L’oiseau-mouche espion

Posté par othoharmonie le 26 février 2016

 

Le plus petit espion volant destiné à l’armée américaine.

Il a la taille d’un colibri, il vole comme un colibri, mais ce n’est pas un colibri. Il s’agit du plus petit espion volant destiné à l’armée américaine. Pesant à peine 19 grammes pour une envergure de 16 centimètres, le Nano Hummingbird de la société AeroVironment emporte pourtant une caméra vidéo et un émetteur. Ce minidrône est capable de toutes les acrobaties aériennes, jusqu’au vol immobile pour épier l’ennemi. Il se faufile sans peine par une fenêtre entrouverte, se pose comme une fleur sur les fils électriques. Le Nano Hummingbird présenté aujourd’hui n’est encore qu’un prototype, les escadrilles opérationnelles ne prendront pas leur envol avant deux ans. Et encore, pas n’importe où ! Il est probable que les talibans se méfieraient d’un oiseau-mouche tropical les survolant…

 

Le Point – Publié le 03/03/2011espionune-264991-jpg_155219_660x281

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Colibri TOTEMIQUE : l’Élégance et la Souplesse, le Courage et la Sagesse, la Joie, l’Amour, le Semeur de Vie

Posté par othoharmonie le 26 février 2016

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Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux, terrifiés, atterrés, observaient, impuissants, le désastre. Seul Petit Colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes d’eau avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, Tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri, tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »

Et Colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part ! »

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Lorsqu’un Oiseau-Mouche apparaît, la joie et la guérison suivront. Prône la Joie, l’amour de la vie. Il cherche la Beauté. Il nous rappelle que nous devons nourrir tendrement notre enfant intérieur, et regarder le monde avec l’émerveillement créateur de notre bonheur. Colibri est attaché à la beauté, à l’esthétique. Il aime les fleurs remplies de parfum, et la vie. En fait, il répand l’amour et la joie autour de lui.

L’enseignement de Colibri nous invite à aider les gens à développer leur joie, leur équilibre. Les personnes qui ont son énergie détestent ce qui est laid et, bien sûr, vivent dans des lieux très harmonieux. Il est associé aux dieux dans les mythologies d’Amérique Centrale et du Sud. Ses plumes y étaient utilisées dans la magie en guise de sortilège d’amour. Chez les Aztèques, il existe même un Dieu-Colibri, nommé Uitzilopochtli : c’est un dieu solaire et son partenaire est l’Aigle Royal. Ceux qui ont Colibri comme totem ou animal pouvoir sont invités à profiter de la douceur de vivre, à alléger la négativité et à exprimer plus d’amour dans leur vie quotidienne.

Cet oiseau fascinant est capable des exploits les plus étonnants malgré sa petite taille, tel que parcourir de grandes distances ou de voler à reculons. Par affinité avec Colibri, ceux qui se sentent proches de l’esprit de cet Oiseau peuvent être encouragés à développer leur capacité d’adaptation et de résilience tout en gardant une perspective ludique et optimiste. Colibri symbolise généralement la joie et l’espièglerie, ainsi que l’adaptabilité. Les significations symboliques associées à cet animal sont la légèreté de l’être, la joie de vivre, la présence dans l’instant, l’indépendance, l’enjouement, l’abandon de la négativité, la rapidité, la capacité à répondre rapidement aux sollicitations du moment, la résilience, l’endurance dans l’effort. Si Colibri se présente dans votre vie comme animal totem, il peut vous rappeler de profiter des plaisirs simples de la vie et de prendre le temps de vous amuser davantage.

La sagesse de Colibri est une invitation à profiter de la douceur de la vie, et à boire le nectar de votre propre fleur. Colibri vous guidera à vous ouvrir à l’amour et à la légèreté dans votre vie affective. Lorsque vous apercevez votre totem, vous êtes invité à ouvrir votre cœur et à vous exposer à plus de joie et plus d’amour. C’est également un moment opportun pour exprimer vos sentiments à votre famille ou aux personnes qui sont proches de vous. Colibri est l’un des oiseaux les plus fascinants en raison de son aisance à mouvoir son corps et à changer de direction rapidement et en douceur, comme glissant sans interruption d’un endroit à un autre. Par affinité avec cet animal totem, vous pouvez être encouragé à développer une compétence similaire.

Lorsque Colibri se présente dans votre vie, cela peut être une invitation à être plus flexible et à modifier le cours de vos actions afin de tenir compte des circonstances de la vie. Le message de sagesse porté par cet animal totem fait ressortir la souplesse et la légèreté dans votre approche de l’inattendu. Cela peut être un signe que vous pourriez avoir à vous adapter à une situation qui est un peu plus exigeante que d’habitude. Par affinité avec le totem Colibri, vous avez peut-être déjà développé une forte capacité d’adaptation et êtes généralement prompt à répondre à toute demande. Vous pouvez également avoir une grande sensibilité et sentir tous les nuances des émotions ou des mouvements dans votre environnement. Poussée à l’extrême, cette capacité peut vous conduire à une instabilité émotionnelle alors que vous passez rapidement d’un sentiment ou d’une humeur à une autre sans avertissement.

L’esprit de Colibri vous encourage à apprendre comment garder votre équilibre tout en étant capable de vous mouvoir rapidement et de vous envoler dans les hauteurs, que ce soit à travers vos aspirations personnelles ou spirituelles. Ne vous laissez pas tromper par la petite taille de cet animal d’esprit : même si Colibri est l’un des plus petits oiseaux au monde, il peut parcourir des distances impressionnantes.

Ceux qui ont cet oiseau comme totem se caractérisent par leur résilience et leur capacité à exécuter des tâches fastidieuses sans relâche. Inspiré par ce totem, vous serez enclin à réaliser ce qui semble impossible aux autres tout en gardant un rythme léger et agréable. La sagesse de Colibri est un moyen puissant pour égayer votre humeur quand vous vous sentez déprimé. Cet animal pouvoir est un allié utile pour insuffler plus de joie et d’espièglerie dans votre quotidien. Lorsque vous êtes confrontés à des défis ou à un environnement en proie à la négativité, appelez Colibri pour vous aider à apporter un regard positif sur la situation et à trouver votre chemin avec optimisme.

Demandez à votre totem Colibri de vous aider à analyser les problèmes sous différents angles, et aussi à accroître votre productivité. On accède à son pouvoir en achetant une mangeoire appropriée pour attirer ces oiseaux, et en portant sur soi des vêtements ou objets chatoyants. Colibri corrige le déséquilibre du sucre sanguin, et favorise un métabolisme sain. En tant que gardien ou protecteur, Colibri protège en bombardant en piqué, et défend le jeune.

 

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OISEAU MOUCHE ET RELIGION

Posté par othoharmonie le 24 février 2016

 

 

290px-MonographTrochi1Goul_0256On associe l’Oiseau-mouche à la religion Ghost Shirt. Cette religion prônait qu’un certain rituel, dansé de façon appropriée, amènerait le retour des animaux et la disparition de l’homme blanc. Alors, le Peuple original connaîtrait de nouveau la joie des anciennes coutumes. 

Dans la tradition maya, l’oiseau-mouche est lié au Soleil noir et au Cinquième Monde. Cet oiseau peut nous fournir la médecine qui apportera la solution aux contradictions de la dualité. Par son chant qui vibre de joie pure, Colibri éveille les fleurs de médecine. Les fleurs aiment cet oiseau qui, par son butinement assure la reproduction de leurs familles. En effet, les plantes doivent leur floraison et leur survie à l’action de l’Oiseau-mouche. 

Le colibri vole dans toutes les directions, il recule aussi élégamment qu’il avance, il peut se déplacer verticalement et, enfin, faire du surplace tout en semblant immobile

Le grand Esprit a créé Oiseau-mouche quelque peu différent des autres créatures ailées. En raison de leurs qualités magiques, on utilise, depuis des millénaires, les plumes d’oiseaux mouches pour en faire des amulettes d’amour. On dit que Colibri réussit mieux qu’une autre médecine à faire naître l’amour et que ses plumes ouvrent les cœurs. Sans un cœur ouvert et plein d’amour, nul ne peut goûter le nectar et le bonheur suprême de la vie. 

Pour nos sœurs et frères colibris, la vie est pur délice ( ils s’envolent prestement d’une fleur à l’autre, goûtant chaque essence et reflétant chaque couleur. Si vous participez à la médecine d’Oiseau-mouche, vont ainsi la vie et ses plaisirs. 

Votre présence apporte la joie aux autres. Vous réunissez les gens, et les liens ainsi créés font ressortir ce qu’il y a de meilleur chez chacun d’eux. Vous savez d’instinct où réside la beauté et, de près ou de loin, vous poursuivez votre idéal, cheminant avec aisance dans un bel environnement et aidant les autres à goûter le succulent nectar de la vie. 

Oiseau-mouche, détient l’Arc de Beauté où s’incrustent des fleurs d’or et d’argent, des perles et des pierres précieuses. La laideur et la rudesse répugnent à Colibri ; il s’enfuit devant la discorde et le manque d’harmnonie.

 

Source : les cartes médecins de Jamie Sams et David Carson aus Editions du Roseau

 

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La légende : le colibri des Mayas

Posté par othoharmonie le 24 février 2016

COLIBRI

Chez les Mayas, les personnes âgées et  sages disent que les dieux ont créé toutes les choses sur la terre.

Et chaque animal, chaque arbre et chaque pierre ont été créé.

Mais quand ils eurent fini, ils  remarquèrent qu’il n’y avait rien pour transmettre les désirs et les pensées des uns aux autres.
Comme ils n’avaient plus de boue ou de maïs pour  faire un autre animal, ils prirent une pierre de jade et sculptèrent une flèche . C’était une très petite flèche.

Quand elle fut prête, les Dieu soufflèrent dessus et la flèche en jade s’envola.

Ce n’était plus une flèche, parce qu’elle était en vie.
Les dieux avaient fait un colibri.
Le colibri était si léger et fragile qu’il pouvait approcher les fleurs les plus délicates sans bouger un seul de ses pétales.

Ses plumes brillaient au soleil comme des gouttes de pluie, et reflétaient toutes les couleurs.
Les hommes essayèrent d’attraper l’oiseau pour s’orner de ses précieuses plumes.
Les dieux se mirent en colère et ordonnèrent : « . Si quelqu’un l’attrape, le colibri mourra »
Depuis ce jour, personne n’a jamais vu un colibri dans une cage ou dans la main d’un homme.
Ainsi,  ce mystérieux et délicat oiseau  peut s’acquitter tranquillement de sa tâche : voler çà et là et porter les pensées des hommes. Si vous désirez le bien, il apportera votre désir, si vous désirez le mal, Il apportera le mal également.

Si un oiseau-mouche vole autour de votre tête, ne le touchez surtout pas. Il prendra votre désir et l’amènera aux autres ; pensez-y pour vouloir des choses bonnes pour tout le monde.

Merci à toi, Mariela Ruiz pour cette belle histoire…

PAR briard
jcbriard@orange.fr

 

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ARIANE LE COLIBRI

Posté par othoharmonie le 22 février 2016

 

colibriVous avez déjà sûrement entendu décoller une ariane dans votre jardin : son bourdonnement caractéristique ne trompe pas. 

L’histoire est célèbre. « La fille de Minos et de Pasiphaé » tombe amoureuse de Thésée venu en Crète pour tuer le Minotaure. Elle lui donne une épée pour se défendre et une pelote de fil pour retrouver son chemin dans le Labyrinthe construit par l’architecte Dédale. À son retour, Ariane s’enfuit avec Thésée mais celui-ci l’abandonne en route, alors qu’elle est endormie sur le rivage.  René Primevère Lesson (cf. Jacana n° 32) crée le genre Amazilia (cf. Jacana n° 38) en 1843. 

En 1877, dans leur Histoire naturelle des oiseaux-mouches, Mulsant et Verreaux créent le genre Ariana en précisant entre autre : « Les Arianes s’éloignent des Amazilis par un ventre non roux ». Ils ajoutent en note : « Cette partie des Amaziliates a été divisée d’une manière si variable suivant les auteurs, que nous avons été obligé (sic) de créer un nom générique nouveau pour faire comprendre notre pensée sur la manière de classer ces oiseaux. » 

Ils n’indiquent toutefois pas les motifs du choix de ce nom ; on peut penser qu’il s’agit peut-être d’une allusion à leur habitude à utiliser les fils de toiles d’araignées pour consolider leur nid, bien que cette pratique soit largement répandue chez les

Trochilidés. S’agit-il même d’une référence à l’amante de Thésée ? Leurs Ariana sont aujourd’hui des Saucerottia en latin (mais, allez comprendre, Amazilie en allemand et Amazilia en espagnol) et il semble que Pierre Devillers [a étendu le nom français « Ariane » au genre Amazilia

Il écrit en effet : « L’état de la systématique des colibris ne permet pas des coupes logiques. J’ai donc utilisé  »Colibri » (avec  »Oiseau-mouche » comme synonyme) pour l’ensemble de la famille, à l’exception de quelques grands genres, de certains  Groupes de genres bien caractérisés et de l’un ou l’autre petit genre très frappant. J’ai utilisé dans ces cas un nom générique français existant s’il était bref et élégant

(Ariane, Émeraude, Saphir, Érione), ou s’il était bien établi (Campyloptère, Matallure) ».

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Colibri à gorge rubis

Posté par othoharmonie le 22 février 2016

 

 

colibri gorge rougeLe Colibri à gorge rubis est une espèce d’oiseau-mouche de petite taille puisque sa longueur totale est de 9 cm.

Les adultes ont un plumage vert iridescent sur le dessus tandis qu’ils sont blanc grisâtre sur le dessous. Ils ont le bec long, droit et très mince. Le mâle adulte a la gorge iridescente, rouge rubis, et la queue échancrée. La femelle a une queue arrondie, foncée avec l’extrémité blanche, et n’a pas de zone colorée sur la gorge. Il est très difficile de la distinguer de la femelle du Colibri à gorge noire. L’immature est semblable à la femelle.

Ce colibri niche dans les forêts caducifoliées et mixtes, les parcs et les jardins, à travers la plus grande partie de l’Est des États-Unis et du Sud du Canada. Les mâles arrivent sur les sites de nidification de début avril à fin mai, une semaine avant les femelles. La nidification s’étend jusqu’en juillet, exceptionnellement en août. La parade nuptiale consiste en une démonstration aérienne élaborée au cours de laquelle le mâle effectue des va-et-vient en vol près de la femelle, décrivant un demi-cercle de 2 ou 3 mètres de rayon.

La construction du nid commence de mi-avril à début juin, et est réalisée principalement par la femelle en 4 ou 5 jours. Ce nid est une coupe de 2,5 cm de diamètre, composée d’éléments végétaux, de lichens et de toiles d’araignées ; l’extérieur est tapissé de lichens et l’intérieur est garni de duvet végétal. Le nid est placé à 4 ou 5 mètres de haut sur une branche horizontale. Les mâles sont polygames, ne s’associant habituellement avec une femelle que le temps de la parade et de la ponte. La ponte se compose de 2 œufs. C’est la femelle seule qui nourrit et prend soin des jeunes. Il arrive souvent qu’une couvée de remplacement ait lieu si la première a échoué, mais les secondes nichées sont rares. Le mâle défend avec agressivité les places d’alimentation situées dans son territoire.

Cette espèce est migratrice et passe la plus grande partie de l’hiver au Mexique ou en Amérique centrale. Les colibris y fréquentent une large gamme de forêts tropicales, principalement les forêts sèches de plaine et les forêts secondaires jusqu’à 1 900 m d’altitude. La majeure partie de la population suit une route migratoire qui contourne le golfe du Mexique, aussi bien en automne qu’au printemps.

Ces oiseaux se nourrissent du nectar d’une trentaine d’espèces de fleurs grâce à une longue langue extensible, ou capturent des insectes en vol. Dans certaines parties de l’aire d’hivernage, des individus arrivent alors que les sources de nectar sont encore rares, et dépendent des insectes pour s’alimenter, jusqu’à ce que la floraison associée à la saison sèche se produise. Même quand les fleurs nectarifères sont disponibles, les insectes peuvent représenter jusqu’à 14 % du régime hivernal.

Cet oiseau :

  • défend vigoureusement ses sources de nourriture et les environs contre les intrus
  • effectue une migration spectaculaire au cours de laquelle il survole les 800 km du golfe du Mexique
  • utilise avec adresse de nombreux matériaux pour construire son nid, auquel il donne l’aspect d’un nœud de branche
  • agite les ailes au rythme de 55 à 75 battements à la seconde

Les principaux aliments du Colibri à gorge rubis sont les petits insectes et le nectar, ou suc mielleux, des fleurs. Il attrape les insectes au vol, en partant de son perchoir d’observation, ou bien les trouve à l’intérieur ou près des fleurs. Pour laper le nectar, l’oiseau insère profondément sa longue langue extensible et cylindrique dans la corolle des fleurs. Il préfère les fleurs tubulaires, comme les monardes et les ancolies. Lorsqu’il butine sur des fleurs dont la corolle est profonde, comme le Lis tigré, il perce le calice, ou col de la fleur, de son bec et extrait la goutte de nectar par ce raccourci.

Les fleurs aux couleurs vives qui contrastent avec l’arrière-plan attirent particulièrement les colibris. Leur préférence va aux fleurs rouges, puis aux orangées, couleurs qui ressortent toutes deux sur un fond ombragé; ils ne visitent les fleurs vertes que si le feuillage environnant est d’une autre couleur. Tout comme l’abeille, le colibri contribue à la pollinisation croisée : il transporte d’une fleur à l’autre d’une même essence le pollen auquel il s’est frotté.

La sève libérée par les trous percés dans les arbres par les Pics maculés est aussi une importante source de nourriture. C’est pourquoi on voit souvent le Colibri à gorge rubis bourdonner autour d’un pic, espérant se faire conduire à une nouvelle source d’alimentation.

Les colibris sont facilement attirés par les mangeoires qui contiennent une solution composée d’une mesure de sucre et de quatre mesures d’eau, que l’on fait bouillir pour retarder la fermentation et que l’on doit remplacer au moins une fois par semaine.

Mais ils ne réagissent pas tous de la même façon : certains s’habituent immédiatement à la mangeoire, tandis que d’autres associent difficilement l’étrange dispositif à la boisson sucrée. Mais une fois qu’ils ont trouvé la mangeoire, ils y retournent pourvu qu’elle reste suspendue au même endroit. Lorsqu’ils reviennent au printemps, les colibris essaient toujours de retrouver la mangeoire où ils se nourrissaient huit mois auparavant.

Le colibri a aussi besoin de boire de l’eau. Lorsqu’il survole une nappe d’eau, il lui arrive de descendre à la façon d’une hirondelle et de s’y abreuver en touchant la surface de son bec, laissant derrière lui des ronds dans l’eau. 

En général, les populations de Colibris à gorge rubis au Canada sont bien portantes. Cependant, le mauvais temps, comme les tempêtes et le gel prématuré, constitue parfois une menace non négligeable. Les accidents peuvent également jouer un rôle important, alors que les colibris peuvent se prendre dans les toiles d’araignées ou s’empaler sur des objets pointus. Enfin, des prédateurs peuvent menacer ces oiseaux. Puisqu’ils ressemblent à de gros insectes, les colibris sont vulnérables aux prédateurs comme les rapaces diurnes insectivores. De plus, on a déjà entendu parler d’un poisson ayant attrapé et avalé un colibri volant au-dessus d’un bassin.

COLIBRI

Ce que vous pouvez faire 
Même si les mangeoires pour colibris attirent ce minuscule oiseau dans notre arrière-cour, elles sont souvent placées trop près des fenêtres. Les colibris étant très agressifs et désireux de protéger ces sources d’aliments, ils pourraient prendre leur reflet dans la fenêtre pour des intrus, et ils passeront à l’attaque et se blesseront. De plus, comme la plupart des oiseaux, ils peuvent considérer les fenêtres comme des ouvertures au travers desquelles ils peuvent s’envoler. Pour protéger les colibris, on recommande de placer les mangeoires à au moins 5 à 10 mètres des fenêtres.

On doit faire preuve de prudence au moment de remplir et d’entretenir les mangeoires pour colibris en s’assurant qu’elles constituent une source d’aliments sains. Évitez le miel qui peut rendre les oiseaux malades, les édulcorants artificiels qui n’ont aucune teneur en éléments nutritifs, ou les colorants artificiels. Nettoyez vos mangeoires au moins une fois par semaine pour éliminer toute accumulation de moisissure ou de bactéries, qui peut s’avérer fatale pour les oiseaux. Pour connaître la façon de nettoyer les mangeoires des colibris, consultez le site Wild About Gardening de la Fédération canadienne de la faune (en anglais seulement).

En guise d’alternative ou de complément à la mangeoire, pourquoi n’aménageriez-vous pas un jardin pour colibris ? Ce minuscule oiseau pourra alors se délecter du nectar de certaines espèces particulières de fleurs (en anglais seulement), ainsi que des insectes qui fréquenteront votre jardin.

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Un Colibri sur l’eau

Posté par othoharmonie le 20 février 2016

 

 

Créé pour Ariane, adapté pour Soyuz & Vega ; Un Colibri peut accueillir, par voyage, un lanceur Ariane 5 ou deux lanceurs Soyuz ou deux lanceurs Vega. 

Validé par les autorités russes, le Colibri est à même d’aller récupérer les éléments du lanceur Soyuz à Saint-Petersbourg pour les rapatrier en Guyane. Loin d’être brise-glace, il ne peut faire ce trajet qu’en période estivale, début mai à début novembre. 

sur l'eau

Selon le Commandant, il y a eu peu d’adaptations : “ce sont des remorques routières de même configuration qu’Ariane. Les colis sont lourds et moins volumineux mais, au nombre de seize, les remorques sont plus importantes. Nous avons donc ajouté des points de saisissage [arrimage] ainsi que des marquages au sol pour faciliter le chargement.” Quant à Vega, le Colibri n’a qu’à le récupérer à Livourne, en Italie, où il charge habituellement les segments des boosters d’Ariane. 

Rapatrier en Guyane les éléments d’Ariane 5 fabriqués en Europe n’est pas une mince affaire. Il suffit juste de leur faire traverser les quelques 8000 km séparant les deux continents ; un navire peut faire ça direz-vous. Certes, mais pas n’importe quel navire. Seuls le MN Toucan et le MN Colibri sont adaptés à un tel transport : des éléments particulièrement volumineux, inempilables, et pour certains dangereux. Créé pour Ariane 5 et adapté pour convoyer Soyuz et Vega, Latitude 5 vous invite à bord du MN Colibri pour sa rentrée dans le redouté chenal de Kourou. 

Après 40 minutes de navigation en pilotine, notre équipe rejoint le Colibri au large des Iles du Salut vers 6h du matin. Dans le château avant, la passerelle jouit d’une pénombre feutrée que seuls les écrans de contrôle radar et commandes machine diluent doucement. Ici tout est calme, on gère le stress que la traversée du chenal ne manque pas de provoquer. En compagnie de Conor Mandé,   pilote qui guidera le Colibri dans ce chenal , nous saluons le commandant Marc Guillemot (voir page 20) et son second, Hélène, le barreur et le sondeur. Une tasse de café à la main, commandant et pilote échangent leurs avis. “Je te laisse nous guider dans le chenal Conor” annonce le Commandant.

 

«Comme un équilibriste sur un fil»

“C’est bien, nous avons un vent de Sud”.

 

Pour passer le chenal en crabe, ce qui est nécessaire, ce sera plus facile. Avec seulement 10 à 15 m de marge à l’avant et à l’arrière du bateau avec les bords du chenal, cette manœuvre est toujours délicate. Qui plus est à «K0», l’entrée de ce canal sous-marin où la rencontre des eaux de l’océan Atlantique et du fleuve Kourou forme un réseau hydraulique aléatoire. C’est bien là tout l’intérêt du duo pilote / commandant : l’un connaît les lieux, l’autre son navire. 

L’autre point critique les attend quelques kilomètres plus loin : la roche Ariana, où il est facile de s’échouer. Concentré, le regard fixé devant lui, Conor annonce paisiblement ses instructions au barreur. “2, 0, 0”. “2, 0, 0 done ” confirme ce dernier sous  la surveillance du Commandant. 

Rapidement, une vedette de gendarmerie vient à la rencontre du bateau. Quelques saluts depuis le pont, la vedette repart, cette fois en guise d’escorte. A l’avant, deux sondeurs vérifient en permanence la profondeur de ce chenal si capricieux. “2, 8, 3”, Conor continue à donner le cap. 

Sur le Colibri, le débarquement se poursuit. La marée est haute, il faut en profiter pour ouvrir la porte du garage. “La réelle  spécificité du Colibri est son garage de 8 mètres de haut pour accueillir les éléments d’Ariane. La plupart des navires réduisent les espaces vides. Mais l’EPC (Etage Principal Cryotechnique), le SYLDA (Système de Lancement Double Ariane) et les segments nécessitent de gros volumes. Le Colibri et le Toucan sont donc construits dans un échantillon de tôle adapté à Ariane et au chenal” explique le Commandant. 

Désormais l’ultime priorité se tourne vers les segments S1, chargés de poudre. Les activités sur le pont sont suspendues, le temps que le convoi roulant des S1 s’extrait du bateau. Ceci fait, la priorité revient aux conteneurs du pont. Les autres colis du garage, non dangereux, attendront leur tour demain…….. 

TOUTE une histoire que je vous propose de lire ici :  http://www.cnes.fr/automne_modules_files/standard/public/p11317_060bca7630fe88f96c10ca83949df4beL5N94_DossierMNCOLIBRI.pdf

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Le Condor et le Colibri

Posté par othoharmonie le 20 février 2016

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Contes et Histoires

Il était une fois le Condor, un oiseau extraordinaire, grand et puissant, qui prétendait être le Roi car – selon lui – il était le seul à pouvoir voler jusqu’au Soleil.

Un petit Colibri apparut et dit. « Moi aussi je peux voler jusqu’au Soleil ! »
Les animaux se mirent à rire et les deux oiseaux se défièrent pour une course le lendemain matin.

À la levée du jour tous les animaux de la forêt se réunirent : le Condor y vint très tôt, préparant ses plumes et dépliant ses ailes majestueuses.
Mais le Colibri n’arrivait pas. Le Condor dit alors : « Voyez, mon opposant n’est même pas venu. Mais je vous montrerai quand même qui peut voler jusqu’au Soleil ! »

 

Il déplia ses ailes et vola très, très haut, jusqu’à être tout proche de l’atmosphère du Soleil. À ce moment-là, pour montrer sa révérence – puisqu’il ne faut pas regarder le visage de Dieu – il inclina sa tête et des plumes de son col émergea le petit Colibri, qui pénétra le Soleil et en ressorti emportant dans son bec le feu le plus sacré !

Revenu à la forêt, il dit fièrement : « J’ai vu le visage de Wiracocha ! C’est donc moi le Roi. »

Depuis lors, il représente l’habileté d’utiliser la force à laquelle on ne peut pas s’opposer, l’astuce et l’intelligence… et la PASSION de se lancer dans de grands défis, même lorsque tous les autres croient qu’il nous manque les ailes ou la force pour faire face !

 

Auteur Un-connu

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Honneur au colibri, notre  » maître »

Posté par othoharmonie le 19 février 2016

 

 

Les êtres qui nous entourent ou volètent autour de nous peuvent nous nourrir d’images et de modèles d’activité, utilisable en forme de métaphore. Mais on peut dire, de toute métaphore, qu’elle peut être, métaphoriquement parlant, placé sous le signe vif, et même furtif, du colibri. Alors colibrillons !

 Colibri notre maitre

On sait en effet que cet oiseau brillant est doté d’une paire d’ailes non coudées. Il est le seul de son embranchement à posséder cette propriété. Elle lui permet, s’approchant d’une fleur pour en butiner le nectar, de s’en éloigner prestement pour éviter de la piquer avec son bec futé, mais tout aussitôt de revenir vers la fleur, en d’incessants et respectueux aller-retour bénéfiques, selon un vol apparaissant quasi-stationnaire.

 

Ainsi, par sa maîtrise ailée, nous montre-t-il une alternance délicate, incessante, féconde, de présence puis de distance à un objet ou sujet révéré. On peut aussi dire, s’inspirant du terme de Bertold Brecht, « Verfremdungseffekt », qu’il nous expose une maîtrise de « distanciation » pour assurer la justesse d’une « présenciation » à une réalité en floraison généreuse.

 

Aussi donc, soyons en garde d’utiliser toute métaphore au plus proche de sa vivacité mais sans appuyer trop fort sur les similitudes fragiles qu’elle nous distille, car ce serait en risque d’altérer la réalité à partir de laquelle elle a été modélisée !

Si nous tentons alors d’appliquer la métaphore du manège actif du colibri à la relation pédagogique, nous touchons une question délicate : celle de la posture paradoxale de l’enseignant ; faire cours, enseigner à un groupe-classe, c’est finalement être directif, intrusif. Dans une conception ancienne, mais toujours actuelle et revendiquée par certains, c’est  même l’imposition irradiante d’un savoir.

Quelle est alors la latitude dont l’enseignant dispose ?  Comment concilier présence et distance ?

 

C’est la problématique subtile que la métaphore du colibri, notre emblème de prof !, nous permet donc d’approcher.

Il peut être tout petit, mais, souvenons-en nous,  il est le seul oiseau qui n’a pas de coude, pas de raideur, à son aile, ce qui lui permet d’être stationnaire tout étant en dynamique : réalisant la présence à une approche des êtres, respectant la distance pour mieux gérer la pression de sa présence sans inertie piquante, statique, sur eux. Bertold Brecht parle aussi aux « acteurs » que nous sommes, du « rôle » à jouer avec de la « distanciation » nécessaire. 

Tentons déjà notre chance en mettant la relation entre l’enseignant et l’élève (ou un groupe d’élèves) sous le signe métaphorique du colibri ! 

L’enseignant peut s’approcher au plus près de chacun, mais en gardant à temps une juste distance : présence, oui, mais non pas pression lourde ni piqûre ni risque de déchirure. Il ne doit pas non plus se cantonner à une distance tranchée, cassante, creusant une dépression aussi néfaste qu’une malencontreuse pression : mais il lui importe de rétablir la juste présence à l’enfant, à l’élève, à la classe. En ingénieuse régulation de sa présence-distance motivante ! De laquelle il peut tirer, nectar ?,  la satisfaction de l’élève explicité par ses yeux, mais aussi les savoirs fécondants qui lui peuvent être restitués par lui et ses camarades en co-naissance, selon l’orthographe poétique chère à Paul Claudel. 

C’est bien le travail réel du rôle à tenir dans la relation pédagogique. Le maître peut essayer d’obtenir,  de tirer de l’élève, en s’en approchant le plus possible, un certain nombre d’attentions, d’efforts, mais au moment où il risque de trop faire pression, il lui faut prendre de la distance : de même, il peut être présent à sa classe, et cependant rester à distance de ses élèves.    

colibri-huppe 

Un peu d’histoire naturelle pour les curieux 

Le Colibri ou plus familièrement l’oiseau-mouche ! Minuscule oiseau butineur des régions tropicales d’Amérique et alentours.
 De la famille des Trochillidés, certains spécimens ont la taille d’un gros bourdon. Avec 80 battements d’ailes par seconde, le vol stationnaire du colibri devant les fleurs gorgées de nectar est un spectacle furtif mais haut en couleur.
  Celui-ci est noir avec le ventre gris, la tête ornée de vert métallisé, et ne mesure pas plus de 8 cm.  

 Il parait que le colibri alterne ces vols de périodes de micro-sommeil pour récupérer plus vite. La nuit sa température corporelle est proche de celle d’une hibernation !!!! 

C’est le butineur des fleurs ; avec son bec pointu, quand il s’approche pour prendre le nectar d’une fleur, il court le risque de piquer la fleur, et son problème, c’est dans son approche de reculer en vitesse. C’est par une série de rapprochements et d’éloignements successifs qu’il va pouvoir se gorger de nectar et éviter de faire mal à la fleur.

 

LIRE LE TEXTE EN SON ENTIER SUR LE SITE D’ORIGINE : http://francois.muller.free.fr/contes/colibiri.htm

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REVER DE COLIBRI

Posté par othoharmonie le 19 février 2016

 

 

Voir en rêve les colibris signifie que des idées et des concepts en apparence petites peuvent posséder beaucoup de potentiel et la puissance. Sinon, il représente vos pensées volages et idées frivoles. Le colibri peut aussi être vu comme une métaphore de votre incapacité à s’engager dans une relation

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Dans la tradition des Mayas, l’Oiseau-mouche est lié au Soleil noir et au Cinquième Monde.
Chez les Aztèques, les âmes des guerriers morts redescendent sur terre sous forme de colibris ou de papillons. 
Dans un mythe des Indiens Hopi, le colibri apparaît comme un héros intercesseur qui sauve l’humanité de la famine en intervenant auprès du dieu de la germination et de la croissance.
Pour les Indiens Tukano de Colombie, le colibri ou oiseau-mouche, qui est censé coïter avec les fleurs représente la virilité radieuse.
On le nomme au Brésil, l’oiseau « baise-fleur » (passaro beija-flor)

La laideur et la rudesse répugnent à Colibri, animal allié. Il s’enfuit devant la discorde et le manque d’harmonie. Il vous aide, à sentir où réside la beauté, à poursuivre votre idéal et à cheminer avec aisance dans un bel environnement. Il a des qualités magiques, il réussit à faire naître l’amour et ouvrir les cœurs. Sans un cœur ouvert et plein d’amour, nul ne peut savourer le nectar de la vie. Colibri goutte chaque essence et reflète chaque couleur.
En tant qu’animal allié, Colibri vous demande de relever les défis :
« Reconnaissez que votre peine, en pénétrant au fond de votre douleur personnelle, c’est l’envers de votre joie. Laissez tomber vos jugements et relaxez-vous. 
Ne vous laissez jamais attraper, emprisonner et mettre en cage.
Préparez-vous à de curieux élans d’énergie qui feront chavirer tous vos sens et vous donneront le vertige. Vous avez pour mission de répandre la joie ! Réunissez les gens, créez des liens afin de faire ressortir ce qu’il y a de meilleur en chacun d’eux. Ressentez le renouveau magique qui transforme votre vie. »

 

Ou oiseau-mouche. Représente les énergies solaires (masculines). Il reflète la qualité de vos pensées et de votre sagesse, qui vous servira à atteindre vos objectifs très rapidement. Rêve négatif : reflète une personne qui néglige les joies de la vie et oublie de prendre du temps pour elle-même. Invitation à interrompre vos activités, à modérer votre corps mental et à admirer les  beautés  de la nature.

 

 

 

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Le domaine des colibris

Posté par othoharmonie le 16 février 2016

Toujours conçue selon le principe d’une bipolarité invitants-invités ou, pour employer les termes locaux, tiwetkim-tuwahim 10, la fête wayana, et notamment la fête d’initiation, fait la part belle aux visiteurs, et cela non pas tant parce qu’elle leur prodigue toutes espèces de prestations (conversation, boisson, tabac et logement), mais parce qu’ils s’y voient conférer un rôle prépondérant. Concrètement, les visiteurs mâles assument la fonction primordiale de « danseurs », d’où le nom de tuwahim qui leur est donné. Ce sont eux — et l’on voudra bien retenir ces caractéristiques — qui, en formation de colonne, au son rythmé de jambières ou de bâtons à grelots, évoluant tantôt en marche avant, tantôt sur place, tantôt en marche arrière, pénètrent dans le village, le parcourent en tous sens, puis tournent autour du tukusipan et l’investissent à son tour. Plus significativement, les visiteurs-danseurs ont qualité de messagers : de messagers porteurs du savoir et de la connaissance, de messagers porteurs de l’esprit de fête. 

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 Lors du cycle de danses précédant l’initiation, ils emmènent avec eux le chanteur soliste karau et, répétant en chœur chacune de ses dernières paroles, les répandent dans le village et en fécondent les lieux. 

En parallèle et par comparaison, le rôle imparti aux villageois invitants peut sembler modeste et même dérisoire. Il se confine pour l’essentiel à celui d’hôtes spectateurs attentionnés. Il apparaît néanmoins qu’en agissant comme ils le font, c’est-à-dire en servant à leurs invités-danseurs calebasse de bière sur calebasse de bière, en leur offrant cigarette sur cigarette ou encore en poussant force exclamations d’approbation, les villageois ne font pas vraiment acte de générosité ou de prodigalité. 

L’objectif avéré n’est autre que de créer les conditions propres à la transmission du savoir et à la fécondation de l’esprit de fête. C’est là l’articulation fondamentale de la fête wayana, la raison d’être et la finalité des prestations d’hospitalité. 

Cette représentation des choses trouve confirmation dans un fait divers auquel les Wayana portent un intérêt singulier parce qu’il a pour eux valeur de présage, un fait en vérité si anodin que son occurrence passerait inaperçue n’était-ce précisément l’agitation qu’elle suscite. 

Au quotidien, il advient parfois que l’un des nombreux oiseaux évoluant dans les parages du village pénètre fortuitement sous la coupole du tukusipan et s’y trouve momentanément retenu. L’incident ne retient guère l’attention. Mais pour peu que l’oiseau en question soit un colibri, un tukui n, alors l’irruption du trochilidé tourne à l’événement. Aussitôt, la nouvelle est répercutée. Les villageois en prennent connais sance avec fébrilité. Partout, c’est l’émoi. Et tout un chacun, réjoui et manifestant sa joie, se met à conjecturer sur l’identité des visiteurs que ce présage ne laisse pas d’annoncer. L’impact de la prémonition apparaît si fort qu’il y est fait allusion parfois plusieurs jours après l’événement. 

Le pourquoi de ce présage de la venue de visiteurs associé à la figure du colibri, ses fondements, seuls les plus érudits des Wayana sont à même de le justifier. Ils donnent notamment à entendre que, comme le leur ont enseigné les chants karau, « le colibri, c’est la même chose qu’un visiteur », « c’est la même chose qu’un danseur tuwahim ». 

Le texte des chants initiatiques ne laisse effectivement aucun doute là-dessus. L’analogie y est non seulement affirmée, mais explicite. S’il y a similitude entre le visiteur-danseur et le colibri, c’est parce que, comme les évolutions du danseur wayana, le vol du colibri se fait tantôt en avant, tantôt au point fixe, tantôt à reculons ; comme les jambières à grelots du danseur, les ailes du trochilidé émettent un bourdonnement rythmé ; comme le profil du danseur à qui l’on vient de donner une cigarette,  la tête du colibri se prolonge par un long bec. C’est enfin et surtout qu’ainsi assimilé à l’oiseau, le visiteur-danseur vient féconder le village d’accueil comme paraît le faire le colibri lorsque, aspirant le nectar dans le calice d’une fleur, il « copule » avec elle . 

L’analogie, on en conviendra, est saisissante. Elle est menée, palier par palier, jusqu’à son terme, un terme dont on ne saurait douter qu’il motive à lui seul l’exploitation de la métaphore dans sa totalité. La copulation du colibri avec la fleur n’est certes qu’une image, mais c’est une référence lumineuse quant à la conception wayana du partenariat invitant-invité. Elle rend un compte précis du mécanisme approprié à la transmission et à la fécondation du savoir et de l’esprit de fête. Dans cette opération, les prestations d’hospitalité ne sont en aucun cas à considérer comme de pures libéralités. Elles sont proprement indispensables et conditionnent le succès de l’opération : la cigarette offerte qui active la parole et fait venir l’esprit et la bière cachiri qui inspire sont aussi nécessaires au visiteur que ne le sont, pour le colibri, la morphologie de son bec et le nectar de la fleur. De même, les exclamations d’approbation des hôtes sont aussi impérativement nécessaires au danseur invité que ne le sont, lors de la transmission de la parole traditionnelle, les mots d’acquiescement répétés et continus des auditeurs enjoignant le narrateur à aller de l’avant. 

Dans l’articulation wayana du couple invitant-invité, l’hospitalité offerte, c’est, au premier chef, l’art de satisfaire à des conditions requises. C’est, au sens étroit des termes, l’art de recevoir et d’accueillir, recevoir et accueillir le savoir et la connaissance.

 

Source : ACCUEIL ET HOSPITALITÉ CHEZ LES WAYANA

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jsa_0037-9174_1998_num_84_1_1771

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RITUEL DU COLIBRI

Posté par othoharmonie le 16 février 2016

 

 

Cet article, fondé sur l’étude du rituel de bienvenue, traite de la notion d’accueil et d’hospitalité chez les Wayana de la région des Guyanes. L’analyse met en évidence l’importance sémantique du « goûter du voyageur » et suggère l’existence d’une forme de partenariat hôte- visiteur orientée vers la réitération du savoir et la célébration en commun de l’être wayana. À cet égard, la figure du colibri,  image métaphorique du danseur et symbole du principe de fécondation, joue un rôle capital. Au plan étymologique, l’oiseau paraît d’ailleurs à l’origine du terme qui désigne la maison des festivités dans la plupart des langues karib de la région.

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LE DOMAINE DES COLIBRIS :

ACCUEIL ET HOSPITALITÉ CHEZ LES WAYANA

(RÉGION DES GUYANES)

Daniel SCHOEPF *

Mots clés : Région des Guyanes, Wayana, ethnologie, rites de passage, hospitalité, repas, maison des festivités, colibri, symbolisme animal. 

La vertu première de l’accueil wayana est qu’il se présente toujours égal à lui-même. Avec lui, pas d’hésitation, pas de crainte de commettre d’impair. Il suffit de l’avoir expérimenté une seule fois pour gagner l’assurance de le maîtriser. Pour peu qu’on y ait droit, le cérémonial se répète avec tant de constance qu’on pourrait s’y engager les yeux fermés. Les pas commandent les pas, les gestes reprennent les gestes, toute la séquence est obligée. C’est un scénario qui s’interprète invariablement de la même manière. 

La vertu du cérémonial wayana est qu’il se présente toujours pareil à lui-même, mais, dans le long terme, la permanence du traitement est aussi ce qui interpelle ou contrarie. Comment, après   plusieurs séjours et une franche convivialité, le visiteur pourrait-il ne pas s’étonner de ce que la prestation qui lui échoit soit identique à celle dont on le gratifia à la première rencontre ? 

Et de fait, comme me le rappelle une note écrite à mon arrivée au village d’Anapouaka en juillet 1978, soit après divers séjours chez les Wayana du Rio Paru au Brésil \ je n’étais pas sans savoir que le cérémonial de bienvenue serait toujours le même et donc qu’il n’y aurait personne au port pour nous accueillir, pourtant lorsqu’arriva le moment de mettre pied à terre et de reconnaître l’évidence de cette réalité, ce ne fut encore, l’espace d’un instant, qu’incrédulité et contrariété :

 

« Le dernier coup de pagaie a été donné ; la pirogue s’est immobilisée sur le banc de roche du port ; nous voici donc arrivés. Et l’évidence est là : encore une fois, il n’y a personne ! Personne non plus qui vienne à notre rencontre ! Personne, pas un enfant, pas même un chien … Oui, précisément, pas  même un de ces nombreux chiens de garde qui en toute autre circonstance rôderaient alentour du village. C’est assez dire que les villageois auront vu au loin notre embarcation approcher. Peut-être même nous auront-ils reconnus, nous, Waranalé, Anakari, sa femme et moi-même. C’est dire qu’ils auront appelé leurs chiens et qu’en les rudoyant pour se faire obéir ils les auront attachés dans leurs niches respectives ». 

« Plus de doute, le rituel se déroulera une fois encore comme il l’a toujours été. Et cette certitude m’en rappelle une autre : il se passera donc près d’une heure avant que nous gravissions la rampe qui donne accès au village, une heure et quart avant que nous soit servi le tulakanim emtapikatop, le « goûter du voyageur », une heure et demie avant que le chef ne prononce son discours d’accueil. Et pendant tout ce temps, les gestes seront codifiés, marqués au sceau de la tradition ethnique. Il n’y aura aucune place pour les sentiments personnels ou pour les expressions individualisées. Rien par exemple qui pourrait distinguer l’affection d’une mère qui reverrait son fils après plusieurs mois de séparation, de l’indifférence ou de la simple curiosité de deux personnes qui se rencontreraient pour la première fois ».

 

LIRE LE DOSSIER sur les PEUPLES ICI  http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jsa_0037-9174_1998_num_84_1_1771

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Colibris et leurs Modes de vie

Posté par othoharmonie le 12 février 2016

 

hummingbirdLes Oiseaux-Mouches sont des êtres d’une vivacité extrême. On les voit pendant le jour visiter les plantes couvertes de fleurs en faisant miroiter au soleil les plastrons de leur plumage qui jettent des feux comme des pierres précieuses. Leur vol bourdonnant (en anglais on les nomme humming-bird) avertit souvent de leur présence avant qu’on ait pu les apercevoir, et rappelle le bruit de l’aile de notre Sphynx bourdon (Macroglossa). Leurs mouvements ressemblent beaucoup à ceux de cet insecte, alors qu’ils se maintiennent, d’un rapide mouvement d’ailes, devant les fleurs tubuleuses, enfonçant leur bec au fond de la corolle pour y saisir les insectes. On prétend qu’ils peuvent voler le dos tourné vers le bas, cri s’aidant de la queue, ce qui est très rare chez les Oiseaux. Leur cri est strident, mais faible, et leur chant est monotone. Leur vol est si rapide que l’oeil ne peut les suivre au delà de quelques mètres : on ne les voit bien que lorsqu’ils butinent autour des fleurs ou se perchent sur une branche pour se reposer et lisser leur plumage.

Leur nid est très artistement tressé des matériaux les plus fins et tapissé extérieurement de lichens qui le dérobent à la vue au milieu des végétaux qui l’entourent. Ce nid est fixé à l’écorce d’une branche, à la face inférieure d’une grande feuille lancéolée; souvent des toiles d’araignées servent à lui donner plus de consistance, ou bien un lourd pendentif fixé à sa partie inférieure l’empêche de se renverser sous l’effort du vent lorsqu’il est simplement suspendu. Les Oréotrochiles montagnards attachent leurs nids aux rochers comme les Salanganes. Il n’y a jamais que deux oeufs blancs, sans taches, mais il y a souvent deux couvées successives chaque année : c’est le cas pour le Trochilus colubris des Etats-Unis. Les petits sont nourris par les parents qui leur dégorgent la nourriture à la manière des Hirondelles, jusqu’à ce qu’ils soient en état de quitter le nid. Les petites espèces surtout sont d’un naturel querelleur et batailleur, attaquant tous les autres Oiseaux, même de leur espèce, qui s’approchent de leur nid ou de l’espace qu’ils considèrent comme leur domaine, et mettant audacieusement en fuite des Oiseaux dix fois plus gros qu’eux. On les capture assez facilement, sur les fleurs, à l’aide d’un filet à papillons.

Les Oiseaux-Mouches vivent difficilement en captivité. Cependant, dans leur pays natal, on petit les garder en cage, pendant quelques mois, en leur donnant chaque jour les fleurs fraîches qu’ils recherchent d’habitude et dans lesquelles ils trouvent les petits insectes dont ils se nourrissent. Beulloch, au Mexique, en a réuni près de soixante-dix à la fois, d’espèces variées, dans une vaste cage ou se trouvaient des vases remplis d’eau sucrée, dans laquelle trempait le pédoncule des fleurs, telles que celles du Bignonia ou du grand Aloès. C’est un spectacle curieux de voir les plus petits prendre des libertés surprenantes avec les grandes espèces.

« Par exemple, lorsque la perche était occupée par l’Oiseau-Mouche à gorge bleue, le Mexicain étoilé, véritable nain en comparaison du premier, s’établissait sur le long bec de celui-ci et y demeurait pendant plusieurs minutes, sans que son compagnon parût s’offenser de cette familiarité. » 

Par contre, on a pu très rarement en transporter vivants jusqu’en Europe, et la plupart sont morts au bout de quelques jours, malgré tous les soins et faute d’une nourriture convenable. 

La meilleure façon d’observer les colibris est de vous placer dos au soleil. Selon l’angle de la lumière sur leurs plumes, vous pourrez les voir miroiter de mille feux lorsqu’ils vous feront face, puis ils deviendront sombres et ternes lorsqu’ils se tourneront. Cet effet, que l’on nomme iridescence, est le même que celui qu’on observe sur les bulles de savon ou sur l’huile déposée en une fine couche sur une surface d’eau. Les couleurs sont normalement liées à la pigmentation. L’iridescence est de nature physique, elle est causée par des plaquettes disposées d’une façon plus ou moins homogène dans les barbules des plumes des colibris.

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LE COLIBRI FAIT SA COUR

Posté par othoharmonie le 12 février 2016

 

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C’est le bruit du vent passant entre les plumes de sa queue qui produit le chant de cour du colibri.

 

Les colibris, ou oiseaux-mouches, sont célèbres pour leur petite taille mais également pour le bourdonnement qu’ils produisent en battant leurs ailes. Il provient de la friction de l’air à travers les plumes. Mais pour faire la cour, le mâle colibri use également des plumes de sa queue pour fredonner son chant d’amour. 

Dans la revue Science, des chercheurs de l’université de Yale (Etats-Unis) décomposent la structure aérodynamique de ce chant. Pour ce faire, ils ont effectué des mesures en soufflerie en soumettant à des vents plus ou moins intenses une trentaine de plumes appartenant à quatorze espèces différentes de colibri. Pour analyser les sons produits, ils ont utilisé du matériel qui sert habituellement en aviation pour inspecter les composants d’aéronefs, un laser doppler vibromètre. 

L’appareil permet de mesurer les vibrations à haute fréquence du mouvement de l’air pour déterminer par exemple l’aérodynamique des fuselages. Résultat : le colibri produit son chant nuptial quand un souffle d’air frappe une plume la faisant vibrer, à la manière d’un drapeau au vent. Les plumes de forme et de taille différentes vibrent à des fréquences différentes mais elles ont des structures harmoniques. En d’autres termes, les sons ainsi produits par l’air sur les plumes de queue sont uniques.  

Outre ce son, les plumes adjacentes peuvent également vibrer à des fréquences différentes, créant ainsi deux ou plusieurs tonalités simultanées. Certains colibris font encore mieux, ils produisent deux sons avec leur queue et un troisième avec leurs cordes vocales. Les auteurs suggèrent que la sélection sexuelle a favorisé la diversification des plumes de queue et que le chant qu’elles produisent est un facteur décisif dans le choix du mâle.

Ainsi, perchés sur une branche tout en s’assurant d’être bien vu par un colibri de passage, ils déploient les plumes de la gorge ou du cou afin de leur adresser un message sans équivoque. Ils agissent aussi de la sorte en exhibant leur queue bien ouverte. Ceci est plus fréquent chez la femelle et les jeunes qui désirent mettre en évidence les pointes blanches des plumes caudales.

Les voltiges aériennes sont principalement de deux types. La première parade se caractérise par un léger va-et-vient d’avant en arrière faisant face à un autre individu. Dans cette mimique en forme d’un petit arc horizontal, les plumes de la queue et de la gorge sont bien déployées. La seconde voltige aérienne, souvent appelée «le pendule», la manifestation est d’une plus grande intensité. Elle consiste à un grand arc de cercle exécuté de haut en bas adoptant la forme d’un grand «U» d’où l’oiseau peut s’élever de 1 à 12 mètres pour ensuite rejoindre son perchoir. A ce moment, il est possible d’entendre un bourdonnement produit par les ailes et des cris grinçants. Cette dernière parade est propre au mâle qui témoignerait de son agressivité vis-à-vis un autre individu de même sexe ou de sexe opposé. Quant à la première, elle ne saurait être l’apanage d’un seul sexe et serait encore là pour témoigner des sentiments hostiles envers d’autres colibris. Les recherches récentes n’excluent pas que ces parades et ces hautes voltiges soient utilisées en d’autres circonstances pour communiquer leurs intentions amoureuses à un partenaire de sexe opposé.

On connaît également une autre parade réalisée par les deux opposants simultanément, qu’on appelle : «vol vertical», les individus volent de haut en bas sur une certaine hauteur en se faisant face à une distance de moins de 1 mètre l’un de l’autre. Cette dernière parade peut être accompagnée de gazouillis.

On reconnaît également un autre vol dit «horizontal» qui se fait sur une courte trajectoire horizontale et peut être accompagné de gazouillis ou de bourdonnements. Ce comportement serait également utilisé pour témoigner son agressivité vis-à-vis un autre colibri et possiblement comme parade nuptiale.

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LES PLUMES DU COLIBRI

Posté par othoharmonie le 9 février 2016

 

 La part du colibri

 

C’est grâce aux plumes de sa queue que le colibri émet sa sérénade. Le chant de cour de l’oiseau-mouche est en effet produit par le passage du vent entre ses plumes. Une découverte réalisée par des chercheurs de l’université américaine de Yale. Comme de nombreux oiseaux, le colibri courtise les femelles en chantant. Le secret du son émis par le petit oiseau lors de sa parade nuptiale a été étudié par une équipe de chercheurs de Yale, qui publient les conclusions de leurs recherches dans la revue Science. Ils révèlent alors que le chant de cour de l’oiseau-mouche est produit d’une manière particulière : grâce au passage du vent dans les plumes de sa queue. Comme l’explique Christopher Clark, le principal auteur de l’étude, les recherches ont porté sur les plumes des queues de quatorze espèces de colibris, placées dans une soufflerie. Pour étudier les sons émis, ils se sont alors servis d’un laser doppler vibromètre habituellement utilisé pour mesurer les vibrations d’une surface. Ils ont ainsi remarqué que lorsque les vents étaient aussi rapides que la vitesse en plongée des colibris, les plumes vibraient en rythmique, produisant alors un cri.

Les chercheurs ont en outre noté que chacun des mâles des différentes espèces d’oiseaux-mouches émet un chant unique. Les plumes vibrent selon différentes fréquences, et les sons qu’elles produisent forment une harmonie qui permet à l’oiseau d’émettre une symphonie entière indépendante de ses cris habituels et du fameux bourdonnement produit par ses ailes. Les plumes voisines peuvent elles aussi vibrer à des fréquences différentes, et ainsi engendrer deux tonalités, tandis que certains colibris ajoutent à ces deux sons un autre chant, cette fois émis de façon plus traditionnelle, avec leurs cordes vocales.Pour Christopher Clark, cette étude tend à prouver que « la diversité des structures de plumes des colibris peut résulter de la sélection sexuelle ». La subtilité du chant de cour des mâles serait ainsi un critère déterminant dans le choix des femelles colibris.

En savoir plus: http://www.maxisciences.com

 

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La Parade du COLIBRI

Posté par othoharmonie le 9 février 2016

 

 Parade

La parade nuptiale du colibri d’Anna (Calypte anna) est un spectacle tant pour les yeux que pour les oreilles. Outre des battements d’ailes très rapides et des vocalises, l’oiseau enchaîne, à l’instar de plusieurs autres espèces de colibri, des vols acrobatiques musicaux : il monte jusqu’à 40 mètres d’altitude, descend en piqué près de la femelle, puis remonte sur sa lancée en ouvrant et refermant rapidement sa queue tout en émettant gazouillis et divers bourdonnements. En 2008, Christopher Clark et Teresa Feo, deux écologues de l’Université de Californie, à Berkeley aux États-Unis, avaient montré que ces bourdonnements étaient produits par les plumes de la queue de l’oiseau, lorsqu’elles sont déployées. Ch. Clark et ses collègues décrivent à présent comment les vibrations de la queue font chanter ces plumes.

Dans une soufflerie, ils ont simultanément mesuré la vitesse des vibrations des diverses plumes de la queue de 14 espèces de colibri à l’aide d’un vibromètre à laser (un instrument utilisé tant pour inspecter les composants des avions que pour diagnostiquer le tympan auditif) et enregistré les sons que ces plumes émettent en fonction de la force du vent, tout en filmant l’expérience. Ils ont ainsi observé que la vitesse des vibrations de chaque plume testée augmente avec la vitesse du vent, jusqu’à atteindre un « rythme de croisière » : à partir d’une vitesse critique, une oscillation stable s’établit avec des harmoniques, c’est-à-dire des oscillations secondaires à des fréquences multiples de l’oscillation principale.

Les plumes produisent alors un son. Les écologues ont montré que chaque composante fréquentielle du son émis (fréquence principale et harmoniques) correspond à une des vibrations (oscillation principale ou harmoniques) de la plume. En outre, le chant de chaque plume est unique : les caractéristiques des vibrations – et donc du son émis – dépendent de la forme et de la taille des plumes. Selon leur géométrie, les plumes vibrenten se courbant, en se tordant, en ondulant sur les bords, ou encore en ne battant que de leur extrémité. Ces différents modes de vibration produisent des fréquences différentes, lesquelles dépendent aussi de l’envergure de la plume.

L’excitation de ces modes vibratoires dépend de divers paramètres, notamment l’angle d’incidence du vent. Ainsi, il arrive que d’autres modes – et donc d’autres sons – accompagnent le mode vibratoire principal lorsque deux plumes voisines sont excitées. Les interactions observées entre les deux plumes sont alors de deux sortes : mécanique (les plumes s’entrechoquent et transmettent ainsi leurs vibrations) ou aérodynamique (l’air dévié par la première plume arrive sur la seconde, qui entre en résonance).

En pratique, chez l’oiseau, toutes les plumes de la queue ne produisent pas de son. Chez le colibri d’Anna, seule la plume la plus extérieure chante, et la plume voisine vibre avec elle de façon synchrone, ce qui renforce le chant de la première. Chez le colibri d’Allen (Selasphorus sasin), en revanche, deux plumes voisines vibrent à deux fréquences distinctes, créant deux sons différents. De plus, leur proximité entraîne l’apparition de fréquences par résonance (la somme et la différence des deux fréquences). Et l’oiseau chante en même temps !

SOURCE / Sciences Magazine

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L’enfant le colibri

Posté par othoharmonie le 7 février 2016

 

  Enfant colibri

L’enfant dort. Il est dans son berceau en bois qui trône au centre d’une pièce sans murs avec un toit de chaume soutenu par huit piliers taillés dans un bois brut. La lumière du jour naissant inonde la pièce d’une clarté uniforme et douce. Tout près de ce lieu, on entend la mélodie harmonieuse d’un cours d’eau qui accueille une source pure et limpide. Aux alentours de ce point d’eau, on aperçoit une végétation luxuriante, odorante, colorée et nourricière. La paix réside en ce lieu, troublée par l’arrivée d’un colibri qui bat des ailes avec frénésie. L’oiseau se fond dans le paysage par sa couleur verte dégradée jusqu’à son bec proche de l’ébène. Le colibri s’agite butinant les nombreuses fleurs qui illustrent cette nature verdoyante. Il occulte les arbres majestueux qui se mêlent aux pousses timides du jour étirant leurs feuilles pour se nourrir de la lumière qui les fortifiera.

L’oiseau découvre l’enfant, il n’est pas surpris. Il volette autour de lui et se pose sur un des montants du berceau. Le colibri cesse d’agiter ses ailes, le mouvement s’arrête. Au même moment, l’enfant ouvre les yeux et découvre l’animal prêt de lui. Il fixe l’oiseau et un sourire illumine son visage. L’enfant prend conscience que l’oiseau l’observe et devine dans les deux minuscules yeux du colibri une ardeur infinie. Le petit homme se redresse dans son lit et fixe de plus prêt cet oiseau qui utilise maintenant son bec pour émettre un son, l’oiseau dit :

« Tu es le vase pur et unique qui contient l’Absolu. Accueille Le avec humilité et respect, accepte résolument le Principe et la Nature et œuvre sans relâchement aux tracés du beau et du vrai contenus en toi par l’Absolu. Éveille l’ensemble des sens connus et fortifie celui essentiel, l’unique.

Ton cœur bat l’Absolu, il irrigue la Pensée qui guide tes pas sur le chemin de l’œuvre individuelle. Sois sincère et charitable, tout être et toute chose, en nous et autour de nous, contient l’Absolu indéfini. Tout être et toute chose participe à l’œuvre commune.
Fils de la Manifestation, œuvre universelle, tu es libre.

Pontife de la Manifestation, sphère formée et descendante de l’Origine pour ce nouveau monde, œuvre avec l’intention et la force de la Volonté. 

Oublie le passé, oublie le futur, œuvre en présent et devient maître du temps et maître de l’Existence.

La Source de la connaissance coule en toi, tu es joie, tu connais d’où tu vient, tu connais où tu vas.

Enfant de l’Absolu, tu participes au nouveau monde manifesté. »

Le colibri termine. Il agite ses ailes, se dirige vers les montants de la pièce. Il trace, avec son bec, les signes des principes. Son œuvre achevée, il regarde l’enfant et s’éloigne.

L’enfant se redresse totalement, étire ses bras et prononce : « ABHAMMON ».

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La morale du colibri

Posté par othoharmonie le 7 février 2016

COLIBRI

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »

Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »

On peut se demander à quoi ça sert. Après tout c’est vrai, quelques gouttes d’eau n’éteindront pas un feu de forêt. Une bouteille en plastique recyclée plutôt que jetée à la poubelle n’empêchera pas le réchauffement climatique. Une feuille de papier recyclé ne freinera pas la déforestation. Un bateau en fibre végétale en France ne changera pas la face du monde…

Des actions ponctuelles ne sont peut-être pas des révolutions, mais ce sont des changements, qui valent toujours mieux que de ne rien faire. Le feu ne s’arrêtera pas avec un seul colibri qui s’agite, mais s’ils sont 100, 1 000 ou même plus ? Une personne qui agit seule, ça ne change sûrement pas grand-chose, mais c’est un début ! Et au final, c’est peut-être la meilleure action écologique, que chacun fasse sa part… Et c’est valable dans tous les domaines.

 

Légende.

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LA REVOLUTION DES COLIBRIS

Posté par othoharmonie le 4 février 2016

révolution

 

Mercredi 30 janvier, le mouvement Colibris a lancé sa nouvelle campagne citoyenne, dans une ambiance de raz-de-marée populaire inattendu.Reporterre y était.


 Reportage, Paris 2007

Dix minutes avant l’ouverture des portes, c’est l’effervescence chez les organisateurs ; on distingue, derrière les grandes baies vitrées, la foule alignée en file indienne. Il y a du monde, beaucoup de monde. Il y en aurait jusqu’au bout de la rue dit-on, et même après le coin, dessinant un « Z » patient mais costaud, dans les rues calmes du quartier de Montgallet. Un an après la« fausse » campagne présidentielle de Pierre Rabhi au nom du mouvement des Colibris, le message a bel et bien été entendu, et les soutiens sont au rendez-vous. 20 minutes plus tard pourtant, les mines sont presque déconfites : les portes enfin ouvertes, un flot continu de fidèles s’est engouffré dans les escaliers et la salle de l’Espace Reuilly – qui peut accueillir 750 personnes – s’est remplie à ras bord en quelques minutes. Le succès a dépassé les attentes, la stupéfaction laissant progressivement place à un constat amer : tout le monde ne pourra pas entrer…

Les responsables se concertent, débordés par l’affluence : « Il y a des gens qui viennent de Lyon ou de Montpellier, c’est terrible, on ne peut pas les laisser dehors… ». Finalement, quelques courageux se chargent du crève-cœur : pour des raisons de sécurité évidentes, la salle ne peut plus abriter plus de monde, et après mille excuses, rendez-vous est pris pour de nouvelles échéances très rapidement… Pendant ce temps, Anne-Marie, bénévole historique, regrette presque que le mouvement « n’ait pas eu l’ambition de sa réussite. Des fois, je me souviens, on était qu’une centaine… Maintenant, c’est bientôt Bercy qu’il faudra réserver ! ». Bilan comptable, en ce soir du 30 janvier : près de 3 000 personnes se sont déplacées, selon les organisateurs, à peine un tiers pourra participer directement à l’événement.

Mais qu’est-ce qui a donc suscité tant de réactions aux quatre coins de la France ? Il s’agit d’une conférence participative pour lancer la nouvelle campagne du mouvement, intitulée « la (R)évolution des Colibris », et permettre ainsi de discuter collectivement de la feuille de route « le Plan des Colibris »avec tous les membres, soutiens et bénévoles du réseau Colibris.

Colibris, colibris, colibris ?

C’est le nom poétique pris en 2007 par le mouvement fondé par Pierre Rabhi, anciennement appelé Mouvement pour la Terre et l’Humanisme. En 2012, les Colibris font une campagne originale,« Tous candidats ». Aujourd’hui, la structure est aussi nébuleuse que le projet n’est ambitieux. Le prospectus à l’entrée ose une première définition :« Colibris est un mouvement de citoyens décidés à construire une société vraiment écologique et humaine ». Puis une deuxième : « Colibris a pour mission d’inspirer, relier et soutenir toutes les personnes qui participent à construire un nouveau projet de société ». Le directeur des Colibris, Cyril Dion, dessine les contours du mouvement : « Nous faisons le constat qu’il existe actuellement une force qui réinvente la société depuis sa base, et Colibris est la structure-relais de toutes ces mobilisations locales. L’objectif est d’aider les gens à agir ». Mais qu’est-ce vraiment ? un think tank, un courant politique, un adversaire en gestation en vue des futures luttes électorales ? « Non, nous ne serons jamais un mouvement politique, nous ne prendrons jamais position lors des échéances politiques. A terme, nous voulons orienter les décisions publiques, en restant à l’échelle citoyenne. Notre rôle est d’ensemencer ». Concrètement, Colibris est une association d’intérêt général, qui se finance majoritairement, depuis 2012, par le don citoyen et qui emploie 7 salariés.

Chloé est venue de Nantes uniquement pour l’occasion, cela lui a coûté un jour de congé et un aller-retour en train. Colibris en vaut largement la peine : « Cela permet de réaliser qu’il existe plein d’alternatives et de projets locaux. Colibris tisse la toile entre toutes ses initiatives, c’est un travail absolument nécessaire ». Le mouvement est donc ce vivier d’initiatives qui portent un nouvel élan d’espoir. Et lorsqu’on lui demande si les Colibris peuvent s’apparenter à de nouveaux Indignés, la jeune femme est catégorique : « Non, ce n’est pas de la contestation ! au contraire, c’est de la création, on montre qu’autre chose peut exister, c’est possible ».

La philosophie du mouvement : re-responsabiliser l’individu

Le mouvement des Colibris est de l’ordre de l’utopie concrète, dans cette tentative de réconciliation entre l’idéal et le monde vécu. La raison d’être du mouvement réside probablement là, d’ailleurs, dans sa philosophie d’action : re-responsabiliser l’individu et redonner confiance dans la capacité personnelle et quotidienne d’agir concrètement pour le changement. Les inspirations gandhiennes sont à peine voilées : « Soyons le changement » est ainsi le slogan de la nouvelle Révolution.

Le Mahatma des Colibris, c’est Pierre Rabhi, et c’est lui qui exprime le mieux cette pensée : « La crise, nous la cherchons partout, alors que nous l’avons en nous-mêmes. Tous les jours, à travers nos choix de consommation, nous déterminons un modèle de société. C’est à nous de changer le paradigme dominant ».

Réaccorder les valeurs et le mode de vie. Rejouer ensemble le fond et la forme. Cette conférence « participative » était l’occasion de convertir les discours en actes, en renouvelant les modes d’échange par exemple. Les« forums de proximité » qui offraient des temps de discussion entre voisinage ont permis de mettre en débat les exposés des intervenants. Car de beaux noms se sont relayés sur la scène, autour de Pierre Rabhi, entre Thierry Salomon – président-fondateur de Négawatt – et Jacques Caplat – auteur de L’Agriculture biologique pour nourrir l’humanité. Tous étaient là pour présenter la feuille de route qui guidera cette campagne de près de 18 mois, autour de 5 thèmes prioritaires qui se succèderont dans le temps : 

1/ l’économie : relocaliser, 
2/ l’agriculture : planter ce que nous mangeons, 
3/ l’éducation : révolutionner l’école, 
4/ la démocratie : réinventer un modèle pour la Cité, 
5/ l’énergie : économiser et produire renouvelable.

Avec toujours le souci d’associer le geste et la parole : à côté des programmes d’actions locaux, cette feuille de route sera également soumise à amendements. Une version 1.0 est mise en ligne sur un espace collaboratif, qui sera actualisé tous les 6 mois afin de l’enrichir des commentaires et propositions de chaque citoyen.

Il reste à expliquer ce succès que les organisateurs n’avaient pas anticipé. Pour beaucoup, c’est un révélateur important, le signe qu’on s’enfonce dans la crise. « Regardez dans quel monde on vit… c’est un terreau propice à ce genre de mouvements qui cherchent des réponses », souffle Anne-Marie. Laurent, un autre bénévole surpris, confirme : « Cela traduit bien qu’il y a un immense besoin d’espoir, une volonté forte de réenchantement. Pour moi, on tombe finalement dans le registre de la religiosité, une sorte de nouvelle religion laïque ».

Cette approche spirituelle est probablement la marque du Père fondateur : « On s’est rendu compte que Pierre Rabhi transmettait quelque chose aux gens, et que cela avait à voir avec la spiritualité. Il peut être vite dépassé par ce qu’il insuffle » commente Céline Morel, la responsable communication des Colibris.

L’arrivée sur scène confirmera que son charisme transcende les foules : une longue ovation d’un public qui se lève en son honneur et l’émotion perceptible d’un homme respecté. « C’est toujours le même problème, j’ai pas fait de stage avec Johnny Hallyday moi, je sais jamais comment faire face à tant de monde… ». Un mouvement à l’image de son représentant adulé, nous confiera encore Céline Morel : « Il n’y a pas d’idées de grandeur ; ce qui plaît aux gens, ce sont des scénarios compréhensibles, car ils peuvent se les approprier et en devenir acteurs. C’est ça, Colibris ».

Au fait, pourquoi les colibris ? La réponse nous vient du côté de l’Amérique du sud, dans une légende chère à Pierre Rabhi. L’histoire veut qu’un jour, alors qu’un incendie ravageait la forêt et que tous les animaux regardaient désemparés le désastre se produire, le colibri, lui, s’activait de son côté, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Un tatou, agacé de cette agitation dérisoire lui dit alors : « N’es-tu pas fou Colibri ? crois-tu vraiment éteindre le feu avec ces gouttes d’eau ? » Et le colibri de répondre :« Non, mais je fais ma part… »

peintures-hachidori-le-colibriHier soir, le colibri n’était plus vraiment seul, et sa petite goutte d’eau, associée à celle de ses camarades, a pris du volume. Preuve que le calendrier avait été bien étudié : avec ce froid, l’histoire de la petite goutte d’eau pourrait vite faire effet boule-de-neige… C’est tout le mal qu’on leur souhaite.

………………………………….

Complément d’information :

Le Plan des Colibris lancé par le mouvement de Pierre Rabhi : http://www.reporterre.net/IMG/pdf/Plan_des_colibris.pdf

 

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Le Message du colibri

Posté par othoharmonie le 4 février 2016

 

 

Article sur la Spiritualité, par Djwhal Khul
Information gratuite à chaque semaine
Canalisé par Rév. Terri Newlon

blueColibri_01

Vous pouvez écouter le message qui suit [en version originale anglaise], et tous les messages subséquents.  Ceux-ci changent chaque jeudi.  Le plus récent message est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, par téléphone ou par ordinateur :

 
(La transmission commence)

Ici Djwhal Khul.  Tashi delek.

 

Je veux travailler avec l’énergie du colibri [oiseau-mouche],  spécifiquement la couleur bleu-vert et la couleur vert-violet que vous trouvez dans certaines des plumes du colibri.  Nous travaillerons ensuite avec l’aspect Joie du colibri et cette sorte d’énergie infatigable, cette sorte d’énergie incessante, constamment en mouvement, utilisant constamment la présence des ailes angéliques.  Une note intéressante est que, dans la nature, rien ne s’attaque à un colibri, ils n’ont pas de prédateurs. 

Nous voulons donc nous syntoniser à cette couleur bleu-vert du colibri et à cette couleur vert-violet du colibri.  Commencez à les porter dans votre champ aurique.  Ressentez la Joie et l’énergie circulant à travers le corps et ensuite laissez toutes les préoccupations s’en aller peu à peu. 

Ressentez la vraie Joie.  Vous pourriez même ressentir un petit peu le battement des ailes ou entendre le bourdonnement du colibri en vous, alors que vous mélangez vos énergies avec lui. 

Ils apprécient beaucoup l’interaction avec les humains.  C’est pourquoi ils placeront souvent un nid là où les humains peuvent le voir aisément, quelquefois peut-être dans un endroit pas tellement commode, peut-être directement au-dessus de la lumière du portique de l’entrée, ou dans un arbre ou un arbuste près de la porte d’entrée ou quelque chose du genre.  Donc, attention, lorsque vous avez un nid à proximité, utilisez peut-être un chemin alternatif et laissez les colibris élever leurs petits. 

Très bien.  Une fois de plus, syntonisez-vous vraiment à ces couleurs et spécifiquement la couleur bleu-vert, et maintenant le vert-violet.  Nous pourrions ensuite ajouter juste un petit supplément de Joie dans le centre du Troisième Œil. 

Très bien.  Tirez plaisir de l’énergie du colibri, et contemplez la manière dont on pourrait utiliser cette énergie comme une forme d’illumination, ou comme un sentier parallèle vers l’illumination.  Ce serait une très bonne discussion. 

Comme toujours, merci et mon amour à vous. 

Djwhal Khul

Canalisé par Rév. Terri Newlonwww.TerriNewlon.com

Sur votre ordinateur : http://www.audioacrobat.com/play/WC4rwp5k
(videz le cache de votre navigateur pour entendre la dernière version)

Écoutez le vidéo sur : http://terrinewlon.com/articles.htm ou www.YouTube.com 

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