La Girafe et le pacha

Posté par othoharmonie le 6 mai 2012

                                

La Girafe et le pacha dans GIRAFECe mammifère ruminant qui vit en Afrique est le plus grand des animaux. Sa taille atteint près de 6 m et son poids 1.200 kilos. Son très long cou est garni d’une crinière rigide et sa tête est surmontée de petites cornes poilues. Son dos est fortement incliné, ses pattes démesurées, son pelage curieusement tacheté. La girafe se nourrit des feuilles des arbres que sa haute stature lui permet de brouter aisément.

En 1826, le pacha d’Egypte offrit une girafe au roi de France Charles X en témoignage d’amitié. On n’avait encore jamais vu cet ANIMAL dans le pays; aussi son arrivée souleva-t-elle une grande curiosité. Pour lui faire traverser la MER, on fréta un bateau dont le pont fut percé d’un trou pour qu’elle puisse sortir son cou et sa tête. Elle était trop grande pour tenir dans la cale ! Elle arriva le 23 octobre 1826 à Marseille où elle passa l’HIVER, car il faisait trop FROID pour lui faire poursuivre son voyage. Au PRINTEMPS de l’ANNÉE suivante, elle prit la route de Paris. On lui avait confectionné un imperméable avec un capuchon pour la protéger de la PLUIE. Une foule énorme se pressait tout le long de la route. Elle fut reçue au château de Saint-Cloud par le roi, entouré de tous les dignitaires du royaume. Plus de 600.000 Parisiens lui rendirent visite au JARDIN des Plantes en moins de 6 MOIS. L’année 1827 fut appelée « l’année de la girafe », tant parut extraordinaire cet événement.

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Message de Girafe

Posté par othoharmonie le 15 janvier 2012

gifs girafesAprès avoir détruit la barrière de son enclos à coups de patte, une girafe s’est échappée d’un cirque en compagnie de plusieurs autres animaux.

 Une dizaine de chameaux, deux zèbres, plusieurs lamas et des cochons vietnamiens se sont échappés ce matin là, grâce à l’intervention d’une girafe, parquée en leur compagnie.

 Les officiers de police dépêchés sur les lieux ont rapidement retrouvé les animaux, égarés dans le voisinage, avant de les reconduire chez leur propriétaire.

 Hélas, les hommes n’ont pas compris son message :

 « ELLE VOULAIT RETROUVER SON UNIVERS, l’AFRIQUE peut-être ! »

 

Publié sur le blog « ma vie de chien »

                                                              gifs girafes

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1ère Girafe de l’histoire

Posté par othoharmonie le 15 janvier 2012

 

La girafe de Charles X

1ère Girafe de l'histoire dans GIRAFE Girafe_de_Charles_X_planche_22_figure_1_detail_de_la_teteLa première girafe à entrer vivante sur le sol français fut ramenée d’Égypte en 1827 par le naturaliste Étienne Geoffroy Saint-Hilaire : elle parcourut près de 800 km (dont plus de la moitié à pied) entre Marseille et le Jardin des Plantes à Paris. L’événement eut à l’époque une portée considérable. Il s’agit de celle qui est actuellement visible, naturalisée, au Muséum d’histoire naturelle de La Rochelle.

 La girafe offerte à Charles X par Méhémet Ali est une girafe qui vécut pendant 18 ans au début du XIXe siècle dans la ménagerie du Jardin des plantes à Paris. Elle fut la première girafe à entrer en France, et la troisième en Europe, la première étant la Girafe Médicis, acquise par Laurent de Médicis à Florence en 1486.

 Elle fut offerte au roi de France, Charles X, par le vice-roi d’Égypte, Méhémet Ali. Celui-ci l’avait lui-même reçu en cadeau de Mouker Bey, un seigneur du Soudan ; l’idée de l’offrir à la France vient de Bernardino Drovetti, consul de France en Égypte.

 Née en 1825 d’après les calculs de l’époque, elle arriva à Marseille le 14 novembre 1826 et fut conduite à Paris à pied à partir du printemps 1827. Au cours de ce voyage elle était accompagnée par Geoffroy Saint-Hilaire, directeur du Jardin des plantes, ainsi que par trois vaches dont elle buvait le lait, une escorte de gendarmes à cheval, et un chariot à bagages. Arrivée le 30 juin, elle fut pendant trois ans une des principales attractions de la capitale (au cours de l’été 1827 elle reçut 600 000 visiteurs).

  dans GIRAFEElle est à l’origine de nombreuses illustrations et objets au décor dit « à la girafe ». Elle a également inspiré un couple de personnages typiques du Carnaval de Paris : La girafe et son cornac. Narcisse-Achille de Salvandy lui a donné fictivement la parole en juillet et août 1827 dans deux pamphlets politiques intitulés Lettre de la girafe au pacha d’Égypte. Honoré de Balzac a fait de même en septembre 1827 avec le Discours de la girafe au chef des six Osages, ainsi que Charles Nodier avec Tablettes de la girafe du Jardin des plantes dans Scènes de la vie privée et publique des animaux.

 Après sa mort le 12 janvier 1845, elle a été naturalisée, et fait désormais partie de la collection zoologique du Muséum d’histoire naturelle de La Rochelle.

 Dans son livre publié en 1998, Michael Allin l’appelle Zarafa, nom qu’il présente comme la transcription d’un mot arabe signifiant à la fois « girafe » et « charmante » (en fait, deux mots distincts mais se transcrivant de la même manière) ; néanmoins, ce nom n’est pas attesté du vivant de la girafe.

 En 2010, un film d’animation sur l’histoire de cette girafe, Zarafa, est en cours de réalisation par Rémi Bezançon en collaboration avec, dans un premier temps, Marie Caillou, puis Jean-Christophe Lie.

 

 

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Premières girafes en europe

Posté par othoharmonie le 15 janvier 2012

gifs girafesEn l’an 2500 avant J.-C., les Égyptiens firent venir la girafe dans leur pays, depuis les pays plus au sud. En effet, l’animal avait disparu d’Égypte depuis plus de cent ans à cause de la sécheresse. Les traditions d’échange et de commerce de l’Égypte, à toutes les époques, ont fait que c’est de ce pays d’Afrique que sont venues la plupart des premières girafes connues en Europe.

    La girafe que Jules César fit venir à Rome en 46 avant J.-C. venait du zoo d’Alexandrie. On l’appelait alors « cameleopard », parce que l’on pensait qu’elle était issue du croisement entre un chameau et un léopard. En 1215, le sultan d’Égypte échangea une girafe contre un ours polaire avec l’empereur romain d’Occident, Frédéric II. En 1826, le pacha Méhémet-Ali, alors vice-roi d’Égypte, décida d’offrir une girafe au roi de France Charles X. Les savants du Muséum de Paris débordèrent d’enthousiasme à cette nouvelle. Après un volumineux échange de courrier diplomatique, la girafe fut embarquée à Alexandrie sur un navire spécialement aménagé : un trou était percé dans le pont pour laisser passer sa tête.

    L’accompagnaient un chef palefrenier, un chef d’escorte, trois domestiques soudanais, trois vaches destinées à lui fournir du lait frais et deux antilopes d’une espèce rare.

    La girafe débarqua à Marseille et l’on choisit de l’y faire passer l’hiver, à la grande satisfaction de Madame la préfète, qui organisa des réceptions en son honneur. Puis elle fut acheminée « à pattes » vers Paris, conduite par l’illustre Geoffroy Saint-Hilaire. Une cape imperméable, fermée par des boutons et munie d’un capuchon qui couvrait sa tête et son cou, la protégeait des intempéries. Afin d’éviter l’usure de ses sabots, elle était chaussée de véritables sandales de cuir souple qui se laçaient et qui étaient renouvelées tous les cinquante kilomètres. La girafe eut beaucoup de succès : nombre d’auberges et de boutiques arborèrent une enseigne à son effigie.

    gifs girafesÀ Paris, où elle arriva le 30 juin 1827, elle fut présentée au roi et à la cour, puis installée au Jardin des Plantes où 600 000 Parisiens vinrent l’admirer pendant le dernier semestre de l’année. Nourrie de végétaux, de foin, de feuillages, de graines, de lait et de sel, elle fut bien traitée et vécut 18 ans. Son serviteur noir, Atir, la promenait chaque jour, tenue par une simple cordelette.

    L’engouement pour cette invitée extraordinaire se manifesta dans la mode : objets de toutes sortes et vêtements la représentaient ; une coiffure toute en hauteur, en vogue à l’époque, fut même dite « à la girafe ».

 

 

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Mythes et légendes : Girafe

Posté par othoharmonie le 15 janvier 2012

 issu de  : Mythes et légendes

Mythes et légendes : Girafe dans GIRAFE 170px-Namibie_Etosha_Girafe_04La légende du loup-garou. C’est une des histoires les plus connues dans le monde et particulièrement dans l’imaginaire des européens. Elle met en scène les rapports entre un homme et une bête, le premier rêvant de partager les capacités de chasseur du second, pour se défendre contre les forces de la nature. Des chroniques de ce genre, qui révèlent le caractère légendaire d’un animal, existent aussi en Afrique. Certes, d’un pays à un autre, et même d’une région à une autre, un même animal peut colporter plusieurs symboles légendaires. Mais, force est de reconnaître que l’existence et la prolifération de ces histoires renseignent sur la place des animaux dans l’histoire des sociétés africaines. A titre d’exemple, les animaux comme la girafe, le lion, la tortue, le lièvre ou encore l’éléphant et les reptiles comme la vipère et le boa, ont une place importante dans plusieurs contes et mythes du continent. De manière générale, ces mythes et légendes sont transmis à travers des récits oraux que les anciens font aux plus jeunes, lors des soirées d’initiation ou à d’autres moments. Il y a aussi un apport considérable de littérature écrite dans la vulgarisation de ces récits, á travers par exemple des ouvrages comme Les contes et nouveaux contes d’Amadou Koumba de Birago Diop, ou encore plus récemment, la saga cinématographique de Kirikou de Michel Ocelot. 

 Quand on prend un animal comme la girafe, on se rend compte qu’il véhicule un nombre de mythe important dans plusieurs pays en Afrique. Il se raconte qu’à l’antiquité, l’empereur Jules César en avait le symbole de ses conquêtes africaines. Chez les arabes du Soudan, si un cavalier arrivait à battre à la course une girafe, deux fois le même jour, il devenait digne d’un roi, et avait le respect de tous, s’il parvenait à la tuer. Chez les bantous d’Afrique centrale, la girafe a plutôt suscité admiration et sublimation parce qu’on lui trouvait des pouvoirs magiques ; certains allant même jusqu’à utiliser sa queue comme un attribut de pouvoir pour les chefs de haut rang. Dans d’autres pays, et notamment ceux de la région sahélienne, des peintures rupestres très anciennes qui représentent des girafes attaquées à l’arc et à la lance par des indigènes, constituent un fonds précieux de la culture de ces pays. 

 

http://aubingeorges.unblog.fr/2009/01/26/quelques-mythes-et-legendes-sur-les-animaux-en-afrique/

                                                                                                  gifs girage

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Discours de la Girafe

Posté par othoharmonie le 15 janvier 2012

 

 

Discours de la Girafe dans GIRAFE 220px-The_Gathering_of_Manna-1540_1555-BacchiaccaDiscours de la girafe au chef des six Osages prononcé le jour de leur visite au jardin du Roi, traduit de l’arabe par l’interprète de la girafe est une nouvelle satirique d’Honoré de Balzac parue en livre illustré en deux volumes de 1841 à 1842 dans l’ouvrage collectif : Scènes de la vie privée et publique des animaux.

 Une sorte de girafomania saisit les parisiens sous la Restauration après l’arrivée en France de la jeune girafe offerte à Charles X par Méhémet Ali accompagnée de ses palefreniers (Balzac feint de croire que les palefreniers arabes sont des indiens Osages). La girafe avait été offerte en 1825 à Charles X par le pacha Pacha d’Égypte.

 L’auteur y tourne en dérision l’empressement des femmes à se coiffer à la girafe, la manie qui saisit les mondains pour les études scientifiques au sujet des bons sauvages, manie qui fut tout à fait oubliée après la Révolution de Juillet.

 

 

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Girafe avec un f

Posté par othoharmonie le 15 janvier 2012

Girafe avec un f dans GIRAFE 220px-Cappella_tornabuoni%2C_06%2C_adorazione_dei_magiEn 1829, dans une « Dissertation sur l’Etymologie » en préambule au Dictionnaire de B. de Roquefort, Jacques-Joseph Champollion-Figeac, le frère aîné du célèbre traducteur des hiérogyphes égyptiens, écrit que le mot giraffe « est arrivé tout fait dans le françois; c’est le mot zoraféh, et l’on peut s’en tenir à la seule énonciation de cette origine. Si l’on veut cependant remonter plus haut, on peut considérer que les syllabes de ce mot n’ont, en arabe, aucun sens analogue à ce quadrupède, et l’explication qu’en donnent les lexiques est tout-à-fait arbitraire. On en conclut tout naturellement que la langue arabe aussi a reçu ce mot tout fait d’un autre idiome. Si l’on s’avance dans cette recherche, on trouve que le mot égyptien soraphé est composé de deux racines qui signifient rigoureusement long col ou tête allongeé, et tel est le caractère éminent de la giraffe. Ce mot est donc d’origine égyptienne, et la giraffe, en effet, venue des contrées au midi de l’Egypte, et qui n’a pu être connue des Arabes que par les Egyptiens, est plusieurs fois figurée sur leurs anciens monumens, non seulement de sculpture, mais encore dans les peintures de manuscrits; et ce fait n’est pas indifférent pour justifier l’étymologie du nom françois de ce singulier quadrupède. »

I220px-Raffaello_Botticini_-_The_Adoration_of_the_Magi dans GIRAFEl est noté que la première girafe d’Europe fut florentine, chez Laurent de Médicis au XVe siècle, et que les deux f de la terminologie italienne giraffa semble avoir alors prévalu. Puis, nos Académiciens durent jugés le redoublement de la consonne incompatible avec l’orthographe française. Cette simplification orthographique semble contemporaine de notre premier exemplaire vivant, puisque giraffe et girafe cohabitent d’un auteur à l’autre en ce premier quart du XIXe siècle. Les langues anglaise et allemande, plus respectueuses du mot-source, ont toujours conservé les deux f.

 

 

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Girafe et archéologie

Posté par othoharmonie le 13 janvier 2012

Girafe et archéologie dans GIRAFE 180px-MEPAN_SivatheriumEn fouillant la base d’une paroi, les archéologues ont retrouvé, parmi 13.000 artefacts, les outils ayant servi à graver ces stries, ainsi qu’un fragment de paroi tombé. Il est précisé, à propos de ces artefacts, que « certains d’entre eux avaient plus de 70.000 ans« … Parmi les outils figuraient des pointes dont on nous dit que « seules les pointes rouges ont été brûlées« , ce qui est interprété comme une « destruction rituelle« … mais on peut se demander si, ayant été brûlées, elles n’ont pas été rubéfiées, et si donc, elles ne seraient pas rouges parce que brûlées, et non le contraire. En tout cas, rien ici n’indique l’existence d’un rite.

Les deux seules images rupestres de cette grotte sont une girafe et un éléphant. Evidemment, il aurait été mieux d’y trouver une peinture de python, qui aurait confirmé le tissu d’hypothèses échafaudé par Sheila Coulson. Mais que nenni. Aussi fait-elle appel à un mythe San actuel ou sub-actuel, selon lequel un python tomba dans un trou d’eau et fut sauvé par une girafe. Quel rapport ? demanderez-vous. Eh bien, c’est très simple: l’éléphant est une métaphore du python (à cause de sa longue trompe) donc la girafe du mythe a sauvé une « métaphore de python », et ces peintures confirment l’hypothèse. C’est quand même un peu tordu. Sans compter que cela suppose la transmission d’un mythe inchangé sur 70.000 ans, ce qui serait une première.

La conclusion « sensationnelle » est, dit Sheila Coulson, que « Notre découverte signifie que les hommes étaient mieux organisés et disposaient d’une capacité de pensée abstraite à une époque bien antérieure à ce qu’on supposait précédemment« . Un peu présomptueux, ce me semble, puisque ceci a déjà été établi, pour la même période de moins 70.000 ans, par Christopher Henshliwood à Blombos Cave. Et une telle affirmation ne tient aucun compte de travaux de Francesco d’Errico et de Marian Vanhaeren qui ont montré que les capacités cognitives et symboliques de l’homme étaient déjà bien établies en Afrique il y a 75.000 ans. Mieux: dans la revue Science du 23 juin 2006, ces mêmes chercheurs ont publié une éclatante confirmation de cette ancienneté, en la faisant remonter encore plus haut: des coquillages des sites de Skhul (Israël) et de l’oued Djebanna (Algérie) ont été travaillés pour faire des bijoux qui remontent à au moins 100.000 ans pour le premier site et au moins 90.000 pour le second. Du coup, il ne reste pas grand chose du « scoop » des monts Tsodilo.

gifs girafeMais finalement, pour intéresser la presse, et pour faire bonne mesure, il fallait bien un chamane quelque part. Alors voici le roman que narre Sheila Coulson:

The shaman, who is still a very important person in San culture, could have kept himself hidden in that secret chamber. He would have had a good view of the inside of the cave while remaining hidden himself. When he spoke from his hiding place, it could have seemed as if the voice came from the snake itself. The shaman would have been able to control everything. It was perfect.” The shaman could also have “disappeared” from the chamber by crawling out onto the hillside through a small shaft.

Là, plus aucun doute : nous ne sommes plus dans le domaine de la science. Mais ne soyons pas trop critique : pour en juger plus sereinement, attendons de voir la publication scientifique de cette découverte.

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Mythe de la girafe

Posté par othoharmonie le 13 janvier 2012

Mythe de la girafe dans GIRAFE Girafe_de_Charles_X_planche_22_figure_1_detail_de_la_teteLe mémoire préparé pour le diplôme de l’École Pratique des Hautes Études présentera une histoire de la girafe au Moyen Âge vue d’Occident, à travers une étude philologique, étymologique, historique, iconographique et anthropologique. La perception de l’animal dans l’antiquité sera étudiée comme l’héritage essentiel sur lequel va s’appuyer le Moyen Âge dans sa connaissance des animaux exotiques. De même, nous étudierons la Renaissance jusqu’au xviie siècle pour analyser l’héritage médiéval avant l’apparition de la zoologie moderne.

 L’histoire de la girafe a été rarement étudiée pour elle-même, et s’il existe quelques études sur l’Antiquité et la Renaissance, aucun travail d’ensemble n’a été effectué pour le Moyen Âge.

 Notre étude permettra d’analyser l’histoire d’un animal africain vu d’Occident, qui, à cause de sa rareté, n’est connu que de façon très lacunaire par quelques textes encyclopédiques, puis par des récits de voyages. Cette histoire de la girafe sera d’abord une histoire philologique.

  dans GIRAFEAbsente des bestiaires latins issus du Physiologus, la girafe est un cas particulier qui se trouve très rarement associée à des « propriétés » (morales, physiques, qualités ou défauts). À de rares exceptions près, elle n’est pas « moralisée », et envisagée seulement comme une merveille lointaine, sans utilité ni « sens » attribué.

 La connaissance de la girafe au Moyen Âge nous aidera à comprendre les origines de notre fascination actuelle pour cet animal vedette de nos zoos et des bestiaires de notre enfance.

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Girafe Médicis

Posté par othoharmonie le 13 janvier 2012

Girafe Médicis dans GIRAFE 220px-The_Gathering_of_Manna-1540_1555-BacchiaccaLa girafe Médicis est une girafe qui fut offerte à Laurent de Médicis en 1486, probablement par al-Ashraf Qaitbay, le sultan mamelouk burjite de l’Égypte, dans une tentative diplomatique de se rapprocher des Médicis.

 La girafe causa sensation lors de son arrivée à Florence car, même si les Médicis possédaient une grande ménagerie et avaient déjà présenté un mannequin géant d’une girafe, c’était le premier exemplaire vivant à être vu dans la ville.

 Son passage dans les rues de Florence fut immortalisé par les plus grands peintres : Domenico Ghirlandaio, Raffaello Botticini, Giorgio Vasari et Francesco Bacchiacca, ainsi que par le poète Antonio Costanzo, qui la décrit en ces termes :

 « Je l’ai également vu soulever la tête des spectateurs, ceux accoudés aux fenêtres, parce que sa tête atteignait la hauteur de onze pieds ; par le même fait, en la voyant au loin, des personnes pensaient qu’ils regardaient une tour plutôt qu’un animal. Elle semblait aimer la foule, toujours pacifique et sans crainte, elle semblait même observer avec plaisir les personnes qui venaient pour la contempler. »

 Bien qu’Anne de France ait rappelé à Laurent sa promesse de la lui offrir, elle ne fut pas satisfaite pour autant : Laurent, qui avait fait construire, dans sa villa médicéenne de Poggio a Caiano, une écurie spéciale pour la girafe, chauffée pour la protéger des hivers florentins humides, la vit se rompre le cou dans la poutraison et mourir, peu de temps après son arrivée.

 Ce fut également la première girafe en Italie depuis les jours de l’ancienne Rome. Elle ne survécut pas longtemps, et l’on dut attendre près de 300 ans avant de revoir une autre girafe en Europe.

                                                                                        gifs girafes

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La girafe et l’histoire

Posté par othoharmonie le 11 janvier 2012

 

 Une tête de girafeÀ travers le cas particulier de la girafe, notre travail consistera à étudier les rapports entre l’homme et l’animal exotique au Moyen Âge vu dans la rareté, le témoignage lacunaire, le fait rapporté, notamment par les textes des « autorités » de la période classique. Durant les mille ans de la période médiévale, par son absence (ou presque) sur le sol européen, les savants, les encyclopédistes et érudits ont dû souvent se contenter d’étudier la girafe de façon philologique, étymologique ou lexicographique.

 Notre étude essaiera d’inventorier et d’analyser les textes disponibles au Moyen Âge et leurs rapports entre eux dans la chaîne de la connaissance zoologique. La transmission des textes (compilation des autorités, ajout de récits de voyages, faits rapportés, chroniques, etc.), entre les différents auteurs parlant de la girafe permettra de reconstruire le tableau intellectuel de la lente et difficile connaissance de cet animal exotique.

 Cette compréhension s’établira également par l’analyse des mots désignant l’animal, entre le camelopardalis des anciens grecs et romains – animal hybride dont le nom composé (chameau-léopard) reflète bien sa nature mystérieuse et ambiguë, à la fois monstre et merveille de la nature – et le giraffa formé en Italie au xiiie siècle à partir de l’arabe zarâfa, en passant par toutes les variantes possibles du latin classique au latin médiéval, avec les latinisations de mots vernaculaires venus de l’arabe, sans oublier les « manipulations syntaxiques » des compilateurs ou des copistes. La question étymologique sera un élément important de notre travail où nous essaierons de comprendre par exemple les conditions d’apparition du mot « girafe » dans notre langue.

 Ce chantier philologique permettra de mieux appréhender la difficulté pour l’homme médiéval de reconnaître dans les textes un animal « mythique » pour l’identifier à un animal réel aperçu lors d’un voyage ou dans une ménagerie princière. Là où Thomas de Cantimpré crée trois animaux distincts dans son encyclopédie (compilation hasardeuse de Pline mêlée à l’évocation de la girafe de Frédéric II), les érudits de la cour de Laurent de Médicis au xve siècle, ayant accès à des sources grecques ignorées du Moyen Âge, sauront parfaitement identifier le caméléopard des anciens à la girafe africaine.

 Aspects historiques

L’étude sera également l’occasion d’aborder la place de l’animal exotique dans les ménageries princières, dans son rôle de symbole du pouvoir et dans sa fonction d’apparat. De même, cette présence de la girafe à la cour des empereurs, rois et princes témoigne des échanges diplomatiques (notamment au xiiie et au xve siècles) entre l’Occident et l’Orient. L’envoi de ce type de cadeau d’ambassade était traditionnel dans le monde arabe médiéval, peut-être hérité du goût de l’Égypte ancienne pour les animaux africains, souvent exigés en tribut aux peuples asservis. La girafe nous permettra d’étudier la connaissance de l’Afrique et de sa faune pendant le Moyen Âge, par les encyclopédies et les récits de voyage en Égypte et en Orient.

                                                                                   La girafe et l'histoire dans GIRAFE a4d5e8c6

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Iconographie de Girafe

Posté par othoharmonie le 11 janvier 2012

 

Iconographie de Girafe dans GIRAFE 220px-Two_male_Giraffe_are_necking_in_San_Franzisco_Zoo_4À partir des textes recensés, et en fonction des quelques spécimens étudiés en Europe ou lors de voyages, nous étudierons les représentations iconographiques de la girafe, principalement issues des manuscrits. La question des modèles disponibles aux artistes sera ici cruciale : illustration d’un texte souvent lacunaire et donnant naissance à un « animal-image » imprécis et hybride ou dessin d’après nature. La forme très particulière et spectaculaire de notre animal (taille du cou, formes et couleurs de la robe difficiles à représenter, présence de petites cornes) nous permettra de discerner l’image fabriquée, condensant quelques attributs essentiels, de l’image réalisée sur le motif.

 

L’apparition de girafes dans la peinture du Quattrocento et du début du xvie siècle nous interrogera sur la fascination exotique et plastique ressentie par les artistes, en liaison avec le faste de la cour de Laurent de Médicis.

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Une girafe géante

Posté par othoharmonie le 11 janvier 2012

 

Futur symbole de Rouen ? Projet. La Girafe, ce belvédère qui s’élèvera à trente mètres du sol sur la rive gauche, risque de changer profondément la physionomie de Rouen.

Une girafe géante dans GIRAFE girafeEt si une girafe venait supplanter un jour le Gros-Horloge comme symbole de la ville de Rouen (Seine-Maritime) ? L’idée peut faire sourire, on n’est peut-être pas loin de la vérité avec ce drôle de belvédère qui émerge du projet d’aménagement des quais bas rive gauche signé par le cabinet d’urbanisme In Situ.

La Girafe – son nom de baptême, c’est pour l’instant sur le papier une structure métallique posée entre les ponts Jeanne-d’Arc et Guillaume-le-Conquérant, avec un long cou surmonté d’une plate-forme culminant à une trentaine de mètres de hauteur. Emmanuel Jalbert, le directeur général de l’agence lyonnaise désignée le 7 juin sur appel d’offres de la Ville, précise le concept de cet objet bel et bien conçu comme « un repère urbain, un totem, un élément fort sur cette séquence du port un peu vide et béante. Il nous paraissait intéressant de proposer un autre point de vue sur la ville. »

Mais encore, la Girafe servira d’accès des quais hauts aux quais bas, sous forme de tour-escalier ou d’ascenseur. Enfin, cet équipement « léger et peu coûteux » a vocation a être un support artistique. Il y a aura sans doute au pied un café, un lieu de rencontres ou d’exposition. Sur la tour en elle-même, l’imagination des architectes paysagistes n’a pas de limites : « On peut l’éclairer la nuit, appliquer dessus la silhouette d’une girafe, afficher une barbe à papa géante au moment de la foire Saint-Romain… Pourquoi pas la confier à Christo qui l’emballerait ! » suggère Emmanuel Jalbert.

Les concepteurs de la Girafe la confieraient bien à l’année à un artiste contemporain, comme le Grand Palais à Paris pour l’opération Monumenta (Anish Kapoor en 2011). Pierre-Emile Follacci, du cabinet d’architecture FHY, associé à In Situ sur la Girafe en particulier, jette en vrac des idées de « faire grimper un jardin dessus pendant un printemps, brumiser de la vapeur… », pour ce projet « à la frontière entre le land art et la sculpture ». Toutes les idées seront brassées au gré de la concertation avec les élus, les associations, les comités de quartier, etc. « Pour l’instant, c’est une boîte vide », reprend Emmanuel Jalbert. Un animal tout nu qui attend son habillage.

Au fait, pourquoi ce nom exotique ? La Girafe « vient en écho à l’industrie portuaire, dont le vocabulaire désigne en ces termes les grues géantes. On n’est pas là pour faire table rase du passé, on s’intéresse toujours à la toponymie des lieux. »

Quant à la portée symbolique de ce nouvel élément de décor, « c’est plus ou moins un pari », avoue Pierre-Emile Follacci. « Il ne s’agit pas de créer une sculpture, un symbole en soi. On va faire en sorte que la star, ce soit la balade et pas l’objet en lui-même. » Cela dit, et même si ce n’était pas l’ambition de départ, « c’est une espèce de Tour Eiffel. Inutile, quoi. On a vu ce qu’il en est advenu à Paris. » (à suivre…)

http://www.paris-normandie.fr

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Girafe de Rouen

Posté par othoharmonie le 11 janvier 2012

 

La Suite… Projet. La Girafe, ce belvédère qui s’élèvera à trente mètres du sol sur la rive gauche, risque de changer profondément la physionomie de Rouen.

 Girafe de Rouen dans GIRAFE num%C3%A9risation00061La Girafe a tapé dans l’œil du jury. Sur les quatre agences d’urbanistes en lice pour l’obtention du marché de l’aménagement des quais rive gauche, In Situ a décroché l’appel d’offres en premier lieu grâce à elle. Le maire de Rouen Valérie Fourneyron le révèle : « Le choix de l’équipe d’In Situ prenait en compte cette proposition de la Girafe, c’est-à-dire d’un repère majeur sur la rive gauche, un peu comme on a sur la rive droite tous ces repères des clochers de la ville. » L’approche a séduit, « ça a été l’élément majeur ». Le deuxième, c’est la vocation de la structure à relier les quais hauts aux quais bas. La députée-maire rappelle que Rouen vivait autrefois au ras du fleuve. C’est après-guerre que les quais hauts ont été construits, provoquant « une coupure » entre les habitants et la Seine.

Autre argument convaincant, la structure métallique de la Girafe, à l’image des grues Picasso devant le 106, représente  « un dialogue avec l’histoire industrielle du port ». La dimension artistique enfin, a beaucoup plu au maire, dont l’intérêt pour l’art contemporain dans la cité s’est exprimé le mieux en 2010 avec le pont Camille d’Arne Quinze.

Vivement la Girafe, donc, qui devrait naître sur les quais au cours de la deuxième phase des travaux, en 2013. Des délais jugés « très serrés » par Emmanuel Jalbert, d’In Situ, qui appelle de ses vœux des dates « réalistes ». Fourneyron persiste et signe : « Il faut fixer un cadre contraint. C’est encore la meilleure façon d’avancer. »

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Elégance de la Girafe

Posté par othoharmonie le 11 janvier 2012

 

À travers les textes, nous verrons comment au fil du temps, la girafe a pris tour à tour des connotations parfois négatives (Haut Moyen Âge), plus souvent positives pour devenir un symbole d’élégance, de beauté et de douceur. Nous essaierons de comprendre pourquoi cette image est si valorisée en Occident, alors que la girafe a parfois eu mauvaise réputation en Afrique ou dans la civilisation arabe.

Histoire de la zoologie

Elégance de la Girafe dans GIRAFE 360px-Giraffa_camelopardalis_rothschildi_1Enfin, notre parcours à la recherche de la girafe médiévale se terminera avant l’apparition de la zoologie moderne, qui donnera à la girafe le nom de Giraffa camelopardalis, réunissant ainsi le terme vernaculaire issu de l’arabe au latin classique désignant l’animal fabuleux.

L’étude de la girafe permettra d’étudier certains aspects de la zoologie du Moyen Âge et de la Renaissance où, faute de témoignages nombreux et précis, les zoologues (d’Albert le Grand à Conrad Gesner, en passant par Thomas de Cantimpré) se sont fait d’abord philologues et compilateurs, parfois très critiques sur leurs sources, tel Aldrovandi. À de très rares moments près, la girafe n’a existé pour ces hommes de science que dans les textes, où dans certains témoignages de voyageurs pouvant être mis en doute. Elle nous renseigne donc sur les méthodes de travail des zoologues pré-linnéens soumis à une énigme, devant l’absence d’observation directe. Pendant très longtemps, la girafe restera un animal mythique, jamais revu en Europe entre le xve et le xixe siècle.

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Girafe et Sasuke Uchiwa

Posté par othoharmonie le 11 janvier 2012

 

Sasuke Uchiwa, Personnage de fiction du manga et des séries animés Naruto créé par Masashi Kishimoto. C’est un ninja du village de Konoha au caractère calme et détaché, conçu pour être à la fois le partenaire et le rival du personnage principal, Naruto Uzumaki.

 Girafe et Sasuke Uchiwa dans GIRAFE 350px-Naruto-Sasuke-Diag-all-v2Avant la désertion de Sasuke, son mentor Kakashi, dont l’affinité principale est la maîtrise de la foudre (raiton), lui enseigne comment utiliser Les Mille Oiseaux (千鳥, Chidori). Cette technique consiste à accumuler du chakra de la foudre dans sa main pour ensuite se précipiter sur l’adversaire avec une rapide attaque frontale, causant de graves dégâts à la cible. Cette technique est dangereuse à utiliser, car la rapidité de l’attaque empêche de percevoir les mouvements de l’adversaire. Elle est cependant faite sur mesure pour les possesseurs du Sharingan, qui peuvent utiliser leur dōjutsu pour anticiper les déplacements de la cible. Alors que Sasuke peut utiliser cette technique deux fois par jour dans la première partie, la fréquence maximum d’utilisation dans la deuxième partie est inconnue. Toutefois, Sasuke emploie des variantes de cette technique, utilisant les bases des Mille Oiseaux pour créer de nouvelles utilisations. La première est la capacité à émettre de l’électricité de son corps et de s’en servir comme un bouclier ainsi que d’en envoyer dans la lame de son chokutō pour en augmenter le tranchant et la solidité. Il montre ensuite qu’il peut modeler l’électricité afin d’en faire des formes solides, comme par exemple une épée extensible.

 Il peut enfin exploiter la foudre en conjonction avec le feu et s’en servir dans une attaque appelée « La girafe » (麒麟, pinyin : Qílín ; roma-ji : Kirin). Cette technique (de rang S), consistant à former des nuages orageux en chauffant l’atmosphère avec un dragon de feu, puis à faire tomber un éclair de foudre d’une grande puissance sur son adversaire, est à ce jour sa technique ultime.

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Mythe de la girafe

Posté par othoharmonie le 8 janvier 2012

 

« Pour un esprit bien rompu aux méthodes scientifiques modernes, la vraie démonstration de la non-existence de la girafe réside dans le fait que la girafe n’existe pas. Ce genre de raisonnement est appelé « la méthode de Lavoisier » !

 On sait que le fondateur de la chimie avait démontré de cette façon l’inexistence des météorites en déclarant :

Mythe de la girafe dans GIRAFE« Il ne peut pas tomber des pierres du ciel,… … Parce qu’il n’y a pas de pierres dans le ciel » !!!

 Dans les temps modernes, cette méthode a été brillamment employée par M. Simon Newcomb qui démontra que les avions ne peuvent pas voler parce qu’un aéronef plus lourd que l’air est impossible et M. Imbert Nergal, qui démontra que les phénomènes parapsychologiques n’existent pas parce qu’il n’y a pas de phénomènes parapsychologiques.

 D’autres savants ont exercé la même besogne de salubrité, ce qui fait qu’un Américain appelé Charles Fort a pu faire tout un volume, intitulé « Le livre des Damnés », consacré aux faits ainsi expulsés à juste titre du corps de la Science.

Parmi ces faits damnés, la légende de l’animal appelé « girafe » est particulièrement frappante.

Le voyageur arabe Al Kwraismi a, pour la première fois, décrit cette bête mythologique au cou extrêmement allongé. Depuis, de nombreux voyageurs ont prétendu avoir vu ou même photographié des girafes. Et la revue Planète n’a pas hésité, pour abuser ses lecteurs trop confiants, à accréditer ce mythe pernicieux, en dépit des mises en garde du grand savant André Parinaud.

 Il est donc intéressant d’examiner comment une telle légende peut avoir pris naissance.

Plusieurs explications sont possibles :

 1 – L’explication optique :

 dans GIRAFEOn sait que les déserts, où l’on a signalé des girafes, sont également les lieux de nombreux mirages.

Ces mirages sont dus au phénomène d’inversion.

Ce phénomène consiste en ceci : pour des raisons bien connues des météorologistes, il arrive qu’une couche d’air froid se trouve superposée à une couche d’air chaud qui aurait dû se trouver au dessus de la couche d’air froid. La différence de densité des deux couches d’air produit alors une courbure des rayons de lumière et un mirage. Un objet est alors vu à un endroit où il n’est pas, ou sous une forme modifiée. Très fréquemment l’inversion fait apparaître un objet sous une forme allongée comme les miroirs déformants des foires. Il est donc parfaitement admissible qu’un animal tout à fait ordinaire et bien connu, une licorne par exemple, puisse apparaître à l’explorateur sous une forme invraisemblable et allongée et donner ainsi naissance à la légende de la girafe.

 2 – L’explication par la soif :

Le mirage qui a donné naissance à la girafe peut également être d’une origine purement psychologique.

Perdu dans le désert et assoiffé, l’explorateur peut, dans un état de semi-conscience, rêver qu’il a un cou extrêmement long lui permettant d’atteindre l’oasis la plus proche. Quoi de plus naturel que de le voir aussi imaginer un animal impossible qui a justement le cou d’une longueur invraisemblable ?

3 – L’explication psychanalytique :

Un psychanalyste allemand éminent, Herr Professor Hegebur, dans son ouvrage « Prolégomènes à l’introduction d’une approche de la connaissance de la girafe », fait observer très justement que le long cou de la girafe n’est autre qu’un symbole phallique. C’est là également une explication plausible du mythe de la girafe. On sait que c’est de la même façon qu’on a réfuté la naïve superstition de certains sauvages selon laquelle le suc du champignon penicillium notatum pouvait avoir une action curative sur les maladies. Ce champignon est de toute évidence un symbole phallique. L’existence d’un produit extrait du penicillium notatum appelé « pénicilline » et auquel on attribue des vertus curatives merveilleuses est, bien entendu, pure superstition.

Nous voyons ainsi que le mythe de la girafe peut parfaitement trouver son explication dans des considérations soit optiques, soit de physiologie, soit de psychanalyse. La méthode scientifique moderne n’aura pas de difficultés à démentir aussi les autres affirmations saugrenues d’excentriques dans le genre de Charles Fort.

 Il est bien connu qu’il ne peut pas y avoir de faits qui n’aient été déjà décrits dans les nombreux et excellents ouvrages publiés par « l’Union des Rationalistes » (!). Tout fait non décrit dans ces ouvrages peut certainement être réduit à des illusions ou à des hallucinations collectives.

Signalons, pour terminer, un fait curieux qui montre à quel point la sagesse populaire rejoint la méthode scientifique : un fermier américain à qui on avait montré un dessin représentant la prétendue girafe s’est écrié :

« Il n’y a pas d’animal comme ça ! »

 N’est-ce point merveilleux de voir à quel point le gros bon sens populaire rejoint ainsi la rigueur de la méthode scientifique ? » … (Cf. « Science et Mythe« ) 

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Langage de girafe

Posté par othoharmonie le 8 janvier 2012

Langage de girafe dans GIRAFE 220px-Two_male_Giraffe_are_necking_in_San_Franzisco_Zoo_4La girafe est l’animal terrestre qui a le plus grand cœur. Le « girafien » est par conséquent le langage du cœur et la langue au moyen de laquelle on peut mettre fin aux altercations belliqueuses – avec les autres et avec soi-même !

Marshall Rosenberg – qui a grandi aux Etats-Unis en tant que Juif blanc dans un quartier noir au taux de criminalité extrêmement élevé – a vécu, petit enfant, une situation où des groupes d’hommes tout entiers étaient assassinés autour de lui. Lui et ses parents survécurent, mais à peine fut-il à l’école qu’il se vit confronté à une totale inhumanité. Il était rejeté à cause de son nom de famille.

Alors que beaucoup d’autres, à sa place, eussent été dépassés par les événements et se fussent réfugiés dans la dépression, Marshall réfléchit très tôt à ce qui devrait être changé dans le monde pour que de telles choses ne puissent plus se produire. Et il a trouvé quelque chose : depuis 40 ans, il travaille avec succès dans le monde entier sur la base de sa méthode. Ce qu’il a trouvé, il l’appelle aujourd’hui la « communication non violente » ou encore le « langage de la girafe« .

Marshall travaille beaucoup avec des images et des représentations enfantines. Celles-ci aident aussi les adultes à apprendre plus vite la « nouvelle langue ». Il existe ainsi, selon lui, un langage de la girafe et un langage du loup.

Notre ton habituel, aujourd’hui bien souvent considéré comme normal, est appelé « langage du loup » par Marshall, ou encore « langage suicidaire ».

Les bébés et les petits enfants qui apprennent tout juste à parler s’expriment encore très automatiquement en girafien ; mais, par imitation et papotage, ils apprennent très vite le langage suicidaire du loup. Exemple : imaginez un bébé qui est couché dans son petit lit et qui a faim pendant la nuit et qui, s’il pouvait déjà parler, crierait de son petit lit : « Eh, les parents, qu’est-ce qu’il y a ? Est-ce que vous roupillez encore égoïstement ? Bougez-vous le train arrière et, s’il vous plaît, apportez-moi mon biberon ! »

Si les bébés communiquaient ainsi (c’est-à-dire à la manière du loup), ils mourraient tous de faim. Mais heureusement, les bébés « parlent » encore girafien et n’expriment que leurs besoins et leurs sentiments.

1001142-Girafes dans GIRAFE

Et CELA est précisément le langage de la girafe : on exprime… ce qui est (observation de la situation) … comment on se sent à cette occasion (sans y ajouter d’évaluation) ; … le besoin propre qui, à cette occasion, est satisfait ou n’est pas satisfait.

Dans le cas positif, on peut remercier en girafien avec une particulière efficacité ; dans le cas négatif, on peut même aplanir les conflits. Mais la girafe ne parle pas seulement girafien ; elle entend aussi avec des oreilles de girafe. C’est-à-dire qu’elle n’entend jamais une offense ou une réflexion minable. Derrière tout ce qui est dit, la girafe entend les sentiments et les besoins et répond à ceux-ci, non à ce qui a été dit. La girafe détectera des occasions positives dans ce qui a été dit, là où d’autres n’entendront que des « attaques ».

Marshall a vécu un exemple très significatif au Nigéria, où il a pu servir de médiateur dans une guerre tribale.

Il y avait là deux tribus qui étaient si déchirées qu’elles avaient déjà tué plusieurs centaines de personnes de part et d’autre. En 6 mois, un élève de Marshall parlementa avec les deux tribus jusqu’à ce qu’il les eût convaincues de se rencontrer avec Marshall dans une conversation commune. Au cours de ces 6 mois, 63 nouvelles personnes avaient été tuées.

Les chefs de tribu ainsi que 12 membres de chaque tribu et Marshall vinrent à la rencontre qui fut finalement arrangée. Marshall pria les deux chefs de lui dire quels étaient ceux de leurs besoins que ne satisfaisait pas l’autre tribu.

Chef A : « Ceux d’en face sont des meurtriers ! »
Chef B : « Vous voulez nous opprimer ! »

Marshall qui avait interrogé sur les besoins, ne recevait en réponse que des accusations. En tant que médiateur, il pointa ses oreilles de girafe et essaya d’en extraire, derrière les accusations formulées en langage de loup,les sentiments et les besoins. Il dit au chef A : « Chef, est-ce que je vous comprends bien si je dis que vous avez besoin de sécurité et que vous voudriez bien que les conflits, quelle que soit leur importance, soient quand même réglés de manière que tous les membres de votre tribu ne craignent pas pour leur vie ? »

Chef A : « C’est exactement ce que j’ai dit. Oui ! »
Naturellement, ce n’était pas du tout ce qu’il avait dit, mais c’était en définitive ce qu’il voulait dire. Il l’avait exprimé en langage suicidaire de loup, et Marshall l’avait entendu avec des oreilles de girafe et traduit en langue girafienne.

« Pourquoi as-tu donc assassiné mon fils ? » cria aussitôt un membre de la tribu B. Marshall lui dit alors, ainsi qu’au chef B : « Chef, nous allons bientôt en arriver aux besoins de votre tribu. Auparavant, voudriez-vous être assez aimable pour répéter ce que vous venez d’entendre ? »

Le chef B dut s’y reprendre à 4 fois avant de pouvoir répéter la phrase, traduite en girafien, de manière que le chef A se sentit correctement compris.

Puis les rôles furent inversés. Marshall dit au chef B : « Chef B, est-ce que je vous comprends bien si je dis que vous avez un besoin d’égalité ? Vous voudriez être aussi bien accepté, en tant qu’homme, que les membres de la tribu A ? » (L’une des tribus était chrétienne, l’autre musulmane). « C’est exactement cela que j’ai dit ! » proféra aussi le chef B. Marshall avait de nouveau pertinemment traduit le lupin en girafien. Il fit alors répéter au chef A la phrase girafienne jusqu’à ce que le chef B fut satisfait.

A cet instant, un autre membre de la tribu se leva et dit : « nous ne pouvons pas apprendre en un jour ce mode de communication, mais si nous avions appris plus tôt à communiquer de cette façon, nous n’aurions pas eu besoin de nous entretuer !  » Marshall se réjouit infiniment de cette déclaration, et la rencontre se termina par le fait que de nombreux membres des deux tribus se déclarèrent volontaires pour s’entraîner au langage de la girafe et pour s’instaurer médiateurs pour le cas où de nouveaux problèmes surgiraient.

 

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Girafe

Posté par othoharmonie le 8 janvier 2012

 

Girafe dans GIRAFE wpc32a965dLa girafe (Giraffa camelopardalis) est une espèce de mammifères ongulés artiodactyles et ruminants, originaire des savanes africaines et répandue du Tchad jusqu’en Afrique du Sud. Le mot girafe vient de l’arabe زرافة, zarāfah signifiant « charmante ». Après des millions d’années d’évolution, la girafe a acquis une anatomie unique avec un cou particulièrement allongé qui lui permet notamment de brouter la cime des arbres.

 Il s’agit de l’animal le plus grand en hauteur, pouvant, grâce à la longueur de son cou , atteindre jusqu’à 5,50 m ou même 5,80 m. Cependant celui-ci ne comporte pas plus de vertèbres cervicales (7, de plus ou moins 40 cm chacune) que celui des autres mammifères. Les girafes dorment très peu, moins de 2 heures pour 24 heures, et plus volontiers le jour, car elles peuvent continuer à surveiller l’horizon. En réalité, elles somnolent debout, les yeux grands ouverts et pas plus de 3 minutes d’affilée.

 Son poids est de 950 à 1 100 kg pour les femelles et peut aller jusqu’à 1 500 kg pour les mâles.

 Son espérance de vie est de l’ordre de 25 ans.

 Son pelage à dominante rousse est réticulé ou tacheté de jaune ; son ventre est blanc.

Sa queue, mince et longue, terminée par un pinceau de poils noirs, mesure de 70 cm à 100 cm.

220px-Hieronymus_Bosch_015 dans GIRAFELa tête porte deux ossicônes, des appendices osseux recouverts de peau. Les ossicônes des femelles sont couverts d’une touffe de poils tandis que ceux des mâles en sont pratiquement dépourvues après quelques combats. Les mâles développent parfois en plus des dépôts de calcium sur leur crâne qui finissent par donner l’impression qu’un troisième ossicône est présent.

 Contrairement à une idée répandue, les girafes possèdent des cordes vocales mais elles n’émettent que très rarement des sons, se reposant davantage sur la vision que sur l’audition pour communiquer via par exemple des postures et des mouvements du cou et de la tête. Néanmoins, il est possible d’entendre les girafons crier en situation de stress. Le cri de la girafe se rapproche du beuglement des bovins.

 La girafe est le seul vertébré terrestre qui ne baille pas.

Autre curiosité, c’est le seul mammifère qui peut atteindre ses oreilles avec sa propre langue.

 

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Rêver de girafe

Posté par othoharmonie le 8 janvier 2012

Image z1-la girafeLa première chose qui apparaît dans la girafe, c’est la longueur de son cou. Cette particularité anatomique symbolise une distanciation du mental et du physique. Les rêves mettant en scène une girafe seront toujours orientés dans ce sens, celui d’une rupture entre le corps et l’esprit.

 La deuxième chose qui apparaît, c’est la grâce typiquement féminine de l’animal. Sa taille est un élément de sa beauté, mais aussi de sa vulnérabilité, de sa fragilité. Elle représente toujours un personnage féminin.

 La robe fragmentée de la girafe accentue cette notion de rupture, de nature éparpillée. Cette fragmentation est aussi un élément de sa beauté. La girafe symbolise ainsi la femme fragile aux multiples facettes et aux pensées élevées. Cette richesse intellectuelle est un élément de sa fragilité, de son instabilité.

 Fragilité, pensées tumultueuses, désaccord mental et physique.

 Le site de Tristan-Frédéric Moir : http://tristan.moir.free.fr/Nouveausite/index.html

Psychanalyste – Psychothérapeute – Onirologue
Analyse et interprétation de rêves

En direct chaque mercredi de 23h à 1h30 sur
« Radio Ici & Maintenant ! » 95.2 FM

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