Les 4 ANIMAUX qui nous instruisent pour la vie

Posté par othoharmonie le 10 septembre 2016

 

 

Le deuxième livre de la Révélation divine, après la Bible, est assurément celui de la nature. Notre terre ne cesse de nous émerveiller, de nous fasciner et de nous instruire. Quelle que soit la façon dont nous l’abordons, notre belle planète bleue est interpellante. Elle fait l’objet de tant de recherches… Est-ce que notre condition humaine échappe aux lois qui régissent ce monde de la vie ? Depuis peu, une prise de conscience s’est faite autour du concept du développement durable qui prend en compte le nécessaire respect des équilibres de notre proche univers. Cette bonne volonté doit être dépassée par une observation plus attentive de notre environnement. N’y a-t-il pas matière à réflexion dans cette observation de la nature ?  N’y lit-on pas l’énoncé de valeurs importantes qui y sont inscrites ? Plus simplement est-ce que cette nature est un puits  d’éducation ?

La Parole du Créateur nous invite à tirer le meilleur profit pour nos vies de toutes ces simples  leçons de chose contenues dans ce grand livre. 

Développement : 

Salomon, dont la sagesse demeure proverbiale, nous parle de quatre petits animaux :

«  Il y a sur la terre quatre animaux petits et cependant des plus sages… » Bible L.Segond version 1975

« Il existe sur terre quatre êtres tout petits, et qui sont sages par excellence… » La Bible du Rabbinat français 1966

« Il y en a quatre qui sont tout petits sur la terre, et suprêmement sages… » Nouvelle Bible Segond 2002

«  Quatre sont des petits de la terre, mais experts en sagesse… » La Bible Chouraqui 1985.

«  Il existe sur terre quatre êtres tout petits et pourtant sages parmi les sages… » T.O.B. 1977 

Si la Bible insiste à ce point sur ces quatre tout petits animaux en nous disant qu’ils sont grands en sagesse, n’est-ce pas pour nous inviter à regarder vers le sol, à prendre le temps de nous pencher sur notre bonne terre et à chercher à comprendre ce que ces tout petits veulent nous dire ?  Ne sont-ils pas experts en sagesse, suprêmement sages, sages par excellence, sages parmi les sages ?  Voyons donc ce que nous dit la Bible à leur sujet.

 chez francesca

La Fourmi :

 

 «  Peuple sans force, elles préparent en été leur nourriture »

 v. 25 

Ailleurs, dans le même livre, Salomon reprend la même idée : « Va vers la fourmi, paresseux;  elle n’a ni capitaine, ni secrétaire, ni maître, elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger. »Proverbes 6 : 6-8 

La fourmi apparemment sans force et d’une grande fragilité, a réussi à subsister à travers les temps grâce à sa prodigieuse capacité de communication. En effet, la fourmi utilise de nombreux et complexes moyens de communication. Ces systèmes complexes sonttactiles, chimiques, auditifs. Pour éviter que l’espèce commette des erreurs qui mettraient sa survie en danger, la fourmi développe un complexe d’interférences très perfectionné. Quelques signaux d’alarme par production de substances chimiques ont pu être décryptés, mais les chercheurs ne peuvent toujours pas prédire où une ouvrière va se diriger dans les dix minutes à venir face à de la nourriture diversifiée. Par contre, quand une fourmi a trouvé une nourriture qui lui convient, en dix minutes elle informe une foule de congénères.

Effectivement il n’y a ni capitaine, ni secrétaire, ni maître, mais elles le sont toutes les unes pour les autresAucune ne garde les informations pour elle-même. Tout est restitué pour le bien du groupe.

La transmission de la nourriture est aussi intéressante, la fourmi stocke toute sa nourriture dans un jabot social, une sorte de sac à dos, séparé de son estomac. Cette nourriture est dégurgitée en actionnant des muscles particuliers. Cela se passe sous terre entre deux ouvrières. La solliciteuse tambourine la tête de sa congénère donneuse et celle-ci place ses antennes en arrière en signe d’acceptation. Ainsi on transfert la nourriture pour le temps où on ne pourra plus sortir. Cette prudence a fait dire à La Fontaine que la fourmi n’est pas prêteuse… 

Quand la fourmi doit se défendre, elle projette le contenu de sa glande à poison, mandibules bien ouvertes, et antennes agressives… Gare au jet d’acide formique, concentré à plus de 50% ! Mêlée à d’autres substances, l’émission déclenche aussitôt un état d’alerte générale dans la fourmilière. Quand la fourmi est en danger, elle martèle le sol avec sa tête pour prévenir les copines. (3 coups selon les observations) Ainsi tout le monde est prévenu rapidement et on se passe le mot.

Comment font-elle pour se reconnaître ?

Quand deux fourmis se rencontrent, on sait qu’elles peuvent se reconnaître et « parler » à toute vitesse, grâce à leurs antennes, chacune disposant d’un potentiel de plus de cent mille récepteurs. Une nouvelle clé de lecture est apparue aux chercheurs: un individu peut dire: «Attention, je cherche de la nourriture» ou encore «je suis jeune, j’ai besoin d’informations» par des substances chimiques à la surface de son corps, qui seraient liées à l’âge ou à l’activité. Certaines espèces reconnaissent les différents stades des individus simplement à l’ ‘habit’, comme nous le pourrions, nous êtres humains. Nous aurions pu poursuivre encore longtemps sur le cas des fourmis, mais que  pouvons-nous tirer comme instruction ?  

Ne pensez-vous pas que ce peuple de fourmis est une parabole du peuple de Dieu ? Sur un plan humain et ecclésial, nous non plus, nous n’avons ou devrions avoir aucun capitaine, secrétaire ou maître, car nous avons tous reçus  les mêmes informations avec nécessité de les transmettre suivant les dons distribués par le Saint-Esprit au sein de la communauté chrétienne ? «  Dieu… Nous a marqués d’un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l’Esprit » «  Dieu nous a donné les arrhes de l’Esprit » 2 Corinthiens 1 :22 et 2 Corinthiens 5 : 5

Dans le sens d’une responsabilité commune le Christ a même précisé : «  Ne vous faites pas appeler Rabbi (Maître) ; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler chef ; car un seul est votre Chef, le Christ » Matthieu 23 : 8-10

Ayant reçu les mêmes informations, nous devrions tous être les uns pour les autres des veilleurs, des veillants. Attention à ne pas être surveillants! (Cf. Hébreux 10 : 24)

La joie du peuple de Dieu, ne doit-elle pas passer par la transmission de ce qu’il a reçu ? La solidarité devient la force du groupe ; c’est ainsi que l’on s’entraide en étant les uns pour les autres des compagnons de route, des aides de camp, des soutiens dans l’adversité. «  Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenance réciproque. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur. »  Romains 12 : 10, 11

Qu’adviendrait-il si les fourmis avaient des rivalités entre elles ?

Peut-être faut-il apprendre, comme les fourmis, à nous reconnaître pour mieux nous connaître ? Ainsi nous pourrions mieux nous apprécier et nous réjouir dans la diversité de nos dons et talents. Quand l’esprit de Dieu anime un groupe sa force rayonnante est manifeste !

 

Le Daman : 

« Les damans, peuple sans puissance, placent leur demeure dans les rochers » Proverbes 30 : 26  Le livre du Deutéronome  associe le daman au lièvre parmi les animaux impurs… (Deutéronome 14 : 7) 

 Le daman à l’âge adulte ressemble à une grosse marmotte. Il semblerait que ce soit l’animal qui soit génétiquement la créature la plus proche de l’éléphant : Ce n’est pas évident à vue de nez ! Ce plantigrade possède des coussinets plantaires particuliers qui lui permettent de faire ventouse. Il a quatre doigts à l’avant (plantigrade) et trois à l’arrière (digitigrade), protégés par des sabots sauf un doigt sur les pattes arrières qui montre une griffe. Sur le dos, ils présentent une zone glandulaire, étroite et nue, entourée de poils érectiles dont ils se servent pour marquer leur territoire. 

Comportement : Le daman des rochers est un animal très sociable, vivant dans des colonies, pouvant dépasser les 60 individus. Il passe la plupart de son temps à se prélasser au soleil et jouer avec ses congénères. 

Ayant eu l’occasion d’en voir, lors d’un voyage en Israël, j’atteste qu’ils sont mignons, craintifs, agiles et rapides. Cet animal sans défense est aussi la proie de nombreux prédateurs.

Peut-on dire que cet animal a des caractéristiques symboliques du chrétien ?

Il est sans puissance et sans défense. N’est-ce pas là aussi notre condition ? Reconnaissons que la force et la protection nous ont été communiquées, elles ne nous sont pas propres. Par contre, l’intelligence de cet animal est de se placer sur un terrain propice à sa vie, à sa sécurité, à son bien-être. Le rocher est son univers, il évolue à son aise grâce aux coussinets ventouses de ses pattes avant. Sur un autre revêtement il a plus de difficulté.

Dans la Bible le rocher sur lequel nous devrions nous positionner est Dieu, puis Christ. Le psalmiste écrit « Dieu sera toujours le rocher de mon cœur et mon partage. » Psaume 73 : 26 « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils sont tous passés au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer,  qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. » 1 Corinthiens 10 1- 4

De plus la symbolique du rocher nous enseigne à bien construire notre vie sur le solide et non sur du sable. L’homme prudent bâtit sur le roc dit Jésus. (Cf.Matthieu 7 : 24) Le rocher est aussi symbole de solidité et de stabilité. Alors, nous avons à notre tour tout intérêt à bien développer les ventouses de notre foi, pour adhérer au rocher des siècles : Jésus-Christ. C’est sur lui que repose notre bien-être, mais aussi notre sécurité face aux nombreux prédateurs des temps modernes.

Comme le dit si bien l’apôtre Paul : « Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. »Colossiens 2 : 9  D’autres versions disent « Nous sommes comblés en lui… »

Notre sécurité, notre joie d’être dépendent de notre choix de demeurer sur le rocher. Voire même de construire notre maison sur le rocher qui brisent les tempêtes de la vie. Pourquoi ?  Notre bonheur présent et futur vient de Jésus-Christ. Comme le dira l’apôtre Pierre en s’adressant aux membres du sanhédrin : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »Actes 4 : 12

 

La  Sauterelle : 

« Les sauterelles n’ont point de roi, et elles sortent toutes par divisions. »

Proverbe 30 : 27 

Cet insecte ne jouit pas dans le bassin méditerranéen d’une bonne réputation. Ces invasions destructrices sèment la désolation parmi les cultures des paysans.  Mais là, le texte met en avant une qualité, apparemment incompréhensible : leur cohésion dans le nombre. Quel cerveau programme cette organisation ?

Les sauterelles sont apparentées aux grillons, et les mâles produisent les mêmes sons stridents que ces derniers, grâce à un organe situé sur les ailes antérieures. Les femelles de plusieurs espèces, elles aussi, peuvent produire des sons. L’organe auditif des sauterelles est situé sur leurs pattes avant.

Quand la sauterelle est isolée, elle est facilement la proie des prédateurs, car elle reste souvent immobile. La sauterelle a donc tout intérêt à opter pour ces marches forcées et ces vols en formation serrée.

Les observations des scientifiques ont démontré que les mouvements migratoires sont conditionnés par la recherche de protéines et d’éléments riches en sels. La fuite en avant est aussi dictée par l’instinct de survie car en état de privation, elles se dévorent entre elles. Il faut échapper au cannibalisme qui vient de l’arrière.

Pour sourire, toute comparaison avec une situation ayant réellement existée dans la condition humaine est nulle et non avenue. Quoique !…

La sauterelle nous enseigne qu’il est important de s’assumer sans attendre de directive d’un roi ou d’un gouvernement. Le moteur de notre propulsion doit être la recherche d’une nourriture qui peut vraiment nous être profitable. C’est l’apôtre Pierre qui disait : « Désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, si vous avez goûté que le Seigneur est bon. » 1 Pierre 2 : 2,3

Nous avons quelque part à dévorer avec avidité une nourriture spirituelle :

«  Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le  Fils de l’homme vous donnera. » Jean 6 : 27

La sauterelle indirectement nous dit aussi que l’immobilisme est source de danger. Mieux vaut avancer, prendre certainement des risques, que de se conforter dans une position d’attente. L’ange de l’Eternel dit à Gédéon «  Va avec cette force que tu as »Juges 6 : 14  Nous devons aller et partager ce que Dieu a mis dans nos cœurs et nos vies. En déployant ses ailes, la sauterelle se propulse vers l’avant. Elle le fait instinctivement. Ne devrions-nous pas avoir la même démarche de foi ?  « Sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. » 1 Pierre 3 : 15

 

Le lézard : 

«  Le lézard saisit avec les mains, et se trouve dans le palais des rois»Proverbes 30 : 28

Le lézard a la particularité d’être à l’aise dans bien des milieux. Il constitue le plus grand groupe vivant de reptiles. Leur couleur est adaptée au milieu dans lequel ils vivent. Les lézards ne peuvent pas, comme les serpents, avaler des proies énormes, car les os de leur mâchoire sont réunis par une articulation qui limite les possibilités d’ouverture de leur gueule. Les lézards ont la faculté de percevoir la lumière même les yeux fermés, grâce à la présence d’écailles transparentes sur la paupière inférieure. Ils prélèvent avec leur langue les particules odorantes présentes dans l’atmosphère et cela leur permet d’identifier leur proie mais aussi leur partenaire. Leurs pattes adhésives ont fait l’objet d’études sérieuses car leur étonnante adhérence défie les lois de la pesanteur. Des chercheurs américains ont découvert que l’extrémité des pattes est dotée de millions de poils microscopiques élastiques, disposés selon un certain ordre. En reproduisant cette disposition, ils ont réussi à mettre au point un adhésif sec qui surpasse l’efficacité des pattes du lézard. (Geckos)

Dans notre texte les pattes du lézard fonctionnent comme des mains capables de saisir. Le créateur a placé dans nos mains, mais aussi dans nos cœurs, cette capacité de saisir les éléments essentiels à notre subsistance. L’apôtre Paul conseille à son enfant spirituel Timothée : «  Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé... »1 Timothée 6 : 12

Le lézard entre dans le palais des rois,aucun espace ne peut lui être interdit. Cela me rappelle le discours de Paul à l’aréopage d’Athènes : « Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ont à se repentir… » Actes 17 :30 A l’instar de la renommée de Jésus en Galilée, la bonne nouvelle du salut doit être proclamée en tous lieux. Il n’y a aucun espace interdit qui ne puisse entendre l’évangile de libération.

Cet espace de liberté, propre au lézard, est encore plus important quand dépassant les lieux et le temps, on vit la glorieuse liberté spirituelle en Christ. Et de même que le lézard  recharge son énergie aux rayons du soleil, peut-être aussi devrions-nous nous recharger auprès de Celui qui produit lumière et chaleur. Nous aussi nous pouvons voir cette lumière même les yeux fermés.

« Lève-toi, sois éclairé, car ta lumière arrive, et la gloire de L’Eternel se lève sur toi… » Esaïe 60 : 1  Zacharie dans son cantique, en parlant de la naissance de Jésus déclare : « Le soleil levant nous a visité d’en haut, pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour diriger nos pas dans le chemin de paix.  » Luc 1 : 78,79 

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Conclusion :

Ces quatre petits animaux sans défense nous parlent de fragilité. Ils sont à l’image de notre nature humaine. Malgré toutes nos prétentions, il importe d’identifier les notres, car la conscience de nos manques renforce la qualité de notre vie. L’apôtre Paul  met en avant ce paradoxe : « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. » 2 Corinthiens 12 : 10 Mais cette fragilité peut aussi être signe de longévité. Ces quatre animaux ont traversé le temps et l’histoire des hommes, alors ne craignons rien, notre longévité dépend aussi de la gestion de nos faiblesses.

Ces quatre petits animaux nous invitent à la sagesse. Ils ont su tirer le meilleur parti de leur condition. Leur capacité d’adaptation est devenue pérenne. Ils sont toujours présents parmi nous. Donc à nous de les imiter : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toutes choses faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâce. » Philippiens 4 : 6

Cela nous force quelque part à mieux prendre en compte notre condition humaine. Malgré tous les avatars de la vie, la position de l’humain est loin d’être désespérée. Nous avons à chaque instant l’occasion de faire un choix déterminant pour notre présent et notre avenir. Embrasser la foi, c’est peut-être avoir cette capacité d’adaptation pour traverser le temps. C’est aussi répondre à cette soif d’absolu qui transcende le temps, c’est désirez vivre éternellement. La Bible répond à notre angoisse existentielle en disant : c’est possible ! A toi de faire le bon choix !    

Merci à nos quatre petits animaux de nous avoir instruit par leur vie !

                     par  Jacques Eychenne        

 

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La maîtresse et la fourmi, une nouvelle fable à l’école

Posté par othoharmonie le 18 octobre 2014

 

 

Ange Ansour : La maîtresse et la fourmi, une nouvelle fable à l’école

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Traductrice de formation et de métier, Ange Ansour est devenue Professeur des écoles en 2006. Elle travaille dans une école « ZEP-ECLAIR » de la banlieue parisienne. Elle a expérimenté dans sa classe de CM1-CM2, un projet qui invite les jeunes élèves à explorer et pratiquer la recherche scientifique avec rigueur. Ce projet, encadré par des chercheurs qui interviennent directement en classe, permet aux plus jeunes de s’inspirer des méthodes et de l’éthique de la recherche pour construire leurs apprentissages.

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La conscience collective des fourmis

Posté par othoharmonie le 4 juin 2014

téléchargement (2)La réputation des fourmis n’est plus à faire : elles se déplacent et agissent avec une étonnante harmonie. En observant quelques instants leur société, elles nous inspirent même un fonctionnement coopératif et altruiste qui relève de l’extraordinaire…

Vieilles de plus de 100 millions d’années, les fourmis comptent plus de 12 000 espèces différentes, réparties jusqu’aux derniers recoins de la Terre sauf là où l’altitude et le grand froid les repoussent. Professionnelles de l’agriculture, de la chasse, et du travail collectif, leur fonctionnement communautaire est réglé au bouton. Quel est donc leur secret ? 

Comme l’explique le documentaire La planète des fourmis – Anatomie d’une colonie, de Rick Manley et Graham Russel, les fourmis s’organisent en sociétés selon un système de castes, dont chacune a ses propres fonctions bien établies : la reine a pour unique rôle de pondre pour assurer la continuité de la colonie, les soldates patrouillent les salles de la fourmilière pour en assurer la sécurité, et les ouvrières vaquent à leurs tâches respectives sans relâche. Pourtant, aussi incroyable que cela puisse paraître, il n’existe pas de hiérarchie chez les fourmis. Aucun centre de commandement, aucun chef pour diriger les autres, même la reine ne prend aucune décision. Alors comment ces minuscules insectes parviennent-ils à s’organiser pour vivre ensemble ? 

Le secret de la vie sociétale des fourmis réside dans leur forme particulière d’intelligence, que reflète déjà leur mode de communication collective. Grâce aux belles images et maquettes de l’exposition Mille milliards de fourmis actuellement au Palais de la découverte à Paris, l’on peut voir que la forme principale de communication entre fourmis est chimique, grâce aux phéromones libérés par leur abdomen. Cette intelligence collective coopérative est la clef du travail communautaire quotidien de ces insectes, et leur permet même d’accomplir de véritables prouesses. Imaginez un groupe de fourmis tendre une embuscade et se jeter sur leur proie prise au piège, ou encore que lorsque les fourmis « légionnaires » déplacent leur nid, des légions de soldates forment une haie d’honneur permettant aux ouvrières de porter les morceaux en convoi sécurisé. Les fourmis « de feu » vivant en Amazonie, quant à elles, ont leur corps spécifiquement adapté à la coopération : chacune de leurs pattes se termine par un coussinet adhésif et une griffe, qui leur permet de s’agripper les unes aux autres pour former un radeau en cas d’inondation du fleuve. 

Ce qui est remarquable, c’est que cette intelligence comporte également une dimension altruiste spécifique avec laquelle nous pouvons difficilement rivaliser. Bernard Werber, auteur de la trilogie bestseller sur les fourmis, nous expliquait en vue de la Journée de la compassion organisée par l’INREES en avril 2013 que ces insectes « ont développé un organe de la compassion, ou un organe de l’empathie, qu’on appelle le jabot social. C’est-à-dire qu’elles mangent pour se nourrir elles-mêmes, mais elles peuvent mettre une partie de la nourriture dans un estomac secondaire, qui sert uniquement à nourrir les gens qui ont faim autour d’elle. »Ce mode de transfert de nourriture, la trophallaxie, permet à une fourmi de régurgiter dans la bouche d’une autre qui en a besoin, une nourriture prédigérée. « C’est comme si nous avions en permanence une réserve d’énergie pour les pauvres ou pour les nécessiteux, et que nous la partagions naturellement, sans se dire qu’on fait quelque chose de bien, car nous aurions réalisé que se nourrir soi-même et nourrir les autres relèvent de la même notion », imagine l’écrivain. 

Mais si les performances communautaires des fourmis, et même leur « organe de la compassion », nous semblent déjà incroyables, ces capacités pâlissent devant la profondeur de la connexion qui lie tous les individus d’une même société grâce à leur émission constante de phéromones. Dans une émission de Science Inter, Bernard Werber souligne : « c’est comme si nous, lorsque nous avons un stress, ce stress ne restait pas en vase clos dans notre cerveau, mais sortait, sous forme d’odeur ou de son, et que tous les gens autour de nous soient obligés de capter ce message et de partager ce stress. » D’après l’écrivain, il s’agit là d’un lien d’empathie absolue : « on partage ce que vit l’autre parce qu’il vit ça à l’extérieur de son corps sous forme d’odeur ». Ainsi, les fourmis seraient véritablement branchées les unes aux autres grâce à un lien qui frôle la conscience collective : en réalité, la fourmilière « ressemble à un organisme dont les cellules ne sont pas réunies comme nous dans un sac qui est notre peau, elles sont éclatées mais restent soudées par la communication », précise Bernard Werber. 

Finalement, ce n’est que grâce à cette intelligence naturelle, toujours dirigée vers la coopération et l’empathie, que les fourmis peuvent vivre et travailler en sociétés pouvant aller à des milliers d’individus. Mais il faut savoir que cette extraordinaire connexion, source de leur fonctionnement et de leur vie, peut avoir des implications terribles sur une de leurs cités : « si on tue la reine, tout le monde va s’arrêter de bouger, et va attendre la mort. Et d’ailleurs j’ai assisté à ça dans l’une de mes fourmilières, où la reine est morte… C’était comme si tout le monde peu à peu s’endormait, et puis le lendemain tout le monde était mort » se rappelle Bernard Werber sur Science Inter. 

Ces insectes remarquables ont ainsi su évoluer, à travers les millénaires, pour développer une forme d’intelligence leur permettant de vivre ensemble dans l’harmonie et le respect d’autrui. Et nous, êtres humains, n’aurions-nous pas quelque chose à en apprendre ?

http://www.inrees.com

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La fourmi esclavagiste

Posté par othoharmonie le 17 janvier 2014

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Le Point.fr – Publié le 17/01/2014 à 10:56

Une nouvelle espèce qui réduit en esclavage ses cousines en utilisant des techniques d’infiltration dignes des soldats d’élite vient d’être découverte.

Elles sont pillardes, esclavagistes, expertes en camouflages et en attaques furtives. Des biologistes allemands viennent d’identifier, dans l’est des États-Unis, une nouvelle espèce de fourmi qui capture certaines de ses cousines pour les réduire en esclavage en usant des techniques d’infiltration dignes des ninjas. Cette espèce du genre Temnothorax, qui regroupe plusieurs centaines d’espèces de petites fourmis vivant dans les arbres ou sur le sol des forêts, a été baptisée « pilagens », du latin « pillarde », en raison des raids qu’elle lance sur des fourmilières d’autres espèces pour se procurer des esclaves. Mais, contrairement aux célèbres fourmis esclavagistes d’Amazonie qui peuvent déployer jusqu’à 3 000 soldats sur le terrain pour leurs razzias, la Temnothorax pilagens fait preuve, elle, d’une grande économie de moyens.

Elle vise uniquement deux autres espèces de fourmis proches de la sienne qui élisent domicile dans des noix ou des glands creux qui font office de véritables châteaux forts : murs épais et entrée unique d’un millimètre de diamètre, facile à défendre. La cible rêvée pour la « fourmi pillarde », dont la petite taille (2,5 mm en moyenne) limite son rayon d’action à quelques mètres carrés de sol boisé. À une attaque massive ou à un siège prolongé, coûteux en temps et en vies, la petite esclavagiste préfère l’infiltration.

Camouflage

Une escouade se compose généralement de quatre esclavagistes, dont l’éclaireuse ayant découvert la cible. Grâce à leur petite taille, les pillardes se faufilent aisément par la porte de la colonie ennemie. Chez les fourmis, de telles intrusions finissent d’ordinaire en luttes acharnées. Mais les biologistes de l’université de Mayence et du Muséum d’histoire naturelle Senckenberg de Görlitz qui ont mené l’étude n’ont rien observé de tel lors des raids des fourmis pillardes. Non seulement leurs victimes ne se défendent pas, mais elles les laissent librement emporter des larves, voire des individus adultes, que les pillardes font ensuite travailler pour leur propre compte. Leur botte secrète ? Un camouflage chimique : les fourmis esclavagistes sécrètent des substances qui empêchent leurs proies de les reconnaître en tant qu’ennemies. 

Mieux ! Les pillardes, lorsqu’elles sont démasquées, ne sont pas pour autant prises au dépourvu. Ninjas jusqu’au bout, elles frappent alors là où ça fait mal : avec leur dard, elles visent précisément un point du cou de leurs adversaires, où la carapace est molle. La piqûre provoque une paralysie immédiate et une mort rapide. Résultat : un taux de mortalité compris entre 5 % et 100 % dans les colonies attaquées… et des pertes quasi nulles chez les esclavagistes.

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Message du Peuple des Fourmis

Posté par othoharmonie le 13 janvier 2013

Message du Peuple des Fourmis

    

Bonjour!

Message du Peuple des Fourmis dans FOURMI camponotus_cruentatus Il est bien rare que quelqu’un se penche sur nous, les petites ouvrières noires!… Nous avons donc décidé de venir à vous afin de vous livrer nos nombreux cadeaux. Nous avons autant de qualités, de cadeaux, que de pattes! Nous sommes des Êtres pratiques, reliés entre nous par une cohésion remarquable. Oups, mine de rien, nous venons de vous livrer un de nos plus grands attributs : le travail de groupe. Nous sommes, je crois, reconnues dans votre monde pour cette faculté. Pour nous, fonctionner en groupe n’est pas une obligation sociale dictée par l’extérieur mais une chorégraphie, une danse d’apparence parfois chaotique, parfois fluide, mais toujours organisée. Notre capacité à oeuvrer en tant que groupe nous procure des sensations très agréables. Chacune d’entre nous est reliée par une énergie de groupe à la fois globale et spécifique.

 Nous communiquons télépathiquement et nous sommes sensorielles : nous sentons les vibrations des mouvements, des déplacements d’autrui. Grâce à nos antennes, nous captons des ondes de mouvements pour la plupart fort agréables! Lorsque nous réussissons une tâche et aussi pendant que nous l’effectuons, nous ressentons une sorte de profonde satisfaction vibratoire  dans nos petits corps car dans notre collectivité, notre interdépendance représente pour nous un facteur de joie. Lorsque l’une d’entre-nous est blessée ou tuée, nous le ressentons toutes et cela crée une sorte de vide, nous mettant temporairement en état de déséquilibre. C’est la fonction de notre reine de « décider », si je peux employer ce terme, laquelle d’entre-nous prendra la place de la fourmi disparue. La reine, en plus d’être celle qui crée la vie, agit comme une antenne reliée à la conscience de groupe qui nous guide, nous unit, nous procure la nourriture psychique ainsi que les sensations agréables que nous éprouvons. Chaque Être de la nation animale possède une âme individuelle et une conscience (deva) qui régit son espèce. Toutefois, contrairement aux animaux plus gros, les fourmis et les insectes n’ont pas d’âme individuelle; elles ont une âme de groupe car nos petits corps seraient incapables de supporter la présence très réelle d’une âme individuelle.

 Notre organisation, en tant que collectivité, est donc le pivot de ce que nous sommes venues expérimenter et incarner. Lorsque des Êtres sont inter-reliés énergétiquement comme nous le sommes, la collectivité devient alors un facteur d’évolution très puissant. Le défi pour la race humaine est de retrouver la force d’une connexion à titre de groupe, de communauté ou de collectivité, sans pour autant perdre leur individualité. Chez les fourmis, l’individualité existe mais de façon moindre. Une de nos grandes qualités et un autre cadeau que nous aimerions vous donner est notre force physique. Nous sommes capables de soulever plusieurs fois notre poids (minime) et de traîner des objets et de la nourriture sur de longues distances sans nous fatiguer. Avouez que c’est quand-même remarquable pour des Êtres si petits! Cette force nous est attribuable à la façon dont est constitué notre corps et aussi, encore une fois, à notre connexion avec les autres membres de notre fourmilière, voire dans certains cas, notre connexion aux membres de notre espèce. Notre corps est fait sur le long et possède six pattes qui nous donnent force et stabilité. De plus, en étant reliées à notre énergie de groupe, notre force est décuplée. Intéressant, non?

 Pour nous, il n’y a rien qui ne peut être accompli par notre volonté commune. Nous sommes capables de réussir les plus ambitieux projets grâce à notre persévérance et notre vision commune. Voici un autre cadeau pour vous : la persévérance. Votre vision de la persévérance est teintée de l’expérience que vous en avez et à ce titre, ce mot n’est peut-être pas le meilleur pour décrire la qualité dont nous parlons. Dans notre persévérance, il n’y a aucune notion de temps, de durée, d’échec ou de réussite et certes, aucune sensation d’impatience. Nous sommes tellement connectées aux rythmes naturels de votre vie et à notre appartenance à la collectivité que le temps, tel que vous le vivez, n’existe pas pour nous. Nous vivons une suite de moments baignés par la douceur de l’appartenance et la satisfaction innée du travail organisé. Travailler ou plutôt oeuvrer est pour nous une façon d’être! Ceci nous permet d’accomplir des merveilles architecturales, de nourrir toute notre colonie et de voyager sur de grandes distances, lorsque c’est nécessaire.

 fourmi3-300x199 dans FOURMIDonc, nous sommes persévérantes selon vos critères d’observation car le résultat n’est pas notre but premier. Seul le cheminement compte car nous baignons dans une sorte de tranquillité naturelle. Pour nous, ce que nous faisons n’est jamais complètement terminé. Nous ne pouvons sentir de frustration face à un travail inachevé car nous n’avons d’autre but que d’oeuvrer ensemble, pour le bien de notre collectivité et pour les sensations que nous ressentons.

 Notre plus grande joie nous est donnée par notre attention au détail, ce qui est un autre de nos cadeaux. Nous sommes des Êtres de minutie. Nous aimons nous arrêter aux petits détails de façon à ce que tout soit bien fait, harmonieux et même esthétique, selon notre point de vue, bien sûr. Nous aimons ce qui est en rondeur mais nous aimons aussi la pureté des angles droits. Comme nous utilisons nos antennes pour nous déplacer et pour sentir les mouvements, nous créons notre environnement de manière à ce que la transmission de nos ondes corporelles et télépathiques soient facilitée. Les alvéoles, les rotondes, les cavernes sont des formes qui remplissent bien ces fonctions.

 Nous, du peuple des fourmis, avons une compréhension innée et une mémoire collective de la géométrie sacrée. Les formes architecturales que nous privilégions provoquent en nous différents types de résonance et facilitent nos échanges de toutes sortes. Notre langage, contrairement aux vôtres, est d’une grande simplicité car nous communiquons entre nous avec des formes géométriques. Parfois, nous utilisons aussi quelques couleurs pour nuancer les significations des formes géométriques mais, fait à noter, nous n’entendons pas les sons proprement dits puisque nous n’avons pas d’oreilles ou de tympans. Au mieux, les sons autour de nous sont perçus comme des vibrations et captés par nos antennes et notre corps. Notre corps est très sensible et perméable aux ondes environnantes. Vous est-il possible d’envisager le fait de communiquer avec des formes géométriques? C’est pourtant ainsi que nous vivons sur cette planète. 5

 Nous sommes conscientes que notre organisation sociale est bien différente de la vôtre. Nous vous encourageons fortement à observer le modèle de société que nous vous offrons et à reconnecter avec la puissante énergie de la collectivité. Mentalement, beaucoup d’entre vous savez que nous sommes tous reliés, que nous sommes tous UN. Mais jusqu’au jour où vous l’expérimenterez tangiblement, où vous sentirez l’incroyable douceur et l’incomparable force d’amour qui unit les Êtres de toutes races et espèces, vous serez maintenus dans l’illusion de la séparation. Les Êtres humains ont un ego à partir duquel ils expérimentent l’individualisation, la séparation et le retour vers l’union en toute chose. Les animaux n’ont pas d’ego donc, nous du peuple des fourmis aimerions réveiller en vous l’expérience de la collectivité vraie et de la joie que l’on vit comme un présent sans fin. La force de la collectivité est toujours présente autour de vous, en vous et en chaque Être. À vous de la découvrir!

 Nous unissons nos voix silencieuses pour vous saluer et vous souhaiter bonne route sur le chemin extatique du retour à vous-même. Vous êtes tous connectés, amis humains; découvrez-en la joie, la force au lieu d’en expérimenter les contraintes. Ceci est notre plus grand cadeau!

 Paix et Amour.

 Source : Caroline Leroux, Communicatrice Animale

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Le Peuple des Fourmis 1

Posté par othoharmonie le 12 janvier 2013

Bonjour !  Il est bien rare que quelqu’un se penche sur nous, les petites ouvrières noires !…  Nous avons donc décidé de venir à vous afin de vous livrer nos nombreux cadeaux…Le Peuple des Fourmis

Le Peuple des Fourmis 1 dans FOURMI fourmi-marron Bonjour !  Il est bien rare que quelqu’un se penche sur nous, les petites ouvrières noires !…  Nous avons donc décidé de venir à vous afin de vous livrer nos nombreux cadeaux.  Nous avons autant de qualités, de cadeaux, que de pattes !  Nous sommes des Êtres pratiques, reliés entre nous par une cohésion remarquable.  Oups, mine de rien, nous venons de vous livrer un de nos plus grands attributs : le travail de groupe.  Nous sommes, je crois, reconnues dans votre monde pour cette faculté.  Pour nous, fonctionner en groupe n’est pas une obligation sociale dictée par l’extérieur mais une chorégraphie, une danse d’apparence parfois chaotique, parfois fluide, mais toujours organisée.  Notre capacité à œuvrer en tant que groupe nous procure des sensations très agréables. 

 Chacune d’entre nous est reliée par une énergie de groupe à la fois globale et spécifique. 

 Nous communiquons télépathiquement et nous sommes sensorielles : nous sentons les vibrations des mouvements, des déplacements d’autrui. Grâce à nos antennes, nous captons des ondes de mouvements pour la plupart fort agréables !  Lorsque nous réussissons une tâche et aussi pendant que nous l’effectuons, nous ressentons une sorte de profonde  satisfaction vibratoire dans nos petits corps car dans notre collectivité, notre interdépendance représente pour nous un facteur de joie.  Lorsque l’une d’entre-nous est blessée ou tuée, nous le ressentons toutes et cela crée une sorte de vide, nous mettant temporairement en état de déséquilibre.  C’est la fonction de notre reine de « décider », si je peux employer ce terme, laquelle d’entre-nous prendra la place de la fourmi disparue. 

 La reine, en plus d’être celle qui crée la vie, agit comme une antenne reliée à la conscience de groupe qui nous guide, nous unit, nous procure la nourriture psychique ainsi que les sensations agréables que nous éprouvons.  Chaque Être de la nation animale possède une âme individuelle et une conscience (deva) qui régit son espèce.  Toutefois, contrairement aux animaux plus gros, les fourmis et les insectes n’ont pas d’âme individuelle; elles ont une âme de groupe car nos petits corps seraient incapables de supporter la présence très réelle d’une âme individuelle. 

Notre organisation, en tant que collectivité, est donc le  pivot de ce que nous sommes venues expérimenter et incarner.  Lorsque des Êtres sont inter-reliés énergétiquement comme nous le sommes, la collectivité devient alors un facteur d’évolution très puissant. 

 Le défi pour la race humaine est de retrouver la force d’une connexion à titre de groupe, de communauté ou de collectivité, sans pour autant perdre leur individualité.  Chez les fourmis, l’individualité existe mais de façon moindre.  Une de nos grandes qualités et un autre cadeau que nous aimerions vous donner est notre force physique.  Nous sommes capables de soulever plusieurs fois notre poids (minime) et de traîner des objets et de la nourriture sur de longues distances sans nous fatiguer.  Avouez que c’est quand-même remarquable pour des Êtres si petits !  Cette force nous est attribuable à la façon dont est constitué notre corps et aussi, encore une fois, à notre connexion avec les autres membres de notre fourmilière, voire dans certains cas, notre connexion aux membres de notre espèce.  Notre corps est  fait sur le long et possède six pattes qui nous donnent force et stabilité.  De plus, en étant reliées à notre énergie de groupe, notre force est décuplée.  Intéressant, non? 

Pour nous, il n’y a rien qui ne peut être accompli par notre volonté commune.  Nous sommes capables de réussir les plus ambitieux projets grâce à notre persévérance et notre vision commune.

  Voici un autre cadeau pour vous : la persévérance.  Votre vision de la persévérance est teintée de l’expérience que vous en avez et à ce titre, ce mot n’est peut-être pas le meilleur pour décrire la qualité dont nous parlons.  Dans notre persévérance, il n’y a aucune notion de temps, de durée, d’échec ou de réussite et certes, aucune sensation d’impatience.  Nous sommes tellement connectées aux rythmes naturels de votre vie et à notre appartenance à la collectivité que le temps, tel que vous le vivez, n’existe pas pour nous.  Nous vivons une suite de moments baignés par la douceur de l’appartenance et la satisfaction innée du travail organisé.  Travailler ou plutôt œuvrer est pour nous une façon d’être !  Ceci nous permet d’accomplir des merveilles architecturales, de nourrir  toute notre colonie et de voyager sur de grandes distances, lorsque c’est nécessaire. 

 Donc, nous sommes persévérantes selon vos critères d’observation car le résultat n’est pas notre but premier.  Seul le cheminement compte car nous baignons dans une sorte de tranquillité naturelle.  Pour nous, ce que nous faisons n’est jamais complètement terminé. 

 Nous ne pouvons sentir de frustration face à un travail inachevé car nous n’avons d’autre but que d’œuvrer ensemble, pour le bien de notre collectivité et pour les sensations que nous ressentons.

 Notre plus grande joie nous est donnée par notre attention au détail, ce qui est un autre de nos cadeaux.  Nous sommes des Êtres de minutie.  Nous aimons nous arrêter aux petits détails de façon à ce que tout soit bien fait, harmonieux et même esthétique, selon notre point de vue, bien sûr.  Nous aimons ce qui est en rondeur mais nous aimons aussi la pureté des angles droits.  Comme nous utilisons nos antennes pour nous déplacer et pour sentir les mouvements, nous créons notre environnement de manière à ce que la transmission de nos ondes corporelles et télépathiques soit facilitée. Les alvéoles, les rotondes, les cavernes sont des formes qui remplissent bien ces fonctions.  (à suivre…)

 Source : http://www.communication-animal.net

 

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Le Peuples des Fourmis 2

Posté par othoharmonie le 12 janvier 2013

 

Le Peuples des Fourmis 2 dans FOURMI 200px-Camponotus_sideview Nous, du peuple des fourmis, avons une compréhension innée et une mémoire collective de la géométrie sacrée.  Les formes architecturales que nous privilégions provoquent en nous différents types de résonance et facilitent nos échanges de toutes sortes.  Notre langage, contrairement aux vôtres, est d’une grande simplicité car nous communiquons entre nous avec des formes géométriques.  Parfois, nous utilisons aussi quelques couleurs pour nuancer les significations des formes géométriques mais, fait à noter, nous n’entendons pas les sons proprement dits puisque nous n’avons pas d’oreilles ou de tympans.  Au mieux, les sons autour de nous sont perçus comme des vibrations et captés par nos antennes et notre corps.  Notre corps est très sensible et perméable aux ondes environnantes. Vous est-il possible d’envisager le fait de communiquer avec des formes géométriques ?  C’est pourtant ainsi que nous vivons sur cette planète.

 Nous sommes conscientes que notre organisation sociale est bien différente de la vôtre. 

 Nous vous encourageons fortement à observer le modèle de société que nous vous offrons et à reconnecter avec la puissante énergie de la collectivité.  Mentalement, beaucoup d’entre vous savez que nous sommes tous reliés, que nous sommes tous UN. 

 Mais jusqu’au jour où vous l’expérimenterez tangiblement, où vous sentirez l’incroyable douceur et l’incomparable force d’amour qui unit les Êtres de toutes races et espèces, vous serez maintenus dans l’illusion de la séparation.  Les Êtres humains ont un ego à partir duquel ils expérimentent l’individualisation, la séparation et le retour vers l’union en toute chose.  Les animaux n’ont pas d’ego donc, nous du peuple des fourmis aimerions réveiller en vous l’expérience de la collectivité vraie et de la joie que l’on vit comme un présent sans fin.  La force de la collectivité est toujours présente autour de vous, en vous et en chaque Être.  À vous de la découvrir !

 Nous unissons nos voix silencieuses pour vous saluer et vous souhaiter bonne route sur le chemin extatique du retour à vous-même.  Vous êtes tous connectés, amis humains ;  découvrez-en la joie, la force au lieu d’en expérimenter les contraintes.  Ceci est notre plus grand cadeau !

 Paix et Amour. (FIN)

 Source : http://www.communication-animal.net

 

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Fourmis qui parlent aux humains

Posté par othoharmonie le 12 janvier 2013

 

Fourmis qui parlent aux humains dans FOURMI fourmi-noireDans la province de Taishû en Chine, un homme très pieux faisait ses dévotions du matin quand une belle femme apparut. Elle lui dit « Je ne suis pas une femme mais une déesse. Je veux récompenser tes prières. Connais-tu le langage des fourmis ? ».

Le pieux répondit qu’il n’était qu’un ignorant de bas rang. La déesse sourit, elle prit un bâton d’encens dans la boîte et le pointa vers les oreilles du monsieur en lui disant « Maintenant, cherche des fourmis, écoutes ce qu’elles disent et tu en tireras parti. Mais surtout le leur fait pas peur et ne les vexe pas. » Sur ce, elle disparut.

Notre homme sortit aussitôt. A peine eut-il franchi le seuil de sa porte qu’il aperçut deux fourmis sur une pierre supportant un des piliers de la maison. Il s’arrêta et écouta ; il fut très étonné de les entendre parler et de comprendre ce qu’elles disaient : « Essayons de trouver un endroit plus chaud » proposait l’une des fourmis. « Pourquoi un endroit plus chaud ? Cet endroit n’est-il pas agréable ? » demanda la seconde. « C’est trop humide et froid au-dessous » dit la première ; « Il y a un grand trésor enterré ici, et le soleil ne peut pas réchauffer le sol au-dessus. »

Puis les deux fourmis s’en allèrent.

L’homme aussitôt prit une pelle et se mit à creuser autour du pilier. Il trouva vite des jarres pleines d’or et devint riche.

 Par la suite, il essaya souvent d’écouter la conversation des fourmis mais n’y arriva jamais. La déesse lui avait ouvert les oreilles pour un seul jour.

 D’après le recueil de nouvelles de Lafcadio Hearn « Kwaidan. Stories and Studies of Strange Things ». ICG Muse, 2001. Ants, 159-181. Publication originale 1904.

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Message de la Fourmi

Posté par othoharmonie le 12 janvier 2013

PATIENCE

Minuscule fourmi…
Ta patience s’étale dans le temps
Comme les sables infinis.

Puis-je apprendre à tes côtés ?
Ton exemple est-il trop sublime ?

La Fourmi peut transporter une feuille pendant des milles et des milles dans le seul but de la ramener à la fourmilière. En Afrique, quand la nourriture se fait rare, les Fourmis peuvent dénuder toute une forêt, même si ça doit leur prendre un an. La médecine de la Fourmi repose sur une stratégie de patience. Comme le Castor, la Fourmi bâtit ; comme le Blaireau, elle fait preuve de dynamisme ; comme l’Élan, elle a de l’endurance ; le souci du détail, comme la Souris et le sens du dépouillement, comme le Dindon.

Message de la Fourmi dans FOURMI fourmi11Au sein de la fourmilière, chaque Fourmi a l’esprit d’équipe ; elles travaillent toutes d’un seul élan pour la reine et la colonie. Le sacrifice de soi est bien connu. Mais, au-delà de tout, la Fourmi est patiente.

Les Fourmis sont des citoyennes actives et intéressées au bien de la communauté ; elles peuvent saisir ce qui sera le mieux pour l’avenir de leur ville. Ce sont des planificatrices, comme l’Écureuil ; elles se contentent de voir leur rêve se réaliser petit à petit. Dans la société actuelle, c’est une qualité bien rare.

Dans le désert, une variété de Fourmis creuse un trou conique dont la pointe se trouve vers le bas. Puis, la Fourmi se cache et attend patiemment qu’un insecte, ne se doutant de rien, y tombe. Comme le sable s’écroule, la proie se retrouve au fond, devant les mâchoires grandes ouvertes de la Fourmi.

La patience est récompensée !

Les Fourmis savent espérer une douce victoire au bout du compte. Elles ne s’inquiètent jamais de « devoir s’en passer » si elles arrivent trop tard. Quand ce qu’elles cherchent est épuisé, elles sont certaines que quelque chose, d’égale valeur ou encore meilleur, sera disponible.

Si vous jouissez de la médecine de la Fourmi, vous mangez lentement et posément; vous êtes satisfait de savoir que « ce dont vous avez besoin se manifestera avec le temps ». Cette assurance est bénéfique. Elle démontre votre confiance dans la providence de l’Univers.

Si la Fourmi s’est aventurée dans votre tirage, il est grand temps de démontrer patience et confiance dans certaines situations de la vie. Vous avez peut-être oublié que vous recevrez toujours ce qu’il vous faut au moment où vous en aurez le plus besoin. Si cela n’apparaît pas à l’horizon ou derrière la fourmilière voisine, vous devrez peut-être utiliser certaines stratégies. Comment pouvez-vous mettre en oeuvre votre puissance de création jusqu’à ce que « cela » arrive – peu importe ce que « cela » veut dire pour vous en ce moment.

La Fourmi travaille au bien commun. Et vous ? Si oui, soyez assuré que tout le monde souhaite aussi votre bien et que « cela » se réalisera.

À L’ENVERS :

Atta mexicana 0017b L.D.jpgAttention ! Une mauvaise surprise vous attend ! Si vous êtes trop pressé, vous deviendrez une proie facile pour ceux qui ne travaillent pas au bien de l’humanité tout entière. Avides d’argent et de pouvoir, ces personnes profitent de la peur et de l’impatience de ceux qui oublient la loi naturelle et tribale. C’est de l’argent facilement gagné ! Si cet avertissement s’applique à vous, soyez alerte et méfiez-vous des profiteurs.

En sens contraire, la Fourmi enseigne également à faire confiance à la loi naturelle. Si vous le faites, l’harmonie suit toujours. Votre impatience ne vous mènera qu’à l’étourderie, ce qui attirera le Coyote ; celui-ci sabotera vos plans d’avenir si vous laissez la panique l’emporter sur votre sensibilité rationnelle. Fiez-vous plutôt à la volonté du Grand Esprit et ne transformez pas les fourmilières en montagnes insurmontables !

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Les fourmis de la Sourate 27

Posté par othoharmonie le 11 janvier 2013

 

Les fourmis de la Sourate 27 dans FOURMI fourmis-sourateLes Fourmis (al-Naml) est le titre de la 27ème sourate (chapitre) du Coran, car ces animaux en constituent les acteurs principaux. Cet insecte, assimilé à la terre et à la poussière, est loué par de nombreuses religions et croyances pour sa persévérance, son ardeur au travail [chez les bouddhiste tibétains] ou encore pour son honnêteté [dans le Talmud, ouvrage principal du judaïsme], autant de qualités dont devraient se souvenir les paresseux et les imprévoyants. Car si Dieu a choisi les figures éminentes du judaïsme que furent Moïse, David et Salomon, il peut aveugler l’incrédule ou celui qui doute pour brouiller sa lucidité et le rendre insensible à ses signes. Nous trouvons aussi dans cette sourate un développement sur la reine de Saba et sa relation avec le roi Salomon, ainsi qu’une évocation de Lot, neveu d’Abraham, sauvé par Dieu de la ruine de Sodome et Gomorrhe.

Source : le Dictionnaire de Dieu par Pierre Chavot aux Editions France Loisirs.

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La Fourmi : animal totem

Posté par othoharmonie le 11 janvier 2013

Le mot-clef de la médecine de la fourmi, c’est la patience. La fourmi peut parcourir des distances considérables afin d’amener un peu de nourriture à sa fourmilière. Elle a un pouvoir de travail ahurissant. Elle ne s’arrête jamais dans ses tâches et elle a une force incroyable: elle peut porter plusieurs fois son propre poids.

La Fourmi : animal totem dans FOURMI fourmiElle combine le pouvoir de plusieurs animaux: elle est une bâtisseuse comme le castor, elle a l’agressivité du blaireau et l’endurance de l’élan, elle sait regarder les détails comme la souris, et donner comme la dinde sauvage.

Les fourmis travaillent dans un esprit de groupe, une communauté où chacune a sa place, où chacune sait ce qu’elle a à faire. Tous les individus sont au service de l’ensemble, le don de soi fait partie de la médecine de la fourmi. Mais la plus grande de toutes ses médecines est la patience.

Les gens qui ont cette médecine sont très actifs, ils ont un esprit très communautaire et savent prévoir pour l’avenir, planifier, comme l’écureuil. Ils sont contents de faire un peu à la fois tous les jours. Dans la société d’aujourd’hui et avec cette tendance selon laquelle tout le monde veut toujours tout, tout de suite, c’est une grande qualité.

Un autre élément de sa médecine qui est très utile aujourd’hui est la capacité d’aller lentement et délibérément et de connaître ce qui lui appartient. La fourmi a une connaissance de ce qui est dans son univers et une confiance en cette abondance qui est très importante. Grâce à cette confiance, elle agit toujours avec une grande conviction ce qui lui donne une puissance de travail exceptionnelle.

Ceux qui possèdent cette médecine savent avoir confiance et faire preuve de patience dans toutes les situations de vie. Lorsque l’on a besoin de ces qualités-ci, il est bon de faire appel à la médecine de la fourmi.

La confiance en l’abondance que renferme l’univers est parfois oubliée dans un contexte social et civilisé où conditionnements et programmations ont été axées sur le sentiment de pénurie, afin d’enlever aux gens la confiance que la nature et l’univers nous fournissent ce qui nous est nécessaire. De cette manière les hommes sont devenus assujettis à un système plutôt que souverains de la nature.

La fourmi peut nous ramener vers notre condition de dieux et de déesses, nous ramener à la confiance dans l’abondance de la nature et du merveilleux univers qui nous donne tout ce dont nous avons besoin.

 

Issu du site de AIGLE BLEU http://www.aiglebleu.net/28-index.html

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La Fourmi et les autres

Posté par othoharmonie le 11 janvier 2013

De la Fourmi et de la Mouche.

 La Fourmi eut un jour querelle avec la Mouche, qui se vantait de voler comme les oiseaux, d’habiter dans les Palais des Princes, de faire toujours grande chère, sans qu’il lui en coûtât aucune peine. Elle reprochait à la Fourmi la bassesse de sa naissance, et qu’elle rampait toujours à terre pour chercher de quoi vivre avec beaucoup de travail et d’assiduité ; qu’elle était réduite à ronger quelques grains, à boire de l’eau, à habiter les cavernes. La Fourmi répondait à tous ces reproches qu’elle était contente de son sort ; qu’une demeure sûre et arrêtée lui plaisait mieux qu’une vie errante et vagabonde ; que l’eau des La Fourmi et les autres dans FOURMI 250px-the_ant_and_the_grasshopper_-_project_gutenberg_etext_199941fontaines et les grains de blé lui paraissaient d’un goût exquis, parce que c’étaient des fruits de son travail : au lieu que la Mouche se rendait incommode à tout le monde, et méprisable par sa fainéantise.

Analyse d’Esope

De la Fourmi et de la Cigale.

 La Fourmi faisait sécher son froment qui avait contracté quelque humidité pendant l’hiver. La Cigale mourant de faim, lui demanda quelques grains pour subvenir à sa nécessité dans la disette où elle se trouvait. La Fourmi lui répondit durement qu’elle devait songer à amasser pendant l’été pour avoir de quoi vivre pendant l’hiver.  » Je ne suis point oisive durant l’été, répliqua la Cigale, je passe tout ce temps-là à chanter. – Oh bien, repartit la Fourmi, puisque cela est ainsi, je vous conseille de danser maintenant ; vous méritez bien de mourir de faim. « 

Analyse des Fables d’Esope

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Les Fourmis sociales

Posté par othoharmonie le 9 janvier 2013

 

Les fourmis (famille des formicidés ou Formicidae) sont des insectes sociaux formant des colonies, appelées fourmilières, parfois extrêmement complexes, contenant de quelques dizaines à plusieurs millions d’individus. Certaines espèces forment des « colonies de colonies » ou supercolonies. Les fourmis sont classées dans l’ordre des hyménoptères, comme les guêpes et les abeilles. Les termites, parfois appelés fourmis blanches, sont de l’ordre des dictyoptères (sous-ordre des isoptères). Ils ne sont donc pas des fourmis, bien qu’ils leur ressemblent.

Les Fourmis sociales dans FOURMI fourmi9-198x300 Les premières fourmis connues seraient apparues à la fin du Crétacé et seraient une évolution des guêpes du jurassique (une espèce de fourmi a d’ailleurs conservé un dard).

Morphologiquement, elles se distinguent des autres insectes principalement par des antennes avec un coude marqué et par un pédoncule en forme de perle formé des premiers segments abdominaux (qui sont joints au thorax chez les guêpes). Ce pétiole intercalé donne à l’abdomen une plus grande mobilité par rapport au reste du corps. À l’exception des individus reproducteurs, la plupart des fourmis sont aptères.

Les fourmis se sont adaptées à presque tous les milieux terrestres et souterrains (on en a trouvé jusqu’au fond d’une grotte de 22 km de long en Asie du Sud-est) mais n’existent pas à notre connaissance dans les milieux aquatiques ni dans les zones polaires et glaciaires permanentes.

Il y a une exception, la petite fourmi Camponotus schmitzi qui vit en symbiose avec la plante carnivore à urnes Nepenthes bicalcarata n’hésite pas à nager dans l’eau acide de la plante pour se nourrir des cadavres des grandes fourmis tombées dans le piège et qui s’y sont noyées.

Les œufs sont pondus par une ou parfois plusieurs reines (les espèces de fourmis possédant une seule reine sont appelées monogynes et celles possédant plusieurs reines sont dites polygynes). Certaines espèces peuvent tolérer, lorsque la colonie est conséquente, deux reines tellement éloignées qu’elles ne se rencontrent jamais (on parle alors d’espèce olygynes). La plupart des individus grandissent pour devenir des femelles aptères et stériles appelées ouvrières. Périodiquement, des essaims de nouvelles reines et de mâles, généralement pourvus d’ailes, quittent la colonie pour se reproduire. Les mâles meurent ensuite rapidement, tandis que les reines survivantes, fécondées, fondent de nouvelles colonies ou, parfois, retournent dans leur fourmilière natale.

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Fourmi d’Esope

Posté par othoharmonie le 9 janvier 2013

De la Fourmi et de la Colombe.

  Une Fourmi pressée de la soif descendit dans une fontaine, où elle pensa être étouffée, étant entraînée par le courant, sans pouvoir s’en retirer. Une Colombe qui la vit dans l’embarras où elle était, arracha une branche d’arbre qu’elle jeta dans la fontaine. La Fourmi, à l’aide de cette branche, se garantit du malheur dont elle était menacée. Peu de temps après, un Oiseleur tendit des filets pour surprendre la Colombe, qui n’y prenait pas garde. La Fourmi qui connut la mauvaise intention de l’Oiseleur, le mordit à la jambe. La douleur qu’il sentit l’obligea à se retourner et à lâcher son filet. La Colombe qui entendit du bruit, se sauva par ce bon office de la Fourmi.

Analyse de Fables d’Esope

Fourmi d'Esope dans FOURMI fourmis-111

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Les Myrmidons – Fourmis

Posté par othoharmonie le 9 janvier 2013

 

Description de cette image, également commentée ci-aprèsUn mythe étiologique sur leurs origines se basant sur leur étymologie supposée – en grec ancien le nom s’interprétait « peuple-fourmi », de « murmekes », « fourmis » – fut mentionné pour la première fois dans Les Métamorphoses d’Ovide, dans lequel les Myrmidons étaient de simples fourmis travailleuses sur l’île d’Égine.

Héra, reine des dieux, fera tuer tous les habitants humains d’Égine de peste parce que l’île était nommée en l’honneur de l’une des amantes de Zeus. Le roi Éaque, fils de Zeus et cible du courroux de Héra ainsi que sa mère, pria son père de repeupler l’île. Puisque les fourmis de l’île n’avaient pas été touchées par la peste, Zeus les transforma en un peuple, les Myrmidons. Ils sont aussi féroces et robustes que des fourmis et très loyaux à leur chef. Ils portent l’armure brune dû à leurs origines.

 Après une période de temps non définie, Éaque exila ses deux fils, Pélée et Télamon pour avoir tué leur demi-frère, Phocos. Pélée alla en Phthie ; un groupe de Myrmidons le suivra. Le fils de Pélée, Achille, les emmènera à Troie pour y lutter dans la guerre de Troie. Ils sont décrits en tant que loyaux serviteurs d’Achille dans la plupart des récits de la guerre, d’Homère au film Troie.

 Une autre tradition maintient que les Myrmidons n’ont aucune origine fantastique, mais sont tout simplement les descendants de Myrmidon, un noble thessalien marié à Pisidicé, la fille d’Éole, roi de Thessalie. Myrmidon était le père d’Actor et d’Antiphos ; le premier invita Pélée à rester en Thessalie.

 Dans la mythologie grecque, les Myrmidons sont considérés comme de puissants soldats. Leur seul groupe pouvait à lui tout seul renverser le cours d’une bataille importante, lorsqu’ils se trouvaient aux côtés d’autres soldats grecs.

 Par exemple, au cours de la guerre de Troie, Patrocle arrive avec les Myrmidons au camp grec pour repousser les Troyens jusqu’aux remparts. Après la mort d’Achille, les Myrmidons se mettent au service d’Agamemnon.

A l’époque moderne

Les Myrmidons de l’Antiquité grecque étaient connus pour leur fidélité à leur chef. En Europe pré-industrielle le mot « myrmidon » prit beaucoup des connotations aujourd’hui associées au mot « robot ». Le Oxford English Dictionary, indique que plus tard il signifia « hired ruffian » (à peu près « brute à gages »).

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Fourmi Kabyle

Posté par othoharmonie le 7 janvier 2013

 

Selon les conceptions des Dogon (Mali), la fourmi est une épouse du dieu suprême Amma.

Fourmi Kabyle dans FOURMI 320px-formica_rufa_on_patrol-300x187Pour les Kabyles, c’est elle qui introduisit les hommes aux techniques, aux rites et aux fêtes, et qui leur apprit à faire du feu. Une tradition musulmane fait des fourmis des animaux croyants, car le Prophète aurait reproché à qui avait brûlé une fourmilière : «Pour une seule fourmi qui t’a piqué, tu as donc brûlé tout un peuple qui louait Dieu».

Selon les Amérindiens Blackfoot, les premières brodeuses furent des fourmis.

Dans la mythologie cham, c’est cet insecte qui, sur l’ordre des génies démiurges, offrit deux grains de riz au seul couple humain sauvé du Déluge.

En Chine primitive, des fourmis rouges gigantesques hantent le Sud-Ouest de la Terre, région de la soif où les habitants dorment presque toujours, et ne mangent jamais.

Dans la mythologie grecque, les Myrmidons sont des fourmis métamorphosées en hommes par Zeus, pour repeupler l’île d’Oenoné (Egine) à la demande d’Eaque. Parmi ces insectes figurait Murmex, jeune athénienne dont le nom est aussi en grec celui de la fourmi. Elle était fort habile, mais commit l’erreur de faire croire qu’elle avait inventé la charrue, en réalité conçue par Athèna: la déesse l’a donc transformée en cet insecte fouisseur.

En Chine et en Grèce, des mythes disent comment la fourmi fut utilisée par d’ingénieux héros pour surmonter l’épreuve du passage d’un fil dans un rnÏnuscule labyrinthe (voir Escargot, Perle, Varan).

Voir aussFourmilier, Fourmilion.

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Fourmis et les croyances

Posté par othoharmonie le 7 janvier 2013

Les fourmis, rêves et croyances humaines
Une référence symbolique riche et complexe …

Les fourmis sont à la base d’un bon nombre de nos mythes et croyances.

En Afrique, elles occupent une place prépondérante dans la tradition orale et écrite au même titre que le lion ou le phacochère; chez les Dogons du Mali fut étudié une mythe cosmogonique dans le cadre duquel les fourmis occupent une place centrale; trois versions expliquent l’origine de la Terre.

Fourmis et les croyances dans FOURMI formica_rufa_detailL’une d’elles, énoncée dans l’ouvrage « Dieu d’eau » implique les fourmis dans la formation de la terre. Pour les Dogons, Amma, le créateur du Monde, était un potier. Il commença par fabriquer l’astre solaire et l’astre lunaire en pétrissant deux boules de terre en forme de canaris. Il leur donna la couleur rouge pour le soleil et blanche pour la lune. Puis il prit un peu de terre et la modela en forme de femme dont le sexe était une fourmilière. C’était la Terre, avec laquelle il s’accoupla pour donner le Chacal et les Monno. Ceux-ci donnèrent les ancêtres des hommes d’aujourd’hui.

La connaissance des fourmis est parfois plus terre à terre. Pierre Jaisson explique dans son ouvrage « La fourmi et le sociobiologiste » que les indiens Lacandons du Chiapas (Mexique) avaient une terminologie binominale pour désigner les fourmis de leur forêt, ce qui montre leur connaissance approfondie de la nature. Certains indiens de l’altiplano mexicain identifient la fourmi comme le serpent corail qui fonde les sociétés de fourmis champignonnistes Atta. Ils le considèrent comme la reine des fourmis. Effectivement, le serpent entre impunément dans la colonie pour y pondre, d’où la légende qui en fait le fondateur de la fourmilière. Le même type de légende existerait à Madagascar pour d’autres fourmis et d’autres serpents.

Un proverbe Mossi, au Burkina Faso, dit que lorsque les fourmis coordonnent leurs mandibules elles transportent un éléphant.

Les fourmis inspirent les courants philosophiques et théologiques plus récents à travers le monde comme elles l’ont fait pour les croyances plus anciennes. Elles sont présentes dans le Coran. La sourate 27 porte leur nom. Les fourmis sont mentionnées dans le verset 18. Elles y apparaissent comme un peuple évolué apeuré par la venue de Salomon. Ce texte datant de l’époque du Prophète servit par la suite de support à Djahiz dans son Kitâb al-hayawân (Le livre des animaux, 8/9ème siècle). Dans ce livre, Djahiz décrit la fourmi comme un animal doté d’un odorat extrêmement fin lui permettant de détecter la nourriture à de grandes distances et d’informer les autres fourmis de la présence de cette nourriture. Le comportement des fourmis moissonneuses est aussi décrit. Les mêmes données se retrouvent dans « Les merveilles de la création » (Quazwini, 13ème siècle) et  » La grande vie des animaux » (Damiri, 14ème siècle) (A. Aarab, comm. pers.).

A l’image de la philosophie de l’antiquité, les fourmis sont prises comme exemple par certaines religions. Dans le Talmud, elles sont le symbole de l’honnêteté et de la vertu; pour le bouddhisme, elles représentent les activités matérialistes. Là encore, c’est bien souvent l’apparente perfection de leurs organisations sociales ainsi que les similitudes entre leur comportement et le nôtre qui incitent les prophètes à les prendre pour exemple.

Jean ROUSSEAU – A partir de « Les fourmis », Alain Lenoir
dans « Si les lions pouvaient parler »
sous la direction de Boris Cyrulnik, Gallimard, 1998.

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Petite Histoire de Fourmi

Posté par othoharmonie le 7 janvier 2013

 

Description de cette image, également commentée ci-aprèsIl  était une fois, une Fourmi heureuse et productive qui, tous les jours ,arrivait  de bonne heure à son travail. Elle passait toute sa journée à travailler dans la  joie et la bonne humeur, poussant même la chansonnette.

Elle  était heureuse de travailler et son rendement était excellent mais, malheur !,  elle n’était pas pilotée par un manager …

Le  Frelon, PDG de l’entreprise, considérant qu’il n’était pas possible que la  situation puisse perdurer, créa un poste de manager pour lequel il recruta une  Coccinelle avec beaucoup d’expérience.

La  première préoccupation de la Coccinelle fut d’organiser les horaires d’entrée et  de sortie de la fourmi. Elle créa également un système de compte-rendu et de  fiches navettes. Très vite, il fallut engager une secrétaire pour l’aider à préparer les dossiers et le reporting, si bien qu’elle recruta une Araignée qui  mis sur pied un système de classement et qui fut chargée de répondre au  téléphone. Pendant ce temps là, la fourmi heureuse et productive continuait de travailler, travailler, travailler.

Le  Frelon, PDG de l’entreprise, était ravi de recevoir les rapports de la Coccinelle , si bien qu’il lui demanda des études comparatives avec graphiques,  indicateurs et analyse de tendance. Il fallut donc embaucher un Cafard pour assister le manager et il fallut acheter un nouvel ordinateur avec une imprimante.

Assez  vite, la Fourmi heureuse et productive commença à baisser de rythme et à se  plaindre de toute la paperasserie qui lui est dorénavant  imposée.  Le  Frelon, PDG de l’entreprise, considéra qu’il était temps de prendre des mesures.  Il créa donc le poste de chef de service pour superviser la Fourmi heureuse et  productive.

Le  poste fut pourvu par une Cigale  qui  changea tous le mobilier de son bureau et qui demanda un nouveau fauteuil ergonomique ainsi qu’un nouvel ordinateur avec écran plat. Seulement, avec  plusieurs ordinateurs, il fallut aussi installer un serveur réseau. Le nouveau  chef de service ressenti rapidement le besoin de recruter un adjoint (qui était son assistant dans son ancienne entreprise) afin de préparer un plan stratégique  de pilotage ainsi que le budget de son nouveau service. Pendant  ce temps-là, la Fourmi était de moins en moins heureuse et de moins en moins  productive.

« Il  va nous falloir bientôt commander une étude sur le climat social », dit la  Cigale. Mais , un jour, le Frelon, PDG de l’entreprise, en examinant les  chiffres, se rendit compte que le service dans lequel la Fourmi heureuse et productive travaille n’était plus aussi rentable qu’avant. Il  eut donc recours aux services d’un prestigieux consultant, M. Hibou, afin qu’il  fasse un diagnostic et qu’il apporte des solutions. Le Hibou fit une mission de  trois mois dans l’entreprise à l’issue de laquelle il rendit son rapport : « il y  a trop de personnel dans ce service ». Le  Frelon, PDG de l’entreprise, suivit ses recommandations et .. licencia   la  Fourmi !

Moralité  :
Ne  t’avise jamais d’être une Fourmi heureuse et productive. Il vaut mieux être incompétent et ne servir à rien. Les incompétents n’ont pas besoin de superviseur, à quoi cela servirait puisque tout le monde le sait ! Si malgré  tout, tu es productif, ne montre pas que tu es heureux au travail, on ne te le  pardonnerait pas. Si tu t’obstines à être une Fourmi heureuse et productive,  monte ta propre entreprise : au moins tu n’auras pas à faire vivre les Frelon, Coccinelle,Araignée, Cigale, Hibou et autre Cafard.

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Mythe de la Fourmi

Posté par othoharmonie le 6 janvier 2013

 

Les Myrmidons (en grec ancien Μυρμιδόνες / Myrmidónes, de μύρμηξ / mýrmex qui veut dire « fourmi ») sont un peuple mythique de Grèce. Dans l’Iliade d’Homère ils participent à la guerre de Troie sous les ordres d’Achille. Leur ancêtre éponyme est Myrmidon, un roi de Phthie, fils de Zeus et Euryméduse, princesse de Phthie. Elle fut séduite par Zeus alors qu’il avait pris la forme d’une fourmi. Un mythe étiologique sur leurs origines se basant sur leur étymologie supposée – en grec ancien le nom s’interprétait « peuple-fourmi », de « murmekes », « fourmis » – fut mentionné pour la première fois dans Les Métamorphoses d’Ovide, dans lequel les Myrmidons étaient de simples fourmis travailleuses sur l’île d’Égine.

Mythe de la Fourmi dans FOURMI 220px-rover1 Dans la mythologie grecque, les Myrmidons sont considérés comme de puissants soldats. Leur seul groupe pouvait à lui tout seul renverser le cours d’une bataille importante, lorsqu’ils se trouvaient aux côtés d’autres soldats grecs.

 Par exemple, au cours de la guerre de Troie, Patrocle arrive avec les Myrmidons au camp grec pour repousser les Troyens jusqu’aux remparts. Après la mort d’Achille, les Myrmidons se mettent au service d’Agamemnon.

 Myrmidons modernes

Les Myrmidons de l’Antiquité grecque étaient connus pour leur fidélité à leur chef. En Europe pré-industrielle le mot « myrmidon » prit beaucoup des connotations aujourd’hui associées au mot « robot ». Le Oxford English Dictionary, indique que plus tard il signifia « hired ruffian » (à peu près « brute à gages »).

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L’arbre aux Fourmis

Posté par othoharmonie le 6 janvier 2013

 

L'arbre aux Fourmis dans FOURMI 41QCHPYW58L._SL500_AA300_D’après la mythologie de l’arbre des Dan du Libéria et des peuples bantous de Tanzanie et du Kenya. D’après Le Figaro

 Aux temps des origines, le jour éclatant ne cédait jamais place à la nuit.

Jamais on ne voyait monter la lune dans le ciel sombre. Ou peut-être décrivait-elle sa course en secret, masquée par la lumière éblouissante ?

Seul, bien vivant, dressé dans l’immensité, sans souci du temps, se déployait l’arbre du monde. Il se nourrissait des vents changeants de l’atmosphère : le vent de soleil faisait miroiter ses feuilles, celui de pluie y laissait tambouriner ses gouttes et le désaltérait.

Une colonie de fourmis avait élu domicile sur l’arbre. C’étaient les seuls animaux vivant en ces temps anciens. Elles se suivaient en procession sur le tronc, continuaient jusqu’au bout des branches et se régalaient des feuilles.

Le vent de soleil, le vent de pluie, l’arbre du monde et les fourmis, tous étaient issus du Verbe du Créateur.

Un jour, le vent de tempête décida de lutter avec l’arbre, pour voir qui serait le plus fort. Il déchaîna ses bourrasques et les enroula avec fureur autour de lui.

Le tronc se mit à tanguer, à craquer. L’arbre frémissait de toutes ses branches, s’arc-boutait sur ses racines. Il semblait entraîné dans une danse endiablée.

Mais le vent se lassa brusquement de ce jeu et, le calme revenu, les fourmis se remirent à dévorer mécaniquement les feuilles, comme si rien ne s’était passé. Elles en dévorèrent tant et tant qu’à la fin il n’en resta plus une.

Qu’allaient-elles manger à présent, sinon leurs propres excréments ?
Elles se mirent à les mastiquer avec ardeur, à les digérer de nouveau si bien qu’ils formèrent une montagne aussi haute que l’arbre. C’était la terre.

fourmi101-200x300 dans FOURMILe vent de tempête souffla le froid sur la montagne et les excréments se transformèrent en pierres. Il creusa des vallées et sculpta des crêtes. La glace et la gelée blanche firent leur apparition. Pour s’amuser, le vent se mit alors à souffler le chaud : les glaces fondirent, les eaux déferlèrent de la montagne, noyant toutes les fourmis sur leur passage. Puis grâce au vent d’humidité, les racines de l’arbre se déployèrent dans le sol et des pousses tendres jaillirent de l’humus.

Le Verbe créateur fit naître les animaux à sang froid et à sang chaud, puis les hommes et les femmes. Il donna à chaque oiseau son cri, au renard, son glapissement, et à l’Homme, la parole.

 Extrait de Aux commencements du monde, Martine Corde-Cortez, Editions du Seuil, 2001

Illustrations : Catherine-Jeanne Mercier 

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