Controverses au sujet du Moustique

Posté par othoharmonie le 11 août 2014

 

images (3)Le mot  « moustique » ne vient pas du latin mais de l’espagnol « mosquito », cher à Vanessa Paradis. Issus de larves aquatiques, les moustiques achèvent leur cycle de façon aérienne et leur prolifération est remarquable au printemps. Leur durée de vie varie de 1 à 4 semaines et, une fois de plus comme diraient certains, ce sont les femelles qui nous vampirisent. En effet, le moustique, de façon générale, a un penchant naturel pour le nectar des fleurs, au même titre que d’autres espèces où l’homme trouve sa place à travers des dégustations d’hydromel, offrant  ainsi une pollinisation entomophile des plantes et assurant la variété de celles ci, mais ce sont les femelles fécondées qui viennent pomper notre sang qui permettra à leurs oeufs d’atteindre la maturité, venant gâcher nos soirées estivales pour le plus grand bien de leur progéniture. Mais, si nous servons à alimenter les couveuses, leur prolifération exponentielle potentielle est limitée car ils sont également au menu des oiseaux, des poissons, des batraciens… AAAh, le merveilleux cycle de la vie !!!

 

Malgré leur origine aquatique, des marécages aux eaux stagnantes des rivières, des rivages au flan des montagnes, de l’eau croupissante des pots de fleurs à la mare au fond du jardin, le moustique s’est rapidement adapté aux modifications de son environnement et les pays, comme chaque été, tentent d’enrayer cette invasion napoléonienne, soit par des insecticides biologiques, soit en assainissant les berges…. Le mieux serait tout de même un refroidissement climatique car ces chers piqueurs supportent mal le froid. De là à aller passer mes vacances aux îles Shetland…

 

Qu’en est il de la transmission des virus. Comme dit plus haut, sous nos latitudes, rien à craindre quant aux chikungunya, dengue, paludisme, filariose et autre fièvre jaune, car il fait trop frais pour permettre aux espèces vectrices de ces virus de se retrouver chez nous. Mais attention, pour ceux qui comptent fréquenter au cours de vacances méritées des latitudes plus chaudes, car de la Réunion à la Martinique en passant par l’Afrique et l’Asie, l’épidémie est bien présente. Et comme il n’existe à l’heure actuelle, ni traitements, ni vaccins, pour la plupart des maladies citées précédemment,  l’attention est de rigueur. Histoire de ne pas vous laisser inculte, voici quelques symptômes qui laissent présager d’une piqûre d’Aedes albopictus, moustique vecteur du chikungunya et de la dengue: forte fièvre, courbature, maux de tête, fatigue intense (presque les symptômes de la grippe) et au risque de me répéter, mieux vaut se prémunir de ces attaques car pas de remède !!! Et puis une dernière remarque pour les paranoïaques: pas de risque de contracter le HIV car les moustiques injectent leur salive et pas le sang qu’ils auraient pu prélever avant de vous piquer.

 

Alors comment se prémunir ?? Passer chez votre pharmacien préféré et adoré qui saura vous conseiller en fonction des régions visitées. A titre d’exemple, il pourra vous orienter vers des insecticides se présentant sous différentes formes, du spray au roller en passant par le stick, des répulsifs, des diffuseurs électriques, des bracelets à recouvrir d’huile essentielles, des appareils à ultrasons… et toujours de bons conseils, le pharmacien vous demandera si vous avez des animaux domestiques car certains d’entre eux y sont sensibles et pourraient être perturbés. D’autres outils que vous pourriez utiliser dans cette chasse à l’importun, sont les plantes. Quelques pots bien placés de mélisse, de basilic à petites feuilles (pas celui dont on fait un usage courant en cuisine), des géraniums, le pyrèthre, la citronnelle, vont par leur parfum faire obstacle à leur présence et vous permettre de passer d’agréables soirées sur vos terrasses. Et dernier petit conseil avisé, penser à vider régulièrement l’eau stagnante sous vos pots de fleurs afin d’éviter de leur offrir un nid douillet ou mieux encore, si vous êtes tête en l’air ou peu enclin à cette tâche domestique, glisser une petite pièce de monnaie en cuivre. Ce métal empêche et/ou ralentie leur croissance en fonction de l’espèce considérée. Mais le meilleur remède reste de loin le port de vêtement insectes-moustiques-00002recouvrant tout le corps (non, je ne fais pas l’apologie de la burqua) ou une bonne vieille moustiquaire voire partager sa couche avec une peau à moustique…

 

D’ailleurs qu’en est il de cette mythologie où certains épidermes seraient des mets de qualité pour ce diptère ?? On n’a pas spécialement une peau à moustique mais leur caractéristique génétique les attire vers les corps émettant de fortes quantités de CO2, les corps dégageant de fortes chaleurs (hé oui messieurs les radiateurs tant aimés de nos conjointes qui aiment à glisser leurs pieds froids sur nos corps), les couleurs et les fortes odeurs corporelles, sachant que les parfums les attirent d’autant plus… attention mesdames. Si vous répondez à ces critères… pas de bol. Car nuitamment, les femelles hématophages viendront se poser sur vos corps bronzés, tremperont leur trompe à travers l’épiderme jusqu’à un capillaire, déverseront avec une joie certaine un peu de leur salive, dont l’effet est anesthésiant et anticoagulant et pomperont votre sang jusqu’à plus soif.

 

Vu sur le site : http://www.globepharma.org/

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La légende du moustique Vietnamien

Posté par othoharmonie le 11 août 2014

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Il était une fois un jeune paysan brave et généreux du nom de Ngoc Tâm. Sa femme s’appelait Nhan Diêp. Elle était charmante et jolie. Contrairement à son mari qui était économe et laborieux, elle était paresseuse et dépensière. Malgré les défauts de sa femme, Ngoc Tâm l’aimait profondément et lui pardonnait tout. 

Malheureusement, cette union n’était que de courte durée, car sa femme mourut brutalement d’une grave maladie. 

Sombrant dans la dépression, Ngoc Tâm n’accepta pas de se séparer du corps de sa femme et s’opposa à son enterrement. Il décida de s’embarquer sur un sampan avec le cercueil et se laissa aller au gré du courant. 

Il arriva un jour au pied d’une colline verdoyante et parfumée. Une fois débarqué, il découvrit un magnifique paysage couvert de fleurs rares et d’arbres chargés des fruits variés. Juste au moment où il allait retourner vers le sampan, il rencontra un vieillard aux longs cheveux blancs. Il se dégageait du vieil homme une grande sérénité et une grande bonté, ce qui lui permit de comprendre immédiatement qu’il avait devant lui un Génie. Il se jeta à ses pieds et l’implora de rendre la vie à sa femme. 

Pris de pitié, le Génie lui dit : 

— Je vais exaucer tes vœux car ton amour et ta douleur sont sincères. Mais puissiez-vous ne pas le regretter plus tard ! 

Puis il demanda au paysan d’ouvrir le cercueil, de se piquer le bout d’un doigt avec une aiguille, et de laisser tomber trois gouttes de sang sur le corps de sa femme. Aussitôt, celle-ci ouvrit les yeux comme si elle sortait d’un simple sommeil . Ses forces revinrent très vite. 

Avant de partir, le Génie s’adressa à la femme : 

— N’oubliez pas vos devoirs d’épouse. Pensez à l’ amour que votre mari vous porte et à son dévouement. Soyez heureux tous les deux. 

Pressé de regagner leur foyer, le paysan ramait jour et nuit. Un soir il dut cependant s’arrêter pour aller acheter des provisions. Pendant son absence, une grande barque d’un riche marchand vint s’amarrer à côté de la sienne. Le marchand remarqua la beauté de Nhan Diêp, lui fit la cour et réussit à la séduire . Il l’emmena avec lui sur sa barque. A son retour, Ngoc Tâm, furieux, se mit à la poursuite du riche marchand. Il parvint à retrouver ce dernier après de longs mois de recherche. Il demanda à sa femme de le rejoindre. Mais, habituée à une vie facile, celle-ci refusa. Ayant découvert enfin la vraie nature de sa femme, le paysan fut de ce fait guéri de son amour . Il dit à sa femme : 

— Tu es libre de me quitter. Mais tu dois me rendre les trois gouttes de sang que j’ai versées sur ton corps pour te ramener à la vie. 

Toute contente de se débarrasser à si bon compte de son stupide de mari, Nhan Diêp s’empressa de se piquer un doigt. Mais au moment où le sang commençait à couler, elle s’écroula morte ! 

Cependant cette femme frivole et légère ne pouvait pas se résigner à quitter définitivement ce monde. Elle y revint sous la forme d’un minuscule insecte poursuivant sans relâche Ngoc Tâm pour essayer de lui voler les trois gouttes de sang qui la ramèneraient à la vie humaine. Cette bestiole fut connue plus tard sous le nom de moustique. 

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En route pour les moustiquaires

Posté par othoharmonie le 10 août 2014

 

images (6)C’est un accessoire particulièrement utile comme protection des humains contre les insectes vecteurs de maladies (Fièvre jaune, malaria, etc), notamment dans les pays où ces maladies sont endémiques.

C’est aussi une protection contre les larves de mouches (asticots) ou de mites, les petits rongeurs et autres animaux nuisibles pour les provisions alimentaires ou la conservation des objets.

Les moustiquaires sont donc un élément important en camping.

Une moustiquaire est un écran en ajouré fait de fin grillage en métal, plastique ou fibre de verre ou de tissu à mailles fines, tels que la gaze ou la tulle, conçu pour empêcher lesmoustiques et autres animaux indésirables de pénétrer dans les locaux ou les lieux de stockage. On l’adapte aux cadres des fenêtres et des portes que l’on veut laisser ouvertes, on les utilise aussi pour envelopper les lits ou pour protéger les bouches d’aération des garde-manger, placards, etc.

Dans les zones à risque, les moustiquaires sont parfois imbibées d’un répulsif, d’un insecticide ou de spores de champignons pathogènes pour les insectes tels Metarhizium anisopliae ou Beauveria bassiana.

Les premiers exemplaires de moustiquaires imprégnées en insecticides datent de 1983. Elles permettent de pallier les défauts d’étanchéité (par brêche mécanique ou par mauvaise utilisation). Les modèles initiaux utilisaient des pyréthrinoïdes comme insecticide et répulsif. Ils devaient être étalés manuellement sur la toile du moustiquaire et étaient de courte durée de vie, s’en allant en particulier après quelques lavages. Depuis les années 2000, l’imprégnation est faite au cours du processus de fabrication avec une durée d’efficacité annoncée de plusieurs années.

L’apparition de moustiques résistant aux pyréthrinoïdes pose cependant problème. Cela reste cependant un élément important pour la prévention du paludisme.

Dans la mythologie japonaise, l’Amikiri, littéralement « coupeur de filet » est une créature qui coupe les filets de pêche ou les moustiquaires.

Au Québec, le mot « moustiquaire » est souvent masculin, probablement parce qu’il remplace « écran ou rideau moustiquaire », alors qu’il est féminin en France.

En Europe, les moustiquaires utilisées comme écran dans une fenêtre sont assez peu utilisées. Pour empêcher les insectes d’entrer par une porte, on utilise encore souvent un rideau fait de cordelettes sur lesquelles on a enfilé des billes ou autres perles ; en bougeant par le vent ou autrement, les billes s’entrechoquent et font écran aux insectes.

Le photographe malien Mohamed Camara utilise les moustiquaires pour les décors de ses photographies.

La Cuisine des moustiquaires est une parodie de l’émission La Cuisine des mousquetaires de Maïté.

 

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Moustique et religions

Posté par othoharmonie le 10 août 2014

 

voici ici une video qui parle du moustique comme miracle dans le coran:

Image de prévisualisation YouTube
http://youtu.be/5b_CkeBI9O0

« Dieu ne répugne nullement à prendre pour exemple un moustique ou tout être aussi grand soit-il. Les croyants y découvriront la vérité venue de leur Seigneur, pendant que les négateurs se demanderont : «Quelle signification Dieu a-t-Il voulu donner à cet exemple?» Par de tels exemples, Dieu égare bon nombre de mor…tels, et en dirige autant vers leur salut éternel. En vérité, Dieu n’égare que les êtres pervers » (sourate Al-Baqara, verset 26).

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MOUSTIQUE résistant

Posté par othoharmonie le 10 août 2014

 

images (5)Le moustique est le plus beau produit de la mondialisation. Il arrive en cargo, s’adapte à son nouvel environnement et devient très difficile à déloger.

Ils ont la particularité de se nourrir de sang, et un certain nombre d’entre eux s’abattent sur nous. Ils nous reconnaissent par nos odeurs, notre chaleur. La saison estivale nous expose de nouveau à leurs piqûres. Les moustiques constituent une très grande famille, près de 3 500 espèces, presque autant que de mammifères. Certains piquent toute la journée, d’autres seulement la nuit, de ceux-là on peut se protéger par les moustiquaires. Si la piqûre est indolore, l’insecte injecte beaucoup de substances auxquelles nous pouvons devenir allergiques d’une manière plus ou moins importante, ce dont témoigne le bouton qui se forme après une piqûre. La taille, l’importance et la rapidité à laquelle les boutons apparaissent dépendent de nous. 

En prenant du sang chez un malade présentant une infection puis en allant piquer une autre personne, ils propagent plusieurs maladies qui comptent parmi celles qui font le plus grand nombre de victimes humaines. En effet le paludisme, qui est l’un des plus grands tueurs de l’humanité, est transmis par une femelle moustique (Anophèle), et le chikungunya, la dengue ou encore le virus du Nil oriental sont autant de maladies émergentes récentes qui sont dues aux piqûres de moustiques. À ce titre, les moustiques n’usurpent pas leur réputation d’être les animaux les plus dangereux du monde. 

Le moustique résiste aux insecticides !

La lutte contre les moustiques est très difficile, car ils se sont adaptés, eux aussi, à la mondialisation, et voyagent de continent en continent, souvent sur les bateaux, en particulier les porte-conteneurs. Ils sont capables de s’habituer à la vie en ville ; ainsi Aedes, le vecteur du chikungunya et de la dengue, est désormais un moustique urbain implanté dans le sud de la France. Et pour contrer la parade des moustiquaires qui les empêchent de piquer la nuit, ils ont changé l’horaire de leur repas, c’est le cas d’Anophèle en Afrique. Ils deviennent en outre résistants aux insecticides utilisés contre eux (DDT autrefois, Perméthrine aujourd’hui). La guerre contre les moustiques n’est pas près de se terminer. Le moyen de lutte le plus efficace, car à la fois le plus sûr et le plus écologique afin d’éviter leur reproduction, reste l’élimination des eaux stagnantes, en clair la chasse aux flaques d’eau ! Le moustique tigre y est, c’est Aedes ! Il vient du Sud-Est asiatique et a rencontré le virus chikungunya qui venait d’Afrique dans l’océan Indien. C’est la mondialisation !

 

Le Point.fr – Par LE PROFESSEUR DIDIER RAOULT

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Belle interprétation du Moustique

Posté par othoharmonie le 6 août 2014

insectes-moustiques-00002J’aurai pu écrire cet article pour les juillettistes, qu’ils me pardonnent, mais tous nous pouvons encore profiter de ces quelques informations que je vais vous rapporter contre un ennemi juré qui enquiquine l’humanité et même nos ancêtres simiesques voire reptiliens depuis le mésozoïque: je veux parler du moustique. Même si ce membre de la famille des culicidae mesure moins de 10 millimètres (pour les plus imposants), sa capacité à gâcher nos nuits par son « bzzz » agaçant, les démangeaisons qu’il cause au petit matin, la visite forcée qu’il entraîne vers les pharmacies fait qu’on pourrait haïr le darwinisme et nous pousser vers les théories créationnistes où Dieu aurait voulu punir l’homme de se prendre pour Dieu… Non, n’exagérons rien. Ce petit animal a su s’adapter à son environnement et la nature reprenant ses droits, lui a permis de traverser les âges et de se reproduire de façon aussi variée qu’horripilante. On en dénombre actuellement 3500 espèces et seules quelques 67 espèces s’amusent gaiement à se repaître, de manière gargantuesque, du sang des français et de mes voisins belges. Et la bonne nouvelle est que sous nos latitudes, cet insecte est le plus souvent inoffensif.

 Le mot  « moustique » ne vient pas du latin mais de l’espagnol « mosquito », cher à Vanessa Paradis. Issus de larves aquatiques, les moustiques achèvent leur cycle de façon aérienne et leur prolifération est remarquable au printemps. Leur durée de vie varie de 1 à 4 semaines et, une fois de plus comme diraient certains, ce sont les femelles qui nous vampirisent. En effet, le moustique, de façon générale, a un penchant naturel pour le nectar des fleurs, au même titre que d’autres espèces où l’homme trouve sa place à travers des dégustations d’hydromel, offrant  ainsi une pollinisation entomophile des plantes et assurant la variété de celles ci, mais ce sont les femelles fécondées qui viennent pomper notre sang qui permettra à leurs oeufs d’atteindre la maturité, venant gâcher nos soirées estivales pour le plus grand bien de leur progéniture. Mais, si nous servons à alimenter les couveuses, leur prolifération exponentielle potentielle est limitée car ils sont également au menu des oiseaux, des poissons, des batraciens… AAAh, le merveilleux cycle de la vie !!! 

Malgré leur origine aquatique, des marécages aux eaux stagnantes des rivières, des rivages au flan des montagnes, de l’eau croupissante des pots de fleurs à la mare au fond du jardin, le moustique s’est rapidement adapté aux modifications de son environnement et les pays, comme chaque été, tentent d’enrayer cette invasion napoléonienne, soit par des insecticides biologiques, soit en assainissant les berges…. Le mieux serait tout de même un refroidissement climatique car ces chers piqueurs supportent mal le froid. De là à aller passer mes vacances aux îles Shetland… 

Qu’en est il de la transmission des virus. Comme dit plus haut, sous nos latitudes, rien à craindre quant aux chikungunya, dengue, paludisme, filariose et autre fièvre jaune, car il fait trop frais pour permettre aux espèces vectrices de ces virus de se retrouver chez nous. Mais attention, pour ceux qui comptent fréquenter au cours de vacances méritées des latitudes plus chaudes, car de la Réunion à la Martinique en passant par l’Afrique et l’Asie, l’épidémie est bien présente. Et comme il n’existe à l’heure actuelle, ni traitements, ni vaccins, pour la plupart des maladies citées précédemment,  l’attention est de rigueur. Histoire de ne pas vous laisser inculte, voici quelques symptômes qui laissent présager d’une piqûre d’Aedes albopictus, moustique vecteur du chikungunya et de la dengue: forte fièvre, courbature, maux de tête, fatigue intense (presque les symptômes de la grippe) et au risque de me répéter, mieux vaut se prémunir de ces attaques car pas de remède !!! Et puis une dernière remarque pour les paranoïaques: pas de risque de contracter le HIV car les moustiques injectent leur salive et pas le sang qu’ils auraient pu prélever avant de vous piquer. 

Alors comment se prémunir ?? Passer chez votre pharmacien préféré et adoré qui saura vous conseiller en fonction des régions visitées. A titre d’exemple, il pourra vous orienter vers des insecticides se présentant sous différentes formes, du spray au roller en passant par le stick, des répulsifs, des diffuseurs électriques, des bracelets à recouvrir d’huile essentielles, des appareils à ultrasons… et toujours de bons conseils, le pharmacien vous demandera si vous avez des animaux domestiques car certains d’entre eux y sont sensibles et pourraient être perturbés. D’autres outils que vous pourriez utiliser dans cette chasse à l’importun, sont les plantes. Quelques pots bien placés de mélisse, de basilic à petites feuilles (pas celui dont on fait un usage courant en cuisine), des géraniums, le pyrèthre, la citronnelle, vont par leur parfum faire obstacle à leur présence et vous permettre de passer d’agréables soirées sur vos terrasses. Et dernier petit conseil avisé, penser à vider régulièrement l’eau stagnante sous vos pots de fleurs afin d’éviter de leur offrir un nid douillet ou mieux encore, si vous êtes tête en l’air ou peu enclin à cette tâche domestique, glisser une petite pièce de monnaie en cuivre. Ce métal empêche et/ou ralentie leur croissance en fonction de l’espèce considérée. Mais le meilleur remède reste de loin le port de vêtement recouvrant tout le corps (non, je ne fais pas l’apologie de la burqua) ou une bonne vieille moustiquaire voire partager sa couche avec une peau à moustique… 

D’ailleurs qu’en est il de cette mythologie où certains épidermes seraient des mets de qualité pour ce diptère ?? On n’a pas spécialement une peau à moustique mais leur caractéristique génétique les attire vers les corps émettant de fortes quantités de CO2, les corps dégageant de fortes chaleurs (hé oui messieurs les radiateurs tant aimés de nos conjointes qui aiment à glisser leurs pieds froids sur nos corps), les couleurs et les fortes odeurs corporelles, sachant que les parfums les attirent d’autant plus… attention mesdames. Si vous répondez à ces critères… pas de bol. Car nuitamment, les femelles hématophages viendront se poser sur vos corps bronzés, tremperont leur trompe à travers l’épiderme jusqu’à un capillaire, déverseront avec une joie certaine un peu de leur salive, dont l’effet est anesthésiant et anticoagulant et pomperont votre sang jusqu’à plus soif. 

Comment la femelle moustique sait toujours où précisemment piquer pour se gorger de sang frais? 

Elle joue sur la différence de température qui existe entre un capillaire et l’épiderme. Une nématocère est capable de sentir le plus léger écart de température et le capillaire émettant plus de chaleur que le reste de la peau, hop… elle pique au bon endroit !! aussi précisemment que BP sur une  nappe de pétrole mais sans faire de tâche à côté. 

moustiqueMais alors, d’où vient cette démangeaison. Hé bien, de la salive qui contient des antigènes et face auxquels, en fonction de notre système immunitaire nous réagissons différemment.  Face à ces antigènes, nous serons soit insensible, soit plus sensible avec ce prurit qui accompagne le bouton, soit dans de rares cas, provoquer un choc anaphylactique (attention, c’est très rare !! mais ça arrive). Bref, tout est question d’immunité !! Il existe face à ces démangeaisons tout un arsenal thérapeutique et pour ne pas donner de conseils qui pourraient être mal interprétés par mes chers lecteurs, je préfère que vous alliez exposer votre cas à un médecin ou un pharmacien, car en fonction de votre réaction d’hypersensibilité, le traitement va de l’antihistaminique de base aux corticostéroïdes. 

On pourrait écrire encore beaucoup sur le moustique mais je pense que vous avez là l’essentiel. Les commentaires sont à votre disposition si vous avez des questions et j’essaierai d’y répondre du mieux que mes connaissances m’autorisent. Bonnes vacances à tous et gardez vous des hématophages.

 

Sur le site d’origine : http://www.globepharma.org/article-le-moustique-55360232.html

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Les prédateurs du Moustique

Posté par othoharmonie le 6 août 2014

 

par Christian Back, entomologiste médical

images (3)Chaque année on apprend par les journaux, la radio, la télévision ou la publicité qu’il est possible de contrôler la nuisance des insectes piqueurs par des moyens écologiques, en installant des nichoirs à hirondelles, des abris à chauve-souris, ou des électrocuteurs de moustiques. On nous propose aussi immanquablement des “chasse moustiques électroniques”. Il est vrai que ces méthodes semblent écologiques dans la mesure où elles visent à remplacer l’utilisation d’insecticides chimiques. Mais sont-elles vraiment écologiques et, surtout, efficaces?

Hirondelles et chauves-souris

Les hirondelles et les chauves-souris du Québec se nourrissent exclusivement d’insectes. On a donc pensé, et depuis longtemps, qu’en favorisant l’installation de ces insectivores on pourrait contrôler naturellement les insectes piqueurs. La littérature écologiste propose donc régulièrement d’installer des “condominiums” à hirondelles et à chauves-souris. L’entreprise privée a suivi et fait des promotions publicitaires pour des équipements prêts à utiliser ou à monter soi-même. On lit dans ces publicités que “l’hirondelle mange 2,000 moustiques par jour, et jusqu’à 14,000 en période d’abondance”. On lit aussi qu’une chauve-souris “peut manger 3,000 moustiques par nuit” et “se gave de moustiques au rythme de 600 à l’heure”, et qu’il suffit “d’installer un nichoir de 350 chauves-souris pour se débarrasser d’un million de bibittes par nuit”. Ces promotions ne sont pas entièrement désintéressées, et le commerce propose des nichoirs et abris pour des prix pouvant dépasser la centaine de dollars (modèle “en acajou du Belize et du Nicaragua récolté par les Indiens Mayas”).

Les faits

Les hirondelles sont des insectivores et elles mangent effectivement des moustiques. Cependant les chiffres avancés par les promoteurs de nichoirs relèvent du galvaudage scientifique. En effet ils proviennent du calcul théorique fait par des scientifiques qui voulaient estimer combien de moustiques une hirondelle devrait manger par jour pour combler ses besoins en énergie. En réalité les études sérieuses ont montré que les hirondelles comptent plutôt sur les papillons, les coléoptères, les pucerons et autres insectes volants, et que les moustiques constituent normalement moins de 3 % de leur diète. Dans une étude récente les moustiques constituaient 0.7 % de la nourriture des hirondelles.

Les chauves-souris sont aussi des insectivores, et elles mangent également des moustiques, mais encore une fois les données scientifiques ont été galvaudées. La mention de “600 moustiques à l’heure par chauve-souris” a pour origine les travaux de scientifiques qui ont mis des chauves-souris en présence de moustiques dans une pièce obscure et fermée, afin de tester la qualité de leur radar. Ils ont conclu que dans ces conditions la chauve-souris arrive à attraper 10 moustiques à la minute. Certains ont donc allègrement franchi le pas consistant à affirmer qu’en nature une chauve-souris mange 600 moustiques en 60 minutes (simple règle de trois). En réalité les moustiques constituent en moyenne moins de 1 % de la diète des chauves-souris.

En conclusion

Les hirondelles et les chauves-souris ne peuvent pas contrôler efficacement les moustiques et autres insectes piqueurs, bien qu’elles contribuent de façon marginale à leur réduction. Si on installe des nichoirs et des abris, c’est donc plutôt pour favoriser la biodiversité du milieu, et dans le cas des chauves-souris pour protéger des espèces qui sont menacées.

Source : http://www.gdg.ca/fichiers/File/Mythes-et-realites-format-legal-copie-fran.pdf

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Esope et le Moustique

Posté par othoharmonie le 6 août 2014

 

Le Moustique et le Lion

Un cousin s’approcha d’un lion et lui dit : « Je n’ai pas peur de toi, et tu n’es pas plus puissant que moi. Si tu prétends le contraire, montre de quoi tu es capable. Est-ce d’égratigner avec tes griffes et de mordre avec tes dents ? Une femme même qui se bat avec son mari en fait autant. Moi, je suis beaucoup plus fort que toi ; si tu veux, je te provoque même au combat. » Et, sonnant de la trompe, le cousin fondit sur lui, mordant le museau dépourvu de poil autour des narines. Quant au lion, il se déchirait de ses propres griffes, jusqu’à ce qu’il renonça au combat. Le cousin, ayant vaincu le lion, sonna de la trompe, entonna un chant de victoire, et prit son essor. Mais il s’empêtra dans une toile d’araignée, et, se sentant dévorer, il gémissait, lui qui faisait la guerre aux plus puissants, de périr par le fait d’un vil animal, une araignée.

Le Moustique et le Taureau

Un Moustique qui s’était posé sur la corne d’un Taureau, après y avoir séjourné longtemps, lui demanda, au moment de repartir, s’il désirait qu’il prît enfin congé. Le Taureau lui fit cette réponse : « Je n’avais pas remarqué ton arrivée, je ne remarquerai pas ton départ non plus. »

Cette Fable pourrait s’appliquer à l’homme sans pouvoir dont ni la présence ni l’absence n’est utile ou nuisible.

Ce personnage méconnu, ayant vécu à une époque très lointaine, se doit de figurer dans le Panthéon des illustres par le fait qu’il est le « Père des Fables » !

téléchargement (1)Oui, un Fabuliste. Mais surtout il est l’inspirateur et le conteur dont les mots rejoindront l’imaginaire des Scaldes, des Orateurs, des tribuns ou des bouffons. N’oublions pas qu’à une époque, la culture orale était celle prédominante chez nombres de peuples et que le Mythe, le Fabuleux et le Merveilleux se mêlaient à l’Histoire, aux Légendes et à la Connaissance.

Ainsi rendre hommage à celui qui incarne toutes ces choses humaines est bien le moins à faire quand on désire parcourir les mondes antiques…

On ne sait que très peu de la vie d’Esope, ni de sa naissance exacte et peu sur sa mort.
Toutefois le personnage, selon Plutarque ou Hérodote, était un esclave, peut-être de guerre, très laid, boiteux, bègue et même bossu, pour tout dire difforme !

Peut-être vint-il de la ville de Thrace, Mésembrie, ou d’une cité Phrygienne. Il fut l’esclave d’un être du nom de Iadmon qui finit par l’affranchir après l’avoir repris à un certain Xanthos. On le fait parfois orateur, conseiller de Crésus lui-même !
On dit alors que chargé d’apporter à la cité de Delphes des offrandes au temple d’Apollon il y vola peut-être une coupe sacré… procès fut fait et Esope aurait été condamné à mort puis jeté du haut d’une falaise !

En fait, et en cela on trouve tout le trait mensonger, parfois vrai, toujours ambigu et trouble de la Fable… la vie d’Esope ne pouvait être que conter telle une Fable ! D’ailleurs à cette époque les Fables existaient déjà mais n’ayant point de nom on leur donna celui d’Esope.
Sans doute de là vient sa grande notoriété en Grèce, dans toute l’Antiquité puis au travers des cultures et des siècles. Esope ne semble jamais avoir écrit de Fables mais en aurait colporté beaucoup, les narrant de belle manière.
Etait-il réel ?
Fut-il aussi laid qu’on l’a écrit ?
Créa t-il le genre qu’est la Fable ou n’en fut-il que le brillant passeur ?

Pourquoi un être devient célèbre et un autre le demeure ? Une question de Fable.
Esope fut choisi par le Destin pour être le Père des Fables, qu’il en soit ainsi !

Nom : Esope (Aisôpos en Grec).

Fable d’Esope

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Si tous les moustiques mouraient

Posté par othoharmonie le 3 août 2014

 

téléchargement (5)Vous y avez déjà pensé. Mais si, avouez. Une de ces nuits perturbées par des «zzzzzzz» incessants. Vous avez serré le poing très fort en pensant: «Les moustiques, on devrait les exterminer.» Après tout, c’est quand même l’animal le plus mortel pour l’homme. Et cet insecte est dans la liste Google des pires ennemis des Français.

«Pourquoi ne pourrait-on pas tuer tous les moustiques?» est l’une des questions auxquelles répond The Atlantic, avec une bonne dose d’humour, dans un article publié le mercredi 17 juillet. Après les fameux «Une piqûre de moustique n’a jamais tué personne» (et si) et «puis-je attraper le sida?» (et non), The Atlantic s’attaque à LA question. Les chauve-souris sont l’un des plus grands prédateurs de l’insecte, serait-ce la solution? La réponse risque de vous décevoir.

«L’expert en chauve-souris Merlin Tuttle cite une expérience durant laquelle des chauve-souris lâchées dans un laboratoire rempli de moustiques attrapaient environ 10 moustiques par minute. C’est-à-dire 600 par heure, donc 1.000 chauve-souris pourraient consommer plus d’un demi-million de moustiques par minute. Le problème est que si les chauve-souris avaient d’autres nourritures possibles elles ne consommeraient pas les moustiques à une telle vitesse. Les moustiques représentent moins d’1% du régime d’une chauve-souris.»

 

Par ailleurs, faut-il vraiment les tuer?

Le moustique, comme tous les insectes, a un rôle dans l’écosystème et la chaîne alimentaire. Les larves nourrissent des espèces aquatiques alors que l’adulte fait la joie des oiseaux par exemple. Et sans un moustique fossilisé, jamais John Hammond n’aurait pu donner vie à des dinosaures dans Jurassic Park

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Les électrocuteurs de moustiques

Posté par othoharmonie le 3 août 2014

 

images (6)Il se vend plus d’un million d’électrocuteurs de moustiques par année en Amérique du Nord. La plupart des acheteurs veulent se débarrasser des moustiques pendant leurs soirées au jardin ou sur la véranda. Ils sont probablement confortés par le “zap!” des insectes qui sont électrocutés, mais sont-ils moins piqués pour autant? Non, car des comparaisons entre jardins munis ou non d’électrocuteurs de moustiques n’ont mis en évidence aucune réduction de la densité des moustiques.

Qu’est-ce que les électrocuteurs de moustiques attrapent, alors? Une étude réalisée en 1983 avait montré que les moustiques constituaient moins de 4 % des insectes tués par des grille-moustiques.

Tout récemment un chercheur américain, Douglas Tallamy, a procédé au tri des 13,789 insectes récoltés dans six électrocuteurs de moustiques près de son domicile à Newark (Delaware). Il n’a trouvé que 31 insectes piqueurs, dont 18 moustiques femelles, le reste étant composé d’insectes souvent inoffensifs ou même utiles. Les insectes piqueurs ne constituaient donc que 0.2 % des victimes des électrocuteurs de moustiques, pourtant situés dans une banlieue où abondaient les habitats aquatiques propices au développement des moustiques. Tallamy a estimé que pour un total de 4 millions d’électrocuteurs de moustiques fonctionnant en moyenne 40 nuits par été, 71 milliards d’insectes sont tués, pour la plupart inoffensifs.

Cela représente une biomasse considérable, à laquelle des prédateurs comme les oiseaux n’ont plus accès. L’électrocuteur de moustiques n’est donc pas si écologique que cela.

La raison principale de la faible efficacité de l’électrocuteur de moustiques est que le système d’attraction du piège est un éclairage ultraviolet, alors que ce qui attire surtout les moustiques, c’est le dioxyde de carbone que nous rejetons en respirant. Il y a donc des manières plus utiles et plus écologiques de dépenser son argent qu’en achetant un “grille-moustique”.

Les chasse moustiques électroniques

Qui n’a pas longuement jaugé ces merveilles technologiques en passant à la caisse de la pharmacie, du dépanneur ou du magasin de sports? C’est trop beau pour être vrai: il suffit de reproduire le son des ailes du moustique mâle pour que les femelles s’enfuient! Plus besoin de répulsif huileux et nauséabond, plus besoin de manches longues, de pantalons longs, de filet sur la tête. Dommage, c’est effectivement trop beau pour être vrai.

L’idée de base qui inspire les fabriquants de chasse moustiques électroniques est que les femelles ne s’accouplent qu’une seule fois, juste après qu’elles aient émergé de leur mare originelle, et que par la suite elles fuiraient (en principe) les mâles qui les poursuivent de leurs assiduités. En reproduisant le son des ailes du mâle, on devrait donc inciter les femelles à fuir. Une autre théorie voudrait que le chasse moustique reproduise le son des aile de libellules affamées, prédateurs féroces des moustiques. Malheureusement le principe même des chasse moustiques électroniques est faux, puisque les femelles sont à toutes fins pratiques sourdes. Même si nous entendons le bruit aigu de ces appareils, les femelles de moustiques y sont insensibles, et continuent de nous piquer.

Aucun des chasse moustiques électroniques testés depuis 20 ans n’a montré une efficacité quelconque à repousser les femelles de moustiques. Malgré tout, chaque année quelques milliers d’acheteurs se font berner par des promesses mirobolantes, appuyées par des “études scientifiques qui ont montré……”. Bref chaque année quelques milliers de ces gadgets vont retrouver leurs compagnons inutiles au fond d’un tiroir.

source : http://www.gdg.ca/fichiers/File/Mythes-et-realites-format-legal-copie-fran.pdf

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Ce moustique, un Maringouin

Posté par othoharmonie le 3 août 2014

 

290px-Culex_pipiens_2007-1Le Moustique commun ou Maringouin domestique (Culex pipiens) est le plus commun des moustiques du genre Culex dans l’hémisphère nord.

Il en existe diverses sous-espèces qui ne peuvent être déterminées qu’au microscope, via l’étude des pièces génitales (Culex pipiens pipiensculex pipiens molestus, etc.).

Sa femelle pique l’homme ou d’autres espèces d’animaux à sang chaud pour faire le repas de sang qui est nécessaire à la production de ses œufs. Elle est dotée de biocapteurs lui permettant de détecter la température, le CO2 et certaines odeurs, et ainsi repérer ses proies. Elle semble également, dans certaines circonstances, attirée par la lumière.

Cette espèce est souvent appelée moustique ou maringouin tout court, ou bien encore Cousin communMoustique domestiqueMaringouin commun

Cette espèce apprécie les eaux plutôt chaudes et stagnantes et/ou les mares ou fossés intraforestiers ombreux riches en feuilles mortes. Certaines sous-espèces pouvant avoir des preferendums particuliers : l’espèce anthropophile appelée « moustique domestique », « moustique urbain nocturne » ou encore « moustique de la chambre à coucher » vit dans les milieux urbains à températures douces disposant de gîtes larvaires (présence de piscines mal entretenues, flaques d’eau de pluie).

Les aquariophiles apprécient les larves faciles à pêcher de ce culex, comme nourriture vivante (saisonnière) pour les poissons ou d’autres organismes.

La jeune femelle fraîchement émergée ne peut piquer qu’après quelques dizaines d’heures, le temps que l’organe piqueur devienne assez rigide pour percer la peau et aspirer le sang.

La femelle peut piquer jusqu’à deux fois par semaine en plein été et une fois toutes les deux semaines en hiver pendant lequel elle entre en diapause.

La femelle a besoin de sang pour produire une quantité optimale d’œufs (jusqu’à environ 200 œufs). Si elle n’en trouve pas, elle peut se nourrir de nectar, mais ne produira alors qu’une vingtaine d’œufs.

La ponte : elle est déposée en surface d’eau stagnante (éventuellement dans une très petite quantité d’eau) par la femelle, les œufs étant regroupés en une structure en plateau, dite « en nacelle » (sorte de petit radeau dont les bords sont relevés). Si ces œufs n’ont pas été mangés par un amphibien ou des poissons, les larves en sortent par le dessous et accomplissent leur cycle de développement dans l’eau.

La larve : élément du zooplancton, elle grandit par mues, avec 3 mues qui conservent le même aspect puis une 4e transformation en nymphe (0,8 à 1,2 cm).
Elle doit périodiquement remonter à la surface pour respirer via un tube respiratoire qui – jusqu’à la 3e mue – est situé à l’opposé de la tête, au bout de la queue (la larve respire donc tête en bas). Ce tube lui permet de vivre dans des environnements très pauvres en oxygène. Au stade de la quatrième mue (nymphe), l’arrière du corps de la larve se termine par deux tubes respiratoires, cette fois de part et d’autre de la tête.
La larve nage en effectuant un mouvement caractéristique (le corps prenant une forme de « S » avec des mouvements saccadés).

Lutte contre Culex pipiens

Cette espèce se montrant localement envahissante ou gênant la vie courante, des activités touristiques et économiques, de nombreuses méthodes de lutte ont été testées depuis l’antiquité (la première étant le drainage des zones humides). Beaucoup de ces actions ont généré des conséquences négatives ou collatérales non désirées et aucune n’a fait preuve de résultats durables, ce moustique étant favorisé par le fait qu’il se reproduit rapidement et en grand nombre, et qu’il est éminemment adaptatif. En particulier, il a fait preuve de capacités d’adaptation à de nombreux insecticides, qui ne sont parfois que provisoirement ou partiellement efficaces, tout en affectant des espèces non-cibles qui étaient justement prédatrices du moustique.

Divers moyens de lutte biologique sont également étudiés ou testés, incluant la protection ou la réintroduction de prédateurs naturels et autochtones du moustique. Dans certains pays (comme l’Allemagne, par exemple), on trouve des nichoirs à hirondelles ou à chauve-souris qui peuvent aider ces espèces à se réinstaller, si elles ne sont pas intoxiquées par les insecticides agricoles ou de démoustication.

290px-CulexNilIl est généralement recommandé de restaurer et protéger les populations de prédateurs des moustiques (hirondelles et chauve-souris, mais aussi tritons, grenouilles, crapauds et salamandres) qui mangent les larves de moustiques dans les mares, fossés et zones humides. Pour les conserver, il faut éviter de réempoissonner artificiellement les étangs, ou d’y nourrir les poissons qui, quand ils sont en surnombre, éliminent ces espèces utiles.

Les mares ensoleillées et naturelles ne sont pas favorables aux moustiques, les eaux stagnantes dans les sous-bois le sont.

Les réservoirs d’eau pluviale peuvent être couverts d’un voile de tulle.

Protection de l’être humain, traitements : voir l’article moustique.

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Moustique et Spiritualité

Posté par othoharmonie le 2 août 2014

 

 

images (15)Un lecteur me demande la raison d’être des moustiques, tiques et autres insectes piqueurs.  Effectivement pour ceux qui sont loin de la nature, ou qui ne visite la nature qu’occasionnellement ces insectes peuvent être très dérangeants.  Dans certaines circonstances ils peuvent être même dangereux.  Je me souviens que mon frère avait perdu un chien qui attaché dans un endroit infesté de mouches était mort d’avoir été trop piqué. Horrible.  Comprendre alors leur importance dans les écosystèmes et particulièrement dans la vie de l’homme devient problématique. 

Premièrement, il faut comprendre que tout est en équilibre.  Si l’Homme dévie de cet équilibre, par exemple, s’il se met à manger des animaux, de la viande et du poisson, alors que son système biologique n’est pas adapté à cette alimentation, alors effectivement des toxines et des poisons vont s’accumuler dans son corps.  L’Homme a une position très spéciale au sein de la nature.  Étant le dieu, la déesse du monde, l’écosystème ne sait pas comprendre pourquoi subitement celui qui était tout amour et roi pour ses sujets (les animaux) se met soudainement à les manger. Il y a une intelligence dans les écosystèmes, dans l’environnement.  Si des machines se promènent dans les champs, polluant la terre, si la pollution tombe du ciel, si l’Homme n’est plus le gardien du paradis terrestres mais son destructeur, subitement les tiques deviennent des vecteurs de maladies.  Et oui, la nature se protège, et l’Homme est devenu un danger.   

Une fois nous étions dans une réserve de chevreuils, un vaste enclos de plusieurs kilomètres carrés ou était gardés un grand troupeau de chevreuils.  Comme vous pouvez imaginer, en pleine forêt laurentienne au Québec, début juin, où des animaux étaient gardés dans un grand périmètre mais néanmoins plus petit que leurs habitat habituel, les moustiques, mouches noirs, brulots, frappe à bords, mouches à chevreuil et à orignaux abondaient.  Un aîné très important pour moi venait de mourir, celui qui m’avait transmis la médecine du calumet sacré.  Nous avons créé une roue de médecine sur le haut d’une butte et y avons été pour faire une cérémonie de la pipe pour lui.  En y allant, tenant la pipe et ne pouvant me défendre contre les mouches j’étais simultanément assaillie par des centaines de moustiques, puisque c’était au soleil couchant, l’heure à laquelle elles se nourrissent.  Ils y avaient bien sur aussi toutes les autres.  Assis en cercle finalement à la roue j’allume la pipe. Miracle, il n’y a plus une seule mouche.  Nous en avons parlé après la cérémonie et l’expérience de tout le group a été le même. Pendant la cérémonie il n’y avait plus une seule mouche pour nous tourmenter. Pendant toute la durée de cette cérémonie émouvante j’ai pu me concentrer pleinement sur cette prière extrêmement importante pour moi. À la fin, comme toujours, je sépare le fourneau du manche de la pipe sacrée.  En quelques secondes, de nouveau, des centaines de mouches. 

Cette histoire doit nous illustrer que les mouches, comme tous les autres habitants de la terre-mère, sont en harmonie avec la vie et la vraie spiritualité, celle de la terre. Et ils ont eux aussi leurs rôle à jouer.  Ils rétablissent l’équilibre et sont aussi des thérapeutes importants.  Les moustiques en particulier sont comme des acupuncteurs.  Ils savent où piquer.  Hier matin, je pratiquai les danses sacrés qui m’aident le matin à maintenir une bonne santé et l’harmonie avec mon environnement. Pendant cette danse il est venu un moustique.  Un seul, subitement et comme un missile vient directement sur mon oreille.  Dans la seconde elle me pique.  Je sais, donc je le laisse faire son travail et je continue à danser.  À l’élancement qui me traverse je ressens qu’il savait vraiment où il fallait travailler. Il a fini très rapidement et aussitôt j’ai senti ma vision s’éclaircir, comme si un petit voile venait d’être enlevé devant mes yeux.  Je n’ai pas eu d’autres visites et pourtant j’ai été dans mon domaine pendant plus d’une heure comme à tous les matins.  Aucune démangeaison, aucun inconfort, si on sait profiter des services de ces thérapeutes ailés on n’en retire que des bienfaits.  Je suis sur mon domaine, où je suis en harmonie, où j’ai fais la paix avec mon environnement.  

Voilà, ce n’est qu’une réponse partielle à cette question.  Il y a beaucoup à dire encore.  Nous voyons à quelle point il est important d’avoir son petit coin de terre familiale car tous les animaux et insectes qui y vivent y sont en harmonie avec nous.  Cela peut prendre du temps mais un jour nous saurons comment parler aux insectes.  J’ai encore d’autres histoires à ce sujet mais bon, mon temps est écoulé ce matin.   

Paix et Lumière

 

Aigle Bleu http://www.aiglebleu.net/

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Rêver de moustique

Posté par othoharmonie le 2 août 2014

 

insectes-moustiques-00002Chacun de nous a pu faire l’expérience de la compagnie insupportable du moustique. Il est là ! Si on ne le voit pas toujours, on l’entend parfaitement ; il ne cherche pas particulièrement à être discret. La stridulation de son vol est exaspérante. Il tourne autour de notre tête, de nos oreilles, insolemment, inexorablement. Il ne nous lâche pas ; il nous aime. Son but, son obsession : nous sucer le sang ! Impossible de s’endormir : c’est le bruit qui rend fou.

Qui peut se reconnaître dans ce profil ‘

Ajoutons que malgré son nom masculin, c’est la femelle qui pique, la future mère. La prise de sang est nécessaire à la ponte. Il peut donc, le plus souvent, représenter une femme preneuse de tête, qui compense un complexe d’infériorité par une logorrhée obsessionnelle. Il peut symboliser aussi un homme trop identifié à sa mère négative, à la recherche de son identité perdue, qui pompe la substance des autres.

Une seule solution pour éviter sa multiplication et s’en débarrasser : l’écraser !

Prise de tête, logorrhée, obsession, harcèlement, parasitage, vampirisme.

approche psychanalytique :

Le moustique vu dans un rêve symbolise l’agressivité et la nervosité.

 Rêver d’un moustique : Quelque chose ou quelqu’un de malveillant est en train d’épuiser votre énergie. Vous tentez de résister aux attaques mais en vain. Ne vous laissez pas envahir par des importuns.

 Rêver des moustiques : c’est le moment de prendre des vacances, de vous relaxer, de vous détendre.

 Rêver de tuer des moustiques : vous êtes en train de surmonter des obstacles. La prospérité sera bientôt accessible.

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Un moustique qui fait peur

Posté par othoharmonie le 2 août 2014

Le Chikungunya,

téléchargement (3)Peu d’entre vous savent sans doute la signification de ce mot d’origine malgache, et surtout sa représentation physique diablement minuscule, puisqu’il s’agit d’un moustique bien particulier.

Je reviens ces jours-ci d’un voyage sur mon île natale de la Réunion où j’ai été particulièrement impressionné le jour où j’ai vu une jeune fille de vingt ans descendre des escaliers en tremblant comme une feuille sur ses jambes qui ne la portaient plus que de manière trés incertaine.

Elle avait été piquée par le fameux moustique, surnommé ici « le Chik ! »

Un de mes cousins, rencontré quelques jours auparavant, m’avait pourtant averti de la force réelle de cette piqûre généralement inoffensive sous nos contrées qui l’avait obligé, lui, une vraie force de la nature, à descendre les escaliers de sa chambre « sur les fesses ! »

Il ne faut pas croire non plus que tous les moustiques de l’île soient concernés, il s’agit plutôt d’une espèce mutante, reconnaissable parce qu’elle arbore sur ses pattes des rayures blanches inhabituelles. Malheureusement, vu la taille de la bête, il est généralement trop tard lorsqu’on s’en aperçoit !

S’ensuit alors une période d’incubation d’environ une semaine, avant l’apparition des premiers symptômes ; douleurs inflammatoires, gonflements divers, apparaissant et disparaissant en différents endroits du corps, courbatures générales, et incapacité à se mouvoir normalement sur ses jambes ! De plus, ces douleurs peuvent sembler disparaître et réapparaître, le tout sur une période allant de quelques semaines à plusieurs mois, selon les cas et les constitutions des personnes.

Ce n’est généralement pas mortel, mais sur l’île de la Réunion, la Direction régionale de l’action sanitaire et sociale (DRASS) a recensé jusqu’à présent un total de six morts induites par les piqûres du ckikungunya. Les prélèvements sanguins ont donc été suspendus sur l’île jusqu’à nouvel ordre !

Pendant ma semaine de vacances, j’ai pu voir le préfet de l’île et son directeur de cabinet défendre « becs et ongles » le nombre officiel recensé, à savoir 10 000 cas, pendant que dans le même temps, les médecins de l’île, débordés dans certaines villes, multipliaient allègrement ce chiffre par quatre. Qui croire ?

Il faut noter que la préfecture vient juste de prendre conscience du danger, car depuis mars 2005, date d’apparition des premières attaques de ce nouveau type de moustique, aucun plan sérieux n’avait été encore mis en place. Une cellule de crise vient juste de voir le jour, en cette mi-janvier 2006 !

En phase avec le gouvernement, dont il se réfère, puisque le ministre des DOM, monsieur François Baroin, vient juste d’envoyer sur place deux éminents spécialistes de sa connaissance.

Enfin ! se disent les Réunionnais qui ont, entre temps, créé une association – à l’initiative d’une Française originaire de Perpignan, Josette Brosse – qui dénonce en premier lieu l’inefficacité des pouvoirs publics dans la gestion de cette crise.

Preuve de l’efficacité réelle d’un média comme Internet, si besoin en était encore, des internautes réunionnais ont trouvé aux Etats-Unis un vaccin contre cette maladie, mis au point par des équipes mixtes de l’école mixte de l’Université du Maryland, en coordination avec l’US Army de Fort De trick.

Ainsi, alors que nos pouvoirs publics locaux déniaient toute hypothèse d’un vaccin déjà existant, la vaccine TSI-GSD-218 issue du « CHIK » existait bel et bien. Il a déjà été testé et a donné des résultats satisfaisants.

Lu sur http://www.agoravox.fr

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L’effet Moustique

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2014

 

240px-Anopheles_gambiae_mosquito_feeding_1354.p_loresDécidément, après le virus du sida, le virus de la grippe aviaire, celui de la grippe A, c’est la dengue et le chikungunya qui menacent notre belle santé nationale. Pour un moustique normalement constitué, nulle différence entre la peau d’un Réunionnais et celle d’un Européen.

En effet, le très agressif « moustique-tigre » ou Aedes albopictus — vecteur entre autres de la dengue et du chikungunya — est, depuis quelque temps, en vacances dans les Alpes Maritimes, la Corse, le Var et les Bouches-du-Rhône. Même si aucun cas de ces maladies ne semble encore avoir été détecté sur notre territoire, le Ministère de la Santé a mis en place une alerte. Une surveillance entomologique est d’ores et déjà activée de même que la démoustication des zones infestées.

Rappelons qu’en 2005, la Réunion a recensé pas moins de 270 000 cas de chikungunya sur 750 000 habitants. En cette période de vacances et de fortes chaleurs, il ne parait donc pas dérisoire de prendre des mesures de protection : supprimer les récipients d’eaux stagnantes (le moustique les affectionne pour pondre), mettre des produits répulsifs sur la peau et des insecticides dans les pièces. Et en cas de fièvre supérieure à 38,5 ° associée à des douleurs articulaires, on nous recommande de consulter impérativement notre médecin.

220px-Plaque_Alphonse_Laveran_à_StrasbourgCe qui est surprenant, c’est de constater à quel point les maladies deviennent de plus en plus interplanétaires. Récemment encore, ce type de virus ne concernait que les autres. Surtout pas nous, les Occidentaux si précautionneux pour notre santé. Ces saloperies ne sévissaient que dans les pays du Sud, les pays tropicaux, là où régnait la pauvreté, l’inculture, là où l’hygiène laissait à désirer. Désormais, il suffit d’un coup d’aile pour ramener de l’île Maurice ou du Cambodge ces petits insectes souvenirs pas vraiment désirés.

Nous devrons bien nous y faire à cet « effet moustique ». Car dorénavant, que nous le voulions ou pas, nous sommes un seul et même peuple de la Terre. Du fait du développement des moyens de communication, nous partageons tout, de gré ou de force : les cataclysmes, les maladies, les cultures, les savoir-faire, les avancées scientifiques ou technologiques…

Si la terre tremble ici, si la mer la submerge là, si des millions de tonnes de pétrole se déversent dans un coin de l’océan, si un pays entier est plongé dans la faillite, c’est chacun de nous qui est touché de façon intime. Même s’il ne se sent pas concerné, même s’il croit que c’est l’étranger qui est atteint. Alors, c’est une seule et même famille humaine qui devra prendre la juste mesure de sa vulnérabilité et de sa force. Espérons que cela ne tardera pas trop.

(Pour plus d’infos sur le chikungunya voir le site de l’Institut Pasteur :http://www.pasteur.fr/ip/easysite/go/03b-00000j-0es/presse/fiches-sur-les-maladies-infectieuses/chikungunya/:print )

 

article de MARLENE E paru sur http://www.lemonde.fr/

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Le moustique aime le CO2

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2014

 

Alerte aux moustiques ! Alors que la carte de France des moustiques ne cesse de nous alerter des dangers que posent cet insecte… Le magazine « Simthsonian » profite de l’été pour faire un point sur les raisons qui poussent les moustiques à s’intéresser à nos peaux…

moustique

Les enfants moins victimes des moustiques que les adultes

Pourquoi les moustiques prennent-ils pour cible les adultes plus que les enfants ? Parce queles adultes dégagent plus de CO2 en respirant que nos bambins. Et le CO2 est un aimant à moustiques… Ces insectes, grâce à leur palpe maxillaire, peuvent détecter le dioxyde de carbone. Ils sont capables de le sentir à plus de 50 mètres de distance ! Les personnes qui dégagent donc le plus de CO2 en respirant sont les principales cibles des moustiques.

 

Le groupe sanguin O plus appétissant pour les moustiques

Une étude japonaise a démontré, en 2004, que le moustique tigre était plus attiré par des sujets du groupe sanguin O que par ceux d’autres groupes sanguins. D’après ces chercheurs, les humains de groupe O ont près de 85 % de « chances » d’attirer les moustiques, contre moins de 45 % pour les autres. La raison ? La peau sécrète des produits chimiques indiquant le type de groupe sanguin…

 

Les corps chauds attirent plus les moustiques

Les moustiques adorent l’odeur de l’acide lactique, l’acide urique, l’ammoniac et les autres substances chimiques dégagées par la sueur. Ils sont attirés par les personnes ayant une température corporelle élevée… Après une séance de sport ou lors d’un moment de bronzage au soleil, le corps risque donc d’attirer les piqures. Car la sueur va émettre des substances chimiques qui vont inexorablement attirer les moustiques !

 

Les bactéries, nids à moustiques

Une étude de 2011 sur le paludisme le prouve : les peaux contenant une grande quantité de bactéries sont les plus propices à attirer les moustiques. A condition que ces bactéries ne soient pas trop différentes. En effet, une grande diversité de bactéries n’attire pas les moustiques. Nos chevilles et nos pieds, qui sont des colonies de bactéries robustes, attirent donc plus facilement les piqures des insectes que les autres parties du corps. 

Attention aux moustiques et à ce que vous buvez !

Qui dit vacances, dit apéro. Vous vous boirez bien une petite bière avant de vous promener sur la plage ? Attention ! Boire une canette de 33 centilitres de bière attirerait les moustiques : selon une étude scientifique, ingérer de la bière augmente le taux d’éthanol dans la sueur et augmente la température du corps. De quoi voir débarquer une colonie de moustiques ! 

220px-Aedes_aegyptiLes femmes enceintes deux fois plus piquées par les moustiques

Les femmes enceintes vont devoir subir les assauts des moustiques en attendant leur heureux événement. En effet, celles-ci attireraient deux fois plus les moustiques que les femmes qui ne sont pas enceintes. La raison ? Elles dégagent 21 % de plus de dioxyde de carbone que les autres et ont une température du corps plus élevée. 

Choisissez des vêtements sobres pour ne pas attirer les moustiques

Selon un chercheur à l’Université de Floride, les humains qui portent des couleurs qui se démarquent sont plus facilement ciblés par les moustiques. Un rouge vif ou un bleu marine attirera plus les insectes volants qu’une tenue de camouflage. N’empêche que sur la plage, difficile de trouver un maillot de bain de camouflage ! 

Alerte au moustique tigre !

L’Agence régionale de santé a prévenu que la saison des moustiques ne présentait, cette année, « pas de danger. » Mais, précise-t-elle, « le seul aspect dangereux, c’est le moustique tigre. » Pour Stéphane Robert, qui a lancé une carte de France des moustiques,« la colonisation du territoire français par le moustique Tigre est de plus en plus rapide et concerne maintenant une vingtaine de départements. » 

Alpes-Maritimes, Haute-Corse, Ardèche ou encore Rhône sont autant de région où le moustique tigre a été vu officiellement. Maintenant, vous savez qu’en vous habillant sobrement et qu’en évitant la bière, vous éviterez les piqûres. Pour le reste, il n’y a rien à faire : les facteurs génétiques sont responsables à 85 % de l’attirance des moustiques sur votre peau. 

 

Par marieclaire.fr / News

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La découverte du moustique

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2014

 

Parasite130032_Stegomyia_pia_-fig2_PartEn 1759, Carl von Linné désigne sous le genre Culex les quelques moustiques – et assimilés – connus de l’époque. Meigen, en 1818, redistribue ce genre en trois genres selon le critère morphologique de la longueur des palpes : genre Anopheles pour les moustiques à palpes longs pour les deux sexes, Culex avec les palpes longs pour les mâles et courts pour les femelles et Aedes aux palpes courts pour les deux sexes. Entre 1828 et 1896, au fil des nouvelles découvertes, les entomologistes Robineau-Desvoidy, Macquart, Lynch-Arribalzaga puis Williston apportent leur remaniement à la classification de ce qui deviendra la famille des Culicidae, créant les genres Megharinus (actuel Toxorhynchites), PsorophoraSabethesOchlerotatusTaeniorhynchus (actuel Mansonia), IanthinosomaHeteronychaUranotaenia et Hodgesia.

À la toute fin du xixe siècle, le monde scientifique découvrit soudainement que les moustiques transmettaient de graves maladies telles que les filarioses (1878), le paludisme (1880) et la fièvre jaune (1900). Cette découverte provoqua la prospection intense de moustiques dans le monde entier, enrichissant les musées et permettant une étude plus poussée de la taxonomie de ce groupe. Travaillant au British Museum de Londres, Frederick Vincent Theobald, dans son ouvrage en six volumes, A Monograph of the Culicidae of the World, paru de 1901 à 1910, créa de nombreux genres pour déboucher sur une classification de la famille comprenant six sous-familles. Frederick Wallace Edwards, en 1932, inclut au rang de sous-famille les dixines et chaoborines dans la famille des Culicidae, les moustiques formant la sous-famille des Culicinae divisée en 3 tribus : Anophelini, Toxorhynchitini et Culicini, ces derniers divisés en 5 groupes : SabethesUranotaeniaTheobaldia (actuel Culiseta), Aedes et Culex.

Stone, en 1957, supprima les Dixinae et Chaoborinae des Culicidae et en 1959, Kenneth Lee Knight, Alan Stone et Helle Starke, dans leur ouvrage A synoptic Catalog of the Mosquitoes of the World (Diptera, Culicidae) reconnaissent 3 sous-familles : Anophelinae, Toxorhynchitinae et Culicinae, ces derniers divisés en 2 tribus : les Culicini et les Sabethini.Belkin en 1962 réintègre Chaoborinae et Dixinae mais subdivise les Culicinae en 10 tribus. Knight et Stone, pour la réédition de leur catalogue en 1977, adoptent dans son ensemble la classification de Belkin en excluant toutefois Chaoboridae et Dixidae.

Durant ces dernières décennies, le nombre d’espèces et de sous-genres a considérablement augmenté, avec des remaniements taxonomiques à divers niveaux. Ainsi, Harbach & Kitching (1998), inclurent la sous famille des Toxorhynchitinae dans la sous famille des Culicinae, la ramenant au rang de tribu (Toxorhynchitinii). Reinert et al, (2000) divisèrent, sur la base des génitalia mâles et femelles, le prolifique genre Aedes en deux genres : Aedes, conservant 23 sous-genres et le genre Ochlerotatus (anciennement sous-genre du genreAedes) captant 21 sous-genres. Dernièrement, Reinert et al (2004, 2009) proposèrent de diviser la tribu des Aedini en 63 genres au lieu de 12, portant des sous genres au niveau de genres et créant de nouveaux genres.

En 1959, 2 462 espèces de moustiques étaient décrites et validées de par le monde, 3 209 espèces en 1992 pour un total actuel atteignant 3 523 espèces réparties en 44 genres et 145 sous-genres. La classification phylogénétique n’est toujours pas totalement définie. Si certaines tribus sont monophylétiques (Aedini, Culicini et Sabethini), la phylogénie de la plupart des tribus reste incertaine (Harbach & Kitching, 1998 ; Harbach, 2007). Toutefois, l’apport, cette dernière décennie, de nouvelles techniques d’analyse génétique, couplée aux techniques d’analyse morphotaxonomique classiques, permettent de progresser rapidement dans ce domaine.

290px-Aedes_albopictusÀ ce jour (Harbach, 2010), 3 523 espèces de moustiques sont décrites au niveau mondial, réparties (Harbach & Kitching, 1998) en deux sous-familles : Anophelinae (478 espèces), Culicinae (3046 espèces) et 44 genres. Pour être complet, il faut rajouter à cette liste 156 sous espèces.

Les moustiques sont apparus probablement au Jurassique, il y a environ 170 millions d’années. Le fossile le plus ancien date du Crétacé. Les moustiques étaient alors environ trois fois plus gros que les espèces actuelles et étaient un groupe voisin des Chaoboridae (moucherons piquants).

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Petit HISTORIQUE du Moustique

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2014

 

240px-Ochlerotatus.punctor.maleMoustique : Dans le Dictionnaire de l’Académie française, le moustique est d’abord défini, dans la 4e édition de 1762, comme un insecte caractérisé par sa petite taille et sa piqûre douloureuse qui « laisse sur la peau une tache semblable à celles du pourpre ». Il est alors localisé seulement en Afrique et en Amérique. Cette définition persiste dans les éditions suivantes bien que le genre change de féminin (édition de 1762) à masculin (édition de 1832). Il faut attendre la 8e édition (1932-5) pour que le moustique soit défini plus précisément comme un diptère mais sans plus de localisation géographique. Sa piqûre n’est plus seulement douloureuse mais également dangereuse et « peut véhiculer les germes de certaines maladies ».

Plus récemment, le Trésor de la Langue Française (1971-1994) précise encore qu’il s’agit d’un diptère nématocère, que seule la femelle pique et qu’elle pique l’homme et les animaux « pour se nourrir de leur sang ». Par analogie on qualifie de « moustique » un individu de petite taille et toujours en mouvement, généralement un enfant.

Cousin : Le Dictionaire critique de la langue française (1787-1788) de Jean-François Féraud, précise qu’en France on nomme le moustique « cousin », mot qui, d’après le Trésor de la Langue Française (1971-1994), tend à ne désigner à présent que les moustiques non dangereux et surtout les espèces françaises de très grande taille (Tipula spp., qui relèvent en fait non pas de la famille des Culicidae mais de celle des Tipulidae).

Maringouin : Dans le Dictionnaire de l’Académie française, le maringouin est d’abord défini, dans la 4e édition de 1762, comme un moucheron d’Amérique « qui ressemble au cousin », nom donné couramment en France à cette époque au moustique. Ce n’est que dans la 6e édition (1832-5) qu’apparait l’idée d’un éventuel lien plus précis entre le maringouin des « voyageurs » avec le « genre des cousins ». Ce lien est avéré dans la 8e édition (1932-5) puisqu’il y est indiqué qu’il ne s’agit en fait que d’un « nom vulgaire » donné à certaines espèces de cousins aux Antilles et « autres pays chauds ».

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Le moustique et sa famille

Posté par othoharmonie le 28 juillet 2014

 

 

Le moustique est-il l’animal le plus dangereux du monde ?

cousin-1998984901-1665783Le moustique est le plus beau produit de la mondialisation. Il arrive en cargo, s’adapte à son nouvel environnement et devient très difficile à déloger.

Ils ont la particularité de se nourrir de sang, et un certain nombre d’entre eux s’abattent sur nous. Ils nous reconnaissent par nos odeurs, notre chaleur. La saison estivale nous expose de nouveau à leurs piqûres. Les moustiques constituent une très grande famille, près de 3 500 espèces, presque autant que de mammifères. Certains piquent toute la journée, d’autres seulement la nuit, de ceux-là on peut se protéger par les moustiquaires. Si la piqûre est indolore, l’insecte injecte beaucoup de substances auxquelles nous pouvons devenir allergiques d’une manière plus ou moins importante, ce dont témoigne le bouton qui se forme après une piqûre. La taille, l’importance et la rapidité à laquelle les boutons apparaissent dépendent de nous. 

En prenant du sang chez un malade présentant une infection puis en allant piquer une autre personne, ils propagent plusieurs maladies qui comptent parmi celles qui font le plus grand nombre de victimes humaines. En effet le paludisme, qui est l’un des plus grands tueurs de l’humanité, est transmis par une femelle moustique (Anophèle), et le chikungunya, la dengue ou encore le virus du Nil oriental sont autant de maladies émergentes récentes qui sont dues aux piqûres de moustiques. À ce titre, les moustiques n’usurpent pas leur réputation d’être les animaux les plus dangereux du monde. 

Le moustique résiste aux insecticides !

La lutte contre les moustiques est très difficile, car ils se sont adaptés, eux aussi, à la mondialisation, et voyagent de continent en continent, souvent sur les bateaux, en particulier les porte-conteneurs. Ils sont capables de s’habituer à la vie en ville ; ainsi Aedes, le vecteur du chikungunya et de la dengue, est désormais un moustique urbain implanté dans le sud de la France. Et pour contrer la parade des moustiquaires qui les empêchent de piquer la nuit, ils ont changé l’horaire de leur repas, c’est le cas d’Anophèle en Afrique. Ils deviennent en outre résistants aux insecticides utilisés contre eux (DDT autrefois, Perméthrine aujourd’hui). La guerre contre les moustiques n’est pas près de se terminer. Le moyen de lutte le plus efficace, car à la fois le plus sûr et le plus écologique afin d’éviter leur reproduction, reste l’élimination des eaux stagnantes, en clair la chasse aux flaques d’eau ! Le moustique tigre y est, c’est Aedes ! Il vient du Sud-Est asiatique et a rencontré le virus chikungunya qui venait d’Afrique dans l’océan Indien. C’est la mondialisation !

 

Le Point.fr – Par LE PROFESSEUR DIDIER RAOULT

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Moustique fossilisé

Posté par othoharmonie le 28 juillet 2014

 

Des paléontologues ont retrouvé dans l’abdomen d’un moustique fossilisé dans le Montana l’hémoglobine d’une proie vivant à l’Éocène.

Dans le film Jurassic Park, les scientifiques refont vivre des dinosaures à partir d’ADN conservé dans du sang ingéré par des moustiques conservés dans de l’ambre. Un scénario farfelu car, à ce jour, aucun insecte gorgé de sang de dinosaure n’a jamais été retrouvé (sans compter que l’ADN se dégrade en quelques centaines d’années).

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Des paléontologues viennent de faire un pas en avant en identifiant un moustique femelle contenant du sang fossilisé depuis 46 millions d’années, soit 20 millions d’années après la disparition des dinosaures. Ils ont en fait découvert 36 spécimens de moustiques préservés dans les roches du Montana, dont une dizaine n’appartenant à aucune espèce connue, expliquent-ils dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS). Mais l’individu le plus intéressant est sans aucun doute celui d’une femelle, reconnaissable à ses antennes lisses et son abdomen sombre et distendu, comme s’il était gorgé de sang. Des analyses par spectroscopie aux rayons X ont montré que le corps de l’insecte avait une concentration élevée en fer et en carbone, bien plus que le schiste dans lequel il est emprisonné. Avec une sonde ionique, ils se sont aperçus que le fer était associé à des molécules d’hème, l’un des composants de l’hémoglobine. Il s’agit donc de sang pris sur une proie.

 

L’animal parasité reste inconnu, mais les moustiques ressemblent à des insectes qui piquent des oiseaux. Les chercheurs assurent que leur technique pourrait permettre d’identifier d’autres molécules biologiques dans des fossiles encore plus vieux, comme des dinosaures. Leur découverte renforce également le crédit d’autres chercheurs qui affirmaient avoir trouvé en 1997 puis en 2009 des composés sanguins dans des os de Tyrannosaurus rex et de Brachylophosaurus canadensis, un dinosaure «à tête de canard».

http://www.lefigaro.fr/

Cette découverte des plus surprenantes a été publiée dans la dernière livraison des PNAS, les comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences. Ce moustique femelle contient dans son abdomen des traces de fer et de porphyrines, des constituants très stables de l’hémoglobine, grosse protéine qui transporte l’oxygène dans le sang. Ces porphyrines étaient quasiment ou totalement absentes de moustiques mâles (qui ne piquent pas), eux aussi fossilisés et retrouvés au même endroit.

Découvert dans des schistes bitumineux

«L’abdomen du moustique gorgé de sang ressemble à un ballon prêt à exploser. Il est très fragile. Les chances qu’il ne se désintègre pas avant la fossilisation étaient extrêmement minces », s’est enthousiasmé Dale Greenwalt, premier auteur de la publication.

PAS DE L’AMBRE. Le moustique en question n’a pas été découvert dans de l’ambre, mais dans des schistes bitumineux du Montana.

« C’est la preuve qu’un moustique suceur de sang peut être préservé dans un milieu autre que l’ambre et que des composés porphyriques présents dans le corps d’un vertébré pourraient survivre dans des conditions adéquates pendant des millions d’années », a déclaré George Poinar, qui étudie les fossiles d’insectes à l’Université de l’Orégon (Corvallis).

Une analyse non destructive

Cette découverte semble donner rétrospectivement un certain crédit à une publication controversée datant de 1997, elle aussi publiée dans les PNAS par une paléontologue de Caroline du Nord, qui faisait état de la présence de traces d’hémoglobine dans des ossements de dinosaure.

« IONS SECONDAIRES ». La découverte de porphyrines issues de l’hémoglobine préservées dans la formation géologique Kishenehn dans le nord-ouest de l’Etat du Montana, qui date du milieu de l’Eocène, a été possible grâce à l’utilisation de la spectrométrie de masse à ionisation secondaire temps de vol (TOF-SIMS). Cette technique permet d’analyser les « ions secondaires » issus d’un processus de pulvérisation d’une surface d’un échantillon à analyser sans pour autant le détruire. L’analyse de ces ions donne des informations sur l’espèce moléculaire présente à la surface de l’objet étudié.

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Une gangue d’algues protectrices

L’échantillon de schiste provient d’un don au Muséum National d’Histoire Naturelle de Washington. Conservé au département du paléobiologie du musée, il a été bombardé au bismuth, un métal lourd, qui a vaporisé les constituants chimiques présents à l’intérieur du fossile de l’insecte. Reste à expliquer le très bon état de conservation de ce moustique.

CERCEUIL. L’hypothèse la plus probable tient à ce que l’insecte hématophage, qui s’était posé à la surface d’un étang, ait pu être recouvert par des algues en suspension dans l’eau qui auraient fini par former une sorte de gangue épaisse qui aurait entrainé l’insecte vers le fond et ainsi contribué à préserver intact son abdomen distendu par son dernier repas sanguin. Ce processus faisant intervenir des algues a déjà été décrit pour expliquer la fossilisation d’autres insectes.

Une question demeure cependant toujours sans réponse. De quel animal proviennent ces traces moléculaires de sang ingéré par ce moustique vieux de 46 millions d’années ? Pas un dinosaure, ces derniers ayant disparu à la fin du Crétacé il y a 65 millions d’années. En revanche, cet insecte a pu piquer l’un premiers mammifères modernes.

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