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La coquille saint Jacques et sa Grande Histoire

Posté par othoharmonie le 15 avril 2017

 

 

C’est une belle légende qui va naître au moyen-âge. Toutefois, la coquille saint Jacques que les jacquets ramenaient des cotes de la Galice, comme preuve de leur périple, n’est qu’un emblème que les chrétiens fixèrent sur un symbole bien plus ancien puisque de toute éternité, comme tout symbole d’ailleurs. Car le symbole, en tant que signifiant, véhicule du savoir fondamental de la Tradition Primordiale, exprime un signifié immuable et permanent. 

Dès l’époque secondaire, ces mollusques construisaient leur coquille en suivant les leçons de géométrie transcendante. Le mot coquille est issu du latin vulgaire conchilia pris du latin classique conchylium, coquillage. Ce mot est emprunté au grec de même sens konkhulion diminutif de konkhê (conque, d’où Conques…) et croisé avec le latin coccum (coque).  

coquile st jacques

L’étymologie n’aura pas fini de nous révéler d’autres secrets de cet hermaphrodite aux allures si féminines. En effet, Aphrodite est le nom de la déesse grecque connue des romains sous le nom de Vénus, déesse de l’amour et de la beauté, bien évidemment. Plusieurs peintres, dont Corelli et Botticelli, ont été inspirés par cette Vénus et nous ont légué des tableaux représentant la naissance d’une Vénus, sortant nue et vierge d’une coquille, ou bien tenant une coquille. La coquille signifiait donc virginité, beauté et amour. Ceci pour les significations étymologiques, mythologiques et symboliques de la coquille, avant que ces millions de pèlerins ne se rendent à cet occident de la terre, à Fisterra. Au début de ces grandes migrations, les pèlerins se contentèrent de ramasser quelques coquillages qu’ils trouvaient sur la plage et qu’ils ramenaient chez eux comme souvenir. Car depuis l’Antiquité on portait des coquillages pour se préserver de la sorcellerie, du mauvais sort et de toutes sortes de maladies. L’iconographie chrétienne de la coquille n’apparaît que bien plus tard,  avec le culte voué à saint Jacques en ce début du Moyen Âge. Sans doute pour des raisons symboliques, la coquille s’est imposée comme attribut de l’apôtre et a donc pris le nom de saint Jacques. Petit à petit, cousue sur le chapeau, sur le sac ou sur le manteau, elle va devenir l’emblème, non seulement des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, mais progressivement de tous les pèlerins. En plus de son pouvoir protecteur, elle permettait de se distinguer des autres voyageurs, de boire dans les fontaines ou de demander l’aumône car à la vue de la coquille, la charité devient devoir. C’est ainsi que depuis, les pèlerins placent leur voyage sous le signe de ce symbole.

 coquille st jacques

Le « Veneranda dies », sermon extrait du Codex Calixtinus

confère une légitimité à ce symbole et le codifie en précisant que les deux valves du coquillage représentent les deux préceptes de l’amour du prochain auxquels celui qui les porte doit conforter sa vie, à savoir aimer Dieu plus que tout et son prochain comme soi-même. Et nous voici ramenés à la notion d’Amour déjà signifiée par la coquille dans la mythologie. 

Et en s’appuyant sur le premier épître de Jean (1Jn 4,16) « Dieu est Amour et celui qui demeure dans l’Amour demeure en Dieu, et Dieu en lui » ce sermon précise que cet Amour de Dieu n’est pas seulement une idée ou une espérance, mais que, dans la foi, il est une   rencontre avec ce Dieu qui nous a aimés le premier et nous permet de répondre à l’Amour divin. Car l’Amour est une énergie. Nous pouvons même dire qu’il est l’Energie Une,  celle qui n’est pas limitée par l’ego, celle dont découlent toutes les autres. C’est l’agapè, terme grec qui exprime l’Amour infini de Dieu, l’Amour gratuit, traduit en latin par caritas, qui est devenu charité, celle qui conduit à la plénitude. Certes, le pèlerin ignorait peut être tout ce développement du symbolisme de la coquille qu’il arborait sur ses vêtements. Mais le Chemin, au fil des jours et des rencontres le lui rappelait résolument et , presque à son insu, il aimera son prochain comme soi-même, en application du commandement le plus important.(Mc, 12,31) et sous l’influence bénéfique de la coquille. 

La coquille saint Jacques est aussi appelée Mérelle ou Mérelle de Compostelle. Mérelle signifie Mère de la Lumière. Elle évoque les eaux, c’est-à-dire la fécondité, l’énergie qui renferme quelque chose de délicat, de précieux. La perle est un trésor identique au grain de sénevé, à la pierre philosophale; symbole essentiel de la féminité créatrice. Cachée dans sa coquille, la perle est Connaissance nécessitant effort et persévérance. La perle a un caractère noble, dérivé de sa sacralité. C’est pourquoi elle orne la couronne des rois ; elle signifie le mystère du Soi rendu sensible. Elle joue un rôle de centre, lorsque les instincts sont maîtrisés : il s’agit de spiritualiser la matière, le corps, de transfigurer les éléments grâce à l’introversion de l’énergie, à la concentration que la perle cachée, puis découverte, représente justement. Nous sommes maintenant plongés dans un vocabulaire et un environnement alchimique, où Mérelle sert à désigner le principe Mercure, appelé encore Voyageur ou Pèlerin, ou encore « l’eau benoîte » des Philosophes. 

Car le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle est celui de la quête de l’intériorité, de cette perle précieuse comme l’est la démarche alchimique. Cette quête prend son départ en nous, tel que nous sommes (notre matière première) et nous conduit de dépouillement en dépouillement, de révélation en révélation, jusqu’à notre centre, source d’une vie nouvelle. Un guide intérieur, en qui nous mettons toute notre confiance, nous accompagne dans ce voyage, il est symbolisé par saint Jacques. Et, en arrivant à Compostelle, la coquille portée au chapeau, se transforme en astre éclatant, en auréole de lumière, car le premier but de transformation de la conscience est atteint. L’Adepte sait lire le Grand Livre de la Nature. L’étoile qui lui a servi de guide tout le long du parcours, maintenant illumine son esprit. Il peut la traverser et se rendre à Fisterra et, devant l’infini de l’océan, se préparer à la rencontre de l’Absolu. 

LES POUVOIRS DE LA COQUILLE ST JACQUES : http://devantsoi.forumgratuit.org/t236-comment-elever-son-taux-vibratoire-avec-des-coquilles-saint-jacques?highlight=SR+JACQUES

 

 coquille st jacques  animée

Le Logo. 

Le logo européen a été établi par les graphistes espagnols Macua et Garcia-Ramos à la  demande du Conseil de l’Europe. Nous connaissons tous cet emblème jaune sur fond bleu servant de balisage sur les chemins de saint Jacques. Nous étions tous, un jour très heureux de le revoir, nous croyant perdus sur le Chemin. Que signifie-t-il exactement?

Nous pouvons lui trouver quatre niveaux de lecture différents : 

1 – C’est l’emblème traditionnel des pèlerinages vers Saint Jacques. La représentation stylisée de la coquille saint Jacques dont nous venons d’évoquer le symbolisme. 

2 – L’idée de convergence des chemins. Une représentation symbolique de l’ensemble des chemins de saint Jacques en Europe qui convergent tous vers cet unique point, situé dans la partie la plus occidentale de l’Espagne. 

3 – Ce logo transmet également cette notion de dynamique des mouvements vers l’Ouest, de cette transhumance occidentale qui existe depuis l’aube de l’humanité, représentant en ceci la poursuite de la course de l’astre solaire, symbole primitif de la divinité. 

4 – Mais le quatrième niveau de lecture est certainement le plus intéressant, car le plus ésotérique. Ce logo est obtenu à partir d’un cercle. Un cercle s’appréhende par une lecture double: il est ce que l’on voit, c’est-à-dire une forme pleine, homogène et statique, parfaitement fermée sur soi. Mais il est tout autant ce qui ne se voit pas : un vide, un abîme cachant en soi un chemin invisible, principe de toute ouverture. Il est donc l’intermédiaire nécessaire entre le visible et l’invisible. Il est au delà de la frontière qui existe entre le créé et l’incréé. Atteindre le centre du cercle c’est rejoindre l’origine et la fin, l’ α et l’ ω; c’est donc se libérer définitivement de sa situation terrestre et matérielle, c’est la finalité de toute initiation. Comme nous le savons tous, le cercle est composé d’un centre (qui vient d’être évoqué dans le chapitre précédent) et d’une circonférence. Celle-ci est divisée en douze parties égales. (Douze mois, douze apôtres, douze signes du zodiaque, deux fois douze heures, etc.) Le point ainsi obtenu et situé le plus à gauche, à l’occident, est le point d’où tout émane et où tout converge : le Principe. Les deux points immédiatement adjacents sont reliés entre eux. Ainsi ils ne convergent pas vers le point focal, mais forment avec lui une trinité, la transcendance du ternaire. Les neuf autres points convergent vers le point focal, le Principe, et forment ainsi l’image d’une coquille symbolique. Ces neufs rayons qui irradient représentent les neuf degrés d’émanation du Principe, ils sont donc porteurs des neufs noms de Dieu, ceux que Dieu donna à Moïse sur le mont Sinaï. Ils représentent aussi les neuf niveaux de la hiérarchie angélique. Il résulte de ce schéma que nous avons désormais un moyen d’appréhender le Dieu incognicible par le biais de ses degrés d’émanations successifs et ses intermédiaires. 

Le Deus Absconditus ne se cache plus, mais se révèle à l’aide de ces neuf rayons, dans une nuit obscure, nous indiquant ainsi, à tous, la voie du retour, celle qui nous fait passer du multiple à l’Unité, celle qui nous replacera dans notre état primordial, celui de la Connaissance, quand nous étions nous même Dieu. 

Ecrit par Gilbert Buecher

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Papillon TOTEM : la Métamorphose, la Transformation, la Renaissance

Posté par othoharmonie le 10 mars 2017

 

 Quand la Terre était jeune, aucun Papillon ne volait ça et là dans les airs et n’illuminait les jours de printemps et d’été de leurs ailes portant les couleurs de l’arc-en-ciel. Il y avait des reptiles, qui furent les ancêtres des papillons, mais ils ne savaient pas voler ; ils ne savaient que ramper par terre.

Ces reptiles étaient magnifiques, mais le plus souvent les humains, lorsqu’ils se déplaçaient, ne baissaient pas les yeux vers la terre, aussi ne voyaient-ils pas leur beauté. En ces temps-là, vivait une jeune femme qui s’appelait Fleur-de-Printemps et qui était une joie pour tous ceux qui la connaissaient. Elle avait toujours le sourire et un mot gentil à la bouche, et ses mains étaient semblables au printemps le plus frais pour ceux qui étaient atteints de fièvre ou de brûlures. Elle posait ses mains sur eux et la fièvre aussitôt quittait leur corps.

PAPILLON

Quand elle atteignit l’âge adulte, son pouvoir devint encore plus fort et, grâce à la vision qu’elle avait reçue, elle devint capable de guérir les gens de la plupart des maladies qui existaient alors. Dans sa vision, d’étranges et belles créatures volantes étaient venues à elle et lui avaient donné le pouvoir de l’arc-en-ciel qu’ils portaient avec eux. Chaque couleur de l’arc-en-ciel avait un pouvoir particulier de guérison que ces êtres volants lui révélèrent. Ils lui dirent que pendant sa vie elle serait capable de guérir et qu’au moment de sa mort elle libérerait dans les airs des pouvoirs de guérison qui resteraient pour toujours avec les hommes. Dans sa vision, il lui fut donné un nom : Celle-qui-tisse-dans-l’air-des-arcs-en-ciel.

Tandis qu’elle avançait en âge, Celle-qui-tisse-dans-l’air des-arcs-en-ciel continuait son travail de guérisseuse et dispensait sa gentillesse à tous ceux qu’elle rencontrait. Elle rencontra aussi un homme, un voyant, et elle le prit pour mari. Ils eurent ensemble deux enfants et les élevèrent pour qu’ils soient forts, sains et heureux. Les deux enfants avaient aussi certains pouvoirs de leurs parents et eux-mêmes devinrent plus tard des guérisseurs et des voyants. Tandis qu’elle vieillissait, le pouvoir de Celle-qui-tisse-dans-l’air-des-arcs-en-ciel grandit encore et tous ceux qui vivaient dans les environs de la région où elle habitait vinrent à elle avec leurs malades, lui demandant d’essayer de les guérir. Elle aidait ceux qu’elle pouvait aider. Mais l’effort de laisser passer en elle tout le pouvoir finit par l’épuiser et un jour elle sut que le moment de remplir la seconde partie de sa vision approchait. Tout au long de sa vie, elle avait remarqué que des reptiles magnifiquement colorés venaient toujours près d’elle quand elle s’asseyait par terre. Ils venaient contre sa main et essayaient de se frotter contre elle. Parfois l’un deux rampait le long de son bras et se mettait près de son oreille. Un jour qu’elle se reposait, un de ces reptiles vint jusqu’à son oreille.

Elle lui parla, lui demandant si elle pourrait faire quelque chose pour lui, car elle avait remarqué que lui et ses frères et sœurs lui avaient toujours rendu service. « Ma sœur, dit Celui qui rampait, mon peuple a toujours été là pendant que tu guérissais, t’assistant grâce aux couleurs de l’arc-en-ciel que nous portons sur le corps. À présent que tu vas passer au monde de l’Esprit, nous ne savons comment continuer à apporter aux hommes la guérison de ces couleurs.

Nous sommes liés à la terre et les gens regardent trop rarement par terre pour pouvoir nous voir. Il nous semble que si nous pouvions voler, les hommes nous remarqueraient et souriraient des belles couleurs qu’ils verraient. Nous pourrions voler autour de ceux qui auraient besoin d’être guéris et laisserions les pouvoirs de nos couleurs leur donner la guérison qu’ils peuvent accepter. Peux-tu nous aider à voler ? » Celle-qui-tisse-dans-l’airdes-arcs-en-ciel promit d’essayer. Elle parla de cette conversation à son mari et lui demanda si des messages pourraient lui venir dans ses rêves. Le matin suivant il se réveilla, excité par le rêve qu’il avait fait.

Quand il toucha doucement Celle-qui-tisse-dans-l’air-des-arcs-en-ciel pour le lui raconter, elle ne répondit pas. Il s’assit pour la regarder de plus près et il vit que sa femme était passée au monde des Esprits pendant la nuit. Pendant qu’il priait pour son âme et faisait des préparatifs pour son enterrement, le rêve qu’il avait eu lui revint en mémoire et cela le réconforta. Quand le moment fut venu de porter Celle-qui-tisse-dans-l’air-des-arcs-en-ciel à la tombe où elle serait enterrée, il regarda sur sa couche et, l’attendant, se trouvait le reptile qu’il pensait y trouver.

Il le ramassa avec précaution et l’emporta. Tandis que l’on mettait le corps de sa femme en terre et qu’on s’apprêtait à le recouvrir, il entendit le reptile qui disait : « Mets-moi sur son épaule à présent. Quand la terre sera sur nous, mon corps aussi mourra, mais mon esprit se mêlera à l’esprit de celle qui fut ta femme, et ensemble nous sortirons de terre en volant. Alors nous retournerons vers ceux de mon peuple et leur apprendrons à voler de façon à ce que se poursuive le travail de ton épouse. Elle m’attend. Pose-moi à présent. »

L’homme fit ce que le reptile lui avait dit et l’enterrement se poursuivit. Quand tous les autres furent partis, l’homme resta en arrière quelques instants. Il regarda la tombe, se souvenant de l’amour qu’il avait vécu. Soudain, de la tombe sortit en volant une créature qui avait sur ses ailes toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Elle vola vers lui et se posa sur son épaule.

« Ne sois pas triste, mon époux. À présent ma vision s’est totalement réalisée, et ceux que j’aiderai désormais à enseigner apporteront toujours aux autres la bonté du cœur, la guérison et le bonheur. Quand ton heure viendra de te transformer en esprit, je t’attendrai et te rejoindrai. » Quand l’homme changea de monde, quelques années plus tard, et fut enterré, ses enfants restèrent en arrière après que tous les autres s’en furent allés. Ils remarquèrent une de ces nouvelles créatures magnifiques qu’ils appelaient Papillon, voletant près de la tombe. En quelques minutes un autre Papillon d’égale beauté sorti en volant de la tombe de leur père, rejoignit celui qui attendait et, ensemble, ils volèrent vers le Nord, le lieu du renouveau.

PAPILLON1

Depuis ce temps-là les Papillon sont toujours avec les hommes, éclairant l’air et leur vie de leur beauté. Si vous voulez que votre souhait se réalise, vous n’avez qu’à le souffler au papillon. N’ayant pas de voix, il ira porter votre souhait au ciel jusqu’au grand Manitou, où il sera exaucé… La puissance que le papillon nous apporte s’apparente à l’air.

C’est l’Esprit, doublé de la capacité qu’a cet esprit de se connaître lui-même, voire de se modifier. C’est l’art de la Transformation… Comme le papillon vous vous trouvez toujours à un certain stade de votre vie. Vous pouvez être à l’étape de l’œuf : ce qui représente le commencement de toutes choses, c’est le stade de la naissance d’une idée avant qu’elle ne devienne réalité.

Vous pouvez être à l’étape de la larve : Décision de manifester cette idée dans le monde physique. Vous pouvez être à l’étape du cocon : Vous réfléchissez de l’intérieur pour développer ce qui vit en vous. Vous pouvez être à l’étape finale : La transformation…

C’est l’émergence de la chrysalide et la naissance qui permet de partager l’éclat de vos couleurs, la joie de votre création avec le monde qui vous entoure… Papillon, symbole de légèreté et d’inconstance, est au Japon emblème de la femme et deux papillons figurent le bonheur conjugal. La vue de Papillons annonce une visite ou la mort d’un proche. Dans le monde sinovietnamien, le Papillon sert à exprimer un vœu de longévité.

C’est dû à une homophonie : deux caractères de même prononciation (t’ie), qui signifient Papillon et Grand-Âge. Papillon est aussi parfois associé au Chrysanthème pour symboliser l’automne. Le symbolisme du Papillon est aussi celui de l’âme débarrassée de son enveloppe charnelle et devenue bienfaitrice et bienheureuse.

Chez les Aztèques, le Papillon est un symbole de l’âme ou du souffle vital échappé de la bouche de l’agonisant. Un Papillon jouant parmi les fleurs représente l’âme d’un guerrier tombé sur le champ de bataille. Les guerriers morts accompagnent le Soleil dans la première moitié de sa course visible jusqu’à midi, et ensuite ils redescendent sur terre sous forme de Colibris ou de Papillons.

Pour les Mexicains, le Papillon symbole du feu solaire et diurne, symbole de l’âme des guerriers, est également symbole du Soleil Noir traversant les mondes souterrains pendant sa course nocturne. Il est symbole du feu chthonien caché, lié à la notion de sacrifice, de mort et de résurrection. C’est le Papillon d’Obsidienne, attribut des divinités chthoniennes associées à la mort.

N’oublions pas la symbolique du Papillon fondée sur ses métamorphoses. La chrysalide est l’Œuf qui contient la potentialité de l’être. Le Papillon qui en sort est un symbole de résurrection. C’est aussi la sortie du tombeau. La psychanalyse moderne voit dans le Papillon un symbole de renaissance.

PAPILLON2

LE PAPILLON, symbole de réjouissances

Son symbolisme : la transformation, la métamorphose personnelle ; passage à travers différentes phases dans la vie ; renouvellement, renaissance ; légèreté de l’être, espièglerie ; prendre du recul, trouver une autre manière de voir les choses ; trouver la joie dans la vie et la légèreté de l’être. Par analogie à la vie de cet animal, la signification associée avec le papillon met l’accent sur la capacité de passer d’un état, d’une perspective, ou d’un mode de vie à un autre.

Lorsque le Papillon vient dans votre vie comme animal pouvoir ou totem, vous pouvez vous attendre à la venue de changements importants dans votre vie. Plus qu’à des changements de votre environnement, la nature de la transformation associée à l’animal totem du papillon est plus interne : elle peut être liée à votre propre point de vue sur un sujet, à des aspects de votre personnalité ou des habitudes personnelles.

Lorsque  le Papillon apparaît dans votre vie comme un animal totem, cela pourrait indiquer la nécessité d’examiner une situation conflictuelle avec plus de légèreté et d’adopter une perspective différente. Ce totem est souvent compris comme un symbole de légèreté de l’être et d’élévation par rapport à la lourdeur de tensions. Cet animal de pouvoir invite ceux qui ont un lien avec lui à faire l’expérience de plus de joie et de bonheur dans leur vie.

Regardez les Papillons : ils ont souvent des couleurs vives ; ils sont associés avec l’idée de réjouissance, de luminosité. Par comparaison, le message de ce totem est d’ajouter plus de couleur à votre vie et de montrer plus de légèreté dans votre façon d’être. Peut-être votre totem vous invite-t-il à vous exprimer plus ouvertement et à montrer votre personnalité dans toutes ses couleurs. Dans de nombreuses traditions à travers le monde, Papillon est un symbole de l’âme ou du monde de l’âme.

Par exemple, dans la symbolique chinoise, il peut représenter l’immortalité. Pour les Japonais, un papillon blanc symbolise l’âme des défunts. Dans la Grèce antique, les papillons représentent la psyché ou l’âme et son attribut, l’immortalité. La présence du totem du papillon nous encourage à nous connecter avec le monde intérieur et la spiritualité.

Il est temps de vous élever des choses communes et terre-à-terre et d’apprendre à apprécier les plaisirs de l’âme. Papillon est un animal totem utile à appeler quand vous avez besoin de soutien dans les périodes de transition, que ce soit au travail, dans une relation, ou lorsque vous entreprenez des changements personnels intérieurs. Grand allié pendant les périodes intenses de transformation personnelle, il va apporter au processus davantage de facilité et de légèreté. Papillon, c’est l’esprit, doublé de l’habileté qu’a cet esprit de se connaître lui-même, voire de se modifier.

Le Papillon est le symbole de la métamorphose, du changement. Il nous enseigne qu’il faut laisser nos désirs se réaliser, changer nos vies, créer de nouvelles situations pour améliorer notre quotidien. Il y a quatre étapes à franchir pour devenir un papillon. La première est l’œuf, la naissance de l’idée. Ensuite, l’état de larve qui est de réfléchir au bien-fondé de son projet. Puis, il y a le cocon où il faut amener ce projet à soi, le relier à notre personne.

Enfin vient l’éclosion, la naissance du projet tant couvé. Ces étapes se répètent tout au long de notre vie, car des idées, des projets nous en avons plusieurs dans une seule vie. La force de Papillon nous aide à mettre de l’ordre dans nos pensées, et avancer consciemment. Papillon est un agent de transformation : il apprend à la personne qu’il guide à transformer ses perceptions du monde et de ceux qui l’entourent.

C’est un guide sans pareil pour les chamanes qui pratiquent les arts de la guérison. Il permet aussi de comprendre les nombreux changements qui s’effectuent au cours de toute existence. Papillon symbolise la métamorphose, le changement. Il nous enseigne qu’il faut laisser nos désirs se réaliser, changer nos vies, créer de nouvelles situations pour améliorer notre quotidien. Il y a quatre étapes à franchir pour devenir un papillon : la première est l’œuf, la naissance de l’idée ; ensuite, l’état de larve qui est de savoir si on réalise son projet ; ensuite, il y a le cocon, où il faut amener ce projet à soi, le relier à notre personne ; enfin vient l’éclosion, la naissance du projet tant couvé. Ces étapes se répètent tout au long de notre vie, car des idées, des projets nous en avons en nombre.

La force du Papillon nous aide à mettre de l’ordre dans nos pensées, et à avancer consciemment. Le Papillon est très symbolique dans la majorité des cultures et traditions de notre monde. En premier lieu, il représente l’achèvement d’une métamorphose, l’étape ultime d’une transformation, le but à atteindre. Papillon peut aussi être le symbole de l’âme débarrassée de son enveloppe charnelle, et également le symbole de la renaissance.

Chez les Amérindiens également, il s’apparente à la Transformation. C’est l’esprit, doublé de l’habileté qu’a cet esprit de se connaître lui-même, voire de se modifier.

PAPILLON

Le Papillon est l’animal totem le plus symbolique du pouvoir de transformation personnelle. Si Papillon est votre totem, vous êtes encouragé à prêter attention aux domaines de votre vie ou aux aspects de votre personnalité qui ont besoin de transformations et de changements profonds. Peut-être aussi seriez-vous inspiré à être plus en phase avec vos périodes d’expansion et de croissance, ainsi que plus sensible à la beauté de la vie. Un enseignement apporté par l’esprit de Papillon consiste à développer votre capacité de passer par d’importants changements avec grâce et légèreté. Ce totem pourra vous aider à couver et protéger une idée créative, et à savoir quand vous devez vous retirer durant une transition.

On accède à son pouvoir, par exemple, en étudiant chaque étape de son cycle, en apprenant à attirer les Papillons dans votre jardin. La médecine de Papillon guérit l’esprit et transforme les illusions en sagesse. Papillon abrite pendant les trahisons et garde contre le caractère volage.

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Totem Ours : La Solitude, l’Introspection, le Courage, la Force et la Sagesse

Posté par othoharmonie le 7 mars 2017

Son clan : Tortue.

Son élément : Terre.

Son allié : Loup.

 ours

 Indépendant, fidèle, plein de tendresse. Aime mieux se débrouiller seul que de demander de l’aide aux autres. Sa force est l’Introspection. Ours enseigne que chaque être détient la capacité d’établir le calme, d’entrer dans le silence et de savoir. Il s’apparente à l’intuition. Ours symbolise l’auto-observation. Il réfléchit sur les événements de l’année passée. Les personnes qui choisissent la solitude, c’est pour se rapprocher de leur être profond.

C’est important de s’analyser pour comprendre nos désirs ? Nous avons les réponses en nous. Les réponses se font dans les rêves. L’enseignement d’Ours nous apprend qu’il faut savoir se détacher de notre quotidien, de nos pensées, pour écouter notre petite voix intérieure. Il faut utiliser la force de l’ours pour réaliser nos projets, nos objectifs. Vous avez la connaissance et on vous dit sage. Vous appartenez à la période de la moisson.

Comme l’Ours, vous êtes très indépendant et vous préférez vous débrouiller seul plutôt que compter sur les autres. Vous êtes peu démonstratif mais, lorsque vous engagez votre cœur et que vous tombez amoureux, votre fidélité est sans faille. De plus, vous êtes un parfait collaborateur et vous devenez vite indispensable dans toute entreprise. Vous êtes membre du clan de Tortue, qui vous unit à l’élément Terre. Vous avez donc besoin de vous appuyer sur une base stable pour progresser avec prudence.

 Par ailleurs, lorsque vous rencontrerez le partenaire de votre vie, n’oubliez pas de lui expliquer qu’il doit signer avec un contrat d’amour valable pour un demi-siècle minimum ! Mais essayez de faire cela en douceur, car c’est quand même beaucoup, non ? Votre allié est Loup. Il va vous aider à mieux vous exprimer et à vous guérir d’un sentiment de frustration. Détendez-vous, amusez-vous et arrêtez de faire la tête si votre partenaire pose l’œil sur un autre : cela fait bien 10000 fois qu’il vous dit « je t’aime »… et puis, la jalousie, ce n’est pas de l’amour !

L’Ours a une personnalité forte, mais un caractère réservé : exactement comme le plantigrade, vous êtes du genre intériorisé, mais pas vraiment timide. Vous n’avez pas peur des autres, vous ne voyez juste pas la nécessité de communiquer tout le temps. Très tôt conscient de vos responsabilités, dès l’enfance, vous avez donné une impression de sérieux et d’engagement. Vos parents ont compté sur vous et ont eu raison. Du coup, vous avez eu tendance à « assurer » pour ne pas décevoir, et à masquer votre sensibilité – pourtant tellement vive – d’où quelques malentendus dans votre jeunesse. Vous étiez souvent le bon élève de la classe, et on a pu vous croire froid, hautain. Bonne nouvelle : vous vous bonifiez en vieillissant, comme le vin !

Plus les années passent, plus vous prenez confiance en vous, et plus vous vous exprimez et apprenez à vous faire aimer. Tel Ours, qui quitte sa caverne après une longue hibernation, vous sortez de votre réserve. Et vous vous épanouissez dans vos relations, amoureuses ou amicales. On vous considère comme un modèle de patience et de tempérance. Ours est emblématique de la force et de la connexion avec l’énergie de la Terre.

Cet animal est vénéré dans de nombreuses traditions comme un totem puissant qui inspire ceux qui ont le courage de se battre contre l’adversité. Animal totem en contact avec la terre et les cycles de la nature, Ours est un guide puissant favorable à la guérison physique et émotionnelle. L’esprit du totem de Ours encourage à la confiance dans notre force ; à faire face à l’adversité, pousser à l’action et au leadership ; c’est le moment de la guérison personnelle ou de l’utilisation des capacités de guérison pour aider les autres. Donnant de l’importance à l’isolement volontaire, au calme et au repos, Ours nous insuffle les puissantes forces de la terre.

Ours fait partie des symboles de l’inconscient chtonien, lunaire, nocturne. Il a été traditionnellement l’emblème de la cruauté, de la sauvagerie et de la brutalité. Toutefois il symboliserait les forces élémentaires susceptibles d’évolution progressive, en ce sens qu’on peut l’attirer avec du miel et le dompter, mais des forces capables de redoutables régressions. Artémis prend souvent la forme d’un ours dans ses apparitions.

Chez les Celtes, l’Ours est l’emblème de la classe guerrière. Il s’oppose au Sanglier, qui est le symbole de la classe sacerdotale. Il s’associe à lui comme le pouvoir temporel à l’autorité spirituelle.

Au Japon, Ours est l’ancêtre des Aïnus. Ils pensent qu’il est une divinité des montagnes. Chez eux la fête de l’Ours a lieu en décembre. La divinité revient alors sur Terre et est accueillie par les humains. Elle leur laisse des cadeaux avant de retourner au monde divin.

En Chine, Ours est un symbole masculin, annonciateur de la naissance des garçons.

En Sibérie et en Alaska, il est assimilé à la lune parce qu’il disparaît en hiver et reparaît au printemps.

Pour les Yakoutes de Sibérie, Ours entend tout, se rappelle de tout et n’oublie rien. Ils jurent assis sur un crâne d’Ours. Il y a peu, il existait encore des cimetières d’Ours en Sibérie. En Europe, le souffle mystérieux de Ours émane des cavernes et est une expression de l’obscurité, des ténèbres. En Alchimie, il correspond à la noirceur du premier état de la matière. Il correspond aux instincts et aux phases initiales de l’évolution. Sa couleur est le noir de la matière première. Étant donné sa force, Jung le considère comme symbole de l’aspect dangereux de l’inconscient. Ours est l’un des plus anciens animaux vénéré comme totem. Des restes d’ours ont été trouvés sur de nombreux sites archéologiques d’Europe.

ours

En particulier, des os de crânes d’Ours ont été trouvés en compagnie d’ossements humains datant de l’homme de Neandertal. Il est dit que les Vikings portaient des peaux d’Ours en temps de guerre pour effrayer leurs ennemis. Ils avaient ainsi l’air de puissants animaux sauvages. Ours symbolise l’esprit guerrier et le courage au combat. L’énergie du totem Ours peut être invoquée pour aider les guerriers dans la bataille.

De nos jours, l’esprit de ce totem peut être appelé pour soutenir vos efforts dans des situations difficiles ou quand vous devez faire face à l’adversité. Dans la Grèce antique et à Rome, l’Ours était un animal totem associé à la déesse Artémis-Diane, déesse de la fertilité. En revanche, pour les Celtes, Ours représentait le soleil. Fait intéressant, en Sibérie, le nom utilisé pour désigner les femmes chamanes est le même que le mot « Ours ».

En Amérique du Nord, dans la tradition inuit, l’esprit de Ours blanc est également lié à la tradition chamanique féminine. Pour les Inuits, Ours est un animal totem puissant. Dans certaines croyances, il est dit que si un chasseur inuit accepte d’être mangé par un Ours, il peut se réincarner en tant que chamane et incarner l’esprit de cet animal. Ours Polaire est considéré comme un “sage” car il montre comment survivre dans des conditions difficiles.

L’ESPRIT DE L’OURS

L’esprit de Ours est une source de soutien importante dans les moments difficiles. Il fournit du courage et une base stable pour relever les défis qui se présentent à vous. Quand Ours se montre à vous comme guide spirituel, il est peut-être temps de regarder plus près où se trouve votre « vérité ». Cet animal totem vous fournira un soutien et une force morale solides. Soyez sensible à l’état dans lequel vous êtes et méditez sur ce qui a le plus besoin de votre attention pour obtenir le bien-être. Vous pouvez faire appel au conseil intuitif de l’esprit des Ours et diriger votre énergie de façon plus équilibrée ou ciblée.

L’Ours mène une vie solitaire. Avoir Ours comme animal totem peut signifier que vous avez tendance à trouver votre équilibre dans la solitude. La présence de cet animal de pouvoir pourrait indiquer la nécessité de vous ressaisir et de mettre en place des limites plus fortes pour affirmer votre espace personnel. La présence de votre animal totem peut être un appel à trouver du temps loin de la foule ou de l’agitation quotidienne afin de trouver un peu de temps pour le calme et le repos.

L’esprit de Ours peut aussi être d’une grande aide pour consacrer plus de temps à des pratiques introspectives comme la méditation ou la réflexion personnelle. Faites appel à ce guide pour vous aider à trouver un équilibre et une fondation solides qui vous soutiendront dans les moments les plus mouvementés. Ours est le sixième esprit totem de la roue de la vie des chamanes amérindiens. Il correspond à la fin de l’été et à notre signe astrologique occidental de la Vierge.

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Représentant par excellence des symboles très contradictoires, l’Ours est tantôt vu comme une bête féroce, tantôt comme le doux compagnon des enfants. Alors, ours sauvage ou ours aimant ?

 Les Amérindiens le voyaient comme un être de pondération, de juste milieu précisément, car l’Ourse a une faculté rare qui n’avait pas échappé aux observations chamaniques : si la saison était mauvaise, si les conditions extérieures n’étaient pas réunies (abondance, possibilité de faire des réserves), Maman Ourse, très raisonnablement, diffère la gestation de ses petits et attend des jours meilleurs. Car Ours est avant tout un pragmatique sachant faire preuve de patience s’il le faut, sachant aussi profiter au mieux des richesses à sa disposition, sans les gâcher ni les sousestimer. Pour beaucoup de peuples chamaniques, Ours joue un rôle capital dans les cérémonies d’initiation. Chez les Indiens Pomo par exemple (Californie), c’est lui qui « tue » les candidats à l’initiation afin de les faire s’éveiller à un nouveau stade de conscience.

L’Ours doit donc aussi être considéré comme celui qui initie. Les Gaulois l’associèrent non sans raison à Artio, déesse de la prospérité terrienne, car non seulement Ours possède une physiologie lui permettant de faire des réserves (caractère prudent et prévoyant), mais il ne daigne mettre le nez dehors qu’au retour des beaux jours, quand la nature est riche et florissante (la Vierge représente, quant à elle, le temps des moissons), et le reste du temps, il hiberne (économie de ses forces et ressources).

Les Celtes, tout comme les Chinois, voient en lui un guerrier farouche doué d’une redoutable intelligence stratégique : volonté, maîtrise nerveuse et esprit méthodique. C’est un animal violent, symbole de la force primitive et de la sauvagerie. Mais il peut bien sûr être apprivoisé, et, en cela, il symbolise les forces élémentaires capables d’évoluer progressivement.

Notons que le mot Ours en celte, Arctos, se retrouve dans le nom d’Arthur (Artoris), le souverain de légende représentant si bien « la maîtrise et la juste utilisation de la force ». Dans la mythologie grecque, il accompagne Artémis et représente le passage d’un état à un autre, puisque Artémis se présente sous cette forme lorsqu’elle assiste aux rites initiatiques. Ours est donc surtout le symbole de la transition entre la pulsion animale et la maîtrise humaine.

Une légende venue d’Égypte s’est répandue à travers toute l’Europe : l’Ourson est une créature naissant informe et inachevée et c’est les coups de langue de sa mère qui finissent de le façonner, qui lui donnent forme. Métaphore de la volonté et de l’amour transformant l’informe et la matière brute en un être à part entière. L’expression « être un Ours mal léché » (désignant une personne rude et brutale) n’a pas d’autre origine. D’ailleurs, les alchimistes, en rapport avec cette croyance, firent de Ours le symbole de l’Œuvre au Noir, premier stade où tout est encore chaos, appelé cependant à se sublimer.

Toujours en droite lignée de ce qui précède, Jung attribue aux rêves d’Ours une valeur d’inconscient qui doit être travaillé : il nous revient de dépasser la primarité bourrue du stade de Ours pour accéder au développement. On notera également la fascination de Ours sur l’homme, du fait qu’il est un animal capable de se tenir debout. D’ailleurs, avant le XIIème siècle (et sous l’influence chrétienne), Ours est considéré un peu partout (Celtes, Germains, Slaves) comme le roi des animaux (il y a peu de Lions en Europe) et le lointain ancêtre de l’homme avec qui il partage la verticalité, l’usage de ses « mains », le goût immodéré pour le miel.

Pline raconte que certaines femmes s’accouplent à des Ours et, au-delà du mythe, il faut bien y voir la profonde hominisation de l’animal. C’est d’ailleurs parce que l’Église redoute cette assimilation du plantigrade à un stade sauvage de l’homme (qu’elle nie farouchement) qu’elle fera tout pour détrôner ce dernier au profit du Lion. Bref, Ours est le symbole par excellence de la maîtrise des instincts et de la bestialité. Il est donc celui qui prépare la paix en corrigeant en premier lieu ses propres excès, ce qui est aussi le cas de la Vierge.

L’Ours est discret, pragmatique, intelligent, méticuleux, patient, sachant ménager ses forces, bon parent, modeste malgré sa force, solitaire, nerveux, irascible, reclus, routinier, taciturne, territorial.

Cycle : la Lune de la Moisson. 

Animal Totem complémentaire : Oie des Neiges et le Castor. 

Couleur : violet. 

Forces : travailleur, intelligent, efficace, pratique, droit, méticuleux, analytique, modeste, discret, imaginatif. 

Faiblesses : très critique, antisocial, pointilleux, perfectionniste, anxieux, irascible, reclus, routinier.

Si vous ralentissez votre cadence lorsque l’hiver arrive, vous êtes Ours Brun ! Les Amérindiens vénéraient cet animal, symbolisant la force et la joie de vivre.

Votre nature chaleureuse fait l’unanimité et votre présence rassure. Méticuleux, vous prenez soin de tout et ne laissez rien au hasard. L’élément Terre renforce votre besoin de ténacité, votre courage et votre équité, vous pouvez accéder à des fonctions importantes. Pour les Amérindiens, Ours Brun est un maître bienveillant.

Mais gare à vos colères : elles sont foudroyantes ! Si on piétine vos terres sans autorisation préalable, votre violence est spectaculaire. Mais très vite, vous vous calmez et passez à autre chose. La vie amoureuse de Ours Brun : Vous êtes peu démonstratif mais, lorsque vous engagez votre cœur et que vous tombez amoureux, votre fidélité est sans faille. De plus, vous un parfait collaborateur et devenez vite indispensable dans toute entreprise. Par ailleurs, lorsque vous rencontrerez le partenaire de votre vie, n’oubliez pas de lui expliquer qu’il doit signer avec un contrat d’amour valable pour un demi-siècle minimum !

Mais essayez de faire cela en douceur, car c’est quand même beaucoup, non ?

Votre totem minéral : L’Améthyste. Cette pierre symbolise le bon jugement, le courage et la justice. Les chefs indiens en portaient toujours sur eux. De plus, elle protège son possesseur contre les problèmes psychiques et lui donne la clarté d’esprit. Elle peut garantir contre la traîtrise.

Votre totem végétal : la Violette.

Les Amérindiens utilisaient ses feuilles et ses fleurs comme antiseptique et expectorant. En infusion, elle est efficace contre les troubles respiratoires. Utilisées en compresse, elle dissipe les migraines, traite certains problèmes de peau ainsi que les maux de gorge.

Carrière : Ours Brun est calme, méthodique et méticuleux. Son esprit pratique et logique lui permet d’analyser de grandes quantités d’informations. De nature perfectionniste et critique, il excelle dans l’écriture, les études académiques, l’enseignement. Il se remet en question, paraît anxieux dans son travail, se demandant comment ses efforts vont être perçus.

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Il a besoin d’être supervisé car, seul, il hésite à prendre des risques. Il est un assistant parfait, suivant les directives à la lettre. Il a tendance à se noyer dans les détails et manque souvent de sociabilité. Il s’applique à toutes les tâches avec acharnement et se fixe des objectifs dont la barre est placée haut. Cela peut générer du stress s’il n’est pas régulièrement félicité pour ses efforts. Ours Brun a besoin de se sentir utile ; il soutient les autres en utilisant son esprit aiguisé pour trouver des solutions.

Il aime bien garder ses repères et travailler dans une structure bien définie. Il s’épanouit dans les domaines de la comptabilité, de la recherche, de la banque, de l’administration, de la science, etc. Du fait de son lien avec la terre et la guérison, il est aussi attiré par les professions médicales et paramédicales. Comme chef, Ours Brun est extrêmement critique et à cheval sur les règles à suivre. Il s’attend à ce que ses employés soient ponctuels, efficaces et méticuleux.

Il n’est pas naturellement un dirigeant, à moins de gérer le département technique ou financier d’une entreprise. Ours symbolise la Force primordiale, la Souveraineté. Il est toujours considéré comme un dignitaire. Il symbolise également la protection, l’attente des beaux jours. Il n’apparaît jamais dans la mythologie celtique, mais il est représenté sur les manuscrits enluminés par les moines celtes. Sa force, sa vigueur, associées à son habitude d’hiberner, font de lui non seulement un compagnon appréciable, mais aussi un excellent guide dans l’univers des rêves et du sommeil.

Le nom du héros Arthur est issu du terme gaélique désignant Ours ; peut-être en a-t-il hérité d’une ancienne divinité. Le dieu Math possède lui aussi les qualités spécifiques d’Ours. Ours est hiberne dans des grottes pour s’isoler de ce qui l’environne. Aussi comme animal pouvoir il indique que vous devez chercher à l’intérieur de vous pour exaucer vos souhaits et vos aspirations ou pour trouver des solutions aux problèmes.

L’Ours enseigne l’atteinte de nos buts. De même qu’Ours se retire du monde extérieur quand il hiberne, ainsi vous devez vous retirer de vos complications et prendre refuge à l’intérieur dans le silence où réside le pouvoir de connaître et où sont cachées les réponses dont vous avez besoin et l’harmonie à laquelle vous aspirez. Ours souligne aussi l’importance du temps du rêve le temps de nourrir vos rêves et vos aspirations dans une période de tranquillité et de chercher le moyen de le posséder de façon qu’ils deviennent des réalités pratiques.

L’Ours est le pouvoir de la méditation. Aussi, si vous avez un Ours comme animal pouvoir, demandez-lui à trouver le centre de votre être, le lieu d’équilibre et d’harmonie parfaite, et de faire en sorte que le temps du regard intérieur intègre votre habitude quotidienne. Pour les druides, Ours manifestait la puissance du pouvoir temporel, comme le faisait Lion dans les régions du Sud.

 Le nom d’Ours, Artus, est reconnaissable dans l’irlandais art, le gallois arth, dans le breton arzh ainsi que dans le nom du roi Arthur, nommé roi du peuple des Ours et roi polaire, en relation avec la Grande et la Petite Ourse, surnommées cerbyd Arthur : le char d’Arthur. Dans les mythes et légendes druidiques, Ours Royal est toujours l’opposé de Sanglier, l’image de la fonction sacerdotale attribuée aux druides.

Toute sa vie, Arthur le chasseur-roi, poursuit Twrch Trwyth, la Truie de l’Autre Monde, manifestation de la Grande Déesse, afin de posséder les deux pouvoirs. Votre besoin de stabilité et de repères pourrait bien entraîner votre perte : sachez partir à l’aventure et libérez vos émotions, la création d’une famille pourra vous y aider car vous avez toutes les qualités requises, c’est en mettant vos qualités au service d’autrui que vous vous libérerez de votre peur et cesserez d’être un solitaire. Ours sera également un guide pour prendre le leadership dans votre vie. Cet animal est généralement craint et admiré pour sa force. Sa présence inspire le respect. Sa force et sa stature imposante sauront vous pousser à prendre le rôle de leadership dans votre vie et à agir sans crainte. Lorsque vous appelez la puissance du totem de Ours, laissez-vous inspirer par sa force intérieure, son audace et son assurance, et regardez comment vous pouvez les affirmer dans votre monde. Ours étant souvent associé au chamanisme dans de nombreuses traditions, cet animal totem peut symboliser les capacités de guérison et le rôle de guérisseur. Si Ours se présente dans votre vie, il est peut-être temps de prendre soin de vos propres besoins en matière de guérison, que ce soit au niveau physique, émotionnel ou spirituel.

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Orque : la Gardienne de la Mémoire Cosmique

Posté par othoharmonie le 5 mars 2017

 

Rôle : Gardienne de la Mémoire Cosmique ; leçon : Découvrir le Chant de l’Âme ; élément : Eau ; Vent : Nord – Terre des Aînés ou des Ancêtres – Sagesse ; médecine : Alchimie ; mots-clés : Gardienne de la Mémoire Cosmique, Alchimie, Créativité, Guérison par le Son, Sensibilité, Vision Spirituelle, Énergie de changement, adaptabilité, intelligence détachée, équilibre entre la lumière et l’ombre, rejet de vérités simples, polarité, dialecte et langage, être un prédateur pour obtenir ce que l’on désire, socialiser, avoir besoin des autres autour de nous, Loup de la mer.

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L’Orque est le plus grand représentant de la famille des Dauphins. Il est reconnu à son corps noir et blanc, sa grande intelligence, sa force et ses techniques innovatrices de chasse. Il existe cinq différents types d’Orque, dépendamment de l’endroit où elles vivent, de leur manière de chasser et ainsi de suite.

Les Orques ont des dialectes distincts, propres à la région où elles se trouvent, et on dit qu’elles ont même leur propre culture. Ces créatures sont les plus grands prédateurs, après l’homme, et ne sont la proie d’aucun animal. Elles chassent souvent des Baleines beaucoup plus grosses qu’elles pour les manger, les tuant par suffocation. On retrouve Orque dans toutes les mers, de l’arctique à l’antarctique.

D’un point de vue spirituel, elles représentent les leçons de l’âme en lien avec la polarité. Orque nous assise dans l’obtention et le maintien de l’équilibre dans un monde d’opposés. D’un point de vue physique, ses couleurs sont une stratégie de camouflage. Vu d’au-dessus des eaux, le dos de couleur noire se confond avec les profondeurs sombres de l’eau, tandis que vu d’en-dessous de l’eau, la couleur blanche de leur flanc se confond avec la lumière provenant du ciel. Cela symbolise leur habileté à se mouvoir dans ce qui est vu et ce qui ne l’est pas dans la vie, dépendamment de la situation.

Apprendre l’art du camouflage est avantageux pour ceux qui étudient la médecine d’Orque. Les actions, réactions, observations et expressions appropriées sont toutes liées à cet art. Orque nage en formation linéaire ou en rangée. Cela indique un sens de l’organisation et une habileté à travailler en coopération avec les autres. Orque ne migre pas dans le même sens que les Baleines, mais a des mouvements saisonniers liés à la migration de chasse et aux changements environnementaux.

 Il existe deux sous-groupes d’Orques : les nomades et les résidentes. Les résidentes vivent dans de plus larges communautés et ont un système matriarcal dans lequel deux ou trois femelles et leurs progénitures vivent ensemble durant toute leur vie. Les groupes nomades tendent à voyager sur de plus grandes distances et sont connus pour chasser et tuer d’autres mammifères. Leur nom anglais “Killer whale” provient des baleiniers et marins qui ont observé les orques dévorer d’autres Baleines.

Chaque groupe possède son dialecte respectif qui permet aux membres de ce groupe de se reconnaître entre eux s’ils venaient à être séparés. Ceux qui étudient la médecine de Orque seront capables d’identifier les membres de leur groupe d’âmes d’origine. Bien que leur personnalité peuvent différer, elles ont le sens de la famille. Les leçons de vie ainsi que les aspirations spirituelles sont similaires. Se réunir entre membres d’un même groupe d’âmes peut apporter une grande joie et éveiller le cœur, soulageant la peine de souvenirs tristes. Ceux et celles qui ont cet animal totem doivent se rappeler que lorsque la réunion a été établie, le support émotionnel sera toujours disponible entre tous. Les personnes qui baignent dans la médecine de Orque sont très créatives, bien qu’elles puissent avoir tendance à garder leur créativité cachée ou à laisser leur créativité gouverner leur vie.

Ceux qui possèdent le totem de l’Orque doivent porter attention à la manière dont l’Orque leur apparaît. Si elle est vue sautant hors de l’eau, elle vous demande de faire surface, de sortir des profondeurs de votre réflexion intérieure et de vous exprimer extérieurement d’une manière créative et ancrée à la terre. Si l’orque est vue blessée ou échouée, cela pourrait indiquer un besoin de prendre soin de votre santé. Les orques ont souvent des problèmes de parasites, de bactéries et des infections fongiques. Elles peuvent également être porteuses de la maladie d’Hodgkin. D’un point de vue émotionnel, cette maladie est liée à la mauvaise estime de soi et à la crainte de ne pas être accepté. Orque détient les enseignements de l’intrépidité, de la beauté, du pouvoir et de l’équilibre.

Elle peut éveiller ces qualités en vous. Tout ce que vous avez à faire, c’est de demander. • Les croyances concernant l’origine de Orque varient d’une tribu à une autre, mais certaines s’accordent sur le fait que le Loup de Mer fut créé lorsqu’un jeune homme marchait sur la plage et entendit des petits couinements. Il suivi le son pour découvrir deux Louveteaux qu’il prit avec lui jusqu’à sa hutte et les éleva jusqu’à ce qu’ils soient adultes. Un jour, il s’éveilla pour découvrir que les Loups l’avaient quitté et il suivi leurs traces jusqu’à la plage, où il les avait jadis trouvés. Alors qu’il s’approchait de l’océan, il vit les loups nageant dans la mer où ils tuèrent une Baleine.

À son grand étonnement, les Loups rapportèrent la Baleine morte sur la grève afin qu’il puisse manger sa viande et utiliser ses os et sa graisse. Ils firent de même les jours suivants jusqu’à ce que vint un moment où la plage fut remplie de Baleines mortes, les Loups chassant trop de Baleines pour un seul homme. Voyant ce grand gâchis, Celui d’en Haut, appela à l’aide les Esprits du Tonnerre, de la Pluie et du Brouillard afin que les Loups ne puissent plus être capables de trouver de Baleines à tuer. Grand-mère Océan devint si tumultueuse que les Loups furent incapables de regagner la plage et furent forcés de rester dans l’eau où ils se transformèrent en Loups de Mer.

D’autres tribus croient que la Nation-Ciel (ou Étoile) apporta l’Orque à Ina Maka (Mère Terre) depuis l’étoile Sirius (la Maison des Ancêtres). C’est depuis lors que ce “Grand Loup” devint la Gardienne des Océans, la Gardienne de la Mémoire Cosmique… Son nom, Loup de Mer, fut donné pour rappeler l’endroit d’où elle vient (Loup) et l’endroit où elle réside maintenant (Mer). Comme leur Animal Totem, les bipèdes qui nagent avec Orque (et avec tous les dauphins et baleines), ont une mémoire inconsciente de leur Origine et de leur Héritage. C’est une mémoire profondément enfouie et qui imprègne leur âme, savoir cosmique et souvenirs du monde (origine) et des Ancêtres. Bien que cette mémoire cosmique soit profondément enterrée, même au-delà du subconscient, le Dormeur peut s’éveiller à n’importe quel stade lorsque le temps du retour des Ancêtres approche. Souvent, cette mémoire est réveillée par le son ou alors que d’autres membres de ce groupe d’âmes se reconnectent ensemble. 

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Orque nous enseigne le pouvoir du Souffle et de la Créativité

Plusieurs légendes et théories sur la Création sont centrées autour de la croyance que toute vie émergea de l’Océan, et les membres de la famille des Dauphins et des Baleines sont un symbole de cet élan créatif à sa plus grande expression. Orque nous enseigne le pouvoir du Souffle et de la Créativité, et en observant la manière dont respire chacun des animaux de la famille des Dauphins et des Baleines, cela est significatif, en adoptant ces mêmes principes pour celui qui nage avec un de ces animaux alliés.

Alors que l’Orque refait surface pour reprendre son souffle, elle est souvent vue sautant complètement hors de l’eau, phénomène que les biologistes marins ne s’expliquent pas complètement, car ce comportement ne semble pas avoir de but biologique ni même avoir aucune utilité. Elle pourrait simplement revenir à la surface de l’eau (comme elle le fait à d’autres moments) pour prendre l’oxygène nécessaire. Nous pouvons toutefois interpréter son saut hors de l’eau comme un désir de revenir à la “Demeure des Origines” (Ciel/Étoile).

Pour le bipède qui nage avec l’Orque, ce qui précède porte une double signification. La première, c’est qu’il y a un désir pour l’Âme Orque (Baleine ou Dauphin) de retourner à la Maison des Ancêtres et à tout ce qui fut auparavant. Ce sentiment d’appartenance varie, parfois très silencieux ou voire presque non-existent, et à d’autres moments plus insistant, et à d’autres moments encore ce sentiment est ressenti comme une douleur forte et vive au cœur, emplissant cette douce âme avec un sentiment écrasant de “déconnexion”.

La seconde signification que ce comportement peut avoir est un moyen par lequel la créativité, la perspicacité et les émotions peuvent être comme congestionnées, et lorsque c’est le cas, l’Âme Orque a réussi à repousser ces sentiments profondément en elle, ou lorsqu’elle a refoulé ses besoins et ses désirs pour répondre à ceux d’autrui, le résultat est que ses émotions doivent être relâchées d’une manière ou d’une autre. Ces sentiments refont alors surface de manière explosive, ce qui peut être assez impressionnant venant de la part de ces douces âmes. De même, lorsque leur créativité est d’une manière ou d’une autre refoulée, reniée ou oppressée, une tension intérieure s’installera dans l’âme d’Orque.

Si les émotions, pensées et créativité ne trouvent pas le moyen de ressortir, il peut y avoir une manifestation physique qui prendra la forme d’une maladie, laquelle affectera particulièrement les poumons, telle que l’asthme, la bronchite, rhume de poitrine ou même la pneumonie.

Pour combattre cela, lorsque les tensions intérieures dues aux émotions, pensées et créativité refoulées croissent, il sera sage pour le bipède qui nage avec l’Orque (ou un autre totem de la famille des Baleines et Dauphins) d’observer, d’imiter la manière dont ces mammifères marins respirent. Emplir ses poumons d’air, gonflant la poitrine avec d’autant d’oxygène que possible, comme si nous allions plonger dans les profondeurs de l’océan, retenant cette respiration aussi longtemps qu’il sera confortable de le faire, puis d’expirer de manière explosive, comme pour imiter le son que Orque fait lorsqu’elle remonte à la surface de l’eau et que l’eau est projetée hors de son évent. Il n’y a pas de nombre de fois limite pour répéter cet exercice respiratoire, toutefois gardez à l’esprit que de le faire trop longtemps pourrait provoquer des étourdissements et c’est pourquoi l’exercice est de préférence exécuté dans une position confortable et sécuritaire. Avec chaque inspiration et expiration, une affirmation personnalisée peut être répétée, par exemple, pour relâcher des émotions : « Je m’exprime de manière libre, aimante et sans effort, d’une manière respectueuse pour moi-même et les autres ».

Une autre affirmation, pour relâcher le potentiel créatif pourrait être quelque chose comme « La Force Créatrice et le Génie de l’Univers coule sans effort à travers moi. Je suis un canal à travers lequel le Grand Mystère peut s’exprimer ». Dans les deux cas, nous embrassons la Médecine de Orque, afin d’assister de manière compatissante et créative l’être à côté duquel Orque nage. Comme tous les membres de la famille des Dauphins (Orque n’est pas une Baleine comme beaucoup le croient, mais un grand Dauphin), l’Orque est une créature intelligente et sensible, dotée d’une perception et conscience étonnante. Les soins, le souci et l’attention qu’ils démontrent envers leurs petits et envers les membres malades ou blessés de leur communauté, ainsi que leur dévouement envers tous les membres de leur communauté, va bien au-delà de l’explication biologique simple, et semble indiquer un sens élevé de spiritualité et de sensibilité authentique. En tant que société matriarcale, les Orques mâles resteront aux côtés de leur mère durant toute leur vie, lui offrant protection et support.

Le seul moment où un mâle quittera sa mère sera pour répondre à l’appel d’une Orque femelle pour l’accouplement. Une fois cet accouplement accompli, le mâle retournera aux côtés de sa mère et de ses petits. Pour le bipède qui nage aux côtés d’Orque, il y aura certainement une grande part de sensibilité émotive et psychique. Ce sont des individus possédant une conscience aigüe de la souffrance des autres et qui ressentiront immédiatement la douleur se cachant sous les mots “tout va bien”. Bien qu’il y ait un degré marqué de sensibilité dans l’âme de l’Orque, il existe également une habileté à prendre de la distance face à la douleur et à la souffrance des autres. C’est une compréhension intrinsèque que ce faisant, on “vole” à celui que l’on désire assister, des Leçons de Vie que l’Âme doit apprendre ici. Toutefois, ce savoir inné n’est éveillé qu’après des leçons douloureuses, mais une fois que la mémoire est éveillée, elle les sert bien dans leurs efforts et est un “appel” pour assister leurs alliés bipèdes.

Tous les Dauphins et Baleines ont des habiletés pour la guérison, part intrinsèque de leur médecine unique. Même les scientifiques et les biologistes marins s’accordent sur cette croyance alors qu’ils assistent eux mêmes à l’interaction guérisseuse qu’ils ont eux-mêmes échangés mentalement ou physiquement avec la famille des Dauphins. Pour l’Orque en particulier, on croit que sa voix est un véritable agent guérisseur. Les bipèdes qui sont bénis d’avoir Orque comme Totem primaire (Pouvoir, Thème ou Mission), possèderont également une forte habileté pour la guérison. Ce don variera à la fois d’intensité (de léger à très puissant) et dans sa manifestation (énergie de guérison à distance, guérison par les mains, etc.), et il est un des dons que le Grand Mystère a aimablement attribué à ces Âmes. Tout comme leur animal allié, les bipèdes possédant l’âme de Orque auront l’habileté de guérir grâce à la communication. Cette habileté n’est toutefois pas limitée à l’art de la parole, mais peut inclure d’autres formes de communication comme l’écriture ainsi que d’autres expressions artistiques (peinture, instrument de musique, chant, etc.).

De manière plus commune, la guérison se fera grâce à la voix, et c’est aussi à travers la résonance du son que l’Âme Orque expérimentera l’éveil des mémoires qui ont été enfouies dans son âme. Cela peut se produire lors de l’écoute d’une certaine pièce de musique jamais entendue auparavant, par le chant des Baleines ou des Dauphins que l’on voit ou que l’on entend à la télévision, etc. Bien que cela peut prendre plusieurs années de développement afin de devenir conscient du moment où cet éveil se fait, une fois que l’habileté à le faire est acquise, l’individu Orque peut apprendre alors à plonger dans cette mémoire cosmique grâce à un chant ou un mantra qu’il chantera. Cette “chanson cosmique” pourra alors être utilisée pour guérir ou éveiller d’autres personnes, de même que l’emploi de la technique de respiration des Dauphins et Baleines les assistera dans le processus de guérison. L’Alchimie est l’habileté à transformer des matériaux bruts ou de base en une matière de haute vibration, nature ou qualité.

En lien avec le Loup de Mer, on croit que, en tant que Gardienne de la Mémoire Cosmique, Orque possède l’habileté de créer des portails à travers lesquels on peut atteindre la “Demeure d’Origine” (la porte qui mène vers la Nation-Étoile). Pour les bipèdes nageant avec cet animal de pouvoir, on croit que Orque est un puissant phare d’illumination, illuminant la voie pour ceux qui désirent aller au-delà du mondain, du monde profane de sens physiques pour gagner la rive magique de la compréhension cosmique.

Aux premiers moments de leur vie (dans leur enfance et début de l’âge adulte de la vie présente), les âmes accompagnées par Orque expérimenteront plusieurs leçons en tirant le meilleur possible de situations difficiles et douloureuses. Elles ne viennent pas au monde dans des “existences faciles”… au contraire, leur vie est souvent bouleversée par différents défis, bien plus que la majorité des personnes de son entourage, à tel point que leurs amis ou êtres chers pourront témoigner de la fréquence des difficultés rencontrées.

Malgré toute sa douleur et les traumatismes qui peuvent en découler, ces expériences amènent bien plus, au-delà de ce que l’on peut imaginer. C’est ainsi que les bipèdes qui nagent avec Orque (avec maturation suffisante et observation détachée) apprennent à façonner le Sceptre d’Or de l’Illumination à partir des minéraux des expériences passées et des leçons acquises. Orque détient les enseignements de l’intrépidité, de la beauté, du pouvoir et de l’équilibre. Elle peut éveiller ces qualités en vous. Tout ce que vous avez à faire, c’est demander…

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LE CERF, animal sacré

Posté par othoharmonie le 19 février 2017

 

Dans la mythologie celtique, le cerf Blanc est le messager de l’Autre Monde et le conducteur des âmes. Un signe net de l’importance du cerf dans la symbolique celtique est la fréquence relative de son apparition dans l’iconographie ou la légende. Une divinité gauloise porte le nom de Cernunnos, celui qui a le sommet du crâne comme un cerf. Elle est représentée sur le chaudron d’argent de Gundestrip, assise dans la posture bouddhique, tenant d’une main un torque et de l’autre un serpent, entourée d’animaux les plus divers, et notamment d’un cerf et d’un serpent: peut-être faut-il voir dans ces bois de cerf surmontant la tête du dieu un rayonnement de lumière céleste.

cerf animal sacré

Le symbolisme du cerf dans le monde celtique est donc très vaste et il a trait certainement aux états primordiaux. Faute d’une étude d’ensemble, on doit provisoirement se borner à relever le symbolisme de longévité et d’abondance.

Les Gaulois employaient de nombreux talismans, en bois de cerf, et on a noté, en Suisse, dans des tombes alémanes des ensevelissements de cerfs à côté de chevaux et d’hommes. On a rapproché le fait des masques de cerf dont étaient munis des chevaux sacrifiés dans des kourganes de l’Altaï aux Vième et Viième siècles avant notre ère.

En Bretagne armoricaine, saint Edern est représenté chevauchant un cerf.
Comme le renne, le chevreuil, le cerf semble avoir joué un rôle de psychopompe dans certaines traditions européennes, notamment chez les Celtes: le Morholt d’Irlande, oncle d’Yseult, occis par Tristan en un combat singulier, est dépeint gisant mort cousu dans une peau de cerf.

Dans la mythologie celte, les cerfs sont les “ bêtes à cornes des fées ”, et les messagers entre le monde des dieux et celui des hommes. Il semble qu’il ait été surtout opposé dans les pays celtiques au sanglier, où le cerf (comme le cheval) représente l’élément masculin et combatif et le sanglier le côté féminin et érotique de l’homme et de la nature.

Dans l’ancienne mythologie nordique, quatre cerfs broutent, à la cime de l’arbre du monde Yggdrasil, les bourgeons (les heures), les fleurs (les jours) et les rameaux (les saisons).

Dans la plupart des traditions chamaniques européennes, les gens sont conduit vers l’Autre Monde en poursuivant un animal magique, souvent un cerf ou un sanglier. Un des personnages européens célèbres liés à la magie est Merlin.
L’image qui ressort est un prophète vivant dans les bois, maître des animaux, dont les totems sont le cerf, le loup et le sanglier. On retrouve le mythe du Cerf Sauveur dans la Chanson de Roland, un des premiers écrits en français, daté d’environ 1090. Cette chanson de geste se passe lors de la bataille de Ronceveau en 778. Un des passages parle de la manière dont Charlemagne a pu franchir la Gironde en crue grâce à l’intervention d’un Cerf Blanc.
On raconte également qu’une biche blanche est intervenue dans la vie de Clovis en 507, au moment de sa célèbre victoire de Vouillé contre les Wisigoths.

Pour les chrétiens le cerf devait sa noblesse au fait d’être l’animal privilégié de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Dans la culture chrétienne, le cerf blanc représente le Christ ; on trouve, dans l’église de Tréhorenteuc, en Bretagne, une mosaïque représentant un cerf Blanc, entouré de 4 lions et symbolisant le Christ entouré des 4 évangélistes.

On notera qu’Origène fait du cerf l’ennemi et le pourchasseur de serpents, c’est-à-dire l’ennemi du mal, expressèment le symbole du Christ. Saint Jean de la Croix attribue aux cerfs et aux daims deux effets différents de l’appétit concupiscible, l’un de timidité, l’autre de hardiesse, fonction de l’attitude supposée de ces animaux en face de leurs désirs. Le cerf est souvent associé à la gazelle dans l’Ecriture Sainte. A propos de leur relation, Origène remarque que la gazelle possède un oeil perçant et que le cerf est tueur de serpents et les fait sortir de leurs trous grâce au souffle de ses narines. Origène compare le Christ à une gazelle selon la theoria et à un cerf selon ses oeuvres, la praxis (Homélie III sur le Cantique des Cantiques).

Le cerf symbolise la rapidité, les bonds. Quand il a soif et quand il cherche une compagne son appel rauque et sauvage apparaît irrésistible ; d’où sa comparaison avec le Christ appelant l’âme, et l’âme-épouse recherchant son époux. Le cerf symbolise aussi bien l’Epoux divin, prompt et infatigable à la poursuite des âmes, ses épouses, que l’âme elle-même recherchant la source où se désaltérer.

Le cerf ailé peut signifier la promptitude dans l’action. Mais si l’on interprète l’image en fonction de la symbolique de l’aile, c’est toute la symbolique du cerf qui se trouve alors élevée au niveau de la spiritualité: la prudence du saint, l’ardeur à s’unir à Dieu, l’attention à la parole et au souffle de l’Esprit, la sensibilité à la présence de Dieu. Les légendes de saint Eustache et de saint Hubert décrivent l’apparition d’une croix entre les bois d’un cerf qu’ils poursuivaient.

D’autres saints ont également des cerfs pour attributs (Meinhold, Oswald et Procope de Bohême).

Le cerf d’or se retrouve dans les légendes cambodgiennes mais le caractère solaire de l’animal y apparaît sous un aspect maléfique. Comme c’est souvent le cas, l’animal solaire est mis en rapport avec la sécheresse ; il faut, pour obtenir la pluie, tuer le cerf, et c’est le but de la danse du trot, si populaire au Cambodge, dans la région d’Angkor notamment. On ajoute, en d’autres contrées, que la pénétration du cerf dans un village annonce l’incendie et oblige à quitter les lieux. La même idée du cerf néfaste et porteur de sécheresse est connue de la Chine antique.

Dans l’alchimie, souvent associé à la licorne, le cerf est le symbole du mercure philosophal. Une planche du chef-d’oeuvre de Lambsprinck, (XIVième) la pierre philosophale, nous montre les deux animaux face à face dans un sous-bois. Le poème accompagnant cette troisième figure révèle que le cerf symbolise le Mercure (aspect masculin) et l’Esprit ; la licorne est le Soufre (aspect féminin) et l’âme, tandis que la forêt est le Sel et le corps. L’alchimie, en relation avec le mythe antique du chasseur Actéon qui fut changé en cerf par Diane (Artémis), envisage le cerf en tant que symbole de la transformation du métal. Le cerf est ici lié au monde féminin et “ lunaire ” de l’argent.

CERF BLANC

 

 

Le cerf blanc porte un disque solaire sur le dos(La transformation du dieu-cerf au jour).

Le Cerf Blanc était un animal quasi légendaire à cause de sa rareté, et qui le tuait en tirait beaucoup d’honneurs. Ainsi, la coutume voulait que celui qui pouvait le tuer devait, en toute légitimité, et sans que quiconque s’y oppose, donner un baiser à la plus belle des jeunes filles de la cour. Si le baiser en lui-même n’était un affront pour personne, de nombreuses querelles naissaient au moment de choisir la plus belle : chaque chevalier voulait que cette qualité soit appliquée à sa Dame!

Dans la légende arthurienne, la chasse au cerf blanc entraîne les chevaliers au-devant de leur destin.

Les cerfs blancs (Le point de vue scientifique) Il est très peu répandu dans le milieu naturel. Cependant ceux qui l’ont observé et qui continuent à tenter de comprendre l’origine de ce phénomène, ont fini par identifier 4 pigmentations chez le Cerf élaphe Rouge d’Europe : – « rouge », au pelage brun normal, – « blanc », réunit tout type de coloration dominée par le blanc ; on y retrouve des individus au poil variant du blanc au beige en virant parfois vers le jaune, et possédant des yeux bleus, bruns voire des yeux de chaque couleur – « blanc pur », dont les représentants possèdent un pelage d’un blanc pur, et les yeux de couleur bleu – la dernière pigmentation « blesswild », traduite littéralement par « sauvage béni », est extrêmement rare et est matérialisée par de larges traces blanches présentes sur un pelage brun, partout ailleurs ; ces traces sont visibles uniquement sur le devant de la tête et parfois juste au-dessus des sabots. La pure variété blanche est celle qui possède le poil bien blanc et les yeux bleus. Certains spécimens de cerfs blancs, même considérés comme « purs » présentent des spots foncés pigmentant la peau et surtout visibles au moment des mues, notamment celle du poil d’hiver au poil d’été qui laisse apparaître des espaces sans poil à certains moments.

Le cerf est l’un des animaux symboliques les plus importants des anciennes cultures du monde.

Symbolise: Arbre de vie, fécondité, rythmes de croissance, renaissances, image archaïque de la rénovation cyclique, médiateur entre le ciel et la terre, soleil levant, image du Christ, don mystique, révélation salvique, messager du divin, vélocité, crainte, chasse.

CIVILISATIONS & TRADITIONS

Les Lapons, Groenlandais, Sibériaques, Samoyèdes et Mongols donnent à des constellations le nom du cerf, de l’élan ou du renne. Certains chamanes de Sibérie se déguisent en cerfs et portent des bois de cerf sur la tête. Il est donc dit que le cerf est l’animal sacré d’une civilisation arctique ; cela expliquerait que nous trouvions également le symbole de cerf en Espagne et dans le Midi à l’époque glaciaire. Dans la civilisation arctique, le cerf était adoré parce qu’il était l’animal le plus chassé. Bien entendu, cela ne signifie nullement qu’il faille parler d’un dieu-cerf ; il est suffisant de dire que cet animal passait pour être particulièrement sacré. Ce culte du cerf a survécu à la civilisation paléolithique, mais aura certainement pris un sens nouveau pour le monde agricole du néolithique. On peut dire quelles transformations il a subies avant de s’insérer enfin dans le polythéisme celte ; mais on peut bien supposer que le cerf n’y était plus simplement le noble animal que l’on chasse : il était désormais chargé de symboles.

On prête au cerf la découverte et l’utilisation de certaines propriétés thérapeutiques du dictame. Il s’agit d’une plante dont deux des noms sont voisins du cerf – artemidion et cervi ocellum – et qui est considérée depuis l’Antiquité comme une véritable panacée, mais capable entre autres d’expulser une flèche de la plaie provoquée, puis guérir celle-ci : les cerfs, et aussi les chèvres sauvages, avaient la réputation de soigner de cette façon leurs blessures de chasse, d’avoir aussi transmis ce savoir aux hommes. Le cerf est censé faire également usage du dictame comme contre-poison après morsure de serpent ; et d’autres herbes, purgatives, seraient obsorbées par le cerf pour expulser un serpent avalé volontairement dans un but de renouvellement de ses cornes et de sa peau.

Dans le bouddhisme le cerf d’or est une manifestation du Bouddha libéré (d’ou le fait qu’il a un visage d’homme qui sourit comme un bouddha) revenant parmi les hommes pour les délivrer de la force et de l’aliénation de leurs sentiments contradictoire (Lutte entre San et Dame Eboshi) et leur faire ainsi connaître la paix de l’âme propice à la sagesse et à la connaissance ( La mort du dieu-cerf fait déposé les armes à tout le monde).

Pour le shinto japonais, le cerf est la monture des dieux, et il fait partie des symboles divins qui sont représenté sur les Kakemonos sacrés (d’ou le faite que le cerf est un dieu).

Les Indiens d’Amérique manifestent dans les danses et dans leurs cosmogonies ce lien du cerf et de l’arbre de vie: l’association qui unit étroitement le pin à l’espèce des cervidés (danses du cerf autour d’un conifère érigé sur la Plaza) peut n’être en partie que simple imagerie forestière ; mais il n’est pas improbable que, beaucoup plus profondément, elles contiennent le symbolisme qui associe le cerf non seulement à l’est et à l’aube, mais aussi aux débuts de la vie apparue à la création du monde. …

Dans plus d’une cosmogonie amérindienne c’est l’élan ou le daim qui fait surgir à l’existence, par ses abois, la vie créée, et parfois dans l’art indien l’arbre est représenté comme sortant des Cornes fourchues de l’animal. L’effigie sacrée du Dieu Soleil des Hopis (Pueblos de l’Arizona) est taillée dans une peau de daim.

Au XVIe siècle, chez les Indiens de Floride, lors de la célébration de la fête du Soleil, au printemps, un poteau était érigé au sommet duquel on élevait la peau d’un cerf arrachée à un animal capturé en cérémonie ; auparavant on l’emplissait de végétaux pour lui donner forme et on la décorait de fruits et de plantes suspendus. Cette image était orientée vers le Soleil levant et la danse se tenait autour d’elle accompagnée de prières pour une saison d’abondance.

Une coutume analogue pour la fête du printemps est signalée chez les Timucua par W.Krickeberg. Le cerf est aussi l’annonciateur de la lumière, il guide vers la clarté du jour.

Voici un extrait d’un chant des Indiens Pawnees en l’honneur de la lumière du jour:

Nous appelons les enfants. Nous leur disons de s’éveiller… Nous disons aux enfants que tous les animaux sont éveillés. Ils sortent des gîtes où ils ont dormi. Le Cerf les conduit. Il vient du sous-bois où il demeure, menant ses petits vers la Lumière du Jour. Nos coeurs sont joyeux.

 Associations à travers les mythes, les Dieux, les Déesses, les Saints…

Cernunnos

Actéon : chasseur puni par Artémis qui le transforma en cerf ; il fut aussitôt dévoré par ses propres chiens. Artémis (Diane) : soeur jumelle d’Apollon ; déesse de la chasse, de la lune (Séléné) et de la magie (Hécate).

Artémis souvent représentée avec un cerf.

Apollon & Cyparisse

Hercule: Il met ensuite un an à capturer vivant un cerf aux cornes d’or, consacré à Artémis, avant de s’attaquer à l’énorme sanglier qui dévastait le mont Erymanthe, en Arcadie.

Aristée

Tuan Mac Carell: Partholonien, seul survivant du fléau qui détruisit sa race. Un matin, il se retrouva transformé en cerf et devint le maître de tous les cerfs d’Irlande.

Finn Mac Cumaill (Irlande) : Père de Oisin

Oisin (Irlande): petit faon

Saint-Patrick: se transformait en cerf

Saint-Hubert: chasse un grand cerf et voit une croix entre ses bois, la St Hubert est fêtée le 3 novembre.

En Bretagne armoricaine, Saint Edern est représenté chevauchant un cerf.

Merlin se transforme en cerf : Pendant ce temps, Merlin, qui savait tout de la perplexité de l’empereur à table, arriva aux portes de Rome, jeta son sortilège et se changea en une créature insolite ; il devint un cerf, le plus grand et le plus étonnant qu’on ait vu. Il avait un pied de devant blanc et portait cinq bois sur la tête, les plus majestueux qu’ait eus un cerf.

Jâtaka bouddhique

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LE SYMBOLISME SOLAIRE DU CERF

Posté par othoharmonie le 11 février 2017

 

Symbole solaire du pouvoir celte, le cerf est l’animal de la vie (à cause de l’arbre que forment ses ramures), de la puissance, de la virilité, de la longévité (on disait qu’il pouvait vivre jusqu’à 900 ans) et de la vélocité. Comme l’ours, le cerf manifeste la force de la nature : sa chasse et sa capture sont le sujet de nombreuses légendes.

Grâce à sa ramure comparable à un arbre et qui se renouvelle périodiquement, le cerf passait déjà alors pour un symbole de la vie qui se perpétue, du renouveau et du passage du temps.

Il passe pour être hostile aux serpents venimeux, et son pelage constituait une amulette de protection contre leurs morsures. La poudre de bois de cerf protégeait aussi les semences des intempéries.

cerfs

Le bestiaire du Moyen Age répète les mêmes enseignements, mais ajoute encore que les cerfs auraient découvert l’effet magique dont ils font usage pour se défaire des flèches qui se sont fichées dans leur peau, et cicatriser leurs blessures. On lit aussi que les bois de cerf constituent un puissant remède : la ramure droite, plus efficace que la gauche, chasse les serpents lorsqu’on la brûle. La viande de cerf fait tomber la fièvre, de même que l’onguent que l’on tire de sa moelle.  En héraldique, le cerf est le symbole de « la douceur et de l’indulgence, car il est dépourvu de fiel, ce qui explique sa longévité, qui est d’une centaine d’années ». On y représente également la ramure seule qui est « un signe de puissance ».

Dans la mythologie celte, les cerfs sont les « bêtes à cornes des fées » et les messagers entre le monde des dieux et celui des hommes. Le dieu celtique Cernunnos était couronné d’une ramure de cerf, comme l’étaient les chamans des peuples primitifs. En fait, de la même façon que le cerf a formé un couple d’opposés avec le taureau, il semble qu’il ait été surtout opposé dans les pays celtiques au sanglier, où le cerf (comme le cheval) représente l’élément masculin et combatif et le sanglier le côté féminin et érotique de l’homme et de la nature.

Une divinité gauloise porte le nom de Cernunnos, « celui qui a le sommet du crâne comme un cerf ». Elle est représentée sur le chaudron d’argent de Gundestrup, assise dans la posture bouddhique, tenant d’une main un torque et de l’autre un serpent, entourée d’animaux les plus divers, et notamment d’un cerf et d’un serpent. Peut-être faut-il voir dans ces bois de cerf surmontant la tête du dieu un rayonnement de lumière céleste. Un autre monument remarquable est celui de Reims où Cernunnos est représenté en dieu de l’abondance. on en connaît plusieurs autres. Cependant, il semble bien que le dieu doive être compris comme le maître des animaux.

En Irlande, Saint Patrick se métamorphose et métamorphose ses compagnons en cerfs (ou en « daims ») pour échapper aux embûches du roi païen Loegaire : il agit ainsi en vertu de l’incantation ou procédé magique appelé feth fiada, lequel procurait normalement l’invisibilité. le symbolisme du cerf dans le monde celtique est donc très vaste et il a trait certainement aux états primordiaux.

En Bretagne armoricaine, Saint Edern est représenté chevauchant un cerf.

C’est ainsi que la bande de guerriers qui est chargée de veiller sur les ports de l’Irlande et qui mène une vie libre et joyeuse parmi les bois et les vallées, les Fenians (ou compagnons de Finn) agit sous l’autorité de ce dernier dont le véritable nom est Demné, qui signifie précisément le cerf. De sa femme, la biche enchantée Sav, il aura un fils, Oisin (le daim – c’est le prototype du personnage d’Ossian tel qu’il a été restitué par MacPherson à la fin du XVIIIe s.), qui lui-même aura un fils, Oscar, « celui qui aime les daims ».

Pour la possession de Grainné, la fille du haut roi de Tara, Cormac Mac Art, il poursuivra des années durant son neveu Diarmaid dont le sanglier est l’animal totem, donc aussi tabou (voir Tristan et Iseut où le cerf de Finn est remplacé par le cheval – et les oreilles de cheval du roi Marc).

Comme le cheval encore (mais également le renne ou le chevreuil), le cerf paraît avoir rempli chez les Celtes un rôle de psychopompe (qui conduit les âmes des morts) : c’est cousu dans une peau de cerf que, dans le roman de Tristan, le Morholt mort est ramené à la cour de sa sœur, la reine d’Irlande, tandis qu’Oisin, dans l’Accalam na Senorach (« le Colloque des Anciens »), va rejoindre sa mère dans l’autre monde.

A travers ses survivances dans la littérature galloise (histoire de Gereint et Enid dans les Mabinogion), puis médiévale et continentale (dans Erec et Enide de Chrétien de Troyes, par ailleurs une démarque du texte gallois), on trouve aussi la trace d’un symbole du cerf blanc qui renvoie apparemment à un ancien rituel magico-religieux pour s’approcher de la féminité divine.

Rapide et insaisissable, le cerf était souvent représenté – surtout sous la forme d’une biche ou d’un mâle de couleur blanche – comme un modèle de l’âme, ou un messager divin. Dans la mythologie celte, il tire le chariot de Flidass, déesse de la chasse.

De fait, il semble que l’invasion celte, lorsqu’elle s’est produite, a intégré dans ses propres représentations toute une partie du fonds pré-indo-européen, et que le culte ou les images de cerfs y renvoient très souvent à d’antiques pratiques chamaniques – comme dans l’épisode de Suibhne Geilt, « la folie du roi Suibhne », où l’on voit un souverain retourner à l’état de nature et vivre dans la compagnie des cerfs ou se saisir d’un daim pour en faire sa monture.

Le cerf, habitant de la forêt, est un défi perpétuel pour le roi chasseur Arthur. Au moment où la Cour prépare à Carlion le mariage d’Enid et de Gereint (Erec), on l’avertit qu’un cerf d’une splendeur inégalée traverse la forêt de Dena (Dean). Arthur le chasse et le tue, puis l’offre à Enid, lui donnant ainsi symboliquement les rênes du pouvoir.

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L’Orque nous enseigne le pouvoir du Souffle et de la Créativité

Posté par othoharmonie le 4 février 2017

 

Plusieurs légendes et théories sur la Création sont centrées autour de la croyance que toute vie émergea de l’Océan, et les membres de la famille des Dauphins et des Baleines sont un symbole de cet élan créatif à sa plus grande expression. Orque nous enseigne le pouvoir du Souffle et de la Créativité, et en observant la manière dont respire chacun des animaux de la famille des Dauphins et des Baleines, cela est significatif, en adoptant ces mêmes principes pour celui qui nage avec un de ces animaux alliés.

orque

Alors que l’Orque refait surface pour reprendre son souffle, elle est souvent vue sautant complètement hors de l’eau, phénomène que les biologistes marins ne s’expliquent pas complètement, car ce comportement ne semble pas avoir de but biologique ni même avoir aucune utilité. Elle pourrait simplement revenir à la surface de l’eau (comme elle le fait à d’autres moments) pour prendre l’oxygène nécessaire. Nous pouvons toutefois interpréter son saut hors de l’eau comme un désir de revenir à la “Demeure des Origines” (Ciel/Étoile).

Pour le bipède qui nage avec l’Orque, ce qui précède porte une double signification. La première, c’est qu’il y a un désir pour l’Âme Orque (Baleine ou Dauphin) de retourner à la Maison des Ancêtres et à tout ce qui fut auparavant. Ce sentiment d’appartenance varie, parfois très silencieux ou voire presque non-existent, et à d’autres moments plus insistant, et à d’autres moments encore ce sentiment est ressenti comme une douleur forte et vive au cœur, emplissant cette douce âme avec un sentiment écrasant de “déconnexion”.

La seconde signification que ce comportement peut avoir est un moyen par lequel la créativité, la perspicacité et les émotions peuvent être comme congestionnées, et lorsque c’est le cas, l’Âme Orque a réussi à repousser ces sentiments profondément en elle, ou lorsqu’elle a refoulé ses besoins et ses désirs pour répondre à ceux d’autrui, le résultat est que ses émotions doivent être relâchées d’une manière ou d’une autre. Ces sentiments refont alors surface de manière explosive, ce qui peut être assez impressionnant venant de la part de ces douces âmes. De même, lorsque leur créativité est d’une manière ou d’une autre refoulée, reniée ou oppressée, une tension intérieure s’installera dans l’âme d’Orque.

Si les émotions, pensées et créativité ne trouvent pas le moyen de ressortir, il peut y avoir une manifestation physique qui prendra la forme d’une maladie, laquelle affectera particulièrement les poumons, telle que l’asthme, la bronchite, rhume de poitrine ou même la pneumonie.

Pour combattre cela, lorsque les tensions intérieures dues aux émotions, pensées et créativité refoulées croissent, il sera sage pour le bipède qui nage avec l’Orque (ou un autre totem de la famille des Baleines et Dauphins) d’observer, d’imiter la manière dont ces mammifères marins respirent. Emplir ses poumons d’air, gonflant la poitrine avec d’autant d’oxygène que possible, comme si nous allions plonger dans les profondeurs de l’océan, retenant cette respiration aussi longtemps qu’il sera confortable de le faire, puis d’expirer de manière explosive, comme pour imiter le son que Orque fait lorsqu’elle remonte à la surface de l’eau et que l’eau est projetée hors de son évent. Il n’y a pas de nombre de fois limite pour répéter cet exercice respiratoire, toutefois gardez à l’esprit que de le faire trop longtemps pourrait provoquer des étourdissements et c’est pourquoi l’exercice est de préférence exécuté dans une position confortable et sécuritaire. Avec chaque inspiration et expiration, une affirmation personnalisée peut être répétée, par exemple, pour relâcher des émotions : « Je m’exprime de manière libre, aimante et sans effort, d’une manière respectueuse pour moi-même et les autres ».

orque baleine

Une autre affirmation, pour relâcher le potentiel créatif pourrait être quelque chose comme « La Force Créatrice et le Génie de l’Univers coule sans effort à travers moi. Je suis un canal à travers lequel le Grand Mystère peut s’exprimer ». Dans les deux cas, nous embrassons la Médecine de Orque, afin d’assister de manière compatissante et créative l’être à côté duquel Orque nage. Comme tous les membres de la famille des Dauphins (Orque n’est pas une Baleine comme beaucoup le croient, mais un grand Dauphin), l’Orque est une créature intelligente et sensible, dotée d’une perception et conscience étonnante. Les soins, le souci et l’attention qu’ils démontrent envers leurs petits et envers les membres malades ou blessés de leur communauté, ainsi que leur dévouement envers tous les membres de leur communauté, va bien au-delà de l’explication biologique simple, et semble indiquer un sens élevé de spiritualité et de sensibilité authentique. En tant que société matriarcale, les Orques mâles resteront aux côtés de leur mère durant toute leur vie, lui offrant protection et support.

Le seul moment où un mâle quittera sa mère sera pour répondre à l’appel d’une Orque femelle pour l’accouplement. Une fois cet accouplement accompli, le mâle retournera aux côtés de sa mère et de ses petits. Pour le bipède qui nage aux côtés d’Orque, il y aura certainement une grande part de sensibilité émotive et psychique. Ce sont des individus possédant une conscience aigüe de la souffrance des autres et qui ressentiront immédiatement la douleur se cachant sous les mots “tout va bien”. Bien qu’il y ait un degré marqué de sensibilité dans l’âme de l’Orque, il existe également une habileté à prendre de la distance face à la douleur et à la souffrance des autres. C’est une compréhension intrinsèque que ce faisant, on “vole” à celui que l’on désire assister, des Leçons de Vie que l’Âme doit apprendre ici. Toutefois, ce savoir inné n’est éveillé qu’après des leçons douloureuses, mais une fois que la mémoire est éveillée, elle les sert bien dans leurs efforts et est un “appel” pour assister leurs alliés bipèdes.

Tous les Dauphins et Baleines ont des habiletés pour la guérison, part intrinsèque de leur médecine unique. Même les scientifiques et les biologistes marins s’accordent sur cette croyance alors qu’ils assistent eux mêmes à l’interaction guérisseuse qu’ils ont eux-mêmes échangés mentalement ou physiquement avec la famille des Dauphins. Pour l’Orque en particulier, on croit que sa voix est un véritable agent guérisseur. Les bipèdes qui sont bénis d’avoir Orque comme Totem primaire (Pouvoir, Thème ou Mission), possèderont également une forte habileté pour la guérison. Ce don variera à la fois d’intensité (de léger à très puissant) et dans sa manifestation (énergie de guérison à distance, guérison par les mains, etc.), et il est un des dons que le Grand Mystère a aimablement attribué à ces Âmes. Tout comme leur animal allié, les bipèdes possédant l’âme de Orque auront l’habileté de guérir grâce à la communication. Cette habileté n’est toutefois pas limitée à l’art de la parole, mais peut inclure d’autres formes de communication comme l’écriture ainsi que d’autres expressions artistiques (peinture, instrument de musique, chant, etc.).

De manière plus commune, la guérison se fera grâce à la voix, et c’est aussi à travers la résonance du son que l’Âme Orque expérimentera l’éveil des mémoires qui ont été enfouies dans son âme. Cela peut se produire lors de l’écoute d’une certaine pièce de musique jamais entendue auparavant, par le chant des Baleines ou des Dauphins que l’on voit ou que l’on entend à la télévision, etc. Bien que cela peut prendre plusieurs années de développement afin de devenir conscient du moment où cet éveil se fait, une fois que l’habileté à le faire est acquise, l’individu Orque peut apprendre alors à plonger dans cette mémoire cosmique grâce à un chant ou un mantra qu’il chantera. Cette “chanson cosmique” pourra alors être utilisée pour guérir ou éveiller d’autres personnes, de même que l’emploi de la technique de respiration des Dauphins et Baleines les assistera dans le processus de guérison. L’Alchimie est l’habileté à transformer des matériaux bruts ou de base en une matière de haute vibration, nature ou qualité.

En lien avec le Loup de Mer, on croit que, en tant que Gardienne de la Mémoire Cosmique, Orque possède l’habileté de créer des portails à travers lesquels on peut atteindre la “Demeure d’Origine” (la porte qui mène vers la Nation-Étoile). Pour les bipèdes nageant avec cet animal de pouvoir, on croit que Orque est un puissant phare d’illumination, illuminant la voie pour ceux qui désirent aller au-delà du mondain, du monde profane de sens physiques pour gagner la rive magique de la compréhension cosmique.

Aux premiers moments de leur vie (dans leur enfance et début de l’âge adulte de la vie présente), les âmes accompagnées par Orque expérimenteront plusieurs leçons en tirant le meilleur possible de situations difficiles et douloureuses. Elles ne viennent pas au monde dans des “existences faciles”… au contraire, leur vie est souvent bouleversée par différents défis, bien plus que la majorité des personnes de son entourage, à tel point que leurs amis ou êtres chers pourront témoigner de la fréquence des difficultés rencontrées.

Malgré toute sa douleur et les traumatismes qui peuvent en découler, ces expériences amènent bien plus, au-delà de ce que l’on peut imaginer. C’est ainsi que les bipèdes qui nagent avec Orque (avec maturation suffisante et observation détachée) apprennent à façonner le Sceptre d’Or de l’Illumination à partir des minéraux des expériences passées et des leçons acquises. Orque détient les enseignements de l’intrépidité, de la beauté, du pouvoir et de l’équilibre. Elle peut éveiller ces qualités en vous. Tout ce que vous avez à faire, c’est demander…

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LA MYTHOLOGIE DU CERF

Posté par othoharmonie le 1 février 2017

La mythologie du cerf, qui se retrouve de nos jours dans de nombreux récits, contes ou légendes, est une constante chez tous les peuples qui l’ont côtoyé ou chassé depuis la préhistoire. Elle a donc joué un rôle important de l’Europe à l’Asie en passant par l’Afrique du Nord et l’Amérique. Ce sont les bois qui ornent son front qui en ont fait un animal mythique par leur majesté et leur renouvellement périodique considéré comme un symbole de fertilité, de la mort et de la renaissance. La puissance de son brame et le caractère tumultueux de ses amours s’ajoutent au mythe et témoignent du renouvellement continu de la vie dans de nombreuses traditions religieuses.

Considéré comme le gibier le plus noble, ce fut l’un des animaux les plus représentés de la préhistoire, à l’antiquité puis au cours du Moyen Âge dans les miniatures et enluminures ornant une grande partie des livres et traités de chasse lui ont été consacrés. À chacune de ces époques, ce sont ses bois, dont l’élan majestueux orne son front, qui en font un animal mythique.

cerf

Pierre Moinot en préface à son Anthologie du cerf en souligne les raisons : « Voici donc l’animal porteur d’une forêt de symboles, tous apparentés au domaine obscur de la force vitale. Et d’abord ses bois, cette ramure dont le nom, la forme et la couleur semblent sortir des arbres et que chaque année élague comme un bois sec, chaque année les refait pour donner la preuve visible que tout renaît, que tout reprend vie ; par la chute et la repousse de ces os branchus qui croissent avec une rapidité végétale, la nature affirme que sa force intense n’est qu’une perpétuelle résurrection, que tout doit mourir en elle et que pourtant rien ne peut cesser. Aussi a-t-elle lié les bois du cerf à l’élan dont elle est tout entière la pérennité. La profusion de la sève qui les nourrit rejoint en lui la richesse de la semence, de sorte qu’il représente l’immémoriale vigueur fécondante, la puissance d’une inlassable sexualité. Son brame les met en scène d’une façon qui frappe l’imagination des hommes. Aussi a-t-on pris l’animal comme l’expression de la virilité, et par là de la puissance, puis de la suprématie. Pendant des siècles, cerf et seigneur ont été voués l’un à l’autre, il a été fait noble, un interdit frappait sa viande, son braconnage était puni de mort. Seuls les rois des hommes pouvaient chasser le roi des forêts ».

cerf1Chaque année, entre février et mai, le cerf mâle perd ses bois qui repoussent à la fin août. Ils atteignent leur pleine maturité en septembre juste avant la période du rut. Le nombre total de cors est variable (entre 10 et 16) et ils peuvent mesurer de 70 à 90 centimètres de long.

Dans le Physiologus, composé au IIe siècle de notre ère, le cerf était assimilé au Christ. Quant à Bède le vénérable, il en faisait l’image du chrétien et Raban Maur le comparaît à l’homme innocent. Le cerf, symbole du Christ, apparaît dans la vie des saints tels que saint Patrick, sainte Hélidie, dite Alyre ou sainte Begge.

Les récits médiévaux le font figurer souvent dans les scènes bibliques, au Paradis, parmi les animaux dans l’Arche de Noé. Il est également représenté dans de nombreux épisodes du cycle arthurien. Dans les textes historiques ou littéraires, les épisodes de la vie des rois ou des personnages célèbres sont souvent illustrés par des scènes de chasse au cerf. Tout au cours du Moyen Âge, le cerf – tout comme la biche – apparaît tel un révélateur des vérités recherchées par l’homme. En l’an 507, une biche montra à Clovis un gué sur la Vienne qui permit au roi chrétien de marcher sur les hérétiques wisigoths d’Alaric II et de les vaincre à la bataille de Vouillé. Une biche fit découvrir la retraite de saint Gilles aux officiers du roi Wamba (673), tandis qu’un cerf indiquait à Dagobert le lieu où reposaient les reliques de saint Denis.

Dès le XVe siècle, le cerf entre dans l’emblématique royale de France. Charles VI fait du cerf ailé son emblème de prédilection, comme relaté par Philippe de Mézières dans le Songe du vieil pèlerin. Ses successeurs, Charles VII et Louis XII, ainsi que la branche les ducs de Bourbon, le choisissent comme support de leurs armes. À la même époque, Richard II, roi d’Angleterre, adopte pour bannière le cerf blanc reposant sur une terrasse herbue.

Il est à noter que jusqu’au XVIe siècle, le bois de cerf, coupé en tranches et frit, passait pour un régal de roi. En outre, la corne de cerf moulue se vendait chez les épiciers. Elle servait à préparer des gelées et entremets. Le cerf fut même paré de vertus roboratives. Et comme l’a expliqué le romancier Pierre Moinot, « Si les rois ont voulu être inhumés dans une peau de cerf nappant leur dépouille mortelle, c’est qu’elle a la vertu, elle qui vivante ressuscitait chaque année par ses bois, de montrer à l’âme le chemin de la vie éternelle ». Cette pratique fut celle de Clément VI qui avait fait peindre la Chambre du cerf au Palais des papes d’Avignon. Après sa mort, selon ses vœux, sa dépouille fut entourée d’un linceul en peau de cerf avant d’être déposée sur un châssis de fer à l’intérieur de son tombeau à La Chaise-Dieu. Mais l’apothéose du divin cerf culmina, au cours de la Renaissance, avec l’apparition de la légendaire conversion de saint Hubert, au temps des mérovingiens, en 683.

En réalité, il y a deux légendes où le cerf, symbole du Christ, parle et pousse à la conversion. Au fil du temps, l’une a chassé l’autre. Telle fut initialement l’aventure de Placidius, un romain illustre par sa naissance, ses richesses et sa valeur militaire. Il poursuivait à la chasse un cerf, quand soudain l’animal s’arrêta et son poursuivant vit entre ses ramures le Christ crucifié. Le cerf lui parla de son salut et l’invita à se faire baptiser, ce qu’il fit avec son épouse et leurs deux enfants. Placide aurait reçu, après sa conversion, le nom d’Eustache. Devenu général, il revint victorieux d’une expédition, mais refusa de rendre grâces aux dieux et à l’empereur de ce triomphe. Ce qui lui valut d’être arrêté et exposé aux lions avec les siens. « Ils furent alors enfermés dans un bœuf d’airain incandescent, et consommèrent leur martyre par ce supplice » affirme le Martyrologe. Le récit de ce martyr apparaît uniquement à partir du VIIIe siècle et serait, selon le médiéviste Alain Boureau, une création de l’époque carolingienne. Eustache est l’un des quatorze saints auxiliateurs. Il aurait vécu vers l’an 130, avec sa femme et ses deux fils. On le fête le 20 septembre. Saint Hubert (656-727), est contemporain de la diffusion de cette légende. La sienne ne commença à prendre forme qu’à partir du XVe siècle, soit huit siècles après la mort de l’évêque de Liège. Avec le recul, elle apparaît comme un simple copier-coller de celle d’Eustache.

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Sa légende a traversé les âges et exerce toujours un attrait incontestable. Saint Hubert, le futur patron des chasseurs, commençait à chasser, un cerf blanc dix-cors quand celui-ci bondit d’un fourré, s’arrêta net et se retourna. Ce fut alors que son chasseur vit entre ses bois un crucifix. L’animal se présenta alors comme étant le Crucifié et lui demanda de se convertir. Dans la légende, cette apparition est expliquée par le fait qu’Hubert avait osé chasser un vendredi saint. Mais d’après un autre récit, l’événement aurait eu lieu le jour de Noël.

Dans la construction de cette légende, il n’est pas indifférent de noter qu’elle fait apparaître un cerf dix-cors pour marquer « le symbolisme avec les dix commandements reçus au mont Sinaï par Moïse, pour inviter l’Humanité à se tourner vers Dieu ». Et que le cerf, et particulièrement le cerf blanc, est devenu dans l’iconographie médiévale le symbole du Christ ou son envoyé.

Cette scène, tant de fois reproduite, tant par l’art religieux que par l’art populaire, est devenue un poncif et il serait bien difficile de représenter Hubert autrement que descendu de cheval et agenouillé devant le cerf miraculeux qui porte un crucifix entre sa ramure.

Devenu évêque de Liège, il mourut le vendredi 30 mai 727, âgé de 71 ans. D’abord enseveli à Liège, sa dépouille fut transportée, en 825, à l’abbaye d’Andage qui devient désormais l’abbaye Saint-Pierre-Saint-Paul de Saint-Hubert. Le 3 novembre, jour de sa canonisation, la fête de Saint-Hubert est célébrée les chasseurs par de grandes chasses.

Dans son étude consacrée à cette légende, Paul Delatour constate en conclusion : « Dans le cas de saint Hubert, l’apparition du cerf, n’est pourtant pas le fait du hasard. Avec un rapport sans doute heureux mais plutôt fortuit avec le fait que Hubert pratiquait la chasse, le cerf est d’un symbolisme constant dans l’iconographie chrétienne primitive. Depuis les psaumes jusqu’aux peintures des catacombes de Rome (Saint Calixte, Domitille), aux basiliques paléochrétiennes, et bien au-delà plus proche de nous, l’image du cerf étanchant sa soif à la fontaine – la source de vie – renouvelant tous les printemps la magnificence de ses bois – fait clairement écho à la fameuse formulation de saint Paul dépouiller le vieil homme pour revêtir l’homme nouveau » 

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Origine et évolution du cerf

Posté par othoharmonie le 7 janvier 2017

 

Les lointains ancêtres des tout premiers cervidés sont sans doute les mêmes que ceux des chevrotains, ces autres ruminants qui vivaient déjà à la fin de l’éocène, il y a quelque 50 millions d’années. Ils étaient petits, sans bois, mais leurs canines supérieures sortaient de leur bouche. Eumeryx, l’un des premiers cervidés connus, vivait à l’oligocène en Asie. Sa silhouette était proche de celle de petites espèces asiatiques actuelles, l’hydropote  et les muntjacs (Muntiacus). Il vivait encore, il y a environ 30 millions d’années, dans les denses forêts qui recouvraient l’actuelle Asie centrale.

Les premiers porteurs de bois apparaissent il y a environ 20 millions d’années. Dicroceros, découvert en Asie, porte sur la tête de simples et courtes fourches, juchées sur de hauts pivots. Au pliocène, le climat se refroidit et les animaux, contraints de vivre dans des steppes peu boisées, deviennent grégaires ; ils grandissent et leurs bois se ramifient. Megaloceros giganteus, le mégalocéros, un cerf géant qui peuple les toundras d’Europe jusqu’à la fin de la première époque glaciaire, est le plus grand cervidé ayant jamais existé ; ses bois palmés peuvent atteindre 4 m d’envergure. Le mégalocéros disparaît à mesure que la forêt regagne du terrain.

bois_du cerf

Il y a environ 2 millions d’années, au pléistocène, apparaissent en Asie les premiers élaphes, à l’origine des cerfs actuels. Un groupe progresse vers l’est et l’Amérique par l’isthme de Béring ; un autre se dirige vers l’ouest et l’Afrique du Nord, avant la formation du détroit de Gibraltar.

Au début de la première époque interglaciaire, entre les glaciations de Günz et de Mindel, on trouve Cervus acoronatus, un cerf aux bois fourchus et dotés de puissants surandouillers. La sous-espèce Cervus elaphus priscus, à la fin de cette période, est le premier cerf connu à empaumures.

Puis, dès la deuxième période interglaciaire, les cerfs ressemblent aux cerfs actuels. Depuis 400 000 ans, le développement de leurs empaumures a accompagné la régression de leurs surandouillers, et leurs défenses primitives se sont peu à peu réduites à des canines arrondies.

Aujourd’hui, le cerf élaphe est présent sur tous les continents dans l’hémisphère Nord. Grâce à ses étonnantes facultés d’adaptation, il s’est bien acclimaté dans l’hémisphère Sud, là où il a été introduit.

Une riche symbolique

 Maintes gravures et peintures du paléolithique, telles celles de Lascaux, vieilles de 17 000 ans, représentent le cerf. Ces peintures n’illustrent sans doute pas, comme cela a pu être proposé, un rite destiné à attirer la bonne fortune aux chasseurs, mais sont plutôt porteuses d’une symbolique de type religieux. Dans l’art rupestre du paléolithique, le cerf, porteur d’une symbolique masculine, est sans doute associé à la fertilité et au cycle de la vie, et paré de qualités psychopompes. Au néolithique, le bois de cerf est un symbole de virilité, et sert à la construction d’outils « nobles », travaillés, destinés à la chasse, au travail de la terre, aux activités de construction. 

Dans le monde celtique, le dieu Cernunnos (dont l’étymologie signifie peut-être « cornu ») porte des bois de cerfs. Ses attributions sont soumises à supputations : peut-être règne-t-il sur la fertilité des champs – attribution symbolisée par le renouvellement cyclique des bois du cerf dans la nature –, et sur l’ensemble des animaux ; peut-être aussi est-il le dieu des Enfers.

Dans les mythologies orientales, le cerf est d’abord un animal psychopompe, qui conduit les morts dans l’autre monde. Autrefois, en Extrême-Orient, le cerf-volant figurait un cerf et symbolisait l’âme reliée magiquement aux forces du ciel, mais condamnée à rester au sol. Dans les cosmogonies amérindiennes, l’élan du cerf qui bondit fait jaillir la vie.

Dans la tradition chrétienne, le cerf – en particulier le cerf blanc – symbolise le Christ ; cette association est attestée dès le iie siècle avec le Physiologus, l’ancêtre des bestiaires. On la retrouve dans les légendes médiévales de deux saints, Eustache et Hubert, auxquels le Christ en croix serait apparu entre les bois d’un grand cerf qu’ils étaient en train de chasser, rencontre à l’origine de leur conversion au christianisme. Dans l’imagerie chrétienne, le cerf buvant à la source représente l’âme en quête du divin. 

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Le cerf, une figure christique

Posté par othoharmonie le 29 décembre 2016

 

Au Moyen Âge, le cerf est un animal à la charge symbolique particulièrement forte. À l’égal de l’ours ou du lion, il fait partie des royautés animales. Des auteurs comme Bède le vénérable ou Raban Maur en font l’image du chrétien, de l’homme innocent, pur et saint. La légende de l’invention des reliques de saint Denis, trouvées par Dagobert sur les indications d’un cerf envoyé par la Providence renforce cette idée. Les hagiographes de saint Hubert ou de saint Eustache l’associent plus particulièrement au Christ, apparu en croix à ces deux saints entre les bois d’un cerf. Divers parallèles sont établis en ce sens par les lettrés du Moyen Âge. Les livres de vénerie insistent ainsi sur le fait que le cerf est un animal destiné à être sacrifié au terme d’un rituel précis, comme le Christ a été rituellement sacrifié. De même, les bois du cerf, repoussant chaque année après être tombés, apparaissent comme des images de la résurrection. Le cerf à la robe d’un blanc immaculé devient un véritable symbole christique.

cerf christique

Cette association explique le succès de cet animal auprès des rois souhaitant démontrer leur piété. Richard II d’Angleterre choisit ainsi le cerf blanc couché sur une prairie que l’on voit au dos du diptyque Wilton comme emblème personnel. C’est néanmoins dans les rois de France du XVe siècle que le cerf trouve les plus fidèles dévots. Si le cerf fait discrètement partie du vocabulaire traditionnel de la monarchie, c’est Charles VI qui, le premier, donne à cet animal une réelle importance dans le bestiaire royal, sous la forme du cerf ailé (parfois appelé cerf volant ou cerf de justice). Philippe de Mézières introduit ainsi ce thème dans le Songe du viel pèlerin, décrivant le roi comme un « noble cerf ailé », image du Christ sur Terre. Cette comparaison aura un immense succès pendant tout le XVe siècle. Son fils, le contesté Charles VII, reprend cette symbolique pour affirmer sa légitimité et sa filiation, faisant souvent représenter ses armoiries tenues par deux cerfs blancs ailés portant une couronne autour du cou. Louis XI, peu enclin à la pompe symbolique et à la célébration allégorique de son pouvoir, délaisse quelque peu les cerfs qui seront à nouveau à l’honneur sous Charles VIII et Louis XII. Celui-ci est le dernier à être chanté comme le cerf de France, François Ier et successeurs abandonnant totalement ce symbole. Pendant toute cette période, les cerfs ailés font partie du répertoire iconographique de la monarchie, abondant dans les tapisseries, les manuscrits et les décors monumentaux. Certains princes, comme Pierre II de Bourbon suivent la mode et adoptent également cet animal.

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Le Lion : la Force, le Courage

Posté par othoharmonie le 4 décembre 2016

 

Le Lion, souverain roi des animaux, est symbole solaire lumineux à l’extrême. Force, affirmation de soi ; courage, faire face aux défis de la vie avec assurance ; des émotions fortes comme la colère, l’agressivité dirigée contre quelqu’un d’autre ou vers vous ; la tension ressentie pour faire face à ces sentiments…

Le Lion a les qualités et les défauts d’un roi. Incarnation du pouvoir, de la sagesse et de la justice, son excès d’orgueil et son assurance en font le symbole du père, du maître, du souverain, ébloui par sa propre puissance et aveuglé par sa propre lumière. Il devient tyran en se croyant protecteur. Lion, symbole de justice, est garant du pouvoir matériel ou spirituel et sert de monture ou de trône à de nombreuses divinités. Il orne le trône de Salomon tout comme il orne le trône des rois de France et des évêques médiévaux. Il sert de trône au Bouddha. Lion est aussi symbole du Christ-Docteur et l’emblème de l’évangéliste Marc.

le lion force et courage

Il est symbole d’une volonté impérieuse et de la force incontrôlée et un symbole de résurrection. Les Bambaras en ont fait une allégorie du savoir divin. Aujourd’hui dans nos sociétés, le Lion superbe et généreux est devenu un macho phallocrate. Le Lion ventru est symbole d’avidité aveugle. Son rugissement profond et sa gueule grande ouverte sont un symbole sombre et chthonien. Il est ici apparenté aux divinités infernales qui happent le jour au crépuscule et le rejettent à l’aube.

 L’animal totem Lion remporte le prix du combattant le plus implacable face aux défis de la vie. Avoir Lion comme totem, c’est bénéficier d’une abondance de courage et de force pour surmonter les difficultés qui se présentent à vous. Cet animal pouvoir peut également être un indicateur de la présence d’une situation d’agression, ou d’une personne menaçante ou difficile à maîtriser, ou encore des émotions brutes comme la colère ou la peur. L’esprit du Lion est généralement associé à la force intérieure. Si Lion apparaît comme un totem puissant pour vous, sa présence peut être interprétée comme une représentation positive de votre confiance ou de pouvoir personnel. Cet animal protecteur invite à compter sur les qualités de force, de courage et de confiance en soi. Les Lion sont des félins qui dominent les autres animaux dans la nature. Rappelez-vous par exemple l’expression « le Lion, roi de la jungle ».

Quand vous avez cet animal totem, cela peut refléter votre capacité à conduire et diriger les autres ou une tendance à dominer dans les relations ou au travail. Cet animal totem pourrait mettre en lumière un de vos points faibles ou une situation difficile à gérer. Il cherche peut-être à vous montrer la façon de traiter le problème et de continuer à résoudre vos problèmes avec courage. Aussi, Lion peut-t-il représenter une figure d’autorité imposante qui a un impact dans votre vie. Cet animal peut aussi indiquer une relation conflictuelle avec certaines formes de pouvoir ou d’autorité en général. Il peut symboliser le pouvoir, l’autorité, les règles ou les forces dominantes dans votre vie. Par exemple, le rêve d’un lion menaçant peut symboliser l’influence d’un patron dominateur ou exploiteur, celle d’un professeur trop exigeant ou d’un partenaire qui vous tyrannise dans votre vie quotidienne.

Si vous rêvez d’être poursuivi par Lion, cela peut représenter une tension intérieure dans votre vie éveillée. Un scénario de rêve commun consiste à se sentir menacé ou pourchassé par cet animal sauvage connu pour dévorer sa proie sans pitié. Vous êtes sa proie. Vous essayez d’échapper, mais il reste derrière vous. Rêver d’être poursuivi par Lion est l’un des thèmes les plus communs lié à cet animal. Ce rêve pourrait pointer vers la colère que vous ressentez envers une personne, ou des élans d’agressivité dont vous faites l’objet. Il s’agit peut-être aussi d’un avertissement de votre animal totem qui tente de mettre en lumière le fait que vous êtes en prises avec des émotions difficiles.

Puissance de l’énergie féminine, Lion nous permet de diriger un groupe de façon positive et sans une soif immodérée de pouvoir. Son courage est souvent un atout lors d’événements difficiles. Apprenez à vous détendre ; ne transposez pas le stress d’une situation à l’autre. Renforcez les liens familiaux. Force, courage, énergie. Évacuez stress et tension.

La femelle Lion chasse et tue les proies, nourrit le groupe et prend soin des jeunes. Elle est la force nourrissante dans tous les sens du terme. Le mâle rugit pour effrayer les proies et pour les forcer à aller vers la Lionne, qui attend patiemment le bon moment d’attaquer. Bien que le mâle soit le protecteur du groupe, il ne recherche pas la confrontation ni les attaques inutiles. Il agit seulement lorsqu’il est défié et combattra jusqu’à la mort pour protéger, mais en réalité il préfère la vie facile, paisible. Lion, en tant qu’animal guide, nous enseigne la magie de l’interaction dans le groupe, l’énergie du groupe. Il nous apprend également les secrets du silence et de la patience. La patience permet de prêter attention aux détails. Lion nous suggère de nous analyser avec attention afin de comprendre quelles sont nos forces et nos faiblesses, et d’attendre le bon moment pour agir et prendre plein avantage d’une situation donnée. Apprenez du Lion le bon moyen d’utiliser le pouvoir et la force.

Le lion

Restez calme, tranquille, sûr de votre pouvoir. Mais si c’est nécessaire, n’hésitez à vous battre pour les choses qui vous sont importantes. Cet animal a un bon karma ! Il est le symbole du pouvoir impérial et de la sagesse royale. Il est aussi directement lié à l’histoire séculière et religieuse des peuples et des états. Pensez au « Cœur de Lion », la qualité que cela induit : le courage, la bravoure, l’enthousiasme. On associe au Lion : la capacité à vite récupérer, la capacité à guérir les émotions négatives, la force sexuelle. C’est en quelque sorte la vie de roi. Notez tout de même, pour être tout à fait honnête aussi, que le Lion ne fait pas grand chose dans la savane, sinon se pavaner.

C’est la Lionne qui chasse et ramène « au foyer » la pitance de chaque jour pour les Lionceaux. Méditons, méditons sur les légendes touchant aux mâles souvent bien lotis par les mythes quand c’est la femelle qui fait tout… À monde d’hommes, légendes d’hommes. Votre connexion avec le totem Lion est une invitation à apprendre à mieux contrôler votre humeur et à modérer vos pulsions agressives. Par exemple, vous pourriez prendre le temps de vraiment écouter ce que les gens ont à dire avant de réagir et vous en prendre a eux. Ou vous pourriez développez votre capacité à exprimer vos besoins ou votre colère plus ouvertement et de façon constructive, pour réduire votre niveau de frustration et celui des autres.

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Superstitions liées au rat

Posté par othoharmonie le 9 novembre 2016

 

On trouve par le passé et encore à l’époque actuelle, ici et dans d’autres pays, de nombreuses superstitions liées aux rats, donnant parfois lieu à des expressions toujours d’actualité. En voici un petit tour du monde.

Rappelons qu’une superstition est une croyance donnant à une situation une signification bien précise, ayant des conséquences soit positives, soit négatives. Par exemple, certains animaux ou la rencontre avec un animal dans certaines conditions va porter bonheur ou malheur. Les superstitions sont irrationnelles et n’ont aucun fondement scientifique. Les superstitions sont en général d’origine culturelle et varient donc fortement d’une région à l’autre et sont également dépendante du milieu social.

Café des rats

Nous avons choisi de faire un article sur ces superstitions car elles reflètent également l’image du rat dans l’esprit populaire. Nous le faisons donc de façon neutre, et tenons à rappeler que certaines de ces pratiques sont considérées comme de la maltraitance. Par conséquent, certaines superstitions reportées ici peuvent être choquantes.

Superstitions diverses

  • Si les rats rongent des meubles dans votre maison, particulièrement dans la chambre à coucher, quelqu’un de votre famille va bientôt mourir.
  • Si les rats quittent une maison sans en être chassés, celle-ci va s’écrouler.
  • Si les rats quittent le navire, c’est qu’il va sombrer.
  • Des rats sur un navire neuf sont signe de chance.
  • Des rats qui pénètrent dans une maison sans raison apparente sont une fois de plus annonciateurs de mort.
  • Un enfant qui jette au rat une dent de lait qu’il vient de perdre, en lui en demandant une nouvelle, plus belle et plus solide, aura une jolie dentition.
  • Une augmentation importante du nombre de rats prédit une guerre.
  • C’est un signe de bonne chance de voir un rat sauter d’un tiroir que vous avez ouvert.
  • Les rats ne restent pas dans une cave où il y a une taupe.

En Chine
En Chine, le rat est l’emblème de la timidité et de la mesquinerie. Heureusement, le rat est aussi le symbole de l’industrie et de la prospérité, étant donné son ingéniosité et son habilité à trouver et entasser d’importantes réserves de nourriture.

La superstition voulait que les rats soient doués du pouvoir de se métamorphoser en cailles au printemps, pour redevenir des rats à la huitième lune.

En Chine du sud, on mangeait aussi du rat en considérant que c’était un remède efficace contre la calvitie.

Comment faire fuir des rats de sa maison (choquant)

  • Enduire les rats de colle et de plumes et y mettre le feu.
  • Introduire de l’ail dans le rectum du rat, recoudre, et le laisser retourner auprès des siens. Le rat était alors censé raconter ses malheurs à ses copains et les décourager de s’approcher des hommes.
  • Planter dans les champs à protéger un écriteau avec la formule magique suivante: « Je vous conjure tous, méchants rats qui êtes ici, de ne me faire aucun tort. Je vous défends ce champ, et si après ma défense, je vous y retrouve jamais, j’atteste la mère des dieux que je vous couperai en sept morceaux! »
  • Placer un baril de bière là où il y avait des rats et faire flotter sur la bière une grande quantité de bouchons de liège. Les rats sont censés prendre les bouchons pour un couvercle stable et s’y aventurer. Les bouchons se dérobent sous leurs pattes, et ils n’arrivent plus à sortir du tonneau. Ivres sous l’effet de l’alcool, ils se noient.
  • Le premier dimanche du carême, aspergez trois coins de votre grenier d’eau bénite. Les rats sont alors censés s’enfuir par le quatrième coin.
  • Adopter un rat albinos. En le voyant, les rats sauvages le prennent pour un fantôme et déguerpissent.
  • Lire l’Evangile selon saint Jean dans trois coins d’une maison: les rats s’échapperont par le quatrième. Sagement choisi, ce quatrième coin peut même les diriger vers la maison d’un voisin trop riche que vous méprisez.

Rituel pour chasser les nuisibles
Un rituel est un acte ou une série d’actions ayant une valeur symbolique et effectué dans un but précis. Ce n’est pas un acte spontané, il est codifié et ses règles doivent être suivies très précisément. Quand on parle de rituel, on pense souvent aux rituels sacrés ou magiques. Pourtant il existe tout un tas de rituels (ou de rites) dans la vie de tous les jours, par exemple le fait de faire la bise à une amie (rituel social), de se brosser les dents toujours de la même façon (rituel privé) ou d’aller au bowling tous les jeudis soirs (rituel profane).

Dans le cas que nous vous présentons ici, il s’agit d’un rituel de type « sacré » mais qui trouve sa source dans les superstitions plus que dans la religion. Nous vous le livrons donc dans le même esprit que précédemment.

Matériel nécessaire

  • Des déjections ou des cadavres des animaux que vous voulez chasser, si possible desséchés.
  • De la poudre de pyrèthre (pour les insectes), des semences d’une plante toxique quelconque pour les rats.
  • Un mortier et un pilon.
  • Une poignée de sel consacré (consécration simple).

Préparation :
Pilez la poudre de pyrèthre (ou tout autre toxique naturel pour les animaux que vous voulez chasser) avec les cadavres ou les déjections desséchées et du sel consacré

Rituel :
Répandez la poudre sur les lieux en prononçant la prière suivante :

« Dieu Tout-Puissant et Éternel, Rétributeur de toute justice, Toi qui par la voix de Ton Ange, comme le rapporte en sa vision Ton serviteur l’apôtre Jean, a ordonné aux sauterelles du dernier jour de ne point nuire aux herbes de la Terre ni à tout ce qui est verdoyant, ni aux arbres, mais seulement aux Hommes qui ne portent point sur le front le signe du Salut par excellence, nous te supplions, ô Seigneur de toutes choses, afin que de ce lieu disparaissent tous les insectes nuisibles, qu’ils sortent de ce lieu (de cette demeure, de ce jardin, de ces champs) et qu’ils s’en aillent au loin en des lieux déserts sans apporter aucun dommage à l’homme, aux animaux et aux végétaux. Et s’ils s’obstinent ou si à leur instinct se substituent la volonté mauvaise et le désir de nuisance d’un homme ou des mauvais esprits, nous te supplions alors Seigneur, d’envoyer ton Ange exterminateur sur eux afin que le glaive de Ta Colère les fasse disparaître à jamais. Par Jésus-Christ notre maître et Seigneur et par Saint Jean son serviteur Amen. +++ ! »



Sur ces mots, vous jetez votre poudre, traçant devant vous un grand signe de croix.

Observation : ce rituel convient pour les jardins, mais il peut également être utilisé dans une maison.

rat d'eau

Rêver de rats
De tous temps, les rêves ont fasciné les hommes. On y voit souvent une représentation déformée de ce qui occupe nos pensées, mais pour d’autres il s’agit de quelque chose de plus « magique ». On parle par exemple de rêves prémonitoires, ou de présages. Essayer de comprendre la signification de nos rêves s’appelle « l’interprétation des rêves ». Ce dont l’on rêve prend alors un sens bien précis, dicté par une symbolique codifiée, qui dépend là aussi des cultures, comme pour les superstitions.

Voici quelques interprétations que l’on peut trouver lorsqu’un rat apparaît dans un rêve :

  • Relations perfides et nuisibles
  • Hypocrisie
  • Le tuer : victoire sur vos ennemis
  • Rêve de mauvaise augure qui annonce des problèmes de santé
  • Voir des rats en nombre : baisse de vitalité, fatigue
  • Etre attaqué par des rats : état dépressif
  • Les entendre ronger ou se déplacer : des soucis vous perturbent, une coupure affective peut engendrer également ce genre de rêve
  • Les voir courir librement : on est ardemment aimé
  • Voir des rats blancs : des plaintes et contestations
  • Vous êtes victime de la médisance de faux amis

Voyez-vous des rats dans vos rêves ? Quelles impressions en gardez-vous ? Une chose est sûre, nous sommes encore loin de comprendre le fonctionnement des rêves…

Le rat comme moyen de torture

Malheureusement, les rats ont été utilisés pour torturer. Cette image du rat suppliciant l’homme est restée, donnant une image de méchanceté et de cruauté au rat. Cette image, outre le fait d’être fausse, permet, je crois, de se détourner du fait que c’était des hommes qui torturaient d’autres hommes en étant cruels avec des animaux.

 Torture

« Dans les temps de torture », gravure du début du 20e siècle

L’un de ces supplices est abordés dans « L’homme aux rats » de Freud mais également dans « Le Jardin des supplices » d’Octave Mirbeau.

Koen DU SITE http://www.ratzine.fr/Societe/Art_Soc_Superstitions.html

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LE RAT N’EST PAS RESPONSABLE

Posté par othoharmonie le 7 novembre 2016

 

L’ARTICLE

Et si les rats n’étaient pas les responsables de la Peste Noire? Et si ces animaux que l’on a tant blâmés pendant des années n’avaient en fait rien à voir avec la propagation de cette épidémie qui a frappé l’Europe au XIVe siècle? Grâce à l’analyse de fouilles archéologiques, des scientifiques avancent cette nouvelle théorie.

A Londres, en mars, 25 corps sont déterrés, raconte le quotidien britannique The Telegraph. Douze d’entre eux sont analysés:

 «Sur les 12 corps prélevés qui ont été analysés, quatre ont été testés positifs pour la bactérie Yersinia Pestis, bien que l’on pensait qu’ils en étaient tous victimes.»

Yersinia Pestis, c’est la fameuse bactérie responsable de la peste. S’il n’y en a qu’une seule, il y a en revanche différents développements de la maladie. La peste bubonique est transmise par «la morsure d’une puce infectée en se nourrissant du sang d’un rongeur pestiféré, un rat par exemple», explique le site de l’Agence de la santé publique du Canada. C’est la forme la plus courante. Mais la peste peut également être «pneumonique»: plus mortelle, «elle se propage par des gouttelettes en suspension dans l’air lorsqu’une personne infectée tousse ou éternue, ou par le contact avec des liquides organiques infectés».

Ratus

Dans nos esprits, la Peste Noire qui a sévi au Moyen-Age est associée aux rats. Et pour cause: les scientifiques pensaient, jusqu’à aujourd’hui, que cette peste était bubonique.

Mais les squelettes de Londres ont révélé de nouveaux éléments. The Telegraph détaille les découvertes de Tim Brooks, expert des maladies infectieuses au Public Health England:

«Il a identifié ce qu’il considère comme une mutation de la peste bubonique, transmise par les rats, vers une variante de la peste pneumonique.»

Cette découverte coïncide avec les hypothèses de l’équipe de Tim Brooks, qui s’étonnait de la rapidité avec laquelle la Peste Noire s’était répandue. The Guardian rappelle les faits:

«La Peste Noire est arrivée de l’Asie centrale en Grande-Bretagne à l’automne 1348, et à la fin du printemps de l’année suivante, elle avait déjà tué six personnes sur dix à Londres. Un tel taux de destruction tuerait cinq millions de personnes aujourd’hui.»

Voici l’explication de Tim Brooks:

«Pour qu’une peste se propage à cette allure, elle a nécessairement atteint les poumons des victimes, qui étaient malnutris et qu’ils ont ensuite transmise par des toux et des éternuements.»

Le quotidien poursuit:

«C’était donc une peste pneumonique plutôt qu’une peste bubonique. L’infection a été transmise d’humain à humain, et non par des puces de rats qui auraient piqué une personne malade, puis une autre victime.»

L’International Business Times parle d’un «fait qui pourrait réécrire les livres d’histoire». Et qui peut-être nous fera un peu moins détester les rats.

Commentaire de Olivier soulier.LE RAT

Décidément c’est la fin des mythes. La médecine qui sauvera tout. Les autorités sanitaires fiables, les microbes aussi changent. De méchants ils deviennent utiles. Et puis des microbes partout même dans l’autisme. Où allons nous ? 

Mais il y a pire ! Le rat ennemi mortel de l’homme ne serait pas le transmetteur de la peste. Pire, ce serait l’humain qui se débrouillerait bien lui même tout seul.

Tout s’effondre ; Albert Camus, vas ré écrire ton livre. Tu t’es trompé.

En fait depuis la nuit des temps le rat est celui qui se nourrit des déchets que nous générons et transporterait beaucoup de nos maladies. Il devient alors facilement le bouc émissaire de notre vie. Il partage dans l’antiquité ce privilège avec le porc.

Pire, il nous ressemble ou pire encore, nous lui ressemblons. Nous sommes tous le petit rat de Henri Laborit dans «Mon oncle d’Amérique».  Cherchant notre intérêt en toute situation. Laborit nous le dit « sous le vernis des bons sentiments, l’homme maintient férocement les dominances ». Nous ressemblons tellement au rat que nous pouvons tester sur lui nos comportements psychiques et sociaux.

Symboliquement, le rat et la peur du rat vient parler de nos égoïsmes, de nos peurs, de nos réactions primaires, reptiliennes, d’une survie dans laquelle seul notre intérêt compte. Fin des grands sentiments.

Camus dans «La Peste», décrit ce monde d’égoïsme ou la peste va pouvoir prospérer.

Il reprend bien la valeur symbolique du rat.

Logique, alors que pendant des années on a accrédité le rôle du rat dans la peste. Mais cet article vient nous dire que l’homme n’a pas eu besoin du rat pour transmettre la peste, qu’il s’est bien débrouillé seul, comme si son propre égoïsme n’avait même pas besoin du rat  pour se transmettre. Le symbole nous montre la réalité. Fort quand même !

Par Camille Jourdan | publié le 31/03/2014 à 18h03, mis à jour le 31/03/2014 à 18h11

http://www.slate.fr/life/85359/rats-pas-responsables-peste-noire

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La chauve-souris meilleure amie de l’homme

Posté par othoharmonie le 15 octobre 2016

 

Curieux ! L’espèce est réputée la plus détestée au monde. Le point sur un phénomène insolite au sein de la biodiversité.

En occident, la chauve-souris est souvent considérée comme vampire, fantôme ou esprit errant. On s’effraie de son vol en rase motte, on craint pour ses cheveux, et l’on s’inquiète de voir ces Dracula miniatures envahir nos maisons de campagne. Pourtant, symbole de longévité en Chine, synonyme de chance en Pologne, sacrée en Angleterre et en Australie, elle aiderait à lutter contre les ravages des insectes, serait l’alliée de l’agriculture biologique et l’amie de la biodiversité. Mauvaise réputation ? Réalité ? Qu’en est-il de la chauve-souris aujourd’hui ?

chauve souris amie de l'homme

L’image catastrophique de l’animal viendrait d’un amalgame courant avec le vampire. Or des 1100 espèces de chauves-souris qui peuplent la terre, 3 seulement aiment le sang. Précisons tout de suite que les 38 espèces européennes sont exclusivement insectivores et que les 3 espèces qui ternissent la réputation du mammifère vivent en Amérique du Sud. Elles sont minuscules, leur morsure concerne exclusivement les animaux des basses-cours et l’homme n’a rien a craindre de la chauve-souris. Au contraire. La médecine lui porte grand intérêt. En effet, les substances anticoagulantes de la chauve-souris hématophage sont utilisées pour lutter contre l’hémophilie. La texture particulière de leurs ailes aide à constater en temps réel l’effet de médicaments et la thermorégulation dont elles font preuve sous hibernation est très sérieusement étudiée pour des applications anesthésiques. D’un point de vue éthologique, des chercheurs de l’Université du Texas étudient leurs moyens de communication. Ils espèrent démontrer l’existence d’un langage primitif chez les chauves-souris, identique à celui des hommes. Une première dans le règne animal. Les clics et les bourdonnements émis auraient une signification, en les changeant de place ou en les mélangeant, cela signifierait autre chose. Une sorte de grammaire. Des neurologues ont depuis rejoint l’équipe des chercheurs.

Payer pour les exterminer plutôt que de les sauver

Pour admirer les qualités de la chauve-souris à l’état naturel, encore faut-il ne pas s’effrayer de son aspect. Merlin Tuttle, américain spécialiste mondial des chiroptères se souvient : « En 1978, National Geographic me demanda d’écrire un chapitre consacré aux chauves-souris dans le livre Les animaux sauvages d’Amérique. Les photos sélectionnées pour représenter les différentes espèces étaient affreuses. Des monstres ! Je leur ai dit : si vous deviez montrer un renard ou n’importe quel autre animal, vous ne choisiriez pas ces photos. Et ils étaient d’accord ! ». Depuis Merlin Tuttle a créé Bat Conservation International* (BCI), une fondation pour venir en aide au seul mammifère capable de voler. « En étudiant les chauves-souris à l’université, j’ai réalisé combien elles étaient menacées. J’ai alors choisi de mettre ma carrière scientifique entre parenthèse pour me consacrer totalement à leur protection. Tout le monde m’a pris pour un fou : un des dix plus grands spécialistes des chauves-souris interrompait sa carrière pour tenter de sauver l’espèce la plus détestée au monde ! Je ne pense pas que l’on puisse dire qu’une seule espèce est plus importante que les autres. Mais les programmes supposés œuvrer pour sauver la vie sauvage font rarement attention au rôle central des chauves-souris. Elles sont si impopulaires que l’opinion publique les a classées au rang des blattes et des animaux nuisibles. Lorsque j’ai fondé BCI, la plupart des gens aurait préféré payer pour exterminer les chauves-souris plutôt que de les sauver. Aujourd’hui c’est un peu moins dur qu’avant, mais c’est toujours un vrai challenge de protéger une espèce que les gens craignent depuis des siècles. Pourtant, quel que soit l’endroit sur cette planète, nous bénéficions tous de l’aide des chauves-souris. Il y a quelques années, je voulais étudier les chauves-souris du Tennessee et j’ai contacté un fermier qui possédait une grotte. Il m’a dit : tuez-en autant que vous le pourrez, elles sentent mauvais et me donnent une détestable réputation. Au lieu de lui dire que cet animal était en danger d’extinction et que je n’en tuerai pas, je suis descendu dans la grotte. Au sol, j’ai découvert des milliers d’ailes de doryphores, des insectes mangeurs de patates. J’en ai pris une poignée car j’avais vu des champs de pommes de terre à proximité et je suis sorti. Je lui montré ce que contenait ma main et très naïvement, je lui ai demandé : ça m’intéresse de savoir ce que ces chauves-souris mangent, vous savez ce que c’est ? Il a écarquillé les yeux et a dit : mais ce sont des doryphores ! Combien elles en mangent ? À peu près 30 kilos d’insectes en une nuit, pas seulement des doryphores, des moustiques, des mites… C’est tout ce que je lui ai dit. Plus tard, lorsque je suis revenu, il avait décidé que chacune de ses chauves-souris valait dans les 5 dollars et vous vous faisiez expulser à coup de fusil si vous dérangiez une seule d’entre elles ! »

chez francesca

200 tonnes d’insectes ingérés en une nuit

Je rejoins Merlin Tuttle à Bracken cave pour constater les qualités insectivores des chauves-souris. Au Texas, à 120 Km d’Austin, se trouve cette grotte très particulière, propriété de la fondation BCI. Tous les soirs, à la tombée de la nuit, 20 millions de chauves-souris mexicaines à longue queue s’envolent du site. C’est la plus forte concentration de mammifères au monde. Elles font disparaître 200 tonnes d’insectes en une nuit. Pour filmer la scène, je m’introduis dans la grotte. Je dois préciser que mes cheveux sont très longs et pas une chauve-souris ne me touchera. Une méchante rumeur vient de voler en éclat. Les milliers de chauves-souris partent à l’assaut des insectes en un ouragan vertigineux. Pas de battement d’ailes mais un vrombissement mystérieux qui donne la sensation que le groupe n’est plus qu’un organisme unique. Quel sentiment merveilleux de savoir que cette formation serrée nous débarrasse des fléaux imputables aux insectes. Moustiques, mites, criquets, sauterelles ou coléoptères… Sans les chauves-souris nous serions submergés en quelques jours.

Chauves-souris et agriculture biologique

Ces insectes attaquent les cultures, gâtent les fruits, dévastent les champs. Un constat bien connu des agriculteurs. Certains font confiance au « tout chimique », d’autres, prônant le bio, se tournent vers la chauve-souris. Et pour ceux qui n’ont ni grotte, ni mine pour accueillir le mammifère, BCI a fabriqué des « bat house », petites maisons conçues pour abriter les colonies. Frank Bibin est l’un de ces agriculteurs. Il habite en Georgie, aux Etats-Unis. « L’idée d’attirer les chauves-souris nous est venue en lisant une brochure éditée par Merlin Tuttle. Il expliquait qu’elles étaient le moyen d’éradiquer les insectes nuisibles. On a trouvé que c’était une bonne idée dans la mesure où l’on avait décidé de passer à l’agriculture biologique. Nous avons construit notre première maison pour chauves-souris en 1998 et nous avons attendu 18 mois pour que 25 d’entre elles s’y installent. À la fin de l’année, elles étaient 125. Alors nous avons construit une deuxième « bat house » et une nouvelle colonie est arrivée en 30 jours seulement. Notre population de chauves-souris fluctue aujourd’hui entre 3500 et 4500 spécimens. Elles ont considérablement réduit le nombre d’insectes nuisibles au point que nous n’utilisons plus du tout d’insecticide. D’autre part, le guano, ces déjections récupérées au pied des « bat house », nous sert de fertilisant naturel ». Autre exemple, en Floride. L’université de Gainesville était envahie par les moustiques. En septembre 1991, la ville entreprit de construire une « bat house » géante. Au printemps, 18 mâles s’installèrent, puis 300 autres. Trois ans plus tard, 1000 femelles séduites, colonisèrent à leur tour « l’établissement ». En mai 1998, on comptait 70.000 chiroptères qui consommaient chaque nuit quelques 60 millions d’insectes nuisibles. La population de chauve-souris attira des prédateurs, hiboux et faucons, favorisant l’émergence d’une nouvelle biodiversité. L’expérience, très positive, fut reconduite non loin de là, du côté du lac Alice.

En France aussi

Les Français s’intéressent depuis peu à ses gîtes artificiels pour chauves-souris. Le groupe de chiroptères de Midi-Pyrénées* lance régulièrement des campagnes de sensibilisation auprès des particuliers et des agriculteurs et propose des plans de construction de « bat house ». En Ariège, la fédération Rénova* travaille pour la réhabilitation du patrimoine fruitier et s’engage pour la protection du mammifère. « Les chauves-souris mangent la carpocapse, un papillon nocturne qui pond dans les pommes. Notre but est de sauvegarder les variétés fruitières locales qui font la richesse de notre terroir et de préserver la biodiversité ». À l’heure où l’on observe une prolifération des insectes tropicaux et un élargissement de leur territoire dû au réchauffement climatique, il serait temps d’encourager ces initiatives et de réagir.

Haro sur le Chikungunya !

Et pourtant. Alors que le développement durable est dans toutes les bouches, les autorités françaises ont dispersé des quantités impressionnantes d’insecticides à la Réunion pour contrer le Chikungunya au lieu d’inciter au repeuplement de l’île en chauves-souris. La nocivité des produits chimiques a fait disparaître quantité d’insectes, pollinisateurs compris, et par effet rebond, les dernières chauves-souris. Il est probable que le Chikungunya reviendra, porté par des moustiques résistants aux insecticides, obligeant une surenchère de produits chimiques. Le combat contre ce fléau viral ne fait que commencer. Cet été, pour la première fois dans le sud de la France à Nîmes, deux personnes ont déclaré le Chikungunya. N’oublions pas que la pipistrelle, chauve-souris commune de nos campagnes avale 600 moustiques à l’heure. Alors avis à ceux qui possèdent un jardin, n’abattez pas systématiquement vos arbres morts, ils sont des nichoirs naturels. Et si d’aventure une chauve-souris vole en rase motte près de votre tête, réjouissez-vous. Elle vient probablement de vous protéger de piqûres.

chauvesouris

70% des fruits tropicaux disparaîtraient

Les chauves-souris pollinisatrices apportent elles aussi leur lot de bénéfices. Si abeilles et bourdons sont indispensables à la pollinisation des végétaux sous climats tempérés, il en est autrement dans les pays tropicaux ou désertiques. En Afrique, Amérique du Sud ou Indonésie, la température impose aux fleurs de ne s’ouvrir que la nuit pour éviter une dessiccation par évaporation. Ces végétaux sont donc tributaires des chauves-souris nocturnes pour survivre et se reproduire. Les cactus, petits écosystèmes offrant ombre et humidité dans les déserts et baobabs, véritables arbres de vie, doivent leur pérennité aux chauves-souris. Une très grande variété de végétaux, plantes et arbres dépendent d’elles pour leur survie. Bananes, dattes, mangues… 70% des fruits tropicaux disparaîtraient de nos assiettes sans les chiroptères pollinisateurs. Quant aux frugivores, elles sont les alliées de la reforestation. Elles digèrent les fruits en 15 minutes seulement et dispersent les graines en déféquant en vol, alors que les oiseaux libèrent leurs excréments au repos sur une branche d’arbre déjà existant. D’autre part, les chauves-souris, à l’inverse des singes et des volatiles, aiment les espaces découverts et n’hésitent pas à coloniser les sites abandonnés par l’homme. Usines désaffectées et ruines oubliées abritent différentes colonies qui contribuent activement au reboisement.

Une vie entre parenthèse

Les qualités de la chauve-souris, pourtant manifestes, sont mal connues du grand public. Peu de personnes se soucient de leur disparition et des conséquences. Des 38 espèces européennes, 19 vivent une situation critique en France. Des 44 espèces américaines, un peu plus de la moitié sont en grand danger d’extinction. Menacée par la pollution et les insecticides à spectre large qui provoquent la raréfaction de la faune entomologique, elles sont également chassée ou dérangées dans leur sommeil. Durant l’hibernation, la chauve-souris réduit son rythme cardiaque à une pulsation toutes les trois minutes et sa température corporelle est de quelques degrés. L’énergie accumulée du printemps à l’automne doit lui permettre de tenir les 150 jours que dure l’hibernation. Si une intrusion humaine l’oblige à se réveiller, l’énergie consommée lors de ce réveil forcé provoquera sa mort et celle de toute la colonie ainsi dérangée. Et pourtant, à l’état naturel, les chiroptères comptent peu de prédateurs. Chouettes, hiboux et faucons dans les airs, parasites (tiques et puces) dans les grottes, serpents et chats lorsqu’elles nichent dans les arbres… la nature, habile dans la distribution des rôles au sein de la chaîne alimentaire avait décidé qu’avec un seul petit par an, la chauve-souris ne méritait pas d’être sévèrement chassée. C’était sans compter avec la disparition des sites sauvages, l’assèchement des zones humides, la pollution des sols, et la généralisation des monocultures. L’abatage systématique des arbres morts, la perte d’accès aux combles et toitures, ces sites de reproduction, accentuent la tendance. Elles sont même mangées par l’homme en Afrique et en Indonésie !

Ô rage, ô désespoir

Pour finir, la chauve-souris est l’objet d’une campagne de dénigrement sans précédent : On l’accuse de propager la rage. Pourtant, des études menées pendant 12 ans sur 800 chauves-souris par des chercheurs de l’Institut Pasteur et de l’université de Barcelone ont établi que le mammifère volant est contagieux seulement pendant 5 jours, et que dans ce cas, le virus n’affecte pas leur comportement et ne les tue pas. À l’inverse des chats, chiens et renards, la chauve-souris enragée ne mort pas ! Autrement dit, pour contracter la rage en côtoyant les chauves-souris, il faut réussir à en attraper une qui a le virus et l’embêter jusqu’à ce qu’elle vous morde. Le Quotidien du médecin a même précisé le 12 septembre 2005 que le virus de la rage transmis par la chauve-souris aurait une pathogénicité atténuée comparée à celle des autres animaux. En conclusion, la transmissibilité de la rage par la chauve-souris est très faible, les probabilités de l’attraper, minimum et l’argument semble un faux prétexte pour l’éradiquer.

Des villes qui agissent

Heureusement, une prise de conscience est en marche. Lentement. En Europe, la chauve-souris fait désormais l’objet de mesures de protection très encadrées et l’on tente de favoriser sa survie en aménageant les entrées de grottes, de clochers ou encore des ponts sous lesquels sont installées des briques creuses. On doit l’action de préservation la plus impressionnante à Merlin Tuttle. Au Texas, à la fin des années 80, un million de chauves-souris en quête d’habitat s’installent sous le pont de Congress Avenue Bridge. La population, effrayée, appelle à l’éradication. Tuttle intervient et explique aux médias leur utilité. La public est conquis. Depuis, chaque soir d’été, plusieurs milliers de touristes affluent pour admirer l’envol des chauves-souris. « Elles sont parties prenante de notre économie et génèrent 8 millions de dollars, juste à cause des touristes qu’elles attirent », m’apprend Cynthia Maddox, responsable du tourisme d’Austin. « Aucune autre mégapole ne peut se venter d’avoir plus d’un million de chauves-souris en centre ville » dit-elle fièrement. Avoir réussi à transformer une peur ancestrale en attraction touristique est la plus grande victoire de Merlin Tuttle. Il a si bien démontré leur intérêt que Mark Bloshok, ingénieur des ponts et chaussée aux Texas, s’est spécialisé dans la conception de ponts dont l’infrastructure encourage ces animaux à les coloniser. C’est ainsi que 1,5 millions de chauves-souris ont choisi pour nichoir le nouveau pont de Mac Neal Bridge. Espérons que cet exemple de cohabitation entre l’homme et l’animal fasse des émules. Comme aime à le dire Merlin Tuttle, « la vie sur cette planète ne serait pas la même sans les chauves-souris ».

 

En France : [->http://www.sfepm.org/groupeChiropteres.htm ]

Et [->http://www.ariegenews.com/news/news-2-17-805.html ]

BCI, Merlin Tuttle : [->http://www.batcon.org ]

Le livre (en anglais) : [->http://www.amazon.fr/Bat-House-Builders-Handbook/dp/0963824805 ]

 

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Les 4 ANIMAUX qui nous instruisent pour la vie

Posté par othoharmonie le 10 septembre 2016

 

 

Le deuxième livre de la Révélation divine, après la Bible, est assurément celui de la nature. Notre terre ne cesse de nous émerveiller, de nous fasciner et de nous instruire. Quelle que soit la façon dont nous l’abordons, notre belle planète bleue est interpellante. Elle fait l’objet de tant de recherches… Est-ce que notre condition humaine échappe aux lois qui régissent ce monde de la vie ? Depuis peu, une prise de conscience s’est faite autour du concept du développement durable qui prend en compte le nécessaire respect des équilibres de notre proche univers. Cette bonne volonté doit être dépassée par une observation plus attentive de notre environnement. N’y a-t-il pas matière à réflexion dans cette observation de la nature ?  N’y lit-on pas l’énoncé de valeurs importantes qui y sont inscrites ? Plus simplement est-ce que cette nature est un puits  d’éducation ?

La Parole du Créateur nous invite à tirer le meilleur profit pour nos vies de toutes ces simples  leçons de chose contenues dans ce grand livre. 

Développement : 

Salomon, dont la sagesse demeure proverbiale, nous parle de quatre petits animaux :

«  Il y a sur la terre quatre animaux petits et cependant des plus sages… » Bible L.Segond version 1975

« Il existe sur terre quatre êtres tout petits, et qui sont sages par excellence… » La Bible du Rabbinat français 1966

« Il y en a quatre qui sont tout petits sur la terre, et suprêmement sages… » Nouvelle Bible Segond 2002

«  Quatre sont des petits de la terre, mais experts en sagesse… » La Bible Chouraqui 1985.

«  Il existe sur terre quatre êtres tout petits et pourtant sages parmi les sages… » T.O.B. 1977 

Si la Bible insiste à ce point sur ces quatre tout petits animaux en nous disant qu’ils sont grands en sagesse, n’est-ce pas pour nous inviter à regarder vers le sol, à prendre le temps de nous pencher sur notre bonne terre et à chercher à comprendre ce que ces tout petits veulent nous dire ?  Ne sont-ils pas experts en sagesse, suprêmement sages, sages par excellence, sages parmi les sages ?  Voyons donc ce que nous dit la Bible à leur sujet.

 chez francesca

La Fourmi :

 

 «  Peuple sans force, elles préparent en été leur nourriture »

 v. 25 

Ailleurs, dans le même livre, Salomon reprend la même idée : « Va vers la fourmi, paresseux;  elle n’a ni capitaine, ni secrétaire, ni maître, elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger. »Proverbes 6 : 6-8 

La fourmi apparemment sans force et d’une grande fragilité, a réussi à subsister à travers les temps grâce à sa prodigieuse capacité de communication. En effet, la fourmi utilise de nombreux et complexes moyens de communication. Ces systèmes complexes sonttactiles, chimiques, auditifs. Pour éviter que l’espèce commette des erreurs qui mettraient sa survie en danger, la fourmi développe un complexe d’interférences très perfectionné. Quelques signaux d’alarme par production de substances chimiques ont pu être décryptés, mais les chercheurs ne peuvent toujours pas prédire où une ouvrière va se diriger dans les dix minutes à venir face à de la nourriture diversifiée. Par contre, quand une fourmi a trouvé une nourriture qui lui convient, en dix minutes elle informe une foule de congénères.

Effectivement il n’y a ni capitaine, ni secrétaire, ni maître, mais elles le sont toutes les unes pour les autresAucune ne garde les informations pour elle-même. Tout est restitué pour le bien du groupe.

La transmission de la nourriture est aussi intéressante, la fourmi stocke toute sa nourriture dans un jabot social, une sorte de sac à dos, séparé de son estomac. Cette nourriture est dégurgitée en actionnant des muscles particuliers. Cela se passe sous terre entre deux ouvrières. La solliciteuse tambourine la tête de sa congénère donneuse et celle-ci place ses antennes en arrière en signe d’acceptation. Ainsi on transfert la nourriture pour le temps où on ne pourra plus sortir. Cette prudence a fait dire à La Fontaine que la fourmi n’est pas prêteuse… 

Quand la fourmi doit se défendre, elle projette le contenu de sa glande à poison, mandibules bien ouvertes, et antennes agressives… Gare au jet d’acide formique, concentré à plus de 50% ! Mêlée à d’autres substances, l’émission déclenche aussitôt un état d’alerte générale dans la fourmilière. Quand la fourmi est en danger, elle martèle le sol avec sa tête pour prévenir les copines. (3 coups selon les observations) Ainsi tout le monde est prévenu rapidement et on se passe le mot.

Comment font-elle pour se reconnaître ?

Quand deux fourmis se rencontrent, on sait qu’elles peuvent se reconnaître et « parler » à toute vitesse, grâce à leurs antennes, chacune disposant d’un potentiel de plus de cent mille récepteurs. Une nouvelle clé de lecture est apparue aux chercheurs: un individu peut dire: «Attention, je cherche de la nourriture» ou encore «je suis jeune, j’ai besoin d’informations» par des substances chimiques à la surface de son corps, qui seraient liées à l’âge ou à l’activité. Certaines espèces reconnaissent les différents stades des individus simplement à l’ ‘habit’, comme nous le pourrions, nous êtres humains. Nous aurions pu poursuivre encore longtemps sur le cas des fourmis, mais que  pouvons-nous tirer comme instruction ?  

Ne pensez-vous pas que ce peuple de fourmis est une parabole du peuple de Dieu ? Sur un plan humain et ecclésial, nous non plus, nous n’avons ou devrions avoir aucun capitaine, secrétaire ou maître, car nous avons tous reçus  les mêmes informations avec nécessité de les transmettre suivant les dons distribués par le Saint-Esprit au sein de la communauté chrétienne ? «  Dieu… Nous a marqués d’un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l’Esprit » «  Dieu nous a donné les arrhes de l’Esprit » 2 Corinthiens 1 :22 et 2 Corinthiens 5 : 5

Dans le sens d’une responsabilité commune le Christ a même précisé : «  Ne vous faites pas appeler Rabbi (Maître) ; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler chef ; car un seul est votre Chef, le Christ » Matthieu 23 : 8-10

Ayant reçu les mêmes informations, nous devrions tous être les uns pour les autres des veilleurs, des veillants. Attention à ne pas être surveillants! (Cf. Hébreux 10 : 24)

La joie du peuple de Dieu, ne doit-elle pas passer par la transmission de ce qu’il a reçu ? La solidarité devient la force du groupe ; c’est ainsi que l’on s’entraide en étant les uns pour les autres des compagnons de route, des aides de camp, des soutiens dans l’adversité. «  Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenance réciproque. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur. »  Romains 12 : 10, 11

Qu’adviendrait-il si les fourmis avaient des rivalités entre elles ?

Peut-être faut-il apprendre, comme les fourmis, à nous reconnaître pour mieux nous connaître ? Ainsi nous pourrions mieux nous apprécier et nous réjouir dans la diversité de nos dons et talents. Quand l’esprit de Dieu anime un groupe sa force rayonnante est manifeste !

 

Le Daman : 

« Les damans, peuple sans puissance, placent leur demeure dans les rochers » Proverbes 30 : 26  Le livre du Deutéronome  associe le daman au lièvre parmi les animaux impurs… (Deutéronome 14 : 7) 

 Le daman à l’âge adulte ressemble à une grosse marmotte. Il semblerait que ce soit l’animal qui soit génétiquement la créature la plus proche de l’éléphant : Ce n’est pas évident à vue de nez ! Ce plantigrade possède des coussinets plantaires particuliers qui lui permettent de faire ventouse. Il a quatre doigts à l’avant (plantigrade) et trois à l’arrière (digitigrade), protégés par des sabots sauf un doigt sur les pattes arrières qui montre une griffe. Sur le dos, ils présentent une zone glandulaire, étroite et nue, entourée de poils érectiles dont ils se servent pour marquer leur territoire. 

Comportement : Le daman des rochers est un animal très sociable, vivant dans des colonies, pouvant dépasser les 60 individus. Il passe la plupart de son temps à se prélasser au soleil et jouer avec ses congénères. 

Ayant eu l’occasion d’en voir, lors d’un voyage en Israël, j’atteste qu’ils sont mignons, craintifs, agiles et rapides. Cet animal sans défense est aussi la proie de nombreux prédateurs.

Peut-on dire que cet animal a des caractéristiques symboliques du chrétien ?

Il est sans puissance et sans défense. N’est-ce pas là aussi notre condition ? Reconnaissons que la force et la protection nous ont été communiquées, elles ne nous sont pas propres. Par contre, l’intelligence de cet animal est de se placer sur un terrain propice à sa vie, à sa sécurité, à son bien-être. Le rocher est son univers, il évolue à son aise grâce aux coussinets ventouses de ses pattes avant. Sur un autre revêtement il a plus de difficulté.

Dans la Bible le rocher sur lequel nous devrions nous positionner est Dieu, puis Christ. Le psalmiste écrit « Dieu sera toujours le rocher de mon cœur et mon partage. » Psaume 73 : 26 « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils sont tous passés au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer,  qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. » 1 Corinthiens 10 1- 4

De plus la symbolique du rocher nous enseigne à bien construire notre vie sur le solide et non sur du sable. L’homme prudent bâtit sur le roc dit Jésus. (Cf.Matthieu 7 : 24) Le rocher est aussi symbole de solidité et de stabilité. Alors, nous avons à notre tour tout intérêt à bien développer les ventouses de notre foi, pour adhérer au rocher des siècles : Jésus-Christ. C’est sur lui que repose notre bien-être, mais aussi notre sécurité face aux nombreux prédateurs des temps modernes.

Comme le dit si bien l’apôtre Paul : « Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. »Colossiens 2 : 9  D’autres versions disent « Nous sommes comblés en lui… »

Notre sécurité, notre joie d’être dépendent de notre choix de demeurer sur le rocher. Voire même de construire notre maison sur le rocher qui brisent les tempêtes de la vie. Pourquoi ?  Notre bonheur présent et futur vient de Jésus-Christ. Comme le dira l’apôtre Pierre en s’adressant aux membres du sanhédrin : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »Actes 4 : 12

 

La  Sauterelle : 

« Les sauterelles n’ont point de roi, et elles sortent toutes par divisions. »

Proverbe 30 : 27 

Cet insecte ne jouit pas dans le bassin méditerranéen d’une bonne réputation. Ces invasions destructrices sèment la désolation parmi les cultures des paysans.  Mais là, le texte met en avant une qualité, apparemment incompréhensible : leur cohésion dans le nombre. Quel cerveau programme cette organisation ?

Les sauterelles sont apparentées aux grillons, et les mâles produisent les mêmes sons stridents que ces derniers, grâce à un organe situé sur les ailes antérieures. Les femelles de plusieurs espèces, elles aussi, peuvent produire des sons. L’organe auditif des sauterelles est situé sur leurs pattes avant.

Quand la sauterelle est isolée, elle est facilement la proie des prédateurs, car elle reste souvent immobile. La sauterelle a donc tout intérêt à opter pour ces marches forcées et ces vols en formation serrée.

Les observations des scientifiques ont démontré que les mouvements migratoires sont conditionnés par la recherche de protéines et d’éléments riches en sels. La fuite en avant est aussi dictée par l’instinct de survie car en état de privation, elles se dévorent entre elles. Il faut échapper au cannibalisme qui vient de l’arrière.

Pour sourire, toute comparaison avec une situation ayant réellement existée dans la condition humaine est nulle et non avenue. Quoique !…

La sauterelle nous enseigne qu’il est important de s’assumer sans attendre de directive d’un roi ou d’un gouvernement. Le moteur de notre propulsion doit être la recherche d’une nourriture qui peut vraiment nous être profitable. C’est l’apôtre Pierre qui disait : « Désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, si vous avez goûté que le Seigneur est bon. » 1 Pierre 2 : 2,3

Nous avons quelque part à dévorer avec avidité une nourriture spirituelle :

«  Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le  Fils de l’homme vous donnera. » Jean 6 : 27

La sauterelle indirectement nous dit aussi que l’immobilisme est source de danger. Mieux vaut avancer, prendre certainement des risques, que de se conforter dans une position d’attente. L’ange de l’Eternel dit à Gédéon «  Va avec cette force que tu as »Juges 6 : 14  Nous devons aller et partager ce que Dieu a mis dans nos cœurs et nos vies. En déployant ses ailes, la sauterelle se propulse vers l’avant. Elle le fait instinctivement. Ne devrions-nous pas avoir la même démarche de foi ?  « Sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. » 1 Pierre 3 : 15

 

Le lézard : 

«  Le lézard saisit avec les mains, et se trouve dans le palais des rois»Proverbes 30 : 28

Le lézard a la particularité d’être à l’aise dans bien des milieux. Il constitue le plus grand groupe vivant de reptiles. Leur couleur est adaptée au milieu dans lequel ils vivent. Les lézards ne peuvent pas, comme les serpents, avaler des proies énormes, car les os de leur mâchoire sont réunis par une articulation qui limite les possibilités d’ouverture de leur gueule. Les lézards ont la faculté de percevoir la lumière même les yeux fermés, grâce à la présence d’écailles transparentes sur la paupière inférieure. Ils prélèvent avec leur langue les particules odorantes présentes dans l’atmosphère et cela leur permet d’identifier leur proie mais aussi leur partenaire. Leurs pattes adhésives ont fait l’objet d’études sérieuses car leur étonnante adhérence défie les lois de la pesanteur. Des chercheurs américains ont découvert que l’extrémité des pattes est dotée de millions de poils microscopiques élastiques, disposés selon un certain ordre. En reproduisant cette disposition, ils ont réussi à mettre au point un adhésif sec qui surpasse l’efficacité des pattes du lézard. (Geckos)

Dans notre texte les pattes du lézard fonctionnent comme des mains capables de saisir. Le créateur a placé dans nos mains, mais aussi dans nos cœurs, cette capacité de saisir les éléments essentiels à notre subsistance. L’apôtre Paul conseille à son enfant spirituel Timothée : «  Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé... »1 Timothée 6 : 12

Le lézard entre dans le palais des rois,aucun espace ne peut lui être interdit. Cela me rappelle le discours de Paul à l’aréopage d’Athènes : « Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ont à se repentir… » Actes 17 :30 A l’instar de la renommée de Jésus en Galilée, la bonne nouvelle du salut doit être proclamée en tous lieux. Il n’y a aucun espace interdit qui ne puisse entendre l’évangile de libération.

Cet espace de liberté, propre au lézard, est encore plus important quand dépassant les lieux et le temps, on vit la glorieuse liberté spirituelle en Christ. Et de même que le lézard  recharge son énergie aux rayons du soleil, peut-être aussi devrions-nous nous recharger auprès de Celui qui produit lumière et chaleur. Nous aussi nous pouvons voir cette lumière même les yeux fermés.

« Lève-toi, sois éclairé, car ta lumière arrive, et la gloire de L’Eternel se lève sur toi… » Esaïe 60 : 1  Zacharie dans son cantique, en parlant de la naissance de Jésus déclare : « Le soleil levant nous a visité d’en haut, pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour diriger nos pas dans le chemin de paix.  » Luc 1 : 78,79 

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Conclusion :

Ces quatre petits animaux sans défense nous parlent de fragilité. Ils sont à l’image de notre nature humaine. Malgré toutes nos prétentions, il importe d’identifier les notres, car la conscience de nos manques renforce la qualité de notre vie. L’apôtre Paul  met en avant ce paradoxe : « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. » 2 Corinthiens 12 : 10 Mais cette fragilité peut aussi être signe de longévité. Ces quatre animaux ont traversé le temps et l’histoire des hommes, alors ne craignons rien, notre longévité dépend aussi de la gestion de nos faiblesses.

Ces quatre petits animaux nous invitent à la sagesse. Ils ont su tirer le meilleur parti de leur condition. Leur capacité d’adaptation est devenue pérenne. Ils sont toujours présents parmi nous. Donc à nous de les imiter : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toutes choses faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâce. » Philippiens 4 : 6

Cela nous force quelque part à mieux prendre en compte notre condition humaine. Malgré tous les avatars de la vie, la position de l’humain est loin d’être désespérée. Nous avons à chaque instant l’occasion de faire un choix déterminant pour notre présent et notre avenir. Embrasser la foi, c’est peut-être avoir cette capacité d’adaptation pour traverser le temps. C’est aussi répondre à cette soif d’absolu qui transcende le temps, c’est désirez vivre éternellement. La Bible répond à notre angoisse existentielle en disant : c’est possible ! A toi de faire le bon choix !    

Merci à nos quatre petits animaux de nous avoir instruit par leur vie !

                     par  Jacques Eychenne        

 

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Rat et souris dans la culture

Posté par othoharmonie le 8 septembre 2016

Dans l’Antiquité grecque et romaine, souris et rat ne se distinguent pas vraiment dans le langage et de ce fait ils ne se distinguent pas non plus dans les croyances de l’époque. La souris est connue dans toute l’Antiquité alors que le rat aurait été introduit plus tardivement dans l’Antiquité greco-romaine. Ce rongeur est un symbole de la vie souterraine, il est tenu pour maléfique et nuisible, c’est un animal glouton et prolifique. Il dévaste les réserves alimentaires et les champs et il propage des épidémies. Strabon affirme que le rat a répandu la peste en Ibérie. Néanmoins, quelques valeurs positives sont également associées au rat et à la souris en Occident dans l’Antiquité. Pline l’Ancien dit, par exemple, que l’on ne doit pas négliger les rats puisqu’ils peuvent être porteurs de présages et ainsi rendre service.

rats et souris

Apollon était perçu comme un dieu agraire en tant que « dieu-rat ». Apollon Sminthéen (peut-être du crétois « sminthos » : chasseur de souris) sait propager les maux, comme la peste, mais il sait aussi les guérir. Il est alors lié à la médecine et à l’art divinatoire. Des souris blanches étaient élevées dans son temple.

Au cours de l’histoire, ces rongeurs sont fréquemment confondus et partagent bien souvent un même aspect culturel. Depuis la Préhistoire, les « rats » et les « souris » (au sens large) ont toujours accompagné l’Homme. De ce fait, ce sont des animaux qui occupent une très forte symbolique et qui sont fortement présents dans les domaines folkloriques et artistiques. Dans certaines de ses fables, Jean de La Fontaine emploie aussi bien le terme de rat que celui de souris pour désigner le même animal. Impossible alors de savoir auquel des deux rongeurs le poète fait référence. De même, si la Batrachomyomachia attribuée à Homère est traduite par « La Bataille des grenouilles et des rats » elle est traduite dans d’autres langues par « La Bataille des grenouilles et des souris » comme c’est le cas par exemple en anglais (« The Battle of Frogs and Mice ») ou encore en espagnol (« La Batalla de las ranas y ratones »). Dans les fables d’Ésope, le problème est le même. On retrouve également cette assimilation en Asie. Ainsi Mûshika, la monture du dieu Ganesh peut être un rat comme elle peut être une souris et dans l’astrologie chinoise, le premier signe du zodiaque est le rat mais il est parfois désigné sous le nom de souris. La langue chinoise ne faisant pas, dans le langage courant, la distinction entre le rat et la souris.

Les rats ou les souris sont présents dans la littérature antique. On les voit ainsi apparaître dans la Batrachomyomachia, épopée parodiant l’Iliade. Cette épopée comique est généralement attribuée à Homère et pourrait ainsi dater de la fin du viiie siècle av. J.-C.. Elle prend comme protagonistes des grenouilles et des rats. Selon les anglophones, germanophones et hispanophones, il ne s’agit pas de rats mais de souris. Ce récit raconte la bataille entre les grenouilles et les rats (ou souris) à la suite de la noyade de Psicharpax, le rongeur, alors qu’il était sur le dos de Physignathe, le batracien. Ils apparaissent également dans de nombreuses fables de l’écrivain grec Ésope aux viie et vie siècles av. J.-C.. Les fables d’Ésope ont notamment inspiré les fables de La Fontaine et c’est à Ésope que l’on attribue la paternité du genre littéraire de la fable. Parmi ces fables, on peut citer, si l’on s’en tient aux titres donnés par Jean de La Fontaine, La Grenouille et le RatLe Rat de ville et le Rat des champs,Le Lion et le RatConseil tenu par les ratsLe Combat des Rats et des Belettes. Il y a également d’autres fables que l’on ne retrouve pas chez Jean de La Fontaine et qui concernent rat et souris comme Le Taureau et le RatLe Serpent, la Belette et les Rats et Le Lion qui a peur d’une souris et le Renard.

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Souris et Rats dans les contes

Posté par othoharmonie le 19 août 2016

 

En Europe, le rat et la souris sont donc présents dans les contes, puisque les frères Grimm ont notamment transcrits la légende du joueur de flûte de Hamelin au xixe siècle, que la baronne d’Aulnoy a écrit La Bonne Petite Souris au xviie siècle et que la « petite souris Pérez » apparaît dans différents contes hispaniques au xixe siècle. La souris est aussi présente dans La petite souris grise écrit la Comtesse de Ségur (1799 – 1874), où la fée « Détestable » a l’apparence d’une souris. Un autre conte des frères Grimm met en scène un de ces deux animaux, il s’agit de Chat et souris associés. Dans ce conte, un chat et une souris se sont mis en ménage et vivent dans un grenier. En prévision de l’hiver, ils font des provisions qu’ils cachent sous l’autel d’une église. Mais le chat, qui a faim, s’éclipse souvent pour aller manger seul les provisions. Quand l’hiver vient et qu’ils décident d’aller les chercher, elles ont disparu. La souris comprend alors, et le chat ne fait qu’une bouchée de cette dernière.

légende sourisRat et souris sont aussi très présents dans les fables. De nombreuses fables de Jean de La Fontaine parlent du rat et de la souris et leur prêtent des caractéristiques anthropomorphes. Il s’inspire beaucoup des fables d’Ésope. Parmi les fables de La Fontaine, on en compte pas moins de douze ayant le mot « rat » dans leur titre et cinq ont le mot « souris » ou « souriceau » dans leur titre. Le rat est représenté seize fois dans les fables, huit d’entre elles ne le distinguent pas de la souris. Le poète mélange rat et souris au fil des textes en confondant maintes fois rats et souris au gré des vers. Rats et souris jouent dans les fables de La Fontaine divers rôles et montrent différents traits de caractère. Il s’agît tantôt de la sagesse tantôt de l’inexpérience. Mais aussi de la vanité, de la fidélité, de la témérité et de l’oisiveté. Les douze fables de Jean de La Fontaine ayant dans le titre le mot « rat » sont, par ordre chronologique : Le Rat de ville et le Rat des champsLe Chat et un vieux RatLe Combat des Rats et des BelettesLa Grenouille et le RatConseil tenu par les ratsLe Lion et le RatLe Rat qui s’est retiré du mondeLe Rat et l’HuîtreLe Rat et l’ÉléphantLe Chat et le RatLes Deux Rats, le Renard, et l’Œuf et Le Corbeau, la Gazelle, la Tortue, et le Rat.

Les cinq fables ayant dans le titre le mot « souris » ou « souriceau » sont, par ordre chronologique : Le Cochet, le Chat, et le SouriceauLes Souris et le Chat-HuantLa Souris métamorphosée en filleLa Querelle des chiens et des chats, et celle des chats et des souris et Le Vieux Chat et la Jeune Souris.

La souris est également présente dans les comptines. La chanson enfantine la plus connue en France et parlant de la souris est, sans doute, Une souris verte. On peut également citer d’autres chansons enfantines comme j’ai trouvé dans mes cheveux ou encore un joli loir. En Angleterre, on retrouve la souris dans la célèbre comptine Hickory Dickory Dock, qui date de la seconde moitié du xviiie siècle.

En Asie, rat et souris sont parfois l’objet de cultes locaux, ils sont parfois considérés sacrés et sont très souvent liée aux divinités hindouistes et bouddhistes. En Chine, le rat (ou souris) est un signe d’astrologie chinoise, il est décrit comme étant ambitieux, charmeur, imaginatif et passionné. C’est l’un des signes favorables : celui de l’abondance. Car beaucoup de rats signifie beaucoup de récoltes (blé et riz principalement). Il est parfois également considéré comme un animal de l’âme, probablement à cause de son intelligence et de sa sociabilité. Ainsi, en Chine du Sud, le rat est censé avoir apporté le riz à l’homme. Au Japon, le rat est associé à la chance et en Inde, le rat ou la souris est la monture de Ganesh, dieu de la chance et de la sagesse. Ils y revêtent donc des aspects positifs et si comme en Europe le rat est lié à l’argent, en Europe il est associé à l’avarice alors qu’en Asie il est généralement symbole de prospérité. Le rat et la souris se rencontrent principalement dans les croyances populaire d’Inde et d’Extrême-Orient mais on les retrouve aussi dans d’autres coins de l’Asie et même sur d’autres continents tel l’Afrique, où ils ont diverses images. La souris est lié à la divination et aux présages dans certains lieux d’Afrique sub-saharienne comme ce fût parfois le cas dans l’Antiquité gréco-romaine et dans un conte perse, le rat est en quelque sorte associé à la vanité et à l’inexpérience comme dans quelques-unes des fables d’Ésope et de Jean de La Fontaine.

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L’histoire du Rat et de la Souris

Posté par othoharmonie le 2 août 2016

 

surmulotDans l’Antiquité grecque et romaine, souris et rat ne se distinguent pas vraiment dans le langage et de ce fait ils ne se distinguent pas non plus dans les croyances de l’époque. La souris est connue dans toute l’Antiquité alors que le rat aurait été introduit plus tardivement dans l’Antiquité greco-romaine. Ce rongeur est un symbole de la vie souterraine, il est tenu pour maléfique et nuisible, c’est un animal glouton et prolifique. Il dévaste les réserves alimentaires et les champs et il propage des épidémies. Strabon affirme que le rat a répandu la peste en Ibérie. Néanmoins, quelques valeurs positives sont également associées au rat et à la souris en Occident dans l’Antiquité. Pline l’Ancien dit, par exemple, que l’on ne doit pas négliger les rats puisqu’ils peuvent être porteurs de présages et ainsi rendre service.

Apollon était perçu comme un dieu agraire en tant que « dieu-rat ». Apollon Sminthéen (peut-être du crétois « sminthos » : chasseur de souris) sait propager les maux, comme la peste, mais il sait aussi les guérir. Il est alors lié à la médecine et à l’art divinatoire. Des souris blanches étaient élevées dans son temple.

Les rats ou les souris sont présents dans la littérature antique. On les voit ainsi apparaître dans la Batrachomyomachia, épopée parodiant l’Iliade. Cette épopée comique est généralement attribuée à Homère et pourrait ainsi dater de la fin du viiie siècle av. J.-C.. Elle prend comme protagonistes des grenouilles et des rats. Selon les anglophones, germanophones et hispanophones, il ne s’agit pas de rats mais de souris. Ce récit raconte la bataille entre les grenouilles et les rats (ou souris) à la suite de la noyade de Psicharpax, le rongeur, alors qu’il était sur le dos de Physignathe, le batracien. Ils apparaissent également dans de nombreuses fables de l’écrivain grec Ésope aux viie et vie siècles av. J.-C.. Les fables d’Ésope ont notamment inspiré les fables de La Fontaine et c’est à Ésope que l’on attribue la paternité du genre littéraire de la fable. Parmi ces fables, on peut citer, si l’on s’en tient aux titres donnés par Jean de La Fontaine, La Grenouille et le RatLe Rat de ville et le Rat des champs, Le Lion et le RatConseil tenu par les ratsLe Combat des Rats et des Belettes. Il y a également d’autres fables que l’on ne retrouve pas chez Jean de La Fontaine et qui concernent rat et souris comme Le Taureau et le RatLe Serpent, la Belette et les Rats et Le Lion qui a peur d’une souris et le Renard.

L’existence du rat et de la souris est indissociable de celle des hommes puisqu’ils évoluent près d’eux, mais le rat et la souris évoluent généralement dans des univers sombres tels les égouts, les cachots. Ainsi en Occident, la souris mais surtout le rat sont porteurs de symboles plus ou moins maléfiques, au même titre que des animaux tels le ver de terre, le crapaud, le serpent… Tous ont le point commun d’être jugés rebutants par l’homme de par leur aspect ou bien de par les maladies qu’ils peuvent véhiculer. Le rat est en effet l’un des agents transmetteurs de la leptospirose, ainsi que des nombreuses épidémies de peste qui ont parcouru l’Europe. Le rat et la souris souillent également certaines réserves alimentaires, ainsi il n’est pas étonnant que depuis le Moyen Âge, leur valeur symbolique soit généralement négative. Ainsi, la Bible les considère négativement à cause de leur rôle de nuisible. Ils sont jugés hostiles à l’homme et signifient alors le mal, la peste et le diable.

De par la nature superstitieuse des gens au Moyen Âge mais aussi de par l’image maléfique ou malfaisante des rats bon nombre de superstitions ont vu le jour. De même, pour se débarrasser de ces indésirables, d’autres superstitions ont vu le jour. Généralement apercevoir un rat est un funeste présage. Par exemple si des rats rongent des meubles dans une maison, particulièrement dans une chambre, c’est qu’un des membres de la maison ou de leur famille va bientôt mourir. Pour se débarrasser de cet animal malfaisant voire maléfique, on a parfois recours à des éléments religieux. Il faut notamment asperger trois coins du grenier d’eau bénite le premier dimanche du carême. Les rats doivent alors s’enfuir par le coin restant.

Conseil_Tenu_par_les_RatsLes différentes superstitions sur le rat sont les suivantes :

  • Si des rats rongent des meubles dans une maison, particulièrement dans une chambre à coucher, c’est qu’un des membres de la maison ou de leur famille va bientôt mourir.
  • Si des rats quittent une maison sans en être chassés c’est que celle-ci va s’effondrer.
  • Si des rats quittent un navire, c’est que celui-ci va sombrer.
  • Si des rats pénètrent dans une maison sans raison apparente, c’est une fois de plus annonciateur de mort.
  • Si un enfant jette au rat une dent de lait qu’il vient de perdre, en lui en demandant une nouvelle dent plus belle et plus solide alors il aura une jolie dentition.

Et celles pour s’en débarrasser :

  • Lire l’Évangile selon Saint-Jean dans trois coins d’une maison, les rats s’échapperont alors par le quatrième. Sagement choisi, ce quatrième coin peut même les diriger vers la maison d’un voisin trop riche que vous méprisez.
  • Aspergez trois coins du grenier d’eau bénite le premier dimanche du carême. Les rats sont alors censés s’enfuir par le quatrième coin.
  • Enduire les rats de colle et de plumes et y mettre le feu.
  • Introduire de l’ail dans le rectum du rat, recoudre, et le laisser retourner auprès des siens. Le rat était alors censé raconter ses malheurs à ses congénères et les décourager de s’approcher des hommes.
  • Planter dans les champs à protéger un écriteau avec la formule magique suivante: « Je vous conjure tous, méchants rats qui êtes ici, de ne me faire aucun tort. Je vous défends ce champ, et si après ma défense, je vous y retrouve jamais, j’atteste la mère des dieux que je vous couperai en sept morceaux! »
  • Placer un baril de bière là où il y avait des rats et faire flotter sur la bière une grande quantité de bouchons de liège. Les rats sont censés prendre les bouchons pour un couvercle stable et s’y aventurer. Les bouchons se dérobent sous leurs pattes, et ils n’arrivent plus à sortir du tonneau. Ivres sous l’effet de l’alcool, ils se noient.
  • Adopter un rat albinos. En le voyant, les rats sauvages le prennent pour un fantôme et déguerpissent.
  • On pouvait réciter cette phrase : « Rat, rate ou souriate, souviens-toi que sainte Gertrude est morte pour toi dans un coffre de fer rouge ; je te conjure, au nom du grand Dieu vivant, de t’en aller hors de mes bâtiments et héritages ».

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Faucon : le Messager, la Mémoire

Posté par othoharmonie le 29 juillet 2016

 

Son clan : Épervier. Son élément : Feu. Son allié : Corbeau. Rapide, actif, débordant d’énergie. Capable de s’affirmer, de s’élever au dessus des problèmes. S’apparente au Messager, et enseigne à observer, à scruter le milieu qui nous entoure.

fauconLe  Faucon nous aide à saisir en plein vol une occasion en or qui se présente à nous, et peut également nous aider à examiner notre vie d’un plan plus élevé afin de mieux distinguer les obstacles qui freinent notre envol. Faucon a un rôle de messager comme celui des dieux grecs. Le cri de Faucon annonce toujours un événement joyeux ou avertit d’un danger. Il est important d’examiner attentivement la situation, et de se donner du courage pour passer à travers. Faucon apporte aussi le message invitant à tendre la main et à accepter les cadeaux du Grand Esprit qui sont déjà prêts mais ne sont pas encore perçus en tant que tels. Les personnes qui possèdent la force de Faucon sont de fins observateurs et aucun détail ne leur échappe ; ils ne perdent pas la capacité à voir les choses dans leur ensemble. Ils reconnaissent les signes. Si jamais vous veniez à entendre le cri du faucon, soyez attentif ! Il faut avoir une meilleure perspective pour pouvoir interpréter le message que le faucon vous aura transmis. Tu es splendide comme un oiseau de proie et tu appartiens à la période de l’éveil de la nature. Faucon fait de toi une personne rapide, active et débordante d’énergie. Courageux, persévérant et têtu, tu obtiens toujours ce que tu veux.

Tu es membre du clan de l’Épervier, qui t’unit à l’élément Feu. Tu peux donc être un meneur, un inspirateur, un dirigeant. Mais quels que soient tes projets, agis comme Faucon qui plane avant de fondre sur son objectif. Ne te précipite pas, examine soigneusement ce qui t’attire avant de te lancer. Il en va de même en amour, où tu as tendance à t’engager dans chaque nouvelle aventure à la vitesse de l’éclair. Laisse au moins la chance au coureur de faire les premiers pas et fais-lui croire que c’est lui qui décide : ta vie amoureuse s’en trouvera simplifiée. Suis les conseils de ton allié, Corbeau, car il est sage. Dépense ton surplus d’énergie en faisant du sport. C’est la meilleure façon pour toi de garder la forme et d’évacuer le stress qui te guette à la moindre occasion. Faucon enseigne à observer, à scruter le milieu qui nous entoure.

 Il apporte la Noblesse, la Purification. Il permet de voir notre vie sous son véritable aspect, de nous libérer des fardeaux inutiles et de renouer avec nos racines ancestrales. Lorsque l’on sait d’où nous venons et où nous allons, l’inspiration et l’enthousiasme remplissent notre vie.

Le Faucon, prince des oiseaux en Égypte, par sa beauté et sa force symbolisait le principe céleste. Il incarnait, entre autres, Horus, dieu des espaces aériens dont les yeux étaient le Soleil et la Lune, qui prenait la forme du Faucon ou d’un homme à tête de Faucon. Il était aussi attribut de Horus, symbole du soleil levant. Chez les Incas du Pérou, Faucon était emblème et symbole solaire. Tous les Incas avaient un « double » représenté sous la forme d’un Faucon, qu’ils appelaient Inti. Représenté mettant en pièces des lièvres, Faucon symbolise la victoire du principe mâle, diurne et solaire, sur le principe femelle, nocturne et lunaire. Toujours solaire, ouranien, mâle et diurne, Faucon est un symbole ascensionnel sur tous les plans.

Il indique une supériorité ou une victoire acquises ou en voie de l’être. Encapuchonné, il symbolise l’espérance en la lumière que nourrit celui qui vit dans les ténèbres. Il est l’image des prisonniers, de la lumière sous le boisseau, de la connaissance ésotérique. Avec la devise « post tenebras spero lucem », le faucon encapuchonné est l’emblème de beaucoup d’imprimeurs de la Renaissance. Faucon est le premier esprit totem de la roue de médecine des chamanes amérindiens. Il correspond au début du Printemps et à notre signe astrologique occidental du Bélier. Faucon voit tout de très loin et de très haut ; il est celui par qui arrive la Providence car il est à la fois ses yeux et sa griffe quand il s’abat sur une proie. Les natifs de ce signe sont les instruments du destin, et leur libre-arbitre n’est qu’apparent tant qu’ils n’ont pas appris la modération, car c’est par le biais de leur impulsivité qu’ils sont l’instrument de la providence et c’est en réfléchissant davantage, en tempérant leurs instincts et en prenant davantage les autres en considération qu’ils parviendront à une vraie autonomie.

Évolué, le Faucon est l’oiseau de Feu, le messager entre le ciel et la terre, celui qui est capable de transmettre la loi céleste aux hommes. Il devient alors Horus, le dieu soleil égyptiens à tête de Faucon.

faucon amourLes indiens Zuni l’associent au Zénith : le Soleil est alors tout autant bienfaiteur, parce que porteur de la pleine lumière, que nuisible, parce qu’il brûle alors facilement la peau, c’est la double tendance du Faucon : guide spirituel ou instrument de destruction. En alchimie, Faucon – ou Aigle dévorant le Lion – est symbole de l’affranchissement de la pesanteur, de l’envolée de l’âme.

Par l’association de Faucon à notre signe du Bélier, on peut décrypter ici un message limpide : le dynamisme et l’énergie, pour devenir spirituels, doivent en premier lieu détruire l’Ego et le goût du plaisir terrestre propres au Lion.

Physiquement, la personne Faucon est marquée par un corps d’apparence légère mais tout en muscle qui prédispose au sport, alliant force, réflexe et souplesse. Le regard est perçant, acéré et le nez aquilin. Faucon est actif, violent, impétueux, entreprenant, courageux, égoïste, impatient, arrogant, éveillé, passionné, romanesque, possessif, jaloux. Cycle : La Lune des Arbres en Bourgeons.

Animal totem complémentaire : la Corneille. Forces : entreprenant, enthousiaste, actif, vif d’esprit, pionner, optimiste, dynamique, spontané, chaleureux, courageux, honnête, aventureux, confiant. Faiblesses : impulsif, égoïste, impatient, distrait, tête brûlée. Protégé de Faucon, votre esprit est alerte et ouvert à toute nouvelle idée. Vous avez l’art de porter très haut les projets des autres et votre optimisme renverse les montagnes.

Chez les Amérindiens, Faucon symbolise l’espoir et la bonne nouvelle. Vous êtes relié à la puissance solaire. Votre énergie est donc grande et lumineuse. Votre rôle est avant tout d’éclairer et d’indiquer les bonnes orientations. Vos paroles, précises et convaincantes, apportent la sérénité et l’espoir. Ne soyez pas surpris si votre présence est souvent réclamée ! En amour, vous avez tendance à vous engager dans chaque nouvelle aventure à la vitesse de l’éclair. Laissez au moins la chance à l’autre de faire les premiers pas, et laissez-lui croire que c’est lui qui décide : votre vie amoureuse s’en trouvera simplifiée. Votre totem minéral : l’Opale.

Cette pierre est censée rendre invisible à volonté celui qui la porte. Son énergie provient du Soleil, de la Lune et du Feu. Ses multiples couleurs le rendent adaptable et lui donnent la possibilité de comprendre le message des ancêtres. Porter l’Opale sur soi peut libérer de certains blocages psychologiques et renforcer l’équilibre psychique. Votre totem végétal : le Pissenlit. Ses feuilles sont dentelées et d’un vert très brillant. Très riches en vitamines A, B, C et G, elles contiennent en outre du calcium et du fer. Les Amérindiens s’en servaient comme tonique pour ouvrir les zones d’énergie du corps.

Pour les natifs du Faucon, c’est un excellent décontractant. Comme Faucon se situe au départ du printemps et du cycle de la vie, il profite de l’énergie de l’Est, de l’éveil et des nouveaux départs. Quel que soit son âge, Faucon a toujours des réserves d’énergie. Plein d’enthousiasme, il se lance à corps et âme dans toute activité. Il est ambitieux et généralement très compétitif. Il sait élaborer des plans d’action et les mettre en place rapidement. Il préfère la variété dans son travail et a besoin d’un environnement vivant. Il recherche une certaine liberté d’expression et la sensation d’avancer dans son travail.

La question que le Faucon se pose généralement est : que va-t-il se passer après ?

faucon2Ainsi, il change souvent de travail ou d’activité pour constamment se trouver en face de nouveaux défis. Il conserve rarement un poste ennuyeux et routinier à moins qu’il n’ait développé d’autres activités et passions stimulantes en dehors de son travail. Faucon est passionné et impulsif, il recherche les situations difficiles qui l’incitent à agir ou à prendre des décisions rapidement. Il s’épanouit dans les domaines en constante évolution comme l’électronique, la médecine dentaire, la psychiatrie, l’informatique ou les carrières où il peut diriger des projets comme entrepreneur, chef de production, entraîneur sportif, pompier, sauveteur, etc. En tant que chef, Faucon sait inspirer et motiver ses employés. Il est exigeant et, du fait de son esprit compétitif, il n’accepte pas les défaites, il a parfois des attentes irréalistes envers ses collaborateurs. Il encourage et apprécie les initiatives et le travail bien fait. Il est très direct et droit, donc facile à cerner. Avec lui, on sait à qui on a affaire. Le Faucon le plus célèbre de la mythologie celtique est celui d’Achille.

Dans un dialogue énigmatique avec l’Aède Fintan, il témoigne d’un savoir étendu, dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Faucon symbolise donc la mémoire ancestrale, dont le rôle revêt une importance primordiale dans la pratique chamanique. Si Faucon vous escorte dans vos voyages intérieurs, vous irez loin et atteindrez peut-être même le royaume des ancêtres qui portent l’ensemble du savoir dans leur âme et décident parfois de le partager avec ceux qui connaissent la façon appropriée de le demander. Manifestation du principe solaire, comme l’Aigle qu’il remplace parfois dans certaines régions, le Faucon annonce la victoire de la Lumière sur les ténèbres et représente pour cela un principe initiatique.

Changée en Faucon, Cerridwen initia le jeune Gwion qui devint le grand barde Taliésin. De même, le poète Amorgen chantait : « Je suis un Faucon sur une falaise ». Comme animal pouvoir, Faucon éveille non seulement la mémoire, mais aussi les éléments et les règnes, et il vous apprend à regarder. Faucon peut vous aider à être plus observateur et à voir la façon de se sortir des situations difficiles. Il vous encourage à exprimer la vie d’une perspective plus haute, de façon que vous soyez même de repérer de nouvelles occasions ainsi que des hasards qui pourraient entraver votre progression. Faucon vous encourage à examiner de plus votre vie quotidienne surtout pour y déceler des messages qui se cachent souvent derrière les évènements ordinaires. Les messages de l’esprit sont souvent à portée de main mais l’évidence nous les cache.

Si vous entendez le cri strident de Faucon au cours d’un voyage chamanique vous mettant en garde contre un évènement imminent qui peut vous contraindre à un déséquilibre, cela peut être aussi une exhortation à être hardi et décidé quand surviendra un évènement inattendu. Quoi qu’il en soit, Faucon vous encourage à suivre les diktats du cœur

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LES HUITRES DE LA PRÉHISTOIRE

Posté par othoharmonie le 18 juin 2016

 

 Symbole de l’humilité vraie, source de toute perfection spirituelle. Sa coquille bivalve est symbole de féminité.

Au 17ème siècle, où règne l’esprit de galanterie, l’huître étant toujours symbole de séduction et ayant de surcroît la réputation d’un pouvoir aphrodisiaque, devient la protagoniste des petits déjeuners et des festins privés à la Cour.

Apparue il y a environ 230 millions d’années (âge du plus vieux fossile retrouvé), pendant l’ère secondaire, on a retrouvé d’importantes quantités de coquilles d’huîtres prés des restes de cuisines lorsque l’Homme, datant du Néolithique (- 5 000 av J.C), pratiquait la pêche. L’huître a donc toujours été consommée, et pas seulement ! Des textes anciens rapportent que les Grecs se servaient même des coquilles comme bulletin de vote. En effet lorsqu’ils voulaient bannir quelqu’un de la cité, ils procédaient à un vote avec le dessus de la coquille d’huître. De là est venu le terme « ostracisme » : ostrakon signifiant coquille. Les Romains étaient également de grands consommateurs et les faisaient venir de Gaule dont les rivages étaient bordés de bancs d’huîtres naturels.

 Huitres au diner

On peut cependant se demander comment ils pouvaient leur faire faire un tel voyage sans réfrigérateur ! Pour palier à ce problème, ils avaient instauré  » la route des huîtres « .

Ils faisaient alimenter en eau de mer des viviers (à Clermont, Poitiers, Saintes, Jarnac…) qui étaient destinés à stocker les huîtres lors de leur voyage vers Rome. Ainsi elles arrivaient vivantes et fraîches à Rome.

Cependant cela donna une idée au romain Sergius Orata, vers 100 av. JC. Il conçut des bains suspendus et aménagea des viviers alimentés par les eaux du lac Lucrin pour en faire culture. Il en fit la réputation puisqu’on dit que les meilleures huîtres y furent recueillies. Sergius Orata est le premier Romain qui eu l’idée d’en faire culture.

Mais en Chine aussi ils connaissaient l’ostréiculture puisqu’ils entaillaient des bambous sur lesquels ils mettaient des coquilles, qu’ils disposaient ensuite en mer afin que les larves d’huîtres viennent s’y fixer. 

Mais toute l’activité ostréicole a été détruite par les invasions barbares du 5èmesiècle et le fait  qu’il existait sur les côtes françaises d’énormes viviers naturels et de qualité explique sans doute que l’on n’a pas cherché à les retrouver. Il n’y avait alors plus qu’à faire de la cueillette. De plus le Moyen-âge laissant très peu de place aux coquillages et aux poissons dans la gastronomie, la demande était beaucoup moins grande, la cueillette suffisait donc amplement. 

Au 16ième siècle, le commerce des huîtres se développent vers Paris et c’est à cette époque qu’apparaît les premiers déjeuners ou l’on sert exclusivement des huîtres. A cette époque on servait entre 6 et 12 douzaines d’huître par personnes soit presque 150 par personnes pour un repas ! 

Au 17ième siècle, les huîtres, très appréciées par la noblesse, se consomment autant à la campagne qu’à la cour du roi. D’autant plus que à l’époque l’huître était un symbole de séduction et on pensait qu’elle avait un pouvoir aphrodisiaque. Cependant leur vente est encore freinée par la lenteur des transports, surtout durant les mois d’été. Afin de remédier à ce problème, une technique de l’époque pour garder la fraîcheur des huîtres était de les retirer de leur coquille et de les empiler dans des paniers de paille, ainsi, elles arrivaient prêtes à être mises en ragoûts.

 Au 18ième siècle, les huîtres ont de plus en plus de succès. Jean-François de Troy (1679-1752) (photo 3) va d’ailleurs peindre un de ces déjeuners très prisés avec le tableau datant de 1735 : Le déjeuner d’huître.

Le commerce des huîtres étant très rentable et la demande grandissante, la première moitié du 18ième siècle est synonyme de pêche abusive. De plus ils pensaient à cette époque que « Les bancs d’huîtres naturels sont inépuisables et n’ont, par conséquent, besoin d’aucune réglementation. » Valin, procureur du Roi àla Rochelle, 1864.

De ce fait, les pêcheurs pillaient le fond des chenaux à la drague ou les crassats (gisements naturels d’huîtres) au râteau. Cette « méthode » conduira le bassin à une situation de pénurie puis de disette. Pour essayer d’enrayer cette situation, en 1750 la pêche de l’huître sera suspendue pour 3 ans.

En 1754, nouvelle suspension et on assistera alors à un repeuplement spectaculaire des viviers.

En 1759 la pêche ne sera interdite qu’au moment du frai (1er avril – 1er octobre) pour permettre aux bancs naturels de se repeupler. 

Le 19ième siècle sera un siècle clé pour la naissance de l’ostréiculture. 

 huitres déjeuner

Le Déjeuner d’huîtres, huile sur toile

Jean-François de Troy, , 1735, 180×126 cm,

musée Condé, Chantilly, galerie de peinture.

 

L’œuvre : Description formelle :

Placés autour d’une table ronde recouverte d’une nappe blanche, des hommes prennent un repas au centre d’une vaste salle richement décorée.

Les mets qu’ils dégustent sont des huîtres. Certaines, dont les coquilles sont vides, occupent le premier plan et jonchent le sol à damier blanc et noir. D’autres, pleines, sont disposées à  table sur des plateaux ou des assiettes en argent. Des verres à pied sont placés devant les   convives renversés dans des bols en porcelaine peinte. Les hommes boivent un vin blanc  dont plusieurs bouteilles sont représentées entre leurs mains mais également à terre, posées sur la table, ainsi que sur la console à droite du tableau. D’autres enfin trônent dans une desserte devant la table, dont la partie supérieure est composée de deux bacs emplis d’eau. Des assiettes sont rangées en partie basse. Les huîtres sont servies et ouvertes par des domestiques simplement vêtus, présents au milieu des hommes portant costumes chamarrés et brodés. Sur la gauche du tableau, un groupe de personnages suit des yeux le bouchon d’une bouteille qu’un des convives assis a fait sauter grâce au couteau qu’il tient dans la main droite. En plein vol, il apparaît au milieu de la colonne en marbre à l’arrière plan.

 

Un décor architecturé, sculpté et peint forme un fond de scène à ce repas luxueux. A l’arrière centre, une tribune ouverte à balustrade est surmontée par un arc en plein cintre. Celle-ci est encadrée sur la droite par la statue d’une femme, située dans une niche décorée d’une coquille Saint-Jacques, drapée à mi-corps, debout sur un dauphin crachant de l’eau et de deux atlantes mi-hommes, mi-poissons portant des cornes d’abondance. Sur la gauche, une porte aux battants clos ferme le tableau. En partie supérieure, au-dessus de  l’entablement, apparait une peinture représentant un homme et une femme aux ailes de papillons, enlacés. 

Sujet de l’œuvre :

Cette peinture de genre illustre un luxueux repas d’ « après chasse », dans un cadre somptueux. Le Déjeuner d’huîtres est une commande royale destinée à orner la salle à manger d’hiver des petits appartements du roi Louis XV à Versailles. Pièce intime et essentiellement utilisée pour les retours de chasse, le roi y invitait certains compagnons. Ainsi, cette scène fait écho au lieu pour lequel il est destiné. Aucune femme n’est représentée sans doute pour des raisons historiques. Celles-ci ne furent invitées qu’à partir de 1738 par le roi dans sa salle à manger – après donc la date d’exécution du tableau. À moins que cette exclusivité masculine ne soit le reflet de la valeur aphrodisiaque qu’on donnait aux huîtres à l’époque et qui excluait de fait la présence féminine. 

L’œuvre détient une richesse iconographique constituant une source de renseignements sur les arts de la table au premier tiers du XVIIIe siècle. Les huîtres, mets de premier choix   réservé à l’élite, et leurs accompagnements : pain, ail, beurre, sel et poivre sont servis en même temps sur la table ; ce qui est le propre du service à la française. Cette nouvelle organisation du repas reflète une absence de convenances. Les convives composent librement leur menu et les bouteilles de champagne sont mises à leur disposition. 

Le Déjeuner d’huîtres, malgré son titre, fait la part belle au champagne. Situé au premier plan, le rafraichissoir à bouteilles est destiné à mettre en valeur la boisson. Celle-ci est nouvellement inventée à la fin du XVIIe siècle par le bénédictin Dom Pérignon près  d’Epernay. Notons que le breuvage ne se boit pas encore dans des coupes ou des flûtes mais dans des verres coniques.

L’émerveillement devant le bouchon qui saute à l’ouverture de la bouteille et le plaisir des convives face aux mets qui leurs sont servis se dégagent de la scène. Le Déjeuner d’huitres est conçu pour décorer la première salle à manger spécifique du château de Versailles. Auparavant la table était dressée dans n’importe quelle pièce selon le bon vouloir du roi. Des thèmes plus légers comme celui du repas de chasse semblent particulièrement appréciés et remplacent alors l’imagerie mythologique en peinture. Le tableau du musée Condé fait écho à Un déjeuner de chasse, autre scène de genre de l’artiste peint en 1737 pour la Grande salle à manger de l’appartement de Louis XV au château de Fontainebleau. Il s’agit d’un sujet  léger pour un peintre d’histoire montrant le changement de goût qui s’opère dans la décoration à l’époque du règne de Louis XV. 

Le Déjeuner d’huîtres de Jean-François de Troy doit être mis en parallèle avec un Déjeuner  de jambon du peintre Nicolas Lancret également conservé au musée Condé à Chantilly. Si le sujet est de même nature dans les deux tableaux, tout les oppose dans la réalisation. Si les tableaux ne sont plus à Versailles, c’est que les goûts et les décors changent vite. Les toiles des petits appartements sont démontées avant 1789 et sont entreposées au garde-meubles. Après la Révolution Française, le duc d’Orléans, futur roi Louis Philippe, réclame ses œuvres comme bien de famille et expose le tableau au Palais-Royal, puis au château d’Eu, près du Tréport. Après la Révolution de 1848, ses biens sont vendus. Son fils, le duc d’Aumale, en exil en Angleterre, rachète les tableaux à Londres en juin 1857 puis les expose à partir de 1889 à Chantilly en face à face.

 

SOURCE : http://crdp.ac-amiens.fr

 

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