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La chauve-souris meilleure amie de l’homme

Posté par othoharmonie le 15 octobre 2016

 

Curieux ! L’espèce est réputée la plus détestée au monde. Le point sur un phénomène insolite au sein de la biodiversité.

En occident, la chauve-souris est souvent considérée comme vampire, fantôme ou esprit errant. On s’effraie de son vol en rase motte, on craint pour ses cheveux, et l’on s’inquiète de voir ces Dracula miniatures envahir nos maisons de campagne. Pourtant, symbole de longévité en Chine, synonyme de chance en Pologne, sacrée en Angleterre et en Australie, elle aiderait à lutter contre les ravages des insectes, serait l’alliée de l’agriculture biologique et l’amie de la biodiversité. Mauvaise réputation ? Réalité ? Qu’en est-il de la chauve-souris aujourd’hui ?

chauve souris amie de l'homme

L’image catastrophique de l’animal viendrait d’un amalgame courant avec le vampire. Or des 1100 espèces de chauves-souris qui peuplent la terre, 3 seulement aiment le sang. Précisons tout de suite que les 38 espèces européennes sont exclusivement insectivores et que les 3 espèces qui ternissent la réputation du mammifère vivent en Amérique du Sud. Elles sont minuscules, leur morsure concerne exclusivement les animaux des basses-cours et l’homme n’a rien a craindre de la chauve-souris. Au contraire. La médecine lui porte grand intérêt. En effet, les substances anticoagulantes de la chauve-souris hématophage sont utilisées pour lutter contre l’hémophilie. La texture particulière de leurs ailes aide à constater en temps réel l’effet de médicaments et la thermorégulation dont elles font preuve sous hibernation est très sérieusement étudiée pour des applications anesthésiques. D’un point de vue éthologique, des chercheurs de l’Université du Texas étudient leurs moyens de communication. Ils espèrent démontrer l’existence d’un langage primitif chez les chauves-souris, identique à celui des hommes. Une première dans le règne animal. Les clics et les bourdonnements émis auraient une signification, en les changeant de place ou en les mélangeant, cela signifierait autre chose. Une sorte de grammaire. Des neurologues ont depuis rejoint l’équipe des chercheurs.

Payer pour les exterminer plutôt que de les sauver

Pour admirer les qualités de la chauve-souris à l’état naturel, encore faut-il ne pas s’effrayer de son aspect. Merlin Tuttle, américain spécialiste mondial des chiroptères se souvient : « En 1978, National Geographic me demanda d’écrire un chapitre consacré aux chauves-souris dans le livre Les animaux sauvages d’Amérique. Les photos sélectionnées pour représenter les différentes espèces étaient affreuses. Des monstres ! Je leur ai dit : si vous deviez montrer un renard ou n’importe quel autre animal, vous ne choisiriez pas ces photos. Et ils étaient d’accord ! ». Depuis Merlin Tuttle a créé Bat Conservation International* (BCI), une fondation pour venir en aide au seul mammifère capable de voler. « En étudiant les chauves-souris à l’université, j’ai réalisé combien elles étaient menacées. J’ai alors choisi de mettre ma carrière scientifique entre parenthèse pour me consacrer totalement à leur protection. Tout le monde m’a pris pour un fou : un des dix plus grands spécialistes des chauves-souris interrompait sa carrière pour tenter de sauver l’espèce la plus détestée au monde ! Je ne pense pas que l’on puisse dire qu’une seule espèce est plus importante que les autres. Mais les programmes supposés œuvrer pour sauver la vie sauvage font rarement attention au rôle central des chauves-souris. Elles sont si impopulaires que l’opinion publique les a classées au rang des blattes et des animaux nuisibles. Lorsque j’ai fondé BCI, la plupart des gens aurait préféré payer pour exterminer les chauves-souris plutôt que de les sauver. Aujourd’hui c’est un peu moins dur qu’avant, mais c’est toujours un vrai challenge de protéger une espèce que les gens craignent depuis des siècles. Pourtant, quel que soit l’endroit sur cette planète, nous bénéficions tous de l’aide des chauves-souris. Il y a quelques années, je voulais étudier les chauves-souris du Tennessee et j’ai contacté un fermier qui possédait une grotte. Il m’a dit : tuez-en autant que vous le pourrez, elles sentent mauvais et me donnent une détestable réputation. Au lieu de lui dire que cet animal était en danger d’extinction et que je n’en tuerai pas, je suis descendu dans la grotte. Au sol, j’ai découvert des milliers d’ailes de doryphores, des insectes mangeurs de patates. J’en ai pris une poignée car j’avais vu des champs de pommes de terre à proximité et je suis sorti. Je lui montré ce que contenait ma main et très naïvement, je lui ai demandé : ça m’intéresse de savoir ce que ces chauves-souris mangent, vous savez ce que c’est ? Il a écarquillé les yeux et a dit : mais ce sont des doryphores ! Combien elles en mangent ? À peu près 30 kilos d’insectes en une nuit, pas seulement des doryphores, des moustiques, des mites… C’est tout ce que je lui ai dit. Plus tard, lorsque je suis revenu, il avait décidé que chacune de ses chauves-souris valait dans les 5 dollars et vous vous faisiez expulser à coup de fusil si vous dérangiez une seule d’entre elles ! »

chez francesca

200 tonnes d’insectes ingérés en une nuit

Je rejoins Merlin Tuttle à Bracken cave pour constater les qualités insectivores des chauves-souris. Au Texas, à 120 Km d’Austin, se trouve cette grotte très particulière, propriété de la fondation BCI. Tous les soirs, à la tombée de la nuit, 20 millions de chauves-souris mexicaines à longue queue s’envolent du site. C’est la plus forte concentration de mammifères au monde. Elles font disparaître 200 tonnes d’insectes en une nuit. Pour filmer la scène, je m’introduis dans la grotte. Je dois préciser que mes cheveux sont très longs et pas une chauve-souris ne me touchera. Une méchante rumeur vient de voler en éclat. Les milliers de chauves-souris partent à l’assaut des insectes en un ouragan vertigineux. Pas de battement d’ailes mais un vrombissement mystérieux qui donne la sensation que le groupe n’est plus qu’un organisme unique. Quel sentiment merveilleux de savoir que cette formation serrée nous débarrasse des fléaux imputables aux insectes. Moustiques, mites, criquets, sauterelles ou coléoptères… Sans les chauves-souris nous serions submergés en quelques jours.

Chauves-souris et agriculture biologique

Ces insectes attaquent les cultures, gâtent les fruits, dévastent les champs. Un constat bien connu des agriculteurs. Certains font confiance au « tout chimique », d’autres, prônant le bio, se tournent vers la chauve-souris. Et pour ceux qui n’ont ni grotte, ni mine pour accueillir le mammifère, BCI a fabriqué des « bat house », petites maisons conçues pour abriter les colonies. Frank Bibin est l’un de ces agriculteurs. Il habite en Georgie, aux Etats-Unis. « L’idée d’attirer les chauves-souris nous est venue en lisant une brochure éditée par Merlin Tuttle. Il expliquait qu’elles étaient le moyen d’éradiquer les insectes nuisibles. On a trouvé que c’était une bonne idée dans la mesure où l’on avait décidé de passer à l’agriculture biologique. Nous avons construit notre première maison pour chauves-souris en 1998 et nous avons attendu 18 mois pour que 25 d’entre elles s’y installent. À la fin de l’année, elles étaient 125. Alors nous avons construit une deuxième « bat house » et une nouvelle colonie est arrivée en 30 jours seulement. Notre population de chauves-souris fluctue aujourd’hui entre 3500 et 4500 spécimens. Elles ont considérablement réduit le nombre d’insectes nuisibles au point que nous n’utilisons plus du tout d’insecticide. D’autre part, le guano, ces déjections récupérées au pied des « bat house », nous sert de fertilisant naturel ». Autre exemple, en Floride. L’université de Gainesville était envahie par les moustiques. En septembre 1991, la ville entreprit de construire une « bat house » géante. Au printemps, 18 mâles s’installèrent, puis 300 autres. Trois ans plus tard, 1000 femelles séduites, colonisèrent à leur tour « l’établissement ». En mai 1998, on comptait 70.000 chiroptères qui consommaient chaque nuit quelques 60 millions d’insectes nuisibles. La population de chauve-souris attira des prédateurs, hiboux et faucons, favorisant l’émergence d’une nouvelle biodiversité. L’expérience, très positive, fut reconduite non loin de là, du côté du lac Alice.

En France aussi

Les Français s’intéressent depuis peu à ses gîtes artificiels pour chauves-souris. Le groupe de chiroptères de Midi-Pyrénées* lance régulièrement des campagnes de sensibilisation auprès des particuliers et des agriculteurs et propose des plans de construction de « bat house ». En Ariège, la fédération Rénova* travaille pour la réhabilitation du patrimoine fruitier et s’engage pour la protection du mammifère. « Les chauves-souris mangent la carpocapse, un papillon nocturne qui pond dans les pommes. Notre but est de sauvegarder les variétés fruitières locales qui font la richesse de notre terroir et de préserver la biodiversité ». À l’heure où l’on observe une prolifération des insectes tropicaux et un élargissement de leur territoire dû au réchauffement climatique, il serait temps d’encourager ces initiatives et de réagir.

Haro sur le Chikungunya !

Et pourtant. Alors que le développement durable est dans toutes les bouches, les autorités françaises ont dispersé des quantités impressionnantes d’insecticides à la Réunion pour contrer le Chikungunya au lieu d’inciter au repeuplement de l’île en chauves-souris. La nocivité des produits chimiques a fait disparaître quantité d’insectes, pollinisateurs compris, et par effet rebond, les dernières chauves-souris. Il est probable que le Chikungunya reviendra, porté par des moustiques résistants aux insecticides, obligeant une surenchère de produits chimiques. Le combat contre ce fléau viral ne fait que commencer. Cet été, pour la première fois dans le sud de la France à Nîmes, deux personnes ont déclaré le Chikungunya. N’oublions pas que la pipistrelle, chauve-souris commune de nos campagnes avale 600 moustiques à l’heure. Alors avis à ceux qui possèdent un jardin, n’abattez pas systématiquement vos arbres morts, ils sont des nichoirs naturels. Et si d’aventure une chauve-souris vole en rase motte près de votre tête, réjouissez-vous. Elle vient probablement de vous protéger de piqûres.

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70% des fruits tropicaux disparaîtraient

Les chauves-souris pollinisatrices apportent elles aussi leur lot de bénéfices. Si abeilles et bourdons sont indispensables à la pollinisation des végétaux sous climats tempérés, il en est autrement dans les pays tropicaux ou désertiques. En Afrique, Amérique du Sud ou Indonésie, la température impose aux fleurs de ne s’ouvrir que la nuit pour éviter une dessiccation par évaporation. Ces végétaux sont donc tributaires des chauves-souris nocturnes pour survivre et se reproduire. Les cactus, petits écosystèmes offrant ombre et humidité dans les déserts et baobabs, véritables arbres de vie, doivent leur pérennité aux chauves-souris. Une très grande variété de végétaux, plantes et arbres dépendent d’elles pour leur survie. Bananes, dattes, mangues… 70% des fruits tropicaux disparaîtraient de nos assiettes sans les chiroptères pollinisateurs. Quant aux frugivores, elles sont les alliées de la reforestation. Elles digèrent les fruits en 15 minutes seulement et dispersent les graines en déféquant en vol, alors que les oiseaux libèrent leurs excréments au repos sur une branche d’arbre déjà existant. D’autre part, les chauves-souris, à l’inverse des singes et des volatiles, aiment les espaces découverts et n’hésitent pas à coloniser les sites abandonnés par l’homme. Usines désaffectées et ruines oubliées abritent différentes colonies qui contribuent activement au reboisement.

Une vie entre parenthèse

Les qualités de la chauve-souris, pourtant manifestes, sont mal connues du grand public. Peu de personnes se soucient de leur disparition et des conséquences. Des 38 espèces européennes, 19 vivent une situation critique en France. Des 44 espèces américaines, un peu plus de la moitié sont en grand danger d’extinction. Menacée par la pollution et les insecticides à spectre large qui provoquent la raréfaction de la faune entomologique, elles sont également chassée ou dérangées dans leur sommeil. Durant l’hibernation, la chauve-souris réduit son rythme cardiaque à une pulsation toutes les trois minutes et sa température corporelle est de quelques degrés. L’énergie accumulée du printemps à l’automne doit lui permettre de tenir les 150 jours que dure l’hibernation. Si une intrusion humaine l’oblige à se réveiller, l’énergie consommée lors de ce réveil forcé provoquera sa mort et celle de toute la colonie ainsi dérangée. Et pourtant, à l’état naturel, les chiroptères comptent peu de prédateurs. Chouettes, hiboux et faucons dans les airs, parasites (tiques et puces) dans les grottes, serpents et chats lorsqu’elles nichent dans les arbres… la nature, habile dans la distribution des rôles au sein de la chaîne alimentaire avait décidé qu’avec un seul petit par an, la chauve-souris ne méritait pas d’être sévèrement chassée. C’était sans compter avec la disparition des sites sauvages, l’assèchement des zones humides, la pollution des sols, et la généralisation des monocultures. L’abatage systématique des arbres morts, la perte d’accès aux combles et toitures, ces sites de reproduction, accentuent la tendance. Elles sont même mangées par l’homme en Afrique et en Indonésie !

Ô rage, ô désespoir

Pour finir, la chauve-souris est l’objet d’une campagne de dénigrement sans précédent : On l’accuse de propager la rage. Pourtant, des études menées pendant 12 ans sur 800 chauves-souris par des chercheurs de l’Institut Pasteur et de l’université de Barcelone ont établi que le mammifère volant est contagieux seulement pendant 5 jours, et que dans ce cas, le virus n’affecte pas leur comportement et ne les tue pas. À l’inverse des chats, chiens et renards, la chauve-souris enragée ne mort pas ! Autrement dit, pour contracter la rage en côtoyant les chauves-souris, il faut réussir à en attraper une qui a le virus et l’embêter jusqu’à ce qu’elle vous morde. Le Quotidien du médecin a même précisé le 12 septembre 2005 que le virus de la rage transmis par la chauve-souris aurait une pathogénicité atténuée comparée à celle des autres animaux. En conclusion, la transmissibilité de la rage par la chauve-souris est très faible, les probabilités de l’attraper, minimum et l’argument semble un faux prétexte pour l’éradiquer.

Des villes qui agissent

Heureusement, une prise de conscience est en marche. Lentement. En Europe, la chauve-souris fait désormais l’objet de mesures de protection très encadrées et l’on tente de favoriser sa survie en aménageant les entrées de grottes, de clochers ou encore des ponts sous lesquels sont installées des briques creuses. On doit l’action de préservation la plus impressionnante à Merlin Tuttle. Au Texas, à la fin des années 80, un million de chauves-souris en quête d’habitat s’installent sous le pont de Congress Avenue Bridge. La population, effrayée, appelle à l’éradication. Tuttle intervient et explique aux médias leur utilité. La public est conquis. Depuis, chaque soir d’été, plusieurs milliers de touristes affluent pour admirer l’envol des chauves-souris. « Elles sont parties prenante de notre économie et génèrent 8 millions de dollars, juste à cause des touristes qu’elles attirent », m’apprend Cynthia Maddox, responsable du tourisme d’Austin. « Aucune autre mégapole ne peut se venter d’avoir plus d’un million de chauves-souris en centre ville » dit-elle fièrement. Avoir réussi à transformer une peur ancestrale en attraction touristique est la plus grande victoire de Merlin Tuttle. Il a si bien démontré leur intérêt que Mark Bloshok, ingénieur des ponts et chaussée aux Texas, s’est spécialisé dans la conception de ponts dont l’infrastructure encourage ces animaux à les coloniser. C’est ainsi que 1,5 millions de chauves-souris ont choisi pour nichoir le nouveau pont de Mac Neal Bridge. Espérons que cet exemple de cohabitation entre l’homme et l’animal fasse des émules. Comme aime à le dire Merlin Tuttle, « la vie sur cette planète ne serait pas la même sans les chauves-souris ».

 

En France : [->http://www.sfepm.org/groupeChiropteres.htm ]

Et [->http://www.ariegenews.com/news/news-2-17-805.html ]

BCI, Merlin Tuttle : [->http://www.batcon.org ]

Le livre (en anglais) : [->http://www.amazon.fr/Bat-House-Builders-Handbook/dp/0963824805 ]

 

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L’HISTOIRE DES FEMMES PANTHERES

Posté par othoharmonie le 17 août 2015

 

 

FEMMES PANTHÈRES : À LA RENCONTRE DE CES PRÉDATRICES DE LA NUIT

« Vous avez réussi à nous reconnaître ? ». La question est posée par Pascaline, la figure maternelle des Femmes Panthères. Comme s’il pouvait en être autrement. Comme si Armentières, ville où elle et sa fille se terrent, abritait d’autres créatures aussi excentriques. Personnages atypiques de la vie dans le Nord, les Femmes Panthères font partie de ces personnes à la fois rares et omniprésentes : visibles aussi bien dans les soirées importantes de Lille qu’en allant faire ses courses au Monoprix du coin.

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C’est au Vivat à Armentières, leur fief, que l’on s’est donné rendez-vous. Ne sachant pas exactement où cette salle de spectacle se trouve, je papillonne dans les rues. Par chance, – si tant est que flâner sous la pluie pendant une dizaine de minutes à Armentières en soit une -, je finis par tomber sur elles. Me voilà rassuré. Passé les salutations de courtoisie, je leur avoue d’emblée quelle gêne j’ai d’être là, dans une tenue presque ordinaire, quand elles se parent d’un look dont même les plus grandes stars s’étonnent et n’en sont toujours pas revenues. Pas rancunières, le malaise s’évade rapidement et nous voilà marchant ensemble vers le Vivat. Suivre ces deux personnages excentriques, c’est un peu comme suivre des bêtes de foire. Les gens vous regardent, vous méprisent, vous sourient ou vous négligent. Vous vous demandez sans doute ce que fichent les deux Femmes Panthères dans cette petite ville du Nord de la France. C’est simple, si elles habitent là c’est parce qu’elles ont grandi ici et qu’elles s’y sentent bien. Ne cherchez pas plus loin.

 

Cela est d’autant plus étonnant quand on sait que les Femmes Panthères squattent le tapis rouge de Cannes depuis de très nombreuses années. Cela leur a même valu un slogan : « Cannes ne serait pas Cannes sans les Femmes Panthères. » Mais leur gloire ne s’arrête pas là. Résultat : des logos, des parodies, des statuts à Hollywood, des marionnettes géantes à Steenwerck,… La force de Pascaline et d’Esméralda, c’est en effet d’avoir réussi à entrer dans le milieu de la télé, du cinéma et de la mode sans en reprendre les codes et sans qualités artistiques apparentes. Dupes de rien, elles s’en sortent même plus que bien.

 

Pascaline, la maman féline 

C’est loin, bien loin du Nord de la France qu’a commencé l’aventure des Femmes Panthères. « Je suis originaire de la Sierra, du haut plateau de la Vieille-Castille. C’est un village où le temps s’est arrêté il y a 500 000 ans. Un endroit où il n’y a pas d’eau, pas d’électricité. Il n’y a pas de monnaie non plus. C’est du troc en quelque sorte. C’est comme avant, mais vous n’étiez pas là avant. Moi non plus d’ailleurs.» Pascaline a raison, je n’étais pas là avant. Et c’est justement pour ça que je lui demande ce qui a bien pu se passer dans son Espagne natale, ce qui l’a incitée à changer de vie du jour au lendemain. « Je ne dirais jamais ce qui s’est passé dans mon village. J’ai simplement eu envie de m’habiller en panthère. Et puis ça m’a porté chance, alors j’ai continué. Plein de journalistes me l’ont déjà demandé. Mais je l’ai fait pour moi, et pas pour me faire remarquer ou gagner ma vie. Tant que je ne le dis pas c’est bien, mais si je le dis, ça va démolir le mythe. » Je n’en saurai pas plus. La discrétion de Pascaline peut être prise pour, au mieux, de la paranoïa, au pire, de la folie, mais elle s’explique par plusieurs rumeurs ou autres ragots à son sujet : « actrices pornos, prostituées, sadomasochistes,… » A côté de ça, les L’HISTOIRE DES FEMMES PANTHERES dans PANTHERE - LEOPARD 220px-Amur_Leopard_%281970226951%29rumeurs évoquant des agents du FBI à leur sujet feraient presque figures de bonne blague.

Et pour sortir des blagues, Pascaline n’est jamais la dernière. Comme cette fois où elle rencontre un inconnu à Cannes : « une personne vient nous voir pour nous dire qu’il avait vu deux personnes comme nous à Lille. Je lui ai répondu qu’ils allaient devoir nous payer des droits d’auteurs. » Elle rit de bon cœur et repart sur une autre histoire, le signe astrologique de sa fille cette fois : « elle est gémeaux, c’est une catastrophe. N’épousez jamais une gémeaux, vous le regretteriez. Moi je suis bélier et nous sommes en conflits perpétuels. » En quelques mots à peine, Pascaline est capable de restituer une ambiance, de manière très simple et décontractée. Les mensonges ou autres tentatives marketing ? Très peu pour elle. « Quand j’ai dit que je venais du Nord, beaucoup ont fait la grimace. Pourtant, il n’y a pas que nous qui sommes d’Armentières. Dany Boon et Line Renaud aussi. Mais eux ils ont gagné de l’argent et sont vite partis. Mais ils aiment bien dire qu’ils viennent de là, ça donne un côté rural à leur carrière. »

 

Depuis plusieurs décennies, les Femmes Panthères trainent leurs guêtres dans tout ce que la France compte de luxueux : hôtels et clubs VIP. Leur spot favori ? Le festival de Cannes. Et des histoires insolites sur cette quinzaine, Pascaline en a des dizaines. « Y’a une petite blonde qui vient vers nous. Elle est était en train de faire un jogging, mais elle s’est arrêtée pour faire une photo avec nous. Personne ne l’a remarquée. Deux heures plus tard, tout le monde était autour d’elle. C’était Madonna. » Parfois, Pascaline en oublie même le sens des réalités : « Vous n’avez jamais vu Bill Gates ? Il ne vient jamais à Lille ? » Euh… Comment dire ? Pas vraiment, non ! Reste que Pascaline et sa fille sont fières de connaître toutes ces personnes, toutes ces stars. Et n’hésitent pas à le répéter régulièrement, « en plus de connaître toutes les prostituées de France et de Navarre, on connaît tout le monde dans le showbiz. » lâche-t-elle de façon très enthousiaste. Forcément, je lui soumets un petit test. José Garcia ? « Très sympa » ! Jim Carrey ? « Grandiose » ! Dany Boon ? « Un gentil mec » ! Jean Dujardin ? « Sa femme doit faire bien attention à lui » ! On peut dès lors décemment parler de succès. 

 

Esméralda, la fille plantureuse

Au premier abord, pas facile de trouver un point commun entre Esméralda et sa mère. « Il y a une grande différence entre ma mère et moi. Elle est très attachée à ses racines alors que moi je m’en tape complètement. Si je pouvais, je m’achèterais un camping-car et prendrais la route. Si je reste là c’est parce qu’elle est là. On n’aime absolument pas les mêmes choses. Ma mère aime les grandes foules et moi les grands espaces. Moins je vois de gens et mieux je me porte. D’ailleurs, plus je vois les gens et plus j’aime les chats. » Plus que le propos, c’est la verve à la fois simple et franche d’Esméralda qui fascine ici.

Tout ça, cette manière de dire les choses et de les penser, de suivre son instinct et ses exigences, elle l’a appris en côtoyant des célébrités, toutes ces personnes issues du monde du cinéma qu’elle considère comme un « monde truqué ». « Par  dans PANTHERE - LEOPARDexemple, Emir Kusturica, je le vois tous les ans à Cannes. Est-ce vraiment nécessaire que je continue à lui courir après ? Et comme je suis moi aussi réalisatrice, je prends du recul avec tout ce glamour. Je ne fais pas une fixette sur les acteurs, plutôt sur les réalisateurs. Mais sans me prosterner pour autant. C’est un boulot comme un autre après tout. J’admire plus une personne qui va sauver la vie des gens. »  

Paradoxalement, Esméralda se rend quand même tous les ans à Cannes et, à l’instar de sa mère, ne cesse de parler de ces personnes qu’elle refuse de considérer comme des stars. Alors, forcément, les commérages fusent : « de Cannes, j’ai deux souvenirs en particulier. D’abord, la fois où Whoopi Goldberg a arrêté sa voiture pour me demander de faire une photo avec elle. On a fait un bouchon sans précédent à Cannes. Puis, la fois où Chiara Mastroianni est venue vers moi et m’a demandé si elle pouvait me faire un cadeau. Je me voyais mal lui répondre non et elle m’a donné son assiette du festival. » 

Malgré toute la réticence que peut vous inspirer cette attitude ou ce look, Esméralda, quelque part, mérite d’être défendue. Après tout, avouons qu’aujourd’hui chacun cherche à se démarquer, et les Femmes Panthères ont peut-être le mérite de le faire clairement. Toutes ces critiques, elle en a pleinement conscience et les évoque sans hésitation : « c’est sûr que si j’avais dit que je venais de Los Angeles, mon look aurait été plus accepté, parce que là-bas les gens sont censés être tellement plus cool. Alors que deux femmes qui s’habillent en panthères à Armentières, c’est le scandale. Il faut dire que dans les plus grandes villes, les gens sont assez anonymes. Ça ne veut pas dire qu’ils ne regardent pas, mais la mode se crée là-bas donc…. Après, je suis convaincue qu’il y a des ouins-ouins aussi là-bas.» Ouin-Ouin ? Pour tous les gens du Nord ou pour tous les fans d’Antoine de Caunes, le terme est familier. Pour les autres, les doutes sont permis. Comprendre : personne légèrement arriérée. Et pour ceux qui ne saisiraient toujours pas, Esméralda persiste et signe : « c’est comme France 3.

Quand ils font un reportage dans le Nord, ils ne prennent pas les gens intelligents, ils choisissent les ouins-ouins du coin. A force, on nous considère comme tels. » Pour lutter contre ça, Esméralda a décidé de faire une série sur le Nord « Les Reporters de l’Extrême ».

Une fiction documentaire réalisée de manière décalée, comme ces fans de cyclisme qui viennent sur les routes du Paris-Roubaix 48 heures avant le passage des coureurs. Et comme si cela ne suffisait pas, elle me tend des flyers, des photos et m’incite constamment à me rendre sur son site pour en avoir un aperçu. Ça en est presque touchant de maladresse. C’est sans doute cette attitude qui démarque les Femmes Panthères de l’hypocrisie du milieu mondain qu’elles fréquentent. Même les stars en ont le souffle coupé. 

Maxime Delcourt. http://www.brain-magazine.fr/article/reportages

 

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Perroquet, un animal de compagnie

Posté par othoharmonie le 1 avril 2015

 

 

290px-SeveremacawAvant d’acquérir un perroquet, il convient de se renseigner sur les particularités de chaque espèce. Chaque perroquet, d’une même espèce, aura son caractère propre, mais toutes les espèces ont des particularités communes. Certains perroquets sont plus peureux que d’autres, moins ouverts aux changements : c’est le cas du perroquet Gris d’Afrique. Un Gris pourra avoir peur d’un nouveau jouet, d’une nouvelle cage, ou de n’importe quel changement dans sa vie : il faut le savoir et prendre en compte cette peur pour rassurer l’oiseau et, procéder par étapes, pour tous changements dans sa vie quotidienne. 

Il y a les perroquets qui donnent de la voix… Attention aux voisins. Le cri d’un Cacatoès des Moluques ou d’un Ara ararauna sera plus puissant que celui d’un Youyou du Sénégal ! Il faut savoir qu’adopter un grand perroquet est totalement différent qu’adopter un petit perroquet. Il faut penser aussi à la place que vous pourrez accorder à votre perroquet : un Cacatoès des Moluques a besoin d’une cage beaucoup plus spacieuse que ne le demande un Cacatoès de plus petite taille. N’oubliez pas, non plus, de prendre en compte le temps que vous pourrez accorder pour jouer avec votre perroquet. Trop de perroquets s’ennuient à mourir à passer de longues heures, seuls dans leur cage, les deux pattes posées sur leur unique perchoir. Les perroquets sont des êtres sensibles, intelligents, et ils ont besoin d’une interaction avec les humains, surtout s’ils n’ont pas de compagnon perroquet. 

Attention, les Cacatoès sont adorables, mais souvent souffrent d’être trop longtemps en cage, et quand un Cacatoès s’ennuie, souvent il se pique, se mutile. Si l’on ne réagit pas à temps, on risque de retrouver rapidement son oiseau sans plumes, et il est alors difficile de revenir en arrière. Prenez-le temps de vous renseigner, recoupez vos informations ! Soyez attentif au discours de la personne qui veut vous céder un perroquet : tout n’est peut-être pas aussi facile, ni aussi simple qu’on vous le dit ! Prenez conseil(s) auprès des personnes qui connaissent vraiment le comportement du Perroquet de Compagnie, et qui peuvent vous guider en connaissance de cause. Si vous adoptez un perroquet adulte, renseignez-vous sur sa vie passée, sur les problèmes qui font que l’oiseau ne reste plus dans sa famille d’origine. Les perroquets ont un grand sens de l’adaptation, mais c’est à vous de faire en sorte que le passage d’une famille à l’autre, d’une animalerie à chez vous, se passe le plus simplement du monde.

Prévoir l’achat d’une cage adaptée à l’espèce que vous allez adopter. Attention dans le choix de la cage ! Une cage, c’est le domaine du perroquet, son territoire, son lieu de vie, pas sa prison. Choisissez une cage solide, facile à nettoyer. Ce sera plus facile pour vous, et plus sain pour votre perroquet. Si vous achetez une cage d’occasion, soyez prudent… Essayez de savoir pourquoi cette cage est à vendre. Si le perroquet qui l’habitait est mort… sachez que certaines maladies mortelles sont contagieuses pendant des mois, voire des années ! Ne prenez pas le risque de contaminer votre oiseau. Rechercher uniquement le prix le meilleur marché, n’est pas forcément un bon choix sur le long terme : Une cage de qualité, qui ne rouille pas, qui soit stable, solide, hébergera votre perroquet, quasiment pour le restant de sa vie… Réfléchissez-y ! Pensez au perchoir hors de la cage: c’est indispensable pour jouer et travailler avec votre perroquet. Fabriquez une aire de jeux : votre perroquet y passera des heures. Vous trouverez quelques photos d’aires de jeux sur le site de l’Association Européenne du Perroquet : www.aedp.asso.fr La cage de transport est aussi indispensable : Pour aller chercher votre perroquet, par exemple. Il sera moins terrorisé de « faire la route » dans une cage de transport confortable que dans un vulgaire carton troué sur les côtés ! 

Et en étant moins stressé pendant ce premier voyage, il sera plus facilement en état de s’adapter, sans stress, dans sa nouvelle famille. Se renseigner de l’adresse d’un vétérinaire qui connaisse bien les perroquets : tous les vétérinaires ne sont pas formés pour soigner un perroquet. Demandez conseil, renseignez-vous avant l’arrivée de votre perroquet. Prévoir la nourriture. Normalement le cédant devrait vous dire comment le perroquet a été nourri, et il est recommandé de ne pas changer tout de suite la nourriture : votre perroquet aura déjà un changement de lieu de vie : laissez-lui des repères. 

Achetez un bon livre qui vous renseignera sur les habitudes et les besoins de l’espèce dont fait partie le perroquet que vous adoptez. Demandez conseil à des personnes qui connaissent bien les perroquets : – Votre vétérinaire – Un éleveur – Profitez des forums sur internet – Contactez l »AEDP pour connaitre les professionnels de votre région … 

Tout se passera bien, puisque vous avez tout prévu ! N’oubliez pas que les perroquets ressentent nos émotions, plus fortement que ce que nous pouvons imaginer ! Et leur comportement sera en fonction de nos émotions. Si vous êtes nerveux, tendu… Votre perroquet prendra peur ! Pourquoi ? 

Tout simplement parce que le perroquet sait qu’il va dépendre de vous, et que, si vous, vous êtes stressé, c’est qu’il y a forcément un problème et, le perroquet sera inquiet. Si au moment du contact avec l’oiseau pour l’adoption, vous arrivez joyeux, calme, et que vous parlez à l’oiseau posément, tranquillement, avec du plaisir dans la voix, l’oiseau sera rassuré. Ce point est très important : le stress fait baisser le seuil des défenses immunitaires d’un oiseau. Un oiseau stressé peut développer rapidement des maladies. Un oiseau calme et tranquille risque moins de « tomber » malade. Pendant le voyage pour aller chez vous, parlez à l’oiseau, tranquillement, calmement. Il a besoin d’être rassuré par votre voix. 

Donnez-lui un nom s’il n’en n’a pas, et adressez-vous à lui à haute voix, sans crier, mais en prononçant souvent son nom. Si votre oiseau vient de chez un bon éleveur, qui a pris le temps de le sociabiliser, tout devrait bien se passer. On voit de jeunes perroquets, sortant de chez un bon éleveur, rester tranquilles dans leur cage de transport, et même grignoter quelques graines ou croquettes lors du dé- part pour leur premier voyage. En arrivant à la maison, tout en douceur, toujours en expliquant à votre oiseau qu’il arrive dans une bonne maison, faites le entrer dans sa cage, sans stress ni précipitation. Prenez votre temps, donnez-lui du temps. Rien ne presse. Et puis, laissez le tranquille : il a besoin d’observer son environnement, de prendre ses repères. N’allez pas le toucher, taper sur sa cage pour qu’il vous regarde, éloignez les enfants qui font du bruit, les chiens qui aboient. 

Texte issu du Magazine http://aedp.asso.fr/files/le_petit_guide%281%29.pdf

 

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Brigitte Bardot « Et Dieu créa la femme »

Posté par othoharmonie le 2 novembre 2014

 

téléchargement (8)Notre ciel est envahi de belles pensées en tout genre, mais à quoi sert une pensée non réalisée, si belle soit-elle? Pour les spiritualistes, les pensées sont des êtres qui nous visitent et qui souhaiteraient prendre corps dans la réalité terrestre.

Or nous les accueillons le plus souvent quelques instants, voire de temps en temps, mais nous allons rarement au bout des choses. Nous sommes pour la majeure partie des idéalistes. Pourtant il existe des êtres qui se donnent corps et âme pour défendre leurs convictions. La plus impressionnante est certainement Brigitte Bardot.

Adulée pendant des dizaines d’années, proclamée femme la plus belle du monde par les médias du monde entier, en pleine gloire elle quitta le cinéma pour se dévouer entièrement à la cause animale. Son parcours est parsemé d’embûches, de joies et de peines.

C’est une petite chèvre qui lui fit abandonner sa carrière pour se mettre au service de la protection animale. Dans son dernier film « Colinot trousse chemise », son sang ne fit qu’un tour quand elle vit, tenue en laisse par une figurante, une petite chèvre destinée à être rôtie en méchoui pour la communion de son fils. Elle lui acheta la petite chèvre qui ne la quitta plus pendant quinze ans. Ce jour là, ce fut le déclic, plus rien ne compta désormais que son amour, son combat pour les animaux -tous les animaux.

« Beaucoup de gens sont ignorants de la profonde détresse des animaux et pour le commun des mortels un animal n’est qu’un animal », « Malgré tous mes efforts auprès de nombreux ministres et présidents de la république pour que soit ôté du code civil – qui date de Napoléon – le fait qu’un animal soit considéré comme un ‘bien-meuble’ et devienne un animal sensible et vivant : ‘C’est parle à mon cul, ma tête est malade’ » -nous dit-elle dans son franc parler. Elle a conscience que la plupart de ceux qui disent aimer les animaux, ce sont leur animal, leur chien, leur chat uniquement, pour le reste ce n’est qu’indifférence. « Ils n’auront aucune commisération pour un animal perdu, blessé, affamé ».

Son intérêt pour les animaux l’a très vite confrontée aux horreurs des abattoirs, aux expériences de laboratoire, à l’indifférence des humains vis-à-vis des animaux qui n’étaient pour eux qu’une source de profit. A 26 ans, elle devient végétarienne après avoir vu les photos qu’un de ses amis avait prises -de façon cachée- en s’étant fait embaucher dans un abattoir. Elle aimerait une prise de conscience de ce qui se passe dans « ces enfers sanglants où les bêtes horrifiées d’épouvante sont traînées les unes devant les autres pour être pendues la tête en bas, le cou tranché, prêtes à être découpées par une scie électrique, alors qu’elles sont encore conscientes ».

Traumatisée à vie, armée de son courage et de son écœurement, elle a plaidé la cause des animaux dans une célèbre émission de télé « 5 colonnes à la une » pour que les animaux soient au préalable ‘étourdi au couteau’. Grâce à son intervention, à 26 ans, elle obtint de Roger Frey, alors Ministre de l’intérieur une loi plus humaine pour les animaux de consommation, loi votée après 10 ans d’attente. « Mais aujourd’hui, les promesses faites par Sarkozy, dit-elle, en tant que ministre de l’intérieur puis en tant que président n’ont pas été tenues au contraire, c’est de pire en pire. La loi française est bafouée au profit des images (14)égorgements rituels musulmans et juifs ». « De même pour les expérimentations où l’on inflige des douleurs inhumaines aux animaux pour constater leur seuil de tolérance, sans parler des mutilations et autres atrocités dignes des plus terrifiants films d’épouvante », c’est pour elle une révolte profonde qui lui fait saigner le cœur mais qui lui donne le courage de se battre.

De nos jours, ce n’est pas la cruauté, la barbarie qui dérangent mais des femmes ou des hommes comme elle qui se battent pour LA VIE sous toutes ses formes : « Oui me répond elle, je dérange énormément, je donne des coups de pieds dans la fourmilière, je n’envoie pas dire ce que j’ai à dire, je dénonce crument et j’attaque ! Du reste j’ai été traînée 5 fois devant les tribunaux et j’ai à chaque fois perdu parce que je ne me plie pas au ‘politiquement correct’. J’ai reçu des menaces de mort plusieurs fois, à tel point que les RG m’ont raccompagnée à l’aéroport d’Orly pour me protéger des bouchers chevalins qui voulaient m’attaquer suite à ma dénonciation publique de l’horreur de la viande de cheval »…

http://www.magazine-essentiel.com

 

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Les hippopotames pygmées

Posté par othoharmonie le 4 avril 2014

 

 

 hippopotame-pygmee-300x201Les hippopotames pygmées sont solitaires, sauf quand une femelle est accompagnée de petits ou pendant l’association brève d’un couple reproducteur (Robinson 1970, 1996, Robinson & Suter1999). Ils sont essentiellement, mais pas exclusivement, nocturnes. Les données des colliers émetteurs ont montré que, dans le Park National d’Azagny, ils étaient principalement actifs de la fin d’après-midi jusqu’à minuit avec un pic d’activité estimé entre 16h00 and 23h00 (Bülow 1988). Des photos récentes de pièges photographiques au Libéria et en Sierra Leone ont révélé qu’ils pourraient être actifs toute la nuit et aussi pendant le jour. La journée, ils se dissimulent dans des marécages, des mares boueuses ou des cuvettes sous les rives de ruisseaux (Robinson 1981a, Roth et al. 2004) et à même le sol sec au milieu des marécages (Bülow 1988). Les hippopotames pygmées suivent des chemins bien définis ou des sentiers en forme de tunnel à travers la forêt et la végétation marécageuse en les marquant de fumier qu’ils répandent en remuant la queue en déféquant (Johnston 1906, Robinson 1970, White 1986).

 

Les hippopotames pygmées se nourrissent de plantes terrestres et semi-aquatiques. A l’état sauvage, ils sont connus pour se nourrir de fougères, de racines tendres, d’herbes, de tiges et de feuilles de jeunes arbres, de légumes et de fruits tombés ; ils ont aussi été observés manger des feuilles de patates douces, du gombo, du poivron, du manioc et des pousses tendres de jeunes plantes de riz des plantations et des fermes sur les abords des forêts (Robinson 1970, 1999, Bülow 1988, Hentschel 1990). Il a été estimé que les hippopotames pygmées se nourrissent pendant 5.8-6 heures par jour, entre le milieu de l’après-midi et minuit (Robinson 1981a, Eltringham 1999) mais les piéges photographiques ont montré qu’ils pourraient se nourrir toute la nuit. Il se peut qu’ils défolient les jeunes arbres en prenant la base d’une brindille dans la bouche et puis en tirant la brindille à travers la bouche tout en secouant la tête. Ils ont aussi été observés se tenant sur les pattes arrière avec les pattes avant contre la tige pour atteindre des fougères poussant à l’intérieur de palmiers Raphia (Bülow 1988). White (1986) a noté des poissons prises par des hippopotames pygmées dans des pièges installés en Sierra Leone.

 

On en sait très peu de la reproduction de l’hippopotame pygmée à l’état sauvage. Galat-Luong (1981) a observé un nouveau-né dans le Parc National de Taï au cours d’une journée. Il est resté dans un étang la plupart du temps où il a été apparemment ‘garé’ par la femelle qui est retournée à intervalles réguliers pour le nourrir.

 

En général, la distribution de l’hippopotame pygmée ne coïncide pas avec celle de l’hippopotame commun, cependant ils auraient pu exister en sympatrie dans quelques endroits au Libéria autrefois (Schomburgk 1913) et au Nord-Ouest de la Sierre Leone (Teleki and Baldwin 1980, Grubb et al. 1998). Roth et al. (2004) ont signalé qu’ils se trouvaient encore aux côtés de l’hippopotame commun en Côte d’Ivoire en 1986, le long de la rivière Bandama, presque aussi loin au Nord que la confluence du Nzi.

 

Les effets des prédateurs naturels sur l’hippopotame pygmée sont inconnus, mais les carnivores principaux capables d’attaquer un animal adulte de cette taille sont le léopard Panthera pardus (Robinson 1970) et le crocodile du Nil Crocodylus niloticus. Hentschel (1990) a obtenu une photographie d’un hippopotame juvénile tué par un léopard et Roth et a. (2004) a vu deux animaux qui ont été mutilés. Les jeunes hippopotames sont menacés par un nombre plus important de prédateurs, dont le chat doré africain Caracal aurata, la civette africaine Civettictis civetta (Eltringham 1999) et le python de Seba Python sebae.

 

Lire la suite ici… https://cmsdata.iucn.org/downloads/pygmyhippoconservationstrategy_iucnssc_final_fr.pdf

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Le lièvre antique

Posté par othoharmonie le 1 novembre 2012


Le lièvre n’est pas seulement un gibier de choix, apprécié par les chasseurs (qui l’attrapent dans des filets, lui lancent des flèches ou envoient des chiens à sa poursuite), y compris le pharaon, pour ses qualités de vitesse et pour son habileté à se Description de cette image, également commentée ci-aprèscacher. Il a également une valeur symbolique. Mais celle-ci est est double, à la fois positive et négative. En effet, avec ses grandes oreilles, il fait penser à des bêtes malfaisantes et, avec sa couleur un peu rousse, il évoque Seth et sa puissance maléfique (confusion renforcée par la ressemblance entre le hiéroglyphe qui le représente et celui de Seth, surtout quand on lui ajouta une longue queue qui renforça la similitude).

Mais d’autre part, du fait de sa fécondité prolifique et de sa capacité à résister dans le désert, il évoque la résurrection, tout comme la gazelle ou le hérisson. C’est pourquoi dans une formule funéraire, le mort s’identifie au lièvre et pas seulement au lion (ce qui pourrait paraître plus naturel) : « Je suis un lion. Je suis un lièvre. » Sa vitesse explique que le mort veuille se parer de ses qualités dans l’au-delà: « Où entreras-tu? Comment sortiras-tu? De même que j’entrerai comme un lièvre, de même sortirai-je comme un faucon. »(Livre des morts)         

Palette de chasse, musée du Louvre

                Le lièvre symbolise la vigilance. Cela s’explique par la réputation qu’il a chez les Egyptiens de ne jamais fermer les yeux. C’est un gardien : on a retrouvé des amulettes qui le représentent; cela peut paraître paradoxal puisqu’il est surtout connu par sa capacité à fuir, mais cela fait de lui le protecteur du sommeil puisqu’il est capable de le traverser rapidement, de façon à éviter les rives de la mort si proches de celles du sommeil : ainsi des chevets reproduisent sa forme (il y est représenté avec les yeux fermés, malgré sa réputation, peut-être pour être plus proche du dormeur qu’il protège). Enfin, il est parfois assimilé à des divinités redoutables : la déesse Hase Ounet (qui a donné son nom au nome d’Hermopolis), tout comme la Lionne ou le Cobra, défend Osiris contre ses ennemis, dont Seth. De même, dans le Livre des morts, on voit des portiers dotés d’une tête de lièvre, tandis le chat qui découpe le serpent monstrueux Apophis, dans une vignette du Livre des morts, est doté d’oreilles de lièvre. Dans le même ordre d’idée, un papyrus funéraire fait voir un génie à tête de lièvre dévorant un serpent.

Le lièvre antique dans LAPIN - LIEVRE BlocsyAmenophisyIery01 Hiéroglyphe du lièvre.

               Le savant égyptien Horapollon, au IV° ou au V° siècle après J.C., c’est-à-dire à une époque où l’on ne comprend plus les hiéroglyphes, a attribué la valeur de l’ouverture à ce signe car le lièvre avait la réputation d’avoir les yeux toujours ouverts. Jean Yoyotte (le Bestiaire des pharaons), explique que ce hiéroglyphe peut être utilisé phonétiquement pour écrire « oun », c’est-à-dire « ouvrir ».

 

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Le rouge-gorge, un oiseau quantique

Posté par othoharmonie le 18 mai 2012

Le rouge-gorge, un oiseau quantique dans OISEAUX rouge_gorge-2Dès lors que l’on peut conférer un état intriqué à des solides grands et chauds, on peut s’interroger sur la possibilité de constater l’intrication quantique chez un être vivant ! Revoilà le spectre du chat de Schrödinger…

Ce n’est pas chez le chat, mais chez le rouge-gorge commun que l’on pourrait découvrir un « organe quantique ».

Le rouge-gorge est un oiseau migrateur, qui parcourt chaque année 13000 km de la Scandinavie à l’Afrique équatoriale, sans se perdre. Comment s’oriente-t-il ?

Dans les années 70, des expériences plaçant ces oiseaux dans un champ magnétique, montrèrent qu’ils ne sont pas sensibles aux inversions du champ magnétique. C’est à dire qu’ils ne distinguent pas le nord du sud. En revanche, ils distinguent l’inclinaison du champ magnétique, c’est à dire l’angle que celui-ci a par rapport à la surface terrestre.

Mais le plus étonnant, est que ses oiseaux perdent tout sens de l’orientation lorsqu’on leur bande les yeux…

En 2000, Thorsen Ritz, chercheur à l’université de Floride et passionné des oiseaux migrateurs, propose une explication : L’intrication quantique. Selon lui, la rétine d’un oiseau contiendrait une molécule contenant une paire d’électrons intriqués de spin total nul. Les photons de lumière, absorbés par la molécule, séparent les deux électrons qui deviennent alors sensibles au champ magnétique terrestre.

L’inclinaison du champ magnétique affecte différemment les deux électrons et déséquilibre le système intriqué. Ce déséquilibre se traduit par une réaction chimique, transmise par influx nerveux au cerveau, que ce dernier transforme en une image du champ magnétique.

Ainsi, l’oiseau serait doté d’un dispositif macroscopique ayant un fonctionnement quantique.

Pour le moment, il n’existe que des preuves indirectes de cette théorie. Mais l’étude en laboratoire de telles molécules montre qu’en effet, l’intrication de leurs électrons les rend sensibles à l’inclinaison du champ magnétique.

tatice-rouge-gorge-12248 dans OISEAUXLa photosynthèse, réaction complexe par laquelle les plantes convertissent la lumière en énergie, est peut-être un autre mécanisme macroscopique mettant en jeu l’intrication quantique. Les photons éjectent des électrons qui se dirigent tous vers un centre où la cellule accumule leur énergie et déclenche les réactions chimiques.

La physique classique ne parvient pas à expliquer l’efficacité quasi parfaite de ce mécanisme. L’intrication serait-elle responsable du rendement de cette réaction ?

Ainsi, la recherche du phénomène d’intrication dans la nature devrait se développer, et donner lieux à de nombreuses découvertes remettant sans cesse en question notre connaissance du monde.

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Les poissons géants en danger

Posté par othoharmonie le 17 mai 2012

 

Les poissons géants en danger dans POISSONDans le Sud-Est asiatique, le fleuve du Mékong abrite les plus grands poissons d’eau douce au monde. Des espèces qui sont menacées d’extinction par des projets de construction de barrages.

Le poisson d’eau douce le plus lourd de la planète, la raie géante d’eau douce, peut peser jusqu’à 600 kg. Ce colosse, qui mesure jusqu’à cinq mètres de long, se nourrit essentiellement de crustacés et de poissons. Selon un récent rapport du WWF Mékong, le fleuve du Mékong constitue l’habitat d’un grand nombre de poissons géants d’eau douce, parmi lesquels quatre des six plus grands et plus lourds du monde. Autres espèces impressionnantes: le poisson-chat géant du Mékong, qui peut mesurer jusqu’à 3 m de long et peser jusqu’à 350 kg, et le pangasius géant, qui peut lui aussi atteindre une longueur de 3 m. Le premier se nourrit de plantes aquatiques, le second de cadavres de poules et de chiens.

Or, ces poissons géants sont aujourd’hui menacés par les projets de construction de barrages liés à des centrales hydroélectriques, qui les empêchent de migrer vers leurs zones de reproduction.

Actuellement, pas moins de onze nouveaux projets de construction de barrages sont en cours dans le bras principal du Mékong inférieur, parmi lesquels celui de la province de Sayabouly au Laos. Si cet ouvrage voit le jour, c’est toute la population de poissons géants du Mékong qui va disparaître. «Le WWF demande un moratoire sur les grands barrages du bassin du Mékong inférieur», explique Doris Calegari, responsable des projets Mékong au WWF Suisse. «Il est urgent d’analyser les impacts de la construction de ces barrages sur l’équilibre écologique du fleuve Mékong et de ses affluents.»

Afin de répondre à court terme à la demande en électricité, le WWF apporte son soutien à des projets de centrales hydrauliques durables sur les affluents du Mékong sur lesquels des barrages sont déjà aménagés.

La préservation du paysage fluvial étant essentielle pour l’agriculture et la pêche, le moratoire sur les grands barrages profiterait non seulement aux poissons géants du Mékong, mais aussi aux 320 millions de personnes qui vivent le long du fleuve en Chine, au Myanmar, au Laos, en Thaïlande, au Cambodge et au Vietnam. 

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Le Chat et la Souris

Posté par othoharmonie le 11 mai 2012

 

 

Un chat et une souris vivaient ensemble dans un grenier en toute amitié. La souris, raisonnable et économe, songeait à faire des réserves pour l’hiver bien qu’on fût encore en été. Un jour, elle trouva un bon morceau de lard, et dit au chat :
« Voilà des provisions pour la mauvaise saison ! Mais où pourrait-on cacher ce lard pour être sûr qu’on ne nous le vole ? Pas ici dans le grenier, car nous serions tentés de le manger avant l’hiver.
— On peut le mettre sous l’autel de l’église », proposa le chat.

Cat and mouseEt le lard fut caché là. Mais, le minou, très gourmand, ne cessait de penser au morceau de lard et décida de retourner à l’église pour en prendre un petit morceau. Pour ne pas éveiller les soupçons de la souris, il inventa une histoire.
« Ma cousine qui vit dans le grenier à blé vient d’avoir un chaton. Je suis son parrain et, demain, j’irai à l’église pour son baptême.
— Profites-en bien, lui répondit la souris. S’il reste des miettes, pense à m’en rapporter ! »
Le lendemain, le chat se rendit à l’église, sortit le morceau de lard de sa cachette et en mangea un morceau. Il s’installa ensuite au soleil pour une longue sieste. Le soir, il rentra au grenier.

« Regarde, dit la souris, j’ai tout rangé pendant que tu étais parti. Tu t’es bien amusé au baptême de ton filleul ?
— Oui, répondit le chat, mais je n’ai rien pu te rapporter.
— Tant pis, dit la souris un peu déçue. Comment s’appelle le chaton ?
— Il s’appelle…, il s’appelle…, hésita le chat, … “Le-Bord”.
— Drôle de nom », dit la souris.

Quelques jours plus tard, le chat dit à la souris :
« Ma cousine qui vit dans la cave vient d’avoir un chaton. Demain, je dois me rendre à son baptême.
— Profites-en bien, lui répondit la souris. S’il reste des miettes, pense à m’en rapporter ! »

Le chat retourna à l’église et cette fois mangea la moitié du morceau de lard. Il rentra le soir au grenier.

« Regarde, dit la souris, j’ai tout rangé pendant que tu étais parti. Tu t’es bien amusé au baptême de ton filleul ?
— Oui, répondit le chat, mais je n’ai rien pu te rapporter.
— Tant pis, dit la souris encore déçue. Comment s’appelle le chaton ?
— Il s’appelle “La-Moitié”, répondit le chat.
— Drôle de nom », dit la souris.

Le chat se sentait quand même coupable d’avoir mangé la moitié du morceau de lard, mais la tentation était trop forte. Quelques jours plus tard, il dit :
« Ma tante qui vit au moulin vient d’avoir un chaton. Je dois me rendre demain à son baptême.
— Profites-en bien, lui dit la souris. S’il reste des miettes, pense à m’en rapporter ! »
Le chat courut à l’église et mangea le reste du morceau de lard. Il rentra le soir au grenier.
« Regarde, dit la souris, j’ai tout rangé pendant que tu étais parti. Tu t’es bien amusé au baptême de ton filleul ?
— Oui, répondit le chat, mais je n’ai rien pu te rapporter.
— Tant pis, dit la souris, encore une fois déçue. Comment s’appelle le chaton ?
— “Tout-Entier”, répondit le chat.
— Drôle de nom », dit la souris.

Le Chat et la Souris dans CHAT le-chat-et-la-souris-en-tete-a-tete_15325_w460L’hiver arriva et la souris dit au chat : « Allons à l’église chercher le morceau de lard. » Le chat l’accompagna sans rien dire. Bien sûr, elle ne trouva pas le morceau de lard. Elle fondit en larmes : « On nous a volé notre lard ! »
Le chat, mal à l’aise regardait ailleurs. La souris comprit alors que le lard n’avait pas été volé, mais que c’était le chat qui l’avait mangé. « Ah, j’ai compris ! s’écria-t-elle. C’est toi qui as tout mangé ! Menteur, voleur, méchant, égoïste ! »
Elle l’accabla de reproches, tant et si bien qu’exaspéré, le chat se jeta sur elle et la mangea !

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Les ânes domestiques

Posté par othoharmonie le 10 décembre 2011

 

Les ânes domestiques dans ANE k2074563SANSON, dans la seconde moitié du XIXème siècle, regroupe les races d’ânes domestiques en ce que nous appellerions aujourd’hui deux  » races primaires  » (DEVIS, 1995). 


   - la race d’Afrique, peut-être originaire d’Egypte, qui s’est répandue dans le monde entier du fait de son aptitude au travail. Elle toise 1 m à 1,30 m, se présente, le plus souvent, sous robe gris souris à bande cruciale, mais d’autres couleurs existent (notamment le blanc). S’y rattachent, pour SANSON, la race égyptienne souvent blanchâtre, restée dans son pays d’origine, et la race commune, qui a subi  » toutes les dégradations possibles, sous l’influence de conditions d’existence moins bonnes « ,

   - la race d’Europe, qui est fondamentalement la race des zones méridionales de l’Europe. Elle toise au minimum 1,30 m et fait souvent beaucoup plus. La robe est habituellement brun foncé avec quelques zones blanchâtres. Les ânes d’Europe sont, principalement, exploités pour la production des mulets. La race fournit, en outre, des moteurs et des ânesses pour la prk5637191 dans ANEoduction de lait. SANSON ne range que trois races dans ce groupe : la race commune qui comprend tous les animaux ne faisant pas l’objet de soins particuliers et qui se sont, parfois, plus ou moins mélangés avec la race commune africaine ; la race de la Gascogne, de la Catalogne et de l’Italie ; la race Poitevine

Les ânes français appartiennent à cette dernière catégorie. Il existe, à ce jour, en France, six races d’ânes officiellement reconnues par l’administration des Haras Nationaux : l’âne du Poitou qui jusqu’en 1994 était la seule race reconnue, l’âne de Berry, l’âne gris de Provence, l’âne des Pyrénées, le Cotentin et le Normand. Il existe, cependant, d’autres races en cours de reconnaissance comme l’âne du Bourbonnais, l’âne du Perche et nombreux autres ânes communs. 

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Lion 7

Posté par othoharmonie le 4 décembre 2011

Par H. Demesse

Lion 7 dans LION pt37837Les Cafres des frontières de la colonie du cap de Bonne-Espérance, vulgairement nommés Kaal-Kaffers (Cafres chauves), ont, d’après Delegorgue, une singulière manière d’attaquer le Lion, qu’ils chassent. « L’un d’eux, dit-il, porteur d’un vaste bouclier de buffle épais et dur, auquel a été donnée une forme concave, s’approche le premier de l’animal, et lui lance une assagaye. Le Lion bondit vers son agresseur ; mais l’homme s’est laissé tomber à plat sur la terre, et son bouclier le recouvre, de même que les cônes marins (patelles) qui adhèrent aux rochers. L’animal essaye alors ses griffes et ses dents sur la partie supérieure du bouclier, qui les voit glisser sans effet produit. Il redouble ; mais bientôt, cerné par la bande d’hommes armés, son corps est tour à tour percé de vingt, de cent coups d’assagaye qu’il s’imagine recevoir de l’homme qu’il tient sous lui. »

Nous extrayons du Voyage en Abyssinie exécuté pendant les années 1839, 1840, 1841, 1842, 1843, par MM. Théophile Lefebvre, lieutenant de vaisseau, H. Petit et Quantin Dellon, docteurs-médecins, naturalistes du Muséum, et Vignaud, dessinateur, le passage suivant, relatif à la chasse au Lion et qui semble débarrassé des exagérations ordinairement entassées dans leurs récits par des chasseurs moins sérieux.

« Lorsque le Lion est attaqué, il a pour habitude constante de s’élancer d’abord sur celui qui l’a touché le premier, soit avec le fusil, soit avec la lance.

 » Aussi considère-t-on comme l’ayant tué le chasseur qui l’a le premier tiré, quoique plusieurs autres l’aient ensuite abattu, parce que le premier il a eu le courage de s’exposer à sa fureur. Après avoir déchiré le premier assaillant, il passe au second, et ainsi de suite, avec une espèce d’instinct et de mémoire très remarquable. Si l’un des chasseurs, par ses gestes, sa contenance, son visage, laisse apercevoir la moindre frayeur, sa mort est sûre, car le Lion le reconnaît et s’élance aussitôt sur lui.»


Il s’avance vers les combattants en remuant la tête et la queue et en ouvrant la gueule d’une manière effroyable. Il ne fait qu’un bond de trente à trente-cinq pieds, puis se dresse à portée, et généralement brise, en se laissant tomber de son propre poids, l’épine dorsale de celui qu’il a choisi pour victime, en même temps qu’il lui déchire le corps avec ses griffes et lui broie la tête dans sa gueule.

lions dans LION Il est surtout terrible quand, étant tombé, il semble presque mort. Généralement son agonie coûte la vie à un homme ; car quoique sans mouvement apparent depuis assez longtemps, si l’on ne prend pas de grandes précautions pour l’approcher, il recueille tout ce qui lui reste de force pour achever ceux qui sont tombés près de lui ou celui qui vient lui porter un dernier coup.

Une question a souvent été posée : Le Lion attaque-t-il l’homme ? Et résolue négativement.

Ben-Amar affirme que jamais, sinon dans le cas de légitime défense, le Lion n’attaque l’homme. (A SUIVRE…) 
HENRI DEMESSE. 



Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (30.I.2009) Texte relu par : A. Guézou
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Mél : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] 100346.471@compuserve.com

http://www.bmlisieux.com/ 



Diffusion libre et gratuite (freeware) 



Texte établi sur un exemplaire (BmLx : nc) de l’ouvrage Les Animaux chez eux illustré par Auguste Lançon (1836-1887) paru chez L. Baschet à Paris en 1882. 

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Rêver de Lion

Posté par othoharmonie le 3 décembre 2011

Rêver de Lion dans LION pt4464Le symbolisme du lion est lié au soleil et à la royauté. Il est très positif en rêve. Le lien symbolise aussi la force, l’énergie canalisée et maîtrisée, la maturité, le pouvoir masculin, le cœur et l’homme réalisé. La force du lion n’a pas besoin de démonstration ; elle est. 

 

Chacun la ressent et la respecte. Curieusement, on peut envisager cette énergie comme étant de nature féminine, intérieure, et sa manifestation de nature masculine. C’est une harmonie, un équilibre entre ces deux polarités qui est évoqué ici. Dans la plupart des rêves, le lion est loin de nous. Nous le voyons passer ou nous regarder. Mais cette vision n’est jamais ressentie avec terreur à l’inverse du tigre. C’est une crainte empreinte de respect ; nous pressentons en nous cette force et cette richesse intérieure. Mais il nous faut encore de la prudence et ne rien vouloir hâter sous peine de nous trouver confronté à quelque chose d’incontrôlable. 

 

Dans certains grands rêves, nous pouvons approcher le lion, le caresser ou même l’étreindre. Dans ce cas, nous avons trouvé en nous suffisamment de confiance pour approcher cette harmonie et cette force. Nous sommes en mesure de nous épanouir réellement, d’agir et d’apporter aux autres. 

 

Il est très rare que le lion soit perçu négativement en rêve. Un lion agressif et effrayant peut représenter un homme qui abuse de son pouvoir, qui perd soudain le sens de ses valeurs. S’ils sont plusieurs, il peut s’agir ici d’un mauvais jugement relatif à la force physique et au pouvoir masculin, une mauvaise interprétation relative à un conditionnement anti-masculin. 

En tant que félin (chat), le lion apporte parfois une connotation sexuelle au rêve, mais étant de nature solaire, c’est souvent l’image du père qui est symbolisée par le lion. 

 

Positif : Principe masculin de force t de pouvoir, autorité, père, personnalité riche, réalisation, cœur. 

 

Négatif : surestimation de soi, mauvais jugement. 

 

Texte issu du site de Tristan-Frédéric Moir : http://tristan.moir.free.fr/Nouveausite/index.htmlPsychanalyste – sychothérapeute – Onirologue – Analyse et interprétation de rêves


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lion dans LION

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Le Chat 6

Posté par othoharmonie le 20 novembre 2011

Par Théodore de Banville 

 

Le Chat 6 dans CHAT pt50166Le divin Théophile Gautier, qui en un livre impérissable nous a raconté l’histoire de ses Chats et de ses Chattes blanches et noires, avait une Chatte qui mangeait à table, et à qui l’on mettait son couvert. Ses Chats, très instruits comme lui, comprenaient le langage humain, et si l’on disait devant eux de mauvais vers, frémissaient comme un fer rouge plongé dans l’eau vive.

 

C’étaient eux qui faisaient attendre les visiteurs, leur montraient les sièges de damas pourpre, et les invitaient à regarder les tableaux pour prendre patience. Ne sachant pas aimer à demi, et respectant religieusement la liberté, Gautier leur livrait ses salons, son jardin, toute sa maison, et jusqu’à cette belle pièce meublée en chêne artistement sculpté, qui lui servait à la fois de chambre à coucher et de cabinet de travail. Mais Baudelaire, après les avoir chantés dans le sonnet sublime où il dit que l’Erèbe les eût pris pour ses coursiers si leur fierté pouvait être assouplie à un joug, Baudelaire les loge plus magnifiquement encore que ne le fait son ami, comme on peut le voir dans son LIIe poème, intitulé : Le Chat.

 

Dans ma cervelle se promène,
Ainsi qu’en son appartement,
Un beau Chat, fort, doux et charmant.
Quant il miaule, on l’entend à peine,
 
Tant son timbre est tendre et discret ;
Mais, que sa voix s’apaise ou gronde,
Elle est toujours nette et profonde.
C’est là son charme et son secret.
 
Cette voix qui perle et qui filtre
Dans mon fond le plus ténébreux,
Me remplit comme un vers nombreux
Et me réjouit comme un philtre. 

 

Loger dans la cervelle du poète de Spleen et idéal, certes ce n’est pas un honneur à dédaigner, et je me figure que le Chat devait avoir là une bien belle chambre, discrète, profonde, avec de moelleux divans, des ors brillants dans l’obscurité et de grandes fleurs étranges ; plus d’une femme sans doute y passa et voulut y demeurer ; mais elle était accaparée pour jamais par ces deux êtres familiers et divins : la Poésie et le chat, qui sont inséparables.

 

chatonlibre1 dans CHATEt le doux être pensif et mystérieux habite aussi dans la plus secrète solitude des cœurs féminins, jeunes et vieux. Dans l’École des Femmes de Molière, lorsqu’Arnolphe revient dans sa maison, s’informe de ce qui a pu se passer en son absence et demande anxieusement : « Quelle nouvelle ? » Agnès, la naïveté, l’innocence, l’âme en fleur, encore blanche comme un lys, ne trouve que ceci à lui répondre : « Le petit Chat est mort. » De tous les évènements qui se sont succédés autour d’elle, même lorsque le rusé Amour commence à tendre autour d’elle son filet aux invisibles mailles, elle n’a retenu que cette tragédie : la mort du petit Chat, auprès de laquelle tout le reste n’est rien. Et connaissez-vous un plus beau cri envolé que celui-ci : « C’est la mère Michel qui a perdu son Chat ! » Les autres vers de la chanson peuvent être absurdes, ils le sont et cela ne fait rien ; en ce premier vers sinistre et grandiose, le poète a tout dit, et il a montré la mère Michel désespérée, tordant ses bras, privée de celui qui dans sa vie absurde représentait la grâce, la caresse, la grandeur épique, l’idéal sans lequel ne peut vivre aucun être humain. Tout à l’heure elle était la compagne de la Rêverie, du Rythme visible, de la Pensée agile et mystique ; elle n’est plus à présent qu’une ruine en carton couleur d’amadou, cuisant sur un bleuissant feu de braise un miroton arrosé de ses larmes ridicules.

 

Le Chat peut être représenté dans son élégante réalité par un Oudry, ou de nos jours par un Lambert ; mais il partage avec l’homme seul le privilège d’affecter une forme qui peut être miraculeusement simplifiée et idéalisée par l’art, comme l’ont montré les antiques égyptiens et les ingénieux peintres japonais. Le Rendez-vous de Chats d’Edouard Manet, donné par Champfleury dans son livre, est un chef-d’œuvre qui fait rêver. Sur un toit éclairé par la lune, le Chat blanc aux oreilles dressées dessiné d’un trait initial, et le Chat noir rassemblé, attentif, aux moustaches hérissées, dont la queue relevée en S dessine dans l’air comme un audacieux paraphe, s’observent l’un l’autre, enveloppés dans la vaste solitude des cieux. A ce moment où dort l’homme fatigué et stupide, l’extase est à eux et l’espace infini ; ils ne peuvent plus être attristés par les innombrables lieux-communs que débite effrontément le roi de la création, ni par les pianos des amateurs pour lesquels ils éprouvent une horreur sacrée, puisqu’ils adorent la musique !

 

La couleur du poil, qui chez le Chat sauvage est toujours la même, varie à l’infini et offre toute sorte de nuances diverses chez le Chat domestique ; cela tient à ce que, comme nous, par l’éducation il devient coloriste et se fait alors l’artisan de sa propre beauté. Une autre différence plus grave, c’est que le Chat sauvage, ainsi que l’a observé Buffon, a les intestins d’un tiers moins larges que ceux du Chat civilisé ; cette simple remarque ne contient-elle pas en germe toute la Comédie de la Vie, et ne fait-elle pas deviner tout ce qu’il faut d’audace, d’obstination, de ruse à l’habitant des villes pour remplir ces terribles intestins qui lui ont été accordés avec une générosité si prodigue, sans les titres de rente qu’ils eussent rendus nécessaires ?  (FIN) .

 

 

THÉODORE DE BANVILLE.

 



Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (30.I.2009)
Texte relu par : A. Guézou
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Mél : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] 100346.471@compuserve.com

http://www.bmlisieux.com/ 



Diffusion libre et gratuite (freeware) 



Texte établi sur un exemplaire (BmLx : nc) de l’ouvrage Les Animaux chez eux illustré par Auguste Lançon (1836-1887) paru chez L. Baschet à Paris en 1882. 



 

gifs coeur

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Les Chiens et les chats

Posté par othoharmonie le 5 octobre 2011

Les Chiens et les chats dans CHIEN k3021385Ils servent à aider les humains, leurs tuteurs, en leur donnant de l’énergie. Ils sont capables de joindre leur champ d’énergie à celui des humains et peuvent incarner des fragments de la personnalité de ceux-ci. C’est pourquoi certains d’entre eux peuvent souvent acquérir des caractères physiques de leurs « maîtres », bien que cela se produise plus souvent chez les chiens. 

 

 Le chien exprime une extrême loyauté et l’amour inconditionnel. Une dévotion qui est reçue énergétiquement par l’humain, et qui peut apporter de l’aide de nombreuses manières. Les chiens sont à la fois des compagnons et des protecteurs.  

Le champ de conscience du chat est beaucoup plus dans l’éthérique (antimatière). C’est pourquoi beaucoup de sociétés du passé adoraient des Félins comme le Jaguar, le Lion, le Tigre et le Puma.  

Ces êtres sont extrêmement conscients des formes-pensée des domaines éthériques et offrent une force et une protection furtives. Le chat domestique est capable de protéger remarquablement son maître des formes-pensée et des énergies négatives. Certaines races de chiens ont aussi cette aptitude, mais elle est plus ancrée chez les Félins.  

Le ronronnement du chat est très bénéfique pour la guérison, la restauration et la protection de l’aura humaine. L’aspect mystique des chats est reconnu depuis longtemps, de nombreuses anciennes sociétés utilisaient des « Chats du Temple », et ils étaient aussi les compagnons et les alliés du chamane. La famille des Loups et d’autres canidés ont aussi cette qualité. Les chiens et les chats ont la capacité de sentir et de voir dans une bien plus grande dimensionnalité que l’œil humain.  

Message de Métatron.  

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Chien Chat

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Le chien et l’homme

Posté par othoharmonie le 5 octobre 2011

Le chien et l'homme dans CHIEN k4293717Il est couramment admis qu’un animal en incitant son propriétaire à sortir, en créant des points communs, pendant les temps morts, peut favoriser les relations sociales. Or, un animal n’incite pas obligatoirement son propriétaire à sortir et à faire plus d’exercice, et qui plus est, les gens ne sont pas forcément intéressés par ce genre de relation sociale. Selon une enquête FACCO-SOFFRES (1998), 22 % des gens, par exemple, achètent un chien pour se protéger des autres. Raison de plus, le chat est plus populaire que le chien et celui-ci ne sort presque jamais de ses appartements. Enfin, comme le dit le sociologue français Jean Yonnet, «  la présence d’un animal dans la rue peut tout autant faire obstacle à une rencontre fortuite que la favoriser ». Dans les faits, le meneur de chien doit souvent se tenir loin des autres à cause de la peur qu’il suscite (présence d’enfants, d’autres chiens incompatibles, peur des allergies, peur des chiens)

PH073_043 dans CHIENCette raison est la principale cause de consommation. Les animaux étant généralement perçus comme des modulateurs de bonne conduite, les parents achètent des animaux à leurs enfants non seulement pour les mettre en situation de responsabilité, mais aussi en pensant que le contact avec un animal les aidera à devenir de meilleures personnes, plus tolérantes, compatissantes et généreuses; il est également admis qu’ils apprendront à mieux aimer et à mieux respecter les autres espèces et la nature.

Or, si la responsabilité d’un animal peut en théorie inciter certains enfants à être plus disciplinés et à mieux organiser leur temps en fonction des besoins de leur animal, l’histoire ne dit pas si en pratique ce ne sont pas les parents, notamment la maman, qui finissent éventuellement par assumer cette tâche à la place de l’enfant. Certains enfants sont fortement attirés par les animaux, mais aussi par une foule d’autres choses. L’intérêt pour un animal a des fortes chances de s’estomper avec le temps au fur et à mesure que l’enfant grandit et multiplie ses activités. Nombre d’enfants ont par ailleurs peur des animaux. On trouve de tout et son contraire à ce chapitre. Ce sont surtout l’exemple des parents et des figures d’autorités, les règles de discipline apprises au cours de l’éducation qui vont former le caractère des enfants plutôt que le contact avec un animal. En d’autres mots, si un enfant est bien élevé il sera foncièrement responsable aussi bien envers les animaux qu’envers autrui.

Les enfants élevés avec des animaux ne sont pas forcément meilleurs que les autres moralement et spirituellement. Au moins une étude a conclu le contraire.

Amour chien

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Le peuple des Chats nous parle 1

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2011

Bonjour ! Nous sommes le peuple des Chats ! 

Nous sommes le miroir de la divinité dans vos vies… 

GIFS ( CHAT )Nous sommes les chats, les ponts entre les énergies célestes et terrestres, à l’aise dans nos corps et capables de voyager dans les autres dimensions sans difficultés ! Jadis, nous étions craints car sans le savoir consciemment les humains captaient cette facilité, ce pouvoir inhérent aux félins. 

Les humains ont peur de l’inconnu, de ce qui n’est pas tangible ; ils sont effrayés par leurs propres capacités psychiques ! Nous sommes des êtres psychiques, des maîtres en Feng shui et en énergies de toutes sortes ! Nous sommes le reflet de votre divinité et cela vous rend parfois mal à l’aise. Les humains n’aiment pas penser qu’ils sont divins, qu’ils sont pure énergie d’Amour et de créativité incarnée dans des corps car, si c’était vrai, se disent-ils souvent, cela les obligerait à prendre responsabilité au lieu de la rejeter sur un « Dieu extérieur »! Le problème se situe au niveau de la prise de responsabilité. Les humains pensent que responsabilité = blâme… Ce n’est pas le cas. 

La responsabilité est la capacité d’accepter ce que l’on crée, sans notion de bien ou de mal. Pour se faire, vous avez besoin de détachement, vous devez êtres capables d’observer avec une certaine « froideur » ce qui vous entoure. Ce qui vous entoure n’est rien d’autre qu’un miroir de ce que vous créez dans votre esprit. Et c’est ici que nous pouvons vous êtres utiles car nous sommes le peuple des Chats, maître du détachement ! 

C’est étrange, les humains nous reprochent souvent notre froideur, notre indépendance… Vous auriez tout à gagner en devenant vous-même plus auto suffisant, plus détachés ! Nous du peuple des chats aimons sans émotivité et sans jugement. Nous observons le monde des émotions humaines et percevons que les humains sont très accrochés à leurs émotions… Cela ne vous sert pas toujours bien. 

Bien souvent vous n’avez jamais goûté à l’espace de paix qui existe dans votre cœur ; cet espace existe vraiment et il vous permet d’expérimenter une forme d’harmonie au-delà des constantes contradictions inhérentes à la dualité. 

La voie du cœur, la voie de l’harmonie est une voie que nous, les chats, empruntons quotidiennement pour vivre nos vies. Pour toucher à l’observateur intérieur qui vous habite, vous devez accepter de faire le voyage au-delà de l’apparente dualité qui donne au monde sa forme. Nous, du peuple des Chats, vivons dans l’espace au-delà de la dualité, nous sommes des observateurs. La grâce caractéristique à notre espèce est la résultante de cet état. Nous du peuple des Chats sommes fiers d’être qui nous sommes et cela n’a rien à voir avec l’arrogance ou l’ego… 

C’est notre cadeau à nous, les chats. Nous sommes ici pour vous dire : L’énergie divine que vous recherchez est là, à l’intérieure de vous et elle se cache derrière l’apparente dualité de votre existence. Chaud/froid, nuit/jour, tristesse/joie, plein/vide… Tout ceci n’est qu’un jeu que vous devez apprendre à jouer car l’un ne peut exister sans l’autre en 3e dimension. Jouer au jeu de la dualité mais ne vous faites pas prendre par l’une des deux polarités. 

Restez au centre, soyez au-dessus de ce que vous appelez la réalité car la réalité n’est qu’une illusion. La preuve est que la réalité change en fonction de l’être à qui vous vous adressez. Nous, les chats, avons maîtrisé cette illusion. Observez-nous et vous verrez ce qui se cache derrière notre apparente froideur… 

Nous sommes fondamentalement bien, ancrés dans nos corps gracieux et connectés à notre nourriture divine. Cela nous permet d’êtres ce que vous appelez – parfois avec mépris – indépendant et cette indépendance constitue un état d’esprit qui nous libère de l’émotivité et des pièges qui l’accompagnent. Nous vous souhaitons cette libération ! C’est d’ailleurs pour cela que nous vous accompagnons dans votre quotidien. Le détachement émotif est l’une de nos contributions à votre équilibre et cette contribution a pour but de vous aider dans votre retour à la Source… (à suivre)

 

Le peuple des Chats nous parle 1 dans CHAT 17380477

Caroline Leroux est la pionnière de la Communication Animale au Québec ! visitez son site : http://www.communication-animal.net/ 

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Le peuple des Chats nous parle 2

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2011

 

GIFS ( CHAT )Nous, du peuple des Chats, vivons ce que vous appelez la vie et la mort de façon très différente. Nous marchons sur terre en ayant connaissance de ce qui se passe après la mort ; nous ne sommes jamais coupés de l’après vie, ce qu’on pourrait appeler les autres réalités, celles que vous ne voyez pas avec vos yeux physiques. Pour nous, ce sont simplement d’autres lieux, d’autres espaces/temps que nous côtoyions parallèlement. Souvent la nuit, nous aimons accompagner vos corps de lumière afin de jouer avec vous dans vos rêves car c’est à ce moment que vous entrez en contact avec les autres réalités. 

Nous sommes aussi les gardiens de votre âme lorsque vous voyager dans votre sommeil ou lorsque vous méditez ! Les Égyptiens savaient ceci et c’est pour cette raison qu’ils traitaient les chats avec tant de respect. 

Comme vous l’avez sûrement remarqué, les chats sont des êtres qui ne vivent pas leurs émotions comme les humains. Oh oui, nous ressentons des émotions mais notre processus émotionnel est différents, plus rapide pourrions-nous dire… 

Nous aimons par contre observer comment les humains vivent leur processus émotionnel car cela nous fascinent et nous apprenons beaucoup à votre contact. Une chose sur laquelle tous les félins s’entendent c’est que le potentiel énergétique émotionnel des humains est de loin supérieur à toutes autres espèces. 

L’énergie pure, la puissance contenue dans vos émotions est tout simplement phénoménale. Et cette énergie est PURE CRÉATION. À ce titre, chers humains, vous êtes uniques dans tout l’univers ! C’est pourquoi, à l’origine, votre tâche a toujours été d’être les gardiens de la terre. Le problème pour vous est que vous utilisez votre énergie émotionnelle de façon inconsciente. Vos résultats concrets sont donc, tantôt porteur de vie, tantôt destructeurs. 

En plus, vous vous croyez naïvement victimes du hasard et de la cruauté de la vie… Nous croyons que, dans la majorité des cas, les humains ne réalisent pas toute l’énergie ‘émotive’ qu’ils perdent parce qu’ils ne sont pas conscients de ce potentiel et parce qu’ils n’en ont pas la maîtrise. 

Chaque émotion contient beaucoup d’énergie et chaque émotion est un univers de possibilités. Notre suggestion aux humains est la suivante : observez l’énergie qui habite vos émotions et choisissez de redistribuer cette énergie autrement, autant à l’intérieur de vous qu’à l’extérieur. Vous pouvez choisir de la diriger vers votre corps physique ou dans un domaine de vie ou vous désirez effectuer des changements. 

Il serait sage pour vous d’apprendre à contenir cette énergie et à l’utiliser autrement, pour votre bénéfice et le bénéfice de tous les êtres qui peuplent cette terre ! Il serait sage pour vous d’utiliser votre pensée afin de rediriger cette puissante énergie émotionnelle de façon plus consciente et satisfaisante. 

Ceci est un conseil que nous vous donnons pour ‘sortir’ de vos patterns émotionnels et habitudes de vie destructrices. Nous, du peuple des chats, sommes naturellement plus « contenus » et nous réutilisons régulièrement notre énergie émotionnelle pour notre plus grand bien. C’est ce qui fait de nous des êtres équilibrés, souples et puissants. 

Notre maîtrise émotionnelle se cache derrière ce que vous appelez notre détachement. 

Pour utiliser votre énergie émotionnelle autrement, nous vous suggérons de respirer, de vous centrer régulièrement ou de méditer dans votre journée afin d’adopter la position de « celui/celle qui observe ». 

De ce point de vue, vous serrez en mesure de voir quelles sont les croyances qui gouvernent vos émotions et vous pourrez ainsi faire de nouveaux choix. Vos croyances sont directement responsables de votre réactivité et de votre hyperémotivité. En les transformant, il vous sera plus facile d’économiser et de rediriger votre énergie émotionnelle. Ne trouvez-vous pas intéressant que votre monde soit constamment aux prises avec des « crises d’énergie » qui se traduisent bien souvent en manque… (à suivre)

Le peuple des Chats nous parle 2 dans CHAT 7c213792

Caroline Leroux est la pionnière de la Communication Animale au Québec ! visitez son site : http://www.communication-animal.net/ 

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Le chat artiste

Posté par othoharmonie le 23 septembre 2011

Article détaillé : Chat dans la musique

GIFS CHATUne des premières occurrences du chat en musique classique occidentale est d’Adriano Banchieri dans son Contrapunto bestiale ou Festin de Jeudi-Gras (1608). Par la suite, le félin a inspiré de nombreux compositeurs tels que Carlo Farina avec Capriccio stravagante, Il gatto en 1627 ou encore Hans Werner Henze, La Chatte anglaise.

Des opéras sont composés de miaulements, notamment L’Enfant et les Sortilèges selon un livret de Colette. Enfin, les chats furent les sujets principaux de la comédie musicale à succès Cats.

Dans la chanson populaire (La mère Michel a perdu son chat) comme dans le rock (Le chat, de Téléphone), le chat est mis en scène ou porté aux nues : la chanson Delilah dans l’album Innuendo de Queen est par exemple un hommage au chat de Freddy Mercury.

Georges Brassens était un amoureux des chats, il en possédait neuf lorsqu’il vivait Impasse Florimont. Il leur dédia plusieurs vers dont ceux-ci dans sa chanson « Le Testament » : « Qu’il boive mon vin, qu’il aime ma femme, qu’il fume ma pipe et mon tabac / Mais que jamais, mort de mon âme, jamais il ne fouette mes chats / Quoique je n’ai pas un atome, une once de méchanceté / S’il fouette mes chats, y’a un fantôme qui viendra le persécuter. »

Le chat artiste

GIFS CHATL’ouvrage le plus célèbre sur le sujet : Le Mystère des chats peintres (1995) (Why cats paint), de Burton Silver et Heather Buch, a connu une renommée internationale. Au départ conçu comme une vaste parodie critique de l’art contemporain (on y voit des photos de canapés éventrés et de souris mortes exhibées comme créations plastiques…), ce livre trop bien conçu est devenu référence en ce domaine. L’art félin est devenu un thème sérieux. Burton Silver est parodiste, caricaturiste et critique d’art ; Heather Buch, peintre et photographe. Why cats paint est le pendant de Why paint cats (Pourquoi peindre les chats), suivi quelques années plus tard par Danse avec les chats (Dancing with cats) qui connut aussi un immense succès. Selon les éditeurs (quatrième de couverture) : « De plus en plus de personnes, dans le monde entier, se laissent séduire par cette extraordinaire méthode de canalisation de l’énergie féline… »

Le chat photographe

Le chat se voit doté d’une caméra ou d’un appareil photo numérique, le plus souvent autour du cou. Le déclenchement de l’appareil est programmé, soit à distance, soit selon un rythme donné (par exemple : toutes les 15 secondes).

 

Source wikipédia 

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Quelques Races de chats

Posté par othoharmonie le 23 septembre 2011

Le Siamois est une race de chat originaire de Thaïlande.

 

 

Quelques Races de chats dans CHAT chat-qui-dortLes premiers Siamois sont arrivés en Grande-Bretagne au milieu du XIXe siècle. Leur succès est tel qu’ils arrivent vite aux États-Unis. A cette époque, seuls les seal point étaient reconnus mais petit à petit s’est ajoutée une très large palette de couleurs. La race a connu une grande évolution dans les années 1970 quand les éleveurs ont accentué ses caractéristiques physiques. Les Américains ont recherché un corps plus élégant et une tête plus longue. Les Anglais, eux, préférèrent travailler le positionnement des oreilles, plus basses et plus grandes, et la forme orientale des yeux. Aujourd’hui, les meilleurs Siamois combinent les qualités des chats américains et des chats anglais.

Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Siamois_(chat) 

 

 

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 Le chartreux, aussi appelé chat des Chartreux, est une race de chat originaire de France. Ce chat est caractérisé par des yeux certosino2 dans CHATde couleur cuivre ou orangé et un pelage court et fourni entièrement bleu. Sa tête aux joues rebondies lui confère un visage « souriant ». Le développement du chartreux est lent : plus d’une année lui est nécessaire pour atteindre la maturité.

 

Il serait originaire de Turquie et d’Iran et aurait été ramené en France au temps des croisades. Dans les années 1930, les sœurs Léger développent et améliorent la race essentiellement grâce à des sujets de Belle-Île-en-Mer. La race est reconnue en 1939. Le chartreux est au bord de l’extinction après la Seconde Guerre mondiale et des mariages malheureux avec le british shorthair, mais l’élaboration de critères sélectifs très précis dans les années 1980 a permis la reconstitution de la race initiale.

Très connu en France, le chartreux est décrit très tôt dans un poème de Joachim du Bellay. Par la suite, de nombreuses personnalités posséderont des chartreux, au rang desquelles Colette, qui lui dédia des écrits, ou encore Charles de Gaulle.

Voir ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chartreux_(chat)

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Le persan est une race de chat à poil long originaire d’Iran. Ce chat de taille moyenne à grande est caractérisé par sa silhouette chat2toute en rondeur et son visage au museau très court. Reconnue depuis la fin du XIXe siècle, la race est d’abord modifiée par les Anglais, puis essentiellement par les États-Unis après la Seconde Guerre mondiale.

La sélection menée par les éleveurs a permis le développement d’une grande variété de robes, mais aussi d’une forme de visage très écrasée et controversée. De nombreuses races sont également issues ou améliorées par le persan, notamment l’exotic shorthair. L’élevage du chat persan se caractérise par un entretien régulier de sa fourrure, de ses yeux et de ses oreilles. Le persan peut également être atteint par une maladie héréditaire, la polykystose rénale type dominant (PKD).

Le caractère placide et casanier du persan lui confère une propension à la vie en appartement. Très populaire, cette race se retrouve dans toutes les expositions félines ; c’est également le chat de race le plus vendu dans le monde. Le persan fait de nombreuses apparitions dans les livres et le cinéma.

Voir ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Persan_(chat) 

GIFS CHAT

 

Par exemple il y a plus de 60 races reconnues en France par le LOOF:

Abyssin, American bobtail, American curl, American shorthair, American wirehair, Angora turc, Asian, Balinais, Bengal, Bleu russe, Bobtail Japonais, Bombay, British Longhair, British Shorthair, Burmese, Californian rex, Californian Spangled, Ceylan, Chartreux, Chausie, Cornish rex, Cymric, Devon Rex, Donskoy, Européen, Exotic Shorthair, German Rex, Havana Brown, Highland Fold, Korat, Kurilian bobtail, LaPerm, Maine Coon, Mandarin, Manx, Mau Égyptien, Munchkin, Nebelung, Norvégien, Ocicat, Ojos Azules, Oriental, Persan, Peterbald, Pixie-bob, Ragdoll, Sacré de Birmanie, Savannah, Serengeti, Scottish Fold, Selkirk Rex, Siamois, Sibérien, Singapura, Snowshoe, Sokoké, Somali, Sphynx, Thaï, Tiffany, Tonkinois, Turc de Van, York Chocolat Source wikipédia

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