Le Lama nous parle

Posté par othoharmonie le 5 mai 2012

 

Lama mon ami, qui es-tu?

 « Regardez un lama dans les yeux et vous verrez sans doute les plus beaux paysages du monde, effleurez-le du bout des doigts et vous toucherez tout l’or des Andes… » citation dont je ne connais pas l’auteur mais reprise par Mr Petit dans un article de presse.

 Le Lama nous parle dans LAMA 12270250250Message du lama :

 « Je vis en compagnie de l’humain depuis 6000 ans et je suis originaire de l’Amérique du Sud. Je suis un animal très intuitif et particulièrement sensible. Tout ce qui m’entoure m’intéresse car je suis par nature très curieux.

 J’adore que mon propriétaire me consacre du temps.J’aime que l’on me contemple et que l’on m’admire.

 Je ne recherche pas les câlins mais je suis sensible à l’amour et l’attention que l’on me porte.

 Je suis très intelligent et mémorise avec beaucoup de facilité ce que l’on m’enseigne.

Je suis observateur et doué d’une grande logique. Je suis toujours attentif et plein de bonne volonté.J’aime faire le « joli cœur » et voir dans les yeux de mon propriétaire son admiration et son bonheur en ma compagnie.

 J’ai besoin d’un minimum d’espace pour m’épanouir, environ 2000m2 mais je ne supporte pas la solitude, comme tous les animaux…

 Je n’endommage pas votre sol car mes pieds sont munis de coussinets plantaires.

 Je suis propre car je fais mes crottes au même endroit. 

 Je savoure l’herbe des prairies mais je reconnais adorer les feuilles de ronce ou d’aubépine. Cependant, je ne suis pas une machine pour nettoyer vos prés en friche et accidentés.

 Je suis gourmand et apprécie de manger du foin tout au long de l’année.

Regardez ma lèvre supérieure est fendue, ce qui me permet justement de manger les feuilles d’arbustes tels que la ronce sans me piquer. J’écarte ma lèvre pour qu’elle ne soit pas au contact des épines !

8842179-portrait-de-la-magnifique-lama-blanc dans LAMA Quand je suis contrarié, je couche les oreilles comme ceci… juste pour intimider car je suis un animal pacifique.  Mon moyen de défense se limite à cracher un mélange de salive et d’herbe nauséabond.

 Quand je suis attentif mes oreilles sont toutes droites comme ceci.

J’adore me gratter le dos sur le sol dans la terre compacte, ce que mon éleveuse appelle « l’air de grattage »

  JE SUIS DONC L’ANIMAL LE PLUS MERVEILLEUX ET LE PLUS ADORABLE SUR CETTE PLANETE… C’EST MON ELEVEUSE QUI ME L’A DIT ! « 

 

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L’enfant au lama blanc

Posté par othoharmonie le 5 mai 2012

 

L'enfant au lama blanc dans LAMA au-pays-du-grand-condorSous la lune, la cordillère et ses ombres étaient effrayantes, mais le petit Indien ne connaissait plus la peur de la nuit et des ombres. Il avait seulement froid, très froid. Le vent rude et glacé soufflait et à avançait dans la nuit. Comment dormir quand il fait si froid et que l’on est si seul ?

 Soudain, il trébucha contre une grande masse gisant devant lui. Il se pencha et reconnut un lama. Il pensa à sa mère et crut que l’animal était mort de faim comme elle. Il toucha la tête du lama qui bougea en geignant. « Il vit! » s’écria joyeusement le petit Indien qui n’était plus seul.

 D’une patte du lama, le sang coulait. « Un animal a dû l’attaquer », se dit l’enfant et il courut jusqu’à la rivière qu’il avait passée un instant plus tôt. Là, il déchira un pan de sa chemise, le trempa dans l’eau puis il cueillit des herbes dont sa mère lui avait appris les bienfaits. Revenu près du lama, il lava soigneusement la plaie, y déposa les herbes et fit un pansement avec un autre morceau de sa chemise dont il ne restait plus grand-chose. Alors, seulement, le petit Indien s’aperçut que le lama était blanc, sa blancheur immaculée luisait sous la lune; c’était le lama le plus beau qu’il avait jamais vu de sa vie.

Et, de nouveau, il pensa à sa mère si belle et il se blottit contre le lama en pleurant. Le lama dressa sa tête et frotta doucement les cheveux de l’enfant avec son museau. Le petit Indien cessa de pleurer, il s’enfouit dans la laine épaisse et chaude et tous deux s’endormirent.

 L’aurore et le bonheur réveillèrent le petit Indien. Le lama blanc le contemplait de ses gros yeux ronds et doux. L’enfant entoura son long cou de ses deux bras. « Nous ne nous quitterons jamais! » Il alla à la rivière, revint, nettoya la plaie, changea le pansement, cueillit de l’herbe qu’il donna à manger au lama dans son chullou. Pour lui-même il construisit un petit four de mottes d’argile, dans lequel il fit rôtir des pommes de terre arrachées dans un champ. Durant une semaine, ils vécurent ainsi. L’enfant parlait au lama tout le jour de sa maman, de son hameau déserté à cause de la famine, lui contait des légendes dont sa mère l’avait bercé le soir.

 Le lama écoutait l’enfant, la nuit tombait, les rapprochant l’un de l’autre, et le sommeil les enveloppait.

Un matin, le lama se leva et marcha. Le petit Indien pensa que le moment était venu de descendre parmi les hommes et son cœur se serra. Le lama se tourna vers lui comme pour demander de le suivre et ils avancèrent sur le chemin.

 Nadèjda Garrel – Au pays du Grand Condor Gallimard.

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Rêver d’un lama

Posté par othoharmonie le 5 mai 2012

Rêver d’un lama : Votre existence est mélancolique, vous manquez d’air.

En captivité :
Échec sentimental.

Le blesser ou il se blesse :
Fuite ou abandon de l’être aimé.Rêver d'un lama dans LAMA animal_054

Le tuer :
Vous commettrez une trahison.

Mort :
Divorce.

Voir un lama dans votre rêve:
Signifie que vous avez trop de soucis et portez trop de problèmes.

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Lamas et les peuples indigènes

Posté par othoharmonie le 5 mai 2012

 

 LamaAnimaux sacrés des peuples Indiens des Andes, sans lesquels ils n’auraient pu subsister dans cette région aride, aux conditions climatiques parfois extrêmes. Les lamas jouent un rôle important dans la mythologie et les rituels des indigènes, et ceux-ci les considèrent comme leurs « frères sans parole ».

Ce sont les animaux sacrés des Peuples Indiens des Andes, dans certaines régions encore aujourd’hui irremplaçables pour la population indigène des haut-plateaux arides. Les indiens utilisent leur capacité de transporter des marchandises sur des chemins autrement inpratiquables, mais également la laine, la viande et les peaux, ainsi que leur fumier (comme engrais et combustible).

Les lamas jouent un rôle important dans leurs mythes et rituels, particulièrement en Bolivie et au Pérou, oû ils sont considérés comme « nos frères sans parole ». 

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Signe Astro du Lama

Posté par othoharmonie le 5 mai 2012

 

 

Le lama : Son physique

Le lama est grand, fin, distingué; il y a peu de lamas ronds. Il a fière allure et affiche souvent un air hautain. C’est un  Guanaco (Lama guanicoe)séducteur, qui vous regarde de ses grands yeux bordés de longs cils. Mais c’est aussi un camélidé dans l’âme. Quand lama pas content, lama cracher !

Le lama n’a pas que de bonnes manières : le lama sue beaucoup, le lama rote et l’haleine du lama est malsaine. Le pelage est brun ou gris; alors pour ne pas passer pour un lama terne, le lama teint sa robe en rouge ou en safran.

 

Son caractère
Le lama donne l’impression de quelqu’un de fiable. Mais le lama ment et c’est là un gros défaut; mais le lama n’avoue jamais, même si on lui avance la preuve du contraire. Quand le lama l’a dit, il ne revient pas sur ses paroles. Quoiqu’il ait dit le lama nie hier, le lama nie aujourd’hui et si on insiste, le lama nie tout en bloc.

Le lama est souvent malade, complètement malade, parfaitement malade. Il faut dire que le lama creuse sa tombe avec ses dents : c’est un gourmet, c’est un gourmand qui ne sait pas s’arrêter. Et si tu veux lui faire un reproche, le lama te l’ôte de la bouche, et le lama l’adresse illico au chef !

Comme on dit chez nous, le lama, c’est pas le Pérou ! Heureusement le lama rit beaucoup car c’est un joyeux vivant.

 Ses goûts

Le lama n’a qu’un seul mot à la bouche : les femmes, les femmes, les femmes ! Et il court d’aventure en aventure. Le lama quête le moindre regard, le moindre sourire. Une fois sa proie conquise, le lama connait l’art et la manière de manier les belles paroles.

 Quand il n’est pas occupé par l’une de ses nombreuses conquêtes féminines, le lama passe son temps aux puces. Voilà sa Signe Astro du Lama dans LAMA 320px-Guanacos%2C_Parque_Nacional_Torres_del_Paine%2C_Chile2grande passion : le lama chine. Et il est doué pour découvrir les pièces rares à petit prix. Le lama dame le pion à bien des professionnels dans ce domaine et l’amateur l’envie souvent. Mais le lama se rit de ses bonnes affaires, seule l’intéresse la décoration de sa maison.

 Notre conseil

Vivre avec un lama vous l’avez vu, n’est pas une sinécure. Si la magie opère et que le lama t’adore, tout va bien. Mais il est très rare de rencontrer un lama fiable et encore moins un lama sage. Passer toute votre vie avec lui risque de vous rendre chèvre. Alors pour les sorties, le cinéma, le sport, l’amitié, oui ! Mais montrez vous sage, et renoncez à vivre au quotidien avec lui. 

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Le Lama, un Camelide

Posté par othoharmonie le 5 mai 2012


Les lamas et les alpagas restent, avec le condor, les emblèmes du Pérou. A l’instar de leurs cousins les vigognes et les guanacos, ces chameaux sans bosses vivent tous à des altitudes situées entre 3000 et 4500 mètres dans la Cordillère des Andes.

 

LAMA et ALPAGA
Le lama est le plus célèbre d’entre eux. Du temps des Incas, il était systématiquement utilisé pour sa chair, son cuir et sa laine.  Vigogne (Vicugna vicugna)La tête perchée sur un long cou rigide, ce grand camélidé domestique ne semble pas apprécier les caresses. Il adopte aussitôt une expression outrée. L’alpaga est tout son contraire. Vif et attachant, il suit les enfants de bergers comme un petit chien. Il est nettement plus petit et râblé que le lama, qui mesure environ 1,25 mètre de haut. Les Indiens font la différence entre deux sortes d’alpagas, le huacaya et le suri. C’est ce dernier qui fournit le pelage le plus soyeux. La chair des alpagas est la plus appréciée, sous forme de viande séchée ou de steaks, très savoureux.

Les vigognes, sauvages, sont plus difficiles à observer. A Pampas Galleras, une des rares réserves où elles subsistent, on peut les voir se déplacer en troupeaux dans des étendues désertiques. Fines et élancées, pourvues d’un beau pelage roux, les vigognes portent une des laines les plus fines au monde. Les Incas en capturaient quelques individus au printemps pour les tondre, mais ne manquaient jamais de les relâcher. De nos jours, les vigognes font partie des espèces menacées. Si leur chasse est interdite, les braconniers semblent être rarement inquiétés.

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Domestication du Lama

Posté par othoharmonie le 4 mai 2012

 

Domestication du Lama dans LAMA 1048312_3633629C’est le plus grand camélidé du monde. Le lama est un ruminant qui se nourrit essentiellement d’herbe et d’orge. A l’instar des vaches, il est doté d’un système digestif complexe (3 estomacs). Domestiqué, il ne rechigne pas à élargir son alimentation à du pain voire des glands mais ces « friandises » peuvent l’intoxiquer si elles sont consommées sans modération.

Phénomène rare chez les mammifères, la lamate domine le mâle et elle est prioritaire sur la nourriture. La période de rut se traduit par une poursuite qui se termine quand la femelle accepte enfin le rapport. L’accouplement dure une trentaine de minutes pendant lesquelles le mâle émet un son grave et continu. Après une gestation d’un an, la lamate mettra au monde un unique lamateau (aucun cas de gémellité connu).

Le comportement grégaire du lama est assez étonnant : tous les individus font leurs besoins au même endroit. De même, ils utilisent une et une seule « aire de roulage », une zone de terrain bien précise où ils se roulent parterre. Malgré ces signes de communauté, le groupe de mâles a tendance à se tenir à l’écart de celui des femelles et de celui des petits.
A noter que comme le chameau, le lama blatère.

 

UN ANIMAL DOMESTIQUE

68827230folklore-lama-d-equateur-jpg dans LAMAL’intérêt du lama pour l’homme est multiple. Dans l’Amérique latine, cet animal de trait et de randonnée (il supporte un poids de 50 kg) fournit en outre de la laine et de la viande. On peut même utiliser ses excréments séchés comme combustible pour se chauffer. C’est également un auxiliaire efficace pour la prévention des incendies de forêt : en se nourrissant de broussailles sans abîmer les arbres, il constitue des pare-feux naturels et nettoie les sous-bois.

 

 QUAND LAMA SE FACHE…
Les amateurs de Tintin gardent certainement en mémoire l’image du Capitaine Haddock (qui du coup ne les porte pas dans son coeur ) victime du crachat d’un lama de mauvaise humeur dans Le Temple du Soleil. Ce n’est pas un mythe, l’animal crache réellement lorsqu’il est agacé. S’il s’agit d’une légère contrariété, il ejecte sa salive à la manière d’un brumisateur. Lorsqu’il est franchement en colère, il envoie sur sa victime un jet verdâtre : ce liquide qui remonte de son estomac est issu de la décomposition des végétaux digérés. Très nauséabond, il produit des taches quasiment indélibiles sur les vêtements.

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Divers types de lamas

Posté par othoharmonie le 4 mai 2012

Chez les lamas on distingue aujourd’hui trois types de base: légèrement, moyennement et fortement lainés. A l’origine il existait de nombreux types locaux, mais jamais de races clairement définies aux couleurs spécifiques, comme chez les vaches, par exemple.

Fichier:Lama glama.jpg La distinction entre les types « Ccara Sullo », « Tapada » et « Lanuda » qui est parfois utilisée, semble être largement inconnue dans les pays d’origine, où une grande variété de noms locaux est employée. Aussi en Europe on s’en sert de moins en moins. Mais il y a effectivement une distinction supplémentaire à faire entre les différentes qualités de laine des lamas fortement lainés.

Bien qu’en Amérique du Sud il y a toujours eu, et jusqu’à ce jour, des sous-types sélectionnées selon leur utilité principale (transport, laine, viande), le lama reste un animal domestique polyvalent, c’est à dire le type de laine p. ex. n’a pas d’impacte sur la capacité de transport et la laine la plus grossière peut encore être utilisée pour faire des cordes et finalement ils passeront tous à la casserole tôt ou tard dans leurs Andes natales.

 

Aucune des espèces de petits camélidés n’a d’ailleurs jamais été selectionnée pour une production laitière allant au-delà des besoins de leurs petits. Une des raisons en est certainement le manque d’une nourriture assez riche. Même sans cette production supplémentaire les femelles dans l’Altiplano n’ont souvent un petit que tous les deux ans, pour la même raison.

 

LES LAMAS LÉGÈREMENT LAINES (CLASSIQUES)

 

Ce type est le plus répandu en Europe et était à l’origine le plus grand et le plus costaud. De par la perte continuelle de la fonction d’animal de bât en Amérique du Sud, sans parler de l’Europe, les lamas n’ont cessé de rapetisser à partir de la deuxième moitié du dernier siècle: d’une taille moyenne de 115-140 cm au garrot à 97-115 cm (recherches au Pérou dans les années 60). La tête n’est pas lainée, le cou à peine, avec une crinière de gros- poil à la nuque. Ce n’est que sur le tronc que la toison est plus généreuse, le pattes ne sont à nouveau couvertes que de poils ras. La taille au garrot varie normalement entre 110 – 130 cm. Le poids entre 120 kg jusqu’au dessus de 200 kg (aux USA, évidemment).

 

LES LAMAS MOYENNEMENT LAINESDivers types de lamas dans LAMA lama

 

Ce type pas tout à fait clairement défini se situe, comme son nom l’indique, entre les deux extrêmes, avec différentes variantes: en général c’est un lama classique avec plus de laine soit au cou, soit au pattes.

 

lama dans LAMALES LAMAS FORTEMENT LAINES (WOOLY LAMAS – WOOLIES)

 

Depuis 1991 les lamas lainés sont la spécialité de la Montagne Bleue. Ils sont encore rares en Europe, mais gagnent du terrain. Aux USA ils sont depuis longtemps les plus populaires. Ils combinent élégance et rayonnement avec le caractère le plus doux parmis les camélidés. Les lamas lainés sont un peu plus petits que les lamas classiques. 100 – 120 cm. au garrot. Leur stature est harmonieuse, compacte, plutôt carrée. La forme en banane des oreilles est marquée à très marquée. La tête est élégante et jamais busquée.

La toison recouvre dans le meilleur des cas l’animal de la tête aux pieds, souvent les oreilles sont également munies d’une frange de poils. La face doit néanmoins rester dégagée chez l’individu adulte. Le sous-poil domine. Il y a des sous-types avec différentes structures de laine. Poids entre 120 – 150 kg, parfois plus. Des fouilles archéologiques au Pérou (Jane Wheeler) ont démontré qu’il existait des lamas lainés à côté des alpagas et des lamas classiques longtemps avant l’invasion des Espagnols. La laine de certaines momies de lamas très bien conservées, âgées de mille ans, est particulièrement fine.

   Quand les premiers lamas lainés sont arrivés en Europe il y a 15 ans, ils ont été vivement critiqués et décriés comme bâtards d’alpagas. Ces voix se sont tues depuis et de nombreux éleveurs, parmi ceux qui gueulait le plus fort à l’époque, en ont acheté ou même importé depuis.

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Le Lama et les Incas

Posté par othoharmonie le 4 mai 2012

Le Lama et les Incas dans LAMA pt20620

image de Lionel Arnould



Nous sommes en 1532, les Incas sont un peuple précolombien du groupe andin. Il est à l’origine de l’empire inca, l’un des trois grands empires de l’Amérique précolombienne. La fin de cet empire est une horreur, car ils n’ont existé qu’environ un siècle avant d’être détruit par les conquistadores espagnoles. Six des sept millions d’Incas sont morts pendant cette conquête.

La Pacha Mama est la déesse-terre dans leur religion et ils ont réalisé en son honneur des sacrifices. Pour instituer le culte, les Incas bâtissent des temples dédiés principalement au soleil. Le plus célèbre de tous est le Coricancha, le temple du Soleil de Cuzco. Il fût le plus vaste et le plus richement orné de son époque : ses grands murs de pierre mesuraient 140 mètres de long sur 135 mètres de large. Le pourtour du temple était orné d’une énorme corniche en or, les autels, les portes, les statues, étaient décorées de planches d’or et d’argent, incrustées de pierres précieuses, qui reflétaient la lumière. Au-dessus de l’autel, étincelait un grand disque d’or, censé représenter le Soleil. Il était placé de telle manière que les rayons du soleil levant le frappaient et le faisaient briller.

À cette époque les récoltes ne pouvant être garanties, des techniques de conservation étaient développées pour faire face aux années difficiles. Ils font pousser, à 4000 km d’altitude, une graine, le quinoa. Pour développer cette culture, des terrasses (andenes) ont été construites. Et comme les Aztèques, ils ont construit des aqueducs pour l’irrigation.

Voyons leurs croyances maintenant. Viracocha est le principal dieu des Incas, dieu créateur, roi de la foudre et des tempêtes. Avant sa venue, le monde était sans soleil, c’est donc lui qui le créa ainsi que la lune et les étoiles. Il a ensuite peuplé les Andes. Les Incas voyaient leur vallée comme le reflet de la voie lactée et utilisaient la nature pour donner une forme à leur constellation.

Dans un mythe Inca, le lama dit au berger d’emmener tous les animaux, en haut du Mont Vilcacoto, il prévient le berger que dans exactement un mois, le déluge arrivera et engloutira tout. Quand l’eau commence à monter, il y a tellement d’eau en haut de la colline, que le renard glisse et se mouille la queue. C’est pourquoi, jusqu’à ce jour, le renard à le bout de la queue noire. Le lama du mythe est probablement le lama astronomique c’est-à-dire un nuage de poussières interstellaires. Il semble que la constellation inca du lama observait l’est dans l’attente d’une catastrophe. Si l’on observe le solstice d’hiver en décembre 650, on s’aperçoit que la constellation du renard à la queue coupée par l’horizon, queue dans l’eau et devient noire dans le mythe.

Comment ont-ils pensé leur calendrier ? Les Incas tiennent compte des mouvements du Soleil pour reconnaître les années et les jours et des mouvements de la Lune pour identifier les mois. Ils identifiaient notre année solaire en observant les solstices et en commençant l’année par le solstice d’été qui tombe le 23 ème jour de décembre et se termine au même point où il a commencé. L’année inca était donc une année solaire débutant au solstice d’été et se terminant au solstice d’été suivant. Coricancha, le temple du soleil, était le véritable centre de l’empire inca. Du temple, partaient 42 lignes imaginaires dans toutes les directions. Ces axes passaient par des sanctuaires, des huacas naturels ou construits par l’homme qui tous avaient trait à la religion, à la tradition.

Les incas et les planètes : dans les mythes, les Dieux sont souvent associés à des planètes. On attribue Saturne à Viracocha alors que le peuple inca se considère comme le peuple de Jupiter. La rencontre de Viracocha et le père de Manco Capac devait se traduire par une conjonction de Saturne et Jupiter. Après observation de l’année 650, il y a une conjonction entre les Jupiter et Saturne au coucher du Soleil. Il s’agit de l’endroit exact où se trouve l’entrée du monde des Dieux. Le lendemain matin, apparaît une faille entre la voie lactée et le Soleil. Le pont est rompu entre la terre et les dieux. Il est temps pour Viracocha de rejoindre l’autre monde. Ces coïncidences entre événements célestes et faits réels vont mener les incas à croire que l’astronomie détenait le secret de leur destin. Les incas voient leurs ruines dans les étoiles et cela va les conduire à leur perte.

lama_015 dans LAMAPachacutec inca était l’héritier légitime du trône inca. Doté d’un grand talent militaire, Pachacutec initia l’expansion fulgurante du grand empire inca. Au nord il conquit le royaume Chimu, au sud il poussa jusqu’à la vallée de Nazca. Il ne fut pas qu’un conquérant sanguinaire, il fut aussi un remarquable gestionnaire, dotant son immense empire d’une solide et efficace structure administrative. Machu Picchu aurait été une de ces résidences. La ville sacrée Machu Picchu est considérée comme une œuvre maîtresse de l’architecture inca.

Les Incas ont été accusés d’avoir modifiés et enjolivé leur histoire. Selon la légende, un lama descend toutes les nuits sur terre pour aller boire l’eau de la mer, s’il ne le fait pas, c’est la fin du monde. Au solstice, la constellation du lama présent dans la voie lactée annonce l’endroit où se lève le soleil, cela on le sait. En 1432, ce lien entre soleil et voie lactée n’est plus que ténu. Un siècle plus tard, la voie lactée faussera compagnie au soleil. Ce qui, dans la vision inca, romprait un pont entre le ciel et la terre. Voilà le parallèle avec ce qui s’est passé en 650. À l’aube du solstice d’été 1532, la voie lactée a perdu contact avec l’horizon au lever du soleil, c’est alors que les Espagnols arrivent.

Pour éviter que ce jour arrive, Pachacutec ordonne le sacrifice de 10 000 lamas. Le sang de ces derniers est recueilli dans de petits pots de terre après avoir été bénis. Ils sont ensuite placés au sommet de chaque colline et de chaque montagne. Des enfants aussi furent sacrifiés, afin d’emmener cette prière, « fasse que le soleil et la terre restent a jamais jeune, que la terre cesse de tourner et que la paix règne » auprès des étoiles. La seule guerre que la seule guerre qu’il ait eu à faire, c’est une guerre contre le temps. Pour cela, ils ont nourri la terre de bien trop de victimes sacrificielles. Dans leur lutte contre cette terrible vision d’avenir, ils ont envoyé à la mort de jeunes enfants, âmes pures.

Huayna Capac, le dernier grand Inca meurt terrassé, vers 1527, par une maladie mystérieuse apportée par les conquérants espagnols. (Surement la variole). Comme prédit, la fin des Incas est là.

Les Incas ont essayé de construire un monde de paix, de créer une terre d’abondance, ils ont essayé d’unir des tributs en guerre et ont construit des réseaux routiers et tout cela en moins d’un siècle. Malheureusement, ils n’ont pas réussis à se sauver eux-mêmes.

Cité des Incas, cité de génies

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Mythe du Lama et du Renard

Posté par othoharmonie le 4 mai 2012


 

Mythe du Lama et du Renard dans LAMA 4139879427_a214ebce2b_zUn véritable lama devant le Machu Pichu  « Il y a bien longtemps, un berger rejoignait inquiet son troupeau de lamas car ceux-ci ne mangeaient plus et ne buvaient plus. Toute la nuit, ils observaient le ciel et pleuraient. Le berger leur dit avec colère : « Vous avez les meilleurs pâturages, vous recevez l’eau la plus pure et sans arrêt vous pleurez ». Un lama répondit comme un homme : « Tu vois les étoiles par dessus le mont Vilcacoto, elles nous disent que dans un mois exactement le monde subira un déluge ». Le berger convaincu par ses paroles, alla chercher sa famille et se réfugia au sommet de la plus haute montagne en compagnie des animaux sauvages. Il finit par pleuvoir tant et tant que seul le sommet de la montagne échappa à cette eau. Vu le peu de place au sommet, un renard glissa et trempa sa queue dans l’eau. C’est depuis ce jour que les renards ont la queue noire ».

 

Les Incas appelaient lama et renard des constellations visibles en ce site grâce à l’altitude et à la pureté du ciel. Le lama, constellation située à l’ouest observait vraisemblablement le lever du soleil à l’est, ou bien le lever héliaque (dernière étoile visible avant le lever du soleil). En outre, le mont Vilcacoto signifie « montagne des tas de soleil », ces fameux tas de soleil étant interprétés comme les Pléiades.

L’évènement raconté dans cette légende correspond au coucher du lama au moment même où les pléiades se lèvent. Il s’agit d’un évènement historique, daté du solstice d’hiver en décembre 650. On constate effectivement que la constellation du renard a la queue coupée par l’horizon, ce qui correspond dans le mythe à la coloration prise par l’extrémité de la queue du renard. Sur les rives du lac Titicaca, il y a très longtemps, surgit un homme barbu (Viracocha) muni d’un bâton. Il gagna l’île du même nom sur le lac et commanda au Soleil d’apparaître, aux étoiles et à la Lune de surgir. Les astres lui obéirent et dans l’argile, il modela alors des hommes et des femmes. Ces couples furent créés afin d’être les ancêtres de chaque tribu des renard dans LAMAAndes. Le créateur offrit à chacun de ces couples, un langage, des graines, des coutumes et des traditions. Enfin, il leur insuffla la vie et leur dit d’aller sous la terre afin de réapparaître sur leur territoire respectif. Ainsi, ils jaillirent des grottes, des sources… »

 

 Le culte de Viracocha était extrêmement ancien et il est probable qu’il est le Dieu pleurant sculpté dans les ruines de Tiahuanaco, près du lac Titicaca. Il est probablement entré tardivement au panthéon inca, sous l’empereur Viracocha mort en 1438 qui avait pris le nom du Dieu. Les Incas ont cru que Viracocha s’était éloigné en laissant le travail quotidien du monde à la surveillance des autres dieux qu’il avait créés. La noblesse l’a activement adoré, principalement dans les temps difficiles.

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Mythe ou légende du Lama

Posté par othoharmonie le 4 mai 2012


 

Lama et du Renard / EXPLICATION

« Il y a bien longtemps, un berger rejoignait inquiet son troupeau de lamas car ceux-ci ne mangeaient plus et ne buvaient plus. Toute la nuit, ils observaient le ciel et pleuraient. Le berger leur dit avec colère: « Vous avez les meilleurs pâturages, vous recevez l’eau la plus pure et sans arrêt vous pleurez ». Un lama répondit comme un homme: » Tu vois les étoiles par dessus le mont Vilcacoto, elles nous disent que dans un mois exactement le monde subira un déluge ». Le berger convaincu par ses paroles, alla chercher sa famille et se réfugia au sommet de la plus haute montagne en compagnie des animaux sauvages. Il finit par pleuvoir tant et tant que seul le sommet de la montagne échappa à cette eau. Vu leur peu de place au sommet, un renard glissa et trempa sa queue dans l’eau. C’est depuis ce jour que les renards ont la queue noire.« 

 Lama (Lama glama)Il est intéressant de savoir que les Incas donnaient les noms de lama et du renard à des constellations d’étoiles. Doit-on y voir un lien dans ce mythe ?

Il faut également savoir que vu l’altitude et la qualité visuelle qu’elle procure, il est tout à fait possible de voir dans le ciel des Andes des nuages de poussières interstellaires dans la voie lactée. Ces nuages noirs font aussi parties de l’astronomie inca que les chamans observaient d’ailleurs du sommet des montagnes.

Quel est donc ce groupe d’étoiles que le lama épiait ? Etait-ce le lever du soleil à l’est qu’ils attendaient en pleurant ?

Si on traduit le nom de la montagne (Vilcacoto) : « montagne des tas de soleil », on aurait tendance à penser qu’il s’agit bien du lever solaire que les lamas attendaient. Ou peut-être du lever héliaque ( dernière étoile visible avant le lever solaire). Le tas de soleil pouvant être en l’occurrence les pléiades et sans doute le lever héliaque des pléiades.

Le lama du mythe est probablement le lama astronomique c’est-à-dire  un nuage de poussières interstellaires bien connu des Incas. Donc, il semble que la constellation inca du lama (se trouve à l’ouest) observait l’est dans l’attente d’un catastrophe. Sans doute, attendait-il le lever héliaque des pléiades à l’est. Mais que devait-il se passer ?

Mais quel était la position des astres à cette époque là? C’est qu’avec le temps, les astres n’ont plus la même position dans la voûte céleste! C’est la précession. Y a-t-il eu un moment où le lama se couche quand les pléiades se lèvent ?

Il faut savoir que dans les vieilles traditions andines, la très haute montagne est associée au solstice d’été. Les prêtes se rendaient alors sur la montagne la plus haute du monde (vilcanota) que ceux-ci comparaient à la position la plus septentrional du soleil dans le ciel. Donc comme l’indique le mythe, cela doit se passer 30 jours avant le solstice d’été.

 Vicugna vicugnaWilliam Sullivan (un scientifique), trouva de l’aide dans sa recherche grâce à des experts du planétarium de Boston. Ils recherchèrent donc l’année où l’on pouvait observer les levers des pléiades un 21 mai. Ils en arrivent à conclure que le rendez-vous entre l’amas des pléiades et le soleil (solstice d’été) se déroule en 650. Et miracle, si on observe le solstice d’hiver en décembre 650, on s’aperçoit que la constellation du renard à la queue coupée par l’horizon (queue dans l’eau et devient noire dans le mythe).

Pourquoi ce mythe ? Que se passe-t-il de si important à cette date pour être inscrit ainsi dans un mythe qui nous est parvenu à ce jour ? Simplement, ce jour là, pour la première fois, le lever héliaque de la voie lactée avait cessé de se produire lors du solstice d’été. Cette voie lactée qui était pour les peuples andins la mayu (rivière), une passerelle entre le monde des vivants et celui des êtres surnaturels, des ancêtres, des dieux. En 650, cette passerelle entre les 2 mondes se rompt pour toujours puisque le soleil du solstice d’été s’est dissocié d’elle lors de son lever et le territoire des Dieux est devenu inaccessible. C’est le début de 8 siècles de guerres civiles et la fin d’une longue période de paix et d’harmonie initiée par le mythe de la création (200 ans av. J-C).

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L’origine du Lama

Posté par othoharmonie le 4 mai 2012

 

Les Lamas (lama glama) font partie de la famille zoologique des camélidés. Il existe quatre espèces de petits camélidés d’Amérique du Sud: les lamas et les alpagas, domestiqués depuis 7 à 8000 ans, ainsi que leurs cousins et ancêtres sauvages, L'origine du Lama dans LAMA 320px-AlpacaCloseuples guanacos et les vigognes.

 

Leur ancêtre commun (procamélus) est apparu il y a 11 à 14 millons d’années en Amérique du Nord, de là il a migré vers l’Asie et, il y 5 mio d’années, vers l’Amérique du Sud, pour finalement disparaître dans sa région d’origine. La laine des Vigognes, les petits camélidés les plus rares et les plus petits, fait parti des fibres animales les plus fines. Jusque dans les années 60 on les chassait pour leur toison, au point de presque les exterminer. Depuis, des mesures de protection drakoniennes ont permis à la population des vigognes de se reconstituer peu à peu. Récemment des groupes de vigognes sauvages sont à nouveau, comme à l’époque des Inkas, attrapés périodiquement pour les tondre, avant de les relacher (chaco de vigogne). Il paraît qu’ils soient trop sensibles au stress pour être domestiqués.

 

Comme les lamas perdent de plus en plus leur fonction d’animal de bât dans la plupart des régions de l’Altiplano, ils ne sont plus guère sélectionnés et leurs qualités génétiques, produits de millénaires de travail d’éleveur, dégénèrent rapidement. Leur nombre n’est pas encore assez réduit pour faire craindre leur disparition, mais la population est constamment exposée à des sécheresses et au manque de nourriture dû à des changements climatiques. >> Les lamas sont clairement la forme domestiquée des guanacos. Depuis des temps immémoriaux ses animaux de bât, ils sont les petits camélidés les plus proches de l’homme. Très variés en couleur, taille et toison, ils fournissent aux autochtones des haut-plateaux arides également laine, peaux et viande.

 

Mais comme les lamas perdent de plus en plus leur fonction d’animal de bât dans la plupart des régions de l’Altiplano, par la migration des paysans vers les villes ou leur travail dans les mines, ils ne sont plus guère sélectionnés et leurs qualités génétiques, produits de millénaires de travail d’éleveur, dégénèrent rapidement.

Leur nombre n’est pas encore assez réduit pour faire craindre leur disparition, mais la population est constamment exposée à des épidémies et au manque de nourriture dû à des phénomènes climatiques.

 

Les petits camélidés vivent avant tout dans les pays andins suivants: le Pérou, la Bolivie, l’Équateur, le Chili et l’Argentine. Avant l’invasion des Espagnols leur aire de répartition comprenait toutes les zones non-tropicales de la région, du niveau de la mer jusqu’au fin fonds de l’altiplano. Dans la première décennie après l’arrivée des conquérants 90 % des camélidés et 80% des indigènes périrent. Depuis les animaux domestiques importés d’Europe les ont repoussés de plus en plus dans le haut pays 320px-La_Cordill%C3%A8re_des_Andes dans LAMA(entre 3000 à plus de 5000 m d’altitude). On estime que 60 % de la population totale des petits camélidés d’Amérique du Sud vivent en Bolivie. Suivi par le Pérou avec la plus grande densité d’alpagas et avant tout la meilleure qualité de laine. En Equateur, au Chili, et en Argentine, les trois autres pays andins avec une certaine population de camélidés, on ne trouve plus que quelques groupes isolées.

 

La Colombie a déjà un climat trop tropical. Le Chili est dans une position particulière, car c’est le seul pays de la région possédant un statut sanitaire qui lui permette d’exporter directement vers l’Union Européenne. Par conséquence on y trouve, en dehors des haut-plateaux andins, quelques débuts d’élevage pour l’exportation.

Avant l’invasion des Espagnols leur aire de répartition comprenait toutes les zones non-tropicales de la région, du niveau de la mer jusqu’au fin fonds de l’altiplano. Dans la première décennie après l’arrivée des conquérants 90 % des camélidés et 80% des indigènes périrent. Depuis les animaux domestiques importés d’Europe les ont repoussés de plus en plus dans le haut pays (entre 3000 à plus de 5000 m d’altitude).

 

Les indiens Aymara et Quechua, qui ont créés les lamas et alpagas il y a des millénaires à partir de leurs formes sauvages, ont malgré et contre tout réussi à préserver leurs animaux jusqu’à aujourd’hui. Leur survie future est vitale pour toute la région, car les lamas sont particulièrement bien adaptés à la vie dans ces régions extrêmement arides et dans l’air rare des grandes altitudes.

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Le Lama et son crachat

Posté par othoharmonie le 4 mai 2012

 

Le crachat du lama, mythe ou réalité ?

Si le lama se met à cracher c’est seulement pour se défendre. C’est en effet sa seule défense contre d’éventuels prédateurs ou agaceurs. Selon son agacement, le lama crache différemment : si vous l’énervez seulement “un petit peu”, vous risquez de Le Lama et son crachat dans LAMA 460px-Alpaka_csal%C3%A1drecevoir une brume de salive que le lama vous enverra avec sa langue. Si en revanche vous osez le mettre vraiment en colère, vous aurez la joie d’obtenir un jus verdâtre composé de salive, de liquide gastrique et de boulettes d’aliments prédigérés. Ce liquide est particulièrement nauséabond et fait de belles taches sur les vêtements. Avis aux amateurs…

 

Mais au fait à quelle famille d’animaux le lama appartient-il ?

 Le lama – ou devrait-on plutôt dire lama blanc – est un camélidé domestique d’Amérique du sud. Il a trois cousins qui font partie de la branche sud-américaine des camélidés : l’alpaga, le guanaco et la vigogne. D’une manière générale pour désigner ces quatre cousins on utilise à tort le terme « lama ».

Le vrai lama est un animal qui rumine – mais il n’est pas classé dans la famille des ruminants. C’est un mammifère dont la période de gestation est de 349 jours : le lama a ainsi un petit tous les ans.

Il mesure en moyenne un mètre quatre-vingt dix et pèse cent quinze kilogrammes. Sur des voyages d’une journée il peut transporter des charges allant jusqu’à quatre-vingt dix kilogrammes, mais sur des voyages plus longs il ne pourra transporter qu’une soixantaine de kilogrammes. 

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Lamas, animaux sacrés

Posté par othoharmonie le 4 mai 2012

 

 Guanaco (Lama guanicoe)Animaux sacrés des peuples Indiens des Andes, sans lesquels ils n’auraient pu subsister dans cette région aride, aux conditions climatiques parfois extrêmes. Les lamas jouent un rôle important dans la mythologie et les rituels des indigènes, et ceux-ci les considèrent comme leurs « frères sans parole ». Dans les régions habitées les plus élevées (4 à 5000 m) la seule activité possible pour les petits paysans indiens est l’élevage extensif. Un peu plus bas (3 à 4000m) ils peuvent complémenter l’élevage par la culture de tubercules, principalement des pommes de terre, en de nombreuses variétés. Celle-ci sont cultivés non pas dans les vastes plaines, qui sont très exposés au gêl, mais sur les pentes environnantes, car l’air froid y descend dans les plaines.

A cause de la disparition rampante des structures agricoles traditionelles, les lamas ne sont plus élevés que pour leur viande dans certaines régions, comme ici dans le nord du Chili.

L’alpaga est un cousin proche du lama, plus petit et plus lainé que celui-ci et producteur d’une laine de très grande qualité. Comparable en de nombreux points au lama, il est plus grégaire, c’est à dire très lié à la vie en troupeau et moins proche de l’homme, qu’il n’a jamais servi d’aussi près que son congénère. Les alpagas se différencient en plusieurs points clairement des lamas: Ils sont nettement plus petits, toujours moins d’un mètre au garrot, de préférence moins de 90 cm. Le poids adulte varie autour de 60 à 70 kg. Les oreilles sont droites, pointues et assez courtes.

 L’inclinaison du bassin est plus prononcée ce qui donne à l’animal un aspect plutôt arrondi en contraste avec la silhouette rectangulaire ou carrée du lama. La tête et plus courte et plus pointue. Mais avant tout la laine est plus dense, plus fine et plus uniforme que chez la plupart des lamas. Les meilleurs individus n’ont pratiquement plus de gros poil dans la toison du dos et des flancs.

Fichier:Alpaka 33444.jpgLes relations homme-alpagas sont néanmoins nettement plus rébarbatives qu’avec les lamas pures (sans sang guanaco), car leur caractère est franchement plus nérveux et buté. En tant qu’animal de loisirs le lama est davantage polyvalant, mais vous pouvez évidemment aussi promener votre alpaga.

 L’origine des lamas de la Montagne Bleue: la plus grande partie du troupeau, autour de 150 têtes en moyenne, descend des deux premières importations du Chili en 1991 et 1994. Entre temps des lignées argentines et nord-américaines s’y sont rajoutées.  La première importation de lamas et d’alpagas au départ du Chili est arrivée en France en 1991. A l’époque il n’y avait pas encore d’associations d’éleveurs de petits camélidés, mais d’une manière ou d’une autre, l’engouement pour ces animaux extraordinaires était arrivé en Europe par le biais de l’Amérique du Nord.

 Avant cette nouvelle ère des importations, on ne trouvait sur le vieux continent qu’une population de camélidés très restreinte, végétant dans des zoos ou cirques et chez quelques rares détenteurs privés.

 Malgré le fait que cet inventaire de base était génétiquement appauvri par manque de sélection, par consanguinités répétées et un taux important de croisements avec surtout des guanacos, la demande pour les lamas et alpagas montait de manière spectaculaire à partir des années 90 et les prix de vente également. Ce n’était pas dû au hasard, car les petits camélidés remplissent un besoin grandissant, qui a ce moment là était mûr à point. Le Chili était (et l’est encore) le seul pays d’Amérique Latine a posséder le statut sanitaire requis pour des importations d’animaux vivants vers l’Union Européenne (surtout par rapport à la fièvre aphteuse).

 Les lamas Chiliens sont élégants, génétiquement riches en couleurs et d’un caractère particulièrement doux. Les Argentins ont une ossature robuste et une laine dense. Les Nord-Américains de leur côté apportent une certaine touche de classe et de rayonnement. 

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Les lamas sont des chameaux

Posté par othoharmonie le 3 mai 2012

Les lamas sont des chameaux dans LAMA 220px-Vicu%C3%B1a_Vigogne_El_Tatio_4200m_Chile_Luca_Galuzzi_2006De la famille du chameau, le lama n’est autre qu’un Guanaco domestiqué principalement au Pérou où on l’utilise pour le transport de charges.

 Autrement il vit en Amérique du Sud, à l’état sauvage dans la Cordillière des Andes. Il est plutôt de couleur sable mais peut aussi être blanc ou de toute autre couleur.

Le lama a un long cou, des oreilles très mobiles et de grands yeux protégés par de longs cils bien fournis. Il salive beaucoup et crachera si on l’opportune.

 C’est bien sur un mammifère ruminant. Il se nourrit exclusivement de feuilles et d’herbe. Il peut se passer de boire pendant assez longtemps.

 Le mâle possède son harem et il n’y a pas de période spéciale pour l’accouplement. Ce qui fait que la femelle peut mettre bas à n’importe quel moment de l’année. La gestation dure 11 mois et la femelle accouchera à tous les deux ans.

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Le Lama, protecteur de troupeau

Posté par othoharmonie le 3 mai 2012

 

Comme le chien ou l’âne, le lama peut aussi être utilisé comme animal de protection des troupeaux ovins.

  Vigogne (Vicugna vicugna)Le lama réagit agressivement envers les animaux qui s’approchent d’un troupeau (chiens, coyotes, renards, loups). Les lamas qui pèsent entre 115 et 225 kg peuvent facilement effrayer les loups. Le lama émet des cris d’alarme aigus et pourchasse les prédateurs en s’interposant entre le troupeau et le prédateur.

 Comme le chien le lama doit avoir noué des liens étroits avec les moutons. On Place d’abord le lama près des brebis, dans un enclos séparé. Dès que les brebis se sont habituées à sa présence, on laisse le lama entrer dans l’enclos des brebis. Peu à peu le lama adoptera sa nouvelle famille en adoptant des comportements doux avec les moutons. Il devient alors un compagnon très protecteur et défend son territoire et le troupeau avec énergie.

 Témoignage d’un éleveur utilisant des lamas pour protéger son troupeau

 Après un an d’apprentissage chez nous, « Tonto Chuno », mâle lama de six ans est parti en novembre 2000 dans un troupeau de 350 brebis, sur le versant Ouest du Vercors, pour participer à leur protection contre les prédateurs.

Un lama, gardien du troupeau ? Pourquoi un lama se mettrait-il à protéger des moutons contre un prédateur ?

 Le Lama, protecteur de troupeau dans LAMA 2224953835_small_2Et bien tout simplement parce que cela s’inscrit dans le comportement normal de cet animal : c’est une particularité comportementale du lama que de défendre un territoire et les petits. Un éleveur de lamas vous dira que le mâle est très attaché aux jeunes lamas qui naissent : lors d’une naissance, il se précipite pour flairer le nouveau-né, il reste très souvent couché près des jeunes lamateaux pendant que les mères broutent. Et lorsque le lama est dans un troupeau de moutons, il n’est pas rare de voir les agneaux lui sauter sur le dos comme ils le font habituellement avec les brebis.

 Un lama est toujours aux aguets : il surveille tout ce qui se passe dans le pré. Parfois, si le terrain le permet, il aime monter sur un lieu plus élevé : surélévation du terrain, petite colline, rocher… d’où il a une vue encore plus large.

 Très territorial, le lama chasse les intrus qui risquent de présenter un danger pour son groupe. Donc, il sera efficace pour éloigner les chiens, loups et renards.

On peut se demander avec raison si le lama est efficace dans toutes les situations : des loups qui attaquent en meute, plusieurs chiens qui se liguent etc….

Aux États-Unis où les grands prédateurs ne sont pas rares (ours, pumas), les lamas sont connus pour prévenir les bergers en cas d’attaque : le lama va signaler le danger en poussant le cri d’alerte : une sorte de hennissement que l’éleveur reconnaît parfaitement. En ce qui me concerne, j’ai observé une femelle alpaga (donc de taille moitié moindre qu’un lama) qui hennissait. Je me suis précipitée : elle signalait la présence dans le champ d’un taureau, animal qu’elle savait ne pas faire partie de notre élevage… D’autres éleveurs ont observé le lama se mettre entre les moutons et le danger.

 Très souvent, le lama va devenir le chef du troupeau, et assumera son rôle en conduisant le troupeau pour manger, boire ou se mettre à l’abri. Il peut également empêcher le troupeau d’aller dans un lieu où se trouve un prédateur et ramener ses moutons dans un endroit plus sûr. Nous avons observé un jour le troupeau revenir sans raison apparente. Tout le troupeau avait une attitude « bizarre ». En allant regarder de près, j’ai vu que dans le bois d’où les lamas revenaient, il y avait un sanglier de belle taille… Je pourrais vous raconter dès dizaines d’exemples similaires…

 Tous les éleveurs qui utilisent des lamas aux États-Unis confirment l’arrêt presque total des mortalités dues aux prédateurs depuis qu’ils y ont introduit leur lama, et certains attestent de la reprise de cette mortalité lorsque, pour une raison ou une autre, ils ont enlevé le lama. C’est vrai qu’à la maison, je sais tout de suite s’il s’est passé quelque chose, les lamas le disent : une naissance, une barrière mal fermée, un lama qui n’est pas dans son parc, un sanglier ou un chien étranger…

 

Un Éleveur de Lamas

 Si vous désirez acheter un lama pour aider à la protection de votre troupeau de moutons, d’oies ou de canards gras. Bernard et Christiane Giudicelli vous proposent plusieurs lamas aptes à cette fonction, formation et conseils d’élevage : comment nourrir et soigner un lama, quels comportements adopter pour assurer son éducation. Ils ont également développé tout un chapitre sur ce sujet dans le nouveau livre « Lamas et Alpagas, les connaître, les élever », indiquant les conditions de succès pour cette activité.

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Le LAMA BLANC

Posté par othoharmonie le 3 mai 2012

 

Le LAMA BLANC dans LAMA 514EKD3TSNL._SL500_AA300_LIVRE de Alexandro Jodorowsky (Scénario)

17 février 1929 : Naissance d’Alexandro Jodorowsky à Iquique, petit bourg du nord du Chili, où ses parents, un couple de Juifs russes fuyant les pogroms, sont venus s’installer.

Une saga mystique où se côtoient illusion et réalité, violence et initiation, cadre historique et grande aventure…

Résumé du livre

Dans le Tibet occupé par la Chine, le millénaire grand Lama se réincarne dans un enfant blanc, né par accident dans les montagnes tibétaines… Une saga mystique où se côtoient illusion et réalité, violence et initiation, cadre historique et grande aventure.

 

La réédition du best seller de Bess et Jodorowsky en intégrale 

Série d’aventure empreinte de spiritualité, Le Lama Blanc est un best seller qui a marqué plusieurs générations de lecteurs. Il raconte l’histoire d’un enfant blanc né dans les montagnes tibétaines et qui est la réincarnation du Grand Lama. Une saga mystique où se côtoient illusion et réalité, violence et initiation, cadre historique et grande aventure.

 

Six tomes en un seul volume

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Lama de Précolombie

Posté par othoharmonie le 3 mai 2012

 

La culture de Chavín est une civilisation précolombienne. Elle doit son nom au village de Chavín de Huántar, au Pérou, où les ruines les plus significatives ont été retrouvées.

Lama de Précolombie dans LAMA 440px-Panorama_Chav%C3%ADn

Les travaux de Julio Tello ont contribué à établir son rôle de matrice, de culture mère de toutes les civilisations andines. Une société dirigée par une élite de prêtres dont le culte tourne autour de l’image du Jaguar ou du puma. Le lama était aussi considéré comme un dieu. À des fins religieuses, les Chavíns utilisaient un cactus hallucinogène: le « San Pedro« . La drogue contenue dans le cactus mettait les prêtres en état de transe, donc plus proche des dieux, et autre avantage, elle leur permettait d’améliorer leur vision (dilatation des pupilles) et de pénétrer au fond du temple, dans le noir absolu, là se trouve un monolithe « El Lanzón » représentant un dieu, qu’eux seuls pouvaient donc voir et consulter pour savoir quelles décisions prendre. Un cours d’eau dévié dans un tunnel, ressortant devant le temple et percé de trous aurait d’après les archéologues, eut un fonctionnement semblable à une flûte géante. En effet, l’inclinaison du sol au-dessus du tunnel fait que chaque trou percé a une taille différente. Lorsque l’eau passant dans le tunnel se fait rare, la résonance du tunnel augmente et les trous émettraient alors des sons aux tonalités variées, indiquant le manque d’eau à venir. Les Chavíns représentaient leurs dieux sur des stèles. Ils sacrifiaient aussi des animaux pour satisfaire leurs dieux.

220px-80_-_Machu_Picchu_-_Juin_2009_-_edit dans LAMAElle a émergé vers 1000 av. J.-C. et a vu son apogée vers 800-200 av. J.-C. Elle a disparu vers 200 av. J.-C.. Elle était essentiellement localisée le long du littoral de l’océan Pacifique.

La civilisation de Chavín a introduit le travail du bronze et de l’or en Amérique du Sud. La méthode de travail des métaux était très avancée pour l’époque. Elle pratiquait également d’autres formes d’artisanat, comme la poterie et le tissage. Des stèles qui représentent des félins stylisés en creux, sont attribuées à cette culture. Ils apprirent aussi à apprivoiser le lama.

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Domestication du Lama

Posté par othoharmonie le 3 mai 2012

 

Les lamas sont domestiqués depuis environ 6 000 ans en Amérique du Sud.

 Lama (Lama glama)Les lamas, étroitement associés à la civilisation andine, connaissent leur apogée sous l’Empire Inca. Les lamas ont été décimés sous les conquistadors. Leurs effectifs ont pu se reconstituer à partir d’un petit noyau. Les lamas, remarquablement adaptés à l’altitude, peuvent encore être utile pour les indiens de l’altiplano.

La domestication des lamas en Amérique du Sud a débuté depuis 6 000 ans environ. C’est un des exemples de l’étroite association qui peut exister entre des groupes ethniques et une espèce animale. Chaque fois c’est grâce à l’exceptionnelle adaptation de ces animaux au milieu que l’homme a pu occuper durablement des territoires, a priori, inhospitaliers.

C’est ainsi que les indiens ont eu l’idée de domestiquer les guanacos sur les hauts-plateaux de la cordillère des Andes. Les lamas, adaptés à l’altitude, serviront d’animaux de bât pour le transport, ils fourniront leur chair pour l’alimentation, leur laine pour les vêtements, leur cuir pour les chaussures, leurs os pour les outils ou l’ornement, et jusqu’à leurs excréments pour le chauffage. Ses effectifs ont atteint leur apogée sous l’Empire Inca. Le cheptel avait alors une grande importance économique mais les lamas étaient omniprésents également dans les rites religieux, les mythes, légendes, superstitions des peuples andins. Les lamas, comme représentant le bien le plus précieux, étaient régulièrement offerts en sacrifice pour s’attirer la bienveillance des dieux.

A cette époque l’élevage des lamas a été encadré par l’administration inca permettant un certain degré de sélection des animaux. Mais avec l’arrivée des conquistadors, l’Empire Inca s’effondra brutalement (capture d e l’Inca Atahualpa par Pizarro le 16 Novembre 1532 à Cajamarca). En quelques années les effectifs de Petits Camélidés furent réduits de 90 % par l’abattage, l’épuisement dans le transport impitoyable de  chargements de minerais précieux, les maladies comme la gale importée avec les moutons des espagnols.

Les effectifs de lamas se reconstituèrent cependant peu à peu à partir de troupeaux difficilement accessibles sur les hauts-plateaux. On trouve donc des lamas aujourd’hui en Bolivie, Pérou, Chili et Argentine essentiellement ; aujourd’hui, même si son rôle d’animal de bât a reculé, son adaptation à l’altitude en fat un animal irremplaçable, tant que subsistera la volonté de certains hommes de vouloir vivre sur la terre de leurs ancêtres.

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Lama et rituels Inca

Posté par othoharmonie le 3 mai 2012

 

Lama et rituels Inca dans LAMA 220px-Pisac_Terassen_mediumLa divination tenait une place prépondérante dans la civilisation inca. Avant chaque action d’importance, on faisait appel à celle-ci et rien d’important ne pouvait être entrepris sans avoir auparavant consulté les auspices. La divination était utilisée aussi bien pour prédire le déroulement des batailles que pour punir un crime.

Il existait plusieurs méthodes de divination : on pouvait observer des araignées se déplacer ou analyser la disposition que les feuilles de coca prennent sur une assiette plate. Des prophéties pouvaient être aussi faites à partir de l’étude des entrailles d’animaux sacrifiés, et notamment les poumons de lamas.

À chaque occasion importante, on offrait un sacrifice. L’animal le plus utilisé était un lama, le choix des animaux sacrifiés étant soumis à des règles précises sur la couleur de la fourrure.

Les sacrifices et offrandes étaient quotidiens, dédiés aux dieux ou aux huacuas

Parallèlement au culte du soleil, les Incas reconnaissaient et adoraient plusieurs autres divinités. Le plus important d’entre-eux est Viracocha, un dieu agricole responsable notamment de l’aménagement du sol – les techniques d’irrigations revêtant une importance particulière pour les peuples andins. Le lien entre Viracocha et Inti, le soleil, n’est pas clairement établi. La subordination de l’un à l’autre est floue et dans certaines légendes ils semblent même interchangeables. Après Viracocha, les Incas révéraient également l’Éclair, Inti Illapa le dieu du ciel, du tonnerre et de la foudre.

233px-Llama_with_numbers.svg dans LAMAL’Empire inca se composant d’une mosaïque de peuples qui n’ont pas forcément été détruits ou réduits en esclavage, certains cultes locaux ont pu perdurer sans pour autant que le peuple originaire de Cuzco ne les adopte. Le culte de Pachacamac en est un exemple : c’est un dieu de la côte centrale du Pérou dont les origines sont incertaines, mais dont le culte était en tout cas antérieur à celui de Viracocha. Le plus grand temple connu consacré à ce dieu s’appelle lui-même Pachacamac et remonte à l’époque de la culture Lima. Le culte serait probablement apparu entre l’an 300 et l’an 600. C’est cependant avec la culture Ishmay, civilisation locale qui se situait entre les fleuves Rimac et Lurin (1000-1450 après J.C.), que le site de Pachacamac connaît son apogée 

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