable.

 

Les fourmis sont un plat particulièrement apprécié pour ses qualités nutritives par certaines tribus aborigènes d’Australie, où ils s’en servent aussi pour chasser. Diverses expéditions ont montré que la tribu Rahamefy se sert des fourmis pour rendre les sols meubles.

Avec la mondialisation des échanges commerciaux et des transports, plusieurs espèces sont devenues invasives. Une certaine espèce, appelée fourmi tueuse, a tendance à attaquer des animaux beaucoup plus grands qu’elle dans sa quête de nourriture ou dans la défense de ses nids. Les attaques sur l’être humain sont rares, mais les piqûres et les morsures peuvent être très douloureuses et incapacitantes si elles sont répétées, avec un choc anaphylactique possible pour quelques espèces dangereuses.

La Fourmi et l'être humain dans FOURMI fourmi12-300x175Les fourmis peuvent aussi être source de problème lorsqu’elles sont introduites dans des zones géographiques où elles ne sont pas indigènes (comme Linepithema humile, la fourmi d’Argentine, formant la supercolonie qui va des côtes italiennes aux côtes espagnoles en passant par la France, soit plus de 6 000 km, et exterminant les espèces indigènes). Les fourmis de feu peuvent par exemple attaquer et tuer de jeunes alligators du Mississippi au sortir de l’œuf.

L’adaptation à un environnement modifié par l’être humain, telle que la ville, peut faire évoluer des colonies forestières comptant quelques milliers d’individus et une seule reine à plusieurs millions de membres et plusieurs dizaines de milliers de reines. C’est le cas de la fourmi odorante (Tapinoma sessile) en Amérique. Cette adaptation reste exceptionnelle et d’autres espèces, bien qu’étant soumises aux mêmes contraintes et bénéfices, ne réagissent pas de la même manière. Une des explications possibles serait que la fourmi odorante s’adapte plus vite que les autres espèces et remplit la niche écologique au détriment des autres espèces.

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Invasion de la fourmi d’Argentine

Posté par othoharmonie le 25 décembre 2012

 

La fourmi d’Argentine ou Linepithema humile, décrite pour la première fois en 1868, par Gustav Mayr a profité des échanges commerciaux pour s’expatrier et coloniser le Sud des États-Unis dès 1891, l’Europe en 1904, l’Afrique du Sud en 1908 et l’Australie en 1939. Il est probable qu’elle atteignit les côtes méditerranéennes en 1920 par le biais de plantes à fleur.

Invasion de la fourmi d'Argentine dans FOURMI argentine_ants_accessing_trapEn 2002, des entomologistes européens ont constaté que la fourmi d’Argentine avait envahi l’Europe du Sud sur 6 000 km du nord de l’Italie jusqu’à la Galice et le Portugal, en passant par le sud de la France. Cette colonie est la plus grande jamais observée dans le monde. La deuxième se situe en Catalogne.

Le changement d’environnement de ces fourmis serait à l’origine de leur très grande cohésion. En effet, lorsqu’elles sont en Argentine, les colonies de Linepithema Humile ne comptent qu’un seul nid. C’est l’absence de prédateur en Europe qui a permis à ces fourmis d’augmenter la densité des nids et donc les échanges entre les ouvrières de ceux-ci, entraînant un appauvrissement de la diversité génétique des gènes de reconnaissance des individus au sein de leur nid. Les fourmis d’Argentine apprirent la diplomatie, et les différents nids ne s’entretuèrent plus. Au fil du temps, la densité des nids permit la création d’une supercolonie, et deux individus d’un bout à l’autre de cette mégalopole de fourmis peuvent se reconnaître au premier coup de phéromones, comme étant de la même fratrie.

Les fourmis d’Argentine ne sont pas dangereuses pour l’homme mais elles nuisent à l’écosystème originel de l’Europe du Sud : elles détruisent les bourgeons des arbres et prennent la place des fourmis européennes. La seule façon d’empêcher l’expansion de cette supercolonie serait de détruire l’esprit de l’unicolonialité qui unit les nids de fourmis. Cet esprit d’équipe est condamné à disparaître une fois l’objectif de la super colonie atteint: coloniser un maximum de territoire. La deuxième supercolonie en Catalogne serait plus belliqueuse que la première et pourrait bien chercher à l’éliminer.

En 2004, des scientifiques américains ont remis en cause l’idée d’appauvrissement génétique. L’étude de Deborah Gordon sur une supercolonie présente en Californie, publiée dans la revue Ecology, a révélé que la coopération des fourmis aurait donc pour origine un régime alimentaire commun.

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Fourmis et le culturel

Posté par othoharmonie le 25 décembre 2012

La fourmi est souvent symbole d’un être travailleur, agressif et vindicatif. Les fourmis sont parfois utilisées comme un remède contre la paresse (comme au Maroc). Dans certaines régions africaines, les fourmis sont les messagers des dieux. On dit souvent que les morsures de fourmi ont des propriétés curatives. Quelques religions amérindiennes, comme la mythologie Hopi, reconnaissent les fourmis comme des ancêtres. Les morsures de fourmi sont utilisées comme Fourmis et le culturel dans FOURMI fourmi3-300x199test d’endurance et de courage dans les cérémonies d’initiation de certaines cultures africaines et amérindiennes.

La fourmi est aussi un élément de certaines expressions imagées :

  • « avoir des fourmis dans les jambes » : cette expression fait référence à la sensation de picotement ressentie habituellement dans les jambes du fait d’une baisse de l’afflux sanguin, à cause d’une mauvaise position du corps.

  • « on dirait des fourmis » : cette comparaison est faite lorsque des personnes ou des animaux en grand nombre sont vus de loin et apparaissent de fait très petits, ressemblant de loin à un groupe de fourmis.

  • « nous ne sommes que des fourmis » / « tu n’es qu’une fourmi » : du fait de sa très petite taille et de son influence quasi-nulle (la mort de quelques fourmis est une perte minime pour une fourmilière), la fourmi est considérée comme un animal insignifiant. Cette comparaison est donc utilisé pour insister sur l’insignifiance d’une personne : son influence est nulle et son éventuelle disparition serait sans conséquence; ou sur l’insignifiance d’un groupe ou de l’espèce humaine en général : « nous ne sommes que des fourmis par rapport à la taille de l’univers ».

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Termites

Posté par othoharmonie le 25 décembre 2012

 

Termites dans FOURMILes termites (nom masculin), parfois surnommés fourmis blanches, sont les seuls représentants de l’ordre des isoptères qui compte environ 281 genres et 2 600 espèces. Ce sont des insectes sociaux, qui vivent au sein de colonies hiérarchisées et organisées en castes. Ils se rencontrent surtout dans les pays chauds, où certaines espèces construisent de grands nids en terre mâchée, les termitières, caractéristiques des plateaux tropicaux.

Ils existent au moins depuis le Jurassique.

Les termites appartiennent au règne animal, à l’embranchement des arthropodes, à la classe des insectes et à l’ordre des isoptères. Ils sont caractérisés par la présence de :

  • une tête orthognathe,
  • une paire d’antennes monoliformes,
  • un développement de type hémimétabole,
  • deux paires d’ailes de tailles égales (chez l’adulte sexué uniquement).

Plusieurs études récentes (Inward et al., 2007 et Legendre et al., 2008) convergent vers le fait qu’Isoptera ne serait en fait qu’une famille au sein des Blattodea, sœur de Cryptocercidae dans la superfamille Blattoidea. Suite à sa découverte, Inward propose de renommer Isoptera en Termitidae. Cette solution, impliquant de trop nombreux problèmes (Isoptera compte déjà une famille Termitidae), sera rejetée par de nombreux scientifiques (Michael S. Engel, David Grimaldi…) dans un article collaboratif. Prenant en compte les arguments avancés, Inward propose alors la création de l’épifamille (un rang entre la famille et la superfamille) Termitoidea.

Les termites sont surtout nombreux dans les régions tropicales de l’Afrique, de l’Amérique centrale, du Sud et de l’Extrême-Orient. On les rencontre également dans des zones plus tempérées comme les États-Unis, l’Australie, le Japon, l’Afrique du Sud et l’Europe. Leur aire de répartition s’étend du sud du Canada au sud de l’Australie.

En Europe, les termites se rencontrent à l’état naturel dans les forêts de la moitié sud du continent (péninsule Ibérique, France, Italie, Balkans). Leur répartition urbaine est bien plus large : des colonies de termites sont aujourd’hui installées dans de nombreuses villes françaises situées au nord de la Loire (Tours, Paris, Rouen, Le Mans…), plusieurs cas étant également connus en Allemagne (Hambourg) et en Angleterre.

Les termites ont une grande cohésion sociale, à l’image des fourmis. Ils font preuve d’une grande intelligence collective.

220px-Termite-nest-Tulum-Mexico dans FOURMILes « ouvriers » et les « soldats » sont aptères, les termites sexués sont ailés. Les ailes sont perdues après le vol nuptial. Ils sont lucifuges (fuient la lumière) à l’exception des imagos ailés, et souvent aveugles. Les sociétés de termites comportent des individus neutres ou stériles, et des sexués. Les premiers n’ont pas d’ailes, ils sont roussâtres ou blancs, mous, avec la tête rousse, cornée, très développée chez certains d’entre eux qu’on appelle soldats et dont le rôle est de défendre la colonie, tandis que les individus à tête normale sont des ouvriers, chargés des travaux d’aménagement du nid et d’approvisionnement.

Les sexués sont ailés, mais ils perdent les ailes aussitôt après l’essaimage. Le mâle conserve ses dimensions normales, tandis que chez la femelle fécondée, l’abdomen rempli d’œufs devient énorme, acquérant cinquante ou soixante fois, quelquefois des centaines de fois, le volume du reste du corps.

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FOURMI

Posté par othoharmonie le 24 décembre 2012

FOURMI dans FOURMI fourmi1Les fourmis sont des INSECTES hyménoptères. Leur corps, long de 0,8 à 30 mm selon l’espèce, est divisé en 3 parties : tête, thorax et abdomen. Elles portent 3 paires de pattes, 2 paires d’ailes et 1 paire d’antennes chez les individus sexués, c’est-à-dire capables de se reproduire (les « ouvrières » n’ont pas d’ailes). Les fourmis vivent en colonies de plusieurs milliers à plusieurs millions d’individus, dans des fourmilières. Très actives, elles accumulent GRAINES et déchets. La piqûre des fourmis, particulièrement celle des fourmis rouges, est douloureuse. Avoir des fourmis : avoir des picotements désagréables.

L’entomologiste suisse Auguste Forel (1848-1935) a consacré sa VIE à l’étude des fourmis. C’est lui, notamment, qui a précisé de nombreux détails de leurs moeurs. Les fourmis sont réparties en 3 groupes d’importance numérique fort inégale : les ouvrières, les mâles et les femelles. Les ouvrières, les plus nombreuses, assurent la vie de la colonie et la défendent. Les mâles, ailés, meurent après la fécondation. Les femelles, également ailées, regagnent, après quelques HEURES de vol, la fourmilière et, dépouillées de leurs ailes, se mettent à pondre dans des saleries. Les ouvrières s’occupent des oeufs, élevant en outre, dans de véritables écuries, des pucerons pour leurs sécrétions sucrées.

 

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Réglementation contre les termites

Posté par othoharmonie le 24 décembre 2012

 

Description de cette image, également commentée ci-aprèsLes termites abondent dans les pays chauds, où ils deviennent un véritable fléau dans les endroits habités, détruisant les constructions en bois. Quelques mois leur suffisent pour ronger intérieurement les charpentes des maisons, qui s’effondrent tout d’un coup sans qu’un seul signe extérieur ait pu faire prévoir le danger. Ils ont détruit des vaisseaux en bois dans les ports de l’Inde, et à la Rochelle même, miné la préfecture et réduit les archives en débris spongieux.

En Europe, les termites sont des insectes ravageurs qui peuvent causer de grands dégâts dans les habitations en creusant leurs galeries dans le bois d’œuvre dont ils se nourrissent. Sont en danger uniquement les bois d’œuvre conservant une humidité au-delà de 20 % et d’une température ambiante ou chaude, les bois normalement ventilés ne seront pas sujets à attaques. En outre, ce ne sont que les Reticulitermes qui s’intéressent aux bois d’œuvre dans les bâtiments.

En France, en vertu de la loi n° 99-471 du 8 juin 1999 tendant à protéger les acquéreurs et propriétaires d’immeubles contre les termites et autres insectes xylophages, la présence de termites dans un immeuble doit être déclarée auprès des autorités. Les municipalités ont le pouvoir de procéder aux travaux de désinfestation, le cas échéant aux frais des propriétaires.

Par ailleurs, l’article 3 de ladite loi impose à tout vendeur de bien immobilier de fournir à son acquéreur, lorsque le bien immobilier est situé en « secteur contaminé ou susceptible de l’être », un état parasitaire de moins de six mois. À défaut, le vendeur ne peut pas s’exonérer de sa garantie des vices cachés. Les « secteurs contaminés ou susceptibles de l’être » sont très fréquents. C’est le cas par exemple de toute la commune-département de Paris.

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Fourmis de la création

Posté par othoharmonie le 24 décembre 2012

 

 

Fourmis de la création dans FOURMI 220px-ant_receives_honeydew_from_aphidLa fourmi a été le thème d’un certain nombre de créations culturelles :

 

 

Voir aussi : liste des fourmis de fiction.

 Fichier:OdontomachusWynaad.jpg

La fourmi dans les religions :

  • Une sourate du Coran s’appelle les fourmis, il s’agit de la référence à une parabole qui évoque les fourmis :
    • 27.18 Et lorsqu’elles arrivèrent à la vallée des fourmis, l’une de celles-ci s’écria : «Ô fourmis ! Regagnez vos demeures de peur que Salomon et ses armées ne vous écrasent sans s’en apercevoir.»;
    • 27.19. Ces paroles firent sourire Salomon qui dit : «Seigneur ! Permets-moi de rendre grâce des bienfaits dont Tu nous as comblés, mon père, ma mère et moi-même. Fais que toutes mes actions Te soient agréables et admets-moi, par un effet de Ta grâce, parmi Tes saints serviteurs.»
  • Il en est fait mention dans la Bible, au livre des Proverbes où il est également évoqué la notion de courage :
    • « Va vers la fourmi, paresseux; Considère ses voies, et deviens sage.
      Elle n’a ni chef, ni inspecteur, ni maitre;
      Elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger. »
      (Proverbes 5,6-8)
    • « Les fourmis, peuple sans force, préparent en été leur nourriture. »(Proverbes 30,25)

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Bibliographie des Fourmis

Posté par othoharmonie le 24 décembre 2012

  1. Les fourmis: comportement, organisation sociale et évolution. Par Luc Passera, Serge Aron. NRC Research Press, 2005. ISBN 0-660-97021-X, 9780660970219, 480 pages. en ligne 
  2. Luc Passera, interrogé par Noëlle Bréham, « L’émission Les P’tits Bateaux du 13 juin 2010 ] » sur France Inter. Consulté le 16 juin 2010 (cinquième et dernière question, de 19’08″ à 23’29″).
  3. ants », dans Genetics, vol. 165 (4), 2003, p. 1853–1867 [texte intégral  
  4.  ND Tsutsui et coll, « The evolution of genome size in ants », dans BMC Evolutionary Biology, vol. 8, no 64, 2008 [texte intégral  
  5. Danny Reinberg et coll, « Scientists Are First to Sequence the Genome of Two Ant Species », dans NYU Langone Medical Center, 2010 [texte intégral  
  6. Interview de Christian Peeters.
  7. Sur archipress.org .
  8. Grégoire Macqueron, « Les supercolonies de fourmis s’installent en ville  », FuturaSciences, mars 2010. Mis en ligne le 31 mars 2010, consulté le 31 mars 2010

 

 

Voir aussi

 

 

Articles connexes sur des espèces de fourmis

  • Élevage des fourmis
  • Bernard Werber, romancier français, auteur notamment d’une série d’ouvrages de fiction à succès qui utilisent le thème des fourmis : Les Fourmis (attention, les informations de cette série sont à prendre avec précaution).
  • Fourmi de Langton, automate cellulaire au comportement imprévisible.
  • Le fourmilion, insecte de l’ordre des Neuroptères qui creuse un petit entonnoir dans le sable pour capturer des fourmis.
  • Le Fourmilier ou Tamanoir est un mammifère myrmécophage d’Amérique du Sud.
  • Les supercolonies sont des colonies de fourmis formées de multiples reines et de nids couvrant un immense territoire.

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Message de Maître Lièvre – 1

Posté par othoharmonie le 23 décembre 2012

 

Voici un des nombreux messages des entités directrices de l’univers animal à l’homme, recueillis par Anne & Daniel Meurois-Givaudan, auteurs du livre « Le peuple Animal « , ouvrage qui apporte un éclairage nouveau sur l’intelligence animale. Puisse ce message vous conduire à une prise de conscience et à un émerveillement total.

Message de Maître Lièvre - 1 dans LAPIN - LIEVRE brown_hare4441« … Nous vous observons dans les fourrés, lorsque vous parcourez les monts et les champs, et au premier pas que vous faites, vous dévoilez votre être tout entier. Si je vous offre ma demeure, c’est pour que ceux d’entre vous qui ne respirent pas la cruauté et le mépris rejoignent en pensée les miens durant ces terribles jours de l’année où l’homme déverse le tonnerre sur eux. Ceci n’est pas la supplique d’un peuple de faibles face à une race de dieux qui maîtrise le feu et cent mille autres choses. C’est l’appel à la simple raison qu’un peuple pacifique lance à un autre peuple qui, croyant dominer le monde, amoindrit chaque jour un peu plus son propre souffle et abîme son corps.

  Lorsque, avec vos armes crachant le feu, vous parcourez les garrigues et que vous nous traquez jusque dans nos abris, vous ignorez à quel point nous pleurons sur ce qui vous habite. Ne croyez pas que ce soient nos corps qui tremblent. C’est ce quelque chose en nous sachant capter et lire la flamme qui, en vos yeux, vous consume. Cette dernière n’est pas la flamme de celui qui doit vivre mais celle de celui qui a enraciné en lui le besoin de détruire.

   Se hausse-t-on en abaissant autrui ? Je vous le dis au nom de mon peuple. En vérité, c’est moins nous que vous faites saigner que cette Force au-dedans de vous dont vous semblez tout ignorer. Lorsque par les bois et entre les rochers marchent des hommes nimbés d’une coquille de lumière où la grisaille et les rouges paraissent eux-mêmes se livrer un combat, je sais la souffrance que ces hommes portent en eux, au-delà même de celle qu’ils nous infligent. Car j’enseigne à mon peuple que celui qui tue et se repaît de son emprise sur l’autre, a d’abord entrepris de se détruire, d’abîmer son propre poitrail (son coeur). Avant de faire les victimes que l’on voit, la souffrance ravage celui qui la génère, à son propre insu. J’ai trop bien vu, frères humains, que cette souffrance coule dans les veines de votre race.

  Aujourd’hui, le signe que je vous adresse au nom de mon peuple est motivé par un espoir, celui de générer un sursaut de paix chez le plus grand nombre de vos semblables. Non seulement pour le genre dont je suis issu mais pour l’ensemble des êtres non-humains de ce monde.

   Cette graine de paix, je suis conscient qu’elle ne pourra pleinement germer que si le souvenir d’un certain Soleil de l’âme est ravivé dans le coeur humain. Elle ne peut en effet venir à maturation si elle est alimentée par la pitié. L’univers de mes frères animaux ne veut pas de la pitié des hommes. Nous savons trop bien qu’un tel sentiment n’a jamais élevé un seul être parce qu’il se gorge en silence des notions d’infériorité et de supériorité.

   La pitié n’a jamais été la compassion… et c’est peut-être nous, animaux, qui étrangement en ces jours, visitons plus que l’homme le monde de la compassion… car nous voyons à quel point votre semblable est pris au piège d’un filet de mépris et d’ignorance. Frères de la terre que nous partageons, entendez dans mes paroles une douleur répondant comme un écho à votre propre douleur.  

Même si les mots par lesquels mon âme communique avec les vôtres vous semblent parfois teintés de fiel, n’y voyez aucune condamnation, aucun jugement dont je serais l’interprète au nom des miens. Le peuple animal est incapable de jugement au sens où le pense le peuple humain. Il ne juge pas. Simplement, il ne comprend pas ce qui, en l’homme, s’acharne à contredire l’ordre supérieur des choses. Alors, il fuit ou tente de se défendre pour rétablir l’équilibre qu’il voit menacé.

   Cette notion d’équilibre est présente en tout coeur animal, voyez-vous. Elle en constitue sans doute le pivot. Elle est une façon de traduire la présence de l’Esprit Universel qui entend prolonger Sa vie à travers lui. Ainsi, elle dépasse infiniment ce que vous appelez vie et mort. C’est par elle que nous acceptons pleinement les deux visages de la Force, lorsque ceux-ci s’inscrivent dans la loi d’harmonie.

   La tâche me revient donc de raviver votre mémoire, frères humains. Il me faut ramener celle-ci jusqu’en un temps si lointain que ce monde où nous vivons offrait un autre visage, d’autres courbes, d’autres couleurs. C’était un monde infiniment chaud, un monde où les brumes étendaient souvent leurs bras sur des immensités car, constamment, le Soleil rencontrait l’Eau… Et son rayonnement était tel que la mémoire animale le décrit comme forçant presque les êtres à une incroyable croissance. Ecoutez bien maintenant ce qui était en ces temps…

  En ces temps de Soleil et d’Eau, nos deux peuples se côtoyaient sans peur ni agression. Nos apparences respectives étaient autres qu’aujourd’hui. Vos corps étaient plus forts, plus grands et les nôtres se montraient également infiniment plus développés. Une sorte de spontanéité et de simplicité vous habitaient et que, depuis, vous avez perdues. Celles-ci faisaient que vous pouviez plonger en notre conscience et que la vôtre nous était beaucoup plus proche qu’aujourd’hui.

   Vous nous saviez issus de la même Force que vous et la réalité de notre âme nous était évidente. En rêve ou tout au moins ce que vous appelez rêve, vous consultiez les plus sages d’entre nous. Car, voyez-vous, de tous temps, le peuple animal dans son ensemble a eu pour mission d’incarner sur Terre, à travers ses capacités, certains grands principes issus de l’Esprit Universel. Ainsi donc, nombre d’entre nous sont des attributs, des représentations de qualités divines qui viennent s’offrir au monde des hommes. Voilà pourquoi votre frère l’animal a souvent été porteur d’un message venu de l’Infini.

   Les hommes et les femmes que vous étiez en ces temps-là le savaient. Il en résultait un respect et une complicité mutuels. Parfois, lorsqu’il arrivait que nos âmes ne puissent communiquer, nous nous croisions simplement, sans autre désir que celui de laisser l’autre aller là où il le voulait, sans intention de le dominer ou d’en tirer profit.

   Et puis, quelque chose se passa… Quelque chose que nous ne vîmes pas arriver mais qui changea la flamme de votre regard. Alors, tous les guides-animaux de ce monde s’assemblèrent dans cet Univers du milieu où l’âme est libre de toute entrave. Partout, leur constat était le même : un poison lent mais terrible semblait vouloir faner le coeur de l’homme. Ce poison le coupait non seulement d’eux mais aussi d’avec ses semblables. Il se montrait si subtil, si pernicieux qu’il paraissait ne pas vouloir se contenter de couler dans les veines humaines mais se répandre beaucoup plus loin. Nous ne savions quel visage lui donner… orgueil, envie, jalousie… Et à chaque fois que nous lui en trouvions un possible, c’était comme si son concept prenait naissance en nous et nous fanait aussi un peu.

 Description de cette image, également commentée ci-après Nous comprîmes vite que toute la race de l’homme était malade et que sa maladie pouvait gagner le monde aussi rapidement que le vent se déplace. C’était une onde toxique qui embrumait le poitrail et qui faisait que rares devenaient les êtres conservant dans leur regard ne fût-ce qu’une étincelle de ce qu’ils avaient été. Alors, les hommes commencèrent de semer la mort partout où ils posaient le pied… et les guides de nos peuples comprirent qu’il n’y avait que la fuite pour toute réponse.

   C’est ainsi que le fossé entre ce qui devait devenir deux mondes différents se creusa jour après jour. Lorsque la violence et l’agression sont semées, hélas, on ne les retient pas dans le périmètre d’un champ. Leurs graines s’envolent et s’implantent en chacun. Voilà pourquoi à notre tour, nous fûmes touchés par la maladie. Nous apprîment les lois de la violence et de l’emprise sur autrui, tout d’abord en nous défendant, puis par une sorte d’imitation car il y avait une pulsion qui voyageait d’âme à âme et qu’aucun ne pouvait stopper.  (à suivre)

 

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Message de Maître Lièvre – 2

Posté par othoharmonie le 23 décembre 2012

 

Description de cette image, également commentée ci-aprèsVoici un des nombreux messages des entités directrices de l’univers animal à l’homme, recueillis par Anne & Daniel Meurois-Givaudan, auteurs du livre « Le peuple Animal « , ouvrage qui apporte un éclairage nouveau sur l’intelligence animale. Puisse ce message vous conduire à une prise de conscience et à un émerveillement total.

 Un nouvel agencement du monde se mettait en place où chacun se retranchait derrière d’invisibles mais effrayantes barrières. Ce fut le temps où l’humain commença à découvrir qu’il pouvait aimer la chair et en tirer une force insoupçonnée. Alors, son corps et son coeur entrèrent définitivement en mutation (1), préférant l’amnésie à la lucidité. Il y avait l’homme d’un côté et l’univers de l’autre, qu’il sentait hostile à force de le nourrir de sa propre agressivité.

(1)- L’appendice est un vestige de l’appareil digestif humain qui, en ces temps très lointains, recevait une nourriture exclusivement végétarienne.

Tout ceci n’est pas un conte, frères humains, et c’est un peu pour cela que demeure en vous une vieille, vieille nostalgie qui vous fait souffrir. Il y a si longtemps que vous vous êtes pris au collet que vous avez tendu et que vous êtes ligotés dans vos propres pensées… Voilà pourquoi il vous faut maintenant beaucoup de simplicité et d’humilité pour réapprendre à écouter, à voir, à parler.  

 Pourtant, sachez-le, mon peuple ne cherche pas à donner de leçon au vôtre. S’il le redoute toujours, il en connaît aussi toute la richesse et c’est en cette puissance-là, en celle qui est étouffée, qu’il veut croire malgré tout. La pureté ne disparaît jamais… elle peut juste se laisser recouvrir d’écailles. Ainsi, vous n’accomplirez pas un retour vers votre propre source sans accepter de retrouver en nous les compagnons de route d’autrefois… car nous sommes une des clés par lesquelles votre coeur s’ouvrira.

   Laissez-moi vous dire encore ceci : depuis fort longtemps, l’âme animale a compris que tout ce parcours n’est pas une erreur au sens où vous l’entendez. Une chute n’est ni totalement une erreur, ni réellement le fruit d’un oubli de quelque chose. Elle ressemble à un chemin de traverse cahotant ; elle est un méandre de l’âme qui expérimente sa liberté. Vous vous êtes brûlés mais essayons de voir ensemble au-delà de cette brûlure… En elle, en sa douleur, se cache un maître de sagesse. Et celui-là vous enseigne, nous enseigne, bon gré, mal gré ! Il parle en silence à nos âmes tandis que nous étouffons. Il parle et répète sans cesse sa leçon jusqu’à ce que nous en intégrions les joyaux, les uns après les autres, durant des temps infinis s’il le faut.

   Avec bon nombre de mes frères, je vois trop bien que si vous êtes les artisans du mal qui asphyxie ce monde, vous pouvez également en devenir les rédempteurs. A chaque fois que l’un de nous meurt sous les coups de l’homme ou est écrasé par son mépris, l’homme lui-même se retranche de la Nature et, ce faisant, se coupe en peu plus de son essence… car la race humaine, voyez-vous, est simplement un élément de cette Nature… parmi d’autres. Que diriez-vous de votre main si, sans cesse, celle-ci frappait et blessait le corps qui l’a générée ? Elle serait l’instrument d’un lent mais permanent suicide.

Message de Maître Lièvre - 2 dans LAPIN - LIEVRE 220px-Durer_Young_Hare   Si je vous dis « apprenez à nous aimer », c’est aussi une manière de vous dire « apprenez à vous aimer ». De vous à nous, de nous à la Création et de la Création à vous il n’y a qu’un pas que le coeur franchit allègrement.

   Vous vouliez prouver ou vous prouver que vous êtes les maîtres de ce monde. Voilà qui est fait d’une certaine manière. La liberté vous en a été donnée durant des millions d’années. Mais de quelle maîtrise s’agit-il ? A chaque fois que votre doigt presse une détente ou qu’un scalpel nous dépèce dans un laboratoire, ce n’est pas de maîtrise dont il est question mais d’esclavage, car si la soif de pouvoir est à ce point inextinguible en vous, elle ressemble bien à ce boulet que vous tirez.

   Sans doute êtes-vous surpris que l’âme d’un lièvre, au fond de son terrier, puisse ainsi s’exprimer. Sans doute placera-t-on la réalité de mes paroles au rang des fantaisies. En effet, comment un animal pourrait-il à ce point connaître l’univers et le coeur des humains ? Par le seul fait que la Vie n’a pas tout dit à travers votre peuple… et par le fait également que l’Amour fait fleurir une intelligence dont vous n’avez pas idée. Cette intelligence ne nous rendra jamais homme, certes. Elle fait mieux que cela. Elle transforme notre souffle et lui apprend à être tout simplement… humain. »

 

  (Vous pouvez commander ce livre à BDV-DIFFUSION)

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Mythes et Légendes du Lapin

Posté par othoharmonie le 23 décembre 2012

 

Le lapin, omniprésent à l’état sauvage puis domestique, est de facto un animal qui « hante toutes nos mythologies, nos croyances, nos folklores », sans que l’on puisse savoir de quelle espèce il est question, et encore moins si l’on parle de lapin domestique ou sauvage. Il est même confondu avec le lièvre, en raison de mœurs et de morphologie similaires entre ces deux espèces.

Mythes et Légendes du Lapin dans LAPIN - LIEVRE 250px-tsukibunny-238x300Le lapin peut faire partie des douze animaux du zodiaque chinois, en remplacement du lièvre ou du chat. Il est étroitement lié à la lune, en partie « parce qu’il dort le jour et gambade la nuit » et diverses légendes le relient à cet astre, en particulier chez les Aztèques et les Japonais. C’est aussi un symbole de fertilité, comme le prouve le lapin de Pâques qui apporte les œufs dans les pays germaniques et anglo-saxons. Selon Hélène Renard dans son Dictionnaire des rêves, la symbolique du lapin est clairement associée à la fécondité et les rêves de lapins sont très souvent présents chez les femmes issues d’une famille nombreuse ou ayant eu de nombreux enfants (plus de six).

 Superstitions

Le lapin est l’objet de nombreuses superstitions. Si les pattes de lapin sont censées porter chance, ces lagomorphes sont considérés comme attirant la poisse dans la mythologie maritime, il s’agit là du tabou le plus connu chez les marins. De ce fait, les lapins sont bannis physiquement de tout bateau, mais aussi mentalement, le mot « lapin » ne devant pas être prononcé (il est habituellement remplacé par l’expression « la bête aux grandes oreilles »). Une explication serait issue du temps de la marine à voile, où les animaux (vraisemblablement des lapins domestiques) étaient embarqués vivants : le lapin aurait causé de nombreux naufrages en rongeant les cordages ou la coque des bateaux. Une autre évoque la symbolique sexuelle du lapin.

 La consommation du lapin est soumise à des traditions et tabous culinaires. Certaines religions l’interdisent comme la religion juive.

L’ironie de la superstition concernant la patte de lapin n’a pas échappé à certains. « La patte de lapin, ça porte bonheur, mais pas au lapin. » a dit Louis Aragon dans La Diane Française. Dans les années 1950 aux États-Unis, une publicité de sécurité routière rappelait cette vérité aux conducteurs supposés porter ce type de talisman sur eux ou dans la voiture.

 La variété de laîcheCarex ovalis est parfois appelée laîche patte de lièvre, mais elle est plus connue sous le nom « laîche des lièvres ».

L’île Patte de Lièvre se situe dans l’estuaire maritime du Saint-Laurent

Rabbit’s foot (patte de lapin en anglais) est le nom de code d’une substance dangereuse dans le film Mission: Impossible III

 La patte de lièvre peut aussi désigner une partie d’aiguillage.

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