• Accueil
  • > Recherche : vie ver terre

Résultats de votre recherche

La souris de Ganesh

Posté par othoharmonie le 12 septembre 2016

 

ganeshFils de Shiva et de Parvati, la fille de l’Himalaya, frère de Muruga ou Skanda, Ganesh est un Dieu très populaire en Inde, aussi a -t-il une abondante mythologie, qui touche surtout à sa naissance et à sa tête d’éléphant.

Concernant sa naissance, on trouve essentiellement deux versions : une qui le fait naître de Shiva, l’autre de Parvati.

Quand Shiva crée Ganesh, c’est toujours à la demande des dieux, qui veulent distinguer le bien du mal pour assurer le succès des bonnes entreprises, et l’échec des mauvaises.

Le fils de Shiva est à son image, c’est à dire très beau. Il séduit toutes les femmes, ce qui lui fait oublier sa tâche première. Aussi sa mère Parvati, le condamne a avoir une tête d’éléphant et un gros ventre.

Dans la deuxième version, sa mère Parvati recherche un gardien sûr, pour garder sa porte. Elle crée donc Ganesh à partir des sécrétassions de sa peau. Il monte la garde, jusqu ‘au jour où Siva de retour de campagne, vient la voir, malheureusement elle n’est pas visible, puisqu’elle se baigne. Ganesh interdit l’entrée à Shiva.

Il s’en suivra une bataille, Ganesh faisant usage de son gourdin, l’entrée n’est toujours pas possible, Shiva appelle à l’aide Vishnou, qui utilise sa maya, c’est à dire l’illusion, pour jeter la confusion, et ainsi il décapite Ganesh avec son trident. Sa mère voyant cela demande la renaissance de son fils. Aussitôt l’armée de Siva part en direction du nord, avec pour mission de couper la tête du premier être vivant qu’elle rencontrera. Ce fut un éléphant avec une seule défense.

Shiva pose alors la tête d’éléphant sur le jeune garçon, et lui donne vie par le pouvoir de la parole. Ganesh est présenté aux dieux comme le fils de Shiva et de Parcvati. La déesse, lui offre un plat de gâteaux sucrés (Modaka), et de joie Ganesh danse, attiré par l’odeur, un rat sortit de son trou, il sera le véhicule préféré de Ganesh.

Par la suite Ganesh épousera les filles de Brahma, Siddhi (la réalisation), et Buddhi (l’intelligence). Elle donneront chacune un fils à Ganesh : Kshema (le bien être) et Labha (le gain).

Le sacrifice de la décapitation, le fait passer du statut de simple  » gardien de porte  » créé à partir d’impures sécrétassions de peau, à celui de gardien des Divinités supérieures.

Ganesh est un Dieu plus attaché à la terre, qu’à l’ordre cosmique comme Shiva ou Vishnou. C’est ce qui le rend populaire, et qu’il est prié pour obtenir le succès d’une entreprise, c’est à dire enlever les obstacles. Mais également pour ses talents de gardien, aux Indes, Ganesh est très souvent à l’entrée des temples ou des maisons.

La trompe de Ganesh étant considérée comme un bras, il est donc le seul Dieu de la mythologie hindoue, à avoir un nombre de bras impair.

Le 21 est le chiffre sacré de Ganesh, ses couleurs préférées sont le rouge, le jaune, le blanc, le bleu, et le vert.

Dans son ventre Ganesh contient tous les mondes, ses grandes oreilles n’entendent que les bonnes paroles, et rejettent les mauvaises, ses quatre bras représentent les quatre Védas.

Enfin, le Paradis de Ganesh est situé dans l’océan de jus de cannes à sucre, sur lequel flotte un lotus à mille pétales soutenant le trône d’or de Ganesh.

Ganesh se trouve dans le premier chakra, à la base de la colonne vertébrale, il est le Maître de la Koundalini, et des canaux subtils.

Son unique défense est le symbole de l’unicité et de la transcendance.

Et bien sûr Ganesh adore les gâteaux sucrés.

tatouage-ganesh-souris

Alors que Ganesh était encore enfant, une souris gigantesque se mit à terroriser tout son entourage. Ganesh l’attrapa avec son lasso et fit d’elle sa monture. Mûshika était à l’origine un gandharva ou musicien céleste. Ayant eu le malheur de marcher par mégarde sur les pieds du rishi Vamadeva il dut subir sa malédiction et fut transformé en souris. Cependant, une fois qu’il eut maîtrisé sa colère, le sage lui promit qu’un jour les dieux eux-mêmes s’inclineraient devant lui. Ce qui arriva lorsque son chemin croisa celui de Ganesh.

La souris à ses pieds est son véhicule, l’ATMAN ou le Soi éternel en chacun. Tournée vers le Seigneur, elle lui tend un gâteau qui représente l’offrande du fruit de nos actions. En effet par le Karma-yoga (yoga de l’action) et le Bhakti-yoga (yoga de la dévotion), en renonçant aux fruits de l’action qu’il remet entre les mains du Suprême considéré comme le seul auteur véritable des actions, le dévot peut se libérer du cycle des morts et des réincarnations et du joug du Karma. 

Publié dans RAT et SOURIS | Pas de Commentaires »

Les 4 ANIMAUX qui nous instruisent pour la vie

Posté par othoharmonie le 10 septembre 2016

 

 

Le deuxième livre de la Révélation divine, après la Bible, est assurément celui de la nature. Notre terre ne cesse de nous émerveiller, de nous fasciner et de nous instruire. Quelle que soit la façon dont nous l’abordons, notre belle planète bleue est interpellante. Elle fait l’objet de tant de recherches… Est-ce que notre condition humaine échappe aux lois qui régissent ce monde de la vie ? Depuis peu, une prise de conscience s’est faite autour du concept du développement durable qui prend en compte le nécessaire respect des équilibres de notre proche univers. Cette bonne volonté doit être dépassée par une observation plus attentive de notre environnement. N’y a-t-il pas matière à réflexion dans cette observation de la nature ?  N’y lit-on pas l’énoncé de valeurs importantes qui y sont inscrites ? Plus simplement est-ce que cette nature est un puits  d’éducation ?

La Parole du Créateur nous invite à tirer le meilleur profit pour nos vies de toutes ces simples  leçons de chose contenues dans ce grand livre. 

Développement : 

Salomon, dont la sagesse demeure proverbiale, nous parle de quatre petits animaux :

«  Il y a sur la terre quatre animaux petits et cependant des plus sages… » Bible L.Segond version 1975

« Il existe sur terre quatre êtres tout petits, et qui sont sages par excellence… » La Bible du Rabbinat français 1966

« Il y en a quatre qui sont tout petits sur la terre, et suprêmement sages… » Nouvelle Bible Segond 2002

«  Quatre sont des petits de la terre, mais experts en sagesse… » La Bible Chouraqui 1985.

«  Il existe sur terre quatre êtres tout petits et pourtant sages parmi les sages… » T.O.B. 1977 

Si la Bible insiste à ce point sur ces quatre tout petits animaux en nous disant qu’ils sont grands en sagesse, n’est-ce pas pour nous inviter à regarder vers le sol, à prendre le temps de nous pencher sur notre bonne terre et à chercher à comprendre ce que ces tout petits veulent nous dire ?  Ne sont-ils pas experts en sagesse, suprêmement sages, sages par excellence, sages parmi les sages ?  Voyons donc ce que nous dit la Bible à leur sujet.

 chez francesca

La Fourmi :

 

 «  Peuple sans force, elles préparent en été leur nourriture »

 v. 25 

Ailleurs, dans le même livre, Salomon reprend la même idée : « Va vers la fourmi, paresseux;  elle n’a ni capitaine, ni secrétaire, ni maître, elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger. »Proverbes 6 : 6-8 

La fourmi apparemment sans force et d’une grande fragilité, a réussi à subsister à travers les temps grâce à sa prodigieuse capacité de communication. En effet, la fourmi utilise de nombreux et complexes moyens de communication. Ces systèmes complexes sonttactiles, chimiques, auditifs. Pour éviter que l’espèce commette des erreurs qui mettraient sa survie en danger, la fourmi développe un complexe d’interférences très perfectionné. Quelques signaux d’alarme par production de substances chimiques ont pu être décryptés, mais les chercheurs ne peuvent toujours pas prédire où une ouvrière va se diriger dans les dix minutes à venir face à de la nourriture diversifiée. Par contre, quand une fourmi a trouvé une nourriture qui lui convient, en dix minutes elle informe une foule de congénères.

Effectivement il n’y a ni capitaine, ni secrétaire, ni maître, mais elles le sont toutes les unes pour les autresAucune ne garde les informations pour elle-même. Tout est restitué pour le bien du groupe.

La transmission de la nourriture est aussi intéressante, la fourmi stocke toute sa nourriture dans un jabot social, une sorte de sac à dos, séparé de son estomac. Cette nourriture est dégurgitée en actionnant des muscles particuliers. Cela se passe sous terre entre deux ouvrières. La solliciteuse tambourine la tête de sa congénère donneuse et celle-ci place ses antennes en arrière en signe d’acceptation. Ainsi on transfert la nourriture pour le temps où on ne pourra plus sortir. Cette prudence a fait dire à La Fontaine que la fourmi n’est pas prêteuse… 

Quand la fourmi doit se défendre, elle projette le contenu de sa glande à poison, mandibules bien ouvertes, et antennes agressives… Gare au jet d’acide formique, concentré à plus de 50% ! Mêlée à d’autres substances, l’émission déclenche aussitôt un état d’alerte générale dans la fourmilière. Quand la fourmi est en danger, elle martèle le sol avec sa tête pour prévenir les copines. (3 coups selon les observations) Ainsi tout le monde est prévenu rapidement et on se passe le mot.

Comment font-elle pour se reconnaître ?

Quand deux fourmis se rencontrent, on sait qu’elles peuvent se reconnaître et « parler » à toute vitesse, grâce à leurs antennes, chacune disposant d’un potentiel de plus de cent mille récepteurs. Une nouvelle clé de lecture est apparue aux chercheurs: un individu peut dire: «Attention, je cherche de la nourriture» ou encore «je suis jeune, j’ai besoin d’informations» par des substances chimiques à la surface de son corps, qui seraient liées à l’âge ou à l’activité. Certaines espèces reconnaissent les différents stades des individus simplement à l’ ‘habit’, comme nous le pourrions, nous êtres humains. Nous aurions pu poursuivre encore longtemps sur le cas des fourmis, mais que  pouvons-nous tirer comme instruction ?  

Ne pensez-vous pas que ce peuple de fourmis est une parabole du peuple de Dieu ? Sur un plan humain et ecclésial, nous non plus, nous n’avons ou devrions avoir aucun capitaine, secrétaire ou maître, car nous avons tous reçus  les mêmes informations avec nécessité de les transmettre suivant les dons distribués par le Saint-Esprit au sein de la communauté chrétienne ? «  Dieu… Nous a marqués d’un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l’Esprit » «  Dieu nous a donné les arrhes de l’Esprit » 2 Corinthiens 1 :22 et 2 Corinthiens 5 : 5

Dans le sens d’une responsabilité commune le Christ a même précisé : «  Ne vous faites pas appeler Rabbi (Maître) ; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler chef ; car un seul est votre Chef, le Christ » Matthieu 23 : 8-10

Ayant reçu les mêmes informations, nous devrions tous être les uns pour les autres des veilleurs, des veillants. Attention à ne pas être surveillants! (Cf. Hébreux 10 : 24)

La joie du peuple de Dieu, ne doit-elle pas passer par la transmission de ce qu’il a reçu ? La solidarité devient la force du groupe ; c’est ainsi que l’on s’entraide en étant les uns pour les autres des compagnons de route, des aides de camp, des soutiens dans l’adversité. «  Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenance réciproque. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur. »  Romains 12 : 10, 11

Qu’adviendrait-il si les fourmis avaient des rivalités entre elles ?

Peut-être faut-il apprendre, comme les fourmis, à nous reconnaître pour mieux nous connaître ? Ainsi nous pourrions mieux nous apprécier et nous réjouir dans la diversité de nos dons et talents. Quand l’esprit de Dieu anime un groupe sa force rayonnante est manifeste !

 

Le Daman : 

« Les damans, peuple sans puissance, placent leur demeure dans les rochers » Proverbes 30 : 26  Le livre du Deutéronome  associe le daman au lièvre parmi les animaux impurs… (Deutéronome 14 : 7) 

 Le daman à l’âge adulte ressemble à une grosse marmotte. Il semblerait que ce soit l’animal qui soit génétiquement la créature la plus proche de l’éléphant : Ce n’est pas évident à vue de nez ! Ce plantigrade possède des coussinets plantaires particuliers qui lui permettent de faire ventouse. Il a quatre doigts à l’avant (plantigrade) et trois à l’arrière (digitigrade), protégés par des sabots sauf un doigt sur les pattes arrières qui montre une griffe. Sur le dos, ils présentent une zone glandulaire, étroite et nue, entourée de poils érectiles dont ils se servent pour marquer leur territoire. 

Comportement : Le daman des rochers est un animal très sociable, vivant dans des colonies, pouvant dépasser les 60 individus. Il passe la plupart de son temps à se prélasser au soleil et jouer avec ses congénères. 

Ayant eu l’occasion d’en voir, lors d’un voyage en Israël, j’atteste qu’ils sont mignons, craintifs, agiles et rapides. Cet animal sans défense est aussi la proie de nombreux prédateurs.

Peut-on dire que cet animal a des caractéristiques symboliques du chrétien ?

Il est sans puissance et sans défense. N’est-ce pas là aussi notre condition ? Reconnaissons que la force et la protection nous ont été communiquées, elles ne nous sont pas propres. Par contre, l’intelligence de cet animal est de se placer sur un terrain propice à sa vie, à sa sécurité, à son bien-être. Le rocher est son univers, il évolue à son aise grâce aux coussinets ventouses de ses pattes avant. Sur un autre revêtement il a plus de difficulté.

Dans la Bible le rocher sur lequel nous devrions nous positionner est Dieu, puis Christ. Le psalmiste écrit « Dieu sera toujours le rocher de mon cœur et mon partage. » Psaume 73 : 26 « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils sont tous passés au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer,  qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. » 1 Corinthiens 10 1- 4

De plus la symbolique du rocher nous enseigne à bien construire notre vie sur le solide et non sur du sable. L’homme prudent bâtit sur le roc dit Jésus. (Cf.Matthieu 7 : 24) Le rocher est aussi symbole de solidité et de stabilité. Alors, nous avons à notre tour tout intérêt à bien développer les ventouses de notre foi, pour adhérer au rocher des siècles : Jésus-Christ. C’est sur lui que repose notre bien-être, mais aussi notre sécurité face aux nombreux prédateurs des temps modernes.

Comme le dit si bien l’apôtre Paul : « Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. »Colossiens 2 : 9  D’autres versions disent « Nous sommes comblés en lui… »

Notre sécurité, notre joie d’être dépendent de notre choix de demeurer sur le rocher. Voire même de construire notre maison sur le rocher qui brisent les tempêtes de la vie. Pourquoi ?  Notre bonheur présent et futur vient de Jésus-Christ. Comme le dira l’apôtre Pierre en s’adressant aux membres du sanhédrin : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »Actes 4 : 12

 

La  Sauterelle : 

« Les sauterelles n’ont point de roi, et elles sortent toutes par divisions. »

Proverbe 30 : 27 

Cet insecte ne jouit pas dans le bassin méditerranéen d’une bonne réputation. Ces invasions destructrices sèment la désolation parmi les cultures des paysans.  Mais là, le texte met en avant une qualité, apparemment incompréhensible : leur cohésion dans le nombre. Quel cerveau programme cette organisation ?

Les sauterelles sont apparentées aux grillons, et les mâles produisent les mêmes sons stridents que ces derniers, grâce à un organe situé sur les ailes antérieures. Les femelles de plusieurs espèces, elles aussi, peuvent produire des sons. L’organe auditif des sauterelles est situé sur leurs pattes avant.

Quand la sauterelle est isolée, elle est facilement la proie des prédateurs, car elle reste souvent immobile. La sauterelle a donc tout intérêt à opter pour ces marches forcées et ces vols en formation serrée.

Les observations des scientifiques ont démontré que les mouvements migratoires sont conditionnés par la recherche de protéines et d’éléments riches en sels. La fuite en avant est aussi dictée par l’instinct de survie car en état de privation, elles se dévorent entre elles. Il faut échapper au cannibalisme qui vient de l’arrière.

Pour sourire, toute comparaison avec une situation ayant réellement existée dans la condition humaine est nulle et non avenue. Quoique !…

La sauterelle nous enseigne qu’il est important de s’assumer sans attendre de directive d’un roi ou d’un gouvernement. Le moteur de notre propulsion doit être la recherche d’une nourriture qui peut vraiment nous être profitable. C’est l’apôtre Pierre qui disait : « Désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, si vous avez goûté que le Seigneur est bon. » 1 Pierre 2 : 2,3

Nous avons quelque part à dévorer avec avidité une nourriture spirituelle :

«  Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le  Fils de l’homme vous donnera. » Jean 6 : 27

La sauterelle indirectement nous dit aussi que l’immobilisme est source de danger. Mieux vaut avancer, prendre certainement des risques, que de se conforter dans une position d’attente. L’ange de l’Eternel dit à Gédéon «  Va avec cette force que tu as »Juges 6 : 14  Nous devons aller et partager ce que Dieu a mis dans nos cœurs et nos vies. En déployant ses ailes, la sauterelle se propulse vers l’avant. Elle le fait instinctivement. Ne devrions-nous pas avoir la même démarche de foi ?  « Sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. » 1 Pierre 3 : 15

 

Le lézard : 

«  Le lézard saisit avec les mains, et se trouve dans le palais des rois»Proverbes 30 : 28

Le lézard a la particularité d’être à l’aise dans bien des milieux. Il constitue le plus grand groupe vivant de reptiles. Leur couleur est adaptée au milieu dans lequel ils vivent. Les lézards ne peuvent pas, comme les serpents, avaler des proies énormes, car les os de leur mâchoire sont réunis par une articulation qui limite les possibilités d’ouverture de leur gueule. Les lézards ont la faculté de percevoir la lumière même les yeux fermés, grâce à la présence d’écailles transparentes sur la paupière inférieure. Ils prélèvent avec leur langue les particules odorantes présentes dans l’atmosphère et cela leur permet d’identifier leur proie mais aussi leur partenaire. Leurs pattes adhésives ont fait l’objet d’études sérieuses car leur étonnante adhérence défie les lois de la pesanteur. Des chercheurs américains ont découvert que l’extrémité des pattes est dotée de millions de poils microscopiques élastiques, disposés selon un certain ordre. En reproduisant cette disposition, ils ont réussi à mettre au point un adhésif sec qui surpasse l’efficacité des pattes du lézard. (Geckos)

Dans notre texte les pattes du lézard fonctionnent comme des mains capables de saisir. Le créateur a placé dans nos mains, mais aussi dans nos cœurs, cette capacité de saisir les éléments essentiels à notre subsistance. L’apôtre Paul conseille à son enfant spirituel Timothée : «  Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé... »1 Timothée 6 : 12

Le lézard entre dans le palais des rois,aucun espace ne peut lui être interdit. Cela me rappelle le discours de Paul à l’aréopage d’Athènes : « Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ont à se repentir… » Actes 17 :30 A l’instar de la renommée de Jésus en Galilée, la bonne nouvelle du salut doit être proclamée en tous lieux. Il n’y a aucun espace interdit qui ne puisse entendre l’évangile de libération.

Cet espace de liberté, propre au lézard, est encore plus important quand dépassant les lieux et le temps, on vit la glorieuse liberté spirituelle en Christ. Et de même que le lézard  recharge son énergie aux rayons du soleil, peut-être aussi devrions-nous nous recharger auprès de Celui qui produit lumière et chaleur. Nous aussi nous pouvons voir cette lumière même les yeux fermés.

« Lève-toi, sois éclairé, car ta lumière arrive, et la gloire de L’Eternel se lève sur toi… » Esaïe 60 : 1  Zacharie dans son cantique, en parlant de la naissance de Jésus déclare : « Le soleil levant nous a visité d’en haut, pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour diriger nos pas dans le chemin de paix.  » Luc 1 : 78,79 

134-etoiles-bleues

Conclusion :

Ces quatre petits animaux sans défense nous parlent de fragilité. Ils sont à l’image de notre nature humaine. Malgré toutes nos prétentions, il importe d’identifier les notres, car la conscience de nos manques renforce la qualité de notre vie. L’apôtre Paul  met en avant ce paradoxe : « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. » 2 Corinthiens 12 : 10 Mais cette fragilité peut aussi être signe de longévité. Ces quatre animaux ont traversé le temps et l’histoire des hommes, alors ne craignons rien, notre longévité dépend aussi de la gestion de nos faiblesses.

Ces quatre petits animaux nous invitent à la sagesse. Ils ont su tirer le meilleur parti de leur condition. Leur capacité d’adaptation est devenue pérenne. Ils sont toujours présents parmi nous. Donc à nous de les imiter : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toutes choses faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâce. » Philippiens 4 : 6

Cela nous force quelque part à mieux prendre en compte notre condition humaine. Malgré tous les avatars de la vie, la position de l’humain est loin d’être désespérée. Nous avons à chaque instant l’occasion de faire un choix déterminant pour notre présent et notre avenir. Embrasser la foi, c’est peut-être avoir cette capacité d’adaptation pour traverser le temps. C’est aussi répondre à cette soif d’absolu qui transcende le temps, c’est désirez vivre éternellement. La Bible répond à notre angoisse existentielle en disant : c’est possible ! A toi de faire le bon choix !    

Merci à nos quatre petits animaux de nous avoir instruit par leur vie !

                     par  Jacques Eychenne        

 

Publié dans FOURMI, LEZARD, SAUTERELLE - CIGALE, XXX - ARTICLES DE PRESSE | 1 Commentaire »

Rencontre avec la Chauve -Souris

Posté par othoharmonie le 2 septembre 2016

 

CHAUVE SOURIS1C’est l’image de l’initiation à un nouveau niveau de croissance. Cela peut vouloir dire laisser tomber de vieilles habitudes et adopter une attitude qui prédisposera à une renaissance. Chauve-Souris est suspendue la tête en bas, comme un bébé quand il vient au monde, mais également comme le Pendu initié de la douzième carte du Tarot de Marseille. Les Chauve-Souris étaient idolâtrées par les civilisations mayas, aztèques et toltèques. 

Lorsque vous voyez Chauve-Souris voler dans vos rêves, elle vous avertit qu’il est temps de vous débarrasser d’une partie de vous-même devenue inutile et encombrante. Il faut savoir connaître la mort symbolique pour pouvoir avancer spirituellement. Chauve-Souris est un animal entouré de mystère : elle crée chez certains un malaise parce qu’elle est liée à l’obscurité et à l’inconnu. Certains en ont peur, peut-être à cause de son association dans les films d’horreur avec le surnaturel et la mort rituelle. Chauve-Souris vit dans un lieu obscur, cave ou grenier : cela est le symbole de la matrice, et la position de l’être suspendu par les pieds évoque celle du soi non encore né, immergé dans l’obscurité.

Rencontrer La Chauve-Souris en tant qu’animal pouvoir signifie par conséquent un processus d’initiation, la fin d’un ancien mode de vie, et la reconnaissance d’un nouveau. Chauve-Souris est là pour vous aider à abandonner vos vieilles habitudes et votre ancienne façon de vivre, et à faire face à une aube nouvelle.

Vous ne pouvez progresser en vous accrochant aux choses qui vous ramènent en arrière. Aussi, faites face à vos craintes, et elles fuiront. Chauve-Souris est là pour vous aider à voir dans l’obscurité et trouver votre voie vers une compréhension nouvelle. En Extrême-Orient, la Chauve-Souris est symbole de bonheur. Elle figure sur le vêtement du génie du bonheur. Cinq Chauve-Souris disposées en quinconce figurent les cinq bonheurs : richesse, longévité, tranquillité, culte de la vertu (ou santé), bonne mort. Chauve-Souris est symbole de longévité, car on suppose qu’elle la possède elle-même du fait qu’elle vit dans les cavernes qui sont un passage vers le domaine des immortels, et s’y nourrit de concrétions vivifiantes. Chauve-Souris constitue elle-même une nourriture d’immortalité. Elle sert aussi à la préparation de drogues aphrodisiaques. Chez les Mayas, elle est l’une des divinités incarnant les forces souterraines. Elle est divinité de la mort chez les Mexicains, qui l’associent au point cardinal Nord et la représentent souvent combinée avec une mâchoire ouverte, parfois remplacée par un couteau sacrificiel. Les Mayas en font un emblème de la mort et la nomment « celui qui arrache les têtes ». Pour les Tupinambas, la fin du monde sera précédée de la disparition du soleil dévoré par une Chauve-Souris. Dans l’iconographie de la Renaissance, Chauve-Souris étant le seul être volant à posséder des mamelles, symbolisait la femme féconde. Chauve-Souris représente la réincarnation, le cycle de la mort et de la renaissance. C’est un guide qui nous aidera à accepter la fin de toute situation et les nouvelles possibilités qui émergent. C’est aussi un allié sûr pour voyager dans l’univers de nos vies antérieures. La Chauve-Souris symbolise la renaissance.

Chauve souris 1

Une Chauve-Souris est suspendue la tête en bas, comme un bébé quand il vient au monde. Les chauves-souris étaient idolâtrées par les civilisations Maya, Aztèque et Toltèque. Lorsque vous voyez une Chauve-Souris voler dans vos rêves, elle vous avertit qu’il est temps de vous débarrasser d’une partie de vous-même. Il faut savoir expérimenter une mort symbolique pour pouvoir avancer spirituellement. Les Chauves-souris sont les seuls mammifères volants : toute forme de vol implique une ascension, la promesse cachée au sein des énergies chaotiques du changement. Leur présence est l’indice que de nouvelles perceptions et entreprises sont sur le point de prendre leur essor au milieu des énergies évolutives. Les barrières seront enfoncées et de nouvelles vérités se feront jour. Sur le plan mythique, la Chauve-Souris est associée à la promesse d’une renaissance, à un temps de remontée au grand jour.

Elle annonçait la mort chamanique permettant d’accéder à la vision. Tous les changements qui se produisent actuellement sont pour le mieux, mais il est possible, dans un premier temps, que les avantages passent inaperçus. Les changements et les passages apportent toujours des perspectives entièrement nouvelles. Ce qui était incompréhensible s’éclairera ; ce qui était caché deviendra visible. Les idées afflueront et la créativité s’exprimera de nouveau librement. Nous verrons la vérité là où nous ne parvenions pas à la discerner auparavant. Cette posture reflète une nouvelle façon d’envisager les choses, l’émergence de nouvelles vérités. Elle promet que de nouveaux horizons et des visions inattendues sont sur le point de se révéler. Dans la nature, les Chauves-Souris assument un rôle important en contrôlant les populations d’insectes nuisibles et en contribuant à la pollinisation. Leurs excréments ont des propriétés fertilisantes, un signe que les situations de toute nature finiront par tourner à notre avantage, et aussi que nous ne devons pas permettre à nos peurs et à nos inquiétudes de se dresser sur notre route. Chauve-Souris détient le pouvoir d’affiner la perception auditive. Dotées d’un système d’écholocation perfectionné, les Chauves-Souris sont de parfaites navigatrices, capables d’exécuter des prouesses aériennes et de détecter les plus infimes obstacles. L’arrivée de la Chauve-Souris s’accompagne d’une plus grande facilité à percevoir les messages et les sous-entendus que cachent les paroles d’autrui. Prêtez tout autant l’oreille aux non-dits. Laissez-vous guider par vos impressions. Elle annonce toujours une initiation accompagnée de la promesse qu’au changement succèderont une perception supérieure et une vérité nouvelle.

Les Chauve-Souris sont des animaux nocturnes, et la nuit devient souvent la terre d’élection de nos peurs. Alors elle peut symboliser l’incapacité à transcender les situations de notre existence. Nous devons adopter un nouveau point de vue ; il est nécessaire de tourner la page : pour qu’une renaissance soit possible, un aspect de notre vie doit être abandonné ou modifié.

Il est important de nous rappeler que le changement n’est douloureux que dans la mesure où nous demeurons émotionnellement attachés à ce qui n’est plus salutaire pour nous. Les Chauves-Souris nous redisent que tout ce qui nous met en présence de nos peurs nous rend un grand service, aussi difficile que cela puisse sembler. Elle peut indiquer que nous nous opposons à un changement qui pourrait nous être bénéfique. Elle nous met au défi d’oublier le passé et de créer du neuf. Chauve-Souris symbolise l’être définitivement arrêté à une phase de son évolution ascendante. Il n’en est plus au degré inférieur mais pas encore au degré supérieur.

Elle peut aussi symboliser un être dont l’évolution spirituelle aurait été entravée, un « raté de l’esprit ». Essayons-nous de fuir l’inévitable ? Refusons-nous de voir la vérité en face ? Nous laissons-nous dominer par nos peurs ou emporter par notre imagination ? Voyons-nous les choses différemment de ce qu’elles sont en réalité ?

Publié dans RAT et SOURIS | 18 Commentaires »

Rat et Koala, équilibre Yin /Yang

Posté par othoharmonie le 2 septembre 2016

 

Deux compagnons nous sont de retour en cette veille d’éclipse lunaire totale prévue pour le 15 avril prochain : notre Koala refait une apparition accompagné de l’ami Rat!  

rat

Certains d’entre vous ont déjà fait connaissance avec Koala, mais pour ceux qui découvrent cette page et ces messages, voici quelques mots sur son énergie faite de douceur :

Koala vous invite, en ces jours agités qui nous épuisent physiquement (manque de sommeil, ou au contraire longues nuits qui ne parviennent pas à nous réparer, irritabilité, manque de mouvement, retard dans les projets, etc) à nous relaxer et se détacher de ce qui pourrait être considérer par le mental comme « dramatique ». Il est un compagnon qui s’attache à veiller sur votre bonne condition physique et psychologique. Il montre l’exemple en vous rappelant qu’il passe 20h par jour à sommeiller dans les branchages confortables de son lieu d’habitation. Relaxation et détente sont ses devises, s’il vous plaît, autant que possible, accédez à son enseignement ce week-end. Remettez à plus tard les travaux physiques qui ne sont pas urgents, les tracas quotidiens au moins pour ce dimanche, veille de la lune de sang (un prochain post fera écho à celui-ci).

Bien qu’il puisse paraître « paresseux », sa position tranquille lui permet de recevoir les messages du Ciel, l’inspiration et la créativité nécessaires à la réalisation de son Être, un pont entre les énergies Terre et Ciel, le nez en l’air lorsque la pluie tombe pour s’abreuver des caresses purificatrices et du savoir célestes. Il nous rappelle que c’est loin de l’agitation du mental que se trouvent les solutions et la construction d’Être. Son énergie est fortement rattaché au flux Yin, féminin sacré (éclipse prochaine). Sa nourriture étant faite de feuilles d’eucalyptus, il vous montre également que votre façon de vous nourrir depuis quelques temps manque de sérieux : décalage dans les horaires, alimentation déséquilibrée, trop sucrée, trop grasse, peu d’eau… tout cela il le ressent et vous dit de faire plus attention à ce que vous ingérez : les énergies végétales et animales laissent des informations dans vos cellules, il est important de ne pas alourdir davantage votre corps fatigué par les fluides magnétiques ressentis actuellement par une nourriture trop riche et/ou en quantité déséquilibrée (pas assez diététique).

Rat qui accompagne Koala est un formidable Animal capable de s’adapter à absolument toutes les situations, aussi inextricables qu’elles puissent paraître. Son instinct et surtout son nez extra-sensibles le préviennent bien à l’avance des dangers possibles qu’un entourage, un travail, une situation, un environnement pourraient lui causer. En Chine, il est porteur de bonne fortune. Sociable et joueur, son intelligence redoutable lui permet de déjouer les tours de ses ennemis. S’il ne peut parvenir à ses fins, il a le reflex de fuir avant que le navire ne coule, évitant l’entêtement inutile. Il n’est têtu que s’il s’est que le jeu en vaut la chandelle et s’il sait qu’il parviendra à son but, cela devient donc de la persévérance!  

Ces deux Animaux Totems peuvent sembler contradictoire, mais en réalité, il forme un duo équilibré et s’épaulent dans leurs aventures. Koala vous dit quand vous reposer et lâcher-prise, Rat vous donne le signal pour agir quand c’est le bon moment. Koala est Yin, énergie réceptrice, Rat est Yang, énergie émettrice. Avant d’émettre il faut recevoir, et une reçu, l’énergie doit être canalisée.

Accueillez dans vos Cœurs les énergies de ces deux Animaux de pouvoir. L’un ayant la sagesse de la voie de l’aventurier, l’autre le courage de la voie du guerrier. Tous deux travaillent pour votre évolution et vous aident à préparer un printemps étincelant.

Prenez soin de votre santé émotionnelle, physique et mentale.

Mes pensées d’Amour vous transmettent ce message de bienveillance.

source http://chamane-guerisseur.jimdo.com/messages-des-animaux-totems/

Publié dans RAT et SOURIS | Pas de Commentaires »

LA CHAUVE-SOURIS – animal totem

Posté par othoharmonie le 30 août 2016

 

La chauve-souris symbolise l’initiation chamanique. Le mot ” chamane ” est un mot toungouse -ou Evenk, de Sibérie orientale- qui veut dire “celui qui est né 2 fois”. En effet, la plupart des initiations chamaniques réactivent l’idée de mourir et de renaître, et la plupart des traditions spirituelles incluent cette légende, ce mythe, le plus connu étant celui du Christ mort et ressuscité.

Dans les traditions chamaniques, celles de la Grande île Tortue, le chamane doit subir son initiation pendant plusieurs nuits rituelles: enterré vivant dans une tombe plusieurs jours et nuits, seul dans la nature sauvage pendant plusieurs nuits sans manger, dormir ni boire, toute référence à la vie quotidienne abandonnée.  Il s’agit d’abandonner l’ancien pour renaître au nouveau, de faire le contraire de ce que les autres font pour appréhender une autre réalité, de même que la chauve-souris qui dort la tête en bas.

CHAUVE SOURIS

Renaître nous amène à nous transformer profondément. Cela nous apprend à faire face à la peur, cela implique de regarder profondément en soi pour trouver le courage, et trouver ce qui constitue notre être réel, quelque chose d’inaltérable, d’immortel, qui a tous les pouvoirs et constitue la somme des énergies et des mémoires évoluant d’une vie à l’autre, sans fin,. À condition de savoir mourir aux aspects de nous qui sont limitatifs, aux aspects conditionnés, programmés, enfermés dans la peur et dans les idées préconçues: le racisme, les préjugés, les mensonges dont sont faites la plupart des conventions sociales. Pour parvenir à ce que nous sommes vraiment, nous devons abandonner tout cela, ce qui fait partie de la mort de l’ego, cette partie de nous facile à conditionner.

C’est là ce que symbolise la chauve-souris. Les personnes qui ont cette médecine sont assez rares, elles doivent sans cesse se remettre en question. La plupart du temps les gens en ont peur: elle vole toujours de nuit, elle n’est pas un oiseau… Si l’on pense à la symbolique qu’elle a, vampires etc, elle est très péjorative. Ce n’est pas du tout le cas chez les Premières Nations.

Moi-même je suis très heureux quand je les vois. Elles peuvent manger de nombreuses mouches qui piquent: on construit des nids pour elles pour cette raison; et leur guano est un très bon engrais.

Ce qu’il est important de retenir, c’est qu’il faut abandonner l’ancien pour renaître, abandonner ce qui est programmé pour parvenir à la lumière pure de l’être que nous sommes, et par ce geste-là nous parvenons au meilleur de ce que nous pouvons être, pour le bien de nous-mêmes, de nos familles et du monde dans lequel nous vivons.

source Aigle-Bleu

Publié dans RAT et SOURIS | Pas de Commentaires »

Les mythes autour des chauves-souris tropicales

Posté par othoharmonie le 25 août 2016

 

Les chauves-souris se rencontrent partout sauf dans les zones polaires, mais c’est dans les régions tropicales du Nouveau Monde qu’elles sont le plus nombreuses et le plus diversifiées : environ 260 espèces sur les quelque 950 décrites, soit plus du quart des chiroptères. Ainsi, 3 kilomètres carrés de forêt guyanaise hébergent plus de 50 espèces de chauves-souris différentes, alors que 100 kilomètres carrés de forêt équatoriale au Gabon en abritent 35. Cet écart est moins important entre l’Asie et l’Amérique : pour des surfaces similaires, la péninsule de Malacca d’une part, le Costa Rica et Panamá d’autre part possèdent respectivement environ 90 et 110 espèces de chiroptères.

Par ailleurs, dans les forêts tropicales américaines, le nombre d’espèces de chauves-souris équivaut à peu près à celui des autres espèces de mammifères.

Chauve souris

Les chiroptères d’Amérique tropicale se répartissent en 9 familles et 81 genres. Six de ces familles sont endémiques de ce continent : les noctilionidés (2 espèces), les mormoopidés (8 espèces), les phyllostomidés (qui, avec environ 143 espèces, réunissent plus de la moitié des espèces chiroptères du Nouveau Monde), les natalidés (5 espèces), les furiptéridés (2 espèces) et les thyroptéridés (2 espèces) ; les trois autres familles – les emballonuridés, les molossidés et les vespertilionidés – sont également représentées dans l’Ancien Monde.

Certaines espèces, comme les vampires, ont un régime très spécialisé ; d’autres, au contraire, sont omnivores et se nourrissent en partie de végétaux et en partie d’animaux, des invertébrés surtout. Selon leur alimentation, on distingue 6 grandes catégories de chauves-souris : les hématophages ; les insectivores – qui sont les plus nombreuses – ; les frugivores, les nectarivores, les piscivores et les carnivores.

Un peu plus de la moitié des chauves-souris d’Amérique tropicale se nourrissent d’insectes, soit la totalité des espèces des familles des emballonuridés, des mormoopidés, des natalidés, des furiptéridés, des thyroptéridés, des vespertilionidés et des molossidés ; 20 % des phyllostomidés ; un seul noctilionidé, le petit noctilion, Noctilio albiventris.

Les insectes sont généralement capturés en vol, parfois aussi lorsqu’ils sont posés au sol ou dans la végétation.

Bien que le mot vampire soit originaire d’Europe centrale (étymologiquement, il pourrait venir d’un mot turc [uber] signifiant « sorcière »), c’est dans les régions les plus chaudes d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud que l’on trouve les vrais vampires. Un certain nombre d’invertébrés, comme les sangsues, les tiques et de nombreux insectes (punaises, puces, moustiques), se nourrissent de sang, mais, chez les vertébrés, les vampires sont les seuls à avoir adopté ce régime alimentaire. Il est d’ailleurs assez paradoxal que ces chauves-souris hématophages soient apparues et aient évolué uniquement en Amérique, continent qui, avant l’introduction du bétail par les Européens, était relativement pauvre en grands mammifères. D’autres parties du monde, comme l’Afrique, avec ses grands troupeaux d’herbivores, semblaient, a priori, plus favorables. Sur ce point, le mystère demeure.

Des trois espèces existant actuellement, le vampire commun, Desmodus rotundus, est celle qui a l’aire de répartition la plus étendue. Présent du Mexique à l’Argentine et au Chili, il évite pourtant la région des hauts plateaux mexicains ainsi qu’une bonne partie de la cordillère des Andes. Toutefois, on le trouve à plus de 1 000 m d’altitude (2 300 m au Mexique, 2 600 m en Colombie et même 3 800 m au Pérou). Les vampires se rencontrent dans les deux hémisphères, dans les régions où la température hivernale minimale est au moins égale à 10 °C.

Vol de chauve souris

Vrais et faux vampires

L’histoire de la nomenclature des vampires est significative. Elle montre combien la légende et la réalité ont souvent été confondues.

Bien que les vampires aient été connus dès la conquête du Mexique par Hernán Cortés, il faut attendre 1760 pour que Buffon baptise « vampire » une grosse chauve-souris d’Amérique du Sud, dont il décrit les mœurs hématophages en se fondant sur des témoignages de voyageurs à leur retour du Nouveau Monde. À la même époque, Carl von Linné la décrit sous le nom de Vespertilio spectrum. Il s’agit, en fait, de l’actuel Vampyrum spectrum, le faux vampire, qui, s’il est carnivore, n’est pas un buveur de sang. Nul doute que les termes choisis par ces naturalistes pour dénommer cet animal ont été inspirés par sa grande taille et son aspect peu engageant.

À partir de cette époque et pendant tout le xixe siècle, les zoologistes des muséums européens ont tendance à appeler « vampires » toute une série d’espèces de chauves-souris en général de grande taille, souvent des phyllostomidés, c’est-à-dire possédant l’étrange feuille nasale attribut de cette famille. De là à leur attribuer des mœurs de vampires, il n’y avait qu’un pas. C’est ainsi que sont apparus à cette période des VampyrusVampyrops et autres Vampyressa, qui n’ont en fait rien du vampire. On a même baptisé « vampires » de grandes chauves-souris mangeuses de fruits de l’Ancien Monde : la plus grande chauve-souris du monde, la roussette de Malaisie, une chauve-souris frugivore de 1,70 m, a ainsi été décrite en 1792 sous le nom de Pteropus vampyrus.

En revanche, le vrai vampire reçoit, en 1810, le nom anodin de « phyllostome [à bouche en forme de feuille] arrondi » (Phyllostoma rotundus) ! En 1822, le Français Desmarest découvre que cette petite chauve-souris se nourrit de sang et peut s’attaquer à l’homme. C’est Oldfield Thomas qui, en 1901, lui donne son nom définitif de Desmodus rotundus.

Le vampire sorti des tombeaux

Nombreux sont les mythes et légendes évoquant des créatures suceuses de sang. En Orient, on peut citer, par exemple, les striges (oiseaux de nuit), et les goules qui dévorent les cadavres dans les cimetières. En Europe, le mot vampir, sans doute originaire des Balkans, fait son apparition au xviiie siècle (en Allemagne en 1732).

À l’origine, le vampire est censé être l’esprit d’un mort qui sort la nuit de sa tombe et prend des aspects variés : un animal (grenouille, araignée ou puce) chez les Roms vivant dans les pays slaves, ou un légume (citrouille, pastèque), ou un autre objet inanimé ailleurs, pour aller sucer le sang d’une personne endormie. Celle-ci deviendra vampire à son tour. On notera que, dans les croyances européennes, les chauves-souris ne sont pas associées au vampirisme. Seule la découverte, au xvie siècle, de l’existence d’une chauve-souris hématophage que les scientifiques vont appeler « vampire » va permettre – bien ultérieurement – cette association, qui, aujourd’hui, est bien ancrée dans les esprits.

Vampires et esprits malins

On pourrait s’attendre à une figuration du vampire dans toutes les mythologies, ainsi que dans les arts et l’artisanat des pays où l’espèce est prospère. Curieusement, on la rencontre au contraire plutôt rarement : ainsi il n’en existe aucune trace dans la culture aztèque. En revanche, les Mayas connaissaient bien cet animal : pour eux, la zotziha, ou maison des chauves-souris, est l’une des étapes qui conduit les mourants dans les entrailles de la terre. C’est la demeure du dieu-vampire, ou « chauve-souris de la mort » (camazotz), qui décapite ses victimes. Chez les Arawaks des Guyanes, plusieurs mythes évoquent des chauves-souris géantes qui dévorent ou sucent le sang des êtres humains.

Sur l’île de la Trinité, les morsures des vampires sur des hommes sont attribuées à un esprit malfaisant appelé « soucouyant ». C’est généralement une vieille femme, qui se dépouille la nuit de son apparence humaine et, pour se déplacer, se transforme en boule de feu. Elle pénètre dans les maisons par le trou de la serrure, ou à travers des fissures.

Les premières « victimes » européennes

Natalus_stramineusLes récits des premiers voyages européens et les mythes amérindiens en témoignent : l’homme a, de tout temps, été l’une des proies du vampire. Ainsi, au retour d’un périple dans les régions qui constituent l’actuel Costa Rica, le voyageur au long cours Benzoni écrivait en 1565 : « Il y a de nombreuses chauves-souris qui mordent les gens au cours de la nuit ; on les trouve le long de la côte jusqu’au golfe de Paria et dans d’autres régions, mais nulle part ailleurs elles ne provoquent autant de dommages que dans cette province ; je les ai rencontrées en plusieurs endroits, sur la côte et particulièrement à Nombre de Dios, où, alors que je dormais, elles m’ont mordu aux orteils si délicatement que je n’ai rien senti, mais, au matin, j’ai trouvé les draps (…) baignés de sang… »

Morsures sélectives

Chez l’homme, le vampire choisit de préférence les pieds, les mains et certains endroits de la tête, en particulier le bout de l’oreille. Ce sont en fait les surfaces les plus riches en vaisseaux capillaires. Les tonsures pratiquées par certains peuples Amérindiens, comme les Yanomami du haut Orénoque, sont apparemment une aubaine pour ces chauves-souris, qui les apprécient tout particulièrement.

Au Mexique, une enquête a établi que les chauves-souris vampires s’en prennent le plus souvent aux enfants des deux sexes et préfèrent les femmes aux adultes masculins. Cet ordre de préférence (jeunes, puis femelles et ensuite seulement mâles) vaut également pour d’autres proies, en particulier les bovins. En ce qui concerne ces derniers, le chercheur suisse Dennis Turner estime que la sélection est déterminée par l’épaisseur de la peau, faible chez le veau, moyenne chez la vache, maximale pour le taureau, ainsi que par le degré d’exposition : les veaux dorment plus longtemps et ils restent plus isolés les uns des autres que les adultes.

Sans qu’on sache très bien pourquoi, les vampires s’en prennent à certains individus plutôt qu’à d’autres : sur l’île de la Trinité, par exemple, un enfant de 14 ans a subi des morsures sur les membres, le dos et le visage pendant deux années consécutives, alors que son frère et sa mère, qui vivaient sous le même toit, n’ont jamais été importunés. Seul le cochon que cette famille possédait a lui aussi été mordu.

Pour l’homme, il est d’ailleurs facile de se protéger des morsures au cours du sommeil, puisqu’il suffit de dormir sous une moustiquaire. Il n’en va pas de même pour le bétail…

Un mythe cinématographique

Si la littérature vampirique apparaît au début du xixe siècle, c’est, à la fin du siècle, en 1897, l’écrivain Bram Stoker qui va donner au vampirisme son plus célèbre héros, Dracula (1897). C’est aussi lui qui, pour la première fois, associe la figure maléfique du vampire à la chauve-souris. Le nom de Dracula est quant à lui lié, étymologiquement, au dragon et au diable (le premier est d’ailleurs associé au second dans la symbolique chrétienne médiévale) : il a pour racine drac, qui signifie « diable » en roumain et qui dérive du latin draco, « dragon ».

C’est surtout avec le septième art que le thème du vampirisme va se développer. La plupart des films de vampires tirent leur origine du Dracula de Bram Stoker. Les deux premiers qui s’en inspirent ont été portés à l’écran respectivement en 1922 par F. W. Murnau (Nosferatu le vampire) et en 1931 par Tod Browning (Dracula), et annoncent la naissance de ce mythe contemporain. Dracula a, depuis, été adapté un nombre considérable de fois, et est devenu un mythe à part entière au sein de celui des vampires.

Le mythe de Dracula a fixé dans l’imaginaire l’association vampires/chauves-souris. Bouclant la boucle, en 1988, des paléontologues ont associé Dracula aux chauves-souris, en baptisant Desmodus draculae les restes fossiles d’une chauve-souris hématophage retrouvés au Venezuela dans des terrains du pléistocène.

 

Porteur de la rage

Pour se nourrir, une chauve-souris vampire prélève en moyenne 20 ml de sang par jour (soit un peu plus de 7 litres en une année). Sa salive contenant des substances anticoagulantes, la plaie peut continuer de saigner plusieurs heures après son départ. On a beaucoup spéculé autour des conséquences de ces morsures sur la santé et à la productivité du bétail. Une recherche faite sur des élevages de vaches, en Équateur, a montré que la production de lait n’était pas perturbée par ces pertes de sang occasionnelles. En fait, les prélèvements de sang effectués par les vampires sont minimes par rapport au volume total de sang du bétail, ou même de l’homme, ne provoquant pas de problème particulier.

En revanche, les vampires peuvent, en se nourrissant, transmettre un certain nombre de maladies aux conséquences beaucoup plus graves, en particulier la rage. Le virus infeste la victime par l’intermédiaire de la salive de la chauve-souris, puis s’attaque au système nerveux et entraîne des altérations du comportement, des paralysies et, presque toujours, la mort. Comme tous les mammifères (l’homme ne fait pas exception), les vampires sont eux-mêmes sensibles à ce virus, dont ils peuvent mourir. Pour des raisons encore mal connues, on assiste périodiquement à des épidémies migratrices qui entraînent une mortalité massive pour les bovins et animaux domestiques et, dans une moindre mesure, pour les chauves-souris.

Publié dans RAT et SOURIS | Pas de Commentaires »

Souris et Rats dans les contes

Posté par othoharmonie le 19 août 2016

 

En Europe, le rat et la souris sont donc présents dans les contes, puisque les frères Grimm ont notamment transcrits la légende du joueur de flûte de Hamelin au xixe siècle, que la baronne d’Aulnoy a écrit La Bonne Petite Souris au xviie siècle et que la « petite souris Pérez » apparaît dans différents contes hispaniques au xixe siècle. La souris est aussi présente dans La petite souris grise écrit la Comtesse de Ségur (1799 – 1874), où la fée « Détestable » a l’apparence d’une souris. Un autre conte des frères Grimm met en scène un de ces deux animaux, il s’agit de Chat et souris associés. Dans ce conte, un chat et une souris se sont mis en ménage et vivent dans un grenier. En prévision de l’hiver, ils font des provisions qu’ils cachent sous l’autel d’une église. Mais le chat, qui a faim, s’éclipse souvent pour aller manger seul les provisions. Quand l’hiver vient et qu’ils décident d’aller les chercher, elles ont disparu. La souris comprend alors, et le chat ne fait qu’une bouchée de cette dernière.

légende sourisRat et souris sont aussi très présents dans les fables. De nombreuses fables de Jean de La Fontaine parlent du rat et de la souris et leur prêtent des caractéristiques anthropomorphes. Il s’inspire beaucoup des fables d’Ésope. Parmi les fables de La Fontaine, on en compte pas moins de douze ayant le mot « rat » dans leur titre et cinq ont le mot « souris » ou « souriceau » dans leur titre. Le rat est représenté seize fois dans les fables, huit d’entre elles ne le distinguent pas de la souris. Le poète mélange rat et souris au fil des textes en confondant maintes fois rats et souris au gré des vers. Rats et souris jouent dans les fables de La Fontaine divers rôles et montrent différents traits de caractère. Il s’agît tantôt de la sagesse tantôt de l’inexpérience. Mais aussi de la vanité, de la fidélité, de la témérité et de l’oisiveté. Les douze fables de Jean de La Fontaine ayant dans le titre le mot « rat » sont, par ordre chronologique : Le Rat de ville et le Rat des champsLe Chat et un vieux RatLe Combat des Rats et des BelettesLa Grenouille et le RatConseil tenu par les ratsLe Lion et le RatLe Rat qui s’est retiré du mondeLe Rat et l’HuîtreLe Rat et l’ÉléphantLe Chat et le RatLes Deux Rats, le Renard, et l’Œuf et Le Corbeau, la Gazelle, la Tortue, et le Rat.

Les cinq fables ayant dans le titre le mot « souris » ou « souriceau » sont, par ordre chronologique : Le Cochet, le Chat, et le SouriceauLes Souris et le Chat-HuantLa Souris métamorphosée en filleLa Querelle des chiens et des chats, et celle des chats et des souris et Le Vieux Chat et la Jeune Souris.

La souris est également présente dans les comptines. La chanson enfantine la plus connue en France et parlant de la souris est, sans doute, Une souris verte. On peut également citer d’autres chansons enfantines comme j’ai trouvé dans mes cheveux ou encore un joli loir. En Angleterre, on retrouve la souris dans la célèbre comptine Hickory Dickory Dock, qui date de la seconde moitié du xviiie siècle.

En Asie, rat et souris sont parfois l’objet de cultes locaux, ils sont parfois considérés sacrés et sont très souvent liée aux divinités hindouistes et bouddhistes. En Chine, le rat (ou souris) est un signe d’astrologie chinoise, il est décrit comme étant ambitieux, charmeur, imaginatif et passionné. C’est l’un des signes favorables : celui de l’abondance. Car beaucoup de rats signifie beaucoup de récoltes (blé et riz principalement). Il est parfois également considéré comme un animal de l’âme, probablement à cause de son intelligence et de sa sociabilité. Ainsi, en Chine du Sud, le rat est censé avoir apporté le riz à l’homme. Au Japon, le rat est associé à la chance et en Inde, le rat ou la souris est la monture de Ganesh, dieu de la chance et de la sagesse. Ils y revêtent donc des aspects positifs et si comme en Europe le rat est lié à l’argent, en Europe il est associé à l’avarice alors qu’en Asie il est généralement symbole de prospérité. Le rat et la souris se rencontrent principalement dans les croyances populaire d’Inde et d’Extrême-Orient mais on les retrouve aussi dans d’autres coins de l’Asie et même sur d’autres continents tel l’Afrique, où ils ont diverses images. La souris est lié à la divination et aux présages dans certains lieux d’Afrique sub-saharienne comme ce fût parfois le cas dans l’Antiquité gréco-romaine et dans un conte perse, le rat est en quelque sorte associé à la vanité et à l’inexpérience comme dans quelques-unes des fables d’Ésope et de Jean de La Fontaine.

Publié dans RAT et SOURIS | Pas de Commentaires »

LES SOURIS GRISES

Posté par othoharmonie le 12 août 2016

 

Le corps de la souris commune est couvert de poils gris, plus clair sur le ventre, sauf le bout des pattes, les oreilles, le bout du museau et la queue. Il est séparé en trois parties : la tête qui porte la bouche et les organes sensoriels pairs (olfactifs, visuels, auditifs), le tronc auquel se rattachent deux paires de membres et la queue, située au-delà de l’anus. Le dimorphisme sexuel est peu apparent. La taille adulte de la souris est comprise entre 7,5 et 10 cm pour un poids adulte qui va de 21 g jusqu’à 60 g pour les plus grosses femelles

souris griseLa Souris grise (Mus musculus ou Mus (Mus) musculus) est une espèce parmi les petits rongeurs de la famille des muridés. En français elle est appelée aussi Souris domestiqueSouris commune. On désigne aussi plus simplement cette espèce très répandue par le nom vernaculaire générique, souris. C’est un animal nocturne, généralement assez craintif, qui vit souvent à proximité ou dans les habitations humaines, d’où son appellation « domestique » (mot dérivé du latin domus, la maison) comme pour la mouche domestique. La souris blanche est une race de souris domestiquée largement utilisée en laboratoire. Une fois apprivoisé c’est un animal qui est apprécié également comme animal de compagnie. L’aspect culturel autour de la souris est extrêmement important. De nombreux proverbes, citations, livres, poèmes, chansons, films, dessins animés, etc. portent sur ce thème de la souris.

Les pattes avant possèdent quatre doigts bien développés, terminés par des griffes, le pouce étant atrophié. On peut observer trois callosités interdigitalles et deux callosités basales. Les pattes arrières possèdent cinq doigts, bien développés et terminés par des griffes. Aux points d’appui se sont développées des callosités dont la disposition est spécifique. La souris possède cinq paires de mamelles : trois paires sur la poitrine, plus une à l’aine et une au niveau du bassin. Les orifices, urinaire, génital et anal, sont disposés différemment selon le sexe de la souris. Chez la femelle, l’urètre s’ouvre en avant du vagin, au sommet d’une papille urinaire. Le vagin s’ouvre au niveau de la vulve. L’anus est séparé de la vulve par un court périnée. Tandis que, chez le mâle, les orifices urinaire et génital sont confondus à l’extrémité du pénis, normalement cachés dans un repli cutané, le prépuce. Les testicules normalement intra-abdominaux peuvent descendre chacun dans un diverticule de la cavité abdominale recouvert d’un sac cutané, le scrotum

Les prédateurs de la souris sont les petits mammifères comme les chats, les belettes, les renards, etc. mais aussi des serpents, des oiseaux comme les rapaces diurnes et surtout nocturnes, les grues ou hérons et bien d’autres carnivores encore. La souris est prolifique, mais a beaucoup de prédateurs ; c’est une proie petite, mais assez facile à attaquer pour ces derniers. L’Homme, qui la considère souvent comme un animal nuisible détruisant les cultures et propageant des maladies via leurs parasites et leurs fèces, est aussi un prédateur redoutable pour la souris. Pour la faire disparaître des habitations, il héberge des animaux comme le chat ou bien utilise des pièges et des poisons chimiques.

La domestication du chat aurait eu comme première motivation la lutte contre les souris et les rats. L’espérance de vie d’une souris est de deux ans en l’absence de prédateurs, mais seulement de cinq mois à l’état sauvage. Sa grande capacité d’adaptation et son aptitude à cohabiter avec les humains en ont cependant fait l’un des mammifères les plus répandus sur Terre, avec le rat.

Plutôt omnivore, tendance à l’obésité, préférer des aliments simples comme des granulés complets ou des bouchons, légumes, fruits (frais ou secs) et puis le fromage… (avec modération) Dans le commerce, on trouve des mélanges adaptés aux besoins des souris ; ils sont composés de différents mélanges de graines, de foin et de cendre brute. Les aliments que l’on peut leur apporter en supplément aux aliments trouvés dans le commerce sont : pain dur, viandes blanches pour un apport en protéines auxquelles il convient de préférer un apport de graines riches comme celles de tournesol ou encore de petits insectes vivants comme des larves de ténébrions (vers de farines) et des légumes (à donner avec modération car sinon cela pourrait être source de diarrhée) qui sont à retirer le plus vite possible car la souris aura tendance à en mettre une partie en réserve dans un coin de sa cage : si elle venait à manger un légume alors qu’il est en décomposition, cela pourrait entrainer des dérangements intestinaux sévères. Les agrumes et la laitue sont à proscrire ainsi que tous les produits contenant des alcaloïdes, de la théobromine ou une acidité en excès . Il faut veiller à ce que l’alimentation des souris ne soit pas trop riche en graisses (par exemple il est préférable de ne pas leur donner de cacahuètes, de fromage, ni trop de graines de tournesol)

Deux souris sans distinction de sexe cohabiteront sans aucun problème tant qu’elles sont issues de la même portée et qu’elles n’ont jamais été séparées pendant une longue période. Par contre, si l’on veut intégrer une nouvelle condisciple à une souris déjà installée, il faut prendre de grandes précautions comme pour la plupart des rongeurs sociaux. La nouvelle-venue doit être installée à proximité de l’hôte, au possible dans la même cage alors séparée en deux par un grillage, et il faut ensuite leur laisser le temps de s’habituer l’une à l’autre. Il est possible que les deux souris tentent de s’attaquer à travers le grillage; pendant cette période il est absolument inutile d’essayer de les rapprocher davantage. Il faut être très prudent au moment de les mettre ensemble pour la première fois, à faire de préférence au moment d’un renouvellement de litière. Dans le premier temps de la cohabitation, il faudrait éviter de leur laisser trop d’accessoires dans lesquels elles pourraient se confiner (ce qui compliquerait la tâche de les séparer en cas d’affrontement).

souris cohabitationIl est aisé de faire cohabiter un mâle et une femelle qui ne se connaissent pas. Les femelles étant peu territoriales, elles sont moyennement difficiles à mettre ensemble. Les mâles, très territoriaux, peuvent être carrément impossibles à mettre ensemble. L’âge de maturité sexuelle est de deux mois chez le mâle et d’un mois et demi pour la femelle. Celle-ci peut être fertile tout au long de l’année, et en fonction de l’abondance de nourriture, met bas de 4 à 8 portées. Lors des périodes d’ovulation (4 à 5 jours), la femelle s’accouple plusieurs fois avec les mâles présents. La gestation dure ensuite de 19 à 21 jours, et la femelle met bas une portée de 7 à 10 petits (souvent moins la ou les premières fois). À la naissance, une souris est totalement glabre, de couleur rose, et pèse 0.5 à 1,5 gramme. Après environ 13 jours, le pelage apparaît et les petits ouvrent les yeux. Ils entament immédiatement une exploration de leur nid et de ses environs, sous la protection de leur mère et d’autres femelles du groupe. Le sevrage est effectif après 3 à 4 semaines. À noter que la femelle peut mourir pendant l’accouchement.

Publié dans RAT et SOURIS | Pas de Commentaires »

Les souris domestiques

Posté par othoharmonie le 7 août 2016

 

Les souris comptent parmi les plus vieux mammifères de la Terre, puisque leur présence y est attestée dès l’ère tertiaire, il y a donc 65 millions d’années. Des doutes planent sur leurs origines, mais les premiers élevages débutèrent sûrement en Chine et en Europe, à peu près mille ans avant notre ère. Élevées au rang d’idoles en Asie Mineure, les souris étaient déjà considérées comme des animaux de compagnie en Chine, mais – aussi cruel que cela puisse paraître – leur destin consistait à finir sur les tables des banquets !

Le vendeur conseille généralement une femelle à quiconque souhaite acheter une souris de compagnie : plus douce et moins agressive qu’un mâle, elle… sentira aussi moins fort ! Il convient alors de s’assurer qu’elle n’a pas séjourné dans une cage avec un mâle, sous peine de se retrouver, en l’espace de quelques semaines, avec non pas une mais plusieurs souris (une portée se compose en moyenne de six à huit souriceaux).

 House_mouse

Dans la nature, les souris vivent en petits groupes très bien organisés (ayant, par exemple, des lieux précis pour manger, jouer, dormir, etc.), où règne une parfaite harmonie. Dans la mesure du possible, mieux vaut donc toujours adopter au moins deux souris et les installer dans la même cage pour qu’elles se tiennent compagnie. Si vous n’avez pas l’intention d’entreprendre une reproduction, choisissez deux sujets du même sexe et, de préférence, deux femelles. Plus douces que les mâles, elles sentent meilleur et ne manqueront pas de s’entendre, en finissant par devenir d’excellentes amies.

L’idéal consiste à adopter une souris domestique âgée d’environ 1 mois, qui aura ainsi acquis toute son autonomie. Les animaux trop jeunes, qui se nourrissent encore du lait maternel, risquent en effet d’avoir du mal à manger tout seuls. Les souris plus « adultes », qui ont grandi dans une animalerie et n’ont pas l’habitude de se laisser manipuler, pourraient s’adapter moins aisément à la vie en votre compagnie. 

La souris est diurne, parfois farouche. Plus elle est jeune, plus il est facile de l’apprivoiser. Il est préférable de l’élever seule. C’est le plus joueur des rongeurs. 

Même si, dans la nature, la souris se montre très friande de maïs, de blé et d’orge, elle n’a pour autant absolument rien d’une végétarienne et peut être considérée comme omnivore, dans la mesure où elle se nourrit aussi bien de végétaux que d’aliments d’origine animale (des insectes, par exemple). Elle aime en outre avoir le choix entre plusieurs types de denrées, de sorte qu’il est vivement recommandé de lui proposer un menu riche et assez varié. Son régime idéal comprend cinq catégories d’aliments différents : foin, graines sèches, légumes frais, fruits ; dans la cinquième catégorie figurent, entre autres, le pain, le fromage et les granulés. 

La température normale est de 37 à 38 °C. la souris est très sensible aux maladies de peau. Une bonne hygiène de la cage permet de les éviter. Il faut la protéger du froid car elle est sujette aux pneumonies surtout chez les jeunes animaux. 

Publié dans RAT et SOURIS | Pas de Commentaires »

LA SOURIS vient du médiéval

Posté par othoharmonie le 5 août 2016

 

 Le plus souvent, en disant « souris » les francophones font référence à la souris grise (Mus musculus), espèce commune, élevée également comme animal de compagnie et de laboratoire. Par analogie, ce terme est repris aussi pour désigner d’autres petits rongeurs. En revanche, mis à part une vague similitude d’apparence, les chauves-souris forment un groupe d’animaux bien différents : l’ordre des Chiroptères. La souris chicote, elle émet un cri ressemblant à un petit crissement.

Souris vient du français médiéval : souriz (1175) puis souri (1200).

Souris médiévale

À partir du xvie siècle sont distinguées les « souris terrestres » (1562), des sortes de musaraignes, les « blanches souris » (1576), la « souris de terre » (1753-67) ou « petit mulot », la « souris de montagne » (1768) ou « lemming », les « souris d’eau » (1812), ainsi que divers autres animaux parfois très éloignés de la souris commune.

Le mot souris est mentionné dès la première édition du Dictionnaire de l’Académie française (1694), qui n’évoque apparemment que la souris commune et en donne comme définition : « Petit animal à quatre pieds, qui se retire dans les trous des maisons, et qui ronge… ».

Pourtant, dans la seconde moitié du xviiie siècle, L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d’Alembert définit le « rat » comme étant l’espèce Mus domesticus, c’est-à-dire l’actuelle souris domestique.

Le Dictionnaire de la langue française d’Émile Littré, publié à partir de 1863, en donne une définition analogue. À partir de l’édition de 1832, la définition donnée par leDictionnaire de L’Académie française évolue, indique en plus qu’il s’agit d’un représentant de la famille des rongeurs et précise qu’il s’agit d’un animal « plus petit » que le rat.

Le Trésor de la Langue Française (1971-1994) en donne une définition beaucoup plus étendue, mentionnant les Muridés et plus spécialement la souris domestique (Mus musculus) et sa variante albinos, la souris blanche. Ce dictionnaire indique aussi que le terme s’étend à des espèces voisines de la souris domestique, présentes sur les cinq continents, mais également à certains marsupiaux ou à quelques chauve-souris.

Une jeune souris est appelée un souriceau. Un piège à souris, est appelé une souricière.

Les souris jouent un rôle important dans les écosystèmes :

  • en tant qu’animal fouillant le sol et l’aérant ;
  • en tant que disperseur de graines ;
  • en tant que proie pour de très nombreux prédateurs carnivores sur une grande partie de la planète. Ces prédateurs sont des reptiles (serpents, lézards), des oiseaux (rapaces diurnes et nocturnes), et nombreux mammifères (renards, mustélidés… jusqu’au loup qui ne les dédaigne pas quand il manque de proies plus grosses) ;
  • en tant que réservoir de certains pathogènes.

La souris est utilisée par l’homme comme animal de laboratoire, animal de compagnie ou comme nourriture pour d’autres animaux de compagnie et dans les zoos. Il s’agit dans ce cas le plus souvent de la Souris domestique (Mus musculus) et de sa variété d’élevage, la « souris blanche ».

En Egypte ancienne, la graisse de souris était utilisée en médecine et le rongeur lui-même pouvait être ingéré dans le cadre d’un rituel magique, par l’enfant et éventuellement sa mère ou nourrice, afin de le guérir d’une affection de la bouche. La finalité de ce rituel s’est perdue au cours du temps et l’ingestion de la souris a été interprétée par Dioscoride comme un médicament destiné à empêcher le nourrisson de trop baver. Les réminiscences de cette pratique se rencontraient au début du xxe siècle en Angleterre et au pays de Galles.

Les souris ont certainement été utilisées par l’homme comme source de protéines depuis la nuit des temps. Au xxie siècle l’habitude de consommer des souris subsiste encore chez certaines peuplades. Par exemple chez les peuples des provinces rurales de l’est de la Zambie. Pour eux, les souris sont un plat recherché et elles sont traditionnellement chassées par les enfants. Capturer les souris leur permet à la fois de limiter les dégâts qu’elles causent aux récoltes et d’obtenir une viande bon marché dans une région où l’élevage est rare et la viande chère à cause des ravages causés par la mouche tsé-tsé. Les Tumbuka consomment 14 sortes de « souris » après les avoir vidées, bouillies, salées puis séchées. Elles sont réservées aux invités, aux ancêtres ou aux fêtes familiales. Cependant la colonisation par les Européens et les influences modernes tendent à ravaler progressivement cette nourriture au rang de plat méprisé

Les souris, au sens large, et plus particulièrement la souris grise de maisons (Mus musculus), jouent un grand rôle dans l’imaginaire populaire ou enfantin et dans le domaine culturel : croyances, proverbes et citations, poèmes et chansons, livres de toutes natures, bandes dessinées, films, dessins animés en très grand nombre mais aussi dans les arts plastiques.

La souris est parfois source de musophobie (phobie des souris et des rats), probablement en raison du souvenir historique du rôle néfaste des Murinae propagateurs des maladies épidémiques.

Publié dans RAT et SOURIS | Pas de Commentaires »

L’histoire du Rat et de la Souris

Posté par othoharmonie le 2 août 2016

 

surmulotDans l’Antiquité grecque et romaine, souris et rat ne se distinguent pas vraiment dans le langage et de ce fait ils ne se distinguent pas non plus dans les croyances de l’époque. La souris est connue dans toute l’Antiquité alors que le rat aurait été introduit plus tardivement dans l’Antiquité greco-romaine. Ce rongeur est un symbole de la vie souterraine, il est tenu pour maléfique et nuisible, c’est un animal glouton et prolifique. Il dévaste les réserves alimentaires et les champs et il propage des épidémies. Strabon affirme que le rat a répandu la peste en Ibérie. Néanmoins, quelques valeurs positives sont également associées au rat et à la souris en Occident dans l’Antiquité. Pline l’Ancien dit, par exemple, que l’on ne doit pas négliger les rats puisqu’ils peuvent être porteurs de présages et ainsi rendre service.

Apollon était perçu comme un dieu agraire en tant que « dieu-rat ». Apollon Sminthéen (peut-être du crétois « sminthos » : chasseur de souris) sait propager les maux, comme la peste, mais il sait aussi les guérir. Il est alors lié à la médecine et à l’art divinatoire. Des souris blanches étaient élevées dans son temple.

Les rats ou les souris sont présents dans la littérature antique. On les voit ainsi apparaître dans la Batrachomyomachia, épopée parodiant l’Iliade. Cette épopée comique est généralement attribuée à Homère et pourrait ainsi dater de la fin du viiie siècle av. J.-C.. Elle prend comme protagonistes des grenouilles et des rats. Selon les anglophones, germanophones et hispanophones, il ne s’agit pas de rats mais de souris. Ce récit raconte la bataille entre les grenouilles et les rats (ou souris) à la suite de la noyade de Psicharpax, le rongeur, alors qu’il était sur le dos de Physignathe, le batracien. Ils apparaissent également dans de nombreuses fables de l’écrivain grec Ésope aux viie et vie siècles av. J.-C.. Les fables d’Ésope ont notamment inspiré les fables de La Fontaine et c’est à Ésope que l’on attribue la paternité du genre littéraire de la fable. Parmi ces fables, on peut citer, si l’on s’en tient aux titres donnés par Jean de La Fontaine, La Grenouille et le RatLe Rat de ville et le Rat des champs, Le Lion et le RatConseil tenu par les ratsLe Combat des Rats et des Belettes. Il y a également d’autres fables que l’on ne retrouve pas chez Jean de La Fontaine et qui concernent rat et souris comme Le Taureau et le RatLe Serpent, la Belette et les Rats et Le Lion qui a peur d’une souris et le Renard.

L’existence du rat et de la souris est indissociable de celle des hommes puisqu’ils évoluent près d’eux, mais le rat et la souris évoluent généralement dans des univers sombres tels les égouts, les cachots. Ainsi en Occident, la souris mais surtout le rat sont porteurs de symboles plus ou moins maléfiques, au même titre que des animaux tels le ver de terre, le crapaud, le serpent… Tous ont le point commun d’être jugés rebutants par l’homme de par leur aspect ou bien de par les maladies qu’ils peuvent véhiculer. Le rat est en effet l’un des agents transmetteurs de la leptospirose, ainsi que des nombreuses épidémies de peste qui ont parcouru l’Europe. Le rat et la souris souillent également certaines réserves alimentaires, ainsi il n’est pas étonnant que depuis le Moyen Âge, leur valeur symbolique soit généralement négative. Ainsi, la Bible les considère négativement à cause de leur rôle de nuisible. Ils sont jugés hostiles à l’homme et signifient alors le mal, la peste et le diable.

De par la nature superstitieuse des gens au Moyen Âge mais aussi de par l’image maléfique ou malfaisante des rats bon nombre de superstitions ont vu le jour. De même, pour se débarrasser de ces indésirables, d’autres superstitions ont vu le jour. Généralement apercevoir un rat est un funeste présage. Par exemple si des rats rongent des meubles dans une maison, particulièrement dans une chambre, c’est qu’un des membres de la maison ou de leur famille va bientôt mourir. Pour se débarrasser de cet animal malfaisant voire maléfique, on a parfois recours à des éléments religieux. Il faut notamment asperger trois coins du grenier d’eau bénite le premier dimanche du carême. Les rats doivent alors s’enfuir par le coin restant.

Conseil_Tenu_par_les_RatsLes différentes superstitions sur le rat sont les suivantes :

  • Si des rats rongent des meubles dans une maison, particulièrement dans une chambre à coucher, c’est qu’un des membres de la maison ou de leur famille va bientôt mourir.
  • Si des rats quittent une maison sans en être chassés c’est que celle-ci va s’effondrer.
  • Si des rats quittent un navire, c’est que celui-ci va sombrer.
  • Si des rats pénètrent dans une maison sans raison apparente, c’est une fois de plus annonciateur de mort.
  • Si un enfant jette au rat une dent de lait qu’il vient de perdre, en lui en demandant une nouvelle dent plus belle et plus solide alors il aura une jolie dentition.

Et celles pour s’en débarrasser :

  • Lire l’Évangile selon Saint-Jean dans trois coins d’une maison, les rats s’échapperont alors par le quatrième. Sagement choisi, ce quatrième coin peut même les diriger vers la maison d’un voisin trop riche que vous méprisez.
  • Aspergez trois coins du grenier d’eau bénite le premier dimanche du carême. Les rats sont alors censés s’enfuir par le quatrième coin.
  • Enduire les rats de colle et de plumes et y mettre le feu.
  • Introduire de l’ail dans le rectum du rat, recoudre, et le laisser retourner auprès des siens. Le rat était alors censé raconter ses malheurs à ses congénères et les décourager de s’approcher des hommes.
  • Planter dans les champs à protéger un écriteau avec la formule magique suivante: « Je vous conjure tous, méchants rats qui êtes ici, de ne me faire aucun tort. Je vous défends ce champ, et si après ma défense, je vous y retrouve jamais, j’atteste la mère des dieux que je vous couperai en sept morceaux! »
  • Placer un baril de bière là où il y avait des rats et faire flotter sur la bière une grande quantité de bouchons de liège. Les rats sont censés prendre les bouchons pour un couvercle stable et s’y aventurer. Les bouchons se dérobent sous leurs pattes, et ils n’arrivent plus à sortir du tonneau. Ivres sous l’effet de l’alcool, ils se noient.
  • Adopter un rat albinos. En le voyant, les rats sauvages le prennent pour un fantôme et déguerpissent.
  • On pouvait réciter cette phrase : « Rat, rate ou souriate, souviens-toi que sainte Gertrude est morte pour toi dans un coffre de fer rouge ; je te conjure, au nom du grand Dieu vivant, de t’en aller hors de mes bâtiments et héritages ».

Publié dans RAT et SOURIS | Pas de Commentaires »

HUITRES ET MOULES EN VARIETES

Posté par othoharmonie le 31 juillet 2016

 

Les huîtres sont les membres de la famille Ostreidae. Les huîtres comestibles appartiennent principalement aux genres Ostrea, Crassostrea, Ostreola et Saccostrea.

L’huître indigène et originelle des côtes françaises est Ostrea edulis, l’huître plate, appelée « gravette » sur le bassin d’Arcachon ou « belon » en Bretagne dont l’élevage était déjà connu des Romains qui l’auraient importé en France.. Elle est aussi présente dans le delta du Rhône. Elle subsiste et est toujours produite, quoique très marginalement. Pour les années 2000 à 2005, on en produit en France environ 2 000 t/an pour une valeur de 10 M€. La variété « pied-de-cheval » est la plus grosse, pesant 300 grammes en moyenne et pouvant atteindre 1,5 kg. L’huître portugaise Crassostrea angulata, rejetée dans l’estuaire de la Gironde le 14 mai 1868 par un navire nommé le Morlaisien, a aussi été élevée au cours du XXe siècle en France. Une épizootie l’a entièrement décimée dans les années 1970. La majeure partie de la production en France concerne l’huître creuse, aussi appelée parfois huître japonaise, dont le nom latin est Crassostrea gigas.en provenance Japon et du Canada (Colombie-Britannique), avaient été mises à l’eau avant l’été de 1971 dans le bassin arcachonais après la disparition de l’huître portugaise. Parmi les autres espèces, on note l’huître olympe (Ostreola conchaphila) ou l’huître américaine dite de Virginie (Crassostrea virginica)

huites et-moules

Les huîtres sont très prisées sur le plan gastronomique, surtout depuis le XVIIIe siècle en France et en Italie. En France, la plus grande partie de la production annuelle est écoulée durant la période des fêtes de fin d’année. Les huîtres peuvent être dégustées crues ou cuisinées (Huîtres chaudes au champagne).

Les huîtres doivent être conservées au frais, stockées à plat, et consommées dans les dix jours suivant leur sortie de l’eau. Au-delà, elles peuvent provoquer de sérieuses intoxications alimentaires.

Dans la gastronomie chinoise, l’huître est l’ingrédient principal de la sauce d’huître (háoyóu), condiment couramment utilisé, surtout dans la cuisine du sud de la Chine.

 Chez les Grecs, l’huître était très prisée, en particulier pour les vertus aphrodisiaques qu’on lui attribuait… L’huître était alors si commune qu’à Athènes, où est née la démocratie, on utilisait sa coquille comme bulletin de vote servant à bannir un citoyen jugé indésirable. De là vient le mot d’ostracisme. Dans les banquets romains des riches familles, l’huître avait aussi sa place, et c’est d’ailleurs un Romain, Sergius Orata, qui inventa le premier système de parc à huîtres. Elles étaient également importées d’Angleterre et de Gaule. On a ainsi retrouvé de nombreuses coquilles d’huîtres à côté des villas, témoins de cette passion. Hormis ces premiers essais d’élevage d’huîtres par les Romains, les coquillages seront uniquement pêchés à pied ou dragués par bateaux, jusqu’aux premières cultures de moules sur bouchots, au début du 13eme siècle et la naissance de l’ostréiculture moderne au cours de la deuxième moitié du 19ème siècle.

Les moules sont le plus souvent mangées cuites. Il existe de très nombreuses recettes pour préparer les moules, comme les moules à la provençale. Les moules marinières, plat des plus simples, sont la base du populaire et célèbre « moules-frites ». La moule peut aussi être consommée crue, par exemple accompagnée d’une vinaigrette aillée.

Il convient de toujours consommer des moules fraîches et de s’assurer que la chaîne du froid a été correctement maintenue sous peine de graves intoxications alimentaires. Ces précautions s’appliquent d’autant plus aux moules consommées crues.

existe différentes espèces de moules comestibles dans le monde. Sur nos côtes, les deux espèces consommées sont : La moule dite commune (Mytilus edulis) ET   La moule méditerranéenne 

Publié dans HUITRES et MOULES | Pas de Commentaires »

Faucon : le Messager, la Mémoire

Posté par othoharmonie le 29 juillet 2016

 

Son clan : Épervier. Son élément : Feu. Son allié : Corbeau. Rapide, actif, débordant d’énergie. Capable de s’affirmer, de s’élever au dessus des problèmes. S’apparente au Messager, et enseigne à observer, à scruter le milieu qui nous entoure.

fauconLe  Faucon nous aide à saisir en plein vol une occasion en or qui se présente à nous, et peut également nous aider à examiner notre vie d’un plan plus élevé afin de mieux distinguer les obstacles qui freinent notre envol. Faucon a un rôle de messager comme celui des dieux grecs. Le cri de Faucon annonce toujours un événement joyeux ou avertit d’un danger. Il est important d’examiner attentivement la situation, et de se donner du courage pour passer à travers. Faucon apporte aussi le message invitant à tendre la main et à accepter les cadeaux du Grand Esprit qui sont déjà prêts mais ne sont pas encore perçus en tant que tels. Les personnes qui possèdent la force de Faucon sont de fins observateurs et aucun détail ne leur échappe ; ils ne perdent pas la capacité à voir les choses dans leur ensemble. Ils reconnaissent les signes. Si jamais vous veniez à entendre le cri du faucon, soyez attentif ! Il faut avoir une meilleure perspective pour pouvoir interpréter le message que le faucon vous aura transmis. Tu es splendide comme un oiseau de proie et tu appartiens à la période de l’éveil de la nature. Faucon fait de toi une personne rapide, active et débordante d’énergie. Courageux, persévérant et têtu, tu obtiens toujours ce que tu veux.

Tu es membre du clan de l’Épervier, qui t’unit à l’élément Feu. Tu peux donc être un meneur, un inspirateur, un dirigeant. Mais quels que soient tes projets, agis comme Faucon qui plane avant de fondre sur son objectif. Ne te précipite pas, examine soigneusement ce qui t’attire avant de te lancer. Il en va de même en amour, où tu as tendance à t’engager dans chaque nouvelle aventure à la vitesse de l’éclair. Laisse au moins la chance au coureur de faire les premiers pas et fais-lui croire que c’est lui qui décide : ta vie amoureuse s’en trouvera simplifiée. Suis les conseils de ton allié, Corbeau, car il est sage. Dépense ton surplus d’énergie en faisant du sport. C’est la meilleure façon pour toi de garder la forme et d’évacuer le stress qui te guette à la moindre occasion. Faucon enseigne à observer, à scruter le milieu qui nous entoure.

 Il apporte la Noblesse, la Purification. Il permet de voir notre vie sous son véritable aspect, de nous libérer des fardeaux inutiles et de renouer avec nos racines ancestrales. Lorsque l’on sait d’où nous venons et où nous allons, l’inspiration et l’enthousiasme remplissent notre vie.

Le Faucon, prince des oiseaux en Égypte, par sa beauté et sa force symbolisait le principe céleste. Il incarnait, entre autres, Horus, dieu des espaces aériens dont les yeux étaient le Soleil et la Lune, qui prenait la forme du Faucon ou d’un homme à tête de Faucon. Il était aussi attribut de Horus, symbole du soleil levant. Chez les Incas du Pérou, Faucon était emblème et symbole solaire. Tous les Incas avaient un « double » représenté sous la forme d’un Faucon, qu’ils appelaient Inti. Représenté mettant en pièces des lièvres, Faucon symbolise la victoire du principe mâle, diurne et solaire, sur le principe femelle, nocturne et lunaire. Toujours solaire, ouranien, mâle et diurne, Faucon est un symbole ascensionnel sur tous les plans.

Il indique une supériorité ou une victoire acquises ou en voie de l’être. Encapuchonné, il symbolise l’espérance en la lumière que nourrit celui qui vit dans les ténèbres. Il est l’image des prisonniers, de la lumière sous le boisseau, de la connaissance ésotérique. Avec la devise « post tenebras spero lucem », le faucon encapuchonné est l’emblème de beaucoup d’imprimeurs de la Renaissance. Faucon est le premier esprit totem de la roue de médecine des chamanes amérindiens. Il correspond au début du Printemps et à notre signe astrologique occidental du Bélier. Faucon voit tout de très loin et de très haut ; il est celui par qui arrive la Providence car il est à la fois ses yeux et sa griffe quand il s’abat sur une proie. Les natifs de ce signe sont les instruments du destin, et leur libre-arbitre n’est qu’apparent tant qu’ils n’ont pas appris la modération, car c’est par le biais de leur impulsivité qu’ils sont l’instrument de la providence et c’est en réfléchissant davantage, en tempérant leurs instincts et en prenant davantage les autres en considération qu’ils parviendront à une vraie autonomie.

Évolué, le Faucon est l’oiseau de Feu, le messager entre le ciel et la terre, celui qui est capable de transmettre la loi céleste aux hommes. Il devient alors Horus, le dieu soleil égyptiens à tête de Faucon.

faucon amourLes indiens Zuni l’associent au Zénith : le Soleil est alors tout autant bienfaiteur, parce que porteur de la pleine lumière, que nuisible, parce qu’il brûle alors facilement la peau, c’est la double tendance du Faucon : guide spirituel ou instrument de destruction. En alchimie, Faucon – ou Aigle dévorant le Lion – est symbole de l’affranchissement de la pesanteur, de l’envolée de l’âme.

Par l’association de Faucon à notre signe du Bélier, on peut décrypter ici un message limpide : le dynamisme et l’énergie, pour devenir spirituels, doivent en premier lieu détruire l’Ego et le goût du plaisir terrestre propres au Lion.

Physiquement, la personne Faucon est marquée par un corps d’apparence légère mais tout en muscle qui prédispose au sport, alliant force, réflexe et souplesse. Le regard est perçant, acéré et le nez aquilin. Faucon est actif, violent, impétueux, entreprenant, courageux, égoïste, impatient, arrogant, éveillé, passionné, romanesque, possessif, jaloux. Cycle : La Lune des Arbres en Bourgeons.

Animal totem complémentaire : la Corneille. Forces : entreprenant, enthousiaste, actif, vif d’esprit, pionner, optimiste, dynamique, spontané, chaleureux, courageux, honnête, aventureux, confiant. Faiblesses : impulsif, égoïste, impatient, distrait, tête brûlée. Protégé de Faucon, votre esprit est alerte et ouvert à toute nouvelle idée. Vous avez l’art de porter très haut les projets des autres et votre optimisme renverse les montagnes.

Chez les Amérindiens, Faucon symbolise l’espoir et la bonne nouvelle. Vous êtes relié à la puissance solaire. Votre énergie est donc grande et lumineuse. Votre rôle est avant tout d’éclairer et d’indiquer les bonnes orientations. Vos paroles, précises et convaincantes, apportent la sérénité et l’espoir. Ne soyez pas surpris si votre présence est souvent réclamée ! En amour, vous avez tendance à vous engager dans chaque nouvelle aventure à la vitesse de l’éclair. Laissez au moins la chance à l’autre de faire les premiers pas, et laissez-lui croire que c’est lui qui décide : votre vie amoureuse s’en trouvera simplifiée. Votre totem minéral : l’Opale.

Cette pierre est censée rendre invisible à volonté celui qui la porte. Son énergie provient du Soleil, de la Lune et du Feu. Ses multiples couleurs le rendent adaptable et lui donnent la possibilité de comprendre le message des ancêtres. Porter l’Opale sur soi peut libérer de certains blocages psychologiques et renforcer l’équilibre psychique. Votre totem végétal : le Pissenlit. Ses feuilles sont dentelées et d’un vert très brillant. Très riches en vitamines A, B, C et G, elles contiennent en outre du calcium et du fer. Les Amérindiens s’en servaient comme tonique pour ouvrir les zones d’énergie du corps.

Pour les natifs du Faucon, c’est un excellent décontractant. Comme Faucon se situe au départ du printemps et du cycle de la vie, il profite de l’énergie de l’Est, de l’éveil et des nouveaux départs. Quel que soit son âge, Faucon a toujours des réserves d’énergie. Plein d’enthousiasme, il se lance à corps et âme dans toute activité. Il est ambitieux et généralement très compétitif. Il sait élaborer des plans d’action et les mettre en place rapidement. Il préfère la variété dans son travail et a besoin d’un environnement vivant. Il recherche une certaine liberté d’expression et la sensation d’avancer dans son travail.

La question que le Faucon se pose généralement est : que va-t-il se passer après ?

faucon2Ainsi, il change souvent de travail ou d’activité pour constamment se trouver en face de nouveaux défis. Il conserve rarement un poste ennuyeux et routinier à moins qu’il n’ait développé d’autres activités et passions stimulantes en dehors de son travail. Faucon est passionné et impulsif, il recherche les situations difficiles qui l’incitent à agir ou à prendre des décisions rapidement. Il s’épanouit dans les domaines en constante évolution comme l’électronique, la médecine dentaire, la psychiatrie, l’informatique ou les carrières où il peut diriger des projets comme entrepreneur, chef de production, entraîneur sportif, pompier, sauveteur, etc. En tant que chef, Faucon sait inspirer et motiver ses employés. Il est exigeant et, du fait de son esprit compétitif, il n’accepte pas les défaites, il a parfois des attentes irréalistes envers ses collaborateurs. Il encourage et apprécie les initiatives et le travail bien fait. Il est très direct et droit, donc facile à cerner. Avec lui, on sait à qui on a affaire. Le Faucon le plus célèbre de la mythologie celtique est celui d’Achille.

Dans un dialogue énigmatique avec l’Aède Fintan, il témoigne d’un savoir étendu, dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Faucon symbolise donc la mémoire ancestrale, dont le rôle revêt une importance primordiale dans la pratique chamanique. Si Faucon vous escorte dans vos voyages intérieurs, vous irez loin et atteindrez peut-être même le royaume des ancêtres qui portent l’ensemble du savoir dans leur âme et décident parfois de le partager avec ceux qui connaissent la façon appropriée de le demander. Manifestation du principe solaire, comme l’Aigle qu’il remplace parfois dans certaines régions, le Faucon annonce la victoire de la Lumière sur les ténèbres et représente pour cela un principe initiatique.

Changée en Faucon, Cerridwen initia le jeune Gwion qui devint le grand barde Taliésin. De même, le poète Amorgen chantait : « Je suis un Faucon sur une falaise ». Comme animal pouvoir, Faucon éveille non seulement la mémoire, mais aussi les éléments et les règnes, et il vous apprend à regarder. Faucon peut vous aider à être plus observateur et à voir la façon de se sortir des situations difficiles. Il vous encourage à exprimer la vie d’une perspective plus haute, de façon que vous soyez même de repérer de nouvelles occasions ainsi que des hasards qui pourraient entraver votre progression. Faucon vous encourage à examiner de plus votre vie quotidienne surtout pour y déceler des messages qui se cachent souvent derrière les évènements ordinaires. Les messages de l’esprit sont souvent à portée de main mais l’évidence nous les cache.

Si vous entendez le cri strident de Faucon au cours d’un voyage chamanique vous mettant en garde contre un évènement imminent qui peut vous contraindre à un déséquilibre, cela peut être aussi une exhortation à être hardi et décidé quand surviendra un évènement inattendu. Quoi qu’il en soit, Faucon vous encourage à suivre les diktats du cœur

Sur le blog de Francesca http://francoise1.unblog.fr/

Publié dans OISEAUX | Pas de Commentaires »

Les mollusques sont partout

Posté par othoharmonie le 26 juillet 2016

 

7 classes, 35 ordres, 232 familles, 117 000 espèces

Il est bon, tout d’abord, de rappeler ce qu’est un mollusque, car peu de gens savent ce qu’on doit inclure dans ce groupe. Les mollusques sont des invertébrés à corps mou, le plus souvent muni d’une coquille externe, à l’exception de certains céphalopodes. Dans l’embranchement des mollusques, on trouve notamment les gastéropodes (escargots, bigorneaux, aplysies, etc.), les bivalves (la coque, l’huître, le couteau, la moule, etc.), les polyplacophores (les différentes espèces de chitons), les céphalopodes (nautile, pieuvre, calmar, seiche, etc.), ainsi que quelques groupes d’importance moindre, comme les dentales. Tous ces animaux sont donc apparentés et proviennent d’un ancêtre commun, qui vivait il y a plus de 500 millions d’années, âge du plus ancien fossile de mollusques connu. On dit d’un tel groupe qu’il est monophylétique.

huitre-perleDe nombreux mollusques sont susceptibles d’être rencontrés par le promeneur ou le pêcheur à pied sur les côtes de France.
Il y a bien sûr la multitude de petits gastéropodes de l’estran comme les bigorneaux ou les gibbules et les chapeaux chinois, patelle ou arapède dans le sud ou bernique (bernic = petit chapeau- en breton), mais il y a aussi des animaux moins connus comme les aplysies (lièvre de mer) ou les anodontes (moule d’eau douce).

Les chitons (les mollusques polyplacophores) font partie de ces espèces que peu de personnes savent identifier. Ce sont de petits animaux de forme ovale que l’on trouve en soulevant les pierres. Les huit plaques superposées qui couvrent l’animal permettent une identification immédiate. Les chitons se fixent fermement sur les rochers grâce à leur pied, ils consomment les algues encroûtantes qu’ils détachent avec à leur radula, une longue langue cornée. Autres animaux curieux, les dentales sont de petits mollusques présentant une longue coquille conique ouverte à ses deux extrémités. Ils vivent enfouis dans le sol, la partie large de la coquille laissant dépasser le pied, qui leur permet de se mouvoir, ainsi que de petits tentacules. Ils se nourrissent de petits organismes et de détritus. En se promenant le long de l’estran, il arrive de trouver la coquille vide de ces animaux.

Autre bizarrerie de nos côtes, les aplysies qui sont de curieux gastéropodes à la coquille réduite sinon invisible, on les appelle également lièvres de mer. D’une couleur brune à violacée, parfois tachetée, les aplysies peuvent atteindre une taille de 20 cm. Elles se rencontrent parfois en masse sur l’estran, échouées ou sur leur support. Les aplysies emploient la même stratégie que les seiches, en cas de danger elles projettent un écran opaque pour semer leur poursuivant. Cet écran est fait d’une encre épaisse qui se dilue en dessinant des volutes de couleur violette du plus étonnant effet.

Et n’oublions pas que certains de ces mollusques, parmi les céphalopodes, peuvent être capturés en pêchant au haveneau, comme la seiche (Sepia officinalis), la petite sépiole (genre Sepiola) ou des juvéniles de calmar (Loligo vulgaris).

Le poulpe (Octopus vulgaris), lui, se rencontre dans les anfractuosités des rochers. Cet animal est devenu rare après l’hiver extrêmement rigoureux de 1963, il tend cependant à recoloniser son aire d’origine.

Enfin, il est possible de trouver une multitude de bivalves dans la zone de balancement des marées, notamment les huîtres, les coques, les praires, les palourdes, les pétoncles et encore bien d’autres fruits de la mer.
 

Les mollusques bivalves

Le plus grand : le bénitier (Tridacna gigas) 1,50 m ; 320 kg.
Un des plus petits : la dreisene (dreisena polymorpha) ou moule d’eau douce zébrée, 1 à 2 mm ; 0,5 gr.
Les mollusques bivalves tiennent leur nom de leur caractéristique la plus évidente, une coquille formée de deux valves articulées par un ligament élastique.

La coquille est secrétée par le manteau, ce denier formant deux lobes qui entourent le reste des parties molles.
Ce sont des animaux à la forme variable, depuis l’élégante coquille Saint-Jacques jusqu’au couteau en passant par des espèces garnies d’épines comme la bucarde. Ils vivent la plus souvent enfouis dans le substrat ou accrochés par un byssus à des supports divers, comme les rochers ou les épaves.

Les bivalves n’ont pas de tête différenciée mais ils possèdent un long pied qu’ils sortent par l’entrebâillement de la coquille pour se mouvoir. Ce sont des animaux filtreurs qui se nourrissent d’organismes microscopiques en suspension dans l’eau, essentiellement du phytoplancton. L’eau entre par un orifice inhalant et sort par un orifice exhalant, ces orifices pouvant être prolongés par de longs siphons chez les bivalves fouisseurs. C’est d’ailleurs grâce à ces siphons que l’on peut facilement repérer une coque, un couteau ou une palourde. Lorsque l’animal est enfoui, les siphons montent jusqu’à la surface du substrat, créant ainsi deux orifices bien visibles dans le sol. Il suffit de plonger le doigt dans le sable ou la vase pour déterrer le coquillage ainsi repéré. Une fois inhalée, l’eau est filtrée par les branchies qui assument deux rôles : la respiration et la rétention des particules alimentaires. Ces dernières sont amenées à la bouche, ornée de quatre lobes ciliés qui assurent le tri final. Enfin, il faut préciser que les deux valves peuvent se fermer fortement grâce à 1 ou 2 muscles adducteurs.

Les bivalves les plus courants que l’on doit connaître car excellents comestibles sont la moule (genre Mytilus), l’huître creuse (Crassostrea gigas), l’huître plate (Ostrea edulis), la palourde croisée (Ruditapes decussatus), la coque (Cerastoderma edule), les couteaux (genre Ensis), le praire (Venus verrucosa), la coquille Saint-Jacques (Pecten maximus) et le pétoncle (Chlamys varia).

Article par Arnaud Filleul. http://www.pratique.fr/

Publié dans HUITRES et MOULES | Pas de Commentaires »

Escargot : la Fertilité. Escargot est universellement un symbole lunaire

Posté par othoharmonie le 16 juillet 2016

 

Il indique la régénération périodique ; il montre et cache ses cornes : mort et renaissance, éternel retour. Il signifie aussi la fertilité par sa spirale et le développement de la corne. Comme le coquillage, il présente aussi un symbolisme sexuel. Escargot symbolise également le mouvement dans la permanence. Qu’il soit terrestre ou marin, sa coquille de forme hélicoïdale constitue un glyphe universel de la temporalité, de la permanence de l’être à travers les fluctuations du changement. La spirale, liée aux phases lunaires, est un développement de la corne. Il symbolise encore le mouvement dans la permanence.

escargot

Ainsi, dans l’ancienne religion mexicaine, Tecçiztecatl (dieu de la Lune) est représenté enfermé dans une coquille d’Escargot. La forme en spirale de la coquille de l’Escargot est, selon Germaine Dieterlen, « un glyphe universel de la temporalité, de la permanence de l’être à travers les fluctuations du changement ».

Cette forme en spirale évoque aussi le tracé du labyrinthe initiatique. Dans les hiéroglyphes égyptiens, la spirale était représentée par un Escargot et symbolisait l’évolution de la vie. Escargot, qui sort de terre après la pluie, est un symbole de régénération cyclique, de la mort et de la renaissance. Il illustre le thème de l’éternel retour ; il montre et cache ses cornes comme la lune apparaît et disparaît ; il participe du printemps humide, et ne sort de terre qu’après la pluie. « De plus, écrit Jean Servier, il participe de l’humide et ne sort de terre, comme disent les paysans, qu’après la pluie. Il se trouve lié au cycle des champs, devenu le symbole de la fécondité donnée par les morts, la parure presque nécessaire de l’ancêtre revenu sur la terre des hommes pour la féconder, porteur de tous les symboles de la face du ciel et des orages bienfaisants.» Il est donc associé à la fertilité.

L’Escargot présente un symbolisme sexuel, par analogie : vulve, matière, mouvement, bave. Il symbolisait d’ailleurs, chez les Aztèques, la conception, la grossesse et l’accouchement. Chez les Mayas, Tecçiztecatl est représenté enfermé dans une coquille d’Escargot. Au Dahomey, il est aussi considéré comme un réceptacle du sperme. En Afrique du Nord, on confectionne des chapelets avec des coquilles d’escargots…

Dans le Comté Niçois, en Languedoc et en Corse, les coquilles d’Escargot servaient de lampes à huile lors de diverses processions. Dans la région de Corte, au cours des fêtes pascales, les coquilles, remplies d’huile et équipées d’une mèche, étaient posées sur les rebords des fenêtres, elles éclairaient le chemin par lequel à la nuit tombée, le Vendredi Saint, passait la procession. Escargot est un reflet de l’esprit de protection qui entourent chacun de nous. L’apparition d’un totem Escargot dans notre vie reflète la nécessité d’une plus grande protection de notre environnement. Soyez conscient de votre environnement et de rester sur vos gardes. Pensez à quel moment vous avez vu un Escargot – au travail, chez vous, dans un certain état d’esprit ?

Escargot est souvent solitaire, pas très sociable et souvent timide. Sa leçon de vie sera d’apprendre à faire confiance. Apprendre à équilibrer la confiance et la protection est une leçon difficile. Escargot nous enseigne aussi à protéger notre enfant intérieur. Les personnes ayant un totem Escargot présentent souvent une coquille dure au monde malgré leur cœur tendre, ils ont peut-être parfois peur des sensations fortes. Observez les Escargots afin de savoir ce qui met en doute votre confiance.

Publié dans ESCARGOT | Pas de Commentaires »

Écureuil symbolique : l’Approvisionnement, l’Épargne, la Prévoyance.

Posté par othoharmonie le 16 juillet 2016

Il y a très longtemps, quand les hommes et les animaux vivaient en harmonie, ils pouvaient communiquer et même parler ensemble. Grand Esprit veillait à la paix de ce monde. Grande Ourse avait un terrible défaut, elle était gourmande et goûtait à tout. Un jour, elle a attrapé un petit Indien et l’a avalé tout rond. Elle l’a trouvé si délicieux qu’elle s’est mise à rechercher les petits Indiens, telle une confiserie et en croqua ainsi plusieurs. Les Indiens étaient désespérés et se précipitèrent chez Grand Esprit afin qu’il fît cesser le massacre.

Il convoqua immédiatement Grande Ourse et lui fit la morale. Toute penaude la Grande Ourse repartit dans la forêt mais sa gourmandise prit de nouveau le contrôle de ses gestes et elle se remit à dévorer les petits des Indiens. Grand Esprit était hors de lui, de ce que Grande Ourse lui ait désobéi : il décida de la transformer en petit Écureuil. Grande Ourse ne pourra plus manger de petits Indiens car on sait que les Écureuils mangent des noisettes et des glands et vivent dans les arbres ! Petit à petit, les rapports de Grande Ourse avec les êtres de la forêt évoluèrent et elle se mit à avoir même quelques Indiens dans le cercle de ses amis !

ecureuil symbole

Il se produisit l’hiver suivant une grande catastrophe : le printemps ne venait pas car les Oiseaux, les Fauvettes n’étaient pas venues l’annoncer de leurs chants mélodieux. Grande Ourse qui voulait se racheter de ses fautes du passé partit à leur recherche dans la forêt. Après avoir marché des jours et des jours, elle crut entendre quelques gazouillis venant du sol. Elle se rapprocha prudemment et découvrit un énorme trou dans lequel les Fauvettes étaient retenues prisonnières par un méchant sorcier et un Grand Ours Blanc. Elles étaient attachées par les pattes à la paroi grâce aux petites racines de mélèze. Grande Ourse se dit qu’elle devait absolument sauver les Oiseaux, mais sous la forme d’un Écureuil elle avait beaucoup moins de force ! Heureusement, elle avait conservé sa grosse voix, et, alors que le sorcier s’était absenté, elle s’adresse au Grand Ours Blanc : « Bonjour cousin ! ».

 Le Grand Ours Blanc regarda de tous les côtés, mais ne vit personne car Grande Ourse était cachée ! Il crut d’abord ne rien avoir entendu mais elle répéta son bonjour. Grand Ours Blanc se dit qu’il était incapable de la repérer. Grande Ourse lui dit alors : « Tu as des soucis aux yeux cousin… ferme-les et je vais te mettre une pommade dont tu me diras des nouvelles ». Grand Ours Blanc s’exécuta et petit Écureuil lui colla les yeux avec de la résine si forte qu’il n’arrivait plus à ouvrir un œil. Elle put ainsi aller délivrer toutes les Fauvettes qui s’élancèrent dans le ciel en chantant afin de remercier le courage de la Grande Ourse. Mais le méchant sorcier était de retour… Grande Ourse s’échappa à toutes jambes, mais ce sont de toutes petites jambes d’Écureuil ! Il décolla en un rien de temps les yeux de Grand Ours Blanc et tous deux s’élancèrent à sa poursuite. Elle fila vers le nord mais ils étaient toujours à ses trousses. Elle eu beau sauter encore et encore plus loin, elle sentait qu’il se rapprocha dangereusement…

Elle grimpa donc dans un sapin à toute allure et sauta dans le ciel. Grand Ours Blanc la suivit et le sorcier banda son arc et décrocha une flèche qui transperça le bout de la queue de petit écureuil et alla se planter dans la voûte céleste. Toutes les nuits vous pouvez encore observer cette course poursuite : Écureuil tourne en rond autour de la flèche qui immobilise le bout de sa queue (l’Étoile Polaire) et Grand Ours Blanc qui ne cesse de la poursuive. Écureuil est représenté par la constellation de la Petite Ourse et Grand Ours Blanc représente celle de la Grande Ourse.

Il est impossible de nommer Écureuil sans penser à ces caractéristiques qui lui sont associées : sa queue touffue, son agilité à se promener d’arbre en arbre, ses techniques de fuites et, surtout, l’image d’une noisette entre ses deux pattes avant ! Il est l’image de l’agilité, de la rapidité d’action. Il nous semble nerveux, prêt à fuir et à semer son adversaire. Sa course en zigzag confond son prédateur qui tente lui aussi de changer de direction aussi vite et perd ainsi un temps précieux. Notre Écureuil aura vite fait de grimper à un arbre en tournant rapidement autour. Son petit cri agrémente nos forêts, alors qu’il nous prévient que nous entrons dans son territoire (et qu’il pourrait bien se fâcher, ce qui ne nous impressionne guère).

ecureuil

 Pourtant il est capable d’être combatif quand il le faut, et j’en ai vu plus d’un tenir en respect une corneille envahissante. C’est un mammifère qui ne s’accouple pas pour la vie. La maman s’occupe bien de ses petits dans le nid douillet qu’elle leurs aura préparé. Les femelles auront tendances à rester dans les environs ; les mâles, eux, vont s’éloigner du territoire maternel, parfois même très loin. Ce sont d’excellent nageurs et ils peuvent même traverser un lac, s’il leur faut changer de territoire. Il hiberne, ce qui veut dire qu’il va dormir plusieurs jours consécutifs durant l’hiver, puis va avoir besoin de sortir quelques fois pour se nourrir à nouveau. Sa caractéristique la plus symbolique est, bien sûr, qu’il fait des réserves. L’Écureuil ramasse noix et graines de toutes sortes et fait même sécher des champignons au creux des arbres. Il en enterre une bonne partie, qu’il « oubliera », ce qui favorisera la reforestation et la reproduction de plusieurs plantes. Son amour des champignons aidera aussi à la transmission des spores sur une grande étendue. Les champignons sont des symbiotes essentiels à la croissance de plusieurs espèces.

 Si votre totem est l’Écureuil : vous êtes vif, possiblement nerveux, avec un grand besoin d’activité. Vous êtes adaptable et sympathique, mais il ne faut pas qu’on vous envahisse, car vous prendrez fuite ; ce qui est une tactique tout à fait honorable pour vous. Vous aimez bien, aussi, faire des détours. Vous n’aimez pas trop les confrontations, mais êtes capable de vous y atteler, s’il le faut vraiment. Rappelez-vous que vous êtes une proie : tenez-vous loin des oiseaux de proie, de la famille des canins et des félins, ainsi que des hermines, visons, martres et serpents. Surtout comme partenaire de vie : ce serait désastreux pour vous. (Le prédateur, lui, s’accommodera très bien de votre présence dans sa vie…)

 L’avenir vous préoccupe et pourrait être source d’angoisse. Le besoin de faire des réserves, de posséder des réserves (nourriture ou épargne), et d’accumuler est très présent. Votre nid est très important, et peut-être même que la décoration prend une place de choix dans votre nid. (On trouve souvent dans des trous de souris et des nids d’écureuils des objets hétéroclites qui semblent ne servir qu’à faire joli…). Vous êtes curieux et intéressé, mais il vous faudra apprendre la patience, car ce n’est pas votre première qualité. De temps en temps vous aurez à vous astreindre à vider votre nid, sans quoi vos accumulations déborderont. Ou bien vous changerez pour un nid plus grand qui se retrouvera lui aussi rapidement embarrassé.

L’économie de son énergie pour une utilisation ultérieure nous apprend à réserver nos jugements, nos opinions. L’écureuil est un petit animal collectionneur. Il se fait des stocks dans différents endroits pour pouvoir passer l’hiver sans soucis de nourriture. Les personnes qui ont la force de l’Écureuil ne tiennent pas en place. Il faut qu’elles soient toujours en mouvement. Si vous rêvez d’un Écureuil, celui-ci vous avertit de préparer l’avenir, et de vous préparez à de grands changements. Écureuil est un petit rongeur arboricole. Pour les Amérindiens, il enseigne l’approvisionnement, l’économie de son énergie pour une utilisation ultérieure, et à réserver son jugement, son opinion. En Europe, les Écureuils étaient considérés autrefois avec une grande méfiance.

Les mythes des Germains du Nord relatent l’existence d’un écureuil appelé Ratatöskr (Dent de Rat) qui ne cessait de monter et de descendre sur le tronc de l’arbre du monde, Yggdrasil (le Frêne), et semait la discorde entre l’Aigle installé sur sa cime et le serpent Nidhogr, en racontant à chacun ce que l’autre avait dit de lui. Écureuil fut aussi rapproché du dieu germain Loki.

 Cet animal roux, qui fuit sans cesse à toute vitesse et ne se laisse jamais attraper, fut considéré à l’époque chrétienne comme une incarnation du Diable. Pour les Amérindiens, avoir la force de l’Écureuil se dit de l’homme qui est toujours en mouvement. Il apprend aussi à réserver son énergie pour un besoin ultérieur mais aussi à réserver son jugement pour l’avenir. En héraldique l’Écureuil est le symbole de la prévoyance, de l’agilité, de la vivacité et de l’indépendance ou bien encore des contrées boisées. S’il est d’azur, il symboliserait la foi dans le commerce, s’il est de sable il symboliserait « un homme juste qui corrige les vices ». Nicolas Fouquet, intendant général des finances de Louis XIV, portait sur ses armes un Écureuil (fouquet en patois) accompagné de la devise quo ne ascendet ? (jusqu’où ne montera-t-il pas ?).

L’Écureuil enseigne à amasser. Avec cette médecine nous serons toujours prêts pour aujourd’hui et nous planifions pour l’avenir. Si nous avons amassé trop de choses qui ne nous servent plus, nous apprenons à les abandonner pour alléger notre fardeau. Ces choses englobent les pensées, les inquiétudes, les pressions, les stress, les trucs qui sont brisés ou inutilisés. Avec Écureuil nous favorisons un cœur et un esprit calme et paisible ou nous développons sagesse et tendresse. Vous pouvez demander à votre totem Écureuil de vous aider à être sûr d’avoir assez d’argent pour la retraite, et à équilibrer les économies et l’utilisation de votre argent et de vos biens. Vous pourrez accéder à son pouvoir en jouant à cache-cache avec vos enfants et en vous dissimulant derrière les arbres, ou en vendant dans un vide grenier les choses dont vous n’avez plus besoin.

L’Écureuil aide à gérer l’énergie, et favorise un meilleur soin de soi. Comme gardien ou protecteur, Écureuil défend le voisinage, et met en garde contre l’approche d’un adversaire.

Publié dans ECUREUIL | Pas de Commentaires »

Les huitres d’un lointain passé

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2016

 

C’est à l’ère secondaire qu’apparut l’ancêtre de l’huître, il y a environ 190 millions d’années. Il subsiste aujourd’hui une centaine d’espèces vivant dans la plupart des mers et océans.

  Origine du mot                                             

          En Grèce antique, notamment à Athènes, certains votes se faisaient à l’aide de coquilles d’huîtres. c’est de là que provient le terme « ostracisme » de ostra : huître. Cependant, le terme français huître est issu du latin ostrea, devenu oistre en ancien français, puis uitre, auquel on a adjoint un h graphique pour éviter la lecture « vitre ». En effet u et v étaient jadis notés tout deux par un v.

TECHNIQUE

Préhistoire et antiquité                                                       

          La cuisinière du néolithique (-5000 ans) faisait cuire le poisson et la viande notamment sur de grandes pierres plates chauffées. Partout où l’homme de cette époque péchait et où l’on a retrouvé des restes de cuisines, on a également retrouvé des coquilles d’huîtres en quantités importantes.

En Chine, les huîtres sont cultivées depuis la nuit des temps. Depuis toujours on entaille des bambous sur lesquels on fixe des coquilles, et que l’on dispose en mer afin que les larves d’huîtres viennent s’y fixer.

Les romains étaient de grands amateurs d’huîtres et pratiquaient l’ostréiculture. On découvre dans les textes de Pline l’Ancien qu’ils avaient déjà remarqué que  » les huîtres sont meilleures en certains lieux qu’en d’autres « . Quand la Gaule fut asservie, les romains importèrent des huîtres des côtes bretonnes et de la Manche.

Auprès de la plupart des villas romaines, on a retrouvé des amas de coquilles d’huîtres. On trouvait partout en Gaule des viviers (Clermont, Poitier, Saintes, Jarnac…) sur  » la route des huîtres  » qu’il fallait alimenté en eau de mer et qui étaient destinés à stocker les huîtres lors de leur voyage vers Rome.

XVII et XVIIIe siècles                   

          En 1698, l’anglais John LISTER s’étonne de la technique qu’ont adopté les français pour apporter les huîtres fraîches à Paris : on retire les huîtres de leur coquille et on les empile dans des paniers de paille, ainsi, elles arrivent prêtes à être mises en ragoûts.

A l’époque de Voltaire, les huîtres passaient moins pour un aliment que pour un apéritif, si bien qu’il n’était pas rare dans les banquets d’en servir dix ou douze douzaines à chaque convive en guise de  » mise en bouche « …

Les bancs naturels d’huîtres étaient extrêmement abondants sur nos côtes, surtout sur le littoral de la mer du Nord et de la Manche. Au fil du temps, on oublia l’ostréiculture et on se contenta de pécher les huîtres. Les bancs semblaient inépuisables à tel point qu’une ordonnance du roi en 1726, en vue de protéger nos richesses côtières, interdisait toute espèce de drague excepté pour la pêche de l’huître.

L’exploitation intensive des bancs d’huîtres entraîna la raréfaction de ce mollusque et au XVIIIe siècle, l’autorité royale dû pour la première fois réprimer les abus.

 Naissance de l’ostréiculture moderne    

    Pendant longtemps on pratiqua le reparcage. On allait pécher les huîtres sur les bancs naturels et on les reparquait sur l’estran (partie du fond marin découverte à marée basse) afin de les stocker et de les trier. Grâce à sa disposition, St-Vaast la Hougue était l’un de ces sites de reparcage.

En 1820, suite à un froid intense, un pécheur perdit la quasi totalité des huîtres qu’il avait parquées. Quand il voulut vider son parc des coquilles des huîtres mortes, il constata qu’elles étaient couvertes de petites huîtres qui étaient venues s’y fixer : on venait de redécouvrir l’ostréiculture.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la pêche décroît en même temps que les bancs d’huîtres s’épuisent. Parallèlement l’ostréiculture se développe.

Jusque vers 1963, l’élevage des huîtres à St-Vaast se faisait à même le sol. Les huîtres étaient semées à la volée puis hersées ou ratissées pour les sortir du sable. De nouvelles techniques ont permis une extension importante de l’ostréiculture. La technique d’élevage surélevé sur table en caisses puis en poches fut importée du Japon où elle était connue depuis les années 30.

Tout au long du siècle dernier, plusieurs tentatives d’implantation de nouveaux parcs sur les côtes normandes ont eu lieu, mais c’est en fait au début des années 70 qu’a eu lieu le véritable essor de cette activité.

Aujourd’hui la Normandie est devenue la première région productrice d’huîtres en France.

        Calibrage huitre

La pousse de 0 à 18 mois   

Quand elle se reproduit, l’huître abandonne à la mer ses oeufs (naissains) qui se fixent sur des supports (collecteurs) disposés par les professionnels.

Sur le littoral normand ont lieu les plus grandes marées d’Europe, et les courants étant si forts, les huîtres ne peuvent s’y reproduire que difficilement. Les ostréiculteurs normands se rendent donc dans le sud de la France et rapportent les naissains qu’ils disposent sur des tables. Pendant 18 mois, les huîtres poussent en pleine mer sur la partie de l’estran qui ne découvre qu’aux très grandes marées (coefficient supérieur à 90). 

    

L’affinage : 2 mois avant l’expédition     

On remonte les huîtres au niveau de l’estran qui découvre à chaque basse mer pour les « tromper », c’est à dire qu’elles sont alternativement soumises à l’immersion à marée haute et au soleil et au vent à marée basse.

Elles sont ainsi obligées de s’ouvrir et se fermer fréquemment ce qui renforce le muscle qui relie les deux coquilles et renforce la solidité de l’huître. La coquille se durcit et la chair prend tout son arôme. L’huître est ainsi préparée à vivre hors de l’eau et il ne reste plus qu’à l’expédier.

Pendant toute la période de production, l’huître demande des soins attentifs et réguliers.

Il faut nettoyer les poches pour permettre une bonne circulation de l’eau, rééquilibrer les huîtres dans les poches pour que chacune trouve sa nourriture, dédoubler les poches pour que les huîtres ne soient pas trop tassées.

Chaque poche sera bougée, retournée, dédoublée tous les 3 à 4 mois en début de pousse puis 3 à 4 fois jusqu’à la commercialisation. Le nettoyage et le rééquilibrage sont effectués sur les parcs en mer tandis que le dédoublage et le calibrage ont lieu à terre par tri manuel ou mécanisé. 

 

SOURCE / http://www.pleinemer.com

Publié dans HUITRES et MOULES | Pas de Commentaires »

LES ETAPES PARCOURUES PAR LES HUITRES

Posté par othoharmonie le 13 juillet 2016

 

Préhistoire

Les huîtres sont connues dès la préhistoire, nos ancêtres, rois des pique-niques, nous laissant comme preuve des monceaux de coquilles dans les sites qu’ils fréquentaient. Certains datent même de 165 000 ans (la grotte de Pinnacle Point, en Afrique du Sud). Pendant longtemps ils les cueillirent au rythme des marées, mais ce sont les chinois qui les premiers pensent à pratiquer le captage sur des pieux de bambou plantés dans le sol, dont les entailles portaient des coquilles comme support de fixation du naissain. Ce sont les premiers « collecteurs » des premiers « éleveurs ». 

Huitre Arcachon

Civilisation grecque

Les grecs appréciaient particulièrement les huîtres auxquelles ils prêtaient à sa coquille une valeur aphrodisiaque. Ils les ramassaient sur les bancs naturels. Les citoyens grecs se servaient aussi de la partie plate de la coquille comme bulletin de vote : ils y gravaient le nom de l’homme politique qu’ils souhaitaient bannir de la Cité pendant un certain temps, ce qui donnera plus tard le terme ostracisme en français (de ostrakon, coquille) qui signifie « voter l’exclusion d’un individu hors de la communauté ». Cette coutume instituée par Clisthène en 487 avant note ère, est à l’origine du mot « ostracisme « . Aristide le Juste en fit les frais le premier: il fut banni d’Athènes à « coquilles levées. » 

Civilisation Romaine

Les romains aussi étaient très friands des huîtres (plates) qu’ils faisaient venir à Rome de plusieurs « terroirs », notamment de la mer des santons (Mare Santonum – le bassin de Marennes), en Gaule. Ils l’appelaient « callibléphares » c’est à dire « Belles Paupières », en référence aux bords de son manteau. Pline l’Ancien nous raconte que ce commerce luxuriant donna l’idée à Sergius Orata (140-91 av.JC) d’organiser leur élevage. Il crée les premiers parcs à huître dans le lac Lucrin, en y introduisant ensuite celles de Brendes (sud de l’Italie). En 1538, le lac Lucrin est comblé, il n’en reste plus qu’un marais. A noter : à l’époque, les huîtres étaient consommées natures ou accompagnées de garum (sauce de poisson ressemblant au nuoc-mam asiatique).

Moyen âge

Au Moyen Age, la consommation des huîtres est paradoxale : elles constituent un plat de pauvres pour les populations côtières (grâce à la cueillette sauvage) et sont consommées par les plus riches, les populations aisées des villes et la noblesse. Il n’y a pas de traces de production organisées, les huîtres sont acheminées depuis les régions de production, conservées dans la glace. De là l’idée de ne manger les huîtres que les mois en « R ». Il semble qu’à cette époque, elles soient retirées de leurs coquilles, empilées dans des paniers de pailles pour être cuisinées en ragoût à la capitale. 

La Renaissance

A la Renaissance, de nombreux marchands développent le commerce de l’huître à Paris. C’est l’époque où apparaissent les repas composés exclusivement d’huîtres, soit 150 par personne. Les « huistres de Marennes », se retrouvent dans la France entière, proposées aux chalands par des écaillers (d’ailleurs le plus souvent écaillères) ambulants. 

XVIIe siècle – Louis XIV

C’est sous Louis XIV que les huîtres ont retrouvé une place d’honneur, tant et si bien que le cuisinier du roi, Vatel, se suicida à cause d’une bourriche qui n’était pas arrivée à temps pour le dîner de Sa majesté. A cette époque, Jean de la Fontaine met deux fois l’huître à l’honneur dans ses fables : »Le rat et l’huître » et « L’huître et les plaideurs ». Paris à cette époque comptait 2000 écaillers. 

XVIIIe siècle

Les huîtres ramassées sur les bancs naturels sont vendues directement ou parfois stockées dans des claires pour faire face aux variations de la demande et les rendre meilleure. En1790, l’abolition de la gabelle et le déclin de la culture du sel transforment les marais salants en claires. Ce siècle qui est connu pour ses Lumières mais aussi pour sa luxure, estime particulièrement le côté aphrodisiaque de l’huître. On dit même que Casanova en mangeait douze douzaines tous les matins au petit déjeuner…!!! Ce succès aboutit à l’épuisement des bancs naturels, au point que, dans les années qui suivent, une cascade de réglementations nationales ou locales tenteront également d’endiguer le phénomène, mais leur manque de cohérence et leur peu de réalisme conduiront en réalité à une aggravation de la situation. 

XIXe siècle

Grâce au Chemin de fer, la livraison des huîtres est possible partout, ce qui accroît encore plus la pénurie. Pour attirer les ostréiculteurs, le gouvernement de Napoléon III dès 1852, soumet la récolte des huîtres à l’octroi d’une concession sur le domaine public maritime, dont l’attribution doit être approuvée par les services de l’administration maritime. En d’autres termes, si le récoltant peut utiliser l’espace maritime qui lui est octroyé, il n’en devient pas pour autant le propriétaire. Pour reconstituer les bancs naturels d’huîtres, il encourage l’importation d’huîtres d’autres pays, notamment l’angulata qui provient de l’embouchure du Tage (Portugal). Cette nouvelle huître surnommée « la portugaise » (Crassostrea angulata) est introduite à Arcachon. En 1868, lors d’une tempête, un bateau venant du Portugal et se dirigeant vers l’Angleterre, le Morlaisien, jette sa cargaison d’huîtres avariées dans l’estuaire de Marennes-Oléron où il va s’abriter. Ils les croyaient perdues, or, certaines vont survivre et se développer. L’huître plate se vend alors trois louis d’or le mille contre moins d’un louis d’or pour l’angulata. 

Huitres

Naissance de l’ostréiculture moderne

En 1854, Ferdinand de Bon, chef de service de la marine à Saint-Servan, inventa un système de plancher – collecteur qu’il installa au dessus des bancs durant la période de frai afin de collecter le naissain qui pourrait repeupler et recréer des bancs. La même année, le naturaliste Victor Coste, étudiant le captage et l’élevage du naissain expérimenta les premiers parcs d’élevage à Arcachon puis en baie de Saint Brieuc. S’inspirant des techniques romaines qu’il adapte, il propagea la culture des huîtres sur la côte atlantique. Un maçon du nom de Michelet inventa vers 1865 la technique dite du « chaulage ». En enduisant les tuiles placées dans les collecteurs avec un mélange de chaux et de sable, l’ostréiculteur pouvait ainsi décrocher les jeunes huîtres qui s’y étaient fixées sans risquer de les abîmer. 

Publié dans HUITRES et MOULES | Pas de Commentaires »

FIN DE VIE DE L’ANIMAL DE COMPAGNIE

Posté par othoharmonie le 4 juillet 2016

 

« Une communication animale représente une aide précieuse en fin de vie et alors de la transition des animaux de compagnie, elle peut également aider à clarifier la situation et apporter un certain éclairage dans les décisions délicates de fin de vie ».

Il est rarement question de savoir si nous avons assez aimé nos précieux compagnons animaux, et nous nous consacrons chaque jour à cette quête. Cependant, quand il s’agit de soins de fin de vie, de nombreux parents d’animaux ressentent le doute et pourraient se poser ces questions : « Avons-nous fait la bonne chose à la fin de sa vie ? Avons-nous choisi la bonne option au bon moment pour soulager la douleur » ? Il n’est jamais facile de penser aux sujets de fin de vie lorsqu’il s’agit d’un animal auquel nous avons consacré une grande partie de notre vie à le rendre heureux.

fin de vie

Grâce à la communication animale, il est possible d’aider à rendre l’ensemble du processus de fin de vie et du deuil beaucoup moins traumatisant pour toute votre famille. La possibilité pour vous d’être en mesure de savoir exactement ce que votre animal pense et ressent dans ces moments critiques, en particulier en ce qui concerne le niveau de la douleur peut tellement aider tous les membres de la famille. Conjointement, nous devrions faire de notre mieux pour ne pas imposer nos propres peurs et sentiments que ce soit à notre entourage ou à nos animaux en partance.

A travers la communication animale, vous serez ne mesure de répondre aux besoins de votre animal de compagnie, et comment rendre sa fin de vie plus confortable. Comme par exemple, une chaude couverture, un endroit sombre et calme pour dormir, l’aider à se nourrir, garder les autres animaux à l’écart ou certains animaux ou des membres de la famille à proximité. Toutes les choses que nous demandons quand nous ne nous sentons pas bien sont les mêmes que les animaux de compagnie.

Il est important de réaliser (comme le dit tout vétérinaire) que les animaux fonctionnent avec un système nerveux et un seuil de douleur différent de l’homme, de sorte que leur niveau de confort, lors de situations de soins ou de crise, nécessite une attention différente, et c’est certainement plus vrai lorsqu’il s’agit de soins de fin de vie. c’est pourquoi il est si important de connaître les désirs et les besoins de votre animal au moment venu.

Vous pouvez travailler avec un communicateur animalier dans le développement de signaux que peut donner votre animal lorsqu’il a atteint ses limites ou qu’il est trop fatigué. Beaucoup de vétérinaires font maintenant des visites à domicile lorsque c’est le moment, et vous avez ainsi quelques derniers instants paisibles à la maison. De plus, vous ne devriez pas conduire dans la circulation, ce qui peut être dangereux en cas de détresse émotionnelle.

La décision de l’euthanasie

Pour beaucoup d’entre nous, la seule pensée de perdre nos chers compagnons peut être si traumatisante que nous refusons même d’envisager la possibilité. Nos propres peurs de la mort et de la perte peuvent influer sur notre capacité à opter pour les meilleurs choix dans nos soins aux animaux. La peur de l’inconnu peut être une formidable source de douleur et peut nous amener à prendre des décisions entourant la mort de nos animaux que nous pourrions regretter plus tard.

En face à nos craintes et des questions diverses entourant la mort, avant que nous soyons confrontés au traumatisme d’un malade aimé, nous pouvons mieux prendre en compte les choix et les décisions dont nous pourrions avoir besoin pour prendre le temps d’élaborer des plans ou de faire des changements qui peuvent diminuer le sentiment de chaos et de confusion, de faire ainsi de notre séparation un temps d’amour partagé et de connexion.

Au bon moment et dans les meilleures circonstances, fournir une libération pacifique pour un compagnon en difficulté par l’euthanasie peut être une puissante démonstration d’amour et de respect. Une éducation sur le processus de l’euthanasie peut nous aider à éviter les surprises et à minimiser l’inconfort, le stress ou un choc qui peuvent faire partie de l’expérience pour l’homme disant au revoir à ses animaux de compagnie.

Une planification et une considération de nos propres questions, inquiétudes, peurs et croyances sur l’euthanasie peuvent nous aider à prendre les décisions éclairées et à créer la meilleure expérience de transition possible pour nos animaux. Is nous sommes capables de dépasser nos propres peurs, l’euthanasie peut devenir un acte sacré et un temps de connexion puissant.

Il est très important d’examiner nos propres besoins et facteurs de perceptions lors des décisions de soins potentiels. Il peut être utile de prendre le temps de réfléchir sur notre rapport à la mort et aux mourant, et d’examiner nos croyances sous jacentes sur l’euthanasie. Face à la mort de notre animal chéri, cette information peut nous aider à façonner une expérience qui va nous rapprocher de notre compagnon et lui faire passer un moment de grand honneur et de connexion.

Alors que toute discussion sur la mort ou mourant touche nécessairement à nos besoins émotionnels et spirituels, une communication animale se concentrera principalement sur les considérations physiques, émotionnelles, et pratiques concernant l’euthanasie dans le but d’aider le protecteur de l’animal à devenir plus à l’aise, d’évaluer les options pour ses propres animaux, et d’obtenir le soutien dans la prise de décisions de fin de vie.

Lorsqu’il est l’heure pour votre animal de partir vers l’au-delà, une communication animale peut l’aider dans ce processus. Certes, ce n’est jamais facile pour aucun d’entre nous,, après avoir passé par le processus de fin de vie et de transition avec nos propres animaux de compagnie au cours des dernières années, nous sommes tout à fait sensible set attentifs à vos besoins. Une communication animale peut offrir un espace pour atténuer les peurs et les angoisses et aider vos animaux de compagnie à mener un voyage paisible.

A travers une communication animale, vous pouvez également établir une connexion avec vote animal bien-aimé lorsqu’il aura franchi le voile pour apprendre comment il se porte. Toutefois, un délai de 40 jours sera nécessaire après qu’il ait quitté le plan terrestre.

Extrait de Syvia Kramer auteur du livre « Stop à la malbouffe croquettes de nos chiens et chats »

http://www.communictionanimaleifo.com

Publié dans ANIMAUX DANS L'AU-DELA, XXX - ARTICLES DE PRESSE | Pas de Commentaires »

Ostréiculture: une oeuvre de marins

Posté par othoharmonie le 21 juin 2016

oeuvre de marin


Paradis des peintres, bonheur des photographes, le paysage ostréicole de Cancale est encastré dans la mer, et les parcs sont autant de figures dessinées à gros traits d’encre de Chine. L’huître a déterminé les formes de son environnement. Fondations d’un port qui y cueillit sa ressource, l’huître porte la houle : il n’y a pas de terre sous le quai, mais le sol est le calcaire venu du large. Du pied de la falaise aux premières écumes venant manger le sable, le port est fait de tonnes de substrat d’huître.                     

L’histoire date du début du monde, ou du moins d’une époque qui vit s’engloutir la légendaire forêt de Scissy. De cette banale péripétie de la vie de l’univers serait née une baie où vint s’attacher l’huître. Surabondante et considérée comme ressource naturelle inépuisable, on la préleva en quantité phénoménale durant des siècles : jusqu’à 20 000 tonnes an ! Prédation humaine et invisibles agressions parasitaires mirent à mal le stock. Au 18e siècle, il finit par atteindre un niveau critique. La législation royale réglementera la pêche et sauvera le « pied de cheval ». Des contraintes de gestion, allaient naître les traditions.

Les voiles de la « caravane ».

La cueillette sauvage mise hors la loi, l’exploitation dut obéir aux régles strictes du Ministère de la Marine. Formellement établis, les jours de pêche firent l’objet d’un sévère contrôle. On n’allait plus draguer l’huître quand on le voulait, mais à des périodes bien précises. Ces jours-là, des dizaines de bisquines, canots et sloops prenaient ensemble la mer. Toutes voiles au vent, deux cents bateaux cancalais tiraient leurs dragues sur les gisements naturels. Les huîtres récoltées servaient à alimenter les parcs de culture et d’entreposage. Véritable fête de la mer à laquelle participait l’ensemble de la population, « la caravane » Avril eut sa justification jusqu’aux années 20. L’appauvrissement des bancs fit naître l’idée de captage et d’élevage. Les marins se lancèrent dans l’ostréiculture.

Moules perlières

L’huître moderne. 

La véritable technique ostréicole fit son apparition vers 1930 et conduisit à une surface aujourd’hui exploitée de 1 000 ha, dont 400 ha de parcs répartis en 975 concessions.

Les jeunes huîtres (2 à 4 cm) se fixent en naissant sur des supports divers : tuiles chaulées, coquilles Saint-Jacques… Détroquées (détachées) vers 9 mois, elles sont alors semées dans les parcs d’élevage. Posées à même le sol , ou enfermées dans des poches placées sur des tables, elles grossissent durant 3 ou 4 ans. Triées, nettoyées, calibrées, on les garde dans les « claires » (bassins) où elles s’affinent.

Qualité et fraîcheur sont garantis par le contrôle scientifique d’IFREMER. Rustique dans son aspect extérieur, mais néanmoins fragile, l’huître nécessite un intense travail de surveillance. Les professionnels Cancalais, marins avant tout, la protègent jour après jour. « La Confrérie des Huîtres », née en septembre 1991, s’engage elle à « veiller à la préservation du milieu marin et à sauvegarder son intégrité ». 

Le musée de l’Huître, unique en Europe, raconte l’histoire, mais ceux qui veulent la vivre de près ont les parcs sous les yeux. A découvrir au port, assis sur la cale de la fenêtre, en mangeant les huîtres du marché, installé au pied du phare.

Texte issu du site http://www.ville-cancale.fr

Publié dans HUITRES et MOULES | Pas de Commentaires »

1...34567...54
 

Жихен - Tendresse Éternelle |
binsle120 |
Univers sans lisse |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Les maux avec des mots
| Iz avance
| mbuello