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Renard de Darwin

Posté par othoharmonie le 28 janvier 2012

 Lycalopex fulvipesLe renard de Darwin (Lycalopex fulvipes, syn. Pseudalopex fulvipes ou Dusicyon fulvipes) est une petite espèce de canidé, actuellement menacée, du genre Lycalopex. Le renard de Darwin a été découvert sur l’île de Chiloé, au large du Chili, par le naturaliste Charles Darwin en 1834. Une théorie fut longtemps maintenue, selon laquelle le renard de Darwin était une sous-espèce du renard gris d’Argentine (P. griseus) ; toutefois, la découverte en 1990 d’une petite population de renards de Darwin, sur le continent, et plus précisément dans le parc national Nahuelbuta et des analyses génétiques subséquentes ont établi le statut d’espèce unique du renard de Darwin.

 Lycalopex est un genre sud-américain de canidé, et le renard de Darwin, ayant une lointaine parenté avec les loups, n’est techniquement pas un renard. Quand Charles Darwin recueillit un spécimen de l’île de Chiloé, il observa qu’il était à distinguer des espèces P. culpaeus et P. griseus, qui se rencontrent sur le continent. Le renard de Darwin ne s’hybride pas avec les autres espèces du même genre; vivant uniquement dans les forêts, il est plus petit et de couleur plus sombre que les autres espèces. Il fallut attendre la découverte d’une petite population de renards de Darwin, sur le continent, dans le parc national forestier de Nahuelbuta, ainsi que des analyses génétiques, pour confirmer que le renard de Darwin constituait une espèce distincte.

 À l’époque du Pléistocène tardif, l’île de Chiloé était reliée au Chili par un pont de terre. Ce dernier disparut il y a 15 000 ans, quand le niveau de la mer augmenta, suite à la dernière glaciation, ce qui conduisit à l’existence de deux populations isolées de renards de Darwin.

Renard de Darwin dans RENARD 220px-Pseudalopex_fulvipes-primer_planoLe renard de Darwin a un pelage brun foncé, avec des zones rouges sur la tête et la face, et a des jambes plus courtes que celles des renards continentaux. Il pèse de deux à quatre kilos.

On considère généralement que le renard de Darwin est une espèce exclusivement forestière, habitant les forêts humides et tempérées du sud. On les rencontre seulement dans les zones boisées de Chiloé et du continent. Ils sont le plus actifs au crépuscule et avant le lever du soleil.

 On pense qu’il ne subsiste plus que 250 renards de Darwin sur l’île Chiloé, et environ 70 sur le continent ; ils sont par conséquent considérés comme très gravement menacés par l’UICN. La fragmentation de la forêt adjacente aux parcs nationaux est un sujet d’inquiétude, tandis que les chiens présents dans les parcs, causes potentielles de décès par contamination ou d’attaques directes, sont probablement la plus grande menace pour la survie des renards.

 

 

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Le Chien 2

Posté par othoharmonie le 20 novembre 2011

Par G. de Cherville 

Lhasa apso r5.jpgLa conquête du Chien fut autrement intéressante que ne l’est celle d’un empire, puisque sans elle, très probablement, il n’eût jamais existé d’empire. Sans le Cheval et sans le Chien, avec le Cheval mais sans le Chien, qui sait si la fameuse évolution découverte par M. Darwin se fût accomplie ? Nous serions certainement des Singes extrêmement distingués, mais nous n’en aurions peut-être, peut-être pas dépouillé la peau velue, si nous n’avions pas pensé à nous rallier cet inappréciable serviteur qui, en nous aidant à asservir les autres animaux, en se chargeant de garder les troupeaux, nous a créé les loisirs dont toutes nos découvertes scientifiques et économiques ont été les conséquences. 

Rouage social moins actif qu’aux temps primitifs, le Chien reste néanmoins un animal indispensable. Il défend la maison et son maître, non plus contre les Lions et les Panthères, mais contre les bêtes féroces de notre espèce, encore plus redoutables, il reste notre auxiliaire à la chasse et dans la surveillance des bestiaux, il nous étonne par sa fidélité, nous distrait par sa gentillesse, nous prodigue des leçons de reconnaissance et de désintéressement, dont nous ne profitons pas assez, et enfin, nous aime par-dessus le marché ; lui demander davantage ce serait se montrer trop exigeant. 

Le Chien a-t-il été un animal primitif ? Est-il une création composite façonnée, pétrie, modelée, éduquée, perfectionnée, assimilée par l’industrie humaine ? 

Le Chien 2 dans CHIEN 180px-Magyar_agar_kanLes deux hypothèses ont leurs partisans ; les uns et les autres ont dépensé souvent du talent, quelquefois du génie, toujours beaucoup d’encre à exécuter d’aventureux stepple-chases sur le turf des conjectures et des probabilités. 

Rien ne passionne davantage les savants que les problèmes dont l’utilité est contestable. 

M. de Buffon penchait pour une race de Chiens sauvages, souche unique de toutes les variétés que nous connaissons ; il désigne le Chien de berger comme étant celui qui se rapproche le plus de cette race mère, il l’a choisi pour souche dans son arbre généalogique des races canines. Sa théorie se basait sur l’insuccès des tentatives multipliées qu’il aurait faites pour rapprocher par l’accouplement le Chien de ses congénères Loup et Renard. 

Les contradicteurs de l’illustre académicien ont répondu que, trop soucieux de sa dignité et de la blancheur de ses manchettes, il n’avait jamais présidé, comme il convient au véritable naturaliste, c’est-à-dire en personne, aux expériences qui furent le prétexte de tant de pages immortelles. Effectivement, on est quelque peu tenté d’accuser les fondés de pouvoir du grand homme, d’avoir abusé de la confiance qu’il leur accordait, car il est aujourd’hui surabondamment démontré que le métis, vainement cherché par Buffon, s’obtient non seulement avec le Loup, mais avec le Chacal, que l’intervention humaine n’est pas même nécessaire pour qu’il se produise, qu’il existe de nombreuses preuves de ces croisements accidentels dans l’état d’indépendance. (A SUIVRE….) 

CHERVILLE, Gaspard de Pekow marquis de (1821-1898) : Le Chien (1882). 



Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (23.VII.2002) Texte relu par : A. Guézou
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Mél : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] 100346.471@compuserve.com

http://www.bmlisieux.com/ 



Diffusion libre et gratuite (freeware) 



Texte établi sur un exemplaire (BmLx : nc) de l’ouvrage Les Animaux chez eux illustré par Auguste Lançon (1836-1887) paru chez L. Baschet à Paris en 1882. 



Gif chiens

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