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La belette à Ne pas confondre

Posté par othoharmonie le 22 mai 2013

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Les hermines sont plus grosses que les belettes, entre 180 et 300 gr pour un mâle adulte. A l’inverse des belettes les individus qui vivent au Nord sont plus petits que ceux qui vivent au Sud. Les hermines quelque soit leurs habitats deviennent entièrement ou partiellement blanches en hiver. Elles se distinguent alors des belettes par le fait que le bout de leur queue reste toujours noir.

La belette à Ne pas confondre  dans HERMINE - VISON- BELETTE belette11
Les putois et les furets sont beaucoup plus lourds et paraissent plus patauds. Ils pèsent jusqu’à 1 700 gr. Leur pelage alterne le brun noirâtre et le blanc sur un fond jaune sale. Les furets qui sont leurs avatars domestiques n’existent pas à l’état sauvage. Contrairement aux putois qui sont les plus nauséabonds des mustélidés français et qui se servent beaucoup de leur glande à musc, les belettes ne sont pas spécialement malodorantes et n’ont pas comme leur cousine américaine, la moufette, l’habitude de lancer un jet fétide sur ses assaillants.

Les fouines sont encore plus grosses jusqu’à 2 100 gr. Leur robe ressemble à celle de la belette mais le blanc du pelage s’il recouvre également la partie basse du cou est absent du ventre.
Les martres bien qu’un peu plus petites ressemble comme des soeurs à des fouines. La tache ventrale qui est volontiers beige, n’est pas un critère infaillible. La vraie distinction ne peut se faire qu’en considérant que la martre a du poil sous les pattes alors que la fouine en est toujours dépourvue.

Habitat
L’habitat est très varié et dépend de la présence des petits rongeurs.
La belette ne rentre que très rarement dans les maisons.

Répartition
La belette est présente partout en France jusqu’à 3000 mètres dans les Alpes.

La belette qui doit qui doit manger un tiers de son poids tous les jours est active de jours comme de nuit, elle alterne les périodes de chasse et de repos. Les belettes n’hibernent pas.
La belette nage et grimpe peu.
La belette vit avant tout dans un univers visuel et olfactif mais elle communique parfois en émettant en cas d’alerte des sifflements ou des aboiements.

Alimentation
Le régime alimentaire est essentiellement constitué de petits rongeurs (mulots, campagnols, souris) parfois de lapins ou de jeunes lièvres qu’elle saigne en buvant le sang à la carotide. Au printemps elle complète son régime avec des oeufs et des oisillons.

Prédateurs
La belette est la proie potentielle de tous les animaux un tant soit peu carnassiers, de la vipère en passant par le sanglier, les martres, les fouines et presque tous les rapaces.

Reproduction
Le mâle qui à un domaine vital pouvant aller jusqu’à 25 km² quand les populations sont éparses règne sur les domaines plus petits de plusieurs femelles.
Il y a en général plusieurs portées par an. Les premières naissances se font en avril mais elles peuvent être annulées si les conditions ne sont pas bonnes. Quand les proies abondent il y a une autre portée en juillet. La maturité sexuelle intervient à l’âge de trois mois et demi. Une jeune belette peut donc être féconde l’année même de sa naissance. Dans le Nord, la fréquence des portées est nettement calquée sur celles des lemmings. La gestation dure autour de 35 jours. Les petits qui naissent au nombre de 4 à 6 grandissent rapidement mais son dépendants de la mère pour l’apprentissage de la chasse.
Les belettes peuvent vivre en moyenne 3 ans dans la nature et 10 ans en captivité.

Indices de présence
Les crottes de la belette sont des petits cylindres allongés et très torsadés. Elles sont de couleur noire et en général bien mises en évidence sur une pierre plate ou sur une motte de terre.
Les empreintes : les griffes des 5 doigts sont bien visibles malgré la petite taille du pied, 3 cm de long et 1 cm de large pour le pied postérieur.

que faire en présence de belette

Dans beaucoup de départements les belettes ont été retirées de la liste des espèces piégeables. Si vraiment vous considérez les nuisances insupportables, le maire de votre commune où la fédération de chasse vous mettra en relation avec un lieutenant de louveterie qui après avoir été mandaté par le préfet viendra solutionner le problème.
Autrement parlez-en à votre chat qui se fera un plaisir, comme celui de La Fontaine, dans « Le Chat, la Belette et le petit Lapin », d’imiter Grippeminaud qui bon apôtre :
« Jetant des deux côtés la griffe en même temps,
Mit les plaideurs d’accord en croquant l’un et l’autre… »

Publié dans HERMINE - VISON- BELETTE | Pas de Commentaires »

Le Cobra Royal

Posté par othoharmonie le 13 mai 2012

 

Le Cobra Royal dans SERPENT 220px-Ophiophagus_hannah2Le Cobra royal est le plus long serpent venimeux du monde. Il mesure en moyenne entre 3 et 5 mètres de long. Les plus grands spécimens peuvent atteindre une longueur de 5,5 m. Toutefois, un cobra royal élevé dans un zoo de Londres a atteint la taille record de 5,71 m. Quand ce serpent veut impressionner une proie ou bien quand il se sent menacé, à l’instar des cobras, il déploie sa « coiffe » et dresse verticalement sa tête ainsi une partie de son corps.

Les soldats grecs et macédoniens d’Alexandre le Grand mentionnent des rencontres avec un énorme serpent qui pouvait accomplir ces prouesses, et seul le Cobra royal correspond à une telle description.

Son poids peut atteindre 10 kg. Sa peau est noire, verdâtre ou brune, souvent avec des barres blanches ou jaunes ; lorsque le serpent est encore jeune, ces lignes sont plus distinctes.

Le Cobra royal a une longévité de 20 ans. Il a également une acuité visuelle excellente qui en fait un chasseur hors pair. C’est l’un des rares serpents, avec le Mamba noir  à être territorial, ce qui leur vaut une réputation d’agressivité étant donné qu’a contrario des autres serpents, il fuit plus rarement devant le danger, l’affrontant parfois pour protéger son territoire.

Comme son nom scientifique (Ophiophagus) l’indique, cette espèce est ophiophage et se nourrit principalement d’autres serpents ; principalement les couleuvres (notamment les plus grandes espèces tels que les Ptyas. Il peut aussi s’attaquer à des espèces venimeuses comme les serpents coraux asiatiques ou les bungares ; ou plus grandes que lui tels que les pythons molure et réticulé. Cannibale, il n’hésite pas à attaquer d’autres cobras tels que le cobra à lunettes ou d’autres spécimens plus petits de la même espèce. Il est possible que la vipère de Russell fasse aussi partie de son régime alimentaire.

S’il n’a plus d’autres choix, il peut chasser d’autres petits vertébrés : lézards (varans, geckos…), souris, rats. Il chasse principalement de jour, à vue, et est donc classé comme diurne.

220px-King-Cobra2 dans SERPENTÀ dose équivalente, le venin du Cobra royal est moins toxique que celui du Mamba noir et du Taïpan, mais le volume (7 ml) par morsure est tellement important qu’il peut tuer même un éléphant en trois heures ou l’équivalent de vingt à trente êtres humains. La dose létale 50 (DL50) du Cobra royal est de 1,31 mg/kg en intraveineuse, celle du Mamba noir est de seulement 0,25 mg/kg en intraveineuse. Quant à celle du Taïpan, elle est de 0,013 mg/kg en intraveineuse. Néanmoins la grande quantité de venin injecté rend la morsure du Cobra royal extrêmement dangereuse. Cependant on impute à ce serpent bien moins d’accidents qu’au Cobra indien ou même aux vipéridés du genre Daboia et Echis qui sont responsables de la grande majorité des envenimations en Asie.

Son venin contient une neurotoxine qui attaque le système nerveux de la victime et induit rapidement une vision brouillée, des vertiges, et une paralysie faciale. Dans les minutes et les heures qui suivent, le système respiratoire cesse de fonctionner, et la victime tombe dans un coma hypoxique. La mort s’ensuit par asphyxie.

Deux types de sérum anti-venin sont réalisés spécifiquement pour traiter les morsures de cobra royal. La Croix-Rouge de Thaïlande en produit un, et le Central Research Institute en Inde produit l’autre. Les deux sont réalisés en faibles quantités, et ne sont pas distribués très largement. Dans les cas d’envenimations sévères une respiration artificielle doit être mise en œuvre.

Les cobras royaux n’ont pas de prédateurs naturels, bien que les mangoustes soient réputées pour attaquer les jeunes et voler les œufs. Cependant la plus grande menace est due à l’empiètement des hommes sur son territoire et à la perte de son habitat qui conduit à une chute du nombre de ces serpents.

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