La Pie TOTEM : l’Accumulation des Connaissances, l’Intelligence, le Nettoyage

Posté par othoharmonie le 13 mars 2017

 

Cet oiseau étant un charognard, il contribue à nettoyer l’environnement. Par conséquent, ses plumes servent à nettoyer et à purifier un corps malade et faire des rituels de guérison.

Dans la culture des Indiens Lakota, ces plumes noire et blanche du bout des ailes représentent une jeune Indienne aux cheveux de jais vêtu d’une tunique blanche. Les Pies Bavardes sont des oiseaux à la tête noire et au plumage brillant, apparentés aux Corneilles et souvent considérés comme l’espèce la plus intelligente de la famille des corvidés. Chez ces oiseaux, l’organisation sociale et l’adaptabilité sont extrêmement développées. Étant réputées pour voler tout ce qu’elles arrivent à transporter, les Pies ont le talent de trouver un usage à tout ce qu’elles découvrent.

LA PIE

Lorsque la Pie se manifeste à nous, c’est pour nous informer qu’une abondance de connaissances et d’informations – le plus souvent de nature secrète, occulte ou métaphysique – seront mises à notre portée. Cela peut signifier, en outre, que nous captons télépathiquement des informations cachées.

La Pie nous invite à faire preuve de circonspection dans l’usage à faire des informations mises à notre disposition, aussi fragmentaires soient-elles. Il est possible que ce savoir ne produise pas tous les effets supposés, aussi faut-il nous montrer prudents, sinon les choses ne tourneront pas comme nous l’avions prévu. Les informations secrètes que nous obtenons doivent être traitées avec prudence, et il sera peut-être nécessaire de prévoir un scénario alternatif pour leur application.

Il est possible que cette information exige trop de notre part, mais la Pie nous rappelle que nous pouvons transformer notre vie avec seulement quelques parcelles de sagesse cachées. Associée à la sorcellerie depuis l’Antiquité, la Pie a souvent eu la réputation de fréquenter les sorcières et les magiciens. Cette association s’explique en partie par l’intelligence de la Pie et l’intérêt qu’elle prend à observer les activités des hommes.

Oiseau doté d’une volonté propre, la Pie indique souvent que nous pouvons faire appel au savoir secret pour obtenir des effets rapides. Le problème, c’est que nous n’avons peut-être pas toutes les connaissances requises pour manifester ce dont nous rêvons.

 Lorsque la Pie apparaît, il est possible que nous obtenions ce dont nous avions rêvé, mais cette réalisation peut s’accomplir d’une façon inhabituelle ou équivoque et avoir des répercussions que nous n’avions pas envisagées. Si nous pouvons compter sur une magie nouvelle, sur des connaissances et des perceptions sensitives uniques, nous devons faire usage de ces informations avec circonspection.

La Pie peut nous enseigner à user judicieusement de ce savoir secret, de façon responsable et efficace. Bien qu’elle soit une opportuniste et une pilleuse capable de nous enseigner à utiliser ce qui nous tombe sous la main, la Pie (de façon négative) cherche peut-être à nous avertir que nous nous mêlons de choses qui ne nous regardent pas. Si c’est le cas, nous devons veiller à ne pas agir et réagir sans être sagement conseillés, ou il surviendra probablement des complications. Il ne faudrait pas que notre vanité nous empêche de prendre conseil afin de savoir comment utiliser au mieux les connaissances et les informations mises à notre portée.

 De manière négative la Pie peut indiquer qu’il ne suffit pas, en ce moment, de s’occuper superficiellement du monde de l’esprit pour obtenir les résultats espérés. Nous devons nous attendre à vivre une expérience peu ordinaire et il convient, par conséquent, de nous montrer plus prudent que d’habitude. Elle peut également signifier que quelqu’un autour de nous ou nous-mêmes faisons mauvais usage de nos facultés suprasensibles. Il faut songer à la possibilité d’espionnage par télesthésie.

 Négligeons-nous de faire usage des connaissances mises à notre portée ?

Utilisons-nous les capacités qui sont les nôtres pour obtenir ce dont nous avons le plus besoin.

Est-ce que nous, ou des personnes de notre entourage, faisons mauvais usage de nos connaissances et de nos capacités – spécialement celles de nature paranormale ?

Sommes-nous discrets et dignes de la confiance d’autrui ?

Employons-nous judicieusement nos facultés sensitives et notre intuition ?

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La symbolique du corbeau au travers des civilisations

Posté par othoharmonie le 3 décembre 2016

 

 Pourquoi la question du corbeau ?

corbeauAu-delà du fait que le corbeau est un animal que j’affectionne tout particulièrement, aborder la question de sa symbolique au travers des différentes civilisations du globe me paraissait intéressant tant ce symbole est contrasté. Globalement, et c’est ce que j’aimerais souligner ici, on observe deux types d’attitudes complètement antagonistes vis-à-vis de cet animal : celle qui a majoritairement cours en Occident et qui s’avère, comme on le verra, directement héritée d’une tradition biblique, et celle que l’on peut retrouver au travers les différentes cultures polythéistes et animistes de par le monde. Dans ce dernier cas, même si la symbolique précise s’avère différente selon les régions, le regard porté sur le corbeau s’oppose systématiquement à ce que l’on connaît en Occident. 

Ceci étant dit, il ne s’agira pas pour autant d’instaurer une opposition entre une  conception monothéiste et une vision polythéiste, tout simplement parce que je ne suis pas certain que ce projet aurait beaucoup de sens ici. En effet, la symbolique du corbeau dans l’esprit des gens, et si elle prend sa source, en ce qui concerne le monde occidental et comme je le montrerai, dans certains textes de la Bible, dépasse aujourd’hui largement toute confession religieuse. L’appréhension et les traditions véhiculées autour de cet animal ont en effet intégré un imaginaire commun, social, et devenu totalement culturel, qui s’est répandu aussi bien chez les athées que chez les chrétiens convaincus, ou chez les adeptes d’autres religions. 

Il reste néanmoins intéressant selon moi d’en étudier la source, ne serait-ce qu’afin de remettre dans son contexte la vision commune autour de cet animal, et pour, autant que possible, tenter de la relativiser un peu. 

Le « procès » du corbeau dans l’occident chrétien : 

Le corbeau souffre d’une image extrêmement négative en Occident, tour à tour oiseau de mauvais augure, symbole morbide, et autres. Cette image est en partie due à son plumage noir, c’est certain, ainsi qu’à son régime charognard qui est très mal perçu chez nous. Ce que je voudrais montrer, c’est que le procès global que l’on fait au corbeau est directement hérité de textes bibliques, et ne tient à rien d’autre qu’à quelques lignes que l’on peut trouver dans les Écritures. Le plumage noir est ainsi un « défaut » typiquement chrétien puisqu’il symbolise bibliquement les ténèbres, ceci étant renforcé par l’opposition au blanc, symbole de la lumière, et qui plus est couleur arborée par la colombe qui représente l’oxymore parfait du corbeau dans la culture biblique, comme nous allons le voir tout de suite. 

L’alimentation à base de charognes pose également problème c’est certain, mais là encore, ce problème est presque exclusivement chrétien, puisque c’est encore une fois la Bible qui fait de ce régime alimentaire un symbole « impur », nous verrons que les interprétations peuvent être toutes autres dans des cultures différentes. 

Je ne mentionne volontairement la Bible que de manière générale, l’objectif n’étant pas ici d’en citer passages après passages, j’aimerais néanmoins m’attarder sur un épisode particulièrement révélateur du procès du corbeau par le christianisme. Il s’agit d’un extrait de la Genèse, plus précisément du fameux épisode faisant le récit du déluge et de l’arche de Noé. Je n’en citerai qu’un court passage, mais cela me paraît important afin que chacun puisse voir à quoi je fais référence : 

« Genèse : Le corbeau et la colombe  Et c’est au terme de quarante jours, Noé ouvre la fenêtre de la caisse qu’il avait faite. Il envoie le corbeau : il sort, sort et retourne avant l’assèchement des eaux sur la terre.  Il envoie la colombe d’auprès de lui, pour voir si les eaux se sont allégées sur les faces de la glèbe. La colombe n’a pas trouvé de repos pour la plante de sa patte. Elle retourne vers lui, vers la caisse : oui, les eaux sont sur les faces de toute la terre. Il envoie sa main, la prend et la fait venir vers lui, vers la caisse. Il languit encore sept autres jours. Il ajoute et envoie la colombe hors de la caisse.  Et la colombe vient vers lui, au temps du soir, et voici une feuille fraîche d’olivier dans son bec. Noé sait que les eaux se sont allégées sur la terre. » 

L’interprétation chrétienne systématique ce cet extrait est la suivante : le corbeau a fauté, il n’est pas revenu vers Dieu, il a trahi, etc… tandis que la colombe, incarnant ceux qui ont l’Esprit Saint, est revenue vers Noé (avec la bonne nouvelle qui plus est). Sauf que le moins que l’on puisse dire, c’est que le passage en question est loin d’être clair ou explicite, et qu’il peut être sujet à une foule d’interprétations, renvoyant la position chrétienne traditionnelle à une idée pour le moins arbitraire. Parmi les interprétations différentes et possibles, on pourrait aussi tout à fait dire que le  corbeau, tellement investi de sa mission, n’a cessé de voler pour trouver un lambeau de terre, jusqu’à tomber d’épuisement avant de se noyer, tandis que la colombe aurait eu simplement la « chance » d’être lâchée (sept jours plus tard), plus proche de la terre. 

Rien dans le texte en tout cas n’invalide une interprétation différente de celle qui est communément admise au sein du christianisme. En tous les cas, je souhaitais simplement montrer que l’appréhension négative à l’égard du corbeau est largement issue, dans nos sociétés occidentales, de la tradition biblique d’une part, mais qu’elle repose d’autre part sur une interprétation arbitraire des textes, uniquement vouée à servir une dichotomie noir/ blanc, lumière/ténèbres, pur/impur, sur laquelle le christianisme a fondé une bonne partie de son dogme. Il est temps de se pencher à présent, pour compléter notre propos, sur l’image du corbeau dans les autres cultures. 

 corbeau1

les corbeaux Hugin et Munin sur les épaules d’Odin

 

Qu’en pensent les autres civilisations ? 

Dans de nombreuses autres cultures, le corbeau semble ainsi revêtir un symbole au moins assez neutre, voire carrément positif, assez loin en tout cas de la diabolisation chrétienne en vigueur chez nous. 

D’emblée, le plumage noir n’est déjà pas systématiquement un problème de par le monde, la diabolisation de la couleur noire étant l’une des marques de la culture chrétienne. Bien plus, là où le christianisme fait de la nécrophagie un critère d’impureté, plusieurs civilisations y voient là un acte qui met certes en lien l’animal avec la guerre par exemple, et plus globalement avec la mort, mais dans un rôle de passeur d’âmes, et dont l’acte d’ingérer la chair des cadavres permet à l’âme d’être transportée vers les cieux. Plus généralement, et sans se cantonner aux âmes des défunts, le corbeau revêt dans de très nombreuses civilisations un rôle majeur de messager, à la fois informateur et prophète. C’est le cas dans la tradition celte  notamment, où Morrigan et Lug sont associés au corbeau, mais aussi dans les traditions germaniques et nordiques où l’animal est le messager d’Odin. 

Dans le panthéon grec, il est associé à Apollon, encore une fois comme messager, et cette attribution est également valable chez les Mayas. On peut faire ici un parallèle avec l’épisode de la Genèse au sein duquel le corbeau est également utilisé comme messager, ou comme informateur, mais avec les conséquences que l’on connaît désormais, ce qui n’est pas le cas ailleurs. Encore plus étonnant pour nous, le corbeau est parfois un symbole solaire (paganisme grec et oriental, en particulier en Chine), voir carrément créateur, et par là même source de vie (Amérique du nord). 

Autant d’attributs qui peuvent permettre de porter un regard autre sur cet animal, que celui véhiculé par le manichéisme chrétien. 

Vers une réhabilitation du corbeau ? 

Nous avons vu que l’image néfaste du corbeau au sein des civilisations occidentales ne renvoie finalement qu’à un texte qui, aussi fondamental soit-il pour beaucoup de gens, ne peut suffire à maintenir ainsi le procès général et arbitraire à l’encontre de cet animal. D’autre part, cette vision n’étant pas partagée au-delà des frontières du monde chrétien, cela fait une raison de plus de tenter de la relativiser. 

Au-delà de tout ça, le corbeau demeure en outre un animal magnifique, bien  qu’assez rare en France. Le grand corbeau est en effet un rapace, à l’envergure impressionnante, et que l’on ne trouve dans notre pays qu’en Bretagne et en Corse. Les autres « corbeaux » que l’on a l’habitude de croiser sont en fait des variétés annexes de corvidés (la corneille par exemple).  Il faut également souligner que le corbeau fait partie des animaux les plus intelligents au monde, et qu’il est l’un des très rares oiseaux à avoir passé avec succès le test du miroir. De par  cette vivacité, certains verront peut-être quelque chose d’humain, ou en tout cas de très profond dans son regard, un peu comme l’effet que nous procure le regard d’un grand singe. 

Quoi qu’il en soit, et même s’il n’est pas forcément fascinant pour tout le monde, il n’y a rien de très inquiétant, au fond, chez le corbeau. Rien en tout cas qui ne puisse être relativisé par un regard exempt de notre patrimoine chrétien, que cette assimilation soit volontaire ou non.

 corbeau2

Le corbeau et les premiers hommes

musée d’anthropologie de l’université de Vancouver

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Corneille : la Loi. Corneille est la gardienne des grands mystères

Posté par othoharmonie le 14 février 2016

corneille

Elle possède le pouvoir de briser les lois de ce monde en se métamorphosant en être humain. Dans la Corneille se mélange le passé, le présent et l’avenir. Elle perçoit sa vérité intérieure et extérieure. La Loi de la Vérité est une Loi Sacrée. Les personnes qui ont cette énergie assument les découvertes que la vie leur a permis de faire.

Il faut faire de son Moi Supérieur son guide. Ce corvidé est particulièrement curieux, joueur et facile à apprivoiser. Dans les armoiries, la Corneille est le symbole de l’hospitalité. Lorsque le mâle ou la femelle vient à mourir, celui qui reste garde scrupuleusement le célibat. C’est sans doute ce qui fait considérer la Corneille comme le symbole de l’union et de la chasteté.

 Chez les Amérindiens, Corneille désigne la Loi. La loi humaine ne ressemble pas à la Loi Sacrée. Corneille perçoit l’illusion qui réside dans l’interprétation que l’humanité donne aux mondes, tant physique que spirituel. Sa symbolique est assez proche de celle du Corbeau, son cousin. Si elle était considérée, dans le monde celtique, comme un oiseau de mauvais augure et annonciateur de Macha, Badb et Morrigane, les déesses irlandaises de la guerre, on reconnaissait aussi à Corneille de l’habileté, de l’adresse et de la constance.

C’est une dispensatrice de savoir, bien que celui-ci ne soit pas toujours au goût de l’auditeur. Dans l’Autre Monde, c’est une compagne sage et bien informée, quoique parfois rusée. Les plumes de Corneille symbolisent le deuil ; on les utilise lors des cérémonies mortuaires. Les Sioux Lakota prient avec des plumes de Corneille pendant 4 jours lors d’un décès. Elles ne sont utilisées que pour cet usage et on les conserve dans un endroit sacré.

Carrière : la Corneille possède un sens inné de la justice, elle recherche des emplois où les conditions de travail sont équitables. Diplomate, elle excelle à trouver des compromis dans les discussions et les débats. Elle a besoin de travailler dans un environnement détendu et harmonieux, entourée de collègues reconnaissant la valeur de son travail. Elle encourage la communication et l’échange d’idées. On trouve plus souvent Corneille dans les couloirs, à la cafétéria, ou dans tous les endroits où les personnes se réunissent, que dans leurs bureaux, car elles sont friandes de nouvelles fraîches. Si vous souhaitez connaître les derniers potins, questionnez Corneille ! Elle a besoin de gagner un bon salaire pour s’offrir un style de vie confortable. En effet, elle aime les belles choses, les antiquités, etc. Elle est attirée par les domaines ayant trait au luxe comme les cosmétiques, la mode et la beauté.

 Elle s’épanouit dans la politique ou par les métiers tels qu’avocat, juge, diplomate, présentateur, psychologue, ou attenants aux relations publiques, au marketing… Elle n’est pas spécialement ambitieuse, mais peut poursuivre une carrière à condition que celle-ci lui rapporte les revenus nécessaires pour maintenir son style de vie. Cependant, elle y réfléchit à deux fois si ce poste présente le risque de l’isoler des autres.

En tant que chef, la Corneille favorise la communication et encourage chacun à partager ses idées, mêmes les plus irréalistes. Lors de conflits, elle sait charmer ses employés pour calmer les disputes ou obtenir un consensus, mais il arrive parfois que ses initiatives n’induisent pas l’effet escompté. Demandez à votre totem Corneille de remédier à votre solitude et de vous aider à vous faire des d’amis ; demandez-lui également de vous faire découvrir que la vie est magnifique et riche de potentiel. Vous accéderez à son pouvoir en fondant un club ou un groupe de soutien, ou en créant un jeu stimulant.

La médecine de Corneille favorise la thérapie de groupe, et soigne par la créativité. Corneille protège en surveillant, et veille sur la sécurité de votre groupe.

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Le corbeau, animal bavard

Posté par othoharmonie le 6 février 2016

 

C’est un animal bavard, pour ne pas dire criard, chez qui ont été recensées pas moins d’une trentaine de vocalises (avec un fameux don d’imitateur) lui permettant une réelle communication au sein du groupe. Ce groupe, dispersé dans la journée, est surtout observable au crépuscule lors de sorte de « réunions », de « débriefings » où on assiste à un curieux spectacle : la troupe réunie au complet « discute » (langage articulé et gestuel) et chaque individu semble raconter ses péripéties, faire un compte rendu de sa journée. Corbeau, comme la Balance, est donc fondamentalement un communicant.

Être très intelligent, capable de trouver rapidement des solutions à de nouveaux problèmes, Corbeau n’est pas un chasseur, et se contente en général de se nourrir de ce qu’il trouve (c’est un omnivore pouvant jouer les charognards), sans chercher la bagarre avec ses rivaux de la chaîne alimentaire (caractère pacifique, accommodant et rationnel). Corbeau est monogame et forme un couple solide pour la vie, après une parade nuptiale complexe (importance du couple).

Corbeau bavard

 Ces informations ornithologiques données, on comprendra mieux le symbolisme de l’oiseau à travers les cultures, tout en notant en préambule que sa mauvaise réputation en Europe est fort récente et correspond, une fois de plus, à l’influence chrétienne sur tous les symboles animaux considérés comme païens. Dans les tribus amérindiennes, Corbeau est un être primordial dont la mission est d’organiser et civiliser le monde. En Orient, il représente la gratitude et la générosité, car il est un des seuls volatiles dont les enfants peuvent nourrir les parents vieillissant puisque la cellule familiale reste groupée et solidaire.

En Chine, le Corbeau à trois pattes est une représentation impériale de la course du Soleil et du pouvoir divin redistribué sur terre : le rôle de Corbeau est celui d’un intermédiaire qui sait transmettre la connaissance et utilise avec justice et impartialité les forces célestes. Son symbolisme dans la Grèce antique est d’ailleurs fort proche : messager d’Apollon, capable de livrer des prophéties à l’homme (comme en situant l’emplacement de l’Omphalos de Delphes).

Toutefois, les légendes mythologiques insistent aussi sur ses travers : il doit sa couleur noire à une malédiction d’Apollon qui, lassé par ses bavardage et son indiscrétion, l’a transformé en constellation pour le punir de s’être attardé dans une mission urgente (on met ici en exergue son côté tête en l’air). On retrouve dans la mythologie celte l’aspect prophétique du Corbeau à travers les figures de Hugin et Munin, deux volatiles au service d’Odin dont le premier est Esprit (et capable de prédire l’avenir) tandis que le second est Mémoire (et capable de voir le passé).

C’est ici la fonction cérébrale du Corbeau qu’il faut relever : c’est en alliant raison et expérience, esprit et mémoire, que l’homme peut évoluer et devenir divin. Comme tous les oiseaux mais plus encore, Corbeau est aussi le symbole de la liberté, de la légèreté.

 Il est intéressant de mettre en parallèle les duos opposés Bélier/Balance et Faucon/Corbeau : le Faucon solitaire, intrépide chasseur, hésite encore entre destruction et initiation, tandis qu’à l’opposé, le Corbeau semble avoir découvert les vertus du pacifisme, de l’harmonie du groupe et d’une révélation mentalisée. Le Grand Corbeau, le terrible charognard des champs de bataille, était aussi un oiseau oraculaire, source de présages, bien que là encore sa réputation soit équivoque. À traiter avec précaution.

À cause de sa noirceur, le Corbeau a, dans les cultures occidentales, été considéré comme un signe d’infortune, et associé aux actions noires. Mais, dans les traditions des Amérindiens, la lumière vient de l’obscurité, et le noir est associé au vide, source de toute énergie, et Corbeau est son messager. C’est pourquoi il est associé à la magie et au destin, car c’est un messager de ce qui est à venir. Les légendes celtiques regorgent de Corbeaux qui jouent principalement des rôles prophétiques. La déesse celte de la guerre, Morrigan, ainsi que le dieu Lug, sont des dieux aux Corbeaux, et en Irlande, le surnom de la Déesse de la guerre, Bodb, veut dire « Corneille ».

D’autres personnages des légendes celtes sont accompagnés de Corbeaux, et lorsqu’il s’agit de femmes, ce sont toujours des représentantes de la guerre et/ou de la mort. Corbeau était d’ailleurs un animal sacré chez les Gaulois, et dans les mythologies germanique et nordique, il est symbolisé par Hugin (Esprit) et Munin (Mémoire), les deux compagnons d’Odhinn (Wodan). Ces deux Corbeaux sont à la fois des messagers et les envoyés d’Odhinn sur terre. Odhinn porte d’ailleurs parfois des noms voulant dire « Dieu aux corbeaux ».

Ces deux Corbeaux survolent la Terre du Milieu chaque jour, et chaque soir ils rapportent à Odhinn ce qu’ils ont vu et entendu. À ce titre le Corbeau devient donc un représentant des forces chthoniennes de la terre. Il symbolise le lien entre les hommes épris de spiritualité (symbolisés par Odhinn) et la terre du monde physique.

Le Corbeau est aussi symbole de solitude, de retraite volontaire, c’est-à-dire de l’isolement destiné à atteindre un niveau de conscience supérieur. Il est aussi symbole de l’espoir, son croassement répétitif voulant dire « demain, demain » en latin (Cras, en latin, racine du mot « procrastiner » : reporter à demain). En plus de ses rôles de héros solaire, de démiurge ou de messager divin, Corbeau a aussi un rôle de guide, et entre autres de guide des morts, de par son aspect psychopompe il perce le voile des ténèbres sans se perdre.

Le Corbeau semble avoir un symbolisme positif chez les peuples nomades, chasseurs et pêcheurs, et négatif chez les peuples sédentaires et liés à l’agriculture. Il symbolise le côté sombre de la psyché, qui peut se transformer et devenir bénéfique dès que l’on prend conscience de cet aspect de nous et qu’on l’intègre à la lumière de notre conscience. Les traditions celtiques reflètent bien cette symbolique double puisque dans celles-ci, le Corbeau est à la fois un oiseau céleste et solaire, et un oiseau des ténèbres et de la partie sombre de nous même.

D’ailleurs l’expression Irlandaise « posséder la sagesse du Corbeau » signifie avoir la connaissance suprême. Corbeau proclame la nécessité de faire des changements radicaux dans nos attitudes et dans la façon dont nous percevons les choses. Corbeau nous encourage à mettre de la magie réelle dans votre vie, à espérer l’inespérable, à vous préparer pour la plénitude. Dispersons cette attitude négative qui nous a retenu en arrière si longtemps, remplaçons-la par l’entrain et l’enthousiasme de la vivacité, et ressentons le bonheur de vivre.

Corbeau est le courrier du flux d’énergie qui suscite les changements et crée de nouvelles réalités. Dans les traditions amérindiennes, Corbeau était le gardien de la magie cérémonielle de la guérison de l’absent. Il représenterait aussi le pouvoir qui convoyait le message ou l’intention de la cérémonie à sa destination et suscitait aussi sa manifestation. Oiseau sacré du druidisme, Corbeau était le messager des ténèbres (Bran) et de la lumière (Lug), tandis que la déesse Badb portait son nom et que Morrigane se manifestait sous l’aspect d’un ou de trois de ces oiseaux.

Corbeau possédait la Connaissance divine. Il conseillait par sa puissance chthonienne et sa sagesse céleste. Cycle : la Lune du Vol des Canards.

Animal totem complémentaire : Le Faucon, la Loutre. Couleur : bleu. Forces : sociable, coopératif, solidaire, raffiné, charmeur, adaptable, facile à vivre, diplomate, pacifique, romantique. Faiblesses : querelleur, indécis, tête en l’air, crédule, dépendant, bavard, indiscret, influençable, sautes d’humeur. Les Amérindiens considèrent que Corbeau maintient l’équilibre entre l’homme et la nature. À l’origine, Corbeau était blanc, et il devint noir, car il fut puni d’un écart de conduite, dit la légende. Vous symbolisez donc les contradictions mais aussi le bras vengeur. Votre faculté d’adaptation est bonne et votre curiosité peut vous mener loin… Vous êtes insaisissable et savez brouiller les pistes afin de protéger votre intimité. Dès que l’on croit vous avoir enfin compris, vous modifiez les règles pour garder votre indépendance. À la recherche constante d’un équilibre, vous avez du mal à vous poser définitivement. La solitude vous effraie. Loyal et disponible, vous vous montrez plus fidèle en amitié qu’en amour.

Vie amoureuse de Corbeau : vous apportez la paix et l’harmonie dans votre famille. Très sociable, vous aimez sortir et voir vos amis. Grâce à une union, vous pouvez aussi aspirer à un bel équilibre personnel. Les enfants et la famille sont vos piliers les plus sûrs, et n’envisagez pas une seconde de pouvoir vivre sans eux. Votre totem minéral : le Jaspe. Les Amérindiens le portaient en amulette car ses propriétés magiques sont nombreuses : stopper l’écoulement du sang, assurer une longue et paisible vie et renforcer la vue. Il permet d’attirer l’énergie de la terre qui aide à retrouver une stabilité. Votre totem végétal : la Molène.

On l’appelle aussi feuille de velours. Ses feuilles, utilisées en tisane, protègent des troubles de la vessie et du foie et fortifient le système nerveux. Si vous êtes fragile au niveau hépato-rénal, elle peut vous donner des résistances supplémentaires. En réalité Corbeau n’a été désigné comme oiseau négatif que récemment, principalement en Europe. Il serait devenu négatif avec la sédentarisation des peuples nomades et le développement de l’agriculture. Dans les rêves, il est figure de mauvais augure. Il est l’Oiseau Noir qui plane au-dessus du champ de bataille pour se repaître de la chair des cadavres.

En Inde, le Mahâbhârata le compare au messager de la mort. Au Japon, il exprime l’amour familial et il est messager divin. En Chine et au Japon, il est symbole de gratitude filiale. Il nourrit père et mère et est en cela considéré comme le signe d’un rétablissement de l’ordre social.

 Pour les Tcheou, Corbeau fut annonciateur de leurs triomphes et le signe de leur vertu. Toutefois c’était un Corbeau Rouge, couleur du soleil.

En Chine, Corbeau est un oiseau solaire. Dix Corbeaux s’envolèrent du Mûrier du Levant pour apporter la lumière du monde. Mais Yi-le-Bon-Archer en abattit neuf à coups de flèches, ce qui évita au monde de brûler.

Dans la Genèse, Corbeau est symbole de perspicacité. En Grèce, il est solaire et consacré à Apollon. Ce sont des Corbeaux qui déterminèrent l’emplacement de l’omphalos de Delphes selon Strabon. Les Corbeaux étaient aussi des attributs de Mithra, et ils passaient pour être doués du pouvoir de conjurer les mauvais sorts. Il était un animal sacré chez les Gaulois.

Le Corbeau est aussi symbole de la solitude ou de l’isolement volontaire de celui qui a décidé de vivre à un plan supérieur. Il est attribut de l’espérance. Il est souvent messager divin, guide des âmes pour leur dernier voyage. Corbeau est sociable mais querelleur, grégaire et coopératif, solidaire, indécis, tête en l’air, raffiné, crédule, charmeur, dépendant, bavard, adaptable, crâneur, indiscret, civilisé. Bavarder, parader, impressionner et faire des conciliabules est une bonne chose mais qu’arrivera-t-il si le sort vous isole ?

Cultivez votre indépendance, vous ne vous en porterez que mieux en période de disette !

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Corbeau : la Magie, l’Intelligence, le Messager Divin, le Courage, l’Amitié, l’Idéal

Posté par othoharmonie le 6 février 2016

 

corbeau magieSon clan : Papillon. Son élément : Air. Son allié : Faucon.

Corbeau s’élève vers les expériences spirituelles plus que matérielles. Il détient la Magie. Cette dernière est puissante, car elle nous permet d’apprendre à connaître nos peurs intimes, afin de favoriser un changement de conscience. Corbeau est le messager de notre inconscient, ou encore de l’Inconnu. C’est le messager de l’au-delà.

Le Corbeau renvoie les énergies négatives vers les personnes qui utilisent la magie noire. Il porte l’énergie du message à l’endroit où il doit être. Grâce à lui, on peut soigner et guérir à distance. La force de Corbeau peut nous aider à changer et à rentrer dans le Grand Secret. Corbeau nous incite à regarder dans le grand vide noir pour trouver des réponses à nos questions. Vous êtes le médiateur entre le ciel et la terre, et vous représentez, pour les Amérindiens, celui qui peut voir au-delà des apparences. Vous appartenez à la période de la chute des feuilles. On vous dit intuitif et capable de guérir les plaies du cœur comme celles du corps.

Vous possédez une grande force intérieure. Vous êtes généreux et courageux. Vous pouvez apporter la paix et l’harmonie dans votre famille ou dans ta future vie professionnelle. Vous êtes membre du clan de Papillon, qui vous unit à l’élément Air. Très sociable, vous aimez sortir et voir vos amis. Grâce à une union, vous pouvez aussi aspirer à un bel équilibre personnel. Les enfants et la famille sont vos piliers les plus sûrs, et vous n’envisagez pas une seconde de pouvoir vivre sans eux. Vous savez pardonner, parfois même au-delà de ce qui est pardonnable, et vous savez toujours voir le côté positif des choses et des êtres. Votre allié est Faucon, et il vous donnera la détermination nécessaire pour mener à bien vos ambitieux objectifs.

Le Corbeau est puissant : il nous apprend à connaître nos peurs intimes, afin de favoriser un changement de conscience. Il est le messager de notre inconscient, ou encore de l’Inconnu. Il offre la Guérison, l’Initiation. Il est le signe que quelque chose meurt en donnant naissance à quelque chose de nouveau. Grâce à lui, nous pouvons atteindre une guérison profonde en pratiquant « la réconciliation des contraires » pour résoudre les conflits enfouis dans notre inconscient ou issus de notre passé. Des légendes autochtones racontent que Corbeau a créé la lumière, le feu et l’eau. Ce héros culturel peut être facilement reconnu par son bec droit. Corbeau est un totem associé aux mystères de la vie et de la magie. Le pouvoir de cet oiseau totem est de fournir la perspective et les moyens nécessaires pour soutenir vos objectifs et vos aspirations. Signe de chance, il est également associé à l’archétype de l’escroc et de la tromperie.

Si Corbeau ou Corneille vous a choisi comme animal totem, il vous accompagnera dans le développement de votre capacité à observer, prendre de la perspective, ainsi que dans votre connexion avec la magie de la vie. Tout au long de l’histoire, Corbeau a été associé à des significations symboliques à la fois positives et négatives. Les significations les plus courantes sont : la magie de la vie, le mystère de la création, le destin, la transformation personnelle, l’alchimie, l’intelligence, une perspective plus élevée, le courage, l’audace, la flexibilité, l’adaptabilité, la manipulation, la tromperie. D’autres significations traditionnelles associent le Corbeau à un mauvais augure, à la mort et à la sorcellerie. Corbeau symbolise aussi le pouvoir de l’intuition prophétique.

Le Corbeau est souvent associé au pouvoir de modifier les apparences. Dans son essai classique sur les animaux totems « Les Animaux Parlent », Ted Andrews mentionne que les corbeaux et les corneilles sont des animaux communs que nous pouvons trouver tout autour du globe. Comme tels, ils rappellent que la magie est présente partout. Lorsque vous rencontrez Corbeau, observez son comportement : il vous donnera une idée sur la façon d’utiliser ses pouvoirs.

En raison de son affinité avec les mystères de la vie et la magie, Corbeau est considéré dans de nombreuses traditions chamaniques comme l’animal totem de choix pour ceux qui utilisent la magie et le pouvoir de manipuler les lois de notre univers matériel. Ainsi, il apparait souvent comme le totem de choix des personnes qui pratiquent la sorcellerie. Corbeau arbore généralement la couleur noire avec des teintes bleuâtres en fonction de la lumière qui l’éclaire. Sa couleur est symbolique des origines de la création, du « grand vide », et de ce qui n’a pas encore pris forme. En tant que guide ou animal protecteur, Corbeau vous soutient dans l’exploration des mystères de la vie et dans le développement de votre capacité à percevoir les changements d’énergie subtils en vous et dans votre environnement.

Il a la capacité d’aller au-delà des apparences et des illusions, en particulier de la dualité entre bien et mal, intérieur et extérieur. Corbeau est connu pour construire son nid dans les arbres très hauts. De là, il a la meilleure vue sur son environnement. Par affinité avec ce trait, ceux qui ont Corbeau comme totem peuvent jouir d’une position avantageuse d’où ils peuvent voir les choses avec une perspective élargie. Corbeau et Corneille sont également sans cesse à l’affût des intrus et des prédateurs. Le cri qu’ils émettent est caractéristique du bruit strident des oiseaux qui avertissent les autres membres de leur clan, même à la plus grande distance.

Quand vous voyez cet animal totem, soyez à l’affût. Avez-vous déjà regardé un groupe de Corbeaux se liguer et chasser des oiseaux beaucoup plus grands qu’eux ?

Ce comportement caractéristique rend cet animal totem utile lorsque vous avez besoin du soutien d’autrui pour faire face à l’adversité. Par affinité avec l’esprit de ce totem, vous êtes encouragés à développer la puissance de votre volonté personnelle et à exprimer ce qui est authentique en vous avec moins de contraintes. Corbeau semble toujours être en mesure de se tirer d’affaire, que ce soit lorsqu’il attrape sa nourriture sur la route, ou qu’il se faufile dans les nids des autres oiseaux pour voler leurs œufs. Par similarité avec ce trait, ceux qui ont Corbeau ou Corneille comme totem ou animal pouvoir veilleront à ne pas se laisser abuser par la tromperie et la manipulation par autrui. Corbeau est le septième esprit totem de la roue de la vie des chamanes amérindiens. Il correspond au début de l’automne et à notre signe astrologique de la Balance.

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Corbeau des clochers

Posté par othoharmonie le 13 novembre 2015

 

 Corbeau des clochers

Les Choucas des tours sont souvent confondus avec les corneilles noires ou les corbeaux freux qui font partie de la même famille des corvidés. Pourtant les choucas sont plus petits que leurs cousins. Leur plumage, non entièrement noir, mais gris sur la nuque, leur bec plus court, leur tête ronde et leur iris blanc sont des caractéristiques bien distinctifs.

Mais, ils sont souvent mêlés dans les champs et ailleurs aux bandes de corneilles et de corbeaux qui sont si communs que personne ne leur prête plus attention, sauf lorsqu’ils logent et croassent en masse près des habitations.
Les choucas comme tous les autres corvidés, pies bavardes et geais des chênes compris, font partie, en dépit de leur taille bien plus grande, de l’ordre des passereaux, à savoir tous ces petits oiseaux qui fréquentent nos campagnes et agglomérations. En effet comme ceux-ci, les corvidés utilisent un langage corporel et vocal complexe, à défaut pour ces derniers d’être agréable. Les passereaux sont de ce fait considérés comme les espèces les plus évolués dans le genre oiseaux. Le comportement des corvidés où émergent des formes d’intelligence observables, constitue une preuve supplémentaire de leur supériorité.

Omnivores, très grégaireset peu craintifs vis-à-vis de la présence et des activités humaines , comme les autres espèces de cette famille, leschoucas des tours s’en distinguent par leur sites de nidification. A partir de leurs origines rupestres, ils ont adopté les bâtiments des agglomérations dont ils occupent les trous et les ouvertures : clochers d’église, murailles, cheminées, bords des toits etc. Ce sont les seules corvidés cavernicoles de notre région. Pour nicher, ils ont besoin d’une loge. Un trou d’arbre fait également l’affaire.

En dehors de la période de nidification, ils aiment à se rassembler pour la nuit sur de grands arbres. Tous les matins, ils quittent leurs dortoirs en groupes souvent imposants pour se rendre au gagnage dans les champs, prés, terrain vagues, parcs et jardins. Leur vol rapide et élégant aux battements d’ailes nerveux, rappelle celui des pigeons de ville dont ils ont à peu près la taille.

 

C’est au sol qu’ils cherchent leur nourriture. Trottinant à pas rapide, ils y picorent de leur bec court, mais puissant, tout ce qui, carné ou végétal, est susceptible d’être happé : insectes et larves, escargots, limaces, araignées, graines de céréales et d’autres plantes, fruits, baies, glands etc. Il leur arrivent aussi de prélever des œufs et oisillons dans les nids installés au sol comme ceux des alouettes. Enfin ils exploitent volontiers les déchet et détritus de tout genre. Cependant, et en général, les insectes fournissent une part du régime bien plus importantes que chez les autres corvidés.

 On reproche aussi à ces oiseaux d’être trop bruyants en particulier lorsque ils évoluent en permanence autour des clochers dans les agglomérations. Pourtant leur cris : khia, tchia, tjac, khyac sonores et brefs sont bien moins irritants que les jacassements et croassements rauques des autres corvidés. Bien que très erratiques en hiver, nos choucas sont considérés comme sédentaires. Pendant la mauvaise saison, ils sont rejoints par leurs congénères fuyant les rigueurs de l’Europe du Nord et de l’Est. L’aire de répartition de cette espèce couvre, avec une densité variable, toute l’Europe, excepté les toundras, les hautes montagnes et quelques rares régions du Sud-Ouest de la France, du Portugal et de l’Espagne.

 

par Gilbert BLAISING

 

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Le secret efficace pour se débarrasser des corbeaux et corneilles

Posté par othoharmonie le 7 octobre 2015

corbeauSi vous habitez dans un endroit où la menace posée par les corbeaux est un grand, alors, vous êtes évidemment la recherche de moyens nouveaux et meilleurs de se débarrasser des corbeaux. Outre perturber votre sommeil et faire un gâchis, les corbeaux sont aussi dans la nature parasitaire. Ils peuvent endommager vos cultures et de légumes.

Si votre patch est rempli avec des produits, en gardant les corbeaux alentours il se videra;   peut être qu’ils ont un emploi à temps plein. C’est parce que les corbeaux sont très intelligents et ils peuvent parfois déjouer les plans les plus intelligents que nous laïcs, et entrer dans nos jardins!

Alors, quelles sont les meilleures façons de faire fuir les corbeaux?

Épouvantails: Il s’agit de la méthode éprouvée et testée utilisé pour effrayer les corbeaux. Pour que cela fonctionne à tous, vous avez besoin pour rendre votre épouvantail aussi crédible que possible. Il doit avoir le droit de hauteur, des regards, des vêtements et des proportions. Même l’expression du visage doit être juste. Pourquoi est-il si difficile pour effrayer les corbeaux? Comme nous l’avons mentionné plus tôt, les corneilles peut observer l’épouvantail facile et de faire que l’objet n’est pas humain si elle n’est pas faite juste. Même si l’épouvantail est couronnée de succès en éloignant les corbeaux, vous avez besoin de déplacer la position de l’épouvantail de temps à autre. Sinon, ces gars intelligents petits vont à attraper, et Epouvantailvous trouverez bientôt quelques corbeaux perchés sur le très épouvantail qui était destiné à effrayer les corbeaux!

Miroirs ou CD: Si vous avez des arbres, vous pouvez essayer et accrocher des miroirs ou même des CD recyclés sur les branches. CD sont légers et ils se déplacent dans le vent. Ils ont également réfléchir la lumière. Ces fonctionnalités aident les effrayer les corneilles loin.

Une corneille morte: Dans le passé, certains agriculteurs ont utilisé pour accrocher une corneille morte à l’endroit où les corbeaux viennent d’autres. De toute évidence, les corbeaux nouvelles ne vont pas à se regrouper à l’un des leurs a rencontré sa mort. Cependant, de nombreuses personnes peuvent trouver cette option répulsive.

CD Crow: Ces jours-ci, une option beaucoup plus facile est disponible pour ceux qui veulent effrayer les corneilles. Il est possible d’acheter des CD qui imitent des bruits qui effraient les corneilles loin. Tout ce que vous avez besoin pour que cela fonctionne est un système de musique. Il suffit de lire le CD pendant les périodes où les corbeaux ont tendance à voler à votre cour. Vous verrez que dans quelques jours, les corbeaux ont cessé de vous rendre visite tout à fait. Vous ne devez mettre dans l’effort de faire un épouvantail ou de passer par la corvée désagréable et inacceptable de tuer un corbeau!

Même si les corbeaux sont inoffensifs pour les humains, la plupart des gens les considèrent franchement moche, bruyante et gênante.

SOURCE  / http://www.edukra.org/

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La symbolique du corbeau au travers des civilisations

Posté par othoharmonie le 2 décembre 2014

20723605Au-delà du fait que le corbeau est un animal que j’affectionne tout particulièrement, aborder la question de sa symbolique au travers des différentes civilisations du globe me paraissait intéressant tant ce symbole est contrasté. 

Globalement, et c’est ce que j’aimerais souligner ici, on observe deux types d’attitudes complètement antagonistes vis-à-vis de cet animal : celle qui a majoritairement cours en Occident et qui s’avère, comme on le verra, directement héritée d’une tradition biblique, et celle que l’on peut retrouver au travers les différentes cultures polythéistes et animistes de par le monde. Dans ce dernier cas, même si la symbolique précise s’avère différente selon les régions, le regard porté sur le corbeau s’oppose systématiquement à ce que l’on connaît en Occident.  

Ceci étant dit, il ne s’agira pas pour autant d’instaurer une opposition entre une conception monothéiste et une vision polythéiste, tout simplement parce que je ne suis pas certain que ce projet aurait beaucoup de sens ici. En effet, la symbolique du corbeau dans l’esprit des gens, et si elle prend sa source, en ce qui concerne le monde occidental et comme je le montrerai, dans certains textes de la Bible, dépasse aujourd’hui largement toute confession religieuse. L’appréhension et les traditions véhiculées autour de cet animal ont en effet intégré un imaginaire commun, social, et devenu totalement culturel, qui s’est répandu aussi bien chez les athées que chez les chrétiens convaincus, ou chez les adeptes d’autres religions. 

Il reste néanmoins intéressant selon moi d’en étudier la source, ne serait-ce qu’afin de  remettre dans son contexte la vision commune autour de cet animal, et pour, autant que   possible, tenter de la relativiser un peu. 

Le « procès » du corbeau dans l’occident chrétien :

Le corbeau souffre d’une image extrêmement négative en Occident, tour à tour oiseau de mauvais augure, symbole morbide, et autres. Cette image est en partie due à son plumage noir, c’est certain, ainsi qu’à son régime charognard qui est très mal perçu chez nous.

Ce que je voudrais montrer, c’est que le procès global que l’on fait au corbeau est directement hérité de textes bibliques, et ne tient à rien d’autre qu’à quelques lignes que l’on peut trouver dans les Écritures. Le plumage noir est ainsi un « défaut » typiquement chrétien puisqu’il symbolise bibliquement les ténèbres, ceci étant renforcé par l’opposition au blanc, symbole de la lumière, et qui plus est couleur arborée par la colombe qui représente l’oxymore parfait du corbeau dans la culture biblique, comme nous allons le voir tout de suite.  

L’alimentation à base de charognes pose également problème c’est certain, mais là encore, ce problème est presque exclusivement chrétien, puisque c’est encore une fois la Bible qui fait de ce régime alimentaire un symbole « impur », nous verrons que les interprétations peuvent être toutes autres dans des cultures différentes.  

images (1)Je ne mentionne volontairement la Bible que de manière générale, l’objectif n’étant pas ici d’en citer passages après passages, j’aimerais néanmoins m’attarder sur un épisode particulièrement révélateur du procès du corbeau par le christianisme. Il s’agit d’un extrait de la Genèse, plus précisément du fameux épisode faisant le récit du déluge et de l’arche de Noé.

Je n’en citerai qu’un court passage, mais cela me paraît important afin que chacun puisse voir à quoi je fais référence :

« Genèse 8 : Le corbeau et la colombe

Et c’est au terme de quarante jours, Noé ouvre la fenêtre de la caisse qu’il avait faite.

Il envoie le corbeau : il sort, sort et retourne avant l’assèchement des eaux sur la terre.

Il envoie la colombe d’auprès de lui, pour voir si les eaux se sont allégées sur les faces de la glèbe.

 La colombe n’a pas trouvé de repos pour la plante de sa patte. Elle retourne vers lui, vers la caisse : oui, les eaux sont sur les faces de toute la terre. Il envoie sa main, la prend et la fait venir vers lui, vers la caisse.

 Il languit encore sept autres jours. Il ajoute et envoie la colombe hors de la caisse.

 Et la colombe vient vers lui, au temps du soir, et voici une feuille fraîche d’olivier dans son bec. Noé sait que les eaux se sont allégées sur la terre. »

 

L’interprétation chrétienne systématique ce cet extrait est la suivante : le corbeau a fauté, il n’est pas revenu vers Dieu, il a trahi, etc… tandis que la colombe, incarnant ceux qui ont l’Esprit Saint, est revenue vers Noé (avec la bonne nouvelle qui plus est). Sauf que le moins que l’on puisse dire, c’est que le passage en question est loin d’être clair ou explicite, et qu’il peut être sujet à une foule d’interprétations, renvoyant la position chrétienne traditionnelle à une idée pour le moins arbitraire. 

Parmi les interprétations différentes et possibles, on pourrait aussi tout à fait dire que le  corbeau, tellement investi de sa mission, n’a cessé de voler pour trouver un lambeau de terre, jusqu’à tomber d’épuisement avant de se noyer, tandis que la colombe aurait eu simplement la «chance» d’être lâchée (sept jours plus tard), plus proche de la terre. Rien dans le texte en tout cas n’invalide une interprétation différente de celle qui est communément admise au sein du christianisme. 

En tous les cas, je souhaitais simplement montrer que l’appréhension négative à l’égard du corbeau est largement issue, dans nos sociétés occidentales, de la tradition biblique d’une part, mais qu’elle repose d’autre part sur une interprétation arbitraire des textes, uniquement vouée à servir une dichotomie noir/ blanc, lumière/ténèbres, pur/impur, sur laquelle le christianisme a fondé une bonne partie de son dogme. 

Il est temps de se pencher à présent, pour compléter notre propos, sur l’image du corbeau dans les autres cultures.

 

Qu’en pensent les autres civilisations ?

Dans de nombreuses autres cultures, le corbeau semble ainsi revêtir un symbole au moins  assez neutre, voire carrément positif, assez loin en tout cas de la diabolisation chrétienne en vigueur chez nous. D’emblée, le plumage noir n’est déjà pas systématiquement un problème de par le monde, la diabolisation de la couleur noire étant l’une des marques de la culture chrétienne. Bien plus, là où le christianisme fait de la nécrophagie un critère d’impureté, plusieurs civilisations y voient là un acte qui met certes en lien l’animal avec la guerre par exemple, et plus globalement avec la mort, mais dans un rôle de passeur d’âmes, et dont l’acte d’ingérer la chair des cadavres permet à l’âme d’être transportée vers les cieux. 

Plus généralement, et sans se cantonner aux âmes des défunts, le corbeau revêt dans de très nombreuses civilisations un rôle majeur de messager, à la fois informateur et prophète. C’est le cas dans la tradition celte notamment, où Morrigan et Lug sont associés au corbeau, mais aussi dans les traditions germaniques et nordiques où l’animal est le messager d’Odin. Dans le panthéon grec, il est associé à Apollon, encore une fois comme messager, et cette attribution est également valable chez les Mayas. On peut faire ici un parallèle avec l’épisode de la Genèse au sein duquel le corbeau est également utilisé comme messager, ou comme informateur, mais avec les conséquences que l’on connaît désormais, ce qui n’est pas le cas ailleurs. 

Encore plus étonnant pour nous, le corbeau est parfois un symbole solaire (paganisme grec et oriental, en particulier en Chine), voire carrément créateur, et par là même source de vie (Amérique du nord). 

Autant d’attributs qui  peuvent permettre de porter un regard autre sur cet animal, que celui véhiculé par le manichéisme chrétien. 

images (2)Vers une réhabilitation du corbeau ?

Nous avons vu que l’image néfaste du corbeau au sein des civilisations occidentales ne  renvoie finalement qu’à un texte qui, aussi fondamental soit-il pour beaucoup de gens, ne peut suffire à maintenir ainsi le procès général et arbitraire à l’encontre de cet animal. D’autre part, cette vision n’étant pas partagée au-delà des frontières du monde chrétien, cela fait une raison de plus de tenter de la relativiser. 

 Au-delà de tout ça, le corbeau demeure en outre un animal magnifique, bien qu’assez rare en France. Le grand corbeau est en effet un rapace, à l’envergure impressionnante, et que l’on ne trouve dans notre pays qu’en Bretagne et en Corse. Les autres « corbeaux » que l’on a l’habitude de croiser sont en fait des variétés annexes de corvidés (la corneille par exemple). Il faut également souligner que le corbeau fait partie des animaux les plus intelligents au monde, et qu’il est l’un des très rares oiseaux à avoir passé avec succès le test du miroir. De par cette vivacité, certains verront peut-être quelque chose d’humain, ou en tout cas de très profond dans son regard, un peu comme l’effet que nous procure le regard d’un grand singe. 

Quoi qu’il en soit, et même s’il n’est pas forcément fascinant pour tout le monde, il n’y a rien de très inquiétant, au fond, chez le corbeau. Rien en tout cas qui ne puisse être relativisé par un regard exempt de notre patrimoine chrétien, que cette assimilation soit volontaire ou non.

 

Source : http://lunebleuezine.files.wordpress.com

 

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La pie n’est pas une voleuse

Posté par othoharmonie le 26 août 2014

 

Le Point.fr 

Selon des spécialistes britanniques du comportement animal, non seulement l’oiseau n’est pas attiré par ce qui brille, mais il s’en méfie.

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Ce malheureux oiseau souffrait d’une mauvaise réputation. Des légendes rurales l’accusaient de voler des clés, des bijoux, ou des bibelots dorés… Voici enfin son honneur réhabilité. Contrairement à ce qu’assurent le bon sens populaire, un opéra de Rossini et un fameux album de Tintin, la pie n’est pas voleuse. Elle ferait même preuve d’une méfiance instinctive vis-à-vis des objets qui lui paraissent insolites, suggère une étude britannique. Simplement « pie bavarde » pour les ornithologues, l’oiseau noir et blanc (Pica pica) est pourtant considéré depuis des siècles comme un affreux kleptomane qui ne peut s’empêcher de dérober bijoux et autres menus objets clinquants pour les entasser dans son nid. Une mauvaise réputation totalement injustifiée, même s’il arrive bien à la pie de subtiliser des proies à d’autres oiseaux plus petits qu’elle (un comportement largement répandu chez de nombreuses espèces), estiment des chercheurs de l’université britannique d’Exeter spécialisés dans l’étude du comportement animal.

Ces scientifiques ont mené sur le campus de leur université une série d’expériences avec des pies provenant d’un refuge et avec des pies sauvages. Les oiseaux ont été mis en présence d’objets brillants et mats, et leurs réactions enregistrées et analysées. « Nous n’avons trouvé aucune preuve montrant que les objets brillants attirent irrésistiblement les pies. Au contraire, tous ces objets ont suscité une réaction de néophobie – la peur des objets nouveaux – chez les oiseaux », résume Toni Shepard, auteur principal de l’étude, publiée dans la revue Animal Cognition

Anecdotique

Les chercheurs ont d’abord habitué les pies à la présence humaine sur huit sites différents du campus d’Exeter. Puis, après des tests de contrôle, ils ont placé sur le sol deux tas de noix ainsi que deux tas d’objets (vis métalliques, anneaux et un petit rectangle d’aluminium) à 30 cm de distance. La moitié des vis et des anneaux était peinte en bleu mat, l’autre moitié ainsi que la feuille d’aluminium gardant sa teinte argentée et brillante. En 64 tests au total, les pies ne se sont intéressées aux objets brillants qu’à deux reprises seulement, saisissant un anneau argenté pour le rejeter immédiatement. Les oiseaux ignoraient voire évitaient autant les objets brillants que bleus, et ils adoptaient souvent un comportement méfiant à proximité de ces tas d’objets inconnus.

« Nous pensons que ce sont les humains qui remarquent quand une pie ramasse des objets brillants, parce qu’ils pensent qu’elle les trouve attirants. Mais lorsque les pies interagissent avec des choses plus anodines, cela passe inaperçu. Il est probable que le folklore qui entoure les pies ne s’appuie pas sur des preuves mais soit le résultat d’une généralisation culturelle à partir de faits anecdotiques », explique Toni Shepard.

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Le corbeau – Edgar Allan POE

Posté par othoharmonie le 15 août 2014

 

Posté par leblogdegaudius le 14 août 2014

J’aimerais vous faire partager une vidéo sur un poème d’Edgar Allan Poe: « Le corbeau ». C’est un magnifique travail élaboré par Fred DAREVIL. Laissez-vous imprégner par l’ambiance sonore, et porter par les mots, l’intonation, le débit, plongez dans les affres d’une âme tourmentée si bien rendues par une voix inspirée. (si vous êtes intéressés par d’autres vidéos de ce style, je vous mets le lien de sa chaîne: http://www.youtube.com/user/FredDarevil )

 Image de prévisualisation YouTube

Vous pouvez également suivre la traduction de Stéphane MALLARME ci-dessous

 

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Une fois, par un minuit lugubre, tandis que je m’appesantissais, faible et fatigué, sur maint curieux et bizarre volume de savoir oublié — tandis que je dodelinais la tête, somnolant presque : soudain se fit un heurt, comme de quelqu’un frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre — cela seul et rien de plus.

Ah ! Distinctement je me souviens que c’était en le glacial Décembre : et chaque tison, mourant isolé, ouvrageait son spectre sur le sol. Ardemment je souhaitais le jour — vainement j’avais cherché d’emprunter à mes livres un sursis au chagrin — au chagrin de la Lénore perdue — de la rare et rayonnante jeune fille que les anges nomment Lénore : — de nom pour elle ici, non, jamais plus !

Et de la soie l’incertain et triste bruissement en chaque rideau purpural me traversait — m’emplissait de fantastiques terreurs pas senties encore : si bien que, pour calmer le battement de mon cœur, je demeurais maintenant à répéter « C’est quelque visiteur qui sollicite l’entrée, à la porte de ma chambre — quelque visiteur qui sollicite l’entrée, à la porte de ma chambre ; c’est cela et rien de plus. »

Mon âme devint subitement plus forte et, n’hésitant davantage « Monsieur, dis-je, ou Madame, j’implore véritablement votre pardon ; mais le fait est que je somnolais et vous vîntes si doucement frapper, et si faiblement vous vîntes heurter, heurter à la porte de ma chambre, que j’étais à peine sûr de vous avoir entendu. » — Ici j’ouvris, grande, la porte : les ténèbres et rien de plus.

Loin dans l’ombre regardant, je me tins longtemps à douter, m’étonner et craindre, à rêver des rêves qu’aucun mortel n’avait osé rêver encore ; mais le silence ne se rompit point et la quiétude ne donna de signe : et le seul mot qui se dit, fut le mot chuchoté « Lénore ! » Je le chuchotai — et un écho murmura de retour le mot « Lénore ! » — purement cela et rien de plus.

Rentrant dans la chambre, toute mon âme en feu, j’entendis bientôt un heurt en quelque sorte plus fort qu’auparavant. « Sûrement, dis-je, sûrement c’est quelque chose à la persienne de ma fenêtre. Voyons donc ce qu’il y a et explorons ce mystère — que mon cœur se calme un moment et explore ce mystère ; c’est le vent et rien de plus. »

Au large je poussai le volet ; quand, avec maints enjouement et agitation d’ailes, entra un majestueux Corbeau des saints jours de jadis. Il ne fit pas la moindre révérence, il ne s’arrêta ni n’hésita un instant : mais, avec une mine de lord ou de lady, se percha au-dessus de la porte de ma chambre — se percha sur un buste de Pallas juste au-dessus de la porte de ma chambre — se percha, siégea et rien de plus.

Alors cet oiseau d’ébène induisant ma triste imagination au sourire, par le grave et sévère décorum de la contenance qu’il eut : « Quoique ta crête soit chenue et rase, non ! Dis-je, tu n’es pas pour sûr un poltron, spectral, lugubre et ancien Corbeau, errant loin du rivage de Nuit — dis-moi quel est ton nom seigneurial au rivage plutonien de Nuit. » Le Corbeau dit : « Jamais plus. »

Je m’émerveillai fort d’entendre ce disgracieux volatile s’énoncer aussi clairement, quoique sa réponse n’eût que peu de sens et peu d’à propos ; car on ne peut s’empêcher de convenir que nul homme vivant n’eut encore l’heur de voir un oiseau au-dessus de la porte de sa chambre — un oiseau ou toute autre bête sur le buste sculpté, au-dessus de la porte de sa chambre, avec un nom tel que : « Jamais plus. »

Mais le Corbeau, perché solitairement sur ce buste placide, parla ce seul mot comme si, son âme, en ce seul mot, il la répandait. Je ne proférai donc rien de plus : il n’agita donc pas de plume — jusqu’à ce que je fis à peine davantage que marmotter « D’autres amis déjà ont pris leur vol — demain il me laissera comme mes Espérances déjà ont pris leur vol. » Alors l’oiseau dit : « Jamais plus. »

Tressaillant au calme rompu par une réplique si bien parlée : « Sans doute, dis-je, ce qu’il profère est tout son fonds et son bagage, pris à quelque malheureux maître que l’impitoyable Désastre suivit de près et de très près suivit jusqu’à ce que ses chansons comportassent un unique refrain ; jusqu’à ce que les chants funèbres de son Espérance comportassent le mélancolique refrain de « Jamais — jamais plus. »

Le Corbeau induisant toute ma triste âme encore au sourire, je roulai soudain un siège à coussins en face de l’oiseau et du buste et de la porte ; et m’enfonçant dans le velours, je me pris à enchaîner songerie à songerie, pensant à ce que cet augural oiseau de jadis — à ce que ce sombre, disgracieux, sinistre, maigre et augural oiseau de jadis signifiait en croassant : « Jamais plus. »

Cela, je m’assis occupé à le conjecturer, mais n’adressant pas une syllabe à l’oiseau dont les yeux de feu brûlaient, maintenant, au fond de mon sein ; cela et plus encore, je m’assis pour le deviner, ma tête reposant à l’aise sur la housse de velours des coussins que dévorait la lumière de la lampe, housse violette de velours dévoré par la lumière de la lampe qu’Elle ne pressera plus, ah ! Jamais plus.

L’air, me sembla-t-il, devint alors plus dense, parfumé selon un encensoir invisible balancé par les Séraphins dont le pied, dans sa chute, tintait sur l’étoffe du parquet. « Misérable, m’écriai-je, ton Dieu t’a prêté — il t’a envoyé, par ces anges, le répit — le répit et le népenthès dans ta mémoire de Lénore ! Bois ! Oh ! Bois ce bon népenthès et oublie cette Lénore perdue ! » Le Corbeau dit : « Jamais plus ! »

« Prophète, dis-je, être de malheur ! Prophète, oui, oiseau ou démon ! Que si le Tentateur t’envoya ou la tempête t’échoua vers ces bords, désolé et encore tout indompté, vers cette déserte terre enchantée — vers ce logis par l’horreur hanté : dis-moi véritablement, je t’implore ! Y a-t-il du baume en Judée ? — dis-moi, je t’implore. » Le Corbeau dit : « Jamais plus ! »

« Prophète, dis je, être de malheur ! Prophète, oui, oiseau ou démon ! Par les Cieux sur nous épars — et le Dieu que nous adorons tous deux — dis à cette âme de chagrin chargée si, dans le distant Eden, elle doit embrasser une jeune fille sanctifiée que les anges nomment Lénore — embrasser une rare et rayonnante jeune fille que les anges nomment Lénore. » Le Corbeau dit : « Jamais plus ! »

« Que ce mot soit le signal de notre séparation, oiseau ou malin esprit, » hurlai-je, en me dressant. « Recule en la tempête et le rivage plutonien de Nuit ! Ne laisse pas une plume noire ici comme un gage du mensonge qu’a proféré ton âme. Laisse inviolé mon abandon ! Quitte le buste au-dessus de ma porte ! Ôte ton bec de mon cœur et jette ta forme loin de ma porte ! » Le Corbeau dit : « Jamais plus ! »

Et le Corbeau, sans voleter, siège encore — siège encore sur le buste pallide de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre, et ses yeux ont toute la semblance des yeux d’un démon qui rêve, et la lumière de la lampe, ruisselant sur lui, projette son ombre à terre : et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s’élèvera — jamais plus !

 Trouvé sur le Blog : http://leblogdegaudius.unblog.fr/

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Le triomphe du Corbeau dans la Pléiade

Posté par othoharmonie le 24 avril 2014

                                                                                                              par Jacques Bienvenu 

          images (1)  Ceci intéresse l’histoire littéraire. Lorsque je publiais  Le canular du Corbeau  dans le numéro 4 de la revue Histoires littéraires de l’an 2000, l’éditeur scientifique de Maupassant  dans « la Pléiade » ne sembla pas avoir cru à ma dénonciation de cette extraordinaire mystification littéraire. Celle-ci  avait déjà abusé André Vial  qui citait quinze fois dans sa thèse les souvenirs de Madame X inventés par Adrien Le Corbeau,  les analysant comme des documents authentiques. Je rappelle que les pseudos souvenirs ont été publiés en 1912 et 1913 dans La Grande Revue sous la signature de X.           

             Dans la nouvelle édition revue et corrigée du tome II des « Contes et nouvelles » paru en février 2003, la dénonciation n’est pas mentionnée. L’éditeur de Maupassant continue imperturbablement à citer les textes du faussaire, notamment une page entière des pseudos souvenirs, en écrivant qu’ils  fournissent « le sens profond du sujet » (p.1450). Il en cite encore une demi page en ajoutant que c’est grâce à  Madame Lecomte du Noüy (qu’il identifie à Madame X) que : « nous avons la chance de savoir ce que l’écrivain pensait de son œuvre et comment il écrivait » (P.1554-1555). L’éditeur de Maupassant note dans sa chronologie de Maupassant en novembre 1884 (première page de la chronologie, p.IX) : « Hermine Lecomte du Noüy date de ce moment la connaissance qu’elle fait de Maupassant (…)» sans préciser qu’il se base  sur le texte du faussaire. Celui-ci est à nouveau cité dans la chronologie en mai 1893 (dernière page  de la chronologie, p.XXVII) où l’on donne un portrait de Guy par Hermine Lecomte du Noüy,  qui n’est autre que celui donné par Madame X alias Adrien Le Corbeau dans La Grande Revue. L’éditeur de Maupassant remet en cause la problématique du double dans Le Horla en s’appuyant sur le récit d’Adrien Le Corbeau : « Ce texte me paraît clairement poser les limites d’une expérience qu’on tire trop vite vers celle du double ». Il précise que ce texte est tiré de La Grande Revue de 1912 et ajoute que les  souvenirs d’Hermine Lecomte du Noüy   sont  « fréquemment cités »   dans « la Pléiade » ( p.1617). On voit bien que les textes du faussaire, loin d’être innocents, ne donnent pas seulement lieu à des erreurs biographiques, mais aussi à des interprétations risquées sur le sens de l’œuvre. 

             A la fin de l’année 2003 je fis paraître « Le retour du Corbeau »  dans lequel je dévoilai l’identité d’Adrien Le Corbeau, écrivain roumain et traducteur de Maupassant. Je publiai le témoignage de l’écrivain roumain Victor Eftimiu qui confirmait la supercherie littéraire et en  expliquait les raisons. Cette fois, il devenait difficile de nier que les articles de La Grande Revue étaient forgés par un génial mystificateur. C’est en juin 2004 que la nouvelle édition du premier tome des « Contes et nouvelles » paraît, soit plusieurs mois après la publication de l’article Le retour du Corbeau. Dès l’introduction, alors qu’il maintient encore deux citations de l’article de 1912 de La Grande Revue, l’éditeur de Maupassant ajoute en note (p. LIX n.4) : 

 On a émis l’hypothèse que cet article serait l’œuvre d’un  faussaire (voir : « Le canular du Corbeau », Histoires littéraires, octobre-décembre 2000, n° 4.) 

Quelque chose s’est donc passé entre la nouvelle édition de 2003 et celle de 2004 pour que l’article  Le canular du Corbeau, jusqu’alors ignoré, soit maintenant donné en référence. Observons cependant que la démonstration de la mystification  est présentée comme une simple hypothèse et qu’elle n’empêche nullement de maintenir les citations dans l’introduction. Le lecteur comprend donc que l’hypothèse n’a pas été retenue. L’éditeur de Maupassant a-t-il des doutes ? On ne le croirait pas en lisant à nouveau un extrait des souvenirs de Madame X, cité « opportunément » par André Vial, dit-il,  et dans lequel il est bien précisé que l’auteur en est Hermine Lecomte du Noüy (p.1646). Mais la vérité qui a tant de mal à se faire connaître impose au critique un terrible doute. Dans les notes de La Mère Sauvage où cette fois deux pages entières (!!) des souvenirs sont citées (pages 1638-1639) et où il avait écrit dans les éditions antérieures :  

 Hermine Lecomte du Noüy rapporte le récit suivant, intéressant à plus d’un titre («  Guy de Maupassant intime », La Grande Revue, 10 avril 1913)  

Ceci devient dans la nouvelle édition de 2004 : 

  Mme X, dans La Grande Revue du 10 avril 1913, rapporte le récit suivant qui -même d’un faussaire (voir ci-dessus, p .LIX, n.4)- paraît intéressant.  

On observe que  ce qui est signalé comme une simple hypothèse dans l’introduction devient si évident qu’on n’ose plus attribuer le récit à Hermine, mais on maintient la publication du texte, même s’il est  l’oeuvre  d’un faussaire (!!).  De « intéressant à plus d’un titre » on est passé  à « paraît intéressant ». Il est vrai que le récit a perdu un titre d’intérêt : son authenticité. 

            En décembre 2005 une nouvelle édition revue et corrigée du tome II des nouvelles paraissait. L’éditeur de Maupassant allait-il poursuivre ce qui semblait amorcé en 2004, et rectifier les passages où le texte d’Adrien Le Corbeau était  longuement cité ?

Aucunement. 

            Toute trace -si mince soit-elle- d’une mention de la supercherie n’existe plus. A ce jour, l’ensemble des textes d’Adrien Le Corbeau publiés dans les éditions antérieures de « la Pléiade » est donc reconduit et probablement pour de longues années. La vérité sur l’authenticité des textes est si bien cachée qu’un lecteur non averti ne saurait la trouver. C’est le triomphe du Corbeau !

 

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Le Corbeau et la Pléiade

Posté par othoharmonie le 24 avril 2014

                                    

                                                                                                       Par Jacques Bienvenu

        Il convient de donner un rappel des événements qui jalonnent l’incroyable histoire de la mystification d’Adrien Le Corbeau. C’est à la fin de l’année 2000, que je publiais un article intitulé  « Le canular du Corbeau »,dans la revue Histoires littéraires[1], Dans cet article, je montrais que les souvenirs de Madame X fréquemment cités dans « la Pléiade » et attribués à Hermine Lecomte du Noüy étaient des faux.   

 images        Toutefois, à la publication de cet article Louis Forestier, l’éditeur de Maupassant dans « la Pléiade », n’a pas cru à la dénonciation des faux comme l’atteste la réédition ultérieure de 2003 des contes et nouvelles. A la fin de cette année 2003 je complétais ma démonstration dans un article publié dans L’Angélus intitulé « Le retour du Corbeau » dans lequel j’ajoutais des preuves irréfutables et je  révélais notamment que le faussaire connu en France sous le nom d’Adrien Le Corbeau était d’origine roumaine. Cette fois il devenait impossible de nier la vérité. Dès lors, M. Forestier dans un moment d’inquiétude a juste  signalé dans l’édition de 2004 l’existence de mon premier article et maintenu l’ensemble de ses textes dans l’édition de 2005.Compte tenu de cette résistance opiniâtre de l’éditeur de Maupassant, je donnais un article dans ma revue l’Angélus, intitulé «  Le triomphe du Corbeau dans la Pléiade ». Enfin je publiais un dossier complet de cette affaire en annexe du « Dictionnaire Maupassant » de Sandrine de Montmort  publié aux éditions Scali en 2007. J’y  précisais, à l’aide de documents inédits, les raisons profondes de l’identification de Madame X à Hermine Lecomte du Noüy. 

        Or, en mars 2008, coup de théâtre ! Voici que dans la nouvelle édition des contes de « la Pléiade », Louis Forestier comprend enfin ! Il se décide à éliminer toutes les références aux écrits d’Adrien Le Corbeau ! 

        Voyons,  à présent, comment l’éditeur scientifique de Maupassant a effectué ses modifications. Jusqu’à cette date il écrivait dans ses notes sur Le Horla (tome II, p.1617): 

Pierre Borel (Le Destin tragique de Guy de Maupassant, p.31) est le seul à affirmer que Guy voyait son double au temps où il fréquentait Chatou et Bezons. On sait ce que valent, souvent, les affirmations de ce critique. Il pourrait s’agir du démarquage hâtif d’une observation faite plus tard par Hermine Lecomte du Noüy (dans ses souvenirs fréquemment cités, parus dans La Grande Revue, octobre 1912)”. « Savez-vous, qu’en fixant longtemps mes yeux sur ma propre image réfléchie dans une glace, je crois parfois perdre la notion du moi? En ces moments-là, tout s’embrouille dans mon esprit et je trouve bizarre de voir là cette tête, que je ne – reconnais plus. Alors il me paraît curieux d’être ce que je suis, c’est-à-dire  quelqu’un .Et je sens que si cet état durait une minute de plus je deviendrais complètement fou. »

 Ce texte me paraît clairement poser les limites d’une expérience qu’on tire trop vite vers celle du double, thème fantastique par excellence.

 Observons au passage que le critique niait la  problématique du double dans Le Horla en s’appuyant sur le texte du faussaire ! Dans l’édition de 2008, (même page) l’éminent spécialiste supprime l’extrait des souvenirs de Madame X qu’il remplace par le texte de Maupassant beaucoup plus sûr, il est vrai, que celui d’Adrien Le Corbeau. Voici la transformation de l’édition 2008 (p.1617) :

Pierre Borel (Le Destin tragique de Guy de Maupassant, p.31) est le seul à affirmer que Guy voyait son double au temps où il fréquentait Chatou et Bezons.On sait ce que valent, souvent, les affirmations de ce critique. Il faut se reporter au texte du conte  (p.931) qui sur ce point concorde avec la première version : «  Je ne vis rien d’abord, puis, tout à coup, il me sembla qu’une page du livre resté ouvert sur ma table venait de tourner toute seule. Aucun souffle d’air n’était entré par ma fenêtre. Je fus surpris et j’attendis. Au bout de quatre minutes environ, je vis, oui,  je vis, de mes yeux une autre page se soulever et se rabattre sur la précédente, comme si un doigt l’eut feuilletée. Mon fauteuil était vide, semblait vide. »

Ce texte me paraît clairement poser les limites d’une expérience qu’on tire trop vite vers celle du double, thème fantastique par excellence. 

     Or, Louis Forestier tronque  volontairement la dernière phrase qui est : 

 Mon fauteuil était vide, semblait vide ; mais je compris qu’il était là, lui, assis à ma place, et qu’il lisait. 

            Il est certain qu’avec la dernière phrase ainsi censurée, le texte n’a plus rien à voir avec la question du double. Décidemment, le travail du faussaire aura été contagieux ! C’est vraiment tragique !  Par ailleurs,  M. Forestier a retiré les  deux pages du texte de Madame X citées dans les notes de La Mère Sauvage. M. Pierre Danger se voit ainsi  gratifié d’une immense citation à la place des écrits du faussaire. Le nom de Pierre Danger est orthographié Pierre « Dangé ». Un pseudo de plus dans cette histoire de faussaires.

           Mais ceci n’est rien. Dans l’introduction du tome I des contes de Maupassant l’éditeur de Maupassant citait avant ses rectifications un passage du texte de Le Corbeau :  «  Il me semblait vraiment que mon âme se fut, en quelque sorte, dissoute dans cet élément trouble qui me baignait et qu’elle flottait au-dessus de ma tête. »(P.LIX). Dans l’édition 2008 (toujours p.LIX), Louis Forestier supprime le texte du Faussaire et le remplace par un texte de Maupassant . Il  remplace aussi  la note n°4 qui mentionnait Le canular du Corbeau par :  Sur l’eau, P. 57-58.  Le problème est que juste une ligne après, l’éminent professeur oublie de supprimer une citation du faussaire : «  Savez-vous qu’en fixant longtemps mes yeux sur ma propre image réfléchie dans une glace, je crois perdre la notion du moi ». On reconnaît une partie du passage cité  de Madame X dans les notes du Horla ! De plus l’éditeur renvoie ce passage cité page LX  en note à : Ibid.,P. 684.qui est la référence aux souvenirs de Madame X et non à Sur l’eau. J’ajoute  à titre documentaire que son édition était tellement infestée par les faux écrits de Madame X, qu’il en a oublié, par exemple, un long passage à la page 1623 du tome I nouvelle édition 2008 où il cite encore  selon ses propre termes Hermine Lecomte du Noüy dans La Grande Revue du 25 mars 1913. 

Tentons cependant d’être positif. Que M. Forestier ait enfin compris au bout de huit années que les articles de Madame X étaient faux et qu’il les élimine peu à peu, même très grossièrement, dans « la Pléiade », il faut s’en réjouir. Tout de même,  il est des choses inacceptables. Dans la nouvelle édition de 2004 Louis Forestier avait ajouté en note ( n°4) après avoir cité l’article du faussaire la référence de mon article : 

On a émis l’hypothèse que cet article serait l’œuvre d’un  faussaire   (voir : « Le canular du Corbeau », Histoires littéraires, octobre-décembre 2000, n° 4.) 

Après avoir fait disparaître cette note, un chercheur correct aurait pu au moins reconnaître que le « ON » ne s’était pas trompé et en donner référence. Bien entendu, il n’en est rien. L’honnêteté intellectuelle n’est pas le fort de l’éditeur de Maupassant. C’est avec la plus grande discrétion que ces modifications se sont accomplies. Enfin,  pour être tout à fait complet sur le sujet, signalons que plusieurs mois après les vastes changements opérés dans « la Pléiade », paraissait un article qui nous apprenait en outre qu’Adrien Le Corbeau avait déjà publié des prétendus souvenirs sur Maupassant dans un journal roumain, souvenirs beaucoup moins élaborés, il est vrai, que ceux de La Grande Revue mais qui en reprenaient certains passages[2]. 


[1] octobre-décembre 2000, n° 4.

[2] « Le Corbeau et une autre amie de Maupassant », A.V.Dulau, M.Johnston,   Histoires littéraires , avril-mai-juin 2008, n°34.

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Corbeau sait s’amuser

Posté par othoharmonie le 23 octobre 2013

Corbeau sait s'amuser dans CORBEAU corbeau-237246-jpg_127910

Le corbeau de Nouvelle-Calédonie est un surdoué sachant façonner et utiliser des outils.

Lancez une fausse araignée à une fille. Il y a onze chances sur dix pour qu’elle s’enfuie en hurlant. Pas le corbeau de Nouvelle-Calédonie. Lui commence par l’examiner de loin avant de saisir une baguette dans son bec pour toucher l’intrigant insecte. Pas con, l’oiseau. Constatant l’absence de signe de vie, il peut alors le saisir. Cette expérience, filmée par la biologiste Johanna Wimpenny, a été menée dans le laboratoire d’Alex Kacelnik de l’université de Sheffield. Depuis de nombreuses années, ce scientifique est fasciné par l’intelligence du corbeau de Nouvelle-Calédonie. Cet incroyable oiseau est quasiment le seul à savoir tailler une brindille dans une feuille de pandanus pour s’en servir d’outil. Il est même capable de recourber l’extrémité de cet outil afin d’accrocher un aliment disposé au fond d’une cavité. Dans la nature, il fait cela couramment. Les expériences filmées par Kacelnik dans son laboratoire sont stupéfiantes. Par exemple, lorsqu’il propose plusieurs brindilles à un corbeau pour attraper une proie placée au fond d’un trou, l’oiseau ne choisira presque jamais une brindille au diamètre plus important que celui de l’orifice. De même, si la proie est placée au fond d’un tube à essai, l’oiseau saisira le plus souvent une brindille suffisamment longue. Ce qui indique qu’il se livre, au préalable, à une analyse de la situation. 

On pourrait bien évidemment penser que ce comportement est instinctif, comme celui qui pousse l’araignée à tisser une toile très complexe. Mais dans un laboratoire, placé devant une situation qui n’a rien de naturel, le corbeau de Nouvelle-Calédonie est capable d’improviser pour obtenir ce qu’il désire. D’après Alex Kacelnik, c’est la preuve d’une certaine intelligence, dépassant le seul instinct. 

Johanna Wimpenny ne s’est pas bornée à présenter une fausse araignée à un seul corbeau. Elle a également tenté l’expérience avec un frisbee, un bracelet hawaïen et un serpent en plastique introduits dans la cage d’une dizaine d’oiseaux différents. Pas systématiquement, mais très souvent, les corbeaux ont saisi une brindille pour tâter à distance l’objet inconnu. Pour quelle raison l’ont-ils fait ? Par peur de saisir directement un objet menaçant ? Cela semble une interprétation logique, mais la chercheuse ne peut pas encore l’affirmer catégoriquement. Il lui faut mener d’autres tests. Par exemple, si on fournissait aux oiseaux une pierre, à la place d’une brindille, l’utiliseraient-ils ? De quelle manière ? En tout cas, cette expérience présentée dans la revue Animal Cognition prouve que le corbeau est capable d’utiliser un outil non seulement pour se procurer de la nourriture (comme beaucoup d’autres espèces savent le faire), mais aussi pour inspecter un objet. Ce qui est infiniment plus rare. 

Bref, quand ce brave La Fontaine présentait le corbeau comme un idiot laissant tomber son fromage au premier compliment du renard, il se trompait lourdement. Il lui aurait fallu écrire : « Maitre goupil, sous un arbre caché/ tenait en sa gueule un fromage/ Maître corbeau par l’odeur alléché/ lui tint à peu près ce langage : / « Hé bonjour, Monsieur du Renard. Que vous êtes joli ! que vous me semblez idiot !… »

SOURCE : Le Point.fr – article de 

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La plume du corbeau 1

Posté par othoharmonie le 11 août 2013

 [Elfes] 

La plume du corbeau 1 dans CORBEAU images-10 Il est des légendes qui disent que le corbeau raconte des histoires. Il est des légendes qui disent que les histoires traversent les mers. Il en est d’autres qui racontent que le corbeau est un messager. Il en est d’autres qui racontent que l’infini océan relie le monde. Et s’il est une vérité commune, c’est que l’on affirme qu’il est de mauvais augure et qu’il trouve toujours une oreille.

Et il est aussi un fait. Un fait qui dit que, lorsque Morgane enchanta un oiseau pour porter un message à la cité cachée des Elfes, elle enchanta un corbeau pour qu’il prenne son envol depuis la plus haute falaise jusqu’à la plus belle des cités. Quant à Accolon, il se chargea de prendre la plume pour écrire les mauvais augures.

 « A l’attention du grand roi et de la grande reine des Elfes,

Ô éternels souverains de la race cachée, je vous prie de bien vouloir accepter la présente accompagnée de l’hommage de mon humble mortelle personne à vos égards.

Je suis le Chevalier Accolon de Boron, vassal de Morgane la Fée.

Il est venu à ma connaissance que le Roi Arthur de Bretagne a invité vos nobles personnes dans son château à Caamelot. Les légendes sur votre peuple sont grandes et connues des hommes, et une légende plus que les autres intéresse le Roi Arthur: le Graal.

Morgane la Fée, ainsi qu’elle m’a autorisé à parler en son nom, ne s’intéresse point à cet artefact, ni ne cherche à sortir votre peuple de son isolement. Néanmoins, votre prise de contact avec le Roi Arthur n’est pas sans incidence sur les affaires de la Fée et c’est en ce sens que se justifie la présente missive.

Je tiens tout d’abord à vous rassurer sur le secret de votre cité. Cette lettre vous a été remise par l’intermédiaire d’un corbeau enchanté par la magie de la Fée, qui a ainsi pu trouver votre elfique royaume. Il n’est ni dans les intentions de la Fée, ni dans son intérêt, d’user de sa magie pour intervenir d’une quelconque autre manière avec le peuple secret. L’urgence de la situation nécessitait toutefois de prendre contact avec vos royales personnes, et je vous pris de bien vouloir excuser cette intrusion dans vos affaires.

Le contenu de ce message est une mise en garde. Une mise en garde contre une intrusion du peuple elfe dans les affaires des hommes et du peuple de Bretagne.

Permettez-moi de résumer la situation du royaume et du peuple de Bretagne, dans le cas où vous y seriez étrangers, tout comme nous sommes étrangers aux affaires internes de votre royaume.

Le Roi Arthur est l’actuel souverain du Royaume de Bretagne, et détenteur à ce titre de l’Epée Excalibur. Le peuple de Bretagne est dans son immense majorité sous son autorité, mais il serait faux d’affirmer qu’Arthur occupe la globalité de l’échiquier politique des royaumes des hommes. Au sein même de la Bretagne, Morgane la Fée représente une souveraine indépendante et dissociée de la couronne d’Arthur. Son domaine est de faible envergure, mais son poids est grand.

La situation actuelle est celle d’un conflit. Le Roi Arthur n’accepte pas de voir son autorité bafouée par l’indépendance de la Fée, et la Fée s’oppose à la reconnaissance d’Arthur en temps que souverain légitime de Bretagne, sur la base qu’elle est de sang royal et l’ainée d’Arthur.

Les objectifs de Morgane la Fée sont clairs et précis: reprendre la couronne qui lui revient par un droit légitime. Morgane la Fée ne désire interférer d’aucune manière pouvant irriter votre peuple ou blesser ses intentions. Cette neutralité, entre les hommes et les elfes, est une des bases du fondement du respect entre nos peuples respectifs et nos frontières.
Mais cette neutralité n’est envisageable que si elle est mutuelle. Morgane la Fée ne conteste aucunement votre droit à accepter l’invitation du Roi Arthur, mais si cette invitation devait aboutir à une entraide entre les elfes et le Roi Arthur, il ne sera aucunement possible de maintenir une position neutre à votre égard.

Cette missive est motivée par le désir de vous rappeler humblement les conséquences de vos actes dans le royaume des hommes, conséquences qui du fait de votre éloignement auraient pu échapper à vos esprits éclairés.

Ô souverains éternels du peuple elfe, Morgane la Fée ne souhaite pas querelle. Son combat n’est dirigé que contre Arthur. Il serait fort dommage, tant pour les hommes que pour les elfes, qu’une aide apportée de votre part au camp d’Arthur nous force à vous considérer comme des ennemis.

J’espère que mes mots sauront trouver échos à votre infinie sagesse, et que nous se serons aucunement obligés de franchir une ligne que jamais nos peuples ne devraient franchir.

Puisse votre règne éclairé venir illuminer en toute sérénité et tranquillité et neutralité la vie des hommes qui croiseront votre Délégation.

Mes respects, »

Accolon de Boron, Chevalier et vassal de Morgane la Fée   (à suivre….)

 

 

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La plume du corbeau 2

Posté par othoharmonie le 11 août 2013

 [Elfes] 

La plume du corbeau 2 dans CORBEAU images-9Ici, dans la cité elfique, tout était imaginable…même de voir un corbeau portant une lettre arriver et se poser juste devant la fenêtre de la chambre du roi Llandon. Qui pouvait être assez futé pour avoir découvert où était caché la cité elfique. Qui était cette personne ?

Llandon prit le corbeau dans ses mains et le caressa doucement pour qu’il lâcha la lettre. Il avait l’habitude de recevoir des messages mais pas de l’extérieur et les corbeaux étaient assez rares dans le royaume elfique. Le roi ramassa la lettre, et lut attentivement…

*Ceci n’annonce rien de bon*

A peine eut-il finit de la lire, qu’il en informa sa sœur qui était dans la salle de réunion avec quelques conseillers. Le soir même, la lettre était finit et elle fut envoyée par le même corbeau à qui on avait modifié l’enchantement pour qu’il retrouve son destinataire.

« A l’attention de Morgane La Fée, en réponse à la missive précédemment reçue.

Serviteur de la puissante enchanteresse Morgane la Fée, descendante de Gorlois de Tintagel, et reine du château invisible.

Nous, anciens détenteurs du chaudron de Dagda, autrement appelé Graal par la race humaine, avons bien reçu la lettre que vous avez réussit à nous envoyer par enchantement. Cet artefact dont vous parlez est bien connu des elfes, et nous avons effectivement été invités au château de Arthur Pendragon, Roi de Bretagne légitime afin d’en parler.

Notre peuple a accepté ce présent du Dieu-Druide et nos ancêtres avaient pour mission de tenter de le protéger. Malgré les siècles qui passent, la mission des Elfes reste la même. Comme tout artefact, le Chaudron de Dagda peut être en de mauvaises mains dangereuses. Nous devons ainsi le protéger de la convoitise des autres peuples, mais aussi protéger les différents royaumes de cette terre d’une utilisation obscure.

Nous vous remercions de votre résumé très explicite sur la situation en Bretagne à ce moment précis. Même si nous vivons quelque peut reculer, nous ne fermons aucunement les yeux face à cette situation. Comme vous l’avez si bien stipulé, la neutralité est une des bases du respect entre nos deux royaumes. Pourtant, nous constatons tous les jours les dégâts que la race humaine engendre; votre désaccord en vient alors à toucher notre propre peuple et cela nous attriste profondément.

Malgré tout, nous, peuple de la Mère Nature, nous comptons avant tout garder notre neutralité dans votre querelle. Ainsi lors de la réunion avec le roi Arthur, nous parlerons de ce qu’il nous propose et nous verrons si nous pouvons faire quelque chose pour lui sans intenter un danger quelconque à notre peuple.

En ce qui concerne cette invitation, elle ne touche en rien à vos affaires et il est dans votre intérêt de ne pas chercher à nous menacer aucunement car le peuple elfique n’est pas manipulable et il voit tout de suite lorsque des personnes veulent intenter à leur race. J’espère que ce n’est pas le cas pour vous et que vous ne nous considérez aucunement comme des ennemis. En tout cas, cette missive n’était pas nécessaire car elle n’influencera en rien nos futurs actes nobles et majestueux.

Je vous serais également grée de ne pas intenter à nos personnes royales lors du voyage de la Délégation.

Avec l’espérance d’une paix future entre tous les hommes, et pourquoi pas avec toutes les créatures de ce monde. 

Puissent vos projets ne pas tuer plus de personnes qu’il n’en ait déjà, et en espérant que notre Délégation ne soit pas la source de plus de querelle.

Notre respect, »

 Les vagues de la mer venaient se briser avec fracas contre les falaises, tandis que des éclairs zébraient le ciel crachant une pluie battante. Le Corbeau progressait, infaillible grâce au sort qui le rattachait à Accolon.

Tel un phare sur la côte, le Chevalier se tenait sur son destrier, attendant malgré la pluie et le vent et sa pèlerine qui semblait bien dérisoire face aux éléments. L’oiseau messager vint se poser sur sa main gantelée et émit un cri strident.

Parcourant la réponse des elfes des yeux à couvert de sa cape, le sourire d’Accolon s’accrut de plus en plus. Tout se passait comme prévu. Il inscrit quelques annotations à l’attention de Morgane au dos de la missive, la remit dans son étui et rattacha ce dernier au corbeau.

- Vole vers Morgane, mon petit. Vole vers ta Fée. Le traître leva brusquement son bras pour faire s’envoler le volatile.

Accolon de Boron fit faire demi-tour à son fidèle destrier et rentra, chevauchant sous la pluie…..

 

Roi Llandon et Reine Lliane, Seigneur souverain du royaume elfique. (FIN)

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Corbeau, animal de pouvoir

Posté par othoharmonie le 11 août 2013

 

Corbeau, animal de pouvoir dans CORBEAU images-8Si vous vous sentez une affinité particulière avec ce rituel, tachez de vous documenter le plus possible sur la vie des Corbeaux, leurs migrations, leurs origines, leur mode de vie, leur symbolique… Faites en sorte qu’ils soient en vous comme des alliés inséparables ; ce qui ne vous empêche nullement, par la suite, d’intégrer d’autres animaux de pouvoir. Un druide – guérisseur peut avoir trois ou quatre animaux de pouvoir importants. Il peut aussi n’en choisir qu’un. C’est un choix personnel, la résultante d’une expérience, d’une sensation intransmissible. Voici donc :

Partez au cœur de la forêt pour accomplir ce grand rituel.

Vous devez être vêtu de vert de la tête aux pieds à l’exception d’une ceinture rouge que vous porterez autour de la taille et d’un grand foulard noir qui servira à protéger le chakra de la gorge. Une fois que vous aurez trouvé un arbre-maître suffisamment puisant pour protéger votre rituel (un très beau chêne par exemple) tracez une étoile à cinq branches, à l’aide de votre dague, sur la terre, en face de l’arbre. N’hésitez pas à enfoncer votre dague dans la terre afin de bien tracer distinctement la figure symbolique de l’étoile à cinq branches (pentagramme).

Entourez ce pentagramme d’un cordon de gros sel en tournant rituellement dans le sens des aiguilles d’une montre. Du sel gris de Guérande conviendra parfaitement. A ce stade de l’opération, il est fortement conseillé de se déchausser afin de ressentir la terre sous ses pieds : l’énergie tellurique des courants de la Vouivre. Tournez trois fois autour du cercle en évitant bien entendu de marcher sur le sel.

Déposez votre dague, la boîte de sel et vos chaussures auprès de l’arbre. Vous devez être entièrement libre de vos mouvements. Campez-vous fermement au nord du pentagramme. Une boussole de poche pourra vous indiquer le nord. Les jambes légèrement écartées, dans une attitude martiale, tendez vos bras vers le ciel en refermant le poing. Puis inspirez profondément et prononcez très fermement l’invocation suivante :

« par la puissance de l’Incrée, par la force de Lug, de Tarantis et d’Epona, par la sagesse du Roi Arthur, de Tallésin et de Mydhin, que ma vie resplendisse des mille feu du bonheur ; que viennent la chance et l’harmonie par les trois cris de la Corneille et par les plumes du Corbeau Noir ; qu’ils me protègent et me conseillent qu’il en soit ainsi ! Awen ! »

 Restez ensuite quelques minutes en état de profonde méditation.

 Visualisez un Grand Corbeau tournant trois fois autour du cercle. Le noir d’encre de son plumage contraste étrangement avec l’or de son bec. Les symboles alchimiques sont ici évidents.

 Ce bel oiseau est votre allié. Les deux Lug et Odin sont conseillés par des Corbeaux. Et la corneille, dans la mythologie irlandaise est une magicienne qui lance des sorts et qui prévient. Si vous êtes pur avec vous-même, sans tricher ni mentir sur la voie spirituelle, ces animaux vous protègeront et vous aideront à progresser. Dans le cas contraire, vous devriez fortement vous en méfier. L’animal de pouvoir, ce que les sorciers appellent communément un « allié » n’est qu’une projection de votre propre esprit. C’est un miroir que vous renvoie la création universelle. Et vous devez en tenir compte.

 Ce rituel n’est pas si simple qu’il y paraît. Pour obtenir des résultats, vous devez impérativement le célébrer avec le maximum d’intensité, de volonté et de courage. Vous devez mentalement vous adresser à ce Corbeau. A travers lui, c’est le dieu Lug, le Polytechnicien, que vous contactez. C’est le dieu de lumière, l’Apollon hyperboréen, guerrier, poète et magicien, guérisseur des esprits et chamane accompli.

 Les néo-druides n’aimeraient pas beaucoup que l’on associe le chamanisme à cette religion. Et pourtant : relisez attentivement les anciens textes irlandais et plus particulièrement l’histoire du héros Cuchalainn. La texture même de ces récits et l’idée force qui s’en dégage nous montrent bien que les « pouvoirs » peuvent être acquis sur le sentier, à condition de maîtriser les forces chtoniennes et archaïques. Il en va de même dans la mythologie grecque, à travers les épisodes célèbres des douze travaux d’Hercule (Héraklès), la sage maritime de Jason et des Argonautes à la recherche de la Toison d’Or ; la passionnante histoire d’Ariane et de Thésée, luttant contre le Minotaure.

 De très nombreux exemples justifient que l’on en appelle parfois aux connaissances chamaniques pour expliquer et commenter ces ancestrales initiations. Ce rituel du Corbeau doit être pratiqué de préférence un Jeudi, entre six et sept heures, au lever du soleil. Il est suivi en général d’un certain nombre de rêves précis où le Corbeau et la Corneille rendent visite à l’initié.

 

Rituel Irlandais 

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La Symbolique du Corbeau

Posté par othoharmonie le 11 août 2013


La Symbolique du Corbeau dans CORBEAU images-7La couleur de l’oiseau, son air lugubre, le fait aussi qu’il se nourrit d’animaux morts en fait pour nous un oiseau de mauvais augure. Ce symbolisme est également connu en Chine et au Japon, où il ne joue cependant pas le rôle essentiel.

Le corbeau y est pourtant symbole de gratitude filiale : le fait qu’il nourrisse père et mère est considéré par une chanson des Hans comme le signe d’un prodigieux rétablissement de l’ordre social.

Dans l’Inde, le Nahâbhârata compare à des corbeaux, les messagers de la mort.

Pour confirmer leur aspect néfaste, on notera que l’eau souillée par les corbeaux est au Laos, impropre aux aspersions rituelles : l’eau doit donc être puisée avant que les corbeaux n’aillent boire.

Pourtant, les Japonais pensent que le corbeau (Karasu) est un symbole d’amour familial. Les enfants Japonais chantent dans les écoles primaires :

Pourquoi le corbeau chante-t-il ?

Parce que dans la montagne, il a un enfant chéri de 7 ans,

le corbeau chante : Mon chéri ! Mon chéri ! Il chante mon chéri, mon chéri !!

(le croassement du corbeau se dit au Japon : kâ kâ et chéri : kaxaii)

Au japon encore, le corbeau est simultanément un messager divin et il est pour les Tcheou, l’oiseau de bon augure, annonciateur de leurs triomphes et signe de leur vertu. C’était il est vrai, un corbeau rouge, couleur du soleil. Le corbeau est en Chine un oiseau solaire. Ce sont 10 corbeaux qui s’envolèrent du mûrier du Levant pour apporter la lumière au monde.

Symbole qui semble avoir passé dans le shintô. Mais Yi- le Bon Archer en abattit 9 à coup de flèches : sans quoi, le monde eut été brûlé.

Un corbeau a trois pattes figure au sein du soleil, d’après des pierres sculptées du temps des Hans. Il serait le principe animateur du soleil et peut-être une représentation du yang, impair. Ces 3 pattes, emblème des empereur de Chine, correspondent, comme le trépied, à un symbolisme solaire : lever, zénith, crépuscule.

Le corbeau est également un symbole de perspicacité. Dans la Genèse, c’est lui qui va vérifier si la terre commence après le déluge à reparaître au-dessus des eaux.

En Grèce, le corbeau était consacré à Apollon et la Corneille à Athéna. Ce sont les corbeaux qui déterminèrent l’emplacement de l’omphalos de Delphes, selon Strabon ; des aigles, selon Pindare ; des cygnes, selon Plutarque. Ces 3 oiseaux ont au moins ceci de commun, c’est qu’ils jouent le rôle de messagers des dieux et remplissent des fonctions prophétiques.

Ils passaient pour doués du pouvoir de conjurer les mauvais sorts. Dans la mythologie scandinave, deux corbeaux sont perchés sur le siège d’Odin, l’un est Hugin l’esprit, l’autre, Munnin la mémoire ; deux loups se trouvent aussi près du dieu ; les deux corbeaux représenteraient le principe de création, les deux loups le principe de destruction.

Le corbeau serait aussi un symbole de la solitude, ou plutôt de l’isolement volontaire de celui qui a décidé de vivre à un plan supérieur. Il serait également un attribut de l’espérance, le corbeau répétant toujours, selon le mot de Suétone : cras, cras, c’est-à-dire : demain, demain.

Le symbolisme du corbeau est donc plein de contradictions. Démiurge et héros civilisateur, clairvoyant et prophète, oiseau solaire et ténébreux. Il annonce le malheur et la mort, et parfois il protège. Cette ambivalence tient à ses propriétés physiques variées, chacune d’elles pouvant servir de support à une interprétation symbolique. L’explication rationnelle (sociologique) serait la suivante : les peuples agricoles attiraient les oiseaux lorsqu’ils ensemençaient, et la présence de ces oiseaux était un signe de civilisation et de prospérité.

Mais plus tard, le corbeau mangeant les semences, le paysan commença à éprouver vis-à-vis de cet animal un sentiment de répulsion et de crainte. On peut dire que c’est ce sentiment qui a prévalu de nos jours.  Mais il est une autre explication fondée sur la symbolique même : LE NOIR.

Étant la couleur du commencement (le noir de l’œuvre alchimique du sein maternel et du sillon recouvert de la terre) la couleur noire du corbeau l’associait aux opérations de germination et de fertilisation, vivant en l’air, il est associé aux opérations démiurges et à la puissance spirituelle du ciel.

Comme il vole, il est messager et doué de magie divine. Ses ailes lui confèrent une valeur ascensionnelle. 

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La Corneille ou Corbeau : Bodb ou Bran

Posté par othoharmonie le 11 août 2013

 

La Corneille ou Corbeau : Bodb ou Bran dans CORBEAU th-1 Corbeau et Mythologie celtique

Si la Corneille était considérée comme un oiseau de mauvais augure et annonciateur de Macha, Bodb et Morrigan, les déesses irlandaises de la guerre, on reconnaissait aussi à la corneille de l’habileté, de l’adresse et de la constance.

 C’est une dispensatrice de connaissance, bien que celle-ci ne soit pas toujours au goût de l’auditeur. Dans l’Autre Monde, c’est une compagne sage et bien informée, bien que parfois rusée. De même, le grand Corbeau, le terrible charognard des champs de batille, était aussi un oiseau oraculaire, source de présages, bien que là encore, sa réputation soit équivoque.

 Oiseau sacré du druidisme, le Corbeau était le messager des ténèbres (Bran) et de la lumière (Lug), tandis que la déesse Bodb portait son nom et que Morrigane se manifestait sous l’aspect d’un ou de trois de ces oiseaux. Le Corbeau possédait la Connaissance divine. Il conseillait par sa puissance chthonienne et sa sagesse céleste.

Les légendes celtiques regorgent de Corbeaux qui jouent principalement des rôles prophétiques. La déesse celte de la guerre, Marrigan, ainsi que le dieu Lug sont des dieux aux Corbeaux, et en Irlande, le surnom de la Déesse de la Guerre, Bodb, veut dire « Corneille« . D’autres personnages des légendes celtes sont accompagnés de Corbeaux, et lorsqu’il s’agit de femmes, ce sont toujours des représentes de la guerre et/ou de la mort.

 Le Corbeau était d’ailleurs un animal sacré chez les gaulois, et dans les mythologies germanique et nordique, il est symbolisé par Hugin (Esprit) et Munin (Mémoire), les deux compagnons d’Odhinn (Wodan).

 Ces deux Corbeaux sont à la fois des messagers et les envoyés d’Odhinn sur terre. Odhinn porte d’ailleurs parfois des noms voulant dire « Dieu aux Corbeaux« . Ces deux Corbeaux survolent la terre du milieu chaque jour et chaque soir ; ils rapportent à Odhinn ce qu’ils ont vu et entendu. A ce titre, le Corbeau devient donc un représentant des forces chtoniennes des forces de la terre. Il symbolise le lien entre les hommes épris de spiritualités symbolisés par odhinn et la terre le monde physique.

Le Corbeau est aussi un symbole de la solitude, de la retraite volontaire, c’est-à-dire de l’isolement destiné à atteindre un niveau de conscience supérieur. Il est aussi un symbole de l’espoir, son croassement répétitif voulant dire « demain, demain » en Latin.

En plus de ses rôles de héros solaire, de démiurge ou de messager divin, le Corbeau a aussi un rôle de guide, et entre autres de guide des morts, de par son aspect psychopompe il perce le voile des ténèbres sans se perdre.

 Le Corbeau semble avoir un symbolisme positif chez les peuples nomades, chasseurs et pêcheurs ; et négatif chez les peuples sédentaires, liés à l’agriculture. Il symbolise le côté sombre de la psyché qui peut se transformer et devenir bénéfique dès que l’on prend conscience de cet aspect de nous et qu’on l’intègre à la lumière de notre conscience. Les traditions celtiques reflètent bien cette symbolique double puisque dans celles-ci, le Corbeau est à la fois un oiseau céleste et solaire, et un oiseau des ténèbres et de la partie sombre de nous-mêmes.

 D’ailleurs, l’expression irlandaise « posséder la sagesse du Corbeau » signifie avoir la connaissance suprême. Le Corbeau proclame la nécessite de faire des changements radicaux dans vos attitudes et dans la façon dont vous percevez les choses. Le Corbeau vous encourage à mettre de la magie réelle dans votre vie, à espérer l’inespérable, à vous préparer pour la plénitude. Disperser cette attitude négative qui vous a retenu en arrière si longtemps, remplacez-la par l’entrain et l’enthousiasme de la vivacité ; ressentez le bonheur de vivre.

Le Corbeau est le courrier de flux d’énergie qui suscite les changements et créé de nouvelles réalités. Dans les traditions amérindiennes, le Corbeau était le gardien de la magie cérémonielle de la guérison de l’absent ; il représenterait aussi le pouvoir qui convoyait le message ou l’intention de la cérémonie à sa destination et suscitait aussi sa manifestation.

 th-2 dans CORBEAUA traiter avec précaution. A cause de sa noirceur, le Corbeau a, dans les cultures occidentales, été considéré comme un signe d’infortune et associé aux actions noires. Mais dans les traditions des Amérindiens, la lumière vient de l’obscurité et le noir est associé au vide, la source de toute énergie, ainsi le Corbeau est son messager. C’est pourquoi il est associé à la magie et au destin, car c’est un messager de ce qui est à venir.

 Corbeau : c’est un oiseau solaire, de Kor, Kar, gal « pierre levée (solaire), menhir » et de Bal, bel, belenos » « le soleil », d’où corbel, Corbeau, corneille, Coronis en latin, Kornyx en Grec. Mais en Germanique, c’est la racine Rabe-Ram d’où le prénom Bertrand, adaptation de Bercht-Ramù « brillant Corbeau ». Assez proche en est le Bran des Gaulois, donnant son nom au peuple des Brannovices et à la ville de Bram-iolum, devenue l’Eglise, Saint Corneille !

 

Du peuple Irlandais.

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Un corbeau Messager

Posté par othoharmonie le 11 août 2013

 

Un corbeau Messager dans CORBEAU thUn corbeau vole au-dessus de Mirilya

Tout est calme dans la forêt de Mirilya…il y a quelques nuits qu’on a entendu parler des elfes noires…un Corbeau plane au-dessus de la forêt de Mirilya et vient se poser en plein centre de la ville Tarelda…un papier est attachée aux pattes de l’oiseau.

Axelfe remarqua l’oiseau et le message qu’il transportait. Il remercia le Corbeau en lui donnant un morceau de la pomme qu’il mangeait nonchalamment sous un arbre, et déplia le papier avec un certaine appréhension. Après avoir aperçu la signature, son visage s’éclaira quelque peu et s’empressa de rédiger une réponse, en renvoyant le Corbeau d’un geste de la main.

Voici ce que le message dit : 

Chers Tareldar
Je viens tout juste de revenir d’un très long périple qui m’a éloigné de ces terres durant trop longtemps. C’est d’ailleurs avec regret que je reviens et m’aperçois que les relations entre nos deux peuples ne se sont toujours pas réellement améliorées depuis tout ce temps. C’est pourquoi, dans le but d’aider nos relations à s’améliorer d’avantages, j’aimerais pouvoir rencontrer un de vos dirigeants ainsi que l’un de vos meilleurs artisans quant à savoir s’il serait possible de conclure quelques traités…

Nous avons tous les deux de bons artisans de renoms à l’intérieur de nos peuples…il n’y a qu’à penser au grand maître forgeron Leordil ou encore à Bane, notre couturière aux doigts fée. C’est pourquoi je crois qu’un tel traité pourrait nous être bénéfique autant pour nous que pour vous…

C’est à cet effet que j’aimerais pouvoir rencontrer, accompagné de dame Bane, un de vos dirigeants ainsi que vos principaux intéressés à cet effet afin de savoir si un tel traité pourrait avoir lieux entre-nous et par le fait même, resserrer les liens qui unis nos deux peuples…liens qui ont déjà été plus resserrés par le passé…mais qui semble défait depuis peu….

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Message du Corbeau

Posté par othoharmonie le 8 août 2013


oracle du Corbeau = la MAGIE

Corbeau…
Noir comme l’ébène,
Mystique comme la lune.

Parle-moi de magie
Et je m’envolerai avec toi.

Message du  Corbeau dans CORBEAU corbeau2x

Tout au cours de l’histoire, et cela se vérifie dans plusieurs cultures à travers la planète, le Corbeau est porteur de la médecine de la magie. En effet, dans les traditions de la médecine, une coutume sacrée veut que l’on rende hommage au Corbeau comme à celui qui détient les pouvoirs magiques. Si ces pouvoirs s’avèrent maléfiques, la peur, plutôt que le respect, nous inspirera cet hommage. Notre crainte du Corbeau s’explique souvent ainsi : nous avons pataugé dans des domaines où nous ne connaissions pas grand-chose et un sort nous a alors été jeté. Il est inutile de perdre du temps à analyser le côté noir de la magie ; constatons plutôt que la crainte du Corbeau surgira seulement si nous avons besoin d’apprendre à connaître nos peurs intimes, besoin de prendre conscience des démons que nous avons créés.

La magie de la médecine du Corbeau est puissante et elle peut nous fournir le courage de pénétrer dans la grande noirceur du vide, là où réside tout ce qui n’a pas de forme. Le vide c’est le Grand Mystère qui existait avant que toute chose ne commence. Le Grand Esprit est issu de ce Grand Mystère. Le Corbeau, c’est le messager du vide.

Si le Corbeau est apparu dans votre tirage, vous êtes sur le point de vivre un changement de conscience. Cela peut vouloir dire que vous cheminerez au sein du Grand Mystère dans une autre voie, en marge du temps. Cette carte, présage du grand oiseau noir, annonce : « Vous avez mérité de voir et de vivre un peu plus de la magie de la vie. » Le Corbeau a la couleur du vide, ce grand trou noir de l’espace qui détient toute l’énergie de la force créatrice.

Dans les enseignements autochtones, le noir représente bien des choses, mais non le mal. Le noir peut exprimer la quête de réponses, le vide ou la voie du spirituel, du non-physique. Le bleu-noir du Corbeau, son iridescence, évoquent la magie de la noirceur qui, en opérant une transformation des formes et des contours, engendre l’éveil.

Le Corbeau est le gardien des rituels de magie ainsi que de la guérison in absentia. Dans tout cercle de guérison, le Corbeau est présent. Ce grand oiseau noir guide la magie de la guérison; il dirige le changement de conscience qui amènera une nouvelle réalité et qui fera disparaître le « mal-aise » ou la maladie. Il va cueillir, dans le vide du Grand Mystère et dans la corne d’abondance, un nouvel état de santé.

Le Corbeau est le messager qui apporte tous les courants d’énergie nécessaires pour que les rituels atteignent les résultats voulus. Ainsi, si on organise une cérémonie pour envoyer courage et force vers une région sinistrée, le Corbeau transportera ce courant d’énergie. II s’assurera que les gens de cette région dévastée ressentent l’intérêt et l’appui de ceux qui ont participé à la cérémonie.

Si vous avez choisi le Corbeau, il y a de la magie dans l’air. N’essayez pas de comprendre; vous n’y arriverez pas ! La puissance de l’inconnu est à l’oeuvre et quelque chose de spécial va se produire. Toutefois, le mystère le plus profond réside dans le secret de votre être, dans votre façon de répondre à la synchronicité étincelante de cet instant alchimique. Reconnaîtrez-vous ce moment de grâce ? L’utiliserez-vous pour favoriser votre croissance ? Pourrez-vous l’accepter comme un don du Grand Esprit ? Ou mettrez-vous un frein à la puissance du Grand Mystère en tentant de tout expliquer ?

Il est peut-être temps de demander au Corbeau de jouer son rôle d’émissaire pour qu’il apporte une intention, quelque énergie guérisseuse, une pensée ou un message. Le Corbeau, c’est le maître des signaux de fumée ou des messages que l’Esprit transmet par la fumée. Alors, si vous voulez adresser un message au Chemin bleu de l’Esprit, en vue d’entrer en contact avec les Anciens, faites appel au Corbeau. D’ailleurs, qui sait, les Anciens tentent peut-être, eux aussi, de vous joindre. Pensez-y bien : ce moment magique vient du grand vide des ténèbres; le défi, c’est d’y voir clair. Si vous réussissez à éclaircir ce mystère, vous aurez fait honneur au magicien qui est là au sein de vous.

À L’ENVERS :

Le Corbeau à l’envers doit être pris au sérieux ! C’est peut-être bien le boomerang qui revient. Si vous avez souhaité du mal à quelqu’un d’autre, prenez garde – c’est comme si vous vous l’étiez souhaité à vous-même afin de vous attirer une leçon qui vous apprendra comment on se sent devant une telle situation. Si vous n’avez pas émis de tels souhaits le Corbeau en sens contraire tente peut-être de vous avertir qu’avant de pouvoir faire le saut vers un autre plan de conscience, vous devez d’abord maîtriser celui où vous vous trouvez actuellement. D’autre part, le Corbeau vous indique peut-être que vous avez oublié la magie de la vie, en vous installant confortablement dans la routine quotidienne. Si cette routine semble vous convenir et que vous faites fi de l’extraordinaire magie dans votre vie, demandez au Corbeau de voler à travers vos rêves pour que vous expérimentiez sa médecine. Après cette expérience, vous ne serez peut-être plus jamais pareil.

Le Corbeau en sens contraire peut aussi laisser pressentir un temps de messages fumeux et confus que vous ne pouvez ni voir ni entendre parce que votre « intellect » insiste sur le fait que la magie, ça ne fait pas partie de la réalité. Si vous ne croyez ni à la magie ni aux miracles, vous ne pourrez rien imaginer ni rien visualiser, et la guérison ne pourra avoir lieu. Le Corbeau peut bien becqueter à la porte de votre conscience mais, pour recevoir le message, il vous faut dissiper la fumée et partir en quête des domaines de l’imagination et de la conscience, là où la magie existe.

Pour remettre le Corbeau à l’endroit, vous devrez peut-être aller voir un chaman qui nettoiera le champ d’énergie que vous avez créé. Vous devrez peut-être bien bloquer l’énergie négative qui provient d’une autre personne ou annuler le mal que vous aviez souhaité à quelqu’un d’autre. Trêve d’inconvenance et de jalousie. Nettoyez tout ça ! Voilà le message qui transparaît à travers l’ombre enfumée. Cherchez à guérir, à clarifier vos intentions; puis, accrochez-vous aux étoiles, célébrez la Terre-Mère et tout ce qui vit. Goûtez à plein la magie de la vie et demandez au Corbeau de vous enseigner la façon appropriée de faire rayonner cette énergie. Sachez vous brancher sur cette énergie afin que la magie puisse se manifester. Agissez avec amour et simplicité. Le Corbeau vous révélera cette vérité magique: n’allez pas au-delà de ce pour quoi vous êtes prêt et formé. La vie est bonne, alors utilisez la magie pour aider tous les êtres de la Terre.

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