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L’âne

Posté par othoharmonie le 13 décembre 2011

  

L'âne dans ANEPeu d’animaux, sur cette vaste terre, ne traînent autant de casseroles que celui dont je vais vous parler. Rentré dans le langage courant, l’âne est devenu synonyme de stupidité, de paresse, de lubricité et d’entêtement

 

Depuis le roi  Midas jusqu’à l’école républicaine, l’histoire a affublé d’oreilles d’âne tous les mauvais élèves qui disaient âneries sur âneries et qui n’entendaient rien à la musique du français ou des mathématiques. Déjà au 6ème siècle, Isidore de Séville dans le « Livre des étymologies » comprenait le mot asinus (âne en latin) comme in-sania, c’est-à-dire « privé de sens ». 

 

Son entêtement et sa paresse allaient de paires, il n’y avait qu’une carotte pour faire avancer son âne et « à laver la tête d’un âne, on perd sa lessive » puisque celui-ci, à peine « schampooiné« , ne tardait pas à se rouler dans la poussière. Mais ce que le proverbe n’aura pas retenu, c’est que l’âne agissait ainsi pour se protéger des piqûres d’insectes qui le harcelaient et pour se débarrasser des tiques. Qu’on le taxe d’animal lubrique tombe sous le sens, la taille de son sexe d’abord en ferait rougir plus d’un et son appétence pour sa femelle en chaleur a peu de commune mesure, il peut perdre des dizaines de kilos en un rien de temps,  saillant son ânesse presque douze fois par jour. 

 

Pourtant, pourtant, dans toutes les familles paysannes, et ce depuis qu’il a été domestiqué voilà déjà plus de 6.000 ans, dans les lointaines terres d’Egypte et de Sumer où l’agriculture, les villes-états, l’écriture et la civilisation ont vu le jour, l’âne était le plus corvéable et le plus utile des animaux que l’homme ait eu la chance et le bonheur de rencontrer. Aucun paysan ne me contredira : labeur et humilité sont les deux mamelles de notre Terre-Mère Gaïa et si un animal sait où le bât blesse, c’est bien notre équidé ! 

 

 dans ANEUn animal stupide ! Qu’on le compare à son cousin cheval qui n’obéit à son maître que parce qu’il a subi un dressage violent, ce débourrage comme le nomme les éleveurs de chevaux ne peut pas se pratiquer sur l’âne. Ainsi, à l’instar de nos enfants qui, comme l’âne, braille avant de savoir parler (le verbe brailler vient de braire qui est le cri de l’âne), notre animal aux longues oreilles a besoin d’une éducation plus qu’un douloureux dressage et les « ânes » qui ne l’ont toujours pas compris continuent à s’user la corne et les neurones pour que l’âne marche à la baguette. Notre animal vient d’Afrique, un pays désertique, montagneux, terre d’accueil des plus grands prédateurs de l’époque : lion, panthère et crocodile, il est donc difficilement impressionnable. Contrairement au cheval qui peut s’emballer parce qu’un quelconque animal l’a surpris, l’âne est un animal réfléchi qui analyse le danger et y fait généralement front. Cela me rappelle une certaine ânesse qui, malgré les coups répétés de son grand prophète Balaam, refusait d’avancer parce qu’elle avait vu l’ange terrible du Seigneur brandir son épée, menaçant celui qui oserait aller maudire Israël ! (Nb 22.21) 

 

Parlons un peu des dieux et des mythes qui nous narrent les aventures de notre animal. 

 

Par Bertrand CHATELAIN

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L’Ane et Le Boeuf

Posté par othoharmonie le 10 décembre 2011

Introduction par J. BITOUN 

 

« Des correspondants m’ont fait très justement part d’omissions que j’ai commises à propos de certains aspects allégoriques associés à la vie d’Ulysse. Pour résumer, je n’aurais pas assez mis en évidence le rôle de l’âne et celui du cheval dans deux des mythes traités. «  

 

 L'Ane et Le Boeuf dans ANEUlysse, afin de faire croire aux envoyés d’Agamemnon qu’il était devenu fou, attela ensemble un âne et un bœuf à sa charrue car cette pratique n’était pas usitée dans l’Antiquité au point que les rédacteurs de la Bible, une bonne dizaine de siècles plus tard, ont cru bon de l’interdire sans donner d’explication. En effet on lit dans le Chapitre 22 du Deutéronome, consacré aux Prescriptions diverses, l’interdit du verset 10: « Tu ne laboureras point avec un bœuf et un âne attelés ensemble », intercalé entre des pêches de vigne et la composition filaire de vêtements d’hiver. Il semblerait que cette révélation divine ait subi l’influence mythologique de la folie simulée d’Ulysse mais que ne sachant pas comment l’interpréter, les Septantes, de culture grecque, se soient contentés de recopier servilement l’épisode de la simulation odysséenne en transformant le résultat de la feinte folie mythologique d’Ulysse en une sainte interdiction divine. 

 

En fait de Parole de Dieu, une preuve supplémentaire est ainsi apportée que les textes bibliques, et avec eux tous leurs corollaires prétendument révélés, ont bien été conçus et rédigés par des hommes qui profitaient, comme leurs ancêtres, du souffle rafraîchissant de la pensée hellénique dont la Mythologie constituait un vecteur au même titre que la philosophie, les sciences exactes, les arts, la médecine, etc. En un mot toutes les disciplines de l’esprit dans lesquelles une poignée de citoyens libres et évolués ont excellé, pendant une période très courte, à l’intérieur d’un petit quadrilatère géographique, centré sur le Parthénon, pour rayonner dans le temps et dans l’espace, malgré la Barbarie et le despotisme, l’ignorance et la superstition, la cruauté et la violence. A l’époque de Périclès, vers le V° Siècle avant JC, des esprits aussi brillants que Socrate, Platon, Aristote, Eschyle, Sophocle, Euripide, Xénophon, Hippocrate, Hérodote, Phidias, entre autres, qui se rencontraient chaque jour dans les rues d’Athènes en allant faire leur emplettes sur le marché de Plaka, en bas de l’Acropole, ne se doutaient pas de l’impact et de l’influence que leurs pensées exerceraient sur les générations à venir, partout dans le monde l-ane-le-boeuf-et-le-laboureur dans ANEet en toutes circonstances. Comme si la Providence, aidée des Dieux bienfaisants de l’Olympe, avait bâti un édifice virtuel parfait, composé de rayons lumineux, convergeant à la même époque et émis au même endroit par les intelligences les plus brillantes. Cette même Providence s’est manifestée à la Renaissance, puis au Siècle des Lumières, mais toujours à partir des bases incontournables de l’Hellénisme. 


Revenons à nos deux animaux de trait! La folie d’Ulysse aurait été encore plus convaincante s’il avait eu l’idée d’atteler ensemble une gentille ânesse et un porc répugnant. Ce dernier animal, considéré comme impur, n’aurait alors, en raison de son indiscipline, pas permis à Ulysse de creuser les douze sillons et d’y déverser du sel. De plus le lait d’ânesse, réputé pour ses vertus épidermiques, ne pouvait pas être fourni par un animal lubrique et fougueux, par opposition au bœuf placide et travailleur. Shakespeare ne s’y est pas trompé, dans sa comédie truculente « Le songe d’une nuit d’été (A Midsummer Night’s Dream) », lorsqu’il affuble, d’une tête d’âne, l’empoté personnage de Bottom, dont tombe amoureuse la délicate et adorable Reine des Fées, Titania, à la suite d’un artifice de Puck, commandé par son mari Obéron. Cette pièce s’inscrit largement dans le répertoire mythique par les nombreux symboles qu’elle véhicule, notamment celui de l’âne dont on a peine à croire que le célèbre barde de Stratford n’aurait pas été influencé par le stratagème resquilleur d’Ulysse. Néanmoins si, par une lubie dont la Mythologie est apparemment coutumière, un autre couple d’animaux hétéroclite avait remplacé celui choisi par Ulysse, gageons que le verset 10 du Chapitre 22 du Deutéronome aurait été modifié en conséquence et qu’aujourd’hui encore une génération d’orthodoxes bornés le réciterait tel quel avec la ferme conviction de son origine divine. 

le-boeuf-l-ane-et-le-chevalC’est sur un ânon bien docile, et non sur un bourricot impur, que Jésus est juché pour son entrée remarquable à Jérusalem. Comment interpréter aussi le symbole paisible de l’âne et du bœuf figurant dans l’étable o- Jésus est né, les deux animaux étant associés à la Nativité sans toutefois être attelés ensemble. A moins de considérer la Vie et la Mort de Jésus comme des symboles relevant d’un légendaire crypto hellénique, il ne convient pas de chercher très loin l’explication de la présence effective des deux quadrupèdes, qui constituaient l’unique bien appartenant à la famille de Joseph: l’ordre romain de recensement indiquait clairement qu’il concernait personnes et bétail. Si certains théologiens chrétiens se plaisent à voir d’une part dans l’âne les Paens vicieux, entêtés, lubriques, d’autre part dans le boeuf, le peuple juif, soumis, travailleur, patient, comment devraient-ils alors interpréter le mythe d’Ulysse qui utilise ces deux animaux pour sauver la tranquillité et l’existence de sa fidèle Marie et de son petit Jésus, anachronisme mis à part, autrement que par souci d’essayer d’échapper à un ordre injuste, plutôt que de s’y soumettre consciencieusement, comme le fit Joseph, au risque de perdre femme et enfant?

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Anes, plus petits que les chevaux

Posté par othoharmonie le 10 décembre 2011

Anes, plus petits que les chevaux dans ANE 220px-%C3%82ne_des_Pyr%C3%A9n%C3%A9es_1L’âne est un animal cousin du cheval, donc un mammifère herbivore. Il a une grosse tête et de longues oreilles mobiles et une queue courte qui se termine par une touffe de crins. A l’état sauvage, il vit en groupe de 10-15 bêtes. C’est une femelle qui mène le groupe. 

 

L’âne se nourrit de feuilles d’écorces et d’herbe. Il est adapté à un climat sec et chaud. Il tient son origine de l’Afrique, mais il est domestiqué depuis des siècles. Au Moyen-Orient et en Inde on l’utilise encore comme bête de somme. Mais bien des gens de nos jours en font un animal de compagnie pour leur amusement personnel. 

 

En captivité, il a besoin d’espace pour se mouvoir plusieurs heures par jour en liberté. Une alimentation adaptée à son à ses besoins, et de l’eau en quantité. Il ne faut pas oublier l’entretien régulier de ses sabots. Citoyen du désert, il n’aime pas l’humidité et sa nourriture préférée est le foin et la paille. 

 

Un âne seul va vite succomber à l’ennui et dépérir, il vaut mieux qu’il ait de la compagnie. L’âne devient adulte à l’âge de 3 ans. Après l’accouplement, la gestation dure de 12-13 mois. Le lait d’âne est celui qui est le plus près de celui de la femme. 

 

Le mâle s’appelle un âne, le reproducteur, un baudet, la femelle une ânesse et son petit un ânon. Le croisement d’un âne et une jument donnera une mule ou un mulet. Un cheval croisé avec une ânesse donnera un bardot. 

 

La duré de vie d’un âne atteint souvent 40 ans.

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L’âne, une ressource

Posté par othoharmonie le 9 décembre 2011

   Le lait d’ânesse 

L’ânesse donne environ 3 à 6 L de lait par jour. Son lait est celui dont la composition se rapproche le plus du lait de la femme. 

 

 

  

en g/L 

  

Lait d’ânesse 

  

Lait de femme 

  

Lait de vache 

  

Lait de chèvre 

  

Lait de jument 

 Eau 

  

896,3 

  

873,8 

  

876 

  

873 

  

923 

 Matières grasses 

  15 

  

38 

  

32 

  

44 

  

 Matières protéiques 

  

21,5 

  

16,4 

  

42 

  

48,5 

  

19 

 Glucides 

  

64 

  

70 

  

43 

  

31 

  

48 

 Minéraux 

  

3,2 

  

1,8 

  

  

3,5 

  


 Equus asinusLe lait d’ânesse est très nutritif car il contient plus de lactose et moins de matières grasses que le lait de vache. Il a été utilisé pour l’alimentation des enfants mais, en raison de son prix élevé, il a tout de même été remplacé par le lait de vache stérilisé. On lui reconnaît également des vertus médicinales (contre la tuberculose, les empoisonnements…) et cosmétiques (ie les bains de lait d’ânesse de CLEOPATRE et de Pauline BONAPARTE). Le lait d’ânesse est de conservation difficile car il fermente assez rapidement au contact de l’air. 


   
Le fumier 

L’âne produit un fumier utilisé comme engrais pour l’amendement des sols cultivés. Il est particulièrement avantageux dans les terres froides et humides. Les anciens l’incorporaient dans des médicaments destinés au traitement de toutes sortes de maux. Ils attribuaient également des vertus médicinales au sang, à l’urine etc. Mais celles-ci ne sont pas confirmées. 


   
- La peau, les os et la chair 

La peau de l’âne, très fine, très solide, dure et élastique, servait une fois tannée, à fabriquer tambours, cribles, souliers… ainsi qu’à la fabrication d’épais parchemins. Avec les os, les hommes fabriquaient des instruments de musique. La chair des ânes a été diversement appréciée suivant les époques et les contrées. Ainsi, dans la Bible, il est dit que la viande de l’âne ne doit pas être consommée, car elle est considérée comme impure. En revanche, les Grecs et les Romains consommaient la viande de l’âne. En France, elle servait à confectionner des saucissons. On débitait toujours de la viande d’âne en Provence avant la dernière guerre mondiale. Sur la face, les muscles des ânes sont plus épais et plus rouges que chez le cheval. Certains reconnaissent à cette viande une qualité supérieure à celle du cheval, alors que d’autres la trouvent plus dure et plus insipide et la considèrent comme L'âne, une ressource dans ANE 150px-Ane_Cappadoceinconsommable au vu de sa qualité sanitaire. 

 

 

 

  

 PRESSAT, en 1837, s’étonnait que, avec toutes ses qualités, l’âne soit si peu prisé. Il le mettait sur le compte des reproches qui lui sont faits d’être lent, paresseux et entêté, mais ajoutait que cette mauvaise réputation venait sans doute de  » ce préjugé funeste que plus il est chargé, plus il est battu, mieux il va (…) c’est pour avoir été trop forcé, trop battu (…) qu’il se montre revêche, paresseux et têtu « . 

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L’âne intelligent

Posté par othoharmonie le 7 décembre 2011

Écrit par : www.asinerie.net 

Doux et tendre, serein et courtois, organisé et montrant avec ses congénères un sens certain de la convivialité, l’âne est aussi intelligent. L’histoire du bonnet d’âne a toujours été prise à l’envers. En réalité, le bonnet d’âne était mis sur la tête des cancres pour leur faire passer l’intelligence de l’âne ! 

 

L’âne plus intelligent que le cheval ? 

 

L'âne intelligent  dans ANE 12157966700zg00A« J’estime l’âne bien plus intelligent que le cheval, car il a plus de personnalité. Ce n’est pas un animal de cirque, c’est au propriétaire de le comprendre » indique Daniel Laguna, éleveur d’une trentaine d’ânes et qui tente de recréer des variétés qui existaient autrefois. Même constat pour Béatrice Michel et Hanno Wurbel, deux ethnologues suisses ayant baigné plusieurs années dans l’univers asin : « L’âne est moins soumis que le cheval. Sa structure sociale lui permet de s’adapter à tous types de situations », déclarent-ils dans un communiqué. 

 

Les témoignages ne manquent pas. En fait, il apparaît que l’âne semble têtu parce qu’il n’avance plus ou lent parce qu’il est hésitant, son comportement traduit en réalité prudence, attention et circonspection. Eh bien oui ! Avant de se lancer en terrain inconnu douteux, l’âne réfléchit, flaire, tâte du sabot, évalue la faisabilité et la sécurité du parcours. Intelligence, prudence et personnalité font de l’âne un insoumis. Il n’obéit jamais, et même « a horreur des despotes », comme le dit Pascal Fontenelle, éleveur et organisateur de randonnées. Il fait ce qu’on lui demande parce qu’il le veut bien, pour le plaisir de partager, parce que vous êtes devenu pour lui un membre de sa « famille », de son troupeau. Mais il intervient toujours dans ce que vous lui demandez, parce qu’il s’intéresse à ce qu’il fait, qu’il est attentif et prudent, pour lui-même et aussi (surtout ?) pour vous. 

 

Pour preuve… 

 

-acircnes-thumb9936495 dans ANEIl est tellement attentif à vous que n’importe quel âne qui part seul en promenade avec moins de 5-6 personnes s’arrête systématiquement dès que l’une des personnes est éloignée du groupe. Il attend qu’elle se soit suffisamment rapprochée pour redémarrer. Il s’arrête également si un bout de son paquetage tombe. Quand on pense qu’un cheval ne s’arrête pas toujours quand il perd son cavalier ! 

 

Une étude scientifique réalisée en 1982 par le professeur Béat Schantz, durant plus d’une année, confirme que les ânes aiment vivre en société, se rencontrer et sont très conviviaux entre eux et avec l’homme. Cette étude montre également qu’ils usent de subterfuges pour atteindre leur objectif. Devant une difficulté, leur réflexion les amène souvent à contourner le problème. Un âne prendra le temps, mais trouvera à la longue le moyen de s’échapper de son enclos ou de son écurie pour aller retrouver la ou les ânesses dont il est violemment amoureux.

 

 

Si gentil et patient ! 

 

pt35881Mais on peut faire l’éloge du comportement de l’âne, ce « bon à tout faire » depuis plus de trois mille ans, simplement au vu de sa gentillesse et de sa patience. Ce trait de caractère lui permet d’être utilise, aujourd’hui, auprès des enfants, notamment handicapés. Quelle que soit la nature du handicap, il est toujours possible de trouver une activité adaptée. Même si l’on fait monter des enfants sur le dos des ânes, il n’est pas question de parler d’équitation, ni de sport. En conséquence, les activités avec ânes ne sous-entendent aucune compétition, ce qui est particulièrement apprécié par les enfants handicapés. Il devient un confident après des jeunes autistes et autres enfants « à problèmes » et leur permet de trouver un peu de bonheur au contact de sa douceur. L’âne bête et méchant ? Moi, connais pas !  

 

 

 

L’HISTOIRE DU BONNET D’ÂNE A TOUJOURS ÉTÉ PRISE À L’ENVERS. 

En réalité, le bonnet d’âne à l’origine ne servait pas à se moquer de ceux qui le portaient, mais on mettait un bonnet d’âne pour que les personnes acquièrent la connaissance de l’âne. Ainsi, le bonnet d’âne était mis sur la tête des cancres pour leur faire passer, à travers le bonnet, l’intelligence de l’âne.

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Lion 11

Posté par othoharmonie le 4 décembre 2011

Par H. Demesse

Lion 11 dans LIOND’après Pline, l’édile Quintus Scævola fut le premier qui montra plusieurs Lions ensemble dans un cirque. Sylla, pendant sa préture, fit combattre à la fois cent mâles qui lui avaient été envoyés, nous dit Sénèque, par Bocchus, roi de Mauritanie. Pompée ouvrit le cirque à six cents, dont trois cent quinze mâles, et Jules César à quatre cents. Adrien sacrifiait souvent jusqu’à cent Lions à la fois dans les jeux du cirque, et Marc-Aurèle en fit tuer un pareil nombre à coups de flèche, lorsqu’il triompha des Marcomans.

Plus récemment, presque de nos jours, au dernier siècle, on put voir des Lions combattant dans certaines fêtes asiatiques. Nous trouvons le récit suivant dans le Voyage de M. le chevalier Chardin en Perse et autres lieux de l’Orient, publié en 1711, chez Jean Louis de Lorme, à Amsterdam.

« Encore aujourd’hui, dans les fêtes et dans les spectacles des Persans, on donne des combats au peuple. On met un jeune Taureau au milieu du cirque. On l’effarouche pour le mettre en fureur, et puis on lui détache le Lion ; mais parce que le Lion est l’emblème de la monarchie persane, en qualité de roi et du plus noble des animaux, le peuple, fort superstitieux et attaché aux présages, croirait que ce serait une chose de mauvais augure pour leur pays, si le Lion ne déchirait pas le Taureau : c’est pourquoi ils lâchent toujours le Lion lorsque le Taureau a le dos tourné et qu’il ne court pas. Le maître du Lion, le tenant par le collier, lui tourne la tête vers le Taureau, jusqu’à ce qu’il ait les yeux dessus. Dès que le Lion l’aperçoit, il fait un cri, et s’élance par sauts de huit à dix pas avec tant de vitesse, que l’oeil a de la peine à le suivre. Il se jette sur le dos du Taureau qu’il abat d’ordinaire ; et si, par hasard, il le manque au septième ou huitième saut, il s’arrête et se rebute, et alors on retient le Taureau. On ramène le Lion à sa vue, et, à cause de l’augure dont j’ai parlé, on fait toujours en sorte que le Lion remporte la victoire et qu’il renverse le Taureau, qu’on égorge sous lui afin qu’il en boive le sang. »

Le Lion est sans contredit l’un des plus beaux animaux de la création, et tout le monde est d’accord pour lui laisser son ancienne appellation de roi, qui lui sied si merveilleusement. C’est pour cette raison que nous nous sommes occupé d’abord de lui : à tout seigneur tout honneur.  (FIN)

 

HENRI DEMESSE. 



Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (30.I.2009) Texte relu par : A. Guézou
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Mél : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] 100346.471@compuserve.com

http://www.bmlisieux.com/ 



Diffusion libre et gratuite (freeware) 



Texte établi sur un exemplaire (BmLx : nc) de l’ouvrage Les Animaux chez eux illustré par Auguste Lançon (1836-1887) paru chez L. Baschet à Paris en 1882. 

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Lion mythologique

Posté par othoharmonie le 3 décembre 2011

Il va de soi que le Lion est solaire : « Cet animal, selon Plutarque, était – en effet – consacré au Soleil, parce que, de tous ceux à grilles recourbées, c’est le seul qui voit en naissant, et parce qu’il dort fort peu, et les yeux ouverts »

 

Ainsi s’exprimait le poète d’autrefois. L’homme de science d’aujourd’hui, assure que le lion est généralement monogame, ce n’est donc pas Alexandre Dumas. Il passe, dit-on, la journée à dormir ou à digérer, dissimulé dans les « buissons ou caché dans les cavernes », et il chasse la nuit, en s’attaquant à de gros herbivores plutôt qu’à l’Homme devenu son protecteur. Les Lions sont reconnaissants. 

 

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Si vous vous intéressez a la symbolique solaire, vous serez surpris de l’importance du chiffre 3. Dans un Grand livre sur le Zodiaque, M. Senard nous rappelle que le Lion de l’étendard de Juda occupe le zénith du zodiaque : « Vient d’abord près de la partie extérieure du cercle un lion couche en dessous duquel se trouvent trois lions plus petits indiquant les trois décans du signe, puis, en se rapprochant du centre du cercle, viennent : I° un héros brandissant un sceptre à trois pointes, 2° un cavalier tenant par la bride un cheval qui piaffe et résiste, enfin, 3° la tête et le cou d’un âne qui s’approche d’un buisson touffu »

 

Les Jeux olympiques qui se déroulaient dans la forêt de Némée s’organisaient de trois en trois ans. C’est le temps nécessaire pour qu’un lion mâle porte une crinière abondante. 

 

L’idée de force appelle l’image du lion ou bien celle d’Hercule. Les deux images étant liées, on ne peut guère représenter Hercule qu’avec sa massue et sa peau de bête gagnée à l’occasion de son premier travail. Il convient de se souvenir qu’Hercule a été conçu par Jupiter dans l’espace de trois nuits et qu’il est né sous des coups de tonnerre redoubles. Par dépit, l’irascible Junon lui imposa d’incroyables corvées, notamment celle de vaincre ce monstrueux lion qui terrifiait la région de Némée. Hercule, dans ce combat, n’avait pas d’arme suffisamment acérée pour transpercer le fauve. Il ne put le tuer qu’en l’étouffant et en usant des propres griffes de l’animal pour le dépecer. 

 

pt7725 dans LIONLa fable insiste sur l’invincibilité du bouclier léonien. Bien des exploits des héros de ce Signe tiennent à leur cuirasse, plus forte que la carapace du cancérien. Manifestement, avec le Crabe et le Lion, les Signes d’été mettent en vedette les pouvoirs d’immunisation et d’autoprotection. La symbolique de la Vierge, 3e Signe d’été, va dans le même sens : la force n’est plus dans l’offensive mais dans la défensive. Ce n’est plus le printemps avec ses coups de bélier, mais le temps du bouclier. Nous sommes en présence d’une puissance concentrée parce que le Jour en réduisant sa durée donne l’image d’un repliement sur soi : image d’étreinte, d’autocontrainte ou d’autorégulation avec ses bavures explosives. Cette puissance concentrée parait hautement enviable, puisque plusieurs astrologues pensent, ni plus ni moins, que le zodiaque doit commencer, non pas a 0° du Bélier, à l’heure du printemps, mais à 0° du Lion, une trentaine de jours après le commencement de l’été, à l’heure où les aoûtiens de notre hémisphère se bronzent pour livrer au Soleil un culte épidermique. Les aoûtiens se taillent, à la façon d’Hercule, une peau de bête, invincible aux railleries mais qu’il faudra bien quitter en décembre, sous le Signe du Sagittaire qui vit la mort d’Hercule pour des raisons toujours épidermiques (tunique de Nessus, dont nous reparlerons lorsque vous aurez perdu votre bronzage). 

 

Parce qu’il est, théoriquement, le plus fort, le Lion-Soleil devrait être le premier. Neil Armstrong, cosmonaute, fut le premier a marcher sur la Lune et à prononcer des paroles historiques en évitant de bafouiller malgré la grandeur des circonstances. Le Lion est un Signe en affinité avec l’Espace. Il lui faut un cadre, un décor, une scène, un fief ou un domaine. C’est pourquoi, il est souvent le Roi de quelque chose : de Cuba, pour Fidel Castro, du suspense, pour Hitchcock. Longtemps, Pierre Dac a été le roi de la rigolade, avec un humour franc et massu qui cuirasse à jamais contre les pièges de la finesse. Avec Tex Avery, Bourvil, Goscinny, Averty, Louis de Funès, et même Mireille Mathieu et Louis Pauwels, on voit que le Lion aime à rire et à chanter. C’est tout de suite l’insolation, le rire brûlure au 2e degré. 

 

Hercule-Lion, votre héros modèle, n’était pas toujours très souple. On raconte qu’un dénommé Linus, professeur de musique, « lui enseigna à jouer d’un instrument qui se touchait avec l’archet ». Mais comme Hercule, avec ses grosses mains, détonnait en touchant, Linus fit un sermon déplaisant qui lui valut de recevoir le violon sur la tête. On comprend pourquoi le compositeur Stockhausen est du Lion : il brise les carcans de la musique, ses normes et instruments, il libère le son, comme Hercule, dans un autre travail, nettoie les bourbiers des boeufs conformistes. Ceci dit, Stockhausen, tout en introduisant les grenouilles dans un orchestre libéré, est un homme trop distingué pour casser un violon sur la tête d’un batracien. 

 

pt37841Les Lions forts sont irascibles, au moins autant que le Soleil dont les rayons, selon la médecine, sont amis-ennemis de l’homme. Hercule, héros Solaire, embête tout le monde et le Soleil avec. Un jour, qu’il ne voulait pas bronzer, il se mit en colère contre le roi du ciel et lui décocha plusieurs flèches. Un comble ! Le Soleil ébloui par tant d’audace et admirant le courage insolent de son archer lui fit présent d’un gobelet d’or. Finalement, la révolte est-elle payante ? Oui, pour Bourguiba, non pour Mata-Hari… mais, cette lionne a sans doute échoué faute d’être une vraie insolente. Elle ne fut qu’un Hercule manipulée, victime de son manque d’autocontrôle. 

 

Dans les Jeux olympiques, Hercule-Lion ne craignait personne. Encore moins son père Jupiter qui voulut lutter contre lui sous la figure d’un athlète. La fable raconte que l’avantage « fut égal des deux côtés », Et c’est, là, un des multiples prodiges de la pensée symbolique lorsqu’elle n’est pas emprisonnée dans les livres d’érudits viscéralement ennemis des sources fortes de la vie. II ressort, de quelques travaux semblables à ceux d’Hercule, que les planètes principales du système solaire pourraient bien faire contrepoids à la force du Soleil, comme si notre astre central, loin d’être un despote omnipuissant, avait, face à lui, des forces au moins égales, quoique moins apparentes. 

 

Les planètes sont rivales du Soleil, comme I’Homme herculéen est l’impétueux rival des dieux. Hercule n’est qu’un nom sous lequel es hommes ont rassemblé tous les exploits des hommes capables, ne fût-ce qu’un instant, de tenir le Soleil en échec, ainsi que tous les fatalismes. Orgueil, ou puissance du vouloir… un problème au cœur de chacun, ce muscle herculéen aux grandeurs et faiblesses sublimes. 

 

Texte paru dans Les Signes du destin, éd. RMC/Editions du Rocher 1981

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La Pie nous dit

Posté par othoharmonie le 30 novembre 2011

 

 Pica picaPour les Chinois, le pont sur la voie lactée qui permet à la Tisserande et au Cortège Nuptial de rejoindre le Bouvier, a été fait par les Pies : on reconnaîtra là des constellations et des mythes indo-européens concernant le pont Bifrost des Nordiques. 

 

L’aspect noir et blanc des pies en fait un symbole du “passage” (cf. art. astrologie nordique) et il est curieux de constater que les vêtements à “pans” de cérémonie ont conservé ces couleurs ainsi que la “queue de pie” (qui figurait d’ailleurs sur les vêtements celtiques d’Europe centrale). Il en est de même pour les musiciens de concert qui sont des “messagers” (cf. Elfes), des médiateurs du “passage” entre deux mondes… 

 

O n disait en Thrace que “les Piérides 28 qui chantaient divinement, ou Péritios, étaient les habitants de l’Atlantide mais Ovide rapporte que “c’était neuf jeunes filles qui tentèrent de rivaliser avec les Muses : ayant perdu dans un concours de chant (car personne de pouvait égaler les Sirènes-oiseaux d’Atlantide!), elles furent changées en pies” dont le grand folkloriste Sébillot nous dit qu’autrefois « elles avaient un vêtement d’une richesse incomparables avec une aigrette sur la tête et une queue aussi splendide que celle du paon”. Et, c’est depuis cette punition que les pies jacassent : “Rac, Rac, Rac”, telles Rakassa la sorcière !” 

 

La Pie nous dit  dans OISEAUX 220px-Pica_picaLa Pie était consacrée à Dionysos/ Bacchus, le Dieu du renouveau printanier et, symbole cyclique et de l’année nouvelle, elle fut conservé par le folklore allemand des superstitions post chrétiennes qui rapporte “qu’elle doit être tuée entre Noël et l’Epiphanie” comme le Vieux Soleil. Mais, en fait, “en tuer une porte malheur car elle prévient de l’approche du loup” ! Ceci, joint à son “ancien plumage”, nous remémore le coq nordique Gullinkambi, “crête d’or” qui, lors du cataclysme du Ragnarök, avertit les dieux de l’arrivée du ravageur “loup” Fenrir ! Est-ce pour cela qu’en Poitou-Saintonge, “pour la remercier d’être vigilante et l’inciter à le demeurer, on lui offrait une crêpe le jour du carnaval, voire même la dernière javelle des moissons” ? 

 

Selon une légende bretonne “C’est la Pie qui apprit au forgeron à souder le fer: voyant qu’il n’y arrivait pas, elle lui cria « Mets de l’argile ! », il se fâcha tout d’abord contre cet oiseau bruyant qui, énervant, l’agaçait  dans sa tentative infructueuse puis il suivit son conseil et le fer se souda parfaitement !” Voici une technique bien digne de Siegfried et qui fut propre à déclencher l’admiration du Nain Mime (cf. le mythique opéra Das Ring de Richard Wagner). 

 

220px-Elster_wikipedia2 dans OISEAUXOn dit dans les Côtes d’Armor que “le Coq-Pie – qui naît d’un oeuf de poule couvé par une pie – chante toutes les heures si régulièrement qu’il peut servir d’horloge”  (cf. § Ørlög in art. Destin). Se trouve-t-on ici devant une légende de Kronos dégradée ou voilée par la Kala (cf. art. Astro et Troubadour) ? En effet ce coq-pie était probablement la figuration du Grand Ase en Corneille car celle-ci était considérée comme une initiatrice. 

 

Le folklore hongrois a conservé la trace de sa fonction dans la légende selon laquelle : “la pie dut apprendre au pigeon à faire son nid, mais comme il répliquait à chacune de ses explications « Je sais, je sais… », elle le laissa en plan !”… Pour finir, repassons par la Chine pour évoquer à nouveau la Grande Catastrophe : « La fille de Yen-Ti, roi du feu, se transforma en pie et monta au ciel après l’incendie de son nid, ce qui est une apothéose d’Immortel taoïste, en quoi la pie joue un rôle analogue à celui de la grue. » Chevalier, op. cit.

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Eléphant 7

Posté par othoharmonie le 21 novembre 2011

Par Louis Figuier 


Eléphant 7  dans ELEPHANTLes Éléphants vivent dans les contrées les plus chaudes de l’Afrique et de l’Asie. Recherchant les forêts et les lieux marécageux, ils se tiennent par troupes, plus ou moins nombreuses, qui sont toujours conduites par un vieux mâle. Leur nourriture consiste en herbes, en racines et en graines. Ils vont souvent chercher cette nourriture dans les champs cultivés, où ils occasionnent des ravages considérables.

La marche des Éléphants est beaucoup plus rapide que ne le pourrait faire croire la lourdeur de leur allure. Ces animaux pourraient, selon certains auteurs, faire de vingt à vingt-cinq lieues par jour. Ils nagent aussi très bien.

On a longtemps prétendu que les Éléphants ne peuvent pas se coucher, et qu’ils dorment constamment debout. Il est vrai qu’on trouve chez les Éléphants, comme chez les chevaux, des individus qui peuvent dormir debout et ne se couchent que rarement ; mais d’ordinaire ils dorment couchés sur le côté, comme la plupart des quadrupèdes.

 dans ELEPHANTLa mère Éléphant porte vingt mois son petit. En venant au monde, le jeune Pachyderme est haut d’un mètre environ. Il jouit de l’usage de tous ses organes, et est assez fort pour suivre ses parents. Quand il veut téter, il renverse sa trompe en arrière, et il prend le lait à la mamelle maternelle avec sa bouche, non avec sa trompe, comme certains auteurs l’ont dit. La durée de l’allaitement est d’environ deux ans.

La taille ordinaire des Éléphants d’Asie est de 3 mètres ; les femelles sont, en proportion, plus petites. Quant à ceux d’Afrique, il est rare qu’ils excèdent 2m,50. Les anciens voyageurs et quelques modernes font, il est vrai, mention d’Éléphants d’une taille démesurée, mais ce sont là des exagérations. M. Corse, qui a été directeur de la ménagerie d’Éléphants de la Compagnie des Indes, assure que la taille moyenne de ces animaux est de 3 mètres au plus. Buckingham, qui a fait un long séjour dans le même pays, dit que le plus grand Éléphant qu’il y ait jamais vu avait 3m,25 de haut ; enfin le major Forbes, qui a demeuré onze ans à Ceylan, n’en a vu qu’un seul dont la taille excédât 3m,25, et il affirme que ceux de 3 mètres n’y sont pas communs.

220px-Elephant_breastfeadingLa force de l’Éléphant excède certainement celle de tout autre animal terrestre ; cependant elle n’est pas aussi grande que pourraient le faire supposer sa masse et ses proportions. Il peut soulever, avec sa trompe, un poids de 100 kilogrammes, et soutenir, sur ses défenses, 500 kilogrammes ; mais ce sont là des efforts instantanés, sur lesquels il ne faut pas compter.

Rien n’est aussi violent que la première impulsion de cet animal, lorsqu’il est excité par la colère ou par la frayeur ; mais il résiste difficilement à un travail soutenu. Aussi les fardeaux qu’on lui impose en voyage ne vont-ils guère au-delà de 1000 kilogrammes. Ainsi chargé, il peut faire de douze à quinze lieues par jour. Si l’on augmente sa charge, il se fatigue promptement, il se rebute, et refuse d’avancer. Sa marche ordinaire n’est guère plus rapide que celle du cheval ; mais quand on le pousse, il prend une sorte de pas d’amble qui, pour la vitesse, équivaut au galop. Il a le pied très sûr, il marche avec circonspection, et il lui arrive rarement de broncher. Malgré cela, c’est toujours une monture incommode, à cause de son balancement continuel et de son allure saccadée. (A SUIVRE

 

FIGUIER, Louis (1819-1894) : L’Éléphant (1882). 

 



Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (05.II.2009) Texte relu par : A. Guézou
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Texte établi sur un exemplaire (BmLx : nc) de l’ouvrage Les Animaux chez eux illustré par Auguste Lançon (1836-1887) paru chez L. Baschet à Paris en 1882. 



                                                                                                                 

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Le buffle 4

Posté par othoharmonie le 21 novembre 2011

Par Henri Dalivoy 

 

 Bubalus bubalisLe lecteur me saura gré de ne pas m’arrêter aux divisions, subdivisions et variétés de l’espèce Buffle, depuis le bos bubalus vulgaris et le Buffle de la Cafrerie ou du Cap jusqu’au Buffle Arni, au Buffle Kérabau, au Buffle Bhain, au Buffle brachycère et au Buffle des Célèbes, qui tient le milieu entre le Buffle et l’Antilope. Les zoologues ne sont pas encore parvenus à se mettre parfaitement d’accord à propos de la nomenclature et du classement des divers types connus. Ne soyons pas plus royalistes que les rois de l’Académie des sciences et du Muséum, et bornons-nous à quelques détails inédits sur le Buffle des rives danubiennes. C’est cette variété, comprenant le Buffle commun et le Buffle blanc, que M. Lançon a représentée en majeure partie dans ses admirables dessins. C’est à lui que nous sommes redevable des renseignements qui suivent. Ayant vécu pendant plusieurs mois en Roumanie, en Valachie, etc., il a pu étudier à l’aise ces animaux et les croquer, sous de multiples aspects, avec l’exactitude, la fougue et la vive couleur locale qui lui sont familières. 

 

 Bubalus bubalis  à TaïwanDans toute la basse région danubienne, le Buffle vit sur les bords du fleuve, au milieu des pacages et des steppes, moitié domestique, moitié sauvage, presque en liberté, à la façon des taureaux et des chevaux de la Camargue. Sa rusticité s’y approprie à merveille à la nonchalance orientale de ses maîtres. Lent, lourd, capricieux parfois, mais fort, robuste, dur à la peine et d’une sobriété sans pareille, il est utilement employé aux travaux de culture et de transport. La manière de l’atteler est des plus primitives : en guise de joug, on lui introduit la tête entre deux barres de bois parallèles, reliées verticalement l’une à l’autre et rattachées au timon par de longues chevilles qui complètent ainsi le collier, ou, pour mieux dire, le carcan. Impossible de pousser plus loin la simplicité et l’économie. Mais le Buffle n’a pas l’habitude d’être gâté et se trouve très bien, paraît-il, de ce rude harnais.

Il n’est ferré que des pieds de devant. Excellente bête de somme, il charrie les plus lourds fardeaux ; une seule paire enlève facilement une grosse pièce d’artillerie, que huit chevaux ou six boeufs auraient peine à traîner. Aussi un attelage de Buffles est-il considéré comme une richesse et entouré de tous les soins dont sont capables ses indolents et flegmatiques propriétaires.

Son pelage peu fourni et laissant presque la peau à nu lui fait redouter surtout les ardeurs du soleil. L’eau semble être son élément. En toute saison, sauf au coeur de l’hiver, on l’y voit nageant, s’ébattant par bandes ou, plus souvent encore, enfoncé jusqu’au cou dans les flaques marécageuses où il barbote, broute et s’endort tranquillement, la tête seule hors de l’eau. Quand on l’attelle, pendant les chaleurs, on le couvre d’une épaisse couche de boue qu’on tâche de renouveler ou d’arroser dès que l’argile est devenue sèche. Arrivé au relai, il va se jeter dans la vase avant même d’apaiser sa soif à l’auge du puits.

Le buffle 4  dans VACHE - BOEUF.... 250px-Bubalus_depressicornisAu pâturage, il vit en bonne intelligence avec les Boeufs, les Anes et les Chevaux. Pour ami, il a l’oiseau des Buffles, le textor erythrorhyncos – traduction littérale : le tisserand à bec rouge – qui, perché sur son dos, le débarrasse de la vermine ; pour ennemi, une espèce de mouche venimeuse, au nom aussi imagé, probablement, qui, les soirs d’été, s’attaque à la plupart des animaux domestiques, les affole par ses piqûres au mufle et cause quelquefois leur mort. Afin de préserver leurs troupeaux, les gens du pays allument de distance en distance, dans le pacage et la steppe, de grands feux de fumier qui durent toute la nuit. Les bêtes sont accoutumées à recourir elles-mêmes au remède : aussitôt qu’un Buffle ou un Cheval se sent piqué, il se dirige à toute vitesse, aiguillonné par la douleur, vers le feu le plus rapproché, expose à cette fumée âcre la partie du naseau où s’est attaché l’insecte et lui fait ainsi lâcher prise, en prévenant par une sorte de cautérisation l’effet du virus. On se figure le tableau. Le charme des claires nuits d’Orient, l’ampleur confuse de l’horizon, les oppositions d’ombres et de lumières, les silhouettes désordonnées des animaux réfugiés autour de la fournaise, la tête dans le feu, râlant, bondissant, en furie, tout donne à cette scène nocturne un caractère saisissant, vraiment fantastique ; on peut en croire sur parole M. Lançon : il s’y connaît.

Un autre spectacle curieux, dans un genre différent, est celui d’une troupe de Buffles quand elle traverse à la nage les bras du Danube, les plus vieux portant, assis sur leur front et les mains appuyées aux cornes, deux ou trois marmots qui trouvent ce véhicule très commode pour passer l’eau sans mouiller leurs guenilles. Quel joli pendant réaliste à la légende d’Arion, sans la lyre, et à la fable du Singe et du Dauphin, sans la mésaventure finale ! (A SUIVRE…) 

 

DALIVOY, Henri : Le buffle (1882). 

 



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L’Ours 6

Posté par othoharmonie le 19 novembre 2011

Par Jules Vallès

Alexandre Dumas a raconté dans ses Impressions de voyage en Suisse qu’étant descendu à l’hôtel de la Porte à Martigny, il eut l’occasion de goûter d’un bifteck d’ours qui faisait la réputation de l’hôtellerie.

L'Ours 6  dans OURS 220px-American_Black_Bear_close-upVoilà le récit de ce fameux dîner :

« Lorsque je rentrai dans la salle à manger, les voyageurs étaient à table : je jetai un coup d’oeil rapide et inquiet sur les convives ; toutes les chaises se touchaient et toutes étaient occupées, je n’avais pas de place !

» Un frisson me parcourut par tout le corps, je me retournai pour chercher mon hôte. Il était derrière moi. Je trouvai à sa figure une expression méphistophélitique. Il souriait…

» – Et moi, lui dis-je, et moi, malheureux ?…

» – Tenez, me dit-il, en m’indiquant du doigt une petite place à part, tenez, voici votre place, un homme comme vous ne doit pas manger avec tous ces gens-là.

» C’est qu’elle était merveilleusement servie, ma petite table. Quatre plats formaient le premier service, et au milieu était un bifteck d’ours, mince à faire honte à un bifteck anglais.

» Mon hôte vit que ce bifteck absorbait mon attention. Il se pencha mystérieusement à mon oreille :

» – Il n’y en aura pas de pareil pour tout le monde, c’est du filet d’ours, rien que cela !

» J’aurais autant aimé qu’il me laissât croire que c’était du boeuf.

» Je regardais machinalement ce mets si vanté, qui me rappelait ces malheureuses bêtes que, tout petit, j’avais vues, rugissantes et crottées, avec une chaîne au nez et un homme au bout de la chaîne, danser lourdement à cheval sur un bâton, comme l’enfant de Virgile ; j’entendais le bruit mat du tambour sur lequel l’homme frappait ; le son aigu du flageolet dans lequel il soufflait ; et tout cela ne me donnait pas,pour la chair tant vantée que j’avais sous les yeux, une sympathie bien dévorante, j’avais pris le bifteck sur mon assiette ; et j’avais senti à la manière triomphante dont ma fourchette s’y était plantée, qu’il possédait au moins cette qualité qui devait rendre les moutons de Mlle de Scudéri bien malheureux. Cependant j’hésitais toujours, le tournant et retournant sur les deux faces rissolées, lorsque mon hôte qui me regardait sans rien comprendre à mon hésitation, me détermina par un dernier : Goûtez-moi cela et vous m’en direz des nouvelles.

» En effet j’en coupai un morceau gros comme une olive, je l’imprégnai d’autant de beurre qu’il était capable d’en éponger, et, en écartant mes lèvres, je le portai aux dents, plutôt par mauvaise honte que dans l’espoir de vaincre ma répugnance. Mon hôte, debout derrière moi, suivait tous mes mouvements avec l’impatience bienveillante d’un homme qui se fait un bonheur de la surprise que l’on va éprouver. La mienne fut grande, je l’avoue. Cependant je n’osai tout à coup manifester mon opinion. Je craignis de m’être trompé ; je recoupai silencieusement un second morceau d’un volume double à peu près du premier ; je lui fis prendre la même route avec les mêmes précautions et quand il fut avalé :

» – Comment, c’est de l’ours ? dis-je.

» – Parole d’honneur.

» – Eh bien, c’est excellent.

220px-Spiritbear dans OURS» Au même instant on appela à la table mon digne hôte, qui, rassuré par la certitude que j’avais fait honneur à son mets favori, me laissa en tête à tête avec mon bifteck. Les trois quarts avaient déjà disparu lorsqu’il revint, et, reprenant la conversation où il l’avait interrompue.

» – C’est, me dit-il, que l’animal auquel vous avez à faire est une fameuse bête… pesant au moins trois cent vingt !

» – Beau poids.

» Je ne perdais pas un coup de dent.

» – … Qu’on n’a pas eu sans peine, je vous en réponds.

» Je portai mon dernier morceau à ma bouche.

» – Ce gaillard a mangé la moitié du chasseur qui l’a tué…

» Le morceau me sortit de la bouche comme repoussé par un ressort.

» – Que le diable vous emporte ! dis-je, en me retournant de son côté, de faire de pareilles plaisanteries à un homme qui dîne.

» – Je ne plaisante pas, monsieur, c’est vrai comme je vous le dis. »

Eh bien ! cette histoire de bifteck d’ours qui devint rapidement populaire en 1832 n’était qu’une mystification. Voici ce que Dumas raconte dans son Grand Dictionnaire de cuisine, oeuvre posthume, à l’article OURS. (A SUIVRE…)

 

VALLÈS, Jules (1832-1885) : L’Ours (1882). 



Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (04.II.2009) Texte relu par : A. Guézou
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Texte établi sur un exemplaire (BmLx : nc) de l’ouvrage Les Animaux chez eux illustré par Auguste Lançon (1836-1887) paru chez L. Baschet à Paris en 1882

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Diabolisation de l’Ours

Posté par othoharmonie le 13 novembre 2011

 

Diabolisation de l'Ours dans OURS 220px-ShunsenOnigumaSelon Michel Pastoureau, de nombreux théologiens s’inspirèrent de saint Augustin et de Pline l’Ancien pour dresser un portrait diabolique de l’ours et le dévaloriser. Ainsi associé au diable, l’ours devint son animal favori ou l’une de ses formes. Dans l’iconographie chrétienne, le diable possède souvent les pieds, le mufle et le pelage d’un ours, et prend la forme de l’animal dans les rêves des saints, des rois et des moines. L’apparence velue de l’ours et sa couleur brune devinrent un signe de bestialité diabolique, l’animal se vit chargé de péchés capitaux tels que la tromperie, la luxure, la goinfrerie, la colère, l’envie et la paresse. D’autres études arrivent à la même conclusion, il s’agissait d’une façon de mettre un terme aux survivances du culte de l’ours en Europe, tout comme la généralisation des montreurs d’ours, l’interdiction des « jeux » et l’hagiographie contribuèrent à y mettre fin. 

 

Les légendes se firent l’écho de cette représentation. La malebeste de Vendée était réputée dévorer les troupeaux, toutes les jeunes filles du bourg d’Angles finirent sous ses crocs et seul un homme d’Église parvint à la vaincre grâce à sa foi. 

 

Christianisation des peuples germains et scandinaves 

 

As Between Friends (Punch magazine, 13 December 1911, detail).jpgCe sont principalement des clercs et des prélats qui, dès l’époque de Charlemagne, luttèrent impitoyablement contre les traditions du paganisme germanique et scandinave afin de convertir ces peuples au christianisme. Michel Pastoureau évoque l’effroi qu’ont dû inspirer les légendes sur la proximité entre l’ours et l’homme comme justification à cette lutte et Régis Boyer la peur des pratiques visant à s’approprier la force de l’animal. Les traditions liées à l’ours ont perduré jusqu’aux environs de l’an mille, période à laquelle l’ensemble des peuples qui pratiquaient le paganisme nordique furent christianisés. 

 

Preuve de cette proximité, une légende saxonne rapportée par Guillaume d’Auvergne parle d’un ours d’une force prodigieuse qui enleva la femme d’un chevalier et l’amena jusqu’à la caverne où il hivernait chaque année. Il la viola pendant plusieurs années et trois enfants naquirent, jusqu’au jour où la femme fut délivrée par des charbonniers, retrouva son mari et éleva ses enfants qui devinrent tous trois chevaliers, mais se distinguaient par une pilosité abondante et l’habitude d’incliner la tête sur la gauche, comme les ours. Ils furent nommés Ursini, les fils de l’ours. Il s’agit d’un thème symbolique que l’on retrouve très fréquemment dans d’autres cultures et à toutes les époques. 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ours_dans_la_culture 

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Totem : le boeuf de Mèze

Posté par othoharmonie le 30 septembre 2011

Lou biou en patois 

  

Sa légende : En l’an 59 de notre ère, une famille de pauvres Mèzois vivait de son travail de labour aidée de son boeuf très vaillant. 

 

Totem : le boeuf de Mèze dans VACHE - BOEUF.... boeuf+de+mezeA sa mort, très affectés, ils conservent sa dépouille comme une relique et la font sécher sur un mannequin de bois. Quelques années plus tard pour en perpétuer le souvenir, ils fabriquent une tête de bois avec des cornes qu’ils articulent sur un mannequin colossal. Les hommes à l’intérieur sont chargés de faire mouvoir sa carcasse. 

 

A Mèze l’animal totémique est accompagné par un autre animal, le chevalet,  porté à la taille par un homme dont le tronc dépasse du corps. Outre le chevalet, le groupe est composé de deux autres danseurs et de deux musiciens traditionnels, hautbois et tambour. 

  

La danse consiste à ferrer le chevalet tandis que l’autre danseur lui donne  à manger et le calme avec son tambourin. 

  

Dans l’animal totem, huit hommes peuvent se loger pour le mouvoir. 

L’un d’eux est chargé d’actionner la tête et les mâchoires de la bête au moyen d’une petite baguette de bois. Un autre jeune homme tient entre ses mains un baril recouvert d’une peau d’âne tendue, traversée en son centre par une corde asphaltée. En faisant glisser cette corde entre l’index et le pouce, cela produit alors  un mugissement analogue à celui du bœuf. À l’extérieur, le guide, armé d’un long aiguillon, commande l’animal. 

 

La course de l’animal totémique dans les rues de Mèze est imprévisible. 

 

À tout moment, il peut courir et peut même foncer sur ceux qui se mettent en travers de son passage ! Le bœuf est aussi capable de ruades, de trémoussements scandés par la musique qui l’accompagne. Avec ses larges cornes, il éloigne les plus hardis qui veulent s’opposer à lui. 

 

Le totem mézois est de toutes les fêtes publiques, notamment lors de la fête de Mèze qui a lieu le 19 du mois d’août. 

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Le chat – astrologie

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2011

Décontracté, dira-t-on du chat. Il mène une vie tranquille et s’arrange la plupart du temps pour éviter tous les problèmes. Il n’est pas non plus de ceux qui en créent aux autres.

Il compte sur son apparence sereine pour faire vivre son entourage dans une atmosphère tranquille et relax dans laquelle il est évidemment plus difficile de faire naître les contrariétés.

Le chat – astrologie  dans CHATCompagnon agréable, il ne pousse cependant pas la bonté jusqu’à renoncer à une partie de son confort pour simplifier la vie des autres. Etant bien entendu, malgré tout, que son confort est aussi fonction du bien être de son entourage, pour lequel il peut, lorsque l’envie lui prend, dépenser sans compter.

Modérément égoïste et narcissique, il réussit dans la vie selon ses propres critères de morale. Il aurait tort de s’en priver car il ne nuit à personne

Personne ne se plaint de sa ligne de conduite, bien au contraire d’ailleurs…

Un goût très raffiné complète le portrait presque parfait de ce personnage qui s’adapte à toutes les circonstances, mais en gardant entière sa propre personnalité.

Il ne fait pas de concessions en profondeur, même si son goût pour une certaine mondanité l’amène souvent à gommer quelques traits de son caractère.

Pourvu qu’il puisse être en compagnie de beaux esprits comme lui, le ciel peut bien lui tomber sur la tête. Bourgeois aux goûts aristocratiques, il s’arrange toujours pour vivre cette apparente contradiction sans qu’elle pèse sur son entourage. Généralement celui ci en sera plutôt réjoui.

Dans le domaine professionnel, le chat est un des signes du zodiaque qui a le plus des goûts raffinés. Toutes les professions touchant à l’art lui sont ouvertes pourvu qu’elles se révèlent en même temps très rentables. S’il est écrivain, il écrira un best seller, s’il est peintre, il trouvera le moyen de faire monter sa côte.

Dans le domaine sentimental, le chat est un peu vaniteux et apprécie par-dessus tout les gens qui savent l’admirer LUI LE CHAT. Il sera un compagnon agréable, jamais agressif faisant vivre sa compagne dans le  » luxe le calme et la volupté». Mais il faudra que sa compagne reste sa groupie, sinon il risque d’aller rechercher ailleurs l’admiration dont il a besoin pour s’épanouir.

orimeower dans CHATL »union sera très bonne avec le cochon. Malgré le vieil adage s’entendre comme chien et chat, ici l’union sera bonne avec le chien. Il en va de même avec le dragon la chèvre et le singe avec qui il s’amusera beaucoup. L’union sera bonne avec un autre chat s’ils sont fortunés. Avec le cheval se sera une très bonne relation mais uniquement amicale. Elle est possible mais difficile avec le bœuf le tigre et le serpent. Par contre elle est à éviter avec le rat et le coq. 

Dans les traditions anciennes, on attribuait au chat des pouvoirs magiques : indiquer l’heure (par la dilatation de ses pupilles), annoncer la pluie (en passant sa patte derrière la tête), voir les démons ou se transformer en génie malfaisant (il fallait neuf esprits des morts pour faire un chat).
A cause du jeu de mot (en chinois) entre octogénaire (mao) et chat (mao), ce dernier servait comme souhait de longévité et le chat figurait sur les cadeaux offerts aux personnes âgées.

http://www.abastrologie.com/astrologie/horoscope-cheval/cheval.php 

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Chats célèbres

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2011

Article détaillé : Liste des chats célèbres

Au contraire du chien ou du cheval, célèbres par leur actes, le chat, de par son comportement indépendant, est surtout connu Chats célèbres dans CHAT 200px-Pierre_loti_par_henri_rousseaucomme l’animal de compagnie de personnages célèbres. Tels les chats tueurs de souris de la résidence du premier ministre du Royaume-Uni ou les chats des écrivains (« Hodge », le chat de Samuel Johnson ou encore « Kiki la Doucette », « Toune » et « Minionne » de Colette), la célébrité d’un chat s’acquiert par la notoriété de son maître.

Cependant quelques chats se démarquent, comme Oscar, qui détecterait la mort imminente des patients d’une unité hospitalière de Rhode Island, ou encore Orangey, le chat acteur.

Autres exemple de chats célèbres

  • Mrs. Chippy, le chat qui accompagnait l’expédition d’Ernest Shackleton, abattu en 1915.
  • Orangey, chat acteur au pelage orange, qui joua dans une dizaine de films, au cours des années 1950-1960, parmi lesquels Rhubarb, où il interprétait le rôle-titre, et surtout Diamants sur canapé (Breakfast at Tiffany’s), de Blake Edwards, d’après un roman de Truman Capote, où sa prestation au côté d’Audrey Hepburn lui valut un Patsy Award, équivalent animalier d’un Oscar.

  • Cinnamon, un chat abyssin âgé de 4 ans et de couleur safran dont on a séquencé le génome et identifié 20285 gènes en 2007. Cette chatte, qui appartient au professeur Kristina Narfstrom, vit actuellement dans une colonie de chats à l’université américaine de Missouri-Columbia.
  • Oscar, le chat qui détecterait la mort imminente des patients d’une unité hospitalière de Rhode Island (cas rapporté en juillet 2007).
  • 180px-Hodge_Cat dans CHATMuezza (ou Mu’izza) (en Arabe: معزة‎) fut paraît-il la chatte favorite de Mohamed (Mahomet). Une histoire largement répandue à propos de Muezza raconte comment, alors que résonnait l’appel à la prière, Mohamed voulut mettre l’une de ses robes, et trouva son chat endormi sur l’une des manches. Au lieu de déranger la chatte, il coupa la manche et la laissa dormir. Cependant cette histoire est introuvable dans le Hadith ou le Coran. La légende raconte que la raison pour laquelle Mohamed aimait tant les chats était que sa vie avait été sauvée par l’un d’entre eux. Un serpent avait rampé dans sa manche et refusait d’en ressortir. On appela un chat, qui demanda au serpent de montrer sa tête, afin de discuter de son départ. Lorsque finalement le serpent se montra, le chat se jeta sur lui et l’emporta.

  • Socks : chat de Bill Clinton
  • Trim, chat de Matthew Flinders ayant fait le tour de l’Australie.
  • flippy , chat mascotte d’un groupe de personnes qui met en scène des constructions de dominos . Il est né en 1994 et mort en 2010.

 

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