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RECONCILIER L’HUMAIN, l’ANIMAL ET LA NATURE

Posté par othoharmonie le 7 juin 2017

 

Le spécisme, nommé par analogie avec le racisme et le sexisme, « désigne toute attitude de discrimination envers un animal en raison de son appartenance à une espèce donnée », écrit l’auteur. Ce « préjugé » consacre à la fois la supériorité des humains sur les autres espèces et légitime des différences de traitement, en créant des catégories « injustifiées » (animaux de boucherie, de compagnie, de loisirs, etc.).

Mais l’ANTISPECISME, dont se revendique Aymeric Caron, refuse de faire passer les intérêts des humains avant ceux des « animaux non humains » – sans toutefois nier les différences entre les espèces. Cette obligation morale et éthique implique de ne plus tuer ni de ne faire souffrir des animaux qui partagent avec nous les mêmes caractéristiques (être capable de sensibilité, d’intelligence ou d’empathie), et dont la vie importe autant que la nôtre.

En effet,  nous choyons nos chiens et nos chats, mais nous mangeons les vaches, les moutons et les cochons. Nous méprisons les pigeons et admirons les aigles. Nous exterminons les rats tout en protégeant les pandas. Pourquoi ? Car la plupart d’entre nous sommes Spécistes. C’est ce « dogme en vigueur » qu’entend pourfendre l’écrivain AYMERIC CARON auteur de ce  livre : ANTISPECISTE  aux éditions Fayard

Livres d'Emeric

EXTRAIT du livre Antispéciste de Aymeric Caron – PAGE 115

LA CONDITION DES ANIMAUX DANS LES CIRQUES ET LES ZOOS

Il n’est pas dans la nature d’aucun animal sauvage d’être dressé à faire des tours sous la menace d’un fouet ou sous les ordres d’un sifflet. Un lien ou un tigre n’a pas à se tenir sagement sur un cube ou à lever la patte lorsqu’on le lui ordonne, pas plus qu’il n’a à bondir dans des cerceaux. Un éléphant n’a pas à tourner en rond sur une piste minuscule, à s’asseoir sur un tabouret ou à se dresser sur ses pattes arrières au signal. Un singe n’a pas à faire le pitre pour amuser la galerie en montant sur un vélo. Un dauphin, une orque ou une otarie n’ont pas à s’incliner devant des spectateurs, ni à virevolter dans les airs en parfaite synchronisation, ni à trimbaler un bonhomme ou un objet au bout de leur museau. Ça vous plairait, à vous, de devoir faire le guignol devant des chiens, des chats ou des singes ? « C’est tellement mignon » ! clameraient-ils tandis qu’ils assisteraient au spectacle de l’humiliation.

On dompte le féroce, on maîtrise le puissant, on instrumentalise l’intelligence. Aucun de ces animaux soumis à nos caprices n’a choisi ce qui lui arrive. Soyons objectifs : parmi les dresseurs, il est évident que certains et même beaucoup sans doute, sont sincèrement attachés aux animaux qu’ils côtoient quotidiennement. Mais il arrive d’aimer mal. D’étouffer, de faire souffrir, d’oppresser. On aime mal lorsque jamais on ne se demande : « Mais que veut vraiment l’autre » ? On aime mal quand on ne permet pas à celui sur lequel on a jeté son dévolu de réaliser pleinement son être. On aime mal lorsque l’on ne pense qu’à soi et non à celui qu’on est censé aimer.

Les numéros de cirque ne sont pas conçus pour le plaisir des animaux, mais pour celui des humains qui s’en amusent. Je pourrais m’étendre longuement sur les enquêtes qui ont montré les conditions déplorables dans lesquelles sont détenus certains animaux de cirque, comme ces lions qui passent leurs journées dans des cages de quelques mètres carrés.

L’association Peta rappelle :

« Tous les animaux détenus dans des cirques ont des besoins spécifiques. Certains, comme les lions ont besoin d‘un climat chaud ; d’autres, comme les ours, d’un climat plus frais. Tous ont besoin d‘espace, d’activités, de liens sociaux, d’eau et de nourriture en quantité suffisante […] Pendant la morte saison, les animaux restent dans des box de transport, des étables, voire même dans des camions ou des remorques« .

On pourrait évoquer la possibilité d’un cirque respectueux, de normes de bien-être à respecter et à améliorer. Or, le débat ne se situe plus à cet endroit. Jamais un cirque ne sera un lieu d’épanouissement pour un animal sauvage.

Arrêtons-nous un instant sur le cas des orques qui deviennent agressives en captivité. Prisonnières, elles sont désespérées, stressés, en un mot, malheureuses. Il faut pour comprendre la détresse de ces mammifères marins visionner le film Blackfish ou même une vidéo accessible sur YouTube qui montre l’attaque de l’orque Kasatka, contre le dresseur Ken Peters en 2006 en SeaWorld San Diego. Pendant de longues minutes, au lieu d’exécuter le numéro attendu, à savoir pousser Ken par la plante des pieds et le projeter en l’air, Kasatka va saisir l’une de ses chevilles dans sa mâchoire, l’entraîner au fons du bassin plusieurs fois tout en le ramenant à la surface pour qu’il puisse respirer.  Pendant près de dix minutes, l’orque va jouer avec son prisonnier en refusant de la lâcher.

Image de prévisualisation YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=aDT3EqopzpY

Les dresseurs comprendront plus tard c qui a provoqué la colère de l’animal ; les pleurs de son bébé Kalia dans un bassin attenant. Ils raconteront aussi que dans l’après midi, Kastka s’était emportée contre son bébé et qu’n arrivant dans le bassin destiné au show, elle avait continué de « parler » à son enfant.

Les cris qu’elle entendra pendant le numéro seront des cris de détresse. Et l’on comprend alors que Kasatka, qui a elle-même été violemment capturée à l’âge d’un an en Islande, qui a été séparée de sa mère, se rebelle contre sa situation et contre ce que les hommes font subir à son propre bébé. Elle est en colère, et veut montrer au maître qu’il peut être l’esclave si elle le désire. Elle pourrait tuer Peters mais elle choisit de lui laisser la vie ; il ne s’agit que d’un avertissement. Les orques sont extrêmement intelligente s, et savent très bien ce qu’elles font. En février 2016, Peter a révélé qu’un animal par moi était mort prématurément chez SeaWorld au cours des trois mois précédents. Les mammifères marins n’ont rien à fiche dans des cages en verre.

En Février 2015, la ville de Lieusaint, en Seine et Marne, a décidé d’interdire les cirques avec animaux sauvages. Elle a justifié sa position en expliquant que « les spectacles de cirque contiennent des numéros imposant aux animaux des exercices contre nature », que « les conditions de détention et de dressage des animaux occasionnent à ces derniers des pathologies avérées » et que « les normes minimales ne peuvent pas être respectées par ces cirques du fait de la nature itinérante de ces établissements ».

Lieusaint a suivi l’exemple de bon nombre de pays. Un mouvement est en marche dans le monde, qui atteste que les droits des animaux sauvages commencent à être sérieusement pris en compte, sauf évidemment en France où, une fois de plus, nous avons dix métros de retard.

En juillet 2015, la Catalogne, après avoir banni la corrida en 2016, a voté l’interdiction des animaux sauvages dans ses cirques. Des interdictions similaires, complètes ou partielles existent déjà dans près de trente pays, parmi lesquels l’Autriche, la Belgique, la Bolivie, la Bulgarie, Chypre, le Costa Rica, la Croatie, le Danemark, la Finlande, la Grèce, la Hongrie, l’Inde, Israël, la Lettonie, le Liban, Malte, le Mexique, les Pays-Bas, le Pérou, le Portugal, Singapour, la Slovénie et la Suède. Certains de ces pays interdisent même tout animal, sauvage ou non (les chiens et les chevaux par exemple)

[…] 

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Interroger les animaux avant de les manger

Posté par othoharmonie le 29 janvier 2017

S’il vous plaît : Dans quelle mesure les abattoirs font-ils du mal à l’humanité ? 

Réponse de Omraam : Dans la mesure de la justice. 

Vous mangez des animaux ? D’autres êtres viendront vous manger, microbes, virus et autres petits voleurs. Tant de têtes animales coupées, tant de têtes humaines tomberont ; tant de sang animal versé, tant de sang humain coulera. Vous voulez manger des animaux ? 

Mais ils reviendront vous harceler : « Tu m’as empêché d’évoluer. De quel droit ? Si tu m’avais demandé mon accord, peut-être aurais-je accepté de me sacrifier ». Oui, il peut arriver qu’un animal consente à mourir pour vous. Avant de tuer un poulet, il faut lui poser la question. Vous saurez sa réponse s‘il se laisse saisir sans résistance et sans cri. Ne lui faites pas violence. Ou bien vous devrez en payer le coût. 

Chaque jour les animaux que vous avez mangés reviennent en vous sous forme de passions, de tourments, de craintes et d’angoisses. Aujourd’hui c’est un cochon qui réclame sa part, demain ce sera un loup qui vous rendra méchant ou un serpent qui vous poussera à mentir et à tromper.

La nourriture carnée lie les hommes au côté passionnel que les animaux représentent ; elle les introduit dans le royaume animal, et ils ne peuvent plus dormir tranquilles. Le végétarisme contribue à préparer une nouvelle race, libérée des passions. 

animaux

Comment la viande agit-elle en vous ? 

Elle fait que vos cellules s’individualisent et refusent obstinément de vous obéir. Vous voulez les calmer, les dompter, elles tremblent de peur devant vous; comme les lapins que vous avez mangés, elles fuient. Si vous étiez végétarien, vos cellules seraient calmes et dociles. Elles ne seraient plus personnelles à l’extrême, mais fraternelles. On me dit : «Kant mangeait de la viande et pourtant il fut un grand philosophe ». Oui, je le reconnais, mais savez-vous ce qu’il aurait pu être s’il avait été végétarien ? 

Je vous donne un conseil : cessez de critiquer et disputer les Initiés, qu’ils soient du monde visible ou de l’invisible. Écoutez-les, sinon ils se retireront loin de vous et tout ira de mal en pis. Certains reconnaissent la sagesse d’un homme et cependant le traitent en ignorant ou en naïf et discutent tout ce qu’il dit. Quand je vois devant moi un être plein de bonté, de vertus,  je tremble,  je le respecte,  je l’aime. On ne traite pas un tel être comme n’importe qui. 

Ne faites pas comme la petite fille qui tapait sur la tête de son père : cette enfant, plus tard, aura un fils qui agira de la même façon avec elle. Il voudrait mieux comprendre tout de suite ! 

Tous ceux qui ne veulent pas donner leur confiance aux esprits supérieurs et s’incliner devant eux se trouveront un jour dans la situation de comprendre leur faute. Aujourd’hui, on ne peut rien leur faire entendre. Mais plus tard, lorsqu’ils seront peut-être des chefs, des responsables, on ne les suivra pas, on ne les estimera pas. Ceux qui aiment et respectent connaîtront le succès, l’amitié, la douceur, ils réussiront. Sans respect, on n’apprend pas; sans humilité on n’évolue pas. 

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 Question: Cesser brusquement de manger de la viande peut-il nuire à la santé ? 

Réponse: Oui. Il peut arriver que le végétarisme ne convienne pas à la nature d’un individu. Celui-ci ne doit pas brusquer sa nature. Toutefois la santé est toujours améliorée par le végétarisme, qui facilite la digestion et la circulation et diminue l’intoxication. La viande fermente et s’avarie très rapidement, alors qu’un fruit reste sain des semaines ou des mois. Dans l’organisme, la viande provoque la formation de déchets et de toxines, et le corps doit utiliser ses énergies à éliminer ces poisons. Il est des cas où la cessation brusque du régime carnivore rend malade. Cela se passe de la même façon pour un fumeur ou pour tout autre intoxiqué. 

Subitement privé de son poison, l’organisme souffre. Les cellules réclament leur dose de la drogue dont elles sont imprégnées. Mais cela ne veut pas dire que la drogue, l’alcool, la fumée ou la viande soient de bonnes choses. Il faut cesser progressivement d’en absorber, afin que le manque ne provoque aucun trouble, et l’organisme bientôt nettoyé s’en trouvera toujours mieux. 

Si le végétarisme nuisait à la santé, toute la nature serait tête en bas. L’homme n’est pas carnivore. Il n’est même pas herbivore. 

L’étude de son tube digestif et des sucs qu’il sécrète révèle que l’homme est frugivore. Le végétarisme est un gage de santé future. Peut-être aurez-vous l’impression d’être moins vigoureux les premiers temps, mais bientôt votre résistance augmentera. Dans des concours d’athlétisme entre carnivores et végétariens ou au cours de travaux pénibles, on a constaté au départ une force, un élan supérieurs chez les carnivores. Mais par la suite, ils se fatiguaient vite, tandis que les végétariens montraient une constance dans l’effort et une résistance grandement supérieurs. Chez les premiers, l’effort faisait s’accumuler très vite des toxines dans les muscles sollicités et les paralysait presque, si bien que le repos était indispensable. Les végétariens poursuivaient leur travail ou leur course sans éprouver de fatigue, parce que leur sang était pur. Les carnivores fournissaient donc un effort plus intense, mais bref. Les végétariens gagnaient en durée. Ils eurent le dernier mot dans toutes les compétitions. 

Ce n’est pas seulement aux points de vue religieux, scientifique et économique que le végétarisme est satisfaisant, mais aussi au point de vue esthétique. Est-il beau de déchirer la viande, comme le font les animaux et d’introduire des morceaux de chair déchiquetée dans le corps, ce temple sacré de l’âme humaine ? 

Comment peut-on se sentir fille de Dieu, se vouloir élégante, fine, cultivée, et pourtant se nourrir comme les fauves? Je trouve ce spectacle répugnant. Je sais que de nombreux philosophes, savants, médecins, prêtres avancent maints arguments pour défendre cette alimentation. C’est parce qu’ils veulent justifier leur propre faiblesse, et non par souci de vérité. 

Les Vidéos de Omraam Mikhaël Aïvanhov

Source : le blog de Francesca http://herosdelaterre.blogspot.fr/

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Polémique autour du sac en crocodile

Posté par othoharmonie le 26 décembre 2016

 

Hermès Birkin croco. La chanteuse a demandé à la marque de luxe de « débaptiser » le sac tant que les animaux n’étaient pas mieux traiter. Hermès a lancé une enquête. Expliquez-nous le sac en peau de crocodile.

Le sac en question est le Birkin Croco, du nom de Jane Birkin. Il a été lancé en 1984 après une rencontre avec le patron d’Hermès et la chanteuse dans un avion. Toute jeune maman à l’époque, elle se plaignait de ne pas trouver de sac « pratique et chic« . Le Birkin Croco était né : un gros sac avec deux poignées.
 
La version peau de crocodile est l’une des plus chères au monde. Le sac coûte minimum 30.000 euros et il est fabriqué un par un par la même personne. Il nécessite environ 25 heures de travail. En 2009, l’un des responsables d’Hermès avait confié que pour faire un sac il fallait « trois à quatre crocodiles« .

crocodile

Crocodiles d’élevage

En Australie, en Afrique, aux Etats-Unis, le crocodile est élevé dans de nombreux pays. Le sac Birkin Croco est par exemple fabriqué avec des crocodiles abattus au Texas et au Zimbabwe. Les crocodiles peuvent être élevés dans des immenses fermes.
Théoriquement ils doivent être dans un enclos et avoir accès à un bassin. Les femelles doivent disposer d’une aire de ponte.
 
Les marques de luxe comme Hermès et LVMH commencent à racheter des fermes, notamment en Australie. Ils cherchent à sécuriser leur approvisionnement car la peau de crocodile est la plus recherchée et la plus chère.

Réglementation

La régulation internationale est stricte. L’exportation est autorisée si le pays applique un plan de gestion des crocodiles. Aux Etats-Unis, c’est l’association Fish and Wildlife qui vérifie. Elle est aussi chargée de voir si les règles d’élevage et d’abattage sont respectées. L’organisation américaine de défense des animaux PETA a diffusé une vidéo montrant des conditions d’abattages déplorables, d’où la colère de Jaen Birkin.
 
Le commerce des crocodiles est soumis à la Convention de Washington, surnommée CITES. Ce texte sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction existe depuis 1973. Plus de 150 pays l’ont signé. Il garantit que l’exploitation commerciale de 40.000 espèces n’est pas préjudiciable à leur existence. Dans cette convention, il est également inscrit le nom des espèces interdites à l’exportation.
 
A plus petite échelle, sachez que le crocodile est soumis à restriction en France. Lorsque vous revenez de voyage, vous ne devez pas avoir plus de quatre objets en crocodile

Article paru sur  http://www.franceinfo.fr/

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Des rats qui communiquent par le cerveau

Posté par othoharmonie le 1 octobre 2016

rats

À l’Institut international pour les neurosciences de Natal (Brésil) ainsi qu’à l’université Duke (Durham, États-Unis), deux villes distantes de 6.500 km environ, des rats étaient entraînés à appuyer sur des leviers situés en dessous de l’une des deux diodes luminescentes qui s’allumait pour obtenir en récompense une gorgée d’eau. C’est après cette phase que 32 microélectrodes ont été insérées dans le cortex moteur de leurs cerveaux et connectées à une machine.

Dans une seconde partie de l’expérience, seul l’un des rongeurs devait réaliser la même tâche. Le second, lui, devait composer avec les deux diodes allumées. Comment faire le bon choix ?

Après avoir enregistré l’activité du cortex moteur du premier rat, les auteurs l’ont simplifiée en tentant d’extraire uniquement le signal correspondant au choix du levier. Cet influx électrique a alors été envoyé dans le cortex moteur du second rat. Bien qu’on ne sache pas vraiment comment ce signal a été encodé, le rat se dirigeait le plus souvent (dans 64 % des cas au lieu de 50 % s’il se dirigeait au hasard) vers le bon côté de sa cage.

Pour que les animaux aient droit à leur récompense, il fallait que les deux rats réussissent le test. En cas d’échec, les scientifiques ont remarqué que le premier rongeur modifiait le signal qu’il envoyait, celui-ci étant plus net et plus marqué. Souvent, le deuxième rat réussissait alors mieux l’exercice.

Voir la vidéo sur http://www.futura-sciences.com/magazines

 

Miguel Nicolelis est un habitué des découvertes sensationnelles. C’est lui déjà qui, il y a quelques années, avait permis à des singes de contrôler un bras robotique par leurs ondes cérébrales. Récemment, il a encore fait parler de lui en permettant à des rats de voir dans l’infrarouge grâce à une neuroprothèse. Désormais, dans sa dernière expérience menée avec ses collègues de l’université Duke, il vient de réussir, avec un succès relatif, à faire entrer en communication des rats dont les cerveaux étaient connectés à une machine et distants de plusieurs milliers de kilomètres.

Dans son livre, Beyond Boundaries, sorti en 2011, il expliquait déjà vouloir réaliser une telle expérience, avec comme objectif de créer un ordinateur d’un genre nouveau, basé sur un ensemble de cerveaux branchés en réseau. Ou comment donner une nouvelle définition du mot brainstorming

C’est donc un premier pas en ce sens qui est décrit dans les colonnes de la revue Scientific Reports.

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LE POUVOIR SACRE DES DAUPHINS

Posté par othoharmonie le 10 septembre 2016

 

Valérie VALTON spécialiste de l’agence Dolphinesse, des rencontres et nages Eco-Responsables avec les dauphins sauvages et la Vie sauvage.

Interview

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Valérie VALTON, vous êtes une spécialiste des rencontres et nages Eco-Responsables avec les dauphins sauvages et la Vie sauvage en général, d’où vous vient cette passion pour les dauphins et le monde animal dans son ensemble ?

Dans mon enfance, les animaux domestiques ont été une grande source d’affection et de formidables compagnons de jeux. Je me sentais merveilleusement bien avec eux. Tout d’abord par ce qu’ils offrent une qualité de présence incroyable, toujours totale et entière. Et puis leurs actes sont parfaitement alignés avec leur ressenti et leur langage. Ils sont pleinement eux-mêmes, entiers et transparents. Je les trouvais donc faciles à comprendre et nos relations étaient fluides et paisibles. Ce qui ne paraissait pas du tout être le cas entre les êtres humains, que j’avais beaucoup plus de mal à comprendre. De plus, comme les animaux nous acceptent entièrement tels que nous sommes, sans jugement ni projection ou attente, je me sentais pleinement moi-même, détendue et aimée à leur contact. C’est pour toutes ces raisons que je me sentais si bien en leur compagnie.

J’ai certes toujours eu une compréhension naturelle et instinctive de leur langage et de leur ressenti. Et enfant je n’avais pas compris que ce n’était pas le cas de tout le monde.

J’avais d’ailleurs aussi ce même faculté de pouvoir percevoir clairement ce que ressentent et disent vraiment les humains au-delà des mots, mais cela était à l’époque plutôt source de souffrance et de confusion. 
Les animaux ont aussi toujours été pour moi des êtres vivants à part entière, doués eux aussi d’une personnalité, d’émotions, de communication etc. C’était une évidence pour moi.

Quant aux animaux sauvages, ils me fascinaient, j’étais très curieuse à leur égard car je les connaissais moins. Une part de moi était convaincu que l’on pouvait entrer en contact établir le même type de liens avec eux qu’avec les animaux domestiques. Je rêvais de pouvoir vraiment les rencontrer.

Cependant, suite au décès de ma mère et aux difficultés qui ont suivies, je me suis coupée d’une grande partie de ma sensibilité pour moins souffrir. J’ai ensuite été happée par le souci de construire ma vie professionnelle. Les animaux sont passés à l’arrière-plan pendant plus de dix ans. Et même si je ne ratais pas une occasion d’aller en voir et d’être à leur contact, je n’étais plus en lien avec eux comme auparavant. Ce n’est qu’une fois mes blessures guéries que j’ai pu ré-ouvrir pleinement ma sensibilité et que le contact avec eux s’est immédiatement rétabli. Comme j’ai alors arrêté ma carrière pour changer de vie, j’ai cherché ce qui pourrait bien enchanter mon cœur. C’est là que je me suis rappelée que j’avais toujours rêvé de rencontrer les animaux sauvages, et notamment de nager avec des dauphins sauvages alors c’est ce que j’ai fait. Ce fût une vraie révélation.

Et j’ai d’ailleurs eu auprès des dauphins la confirmation que ma conviction était juste. Il est tout à fait possible d’entrer en lien avec eux, d’interagir et de communiquer avec eux. J’ai donc eu très envie d’approfondir ces rencontres, de mieux les connaître etc. et c’est ce que je n’ai cessé de faire depuis.

Ce qui m’a le plus frappé chez les dauphins, c’est leur degré de conscience. J’avais eu la nette sensation qu’ils avaient une conscience plus grande que la nôtre. Dans nos échanges de regard, j’avais l’impression qu’ils voyaient des parties de moi auquel je n’avais même pas accès. Comme si eux me voyait tout entière, dans une entièreté plus vaste et dont je n’avais même pas idée jusque-là.

Ce qui m’a aussi beaucoup ébranlé dans toutes les rencontres qui ont de facto suivies, c’est qu’il s’est toujours passé quelque chose de spécial à chaque rencontre. Cela a tantôt été source de guérison émotionnelle ou source de révélations sur moi-même ou encore de guidance, que celle-ci soit générale ou précise. Ils m’ont aussi offert des révélations sur la Vie, l’essence de la Vie.

C’est d’ailleurs au cœur d’un de leur regard que j’ai pu ressentir l’évidence de l’Unité de toute vie. Cela n’était qu’un concept jusque-là pour moi. Alors que dans ce regard si intense, j’ai été saisie et complètement ébranlée. Ce n’était pas un dauphin qui regardait un humain et vice versa, mais la vie qui se contemplait elle à travers nos yeux respectifs. L’essence de ce qu’il était et de ce que j’étais était la même, la Vie elle-même et il en va de même pour tout ce qui est. Cela a éclaté en moi comme une telle évidence à cet instant-là. C’était un instant de Grâce.

Enfin, ils m’ont aussi appris petit à petit comment communiquer avec eux. La gamme des possibilités en ce sens est large et j’en découvre un peu plus à chaque fois. Continuer à découvrir et à explorer jusqu’où nous pouvons entrer en lien, communiquer et interagir avec eux et avec tous les mammifères marins et autres animaux sauvages me passionne, c’est pour cela que je continue.

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Vous proposez désormais à ceux qui le souhaitent de se joindre à vous lors de certains voyages pour vivre ces rencontres et nager avec les dauphins sauvages, les baleines etc. Comment l’envie vous est-elle venue ?

J’ai eu envie que d’autres puissent aussi bénéficier des cadeaux extraordinaires que les dauphins, baleines etc., se proposent de nous offrir. Que chacun puisse vivre ces instants de grâce si précieux, aussi guérisseurs que transformateurs. Et j’avais par ailleurs aussi envie de pouvoir partager ce que je vivais et ce qui me passionne avec les autres.

Et comme l’a dit le commandant Cousteau: « L’Homme ne protège que ce qu’il aime, et il n’aime que ce qu’il connaît ». Alors je me suis dit que cela pouvait aussi être une manière de contribuer au bien-être des dauphins et tous les animaux sauvages. Que si chacun pouvait vivre cette rencontre et en être profondément touché, alors chacun prendrait conscience de l’urgent besoin de prendre meilleur soin de la planète et de toute la vie animale qui l’habite.

C’est pour cela que je propose désormais que l’on m’accompagne sur certains voyages pour aller à la rencontre et nager avec les dauphins sauvages, baleines etc. et même désormais aussi des éléphants etc., Cela se fait toujours en petit groupe et selon une approche Eco-Responsable et en conscience. Et ce, uniquement dans des lieux où la rencontre peut encore être vraiment authentique.

Pouvez-vous nous parler du pouvoir sacré et thérapeutique des dauphins ? Peut-on vraiment nager avec les dauphins et comment?

Oui bien sûr que l’on peut vraiment nager avec les dauphins et même avec les baleines etc.

Et au-delà des règles de sécurité, si l’on aime vraiment les mammifères marins, il faut vraiment avoir une approche Eco-responsable. C’est-à-dire aller à leur rencontre dans un réel respect et sans créer de nuisance. Cela signifie que nous devons chaque fois ne faire que proposer une rencontre et laisser les dauphins libres de l’accueillir ou non. Ce doit toujours être leur choix. Et il y a aussi certaines règles cruciales pour que les interactions lorsqu’elles ont lieu soient elles aussi respectueuses. Pour que les dauphins puissent se sentir en confiance avec nous et avoir raison de l’être.

Il est vraiment important que chacun de nous ait conscience de cela pour que ces rencontres puissent perdurer, que les dauphins gardent l’envie de nous côtoyer et d’interagir avec nous.

Et oui les dauphins sauvages mais aussi tous les animaux ont un pouvoir thérapeutique puissant. La palette de ce qu’ils peuvent nous offrir est large tant d’un point de vue thérapeutique que spirituel. Pour les dauphins, il y a certes une partie thérapeutique que nous ressentons tous. Ils réveillent en nous notre élan de vie, la Joie de vivre, déclenchent une certaine reconnexion à notre enfant intérieur et à sa joie naturelle d’être. Ils émanent aussi une certaine légèreté, la simplicité, la liberté etc. Et au-delà de ces aspects que nous ressentons tous en leur présence, ce que les dauphins peuvent apporter est toujours unique et unique à chaque personne, toujours en lien avec ce que celle-ci vit au moment de la rencontre. C’est incroyablement pertinent et approprié à chacun et c’est donc aussi chaque fois différent.

D’où l’intérêt de vivre cette rencontre par soi-même car personne ne peut s’en faire l’intermédiaire pour les autres.

Pour moi, comme je l’expliquais plus haut, ce fut une grande aide à la guérison émotionnelle, puis ils m’ont permis de voir des facettes de moi-même et d’accéder à certaines compréhensions, il y a eu des révélations sur l’essence de ce que je suis et sur la Vie elle-même. Cela dépendait de là où j’en étais et de mon besoin du moment. Et parfois aussi, il n’y a aucun mot ni aucune compréhension possible que l’on puisse mettre sur ce qui a été vécu. Même si l’on a conscience que quelque chose a été clairement ébranlée au plus profond de soi.

J’observe qu’il en est de même pour les participants, chacun a une expérience avec eux qui lui est propre et qui est parfaitement en lien avec leurs vécus du moment. Il m’est certes possible d’aiguiller un peu les participants lorsque les dauphins leur pointent quelque chose avec force et évidence et qu’ils ne le voient pas bien. Mais mon rôle essentiel est de faire en sorte que les participants soient dans un état de présence, de conscience et d’ouverture maximale afin qu’ils puissent vivre la rencontre dans toute sa profondeur et accueillir eux-mêmes en conscience tous les cadeaux qui leur sont offerts.

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Quelle est la rencontre qui vous a le plus marqué dernièrement et pourquoi ?

Cet été, j’ai nagé avec les dauphins sauvages puis je suis allée auprès des baleines à bosses et des orques. Les dauphins et baleines m’ont successivement montrés deux points sur lesquels il me fallait évoluer et le sens dans lequel il me fallait aller. Mais pour la toute première fois, ils m’ont concrètement indiqués quoi faire, c’est-à-dire quel acte concret poser et comment le faire, et ce, à un moment bien précis. De vrais coachs ! J’étais complètement ébahie… et bien sûr, infiniment reconnaissante car les résultats ont été immédiats et pour le meilleur dans les deux cas. J’étais loin d’imaginer qu’ils pouvaient ainsi me dire et me montrer quoi faire dans la matière puisque nos mondes sont si différents et pourtant, ils le peuvent aussi..

Vous avez eu une carrière de 10 ans dans les affaires à l’international avant Dolphinesse, qu’est-ce que cette expérience vous a appris ?

C’était avant tout une aventure humaine très riche. J’y ai noué des amitiés, découvert les profondes différences culturelles qu’il y a entre les régions du monde et les pays, tant dans la manière de voir la vie, que de penser ou de travailler. J’ai appris comment fonctionne le monde des affaires. Découvert le microcosme des sociétés où les humains tentent ensemble, malgré leurs différences et leurs intérêts personnels très divergents, de créer et de faire vivre des projets.

Et, cela m’a surtout appris que le bonheur n’a rien à voir avec ce que la société nous propose et veut nous faire croire. Que la réussite, la notoriété et l’argent ne peuvent amener aucun bonheur en soi. Ils ne peuvent en aucun cas apporter la sécurité ou la reconnaissance et encore moins une joie et un bien-être profond. C’est cette ‘désillusion’ qui m’a permis de comprendre que le bonheur ne pouvait qu’être intérieur, puisque rien de tout ce que j’avais pu construire sur le plan extérieur ne réussissait à nourrir mes besoins réels ni à m’apporter la Joie. Et cette prise de conscience a été cruciale pour moi, elle a grandement propulsé et accéléré mon cheminement intérieur.

Cela m’a aussi donné le courage de quitter cette carrière. Je n’avais à l’époque aucune idée de ce que j’allais bien pouvoir faire par la suite. J’étais en train de renaître à moi-même et j’allais en même temps renaître à une nouvelle vie. Ce fût une aventure incroyable, pas toujours facile ni confortable certes. Mais quand je regarde ma vie d’aujourd’hui comparée à celle d’avant, je vois combien cela a été une réelle bénédiction.

Valérie, avez-vous eu un parcours spirituel pour trouver la joie et l’harmonie ? Qu’est-ce qui vous permet de garder votre équilibre intérieur au quotidien ?

Alors que j’étais adolescente, ma mère m’a dit peu de temps avant son décès: « La Vie n’est pas ce que nous en t’avons montré, la vie c’est le Bonheur». J’ai depuis toujours été en quête de savoir ce que pouvait bien être le bonheur et s’il était vraiment possible en ce monde. Cela m’a amené à le chercher au dehors, puis à faire un chemin intérieur, de guérison et de spiritualité. J’ai compris que pour résoudre la question du bonheur il me fallait questionner l’essence même de ce que je suis et ce qu’est la vie elle-même. Et à force de chercher, il y a eu un moment béni où la vérité s’est enfin révélée. Cela a été profondément libérateur et il s’en est suivi un immense lâcher prise, un abandon à la vie. Ce fût une renaissance, mais cette fois, à la Joie d’Etre.

Et depuis, chaque jour est une nouvelle expérience riche en découverte sur moi-même et sur la vie, qui m’emmène vers une libération toujours plus grande. C’est désormais une aventure joyeuse et passionnante, pleine en soi. Et, chaque fois que je me vois tentée de me recréer de la souffrance ou de repartir dans le mental, c’est le fait de me voir faire qui coupe court tout de suite à cela. Rester en présence et en conscience est donc clé pour moi.

Et pour être bien équilibrée, j’ai besoin d’être le plus souvent possible en extérieur, d’être en contact de la nature et des animaux, d’avoir du temps avec moi-même et aussi d’être en lien et de partager avec les autres.

Vous allez proposer un voyage au cœur d’un sanctuaire des éléphants en Thaïlande en 2016…. Pouvez-nous dire quelques mots sur ce nouveau voyage ?

C’est un voyage qui comporte deux objectifs. 
Le premier est de pouvoir offrir de vivre une vraie rencontre intime avec les éléphants. Il s’agit de passer une semaine aux côtés des éléphants et pour chacun, de s’occuper de l’un d’eux en particulier. Chaque jour, vous allez le nourrir et l’abreuver, vous occuper de ses soins si nécessaires, l’emmener en promenade en étant tout simplement à pieds à ses côtés. Partager avec lui le grand moment de joie qu’est leur bain auquel participe aussi ses congénères etc. Leur dédier une semaine nous donne vraiment le temps de faire connaissance, d’entrer en lien avec, de nouer une relation et de vivre un échange d’une réelle profondeur. On est là pour partager avec eux leur quotidien. Ce sont des instants magiques, mutuellement guérisseurs et transformateurs. Les éléphants ont tant à nous apprendre…

Les éléphants de Thaïlande étaient utilisés dans l’industrie forestière pour trainer les troncs de la forêt jusqu’à la route et aux camions de chargement. Cela est désormais interdit. Et faute d’alternative disponible, les Mahouts (propriétaires des éléphants) se retrouvent sans emploi et n’ont plus les moyens de nourrir et prendre soin de leur éléphant. Ces derniers se retrouvent donc soit dans une industrie touristique qui en fait le plus souvent une utilisation abusive et honteuse, soit à errer et à mendier sur le bitume bouillant au milieu du trafic des grandes villes, soit ils sont abandonnés. C’est donc pour répondre à l’urgence de la situation et au manque de possibilité de reconversion acceptables que des sanctuaires ont été créés ici et là par accueillir les éléphants dans le besoin et parfois aussi leurs Mahouts avec.

Apparté : Attention néanmoins car il y a pléthore de soi-disant sanctuaires mais nombreux sont ceux qui sont des attractions touristiques déguisées où l’on se soucie uniquement des gains financiers et pas du tout des éléphants.. Soyez avisé. Néanmoins, il existe quelques vrais sanctuaires qui font un travail remarquable et qui ouvre la voie à une nouvelle alternative positive.

Les éléphants secourus qui arrivent dans ces sanctuaires sont donc souvent en mauvais état. Ceux-ci ont donc pour but de les soigner, de leur redonner le goût de la vie et de la bientraitance humaine, tout en leur offrant une retraite paisible dans un environnement aussi proche que possible de leur habitat naturel (selon les moyens à disposition du sanctuaire). Partir dans ces sanctuaires en tant qu’Eco-participant actif offre ainsi une source de revenu financière au sanctuaire et une aide humaine sur le terrain à leur équipe. Et ce, tout en nous permettant d’être au contact des éléphants de manière respectueuse mais aussi de contribuer nous-même directement à leur bon rétablissement et à leur bien-être.

C’est donc bénéfique pour tous, pour les éléphants, pour soutenir ces beaux projets de sanctuaire si nécessaires et aussi pour nous. Voilà pourquoi ce voyage me tient tant à cœur.

Site web : www.dolphinesse.net

Visionnez la vidéo : Vivre une rencontre intime avec les dauphins sauvages au travers des yeux de Valérie Valton.

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Les plumes et le duvet

Posté par othoharmonie le 10 octobre 2015

 

 

Contrairement aux discours de l’EDFA (ASSOCIATION EUROPÉENNE DES INDUSTRIES DE PLUMES ET ARTICLES DE LITERIE), les plumes et le duvet (1)  utilisés très largement par les industries de l’habillement et de la literie sont bel et bien issus de la cruauté.

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En effet, la majorité des plumes et du duvet utilisés pour garnir divers textiles ne sont pas issus du plumage d’animaux déjà morts, ni de la récupération de plumes tombées à terre dans les élevages !

Le plumage à vif est la méthode standard dans les principaux pays producteurs ! 

En 2009 les journalistes de France 2 ont filmé un élevage d’oies en Hongrie. Ces volatiles sont plumés à vif, leur douleur est insoutenable tout comme les images diffusées dans le cadre de ce reportage.

La Hongrie n’est malheureusement pas le seul pays à pratiquer cet acte cruel… 

Le plumage des oies vivantes peut représenter jusqu’à 80% de la collecte mondiale des plumes et si la Chine prend une importance croissante, les principaux producteurs de plumes sont européens, parmi lesquels la Hongrie, la Pologne et… la France.

Les plumes sont arrachées du cou, du dos et de la poitrine, en blessant souvent grièvement les animaux. Les plaies sont, dans le meilleur des cas, cousues immédiatement et sans anesthésie par les ouvriers et les ouvrières.​

Les animaux sont ensuite soit laissés dehors – c’est ainsi que les animaux plumés vivants souffrent, en plus de leurs blessures, du froid, et cela afin que nous ayons bien chaud ! – soit ré-entassés dans des hangars dans des conditions désastreuses.

Le 30 Juin 2009, à 40 km de Hambourg, dans le village de Königsmoor, Allemagne…

En secret et dans la plus grande sécurité le personnel de l’une des plus grandes installations d’élevage d’oies en Allemagne commet des cruautés illégales envers les animaux. Systématiquement, des centaines d’oies sont brutalement poussées vers une machine à plumer, machine créée en réalité pour le plumage d’animaux morts.

Sur cette vidéo tournée à leur insu, on peut voir les disques rotatifs en métal cassant le duvet de la peau des oies pleurantes. Les machines résonnent comme les scies circulaires, et on peut entendre les cris de panique des oies. Un employé attrape les oies grossièrement à l’aile ou la gorge, pour les plumer. Les oies essaient de fuir et elles sont poussées à coup de pied dans la machine à plumer. Un membre du personnel se met en colère et frappe sur une oie. Les animaux une fois plumés sont jetés dans le pâturage – ils s’enfuient, ils sont paniqués. Quelques animaux restent, la procédure de plumage leur a infligée des blessures trop graves pour survivre, bon nombre d’entre eux mourront. 

(1)Lexique spécialisé :

  • Le duvet : Plumage formant la première couche des oiseaux aquatiques et se composant de touffes de filaments légers et moelleux qui poussent à partir d’un noyau faiblement ébauché, mais n’ont ni tige ni vexille.
  • La plume : Enveloppe cornée des volailles. Elle a un vexille plus court et plus doux que les pennes et, contrairement aux flocons de duvets, elle a une tige bien développée.

 

téléchargement (2)Dans le doute, n’achetez pas !

D’une part, des produits déclarés « sans plumage à vif » peuvent provenir d’animaux qui avaient été précédemment plumés à vif ! Les magasins qui vendent des oreillers et des couettes ne savent pas toujours d’où viennent les plumes ni comment elles sont produites à causes de nombreux intermédiaires de la filière.

​Et si vous vous demandez si les plumes qui se trouvent dans vos oreillers, doudounes, coussins et autre proviennent d’une oie ou d’un canard vivant à qui on a arraché les plumes  ou si elles proviennent d’un volatile mort, vous constaterez qu’il n’y a à ce jour aucun moyen de le savoir.

Explications dans l’excellent et très complet article fait par l’association Respect Animal.

A noter : même si la production de volailles (poulets, dindes, pintades) est la seconde production de viande en France après le porc et devant le bœuf et le veau, les plumes ne représentent environ que 5% du poids vif des animaux, et la production de  »plumes neuves », par opposition aux « plumes de récupération », via ce canal, est d’une importance toute relative.​​

 

 

Le cas du duvet de canard…

Selon l’état actuel de nos informations, on ne plume pas les canards, vivants s’entend… Malheureusement, là encore, il y a de nombreuses possibilités de fraude : on pourrait y mêler du duvet d’oie, et les éleveurs de canards pourraient être incités à plumer également leurs animaux.

En outre, la plupart des canards sont engraissés dans des élevages de masse cruels, et souffrent par millions pour la production de foie gras..

 Pour comprendre ce qu’est le foie gras, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de l’association L214 !​​

 Au 21ème siècle …

Il existe tant de matières alternatives pour assurer notre confort ! Les produits synthétiques sont tout aussi efficaces et confortables !

Ainsi le polyester ou le gel microfibre reproduisent de nos jours parfaitement dans les couettes et autres articles de literie l’effet gonflant typique du duvet de canard ou du duvet d’oie. Il existe de nombreuses variétés de fibres en polyester (Quallofil Air, Hollofil, Cyclafill…). Plus les fibres sont élaborées de façon à contenir de l’air, plus elles sont légères tout en restant isolantes. Certaines sont siliconées pour avoir un toucher proche des couettes naturelles, les fibres glissent plus facilement les unes sur les autres comme le duvet.

Ces matières synthétiques ont également un très bon pouvoir isolant comme en témoigne leur emploi par les unités spéciales de l’armée ou les fabricants de vêtements et literie pour les sports extrêmes… – « Sur le plan du confort thermique, notre test ne montre pas de réelle différence entre naturelle et synthétique » Que Choisir, article sur les couettes, décembre 2011. 

De plus, ces alternatives synthétiques sont moins chères, plus résistantes à l’humidité, et conviennent également aux allergiques (certaines personne le sont aux plumes et duvet).

Et les alternatives synthétiques aux plumes et duvet ont également tout bon côté environnemental, si on les compare avec les bilans environnementaux de la production de plumes et de duvet (élevages industriels + traitement par des procédés chimiques complexes), lesquels sont extrêmement négatifs !

Sans parler bien sûr du nettoyage : pour le nettoyage des couettes en plumes et duvet, direction le pressing ! Les couettes synthétiques présentent de grands avantages écologiques également en termes d’entretien : elles passent à la machine à laver, de 30 à 90°, ainsi qu’au sèche-linge !

Enfin, la plupart des fabricants développent des gammes à base de polyester recyclé, souvent associées à des enveloppes également « vertes », coton « bio », viscose de bambou, etc. 

​Ces souffrances inimaginables sont infligées pour des raisons évidentes de rentabilité.

Les vétérinaires contactés parlent de torture, ces pauvres bêtes pourront être plumées 4 fois pour récolter des plumes ou du duvet toujours plus doux pour contenter les acheteurs…

 

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​ Le cas du duvet d’OIES…

 

Au cours de leur brève existence, les oies sont plumées 2 à 4 fois à la main par des « brigades de plumage ». Ce travail est payé à la pièce : en l’espace de 5 heures, on plume ainsi à nu environ 3000 animaux. L’Union Européenne interdit cette façon de procéder mais il n’y a pas de sanction!

Les usages méconnus des plumes….

En sus des utilisations connues des plumes pour habillement et literie, les industriels exploitent de bien d’autres manières ces produits de la souffrance animale ! Ainsi on trouve des plumes dans les matériaux d’isolation, l’industrie automobile, les engrais et les farines animales (ainsi, entre autres utilisations, la poudre de plume ou farine sert comme farine animale, et transformée, donne la cystéine, utilisée en boulangerie comme correcteur de la force de la pâte à pain…).

 

Des articles pour aller plus loin …

Un très bon article synthétique sur le sujet, avec deux vidéos, d’Animalier.

Un article de la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, qui explique de façon pragmatique les réalités de l’industrie : « Production de plumes et de duvets«  

L’article de l’association One Voice dénonçant la prise de position en 2010 de l’EFSA, favorable à la collecte sur animaux vivants !

​Un article de la fondation « 30 millions d’amis » faisant le point sur la situation et la législation européenne.

Un article en français expliquant le scandale allemand de 2009.

Une vidéo de campagne de PETA à la fois sur le plumage et le foie gras.

SOURCE DE l’ARTICLE : http://www.laissons-leur-peau-aux-animaux.org/

 

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BIBLIOGRAPHIE sur l’oie et le canard

Posté par othoharmonie le 8 septembre 2015

 

 lfkquvda

Le jeu de l’oie : pratique d’un labyrinthe initiatique et divinatoire, Robert-Jacques Thibaud, Dervy, 1995. Collection : Bibliothèque de l’initié

Jeux de cartes et jeux de l’oie héraldiques aux XVIIe et XVIIIe siècles : une pédagogie ludique en France sous l’Ancien Régime, Philippe  Palasi, Picard, 2000

Traite de l’enseignement de l’héraldique et de ses créations pédagogiques : jeux de cartes et de l’oie sous l’Ancien Régime. Outils d’apprentissage, ils transmirent aux générations de l’époque des connaissances essentielles.

 By Jdforrester, CC-BY-SA-3.0, via Wikimedia Commons Cet ouvrage conservé par la Bpi consacre deux pages à l’oie  (297 et 298) :

Symboles animaux : un dictionnaire des représentations et croyances en Occident, Xosé Ramón Mariño Ferro, Desclée De Brouwer, 1996
 
BiblioSésame – Bibliothèque publique d’information

 

 

  1.  canard.net  
  2.  Origine et signification de l’expression Un froid de canard en vidéo sur le site netprof.fr  

 

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Communication émouvante avec une panthère

Posté par othoharmonie le 2 septembre 2015

Communication

Voici une vidéo qui démontre que la communication est très possible avec les animaux.

Voici les grandes lignes de ce qui est dit, car la vidéo est en anglais :

C’est une partie de l’histoire de cet homme, ancien policier, qui a décidé de consacrer sa vie pour aider les félins venus de zoos, où ils étaient quelques fois, maltraités.

Un jour, il va chercher une panthère, appelé Diablo, qui est très agressif, réagit aux humains en mordant et blessant et qui ne se laisse approcher par personne. L’animal reste dans son enclos nocturne tout le temps. Pendant six mois, c’est la même chose : aucun moyen d’approcher la panthère. Cet homme dit qu’il ne croit pas du tout que les animaux peuvent communiquer leurs pensées aux humains … il est plus que sceptique.

Une femme vient communiquer avec l’animal, qui lui fait savoir qu’il a été mal traité par le personnel du zoo où il était. Il y avait toujours des attentes envers lui et il n’aimait pas cela. Il se méfie des humains, au plus haut point.

Aussitôt que cette femme s’approche de la cage, il ne grogne même pas, il est calme et relaxé. Elle dit que l’animal est inquiet du sort de deux bébés qui se trouvaient dans sa cage, au zoo.

Ce message bouleverse l’homme, car il sait que la femme n’avait aucun moyen de savoir ce détail, car tous les membres de son équipe, l’incluant lui-même, ne se souvenait de cela. 

Il n’en revient pas ! Ils s’informent donc de l’état des bébés et donne de bonnes nouvelles à la panthère. L’animal dit être content de savoir cela et est aussi content de savoir que personne n’attend rien de lui. Il peut vivre sa vie en paix. La panthère dit qu’il n’aime pas le Nom Diablo, qui a une connotation sombre et le nom de Spirit lui est alors donné. La femme dit que cet animal est empli de sagesse et mérite le respect. 

Plus tard, on voit la panthère sort de son enclos pour la première fois et explorer son nouvel environnement. On voit que l’homme est vraiment ému du message de l’animal et a décidé, par la suite, de suivre une formation en communication animale, ce qui lui sert régulièrement pour son travail avec les félins.

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TÉLÉPATHIE, SENS DE L’ORIENTATION ET SENS PRÉMONITOIRE

Posté par othoharmonie le 22 juillet 2015

 

Trois grands types de perceptions inexpliquées rencontrées chez les animaux ont retenu l’attention de R. Sheldrake : la télépathie, le sens de l’orientation et le sens prémonitoire.

La télépathie : certains chiens ainsi que d’autres animaux de compagnie sont en mesure de «connaître» le moment du retour de leur maître à la maison. Des vidéos l’ont prouvé en utilisant des heures choisies de manière aléatoire et par des moyens de transport différents. Certains animaux répondent également par le moyen de la télépathie, à des appels ou à des ordres silencieux. Certains «savent» qui téléphone, d’autres réagissent quand leur maître se trouve en danger. Nous supposons que ces communications télépathiques reposent sur des liens – qui ne sont pas des métaphores mais des connexions réelles – existant entre humains et animaux. Formé à partir d’une double racine grecque, le mot télépathie signifie littéralement «sentiment à distance». Si les chiens répondent télépathiquement à leur maître, c’est bien qu’ils captent, d’une manière ou d’une autre, les pensées ou les sentiments de celui-ci.

HirondelleLe sens de l’orientation : Les pigeons voyageurs et les hirondelles sont parfaitement capables de retrouver le lieu d’où ils sont partis après avoir survolé d’immenses territoires inconnus, alors qu’aucun sens olfactif ne peut rendre compte de cette capacité. Les chats, les chiens et les chevaux sont aussi capables de retrouver le chemin de leur domicile depuis des lieux non familiers très éloignés. Tout se passe comme si un cordon élastique les attachait à ce lieu. Il arrive aussi que ce lien relie l’animal à un être humain, certains animaux étant capables de retrouver leur compagnon dans un lieu qui leur est inconnu.

Le sens prémonitoire : Certaines prémonitions peuvent s’expliquer en termes de stimuli physiques. Il en est ainsi probablement pour la survenue des tremblements de terre ou pour l’imminence d’une crise d’épilepsie pour le maître d’un chien, mais il en existe d’autres qui sont plus mystérieuses. Tout cela relève de perceptions extrasensorielles, c’est-à-dire qui s’établissent au-delà ou en dehors des sens connus. La science ne peut progresser qu’en dépassant les limites courantes. R. Sheldrake espère démontrer avec cet ouvrage qu’il est possible d’enquêter scientifiquement sur les pouvoirs encore inexpliqués des animaux. Nous avons beaucoup à apprendre de nos compagnons animaux. Ils ont également beaucoup à apprendre de nous.

article source SACREE PLANETE

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Les chiens – les chats et les Humains

Posté par othoharmonie le 21 juillet 2015

 

Dogue_de_BordeauxLES CHIENS  /

Lorsque Edward rentre à sa maison de Wickword, ses setters irlandais se trouvent toujours quasiment au portail pour l’accueillir. Sa femme raconte qu’ils commencent à l’attendre entre dix et vingt minutes avant son arrivée, et en tout cas bien avant qu’il n’engage sa voiture dans l’allée. Ceci l’intrigue d’autant plus que son mari travaille à Londres, selon des horaires irréguliers, et ne lui donne généralement aucune indication sur son heure de retour. La capacité des setters irlandais à percevoir le retour de leur maître est commune à bien des chiens. Au cours de ses recherches aux Etats-Unis et en Europe, R. Sheldrake rassembla sur le sujet, plus de 500 témoignages.

La première tentation fut d’attribuer ce comportement à des automatismes routiniers acquis par l’espèce ou au fait que le chien est équipé d’un odorat très performant et d’une ouïe très fi ne. Après étude, R. Sheldrake s’aperçut que ces éléments ne suffisaient pas à expliquer totalement le phénomène. Ce comportement routinier pouvait être évoqué si les maîtres rentraient tous les jours à la même heure. Mais dans nombre d’observations, ce n’était pas le cas, les allées et venues des maîtres étaient aléatoires.

La plupart des chiens possèdent un sens olfactif plus développé que le nô- tre ; ils sont donc probablement en mesure de flairer leur maître ou le véhicule à une distance bien supérieure à la nôtre. Mais jusqu’où au juste ? Pour flairer quelqu’un qui rentre chez lui, le chien doit humer l’air. À supposer que le vent souffle dans la bonne direction, que l’animal soit dehors, jusqu’à quelle distance est-il physiquement possible à l’animal de sentir l’approche d’une personne ? Les estimations les plus fi ables considèrent que cette distance est considérablement inférieure à un mille (soit 1,6 km) avec un chien saint hubert, le plus olfactivement sensible de toutes les races. Les spécialistes ont constaté que cette race, placée vent arrière, est capable de détecter la présence d’une personne cachée dans une haie jusqu’à 800 mètres de distance, à condition que le vent souffle dans la bonne direction et que la personne reste immobile…

Ceci peut expliquer pourquoi certains chiens réagissent une minute ou deux avant l’arrivée de leur maître, mais pas pourquoi certains le font dix ou vingt minutes avant, et indépendamment de l’ouverture de la fenêtre ou du sens du vent. On sait également que l’animal peut percevoir des sons émis à des distances bien supérieures aux possibilités humaines ainsi que des fréquences auditives inaudibles à l’oreille humaine. Des études scientifiques menées en Angleterre par Kevin Munro, selon la méthode du «Potentiel évoqué Auditif», ont établi que les différences de perceptions entre l’homme et le chien étaient quasiment identiques, excepté pour la perception des fréquences aiguës.

Ceci écarte l’explication par l’acuité auditive. Nombreux sont aussi les maîtres qui peuvent témoigner de la capacité de leur chien à anticiper leur retour en l’absence de tout bruit. Ainsi le mari de madame Gavitt, habitant Morrow en Géorgie a pu constater que leur chien commençait à réagir au moment où sa femme décidait de regagner son domicile et se dirigeait vers le véhicule qu’elle avait choisi de prendre. En fait, un certain nombre de témoignages attestent que le chien «perçoit», quel que soit le moyen de locomotion utilisé, le moment où la personne se met en route. Pendant plus d’une année, R. Sheldrake se livra alors à une série d’expériences qui furent filmées, avec un chien qui montrait cette faculté de pressentir le retour de sa maîtresse : tout fut soigneusement consigné par écrit. Aucun autre animal n’a encore été observé aussi minutieusement, mais plusieurs séries de vidéos ont été réalisées avec d’autres chiens. Les conclusions sont que les chiens semblent en effet réellement savoir quand leur compagnon humain rentre à la maison, même lorsque ce retour s’effectue à des heures choisies au hasard et dans des véhicules non habituels.

LES CHATS

800px-Chat_angora_noirBien des chats semblent également savoir quand leur maître va rentrer à la maison, mais dans une moindre proportion : 359 témoignages collectés contre 585 pour les chiens. Il est probable qu’une des raisons en est que les chats sont plus indépendants et éprouvent moins le besoin d’évoluer dans l’intimité de leur maître. Les chats ayant la possibilité de vagabonder librement à l’extérieur, ils adaptent généralement leur comportement aux conditions météorologiques. Ces fluctuations gênent la mise sur pied d’expériences filmées pour les chats, mais des observations écrites dé- taillées ont toutefois été réalisées. Elles ont amené à des conclusions semblables. À l’instar de celles des chiens, ces manifestations sont de nature télépathique et dépendent de la force des liens unissant le chat et l’homme. J’avance l’hypothèse que ces liens s’établissent par le truchement des champs morphiques et que ces derniers s’étirent mais ne se rompent pas lorsque l’homme part et laisse le chat derrière lui. Les réactions des chiens et des chats anticipant le retour de leur maître reposent sur de puissants liens sociaux noués entre les hommes et les animaux. Il existe toutefois suffisamment de matériau permettant de penser qu’au moins 17 autres espèces animales paraissent capables de prévoir le retour d’un compagnon humain. On y trouve des oiseaux et notamment des perroquets (Sur 33 témoignages reçus à propos des oiseaux, 20 concernent les perroquets) et bien sûr les chevaux.

ET CHEZ LES HUMAINS ?

Si les réactions anticipatives sont tellement répandues chez les animaux, tout donne à penser qu’il en va de même chez les humains. Ceux qui ont vécu ou voyagé en Afrique connaissent bien les capacités de certains indigènes à pressentir le retour des leurs en dehors de tout moyen de communication. Ainsi, Laurens van der Post découvrit que les Bushmen du Kalahari étaient en mesure de «savoir» que des membres de leur tribu regagnaient leur camp après avoir tué une antilope à 80 km de là. Ils entendaient la mélopée entonnée en de telles circonstances dès leur arrivée au camp.

Dès la mort de l’antilope, ils avaient été informés «subtilement». Il est probable que le terreau qui fonde les sociétés traditionnelles favorise davantage l’enracinement de telles facultés. Nous citerons encore le célèbre «don de double vue» des populations celtiques implantées dans les Highlands d’Écosse qui incluait, entre autres, la «perception» anticipative du retour de personnes provisoirement absentes. En Norvège, ce phénomène porte même le nom de «Vardoger» qui signifie littéralement «esprit avertisseur». Les personnes déclarent entendre celui qui arrive dans la maison alors qu’en réalité, il n’arrive que 10 à 30 minutes plus tard. Analysé dans le contexte du comportement anticipatif chez les animaux, ce type de réactions s’intègre dans une typologie beaucoup plus vaste. Le pressentiment de l’arrivée peut constituer un aspect important de l’histoire naturelle de la télépathie. Le fait que ce type de réactions peut affecter des bébés ou des personnes endormies montre qu’elles ne font pas appel aux sphères les plus élevées du mental mais cheminent à des niveaux plus fondamentaux.

article source SACREE PLANETE

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Pourquoi le massacre des otaries

Posté par othoharmonie le 17 janvier 2015

 

namibie_07h_201rComme les otaries ont du établir leurs colonies sur le continent, elles attirent chaque année l’attention des touristes du monde entier sur les plages de Cape Cross, Atlas Bay et Wolf Bay. Un rapport établi par Economists at Large  à l’initiative de plusieurs associations internationales de protection animale  compare les revenus provenant de l’observation des otaries par des touristes du monde entier à ceux générés par l’utilisation des fourrures de ces mêmes animaux. Le rapport met en évidence que les otaries rapportent bien plus lorsqu’elles sont vivantes ! Celui-ci indique que pour l’année 2008, la chasse n’a rapporté que 513 000 dollars contre 2 millions de dollars engendrés par l’observation des otaries. Il se base en outre sur une analyse très précise des deux industries et de leur fonctionnement pour déduire que la chasse représente une menace sérieuse pour l’avenir de l’observation des otaries. Cette dernière est une source bénéfique fiable et durable pour l’économie et son potentiel est impressionnant : en 2016, les revenus qu’elle génère devraient atteindre 3,2 millions de dollars. Ces revenus sont également bien mieux répartis dans la société namibienne en favorisant les établissements dédiés au tourisme. Ce développement bénéfique est directement menacé par la chasse qui se déroule le matin sur les plages entre juillet et novembre, quelques heures avant l’arrivée des premiers touristes. Malgré les efforts du gouvernement pour la dissimuler, une telle activité nuit de plus en plus à la réputation des compagnies Eco-tours namibiennes et menace donc l’économie du pays.

Une protection bafouée

En 1990, l’Afrique du Sud a mis fin à la chasse aux otaries. Malgré le fait que les otaries du Cape figurent sur l’annexe 2 de la CITES , ces animaux continuent d’être exportés à travers le monde. Le gouvernement namibien encourage chaque année le massacre des otaries sur ses plages.

La chasse aux otaries en Namibie est peu connue dans le monde pourtant tous les ans de juillet à novembre, des dizaines de milliers d’otaries sont massacrées sur les plages de Namibie presque dans l’indifférence. En effet, selon les ONG, le gouvernement interdit la présence d’observateurs, du public et encore moins des médias. Ainsi chaque année, l’état namibien autorise l’abattage de près de 90.000 bébés phoques à fourrures. Selon l’association IFAW (International Fund for Animal Welfare), le quota autorisé pour cette chasse serait de 86.000 bêtes, 6.000 phoques adultes et 80.000 jeunes. Plusieurs vidéos prises clandestinement montrent dans quelles conditions les otaries sont massacrées sur des plages habituellement fréquentées par les touristes. C’est justement avant leur arrivée que les bébés otaries y sont rassemblées puis tuées à l’aide d’un fusil et souvent frappées à mort par les chasseurs à l’aide de gourdins. Les plages sont ensuite nettoyées. Cape Cross, Atlas Bay ou encore Wolf Bay attirent des touristes du monde entier venus admirer les colonies d’otaries en Namibie.

source : http://www.chasse-aux-phoques.com/massacre-otaries-namibie.html

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Marcher avec des chats

Posté par othoharmonie le 2 décembre 2014

 

chatnoirUn chat m’a appris à marcher avec des chats, ce qui introduit l’énorme différence avec la marche d’un chien. Pour être en bonne santé psychologique, un chien doit tenir compte de son maître comme le chien alpha; la tête du peloton. Sinon, si le chien croit qu’il est responsable et doit prendre des décisions pour protéger son compagnon humain, il obtiendra psychotique, parce qu’il ne comprend pas le monde des humains. Un chien heureux bénéficie à vivre sous la protection de son maître et cherche à répondre à ses commandes. 

Un chien avec un comportement dérangeant, parfois au point que vous envisager de le faire mettre bas, le plus souvent seulement besoin d’apprendre à faire confiance et à obéir à un être humain. Les différences entre les races de chiens peuvent aussi être assez énorme. Une personne qui possédait avec succès un type de chien, peut être perdu par un autre. Il existe des différences entre les races trop de chats. Vie intérieure peut être insupportable pour certaines races et agréable pour les autres.Certaines races développer des liens étroits avec leur compagnon humain. Pourtant, tous les chats ont tendance à être des chats, avec plus de différences individuelles de personnalités entre eux. 

Le rang le plus élevé que vous pouvez réaliser dans l’esprit d’un chat est celui de chat, ou compagnon chat. Marcher avec un chat est comme jouer à un jeu vidéo coopératif avec un ami, où vous explorez, cacher, canard et franchir des obstacles ensemble. Le chat sait que vous êtes un chat avec des cadeaux spéciaux et il apprécie cela. Mais la raison principale pour laquelle il sortira marche avec vous est parce qu’il aime votre entreprise. Cela introduit un exercice d’entraînement que vous pouvez faire, en apprenant à faire face avec les chats que vous rencontrez dans les rues. Certains chats viendront à vous, dire si vous vous asseyez sur un banc. D’autres chats ont besoin de vous mettre à genoux et de faire un poli « miaou? » Pourtant, d’autres chats décider de ne pas prendre le risque d’approcher un étranger. 

Vous devez l’accepter et ne pas essayer d’insister ou, bien pire, la poursuite du chat. Mais ce que vous pouvez faire est de s’asseoir et commencer à méditer, ou tout simplement profiter du paysage. Avec votre attitude, montrer au chat que vous faites cela en raison de sa présence. Si le chat fixe trop, alors vous avez un lien avec lui, même si il reste à distance. La méditation commune sera confirmé si il plisse les yeux calmement à vous.Vous ne pouvez jamais avoir l’occasion de le caresser. Mais il aime vous. Cats parlez. Ils ne construisent pas des phrases comme les humains, mais la modulation de leurs miaulements dit tout. Un chat joyeux que la pointe des pieds le long vous pouvez pousser un heureux « merawraw! » 

Un chat triste peut faire un « maaaw … » désolé et descendant Un ami était plus surpris que je avoir une conversation avec son chat « Gueule! » (Bonjour, je suis ici!), « Meraw? » (Comment allez-vous?) « Merawraw! » (Je vais bien!) « Mew ?! » (Et vous?) « Mrrrraw! » (Je suis bien aussi et Je te aime!). Le chat était très heureux de rencontrer un homme qui peut parler. Vous ne devez pas être à l’aise dans une conversation de chat de sortir marcher avec des chats. Mais au moins, vous devez être conscients du fait qu’ils ont des sentiments et des préoccupations, tout comme le font les humains. Les chats peuvent apprendre faire et ne pas faire. Un chat sauvage était assez violent et souvent récupéré à des gens qui ont essayé d’être gentil avec lui. Un jour, il me griffait mal à la main. Je criais de douleur et immédiatement soufflé vers lui, qui est un signal que les chats comprennent le mieux. 

Le lendemain, quand je l’ai rencontré dans la rue, sa tête était un peu plus bas et il a fait un miaulement faible et long à dire qu’il était désolé. Il n’a jamais récupéré à moi de nouveau et a appris à éviter de faire ça avec d’autres êtres humains. Je fis une longue marche avec lui et quelques années plus tard, il a fait adopter. Un chat qui mord quand vous caressez lui peut être un chat dominant qui considère qu’il est en charge de fournir les câlins, pas vous. Ensuite, il suffit que faire: attendre les câlins, par exemple en étendant la main juste pour le chat de venir frotter. Ne jamais tenter de toucher le ventre d’un chat, sauf si vous avez déjà une relation longue et profondément confiance avec lui. Si un chat semble montrer un désir intense que vous touchez le ventre, cela signifie que vous êtes autorisé à caresser sa tête. Ou le dos. En fait, certains chats détestent se faire caresser sur la tête et d’autres acceptent seulement les caresses sur la tête. Un chat est pas un bébé, un ours en peluche ou un sac de pommes de terre. Regardez comment les gens se comportent dans les rues. Les femmes jouissent à agglomérer. Lovers appuyez intensément les uns contre les autres. Mais vous ne verrez pas une personne de charger une autre sur une épaule comme un gros morceau de viande. 

Si jamais cela arrive, la victime se plaignait. Si le contrevenant persiste, il pourrait obtenir une ordonnance du tribunal pour demander l’aide d’un psychologue, pour faire comprendre que vous ne vous présentez pas votre affection aux gens en les manipulant comme un bébé, un ours en peluche ou un sac de pommes de terre, surtout si les gens ne se plaignent explicitement et même si elles ne crient de douleur. Un chat de la maison typique aspire pour la sécurité et la chaleur de la tour ou le ventre de sa propriétaire. Vous n’êtes pas obligé de le forcer sur votre corps. Et beaucoup de propriétaires de chats seront toujours attendre dix minutes de plus à se lever, jusqu’à ce que le chat se termine sa sieste. Le chat a besoin de vous sentir bien trop et il y aura sans aucun doute à ce sujet. Il ya des circonstances étaient un peu potatoing peut être bon. Certains chats ne détestent pas. L’un des chats d’un ami a tendance à déprimer et ne viendra pas spontanément sur ​​moi. Mais elle le fait d’accepter que je lui pommes de terre pendant quelques secondes, toujours la tenir dans une position respectueuse, à son installation sur mon ventre. 

Je serai alors en mesure de lui faire sentir merveilleux pour quelques dizaines de minutes. Une condition essentielle est que je ne serai jamais essayer de la retenir si elle ne veut pas installer sur mon ventre. Lorsque je me rends, mon ami le considère comme une fête pour ses chats. Le chat d’un autre ami va hurler, sauter et récupérer la porte, elle qui a fermé la porte se dresse entre lui et moi. Je ne dois pas empêcher les chats de se déplacer autant d’affection de chat que je dois. Je ne serais pas d’affection de chat si je tentais de les retenir. Certains propriétaires de chats confondent chat affection avec soumission fatigué à la manipulation unpainful. Ne jamais blessé un chat sur ​​le but. Ne jamais lui infliger de la douleur à montrer votre désapprobation. Il n’a besoin que d’un signal clair pour comprendre que quelque chose vous agace. Par exemple, si il a tendance à essayer d’aiguiser ses griffes sur votre pantalon, il suffit de mettre vos mains sur ses pattes et dire « non! » Vous pourriez avoir à lui dire encore une fois ou deux fois, mais il va apprendre. Et apprenez que vous êtes un chat qu’il peut traiter. Beaucoup de livres et de documentaires tentent d’expliquer le comportement des chats par des faits scientifiques au sujet de leurs ancêtres. 

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Cela est souvent instructif. Juste être prudent avec certains auteurs qui ont tendance à présenter des animaux comme horlogerie sans âme. Les chats domestiques ne respectent pas une personne juste parce que personne les nourrit. Même les chats sauvages, paient souvent pas attention à la nourriture. Pour être considéré comme un ami par un chat de la maison, une bien meilleure approche, en plus de la méditation commune, est de jouer avec lui. Utiliser un pointeur laser, ou un petit morceau de tissu verrouillée à l’extrémité d’une tige de bois mince. Le point laser ou le morceau de tissu doivent être une petite souris qui se promène le long et tout à coup devient très effrayé par le chat et fuit loin. Un chat sait toujours qui joue avec lui; qui marionnettistes de la souris. Je vous réussi à conduire le chat fou et haletant chasser la souris, il sera votre ami pour toujours. Une fois qu’un chat a confiance en vous, vous pouvez essayer de marcher avec lui. Les premiers essais seront probablement pas aller plus loin que quelques mètres. Il suffit d’aller à essayer, essayer un jour. Il ya des règles:

« Vous attendez-moi et je vous attends. » Encore une fois, un chat est pas un chien que vous tirez sur la laisse. Si le chat décide d’entrer et de numériser une maison abandonnée pendant cinq ou dix minutes, juste attendre à l’extérieur jusqu’à ce qu’il revienne. Il est pas sa faute si vous êtes trop grand pour entrer par la fente de la porte.

  • Carrefour sont négociés. Le plus souvent, un chat accepte la direction que je veux. Mais parfois, il prend une décision et je vais suivre.
  • Chaque fois qu’il y a un danger possible, qui se manifeste par beaucoup de bruit comme les gens qui crient ou une conduite de voiture, le chat va se cacher, par exemple à l’intérieur d’un buisson ou sous une voiture. Vous devez attendre jusqu’à ce que le «danger» est terminée. En revanche, vous devez choisir les chemins le long de laquelle le chat a des endroits pour se cacher si nécessaire. Il est parfois frustrant de constater que le chat ne sera pas vous utiliser comme une protection. Rappelez-vous que vous êtes à lui un autre chat, qui a besoin de se cacher aussi. Je me suis débrouillé pour obtenir un chat se servir de moi comme un repaire et protection, se mettant à genoux ou en laissant mon manteau Hang Low, afin d’obtenir la forme d’une chaise ou un buisson. Je le chat choisit de rouler en arrière vers une cachette loin, il suffit de suivre lui et attendre jusqu’à ce qu’il décide de sortir à nouveau. Il peut ne pas vouloir risquer le même chemin encore ce jour-là peut-être mieux changer de direction ou à pied à la maison avec lui.
  • Marcher implique arrêt. Un chat adore traîner à un endroit donné et regarder les gens. Choisissez un endroit sûr avec beaucoup de vue.
  • Si le chat est dans le doute, puis aller quelques mètres plus loin, vérifier si tout va bien et si oui lui dire qu’il peut prendre le risque de venir.
  • Temps de marche est pas câliner temps. Caresses sont grands pour façonner l’équipe avant de sortir dans la nature. Mais là, il est à propos de l’accent et de la sécurité.

Les gens sont surpris quand ils voient quelqu’un marche avec un chat. Expliquez-leur que vous êtes «marcher avec le chat » et pas « marcher le chat » comme vous promener un chien. Un chat et je devais une fois de supporter la haine des gens au sommet d’un bâtiment, en jetant les déchets vers le chat. Nous venons battu en retraite, le chat essayant de courir d’un buisson à la protection tout en me suivant. Le lendemain, il revint à ma porte et fit un petit miaulement de demander à sortir à pied. Le plus gros paquet de chats que je marchais avec est de trois. Mais je ne faisais de longues promenades avec l’un des trois. La seconde n’a jamais été plus que quelques rues loin avec moi. Le troisième a seulement suivi le peloton parce qu’il était follement amoureuse de la deuxième.

SOURCE : http://www.4p8.com/eric.brasseur

 

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Le Rhinocéros fête ses 245 ans

Posté par othoharmonie le 30 novembre 2014

 

 
 
Offert à Louis XV, il survécut 23 ans à la ménagerie de Versailles avant d’être sabré par un sans-culottes et exposé au Muséum de Paris

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Depuis vingt ans, le vieux rhinocéros trône paisiblement dans un coin de la Grande Galerie du Muséum national d’histoire naturelle de Paris. C’est le patriarche de cette fabuleuse arche de Noé. Avec 245 ans d’âge, c’est probablement le tout premier animal de grande taille à avoir été naturalisé. Si on le regarde de près, malgré le fantastique travail de restauration du taxidermiste Jack Thiney, on peut observer ses nombreuses cicatrices.

Ce rhinocéros indien à une seule corne naquit probablement la même année que Napoléon (1769), quelque part dans le nord du Bengale. Capturé jeune, il est amené à Chandernagor où le gouverneur de ce comptoir français l’acquiert pour en faire don à Louis XV. Voilà l’animal embarqué à bord du navire le Duc de Praslin de la Compagnie des Indes pour effectuer la traversée jusqu’en France. Parqué sur le pont, le jeune animal ne manque pas de caractère. S’il déteste les cochons voyageant en sa compagnie, il se fait l’ami d’une petite chèvre, la laissant brouter du foin entre ses pattes.

Six mois en mer puis dix-huit jours sur la route
Après six mois de navigation, le navire aborde à Lorient où le précieux passager patiente deux mois dans une étable, le temps de lui construire un carrosse à sa taille. Puis il prend la route, accompagné par trois personnes, dont deux bouchers, pouvant faire office de vétérinaire en cas de besoin. Ceux-ci enduisent sa peau d’huile de poisson pour l’entretenir et lui donnent chaque jour vingt kilos de foin, douze kilos de son et treize kilos d’avoine.

http://www.dailymotion.com/video/x29j9u4

 

L’animal est tellement lourd que le chariot finit par se briser en deux, obligeant à faire halte pour le réparer. Le 11 septembre 1770, après dix-huit jours de trajet, le rhinocéros arrive à Versailles, où il prend place dans la ménagerie du roi. On a peu de détail sur son séjour, sinon que son enclos mesurait 23 mètres de long sur 20 de large et comprenait un bassin. C’est la star. Les curieux se précipitent pour voir le monstre, la noblesse accourt de toute l’Europe. Deux personnes qui pénétrèrent chez lui sans son autorisation le paient de leur vie.

Lors de la Révolution française, certains sans-culottes veulent libérer les animaux de la ménagerie, ces malheureuses victimes du pouvoir royal, mais le lion et le rhinocéros ont vite fait de les décourager. À ce moment-là, il ne restait plus que le rhinocéros, un lion du Sénégal, un bubale, un quagga et quelques paons. La situation empirant à Versailles, l’intendant de la ménagerie demande au directeur du Jardin national des plantes, Bernardin de Saint-Pierre, d’accueillir ces animaux. Celui-ci accepte, créant par ce fait la ménagerie du Jardin des plantes.

Le Rhinocéros fête ses 245 ans dans RHINOCEROS 220px-D%C3%BCrer_-_RhinocerosOdeur effroyable
C’est lors de son transfert, le 23 septembre 1793, que le rhinocéros aurait été tué par un coup de sabre et ramené à Versailles. Encore que, selon Cuvier, l’animal se serait simplement noyé dans son bassin en juillet 1793. Quoi qu’il en soit, la dépouille finit par être chargée sur une charrette pour être transportée au Jardin des plantes pour autopsie. Elle est placée sous une tente gardée jour et nuit contre les chiens, où elle finit par exhaler une odeur effroyable.

C’est seulement trois semaines plus tard que l’autopsie est finalement entamée par Jean-Claude Mertrud et Félix Vicq d’Azyr devant de nombreux curieux. Il est dit que la mort de ce dernier, un an plus tard, serait due à une maladie attrapée lors de la dissection. Les organes sont sortis un par un, observés et dessinés. Le squelette est nettoyé et remonté. Il est aujourd’hui visible dans la galerie d’anatomie comparée, tandis que la peau est naturalisée sur une armature cylindrique de chêne et de cerceaux de noisetier. C’est elle qui trône aujourd’hui dans la Grande Galerie du Muséum.

Anne-Sophie Jahn et Frédéric Lewino
Le Point

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Pingouin (comics)

Posté par othoharmonie le 11 octobre 2014

 

Burgess_Meredith_Penguin_Batman_1967Oswald Chesterfield Cobblepot est un personnage de fiction de l’univers de DC Comics. Créé par Bill Finger et Bob Kane, il apparaît pour la première fois dans Detective Comics #58 en décembre 1941. Il est aussi surnommé Le Pingouin.

Oswald Chesterfield Cobblepot, le Pingouin, durant son enfance, est un souffre douleur à cause de sa petite taille, son obésité et son nez crochu. Plusieurs témoignages rapportent qu’il fut forcé par sa mère trop protectrice à toujours avoir avec lui un parapluie, son père étant en train de mourir d’une pneumonie après avoir été trempé par une averse. Son apparence fait de lui un paria. Et malgré sa richesse, la haute société le rejette et le pousse ainsi à devenir un criminel. Enfant, il trouvait le réconfort parmi les oiseaux d’un magasin d’animaux. Lorsque ses « camarades » de classe massacrent ses amis, Oswald devient fou furieux et commence par les venger. Restant fidèle à la tradition de richesse de sa famille, le Pingouin vit une vie de crime, mais avec classe et style. Conformément à sa volonté d’être un gentleman raffiné, il a également choisi de porter officiellement un chapeau haut de forme et un monocle, en plus du parapluie hérité de sa mère.

Le Pingouin tire son pseudonyme d’un surnom d’enfance, donné par ses camarades qui se moquaient de son apparence grotesque et de son amour des oiseaux. (Retellings de son origine, il suggère également avoir souffert d’une maladie des hanches qui le faisait dandiner. Le Pingouin ne montre aucun signe de souffrance aujourd’hui). On suggère que dans la bande dessinée, il a essayé d’abandonner son surnom, qu’il déteste, cependant définitivement devenu célèbre avec sa carrière criminelle. Il a d’ailleurs profité de cette popularité avec le « Iceberg Lounge », sa discothèque dans Gotham City.

Contrairement à la plupart des méchants de Batman, le Pingouin sait ce qu’il fait et est parfaitement sain d’esprit. Cet élément permet de maintenir une relation unique avec son ennemi juré, Batman. Cela est prolongé dans la situation actuelle avec Pingouin lorsqu’il cesse son implication directe dans le crime, mais plutôt la gestion d’une boîte de nuit qui est fréquentée par la pègre. À ce titre, il est une excellente source d’information sur la criminalité. Ainsi, Batman tolère à contrecœur ses opérations. Toutefois, l’esprit d’entreprise de Pingouin est souvent basé sur le vol de biens ou l’organisation au début permissions pour les détenus criminels anciens collaborateurs – pour une lourde taxe, bien entendu. Ainsi, au cours de l’histoire No Man’s Land, lorsque Gotham City est pratiquement rasée par un tremblement de terre, il reste derrière quand le gouvernement des États-Unis s’arrête et que le blocus de la ville est ordonné. Il devient l’un des acteurs majeurs dans la plupart des quartiers de la ville laissé à l’abandon, en utilisant ses relations à profit. Une de ces connexions est découvert avec Lex Luthor et son entreprise, LexCorp.

Dans la série télévisée The Batman, Le Pingouin est plus jeune. Il est toujours accompagné de deux kimono girls, deux jeunes filles spécialistes en combats asiatiques qui donnent du fil à retordre à Batman.

Dans Batman, le défi réalisé par Tim Burton, le Pingouin est enfant unique de la riche famille Cobblepot. Il est né difforme, affublé d’un nez crochu semblable à un bec, de mains triffides et d’un petit corps trapu, le bébé nommé alors Oswald Cobblepot fut abandonné. Ses parents jetèrent son landau dans une rivière conduisant aux égouts de Gotham City. Il se retrouva entraîné dans le Zoo de Gotham et passa son enfance parmi les manchots avant d’être adopté par le gérant d’un cirque ambulant. Il y travailla comme « attraction » sous le nom d’Aquatique, l’oiseau-enfant.

Dans le jeu vidéo Batman: Arkham City, le Pingouin est un criminel se définissant comme un « collectionneur », s’étant approprié le muséum d’histoire naturelle de Gotham City pour y entreposer ses trophées (différents objets appartenant aux criminels de Gotham). Il cultive également les inimitiés avec le Joker, Victor Zsasz, Mister Freeze (qu’il a capturé et enfermé sans son armure pour lui dérober son fusil lance-glace), Bruce Wayne et Batman. Il collabore avec Hugo Strange, le directeur d’Arkham City qui lui fournit armes et renseignements. Batman doit l’affronter pour libérer Freeze, mais le criminel le met face à Solomon Grundy, le colosse immortel qui était enfermé dans les fondations de l’Iceberg Lounge au moment de sa réouverture dans la cité.

C’est un être cruel qui porte un chapeau haut de forme, monocle à l’œil droit et porte-cigarette en guise d’accoutrement, utilise des parapluies truffés de gadgets électronique pour commettre ses crimes.

La personnalité du Pingouin est une des plus complexes de la série de Batman : même si on le considère comme un être infâme et cruel, toute sa vie il a été la victime de moqueries et de railleries et s’est refermé sur lui-même.

Il apparaît dans plusieurs épisodes de Batman la série animée avec un design proche du film de Burton mais une personnalité plus aristocratique. Il reprend un look plus classique dans la série-suite The New Batman Adventures mais s’avère plus dangereux grâce à sa façade d’honnête homme d’affaires. Il est doublé en anglais par Paul Williams et en français par Philippe Peythieu.

Son nom provient d’une erreur de traduction, penguin se traduisant normalement par manchot. Son surnom provient de son accoutrement, qui rappelle celui des manchots.

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Bibliographie du Kangourou

Posté par othoharmonie le 24 mai 2014

Les kangourous de Pierre Darmangeat Les kangourous
Auteur : Pierre Darmangeat 

La découverte par l’image et par le récit d’un animal fascinant : description, habitat, alimentation, comportement, reproduction. De superbes photographies pour voir les animaux au cœur de leurs activités. Un portfolio en début d’ouvrage pour suivre le fil de leur comportement.

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Le kangourou de Stéphanie Ledu Le kangourou
Auteur : Stéphanie Ledu 

Bonk ! Bonk ! Un drôle d’animal bondit dans le désert rouge, comme un homme avec les pieds attachés. C’est le kangourou roux, le plus grand des marsupiaux. Dans la poche de maman, le petit est bien à l’abri. Ce géant paisible est la mascotte de l’Australie mais, accusé de brouter l’herbe des moutons, il est aussi chassé sans pitié…

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L'ivresse du kangourou et autres histoires du bush par Cook

Kenneth Cook

ISBN : 2290042447 
Éditeur : J’ai Lu (2013) 

Note moyenne : 3.57/5 (sur 61 notes)Ajouter à mes livres

Résumé :

« Il y eut une longue pause, durant laquelle Benny émit de petits bruits de bouche compatissants, et enfin le kangourou ouvrit ses deux yeux injectés de sang. Je vous jure qu’à cet instant, il a grimacé… Puis il bondit soudain par-dessus la palissade et partit comme un bolide vers la brasserie. »
 
Que faire face à un kangourou qui a pris goût à la bière ? Peut-être pas le poursuivre à travers toute la ville pour le mettre en état d’arrestation… sauf chez Kenneth Cook dont les mésaventures trouvent toujours une issue aussi hilarante qu’absurde. Une simple partie de voile dans la baie de Sydney, un séjour forcé dans une cabane en compagnie d’un rat, la présence 
d’inoffensifs lézards à bord d’un avion, tout devient homérique! 

 

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Anatomie de l’hippopotame

Posté par othoharmonie le 9 avril 2014

 

 

Hippo-CyprusPour les protéger encore plus du Soleil, comme pour les autres hippopotames, leur peau sécrète une sorte d’écran solaire naturel de couleur rougeâtre appelée parfois « sueur de sang », mais ce n’est en réalité ni du sang, ni de la sueur. D’abord incolore, elle vire à l’orangé-rouge au bout de quelques minutes, et devient finalement marron.

Deux pigments différents et extrêmement acides ont été identifiés dans les sécrétions, un rouge et un orangé. Le pigment rouge est l’acide hipposudorique et le pigment orangé, l’acide norhipposudorique. On a découvert que le pigment rouge inhibe la croissance des bactéries pathogènes, ce qui laisse à croire que la sécrétion a un effet antibiotique. L’absorption de la lumière par ces deux pigments est maximale dans la gamme ultraviolette, ce qui équivaut à l’effet d’un écran solaire. Comme les hippopotames sécrètent ces pigments partout dans le monde, il ne semble pas que ce soit leur alimentation qui en soit la source. Au lieu de cela les animaux peuvent synthétiser les pigments à partir de précurseurs comme la tyrosine qui est un acide aminé.

Comportement

Les comportements observés pour les deux espèces vivantes sont différents. L’hippopotame commun ou amphibie vit en grands groupes dominés par un mâle polygame et irascible, tandis que les hippopotames nains vivent en couples ou en très petits groupes. Les hippopotames amphibies passent la journée dans l’eau pour se protéger du soleil, tandis que les hippopotames nains passent la journée, cachés en forêt, dans les marais voire dans des terriers.

L’accouplement de l’hippopotame commun se passe dans l’eau. La femelle est alors complètement immergée, seules ses narines sortent de l’eau. Comparativement aux adultes, le jeune est minuscule à la naissance : 30 kg pour 40 cm de long. La mère fait près de deux tonnes. La croissance est très rapide. À un an, le jeune pèse déjà 500 kg. En cas de naissance de gémellité, seul l’un des jeunes est nourri.

Alimentation

En journée, l’hippopotame se nourrit d’herbe et de graminées à proximité des berges. La nuit tombée, il s’éloigne des berges pour rejoindre des pâturages par des sentiers précis, parcourant pour cela jusqu’à10 km. Il ne se sert pas de ses dents, pour couper l’herbe, mais la cueille avec ses lèvres. Pendant sa quête de nourriture, il arrive parfois qu’il pénètre dans des plantations, occasionnant alors d’énormes dégâts. Il consomme 40 kg de matières végétales par jour. Lors des périodes où les herbes viennent à manquer ils peuvent sans problème se nourrir de viande, ces animaux étant des charognards occasionnels. Il est très rare de voir un hippopotame hors de l’eau la journée. On peut le voir dans une vidéo produite par la BBC.

Bien qu’il soit herbivore, c’est l’animal le plus dangereux d’Afrique. Il protège férocement son territoire, celui-ci étant la cause de la plupart des attaques sur les humains.

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Communiqué – L’hippopotame Aldo

Posté par othoharmonie le 23 mars 2014

 

 sauvé par la Fondation 30 Millions d’Amis

ISSU du site d’origine … http://www.30millionsdamis.fr/

290px-Hippopotamus_gorgops_eAldo, l’hippopotame de 13 ans – saisi dans un cirque itinérant – vient de s’envoler pour l’Afrique du Sud. Ce sauvetage, réalisé en partenariat avec la Fondation Assistance aux Animaux, est entièrement financé par la Fondation 30 Millions d’Amis.

Soustrait au Cirque de Venise mardi 4 décembre dans les Bouches-du-Rhône (13) par la Fondation 30 Millions d’Amis – en présence de l’AFP (Agence France Presse), TF1, France 3,M6La provence, RTL, France Bleu - l’hippopotame Aldo vient de s’envoler pour l’Afrique du Sud jeudi 6 décembre, par le vol cargo KLM n°591.

Il est accompagné par un vétérinaire spécialiste des animaux exotiques, spécialement mandaté par la Fondation 30 Millions d’Amis.

Destination Johannesbourg, qu’il devrait atteindre vers 21h30 heure locale après plusieurs heures de vol.

Pour l’accueillir sur place, une équipe de la Fondation 30 Millions d’Amis et les soigneurs de la réserve de Sanwild Wildlife. Située au nord est de Johannesbourg, cette réserve hébergera ce nouveau pensionnaire et le réhabilitera à la semi-liberté.

Né en captivité le 11 mars 1995 au Parc Zoologique de Maubeuge (59),  Aldo, à été vendu légalement un an plus tard au Cirque de Venise. Son propriétaire, Monsieur Landri, directeur du cirque itinérant, détenait cet animal depuis 12 ans dans des conditions telles, que le certificat de capacité – nécessaire pour détenir un hippopotame en toute légalité – ne lui a jamais été accordé par la Préfecture du Gard (département dont dépend son établissement).

Monsieur Landri a été reconnu coupable de détention illicite d’une espèce non domestique protégée par la CITES, et c’est sous la contrainte d’une injonction du TGI de Valence qu’il a accepté de se séparer de l’animal, dans l’attente du jugement définitif d’un procès actuellement en cours à son encontre.

 

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La roue du paon

Posté par othoharmonie le 22 février 2014

 

La roue du paon dans PAON 250px-Pfau_imponierendLes oiseaux très voyants paradent volontiers pour séduire leur partenaire ou écarter les rivaux.

Le paon mâle « fait la roue » pour séduire les femelles lors de sa parade nuptiale. Il étale en éventail les longues plumes de sa queue, puis tourne sur lui même en les agitant pour faire admirer sa parure.

Dans la plupart des espèces animales la parade nuptiale a lieu immédiatement avant et pendant, voire un peu après l’accouplement. Il s’agit d’un ensemble de comportements plus ou moins stéréotypés propres à chaque espèce (mais dont les détails peuvent ou non varier d’un individu à l’autre). Souvent cela implique une parade consistant à exhiber des caractères sexuels secondaires, à émettre des signaux spéciaux (bruits vocaux ou non, lumière) ou encore à adopter des comportements spécifiques (certains oiseaux offrent des objets brillants à leurs femelles, par exemple).

La parade nuptiale augmente la disponibilité à l’accouplement parce qu’au cours de la parade nuptiale la motivation sexuelle augmente. Parallèlement, la parade nuptiale diminue l’agressivité entre les partenaires. Les parades nuptiales consistent en général en un mélange d’actions liées aux comportements de procréation et d’actions liées aux comportements d’attaque et de fuite.

On appelle parade nuptiale aviaire l’ensemble des comportements ritualisés précédant la formation du couple chez les oiseaux. Les parades nuptiales chez cette classe d’animaux sont souvent particulièrement complexes.

Ces comportements, extrêmement variés, tiennent lieu de signes préparatoires à l’accouplement et jouent différents rôles. Ces signes peuvent se manifester de façon sonore (vocaux ou non) ou visuel. Ils peuvent se manifester par des voltiges, des danses au sol, des mouvements particuliers du corps, une exhibition particulière du plumage. Chez certaines espèces, la parade nuptiale s’accompagne de modifications morphologiques ou anatomiques du corps qui constituent des caractères sexuels secondaires. Les manifestations de la parade nuptiale chez les oiseaux varient tellement qu’il n’est pas possible de faire ressortir de traits communs pour l’ensemble mis à part les trois principales fonctions qu’elle remplit :

  • La parade assure que ce sont des individus de la même espèce qui s’accoupleront. L’accouplement entre espèces différentes, lorsqu’il est fécond, produit souvent des hybrides stériles ou qui ont une capacité de survie et de reproduction moins élevées. Le mâle et la femelle se reconnaissent comme étant de la même espèce par les caractéristiques de leur parade.
  • La parade indique le sexe, l’état de reproduction et le niveau de motivation sexuelle du partenaire.
  • La parade stimule et synchronise le comportement reproducteur des partenaires. C’est probablement pour cette raison que des espèces comme la Sittelle à poitrine blanche et la Bernache du Canada, des espèces qui s’accouplent pour la vie, exécutent toujours une parade nuptiale avant de se reproduire.

Une méta-analyse montre que les oiseaux femelles investissent davantage dans la reproduction (en termes de taille et de nombre d’œufs ou de l’approvisionnement en nourriture) lorsque la parade est assurée par un mâle plus attractif mais cette stratégie reproductive est à nuancer, la femelle d’espèces pratiquant le soin biparental a tendance principalement à augmenter le nombre d’œufs, celle d’espèces dont seule la femelle prend soin des petits pond des œufs plus gros mais pas plus nombreux, ce qui reflète des coûts et bénéfices différents selon les contextes.

La parade nuptiale la plus communément observée est sans doute celle du Pigeon biset, en ville dans les parcs urbains, au sol ou sur la corniche d’un édifice. Le mâle roucoule, le jabot gonflé, la queue étalée, en tournant sur lui-même et autour de la femelle, répétant les courbettes. 

vidéo : http://youtu.be/NCUSmLsstP4

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Charles Darwin et sa théorie de l’évolution ne comprenaient pas l’existence des paons. En effet, d’après les théories de Darwin, un tel animal, très voyant, aux couleurs extravagantes, aux cris si aisément reconnaissables et perceptibles, et courant aussi lentement, aurait dû disparaître depuis longtemps parce qu’il était mal adaptée à son environnement. Charles Darwin disait lui-même que les paons étaient son cauchemar. Darwin soutenait la théorie de la sélection sexuelle : évolution d’un attribut sexuel apparu au départ de façon arbitraire. Amotz Zahavi l’explique dans le cadre de la théorie de l’évolution par une théorie appelée théorie du handicap. De son côté, Ronald Aylmer Fisher, fait de la traîne du mâle est un exemple classique d’emballement fisherien, parce que son développement ne donne aucun avantage à part d’attirer les paonnes.

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La Communication animale

Posté par othoharmonie le 16 janvier 2014

Tout être vivant est composé d’un Esprit (ou âme) et d’un corps ou plus exactement de plusieurs corps, du plus tangible et matériel, celui que nous terriens sommes capables de voir, de toucher et de sentir, au plus subtil.

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Les animaux ne sont pas différents des humains, quand à cette organisation. C’est pourquoi, il nous est possible de communiquer avec eux, avec la voix du cœur ou, d’âme à âme. Certains diront télépathie… Qu’importe le vocabulaire, les faits sont là : nous sommes capables de communiquer avec les animaux, comme avec les autres humains, en utilisant cette faculté enfouie au fond de chacun de nous, qu’est la médiumnité.

Bien entendu, tout comme pour l’utilisation d’une langue autre que notre langue maternelle, certain seront « plus doués que d’autres » ou du moins, auront des connaissances acquises antérieurement, qu’ils auront su faire « remonter à la surface ». C’est pour cela que, si nous avons tous des facultés médiumniques nous permettant de communiquer d’âme à âme avec d’autres êtres du monde humain ou animal, ces facultés faisant parties de nos « bagages » qui nous suivent de vies en vies, peuvent être de niveaux très différents, en fonction de notre propre évolution.

A la naissance, ces acquis de connaissances sont entièrement disponibles, c’est pourquoi nous pouvons constater chez de jeunes enfants de très nombreux cas de médiumnité, sous différentes formes. Par contre, en entrant de plain-pied dans la vie par l’apprentissage des règles régissant notre vie d’humain, ils perdent en quelques années l’utilisation de ces facultés naturelles, en les recouvrant du voile de la socialisation…

Ces facultés ne sont pas perdues mais, enfouies au fond de chaque être, comme s’il s’agissait d’un sujet tabou qu’il est convenable d’oublier. En conclusion nous avons tous, peu ou prou, des facultés de communications avec d’autres êtres. Il nous appartient de les découvrir en nous et de les développer, tout comme pour l’usage d’une langue étrangère.

Par contre les animaux, eux, ne perdent pas l’usage de ces facultés et faisant parties intégrantes de leur processus d’évolution, ils les utilisent en permanence, entre eux et pour nous parler, ou plutôt à notre âme, même si nous n’en sommes pas toujours conscients, à moins d’en prendre conscience et d’y prêter attention.

Sans nous en rendre compte, nous communiquons beaucoup plus que nous le pensons avec nos animaux. Comment cela ? Par la pensée – ou télépathie pour certains – tout simplement. Qui n’a pas déjà constaté que curieusement, lorsqu’il devait conduire son animal de compagnie (chat, chien…) chez le vétérinaire, celui-ci se cachait ou, bien sa peur, son appréhension le faisait uriner partout… Tout simplement, il avait capté le message que nous lui avions délivré par la pensée : «viens, nous avons rendez-vous chez le vétérinaire pour…». Aussi, si une telle visite s’avère nécessaire, il est important de lui en parler, tout simplement par la pensée, afin de le sécuriser, que c’est pour son bien, pour le soigner… que nous devons consulter le vétérinaire…

Comment nous parlent-ils ?

Comme précisé ci-dessus, par le langage de l’âme. Cette communication peut être matérialisée pour nous, de différentes façons : elle peut prendre la forme d’image, de sensations, d’émotions, d’intuitions… mais aussi de paroles qui peuvent résonner au fond de nous. Certains reçoivent même ces communications 

Le corbeau intelligent

au moyen de la psychographie ou, écriture automatique. En fait, tout comme nous, les animaux sont des êtres en cours d’évolution et, si leur route vient à croiser la nôtre, de façon marquée, ce n’est pas par hasard !

Si l’on accepte ce précepte, il ne nous reste plus qu’à ouvrir notre cœur et nos sens à leurs tentatives de communication, et de commencer à recevoir ce qu’ils veulent nous transmettre comme information. La communication animale nous permet non seulement d’entrer en contact avec les animaux, mais également de véritablement dialoguer avec eux. Du fait de la spécificité de la communication animale qui implique de communiquer d’âme à âme, nous avons la possibilité si l’animal le veut bien, de dialoguer avec lui à un niveau psychique et intellectuel très profond et sincère, car l’animal ne porte pas de masque comme nous le faisons tous, pour « tenir notre place dans la société ».

Le corbeau intelligent - Un corbeau intelligent observe, étudie, les habitudes et comportements des humains, afin de bénéficier de leur aide facilement. Dans ce vidéo, il utilise les voitures pour casser ses noix. Il les laisse tomber sur la route et les roues des voitures font le travail. Pour plus de sécurité il utilise le passage piéton

Pourquoi communiquer avec les animaux ?

Pour les mêmes raisons que nous communiquons avec d’autres humains ! Ces êtres qui sont à un autre état d’évolution que nous, ont certainement beaucoup plus à nous apprendre que nous pouvons l’imaginer et, sont tout à fait disposés à nous aider, même si la plupart du temps, nous les considérons comme des inférieurs…

Qui n’a pas entendu parler de la thérapie animale, où des animaux aident des humains à guérir des dysfonctionnements comportementaux, des stress, des traumatismes récents ou anciens… Pour beaucoup d’entre-nous, un animal « domestique » est un compagnon… mais en fait, il est beaucoup plus que cela…

Ils ont également besoins de nous pour avancer dans leur cheminement. C’est pour cela que la communication animale devient très importante, car elle nous permet, par le dialogue devenu possible, de nous aider mutuellement, les animaux et nous, les humains, dans notre évolution.

Que peut-on attendre d’une communication animale ?

Une communication animale peut s’avérer très concrète : nombreux sont les exemples où l’animal à clairement indiqué, lors l’une communication, le mal dont il souffre : allergies, douleurs, pourquoi il urine partout… ce qui a pu être vérifié par la suite par un thérapeute soignant l’animal. Les animaux, tels des éponges, tentent d’absorber nos maux, notre mal être, car ils font tout leur possible pour que nous soyons toujours sans douleurs physique ou mentale. Ils peuvent même aller jusqu’à mourir pour nous aider. Aussi, lorsque vous constatez un problème chez un animal qui vous est proche, posez-vous la question de savoir si le problème n’est pas le vôtre, qu’il essaie de vous soustraire. Dans ce cas, dites-lui que vous allez faire ce qu’il faut pour régler votre problème et, vous verrez qu’il ira très vite beaucoup mieux.

Mais il peut aussi nous apporter l’explication, le conseil dont nous avons besoin pour notre cheminement ou tout simplement pour le déroulement harmonieux de notre quotidien. Nous devrions considérer les animaux plus comme des partenaires de vie que comme des esclaves de nos caprices ou de la nourriture en développement et notre évolution réciproque en bénéficierait.

Quel est le rôle du communicateur animal ?

images (17)Il est important d’être bien conscient que la personne qui communique avec l’animal, n’est qu’un interprète, un intermédiaire… un médium entre l’animal et le destinataire final de la communication et, que son rôle consiste seulement à retransmettre le plus fidèlement possible les éléments de la communication que l’animal lui transmet.

Donc, le communicateur animal est en fait un facilitateur, entre l’animal et celui qui désire communiquer avec lui ou, qui est destinataire d’un message de l’animal. Le rôle du communicateur est très délicat, car il se doit de capter et de retransmettre l’intégralité du message de l’animal, sans le déformer ou tout simplement, sans le “colorer” involontairement par sa propre sensibilité, sa propre évolution, ses propres croyances.

Pour assurer une bonne communication, il doit s’efforcer de rester neutre tout au long de la communication et, en se faisant confiance, laisser des émotions et états d’âme de côté.

Jean-Paul Thouny
Thérapeute énergéticien
Courriel : jean-paul@thouny fr
www.jean-paul.thouny.fr

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Tortue luth dans la culture

Posté par othoharmonie le 8 janvier 2014

 

Tortue luth dans la culture dans TORTUE 220px-Hans_Holbein_d._J._030La forme particulière de la carapace de la tortue Luth a influencé l’art populaire de certaines civilisations. Ainsi, les indiens Seri, en Californie, pensent que le monde avait commencé son développement sur le dos d’une tortue Luth géante. Par coutume, ils peignent les squelettes des tortues Luth retrouvées mortes. De même, dans la mythologie romaine, Mercure se serait servi d’une carapace de tortue Luth méditerranéenne comme caisse de résonance pour sa lyre mythique, créant ainsi le luth. Les Romains possédaient d’ailleurs une lyre particulière nommée la testudo (tortue). On retrouve également un instrument dont la légende de la création est ressemblante, dans la culture indienne : la catch’hapi (tortue, aujourd’hui nommé vinâ, et nommé en français luth indien).

 

La tortue Luth est un animal emblématique parmi les tortues marines et son image est souvent utilisée :

  • Le timbre commémoratif français le plus vendu de 2002 est celui la représentant (0 41 €) ; il s’est écoulé à 19,95 millions d’exemplaires. Il est émis dans le cadre de la série annuelle Nature de France et est dessiné par Christian Broutin.
  • Elle fait une apparition dans le jeu vidéo Sea Life Park Empir (à débloquer) et dans l’add-on du jeu vidéo Zoo Tycoon 2: Marine Mania (elle fait partie des 20 nouveaux animaux ajoutés dans ce supplément, parmi lesquels il n’y a que deux tortues, l’autre étant la tortue verte).

200px-Eretmochelys_imbricata_Haeckel

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