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Pieuvre, animal totem : le Réseau de Relation

Posté par othoharmonie le 4 juin 2017

 

Animal muni de tentacules dont il se sert pour se déplacer et attraper ses proies, le Poulpe est muni d’un puissant bec et est capable de mimétisme. Il vit en général dans des petites cavités entre les rochers. Une fois fécondée, la femelle surveille ses œufs pondus en grappes au plafond d’une niche rocheuse. Pendant six semaines, elle les protège, les aère, les nettoie, sans prendre le temps de se nourrir. Lorsqu’ils éclosent, elle meurt, affaiblie et décharnée.

 L’animal peut entretenir une relation amicale avec l’Homme : comme certaines Murènes, il arrive que certains Poulpes tiennent compagnie et même jouent avec des plongeurs, lorsqu’ils sont mis en confiance, mais en général ils se montrent plutôt craintifs. Pieuvre est liée au déploiement de la Création, avec un corps central et des tentacules allant vers l’extérieur. Comme les créatures marines, elle est associée au subconscient et aux esprits infernaux.

pieuvre

L’image de la Pieuvre est utilisée dans les théories du complot, pour parler d’une organisation nébuleuse qui tente secrètement d’accaparer de l’influence.

Le Kraken est une créature fantastique issue des légendes scandinaves médiévales : il s’agit d’un monstre de très grande taille analogue à la Pieuvre et doté de nombreux tentacules. Dans le mythe hawaïen de la création, les univers sont construits successivement sur les ruines de l’univers précédent. Le Poulpe serait le seul survivant du monde qui a précédé le nôtre. La Pieuvre est considérée au Japon comme un symbole sexuel très érotique : la Pieuvre ou le Poulpe « s’attaque » aux jeunes vierges pour les posséder (correspondant aux succubes et incubes dans nos cultures). Une estampe d’Hokusaï, extrêmement connue, est très représentative de cette symbolique.

Si la Pieuvre est votre totem, vous pouvez lui demander de remettre sur pied vos affaires après une perte ou un échec, de vous aider à admettre et à accepter votre vulnérabilité. Il est possible d’accéder à son pouvoir en lisant Jules Vernes (Vingt mille lieues sous les mers), ou en essayant des déguisements. La médecine de Pieuvre rétablit grâce à la créativité, et guérit le syndrome du tunnel carpien. Pieuvre protège en utilisant un écran d’invisibilité et en éloignant rapidement le danger.

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Les mollusques sont partout

Posté par othoharmonie le 26 juillet 2016

 

7 classes, 35 ordres, 232 familles, 117 000 espèces

Il est bon, tout d’abord, de rappeler ce qu’est un mollusque, car peu de gens savent ce qu’on doit inclure dans ce groupe. Les mollusques sont des invertébrés à corps mou, le plus souvent muni d’une coquille externe, à l’exception de certains céphalopodes. Dans l’embranchement des mollusques, on trouve notamment les gastéropodes (escargots, bigorneaux, aplysies, etc.), les bivalves (la coque, l’huître, le couteau, la moule, etc.), les polyplacophores (les différentes espèces de chitons), les céphalopodes (nautile, pieuvre, calmar, seiche, etc.), ainsi que quelques groupes d’importance moindre, comme les dentales. Tous ces animaux sont donc apparentés et proviennent d’un ancêtre commun, qui vivait il y a plus de 500 millions d’années, âge du plus ancien fossile de mollusques connu. On dit d’un tel groupe qu’il est monophylétique.

huitre-perleDe nombreux mollusques sont susceptibles d’être rencontrés par le promeneur ou le pêcheur à pied sur les côtes de France.
Il y a bien sûr la multitude de petits gastéropodes de l’estran comme les bigorneaux ou les gibbules et les chapeaux chinois, patelle ou arapède dans le sud ou bernique (bernic = petit chapeau- en breton), mais il y a aussi des animaux moins connus comme les aplysies (lièvre de mer) ou les anodontes (moule d’eau douce).

Les chitons (les mollusques polyplacophores) font partie de ces espèces que peu de personnes savent identifier. Ce sont de petits animaux de forme ovale que l’on trouve en soulevant les pierres. Les huit plaques superposées qui couvrent l’animal permettent une identification immédiate. Les chitons se fixent fermement sur les rochers grâce à leur pied, ils consomment les algues encroûtantes qu’ils détachent avec à leur radula, une longue langue cornée. Autres animaux curieux, les dentales sont de petits mollusques présentant une longue coquille conique ouverte à ses deux extrémités. Ils vivent enfouis dans le sol, la partie large de la coquille laissant dépasser le pied, qui leur permet de se mouvoir, ainsi que de petits tentacules. Ils se nourrissent de petits organismes et de détritus. En se promenant le long de l’estran, il arrive de trouver la coquille vide de ces animaux.

Autre bizarrerie de nos côtes, les aplysies qui sont de curieux gastéropodes à la coquille réduite sinon invisible, on les appelle également lièvres de mer. D’une couleur brune à violacée, parfois tachetée, les aplysies peuvent atteindre une taille de 20 cm. Elles se rencontrent parfois en masse sur l’estran, échouées ou sur leur support. Les aplysies emploient la même stratégie que les seiches, en cas de danger elles projettent un écran opaque pour semer leur poursuivant. Cet écran est fait d’une encre épaisse qui se dilue en dessinant des volutes de couleur violette du plus étonnant effet.

Et n’oublions pas que certains de ces mollusques, parmi les céphalopodes, peuvent être capturés en pêchant au haveneau, comme la seiche (Sepia officinalis), la petite sépiole (genre Sepiola) ou des juvéniles de calmar (Loligo vulgaris).

Le poulpe (Octopus vulgaris), lui, se rencontre dans les anfractuosités des rochers. Cet animal est devenu rare après l’hiver extrêmement rigoureux de 1963, il tend cependant à recoloniser son aire d’origine.

Enfin, il est possible de trouver une multitude de bivalves dans la zone de balancement des marées, notamment les huîtres, les coques, les praires, les palourdes, les pétoncles et encore bien d’autres fruits de la mer.
 

Les mollusques bivalves

Le plus grand : le bénitier (Tridacna gigas) 1,50 m ; 320 kg.
Un des plus petits : la dreisene (dreisena polymorpha) ou moule d’eau douce zébrée, 1 à 2 mm ; 0,5 gr.
Les mollusques bivalves tiennent leur nom de leur caractéristique la plus évidente, une coquille formée de deux valves articulées par un ligament élastique.

La coquille est secrétée par le manteau, ce denier formant deux lobes qui entourent le reste des parties molles.
Ce sont des animaux à la forme variable, depuis l’élégante coquille Saint-Jacques jusqu’au couteau en passant par des espèces garnies d’épines comme la bucarde. Ils vivent la plus souvent enfouis dans le substrat ou accrochés par un byssus à des supports divers, comme les rochers ou les épaves.

Les bivalves n’ont pas de tête différenciée mais ils possèdent un long pied qu’ils sortent par l’entrebâillement de la coquille pour se mouvoir. Ce sont des animaux filtreurs qui se nourrissent d’organismes microscopiques en suspension dans l’eau, essentiellement du phytoplancton. L’eau entre par un orifice inhalant et sort par un orifice exhalant, ces orifices pouvant être prolongés par de longs siphons chez les bivalves fouisseurs. C’est d’ailleurs grâce à ces siphons que l’on peut facilement repérer une coque, un couteau ou une palourde. Lorsque l’animal est enfoui, les siphons montent jusqu’à la surface du substrat, créant ainsi deux orifices bien visibles dans le sol. Il suffit de plonger le doigt dans le sable ou la vase pour déterrer le coquillage ainsi repéré. Une fois inhalée, l’eau est filtrée par les branchies qui assument deux rôles : la respiration et la rétention des particules alimentaires. Ces dernières sont amenées à la bouche, ornée de quatre lobes ciliés qui assurent le tri final. Enfin, il faut préciser que les deux valves peuvent se fermer fortement grâce à 1 ou 2 muscles adducteurs.

Les bivalves les plus courants que l’on doit connaître car excellents comestibles sont la moule (genre Mytilus), l’huître creuse (Crassostrea gigas), l’huître plate (Ostrea edulis), la palourde croisée (Ruditapes decussatus), la coque (Cerastoderma edule), les couteaux (genre Ensis), le praire (Venus verrucosa), la coquille Saint-Jacques (Pecten maximus) et le pétoncle (Chlamys varia).

Article par Arnaud Filleul. http://www.pratique.fr/

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DANS LE MONDE DES OCEANS

Posté par othoharmonie le 2 juin 2016

 

 fonds sous marin

L’histoire du peuple des océans a commencé plus de 3 milliards d’années avant que le premier animal ne foule la terre ferme. A l’aube du monde, la vie a conquis tous les milieux marins, des eaux tropicales aux déserts de glace, des rivages au grand bleu. La plaine de sable paraît déserte. Un crabe se hâte. 

Surtout ne pas traîner seul, à découvert. Ici, sur l’étendue sableuse, nulle part où se cacher. Une seule solution… s’enfouir. Il suffira de laisser les yeux émerger pour voir sans être vue. La rascasse ennemie ressemble à un rocher, mais au milieu du sable, on ne voit qu’elle. Son faciès effrayant lui a valu le surnom de « poisson démon ». Un poisson qui marche en griffant le sable de ses nageoires à deux doigts. 

Pour se mettre à l’affût, elle se fond dans le décor. Que l’on soit proie, prédateur, petit ou gros, pour se cacher sur l’étendue plane, il faut s’ensabler. Tête en bas, les poissons rasoirs chassent les animaux cachés entre les grains de sable. Des poissons qui dansent sur la tête, d’autres qui marchent sans savoir nager, la nature ne craint pas d’expérimenter dans toutes les directions. Les anguilles jardinières ont une autre stratégie. Elles sortent du sable pour picorer les petits crustacés qui flottent dans le courant. A l a moindre alerte, elles disparaissent dans leur terrier. A l’entrée d’un tunnel, deux poissons montent la garde. 

Et des crevettes travaillent comme des bulldozers. Elles entretiennent le terrier qu’elles partagent avec les gobies. Les crevettes sont aveugles et gardent toujours une antenne au contact de leurs partenaires. Collaboration efficace. Au moindre mouvement des guetteurs ; tous aux abris ! Pour débusquer coquillages et crustacés, on peut souffler. Ou creuser. Il faut être enfoui très profond pour échapper à la raie pastenague. Elle creuse jusqu’à atteindre sa proies et les mange. Des poissons profitent de son travail de terrassier pour gober les petits animaux qu’elle amis en suspension. Le poisson-pierre est un piètre nageur, amis un redoutable chasseur. Il ne lui suffit pas de ressembler à un caillou…. Il se dissimule… s’immobilise ;. Et attend. La petite vie du peuple des sables continue paisiblement.

Un bernard-l’hermite par en vadrouille. Un autre grimpe sur une pierre. Non, sur un poisson-pierre. Se fondre dans le paysage. L’œil aux aguets. Immobile, à l’affût, sans se laisser distraire. Attendre des heures, des jours… La patience est enfin récompensée. Quand la nuit tombe, la plaine de sable se met à grouiller. Chacun marche à son rythme, à sa façon. Les oursins sont perchés sur leurs aiguilles comme sur le séchasses. Mais ce sont des dizaines de pattes extensibles qui leur permettent de déambuler. Et d’escalader. L’oursin de feu est aussi un très bon grimpeur. Tous les moyens sont bons pour se promener au fond de l’océan. 

fonds meer

La crevette impériale chevauche une synapse qui rampe par contractions successives. Comme son proche parent Poursin, l’étoile de mer se déplace sur des centaines de petites ventouses. Mais un seul pied suffit au  lambi pour arpenter la plaine. La nature a vraiment tout essayé. Même les poissons qui marchent à quatre pattes. Au fond de l’eau, chacun subit la loi de la pesanteur. Pour échapper à l’étoile de mer, le pétoncle a inventé depuis longtemps la propulsion à réaction. Pas de précipitions pour le poulpe à anneaux bleus. C’est sur la pointe des tentacules qu’il s’avance. Avant que le jour se lève, les animaux nocturnes retournent s’enfouir bien à l’abri dans le sable. 

Ces animaux étranges qui arpentent le fond marin ressemblent à leur ancêtre qui vivaient il y a 500 millions d’années

[…] 

extrait LA PERLE ENTRE L’OCEAN ET LE CIEL  – La perle, entre l’océan et le ciel.

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Vie sexuelle du petit Gris

Posté par othoharmonie le 8 août 2014

 

VIDÉO. Avant d’éjaculer, le petit-gris transperce sa partenaire avec une épine calcaire, ce qui augmente la survie de ses spermatozoïdes.

http://www.dailymotion.com/video/x22cy88

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Posséder simultanément un vagin et un pénis. Être yin et yang, actif et passif, mâle et femelle. Pratiquer la double pénétration mutuelle. L’hermaphrodisme est largement pratiqué dans le monde animal, surtout parmi les mollusques. Ainsi, tous les escargots terrestres naviguent à voile et vapeur. 

En sortant d’hibernation vers le mois de mai, le petit-gris (helix aspersa) a les hormones qui le démangent. À l’idée d’une petite galipette, il bave d’envie. Mais pas question de se satisfaire lui-même. Pour éviter toute autopénétration, la nature prend soin de réveiller d’abord son côté masculin. Ses spermatozoïdes piaffent déjà d’impatience quand ses ovules sont encore en léthargie. L’escargot part donc à la recherche d’un partenaire, sorti plus tôt que lui d’hibernation et qui a déjà endossé ses atours féminins. Il hume furieusement l’air. Le fumet d’une colimaçonne en chaleur le fait accourir ventre à terre. Les deux petits-gris prennent le temps de faire connaissance. Pas question de faire l’amour sans préliminaires. Le couple commence par se flairer abondamment, les tentacules se mêlent et s’entremêlent. On bave abondamment, on se lèche avec une langue râpeuse. Puis les deux partenaires échangent un tendre baiser. L’excitation les gagnant, ils se mordillent l’extrémité des tentacules. Une course-poursuite s’engage durant des heures pour probablement harmoniser leurs cycles sexuels.

images (7)Embrochés, mais heureux

Soudain, le batifolage tourne au drame. Le mâle dégaine une longue dague calcaire cachée jusque-là dans sa tête pour poignarder sa partenaire. Celle-ci semble apprécier le geste puisqu’elle ne se rebelle pas. Parfois, elle répond même du tac au tac. Voilà donc nos deux amoureux embrochés, mais heureux. Des sadomasos ! Le « mâle » déploie alors un pénis qu’il conservait jusque-là bien au chaud dans un conduit génital. Après quelques tâtonnements, il l’introduit dans la vulve de la femelle. Parfois, quand la saison est avancée, les deux partenaires peuvent assumer leur double sexualité en se pénétrant mutuellement. Baiser et être baisé ! Double extase.

Pour autant, l’affaire ne s’arrête pas là, car, une fois dans la place adverse, les spermatozoïdes doivent affronter des sucs gastriques qui les déciment. Parfois, seulement quelques centaines de rescapés rejoignent leur objectif, la spermathèque, sur plusieurs millions déposés. Pire que la retraite de Russie. Les « escargologues » avancent une explication à ce génocide. L’escargot, faisant de multiples rencontres avant de pondre, serait submergé de sperme s’il n’en éliminait pas la plus grande partie, ne conservant dans sa spermathèque qu’un petit échantillon de chacun de ses partenaires. Maintenant, celui qui injecte ses spermatozoïdes voit d’un sale oeil leur hécatombe. Aussi, a-t-il mis au point une stratégie pour assurer la survie. En poignardant son partenaire, il lui injecte une allohormone censée inhiber ses sucs digestifs. Pas con, le petit-gris !

À lire : Passions animales de Frédéric Lewino, éditions Grasset.

 

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Espèces d’Escargot »

Posté par othoharmonie le 12 juillet 2012

 les escargots peuvent recevoir d’autres noms :
Exemples parmi les escargots terrestres : Petit-gris, Gros-gris, Achatine, etc.

Et parmi les escargots aquatiques : limnées, planorbes, etc. Récemment chaque escargot et limace de France a reçu un nom scientifique français (Fontaine et al. 2010) au même titre que les oiseaux ou les mammifères.

Coupe longitudinale d'un escargot, schéma montrant les différents organes situés dans la coquille ou dans la partie externe du corps

 Anatomie d’un escargot, schéma en coupe. 1 : coquille ; 2 : foie ; 3 : poumon ; 4 : anus ; 5 : pore respiratoire ; 6 : œil ; 7 : tentacule ; 8 : cerveau ; 9 : conduit salivaire ; 10 : bouche ; 11 : panse ; 12 : glande salivaire ; 13 : orifice génital ; 14 : pénis ; 15 : vagin ; 16 : glande muqueuse ; 17 : oviducte ; 18 : sac de dards ; 19 : pied ; 20 : estomac ; 21 : rein ; 22 : manteau ; 23 : cœur ; 24 : canal déférent.

Les escargots disposent d’une ou deux paires de tentacules rétractiles, appelés cornes ou « antennes » dans le langage familier.

 Dans la partie supérieure de la tête la première paire de «cornes» abrite les yeux mais la vue est un sens peu utilisé par les escargots. Ils possèdent surtout un bulbe olfactif sous l’œil et la deuxième paire de tentacules est un organe olfactif et tactile (épithélium) qui est en revanche très utilisé.

 La bordure située à l’ouverture de la coquille est appelée péristome. La forme, l’épaisseur et la couleur du péristome ont souvent une grande importance dans l’identification des espèces de gastéropodes.

 Quelle que soit son allure, la coquille de l’escargot est toujours hélicoïdale. La plupart du temps, l’hélice s’enroule vers la droite, et on parle alors d’escargot à coquille dextre. Il existe également, mais de manière plus rare et anormale, des escargots à coquille sénestres, c’est-à-dire dont la coquille tourne vers la gauche, « à l’envers ».

 L’escargot, comme de nombreux autres mollusques, dispose de neurones géants permettant l’implantation d’électrodes intracellulaires largement utilisés en recherches neurologiques pour mieux comprendre le mode de fonctionnement des neurones humains.

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Tentacule, un ou une

Posté par othoharmonie le 20 mars 2012

 

Tentacule, un ou une dans PIEUVRE 220px-An%C3%A9mone_de_mer-BretagneUn tentacule (nom masculin, souvent utilisé à tort au féminin) est un appendice que possèdent certains invertébrés.

Chez les méduses

Les tentacules des méduses sont utilisés pour piéger des proies et sont urticants. Cependant, elles ne peuvent pas les utiliser de façon indépendante. Mais la scyphoméduse est une exception : elle peut les utiliser comme une pieuvre.

Chez les céphalopodes

Les céphalopodes ont huit bras munis de ventouses (exception : le nautile, qui en a plus, sans ventouses). Les calmars, les seiches, et les pieuvres, selon la définitions de ce terme, possèdent aussi deux tentacules.

Chez les anémones de mer

Les anémones de mer ont des tentacules rétractables. Elles les utilisent quand une proie passe au-dessus d’elles.

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Légende de la pieuvre 2

Posté par othoharmonie le 20 mars 2012

 

Légende de la pieuvre 2 dans PIEUVRE 175px-Colossal_octopus_by_Pierre_Denys_de_MontfortLe kraken ; transcription : /krakenn/) est une créature fantastique issue des légendes scandinaves médiévales. Il s’agit d’un monstre de très grande taille et doté de nombreux tentacules. Dans ses rencontres avec l’homme, il est réputé capable de se saisir de la coque d’un navire pour le faire chavirer, faisant ainsi couler ses marins, qui sont parfois dévorés. Sa légende a pour origine l’observation de véritables calmars géants dont la longueur a été estimée à 13-15 mètres (40-50 pieds), tentacules compris. Ces créatures vivent normalement à de grandes profondeurs, mais ont été repérées à la surface et auraient « attaqué » les navires.

Il est très probable que ces légendes soient des histoires vraies exagérées, et que le kraken soit en réalité un calmar géant. En effet, ces derniers peuvent mesurer jusqu’à 20 mètres de long, et laissent de grosses cicatrices aux cachalots qui les chassent.

 Bien que le nom kraken n’apparaisse jamais dans les sagas scandinaves, il existe des monstres marins, le Hafgufa et le Lyngbakr, décrits dans l’Örvar-Odds Saga et dans le Konungs skuggsjá, œuvre norvégienne de 1250. Dans la première édition de son Systema Naturae (1735), Carl von Linné inclut, dans une classification taxonomique des organismes vivants, le kraken comme un céphalopode avec le nom scientifique de Microcosmus mais l’animal est exclu des éditions ultérieures. Le kraken a également été largement décrit par Erik Pontoppidan, évêque de Bergen, dans son « Histoire Naturelle de Norvège«  (Copenhague, 1752-1753).

 Les premiers contes, y compris celui de Pontoppidan, décrivent le kraken comme un animal « de la taille d’une île flottante » dont le vrai danger, pour les marins, n’était pas la créature elle-même, mais le tourbillon qu’elle engendrait après sa descente rapide dans l’océan. Toutefois, Pontoppidan décrit également le potentiel destructeur de l’immense bête : « Il est dit que, si elle attrape le plus gros navire de guerre, elle parviendra à le tirer vers le fond de l’océan » (Sjögren, 1980). Le Kraken a toujours été distingué des serpents de mer, également dans les traditions scandinaves (Jörmungand par exemple). l’une des premières descriptions est donnée par le Suédois, Jacob Wallenberg dans son livre Min son på galejan (« Mon fils sur la galère ») à partir de 1781:

 …Le kraken est aussi appelé « crabe-poisson » et n’est pas, d’après des pilotes norvégiens, tellement énorme, tête et tentacules comprises. Il n’est pas plus grand que notre « Öland » (c’est-à-dire moins de 16 km)… Il reste à la mer, constamment entouré par d’innombrables petits poissons qui lui servent de nourriture et qui sont alimentés par celui-ci en retour : pour son repas, si je me souviens bien, écrit E. Pontoppidan, ne dure pas plus de trois mois, et trois autres sont ensuite nécessaires pour le digérer. Ses excréments nourrissent par la suite une armée de poissons, et pour cette raison, les pêcheurs sondent les fonds après son passage… Peu à peu, le kraken monte à la surface, et, quand il 

Une illustration de Vingt mille lieues sous les mers par Alphonse de Neuville

est à dix ou douze brasses de celle-ci, les bateaux ont mieux à sortir de son voisinage ou ils devront craindre leur destruction. Tel une île flottante, l’eau jaillissante de ses terribles narines forme des vagues spiralées autour de lui pouvant atteindre un grand nombre de miles. Peut-on douter qu’il s’agisse du Leviathan de Job ?

 Selon Pontoppidan, les pêcheurs norvégiens ont souvent pris le risque d’essayer de pêcher près du kraken car la capture y est bonne. Si un pêcheur a une très bonne prise, ils ont l’habitude de transmettre cette information. Pontoppidan a également affirmé que le monstre est parfois confondu avec une île et que les cartes comportent des îles qui ne sont pas toujours présentes et qui étaient donc en fait le kraken. Pontoppidan a également raconté qu’une fois, un jeune spécimen du monstre est mort et s’est échoué à Alstahaug (Sjögren, Bengt, 1980).

Depuis la fin du XVIIIe siècle, le kraken a été décrit dans un certain nombre d’ouvrages, comme une grande créature ressemblant au poulpe, et il a souvent été affirmé que le kraken de Pontoppidan aurait pu être fondé sur des observations du calmar géant. Toutefois, dans les premières descriptions, la créature se rapproche plus du crabe que du poulpe et, en général, possède des traits qui sont associés aux grandes baleines plutôt qu’au calmar géant.

En 1802, le malacologiste français Pierre Denys de Montfort a reconnu l’existence de deux types de poulpes géants dans son Histoire Naturelle Générale et Particulière des Mollusques, une description encyclopédique des mollusques. Montfort a fait valoir que le premier type, le kraken-pieuvre, a été décrit par les marins norvégiens et baleiniers américains ainsi que les anciens écrivains comme Pline l’Ancien. En effet, un passage de L’Histoire naturelle du Romain Pline l’Ancien (Ier siècle) narre également le cas d’un monstre marin à tentacules attaquant des réserves de poissons en saumure. La description correspond tout à fait à celle du kraken. Le deuxième type de bien plus grande taille, l’immense poulpe, aurait attaqué un bateau à voile de Saint-Malo, au large de la côte de l’Angola.

 Montfort a osé la plus sensationnelle des revendications. Il a proposé que dix navires de guerre britanniques qui avaient mystérieusement disparu, une nuit en 1782 devait avoir été attaqués et coulés par une pieuvre géante. Malheureusement pour Montfort, les Britanniques savaient ce qui était arrivé aux navires, démontant la révélation de Montfort. La carrière de Pierre Denys de Montfort ne s’en est jamais remise et il est mort de faim, pauvre, à Paris vers 1820 (Sjögren, 1980). Pour la défense de Pierre Denys de Montfort, il convient de noter que beaucoup de sources décrivant le poulpe-kraken ont probablement décrit le véritable calmar géant, prouvant ainsi son existence en 1857.

200px-Nautilus_view_bay dans PIEUVRE En 1830, peut-être conscient du travail de Pierre Denys de Montfort, Alfred Tennyson a publié un célèbre poème intitulé « The Kraken » (essentiellement un sonnet irrégulier), qui diffuse l’histoire du Kraken en anglais. Le poème, dans ses trois dernières lignes, porte également des similitudes avec la légende du Leviathan, un monstre marin, qui doit remonter à la surface à la fin du jour.

 La description de Tennyson a apparemment influencé Jules Verne qui imaginait l’antre du fameux calmar géant de « Vingt mille lieues sous les mers » de 1870. Verne fait aussi de nombreuses références au Kraken et à l’évêque Pontoppidan, dans son roman.

L’évolution ultérieure de l’image du Kraken remonte au Kraken de la culture populaire.

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L’image de la Pieuvre

Posté par othoharmonie le 18 mars 2012

 

L'image de la Pieuvre dans PIEUVRE 200px-Nautilus_view_bayMet apprécié des cuisines méditerranéennes depuis l’Antiquité, cet innocent mollusque n’a pas toujours représenté la figure d’un pouvoir occulte démesuré. Il semble bien que ce soit une confusion taxinomique avec un autre céphalopode, l’Architeuthis, ou calmar géant, qui lui confère dans le récit des marins son aspect monstrueux.

 Très vivante dans le folklore scandinave, la figure mythologique du Kraken (que nous avons vu plus haut), pourvue de nombreux bras qui s’agrippe aux navires et les entraîne vers le fond, n’a pourtant jamais été représentée et garde tout son mystère jusqu’au XVIIIe siècle. L’article que lui consacre le Supplément de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert croit pouvoir identifier cet animal légendaire à une sorte de poulpe géant. Cette conjecture est entérinée par le naturaliste Pierre Denys de Montfort dans son Histoire naturelle des mollusques (1802), qui lui donne sa première concrétisation iconographique, inaugurant un genre qui, de Vingt mille lieues sous les mers (Jules Verne, 1869) à Pirates de Caraïbes II (Gore Verbinski, 2006), occupe une place marquée de l’imaginaire enfantin.

 A ce stade, l’image de la pieuvre géante est une figure de fantaisie, proche du dragon ou de la licorne. Elle évoque une force menaçante dissimulée au fond des mers, sans pour autant être liée à un contenu métaphorique déterminé. A la fin du XIXe siècle, on la voit associée à la franc-maçonnerie, première manifestation d’un lien entre cette figure et un pouvoir occulte – mais sur un mode qui tient encore de la caricature amusante, non de la dénonciation argumentée. En 1901, un récit de l’écrivain américain Frank Norris lui donne valeur de modèle structural. En décrivant les manipulations spéculatives des compagnies de chemins de fer destinées à affaiblir les paysans californiens, The Octopus (La Pieuvre) installe l’idée d’un pouvoir tentaculaire secret qui agit par le biais des leviers économiques.

 Souvent noyées à tort dans un nuage d’occultisme et de folklore, les formes modernes du conspirationnisme sont directement liées à l’essor de nouveaux pouvoirs économiques sans contrepartie ni contrôle politique, qui accompagnent le développement du capitalisme industriel à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. L’image de la pieuvre géante s’avère une figure idéale pour donner une figure concrète à des entités mal définies dont l’action n’est perceptible qu’indirectement. A la connotation traditionnelle de puissance cachée du Kraken, les tentacules permettent d’ajouter l’idée de ramifications multiples, tandis que le corps mou du céphalopode illustre celle d’un pouvoir sans visage. Au début du XXe siècle, l’essor de la communication commerciale et politique emprunte à l’univers de la caricature la force de la simplification métaphorique. Dans ce contexte, la figure de la pieuvre devient une redoutable arme visuelle.

Une illustration de Vingt mille lieues sous les mers par Alphonse de Neuville Il lui manque encore un élément décisif. C’est la combinaison de la pieuvre et de ses tentacules avec la figure géographique du globe ou du planisphère qui lui confère sa forme achevée. Dans un dessin du Minneapolis Times de 1902, intitulé « The Octopus Who Strangles the World » (« La pieuvre qui étrangle le monde »), la tête du céphalopode est celle de John Davison Rockefeller, PDG de la Standard Oil, dont les bras enserrent le monde entier.

Dès lors, cette figure s’appliquera à toutes les formes d’empire, supposé ou réel, dont la domination est perçue comme le résultat d’un mécanisme caché. En 1917, l’ouvrage du géographe allemand Alfred Hettner, Englands Weltherrschaft und ihre Krisis (« La crise de l’empire mondial anglais »), fournit un modèle canonique qui inspirera de nombreuses déclinaisons, notamment des versions dénonçant la ploutocratie américaine ou la Russie bolchevique.

 Les figures et les métaphores aussi perdent leur efficacité et se dévalorisent, au fur et à mesure de leur répétition et de la diversification de leurs contextes d’usage. D’une grande puissance graphique, la figure de la pieuvre assise sur le monde finit par souffrir de sa dimension caricaturale et de son association étroite à l’univers conspirationniste. On la trouve encore employée après-guerre, par exemple par le parti communiste français pour dénoncer le plan Marshall. Mais le coeur n’y est plus, et la figure tombe rapidement en désuétude. On ne la rencontre désormais plus guère que dans les ouvrages ou les sites inspirés par la mouvance islamiste, qui associent volontiers antisémitisme et dénonciation de l’Occident capitaliste.

 Stauroteuthis syrtensisQue conclure de ce parcours iconographique? Si l’on ne peut nier que l’image de la pieuvre géante ait été associée à l’antisémitisme, cet usage est loin d’épuiser sa signification. C’est parce qu’elle est une représentation par excellence de la conspiration qu’elle a été utilisée dans le cadre antisémite, et non l’inverse. Le film de Grignon lui-même en apporte la preuve: dans la séquence incriminée par Riché, la mention des Rothschild n’est pas faite au hasard, mais renvoie à un épisode historique cité de façon elliptique, qui attribue un rôle-clé à la création de la Réserve fédérale américaine en 1913. Cette thèse renvoie à un schéma complotiste déjà ancien, dont on peut retrouver de nombreuses occurrences en ligne, qui décrit une société secrète, prétendument intitulée La Pieuvre noire (cette organisation où l’on rencontre aussi bien des francs-maçons que des communistes, vise évidemment l’instauration d’un gouvernement mondial).

 La pieuvre de Grignon n’est pas antisémite, mais bien complotiste. Faute d’interroger d’assez près les documents qu’il utilise, Pascal Riché se trompe à plusieurs reprises dans ses interprétations visuelles. L’un des exemples historiques auquel il renvoie, sans en identifier la source, est issu du pamphlet américain Coin’s Financial School, publié en 1893 par William Hope Harvey. Là encore, il s’agit d’une charge anticapitaliste et anti-anglaise, sans aucun lien avec l’antisémitisme. Un prof n’aime pas qu’on lui fasse la leçon. Pour se le permettre, encore faut-il disposer d’arguments irréfutables. Dans le cas contraire, mieux vaut réfléchir à deux fois avant de procéder à des associations hasardeuses.

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Pieuvre et vertus

Posté par othoharmonie le 14 mars 2012

 

Pieuvre et vertus dans PIEUVRE 320px-E_dofleini_closeupLa consommation d’animaux à tentacules est de moins en moins marginale. Les espèces les plus populaires sont la pieuvre (poulpe), le calmar et la seiche. La pieuvre se reconnaît à sa grosse tête arrondie et à ses longs tentacules. Le calmar et la seiche se caractérisent par leurs tentacules plus courts que leur long corps fuselé. Le calmar (aussi appelé encornet) est toutefois plus petit que la seiche. Celle-ci possède en outre un os blanc central (qu’on retrouve souvent dans les cages à oiseaux), tandis que le calmar n’en a pas.

 Parmi les céphalopodes, le calmar est l’espèce la plus capturée commercialement. La seiche arrive au deuxième rang et la pieuvre au troisième. Les Asiatiques sont les principaux consommateurs de ces mollusques.

 Le calmar, la seiche et la pieuvre se caractérisent par un contenu particulièrement faible en lipides et élevé en protéines. Ils sont d’excellentes sources de cuivre, de sélénium et de vitamines B12, et contiennent de nombreux autres nutriments essentiels à la santé.

Principes actifs et propriétés

 Très peu d’études ont été réalisées pour déterminer les effets sur la santé de la consommation des céphalopodes. Dans les années 1990, une étude clinique de petite envergure a conclu que la consommation de fruits de mer (dont le calmar) n’avait pas eu d’effet significatif sur les taux de lipides sanguins d’hommes en santé.

 Cependant, quelques études démontrent qu’il y aurait des bénéfices à consommer des poissons et des fruits de mer. Tout d’abord, une étude réalisée auprès de plus de 14 000 femmes a démontré que, plus elles en consommaient, moins leur risque de cancer colorectal était élevé. Une autre étude, effectuée chez une population d’hommes chinois, a démontré que la consommation d’au moins un repas de poisson ou de fruits de mer par semaine pourrait diminuer le risque d’infarctus fatal du myocarde, comparativement à une consommation moindre. À l’heure actuelle, on ne sait pas quels composés spécifiques des poissons et des fruits de mer pourraient être associés à leurs effets bénéfiques. Les chercheurs croient toutefois que la présence d’acides gras oméga-3 pourrait avoir un rôle important à jouer.

 Acides gras oméga-3. Le calmar et la pieuvre contiennent de l’acide eicosapentaénoïque (AEP) et de l’acide docosahexaénoïque (ADH), deux acides gras de la famille des oméga-3. Ceux-ci agissent comme précurseurs de messagers chimiques favorisant un bon fonctionnement immunitaire, circulatoire et hormonal. Plusieurs études épidémiologiques et cliniques ont mis en évidence que la consommation d’acides gras oméga-3, majoritairement d’origine marine, aurait des effets favorables sur la santé cardiovasculaire et réduirait la mortalité par maladie cardiovasculaire. Ces acides gras agissent sur plusieurs plans, notamment en réduisant la tension artérielle, les triglycérides sanguins et la formation de caillots sanguins, diminuant ainsi les risques d’athérosclérose.

 Enteroctopus dofleiniUne portion de 75 g (2 ½ onces) de calmar contient 0,4 g d’AEP et d’ADH et une même portion de pieuvre en fournit 0,1 g. À titre de comparaison, 75 g (2 ½ onces) de pétoncles, de palourdes et d’huîtres en contiennent respectivement 0,2 g, 0,2 g et 1,0 g. Des portions équivalentes de saumon de l’Atlantique d’élevage et de saumon kéta en conserve contiennent respectivement 1,6 g et 0,9 g d’AEP et d’ADH.

 Les études scientifiques démontrent que la consommation quotidienne de 0,5 g à 1,8 g d’AEP et d’ADH combinés permettrait de profiter des bienfaits qui y sont reliés, même si les quantités optimales d’acides gras oméga-3 à consommer ne sont pas établies avec certitude. Un article publié récemment suggère que, pour la population en général, la consommation quotidienne de 0,25 g d’AEP et d’ADH combinés serait suffisante pour diminuer la mortalité par maladie coronarienne. Pour les gens déjà atteints d’une maladie coronarienne, la recommandation serait de 1 g d’AEP et d’ADH par jour. 

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Liens vers internet

Posté par othoharmonie le 12 mars 2012


Poulpe
Une pieuvre commune.Le poulpe, que l’on appelle aussi pieuvre, a un corps en forme de sac et huit bras puissants (et non des tentacules), chacun habituellement doté de deux rangées de disques de succion. Il n’a pas d’os, mais dans certains cas, le cerveau peut être enfermé dans du cartilage. Sa taille peut varier de 1,5 cm (0,6 po) à plus de 5 m (16 pi); des envergures de jusqu’à 9 m (30 pi) ont été observées, bien que ces mesures soient souvent considérées discutables. Les bras comptent habituellement pour environ la moitié de l’envergure.

La peau possède des capacités étonnantes. Le poulpe peut changer sa couleur selon celle du fond pour se camoufler. Il peut changer le motif des couleurs pour communiquer avec d’autres poulpes. Is peut également changer la texture de la surface de la peau pour se fondre davantage dans le milieu. Il habite de nombreuses régions diversifiées de l’océan, surtout les récifs coralliens.

Le poulpe a également un sac contenant une sorte d’encre. Quand il sent un danger, il éjecte un peu d’« encre ». L’encre brouille l’eau, permettant au poulpe de se cacher de l’autre animal. Dans le cas de certaines espèces, la salive—déployée à l’occasion d’une morsure de bec—peut également paralyser une proie.

Le poulpe se meut dans l’eau par la propulsion à jet : il aspire l’eau et l’éjecte de force, utilisant le manteau musculaire de son corps (la couche de tissu qui recouvre le corps) pour former un entonnoir. Il utilise habituellement cette méthode seulement pour fuir le danger ou capturer une proie. Il est également capable de ramper sur des surfaces dures à l’aide de ses bras et, effectivement, c’est ainsi que la plupart des poulpes se déplacent la plupart du temps.

Les poulpes sont classés parmi les mollusques. Ils sont apparentés de près aux calmars, seiches et Nautiloïdes. D’autres mollusques, tels les escargots, les moules et les myes et praires, sont des cousins un peu plus éloignés. Il y a environ 300 espèces reconnues et on en trouve dans tous les océans. Certaines espèces sont comestibles, y compris l’encre !

Liens vers internet dans PIEUVRE fleche-gif-029-211e6eChasse à la pieuvre (film) http://www.onf.ca/FMT/F/MSN/01/1579.html   

 

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