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Tortues étoilées terrestres

Posté par othoharmonie le 28 janvier 2014

 

220px-Indian_Star_TortoiseLa tortue étoilée d’Inde est une tortue terrestre que l’on trouve dans tout le sous-continent indien ainsi qu’au Sri Lanka. Elle est utilisée comme animal de compagnie. De nombreux spécimens sont exportés d’Inde illégalement et aucune étude n’a été produite quant à l’impact de ce commerce. La taille moyenne est de 20 cm de long pour le mâle et 30 cm pour la femelle.

La tortue étoilée de Madagascar, encore appelée tortue rayonnée, est une tortue se trouvant dans le sud et le sud-ouest de Madagascar. Le nom de étoilé ou rayonné vient des motifs en rayons ou en étoile sur sa carapace. La tortue étoilée de Madagascar est un animal de compagnie particulièrement apprécié à l’île de la Réunion. La presse locale a déjà eu l’occasion d’indiquer qu’un foyer réunionnais sur deux possédait une ou plusieurs tortues de cette espèce descendant de spécimens importés il y a plusieurs générations. La déclaration de ces animaux aux autorités est désormais obligatoire

 

La tortue étoilée de Birmanie est une autre tortue originaire de Birmanie et en voix d’extinction. Elle est consommée par les populations locales et est, bien que cela soit interdit, toujours vendue illégalement aux chinois. Elle mesure 28 cm de long à l’âge adulte. Elle vit dans la forêt sèche et à feuilles caduques. Cette tortue peut facilement être distinguée de la tortue étoilée d’Inde en comparant les plastrons des deux espèces. Elle est parfois appelée tortue à dos plat. Elle est consommée par les populations locales et est, bien que cela soit interdit, toujours vendue illégalement aux chinois.

C’est une tortue terrestre en voie d’extinction. Elle est inscrite à l’annexe II du CITES, l’UICN la considère comme étant en danger.

Description de cette image, également commentée ci-après

Manouria est un genre de tortues comptant deux espèces originaires d’Asie. On les trouve au Bangladesh, au Cambodge, en Chine, en Inde, en Malaisie, au Myanmar, en Thaïlande, en Indonésie à Sumatra et à Bornéo.

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TORTUES GEANTES

Posté par othoharmonie le 28 janvier 2014

 

220px-Washington_DC_Zoo_-_Aldabra_Tortoise_1La tortue géante des Seychelles se trouve sur l’ilot très sec et inhabité d’Aldabra aux Seychelles. Ce petit atoll corallien a une énorme concentration en tortues, puisque leur nombre est estimé à 150 000 individus. C’est la plus grosse tortue terrestre, puisqu’elle peut atteindre 1,2 m pour 300 kg (chez les mâles), soit un peu plus que les 250 kg de la Tortue géante des Galapagos. Les femelles sont un peu plus petites, mesurant en moyenne 90 cm.

On pense que la longévité peut dépasser 150 ans. Esmeralda, tortue emblématique de l’île de Bird aurait plus de 200 ans car née en 1771. Compte tenu du climat brûlant de l’île, les tortues sont surtout actives le matin, essayant sinon de se rafraîchir à l’ombre de quelques arbustes ou dans des flaques boueuses.

 

La Galapagos, c’est la plus grosse tortue terrestre, puisqu’elle peut atteindre 1,2 m pour 300 kg (chez les mâles), soit un peu plus que les 250 kg de la tortue géante des Galapagos. Les femelles sont un peu plus petites : 90 cm.

Les Tortues géantes des Galápagos sont un complexe de dix espèces, elles sont si proches que certains les considèrent comme des sous-espèces d’une espèce unique Chelonoidis nigra au sens large. Elles constituent l’un des animaux les plus emblématiques de la faune des îles Galápagos. Cette tortue terrestre plus communément appelée Galápago peut atteindre, suivant l’espèce, jusqu’à une masse record enregistrée de 422 kg, mais en moyenne autour de 220 kg et mesure 1,2 m long. Bien que l’espérance de vie maximum d’une tortue sauvage soit inconnue, on estime leur espérance de vie moyenne de 150 à 200 ans. Elles sont endémiques de neuf îles de l’archipel.

Les îles plus petites et plus sèches telles Española et Pinta abritent des tortues avec des carapaces élevées en forme de « selle ». Cette carapace est élevée au niveau du cou, évasée ou retournée au-dessus des pattes de derrière. Les membres sont plus longs et plus minces. Ceci semble leur permettre de s’alimenter avec une végétation plus différenciée. Sur ces îles plus sèches, le cactus, qui est pour elle une source d’eau importante, a évolué pour devenir plus grand démontrant ainsi la course aux armements évolutionnaires entre le cactus et les tortues. Ces tortues sont plus petites aussi, les femelles pèsent en moyenne 27 kg et les mâles 54 kg.

Il existe également plusieurs types intermédiaires avec certaines caractéristiques des deux types extrêmes. La population sur les côtes du Sierra Negra le volcan de l’île d’Isabela est notable pour ses carapaces différentes et dites « tabulaires ». Il y a peu de variations de couleur (brun mat) des carapaces ou du cuir entre les différentes espèces.

Dans le passé, les zoos prenaient les animaux sans connaître leur île d’origine. Les zoos, en multipliant les programmes d’échange, ont permis à des tortues des espèces différentes de se reproduire. Depuis toutes les tortues des Galápagos des zoos sont des hybrides viables et fertiles et ont perdu leur spécificité adaptative. Cela est un argument pour considérer qu’il s’agit de sous-espèces et non pas d’espèces différentes.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsLa recherche a prouvé qu’il y avait au minimum dix espèces dans les îles Galápagos, selon certains auteurs une quinzaine. Seule huit espèces existent toujours, dont deux sur l’île d’Isabela, et six sur Santiago, Santa Cruz, San Cristóbal, Pinzón, Española et Pinta. On ne connaît qu’un seul spécimen de l’espèce de Pinta, la tortue Lonesome George. Cette espèce disparaîtrait donc à la mort de la tortue Lonesome George.

Des restes de tortue ont été trouvés sur les îles de Rábida et de Santa Fe et ont été considérés comme de nouveaux taxons, mais ils sont regardés maintenant comme douteux car pouvant avoir été introduits par des humains, les tortues étant utilisées comme réservoirs de nourriture par les marins.

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Tortues célèbres des Galapagos

Posté par othoharmonie le 28 janvier 2014

 

220px-Geochelone_nigra3Les îles Galápagos sont situées à l’ouest de l’Équateur en Amérique du Sud.

La population des tortues des Galápagos était estimée à 250 000 spécimens avant que les îles soient découvertes en 1535 par un bateau espagnol après une navigation houleuse en provenance de Panamá et pour le Pérou. Toutes les îles de l’archipel possédait des tortues à leur découverte.

Aujourd’hui environ 15 000 spécimens survivent, principalement en raison des prises effectuées par les baleiniers et les pirates qui les utilisaient comme réserve de viande fraîche au XVIIIe siècle et XIXe siècle. Immobilisée en la retournant, la tortue vivait plusieurs mois sans eau ni nourriture. Leur urine diluée a pu également être employée en tant qu’eau potable. En outre, l’introduction d’espèces d’origine étrangère telles que des chèvres sur quelques îles ont eu pour résultat la destruction de la végétation qui compose le régime alimentaire des tortues, ce qui a eu pour conséquence la chute de la population.

Toutefois, les stocks sont distribués très différemment selon les différentes espèces. Les plus nombreuses sont les Chelonoidis vicina, Chelonoidis porteri et Chelonoidis becki avec plus de 1 000 adultes. Les tortues sont inscrites à l’annexe A de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. La fondation Charles Darwin a, depuis 1960, sauvé plus de 2 500 jeunes animaux. Elle lutte aussi contre les espèces introduites qui pillent les nids et détruisent la faune comme les rats, les cochons, les chèvres.

En 2007, cent tortues géantes d’Española ont été capturées, équipées de micro-puces et transférées sur l’île volcanique de Pinta. Interdite d’accès aux visiteurs, Pinta a été débarrassée de ses chèvres pour permettre cette opération inédite de conservation « par substitution de taxon ».

La durée de vie n’est souvent que d’une dizaine d’années en captivité.

Le spécimen vivant connu le plus âgé était Harriet la tortue, une tortue femelle qui fut amenée dans un zoo du Queensland en Australie, un spécimen peut-être connu de Charles Darwin. Harriet est morte le 23 juin 2006, âgée de 176 ans. Sa date de naissance estimée est 1830, et elle était censée être l’animal vivant le plus ancien dans le monde après la mort Tortues célèbres des Galapagos dans TORTUE 220px-Harriet_fg1d’Adwaita, une tortue géante des Seychelles. Lonesome George est la dernière tortue de l’espèce de l’île de Pinta. Découvert en 1971, George a été placé en zoo où les chercheurs ont tenté sans succès de le faire se reproduire avec l’une des sept autres espèces de tortues géantes de l’archipel. Le zoo du Caire a honoré l’un de ses plus vieux pensionnaires, une tortue des Galápagos, âgée selon leurs estimations de 260 ans le 21 août 2002.

La tortue géante des Galapagos est l’un des animaux les plus symboliques de la faune des Îles Galápagos. Cette tortue terrestre peut atteindre, suivant la sous-espèce, jusqu’à un poids record enregistré de 422 kg, mais en moyenne autour de 220 kg et mesure 1,2 m long. Bien que l’espérance de vie maximum d’une tortue sauvage soit inconnue, on estime leur espérance moyenne à 150 à 200 ans. C’est la plus grande tortue vivante, endémique aux neuf îles de l’archipel.

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SORTES DE TORTUES Terrestres

Posté par othoharmonie le 28 janvier 2014



La tortue charbonnière à patte rouge est une tortue américaine.

Description de cette image, également commentée ci-après

La tortue charbonnière à pattes jaunes est la troisième plus grande espèce de tortue terrestre du monde (hors espèces fossiles) et la plus grande d’Amérique du Sud. La taille moyenne est de 40 à 50 cm de long mais certains individus de 70 cm ont été observés.

Gopherus est un genre de tortues terrestres originaires des régions désertiques d’Amérique du Nord.

La tortue sillonnée est une tortue que l’on trouve dans une étroite bande en Afrique sahélienne : Mauritanie, Sénégal, Mali, Niger, Tchad, Soudan et Éthiopie. Elle mesure, à l’âge adulte, 80 cm de long pour un poids d’une centaine de kilogrammes. Les femelles sont plus petites et ne dépassent pas les 60 kg.

 

La tortue léopard est une tortue que l’on trouve dans le centre-est et du sud de l’Afrique. Elle mesure 70 cm de long à l’âge adulte. Sa longévité est d’au moins 50 ans. Cette espèce de tortue est exclusivement herbivore.

 

220px-Geochelone_denticulataLa tortue de Kleinmann ou tortue d’Égypte (Testudo kleinmanni) est une tortue d’Afrique.

Malacochersus tornieri est une espèce de tortue. Dans les pays anglo-saxons, on l’appelle pancake tortoise ou tortue crêpe, du fait que sa carapace est très plate. Elle vit en Tanzanie et au Kenya.

La tortue à soc d’Afrique du Sud est une espèce africaine.

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LE FAUCON ET LA TORTUE

Posté par othoharmonie le 26 janvier 2014

 

 LEGENDES INDIENNES

 

290px-Astrochelis_radiata1Un jour, le faucon défia la tortue à la course et la tortue répondit qu’elle n’accepterait qu’à condition que l’épreuve dure au moins quelques jours.

 Après avoir réfléchi, l’oiseau se soumit à son exigence et ils prirent le départ, l’une trottinant, l’autre virevoltant à loisir, persuadé qu’il n’aurait aucune peine à arriver le premier.

 Insensible au mépris qu’affichait la rapace, la tortue s’enterra lentement et, invisible à l’œil exercé de son concurrent, se fraya le chemin suivant une ligne droite en direction du but, sans jamais arrêter un seul instant. 

Le faucon, sûr de lui et insouciant vola à sa guise, s’arrêtant ici et là, au gré de sa fantaisie, en visitant parents et amis qu’il savait établis dans les parages, faisant sa cour à quelque aimable oiselle rencontrée au hasard de ses haltes. 

Il fit tant de détours et se reposa si souvent que, lorsqu’il parvint en vue du but, ce fut pour voir la tortue, sortant enfin de la galerie souterraine qu’elle avait inlassablement creusé, gagner la course qu’il avait cru remporter sans conteste… et sans effort.

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La Tortue d’Esope

Posté par othoharmonie le 26 janvier 2014

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Analyse De Jupiter et de la Tortue. 

  Un jour Jupiter manda les Animaux. Il voulait pour se récréer, les voir tous ensemble, et en considérer la diversité. Ceux-ci obéirent, et accoururent à grande hâte. La Tortue seule se fit attendre, et si longtemps, qu’on crut qu’elle ne viendrait pas. Elle arriva pourtant, mais la dernière ; et sur ce qu’on s’en plaignait, elle voulut représenter qu’avant que de partir, il lui avait fallu transporter sa maison en lieu de sûreté ; ce qui lui avait fait, disait-elle, perdre beaucoup de temps. Mais l’excuse fut si peu goûtée, qu’on ne lui donna pas le temps de la faire valoir. À peine eut-elle commencé à parler de sa maison, que Jupiter, qui voulait être obéi, et sans délai, la lui mit sur le dos. De là vient qu’en punition de sa faute, elle la porte encore aujourd’hui.

analyse des Fables d’Esope

ZEUS ET LA TORTUE

 Zeus, célébrant ses noces, régalait tous les animaux.

Seule, la tortue fit défaut.

Intrigué de son absence, il la questionna le lendemain : « Pourquoi, seule des animaux, n’es-tu pas venue à mon festin ?

— Logis familial, logis idéal ! » répondit la tortue.

Zeus indigné contre elle la condamna à porter partout sa maison sur son dos.

C’est ainsi que beaucoup préfèrent vivre simplement chez eux que de manger richement à la table d’autrui.

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Le Lièvre considérant la Tortue qui marchait d’un pas tardif, et qui ne se traînait qu’avec peine, se mit à se moquer d’elle et de sa lenteur. La Tortue n’entendit point raillerie, et lui dit d’un ton aigre, qu’elle le défiait, et qu’elle le vaincrait à la course, quoiqu’il se vantât fièrement de sa légèreté. Le Lièvre accepta le défi. Ils convinrent ensemble du lieu où ils devaient courir, et du terme de leur course. Le Renard fut choisi par les deux parties pour juger ce différend. La Tortue se mit en chemin, et le Lièvre à dormir, croyant avoir toujours du temps de reste pour atteindre la Tortue, et pour arriver au but avant elle. Mais enfin elle se rendit au but avant que le Lièvre fut éveillé. Sa nonchalance l’exposa aux railleries des autres Animaux. Le Renard, en Juge équitable, donna le prix de la course à la Tortue.

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Tortue noire du nord

Posté par othoharmonie le 26 janvier 2014

 

220px-Wadang-xuanwuLa Tortue noire du nord ou Guerrier noir (chinois : Xuanwu, pinyin : xuán wǔ, japonais : Genbu) est l’un des quatre animaux totem des orients et du zodiaque chinois. C’est aussi l’un des cinq animaux fantastiques de la théorie des cinq éléments.

Associée au Nord et à l’eau, sa forme daterait de la dynastie Zhou. Son nom chinois est composé de xuán, « obscur », et de , « guerrier », sa carapace évoquant une armure. Également appelée « tortue-serpent », elle est en général représentée comme une tortue autour de laquelle s’enroule un serpent. Cette figure pourrait être à l’origine du mythe prétendant que le mâle de la tortue étant souvent impuissant, la femelle s’unit avec un serpent. Cette croyance est à l’origine du symbolisme contradictoire de l’animal : sacré depuis l’antiquité parce que portant sur son dos la représentation de l’univers, il représente parfois l’immoralité. Pour réintroduire une certaine logique, on attribue parfois le défaut à une variété particulière, le bīe, ingrédient de la fameuse « soupe de tortue ».

La tortue noire est le plus important des animaux totems de l’astrologie car elle gouverne le quartier nord du zodiaque où se situe l’étoile polaire, axe du ciel, et les astérismes présidant à la naissance, à la mort et à la longévité.

Sous la forme de Zhenwudadi, xuanwu est également un dieu taoïste. La tortue noire le nom d’un dieu astral.

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Légende de Zhenwuldali, Dieu Astral la Tortue Noire

Posté par othoharmonie le 26 janvier 2014

 

ZhenwuZhenwudadi  « Empereur Zhenwu » ou Xuanwushangdi « Empereur Xuanwu » est un dieu taoïste stellaire qui gouverne le ciel septentrional. Il a également une fonction militaire et est assimilé à l’Empereur du Nord Bei Di.

Son nom d’origine, Xuanwu, est celui de l’ensemble des sept maisons astrales du nord dans le zodiaque chinois. C’est une combinaison de deux caractères : xuan (sombre) évoque le ciel ; wu, « militaire », vient du fait qu’on distingue dans les astérismes xuanwu la forme d’une tortue fantastique (Tortue Noire) dont la carapace évoque une armure. Cette connotation n’est pas étrangère à la faveur que lui a accordée l’empereur Yongle des Ming qui l’appréciait comme dieu guerrier. Le caractère xuan fut par la suite changé pour ne pas enfreindre le tabou portant sur le nom de l’alchimiste divinisé Zhao Xuanlang. On choisit pour le remplacer le caractère zhen, « véritable ».

La coutume voulait que les empereurs donnent un titre à leurs divinités de prédilection. Zhenwu reçut son titre d’empereur (dadi, « grand empereur ») en 1303 sous les dynasties Yuan.

L’empereur Yongle des Ming accorda sa faveur à Zhenwudadi. La divinité stellaire Wenchangdijun, dont le premier caractère peut se lire « littérature », avait été promu patron des lettrés et des examens impériaux par les empereurs Tang et Song. L’administration impériale étant composée de deux catégories de fonctionnaires, civils et militaires, il était naturel qu’une autre divinité taoïste dont le nom comportait le caractère wu, « militaire », soit introduite au palais. Yongle ordonna que des oratoires consacrés à Zhenwudadi soient installés dans les administrations. En 1412, il décida la construction de temples sur le mont Wudang, siège de l’école taoïste Quanzhen du Sud depuis la dynastie Yuan. Plus de 200 000 soldats furent affectés à ce chantier sous la direction de Zhang Xin, marquis de Longping.

Comme beaucoup de divinités, sa naissance fut miraculeuse. Présenté comme le 82e avatar de Laozi, il serait né dans la famille royale du pays Sans désir ; sa mère le conçut dans un rêve où elle avalait le soleil, et le mit au monde à l’issue d’une grossesse exceptionnellement longue. Il abandonna son droit au trône pour se consacrer à l’ascèse sur le mont Wudang et devint immortel. L’Empereur de jade lui donna sa charge divine de gouverneur du ciel septentrional.

le Culte à Zhenwu : Les sept maisons astrales de Xuanwu comprennent le chariot de la Grande Ourse, appelé beidou et l’astérisme nandou. Les astérismes dou ont une place particulière dans l’astrologie chinoise ancienne. On en distingue quatre, correspondant aux quatre orients, mais les deux réellement importants sont celui du sud, nandou, situé dans le sagittaire, qui gouverne les naissances, et celui du nord, beidou, qui gouverne les décès. On prie Zhenwudadi, gouverneur du ciel septentrional et du chariot de la Grande Ourse, pour demander la longévité.

Le Nord est associé à l’eau ; le dieu est donc sollicité en cas d’inondation, mais aussi d’incendie. Sous les Ming, un temple de Zhenwudadi existait dans le palais impérial afin d’y solliciter la protection contre ces calamités.

Son anniversaire est le 3 du 3e mois lunaire.

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Tortue Noire ou Gardien Céleste

Posté par othoharmonie le 24 janvier 2014

 

images (4)Les 28 maisons astrales sont divisées en quatre secteurs renfermant chacun sept constellations. Ces quartiers sont associés à des créatures fantastiques que l’on nomme les quatre gardiens célestes. Il s’agit en l’occurrence du Dragon d’azur de l’est, de la Tortue noire du nord, du tigre blanc de l’ouest et de l’Oiseau vermillon du sud.

Histoire des quatre gardiens célestes La notion des quatre dieux astraux remonte à l’Antiquité. Leur représentation n’est toutefois pas celle qu’on leur connaît aujourd’hui. Le tigre était autrefois représenté par une licorne tandis que l’oiseau l’était par un phénix. Des manuels anciens évoquent également d’autres figures affichant néanmoins quelques ressemblances avec les figures actuelles. Ils mentionnent en effet un gardien céleste de l’ouest possédant des griffes de tigre ou encore un gardien céleste de l’est étant un parent du dragon. On soulignera que l’origine exacte de la représentation des quatre gardiens célestes demeure à ce jour inconnue.

Les quatre gardiens célestes. La plus ancienne des gardiens célestes est la tortue noire. Egalement connue sous le nom de « tortue-serpent » ou de « tortue et serpent », la tortue noire est habituellement représentée par une tortue autour de laquelle est enroulée un serpent. La tortue noire est une créature sacrée que la mythologie chinoise associe souvent à l’immoralité (la légende raconte en effet que la tortue mâle étant souvent impuissante, la tortue femelle s’est unie avec un serpent). En tant que dieu astral, la tortue noire joue un rôle de première importance dans les destinées dans la mesure où les astérismes du ciel nordique se trouvent près de l’axe du ciel. Le dragon d’azur de l’est possède toutes les caractéristiques du dragon en général qui symbolise le pouvoir, la sagesse et la force. Il est également associé à la prospérité et la chance. En ce qui concerne l’oiseau vermillon du sud, il emprunte les spécificités du phénix, symbole de la résurrection et souvent associé au soleil. Pour ce qui est du tigre, celui-ci est habituellement associé à la puissance. Suivant un manuel ancien, un tigre blanc apparût pour la première fois sur la tombe d’un grand roi. La couleur blanche de ce tigre en fait également une créature magique dotée en plus d’une longévité hors du commun (la légende veut qu’un tigre ayant survécu plus de cinq cents ans devienne blanc).

En astrologie chinoise, la notion des quatre animaux célestes se base et est associé au système des cinq éléments

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Tortue de Kemp

Posté par othoharmonie le 24 janvier 2014

 

290px-Padre_Island_National_Seashore_-_Kemps_Ridley_Sea_TurtleLepidochelys kempii est une espèce de tortue de la famille des Cheloniidae. En français elle est appelée Tortue de Kemp, Ridley de Kemp ou Tortue bâtarde.

L’espèce est fortement menacée de disparition.

On rencontre cette tortue dans l’Océan Atlantique de la Nouvelle-Écosse au Mexique et jusqu’en Europe, et bien sûr, sur le site principal de nidification à Rancho Nuevo dans la municipalité d’Aldama au Tamaulipas mais parfois aussi sur Padre Island au Texas . L’autre espèce du genre Lepidochelys vit dans l’Océan indien.

On estimait en 1947 à 47 000 le nombre de femelles reproductrices qui venaient pondre. Ce chiffre a plongé à quelques centaines dans les années 1970 puis, grâce aux efforts de protection, a remonté aux alentours de 1 000 femelles.

Cette tortue s’appelle tortue de Kemp en l’honneur de Richard M. Kemp, le citoyen de Key West en Floride qui a fait parvenir un spécimen à Samuel Garman de Harvard pour qu’il l’identifie.

Les deux espèces de Lepidochelys partagent le nom de « tortue bâtarde ».

Les principaux groupes évolutifs relatifs sont décrites ci-dessous par philogénie selon Hirayama, 1997, 1998, Lapparent de Broin, 2000, and Parham, 2005 

Comme toutes les tortues marines, elle est principalement menacée par les activités humaines et la chasse qu’elle subit. La pêche au chalut étant particulièrement mortelle. Malgré la protection aussi bien sur les plages que la limitation des captures accidentelles par les chalutiers grâce au dispositif d’exclusion des tortues, la population n’augmente que très lentement. On pense que cela est également dû à la pollution du Golfe du Mexique autour de l’embouchure du Mississippi et de l’Alabama qui limite le développement des juvéniles.

Elle est protégée au Mexique depuis les années 1960 et signalée par l’UICN comme en danger depuis décembre 1970. Elle est inscrite sur la liste rouge comme espèce en danger critique d’extinction.

Au Guatemala où il n’est pas interdit d’en récolter les œufs durant la période de ponte, l’association Arcas mène aussi sur le terrain un projet de protection de l’espèce grâce à l’action d’écovolontaires.

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La tortue dans l’écriture chinoise

Posté par othoharmonie le 24 janvier 2014

 

téléchargement (2)La tradition chinoise associe aux origines de l’écriture les noms des Trois Augustes, Sanhuang. Le premier des empereurs mythiques, Fuxi, dont le  » règne  » correspond à l’âge pastoral (Néolithique antérieur), enseigna aux hommes la chasse, la pêche et l’élevage. Il institua le mariage et inventa les Huit Trigrammes : Bagua, d’après le Diagramme du Fleuve, Hetu, que lui porta le Cheval-Dragon sorti du fleuve Jaune, ou, selon d’autres sources, en s’inspirant de l’Écrit de la rivière Luo, Luoshu, inscrit sur le dos de la Tortue… Ce ne sont pas là des caractères d’écriture, mais des symboles graphiques obtenus par la combinaison de trois lignes horizontales, pleines ou brisées en leur milieu, selon qu’elles représentent le principe masculin (yang) ou féminin (yin) régissant l’univers. Redoublés, les trigrammes génèrent les soixante-quatre hexagrammes du traité de divination qu’est le Classique des mutations, Yijing, capables de représenter la totalité des objets et des phénomènes du Ciel, de la Terre et de l’Homme. 

 Fuxi, ou Fu Hsi, selon la mythologie chinoise, est le frère et l’époux de Nugua. Tandis que cette dernière gouverne la terre, Fuxi dirige le ciel. Dans leurs représentations, tous deux sont dotés d’une queue de dragon.

 Une légende raconte qu’un homme labourait ses champs lorsqu’il entendit le grondement du tonnerre. Il. ordonna à son fils et à sa fille de rentrer dans la maison, accrocha une cage en fer sous son avant-toit et attendit la foudre armé d’une fourche en fer. Soudain, un coup de tonnerre retentit accompagné d’un éclair, et le monstrueux dieu du tonnerre Leigong apparut, brandissant une hache. L’homme chargea alors Leigong avec sa fourche, le poussa dans la cage et verrouilla la porte. La pluie et le  vent cessèrent aussitôt.

Le lendemain matin, l’homme décida de se rendre au marché voisin dans le but d’acheter des épices pour faire mariner le dieu. Avant de partir, il interdit à ses enfants de donner quoi que ce fût à manger ou à boire à Leigong. Dès que l’homme fut parti, Leigong se mit à supplier les enfants de lui donner ne serait-ce qu’une goutte d’eau. Bien qu’obéissants, les enfants cédèrent. A peine l’eau avait-elle touché les lèvres de Leigong qu’il recouvrit sa force et fit exploser la cage. Avant de partir, il remercia les enfants et leur donna une de ses dents, qu’il leur conseilla de planter. Les enfants mirent la dent en terre, et elle donna naissance à une plante portant une courge.

  La pluie se mit alors à tomber, et lorsque l’homme revint du marché, la terre était recouverte d’eau. L’homme installa ses enfants en sécurité à l’intérieur de la courge, puis il construisit un bateau et monta jusqu’au ciel sur les flots déchaînés.

Là, il frappa à la porte et supplia le seigneur du paradis de mettre fin à l’inondation. Ce dernier ordonna alors au dieu de l’eau d’arrêter le déluge. Le dieu de l’eau obéit avec une diligence telle que les eaux diminuèrent instantanément, et le bateau s’écrasa sur terre, entraînant l’homme dans la mort.

Les enfants survécurent car la courge avait amorti leur chute.

Les enfants se révélèrent être les survivants de l’inondation. Ils devinrent connus sous le nom de Fuxi. Lorsqu’ils furent adultes, le jeune homme suggéra à la jeune femme de faire des enfants. Celle-ci était réticente: ils étaient frère et sœur.   

Elle finit par accepter à condition que son frère l’attrapât. Fuxi se lança à la poursuite de sa sœur, et ainsi furent inventés les rites du mariage. La jeune femme prit alors le nom de Nugua.

Selon une autre version de la légende, les deux jeunes gens voulaient se marier et avoir des enfants, mais ils savaient qu’ils devaient obtenir la permission des dieux. Ils escaladèrent alors une montagne sacrée, et chacun édifia un feu de joie au sommet. Les fumées des deux feux se mêlèrent, signe que Nugua et Fuxi interprétèrent comme la permission de se marier. Au bout d’un certain temps, Nugua mit au monde une boule de chair. Fuxi découpa la boule en de nombreux morceaux avec une hache, et transporta les fragments jusqu’au ciel en grimpant sur une échelle. Une bourrasque éparpilla les morceaux de chair à travers le monde. Lorsqu’ils touchèrent le sol, ils devinrent des êtres humains. C’est ainsi que la terre fut repeuplée.                                                                                                                          

  Les plus belles illustrations de Fuxi et Nüwa proviennent de tombes de la région de Tourfan, à l’ouest de la Chine. Elles sont datées du quatrième au huitième siècle de l’ère chrétienne, époque où cette région était tokharienne. Ces deux divinités ont des queues de serpent. Fuxi tient une équerre, symbole du ciel carré et masculin, et Nüwa tient un compas, symbole de la terre ronde et féminine. Chez les anciens Indo-européens, le ciel était carré et la terre était ronde, alors que pour les Chinois, le ciel rond était posé sur la terre carrée. En outre, Fuxi et Nüwa sont accompagnés par deux soleils. Dans des tombes des Hittites datant d’il y a environ 4000 ans, on trouve des représentations similaires de deux jumeaux, garçon et fille, accompagnés par deux soleils. Ces jumeaux seraient ce que les textes hittites appellent le dieu Soleil du Ciel et la déesse Soleil de la Terre.

Pour connaître la suite, retrouver le site d’origine ici … http://jjpvoyages.fr/chine003.htm

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La petite Tortue

Posté par othoharmonie le 21 janvier 2014

LEGENDES Amérindiennes

 

220px-Chersina_angulata_Angulate_Tortoise_Cape_Town_4 Suite à la création de la Grande Île sur le dos de la Grande Tortue, les animaux, réunis en conseil, décidèrent qu’il fallait plus de lumière.

 Ils chargèrent alors la Petite Tortue de trouver une solution à ce problème de ténèbres.

 Ingénieuse, la Petite Tortue saisit de grands éclairs et elle fabriqua un grand feu qu’elle fixa dans le ciel. Ainsi fut créé le Soleil.

 Rapidement, le conseil se rendit compte que toutes les parties de la Grande Île n’étaient pas bien éclairées. Après intense réflexion, le conseil décida de donner un mouvement au Soleil.

 La Tortue des marais fut chargée de creuser un trou de part en part de la Grande Île de façon à ce que le Soleil puisse faire une rotation complète autour de la Grande Île, donnant ainsi une alternance de lumière et de noirceur. Ainsi furent créés le jour et la nuit.

 Dans le but d’éviter une noirceur totale, lors de la rotation du Soleil, la Petite Tortue fut mandatée de trouver un substitut au Soleil afin d’éclairer la nuit.

 Elle créa donc la Lune qui devint la douce compagne du Soleil. Le Soleil et la Lune eurent de nombreux enfants, les Étoiles, qui sont dotés de vie et d’esprit comme leurs parents. 

En souvenir de sa participation à la création des astres, la Petite Tortue fut nommée gardienne du ciel.

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Les tortues d’eau douce

Posté par othoharmonie le 21 janvier 2014

 

250px-Tortue_floride_franceLes tortues aquatiques sont des tortues qui passent leur vie dans ou à proximité immédiate de l’eau douce. Elles possèdent une carapace généralement beaucoup moins bombée que les tortues terrestres et des pattes plus ou moins palmées. Leurs pattes sont des palettes natatoires, contrairement aux tortues terrestres qui ont des pattes massives munies de griffes. Elles sont carnivores alors que les tortues terrestres sont herbivores.

On parle aussi de tortue dulçaquicole (d’eau douce) ou palustre pour la distinguer de la tortue marine (chélonioidé) vivant en pleine mer et contrairement à celle-ci elles ne constituent pas du tout un groupe monophylétique.

Il n’existe qu’une seule tortue non chélonioidé et qui vit naturellement aussi dans l’eau de mer : Chelodina siebenrocki vit dans l’eau douce et s’aventure dans les mangroves.

Il existe une multitude d’espèces de tortues d’eau, mais toutes ne sont pas adaptées à l’élevage en aquaterrariums.

Votre décision doit se baser sur plusieurs critères :

La taille de l’animal adulte. Certaines tortues peuvent en effet atteindre 30 cm.
C’est l’une des principales raisons pour lesquelles leurs propriétaires s’en séparent en les confiant à un refuge animalier ou, pire, en les relâchant dans un étang ou un lac – une pratique interdite en raison de son impact potentiel sur l’écosystème local.

La durée de vie de la tortue. Sachez que les tortues d’eau vivent parfois jusqu’à 50 ans ! La législation en matière d’espèces protégées. Certaines espèces sont menacées d’extinction. Pour votre achat, privilégiez les magasins spécialisés, qui sont à même de vous fournir tous les conseils utiles sur les lois nationales et internationales relatives à la protection des espèces et de la nature. Vous serez ainsi assurés d’acquérir un animal en parfaite santé et de respecter les réglementations en vigueur.

Quelle que soit l’espèce choisie, vos tortues vous entraîneront dans un monde fascinant.

 

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La Tortue à nez de cochon

Posté par othoharmonie le 21 janvier 2014

 

238px-Pig-Nosed_Turtle_Carettochelys_insculpta_Underside_2000pxCette espèce se rencontre en Nouvelle-Guinée et dans le Territoire du Nord en Australie.

La tortue à nez de cochon est une espèce unique en son genre pour une tortue d’eau douce. Elle mesure environ 55 cm de long pour un poids de 22 5 kg pour les plus grandes. Leur carapace est uniformément grise sur le dos avec une texture rappelant le cuir tandis que le plastron est couleur crème. Les pattes sont transformées en nageoires comme chez les tortues de mer. Le nez ressemble au groin du cochon d’où son nom. Le mâle se distingue de la femelle par sa queue beaucoup plus longue.

Alimentation de ma Tortue :

C’est un animal omnivore consommant une grande variété de plantes et d’animaux mais son alimentation préférée semble être les feuilles et les fruits d’un figuier australien.

Ce sont des tortues uniquement aquatiques et seules les femelles sortent de l’eau pour pondre dans le sable.

C’est la seule tortue dont les œufs n’éclosent que dans l’eau. Elle les pond très haut sur les berges, ainsi ils éclosent lors des grandes crues, le meilleur moment pour les petits.

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La Tortue boîte

Posté par othoharmonie le 21 janvier 2014

 

250px-Indo-Chinese.box.turtle.arpL’expression de tortue boîte désigne plusieurs espèces existantes de tortues. Ce nom peut se référer aux tortues du genre Cuora ou Pyxidea qui sont d’origines asiatiques ou du genre Terrapene originaire d’Amérique du Nord. Bien que proches par la forme de leur carapace, ces trois genres ne font pas partie d’une même famille car celles-ci vivent dans des habitats différents, ont une alimentation différente et ont une apparence différente. Les tortues boîtes sont devenues populaires dans le domaine des animaux de compagnie. Leurs besoins pour survivre en captivité sont pourtant complexes et leurs captures ont des effets néfastes sur les populations sauvages. Les tortues vivent couramment jusque 20 ans et certaines peuvent parfois atteindre un âge allant de 40 à 50 ans.

Les tortues nord américaines sont omnivores. Elles se nourrissent de fruits, d’insectes, de vers, de racines, de fleurs, de poissons, de grenouilles, d’œufs,… Les jeunes tortues sont surtout carnivores avant de devenir au fil des années herbivores mais elles ne se nourrissent pas de feuilles vertes.

Une récente étude du Davidson College a révélé que les tortues boîtes pouvaient produire des sons de 75 dB. Ce son peut effrayer les prédateurs. Les tortues nord américaines Terrapene carolina peuvent se combattre lors des périodes de reproduction. En général, elles essaient de retourner leur adversaire pour que celui-ci reste coincé sur sa carapace.

La destruction des habitats des tortues est le plus grand danger pour ces tortues. La destruction des forêts pour l’agriculture a réduit les populations de tortues. Leurs territoires sont découpés par de dangereuses routes.

Un autre problème est la capture des tortues pour le commerce d’animaux de compagnies. Des études ont démontré que des milliers de tortues étaient enlevées chaque année de leurs habitats dans différents états américains (Texas, Louisiane). Une bonne partie de celles-ci meurent avant même d’atteindre les magasins à cause de mauvaises conditions de transport (hydratation, nutrition…). Des lois ont rendus cette pratique illégale dans plusieurs états américains.

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Le colibri, gros plan

Posté par othoharmonie le 19 janvier 2014

 

220px-Phlogophilus_hemileucurus_+_Paphinia_cristata_-_Gould_-_Humm._161Fascinants par leur taille minuscule, les colibris, qui passent de fleur en fleur pour trouver le nectar qui constitue l’essentiel de leur alimentation, sont capables d’un vol extrêmement performant et rapide. Battant des ailes plusieurs dizaines de fois par seconde – de sorte, qu’en vol, il est impossible de distinguer ces dernières –, les « oiseaux-mouches », comme ils sont surnommés, sont les seuls oiseaux à savoir voler en marche arrière.

1. La vie des colibris

1.1. De petits oiseaux amateurs de nectar

Indépendants et plus ou moins agressifs, les colibris vivent en général en populations lâches. Ils présentent, selon les espèces, diverses manières de se nourrir et d’occuper l’espace. Les « territoriaux » exploitent des végétaux à fleurs très riches en nectar et ont tendance à se contenter de territoires restreints qu’ils défendent âprement à coups de bec contre tout intrus. Ils se déplacent peu, à l’inverse des « trappeurs » qui, s’intéressant à des fleurs moins mellifères, doivent nécessairement couvrir davantage de terrain pour subvenir à leurs besoins. Les « généralistes » ne se contentent pas seulement du nectar des fleurs ; ils sucent aussi le jus s’écoulant des fruits abîmés ou trop mûrs, capturent des insectes en vol ou explorent les fleurs et les feuilles à la recherche de ceux qui se seraient englués dans le suc. Les colibris « chapardeurs » pillent même les toiles d’araignée, dont ils s’approprient adroitement les victimes. Pour recueillir le nectar, les colibris « perceurs », comme le colibri féerique, Heliothryx barroti, ou le colibri à épaulettes, Eupherusa eximia, percent la base des longues corolles, car leur bec est trop court pour s’introduire jusqu’au fond.

Une langue pour récolter le nectar

Une langue pour récolter le nectar


La langue des colibris est un remarquable outil. La scission en deux branches, l’enroulement des bords en deux gouttières longitudinales et la présence de fines excroissances favorisent la rétention du suc des fleurs. La langue est également protractile, c’est-à-dire capable de saillir nettement hors du bec, grâce aux deux muscles latéraux de la langue qui passent sous le crâne, puis remontent par-dessus pour se fixer enfin à la hauteur des fosses nasales, tout près de la base du bec.

Des oiseaux polygames

Chaque année, à la saison des amours, la recherche d’un ou d’une partenaire est l’occasion de parades ritualisées. Dans les forêts tropicales à la végétation dense, le mâle se contente souvent de démonstrations assez statiques, préférant demeurer immobile et se fier à sa voix pour séduire une femelle. Pourtant, la plupart des colibris sont de si piètres chanteurs qu’ils doivent unir leurs faibles gazouillis pour être audibles. Ces chœurs réunissent plus de cent participants chez l’ermite à brins blancs, Phaethornis superciliosus. Ailleurs, la parade des mâles donne lieu à un véritable ballet aérien auquel s’associe généralement la femelle. Toutefois, les femelles de certaines espèces se posent plus volontiers sur une branche proche pour assister aux évolutions de leur mâle.

Le colibri, gros plan dans OISEAUX 320px-Sparkling_Violet-ear_%28Colibri_coruscans%29_11Après l’accouplement, la femelle abandonne le mâle. Elle assumera seule les exigences de la ponte, de la couvaison et de l’élevage des jeunes.

1.2. Un nid construit par la femelle

Installé sur une fourche d’arbre, sur une liane, dans un cactus ou à l’extrémité d’une large feuille (sur sa face inférieure), le nid du colibri, très élaboré chez certaines espèces, peut être très volumineux, représentant jusqu’à vingt fois la taille de l’oiseau. Mais il se réduit parfois à une délicate cupule, guère plus grosse qu’une demi-noix.

Le nid est l’œuvre exclusive de la femelle. Celle du colibri lucifer, Calothorax lucifer, n’attend d’ailleurs pas d’avoir trouvé un partenaire pour en réaliser la construction. Réunissant de la mousse, des fibres, des tigelles, des brins d’herbe, des débris d’écorce, de la bourre et même du duvet, elle élabore rapidement un édifice soigné. Il faut une quinzaine de jours et des centaines d’allers et retours à la femelle du saphir à oreilles blanches, Hylocharis leucotis, pour bâtir la douillette coupe de mousse dont elle fixe l’assise à l’aide de toiles d’araignée et qu’elle tapisse de poils fins, prélevés sur des galles du chêne.

Récolte tous azimuts

Pour rendre le nid le plus confortable possible, les colibris utilisent des matériaux variés. Les lichens sont très recherchés, car ils offrent à la fois un camouflage précieux et une bonne protection contre les infiltrations d’eau de pluie. Les qualités adhésives des fils et des toiles tissés par les araignées et certaines chenilles servent tantôt à ceinturer les divers éléments du nid, tantôt à fixer celui-ci sur son support, notamment lorsque la construction est élaborée à l’extrémité d’une feuille retombante. Dans ce dernier cas, les observateurs ont noté que la longueur de la feuille choisie et la façon dont elle retombe sont des paramètres fondamentaux : il ne faut pas que la feuille soit susceptible d’être retournée par le vent, ce qui condamnerait les œufs.

La femelle du colibri thalassin, Colibri thalassinus, laisse pendre, à l’extérieur de son nid, des brins d’herbe dont la verticalité favorise l’écoulement des gouttes de pluie.

Tous les matériaux sont bons, qu’ils soient d’origine végétale, animale ou humaine. Au Costa Rica, des colibris ont été observés prélevant des cheveux sur la tête d’observateurs parfaitement immobiles, sans doute pour en tapisser l’assise de leur nid, comme s’il s’agissait de bourre végétale. Dans certains cas, des colibris se livrent au pillage de nids d’autres espèces. Une femelle de colibri thalassin a ainsi été vue profiter des absences de la propriétaire d’un nid occupé par des petits pour y voler de la mousse.

1.3. Des centaines de voyages pour nourrir les poussins

Ce sont le plus souvent deux œufs qui sont pondus, à 48 heures d’intervalle. Comparativement à la taille de certains colibris, ces œufs sont assez volumineux, bien que leur poids soit, en moyenne, compris entre 0,4 et 1,4 g à peine. Les plus petits œufs de colibris mesurent entre 8 et 11 mm de long, ce sont ceux du colibri d’Hélène, Mellisuga helenae ; les plus gros, ceux du colibri géant, Patagona gigas, peuvent atteindre 20 mm. Quelle que soit l’espèce considérée, les œufs sont toujours d’un blanc uni et de forme elliptique. Leur taille ne les prive cependant pas d’une résistance satisfaisante aux menus accidents qui peuvent se produire, par exemple à l’occasion de coups de vent.

L’incubation nécessite de deux à trois semaines. Durant cette période, la femelle ne dispose que de brefs moments de répit pour trouver à se nourrir. Comme elle est seule à couver – le mâle, généralement, n’assure pas le relais même si quelques exceptions existent –, toute variation trop importante de température en son absence menace les embryons. L’assiduité de la femelle à couver se traduit dans certains cas par la persistance à couver durant plusieurs semaines des œufs non fécondés et dépourvus d’embryon, ou dont l’embryon est mort.

À l’éclosion, les poussins de colibris brisent leur coquille par des coups répétés qu’ils donnent de leur bec court. Très vite, celui-ci se développe, facilitant ainsi le nourrissage des petits par la femelle. Comme tous les oiseaux nidicoles (littéralement « qui aiment le nid »), les jeunes colibris sortent de l’œuf à un stade de développement peu avancé et doivent achever leur croissance en demeurant à l’abri du nid. Les poussins sont presque nus à l’éclosion, si l’on excepte de rares plaques d’un court duvet. Leurs paupières sont soudées et leurs globes oculaires se devinent sous la peau fine et quasi transparente. Au tout début de leur existence, les poussins ne réagissent donc nullement à la vue de leur mère. Ce sont les vibrations qu’elle imprime au nid lorsqu’elle se pose au bord de ce dernier qui stimulent la nichée. Les petits dressent le cou, d’abord obliquement en raison de la faiblesse de leurs muscles, puis verticalement, le bec largement ouvert. Quand leurs yeux s’ouvrent, au bout d’une semaine environ, les jeunes pointent tout naturellement leur bec vers leur mère.

Lorsque la femelle du colibri part à la recherche de nourriture, elle stocke les matières alimentaires qu’elle récolte dans la partie supérieure de son tube digestif. Il s’agit de nectar, pur ou mêlé de minuscules insectes vite ramollis par un début de digestion. De retour au nid, elle distribue la nourriture à ses poussins par régurgitation dans le gosier béant de ses petits, en y enfonçant profondément le bec. Allant et venant sans cesse durant cette période où les jeunes dépendent totalement d’elle pour leur survie, la femelle renouvelle l’opération deux ou trois fois chaque heure, soit plusieurs dizaines de fois par jour.

Après environ deux à trois semaines, les petits colibris abandonnent le nid. Ils sont alors capables de voler et se livrent à des simulacres de vols nuptiaux, véritables exercices d’entraînement qui annoncent les futures parades.

1.4. Voler aussi en reculant

134px-050305_Brown_Violet-ear_crop dans OISEAUXQu’il s’agisse de parcourir un territoire, de se livrer à des déplacements migratoires à la recherche de nourriture ou d’attirer l’attention d’une femelle, l’existence du colibri se déroule essentiellement dans les airs. Au cours de toutes ses activités, le colibri se déplace à la force de ses ailes. Il est assez rare de voir cet oiseau marcher, et, même lorsqu’il lui faut changer de place sur une branche, il préfère voler brièvement plutôt que d’avoir recours à ses modestes pattes.

Malgré sa petite taille, il est un authentique champion du vol et sa vitesse est surprenante. Selon des études pratiquées en soufflerie citées par l’Américain Scott Weidensaul, le colibri à gorge rubis, Archilochus colubris,atteint 43 km/h, et quelques espèces tropicales vont jusqu’à 70 km/h. Certains ornithologues estiment que les colibris seraient capables de voler à 95 km/h ou même de dépasser les 100 km/h dans la nature, sans doute aidés par de puissants vents favorables.

Les colibris sont, par ailleurs, les seuls oiseaux au monde capables de voler en marche arrière.

Un rythme spectaculaire

L’oiseau-mouche peut filer droit dans les airs, pratiquer le vol stationnaire ou reculer en modifiant simplement l’incidence de ses ailes, c’est-à-dire leur angle d’attaque dans l’air. Mais, quel que soit le mode de vol qu’il choisit, le rythme de ses battements d’ailes, incroyablement rapide, ne varie pas. De l’ordre d’une cinquantaine ou d’une soixantaine par seconde, l’ornithologue français J. Berlioz en retient les valeurs de 78 et même 200 – ce qui constituerait le record absolu – chez certaines espèces.

1.5. Milieu naturel et écologie

L’altitude et la latitude importent peu aux colibris, que l’on rencontre sur tout le continent américain, de l’Alaska à la Terre de Feu, des forêts de plaines aux hautes montagnes. Le colibri détenteur du record d’altitude est le métallure de Stanley, Chalcostigma stanleyi, qui vit sur les pentes des volcans équatoriens, au-dessus de 3 800 m.

Aux épaisses forêts tropicales, les colibris préfèrent souvent les milieux moyennement boisés, les habitats ouverts parsemés de buissons, ou même les régions subdésertiques. En effet, ces oiseaux qui nichent souvent à moins de cinq mètres du sol s’accommodent mal des très grands arbres. De plus, les forêts pluviales ne recèlent pas toujours les fleurs qui leur conviennent.

Les colibris sont plus rares dans les régions arides. Ainsi, le saphir Xantus, Hylocharis xantusii, qui vit dans la presqu’île de Basse-Californie, à la très maigre végétation, et le colibri à queue courte, Myrmia micrura, qui fréquente le littoral aride du sud de l’Équateur et du nord-ouest du Pérou, sont des cas extrêmes. Se nourrissant du suc des cactées, ils dépendent du pic des cactus (Melanerpes cactorum) ou de certains insectes aux puissantes mandibules pour entamer l’enveloppe épaisse de ces plantes coriaces.

Le colibri roux, Selasphorus rufus, qui atteint l’Alaska, est l’espèce la plus septentrionale. L’espèce qui s’étend le plus au sud est le colibri du Chili, Sephanoides sephaniodes. Présent à l’ouest de la cordillère des Andes, il atteint la Patagonie. On l’observe en Terre de Feu et jusqu’aux îles Malouines.

D’amples mouvements migratoires

Description de l'image  Myrmia micrura.jpg.Ces oiseaux-mouches aux répartitions extrêmes qui nidifient dans les régions tempérées n’y disposent souvent plus d’une nourriture assez abondante, en hiver quand fleurs et insectes se raréfient. L’arrivée de la mauvaise saison est l’occasion de mouvements migratoires dont l’ampleur peut surprendre si l’on considère la petitesse de ces oiseaux. Pourtant, leurs performances sont élevées et leur musculature autorise des déplacements rapides et à grande échelle. Le colibri roux, par exemple, niche sur une étroite bande depuis l’Alaska jusqu’à l’Arizona et hiverne au Mexique. Les trajets les plus spectaculaires sont accomplis par le colibri à gorge rubis,Archilocus colubris, qui occupe en été la moitié est des États-Unis et l’extrême sud-est du Canada, et hiverne au sud du Mexique et en Amérique centrale. Ces oiseaux sont parfois victimes d’un coup de froid tardif une fois revenus sur leurs lieux de nidification les plus septentrionaux.

Certains parmi les colibris se contentent de voler au-dessus des terres ou de longer la côte du golfe du Mexique. D’autres oiseaux relient la Floride à la péninsule mexicaine du Yucatán, parcourant plus de mille kilomètres d’une traite au-dessus des flots.

Une bonne résistance au froid

Au Québec, l’ornithologue Arthur C. Bent a observé des colibris ayant résisté à une température inférieure à 0 °C pendant plusieurs jours et à un enneigement de 15 cm ; les oiseaux se nourrissaient alors de menus insectes engourdis.

Les colibris sédentaires habitant des zones montagneuses intertropicales, à plusieurs milliers de mètres d’altitude dans les Andes, présentent une adaptation aux baisses nocturnes de température. Leur métabolisme chute et ils entrent dans une léthargie accompagnée d’un ralentissement des rythmes respiratoire et cardiaque, avec baisse de la température interne. Chez le colibri de Clémence, Lampornis clemenciae, on compte de 480 à 1 200 battements cardiaques à la minute, pour une température ambiante de l’ordre de 30 °C dans la journée. La nuit, lorsque la température a chuté de moitié, son rythme cardiaque tombe à 36 pulsations à la minute.

Un engourdissement provisoire est également constaté chez certains colibris, dont le métallure à gorge de feu (Metallura eupogon). Chez ces espèces montagnardes, la température corporelle nocturne est légèrement inférieure à 20 °C, c’est-à-dire à la moitié de la température diurne.

Des oiseaux pollinisateurs

Seuls oiseaux du Nouveau Monde à se nourrir essentiellement de nectar, les colibris jouent un rôle certain dans la pollinisation. Il reste à prouver que certaines fleurs ne pourraient exister sans les colibris qui, eux-mêmes, disparaîtraient en l’absence de ces fleurs ; mais il est établi que quelques fleurs, dont celles à corolle tubulaire, ont besoin d’espèces de colibris déterminées pour assurer leur pollinisation dans des proportions importantes. Des adaptations botaniques sont apparues sur certaines fleurs. Ainsi, tant qu’une fleur de Centropogon n’est pas visitée par un colibri, ses étamines sont orientées vers le bas. Lorsqu’un colibri vient en prélever le nectar, son crâne heurte les étamines et se couvre de pollen ; ces dernières se relèvent alors et dégagent le pistil, qui pourra recevoir à son tour le pollen véhiculé par un autre colibri. De même, lorsque le campyloptère violet, Campylopterus hemileucurus, visite une fleur de Rasizea spicata, le pistil, d’abord relevé, s’abaisse dès que les étamines ont été délestées de leur pollen.

De rares prédateurs

En raison de leur petite taille et de leur vol extrêmement véloce, les colibris n’ont pour ainsi dire pas de prédateurs réguliers. De plus, ils se montrent fort agressifs et n’hésitent pas à foncer sur rivaux, intrus ou prédateurs, en cherchant à les piquer avec le bec, avant de s’esquiver prestement.

Les plus gros d’entre eux sont parfois la proie de certains faucons, et les serpents arboricoles s’attaquent de nuit aux colibris somnolents. Enfin, les petites espèces seraient susceptibles de se prendre dans les grosses toiles d’araignées. Le chercheur Scott Weidensaul cite également des captures occasionnelles par des libellules, des mantes religieuses, et même par des poissons et des grenouilles, qui s’empareraient des colibris pendant leur bain.

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Hécatombe de dauphins

Posté par othoharmonie le 19 janvier 2014

 

Le Point.fr – Publié le 24/08/2013 à 19:06

Plus de 300 dauphins se sont échoués sur la côte atlantique américaine cet été. Les scientifiques peinent à trouver la cause de ce carnage.

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C’est une hécatombe. Entre le 1er juillet et le 20 août, 299 cadavres de Grands Dauphins ont échoué sur les plages de la côte atlantique américaine, du New Jersey à la Virginie. Le taux de mortalité est sept fois supérieur à celui d’un mois d’été habituel. En Virginie, en temps normal, on compte en moyenne sept cadavres de dauphins par mois. Mais en juillet, on a dépassé les 80, soit plus de deux animaux par jour. Idem dans le New Jersey, où on en a trouvé une quarantaine, des mâles, des femelles, des bébés, la plupart morts ou mourants. L’agence fédérale National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) a classé cette épidémie massive dans la catégorie « mortalité inhabituelle », ce qui permet de débloquer des moyens d’urgence pour étudier la cause des décès.

Les scientifiques ont donc opéré toutes sortes de prélèvements sur les cadavres qui ne sont pas trop décomposés. Ils ont détecté chez certains des lésions pulmonaires, d’autres sont très maigres, mais pour l’instant, la raison de leur mort leur échappe encore. Une cause possible serait le morbillivirus, un virus de la famille de la rougeole, que l’on a trouvé dans les tissus d’un animal échoué dans le New Jersey. Ce virus s’est déjà manifesté il y a plus de 25 ans. En 1987, il a tué quelque 740 dauphins sur les côtes de l’Atlantique. Les biologistes ont mis trois ans à le détecter. Ils pensent que d’autres espèces de dauphins qui vivent en haute mer et qui sont porteurs sains de cette maladie les auraient contaminés. 

Hécatombe de lamantins et pélicans

En attendant, le carnage continue, ce qui inquiète fortement les scientifiques, car plus de 20 000 dauphins doivent passer dans ces eaux dans les mois à venir, au cours de leur migration. Et ce n’est pas tout. Une autre maladie mystérieuse, et tout aussi meurtrière, ravage l’estuaire de l’Indian River en Floride, un des écosystèmes marins les plus riches des États-Unis. Cela a commencé l’été dernier avec la mort brutale de trois lamantins près de Cap Canaveral. Depuis, quelque 280 autres sont morts, ainsi qu’une cinquantaine de dauphins et plus de 300 pélicans.

Là encore, les scientifiques n’ont rien trouvé jusqu’ici et ne savent même pas s’il s’agit de la même maladie. Car les morts ne se ressemblent pas. Les lamantins, apparemment en bonne santé, meurent de manière foudroyante, certains ont encore de la nourriture dans la bouche. Les dauphins et les pélicans, en revanche, sont très mal en point, extrêmement émaciés, comme s’ils mouraient de faim. En outre, ces animaux ne mangent pas la même chose. Les dauphins et les pélicans se nourrissent de poissons, les lamantins sont herbivores. 

Algues ou pollution ?

Un grand dauphin (Tursiops truncatus)Selon les scientifiques, des algues pourraient être à l’origine de ce désastre écologique. Depuis quelques années, elles ont envahi les eaux de l’estuaire, remplaçant peu à peu les tapis d’herbes marines qui servent de nourriture et d’habitat à toutes sortes d’espèces. D’après l’autopsie, l’estomac des lamantins était plein d’une algue rouge, appelée gracileria. Ce type d’algue n’est pas nocif, mais les parois intestinales des mammifères montraient des symptômes d’irritation. « Notre première idée, c’est qu’il y a un rapport avec les algues, quelque chose dans les sédiments absorbés par l’algue ou un de ses composants », expliquait une scientifique au magazine Wired. Les poissons qui consomment aussi ces algues pourraient à leur tour empoisonner les pélicans et les dauphins.

Mais, bizarrement, les autres animaux amateurs d’algues, comme les tortues de mer, ne semblent pas touchés par l’épidémie, pas plus d’ailleurs que les autres oiseaux. Pour le moment, aucune toxine n’a été décelée dans les fonds sous-marins. Selon les biologistes, il y aurait d’autres causes possibles. Cet estuaire fragile qui abrite plus de 4 000 espèces différentes est de plus en plus pollué, en partie à cause de l’urbanisation galopante, mais aussi des rejets d’engrais, du changement climatique, de l’acidification des eaux… Le gouverneur de Floride, Rick Scott, un républicain pur et dur, a beaucoup assoupli les règles de lutte contre la pollution et réduit les financements destinés à la recherche scientifique. Il a notamment mis son veto à une étude de deux millions de dollars dont le but était d’étudier les eaux de l’estuaire.

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Animal Totem 2014, le Papillon

Posté par othoharmonie le 19 janvier 2014

Message reçu et transmis par Caroline Leroux, communicatrice animalière

CommonBlue(male)PolyommatusIcarus(LynneKirton)Jun2005

En 2013 nous avons été amenés par les énergies de Maître Condor à faire le ménage dans nos vies, à transmuter le vieux pour mieux renaître de nos cendres (le Phoenix) et à visiter le Grand Vide (l’Éther) en accélérant consciemment et quotidiennement notre rythme vibratoire (Air), question de bien vivre tous les changements intérieurs et extérieurs… Lorsque je me suis assise pour contacter et remercier le Condor de son aide, j’ai vu passer, dans mon 3e œil, une rapide apparition d’une grande beauté annonçant avec une légèreté déconcertante (c’est presque choquant lorsqu’on est en présence du Condor), les couleurs et les énergies chamaniques de 2014. J’ai nomméDame Papillon et, pour être plus précise dans mon cas, une Monarque ! J’utilise ici sciemment le féminin, car il est clair pour moi que 2014 sera empreinte d’une énergie toute féminine — tout comme 2013 résonnait avec les qualités à la fois guerrières et pacifiées du masculin ! C’est, personnellement, ce que j’ai trouvé le plus ardu durant l’année qui se termine, ayant l’habitude de bien fonctionner dans le Yin ou le féminin, je ne comprenais pas toujours ce que je devais faire, mais Maître Condor a su me guider, via mon intuition, à guérir et à mieux utiliser les forces du masculin en moi… Soit le « focus », la capacité à mettre mes limites sainement (dire « non » à ce qui ne nous sert plus ou nous gruge), le détachement, mieux planifier, organiser et décider en fonction de ce qui est en alignement et surtout, ce qui vibre de la façon la plus élevée ! 2013 a été une année qui a offert plusieurs opportunités de guérir le masculin blessé à travers toutes les transmutations qui nous ont été suggérées… Alors, qu’est-ce que le papillon nous fera découvrir, expérimenter en 2014 ? Commençons par faire un survol des aspects les plus vastes des énergies chamaniques du papillon :

À titre d’insecte, les premières énergies du papillon sont :

- La Résilience

- L’Adaptabilité

- La Collectivité

L’Élément Air :

- L’élévation de notre fréquence vibratoire, le mental, l’intuition, la communication sous toutes ses formes…

- Le Détachement

- La Légèreté et la Joie, à titre de choix

La transformation par la création consciente. Cette transformation se fait en 4 étapes :

1. L’Œuf

2. La Chenille

3. Le Cocon

4. Le Papillon

- Apprendre à goûter le nectar dans votre incarnation

- L’Opportunisme et le juste moment pour chaque chose.

L’ Âme en tant que point de référence

- Ce qui est ‘au-delà’ du temps

- La Méditation et la Respiration Prânique

Fichier: Brehm.jpgOuf, on ne s’ennuie pas avec Dame Papillon ! Plongeons donc immédiatement dans un approfondissement de ces multiples aspects, question de mieux comprendre, expérimenter et, j’ose dire, de mieux utiliser toutes ses forces chamaniques qui vous guideront et vous aideront, si vous « ouvrez la porte » à Dame Papillon bien sûr.Qu’est-ce que cela veut dire pour chacun d’entre nous ?

Chaque attribut, chacune des énergies chamaniques proposées par le papillon se situe sur deux niveaux de conscience. Le premier symbolise ce que nous verrons et expérimenterons sur notre planète, en tant que collectivité, en 2014. Le second niveau nous amène à voir comment ces attributs sont ou ne sont pas éveillés, développés en nous, individuellement. Lorsque vous avez l’impression qu’il vous « manque » une énergie, une qualité, une force quelconque, il suffit d’une intention, répétée au besoin, d’une douce invitation et le papillon se posera sur vous pour mieux éveiller ce qui est simplement endormi en vous. Oui, c’est aussi simple que ça ! Alors, allons-y…

Comme le papillon est un insecte, il nous amène les forces de la résilience et de l’adaptabilité, qui sont deux énergies qui adombrent cette famille d’êtres. Cela indique que vous serez amenés à découvrir votre propre résilience et votre capacité à vous adapter cette année… Une suggestion ici : célébrez ces aspects en vous, car ce faisant, vous les rendez plus « actifs » dans votre vie. Pour ce qui est de la collectivité, une énergie très présente chez les insectes, elle porte un bémol parce que nous parlons ici du papillon, un insecte capable aussi d’individualité. Cela veut dire que vous serez appelés à voir à la fois comment vous vivez en collectivité, quelle est votre « famille d’appartenance » au niveau vibratoire, quels sont vos engagements envers cette collectivité tout en ayant, en même temps, un regard sur vous-mêmes en tant qu’individus. Il ne vous est aucunement demandé de vous sacrifier pour une collectivité, mais bien d’observer ou sont vos appartenances, quels sont vos engagements, votre fréquence vibratoire, tout en étant en PAIX avec vos limites, et ce qui caractérise votre expression individuelle (surtout dans ce qui pourrait être perçu comme un « défaut »)… Un petit mantra ici : JE SUIS CE QUE JE SUIS… et c’est parfait ainsi !

L’an passé, le Condor nous a fait visiter amplement l’élément AIR, mais sa demeure première se trouvait dans l’ÉTHER, ce qui nous amenait une dimension de profondeur, de force, mais aussi de lourdeur, de confusion dans notre vécu. L’élément AIR, tel que transporté par Dame Papillon est totalement pur et nous annonce une année remplie de ce qui caractérise parfaitement cet aspect…

L’élévation des fréquences vibratoires de notre planète continuera, telle qu’entamée il y a plusieurs années, à notre demande et pour notre plus grand bien. Nous retrouvons dans tout ce qui vient d’être mentionné, à la fois ce qui peut être perçu comme un « problème » et, en même temps, sa solution. En effet, l’élévation des fréquences vibratoires de la terre peut être vécue à la fois comme très confortable ou très inconfortable, dépendamment de votre conscience et de votre volonté à suivre ou à résister à ce mouvement qui est présentement naturel et irréversible.

Tout ce qui a trait au mental, c’est-à-dire aux pensées que vous entretenez envers vous-mêmes et autrui, ainsi que tout ce qui a trait aux communications au sens propre comme au sens figuré (avec les humains, les animaux, les végétaux, les mondes invisibles, notre Soi Divin, etc.) sera « en vedette » en 2014. On peut donc s’attendre à avoir des problèmes avec tous nos multiples outils technologiques de communication, mais voilà que cette porte ouverte est aussi une invitation à mieux communiquer avec nous-mêmes et avec les autres. Dame papillon vous demande de porter attention à vos mots (vecteurs d’une grande puissance bien souvent mal utilisée qu’on appelle en sanskrit la « Matrica Shakti ») et de mieux choisir ce qui « sort de votre bouche ».

Observez aussi, sans tomber dans l’obsessif, les pensées que vous entretenez envers vous-mêmes et envers les autres, car les pensées sont précurseurs des paroles et vous permettent de voir avec clarté dans quelle fréquence vous vous situez, quelle « voix » vous avez choisi d’écouter ! Sachez que malgré la cacophonie incessante de nos pensées et la diversité spectaculaire de nos expériences sur terre, IL N’EXISTE EN NOUS QUE DEUX SEULES FRÉQUENCES POSSIBLES, DEUX VOIX INTÉRIEURES QUE NOUS POUVONS CHOISIR D’ÉCOUTER : L’AMOUR (et ses saveurs telles que la joie, la paix, l’accueil, la gratitude, etc.) OU LA PEUR (et tous ses déguisements tels que la honte, la colère, la culpabilité, la comparaison, le jugement, etc.). QUELLE VOIX ÉCOUTEZ-VOUS EN CE MOMENT MÊME ?

Animal Totem 2014, le Papillon dans PAPILLON 179px-Polyommatus_icarus-01_%28xndr%29Le détachement sera, à nouveau cette année, une force à éveiller et/ou à cultiver, car, justement, cette « façon d’être » vous permettra d’avoir le recul nécessaire pour bien vous observer sans jugement et pour faire un choix différent lorsque c’est ce que vous désirez. Pour plusieurs personnes, le détachement est perçu, à tort, comme de la froideur… Dame papillon vous suggère de voir ceci autrement et de découvrir, si ce n’est pas déjà fait, l’incroyable force tranquille qui se cache derrière le détachement. Il ne vous est pas suggéré d’ignorer ou d’écraser les ressentis de votre corps émotionnel, la partie de notre être probablement la plus méprisée et la moins bien comprise dans notre monde ! Dame Papillon vous suggère simplement une toute autre façon d’entrer en relation avec vos émotions, une autre façon de régler ce qui est perçu comme un problème… (Et nous ne sommes pas habitués à voir les choses de cette façon !). Il s’agit pour vous ici de trouver la vibration de la joie et de la légèreté « en vous » pour être en relation avec vous-mêmes et faire de la place aux véritables inspirations/solutions pour guérir ou pour agir de façon efficace, face à nos « problèmes ». Cela ne peut jamais se faire dans la peur, la colère, le jugement ou la compétition, car lorsque nous sommes dans ces fréquences, nous sommes en contraction et nous nous fermons à notre propre guidance naturelle.

Nous avons tous visité et revisité nos drames personnels jusqu’à épuisement et, de plus, nous vivons dans une société qui se nourrit de drames… Est-ce que le drame est une nourriture pour vous ? Observez sans jugement sur vous-mêmes (car la réponse risque d’être positive pour un grand nombre d’êtres, ne serait-ce qu’un peu)… Ce qui vous est suggéré ici est l’observation, avec détachement, de ce qui se passe en vous afin de faire un choix conscient. Quelle voix est-ce que je désire écouter, de quoi est-ce que je désire me nourrir (car les pensées, les croyances sont nos premières nourritures) ?

L’augmentation de vos fréquences vibratoires en utilisant les énergies chamaniques de la LÉGÈRETÉ et de la JOIE, est la clé qui vous est offerte par Dame Papillon pour entrer en relation de façon différente avec vous-même et avec votre entourage.La légèreté et la joie vibrent naturellement à une fréquence élevée et ces deux énergies seront particulièrement « disponibles » en vous et autour de vous, en 2014. Cet allègement, suite au passage du puissant Maître Condor, est de plus en plus palpable depuis novembre 2013 !

Il ne faut pas déduire ici que l’année 2014 sera exempte de difficultés, de lourdeurs ou de choses douloureuses… Après tout, les « changements planétaires » se poursuivent et la dualité reste présente dans les projections mentales de plusieurs d’entre nous. Il ne vous est pas demandé non plus de voguer à travers vos vies de façon « déconnectée », superficielle ou volage, qui seraient, si on veut, les expressions mal intégrées des forces chamaniques du papillon et qui seront des possibles mécanismes de fuite en nous et autour de nous… Ce qui est suggéré ici est d’observer vos pensées, vos paroles, avec détachement, de faire des choix pour savoir quelle voix, quelle fréquence vous voulez nourrir et privilégier un rapport avec vous-mêmes qui vibre dans la JOIE et la LÉGÈRETÉ.

Pour vous aider à développer cette nouvelle façon d’être, des nouvelles habitudes de vie, Dame Papillon est porteuse d’un autre outil puissant qu’elle vous offre : celui de la transformation par la CRÉATION CONSCIENTE ! Avant de poursuivre, Dame Papillon aimerait que je vous transmette ce message au sujet de la créativité :

« Chères âmes, sachez que vous êtes d’abord et avant tout des êtres créateurs et qu’il vous est impossible de ne pas créer… Cela se fait tout seul, comme une respiration qui durerait à l’infini, mais sans que vous en ayez conscience, la plupart du temps. Vous ne pouvez pas « prendre une pause » et arrêter ce puissant mouvement de vie, car la création est votre essence divine pure. Dans ce que vous appelez une journée, soit vous créez/attirez du « positif », soit vous créez/attirez du « négatif ». Il n’y a jamais de jugement posé sur ce que vous créez sauf peut-être votre propre jugement… Il vous sera demandé deux choses en cette année qui vient, en harmonie avec les énergies que je vous apporte :

- Observez ce que vous créez, par défaut ou par choix, de façon détachée… laissez aller toutes formes de jugements

- Redevenez conscients de votre processus de création et prenez-en la maîtrise… pour mieux lâcher prise par la suite ! »

La transformation « totale » étant la force chamanique la plus connue du papillon, nous entrons ici dans le « vif » du sujet. Avec le Condor, nous avons été appelés à visiter notre inconscient (l’Éther) et à faire l’expérience de transformations/transmutations inévitables, au niveau planétaire et individuel. Par moments, nous avons tous eu l’impression de subir et non pas de choisir, car ceci est l’apanage même du travail sur l’inconscient. Notre allié Maître Condor nous apportait TOUTE LA FORCE NÉCESSAIRE POUR EFFECTUER CE TRAVAIL « DE FOND », ces « petites ou grandes morts » physiques, émotionnelles, psychiques et mentales, en acceptant de ne pas tout comprendre, de ne pas tout savoir du pourquoi du comment…

La transformation amenée par Dame Papillon nous demande une réappropriation CONSCIENTE de notre processus créatif. Les transformations vécues seront plus choisies et il vous sera demandé une plus grande participation par la création appliquée aux 4 étapes transformatives du papillon. Tout ce que nous créons dans la vie doit passer par ces 4 stades, alors examinons-les de plus près, et voyons comment ils peuvent être transposés dans nos vies de façon concrète :

1- Le stade de l’œuf symbolise ici la naissance d’une idée, d’une inspiration qui nous fait vibrer. Si elle nous touche, nous fait vibrer, nous choisissons de « garder » cette idée/inspiration, de méditer dessus, de l’incuber, en quelque sorte. Cela peut aussi être la naissance d’une nouvelle façon de voir, d’une nouvelle habitude de vie ou d’une « qualité » qui émerge… Mais le précurseur est toujours reçu mentalement, sous forme d’idées, d’inspirations (le mental à titre de porte d’entrée !).

2- Le stade de la chenille est fascinant, car il exige de dépasser nos peurs, de nourrir et de développer cette idée/inspiration en posant des gestes plus concrets. La chenille n’est pas toujours très « belle » et la symbolique ici est de ne pas se laisser décourager par ce qui « remonte en nous » qui n’est pas toujours jugé comme étant « beau »… et l’accueillir inconditionnellement avec détachement. Cela fait partie du processus de laisser remonter ce qui pourrait bloquer l’accomplissement de cette création, sans y résister, mais sans s’y attacher, sans pour autant abandonner notre idée. Il est nécessaire de garder notre intention fermement sur le résultat final, littéralement comme si c’était accompli dans l’ici/maintenant. Et la morphologie même de notre chenille nous indique le chemin : Tous les petits poils qui recouvrent son corps sont des antennes qui permettent de rester bien connectés à nos intuitions pour demeurer dans la sensation que tout est accompli et afin de savoir ce qu’il y a à faire, concrètement. De plus, avec ses multiples pattes, nous comprenons qu’il faut bouger physiquement, avancer avec conviction et faire ce qui doit être fait (apprendre ou développer ce qui doit être appris ou développé) pour que notre idée voie le jour ! La chenille découvre et construit les fondations nécessaires.

3- Le stade de la chrysalide (le cocon) est une puissante métaphore ! Rendus ici dans notre processus de transformation par la création consciente, nous construisons notre propre cocon c’est-à-dire que nous faisons en sorte d’organiser notre vie pour favoriser les transformations inévitables qui résultent de notre travail. À l’intérieur même du concept de la transformation par la création consciente, le stade du cocon nous révèle aussi le « juste moment » pour faire les choses, donc nous sommes guidés à savoir quand construire le cocon et quand cette phase est terminée.

Le cocon est construit autour de notre idée, notre inspiration, mais aussi autour de nous — et c’est différent d’une personne à l’autre — afin de permettre le lâcher-prise suprême, celui où on PERMET À NOTRE IDÉE, À NOTRE INSPIRATION DE PRENDRE FORME EN NOUS, DE NOUS TRANSFORMER DE LA FAÇON LA PLUS PARFAITE QUI SOIT, sans aucun effort ou contrôle de notre part. Ce stade, où plusieurs personnes prennent peur et abandonnent leur projet, doit être vécu avec détachement, une certaine passivité et beaucoup de douceur… Et il peut être très confortable si on s’y abandonne consciemment en permettant le travail intérieur. Un conseil ici : Entourez-vous de « sons », de musique, de mantras qui vous élèvent vibratoirement, qui vous font du bien, vous nourrissent et nourrissent votre projet… La métamorphose vécue dans le stade de la chrysalide est grandement facilitée par toutes les ondes sonores « en résonnance » avec vous ou avec votre idée, vos inspirations, vos projets. Vous « saurez » ce qui convient en portant attention à ce qui vous rend de « bonne humeur », ce qui vous touche, vous calme ou vous amène à une sensation d’expansion de conscience, d’euphorie.

La fin de ce stade s’exprime par un grand inconfort dans l’immobilité, une sensation d’avoir besoin de bouger, de faire éclater ce qui vous tient confinés (que ce soit mentalement, physiquement ou émotionnellement). Cela signifie que vous êtes prêts à mettre au monde votre création !

4- Le stade du papillon est ce que l’on peut aisément nommer comme la mise au monde et l’envolée de notre créativité. Il y a une énergie qui nous est soudainement disponible et nécessaire pour « briser le cocon », en sortir et prendre notre envol dans l’expression la plus raffinée, la plus belle — dans le vrai sens du mot « beauté » — de notre projet. Une fois cette dernière énergie déployée — ce qui correspond au dernier coup à donner pour matérialiser quelque chose, s’assurer que tout est en place, s’organiser concrètement, trouver nos alliés, etc. — le stade du papillon est l’accomplissement, l’expansion de l’être dans sa nouvelle création. On reçoit, on récolte, on profite et surtout on célèbre la beauté de ce qui est. On peut, pendant un laps de temps indéterminé, car individuel à chacun, s’approprier, s’identifier à cette création consciente, à cet accomplissement, pour mieux les goûter.

En effet, il est bon de noter que l’animal totem de 2014, le papillon dans sa forme réalisée, possède, sur ses pattes, des petits « récepteurs » qui lui permettent de goûter les plantes et les fleurs sur lesquelles il se pose ! Le message est clair ici : les énergies cette année seront particulièrement bien alignées pour que vous puissiez mieux goûter la vie, dans sa BEAUTÉ, sa JOIE et sa LÉGÈRETÉ. Si c’est quelque chose de déjà « installé » pour vous eh bien tant mieux, il n’y en aura que plus, mais si c’est quelque chose de plus « difficile » pour vous, si vous êtes devenus trop sérieux — après l’intense passage de notre ami le Condor (ce qui a été le cas pour moi) — eh bien ce mouvement sera grandement facilité pour vous, à votre demande et en accueillant simplement le papillon dans votre vie.

En plus de tous ces cadeaux incroyables que sont la légèreté, la joie, la beauté et le « mode d’emploi » de la transformation par la création consciente, Dame Papillon nous invite aussi à nous (re)connecter avec notre âme, le véhicule de notre essence divine qui se situe « au-delà » du temps physique. Lorsque notre conscience est toujours uniquement « dans le temps » nous perdons notre vitalité (ce qu’on appelle le vieillissement). La méditation, sous toutes ses formes, est encouragée encore une fois cette année, mais la forme méditative la plus facile sera celle qui nous amène à transcender dans la lumière de notre Être… pour mieux nous en nourrir, quotidiennement si possible. Une pratique régulière de la méditation de type transcendantale change notre vie de façon extraordinaire, car elle nous permet de baigner dans CE QUE NOUS SOMMES VRAIMENT, c’est-à-dire, pur AMOUR, et donc de nous détacher de la souffrance et de la lourdeur des drames humains.

217px-Lasiommata_megera_LC0066 dans PAPILLONPhysiquement, le papillon (comme plusieurs autres insectes), est fait pour respirer « par ses cellules » ou ce qu’on pourrait appeler la respiration prânique. Ceci lui confère une force et une santé extraordinaires, durant sa courte vie, mais appliqué à une vie humaine, cela nous donne de solides indications sur ce que nous pouvons faire en 2014, pour amener notre corps physique, notre corps émotionnel et notre corps mental, à un niveau de vitalité et de santé jusqu’ici jamais expérimenté. La respiration cellulaire est aussi une excellente préparation à… la méditation !

Je terminerai ici ce grand message sur les énergies chamaniques du papillon en vous invitant à porter attention à un détail supplémentaire. En effet, lorsque vous appellerez à vous le papillon pour mieux intégrer ses énergies, OBSERVEZ QUEL PAPILLON SE PRÉSENTE ET PLUS PRÉCISÉMENT, DE QUELLES COULEURS IL EST ! Ceci vous fournira des détails supplémentaires et personnels sur l’année qui s’en vient pour vous. Pour ma part, tel que mentionné, c’était un papillon Monarque. Les merveilleuses couleurs d’orange et de jaune doré qui ornent ses ailes m’indiquent que je travaillerai surtout avec mon deuxième et troisième chakra, correspondant respectivement à ma créativité (justement), ma capacité à faire des choix (2e) et comment j’exerce mon pouvoir dans la vie (3e). C’est fascinant et je constate déjà que je suis personnellement « en transformation » par rapport à ces deux thématiques.

Le noir et le blanc des extrémités des ailes du Monarque m’indiquent aussi que je vais continuer mon travail sur l’équilibre, la guérison du Yin (féminin) et du Yang (masculin), en moi.

Il y a donc une invitation qui vous est lancée, d’aller plus loin, si le cœur vous en dit, dans votre exploration personnelle des énergies chamaniques de Dame Papillon !

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Ce fut un plaisir pour moi de recevoir cette information « annuelle », les énergies chamaniques de Dame Papillon qui ont déjà commencé à adombrer notre planète. J’espère de tout cœur que ce texte facilitera votre créativité, l’expansion de votre âme, plus de joie, de légèreté et de beauté dans votre vie. Cela est mon but premier !

Paix & lumière à vous, vos proches et vos animaux-compagnons.

Caroline Leroux

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La carapace de la tortue

Posté par othoharmonie le 18 janvier 2014

 

tortue-prehistorique-4La caractéristique des tortues est d’avoir une carapace. Elles héritent ce trait des chéloniens. Pour la plupart d’entre elles, leur carapace est formée d’os, de cartilage et d’écailles elles-mêmes constituées de kératine. Les Trionychidae ont quant à elles une carapace molle, car elles ne synthétisent pas de kératine. La Tortue luth possède elle un cuir épais à la place des écailles. Il en est de même pour Apalone spinifera et la Tortue à nez de cochon.

Malacochersus tornieri est une tortue dont la carapace, à peine ossifiée, est flexible. Vivant sur des pentes rocheuses, elle peut ainsi se glisser dans des anfractuosités. Elle se gonfle d’air et les bords de sa dossière épousent les reliefs de sa cachette.

Les tortues peuvent subir des dommages étonnamment graves à leur carapace.
Des fissures profondes ou des pertes d’os peuvent guérir.

La carapace est formée de deux parties : La partie dossière et la partie ventrale ou plastron. Le pont osseux relie les deux parties. Les plaques osseuses qui la composent sont appelées ostéodermes et sont formées par les côtes, de la ceinture pelvienne et scapulaire, du rachis qui assurent la rigidité et la solidité de la carapace. La colonne vertébrale adhère à la carapace. La partie intérieure de la carapace est formée d’une soixantaine d’os parcourus par des nerfs et des vaisseaux sanguins, c’est un organe vivant. Les écailles kératinisées (quand elles sont présentes) constituent une couche fine superficielle et recouvrent en quinconce les plaques dermiques, ce qui assure une plus grande rigidité. Les carapaces des espèces aquatiques sont plus plates que celle des représentants terrestres et peuvent ne pas posséder d’écailles mais être recouvertes d’un cuir épais. De plus, pour être plus légères et plus agiles dans l’eau, les carapaces de ces tortues sont équipées de fontanelles. Elles sont également plus plates pour être plus hydrodynamiques. Pour d’autres espèces encore, la carapace est peu ossifiée et donc molle.

Certaines tortues, notamment les tortues boîtes, possèdent un plastron articulé en avant pour protéger la tête et les membres antérieurs, chez d’autres espèces comme les Kinixys, c’est la dossière qui est articulée pour protéger les membres postérieurs. D’autres espèces (Kinosternon) possèdent une articulation supplémentaire pour protéger complètement les membres postérieurs. Dans le cas où la carapace est fermée, il est très difficile d’y insérer une lame de couteau.

Chez de nombreuses espèces, le fait que le plastron présente une forme concave ou convexe permet de déterminer le sexe de l’individu. En effet, pour des raisons d’accouplement, le plastron des mâles doit être concave pour épouser la forme convexe de la dossière de la femelle.

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La Tortue Caouane

Posté par othoharmonie le 18 janvier 2014

 

290px-Caretta_caretta_060417w2Caretta caretta est une espèce de tortues de la famille des Cheloniidae. En français elle est appelée Caouanne, Tortue caouanne, Tortue carette ou Caret.

C’est une espèce de tortues marines en forte voie de régression, qui fait localement l’objet d’un plan de restauration.

Cette espèce, peu pélagique, fréquente habituellement les eaux tempérées et parfois les eaux tropicales et subtropicales. C’est la seule tortue nidifiant hors des tropiques. Regroupées par plusieurs centaines d’individus, elles sont capables de parcourir des distances considérables depuis leur site de vie pour rejoindre les lieux de ponte. En Méditerranée, où l’on observe cinq des sept espèces de tortues marines, la tortue caouanne est l’espèce la plus commune[2]. Elle est également la tortue la plus commune dans l’ouest atlantique.

Plusieurs lieux de ponte sont connus dans le monde et y compris en Méditerranée orientale par exemple en Turquie, Israël, à Chypre, dans les îles Ioniennes, en Tunisie, Libye et même encore en Sicile. En Atlantique de l’Ouest, elles vont pondre du Mexique jusqu’en Virginie.

La caouanne, carnivore, se nourrit de nombreux crustacés et mollusques; elle peut peser jusqu’à 160 kg mais le poids moyen d’un adulte est de 105 kg. Elle peut mesurer 1,25 m mais en moyenne les adultes mesurent 1,10 m. Dédiés à la nage en haute mer, les membres de cette grande tortue marine servent à la fois de propulseurs (pattes antérieures) et de gouvernail (pattes postérieures).

Sa carapace est en forme de cœur, aplatie, sa largeur est d’environ 76 % de sa longueur. Sa tête est assez longue (environ 28 % de la longueur de la carapace) et très large. On distingue deux paires d’écailles préfrontales sur la tête et un bec corné puissant. La carapace se reconnait pour avoir cinq paires de plaques latérales, une paire antérieure contiguë à la plaque précentrale et trois paires de plaques inframarginales sur le plastron. Comme la tortue imbriquée, elle possède deux griffes à chaque nageoire.

La dossière est brun rougeâtre avec des taches claires, son plastron est jaune pâle avec des taches orange diffuses. Le nouveau né est noir, comme les autres tortues marines mais ses pattes sont claires.

Comme pour les autres tortues marines, les femelles ne viennent pondre que toutes les deux ou trois saisons. L’âge de la maturité sexuelle est estimé à plus de 10 ans. La plupart des caouannes qui atteignent l’âge adulte vivent plus de 30 ans voire plus de 50 ans.

Son régime alimentaire est à prédominance carnivore et s’alimente de méduses, crustacés, de coquillages, de poissons, de mollusques et de physalies.

Dans la méditerranée la ponte se situe d’avril à septembre sur les plages de sable fin. Les femelles accostent pour pondre de 4 à 7 fois par saison et déposent de 64 à 198 œufs à chaque fois. L’incubation dure de 45 à 65 jours. Les adultes se regroupent près des sites de nidification pour s’accoupler avant la ponte.

Quand elles quittent leur nid terrestre à la naissance, les tortues marines combinent la perception de différents signaux pour s’orienter. Elles sont sensibles à la lumière. Près des côtes, où l’eau est peu profonde, cette tortue se sert probablement aussi de l’orientation des vagues. À distance, durant sa migration et dans l’obscurité des profondeurs marines, elle maintient le cap en se servant du champ magnétique terrestre. Ces tortues sont ainsi sensible à la latitude en fonction du champ magnétique terrestre et de son inclinaison. Ainsi de très jeunes tortues caouanne placées, peu après leur éclosion, en bassin reproduisant des conditions de champ magnétique d’autres régions (Porto Rico et Cap-vert, situés sur leur route migratoire habituelle à la même latitude (20 ° N), mais à des longitudes différentes) se sont rapidement orientées dans la direction qu’elle prendraient dans cet environnement (respectivement vers le NE et vers le SE).

L’origine du mot « Caret » est mal connu, mais il date du XVIe siècle et pourrait être un emprunt aux langues des caraïbes via l’espagnol. En Nouvelle-Calédonie, elle est appelée « Grosse tête ». Le terme scientifique caretta étant une latinisation du terme utilisé par les francophones « Caret ».

En kali’na, langue des amérindiens vivant près des grands sites de pontes en Guyane française et au Suriname, le nom de la tortue  luth est Kawana. Ce nom pourrait avoir été emprunté en français pour désigner la caouanne.

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