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Les Pigeons parisiens

Posté par othoharmonie le 28 septembre 2013

 

Les Pigeons parisiens dans PIGEON - COLOMBE band-tailed_pigeonsLes pigeons appartiennent au paysage parisien et sont, pour beaucoup de citadins, le principal signe de biodiversité animale de Paris.

Trois espèces de pigeons à Paris : Les pigeons parisiens appartiennent à 3 espèces différentes : le pigeon biset de ville , le pigeon ramier ou palombe  et le pigeon colombin . Le biset de ville est le plus courant à Paris, il représente 90 % de la population, le ramier 9 % et le colombin, très discret, 1%. 

• Combien sont-ils ?

La population actuelle de pigeons bisets de ville à Paris est estimée à plusieurs dizaines de milliers d’individus, le chiffre d’environ 80.000 est avancé, ce qui équivaudrait à 1 oiseau pour 25 habitants.

 • D’où viennent-ils ?

Jusqu’à la fin du XIXe siècle, les pigeons bisets de ville étaient présents à Paris uniquement dans les pigeonniers, élevés par des particuliers. Au début du XXe siècle, ils ont commencé à coloniser la capitale grâce, entre autre, à l’absence de tout prédateur.

 Une gestion des populations grâce aux pigeonniers contraceptifs

Souhaitant mettre en place une solution durable et efficace de gestion des populations de pigeons, la Ville implante un réseau de pigeonniers contraceptifs dans les rues de la capitale.

Encouragée par l’expérience positive du pigeonnier pilote du boulevard Brune (14e), la Ville installe de nouveaux pigeonniers sur les sites sensibles de la capitale. Progressivement, les différents arrondissements de la capitale se dotent de ce dispositif afin de favoriser une meilleure intégration des populations de pigeons en ville et une cohabitation harmonieuse avec les citadins.

 Le pigeonnier redéfinit la place du pigeon en ville en permettant : la maîtrise des concentrations de pigeons :

Le pigeonnier fixe durablement une population locale de pigeons bisets, grâce au nourrissage réalisé à l’intérieur, et régule le nombre d’individus par une technique simple. La première couvée de chaque couple est préservée. Les pontes suivantes sont secouées (fortement) pour stopper leur développement, et laissées en place quelque temps pour éviter que les oiseaux ne désertent l’endroit.  Ainsi, les couples installés n’ont qu’une couvée par an au lieu de 6 à 8.

 La Ville prend en charge les pigeons…

Description de cette image, également commentée ci-aprèsTout pigeon malade ou blessé est retiré immédiatement et soigné. Il est confié à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Maison Alfort.

Tout oiseau trouvé mort est retiré du pigeonnier et est éliminé selon la réglementation en vigueur. En cas de forte mortalité les services vétérinaires sont aussitôt alertés.

Le nettoyage des fientes : C’est à l’endroit où se nourrissent et nichent les pigeons que se concentrent les fientes. Regrouper les pigeons dans un pigeonnier permet donc de regrouper les nuisances. Chaque semaine, le pigeonnier et ses abords sont nettoyés. L’entretien du pigeonnier est confié à une société agréée et n’occasionne aucune gêne pour le voisinage. 

Cette démarche se faisant dans le respect de la vie animale et en concertation avec les associations de protection animale, porte-parole des nourrisseurs et des amis des pigeons, elle vise aussi à réhabiliter l’image du pigeon dans le paysage parisien.

 

Liste des pigeonniers parisiens

 - Square Lazareff, rue Réaumur (2e)

- Jardin du Luxembourg (6e)

- Square Alban Satragne (10e)

- 145 rue de la Roquette (11e)

- Square  Saint-Eloi, rue du Colonel-Rozanoff / passage Montgallet (12e)

- Square de Choisy, rue du Docteur Magnan (13e)

- Pigeonnier pilote, square Vercingétorix-Brune, boulevard Brune (14e)

- Parc André Citroën, 2 rue Cauchy (15e)

- Avenue Dode de la Brunerie, porte de Saint-Cloud (16e)

- Square des Batignolles, rue Cardinet (17e) 

- Square Nadar, rue Azais (18e)telechargement-22 dans PIGEON - COLOMBE

- Boulevard Serrurier (19e)

- Square de la Gare de Charonne (20e)

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Les Pigeons voyageurs de l’Histoire

Posté par othoharmonie le 28 septembre 2013

(D’après un article paru en 1872)

Les Pigeons voyageurs de l'Histoire dans PIGEON - COLOMBE images-41Lors du siège de Paris en 1870-1871, les ballons ont permis à la capitale d’envoyer des messages en province, aux amis du dehors ; mais pour que le système de la poste aérienne fût complet, il fallait que le chemin du retour fût assuré comme celui de l’aller. C’est le bon office qu’ont rendu les pigeons voyageurs.

L’usage des pigeons messagers se perd dans la nuit des temps. Sans parler de l’arche de Noé et de la colombe au rameau béni, nous rappellerons l’histoire de la première croisade, pendant laquelle le sultan de Damas envoya aux assiégés de la ville de Tyr un pigeon annonçant à ceux-ci qu’une armée allait arriver à leur secours. Ce pigeon tomba entre les mains des croisés, qui enlevèrent le message léger attaché à la patte de l’oiseau, et le remplacèrent par un billet où ils faisaient dire au sultan de Damas que, vaincu et terrassé, il lui était impossible de venir délivrer la ville assiégée.

Cette fraude a été imitée par les Prussiens avec les pigeons du ballon leDaguerre, fait prisonnier pendant le siège de Paris. Mais les soldats de Bismarck ne furent pas aussi habiles que les croisés, qui avaient su imiter l’écriture et le style des Sarrasins. Les pigeons du Daguerre apportèrent à Paris une lettre écrite en un français ridicule ; cette épître avait, en outre, le malheur d’être signée du nom d’un personnage politique qui était à Paris auprès du gouvernement de la défense nationale. En 1849, les Vénitiens assiégés se servirent avec succès des pigeons pour donner de leurs nouvelles en Italie ; plus anciennement, en 1574, les messagers ailés avaient été utilement employés par les habitants de la ville de Leyde, investis par l’armée espagnole ; mais jamais, dans aucun temps, ils ne jouèrent un rôle aussi considérable que pendant le siège de Paris.

Plusieurs personnes revendiquent aujourd’hui le mérite d’avoir créé à Paris le service des oiseaux messagers ; nous croyons pouvoir affirmer en toute certitude que l’honneur des résultats acquis revient à M. Rampont, directeur général des postes, et aux membres de la Société colombophile l’Espérance, notamment MM. van Roosebeke et Cassiers, qui sont partis de Paris en ballon avec leurs oiseaux.

Toutefois nous devons reconnaître dans l’intérêt de la vérité que, trois semaines avant l’investissement, M. Ségalas avait songé aux pigeons voyageurs, et qu’il avait même installé soixante de ses élèves dans la tour de l’administration des télégraphes. Mais ce sont principalement les pigeons de la Société l’Espérance, dont l’existence à Paris était bien obscure et bien ignorée, qui ont fonctionné pendant la guerre.

La façon d’organiser le service était très simple : les ballons emportaient de Paris les pigeons voyageurs, que l’on remettait, à Tours, à la direction des postes et des télégraphes. Là, les hommes spéciaux, MM. van Roosebeke, Cassiers, se chargeaient de lancer les pigeons à Orléans, à Blois, le plus près possible de Paris. Ils attachaient préalablement une dépêche à une des plumes de la queue de l’oiseau voyageur.

Il y avait déjà fort longtemps, avant le siège de Paris, que des sociétés belges s’étaient préoccupées de l’élevage des pigeons voyageurs, et avant l’apparition du télégraphe électrique, plus d’un spéculateur de Paris a profité des renseignements que lui donnaient les colombes en lui apportant avec une rapidité étonnante le cours de la Bourse de Bruxelles. On ne se doutait pas alors du rôle que l’Histoire réservait à ce service de la poste généralement peu connu.

images-51 dans PIGEON - COLOMBETous les pigeons ne sont pas doués au même degré de cette faculté de revenir à leur colombier. Le pigeon voyageur est une espèce spéciale. Certains pigeons voyageurs, nés dans un colombier et emportés au loin, y sont revenus d’un seul trait, sans éducation préalable. Mais ce fait est très rare et même contesté. On dresse généralement les pigeons et on les habitue peu à peu à des voyages de plus en plus importants. On les élève dans un colombier semblable à celui que représentent nos gravures, et on leur laisse leur liberté ; ils voltigent autour du colombier, et s’éloignent parfois à une distance assez considérable de leur asile ; il est probable que dans ces promenades de chaque jour, ils apprennent à connaître les environs ; leur vue très perçante leur permet de retrouver certains points de repère qui les orientent et les mettent dans la bonne voie pour le retour.

Quand des pigeons ont ainsi vécu pendant quelque temps dans ces conditions, on les emporte dans des cages d’osier, à une dizaine de lieues de leur colombier, et on les lâche. La plupart rentrent au logis dans un espace de temps assez court. Quelques jours après, on les transporte à vingt lieues de leur colombier, puis à trente ou quarante lieues, et ainsi de suite, en augmentant les distances. On arrive ainsi à pouvoir lâcher à Bordeaux des pigeons voyageurs élevés à Paris ou à Bruxelles.

La vitesse du vol des pigeons voyageurs est très variable ; par un temps calme, ils font généralement douze ou quinze lieues à l’heure. Cette vitesse augmente ou diminue suivant qu’ils volent avec le vent, ou qu’ils sont obligés de remonter des courants aériens. Un fait très remarquable est l’influence de la direction du vent sur le retour des pigeons. Ceux-ci s’égarent presque toujours quand règnent les vents d’est. Les vents du sud et du sud-ouest sont au contraire très favorables au vol de ces messagers. Quand le temps est brumeux, quand il gèle et surtout quand la terre est couverte de neige, les pigeons voyageurs perdent leurs facultés ; on comprend combien l’hiver si rigoureux de 1870-1871 a nui à la poste aérienne.

Trois cent soixante-cinq pigeons ont été emportés de Paris en ballon, et lancés sur Paris. Il n’en est rentré que cinquante-sept, savoir : quatre en septembre, dix-huit en octobre, dix-sept en novembre, douze en décembre, trois en janvier, trois en février. Quelques-uns d’entre eux se sont égarés pendant très longtemps ; c’est ainsi que, le 6 février 1871, on reçut à Paris un pigeon qui avait été lancé le 18 novembre 1870. Il rapporta la dépêche n° 26, tandis que celui de la veille avait apporté la dépêche n° 51. Le 28 décembre, on reçut un pigeon qui avait perdu sa dépêche et trois plumes de sa queue. Il avait été sans doute atteint par une balle prussienne. Ce fait semble prouver que plusieurs de nos messagers du siège ont été tués par l’ennemi.

Les Parisiens n’oublieront jamais la joie que leur causait la vue d’un pigeon s’arrêtant sur les toits. Quel bonheur ineffable ! disait-on, voilà des nouvelles de province. Et les commentaires marchaient leur train. Nous devons toutefois faire observer à ce sujet que les pigeons voyageurs rentrent généralement tout droit au colombier, sans s’arrêter. Il est à supposer que, pendant le siège, les pigeons du jardin des Tuileries ont obtenu souvent un succès peu mérité.

Pigeons voyageurs.jpgIl existe à Paris, dans certains quartiers, notamment du côté des Halles, du Temple, des colombiers perchés sur les toits de vieilles maisons. Avant la guerre, nul ne soupçonnait l’existence de ces petits établissements privés, qui ont contribué à assurer les communications de Paris avec la province. Nos gravures représentent le colombier de M. van Roosebeke, un des membres les plus actifs et les plus intelligents de la Société colombophile l’Espérance. On a pu tirer un parti vraiment merveilleux des pigeons voyageurs, en employant la photographie microscopique, pour faire tenir une innombrable quantité de dépêches sur une légère pellicule de collodion. Il serait utile d’encourager l’élevage de pigeons, et d’étudier un art peu connu qui a prouvé son importance par les services qu’il a rendus pendant la guerre. On parlait autrefois de construire aux pigeons du siège une volière d’honneur, mais nous paraissons avoir déjà oublié nos promesses.

« Comme les cigognes des villes du Nord, a dit avec raison M. de Saint-Victor, comme les pigeons de Venise, ils méritent de devenir, eux aussi, des oiseaux sacrés. Paris devrait recueillir les couvées de leur colombier, les abriter, les nourrir sous les toits de l’un de ses temples. Leur race serait la tradition poétique de ce grand siège, unique dans l’Histoire. »

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Le Dodo apparenté au Pigeon

Posté par othoharmonie le 28 septembre 2013


Le Dodo apparenté au Pigeon dans PIGEON - COLOMBE 170px-dodomansur Le Dronte de Maurice , plus connu sous le nom de dodo même si ce n’est pas la seule espèce dont le nom vernaculaire soit dodo, est une espèce de grand oiseau endémique de l’île Maurice. Apparenté aux pigeons et appartenant à la famille des raphidés, ce dronte vivait dans les forêts ou les plaines. Il mesurait environ un mètre pour une masse moyenne de 10,2 kilogrammes, selon l’étude récente de la Française Delphine Angst. Découvert en 1598, il était décrit comme lent, ne fuyant pas l’homme, gros et presque cubique. Son plumage bleu gris était pourvu d’ailes atrophiées jaunes et blanches, ainsi que d’un panache de quatre ou cinq plumes de mêmes couleurs en guise de queue. Ses pattes jaunes comportaient quatre doigts (trois à l’avant et un à l’arrière) ornés de grands ongles noirs. Son bec crochu avait une tache rouge caractéristique à son extrémité. Sa tête noire ou grise possédait deux plis importants à la base du bec.

Le dodo s’est éteint moins d’un siècle après sa découverte, à la fin du xviie siècle avec l’arrivée des Européens. Il est aujourd’hui souvent cité comme un archétype de l’espèce éteinte car sa disparition, survenue à l’époque moderne, est directement imputable à l’activité humaine.

Les premières descriptions connues du dodo ont été faites par les Hollandais. Ils l’avaient initialement appelé walgvogel (littéralement, « oiseau répugnant »), faisant allusion à son goût. Bien que, par la suite, de nombreux écrits affirmeront que la viande du dodo est mauvaise, les premiers journaux mentionnent uniquement que la viande est ferme mais bonne, bien que pas aussi bonne que celle des pigeons, disponible en abondance2. Le nom « walgvogel » a été utilisé pour la première fois dans le journal du vice-amiral Wybrand van Warwijck, qui a visité l’île en 1598 et qui lui a donné son nom actuel, Maurice, en l’honneur du prince néerlandais Maurice de Nassau.

L’étymologie du mot dodo n’est pas claire. Il pourrait être issu du néerlandais dodars ou dodoors, qui signifie « paresseux ». Il pourrait aussi provenir du néerlandais dodaars (« fesses nouées »), faisant référence à la forme de nœud que prennent les plumes de l’extrémité postérieure du dodo. La première apparition du terme dodaerse se trouve dans le journal de Willem van Westsanen, en date de 16023. Thomas Herbert a utilisé le mot dodo en 16274, mais il n’est pas certain que ce soit la première apparition du mot. Les Portugais avaient déjà visité l’île en 1507, mais dans les écrits que l’on possède actuellement, ils n’avaient pas fait mention de l’oiseau. Néanmoins, selon le dictionnaire Encarta, le Chambers Dictionary et le Van Dale étymologique, « dodo » est un mot qui dérive du portugais doudo (actuellement doido), qui signifie fou, stupide6. Cependant, le mot portugais actuel pour l’oiseau, dodô, est tiré du mot utilisé internationalement, dodo.

David Quammen avait émis l’hypothèse que « dodo » renvoyait à une approximation de l’onomatopée du cri caractéristique de l’espèce, un son ressemblant à « dou-dou ».

En 1606, Cornelis Matelief de Jonge a écrit une importante description du dodo ainsi que d’autres oiseaux, plantes et animaux de l’île Maurice.

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Systématique et évolution du Dodo/pigeon

Posté par othoharmonie le 28 septembre 2013

Systématique et évolution du Dodo/pigeon dans PIGEON - COLOMBE dodo_1Le dodo est un parent proche des pigeons modernes. Les analyses du génome mitochondrial et des séquences d’ADN du dodo suggèrent que ses ancêtres ont divergé de ceux de son plus proche parent connu, le Dronte de Rodriguez (aussi éteint), aux environs de la frontière Paléogène-Néogène. Comme les îles Mascareignes sont d’origine volcanique et sont vieilles de moins de 10 millions d’années, les ancêtres des deux espèces sont probablement restés capables de voler durant un certain temps après la séparation de leurs lignées. La même étude a aussi été interprétée de façon à montrer que le Nicobar à camail est le plus proche parent vivant du dodo et de l’Ibis de la Réunion.

Cependant, la phylogénie proposée est légèrement discutable concernant les relations avec les autres taxons11 et doit donc être considérée comme hypothétique jusqu’à de nouvelles recherches ; en regard des données biogéographiques, il est probable qu’elle soit erronée. Tout ce qu’on peut actuellement affirmer avec certitude est que les ancêtres du dodo et du dronte de Rodriguez sont des pigeons d’Asie du Sud ou deWallacea, ce qui s’accorde avec l’origine de la plupart des oiseaux des Mascareignes. On ignore encore si le dodo et le dronte de Rodriguez sont plus proches du Nicobar à camail ou d’autres groupes de la même lignée telles que les groupes Ducula, Treron ou Goura.

Pendant longtemps, le dodo et le dronte de Rodriguez ont été placés dans une famille qui leur est propre, la famille des Raphidae, car leurs relations avec d’autres groupes d’oiseaux (comme les rallidés) devaient encore être résolues. Depuis peu, il semble plus justifié de voir le dodo et le dronte de Rodriguez comme formant une sous-famille des columbidés.

On suppose désormais que le supposé « dodo blanc » décrit par Willem IJsbrantsz Bontekoe sur La Réunion est basé sur des mauvaises interprétations de l’Ibis de la Réunion, ce qui a conduit à des peintures de dodos en apparence albinos, d’autant qu’aucun squelette proche de l’espèce Mauricienne n’a été découverte à La Réunion; la fréquence de l’albinisme ayant tendance à augmenter occasionnellement chez les espèces insulaires.

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