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Hamster de Chine

Posté par othoharmonie le 8 juillet 2013

Hamster de Chine dans HAMSTER - COBAYE chineLe Hamster de Chine est une espèce de Hamsters qui est originaire des déserts du nord de la Chine et de la Mongolie. Le statut d’espèce du hamster de Chine est très discuté. Pour de nombreux auteurs, les études génétiques ne permettent pas de prouver qu’il ne s’agit pas que d’une sous-espèce de Cricetulus barabensis.

Le Hamster de Chine est aussi appelé Hamster nain de Chine ou Hamster rayé.

Les proportions du corps du hamster chinois, comparé à celles des autres hamsters domestiques, apparaissent longues et minces et ils ont, pour des hamsters, une queue relativement longue. Les mâles ont un scrotum relativement gros et c’était eux qui étaient, autre fois, gardés pour les recherches scientifiques.

Les hamsters chinois ne sont pas associés aux hamsters nains. Le terme « nain » est souvent utilisé pour faire appelle aux hamsters de type Phodopus.

La couleur sauvage est brun-gris avec une raie noire sur le dos et un ventre blanchâtre. Cette coloration, combiné à leur minceur et à leur longue queue les fait davantage ressembler à des souris, mais en fait, ils font partie du groupe des hamsters. Issue de la couleur sauvage, on retrouve une mutation tachetée, qui montre diverses taches blanches sur le dos du hamster.

Caractère en Captivité

Ils ont un tempérament doux et se maintiennent facilement en main; un de leurs traits attachants est leur habitude à s’accrocher à un doigt de notre main avec leurs quatre pattes. Les hamsters chinois peuvent être nerveux lorsqu’ils ne sont pas apprivoisés, mais ils sont calmes et doux de nature.

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Domestication ancienne du chat

Posté par othoharmonie le 18 juin 2013

Il existe un doute quant à la domesticité du chat sur ce qui l’a conduit à devenir aujourd’hui l’un des compagnons favoris de l’homme, comptant ainsi au rang du petit nombre d’animaux qui ont le privilège de vivre à l’intérieur des maisons.

Le mystère qui entoure le chat vient autant des superstitions et mythes sur les félins que de la personnalité indépendante de cet animal parfois difficile à comprendre…

Domestication ancienne du chat dans CHAT chat1

Domestication ancienne

Le chat, contrairement aux autres animaux domestiques, a choisi de lui-même de rester aux côtés des humains. Il n’a pas été domestiqué de manière sélective.

Des spécialistes estiment que les premiers chats ont été probablement attirés vers les villages et les camps d’humains depuis leurs forêts natales, en raison du nombre de rongeurs et autres petits animaux de proie qui étaient attirés par les habitations humaines.

Ces chats, encore sauvages, seraient progressivement devenus plus « calmes et détendus » dans l’environnement humain. Les chatons nés dans les villages auraient été habitués dès leur naissance au contact humain ou, tout au moins, à la présence humaine. Une fois que les hommes comprirent la formidable aptitude du chat à maîtriser la prolifération des rongeurs, leur avenir était tracé : ils étaient là pour rester…

Différentes indications archéologiques montrent que les relations humain-chat ont été continues depuis des milliers d’années. Sur les sites de sépultures isolées, dans les îles de la Méditerranée, on a ainsi trouvé des squelettes de chats, souris et humains, tous retrouvés dans le même lieu !

Si les souris ont pu atteindre l’île en se cachant dans les paquets de nourriture et d’autres fournitures, la seule manière qui rend plausible la présence de chats sur ces mêmes îles est qu’ils aient été amenés sur l’île par les marins et les colons. Il est probable que ces îles éloignées eussent été littéralement envahies de rongeurs sans la présence de ces chats importés.

La première culture à domestiquer et à transformer les chats en compagnon d’intérieur a été la civilisation égyptienne. Ce processus commença il y a près de 4000 ans. Les fermiers et commerçants égyptiens nourrirent alors les chats pour les inciter à rester à proximité, contrôlant ainsi par ce biais la population de rongeurs dans les surfaces de stockage de nourriture.

À partir de ce timide début de domestication, le chat atteignit bientôt un pic d’importance dans la culture des Égyptiens.

On les adorait alors  en tant qu’incarnation terrestre des dieux et déesses de la chasse et de la fertilité. Les chats étaient libres de circuler parmi les habitations et un site de sépulture sacré leur était même consacré, le Temple à Bubastis, où les chats étaient momifiés et conservés selon la coutume de ces temps anciens. La mort d’un chat dans une maison mettait toute la  famille en deuil.

Des lois interdisant la mise à mort des chats sous peine de mort sont restées en vigueur pendant plusieurs centaines d’années dans les villes égyptiennes. Les chats africains étaient également domestiqués et traités avec révérence et respect de par leur valeur symbolique.

Les chats étaient également utilisés comme monnaie d’échange entre différentes cultures. À l’origine ils étaient les animaux de compagnie et compagnons des seuls commerçants les plus riches.

En raison de la grande capacité de reproduction des chats, cette valeur d’animal symbole de richesse n’a pas perduré puisque le nombre de chats a rapidement augmenté dans de nombreux ports et villes de l’hinterland jusqu’à ce qu’ils deviennent une nuisance pour la population humaine.

Aujourd’hui encore, plusieurs villes dans du monde ont toujours des problèmes avec l’énorme population de chats sauvages qui s’y sont installés.

L’élevage sélectif de chats pour produire des races différentes et reconnaissables devint fréquent à l’époque moderne. Cependant, la grande majorité des chats domestiques de la terre ne sont pas de race pure, seuls 5 % de la population domestique totale appartient à une race reconnue. Les autres chats sauvages ou domestiques sont généralement classés en deux catégories, les chats à poils courts domestiques et les chats à longs poils domestiques.

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5 comportements de Chats

Posté par othoharmonie le 1 juin 2013

 5 comportements de Chats  dans CHAT chat

Avouons-le, il est extrêmement difficile de décrypter les attitudes d’un chat. Pourquoi court-il comme un dératé à l’autre bout de l’appartement ? Que signifie ce mouvement de queue si brusque ? La Fondation 30 millions d’Amis propose de nous éclairer sur ces comportements.

 Il ne cesse de remuer sa queue !« Contrairement au chien, quand un chat remue la queue rapidement, c’est généralement mauvais signe », explique la Fondation 30 millions d’Amis. « Cela signifie qu’il est passablement agacé, voire profondément contrarié. Mieux vaut dans ce cas le laisser tranquille ». Sa queue bouge lentement de la gauche vers la droite ? Il veut tout simplement vous faire comprendre qu’il a faim !

C’est quoi cette toux ? Vous avez sûrement déjà observé votre chat en train de tousser. « En faisant sa toilette, il ingurgite de nombreux poils. Une partie sera expulsée naturellement, tandis que l’autre s’agglomère à l’arrière de la gorge, dans l’estomac ou à l’entrée du petit intestin », indique la Fondation. Ces petites boules de poils appelées trichobézoards vont provoquer des toux. Sans conséquence, ces dernières devront toutefois vous amener à consulter un vétérinaire si elles deviennent trop fréquentes.

 Ses miaulements sont rauques. Le chat dispose en effet de toute une palette de sons pour communiquer. Le miaulement en est l’un des principaux. En fonction de la sonorité, le chat adresse une multitude de messages. Lorsque ces petits cris deviennent rauques, cela signifie de l’inquiétude voire de la peur. C’est notamment le cas lorsqu’un intrus pénètre sur son territoire.

Il court comme un fou ! Il s’élance à vitesse grand V, s’arrête brusquement pour repartir encore plus rapidement. On se demande même parfois s’il n’est pas devenu fou ou encore s’il n’est pas hyperactif. Erreur. Ce comportement observé notamment auprès des chats d’appartement, est tout simplement sa manière de se dépenser. Rien de grave donc !

 Il passe sa patte derrière l’oreille. « La croyance populaire dit que lorsqu’un chat passe sa patte derrière l’oreille, il pleuvra demain », signale la Fondation. « En réalité, ce geste que les félins effectuent avec beaucoup de soin, est tout simplement l’un des moments composant le rituel de sa toilette ».

 Source : Fondation 30 Millions d’Amis, consulté le 24 juillet 2012

 

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La Dame à l’hermine

Posté par othoharmonie le 28 mai 2013

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La Dame à l'hermine dans HERMINE - VISON- BELETTE dame-a-lhermine-219x300La Dame à l’hermine est un tableau de 54 × 39 cm peint par Léonard de Vinci entre 1488 et 1490. Il est peint sur du bois de noyer, provenant du même tronc d’arbre que La Belle Ferronnière. Le fond du tableau a été repeint dans une couleur sombre à une époque tardive. Des analyses menées grâce à une caméra multi-spectrale en 2007 ont montré qu’à l’origine, « il s’agissait d’un bleu-gris modulé différemment de gauche à droite du tableau, ce qui permettait de donner une impression de profondeur ». Des repeints ont aussi été repérés (dans la zone inférieure notamment, ainsi que sur la coiffe ou sur la main droite). Le pelage de l’hermine a perdu de son éclat. En dépit des dommages subis, le tableau est néanmoins dans un meilleur état de conservation que plusieurs autres peintures de Léonard.

La peinture est acquise en 1798 par Adam Jerzy Czartoryski, pour sa mère la princesse Izabela Czartoryska et intégrée dans les collections de la famille Czartoryski en 1800. Entre 1830 et 1876, elle est accrochée à l’hôtel Lambert, siège de l’immigration polonaise libéral-aristocratique à Paris et propriété des Czartoryski, puis elle revient ensuite en Pologne, à Cracovie dans le nouveau musée Czartoryski. En 1914, la princesse Maria Ludwika la confie à la Gemäldegalerie de Dresde. Elle est restituée en 1920, puis saisie en 1939 par les nazis et envoyée au Kaiser Friedrich Museum à Berlin. En 1940 Hans Frank, gouverneur général de la Pologne non incorporée au Reich, demande qu’elle soit restituée à la ville de Cracovie et il l’accroche, par la suite, dans ses bureaux. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle est découverte par les troupes alliées dans la maison de Frank en Bavière. Elle revient en Pologne en 1946 et est actuellement exposée depuis le 12 mai 2012 au Château du Wawel à Cracovie en attendant la réhabilitation du musée Czartoryski dans la même ville, après avoir été exposée du 9 novembre 2011 au 5 février 2012 à la National Gallery à Londres, au sein de l’exposition temporaire « Léonard de Vinci, un peintre à la cour de Milan ».

La peinture est l’un des quatre portraits connus de femme peints par Léonard, les trois autres étant le portrait de la Joconde, celui de Ginevra de’ Benci et celui de la Belle Ferronnière. On pense que l’œuvre représente Cecilia Gallerani, la maîtresse de Ludovic Sforza, duc de Milan. Cecilia Gallerani (1473-1536) était devenue la maîtresse de Ludovic Sforza très jeune (vers 1488-1489). Leur liaison dura jusqu’au milieu de l’année 1492, après qu’elle eut donné naissance à un fils, César. En 1490, Ludovic Sforza épousa Béatrice d’Este, qui le contraint à mettre fin à cette relation. On peut donc dater le tableau soit des années 1488-1489 avant le mariage, soit un peu plus tard, si l’on admet comme Frank Zöllner qu’il puisse s’agir d’un cadeau d’adieu de Ludovic Sforza à son ancienne maîtresse.

Nous possédons une correspondance datant de 1498 entre Cecilia Gallerani et Isabelle d’Este faisant directement référence à ce tableau. Isabelle d’Este s’adresse ainsi à Cécilia : « Ayant eu aujourd’hui l’occasion de voir quelques tableaux de Giovanni Bellini, j’ai réfléchi à l’œuvre de Léonard avec le désir de la comparer et me souvenant qu’il avait fait votre portrait d’après nature, je vous prie […] de bien vouloir m’envoyer le portrait. »

Une inscription erronée figure dans le coin haut gauche de la toile, « LA BELE FERIONIERE. LEONARD D’AWINCI. », probablement une confusion faite par un restaurateur avec le portrait de profil du Louvre attribué par Bernard Berenson à Bernardino de Conti6, et considéré tout au long du xvie siècle comme un portrait authentique de la Belle Ferronnière.

Si nous analysons ce tableau :

Le tableau concentre toutes les innovations du portrait inspiré à Léonard par l’exemple d’Antonello de Messine : la pose de trois-quart, le visage tourné vers le spectateur, la grâce du geste de la main (depuis l’abandon du portrait de profil, les peintres sont devenus particulièrement attentifs aux gestes des mains) « la définition de la forme par la lumière », et « le sens du mouvement interrompu » (Cécilia semble tourner la tête comme si quelqu’un lui parlait). Cécilia porte une robe somptueuse, « préfigurant la mode espagnole, et peut-être rapportée de Naples par Ludovic Sforza » Sa tête est enveloppée d’un précieux voile transparent. Léonard a mis un soin tout particulier à rendre le collier de perles, ainsi que ses reflets noirs sur la chair rose du modèle. Le décalage entre la richesse des vêtements, le geste ferme et le visage encore juvénile ajoutent au charme du tableau.

Ce portrait très raffiné est à l’image de son modèle. Cecilia Gallerani avait appris très tôt le latin. Elle composait des poèmes, pour lesquels on la comparait à Sapho. Plus tard, Matteo Bandello la qualifiera même d’un des « grands phares de la langue italienne ».

Plusieurs interprétations iconographiques de l’hermine que tient la jeune femme ont été proposées. On y a vu le symbole de la pureté. Léonard de Vinci lui-même le rappelle dans le Manuscrit H : « L’hermine (…) se laisse capturer par les chasseurs plutôt que de se réfugier dans un terrier plein de boue, pour ne pas entacher sa pureté ». Ce pourrait être aussi un calembour sur son nom de famille, Gallerani, l’hermine en grec se disant galay, ou encore l’emblème du More, qui était « l’ermellino », une petite hermine, depuis qu’il avait été décoré de l’ordre d’ell’ermillino en 1488 par Ferdinand II de Naples… , même si Léonard souhaitait peindre une hermine.

Vraisemblance L’hermine est un petit animal au corps allongé de 16 à 31 centimètres, blanc en hiver, la queue noire toute l’année, de petites oreilles ourlées et liserées de blanc, un museau effilé (un peu comme un rat), des pattes ne dépassant pas 5 centimètres, qui servait d’animal de compagnie à cette époque, dont la ressemblance est proche de la belette de la même famille des mustélidés. La représentation de Léonard de Vinci est très vraisemblable, allongé sur un avant bras féminin d’une trentaine de centimètres, une main toute aussi féminine d’une vingtaine de centimètres, dont la tête ne dépasse pas l’épaule, en appui sur son membre antérieur. L’hermine est prisée à la fois pour la blancheur de sa fourrure d’été, (pelage brun au dessus, blanc jaunâtre en hiver), ainsi que pour sa plus petite taille par rapport au furet dont la taille est le double et les dents beaucoup plus dangereuses. C’est davantage le furet qui paraîtrait énorme, trois fois plus long que la main de la dame, et sa tête est très différente (plus proche d’un petit renard). La représentation du peintre semble assez fidèle.

La Dame à l’hermine a été choisie en illustration sur la couverture du coffret 15 Years After (2005) du projet musical Enigma, créé par Michael Cretu. image reprise pour la couverture de l’album Enigma: The Platinium Collection (2010) célébrant 20 ans de musique d’Enigma.

La Dame à l’Hermine a servi de base pour une œuvre de Street’Art effectuée par Mr Degri le mercredi 22 septembre 2010 en direct à la galerie l’Entrepôt Monaco dans le cadre de l’exposition « Gestes Urbains » pour l’œuvre de bienfaisance de la fondation Théodora.

 

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L’hermine et l’homme

Posté par othoharmonie le 28 mai 2013


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L'hermine et l'homme dans HERMINE - VISON- BELETTE hermine13La fourrure de l’hermine, symbole de pureté morale, orne la robe des hauts dignitaires de l’Église, de l’État ou de l’Université. Mais l’animal est, pour certains chasseurs, un dangereux concurrent. Utilisée pour lutter contre les campagnols, elle a aussi commis de sérieux ravages là où les hommes l’ont introduite.

  « Il était une fois une hermine tout de blanc vêtue, poursuivie par un renard. Au cours de cette poursuite, les deux ennemis arrivèrent devant un ruisseau boueux. L’hermine avait deux solutions : se faire prendre par le renard ou passer dans le ruisseau et donc salir sa belle robe blanche. Elle choisit la première solution. » Telle est la légende qui explique la devise de la Bretagne : Kentoc’h mervel evit em lousa, « Plutôt mourir que de se souiller. » L’hermine stylisée est représentée sur de nombreux objets, ainsi que sur les armes de familles de la noblesse bretonne.

    Symbole de pureté morale, la fourrure blanche de l’hermine orne aussi depuis des siècles les tenues des plus hauts dignitaires, et bien sûr des rois. Pour satisfaire à ces modes, de nombreux pièges sont posés en Scandinavie, en Russie et en Amérique du Nord. Dans les années 1920 et au début des années 1930, l’État de New York fournit, à lui seul, 100 000 peaux d’hermine blanches par an. En 1937, le Canada envoie 50 000 peaux d’hermine en Grande-Bretagne, pour les cérémonies du couronnement de George VI. Pendant la décennie 1970, de 40 000 à 100 000 hermines et belettes à longue queue sont capturées chaque année aux États-Unis et au Canada. Et au Kamtchatka, en Sibérie, de l’hiver 1937-1938 à l’hiver 1963-1964, les captures d’hermines fluctuent entre 4 000 et 12 000 par an. Aujourd’hui, les peaux d’hermine sont moins recherchées, peut-être à cause du minutieux travail que demandent l’assemblage et la préparation de fourrures de si petite taille.

 Au début du XIXe siècle, l’arrivée en Nouvelle-Zélande des Européens amenant avec eux divers animaux et défrichant les terres a eu des conséquences désastreuses sur la faune locale. Plus de 150 populations différentes d’oiseaux indigènes de l’archipel ont disparu ou sont menacées de disparition. On ne connaît pas les chiffres pour les lézards et les insectes, mais ils sont certainement du même ordre de grandeur, voire pire. Les actions conjuguées de l’homme, du chien, du rat, du cochon ont provoqué l’anéantissement de nombreuses espèces qui n’étaient pas habituées à se méfier d’eux.

    L’hermine a, quant à elle, été introduite en Nouvelle-Zélande après 1884, dans le but d’enrayer la pullulation de lapins. Elle commet de nombreux dégâts sur les espèces d’oiseaux qui nichent à terre, surtout dans l’île du Sud ; elle s’attaque, par exemple, aux poussins des kiwiset dévaste les nids du mohoua . Comme elle peut  nager sur 1 km ou 1,5 km, elle a aussi été capable d’aller s’installer sur des îles proches de la Nouvelle-Zélande.

    Aujourd’hui, les oiseaux néo-zélandais qui ont survécu sur la grande île sont ceux qui étaient capables de réagir. Leur dynamique de population diffère de celle des espèces identiques qui vivent sur des îlots côtiers où elles n’ont encore jamais vu ni belette, ni hermine, ni rat, ni chat. Les populations qui côtoient les hermines produisent davantage de jeunes par nichée, commencent à se reproduire plus tôt en saison et pendant plus longtemps. Elles dépensent donc nettement plus d’énergie, mais compensent ainsi les pertes importantes dues à la prédation. Par ailleurs, si certaines populations craignent encore l’hermine, la déforestation et la destruction de leurs habitats sont  aujourd’hui une menace bien plus grave pour elles.

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Les Hermines et leurs proies

Posté par othoharmonie le 25 mai 2013

 

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Les Hermines et leurs proies dans HERMINE - VISON- BELETTE hermine12Une loi bien connue en écologie, la loi de Bergmann, veut que, pour une espèce donnée, les animaux les plus grands soient ceux qui habitent les latitudes les plus élevées. Dans le cas de l’hermine, c’est l’inverse : les plus petites sont les plus septentrionales. En fait, le problème le plus important pour une hermine qui vit en zone arctique ou subarctique est de trouver suffisamment à manger sans perdre trop d’énergie. Or, sous la neige, dans les terriers et les tunnels des petits rongeurs, il fait bien moins froid qu’en surface, et c’est là que se trouvent les proies : deux raisons qui justifient une petite taille qui permet de se glisser dans ces galeries. Les mâles sont plus grands, sans doute à cause de la compétition intense au moment de la reproduction : le plus grand se trouve avantagé. Le problème ne se pose pas de la même façon à la femelle, qui doit, en outre, trouver davantage de proies que le mâle quand elle est gestante et quand elle nourrit ses petits.

 La densité des hermines est étroitement liée à celle de leurs proies. Les travaux de Sylvain Debrot, dans le Jura suisse à la fin des années 1970, le montrent bien. Dans la vallée de Brévine, vers 1 000 m d’altitude, le nombre d’hermines sur le terrain d’études, mesurant 1 875 hectares, est passé de 50 animaux à seulement 3 en deux ans. En 1977, 6,8 hermines vivantes étaient capturées pour 100 pièges laissés chacun 24 heures (une nuit-piège). En 1979, le chiffre n’était plus que de 0,7 hermine pour 100 nuits-pièges. En fait, en 1975, il y avait eu une prolifération de campagnols terrestres (Arvicola terrestris), qui avait entraîné une augmentation du nombre d’hermines. L’effondrement de la population de campagnols a provoqué la disparition presque complète des hermines.

    Ce phénomène était déjà bien connu des piégeurs russes opérant dans les plaines inondables de la Volga et de la Kama. Ils savaient bien, dès les années 1930, prévoir les bonnes années à hermines, simplement au nombre de grands campagnols piégés en juin de l’été précédent.

    Quand on étudie les classes d’âge dans les populations d’hermines en perpétuelle dynamique, on remarque également que, en cas de fortes densités, le nombre de jeunes peut atteindre les 2/3 des captures, alors qu’il représente moins du cinquième de l’effectif en temps de pénurie. Le système de reproduction de l’espèce fait que toutes les femelles sont gestantes à la fin de la saison des accouplements, mais, si les proies sont rares, il n’y a pratiquement pas de survivants parmi les jeunes et la population vieillit. Inversement, si les campagnols, ou les lemmings, sont nombreux, toutes les portées seront élevées.

 Les hermines qui vivent en Grande-Bretagne sont un peu plus grandes que celles qu’on rencontre en Suisse ou en Russie, et se nourrissent beaucoup de lapins. Or, si l’hermine est présente sur l’île depuis des milliers d’années, le lapin n’est arrivé outre-Manche qu’à l’époque des Normands et il n’est commun que depuis seulement 200 ou 300 ans. Comme la Grande-Bretagne était initialement couverte de forêts, peu propices aux hermines, on peut supposer qu’elles étaient autrefois beaucoup moins nombreuses qu’aujourd’hui. Les lapins ne présentant pas, comme les campagnols, de fluctuations importantes de densité d’une année sur l’autre, il est difficile de savoir quel est le degré de dépendance des hermines vis-à-vis de cette proie. Mais on sait, d’après les carnets de piégeage des gardes de propriétés, que la myxomatose, en décimant les lapins, a eu des conséquences spectaculaires sur les populations d’hermines. En deux ans, de 1953 à 1955, la maladie a éliminé 99 % des lapins du pays ; et, entre 1954 et 1960, les hermines avaient pratiquement disparu. Dans certains cas, les captures annuelles représentaient moins de 1 % des chiffres des années précédant l’arrivée du virus. Depuis 1970, les lapins ont commencé à revenir et les hermines ont suivi. Mais chaque nouvelle flambée de myxomatose reproduit le même phénomène.

    Ces deux exemples, hermine/lapin et hermine/grand campagnol, montrent bien que c’est plutôt la densité de la proie qui conditionne celle du prédateur que l’inverse.

 Une situation un peu différente a été rapportée par deux scientifiques néerlandais, A. Van Wijngaarden et M. Bruijns, en 1961. Sur l’île de Terschelling, mesurant 110 km et plantée de différentes essences au début de ce siècle, les campagnols (Arvicola terrestris) ont commencé à faire des dégâts aux arbres et aux jardins dès 1920. Pour lutter contre eux, on introduisit, en 1931, neuf hermines et quelques belettes. En peu d’années, les hermines étaient 180. Dès 1937, on observait des fluctuations importantes de populations : les campagnols et les belettes avaient disparu, mais les hermines se maintenaient, en fluctuant, grâce à la population de lapins qui avait bénéficié de la disparition d’un concurrent. Sur une île, les paramètres sont beaucoup plus simples que sur un continent, mais l’expérience qui a été faite et qui a été bien suivie illustre les relations complexes existant dans un écosystème.

 Les hermines sont de redoutables chasseurs, mais elles n’en ont pas moins leurs propres prédateurs, comme les renards, les buses, les faucons ou les hiboux. En Amérique du Nord, le vison et les lynx sont aussi des prédateurs potentiels ; en Europe, le chat forestier ou le chat haret.

    Dans les années 1950-1980, des scientifiques américains, cherchant à démontrer que les populations d’hermines étaient contrôlées par celles des renards et des rapaces, se sont demandé pourquoi les hermines seules, et non les belettes, avaient le bout de la queue noir. Pour répondre à cette question, R. Powell a testé des leurres de la taille des belettes, des hermines et des belettes à longue queue, de la couleur des animaux, avec ou sans noir au bout de la queue ou avec ou sans noir sur le dos. Des buses dressées ont appris à chercher à les attraper.

    Les conclusions de ses études sont les suivantes. Le noir de la queue des grandes espèces attire le regard du rapace au point de ne pas toujours lui laisser voir le corps de la proie et il dirige ses serres sur la queue. Or, la mobilité de ses doigts ne lui permet pas de la saisir et l’hermine a une chance de s’en sortir. 

   Dans le cas de la belette, sa taille est beaucoup trop petite pour que le fait d’avoir l’extrémité de sa petite queue noire la protège. La patte du rapace capture le tout. Une queue plus longue serait probablement difficile à maintenir à la température du corps en plein hiver. Enfin, la belette est suffisamment menue pour se glisser facilement sous terre ou sous la neige, ce qui la met à l’abri de nombreux prédateurs. Finalement, elle a peut-être plus à craindre de l’hermine, qui n’hésitera pas à lui voler son repas si l’occasion s’en présente.

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la MARTRE

Posté par othoharmonie le 25 mai 2013


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La martre d’Amérique ou martre des Hurons (Martes americana) est une martre d’Amérique du Nord, parfois aussi appelée martre des pins, mais qu’il ne faut pas confondre avec la martre des pins européenne.

C’est une des nombreuses espèces menacées par la fragmentation forestière et victime de mortalité par collision avec les véhicules

 la MARTRE dans HERMINE - VISON- BELETTE martre

La martre d’Amérique a un long corps mince couvert de fourrure brun brillant avec une gorge de couleur plus claire, une longue queue touffue et un museau pointu. Le mâle présente une longueur (tête-corps) de 36 à 45 cm de long, prolongé par une queue de 15 à 23 cm. Son poids varie entre 470 et 1 300 g alors que la femelle, plus petite, ne dépasse pas les 850 g. La martre est digitigrade, ce qui signifie qu’elle marche sur le bout de ses doigts et n’appuie pas sa patte au complet sur le sol. À l’instar de celles des chats, ses griffes sont semi-rétractable, ce qui l’aide à grimper dans les arbres. Elle a également de très grand pattes par rapport au poids corporel, ce qui lui permet de marcher sur la neige, et ce aussi légère que de la fine poudreuse. Cela donne à cette espèce un net avantage dans les zones qui bénéficient de fortes neiges.

La martre d’Amérique diffère du pékan de par sa taille plus petite et de son pelage brun plus clair sur la poitrine.

 La martre d’Amérique vit dans les forêts de conifères d’Alaska et du Canada, ainsi que, plus au sud, dans les montagnes Rocheuses, dans la région des Grands Lacs et en Nouvelle-Angleterre. Si la chasse et la destruction des forêts ont réduit son habitat, elle reste plus abondante que le pékan. La sous-espèce vivant sur l’île de Terre-Neuve (Martes americana atrata) est considérée comme étant en danger. 

L’animal est omnivore, préférant capturer et manger les petits mammifères, en particulier les écureuils roux américains, mais consomme facilement des poissons, grenouilles, insectes, charognes, ainsi que des fruits et de la végétation, lorsqu’il y en a. Il cherche sa nourriture aussi bien au sol que dans les arbres et sait par ailleurs très bien nager. La martre des hurons est essentiellement active la nuit, tôt le matin et en fin d’après-midi. Elle est généralement solitaire en dehors de la saison d’accouplement.

Les mâles défendent un territoire de huit kilomètres carrés en moyenne, et peuvent être très agressifs envers les autres mâles. Le territoire des femelles est nettement plus petit et atteint 2,3 kilomètres carrés en moyenne. Les martres d’Amérique n’hibernent pas, mais se rendent plus au sud ou plus bas en altitude durant l’hiver.

 L’accouplement se produit au cours de l’été, mais l’implantation du blastocyste fécondé est retardée (dormance, diapause) et de 1 à 5 jeunes naissent au printemps suivant dans un nid situé dans un arbre creux ou dans une cavité rocheuse. Les petits, qui naissent aveugles, ouvrent les yeux après 40 jours, sont sevrés au bout de six semaines et deviennent indépendants à l’âge de trois mois et demi. Ils atteignent leur maturité sexuelle durant leur deuxième année.

La martre d’Amérique et l’Homme

La martre peut être un animal de compagnie joueur quand elle est élevée par les hommes et que les jeunes sont nourris à la bouteille. Cependant, certaines provinces canadiennes et États américains rendent un permis obligatoire pour détenir un tel animal. Cette exigence vise généralement à décourager la population à retirer des espèces sauvages de leur habitat naturel.

La fourrure de la martre d’Amérique est brillante, ressemblant à celle de la zibeline. Au tournant du vingtième siècle, les populations de martres d’Amérique ont été décimées en raison du commerce des fourrures. La Compagnie de la Baie d’Hudson a commercialisé les peaux de cette espèce, parmi d’autres. De nombreuses mesures de protection et efforts de réintroduction ont permis à la population d’augmenter, mais la déforestation est encore un problème pour la martre dans une grande partie de son habitat. La chasse de la martre d’Amérique est actuellement légale dans certaine zones au cours d’une courte saison de chasse.

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Le vison

Posté par othoharmonie le 24 mai 2013

 

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Le vison dans HERMINE - VISON- BELETTE vison-damerique1Animal commun en Amérique du Nord, il a été élevé intensivement pour sa fourrure en Europe et en Russie notamment pendant le xxe siècle. Des spécimens se sont échappés et ont formés depuis des populations dans le reste de l’hémisphère nord. Sa présence en Europe est indésirable car il concurrence une autre espèce de mustélidés déjà gravement menacé, le vison d’Europe (Mustela lutreola).

Anciennement classé dans le genre Mustela, il a à présent inclus dans un nouveau genre, Neovison, depuis 2005, avec une autre espèce, Neovison macrodon,éteint depuis le xixe siècle. Le vison d’Amérique se distingue par un nombre de chromosomes différents des animaux du genre Mustela (2n=30, contre 2n=38 pour le vison d’Europe).

Le vison d’Amérique, selon qu’il soit sauvage ou originaire d’élevage, peut revêtir des dizaines de couleurs différentes. Dans la plupart des cas, il se distingue par une tache blanche sur le menton, mais elle n’est pas systématique : On a parfois remarqué un marquage très épars, voire une absence de marquage. La couleur d’origine est un brun noir pour les poils de jarres, et brun-foncé pour les poils de bourre. Le pelage est dense et très fourni. Au fil des générations d’élevages, la sélection a permis des couleurs et des marquages infiniment variés, dont les noms varient en fonction des visonnières et des pays.

Couleurs de vison d’élevage :

blanc, perle, silver blue cross, saphir cross, palomino cross, dawn cross, pastel cross, balck cross, silver blue, saphir, palomino, topal, aube, pastel, scanglow, scanbrown, scnablack. D’autres couleurs existent, produit de marquages aléatoires des visons : chat, Chalsedony, gletcher, hermine, karelskaja spotted, herggedal shadow, amethist, royal silver, spotted et d’autres…

Le vison d’Amérique est un animal semi-aquatique, essentiellement crépusculaire et nocturne. Une grande partie de la journée est consacrée à la toilette et au sommeil, la nuit correspond davantage à la période de chasse (qui représente une grande majorité de l’activité puisque le vison ne stocke pas, ou rarement, de nourriture), aussi bien terrestre qu’aquatique.

La baignade est fréquente et quotidienne chez le vison, particulièrement en période de forte chaleur : du fait de son épaisse fourrure, il lui est très difficile de réguler sa température, et plonger dans l’eau est souvent le moyen le plus efficace de se rafraîchir. Les plongées sont de courtes durées (moins d’1 min en général, jusqu’à 2 min s’il reste immobile), et il ne reste pas plus d’une heure consécutive dans l’eau, son poil n’étant pas suffisamment imperméable. Il remonte ainsi régulièrement se sécher sur des places de « ressui », et se lèche soigneusement la fourrure pour l’imperméabiliser à nouveau. Il n’est pas un excellent nageur, la plupart du temps sa technique de nage s’apparente à celle du « petit chien », excepté lorsqu’il plonge : dans ce cas, la propulsion se fait par impulsion des pattes arrières. De ce fait, le vison est surtout un nageur de surface. Sous l’eau, il a une vision assez médiocre, et il chasse principalement à l’aide de ses vibrisses (moustaches), qui lui permettent de repérer ses proies en fonction de leurs mouvements. Hors de l’eau, son ouïe fine et son flair aiguisé lui permettront de repérer facilement sa nourriture. Sous l’eau ou sur terre, c’est davantage grâce à sa discrétion qu’à sa vitesse qu’il capture ses proies.

Le vison est individualiste, territorial et sédentaire. Il marque son territoire par des sécrétions anales et des excréments (fèces) mis en évidence. En période de reproduction le mâle quitte son territoire pour aller à la rencontre de plusieurs femelles. Ces dernières restent sur leur domaine vital, où elles élèveront seules leurs jeunes, avant que ces derniers partent pour se trouver un territoire propre. Le reste du temps, le vison vit seul, et ne part que s’il est chassé ou menacé.

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La belette à Ne pas confondre

Posté par othoharmonie le 22 mai 2013

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Les hermines sont plus grosses que les belettes, entre 180 et 300 gr pour un mâle adulte. A l’inverse des belettes les individus qui vivent au Nord sont plus petits que ceux qui vivent au Sud. Les hermines quelque soit leurs habitats deviennent entièrement ou partiellement blanches en hiver. Elles se distinguent alors des belettes par le fait que le bout de leur queue reste toujours noir.

La belette à Ne pas confondre  dans HERMINE - VISON- BELETTE belette11
Les putois et les furets sont beaucoup plus lourds et paraissent plus patauds. Ils pèsent jusqu’à 1 700 gr. Leur pelage alterne le brun noirâtre et le blanc sur un fond jaune sale. Les furets qui sont leurs avatars domestiques n’existent pas à l’état sauvage. Contrairement aux putois qui sont les plus nauséabonds des mustélidés français et qui se servent beaucoup de leur glande à musc, les belettes ne sont pas spécialement malodorantes et n’ont pas comme leur cousine américaine, la moufette, l’habitude de lancer un jet fétide sur ses assaillants.

Les fouines sont encore plus grosses jusqu’à 2 100 gr. Leur robe ressemble à celle de la belette mais le blanc du pelage s’il recouvre également la partie basse du cou est absent du ventre.
Les martres bien qu’un peu plus petites ressemble comme des soeurs à des fouines. La tache ventrale qui est volontiers beige, n’est pas un critère infaillible. La vraie distinction ne peut se faire qu’en considérant que la martre a du poil sous les pattes alors que la fouine en est toujours dépourvue.

Habitat
L’habitat est très varié et dépend de la présence des petits rongeurs.
La belette ne rentre que très rarement dans les maisons.

Répartition
La belette est présente partout en France jusqu’à 3000 mètres dans les Alpes.

La belette qui doit qui doit manger un tiers de son poids tous les jours est active de jours comme de nuit, elle alterne les périodes de chasse et de repos. Les belettes n’hibernent pas.
La belette nage et grimpe peu.
La belette vit avant tout dans un univers visuel et olfactif mais elle communique parfois en émettant en cas d’alerte des sifflements ou des aboiements.

Alimentation
Le régime alimentaire est essentiellement constitué de petits rongeurs (mulots, campagnols, souris) parfois de lapins ou de jeunes lièvres qu’elle saigne en buvant le sang à la carotide. Au printemps elle complète son régime avec des oeufs et des oisillons.

Prédateurs
La belette est la proie potentielle de tous les animaux un tant soit peu carnassiers, de la vipère en passant par le sanglier, les martres, les fouines et presque tous les rapaces.

Reproduction
Le mâle qui à un domaine vital pouvant aller jusqu’à 25 km² quand les populations sont éparses règne sur les domaines plus petits de plusieurs femelles.
Il y a en général plusieurs portées par an. Les premières naissances se font en avril mais elles peuvent être annulées si les conditions ne sont pas bonnes. Quand les proies abondent il y a une autre portée en juillet. La maturité sexuelle intervient à l’âge de trois mois et demi. Une jeune belette peut donc être féconde l’année même de sa naissance. Dans le Nord, la fréquence des portées est nettement calquée sur celles des lemmings. La gestation dure autour de 35 jours. Les petits qui naissent au nombre de 4 à 6 grandissent rapidement mais son dépendants de la mère pour l’apprentissage de la chasse.
Les belettes peuvent vivre en moyenne 3 ans dans la nature et 10 ans en captivité.

Indices de présence
Les crottes de la belette sont des petits cylindres allongés et très torsadés. Elles sont de couleur noire et en général bien mises en évidence sur une pierre plate ou sur une motte de terre.
Les empreintes : les griffes des 5 doigts sont bien visibles malgré la petite taille du pied, 3 cm de long et 1 cm de large pour le pied postérieur.

que faire en présence de belette

Dans beaucoup de départements les belettes ont été retirées de la liste des espèces piégeables. Si vraiment vous considérez les nuisances insupportables, le maire de votre commune où la fédération de chasse vous mettra en relation avec un lieutenant de louveterie qui après avoir été mandaté par le préfet viendra solutionner le problème.
Autrement parlez-en à votre chat qui se fera un plaisir, comme celui de La Fontaine, dans « Le Chat, la Belette et le petit Lapin », d’imiter Grippeminaud qui bon apôtre :
« Jetant des deux côtés la griffe en même temps,
Mit les plaideurs d’accord en croquant l’un et l’autre… »

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l’hermine a LE BOUT DE LA QUEUE NOIR

Posté par othoharmonie le 8 mai 2013

l’hermine a LE BOUT DE LA QUEUE NOIR dans HERMINE - VISON- BELETTE hermin-215x300Les hermines sont de redoutables chasseurs, mais elles n’en ont pas moins leurs propres prédateurs, comme les renards, les buses, les faucons ou les hiboux. En Amérique du Nord, le vison et les lynx sont aussi des prédateurs potentiels ; en Europe, le chat forestier ou le chat haret.

   Dans les années 1950-1980, des scientifiques américains, cherchant à démontrer que les populations d’hermines étaient contrôlées par celles des renards et des rapaces, se sont demandé pourquoi les hermines seules, et non les belettes, avaient le bout de la queue noir. Pour répondre à cette question, R. Powell a testé des leurres de la taille des belettes, des hermines et des belettes à longue queue, de la couleur des animaux, avec ou sans noir au bout de la queue ou avec ou sans noir sur le dos. Des buses dressées ont appris à chercher à les attraper.

   Les conclusions de ses études sont les suivantes. Le noir de la queue des grandes espèces attire le regard du rapace au point de ne pas toujours lui laisser voir le corps de la proie et il dirige ses serres sur la queue. Or, la mobilité de ses doigts ne lui permet pas de la saisir et l’hermine a une chance de s’en sortir.

   Dans le cas de la belette, sa taille est beaucoup trop petite pour que le fait d’avoir l’extrémité de sa petite queue noire la protège. La patte du rapace capture le tout. Une queue plus longue serait probablement difficile à maintenir à la température du corps en plein hiver. Enfin, la belette est suffisamment menue pour se glisser facilement sous terre ou sous la neige, ce qui la met à l’abri de nombreux prédateurs. Finalement, elle a peut-être plus à craindre de l’hermine, qui n’hésitera pas à lui voler son repas si l’occasion s’en présente.

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L’hermine et l’homme

Posté par othoharmonie le 8 mai 2013

L'hermine et l'homme dans HERMINE - VISON- BELETTE hermine-300x199La fourrure de l’hermine, symbole de pureté morale, orne la robe des hauts dignitaires de l’Église, de l’État ou de l’Université. Mais l’animal est, pour certains chasseurs, un dangereux concurrent. Utilisée pour lutter contre les campagnols, elle a aussi commis de sérieux ravages là où les hommes l’ont introduite.

 « Il était une fois une hermine tout de blanc vêtue, poursuivie par un renard. Au cours de cette poursuite, les deux ennemis arrivèrent devant un ruisseau boueux. L’hermine avait deux solutions : se faire prendre par le renard ou passer dans le ruisseau et donc salir sa belle robe blanche. Elle choisit la première solution. » Telle est la légende qui explique la devise de la Bretagne : Kentoc’h mervel evit em lousa,« Plutôt mourir que de se souiller. » L’hermine stylisée est représentée sur de nombreux objets, ainsi que sur les armes de familles de la noblesse bretonne.

   Symbole de pureté morale, la fourrure blanche de l’hermine orne aussi depuis des siècles les tenues des plus hauts dignitaires, et bien sûr des rois. Pour satisfaire à ces modes, de nombreux pièges sont posés en Scandinavie, en Russie et en Amérique du Nord. Dans les années 1920 et au début des années 1930, l’État de New York fournit, à lui seul, 100 000 peaux d’hermine blanches par an. En 1937, le Canada envoie 50 000 peaux d’hermine en Grande-Bretagne, pour les cérémonies du couronnement de George VI. Pendant la décennie 1970, de 40 000 à 100 000 hermines et belettes à longue queue sont capturées chaque année aux États-Unis et au Canada. Et au Kamtchatka, en Sibérie, de l’hiver 1937-1938 à l’hiver 1963-1964, les captures d’hermines fluctuent entre 4 000 et 12 000 par an. Aujourd’hui, les peaux d’hermine sont moins recherchées, peut-être à cause du minutieux travail que demandent l’assemblage et la préparation de fourrures de si petite taille.

L’HERMINE EN NOUVELLE-ZÉLANDE

Au début du XIXe siècle, l’arrivée en Nouvelle-Zélande des Européens amenant avec eux divers animaux et défrichant les terres a eu des conséquences désastreuses sur la faune locale. Plus de 150 populations différentes d’oiseaux indigènes de l’archipel ont disparu ou sont menacées de disparition. On ne connaît pas les chiffres pour les lézards et les insectes, mais ils sont certainement du même ordre de grandeur, voire pire. Les actions conjuguées de l’homme, du chien, du rat, du cochon ont provoqué l’anéantissement de nombreuses espèces qui n’étaient pas habituées à se méfier d’eux.

   L’hermine a, quant à elle, été introduite en Nouvelle-Zélande après 1884, dans le but d’enrayer la pullulation de lapins. Elle commet de nombreux dégâts sur les espèces d’oiseaux qui nichent à terre, surtout dans l’île du Sud ; elle s’attaque, par exemple, aux poussins des kiwis (Apteryx), et dévaste les nids du mohoua (Mohoua ochrocephala). Comme elle peut  nager sur 1 km ou 1,5 km, elle a aussi été capable d’aller s’installer sur des îles proches de la Nouvelle-Zélande.

   Aujourd’hui, les oiseaux néo-zélandais qui ont survécu sur la grande île sont ceux qui étaient capables de réagir. Leur dynamique de population diffère de celle des espèces identiques qui vivent sur des îlots côtiers où elles n’ont encore jamais vu ni belette, ni hermine, ni rat, ni chat. Les populations qui côtoient les hermines produisent davantage de jeunes par nichée, commencent à se reproduire plus tôt en saison et pendant plus longtemps. Elles dépensent donc nettement plus d’énergie, mais compensent ainsi les pertes importantes dues à la prédation. Par ailleurs, si certaines populations craignent encore l’hermine, la déforestation et la destruction de leurs habitats sont  aujourd’hui une menace bien plus grave pour elles.

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Animaux en toute conscience

Posté par othoharmonie le 4 mai 2013

Par PIERRE JOUVENTIN éthologiste, directeur de recherche au CNRS (1) ET DAVID CHAUVET juriste (2)

Animaux en toute conscience dans XXX - ARTICLES DE PRESSE chienchat

Darwin affirmait, il y a cent cinquante ans, qu’il n’y a pas une différence de nature mais de degré entre l’homme et les autres espèces animales. Pourtant, il y a encore quelques décennies, parler chez l’animal de conscience, c’est-à-dire des états supérieurs de l’activité intellectuelle, eût été inconcevable dans les milieux scientifiques. Il y régnait un climat de «mentaphobie» dénoncé par Donald Griffin, fondateur de l’éthologie cognitive. Ce temps semble définitivement révolu. A l’issue d’un congrès à l’université de Cambridge sur le sujet, des scientifiques internationaux renommés, dont Stephen Hawking, ont signé le 7 juillet une Déclaration de conscience des animaux (3), dont la conclusion est que «les humains ne sont pas les seuls à posséder les substrats neurologiques qui produisent la conscience. Les animaux non humains, soit tous les mammifères, les oiseaux, et de nombreuses autres créatures, comme les poulpes, possèdent aussi ces substrats neurologiques».

Le néocortex n’est donc plus considéré comme indispensable pour penser finement. Dès 1920, on a démontré que les abeilles utilisent des concepts mathématiques pour indiquer leur butin aux congénères. Or les insectes ne possèdent pas de cerveau mais des ganglions nerveux, de même que le poulpe, mollusque de génie ! Ces vingt dernières années, une avalanche de découvertes nous a réconciliés avec le règne animal dont nous nous croyions si éloignés. Les éléphants coopèrent pour trouver des solutions. Les rats estiment plus urgent de délivrer leurs congénères enfermés que de déguster des friandises. Les chimpanzés apprennent à leurs jeunes à fabriquer et à utiliser des outils pour casser des noix. Les grands singes, les dauphins, les cochons, les éléphants et même les pies se reconnaissent dans un miroir, test classique de la conscience de soi que les enfants ne réussissent pas avant 18 mois. Mais les implications ne sont pas uniquement scientifiques. Elles sont aussi éthiques, juridiques et politiques. Pourrons-nous continuer de traiter les animaux comme des choses ? Pendant la canicule, les images de ces hangars où s’entassaient les cadavres d’animaux avaient de quoi couper l’appétit de ceux qui ont un cœur en plus d’un estomac.

Notre code civil témoigne de cette chosification de l’animal, qu’il qualifie archaïquement de bien meuble (article 528) quand, en Allemagne ou en Suisse, les animaux sont expressément distingués des choses. Opposés à la reconnaissance juridique de la sensibilité des animaux, les lobbies de la chasse et de l’élevage ont obtenu lors du quinquennat précédent la mise à l’écart de toute réforme en la matière. Bref, en France, les animaux ne pensent pas parce que les chasseurs votent.

 

(1) Auteur de «Kamala, une louve dans ma famille», Flammarion, 2012. (2) Auteur de «la Personnalité juridique des animaux jugés au Moyen Age», l’Harmattan, 2012. (3) http://io9.com/5937356/prominent-scientists-sign-declaration-that-animals-have-conscious-awareness-just-like-us.

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La Delphinothérapie : thérapie par le dauphin

Posté par othoharmonie le 24 avril 2013

Thérapie avec les dauphins. Que penser de la delphinothérapie ?

 

La Delphinothérapie : thérapie par le dauphin dans DAUPHIN dauphon    La vague de la delphinothérapie s’est développée en parallèle à celle de l’univers merveilleux du dauphin, et de nombreuses idées véhiculées quant aux pouvoirs de guérison des dauphins ont donné lieu à des exagérations, des abus. Certains l’abordent donc avec scepticisme, d’autres avec enthousiasme…

Nous sommes tous des individus à part entière, les personnes atteintes d’handicap également, avec des affinités, des goûts, des intérêts différents. D’ou la diversité dans le choix des « animaux thérapeutes ». Une personne ayant un intérêt particulier pour telle espèce ou tel individu, plutôt que pour un(e) autre. Outre l’attirance d’un sujet pour un animal particulier, d’autres facteurs entrent en compte également dans le choix de l’animal à utiliser : allergies, craintes, buts spécifiques de l’intervention,…

Chaque espèce a son cadre de référence propre, régi par des codes sociaux, une gamme de comportements et une manière de percevoir l’univers bien différente, le tout représentant un éventail de possibilités à exploiter. Ainsi, le chien attire l’attention, divertit, favorise l’exercice physique par les jeux et les soins à lui apporter,…le chat, par sa manie de se blottir et de ronronner incite aux caresses ce qui entraîne un certain apaisement, la tension artérielle diminuant… la manipulation d’un oiseau incite le sujet à se concentrer, à travailler les muscles des bras, à sourire…et ainsi de suite.

La delphinothérapie est-elle plus efficace que les thérapies assistées par d’autres animaux ?

Aucune étude jusqu’à ce jour n’a pu prouver telle affirmation.

L’efficacité de la thérapie assistée par les dauphins dépend de la conjonction de plusieurs facteurs : il faut, comme nous l’avons vu que le sujet ait une affinité pour les mammifères marins, et surtout qu’il aime l’eau ! Le contexte dans lequel se déroulent les séance est extrêmement important. Le nombre de sessions, la durée, la composition des intervenants et leurs méthodes d’intervention, la location (milieu naturel ou artificiel), … Une séance isolée ne suffit pas. Pour qu’une thérapie soit vraiment efficace, il faut qu’elle s’étale sur une durée de plusieurs mois…

Très souvent, dans les thérapies assistées avec les dauphins, il s’agit d’une « semaine intensive », à moins d’habiter à proximité de l’endroit. En fonction des tous ces éléments, des résultats plus ou moins grands peuvent être observés, voire pas du tout.

Quelques précautions…
Il nous paraît important de mettre en avant une des craintes que le milieu de la delphinotherapie suscite parmi les professionnels en contact avec des personnes mentalement ou physiquement handicapées, malades, …

Trop souvent, des parents d’enfants « fragilisés » arrivent dans les endroits pratiquant la delphinothérapie avec des espoirs énormes quant aux résultats espérés, surévaluant les effets possibles de ces « thérapies miracles »… La déception de ces parents est grande.

Si cette forme de « thérapie » peut être efficace, AUCUNE étude à ce jour n’a pu prouver un effet miraculeux !        

La delphinothérapie ne guérit pas.
Pourtant, certaines personnes n’hésitent pas à affirmer les effets « spectaculaires » des résultats de la delphinothérapie, sous-estimant même les thérapies utilisant d’autres animaux ! Les lieux pratiquant cette activité récente ne sont soumis à aucun contrôle, ont leur philosophie propre, et répandent dans le public des idées et opinions qui résultent de leurs croyances personnelles. L’absence de régulation permet à « n’importe qui » de s’improviser « thérapeute », « docteur » et de mener ses propres programmes…
Ainsi, les cas d’améliorations ou de changements positifs importants se produisant parfois chez certains enfants sont vite transformés en « miracles », miracles attribués aux dauphins… Des explications se voulant « spirituelles », métaphysiques ou autres accompagnent souvent ces interprétations abusives. C’est probablement dû à un manque d’expérience et de formation professionnelle adéquate que ces individus ont recours à des explications d’ordre « surnaturel ».

Les dauphins sont sans aucun doute des mammifères fascinants dont ceux qui ont eu la chance de les voir évoluer en liberté et de croiser leur regard gardent un souvenir inoubliable. Animaux sauvages dotés d’une puissance incroyable, ils sont pourtant d’une douceur et d’une gentillesse hors du commun envers l’homme. Leur seule présence suffit à provoquer l’enthousiasme, la joie, la bonne humeur,… Le moment présent est mis en avant-plan.

Si rencontrer des dauphins peut « aider » des enfants (ou adultes) en difficulté, il ne tient qu’à nous d’exploiter cette opportunité à la seule condition de respecter les animaux et de ne pas leur nuire, de quelque manière que ce soit.

Extrait d’un article de Nathalie Richard – Panama City pour Water Planet

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Les maladies cutanées du chameau

Posté par othoharmonie le 20 avril 2013

 

Les infections de la peau causées par des parasites sont un grave problème chez les chameaux. Les chameaux peuvent être infectés par les tiques et les acariens, et ils souffrent des larves de mouches qui se nourrissent sur les plaies et dans les naseaux.

Si elle n’est pas traitée, la gale (infection due aux acariens) peut provoquer la mort du chameau. La gale est très infectieuse et elle vient au second rang après le surra parmi les maladies qui entraînent des pertes de chameaux.

Par ailleurs, la gale provoque aussi la perte de laine précieuse chez les lamas et les alpagas.

Objectifs d’apprentissage

Après avoir étudié ce module, vous devez savoir:

1 Quelles sont les maladies cutanées des chameaux.Les maladies cutanées du chameau dans CHAMEAU - DROMADAIRE chameau2
2 Quels sont les problèmes causés par les maladies cutanées.
3 Comment traiter et maîtriser les maladies cutanées chez les chameaux.

Les infections cutanées des chameaux

Les chameaux souffrent d’infections dues à des acariens et à des tiques, ainsi qu’aux larves de mouches qui se nourrissent sur les plaies ouvertes ou vivent dans les naseaux.

Les acariens provoquent la gale. Les infections débutent souvent sur l’encolure, la tête ou le ventre de l’animal, mais se propagent rapidement à tout le corps si elles ne sont pas traitées.

Les chameaux peuvent être attaqués par de nombreuses tiques différentes. On trouvera habituellement les tiques fixées aux pattes, à la tête et au ventre.

Si les plaies ne sont pas soignées, elles s’infectent avec les larves de différentes mouches qui se nourrissent du sang et de la chair. Le chameau est infecté aussi par les larves de la mouche des naseaux. Cette mouche pond ses œufs autour des naseaux du chameau et les larves, qui atteignent une longueur d’environ 1 cm, éclosent et se nourrissent à l’intérieur des naseaux de l’animal.

La teigne provoque des dépilations circulaires recouvertes de pellicules farineuses blanchâtres sur la tête, l’encolure et d’autres parties du corps.

La gale du chameau

Comme le surra, la gale est chez le chameau une maladie très importante et très infectieuse. Les chameaux sont infectés par contact avec des animaux infectés par les acariens sur les selles et d’autres pièces de harnachement, et aussi quand ils se roulent dans la poussière à la suite d’animaux infectés. L’homme peut lui aussi être infecté par la gale.

L’acarien de la gale creuse des galeries sous la peau, provoquant la chute du poil; la peau épaissit et devient blanche. L’infection débute souvent sur la tête ou l’encolure mais, si elle n’est pas traitée rapidement, elle s’étendra au corps tout entier en l’espace de deux à trois semaines. Les animaux infectés se grattent contre tout objet solide et ne mangent pas bien. On constate une perte de poids et une baisse de la production laitière, et les animaux risquent de mourir. Cette infection est plus fréquente par temps froid et quand le fourrage se fait rare.

Les infections dues à la gale doivent être traitées rapidement. Si les chameaux dans votre communauté ont la gale, vous devez immédiatement demander conseil à votre vétérinaire qui vous indiquera le médicament à utiliser (voir R15, annexe 1). Le traitement comportera le lavage ou la pulvérisation des régions infectées.

Pour éviter la propagation de l’infection, il faut nettoyer à fond, ou même brûler, les selles et autres pièces de harnachement. Votre vétérinaire vous conseillera peut-être de traiter d’autres animaux dans la communauté, même s’ils ne manifestent pas les signes de l’infection. N’oubliez pas que l’homme peut être infecté par l’acarien. Lavez-vous toujours les mains avec soin après avoir manipulé des chameaux.

Infections dues aux tiques et moyens de lutte

Les infections dues aux tiques sont très répandues. Elles ont les effets suivants:

  • · Les morsures causent une tuméfaction et de petites plaies sur la peau.
  • · La tique se nourrit de sang, et les infections entraînent une perte de sang, une perte de poids et un affaiblissement de l’animal.
  • · Les tiques peuvent propager d’autres maladies.
  • · Les toxines provenant de certaines tiques affectent le système nerveux et les muscles; l’animal ne peut plus bouger (paralysie), ce qui entraîne sa mort.
  • · Les infections dues aux tiques peuvent provoquer la mort des jeunes chameaux.

La paralysie est causée par la morsure de certaines tiques. Le chameau accuse soudain des signes de paralysie et la température de son corps diminue. Les toxines peuvent affecter la respiration; le chameau cesse de respirer et meurt.

On tue les tiques au moyen de pulvérisations; on peut aussi les enlever à la main, ou appliquer du pétrole ou une cigarette allumée sur le dos de la tique. Le pâturage tournant permet de combattre les infections (voir module 16). La paralysie peut être causée par la morsure d’une seule tique. L’unique traitement de la paralysie consiste à repérer la tique et à l’enlever. Si on procède ainsi assez rapidement, l’animal pourra se rétablir peu à peu.

Les larves de mouches peuvent empêcher la cicatrisation des plaies, et d’autres germes risquent d’infecter celles-ci. C’est généralement au printemps et en été qu’on observe les larves de la mouche des naseaux chez le chameau. Il y a un écoulement aux naseaux et l’animal peut éternuer. Habituellement, les chameaux ne sont pas sérieusement affectés par les larves, mais ils sont gênés par l’activité des mouches adultes qui essaient de déposer leurs œufs.

Il faut retirer les larves des plaies, nettoyer correctement ces dernières et les panser (voir module 73). On peut tuer les larves de la mouche des naseaux en administrant des injections de nitroxynil (voir R11, annexe 1), mais vous n’aurez besoin de le faire que si votre vétérinaire vous le conseille.

La teigne du chameau

La teigne du chameau est analogue à celle d’autres animaux (voir module 16). C’est une maladie infectieuse qui se propage à d’autres animaux et peut infecter l’homme.

On soigne la teigne par des applications de teinture d’iode. Vous devez demander conseil à votre vétérinaire. Il prélèvera des raclures de peau pour découvrir si le problème est causé par la gale ou par la teigne. Il conseillera peut-être l’emploi d’autres médicaments s’ils sont disponibles (voir R25, annexe 1).

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Dromadaire adapté à la chaleur

Posté par othoharmonie le 14 avril 2013

 

Dromadaire adapté à la chaleur dans CHAMEAU - DROMADAIRE dromadaire1-243x300La bosse du dromadaire, contrairement à une légende tenace, n’est pas une réserve d’eau, mais d’énergie. La bosse est un amas de graisse blanchâtre qui peut dépasser les 100 kg pour un animal en pleine forme et bien nourri. Cette accumulation localisée évite la dissémination du gras en région sous-cutanée dans les autres parties du corps. Sa présence sur le dos de l’animal lui assure également un rôle dans la thermorégulation. L’animal se refroidit mieux car il est moins gras. Il est le seul animal à pouvoir transformer la graisse en eau par des réactions physiologiques d’oxydation (jusqu’à 40 litres pour un animal en bonne forme). En effet, la concentration des réserves adipeuses limite leur répartition sous la peau et donc facilite la dissipation cutanée de la chaleur. Le dromadaire a la capacité de faire varier sa température interne en fonction de la chaleur externe, ce qui autorise à considérer que notre animal n’est pas un strict homéotherme, à l’instar des mammifères passant une partie de leur existence en hibernation. Lorsque la température ambiante décroît, notamment pendant la nuit, la température interne du dromadaire peut descendre à 34 °C. Durant les heures les plus chaudes, la température rectale peut atteindre 42 °C sans que l’on puisse parler de fièvre. De tels écarts de température corporelle sont mortels pour la plupart des mammifères. Il a été mesuré par exemple qu’une augmentation de 6 °C de la température corporelle chez un dromadaire pesant environ 600 kg lui permettait d’économiser 5 litres d’eau. En saison chaude, il peut se passer de boire pendant 2 à 3 semaines et en saison fraîche pendant 4 à 5 semaines. Après une longue période de privation le dromadaire est capable d’ingurgiter 200 litres d’eau en 3 minutes. C’est le seul mammifère capable de boire autant d’eau en si peu de temps. En effet, chez les autres animaux, l’absorption d’une trop grande quantité d’eau entraîne l’éclatement des globules rouges, donc la mort.

La morphologie générale et le comportement du dromadaire signent aussi son adaptation à la chaleur: longs membres, coussinet sternal maintenant l’abdomen légèrement au-dessus du sol, positionnement face au soleil afin d’exposer la plus faible superficie possible au rayonnement solaire maximal, broutage préférentiel à l’ombre des fourrages ligneux pendant les heures chaudes, diminution générale du métabolisme lors de fortes chaleurs, robe variant entre le blanc et le fauve, toison tombant d’elle-même en été, peau épaisse, protectrice, glandes sudoripares peu nombreuses.

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La Libellules émeraude

Posté par othoharmonie le 18 mars 2013

 

La Libellules émeraude dans LIBELLULE limLes libellules émeraude  sont un genre d’odonates anisoptères de la famille des Corduliidae.

43 espèces de cette famille ont été déjà décrites. Elles sont pour l’essentiel répandues dans les zones tempérées nord, depuis le sud de l’Inde jusqu’au cercle polaire arctique. Certaines espèces appartiennent donc aux libellules ayant des domaines de répartition les plus septentrionaux, ou en altitude, les plus froids, et sont donc adaptées au froid, par leur mode de vie, leurs cycles de développement, et leurs propriétés physiologiques, comme une protection antigel des larves.

Les libellules émeraude ont reçu leur nom vernaculaire en raison de leurs yeux vert émeraude : Smaragdlibelle en allemand, ou Emerald dragonfly en anglais.

Les libellules émeraude ne montrent qu’une dispersion relativement restreinte de leurs caractères, tant à l’état de larves qu’à celui d’imagos (développement à taille adulte), en particulier en ce qui concerne la taille et la coloration.

Les imagos, de taille moyenne (39 à 68 mm), possèdent en général un corps sombre à reflets métalliques, orné d’un vague dessin clair. Elles sont modérément poilues, sauf certaines parties du corps, comme les côtés du thorax qui sont fortement poilues2. Il n’y a pas dans ces espèces de dimorphisme sexuel marqué : les différences se limitent à la forme des appendices génitaux à l’arrière du corps, ainsi qu’à la forme de celui-ci : chez les femelles, dont l’intérieur est rempli par les ovaires pleins d’œufs, l’abdomen est cylindrique, il ne montre aucune gorge au niveau du troisième segment de l’arrière du corps, comme c’est le cas pour les mâles3. Cette différence est tout particulièrement marquée parmi les espèces européennes chez Somatochlora metallica.

Après l’éclosion de l’imago, les yeux sont brun rougeâtre et se colorent peu à peu en vert émeraude brillant. La face est noire, à aspect métallique, le front bleu métallique possède en règle générale des taches latérales jaunes, ou une bande jaune qui le traverse, et le labium est généralement clair. Le thorax est vert métallique, mais peut avoir aussi des reflets cuivrés. La plupart du temps, il est uni, mais peut montrer chez quelques espèces une ou deux taches ou bandes claires. L’abdomen est très foncé – de noir à vert foncé métallique – et possède une ornementation dépendant de l’espèce, de taches blanches et anneaux inter segmentaires blanchâtres. Le deuxième segment abdominal est épaissi.

Les membres sont en règle générale noirs à gris foncé, et les membres antérieurs et postérieurs des mâles possèdent sur le tibia une crête presque toujours absente sur les membres médians. Les ailes sont en règle générale incolores mais peuvent, en particulier chez les femelles fraîchement écloses, et sur la partie avant, être gris fumé ou jaunâtres. Parfois la base des ailes est ivoire. La nervation des ailes ressemble à celle des Cordulia voisines, mais en diffère cependant par la présence de deux nervures transversales supplémentaires entre la nervure cubitale et la nervure anale. Les triangles alaires ont deux lignes, les sous-triangles de l’aile antérieure, trois lignes et ceux de l’aile postérieure une seule ligne, et ils sont transparents. Sous le ptérostigma ne se trouve qu’une nervure. Les crochets servant à l’accouplement chez le mâle sont grands et aplatis. Leur pointe est dirigée vers l’arrière et leur forme dépend de l’espèce.

Les cerques (appendices abdominaux supérieurs) sont pointus et possèdent des dentelures ventrales, dont la forme est différente selon les espèces. L’épiprocte (appendice inférieur), troisième plaque dorsale du dernier segment abdominal est plus courte et en triangle allongé, avec une extrémité souvent pointue et recourbée, ou plus rarement émoussée ou légèrement bouclée. La plaque subgénitale peut avoir selon les espèces des formes et des tailles très différentes : il en existe de plates, en gouttière ou en bec. C’est par ces variations du bout de l’abdomen que l’on peut effectuer au mieux la distinction et la détermination des diverses espèces.

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Les geckos

Posté par othoharmonie le 3 mars 2013

Les geckos dans LEZARD gek_Les geckos sont des squamates, c’est-à-dire que ce sont des reptiles qui muent à intervalle régulier. Comme les autres reptiles, les geckos sont poïkilothermes, c’est-à-dire que leur température corporelle varie en fonction des conditions extérieures. Ils mettent en œuvre divers comportements pour réguler cette température en fonction de leurs besoins, par exemple en s’exposant au soleil pour se réchauffer. Par rapport aux autres reptiles, ils présentent quelques spécificités :

la grande majorité des geckos ne possèdent pas de paupière mobile. Les yeux sont protégés par une écaille transparente (comme chez les serpents) ;

la plupart des geckos arboricoles présentent des lamelles adhésives sous les doigts, qui leur permettent de grimper sur toutes les surfaces, y compris les plus lisses. Ils peuvent ainsi marcher sur un plafond sans problème. Les forces d’adhérence de leurs setæ sont si grandes qu’un seul doigt peut soutenir le poids complet de l’animal (sauf chez les plus grosses espèces). Elles sont dues uniquement aux forces de van der Waals entre les sétules (minuscules poils du bout des pattes) et la structure sur lequel le gecko marche. Voir aussi l’article Seta ;

D’autres comme les Rhacodactylus ciliatus présentent aussi ces particularités sur leur queue en plus de leurs doigts ;

De nombreuses espèces peuvent émettre des sons, en général des claquements ou de courts cris puissants (exemples : le Gekko gecko appelé aussi gecko tokay, le Cyrtodactylus peguensis, le Stenodactylus petrii  et Hemidactylus frenatus chez les mâles) ;

De façon corollaire, ils possèdent une très bonne ouïe, supérieure à celle de la plupart des autres lézards ;

Bien qu’utilisant beaucoup leur odorat, ils sont également dotés d’une bonne vue et chassent généralement en se basant sur les mouvements de leurs proies.

rhoptropus dans LEZARDDu point de vue de la taille les geckos sont de petits reptiles. Les plus grands dépassent de peu les 30 cm (Uroplatus fimbriatus, Uroplatus giganteus, les grands Rhacodactylus et Phelsuma) et le plus petit connu fait moins de 2 cm à l’âge adulte (Sphaerodactylus ariasae).

La famille des geckonidés remonte à 50 ou 60 millions d’années, et descendrait des ardéosaures du Jurassique.

Initialement originaires d’Asie (où l’on trouve le plus primitif des membres de cette famille encore en vie, le Aeluroscalabotes felinus ou gecko chat), les geckos se sont répandus à travers tout le globe en colonisant un grand nombre de biotopes.
On les rencontre maintenant dans à peu près tous les pays et sous tous les climats, à part les régions polaires et au nord des régions tempérées.

Les geckos ou Gekkonidae (parfois francisé geckonidés) forment une famille de lézards de taille modeste dont on rencontre les espèces dans de très nombreux pays.

Ce nom provient du malais « Gekoq », qui est une onomatopée correspondant au cri d’un gecko indonésien.

Les geckos sont également qualifiés de lézard, terme qui regroupe en réalité de nombreux squamates.

Dans certains pays, ces animaux sont considérés comme sacrés, et portent bonheur. Dans d’autres, ils sont associés aux esprits et portent malheur (Uroplatus à Madagascar, par exemple). Ils sont aussi très appréciés car ils mangent les insectes nuisibles.

source Wikipédia.

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Le Chat, un ami qui nous veut du bien

Posté par othoharmonie le 1 mars 2013

Le chat : un ami qui nous veut du bien

Le Chat, un ami qui nous veut du bien dans CHAT images-1Deux livres en un… C’est ce que propose le vétérinaire Jean-Yves Gauchet dans Mon chat et moi, on se soigne ! A l’image d’un 45 tour, son ouvrage se décline en deux faces : A et B. La première s’intéresse aux bienfaits liés à la présence d’un chat au foyer. Quant à la seconde, elle fait le point sur les soins dont votre animal aura besoin pour rester en bonne santé.

 A coup sûr, les premières pages de la Face A vous passionneront ! Elles relatent l’histoire de la relation très particulière qui s’est instaurée entre l’Homme et le chat. Gardien des silos à grains dans l’Egypte ancienne, ce dernier est entré à la cour des Pharaons avec la réputation d’animal mystérieux mais bienveillant. La déesse Bastet, symbole de beauté et de fécondité, fut d’ailleurs représentée avec une tête de chat. Vers 1 000 ans avant J.-C., celui-ci est protégé et vénéré en Asie. Pourchassé au Moyen-âge, il a retrouvé au cours du Siècle des Lumières, le statut d’icône de la beauté et de la propreté qui était le sein au temps des Pharaons.

 

Et aujourd’hui ? L’auteur s’est efforcé de déceler ce que l’homme et le chat peuvent s’apporter l’un à l’autre. Vous craquerez sûrement à la lecture du chapitre sur le ronronnement, son origine et ses effets… aussi bien sur le chat que sur l’homme.

 D’où viennent ses maladies ? Comment les prévenir, les prendre en charge ? Comment faire une beauté à votre chat sans le tracasser ? La face B se veut avant tout pratique et didactique. Jean-Yves Gauchet y aborde ainsi les nombreux maux qui altèrent la qualité de vie de votre chat : affections urinaires, virus, kystes et tumeurs… Il donne des conseils bien utiles pour le transporter. Enfin, un cahier pratique sur la trousse de secours et les vraies urgences clôt cet ouvrage à la fois dense et passionnant.

Mon chat et moi, on se soigne !, aux Editions Le Courrier du Livre, de Jean-Yves Gauchet – 285 pages – 22 euros.

Source : Mon chat et moi, on se soigne !, aux Editions Le Courrier du Livre, de Jean-Yves Gauchet – 285 pages – 22 euros.

 

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Un Chat malheureux

Posté par othoharmonie le 1 mars 2013


 

Un Chat malheureux dans CHAT chatLa plupart des chats n’adoptent pas intentionnellement un comportement destructeur, cependant certains d’entre eux semblent dotés de la capacité de tout détruire dans une maison ! Que ce soit dans la nature de votre chat ou qu’il agisse ainsi juste par ennui, en cherchant simplement quelque chose à faire lorsque vous n’êtes pas là, il existe des stratégies et des techniques que vous pouvez utiliser pour résoudre ce problème.

En fait, la majorité de ce que les humains prennent pour un comportement destructeur n’est guère plus qu’un chat qui finit par abîmer l’apparence de nos meubles et de nos plantes, parfois mâchées jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que la tige !

Quelquefois, les chats se mettront à mordiller comme des chiens, particulièrement les coins des tapis, les pieds des   guéridons, vos angles de meubles et même vos chaussures ou votre téléphone mobile oublié sur la table. La mastication est également potentiellement dangereuse pour votre chat puisqu’il peut avaler des morceaux d’objets qui peuvent le blesser ou bloquer son système intestinal.

Occasionnellement, le chat, particulièrement le mâle, adoptera un comportement connu sous le nom de « vaporisation » difficile à réfréner une fois que l’habitude est prise. Ce marquage viendra le plus souvent se faire sur votre chaise favorite, votre canapé ou votre lit, par la vaporisation d’un fin jet d’urine.

Vous remarquerez immédiatement l’attitude du chat lorsqu’il fait cela parce que sa queue sera dirigée droit vers le haut et se balancera ou vibrera dans un mouvement très reconnaissable.

Certains chats, souvent ceux qui sont de race pure ainsi que les croisés siamois ou persans, adopteront un comportement de suçotement. Cela peut résulter du fait d’avoir été sevré trop tôt, mais les chats qui font cela sont habituellement très calmes et bien adaptés, excepté pour ce petit caprice.

Les chats qui adoptent une habitude de suçotement trouveront le plus souvent un objet favori pour s’adonner à leur manie. Il s’agira le plus souvent de l’extrémité d’un tapis ou d’un oreiller qu’ils tiendront dans leur gueule comme s’ils étaient en train de téter. Le seul dégât qui en résultera sera une tâche mouillée à l’extrémité de l’objet investi !

Quelle est la cause de ces mauvais COMPORTEMENTS ?

chat_au_piano dans CHATComme nous venons de l’évoquer, la majorité des comportements du chat sont naturels et normaux, même s’ils excèdent les limites de l’acceptable dans votre maison ! Occasionnellement, les chats peuvent s’attaquer aux plantes, mâcher ou lécher un objet particulier parce qu’ils ont une déficience nutritive.

Cependant, s’ils paraissent en bonne santé et s’ils mangent des croquettes pour chats ou d’autres aliments de bonne qualité, le problème doit être cherché ailleurs. Pour vérifier tout problème de santé, amenez votre chat chez votre vétérinaire où on lui fera une analyse de sang pour déceler une éventuelle déficience ou un déséquilibre.

Les chats qui attaquent vos plantes, le mobilier, etc. ressentent probablement de l’ennui et cherchent quelque chose d’amusant à faire. Heureusement, il existe une grande variété de jouets de substitution créée à cet effet, comme des balles, des jouets en peluche et même des jouets mécaniques pour l’occuper lorsqu’il doit rester seul. Une autre solution pour rompre tout ennui est de lui trouver un compagnon animal tel qu’un chien qui apprécie les chats ou un autre chat.

Les chats auront un comportement plus difficile et bien plus provocateur s’ils ne sont pas castrés ou stérilisés lorsqu’ils sont jeunes. Le comportement de vaporisation décrit ci-dessus est presque toujours éliminé par la castration précoce chez le mâle.

Le meilleur moment se situe environ entre le troisième et le sixième mois, et même les mâles castrés jusque vers le neuvième mois ne développeront habituellement pas ce comportement. Au-delà de cette période, ils risquent de persister dans leur comportement de vaporisation.

Les comportements habituels des mâles non castrés incluent l’agression et le combat pour le territoire, ce qui peut occasionner une augmentation des risques de blessure ou celui de contracter une maladie au contact d’un chat sauvage, non vacciné.

Maintenir votre chat heureux

chatte-arbre5Faire le bonheur de votre chat n’est pas aussi difficile qu’on pourrait le penser. Passer quelques moments à le nettoyer, à le nourrir et à jouer avec lui. S’assurer qu’il ait de la compagnie, grâce à la présence d’un autre animal ou d’une personne, peut également l’aider lorsque vous n’êtes pas là.

La plupart des chats sont à l’aise en étant seuls pendant la journée et acceptent que vous les laissiez dans la maison ou dans l’appartement. S’ils peuvent regarder à l’extérieur, s’asseoir sur le rebord d’une fenêtre ou sur la porte d’un patio, cela peut contribuer à les maintenir occupés.

Faire le bonheur de votre chat implique également de s’assurer qu’il dispose d’un bac à litière propre, des jouets, de la nourriture et de l’eau lorsque vous n’êtes pas là. Fournissez-lui une bonne variété de jouets, depuis la balle qu’il peut faire rouler avec ses pattes jusqu’aux petits jouets qu’il peut transporter dans sa gueule.

Les chats qui explorent les garde-manger et les placards sont le plus souvent à la recherche d’un petit supplément de nourriture. Aussi, en laissant à leur disposition de la nourriture et de l’eau facilement accessibles il est moins probable qu’ils se mettent à chercher ailleurs pour en trouver.

Les jeux pour chats sous forme de tours ou autres, avec des poteaux à gratter, des bacs, et de nombreux endroits pour sauter et bouger sont également un bon moyen de leur proposer de l’exercice dans un espace contrôlé.

Ceci peut également aider à empêcher les griffures sur les meubles ou le jeu consistant à déterrer vos plantes. Ajouter quelques feuilles d’aluminium froissées ou des pierres sur vos plantes aidera à empêcher ces attaques en règle contre la végétation de votre maison !

 

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La mission des chats auprès des humains

Posté par othoharmonie le 1 mars 2013

La mission des chats auprès des humains dans CHAT collage_of_six_cats-02

TRANSMIS PAR JOELIAH  

Les chats ont cette aptitude très particulière de pouvoir absorber les énergies négatives du foyer et des êtres qui les entourent. Il n’y a pas qu’eux qui ont cette aptitude, les chiens et d’autres animaux, le font aussi.

Saviez-vous que les chats ont une mission dans notre vie ?

Est-ce que vous avez l’impression que les chats ne font qu’être paresseux, manger et dormir? Apprenez-en un peu plus sur leur mission.

La plupart des gens pensent que les chats ne font rien, sont paresseux et qu’ils ne font que manger et dormir. La vérité est toute autre !

Saviez-vous que les chats ont une mission dans notre vie ?

Vous êtes vous déjà demandé pourquoi tant de gens ont des chats de nos jours, bien plus que le nombre de personnes ayant des chiens ? Voici quelques données que vous devez connaître sur la vie secrète des chats

Tous les chats ont le pouvoir de supprimer les énergies négatives accumulées dans notre corps. Quand nous dormons, ils absorbent ces énergies .

S’il y a plusieurs personnes dans une famille, et seulement un chat, il peut absorber à lui seul la quantité excessive d’énergie négative produite par plusieurs personnes.

Quand ils dorment, le corps des chats se libère de la négativité qu’il a éliminée en nous et qu’il a pris sur lui….. c’est en grande partie pour cette raison qu’ils dorment beaucoup, ils se purgent….

C’est bien d’avoir plus d’un chat à la maison afin que la charge soit répartie entre eux.

Ils nous protègent également pendant la nuit afin qu’aucun esprit indésirable ne vienne parasiter notre maison pendant que nous dormons. C’est une des raisons pour laquelle ils viennent dormir à nos côtés sur notre lit . Si quelqu’un vient à la maison et que les chats sentent que cette personne est malveillante, les chats nous entourent afin de nous mettre en garde et nous protéger. .

Si un chat errant entre dans votre maison et qu’il l’adopte comme étant sa maison, c’est parce que vous avez besoin d’un chat à ce moment particulier de votre vie. Les chats errants se portent volontaires pour vous venir en aide. Ils ont quelque chose à vous apporter…..Il n’y a pas de hasard…

Les chats sont des guérisseurs…

À l’époque de l’Atlantide, les guérisseurs utilisaient des cristaux dans leur travail. Les cristaux étaient utilisés comme canaux d’énergie pour la guérison. Ce que font un peu les chats à leur façon…

Les chats sont d’adorables créatures et aiment leurs maîtres par-dessus tout, même s’ils ont une façon différente d’aimer …mais qui est toute aussi profonde et vraie.

Ils sont des grands amis et des bons compagnons de vie !

Ils sont doux, affectueux et fidèles pour peu qu’on les respecte !

Souvenez-vous… ne chassez pas un chat qui croise votre chemin…. il porte un message précis à un moment particulier de votre vie…. sachez l’observer et être à son écoute, il recèle des trésors cachés qui vous sont destinés même si vous ne le comprenez pas toujours tout de suite….

Reçu par courriel – source inconnue.

chatons dans CHAT

© 2013, Le Jardin de Joeliah. Nétiquette : Vous pouvez partager en toute liberté en citant la source : lejardindejoeliah.com

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