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Nos Animaux, Amis de nos Maux

Posté par othoharmonie le 6 novembre 2013

Nos Animaux, Amis de nos Maux dans XXX - ARTICLES DE PRESSE images-10

Lorsque je suis sorti de l’école vétérinaire, il y a environ trente-cinq ans, je me suis senti comme tout jeune diplômé, j’imagine, prêt à soigner toutes les maladies de tous les animaux. Après de si longues étude,s rien en pouvait échapper à nos connaissances ! 

Hélas, lors de la première consultation avec mon « maître d’apprentissage », j’ai entendu de sa propre bouche : « après tout ce qui a été fait pour votre animal, on ne peut plus rien ». Je suis tombé de très haut. Comment comprendre qu’un vétérinaire, pratiquant son art depuis une trentaine d’années, puisse avouer une telle impuissance ? Ce n’était pas ce que j’avais appris à l’école, bien au contraire, l’arsenal thérapeutique étant chaque année plus performant, la science devait pouvoir résoudre tous les problèmes.

Il m’a fallu longtemps pour réaliser que cette phrase de mon « maître » se confirmait de jour en jour, consultation après consultation. J’ai donc décidé de chercher « ailleurs ».

C’est alors que j’ai entendu parler d’homéopathie par des éleveuses de chèvres. Elles soignaient elles-mêmes leurs animaux de cette manière et obtenaient de très bons résultats. Les vrais éleveurs de chèvres conduisent leurs animaux au pâturage tous les jours et les observent. Cette attention constante leur permet de réaliser combien chacun d’eux est unique et nécessite une approche différente, adaptée. J’ai donc entrepris une formation en homéopathie et les chèvres m’ont permis de tester les effets de cette médecine alternative.

Mal à dire. Qui le dit ?

Très rapidement, j’ai pu adapter cette pratique à toutes les espèces animales (et humaines !) l’important étant de s’intéresser à ce qui rend l’individu « différent ». Hahnemann, l’inventeur de l’homéopathie, disait qu’il faut regarder non pas la maladie mais le malade dans ce qui le rend « rare, bizarre ou étrange ». Cette approche oblige le médecin ou le vétérinaire à s’intéresser à l’individu dans son intégralité, à pratiquer une médecine holistique. Actuellement plus personne n’ignore les bienfaits de l’homéopathie. Cependant, j’ai constaté qu’elle montre ses limites lorsque l’intégrité de l’individu n’est plus respectée et que trop de tensions physiques et psychiques entrent en jeu. J’ai donc fait appel à d’autres techniques. L’ostéopathie, particulièrement dans son approche énergétique, m’a beaucoup aidé. Puis, au « toucher ostéopathique », j’ai ajouté le ressenti énergétique de l’AURA (Pranathérapie). Très vite alors, j’ai pu ressentir ces zones de tensions qui entraînent les « MAL à DIRE » de nos animaux et donc de leurs maîtres.

Tel chien, tel maître

Le mot vient d’être lâché. En effet, si nous avons tant d’échecs dans nos soins aux animaux malades, c’est parce que nous ne voulons soigner (soi nié) que ce que le malade veut bien nous montrer. En répertoriant au fil des années les différents symptômes que les animaux présentaient, j’ai compris que j’entrais rapidement dans l’intimité u maître, que l’animal était souvent « l’éponge de son maître ». Nous avons tous déjà remarqué, en croisant des couples maître/chien, combien les deux se ressemblaient physiquement. Il en est de même intérieurement. Il suffit de savoir comprendre le message de l’animal. Derrière un animal en pleine santé, nous aurons la chance d’avoir un maître plutôt bien portant, dans un état très proche du « bien-être ».  Mais lorsqu’un animal malade m’est présenté, je découvre rapidement un maître souffrant.

Une main à l’écoute…

Je parle, bien sûr, des animaux de compagnie que je côtoie le plus souvent, comme le chat, le chien et le cheval en priorité. Je constate toujours une plus grande sensibilité pour le chat que l’on peut appeler « ce malade silencieux ». Quand un animal n’est pas bien depuis un certain temps, que toutes les analyses ont été faites et les traitements nécessaires effectués, souvent sans résultats, le couperet tombe ; « on ne peut plus rien faire pour lui ». J’ai alors l’impression que l’animal attend « la main qui l’écoutera » pour pouvoir livrer son secret car il s’agit bien là d’un fardeau trop lourd à porter que l’animal endure depuis longtemps, par « sympathie » avec son maître.

Très souvent, le maître reçoit le message de son animal qui jour alors en quelques sorte, un rôle de thérapeute. En effet, on ne vient pas me consulter par hasard. N’est-ce pas ce fameux clin d’œil du Bon Dieu qui place les bonnes personnes au bon moment et au bon endroit ? Toutefois, il est très important et évident que le maître doit être prêt à entendre le message dont son animal est porteur et qui va mettre en lumière son propre mal-être profond. Par sa propre maladie, l’animal veut l’entraîner sur le chemin de la guérison. Lorsque celui-ci n’est pas prêt à entendre ce que l’animal l lui suggère, quelques dommages collatéraux sont à craindre. Si le maître ne se sent en rien responsable ou pas encore prêt à encaisser les conséquences utiles au changement, la guérison durable ne pourra s’accomplir. S’il attend tout du vétérinaire et que l’animal ne guérit pas, celui-ci devient alors un incapable et un charlatan.

Victoria, un sauvetage douloureux.

Moi-même, je n’ai pas toujours été à l’écoute de l’animal et n’ai pas toujours su dire les paroles qu’il fallait, au moment où i l le fallait, pour sauver un animal, ou son maître. C’est ainsi qu’il m’a été donné d’adopter une chatte nommée Victoria. Cette petite chatte persane était destinée à enrichir sa propriétaire par la production de chatons de race. Cette dame possédait donc un couple de chats Sacrés de Birmanie et un couple de chats Persans. Quand Victoria est arrivée, elle était en état d’anorexie depuis plusieurs jours et ne pesait plus qu’un kilo et demi au lieu de trois. Les soins hospitaliers n’apportaient aucune amélioration, surtout lorsque la propriétaire venait lui rendre visite en compagnie de ses deux filles. Elle rudoyait autant ses propres enfants que son animal. J’ai donc décidé de prendre Victoria à la maison. Elle s’est remise à manger progressivement. Au bout d’un mois, elle pesait 2,6 kilos et… nous l’avons rendue à sa propriétaire.

Quel message entendre ?

Six semaines plus tard, elle m’était ramenée, de nouveau en anorexie, ne pesant que 2,5 kilos alors qu’elle était gestante de cinq petits. A peine arrivée à la maison, elle a sauté de la voiture et s’est précipitée sur la nourriture. Elle a mangé pendant une demi-heure. Quatre semaines plus tard, elle adonné naissance à cinq chatons. Le plus gros pesait 45 grammes et le plus petit 25. Dans des conditions normales, le poids moyen d’un chaton à la naissance est de 75 grammes. J’ai réussi à en sauver deux qui sont de superbes mâles maintenant, les autres n’étaient pas viables. Hélas, pendant que Victoria allaitait ses petits, les trois autres chats de cette dame sont morts ; deux à cause d’ulcères de l’estomac perforés, le troisième s’est défenestré. Je me rendais bien compte que tous ces animaux vivaient dans le mal-être, mais je n’avais spas encore atteint, à l’époque, la capacité énergétique de faire passer un message de guérison au maître au contraire, j’était souvent moi-même en colère de voir tant d’énergies négatives laissées livres. Je pense maintenant que  j’aurais pu essayer de faire passer un message de guérison et d’amour, au lieu de laisser ces animaux venir se faire « soi niée » et mourir d’une « vraie maladie » ou d’un « malheureux accident ».

S’accompagner pour comprendre

En écrivant ce lignes, je me rends compte que je suis passé à côté de nombreuses possibilités de guérir, mais j’avais aussi à cheminer personnellement vers cette compréhension qui m’a permis de faire évoluer mon « Art de GERIR ». je ne réalise d’ailleurs pas vraiment comment cette évolution s’est faite, car elle s’est faite naturellement, un peu comme la lumière du jour qui se lève et devient progressivement de plus en plus forte. La manière dont j’abord la maladie aujourd’hui est devenue tellement naturelle que je ne vois pas comment il pourrait en être autrement, même si cela blesse quelques susceptibilités médicales.

Pour conclure

Je pense pouvoir parler ici de ma rencontre avec Jean-Claude Genel à qui je dois le plaisir de rédiger ces quelques lignes. L’animais une formation d’ostéopathie pour six vétérinaires. Lorsqu’un client arrivait,  son animal avait droit à sept paires de mains, avides de l’explorer, pendant que je m’entretenais avec le propriétaire. Jean-Claude est venu me consulter pour son chat pendant cette semaine de formation. Celui-ci a donc lui aussi profité de ces sept paires de mains. Dès le premier contact avec ce chat, j’ai très vite abordé le concept de l’empathie homme-animal et nous nous sommes tout de suite trouvés dans une intimité de réflexion qui nous a amenés à nous rencontre ultérieurement, avec Yannick Le Cam et ma compagne, pour parler de nos expériences relationnelles. Jean-Claude et Yannick m’ont demandé de mettre en mots, cette approche car m’ont-ils dit, « faire part de votre vécu de thérapeute, au-delà d’un discours enthousiasmant, pourrait intéresser d’autres personnes en recherche ».

Article de Marc LEGROS www.veterinairebuissandescaves.com

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l’effet cigogne

Posté par othoharmonie le 28 octobre 2013

 

 

Description de cette image, également commentée ci-aprèsPar exemple, dans les communes qui abritent des cigognes, le taux de natalité est plus élevé que dans l’ensemble du pays.

Conclusion : les cigognes apportent les bébés !

Voici une explication plus probable : les cigognes nichent de préférence dans les villages plutôt que dans les grandes agglomérations, et il se trouve que la natalité est plus forte en milieu rural que dans les villes.

Voilà pourquoi l’on nomme « effet cigogne » cette tendance à confondre corrélation et causalité.

 Corrélation

Deux événements (appelons les X et Y) sont corrélés si l’on observe une dépendance, une relation entre les deux. Par exemple, le nombre de cheveux d’un homme a tendance à diminuer avec l’âge : âge et nombre de cheveux sont donc corrélés.

 Corrélation ou causalité ?

Une erreur de raisonnement courante consiste à dire : « X et Y sont corrélés, donc X cause Y ». On confond alors corrélation et causalité car en réalité, il se pourrait aussi que Y cause X, ou bien que X et Y aient une cause commune Z, ou encore que X et Y soient accidentellement liés mais n’aient aucun lien de causalité.


Quelques exemples… 

  • L’un sur l’exemple de la lune rousse (voir ici)
  • L’autre plus transversal, avec illustration sur le chat du Dr House (voir )

Voici quelques effets « cigogne » classiques pour illustrer vos démonstrations.

 Le fait de dormir avec des chaussures est corrélé au fait de se réveiller avec le mal de tête. Peut-on en conclure que dormir avec des chaussures fait mal à la tête ? Une explication plus vraisemblable est que ces deux événements font suite à des soirées trop arrosées…

Les climatologues ne peuvent nier le phénomène : plus la température globale de la planète augmente, plus les sous-vêtements féminins  rétrécissent. Peut-on en conclure que le réchauffement climatique entraîne la diminution de la taille des culottes ? Il semble pourtant que la véritable explication soit à chercher du côté de la mode…

  • Note : des doctorants-moniteurs ont réalisé des Zétéclips sur l’effet cigogne.

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Plumage de Cigogne blanche

Posté par othoharmonie le 24 octobre 2013


Plumage de Cigogne blanche dans CIGOGNE imagesLa Cigogne blanche est un grand oiseau mesurant entre 100 et 115 cm de long, cette mesure étant prise du bout du bec au bout de la queue sur un individu mort ou une peau placée sur le dos. Debout elle mesure de 100 à 125 cm, son envergure est de 155 à 215 cm et son poids de 2,3 à 4,4 kg. Comme toutes les cigognes, l’espèce a de longues pattes — le tarse mesure de 20 à 25 cm—, un long cou et un long bec droit et pointu. Il y a peu de dimorphisme sexuel apparent, mais les mâles sont en moyenne plus grands que les femelles, leur bec est plus large et en moyenne plus long, mesurant 15 à 17 centimètres contre 14 à 17 centimètres et la mandibule inférieure est en moyenne plus anguleuse chez les mâles et rectiligne pour les femelles. Le plumage est entièrement blanc pur, à l’exception des rémiges primaires et secondaires qui sont noires ; le pigment responsable de cette coloration est la mélanine. Les plumes de la poitrine sont longues et hirsutes, formant une collerette qui est parfois utilisée lors de la parade nuptiale. L’iris est brun terne ou gris, et la peau du cercle oculaire est noire. L’adulte a un bec rouge vif et des pattes rouges, dont la coloration provient de caroténoïdes présents dans l’alimentation. Dans certaines parties de l’Espagne, des études ont montré que le pigment est synthétisé depuis l’astaxanthine d’une espèce introduite d’écrevisses, l’Écrevisse de Louisiane (Procambarus clarkii), et les couleurs vives du bec apparaissent même chez les oisillons, ce qui n’est pas le cas dans le reste de la répartition où les jeunes ont des couleurs ternes. Les zones nues sont plus vivement colorées pendant la saison de reproduction. La cigogne fait partie des quelques oiseaux ayant conservé un pénis vestigial.

Comme chez les autres cigognes, les ailes sont longues et larges, adaptées au vol ascensionnel. En vol battu les mouvements d’ailes sont lents et réguliers. Comme la plupart des membres de sa famille, la cigogne vole avec le cou tendu en avant, et ses longues pattes dépassent largement de sa courte queue. Au sol elle marche à un rythme lent et régulier, avec la tête relevée, mais rentre souvent celle-ci entre ses épaules au repos. La mue n’a pas été étudiée, mais semble avoir lieu tout au long de l’année, et les rémiges primaires sont remplacées au cours de la saison de reproduction.

À l’éclosion, le jeune a un duvet clairsemé, composé de courtes plumes blanchâtres. Ce duvet est remplacé environ une semaine plus tard par un plumage plus dense de duvet blanc et laineux. En trois semaines, le jeune oiseau acquiert ses scapulaires noires et ses plumes de contour. À la sortie de l’œuf le poussin a les pattes rosâtres ; elles virent au gris-noir à mesure qu’il vieillit. Son bec est noir avec la pointe brune. Quand il a fini de s’emplumer, le juvénile possède un plumage semblable à celui de l’adulte, avec toutefois des plumes noires souvent teintées de brun, et le bec et les pattes d’un brun-rouge ou orange plus terne que les parents. Le bec est généralement orange ou rouge avec la pointe sombre ; il prend sa couleur rouge définitive l’été suivant, bien que les pointes noires persistent chez certains individus. Les jeunes cigognes acquièrent leur plumage d’adulte à leur deuxième été.

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Cigogne blanche échassier

Posté par othoharmonie le 19 octobre 2013

Cigogne blanche échassier dans CIGOGNE images-8La Cigogne blanche , est une grande espèce d’oiseau échassier de la famille des Ciconiidés. Son plumage est principalement blanc, avec du noir sur les ailes. Les adultes ont de longues pattes rouges et un bec rouge long et droit, et mesurent en moyenne 100 à 115 cm du bout du bec au bout de la queue, avec une envergure comprise entre 155 et 215 cm. Deux sous-espèces sont distinguées, qui diffèrent légèrement en taille, et vivent en Europe — au nord jusqu’en Finlande —, dans le Nord-Ouest de l’Afrique, en Afrique australe et dans le Sud-Ouest de l’Asie — à l’est jusque dans le Sud du Kazakhstan. La Cigogne blanche est une grande migratrice, et hiverne dans les zones tropicales d’Afrique subsaharienne jusqu’en Afrique du Sud ou sur le sous-continent indien. Lors de sa migration entre l’Europe et l’Afrique, elle évite la traversée de la mer Méditerranée en réalisant un détour à l’est par le Levant ou à l’ouest par le détroit de Gibraltar car les courants ascendants de l’air dont elle a besoin ne se forment pas au-dessus de l’eau.

La Cigogne blanche a un régime carnivore et consomme un large éventail de proies animales : insectes, mollusques, divers autres invertébrés, poissons, amphibiens, reptiles, petits mammifères et petits oiseaux. Elle trouve la plupart de sa nourriture au sol, parmi la végétation basse, et dans l’eau peu profonde. L’espèce est monogame mais les partenaires ne s’apparient pas pour la vie. Ils construisent un grand nid de branches qui peut être utilisé pendant plusieurs années. Chaque année la femelle pond généralement quatre œufs, qui éclosent de manière asynchrone, 33 ou 34 jours après la ponte. Les deux parents se relaient pour l’incubation des œufs et le nourrissage des jeunes. Les jeunes quittent le nid 58 à 64 jours après l’éclosion, et continuent d’être nourris par les parents durant 7 à 20 jours supplémentaires.

La Cigogne blanche est considérée comme espèce de « préoccupation mineure » par l’Union internationale pour la conservation de la nature. Les activités humaines durant le Moyen Âge lui ont profité, avec le défrichement de zones boisées pour l’agriculture, mais les changements dans les méthodes agricoles et l’industrialisation ont conduit au déclin et à la disparition locale de l’espèce en Europe aux xixe et xxe siècles. Les programmes de conservation et de réintroduction dans toute l’Europe ont abouti à la reprise de la nidification de la Cigogne blanche en France, aux Pays-Bas, en Suisse et en Suède. Cet oiseau n’a que peu de prédateurs naturels, mais peut être porteur de divers parasites ; le plumage est la cible des poux mâcheurs et des acariens des plumes, tandis que les grands nids peuvent contenir une grande variété d’acariens mésostigmates. Cet oiseau remarquable a donné lieu à de nombreuses légendes à travers son aire de répartition, dont la plus connue est celle de bébés apportés par les cigognes.

La Cigogne blanche est un grand oiseau mesurant entre 100 et 115 cm de long, cette mesure étant prise du bout du bec au bout de la queue sur un individu mort ou une peau placés sur le dos. Debout elle mesure de 100 à 125 cm, son envergure est de 155 à 215 cm et son poids de 2,3 à 4,4 kg. Comme toutes les cigognes, l’espèce a de longues pattes — le tarse mesure de 20 à 25 cm —, un long cou et un long bec droit et pointu. Il y a peu de dimorphisme sexuel apparent, mais les mâles sont en moyenne plus grands que les femelles, leur bec est plus large et en moyenne plus long, mesurant 15 à 17 centimètres contre 14 à 17 centimètres et la mandibule inférieure est en moyenne plus anguleuse chez les mâles et rectiligne pour les femelles. Le plumage est entièrement blanc pur, à l’exception des rémiges primaires et secondaires qui sont noires ; le pigment responsable de cette coloration est la mélanine. Les plumes de la poitrine sont longues et hirsutes, formant une collerette qui est parfois utilisée lors de la parade nuptiale. L’iris est brun terne ou gris, et la peau du cercle oculaire est noire. L’adulte a un bec rouge vif et des pattes rouges, dont la coloration provient de caroténoïdes présents dans l’alimentation. Dans certaines parties de l’Espagne, des études ont montré que le pigment est synthétisé depuis l’astaxanthine d’une espèce introduite d’écrevisses, l’Écrevisse de Louisiane, et les couleurs vives du bec apparaissent même chez les oisillons, ce qui n’est pas le cas dans le reste de la répartition où les jeunes ont des couleurs ternes. Les zones nues sont plus vivement colorées pendant la saison de reproduction. La cigogne fait partie des quelques oiseaux ayant conservé un pénis vestigial.

Comme chez les autres cigognes, les ailes sont longues et larges, adaptées au vol ascensionne. En vol battu, les mouvements d’ailes sont lents et réguliers. Comme la plupart des membres de sa famille, la cigogne vole avec le cou tendu en avant, et ses longues pattes dépassent largement de sa courte queue. Au sol elle marche à un rythme lent et régulier, avec la tête relevée, mais rentre souvent celle-ci entre ses épaules au repos. La mue n’a pas été étudiée, mais semble avoir lieu tout au long de l’année, et les rémiges primaires sont remplacées au cours de la saison de reproduction.

À l’éclosion, le jeune a un duvet clairsemé, composé de courtes plumes blanchâtres. Ce duvet est remplacé environ une semaine plus tard par un plumage plus dense de duvet blanc et laineux. En trois semaines, le jeune oiseau acquiert ses scapulaires noires et ses plumes de contour. À la sortie de l’œuf le poussin a les pattes rosâtres ; elles virent au gris-noir à mesure qu’il vieillit. Son bec est noir avec la pointe brune. Quand il a fini de s’emplumer, le juvénile possède un plumage semblable à celui de l’adulte, avec toutefois des plumes noires souvent teintées de brun, et le bec et les pattes d’un brun-rouge ou orange plus terne que les parents. Le bec est généralement orange ou rouge avec la pointe sombre ; il prend sa couleur rouge définitive l’été suivant, bien que les pointes noires persistent chez certains individus. Les jeunes cigognes acquièrent leur plumage d’adulte à leur deuxième été.

Espèces similaires

Dans son aire de répartition, la Cigogne blanche se reconnaît facilement vue au sol, mais vue de loin, en vol, elle peut être confondue avec plusieurs autres espèces arborant des motifs similaires sous les ailes, comme le Tantale ibis , le Pélican blanc  ou le Percnoptère . Le Tantale ibis se distingue par sa queue noire et son bec jaune, plus long et légèrement courbé. La Cigogne blanche est également légèrement plus grande en moyenne que ce tantale. Le Pélican blanc a des pattes courtes qui ne dépassent pas de la queue en vol, alors que c’est clairement l’inverse pour la cigogne. Il vole également avec son cou rétracté, la tête près de son corps massif, quand la cigogne l’étend à l’horizontale. Les volées de pélicans sont également plus organisées et synchronisées que les volées lâches formées par la Cigogne blanche. Le Vautour percnoptère est plus petit, avec la queue longue se terminant en pointe, des pattes plus courtes et une petite tête jaune avec un cou court. La Grue cendrée peut également paraître blanche et noire par un temps très ensoleillé, mais ses pattes et son cou paraissent plus longs en vol que ceux de la Cigogne blanche ; vu de loin et sous une forte luminosité, le dessus des ailes de la Cigogne noire peut également sembler pâle et faire penser à la Cigogne blanche.

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Extinction du Dronte (Pigeon) de Maurice

Posté par othoharmonie le 27 septembre 2013


Extinction du Dronte (Pigeon) de Maurice dans PIGEON - COLOMBE squelette_dodo_-_museum_dhistoire_naturelle_de_la_rochelleComme pour de nombreux animaux qui ont évolué séparément des prédateurs importants, le dodo n’avait développé aucune peur à l’encontre des êtres humains, et ceci, en plus de son incapacité à voler, en a fait une proie facile pour les hommes. Les journaux de l’époque sont remplis de commentaires concernant le mauvais goût et la viande ferme du dodo, alors que d’autres espèces locales comme la poule rouge étaient appréciées pour leur goût. Cependant, pour les nombreux marins de la région, le Dodo avait l’avantage d’être comestible et d’être proche des routes commerciales. De plus, lorsque les premiers hommes sont arrivés sur l’île Maurice, ils ont aussi apporté avec eux d’autres animaux qui n’étaient pas sur l’île auparavant, dont des chiens, des porcs, des chats, des rats et des macaques crabiers, qui pillèrent les nids de dodos, alors que l’homme détruisait les forêts, que les dodos avaient pris pour foyers ; en fait, l’impact de ces animaux — en particulier celui des porcs et des macaques — sur la population des dodos est considéré comme plus important que celui de la chasse. Les fragments trouvés lors de l’expédition de 2005 sont apparemment ceux d’animaux tués par une crue soudaine ; une telle mortalité aurait menacé d’extinction les espèces déjà vulnérables.

Bien qu’il existe des rapports concernant les massacres de dodos par les hommes dans le but d’approvisionner les navires, des fouilles archéologiques ont trouvé jusqu’à présent peu de preuves de la prédation par l’homme de ces oiseaux. Des ossements d’au moins deux dodos ont été trouvés dans des grottes à Baie du Cap, qui étaient utilisées comme abris par des esclaves fugitifs et des détenus du xviie siècle, mais en raison de leur isolement, elles n’étaient pas facilement accessibles par les dodos naturellement.

La date de l’extinction du dodo est sujette à controverse. Andrew R. Solow et David L. Roberts affirment que « l’extinction du dodo est généralement datée de la dernière observation confirmée d’un représentant de l’espèce, par le marin Volkert Evertsz en 1662 », mais de nombreuses autres sources suggèrent la date plus conjecturale de 1681. Roberts et Solow soulignent que, puisque la dernière observation de dodo antérieure à 1662 remonte à 1638, le dodo se faisait probablement déjà très rare dans les années 1660, et donc un rapport contesté de 1674 ne peut être écarté d’emblée. L’analyse statistique des documents de chasse d’Isaac Johannes Lamotius donne une nouvelle date d’extinction estimée à 1693, avec un intervalle de confiance à 95 % de 1688 à 1715. L’examen d’éléments plus circonstanciés tels que les rapports des voyageurs ou le manque de bons rapports après 1689 montre qu’il est probable que le dodo ait disparu avant 1700, le dernier dodo étant mort un peu

Peu d’hommes se sont intéressés de près à l’extinction du dodo. Au début du xixe siècle, beaucoup pensaient que l’espèce n’était qu’un mythe. Avec la découverte des premiers os de dodos dans la Mare aux Songes et les rapports écrits par George Clarke à leur sujet, l’intérêt pour les dodos a été ravivé. Dans la même année que celle où Clarke a commencé à publier ses rapports, l’oiseau est devenu un personnage d’Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll. Grâce à la popularité de l’œuvre, le dodo est devenu un animal célèbre et un icône de l’extinction des animaux facilement identifiable.

Les Anglais ont d’ailleurs tiré deux expressions de son extinction :

  • dead as a dodo (« aussi mort qu’un dodo »), c’est-à-dire « tout à fait mort », qui a été par la suite adaptée en néerlandais : zo dood als en dodo  ;
  • to go the way of the dodo (« suivre le chemin du dodo »), c’est-à-dire « disparaître, s’éteindre ».

Il n’est plus connu que par des fossiles et quelques fragments de tête et de pattes existant dans les musées d’Oxford, de Londres, de Copenhague et de Prague. Quelques individus vivants, d’après lesquels on exécuta des peintures, furent apportés en Europe au xviie siècle mais ne purent être élevés. En 2002, l’analyse de son ADN a confirmé sa position phylogénétique.

Le 23 décembre 2005, l’Associated Press rapporta dans un article que des os de Dodo avaient été découverts sur l’Île Maurice et qu’un squelette entier figurait probablement parmi ceux-ci.

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Pigeons des villes

Posté par othoharmonie le 27 septembre 2013

Le nourrissage effectué par les nombreux “amis des animaux” dans Paris est souvent à l’origine de ces concentrations qui suscitent les plaintes des riverains… Alors qu’ils croient bien faire, les nourrisseurs de pigeons ignorent les conséquences de leur geste.

En nourrissant les oiseaux aux mêmes endroits et aux mêmes heures, ils favorisent leur concentration et la surpopulation. Ceci occasionne l’accumulation de fientes, provoquant des dégâts considérables sur les biens publics et privés.

Ces rassemblements contribuent à la transmission des maladies et des parasites entre les pigeons et accroissent l’agressivité entre les individus.

Pour éviter d’être verbalisés, certains nourrisseurs distribuent la nourriture de nuit, entraînant des troubles comportementaux chez cet oiseau diurne et attirant d’autres espèces animales non désirées, notamment les rats.

La réglementation interdit le nourrissage de tous les animaux sauvages (corneilles, oiseaux d’eaux, ragondins, rats…) cette pratique pouvant avoir des conséquences néfastes sur leur comportement et leur santé. Règlement sanitaire du département de Paris Art 41 ter : Les propriétaires doivent grillager les ouvertures susceptibles de permettre l’entrée des rongeurs, pigeons et autres animaux. Art 120 (extrait) : Il est interdit de jeter ou déposer des graines ou nourriture en tous lieux publics susceptibles d’attirer les animaux errants, sauvages, ou redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons.

Pigeons des villes dans PIGEON - COLOMBE images-7

Le pigeon des villes

À l’origine, les pigeons bisets vivaient dans les falaises rocheuses, les montagnes ou  les zones désertiques. La première domestication connue du pigeon date de l’Egypte des pharaons, il y a 5.000 ans. L’élevage du pigeon était initialement alimentaire. Mais ses compétences de grand voyageur revenant fidèlement à son pigeonnier ont bien vite été observées et le “ pigeon voyageur ” est né. C’est, entre autre, la magnétite présente dans certains tissus de son cerveau qui, équivalente aux composants de nos boussoles, l’aide à retrouver aisément sa route même quand il est relâché à plusieurs centaines de kilomètres du pigeonnier. Avec le temps, des individus sont retournés à l’état “ sauvage ”, abandonnant les pigeonniers pour s’installer le plus souvent en ville où ils occupent des constructions dont la verticalité évoque leurs falaises d’origines. Le pigeon de ville est le descendant du pigeon domestique, lui-même issu du pigeon biset initialement sauvage. La durée de vie moyenne d’un pigeon en ville est de 6 à 8 ans.

Le pigeon biset de ville, contrairement au pigeon ramier qui niche dans les arbres, fait son nid dans les anfractuosités des bâtiments. Espèce à fort potentiel d’adaptation, il a conquis tous les espaces disponibles des greniers des immeubles aux constructions métalliques (métro aérien, halls de gares…).

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Nourrissage nuisible aux Pigeons (?)

Posté par othoharmonie le 26 septembre 2013

 Nourrissage nuisible aux Pigeons (?) dans PIGEON - COLOMBE images-4

Le nourrissage effectué par les nombreux “amis des animaux” dans Paris est souvent à l’origine de ces concentrations qui suscitent les plaintes des riverains… Alors qu’ils croient bien faire, les nourrisseurs de pigeons ignorent les conséquences de leur geste.

En nourrissant les oiseaux aux mêmes endroits et aux mêmes heures, ils favorisent leur concentration et la surpopulation. Ceci occasionne l’accumulation de fientes, provoquant des dégâts considérables sur les biens publics et privés.

Ces rassemblements contribuent à la transmission des maladies et des parasites entre les pigeons et accroissent l’agressivité entre les individus.

Pour éviter d’être verbalisés, certains nourrisseurs distribuent la nourriture de nuit, entraînant des troubles comportementaux chez cet oiseau diurne et attirant d’autres espèces animales non désirées, notamment les rats.

La réglementation interdit le nourrissage de tous les animaux sauvages (corneilles, oiseaux d’eaux, ragondins, rats…) cette pratique pouvant avoir des conséquences néfastes sur leur comportement et leur santé. Règlement sanitaire du département de Paris Art 41 ter : Les propriétaires doivent grillager les ouvertures susceptibles de permettre l’entrée des rongeurs, pigeons et autres animaux. Art 120 (extrait) : Il est interdit de jeter ou déposer des graines ou nourriture en tous lieux publics susceptibles d’attirer les animaux errants, sauvages, ou redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons.

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Le Pigeon

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2013


Le Pigeon dans PIGEON - COLOMBE 250px-pigeon_in_flight_dtabLes pigeons  sont des oiseaux de la famille des Columbidae, vivant à l’origine dans les milieux terrestres mais s’étant répandus, pour certaines espèces, en plaine et dans les villes, et se nourrissant principalement de graines, mais avec un régime très élargi autour des lieux où les déchets alimentaires leur sont disponibles, ce qui les fait parfois qualifier d’éboueurs urbains.

Pesant en moyenne de 500 à 800 g, ces oiseaux appartiennent à plusieurs espèces. On les trouve dans tous les continents. Le pigeon vit entre 5 et 10 ans et (en général) forme des couples stables. Le mâle et la femelle partagent toutes les tâches, y compris celle de nourrir les pigeonneaux avec le lait de jabot qu’ils produisent à l’aide d’une glande de leur jabot.

Le Pigeon domestique   est élevé pour sa chair, mais aussi pour la colombophilie et la colombiculture. C’est aussi un oiseau commensal des centres villes où l’on est obligé de limiter sa reproduction.

Depuis un certain nombre d’années, les villes et collectivités se dotent de pigeonniers. C’est particulièrement le cas en Ile-de-France où l’on en décompte en octobre 2009 dans plusieurs dizaines de villes : Bagneux, Boulogne-Billancourt, Châtillon, Clamart, Courbevoie, Fontenay-sous-Bois, Meudon, Montrouge, Paris, Puteaux, Suresnes, Versailles… Leur objectif est d’abord de réguler les populations, mais parfois aussi de développer de l’animation au cœur de la ville. Ces pigeonniers sont gérés en régie municipale, par des sociétés spécialisées ou des associations d’insertion.

Les espèces du genre Patagioenas sont par certains auteurs, considérées comme appartenant au genre Columba.

En villes, de nombreux habitants se plaignent des pigeons ou d’une surpopulation de pigeons. Le grief le plus courant est la dégradation des maisons ou immeubles par les déjections, celles-ci étant particulièrement acides.

Pour lutter contre ces volatiles, plusieurs méthodes sont employés, parmi lesquelles les pigeonniers contraceptifs ou la capture et stérilisation.

  • 2007. À l’Université de Francfort (Allemagne), l’équipe de Gerta Fleissner a mis en évidence une structure nerveuse complexe dans la peau de la partie supérieure du bec du pigeon.

Cette structure contenant des particules de magnétite et de maghémite (deux oxydes de fer) serait sensible au champ magnétique terrestre, servant ainsi de magnétomètre au pigeon lors de son vol.

  • Depuis 2007, 6 laboratoires d’universités d’Ile-de-France et de Liège en Belgique et trois associations travaillent sur des programmes de recherche-action sur le pigeon en ville.

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Rigel le terre-neuve devient le héros du « Titanic »

Posté par othoharmonie le 19 septembre 2013

14 avril 1912.  en sauvant plusieurs naufragés.

Article Le Point.fr - 

Sur les dizaines de chiens à bord du paquebot, seuls trois survivent. Ils sont les grands oubliés de la catastrophe. Injustice !

Rigel le terre-neuve devient le héros du

Les êtres humains ont-ils un iceberg à la place du coeur ? Depuis un siècle, ils sanglotent sur les 1 500 hommes, femmes et enfants victimes du naufrage du Titanic, et se fichent royalement des milliers d’animaux martyrs qui ont partagé leur sort. On oublie que le paquebot est une véritable Arche de Noé. Pour cette première traversée, il compte à son bord une cinquantaine de chiens, quatre poules, un coq, une trentaine de poulets, un canari jaune, un petit cochon de compagnie et Margaret Thatcher… Sans compter les très nombreux passagers clandestins habituels : 6 000 rats, 350 000 cafards, 2 milliards d’acariens, selon le décompte d’un expert. Et encore, pour être complet, faut-il ajouter les dizaines de milliers de puces, morpions et autres sympathiques compagnons des voyageurs de troisième classe… La quasi-majorité d’entre eux mourront sans une plainte, sans un cri, en dignes héros. Sans même avoir droit à un couplet dans la chanson de Céline Dion ! C’est peut-être ça le plus dur…

Pas de chat à bord ? Si, une chatte tigrée nommée Mouser, qu’un chauffeur (l’homme chargé d’enfourner le charbon dans une des chaudières) nommé Big Joe avait embarquée à Belfast. Elle avait même mis bas quatre chatons, mais eut la bonne idée de quitter le navire à Southampton, juste avant le départ. Prémonition animale ? En tout cas, voyant sa protégée quitter le bateau, Big Joe y vit un signe du destin et chercha un autre engagement, ce qui lui sauva probablement la vie.

Minuscules chiens

De nombreuses races de chien sont représentées à bord, surtout parmi les plus snobs, car seuls les passagers de première classe ont les moyens de voyager avec leurs compagnons : bouledogues, loulous de Poméranie, chows-chows, terre-neuve, épagneuls, airedales… Pour les occuper, un défilé canin était même prévu sur le pont de la première classe, le 15 avril. Le projet est bien sûr tombé à l’eau. S’il y a un passager que ces Américaines snobinardes agacent avec leurs toutous, c’est bien le peintre et essayiste américain Francis Davis Millet. Il l’écrit à un ami dans une lettre qu’il poste à Queenstown, en Irlande, dernière escale du paquebot avant la traversée : « La plupart d’entre elles sont affublées de minuscules chiens-chiens, mais ce sont leurs maris qu’elles tiennent solidement en laisse, comme des agneaux bêlants. » Et encore Millet a-t-il échappé à Alain Delon, qui voulait embarquer avec ses trente-cinq chiens : « J’aurais tellement adoré mourir au milieu d’eux », gémit-il. C’est Rocco qui ricane…

Les chiens ont à leur disposition un chenil de luxe, situé derrière les cuisines de la troisième classe, où chacun possède sa niche. À tout moment, leurs maîtres peuvent les sortir pour effectuer une promenade sur le pont. Lors du choc avec l’iceberg, la majorité des chiens dorment dans « leur cabine », à l’exception de quelques-uns qui ont l’autorisation exceptionnelle de dormir avec leur maître. Tel Sun Yat-Sen, un petit pékinois appartenant à Henry Sleeper Harper et à son épouse Myra. Ce qui lui sauve la vie, puisqu’il peut embarquer avec son « papa » et sa « maman » à bord du canot n° 3. En revanche, Frou-Frou, petite chienne de race inconnue, est moins chanceuse, car sa maîtresse, en voyage de noces, l’abandonne dans sa cabine, croyant avoir moins de chances d’être acceptée à bord d’un canot de sauvetage si elle se présente avec elle. Kitty, une magnifique chienne airedale, fait également partie des victimes abandonnées à bord, mais au moins a-t-elle le réconfort de mourir en compagnie de son maître qui n’a pas trouvé de place à bord d’un canot. 

Le héros Rigel

Quoique milliardaire, le colonel John Jacob Astor n’est pas autorisé à accompagner sa jeune épouse Madeleine enceinte. Après l’avoir regardée s’éloigner, il va libérer leur chienne du chenil, laquelle se met à courir de long en large sur le pont. Tous deux disparaîtront avec le Titanic. En revanche, Madame Rothschild, épouse de Martin Rothschild, fabricant de vêtements à New York, est une vraie héroïne. Elle sauve son loulou de Poméranie en le cachant dans son manteau et, quand les marins duCarpathia qui la recueillent lui donnent l’ordre de l’abandonner dans le canot, elle refuse. Mais cet imbécile de cabot se fait écraser par une voiture dès son arrivée à New York…

Il y a encore les trente-quatre pékinois de la milliardaire américaine Charlotte Drake Cardeza, dont pas un ne réchappe. Saluons le geste d’Ann Elizabeth Isham, qui préfère accompagner son danois dans la mort plutôt que de l’abandonner à son triste destin. Le seul chien à ne pas s’en faire dans cette histoire, c’est Rantanplan. Il refuse de quitter la salle de spectacle, attendant l’entrée en scène de Céline Dion…

Terminons, enfin, avec l’admirable comportement de Rigel le terre-neuve. Appartenant au premier officier du Titanic, il saute à l’eau dès que le navire se met à couler. Durant trois heures, il nage à proximité d’un canot de sauvetage où il n’y a pas de place pour l’accueillir. Quand le Carpathia, qui a répondu au SOS, surgit dans la nuit, les passagers du canot, à bout de forces, sont incapables d’attirer l’attention du navire. Seul Rigel est encore capable d’aboyer pour alerter le commandant du Carpathia. Après les rescapés, le chien est hissé à bord du navire et aussitôt adopté par un marin. C’est lui le vrai héros du Titanic. Nom d’un chien !

 

REGARDEZ la complainte des chiens du Titanic (parodie) : http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/14-avril-1912-video-et-nous-on-compte-pour-du-beurre-signe-les-chiens-du-titanic-14-04-2012-1451494_494.php

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Colombier ou édifice

Posté par othoharmonie le 10 septembre 2013

Colombier ou édifice dans PIGEON - COLOMBE manoir_dango_03-201x300Le colombier désigne encore les édifices de la Renaissance et du début des Temps modernes.

Une variante de petite taille annexée à une tour ou à une ferme s’est appelée en latin classique fŭga et en latin populaire fūga. Un mot français fuie est attesté vers 1135 au sens de « fuite », puis à partir du XIIIe siècle de « refuge » et enfin de « volière pour les pigeons », le terme français remonte probablement au latin vulgaire *fūgĭta. La fuie consiste en une petite volière qu’on ferme avec un volet et où l’éleveur particulier peut nourrir son pigeon domestique.

Il faut noter que l’évolution gasconne de fuga, sous la forme hune, désigne un colombier à pied. En effet, dans les pays proches de la Garonne et du Midi français, couloume dérivé de colombarium correspond à une installation domestique, c’est-à-dire à la fuie de Touraine.

Le terme « pigeonnier » est plus commun au XIXe siècle, attestant la lente obsolescence du mot colombier. Les deux termes peuvent être considérés comme synomymes.

Les plus anciens seraient les colombiers forteresses de Haute-Égypte, et les colombiers perses surmontés d’une poivrière. Dans les régions arides, la fiente est une fumure recherchée et elle est recueillie sur des nattes régulièrement nettoyées. Dans l’ancienne Perse et Irak, elle servait à la culture des melons.

La présence de colombiers n’est pas attestée en France avant l’invasion romaine par César. L’élevage des pigeons était alors une passion à Rome. Le colombarium romain, généralement rond, avait son intérieur recouvert d’un enduit blanc de poudre de marbre. Varron, Columelle et Pline l’Ancien ont écrit des ouvrages sur l’élevage des pigeons et la construction des colombiers.

L’intérieur du colombier, espace imparti aux pigeons, est divisé en nichoirs appelés boulins. Chaque boulin est le logement d’un couple de pigeons. Ces boulins peuvent être en pierre, brique ou torchis et installés lors de la construction du colombier ou être en poterie (pots couchés, tuiles canal, diverses cases), en osier tressé en forme de panier ou de nid. C’est le nombre de boulins qui indique la capacité du pigeonnier. Celui du château d’Aulnay avec ses 2000 boulins et celui de Port-d’Envaux avec ses 2400 boulins de terre cuite sont parmi les plus vastes.

Au Moyen Âge, la possession d’un colombier à pied, construction séparée du corps de logis (ayant des boulins de haut en bas), était un privilège du seigneur haut justicier. Pour les autres constructions, le droit de colombier variait suivant les provinces. Elles devaient être en proportion de l’importance de la propriété, placées en étage au-dessus d’un poulailler, d’un chenil, d’un four à pain, d’un cellier… Généralement les volières intégrées à une étable, une grange ou un hangar, étaient permises à tout propriétaire d’au moins 50 arpents (environ 2,5 hectares) de terres labourables, qu’il soit noble ou non, pour une capacité ne devant pas dépasser suivant les cas 60 à 120 boulins.

Produisant un excellent engrais (la colombine), les pigeons étaient vus comme une catastrophe par les cultivateurs, en particulier au moment des semailles. Il était donc nécessaire d’enfermer les pigeons dans le colombier lors des semis agricoles, en obstruant les ouvertures du colombier.

Dans les anciennes provinces de Droit coutumier où posséder un colombier était un privilège réservé à la noblesse et au clergé (Normandie, Bretagne, etc.), les cahiers de doléances en demandèrent très fréquemment la suppression, ce qui sera entériné lors de la nuit du 4 août 1789.

Le pigeonnier devint, après la Révolution la partie emblématique de l’habitat paysan puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu’alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison soit indépendant d’elle. Toujours de dimension considérable, puisqu’il était censé ennoblir l’habitat, il s’élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d’une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d’accéder à l’intérieur.

De nos jours, des pigeonniers modernes sont installés dans les espaces verts des villes pour éviter les nidifications sur les fenêtres et les abords d’immeubles. Munis de casiers supports des nids qui sont numérotés pour le suivi des pontes et de perchoirs indépendants, ils servent ainsi à lutter contre le bruit, les fientes ou la détérioration des plantes florales. Des « pigeonniers contraceptifs » ont été créés en 1990 par la Société Protectrice des Oiseaux de Ville et la SREP Société de Régulation et d’entretien de Pigeonnier: la stérilisation manuelle des œufs évite la prolifération des pigeons.

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Destin du Corbeau-Genévrier

Posté par othoharmonie le 7 août 2013

Destin du Corbeau-Genévrier dans CORBEAU images-39La destinée du Corbeau-Genévrier est bien sûr de se réconcilier avec le dieu Lug et de retrouver la blancheur originelle. Cela ne peut s’accomplir que par un retour aux sources, par un réel amendement, par une réorientation du vol qui permettraient de réparer la trahison passée et d’échapper ainsi à la punition.

 Concrètement, il convient de modifier la liste des priorités de la vie et de réorganiser les valeurs fondamentales dans un ordre mieux harmonisé avec les lois cosmiques de justice, de respect et d’obéissance aux dieux et aux forces de la nature. Ainsi l’astrologie celtique conseille au Corbeau-Genévrier de transcender son matérialisme grossier et l’exhorte à essayer d’ouvrir son cœur au plan spirituel où il peut être à nouveau éclairé et blanchi !

Profession :

Que faire lorsque l’on est possédé par l’ambition et par la soif de vivre intensément, avec pour seule aptitude personnelle, la maîtrise parfaite de l’art de voler, au double sens de ce mot ? Le Corbeau-Genévrier ne deviendra sûrement pas cultivateur, bien entendu ! Son principal handicap est de détester le travail.

 Il le trouve injuste et indigne de lui. Il cherche sans cesse une activité en rapport avec son immense énergie (il n’est pas paresseux, loin de là) et avec l’idée qu’il se fait de lui-même, de sa dignité et des droits à briguer les plus hautes fonctions. Le plus souvent, oubliant qu’il est noir depuis longtemps, il ne parvient pas à se résigner à être le préféré du dieu Lug, et le dépositaire des secrets cosmiques.

 Alors dépité, il s’englue dans sa noirceur, ravale ses rancœurs, et, incapable d’accepter sa punition, il devient un escroc (et encore, pas même de haut vol !).

 Pas bien méchant, non ! Il oublie seulement de payer ses dettes, ses achats, ou bien il marchande à l’infini, ou encore il essaie d’obtenir des avantages auxquels il n’a pas le droit. Il n’est pas né pour commander et pourtant il veut du pouvoir.

 Lorsqu’il l’obtient, il ne sait qu’en faire car ce n’est pas ce qu’il convoite vraiment. Le Corbeau-Genévrier ne peut s’épanouir professionnellement que s’il devient l’éminence grise, le chef du réseau de renseignement, l’espion d’un monarque éclairé, envié, respecté, dont il peut se parer de la gloire lumineuse pour retrouver la blancheur originelle. La Reine-Orme, le Triangle-Chêne, le Héros solaire-Épicéa, le cheval ailé-Néflier sont les signes avec lesquels il a le plus de chance de s’épanouir professionnellement. Les difficultés proviennent, bien entendu, de l’ambition de notre oiseau noir. Il ne sait jamais se contenter du deuxième rôle et il complote toujours pour un pouvoir qu’il ne peut pourtant pas exercer, n’ayant ni goût ni aptitude à cet égard. La meilleure solution dont dispose un employeur intelligent pour obtenir du Corbeau-Genévrier le déploiement de ses dons naturels, consiste à lui confier des tâches ingrates où sa ruse, son goût de l’ombre et de la surveillance, sa vigilance à vocation protectrice pourront épuiser son ambition et le remplir de satisfaction. Les professions idéales : espion, agent de renseignement, détective, policier (avec beaucoup d’indépendance, s’entend !)

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Nourrir une chatte en gestation et en lactation

Posté par othoharmonie le 5 août 2013


Nourrir une chatte en gestation et en lactation dans CHAT images-28Depuis peu, votre chatte s’arrondit et son appétit augmente. Pas de doute, elle attend des petits. Expérience merveilleuse pour vous, bouleversement métabolique pour elle. Pour que sa gestation soit harmonieuse et la lactation efficace, voici quelques conseils qui garantiront une bonne santé à la mère et à ses petits.

La gestation, un effort intense

En l’espace de deux mois en moyenne, l’organisme maternel va permettre à plusieurs chatons de se développer. Cette prouesse est encore plus étonnante lorsque l’on sait que l’élaboration des petits a lieu essentiellement pendant le dernier tiers de la gestation. Pendant ces quelques semaines, l’effort métabolique demandé à l’organisme est très intense. Voilà qui explique l’appétit accru de votre chatte. C’est pourquoi, si elle est mal nourrie pendant cette période, la future mère va puiser dans ses réserves pour satisfaire la croissance des petits. En fin de grossesse, elle risque d’être amaigrie, son pelage terne et l’accouchement la fatiguera beaucoup.

Une augmentation progressive des rations

Durant cette période, votre chatte a besoin d’une alimentation plus importante, à la fois pour elle et pour satisfaire sa future progéniture. La ration journalière doit être augmentée progressivement à partir de la cinquième semaine jusqu’à dépasser de 20 à 30% sa ration habituelle en fin de gestation. Pendant cette période, elle aura besoin d’aliments de qualité, riches en protéines, vitamines et minéraux. Vers la fin, quand l’appétit décline et que des repas moins consistants sont possibles, il est nécessaire de donner à votre chatte une ration très énergétique en au moins deux repas par jour. Les produits pour chatons, naturellement riches, sont parfaitement adaptés aux futures mamans.

La lactation, après l’effort… l’effort!

Votre chatte est devenue maman. La mise-bas (accouchement) s’est bien passée. Les petits vont bien: ils ont faim. Les nourrir représente une nouvelle dépense physique et énergétique très importante pour la chatte allaitante. L’organisme maternel doit donc trouver dans la nourriture de quoi faire face à une telle production de lait sans puiser dans ses réserves, ce qui risquerait d’affaiblir la jeune maman et de carencer ses bébés.

Des repas à volonté

Pendant l’allaitement, les besoins nutritionnels et énergétiques de la chatte dépendent de ses chatons. La ration journalière peut être ainsi multipliée par deux ou trois selon le nombre de petits. Idéalement, cette ration est à répartir en trois ou quatre repas de sorte que la chatte assimile au mieux les aliments. La nourriture proposée doit être appétissante, copieuse et riche en éléments énergétiques, en calcium et en phosphore. Ces derniers sont bons pour les os et les dents des chatons, mais aussi pour prévenir les risques de déminéralisation de la chatte. Veillez à lui laisser et à renouveler un bol d’eau fraîche à proximité pour qu’elle s’hydrate convenablement. Après huit semaines environ, c’est-à-dire après le sevrage de ses petits, la jeune maman pourra revenir à une ration journalière normale.

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Relations sociales du Grand Corbeau

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2013


Intelligence

Relations sociales du Grand Corbeau dans CORBEAU common_raven_by_david_hofmannLe Grand Corbeau possède l’un des plus gros cerveaux de toutes les espèces d’oiseau. Plus spécifiquement, son pallium est volumineux. Il montre également plusieurs habiletés telles que la résolution de problème ainsi que d’autres processus cognitifs comme l’imitation et l’intuition, et il aurait passé avec succès le test du miroir.

Une expérience conçue pour évaluer l’intuition et la résolution de problème présentait un morceau de viande attaché à une corde qui pendait d’un perchoir horizontal. Pour atteindre la viande, l’oiseau devait se tenir sur le perchoir, tirer la corde en plusieurs étapes et tenir la corde à chaque étape afin de la raccourcir. Quatre des cinq Grands Corbeaux réussirent effectivement l’épreuve, et la transition depuis l’absence de succès (ignorer la nourriture ou simplement tirer sur la corde) jusqu’à un succès constant et prévisible (amener la viande jusqu’au perchoir) se fit sans apprentissage apparent.

Le Grand Corbeau est connu pour voler et cacher des objets brillants comme des galets, des morceaux de métal et des balles de golf. Une hypothèse est que ce comportement servirait à impressionner les autres corbeaux. D’autres études indiquent que les juvéniles sont curieux envers toute chose nouvelle et que l’attraction pour les objets ronds et brillants serait basée sur leur similarité avec des œufs. Les adultes perdent cet intérêt intense pour l’inhabituel et deviennent néophobes.

Récemment, les chercheurs ont reconnu que les oiseaux jouent. Les jeunes Grands Corbeaux sont parmi les plus joueurs des espèces d’oiseaux. Ils ont été observés glissant le long des bancs de neige, apparemment pour le simple plaisir. Ils jouent même avec d’autres espèces, par exemple en jouant à chat avec des loups et des chiens. Le Grand Corbeau est connu pour ses acrobaties aériennes spectaculaires, comme les loopings.

Relations intraspécifiques

Cette espèce possède un cri caractéristique « rrok-rrok », profond et caverneux, qui diffère de celui des autres corvidés selon les observateurs expérimentés. Son vocabulaire complexe inclut un « toc-toc-toc », un « kraa » sec et rocailleux, un croassement guttural et bas ainsi que plusieurs cris de nature presque musicale.

Tout comme les autres corvidés, le Grand Corbeau peut imiter les sons de son environnement, incluant la voix humaine. Il possède un large éventail de vocalisations qui continuent d’intéresser les ornithologues. Gwinner a conduit plusieurs études au début des années 1960, enregistrant et photographiant ses résultats de façon détaillée.

De 15 à 30 catégories de vocalisation ont été notées chez cette espèce, la plupart étant utilisée lors des interactions sociales. Les cris observés incluent les cris d’alarme, les cris de vol et les cris de poursuite. Le Grand Corbeau produit également des sons non vocaux dont des sifflements d’ailes et des claquements de bec. Les clappements et les claquements ont été observés plus souvent chez les femelles que chez les mâles. Si le membre d’un couple est introuvable, son partenaire imite ses cris pour encourager son retour.

Un comportement utilisé par les jeunes individus est le « recrutement » : de jeunes corbeaux dominants appellent à grands cris d’autres corbeaux sur les lieux de sources importantes de nourriture (habituellement une carcasse). Bernd Heinrich émet l’hypothèse que l’évolution de ce comportement aurait permis aux juvéniles d’être plus nombreux que les adultes, leur permettant ainsi de se nourrir des carcasses sans en être chassés. Une explication plus conventionnelle suggère que les individus coopèrent en échangeant de l’information sur les carcasses des grands mammifères parce que ces carcasses sont trop grosses pour que seuls quelques individus s’en nourrissent.

Les corbeaux observent l’endroit où d’autres Grands Corbeaux cachent leur nourriture et se souviennent de ces endroits, ce qui leur permet d’y voler la nourriture. Ce type de vol se rencontre si régulièrement que les individus parcourent de plus grandes distances pour trouver de meilleures caches pour leur propre nourriture. Il a également été noté que les Grands Corbeaux font semblant de construire des caches sans pour autant y déposer de nourriture, probablement pour tromper les autres corbeaux.

Relations interspécifiques

Outre les jeux mentionnés dans le paragraphe « intelligence », les Grands Corbeaux ont été observés manipulant d’autres animaux pour qu’ils travaillent pour eux, par exemple en appelant des loups et des coyotes sur le site d’une carcasse. Les canidés ouvrent alors la carcasse, ce qui la rend plus accessible aux corbeaux.

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La Corneille noire à tire d’aile

Posté par othoharmonie le 25 juillet 2013

 

La Corneille noire à tire d'aile dans CORBEAU corvus_2007-11-1Oiseau entièrement noir, y compris les pattes et le bec. Son bec est plus effilé que celui du corbeau et les plumes de son cou ne sont pas ébouriffées. L’extrémité de sa queue est carrée. Elle se distingue du corbeau freux par son bec plus large, qui n’est pas blanchâtre. Les sexes sont identiques. Jeunes, ils sont semblables aux parents. Ils restent avec eux plusieurs semaines après avoir quitté le nid. 

Mythologie – Symboles : Les romains disaient de la corneille Brevior est hominum vita quam cornicum , c’est-à-dire « la vie des hommes est plus courte que celle des corneilles ». Rien cependant n’a jamais permis de vérifier ces rumeurs. L’âge maximum de la corneille noire semble être d’environ 20 ans. 

Chant :
Enregistrement Jean Roché, voir notre page spéciale.La Corneille noire babille, corbine, craille, criaille, graille. La voix de la corneille noire est désagréable dans sa sonorité et à cause des répétitions. Il existe des variations considérables, en fonction de la situation ou du moment. 
En vol, les corneilles s’interpellent en lançant un croassement bas. Parfois, elle lance un son métallique, d’autres fois, un matraquage de croassements devant un oiseau de proie posé. 

Habitat : La corneille noire aime la campagne découverte avec des bosquets d’arbres dispersés, pas trop denses. Elle affectionne les landes, les zones arides, les bords de chemins et de routes, les bordures rocheuses, les falaises côtières, les plages, les zones d’estuaires, les embouchures de fleuves et les lagunes

Comportements : C’est une espèce sédentaire et très territoriale. Au début de l’été, les corneilles noires ont l’habitude de se réunir au crépuscule en bandes qui occupent le même dortoir, pour aller se nourrir en petits groupes. En général, la corneille noire possède un territoire très grand, et les couples vivent dispersés et séparés, bien qu’occasionnellement, une charogne, un dépôt d’ordures ou un vol d’insectes les concentrent en groupes plus ou moins nombreux. La présence de prédateurs terrestres ou de rapaces voit tous les couples d’une zone se réunir à la cime des arbres en poussant des cris perçants inlassablement. 
La parade du mâle consiste en une série de « saluts ». En vol, la parade se fait en vols rapides, descentes en piqué, croassements intenses. Ces manifestations ont lieu toute l’année. 

Vol : La corneille noire a un vol assez lent, avec des battements d’ailes normaux. Elle ne plane presque jamais, ni ne s’élève, se contentant de rester à basse altitude. 

Nidification : Le nid de la corneille noire est construit par les deux parents. C’est un nid volumineux, fait de branches, dans un arbre ou sur une falaise. Le mâle apporte les matériaux mais reste à l’extérieur, alors que la femelle arrange l’intérieur. On peut y trouver de tout : herbes, feuilles sèches, laine de mouton, poils, crins, papiers, chiffons, plastique, racines, plumes
La ponte a lieu d’avril à mai. La femelle dépose 3 à 5 oeufs bleu clair ou verts, tachés de gris châtain foncé. L’incubation dure environ 19 jours, assurée par la femelle seule. Les petits, nourris par les deux parents, volent au bout de 35 jours. A la naissance, les poussins sont couverts d’un duvet gris-fumée abondant qui deviendra foncé rapidement. Les couples sont unis pour la vie. 

Régime : Les corneilles noires ont un régime très varié incluant charognes, invertébrés, graines et fruits. Elle peut piller les nids d’autres oiseaux. 

Protection / Menaces : La corneille noire cause des dégâts : consommation de graines et de jeunes plants dans les cultures, prédation dans les élevages en plein air (volailles, gibier), ce qui au niveau départemental français, l’inscrit sur la liste des espèces nuisibles. Mais la perception de ces dégâts est supérieure à la réalité. En fait, le principal défaut de la corneille noire a été de s’adapter remarquablement aux diverses activités humaines, et d’en tirer le meilleur parti possible ! 

Sources :

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Les NAC : entre passion et « spécialisation »

Posté par othoharmonie le 23 juillet 2013

Les NAC : entre passion et « spécialisation » vétérinaire 

Les NAC : entre passion et « spécialisation » dans HAMSTER - COBAYE 330px-10_apr_2010_19-18-33-220x300Il n’y a pas de cursus de spécialisation NAC à proprement parler dans la formation vétérinaire française. « Chaque vétérinaire peut s’intéresser, puis se spécialiser ou non s’il le désire  pour soigner les NAC », explique le Dr Philippe Vanhée.

« Certains de mes confrères préfèrent référer – faire suivre le cas – ; je les comprends », poursuit-il. « Les NAC sont souvent très différents des chiens ou des chats dans leur réponses aux traitement médicaux. J’accueille de nombreux cas référés, et je retourne un compte rendu au vétérinaire traitant de mes actions. »

Les vétérinaires disposent désormais de davantage moyens de se former en matière de médecine vétérinaire concernant les NAC : « Heureusement, il y a régulièrement des articles dans la presse écrite. Et on voit le jour de téléconférences, ce qui risque de faciliter l’avenir. La formation passe aussi par des listes de discussion de spécialiste sur internet répartis sur toute la France. »

C’est ainsi qu’en 1997 le Dr Philippe Vanhée se souvient avoir rencontré virtuellement Béatrice Fresquet en cours de préparation de sa thèse de doctorat sur la pathologie dentaire du lapin. « Nous étions deux sur cette liste à répondre sur les problèmes des rongeurs et lapins. J’ai alors créé quelques pages pour étayer les techniques pour les confrères et consœurs de la liste. »

« Assez vite, il nous est paru nécessaire de créer un site pour le grand public, car une bonne partie des maladies de ces animaux était due à une mauvaise connaissance des ces espèces associé à un environnement inadapté – alimentation comprise. RongeurS.net voit le jour en 1999, association à distance de nos deux compétences, sans qu’à l’époque on se soit rencontré, car le Dr Fresquet habitait dans le Sud, et moi en Ile-de-France. »

Se rendre sur le site d’origine 

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Mon hamster en vacances…

Posté par othoharmonie le 23 juillet 2013

Mon hamster en vacances… dans HAMSTER - COBAYE hamster3 Vous partagez votre vie avec une famille de souris, un hamster, un lapin ou un furet ? Et pourquoi ne pas emmener ce petit monde avec vous, sur votre lieu de villégiature ? C’est évidemment possible, à condition de vous plier à un minimum de précautions pour lui assurer des conditions de transport optimales.

 Un tel changement d’habitudes va représenter un grand bouleversement pour votre petit compagnon. Tout le long du voyage, et quel que soit votre mode de transport, soyez donc vigilant. Veillez aux aux bruits qui pourraient l’apeurer. S’il voyage dans une cage de transport – à cette condition les animaux de moins de 5 kg sont généralement acceptés à vos côtés dans l’avion –protégez-le des coups de chaleur. Ils peuvent rapidement se révéler fatals, particulièrement pour les cochons d’Inde. Si vous voyagez par la route et que la température est très élevée, évitez la climatisation. Recouvrez plutôt sa cage d’une serviette humide.

 Est-il bien vacciné ?

« Les petits animaux sont particulièrement sensibles au stress », souligne la Fondation 30 millions d’Amis. « Pour le réduire, des phéromones de synthèse ou des calmants légers peuvent être envisagés ». Demandez l’avis de votre vétérinaire. Pour le voyage, prévoyez de l’eau et un peu de nourriture. Pour un rat, un concombre fera l’affaire. Sa teneur élevée en eau lui garantira une bonne hydratation. Quant au cochon d’Inde, il appréciera une petite friandise choisie avec le conseil du vétérinaire.

 Pour un voyage à l’étranger, prenez contact le plus rapidement possible avec les autorités du pays. Les rongeurs y sont parfois considérés comme des espèces prolifiques et nuisibles. Vous risquez ainsi de vous voir refuser l’entrée de votre hamster. Selon 30 millions d’amis, « en Europe, les furets sont soumis à la même réglementation que les chiens et les chats ». Pour tout voyage intracommunautaire, ils doivent être dotés du passeport européen. Celui-ci permet à la fois de les identifier (numéro de tatouage ou de puce électronique) et de témoigner que leurs vaccins – antirabique notamment – sont bien à jour.

Les compagnies de transports – aériennes ou ferroviaires – demandent parfois des documents supplémentaires avant d’autoriser l’embarquement des rongeurs. Ainsi pourra-t-on vous réclamer un certificat attestant que votre compagnon provient effectivement d’un élevage ou d’une animalerie. Ou encore un certificat international pour les transits d’animaux. Enfin certaines précisent les dimensions de la cage, les règles du transport… Là encore, il est nécessaire de bien s’informer sur les formalités à respecter. Et de le faire bien avant le départ.

Source : Fondation 30 millions d’Amis, site consulté le 2 juillet 2012

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Reproduction du Cobaye

Posté par othoharmonie le 17 juillet 2013

Les cochons d’Inde sont capables de se reproduire toute l’année avec un pic de fécondité au printemps. Le cycle de la femelle est tous les 15/17 jours pendant 2 ou 3 jours. Elle peut avoir jusqu’à 5 portées par an mais il est déconseillé de les faire reproduire plus de deux fois par an.

Reproduction du Cobaye dans HAMSTER - COBAYE arjunaLes besoins alimentaires de la future mère sont doublés, voire triplés pendant sa gestation.

La durée de gestation dépend du nombre de petits dans la portée, plus ils sont nombreux plus la gestation est courte. Elle varie entre 60 et 70 jours, ce qui est assez rare pour un animal aussi petit. Cette durée de gestation est équivalente à celle des chats, mais contrairement à eux, les petits cochons d’Inde sont déjà bien développés quand ils naissent (espèce nidifuge). Les petits pèsent environ 75 g (ou plus du double en cas de portée ne comprenant qu’un petit), ont de la fourrure, des dents, des griffes et les yeux ouverts. Dès la naissance, les petits sont déjà autonomes, grignotent du foin quelques heures plus tard, et au bout de deux jours sont déjà capables de manger comme leur mère qui continue cependant à les allaiter jusqu’à trois semaines, bien qu’ils soient capables de survivre après cinq jours d’allaitement au minimum.

Les portées peuvent compter de un à trois jeunes pour les premières portées, et de deux à six pour les suivantes, pouvant aller jusqu’à douze, quatre étant la moyenne.

La femelle est fécondable immédiatement après la mise-bas, pendant une demi-journée environ. Dans les groupes importants le mâle dominant dispute alors le droit de la féconder et de la protéger ensuite des assauts des autres mâles. Pour limiter les naissances il convient donc de séparer les couples un peu avant la date prévue pour la naissance.

Dans les petites portées, des difficultés peuvent se produire pendant la mise bas, dues aux petits surdimensionnés. Jusqu’à la moitié des jeunes peut être perdue dans de plus grandes portées, car la mère ne peut pas s’occuper des nouveau-nés assez rapidement. Si un grand nombre survit, il est probable que les plus faibles soient insuffisamment nourris, avec comme conséquence la mort d’un ou deux petits. Néanmoins, les petits peuvent être allaités par une autre femelle du groupe (Pseudocyesis), ce qui permet de sauver les petits qui auraient été autrement perdus.

Les femelles atteignent leur maturité sexuelle vers quatre à cinq semaines mais les mâles ne sont capables de se reproduire vraiment qu’à neuf semaines, même si leur activité sexuelle commence plus tôt. Si on les laisse ensemble plus de deux mois après la naissance, un petit mâle peut féconder sa mère. Les tares de consanguinité sont assez rares chez le cobaye, le principal risque étant une chute de la fécondité et une augmentation du nombre de doigts (polydactylie).

Une femelle qui a plus de sept mois et qui n’a jamais eu de portée a les os pelviens complètement soudés et ne peut donc mettre bas sans risquer une dystocie et nécessiter une césarienne. L’accouplement est possible si elle a eu une portée avant sept mois, car les os pelviens ne se souderont jamais.

La stérilisation d’animaux de cette taille comporte des risques, surtout pour les femelles. En cas de nécessité, elle doit être pratiquée par un vétérinaire très expérimenté. Un mâle castré n’est totalement stérile que six semaines après l’opération, il faut donc le tenir encore éloigné de la femelle durant cette période si on veut éviter une grossesse indésirée.

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Les petites bêtes et autres animaux de la ferme

Posté par othoharmonie le 16 juillet 2013

Auteur : Yoneo Morita
Date de parution : 05/2006
ISBN : 9782258068896
Editeur : Hors Collection
Collection: Hana deka club
Nombre de pages : 58
Dimensions : 20X20 cm

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Les petites bêtes et autres animaux de la ferme dans XXX - ARTICLES DE PRESSE 514m69d83vl._sx385_-300x300

Présentation :

Adorables, irrésistiblement drôles et craquantes, les Petites Bêtes d’Hanadeka –  » Gros nez  » en japonais – ressemblent à des peluches vivantes ! 
Après le succès du « Livre des petites truffes », du « Livre des grosses truffes », des « Petits chiens » et des « Petits chats », un nouvel ouvrage du même auteur, consacré cette fois-ci à toutes les bêtes, grosses ou petites, qui peuplent les basses-cours. Craquant à souhait !

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Cobaye, Animal de compagnie

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2013


Cobaye, Animal de compagnie dans HAMSTER - COBAYE 220px-cochons_dinde_de_24hVers 1950, le cobaye sort des laboratoires grâce à son comportement placide, il devient l’animal de compagnie dont le succès n’est plus contesté.

Le cochon d’Inde est un animal domestique de plus en plus courant en raison de son faible coût et de sa non agressivité. Il est souvent choisi comme compagnon pour un enfant et lorsque l’on ne dispose pas d’assez d’espace pour adopter un chat ou un chien.

Contrairement à d’autres rongeurs, souris et rats notamment, le cobaye ne dégage qu’une faible odeur. Toutefois, le mâle une fois à maturité sent plus fort que la femelle.

Mieux vaut éviter le moindre contact entre le cochon d’Inde et d’autres animaux. Certaines personnes les mettent avec des lapins (nains ou pas) mais c’est une erreur car le comportement du lapin peut être agressif et le cochon d’inde ne pourra pas se défendre.

Il vaut mieux éviter aussi de mettre deux cochons d’Inde de sexe différent dans la même cage sauf si l’un d’entre eux est stérilisé. Les cochons d’Inde ont un taux de reproduction exponentiel, ce qui serait à la fois mauvais pour la santé de la femelle et indésirable vu le nombre de petits conçus. La meilleure option est d’avoir deux cages situées l’une à côté de l’autre. Il est possible de mettre deux mâles dans la même cage, à condition qu’ils aient grandi ensemble depuis leur naissance, préférez tout de même deux femelles.

On dit qu’il ne faut jamais rien faire tourner au-dessus de leur tête car cela leur rappelle le mouvement des prédateurs et des rapaces. L’animal risque d’être terrorisé.

Un cochon d’Inde a besoin d’un minimum d’espace vital. La majorité des cages vendues dans le commerce ne constituent pas un espace assez grand pour que votre cochon d’inde puisse courir et être heureux. Préférez à ce modèle les cages faisant au moins 80 cm pour un cobaye tout seul ou 1,20 m pour deux cobayes. On peut aussi les garder dans un enclos extérieur sous certaines conditions, en prenant garde aux prédateurs.

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Le Hamster domestique

Posté par othoharmonie le 13 juillet 2013

Le Hamster domestique dans HAMSTER - COBAYE 256px-roborovski_hamster

Origines

Comparé au chat qui partage la vie de l’homme depuis 6 000 ans, le hamster est un animal de compagnie très « jeune ». Les premiers fossiles de rongeurs retrouvés en Amérique du Nord et en Eurasie, et que l’on peut considérer comme les ancêtres de son espèce, datent du paléocène et remontent à 65 millions d’années. Les hamsters ressemblaient alors à de petits écureuils à cause de leur queue touffue et pelucheuse. Les pattes antérieures d’autres rongeurs primitifs étaient munies de longs ongles qui leur servaient à creuser leurs galeries souterraines. Si on se borne aux « arrière-grands-parents » du hamster, les restes les plus anciens sont d’origine européenne et remontent à l’oligocène, soit 36 millions d’années.

Variétés

La famille la plus nombreuse des rongeurs est celle des Cricétidés (plus de 500 espèces), mais on en élève seulement cinq en qualité d’animaux de compagnie. Il s’agit du hamster doré (le plus connu), du hamster russe, du hamster sibérien, du hamster de Roborowsky et du hamster chinois. En revanche, le Hamster commun (Cricetus cricetus), qui est plus gros, est un animal assez agressif qui ne supporte pas la compagnie de l’homme. Les hamsters russe, sibérien, chinois et de Roborowsky sont répertoriés comme des hamsters nains à cause de leur taille réduite.

Maître idéal

Le hamster convient aux adolescents. La reproduction est facile et très intéressante. Pour un enfant, attention au mode de vie nocturne et aux morsures.

Mâle ou femelle ?

Si l’on décide d’acheter un hamster , peu importe que ce soit un mâle ou une femelle, car le comportement des deux animaux est identique. Les femelles hamsters sont parfois plus agressives que les mâles, mais c’est juste l’expression d’un trait de caractère « personnel ».

Seul ou en couple ?

La cohabitation du hamster doré avec d’autres hamsters est impossible car cet animal préfère vivre seul, ce qui signifie que si on achète plusieurs spécimens, il faut les installer dans des cages séparées. En revanche, le hamster russe, le hamster sibérien et le hamster de Roborowsky aiment vivre en couple, surtout s’ils y sont habitués dès leur plus jeune âge. L’idéal est d’acheter un mâle et une femelle, mais dans ce cas le maître doit savoir à l’avance à qui donner les petits qui naîtront. En revanche, s’il est quasiment inévitable que deux mâles adultes placés dans la même cage se battent entre eux, il est probable que deux femelles s’entendront bien, même si rien évidemment ne permet d’en être sûr. Enfin il faut séparer les femelles de hamsters chinois, car elles sont très agressives.

L’âge idéal

L’âge a aussi une certaine importance et l’idéal est d’adopter un hamster âgé de 5 à 10 semaines. En effet, les animaux trop jeunes qui sont encore nourris au lait maternel pourraient rencontrer quelques difficultés à manger seuls. En revanche, les hamsters plus âgés qui ont grandi dans une animalerie et ne sont pas habitués à se laisser manipuler risquent de s’adapter moins facilement à la vie domestique.

Comportement

Le hamster dort le jour, s’active la nuit et peut hiberner si la température est inférieure à 10 °C. Il est très fouisseur et aime beaucoup se cacher. Il préfère être seul ; les femelles attaquent souvent les mâles. Il ne faut pas le déranger quand il dort.

Alimentation

À l’état naturel, le hamster n’est pas vraiment végétarien mais plutôt omnivore car il mange aussi bien des végétaux (plantes, graines, tubercules, fruits) que des aliments d’origine animale (insectes, vers, escargots, grenouilles, souris, petits oiseaux, etc.). En outre, il aime avoir le choix entre plusieurs types d’aliments ; il est donc vivement conseillé de lui proposer un « menu » riche et assez varié.

Santé

La température normale est de 37 à 38 °C. Des pertes de poils peuvent se produire par manque de vitamines ou par la présence de parasites (poux, puces…). le hamster peut avoir la diarrhée et il est très sensible aux affections pulmonaires. Pour éviter toutes ces affections, il faut lui donner des complexes vitaminés, ne pas mettre la cage dans un endroit froid ni exposé aux courants d’air et ne lui donner de l’alimentation fraîche (salade, fruit) qu’une fois par semaine.

Reproduction

Maturité sexuelle à 2 mois
Période de reproduction : toute l’année
Nombre de portées par an : 6
Nombre de petits par portée : 6 à 9
Durée de la gestation : 17 jours
Durée de la lactation : 3 semaines
Poids à la naissance : 2 g

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