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Le crapaud et son Bestiaire

Posté par othoharmonie le 12 décembre 2012

 

 Jamais à court d’imagination, en ce qui concernait l’incarnation du Malin sur terre ou en mer, l’homme a donné bon nombre de visages au diable.

C’est à travers religion et mythologie, que l’homme utilisa l’animal pour exprimer sa peur, ses fantasmes, son côté sombre ou encore son dévouement envers la religion.
Chaque animal a, un jour été considéré comme incarnation du Malin et traîné en justice ! Si, siiii!
On a retrouvé des preuves de procès où on jugeait des animaux (bien qu’on ne jugeait pas directement l’animal lui-même, mais bien le démon qui sommeillait en lui).

Et le crapaud a longtemps fait partie de ces animaux maudits.

Le crapaud et son Bestiaire dans GRENOUILLE crapaud3-300x225

Cette chose grosse, moche, visqueuse, baveuse, brune et remplie de pustules pouvait atteindre les 12cm de long et vivre jusqu’à 35 ans !
Considéré comme un animal diabolique, le crapaud aimait à se balader non loin des marécages et des espaces boueux et humides.
Ce qui ne lui donne pas fière réputation.

Son nom proviendrait du vieux français, signifiant « ordure ». Charmant ! (ou prince charmant, à qui veut tenter de l’embrasser !).

Les superstitions que l’on attribue à cette petite bête ont prit une grande ampleur au Moyen-âge.
C’est alors que bave de crapaud, œil de crapaud, pustules de crapaud,… sont autant de noms que l’on utilise pour parler des ingrédients de potions de sorcières.
Et si, par malheur, un crapaud se baladait joyeusement autour de votre maison, vous étiez alors immédiatement considéré comme sorcier(ère). Il n’en fallait pas plus pour que tout le village en soit convaincu.

Mais le crapaud était aussi un symbole de luxure, parce qu’il est « laid » comme elle, disait-on.
Qui plus est, le crapaud était utilisé dans les philtres d’amour des sorciers !

Evidemment tout ce qui fait peur est intriguant. Voilà aussi pourquoi, l’on prétendait que, si un crapaud croisait le chemin d’un couple nouvellement marié, leur bonheur était assuré.

Allier crapaud et femme allait un peu de soi, heureusement pas en comparaison de sa beauté ! Mais d’un point de vue fécondité. Le crapaud était déjà, au temps des Egyptiens, un symbole de vie et de nombre (comparaison à l’hiéroglyphe du têtard représentant le chiffre 111000).
Peut-être que ce mélange de peur et d’espoir ont fait de cette bête un symbole à part entière et est devenu une icône, une image pour faire passer le message de l’attente du prince charmant pour fonder une famille nombreuse.
Ainsi on en revient au péché de la luxure que le crapaud représente. Les enfants ne se font pas tout seul… ainsi l’Eglise faisait de ce symbole le mal, tandis que pour la femme, il devenait une forme d’espoir.

Pour conclure, il n’est pas rare de trouver une symbolique du crapaud dans diverses civilisations.

Ainsi, à défaut d’être porteur de joie et fécondité en Egypte, porteur de malheur mais aussi d’espoir par chez nous, résurrection et immortalité en Chine ou encore pouvoir et domination chez les indiens de Colombie, le crapaud reste un animal pataud que vous ne regarderez plus de la même façon.

GIFS  GRENOUILLE
Sources :
http://www.dark-stories.com/superstition/animaux.htm
http://www.dinosoria.com/animal_diable.htm

http://www.dinosoria.com/crapaud.htm

http://www.sovet.nom.fr/maite_crapaud_feu.htm

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Domestication ancienne du chat

Posté par othoharmonie le 30 novembre 2012

 

Il existe un doute quant à la domesticité du chat sur ce qui l’a conduit à devenir aujourd’hui l’un des compagnons favoris de l’homme, comptant ainsi au rang du petit nombre d’animaux qui ont le privilège de vivre à l’intérieur des maisons.

Le mystère qui entoure le chat vient autant des superstitions et mythes sur les félins que de la personnalité indépendante de cet animal parfois difficile à comprendre…

Domestication ancienne du chat dans CHAT chats-00031Le chat, contrairement aux autres animaux domestiques, a choisi de lui-même de rester aux côtés des humains. Il n’a pas été domestiqué de manière sélective.

Des spécialistes estiment que les premiers chats ont été probablement attirés vers les villages et les camps d’humains depuis leurs forêts natales, en raison du nombre de rongeurs et autres petits animaux de proie qui étaient attirés par les habitations humaines.

Ces chats, encore sauvages, seraient progressivement devenus plus « calmes et détendus » dans l’environnement humain. Les chatons nés dans les villages auraient été habitués dès leur naissance au contact humain ou, tout au moins, à la présence humaine. Une fois que les hommes comprirent la formidable aptitude du chat à maîtriser la prolifération des rongeurs, leur avenir était tracé : ils étaient là pour rester…

Différentes indications archéologiques montrent que les relations humain-chat ont été continues depuis des milliers d’années. Sur les sites de sépultures isolées, dans les îles de la Méditerranée, on a ainsi trouvé des squelettes de chats, souris et humains, tous retrouvés dans le même lieu !

Si les souris ont pu atteindre l’île en se cachant dans les paquets de nourriture et d’autres fournitures, la seule manière qui rend plausible la présence de chats sur ces mêmes îles est qu’ils aient été amenés sur l’île par les marins et les colons. Il est probable que ces îles éloignées eussent été littéralement envahies de rongeurs sans la présence de ces chats importés.

La première culture à domestiquer et à transformer les chats en compagnon d’intérieur a été la civilisation égyptienne. Ce processus commença il y a près de 4000 ans. Les fermiers et commerçants égyptiens nourrirent alors les chats pour les inciter à rester à proximité, contrôlant ainsi par ce biais la population de rongeurs dans les surfaces de stockage de nourriture.

À partir de ce timide début de domestication, le chat atteignit bientôt un pic d’importance dans la culture des Égyptiens.

On les adorait alors  en tant qu’incarnation terrestre des dieux et déesses de la chasse et de la fertilité. Les chats étaient libres de circuler parmi les habitations et un site de sépulture sacré leur était même consacré, le Temple à Bubastis, où les chats étaient momifiés et conservés selon la coutume de ces temps anciens. La mort d’un chat dans une maison mettait toute la  famille en deuil.

Des lois interdisant la mise à mort des chats sous peine de mort sont restées en vigueur pendant plusieurs centaines d’années dans les villes égyptiennes. Les chats africains étaient également domestiqués et traités avec révérence et respect de par leur valeur symbolique.

Les chats étaient également utilisés comme monnaie d’échange entre différentes cultures. À l’origine ils étaient les animaux de compagnie et compagnons des seuls commerçants les plus riches.

En raison de la grande capacité de reproduction des chats, cette valeur d’animal symbole de richesse n’a pas perduré puisque le nombre de chats a rapidement augmenté dans de nombreux ports et villes de l’hinterland jusqu’à ce qu’ils deviennent une nuisance pour la population humaine.

chats-00032 dans CHATAujourd’hui encore, plusieurs villes dans du monde ont toujours des problèmes avec l’énorme population de chats sauvages qui s’y sont installés.

L’élevage sélectif de chats pour produire des races différentes et reconnaissables devint fréquent à l’époque moderne. Cependant, la grande majorité des chats domestiques de la terre ne sont pas de race pure, seuls 5 % de la population domestique totale appartient à une race reconnue. Les autres chats sauvages ou domestiques sont généralement classés en deux catégories, les chats à poils courts domestiques et les chats à longs poils domestiques.

chats

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Lynx et Mythologie européenne

Posté par othoharmonie le 5 août 2012

Lynx et Mythologie européenne dans LYNX 220px-Lynx_pardinus_bones%2C_Murcia_20051127Le Lynx boréal est quasiment absent des mythologies européennes ; toutefois, il a fait l’objet de nombreuses superstitions colportées dans les bestiaires. Le lynx apparaît comme un loup aux taches de panthère, dont la femelle ne peut enfanter qu’une seule fois.

Une autre superstition veut que le lynx ait de bons yeux. Cette croyance est née d’une confusion avec l’argonaute Lyncée qui possédait une vision perçante. On pensait également que les yeux brillants du lynx éclairaient la route et pouvaient rendre aveugle tant la lumière était intense. Ses yeux étincelants avaient prétendument la faculté de voir à travers les murs. La légende du loup-cervier raconte que le lynx peut se transformer en loup pour se nourrir de cervelle humaine.

L’urine de lynx avait la propriété de se solidifier pour former une pierre précieuse rouge, le lyncurium, lyncurius ou lapis lyncurius. Afin de cacher cette pierre et par jalousie, le lynx recouvre son urine de terre. La pierre fabuleuse est capable de soigner l’ictère et de faire disparaître les calculs de la vessie. Selon Theophrastus (Ve siècle av. J.-C.), la pierre attire à elle la paille, les copeaux de bois, le cuivre et le fer ; elle est de meilleure qualité si elle provient d’individus sauvages et masculins. Bien 220px-Prehistoire---Photo-detail-plaquette-Madeleine dans LYNXque personne n’ait jamais vu cette pierre fabuleuse, les écrits de Theophrastus seront repris par plusieurs auteurs classiques comme Ovide (Ier siècle), Pline l’Ancien (Ier siècle) et Isidore de Séville (VIIe siècle) jusqu’au XVIIe siècle où il disparaît progressivement des lapidaires, sans que les croyances de Theophrastus ne soient jamais remises en doute.

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L’Escargot comme panacée…

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2012

 

Les écrits de l’Antiquité dévoilent de multiples utilisations des animaux en général, et des escargots en particulier à des fins thérapeutiques. L’animal entier ou en partie est présenté comme possédant des propriétés aussi diverses qu’étonnantes, associées à des recommandations qui semblent plus proches de la superstition que de réelles observations empiriques.

 Ainsi Pline rapporte que : « Les écrouelles des femmes se guérissent à l’aide de vieux limaçons très desséchés et pelés. Les petits grains sablonneux des cornes de limaçon dissipent à l’instant les rages de dents. »

 Ou encore qu’ « il faut ordonner aux malades souffrant de maux d’estomac des escargots sur lesquels on a jeté un bouillon et que l’on fait griller sur des charbons ; on les prend dans du vin ou du garum. 

 Les escargots d’Afrique sont les meilleurs ; mais ils doivent être préparés en nombre impair.

L'Escargot comme panacée... dans ESCARGOT 75321011

Ceux qui crachent le sang se trouvent bien d’en prendre en boisson, notamment ceux du Cap soleil, ceux de Sicile étant plus petits. Les toux rhumatismales cèdent aussi à l’usage des limaçons crus, broyés dans trois cyathes d’eau chaude.  Il est ordonné de faire manger des limaçons à ceux qui sont sujets aux évanouissements, aux vertiges, aux accès de folie. A cet effet, on les broie dans leurs coquilles et on les chauffe dans trois cyathes de vin.

 La cendre des limaçons cuits en tisane guérit les maux de côté et ceux des lombes. Le flux de ventre cesse instantanément par la prise d’escargots calcinés vivants.

 On prescrit dans le cas de chute d’un des testicules, de la bave de limaçon.

La chair de milan gardée et broyée prévient la goutte, qui cède à la fiente de pigeon, de belette, de limaçon.

 On remédie encore à l’épilepsie en frottant le malade avec des cendres de limaçon. »

« La terre qui s’attache au limaçon, ou celui-ci dépouillé de sa coquille arrête le sang nasal.

Les flèches, les traits, qu’il s’agit d’extraire du corps, sont attirés extérieurement par l’application d’un rat, d’un lézard, coupés en deux. Les limaçons qui s’attachent par groupes aux feuilles des arbres sont pilés, ainsi que les escargots avec leurs coquilles, et appliqués dans le même but sur la plaie.

 Les escargots en aliment accélèrent aussi les couches, et appliqués avec du savon, ils aident à la conception, et mélangés à de l’amidon et à de la gomme adragante, ils arrêtent les pertes blanches.

 Ils rétablissent, incorporés à de la moelle de cerf, les renversements de la matrice et dissipent, broyés dans leurs coquilles, le gonflement de l’utérus. 

La bave des limaçons régularise les poils des paupières des enfants, et les petites cornes de cet animal facilitent la dentition. »  

 On notera que parmi tous ces emplois, certains, notamment celui contre la toux, vont s’affirmer et révéler de réelles propriétés thérapeutiques plusieurs siècles plus tard. Mais cela signifie-t-il que ces propriétés avaient vraiment été observées après la prise de limaçons crus et broyés dans l’eau chaude? Nous ne pouvons, de toute évidence, l’affirmer.

 D’autres personnages de l’Antiquité font état de l’utilisation de l’escargot : Hippocrate recommande le mucus de limaçon contre la protocèle. Celse considère l’escargot cru et pilé avec sa coquille comme cicatrisant ; bouilli il aurait des propriétés émollientes.  

Au IVe siècle, Ambroise, évêque de Milan, prétend que cet animal possède la connaissance instinctive de certains remèdes : « L’escargot, nourri des viscères du serpent, lorsqu’il se rend compte que le venin le pénètre, se soigne par l’origan et, quand il est plongé dans des bourbiers marécageux, il sait trouver l’antidote et connaît le pouvoir des herbes qui sauvent. »

 

http://www.ordre.pharmacien.fr  - Documents de référence – Histoire et art pharmaceutique  

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Les Tombes à escargots

Posté par othoharmonie le 7 juillet 2012

 

Par M. Lionel Bonnemère.

A plusieurs reprises, M.Lionel Bonne mère a déjà eu l’honneur d’entretenir la Société au sujet de tombes curieuses qu’on trouve assez fréquemment dans le département de Maine-et-Loire. Elles sont rondes et creusées dans les puissantes assises de tuf qui, sur la rive gauche du grand fleuve, comprend presque partout le sous-sol de l’arrondissement de Saumur.

 La tombe de l'escargot blessé dont j'avais envoyé la photo ?D’une manière générale on peut dire qu’elles affectent la forme et les dimensions d’une barrique. Je ne reviendrai pas sur leur description. On la trouvera dans nos Bulletins. Je veux seulement indiquer un moyen bien simple pour reconnaître à quelle religion appartenaient les hommes dont la dépouille mortelle leur avait été confiée. J’ai dit qu’il fallait les faire remonter à la fin de l’Empire romain et même au commencement des temps mérovingiens. Des fouilles plus récentes n’ont point modifié mon opinion à cet égard. A mon avis, les sépultures païennes sont reconnaissables aux rares objets qu’on y rencontre et qui forment un très pauvre mobilier funéraire.

 Les tombes chrétiennes ne renferment que les os du mort et d’assez nombreuses coquilles d’escargots. C’est sur elles que je veux appeler l’attention bienveillante de mes collègues.

Les premiers chrétiens, toujours en quête de symboles, prirent l’escargot pour figurer l’immortalité de l’âme. Ce mollusque, et surtout celle de ses variétés qui est connue sous le nom d’Hélix pomatia et qui est si abondamment répandue partout, ce mollusque, dis-je, quand vient la mauvaise saison, s’enterre avec sa coquille après avoir pris soin de la fermer au moyen d’un opercule sécrété par lui-même. Il est donc, en quelque sorte, clos dans un tombeau. Au retour de la belle saison, l’animal brise la porte de son cercueil ; jl renaît à la vie avec plus de force.

 M. Arnould Locard, dans sa belle Histoire des mollusques dans l’antiquité, nous donne les détails les plus probants sur ce symbole de l’escargot. Il nous dit qu’on a souvent observé « dans les tombeaux des chrétiens et des martyrs de la Gaule et de l’Italie, des Gastéropodes marins ou terrestres, entiers ou brisés, fixés à l’intérieur même des cercueils ou loculi, dans lesquels le cadavre était déposé lorsqu’il n’était pas soumis à la crémation. D’après M. Martigny,  placées dans de telles conditions, ces coquilles pouvaient être du nombre des objets que les premiers chrétiens fixaient dans la terre ou le mortier des loculi, comme signe de reconnaissance… ».

 M. Arnould Locard ne s’en tient pas à ses généralités. Il nous cite des faits relevés en Gaule… « Des coquilles d’escargots, Helix pomatia et H. Âspersa, ont été trouvés dans les sarcophages. Dans la tombe de Saint Eutrope, à Saintes, découverte en 1843, on a trouvé des coquilles, et M. Letronne prouve que leur introduction n’a pu être l’effet du hasard .

 On en a rencontré dans une sépulture mérovingienne du cimetière de Vicq, et M. l’abbé Cochet, on a signalé un grand nombre d’exemples, dans ses fouilles, notamment près de Dieppe, à l’intérieur d’une tombe du temps de Charlemagne. Rappelons également qu’il était d’usage chez les peuples païens, de manger ces mêmes escargots sur la tombe personnes chères; à Pompéi, on a trouvé de nombreux amas d’escargots dans les cimetières romains. »

Dans la région de l’Anjou que j’ai explorée je n’ai jamais trouvé de tombes à escargots mélangées à d’autres qui n’en avaient pas, et on doit, ce me semble, conclure de ce fait, que dès les temps les plus reculés il existait un antagonisme entre les deux religions en présence.

 Leurs adeptes, qui ne frayaient guère ensemble durant le cours de leur vie, après la mort voulaient reposer loin de ceux qu’ils regardaient comme des ennemis.

 J’ajoute que dans le pays que j’ai le plus particulièrement fouillé l les tombes à escargots sont beaucoup moins communes que les autres. On peut donc légitimement en conclure que le plus grand nombre des habitants étaient encore fidèles au culte des anciens Dieux. On peut trouver là un élément pour déterminer l’époque à laquelle il convient de faire remonter ces sépultures.

J’ai dit qu’elles remontaient toutes à la même époque environ, et j’ai indiqué la fin de l’Empire romain.

Les Tombes à escargots dans ESCARGOT Le-parc-aux-escargots Un fait semblerait me donner tort. Dans une tombe isolée j’ai trouvé, auprès du squelette, une belle petite hache en pierre polie.

 Je crois qu’il ne faut tirer aucune conséquence de cette découverte qui ne s’est pas renouvelée. Dans notre pays d’Anjou, les pierres polies, pierres de tonnerre comme on les appelle encore parfois, ont toujours été des objets auxquels la superstition s’est attachée, et il n’y a pas bien longtemps qu’on n’en place plus dans les édifices, notamment pour les préserver de la foudre et de l’incendie. J’ajoute qu’on a trouvé plusieurs fois un peu partout des haches en pierre polie dans des sépultures plus récentes.

 Je le répète donc, sans crainte de me tromper, les sépultures que j’ai décrites remontent donc bien à l’époque que j’ai indiquée ainsi que le prouve la généralité des faits observés.

Je suis charmé qu’une nouvelle occasion d’appeler l’attention de mes savants collègues sur leur compte se soit présentée à moi, car jusqu’à présent elles ont été peu étudiées, et je serais heureux si je pouvais déterminer quelques-uns d’entre eux à y pratiquer des fouilles nouvelles.

Lionnel Bonnemère

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L’escargot panacée… Antiquité

Posté par othoharmonie le 5 juillet 2012

 

Gravure ancienne représentant un homme âgé vétu des couleurs de l'amérique, tenant un document et chevauchant un escargotLes écrits de l’Antiquité dévoilent de multiples utilisations des animaux en général, et des escargots en particulier à des fins thérapeutiques. L’animal entier ou en partie est présenté comme possédant des propriétés aussi diverses qu’étonnantes, associées à des recommandations qui semblent plus proches de la superstition que de réelles observations empiriques.

 Ainsi Pline rapporte que : « Les écrouelles des femmes se guérissent à l’aide de vieux limaçons très desséchés et pelés. Les petits grains sablonneux des cornes de limaçon dissipent à l’instant les rages de dents. »

 Ou encore qu’ « il faut ordonner aux malades souffrant de maux d’estomac des escargots sur lesquels on a jeté un bouillon et que l’on fait griller sur des charbons ; on les prend dans du vin ou du garum.

Les escargots d’Afrique sont les meilleurs ; mais ils doivent être préparés en nombre impair.

Ceux qui crachent le sang se trouvent bien d’en prendre en boisson, notamment ceux du Cap soleil, ceux de Sicile étant plus petits. Les toux rhumatismales cèdent aussi à l’usage des limaçons crus, broyés dans trois cyathes d’eau chaude. Il est ordonné de faire manger des limaçons à ceux qui sont sujets aux évanouissements, aux vertiges, aux accès de folie.

 A cet effet, on les broie dans leurs coquilles et on les chauffe dans trois cyathes de vin.

La cendre des limaçons cuits en tisane guérit les maux de côté et ceux des lombes. Le flux de ventre cesse instantanément par la prise d’escargots calcinés vivants.

On prescrit dans le cas de chute d’un des testicules, de la bave de limaçon.

La chair de milan gardée et broyée prévient la goutte, qui cède à la fiente de pigeon, de belette, de limaçon.

On remédie encore à l’épilepsie en frottant le malade avec des cendres de limaçon. »

« La terre qui s’attache au limaçon, ou celui-ci dépouillé de sa coquille arrête le sang nasal.

Les flèches, les traits, qu’il s’agit d’extraire du corps, sont attirés extérieurement par l’application d’un rat, d’un lézard, coupés en deux. Les limaçons qui s’attachent par groupes aux feuilles des arbres sont pilés, ainsi que les escargots avec leurs coquilles, et appliqués dans le même but sur la plaie. »

 

Voir le document en son entier sur Internet… UTILISATION DE L’ESCARGOT

 

EN THERAPEUTIQUE : du limaçon à l’HPA marqueur de tissus métastatiques : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=symbole+de+l’escargot&source=web&cd=20&ved=0CF4QFjAJOAo&url=http%3A%2F%2Fwww.gireaud.net%2Ffiles%2Fescargot_therapeutique.pdf&ei=z5voTpjmHMGUOqjRmPcD&usg=AFQjCNEZ_8M-QQXRpgJRy3ebALj-Zy_04g

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Superstitions des grenouilles

Posté par othoharmonie le 6 avril 2012

 

Grenouille
Pour protéger sa récolte des oiseaux, il est bon d’enterrer dans son champ une grenouille verte dans un pot de terre (Dauphiné). Il est dit que porter sur soi les os d’une grenouille mangée par les fourmis, permet de se faire aimer ou d’attirer l’attention de l’être aimé.

 

Si vous toussez, crachez dans la gueule d’une grenouille et si vous cherchez l’amour: portez des petits os de grenouille.

 

Une grenouille qui chante est l’annonce de la pluie gifs grenouilles

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Le mythe de l’âne

Posté par othoharmonie le 10 décembre 2011

Le mythe de l'âne dans ANE ane-egypte-antiqueDe l’Antiquité à nos jours, l’âne exerce une telle influence qu’il s’illustre dans la culture sous plusieurs images. Sacré pour certains, méprisé par d’autres, on a fait de lui un personnage de contes et de légendes, une entité parfois à la mauvaise réputation, un bouc émissaire sujet à toutes sortes de fables, car en réalité l’âne a « bon dos ». Pourtant, véritable source d’inspiration, il nous livre ses secrets d’âne, nous renvoyant parfois une image ancrée à l’humanité comme un miroir à double face.

Qualités ou défauts, l’âne est bien un reflet de la société au travers des âges, car depuis plus de cinq mille ans il accompagne les hommes sans ménager sa peine, et d’aussi loin que l’on peut remonter dans le temps, certaines caractéristiques morphologiques ou participations font qu’il reste lié étroitement à la culture.

Souvent sujet de légendes ou balivernes, son image est pourtant souvent salie. Bête, têtu ou méchant, parfois il représente la colère ou le danger. Les ânes rouges de l’Égypte ancienne incarnaient le maléfice si d’aventures les âmes en route vers l’au-delà le rencontraient. Une superstition qui s’explique, car dans ce cas les auteurs évoquent certainement l’Hémione, ce demi âne à la robe rouge, si difficile à dresser.

Dans la mythologie grecque ou plus précisément mysienne
, les ânes par milliers furent sacrifiés au nom de Priape, fils de Jupiter et de Vénus, dieu de la fécondité abandonné par Vénus. Par la suite, la dérive légendaire voulut que l’âne de Priape soit affublé d’un membre sexuellement démesuré… Enfin, d’après la légende grecque et romaine, Apollon, fils de Jupiter, aurait puni le roi Midas en l’affublant de grandes oreilles, car ce dernier préférait la flûte d’un rival (Pan), nous rappelant d’ailleurs le bonnet d’âne distribué naguère dans nos écoles.

Chez les Romains
, l’âne de Bacchus (monté en réalité par Silène son fidèle serviteur) transporte des vases emplis d’alcool. Résultat ? En associant plaisir du vin et plaisirs terrestres, il devient, malgré lui, compère de débauches. En revanche, « Les Vestalia » fête romaine en l’honneur de la déesse Vesta, fille de Jupiter et Rhée, célébrée le 8 et 9 juin, redore son blason en mettant en avant des processions d’ânes couronnées de fleurs.

http://www.asinerie.net/connaissance/culture.html

 

barre de séparation

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Chien et superstitions

Posté par othoharmonie le 8 octobre 2011

 

Cão de agua Português 2.jpgVous devinez que de très nombreuses superstitions sont reliées aux animaux. Leurs agissements, leurs rencontres et leurs morts ont été la source de maintes et maintes superstitions et ce, partout à travers le monde. Dès le début, certains se sont vus attribuer des rôles de protecteurs ou d’ennemis pour diverses raisons. Généralement, les animaux nocturnes ont davantage été perçus comme des créations diaboliques alors que ceux qui étaient diurnes et gracieux étaient vénérés comme étant des protecteurs. 

 

En ce qui concerne le chien

 

Des chiens gardent les portes de l’enfer. 

 

Pour connaître le destin d’un malade, vous devez frotter sa bouche avec un morceau de viande et la donner au chien. Si le chien la mange, le made vivra, le cas contraire annonce un décès. 

 

Un chien qui passe entre deux amis annonce la discorde. 

 

En Normandie, la croyance veut que tous les chiens noirs portent malheur. 

 

En Angleterre, se faire suivre par un chien porte bonheur. 

 

Si un chien vient s’asseoir sur les pieds d’une célibataire, c’est qu’elle fera une rencontre prochainement.

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Superstitions du chat noir

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2011

En mystique, il désigne l’être, protégé par la Mère divine, doté de vision subtile, d’intuition et de facultés télépathiques, qui peut s’aventurer en toute quiétude dans l’entonnoir le ramenant au lieu de ses origines cosmiques.  

GIFS CHAT Au Moyen Âge, on devait s’empresser de saluer un chat noir qui entrait dans sa chambre la nuit pour échapper à ses sortilèges. On recommandait de jeter un chat noir vivant dans le feu pour arrêter un incendie. La consommation de la viande d’un chat noir évitait, pensait-on, le retour d’un lumbago. Il ne fallait jamais regarder un chat de cette couleur dans les yeux.  

Au Japon, le chat est un porte-bonheur au travers des Maneki-Neko, ces talismans représentants un chat avec la patte derrière l’oreille. Diverses légendes attribuent aux chats le pouvoir de prédire le temps qu’il fera : en Thaïlande, la bienveillance du dieu Indra est demandée au travers d’un rituel consistant à asperger d’eau un chat dans une cage, promenée autour du village. Les chats pourraient aussi prévoir les séismes. On lui associe aussi le chiffre neuf : les sorcières pouvaient se changer en chat neuf fois, le chat aurait neuf vies et pourrait avoir neuf propriétaires différents, le dernier étant emporté en enfer.

 
 Maneki-Neko 

En Europe, le chat est le représentant du diable au Moyen Âge, ou est offert par celui-ci pour enrichir son propriétaire, comme la légende provençale des matagots qui ramènent une pièce d’or chaque matin. Le chat amène aussi les sorcières au sabbat sur leur dos ; celles-ci peuvent aussi se jucher sur des chars tirés par des chats, de la même manière que la déesse Freya. De nombreux sorciers prennent la forme de chat durant leur réunion : c’est ce que reconnurent les sorciers du Vernon lors de leur procès en 1566.

Le CHAT NOIR est particulièrement sujet aux superstitions et croyances. En France, le noir et le rouge représentent les couleurs du diable ; aussi les chats noirs étaient-ils souvent rejetés de peur qu’ils n’attirent le malheur. Au contraire, au Royaume-Uni, croiser un chat noir porte bonheur.

Superstitions du chat noir dans CHAT 220px-Cabaret_du_Chat_Noir_par_Robida    

La sorcière traditionnelle est accompagnée d’un chat noir. 

Le chat noir, dans nombre de cultures, identifie le démon, les influences sataniques ou les effets de la Magie noire, les mauvais présages, mais bien à tort.  

Croiser un chat en Perse, dans le monde arabe ou en France annonçait un grand malheur. En Turquie, il présageait une dispute. 

Les Américains n’aiment pas voir un chat le matin, signe d’une mauvaise journée. 

En Chine, il préservait des mauvais esprits; au Cambodge, sa venue signifiait le retour de la pluie après la sécheresse. Les Africains estiment qu’il est le seul animal refusant une alliance avec le mal. 

En Angleterre, avoir un chat en motifs imprimés sur ses vêtements favoriserait la chance. Les Bretons font très attention à l’attitude de leur chat, car annonçant un grand nombre d’événements. 

Si le chat se met à jouer, c’est que son maître va revenir, s’il se nettoie le museau cela annonce l’approche d’une tempête ou d’un coup de vent, lorsqu’il tourne le dos au feu c’est qu’un naufrage se produit et s’il se brûle le poil, c’est qu’il y a des noyés lors de ce naufrage. 

Par contre son ronronnement annonce la fin du mauvais temps. 

Le chat, est surtout lorsqu’il est noir, est apparenté au diable et les sorciers en prennent très souvent l’apparence. De ce fait, en Provence lorsque l’on donne du pain béni à un chat, celui-ci devient très souvent enragé. Au Pyrénées on dit que les chats ont tous un cheveu du diable dans la queue (Morvan) et aussi que si on ne voit pas leurs cornes, c’est qu’ils les ont vendues pour avoir du poisson. 

A Paris : Abandonne tout espoir de se marier dans l’année, une jeune fille qui marche sur la queue d’un chat. Il est aussi de très mauvais présage de rencontrer un chat, le matin, lorsque l’on part en voyage. 

En Egypte, tous les habitants de la maison se rasent les sourcils lorsque le chat meurt. 

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