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La Place de l’Aigle royal

Posté par othoharmonie le 10 novembre 2014

290px-GoldenEagle-NovaL’Aigle royal est une espèce de grands rapaces de la famille des Accipitridae. C’est un oiseau brun foncé, avec un plumage plus brun-doré sur la tête et le cou. L’aigle royal utilise son agilité, sa vitesse et ses serres extrêmement puissantes pour attraper ses proies : des lapins, des marmottes, des écureuils, et de grands mammifères comme les renards, les chats sauvages et domestiques, de jeunes chèvres de montagne, de jeunes bouquetins, et de jeunes cervidés. Il consomme aussi des charognes, si les proies sont rares, ainsi que des reptiles. Des oiseaux, dont des espèces de grande taille comme des cygnes ou des grues, des corbeaux et des Goélands marins ont tous été notés comme proies potentielles.

L’aigle royal défend un territoire pouvant atteindre 155 kilomètres carrés. Il est monogame et un couple peut rester ensemble pendant plusieurs années voire pour la vie. Ils nichent en altitude, dans les falaises, les arbres ou sur les structures humaines comme des poteaux téléphoniques. Ils construisent des nids énormes auxquels ils peuvent revenir pendant plusieurs années. Les femelles pondent un à quatre œufs, et les deux parents les couvent pendant 40 à 45 jours. Souvent seul un ou deux jeunes survivent jusqu’à l’envol, à l’âge de trois mois environ. Ayant autrefois une répartition holarctique étendue, il a disparu de plusieurs des zones les plus densément peuplées. Bien que localement éteinte ou rare, l’espèce est encore assez commune enEurasie, en Amérique du Nord et dans certaines régions d’Afrique. L’espèce connaît sa plus forte densité de nidification dans le sud du comté d’Alameda, en Californie.

La sous-espèce eurasienne est utilisée pour chasser et tuer les loups dans de nombreuses communautés indigènes, où l’oiseau est considéré avec grand mysticisme. Cet aigle est protégé dans plusieurs pays depuis les années 1970.

Chez l’adulte le fond du plumage est principalement brun assez foncé, avec les plumes le dessus et l’arrière de la tête et de la nuque (le camail) d’un brun-roux clair ou brun-jaunâtre, lui ayant valu son nom d’« aigle doré », et si elles peuvent être de coloration variable d’un individu à l’autre, ne changent pas avec l’âge. Les rémiges et les rectrices sont grises à leur bases, et parcourues de quelques barres sombres et les plumes usées et décolorées, forment une zone pâle irrégulière sur les ailes ; le dessous des ailes est globalement plus roussâtre que le reste du corps. Certains individus ont des « épaulettes » (en réalité les plumes des poignets) blanches ; les plumes du tarse varient du blanc au brun foncé.

L’oisillon est entièrement blanc ; le juvénile a un plumage assez homogène et plus foncé que l’adulte, sans zone pâle, due chez les individus matures à l’usure des plumes. Les primaires et secondaires externes ont la base blanche, formant une zone blanche sur le dessus de l’aile, entrecoupée de noir, et sur le dessous un grand « écusson », parfois réduit à une simple tache. La base des rectrices est également blanche, et seule leur extrémité est noire, formant une bande sombre au bout de la queue du juvénile, s’estompant avec les années. Avec le temps le blanc disparaît progressivement, celui sur la queue persistant parfois alors que les ailes n’en ont plus ; le plumages adulte est généralement atteint à la cinquième année. Posé, la pointe des ailes de l’adulte arrive près du bout de la queue, alors que chez le juvénile elle arrive plus haut.

Après les mammifères, le second groupe de proies préférées de l’aigle royal sont les autres oiseaux. Des gallinacés, surtout des faisans et des tétras, sont les plus représentés parmi les proies. Cependant, pratiquement tous les oiseaux, de la taille d’un geai des chênes à celle d’un cygne, qui pèse environ le double du poids d’un aigle, sont des proies potentielles. En Suède, les oiseaux sont les proies principales, l’espèce la plus chassée étant le grand Tétras (Tetrao urogallus), tandis que dans les régions subarctiques on note une forte préférence pour le lagopède alpin (Lagopus muta). Les aigles royaux sont des oiseaux superprédateurs, les adultes en bonne santé ne connaissant pas de prédateurs. On a vu des aigles royaux tuer et manger de grands rapaces comme le faucon gerfaut (Falco rusticolus), l’autour des palombes (Accipiter gentilis) ou les buses du genre Buteo, que ce soit des adultes, des oisillons ou des œufs.

Les oiseaux des genres FalcoStercorarius ou Buteo comme la buse pattue (B. lagopus), qui sont normalement des concurrents, peuvent se regrouper pour chasser les aigles royaux arrivant sur leurs aires de nidification. Un aigle royal volant près d’un nid de faucon pèlerin (Falco peregrinus) a été frappé et tué par un des parents qui l’attaqua en piqué, alors que l’aigle, beaucoup plus grand, est généralement dominant et un prédateur potentiel pour ces oiseaux. Généralement l’aigle s’en tire à meilleur compte, et se livre au cleptoparasitisme, en volant les proies d’autres rapaces. Bien que l’aigle royal ne soit pas aussi grand que certains vautours, il est généralement beaucoup plus agressif que ceux-ci et capable de les chasser, ainsi que d’autres rapaces des charognes. L’aigle royal entre le plus souvent en compétition interspécifique avec les grands pygargues du genre Haliaeetus (notamment le pygargue à queue blanche et le pygargue à tête blanche) et, comme ces espèces sont de taille, de force et de ténacité comparables, l’issue dans de tels conflits dépend surtout de l’individu plus que de l’espèce.

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L’AIGLE CRIARD EST PROTEGE

Posté par othoharmonie le 6 novembre 2014

 

290px-Great_spotted_Eagle_I2_IMG_8358L’Aigle criard bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l’enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu’il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l’utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l’acheter.

Son aire de peuplement couvre l’Asie, la Chine, la Sibérie, la Perse, la Russie, la Finlande, la Pologne, la Hongrie. Il se rencontre aussi en Grèce et dans les Balkans, en Italie et parfois en Camargue.

Il passe de plus en plus l’hiver dans le nord d’Israël dans la Vallée du Houlé autour du lac Agamon

Il niche dans les forêts à proximité d’un point d’eau. Il utilise un ancien nid de rapace ou bien il le construit lui-même à une hauteur comprise entre 8 et 12 mètres. En mai ou en juin, la femelle pond deux œufs de couleur blanc-gris dont l’incubation dure jusqu’à 41 jours. La femelle commence à couver à partir du premier œuf alors que le mâle prend en charge le ravitaillement. Les aiglons gardent le nid entre 60 et 65 jours.

Son menu se compose principalement de petits mammifères comme les campagnols, les rats, les sousliks, les hamsters et les taupes. La part des oiseaux dans son régime alimentaire est plus importante que chez l’Aigle pomarin. Les poissons, les batraciens. Reptiles et gros insectes jouent également un rôle significatif. En hiver il ne dédaigne pas les cadavres d’animaux

L’Aigle criard utilise plusieurs techniques de chasse. Le plus souvent, il le fait à partir d’un poste d’affût situé en bordure d’une rivière, d’un lac ou dans une zone ouverte. Cependant, il peut capturer ses proies à la suite de vols planés exploratoires. Il peut également chasser à pied des jeunes oiseaux d’eau encore inaptes au vol.

Ce rapace au bec crochu et aux griffes puissantes et acérées peut être confondu avec son cousin l’Aigle pomarin. Les points de ressemblances sont si nombreux qu’ils rendent bien souvent son identification difficile. En effet, tout comme lui, il est entièrement brun noir avec des reflets cuivrés. Autre élément de convergence, les sus-caudales peuvent être mêlées de blanc et les rémiges primaires sont noires à racine blanchâtre. Le bec est noir, la cire et les pattes jaunes, l’iris brun. Les facteurs de discrimination et de divergence sont finalement une question de spécialistes et d’acuité visuelle : élément principal, l’Aigle pomarin est légèrement plus clair et plus petit. Si l’on rentre dans les détails, le critère le plus typique est visible en vol, avec un contraste différent visible dans le dessous des ailes : chez l’Aigle criard, les couvertures sous-alaires sont plus sombres que les primaires.Chez l’Aigle pomarin, les couvertures sous-alaires sont plus claires que les primaires. Il existe une forme de couleur beige clair ditefulvescens. Elle se reproduit depuis la Pologne à l’Est vers l’Asie centrale.

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L’AIGLE, le nom d’un rapace

Posté par othoharmonie le 6 novembre 2014

290px-ImpeagleAigle est communément le nom donné à certains grands rapaces planeurs diurnes. C’est aussi le nom que la nomenclature aviaire en langue française donne plus précisément à 38 espèces d’oiseaux qui constituent 12 genres. Tous les aigles appartiennent à la famille des Accipitridés. Certaines espèces sont actuellement disparues.

Les aigles sont de grands rapaces planeurs diurnes qui possèdent des pattes puissantes et de grandes serres pour saisir leurs proies. Ils ont également une vue perçante leur permettant de repérer celles-ci à distance.

Les aigles ont des ailes qui présentent une émargination importante, ce qui les distingue des Falconidae(faucons, éperviers). Comme certaines buses, ils ont des tarses emplumés, mais les aigles plus grands que celles-ci.

De nombreuses espèces sont vulnérables à la destruction de leur habitat. De plus, situés en tête de chaîne et pyramide alimentaire, ces oiseaux de proie concentrent dans leur organisme de nombreux polluants (pesticides, métaux lourds…) et par conséquent, de même que de nombreux prédateurs e tnécrophages, ils sont fréquemment victimes de saturnisme aviaire, notamment quand ils ingèrent des grenailles de plomb.

On dit que l’aigle glatit ou trompette pour désigner son cri. Le petit de l’aigle est un aiglon. Sa femelle est une aigle.

Le nom français aigle vient du latin aquila, peut-être par l’intermédiaire de l’ancien provençal aigla (ce qui expliquerait le g français). Le nom latin – repris à l’époque moderne pour désigner le genre Aquila – se continue dans d’autres langues latines comme l’espagnol águila . Le nom français a passé dans l’anglais eagle. En revanche, l’allemand Aar ou Adler (ancien adelar, littéralement aigle noble) et le grec  (aetós) ont d’autres origines.

L’aigle apparaît fréquemment dans les arts plastiques. Dans l’art gréco-romain, c’est un des attributs de Jupiter, qui prit sa forme pour enlever Ganymède, et il apparaît dans les représentations de Prométhée supplicié. Dans l’iconographie chrétienne, il est le symbole ou l’attribut de saint Jean l’évangéliste (surnommé l’Aigle de Patmos). Les lutrins sont ornés d’aigles à la symbolique complexe. L’aigle en effet s’attaque aux serpents, symbole du mal dès le premier Livre biblique qu’est celui de la Genèse ; il monte dans les hauteurs du ciel comme le Christ au moment de l’ascension. L’aigle est également l’emblème des légions romaines, repris par Napoléon qui en fait un symbole impérial, que les poètes associeront à son nom (l’aigle baissait la tête (Victor Hugo, Les Châtiments), L’Aiglon (Edmond Rostand)) et qui figure à ce titre dans l’iconographie impériale.
L’art martial d’aigle symbolise : Audace et majesté.

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Brigitte Bardot « Et Dieu créa la femme »

Posté par othoharmonie le 2 novembre 2014

 

téléchargement (8)Notre ciel est envahi de belles pensées en tout genre, mais à quoi sert une pensée non réalisée, si belle soit-elle? Pour les spiritualistes, les pensées sont des êtres qui nous visitent et qui souhaiteraient prendre corps dans la réalité terrestre.

Or nous les accueillons le plus souvent quelques instants, voire de temps en temps, mais nous allons rarement au bout des choses. Nous sommes pour la majeure partie des idéalistes. Pourtant il existe des êtres qui se donnent corps et âme pour défendre leurs convictions. La plus impressionnante est certainement Brigitte Bardot.

Adulée pendant des dizaines d’années, proclamée femme la plus belle du monde par les médias du monde entier, en pleine gloire elle quitta le cinéma pour se dévouer entièrement à la cause animale. Son parcours est parsemé d’embûches, de joies et de peines.

C’est une petite chèvre qui lui fit abandonner sa carrière pour se mettre au service de la protection animale. Dans son dernier film « Colinot trousse chemise », son sang ne fit qu’un tour quand elle vit, tenue en laisse par une figurante, une petite chèvre destinée à être rôtie en méchoui pour la communion de son fils. Elle lui acheta la petite chèvre qui ne la quitta plus pendant quinze ans. Ce jour là, ce fut le déclic, plus rien ne compta désormais que son amour, son combat pour les animaux -tous les animaux.

« Beaucoup de gens sont ignorants de la profonde détresse des animaux et pour le commun des mortels un animal n’est qu’un animal », « Malgré tous mes efforts auprès de nombreux ministres et présidents de la république pour que soit ôté du code civil – qui date de Napoléon – le fait qu’un animal soit considéré comme un ‘bien-meuble’ et devienne un animal sensible et vivant : ‘C’est parle à mon cul, ma tête est malade’ » -nous dit-elle dans son franc parler. Elle a conscience que la plupart de ceux qui disent aimer les animaux, ce sont leur animal, leur chien, leur chat uniquement, pour le reste ce n’est qu’indifférence. « Ils n’auront aucune commisération pour un animal perdu, blessé, affamé ».

Son intérêt pour les animaux l’a très vite confrontée aux horreurs des abattoirs, aux expériences de laboratoire, à l’indifférence des humains vis-à-vis des animaux qui n’étaient pour eux qu’une source de profit. A 26 ans, elle devient végétarienne après avoir vu les photos qu’un de ses amis avait prises -de façon cachée- en s’étant fait embaucher dans un abattoir. Elle aimerait une prise de conscience de ce qui se passe dans « ces enfers sanglants où les bêtes horrifiées d’épouvante sont traînées les unes devant les autres pour être pendues la tête en bas, le cou tranché, prêtes à être découpées par une scie électrique, alors qu’elles sont encore conscientes ».

Traumatisée à vie, armée de son courage et de son écœurement, elle a plaidé la cause des animaux dans une célèbre émission de télé « 5 colonnes à la une » pour que les animaux soient au préalable ‘étourdi au couteau’. Grâce à son intervention, à 26 ans, elle obtint de Roger Frey, alors Ministre de l’intérieur une loi plus humaine pour les animaux de consommation, loi votée après 10 ans d’attente. « Mais aujourd’hui, les promesses faites par Sarkozy, dit-elle, en tant que ministre de l’intérieur puis en tant que président n’ont pas été tenues au contraire, c’est de pire en pire. La loi française est bafouée au profit des images (14)égorgements rituels musulmans et juifs ». « De même pour les expérimentations où l’on inflige des douleurs inhumaines aux animaux pour constater leur seuil de tolérance, sans parler des mutilations et autres atrocités dignes des plus terrifiants films d’épouvante », c’est pour elle une révolte profonde qui lui fait saigner le cœur mais qui lui donne le courage de se battre.

De nos jours, ce n’est pas la cruauté, la barbarie qui dérangent mais des femmes ou des hommes comme elle qui se battent pour LA VIE sous toutes ses formes : « Oui me répond elle, je dérange énormément, je donne des coups de pieds dans la fourmilière, je n’envoie pas dire ce que j’ai à dire, je dénonce crument et j’attaque ! Du reste j’ai été traînée 5 fois devant les tribunaux et j’ai à chaque fois perdu parce que je ne me plie pas au ‘politiquement correct’. J’ai reçu des menaces de mort plusieurs fois, à tel point que les RG m’ont raccompagnée à l’aéroport d’Orly pour me protéger des bouchers chevalins qui voulaient m’attaquer suite à ma dénonciation publique de l’horreur de la viande de cheval »…

http://www.magazine-essentiel.com

 

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UNE PUCE

Posté par othoharmonie le 23 septembre 2014

290px-Scanning_Electron_Micrograph_of_a_FleaLes Siphonaptères sont les puces, ptérygotes très particuliers dont les affinités avec les autres groupes sont indistinctes. Ils sont aptères, sauteurs, piqueurs et vivent en contact étroit avec leur hôte : ils sont parasites externes de nombreux vertébrés, se nourrissant de leur sang (homme, oiseaux et mammifères). Les maxilles sont fortes et vulnérantes avec le labre; les palpes maxillaires sont longs, les mandibules inexistantes.

Leur identification se base sur le stade adulte. L’adulte mesure de 2 à 6 mm de long (et peut même aller jusqu’à 8 mm), c’est un insecte sans ailes ni queue.

Il est particulièrement rapide : dès environ 48 heures après leur 1er repas de sang, généralement entamé dans les 30 minutes suivant l’accostage d’un chat ou chien, une femelle peut pondre jusqu’à 50 oeufs par jour pendant 50 à 100 jours, avec une moyenne de 20 à 30 oeufs par jour sur une période de 2 mois. Les puces passent par quatre stades de développement: œuf, larve, nymphe, et adulte. La durée du cycle biologique dépend de l’espèce en cause, de la température, de l’humidité et de l’accès à la nourriture. Selon les conditions, une puce devient adulte en deux à plusieurs mois.

La puce adulte du chat n’est pas un parasite transitoire (du chat, du chien ou d’autres mammifères), qui ne grimperait sur l’animal qu’au moment des repas sanguins. Elle cherche au contraire à y passer sa vie car une fois tombée au sol, elle meurt rapidement (en 1 à 4 jours, selon l’humidité) mais les puces présentes sur un carnivore peuvent changer d’hôte, lors de contacts entre deux animaux par exemple, ou dans un lieu clos (cage, élevage, chenil) où il y a promiscuité d’animaux. Néanmoins, le risque de contamination directe entre carnivores est considéré comme faible.

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Le Pouvoir des puces

Posté par othoharmonie le 16 septembre 2014

 

290px-Scanning_Electron_Micrograph_of_a_FleaLa puce est l’ectoparasite infestant le plus fréquemment les carnivores, dans tous les milieux (forêt, rural, urbain). Dans le milieu naturel et en zone chaude, on en observe toute l’année. En zone tempérée et froide, ses infestations sont plus importantes du printemps à l’automne. En dessous de 0°c, la plupart des puces et larves meurent, mais les oiseaux migrateurs en rapportent du sud, et un certain nombre survivent dans les terriers, près des hibernants notamment, ou dans les maisons.

Les puces sont souvent bien tolérées par exemple par le chat ou le rat, bien que des pulicoses allergiques puissent apparaître avec un prurit important, dégénérant éventuellement en dermite allergique avec lésions cutanées importantes. Les puces transmettent de nombreuses maladies vectorielles dont des zoonoses (notamment la peste).

Chez l’homme, les piqûres causent très souvent des prurits désagréables, qu’il faut traiter pour éviter des infections. Les puces peuvent transmettre à l’homme des virus qui vont causer des fièvres et une anémie. Le traitement se résume à du repos, et à une alimentation équilibrée (apport de vitamines nécessaire, eau en abondance). Les antibiotiques sont inutiles.

Les Tungidae ou « puces chiques » sont des parasites permanents à l’état adulte : les femelles s’enfoncent dans la peau, généralement des pieds, se gorgent de sang, développent une volumineuse ponte qui se répand à la mort de la femelle.

Les puces transmettent la peste d’un rongeur à l’autre (cycle sauvage) et le bacille pesteux passe accidentellement à l’homme, provoquant – avant l’utilisation des antibiotiques – des épidémies catastrophiques. Les principales espèces impliquées dans la transmission de la peste sont : Xenopsylla cheopis, Xenopsylla brasiliensis, Nosopsyllus faciatus et en Asie Xenopsylla astia ; le rôle de Pulex irritans restant controversé.

La puce du lapin véhicule et transmet occasionnellement Francisella tularensis (agent de la tularémie) mais aussi le virus responsable de la myxomatose.

Les puces de carnivores véhiculent et peuvent transmettre des filaires sous-cutanées ou péritonéales (ex : Dipetalonema reconditum) et surtout la bactérie Bartonella henselae qui cause la « maladie des griffes du chat ».

On peut les diviser en deux grands groupes sur les caractères suivants:

  • Sensilium (Pygidium) avec 8 à 14 fossettes de chaque côté, tibia rn sans dent externe : Pulicoidea qui comporte seulement 2 familles.
  • Sensilium avec 14, plus souvent 16 (ou plus) fossettes de chaque côté, tibia rn portant habituellement une dent pointue apicale du côté externe. Ceratophylloidea.

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AVOIR LA PUCE A L’OREILLE

Posté par othoharmonie le 16 septembre 2014

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oranotypieLe monde moderne, du moins en Occident, ne pas plus à la puce la place qu’elle avait autrefois dans la vie quotidienne. S’il existe encore, cet insecte familier, pour ne pas dire ce parasite intime, a cessé d’habiter nos jours et de hanter notre sommeil. Nous avons certes bien d’autres sujets d’insomnies, mais l’habitude s’est perdue de chercher les puces dans sont avant de se coucher, de les capturer d’un bond d’une main experte, et de les écraser sur l’ongle après les avoir roulées entre le pouce et l’index. Un vieux rite … C’est le plus naturellement du monde que le bourgeois du « Ménagier » au XIVè siècle conseillait à sa jeune épouse : « En esté, gardez-vous que en vostre chambre ni en vostre lit n’ait nulles puces ».

Car ces bestioles ont grouillé autrefois à la ville comme à la campagne,  dans la bonne comme dans la mauvaise société. On se grattait sous les haillons mais aussi sous les habits de fête, sur les paillasses et sous les baldaquins, dans les cours les plus huppées les princes et les princesses étaient soumis à des démangeaisons subites et à des gesticulations que négligent toujours les auteurs de films historiques, mais qui surprendraient beaucoup un observateur moderne habitué au maintien sobre et gracieux qu’arborent les royautés dans les magazines en couleur.

Les puces nous ont laissé l’expression superbe et autrefois grivoise « avoir ou mettre la puce à l’oreille » ; éveiller, alerter l’attention d’une personne par un détail en apparence anodin, par une confidence qui trouble sa sérénité en laissant soupçonner anguille sous roche, et généralement prévoir un danger.

Cette façon de parler est très ancienne. Elle semble avoir eu à l’origine le sens très fort, non seulement de violente inquiétude, mais de véritable tourment physique et moral – par analogie sans doute avec l’affolement et la douleur d’une personne dans le cas réel où une puce se serait logée dans son conduit auditif et l’aurait piquée en cet endroit sensible pendant son sommeil. C’est ainsi que l’expression apparaît dans une version du XIVè siècle du Girard de Rossillon, sous une forme qui semble déjà établie de longue date. Des marchands viennent annoncer au roi Charles que son ennemi Girart, qu’il fait rechercher partout pour le pendre, est déjà mort et enterré. Mais le roi se réjouit trop tôt, car c’est Girart lui-même qui, déguisé en pèlerin, a répandu cette fausse nouvelle :

Quant il vindrent en France tout droit au roi alèrent

La mort duduc Girard pour certain li nuncèrent.

Charles en fist tel joie ne fist mais la paroille ;

Mais encor en aura telle puce en l’oroille

Dont il aura préour de perdre corps et terre,

Si com après orrès ; ainssin va de la guerre,

On voit sovant fortune tourner en petit d’ore ;

Telx rit devers le main qui devers le soir plore.

 

C’est probablement sous l’influence de la vieille idée que l’on est mystérieusement averti, lorsque quelqu’un parle de vous, par des démangeaisons ou des sifflements de l’oreille que l’expression a évolué, par sens croisés, vers sa signification moderne d’inquiétude et de mise en alerte. La croyance, plus ou moins prise au sérieux, était, elle aussi, déjà commune au XIVè siècle ; « Les oreilles vous deveroient bien fort et souvent mangier [démanger] ; car je ne suis en compagnie, que on ne parle toujours de vous » ( Machaut).

Mais c’est dans son sens érotique que l’expression a connu le succès le plus net. Pendant des siècles, avoir la puce à l’oreillevoulait dire « avoir des démangeaisons amoureuses ». C’est également au début du XIVè siècle qu’elle apparaît bien établie dans un contexte amoureux, en des vers de Jean de Condé, lorsqu’une chambrière pousse avec beaucoup d’insistance sa dame à prendre un amant :

Ne puis pas toutes les paroles

Recorder, et sages et foles,

Dittes et avant et arrière

De a dame et sa cambriere,

Ki un tel caudiel lui atempre

Dont annuiera tart ou tempre

Porc ose la dame desist

Ne laissa que ne li mesist

Pluisour fois la puche en l’oreille.

 

C’est bien le « tourment », l’agacement du désir amoureux que désigne cette façon de parler, comme pendant des siècles, et que l’on retrouve chez de nombreux écrivains que ce soit G.Crétin au XVIè parlant de :

Dames qui ont tant de puce à l’oreille

Qu’il ne les fault appeler ni esveiller.

 

Ou plus tard La Fontaine, dans une formule qui résume admirablement la situation :

Fille qui pense à son amant absent

Toute la nuit, dit-on, a la puce à l’oreille.

                                                                                                                                                                    

C’est en prenant la locution au pied de la lettre que Rabelais prêtait à Panurge cette curieuse fantaisie de se fixer une puce à l’oreille ; « Au lendemain Panurge se feit perser l’aureille dextre à la Judaïque, et y attache un petit anneau d’or à ouvreige de touchie, ou caston [chaton] duqeul estoit une pusse enchassée ». Il pouvait dès lors annoncer : « J’ay la pusse en l’aureille. Je me veulx marier » (Tiers Livre, chap.7).

Pourtant, bien qu’issue de l’ »inquiétude » provoquée par le désir, cette puce curieusement mal placée n’en constitue pas moins un euphémisme galant pour désigner des « piqûres » extrêmement spécifiques, et – qui sait ? – offre peut-être un A2818exemple de rare locution prise au langage féminin… 

Ce n’est pas d’hier en effet que l’on compare l’oreille à une coquille, et réciproquement un coquillage à une oreille. Les noms de plusieurs mollusques, « oreilles de mer », « oreilles de Vénus », sont les noms vulgaires de divers haliotides. Ce n’est peut-être pas la peine que je fasse un dessin, mais ce n’est pas non plus d’hier que la coquille désigne le sexe de la femme – sexe qui justement signale son désir par des démangeaisons plus ou moins tenaces. Deux textes de 1622 disent clairement les choses. Dans l’Histoire comique de Franion, la vieille Agate raconte ainsi le cap franchi par sa jeune protégée : « Laurette à qui la coquille démangeait beaucoup, quelque modestie qu’elle eust, se résolut à manier tout de bon ce qu’elle avait fient de tant haïr ». Dans Les Caquets de l’accouchée, la veille mère déplore en ces termes que sa fille  en soit déjà son septième enfant ; « Si j’eusse bien pensé que ma fille eust été si vite en besogne, je luy eusse laissé gratter son devant jusques à l’aage de vingt-sept ans sans être mariée ». A la même date, Tabarin, suivant Brantôme, proclamait carrément sur le Pont-Neuf ; « La nature des filles est de chair de ciron |Moustic|parce que leur coquille leur démange toujours ». 

L’époque, d’autre part, avait la puce en poupe. Peut-être par attention naturelle, mais sans doute aussi à cause de l’expression, la puce eut ses heures de gloire dans le domaine érotique. En 1579, tout un recueil de vers lui fut consacré sous le titre La Puce de Mademoiselle Desroches. La jeune fille ainsi nommée avait en effet suscité de la part de divers poètes une série de vers coquins, et elle en avait elle-même écrit sur ce sujet chatouilleux. Voici par exemple ceux que lui avait dédiés E.Pasquier : 

Pleust or à Dieu que j epusse

Seulement devenir une pulce :

Tantost je prendrois mon vol

Tout en haut de ton col,

Ou d’une douce rapine

Je sucerois ta poitrine ;

Ou lentement, pas à pas,

Je me glisserois plus bas :

Là, d’un muselin folastre

Je serois pulce idolastre,

Incetant je ne say quoy

Que j’aime trop plus que moy.

 

Il s’ensuivit une mode des puces liées à « l’objet aimé », qui dura presque un demi-siècle. Au XVIIè, un soupirant qui avait la chance de capturer une puce sur le corps de sa belle l’attachait avec une minuscule chaîne en or, ou bin, reprenant la fantaisie de Panurge, la faisati enchâsser, dans un médaillon et « la portait au cou comme une relique » (P.Larousse). 

A la fin du siècle, Furetière concluait : « On dit que quelqu’un a la puce à l’oreille, quand il est fort éveillé, ou quand il a quelque passion agréable qui l’empêche de dormir ». Au XVIIIè, le mot faisait encore image ; c’est sur la même équivoque « oreille, coquille », que joue Diderot dans Jacques le Fataliste, en même temps que sur la démangeaison prémonitoire, lorsque le héros blessé entend dans la chambre voisine les ébats nocturnes de sa jeune hôtesse et de son mari :

« … Je suis sûre que je vais être grosse !

-          Voilà comme tu dis toutes les fois.

-          Et cela n’a jamais manqué quand l’oreille me démange après, et j’y sens une démangeaison comme jamais.

-          Ton oreille ne sait ce qu’elle dit.

-          Ne me touche pas. Laisse là mon oreille. Laisse donc l’homme ; est-ce que tu es fou ?…

-          Ah ! ah !

-          Eh bien, qu’est-ce !

-          Mon oreille !…

-          Eh bien ton oreille ?

-          C’est pis que jamais.

-          Dors, cela se passera.

-          Je ne saurais. Ah l’oreille ! ah ! l’oreille !

-          L’oreille, l’oreille, cela est bien aisé à dire …

 

« Je ne vous dirai point ce qui se passait entre eux ; mais la femme, après avoir répété l’oreille, l’oreille plusieurs fois de suite à voix basse et précipitée, finit par balbutier à syllabes interrompues l’o… reil… le, et à la suite de cette o…reil…le, je ne sais quoi, qui, joint au silence qui succéda, me fit imaginer que son mal d’oreille s’était apaisé d’une ou d’une autre façon, il n’importe ; cela me fit plaisir. Et à elle donc !!

 

EXTRAIT de LA PUCE A L’OREILLE de Claude Duneton – Editions Stock 1973 – Anthologie des expressions populaires avec leur origine. 

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Truffes et mouches rabassières

Posté par othoharmonie le 6 septembre 2014

 

Des mouches, sérieux concurrents des chiens et des truies … Les « rabassiers » ou chercheurs de truffes peuvent s’ils sont patients et attentifs repérer les précieux champignons en observant le comportement des mouches Suillia, capables de détecter la présence des truffes dans le sol et ainsi de renseigner le rabassier sur l’endroit précis où il doit creuser.

wp0e35f3aeDes mouches chercheuses de truffes

Les truffes sont, comme les bolets, les amanites, les lactaires et les russules, des champignons mycorhiziens, c’est-à-dire que le mycélium du champignon pénètre la jeune racine d’un arbre-hôte, chêne, châtaignier ou noisetier et l’association symbiotique des deux organismes constitue une mycorhize dont chacun tire bénéfice. Un phénomène curieux est lié au développement des truffes, c’est la disparition localisée de la végétation herbacée dans toutes les zones où les mycorhizes sont actives.

Ces plages dénudées, véritables « ronds de sorcière », sont appelées des « brûlés ». Seules quelques plantes indicatrices subsistent : Sedum reflexum. F estuca ovina. Hieracium pilosella et certains Lichens.

C’est à l’époque où la truffe atteint son état de maturation qu’interviennent les mouches rabassières, fortement attirées par les fructifications pourtant cachées dans le sol. En patois méridional « le rabassier » c’est le chercheur de truffes.

Neuf espèces de Sui/lia dont les larves se développent aux dépens des truffes ont été décrites entre 1820 et 1867. C’est en 1864 que Laboulbène fit, connaître la véritable relation entre la mouche, sa larve tubérivore et la truffe, car jusqu’alors les auteurs expliquaient la formation de la truffe par les piqûres de la mouche qui pondait sur les racines du chêne. Celles-ci engendraient alors des galles qui devenaient les truffes, exactement comme les galles de racines du chêne provoquées par le Biorrhiza palliela.

D’où les expressions de « truffe-galle » ou « truffe noix de galle » !

Le rabassier, attentif, aux mouvements de la mouche La saison venue, le « cavage » des truffes, c’est-à-dire leur recherche dans le sol, se pratique à l’aide de chiens et de truies, mais nombreux sont encore ceux qui chassent à la mouche. Ils tiennent compte du comportement de celle-ci, qui attirée par l’odeur dégagée du sol par la truffe mûre, s’apprête à déposer ses œufs sur le sol, à proximité du champignon.

Les observations de Guérin-Méneville montrent que souvent les truffes colonisées par les larves de Sui/lia avaient déjà été creusées par les adultes de Liodes cinnamomea, coléoptère dont les larves, elles aussi, se développent à l’intérieur des truffes. Il serait intéressant de vérifier, comme on le dit, qu’une truffe blessée par cet insecte ou un autre, exhale un parfum plus développé, sinon différent, que le chien truffier et probablement la mouche dépistent rapidement et sans erreur.  

Le comportement de recherche des Suillia avertit le rabassier, attentif à leurs mouvements, de la présence du précieux champignon. Par temps calme et doux, dès que le caveur voit une mouche revenir toujours à la même place, après des circuits plus ou moins nombreux, et finit par se poser, il peut alors creuser délicatement, écartant terre et cailloux pour découvrir la truffe.  L’insecte lui désigne l’emplacement.

Jusqu’à vingt ou trente larves par truffe :

La femelle se pose et dépose ses oeufs blancs entre les particules de terre ou à même le cortex du champignon s’il se trouve près de la surface. Trois ou quatre jours plus tard, ces oeufs éclosent et les jeunes larves pénètrent dans la gléba, partie interne de la truffe, où elles creusent de minuscules galeries. La truffeattaquée pourrit rapidement sous l’action des enzymes de la salive ; la gléba est réduite en une bouillie épaisse et fétide. Il n’est pas rare de trouver vingt à trente larves par truffe et en trois semaines, la truffe vidée est réduite à un cortex squelettique qui s’effondre sur place. Ces larves sont des asticots agiles, blancs. Leur corps, effilé à l’extrémité antérieure, est tronqué en arrière. La tête rétractile porte de courtes antennes et une paire de crochets mandibulaires longs, aigus et mobiles. L’abdomen porte des bourrelets locomoteurs ventraux qui facilitent la progression de la larve dans le champignon dont elle provoque peu à peu la décomposition. Les larves se transforment en pupe et dix à quinze jours plus tard, les nouveaux adultes apparaissent.

Les femelles sont alors inaptes à pondre car leurs ovaires sont vides Il leur faut s’alimenter deux ou trois semaines en butinant des fleurs ou du miellat pour acquérir leur maturité sexuelle. Plus tard, mises en présence de truffes couvertes de terre, les femelles commencent à pondre.

D’autres mouches, à régime saprophage, se rencontrent en compagnie des Suillia, et leurs larves se développent dans les truffe déjà fortement décomposées. Il s’agit en particulier de la Mouche des étables, Muscina stabulans, de Fannia canicularis, mouche dont la larve vit dans des substances végétales putréfiées, d’un Syrphide, Cheilosia scutellata, et de tout un cortège de petits moucherons noirs de la famille des Lycoriides et notamment de Sciara.

Tout observateur attentif peut constater la présence quasi-constante de ces mouches rabassières dans les truffières. Mais ces mouches ne se développent que dans la mesure où les truffes ne font pas l’objet d’une collecte régulière durant la saison normale de maturation.

Les mouches des truffes sont calmes, peu farouches; leur vol est silencieux, lent et lourd. Elles se déplacent maladroitement, par petits bonds soutenus, en voletant à de courtes distances. Essentiellement diurnes, elles ne sont actives que par temps ensoleillé, doux et chaud. Dérangées, elles reviennent pour se poser à nouveau, généralement au-dessus du site où se trouve une truffe. Les mâles, de grande taille recherchent activement les femelles. Détail curieux, ces mouches dégagent une forte odeur sulfureuse. Elles résistent aux grands froids’ en se réfugiant dans des abris. Elles peuvent supporter, plusieurs semaines des températures de l’ordre de 2°C, à condition de disposer d’un peu de nourriture et d’eau. Rien d’étonnant donc à ce qu’on rencontre des adultes en hiver au moindre radoucissement de la température.

par Remi COUTIN

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Le pou de Conas

Posté par othoharmonie le 29 août 2014

 

250px-Conas_St-MartinLe pou, ou plutôt lo pesolh en occitan, est l’animal totémique de Conas. Il est ressuscité en 1976. C’est Guilhèm de Caunas revenant de la croisade qui a amené ce pou dans le pays, pou qui par la suite est allé d’un habitant à l’autre du village. La fée Marie-Rose pour débarrasser Conas de ce pesolh, eut l’idée de l’attirer sur sa jarretière, puis de le noyer dans le gouffre (gorg). Les villageois portent le surnom de mata-pesolh (« tueurs de poux »). La jarretière conservée dans la chapelle aurait disparu à la Révolution.

Le village français de Conas est mentionné pour la première fois dans les textes en 1100. Ce village relevait du diocèse d’Agde.

Situé au sud de Pézenas, près d’une boucle de l’Hérault, il était entouré de vignobles et de nombreuses oliveraies. Sur le fleuve étaient construits plusieurs moulins dont un seul a subsisté jusqu’à nos jours.

Désormais, Conas est un hameau de Pézenas (Hérault) depuis la Révolution française.

La rocade de Pézenas, construite depuis peu d’années, coupe en partie le hameau, supprimant ainsi des vignobles exceptionnels

  • Le Château des Conas : le château de Conas actuel date des  XVIIe – XIXe siècle. Il ne reste plus rien du château datant d’avant le XVIIe siècle. Il appartient désormais à la famille Mas, producteur de vins de Conas et des environs.
  • Moulin : le dernier moulin de Conas date des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Le corps de bâtiment sud a été mis en place en 1728.

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Les poux dans le Coran

Posté par othoharmonie le 29 août 2014

220px-3509017202_1c9ee5c3bb_oPediculusLes poux, comme les sauterelles, sont cités dans le Coran en tant que punition pour le peuple de Pharaon pour avoir mécru et menti :

« Et Nous avons alors envoyé sur eux l’inondation, les sauterelles, les poux, les grenouilles et le sang, comme signes explicites, Mais ils s’enflèrent d’orgueil et demeurèrent un peuple criminel. »
Sourate 7, Al A’raf, verset 133

Le peuple de Pharaon s’est rebellé et détourné de la voie droite vers laquelle Moussa (as) les appelait à suivre. Ces habitants restaient dans l’égarement en disant à Moussa (as) qu’ils ne croiront pas à Dieu, quelque soit la preuve qu’il pourra leur apporter. Pour les punir, Allah leur envoya une pluie abondante. Craignant qu’il ne soit un châtiment, ils dirent à Moussa (as) :
« Invoque ton Seigneur pour qu’Il arrête cette pluie, et nous te croirons . »

Moussa (as) invoqua le Seigneur, mais ils ne crurent pas. A cette époque, la terre donna une récolte abondante, et des fruits qu’ils n’attendaient pas. Comme ils manquèrent à leur promesse, Allah leur envoya des sauterelles qui détruisirent tout.
Aussi, Moussa (as) fut ordonné de se diriger vers une dune où il devait la frapper de son bâton, et les poux en sortirent et se répandirent jusqu’à remplir leurs demeures en les empêchant même de dormir.

Ils leur fut envoyé également des grenouilles.
Dans un hadith, les poux sont aussi source d’ennuis pour Ka`b ibn `Ujra (qu’Allah soit satisfait de lui), qui raconte : Le Prophète saw s’arrêta devant moi pendant que j’allumai le feu sous un pot. Comme j’étais pouilleux, il saw me dit :

« Souffres-tu à cause de tes poux ? »
« Oui », répondis-je.
Il saw répliqua :
« Rase-toi donc la tête, (et en rachat) jeûne trois jours ou nourris six pauvres ou immole un sacrifice ».

Cet incident s’était produit en l’an 6 de l’Hégire, lorsque le Prophète saws et ses Compagnons avaient été stoppés à Houdeïbiyah par les mecquois qui les avaient donc empêché d’accomplir la Oumrah (visite pieuse de la Ka’bah). A ce moment, ils étaient en état de sacralisation (« ihrâm »). Ka`b ibn `Ujra (qu’Allah soit satisfait de lui) n’avait donc pas en principe le droit de se couper les cheveux ni se raser la tête. Mais vu son état, le Prophète saw l’a autorisé à le faire.

Les poux ne peuvent vivre que sur leur hôte : sur la tête des gens, sur le corps d’animaux, etc… Privés de la chaleur de leur hôte quelques heures, ils meurent ! Leur corps est parfaitement adapté pour y rester fermement accroché : ils ont de courtes pattes munies d’une griffe articulée pour se fixer aux poils. Leurs pièces buccales sont broyeuses ou piqueuses. Ils se nourrissent du sang de leur hôte, sauf ceux qui vivent sur les oiseaux et qui se nourrissent de particules de plumes et de peau.

Les femelles de pou collent leurs œufs aux poils : chaque œuf donne naissance à un jeune pou devenant adulte en deux semaines !

Les poux n’ont pas d’ailes et passent d’un animal à un autre par contact. Leurs yeux sont petits ou absents, et leurs antennes sont réduites.

On dénombre environ 3000 espèces de poux dans le monde.

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Les poux humains

Posté par othoharmonie le 21 août 2014

images (14)Les poux humains appartiennent au sous-ordre des anoploures au sein de l’ordre des phthiraptères. Pour les zoologistes, les quelque 500 espèces décrites d’anoploures sont donc aussi collectivement des « poux », dans un sens plus large. Au-delà, jusqu’à une date assez récente (1985), les autres sous-ordres des phthiraptères étaient considérés comme formant un ordre séparé, celui des mallophages — aujourd’hui obsolète — communément nommés « poux des oiseaux » parce que parasitant très majoritairement les oiseaux, et en dépit du fait que certaines espèces de mammifères étaient également concernées. D’autres appellations ont plus récemment été utilisées pour ces deux ensembles, simples traductions des appellations anglaises correspondantes : « poux suceurs » pour les anoploures et « poux broyeurs » ou « poux mâcheurs » pour les mallophages.

La chasse aux idées préconçues sur les poux

Les poux : lorsqu’il est question de ces petites bêtes, presque tout le monde a son mot à dire. Seulement voilà : il n’y a guère d’autres thèmes en matière de santé qui répandent davantage de fausses informations et de rumeurs. Le problème et les personnes concernées sont rapidement abordés sous un bien mauvais angle. En conséquence, les poux sont dissimulés et continuent à se propager de manière inaperçue. Paniquer ne permet pas de prendre les bonnes mesures pour traiter l’infestation. 

Pourtant, la solution est toute simple. Il existe aujourd’hui une thérapie fi able et compatible. C’est la raison pour laquelle ce thème peut être ouvertement évoqué.

Les poux transmettent des maladies.
Faux ! Les poux ne transmettent pas de maladies sous nos climats. Ils sont certes gênants, mais en principe inoffensifs.
Il peut toutefois survenir des réactions allergiques à la salive du pou. Les démangeaisons qui en résultent incitent les individus à se gratter. Les conséquences sont parfois des infections bactériennes, auxquels cas, des eczémas peuvent même se développer.

Rumeur
Les poux sont le signe d’un manque d’hygiène.
Faux ! L’infestation par les poux n’a aucun lien avec le manque d’hygiène. De même, laver fréquemment les cheveux n’offre pas de protection contre les poux, au contraire, cela conduit à des poux plus propres. Les poux apparaissent avant tout dans les lieux fréquentés par de nombreuses personnes, par exemple, les enfants à l’école ou à la maternelle. Les poux peuvent très bien se propager par le biais d’un contact direct entre cheveux (par exemple au cours d’un jeu), car ils migrent aisément d’une tête à l’autre.

Ces parasites ne peuvent ni sauter ni voler. Malheureusement, cette rumeur entraîne aujourd’hui encore de nombreux parents à cacher, de honte, une infestation de poux. Ils n’informent pas leur entourage, ce qui favorise donc la propagation des poux. C’est ainsi que l’on rencontre ensuite des situations dans lesquelles les maternelles et les écoles doivent lutter contre les poux pendant des mois.

Les chiens et les chats sont des vecteurs de poux.
Faux ! Les poux ne vivent que sur les cheveux humains et ne sont pas transmis à l’homme par les animaux domestiques.
Pour survivre, les poux ont exclusivement besoin de sang humain. Il existe bien sûr d’autres sortes de poux qui se propagent
chez les chats et les chiens, mais ceux-ci ne peuvent, en revanche, tirer aucun bénéfice du sang humain.

Rumeur
Les poux se propagent via les chapeaux et les bonnets, les animaux en peluche, le linge de lit, etc.
Non, seulement en de rares exceptions. C’est sur la tête que le pou trouve des conditions idéales et la nourriture dont il a besoin pour sa survie. En l’absence de repas de sang réguliers, toutes les 3 heures environ, le pou ne peut survivre que quelques heures (1 à 2 jours au maximum). Les objets ne sont que très rarement « couverts de poux » et des mesures d’épouillage ne sont généralement pas requises.

De même, il n’est pas nécessaire de faire bouillir le linge de lit et les vêtements de nuit, il suffi t en revanche de les changer et de les laver à une température de 60 °C. Cela vaut également pour les bonnets et les serviettes. L’important est de trouver la source d‘infection dans l’environnement et d’en informer toutes les personnes en contact avec celle-ci et, éventuellement, de les traiter.

Rumeur
Tous les membres de la famille doivent, pour la forme, se soumettre à un traitement contre les poux.
Non. Pour exclure autant que possible les sources de nouvelle infection, tous les membres de la famille devront être soigneusement examinés avec un peigne anti-poux pour déceler la présence d‘une infestation de poux. À cet égard, il faut prêter une attention particulière aux endroits préférés des poux (derrière les oreilles, sous la nuque). Un traitement ne sera effectué que si des poux ou des lentes vivants sont trouvés. Il est important d’informer également les personnes en contact avec l’individu, comme les camarades de jeu, pour vérifier également qu‘ils ne soient pas infestés par des poux.

images (15)On ne peut lutter contre les poux de manière efficace qu’avec des préparations chimiques.
Non. Des études ont montré que les poux pouvaient être éliminés avec succès à l’aide d’un produit contenant de la diméticone
(NYDA®). NYDA® repose sur un principe d’action physique astucieux, contre lequel les poux ne peuvent pas développer de résistance.

Les poux et leurs stades de développement (larves et lentes) ne sont pas intoxiqués, mais asphyxiés.

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les Aoûtats se nourrissent de sang

Posté par othoharmonie le 13 août 2014

 

220px-Harvest_mite_cycle_numbered.svgL’aoûtat (ou aoutat selon la réforme de l’orthographe de 1990) désigne en Europe et au Québec la nymphe d’une espèce de petit acarien de la famille des Trombiculidés : Trombicula autumnalis, appelé aussi rouget ou vendangeon.

La larve de cet arthropode acarien parasite temporairement les organismes à sang chaud et occasionne par ses piqûres des démangeaisons parfois importantes chez son hôte.

C’est une espèce dont le comportement des stades intermédiaires est restée longtemps méconnu, car elle est difficile à élever et nourrir (après le stade larvaire) en laboratoire. Il est vecteur de plusieurs maladies, et de nombreuses espèces animales sauvages (ou domestiques, dont le chat, chien, lapin, vache, cheval..) semblent pouvoir servir de réservoir à ce parasite.

L’adulte est un petit acarien de couleur rouge qui mesure environ 0,3 mm et possède un corps couvert de poils denses et courts. La larve rouge vif ne possède que 3 paires de pattes et mesure 0,2 mm. Sa morphologie et ses organes sont déjà adaptés à un comportement de piqueur-suceur. Cet acarien est réputé cosmopolite (néanmoins rare dans les villes), présent à la surface du sol et dans la strate herbacée, où son instinct le porte vers les zones éclairées. Il est très présent en Amérique, Europe et Australie. Il peut être introduit dans l’habitat humain, par exemple via des animaux (chiens, chats) ou des tissus étendus sur le sol et rentrés à la maison.

Ses hôtes les plus fréquents seraient les petits rongeurs et le chien, mais outre l’humain, de nombreux mammifères terrestres en sont des victimes saisonnières (Symptômes apparaissant en été et automne, mais le parasite peut être actif en hiver s’il trouve de bonnes conditions thermiques et hygrométriques). Lors d’une étude faite en Angleterre, les souris ou taupes en portaient, mais pas les musaraignes.

L’aoutat est capable de percevoir certains facteurs physico-chimiques de la peau qui lui permettent un choix adéquat d’hôte et peut-être du lieu de la piqûre. Il perfore la peau au moyen de ses chélicères
Cet acarien occupe des positions différentes sur des hôtes différents ;

Comme la plupart des acariens, il ne se nourrit pas de sang, mais de liquides tissulaires et de cellules de la couche malpighienne préalablement liquéfiées et prédigérés par les enzymes qu’il a injecté avec sa salive. C’est un mode de digestion dit extra-intestinal. Un canal tubulaire de tissus kératinisés est formé peu à peu dans la peau de l’hôte. Ce canal sert à injecter de la salive dans l’organisme-hôte puis à aspirer le liquide nutritif formé de la lyse cellulaire induite par les enzymes de la salive de l’acarien.

Il (larve ou adulte) survit plusieurs semaines à l’extérieur sans manger, et entre en quiescence hivernale quand la température descend.

La date des symptômes (août à fin d’été) peut orienter le diagnostic pour la parasitose, dite trombidiose (trombiculosis en anglais), classée parmi les acarioses, a pour symptômes :

  • un prurit intense (après 24 h et pouvant persister pendant 1 semaine, voire plus) ;
  • des boutons et parfois un érythème, voire un urticaire allergique.

Il y a généralement apparition de petites papules rouges (2-3 mm de diamètre) plus ou moins entourées d’une auréole plus claire de 1 mm après quelques heures, et contenant parfois du pus.

Possibilité de complication avec fièvre et paraphlébite lorsque le parasite se situe au voisinage d’une veinule. Chez l’animal, le prurit peut être accompagné d’une dépilation, de squames ou croûtes, et il existe des cas documentés d’affections neurologiques chez des animaux fortement infestés, dont chez des chevaux ou chiens.

L’observation d’une larve à l’œil nu ou au binoculaire est considérée comme suffisante pour confirmer le diagnostic.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsL’aoutat apprécie les zones du corps où la peau est particulièrement fine (chez l’animal, il s’agit souvent de l’intérieur ou extérieur des oreilles, du pourtour des yeux, des membres (espaces interdigitaux..), et la zone vulvaire, génitale ou péri-anale.

L’aoûtat, selon les régions, est nommé aussi trombidium, rouget, puron ou vendangeron.

En Provence il peut être désigné par erreur sous le nom d’arabis, l’arabis étant un diptère (moucheron) de 2 à 4 mm dont la piqûre est redoutée.

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Les petites manies de nos chats

Posté par othoharmonie le 1 août 2014

 

 

images (1)Pourquoi les chats nous ignorent?

Vous avez beau l’appeler, il ne vous répond pas ni ne vient à votre rencontre. Et pourtant, une récente étude menée par le département des sciences comportementales de l’université de Tokyo montre que les chats reconnaissent les voix de leur maître mais les ignore… quand ils le décident. 

Les biologistes ont réalisé une série de tests sur une vingtaine de chats domestiques. Leurs maîtres les ont appelé puis un étranger. En analysant leurs réactions dont les mouvements de leurs oreilles, pattes et queues, dilatation de leurs yeux, mais aussi miaulements, ils ont constaté que les chats reconnaissaient la voix de leur maître mais ne se levaient pas. Les résultats publiés dans la revue Animal Cognition « montrent que les chats ne réagissent pas activement et ne manifestent pas un comportement communicatif lorsque leurs maîtres les appellent et sont en dehors de leur champ de vision même s’ils peuvent distinguer leurs voix. « Cette relation chat-maître est en contraste avec celle qu’ont les chiens avec leurs propriétaires », expliquent les chercheurs. 

Les chats ne sont pas des chiens. Les scientifiques expliquent que la relation créée entre les chiens et leur maître et celles des chats viendrait de l’histoire de la domestication. Les chiens ont été domestiqués depuis des milliers d’années quand celle des chats remonterait, seulement, à 9.000 ans, à l’apparition de l’agriculture. Leurs aptitudes à chasser a poussé les humains à les élever pour chasser les rongeurs et protéger les stocks de grains… sans répondre aux ordres. Le chat s’est alors domestiqué tout seul. Pour l’anthropozoologiste britannique Docteur John Bradshaw, la domestication des chats est incomplète, la raison pour laquelle il est moins « civilisé » que le chien, déclare-t-il dans une interview.

 

Le léchage du chat, rituel ou problème de santé?

Le léchage représente 10 à 30% de l’activité d’un chat. Outre son activité de nettoyage, il peut révéler une affection.

Un acte de propreté

Le toilettage d’un chat est quasiment systématique après chaque période de repos. En se léchant, votre chat expulse les parasites et les corps étrangers. Le léchage s’effectue en position assise et concerne de nombreuses zones corporelles. Le chat commence par la face, avec le pourtour de la bouche après chaque repas, puis continue dans le cou et finit progressivement par le thorax, les épaules et les membres antérieurs. Le rituel est toujours le même: il tend son antérieur à l’horizontal, lèche la face médiane de son membre, puis passe son antérieur par dessus son nez dans un mouvement circulaire, en allant peu à peu vers l’oreille. Enfin, l’antérieur passe derrière l’oreille, sur le front et les yeux. Au passage, il utilise ses dents pour attraper les parasites.

Une fonction apaisante

Vous avez remarqué que votre chat se gratte lorsqu’il est contrarié? C’est sa façon de répondre à un moment de stress. En effet, le léchage produit chez le chat des endorphines, c’est-à-dire des hormones qui lui procurent un certain bien-être.

Un léchage frénétique

Il peut arriver que votre chat se lèche de façon inhabituelle jusqu’à avoir des zones corporelles sans poils. C’est le cas s’il souffre d’une inflammation (allergie, eczéma, piqûre de puces) ou d’une maladie du bas appareil urinaire, fréquente chez les chats. Si le léchage calme les tensions, il peut se transformer en TOC (trouble obsessionnel compulsif) chez les chats les plus anxieux. Votre chat peut alors passer sa journée à se lécher. Dans ce cas, précipitez-vous chez le vétérinaire car votre chat est en souffrance.

 

Peut-être avez-vous déjà remarqué votre chat sur les toilettes ou la tête sous le robinet…..

Respecter les besoins en eau de votre chaton

images (2)Le chaton n’est pas naturellement amateur d’eau, alors qu’elle est nécessaire à son développement et à sa survie. Lorsque le chaton est tout jeune, le lait maternel constitue une source suffisante pour assurer ses besoins. Que faire par la suite? Un chat vivant dans la nature n’a pas d’affinités particulières avec l’élément aquatique. Hormis quelques exceptions, comme pour les jeux, le chat n’ira pas spontanément vers les sources d’eau. Pourtant, contrairement au chien, le chat se déshydrate très rapidement.

Une source d’eau à profusion

Il est indispensable de laisser à la disposition de votre chat une provision d’eau suffisante, fraîche et renouvelée sous peine de le voir se déshydrater. L’eau est la source d’alimentation la plus importante pour un chaton, car elle participe à la majorité des processus vitaux de son organisme et permet notamment d’éviter les problèmes rénaux.

 

La nourriture, autre source d’hydratation

Une autre source d’eau pour le chaton est la nourriture. Une autre bonne raison pour alterner la nourriture sèche de type croquette, qui contient moins de 20% d’humidité, avec une nourriture humide, comme les boîtes de pâtée, qui en contient plus de 70%. 

Eau et jeux

Certains chats aiment le bruit de l’eau ou les robinets qui goutent. Profitez-en pour le laisser jouer et boire directement au robinet une eau bien fraîche. 

Récompensez votre chaton quand il le mérite!

Après la mère, vous êtes responsable du développement de votre chaton, de son alimentation, de sa santé et de sa sécurité. Adoptez une position juste en alternant récompenses et réprimandes au besoin. En suivant ces quelques conseils, votre chaton se développera harmonieusement et s’intégrera joyeusement dans la famille.

images (3)Apprenez-lui à respecter les personnes et les objets

La première chose est de lui enseigner à respecter les personnes et les objets. Rien de plus déplaisant en effet qu’un chat qui prend plaisir à griffer ou à détruire les tissus ou les plantes dans les jardins. Quelques réprimandes viendront rapidement à bout de ses velléités destructrices.

Comment récompenser le chaton

Le chaton est un animal très sensible aux récompenses. Il aime les jeux et le meilleur moyen de le détourner de faire des bêtises reste de le distraire. Le chaton associera très vite les câlins que vous lui donnez ou votre haussement de ton à ses comportements. Il est également sensible à l’indifférence. Si son comportement est répréhensible, faites-le lui savoir en adoptant un ton ferme et sans violence et n’hésitez pas à vous détourner de lui quelque temps.

Le chaton et les jeux

Le chaton est une source inépuisable de distraction pour la famille. De nombreux jeux adaptés sont vendus dans le commerce, mais il est tout aussi facile de trouver des objets domestiques qui amuseront le chaton et les enfants des heures durant.

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Mon chat sur mes genoux depuis son Monde

Posté par othoharmonie le 1 août 2014

 

chatLaisse toi envelopper dans cette douce vapeur et laisse venir à toi tout ceci.

Il existe bien un monde où je suis, comme un monde où tu es et les deux font la paire. Ils sont le pendant, comme ils sont le contenant et indissociables ; ils fonctionnent simultanément pareillement à ce que tu expliques comme étant le système des poupées russes. Ces mondes s’interpénètrent et changent de formes et de directions au gré de leurs fonctions et de leurs implications au sein de cet univers de conjonctions planétaires, mais aussi dans l’espace lui-même qui peut être nommé « sidéral ».

Et je suis comme cette vapeur qui t’enveloppe, à la fois là et ailleurs et je suis, pour autant.

J’ai eu la chance, comme le devoir, de t’accompagner pendant des années durant dans ton plan d’expression humaine et c’est en tant que compagnon de route que je me suis investi d’un manteau de poils gris, appelé vulgairement bleu. Mais rien de bleu là-dedans, si ce n’est l’appellation bien hautaine d’un gris très souris… Mais là n’est pas le but de mon discours.

J’ai demandé à ce que ce contact se fasse pour que quelques explications te soient données et que tu puisses aussi les transmettre aux autres, à tes proches comme à ceux que tu ne connais pas encore ou même jamais. Ce que vous nommez la vérité est tellement limitée dans l’histoire sans fin qu’il est difficile de faire changer les opinions, de moduler les acquis ou encore plus puissamment bouleverser des idées reçues qui ont fait leur trou et qui ne peuvent être déracinées, au risque de faire perdre la tête à ceux qui voudraient comprendre une autre réalité. Ces implications, dans le système qui est vôtre, sont telles que chaque « évolution » peut être comprise comme une remise en question, comme un événement si bouleversant qu’il ne peut trouver aucune place dans la mémoire, déjà saturée d’informations diverses et contradictoires. Alors, pourquoi aurais-tu droit à une information différente, toi, si ce n’est par le simple fait que c’est moi qui te l’offre.

Tu as longtemps caressé ma toison de poils, farouche ou craintive, et j’ai reçu chaque caresse comme venant de la main du divin. Toi, la divine. Et je ne peux que te remercier de m’avoir tant aimé, même s’il t’a semblé m’abandonner lors de tes sorties, pour tes occupations de quelques heures, comme de quelques mois. Quelle importance, quand la notion de temps ne peut faire oublier aucun geste, aucune parole, aucun échange d’amour, de regard de cuivre à regard marron ou autre. Et je te reconnais en tant que qui Tu es et je te glorifie pour l’être que tu es, tout simplement. Parce que je t’avais choisie depuis longtemps, moi le timide chat se cachant derrière les canapés, qui n’acceptait de câlin que de sa princesse, qui n’aimait pas être dérangé pour rien dans une quiétude si normale de chat de coussin. Et si cette timidité a pu être prise pour excessive c’est uniquement que mes occupations de chat méditatif ont porté leurs fruits. En tant que concepteur de transcommunications, j’ai fait et établi un réseau autour de toi et j’ai partagé nombre de tes engagements avec ceux que vous nommez des plans supérieurs, pour ne pas savoir où les mettre. J’ai établi une résonance de paraboles pour que les ouvrages se fassent et que les lignes de communication soient en permanence en bon fonctionnement. C’est alors que, dépérissant de mon plan de vie, tu as trouvé de plus en plus difficile la possibilité de te connecter avec ces ailleurs et que tu as même mis en stand-by, tes fonctions d’écrivaine. Ne recherchant juste que le plus aisé pour toi, la communication avec les plans d’expressions connus ou pas de toi, mais moins « loin » de tes rivages accueillants.

Ce n’est pas mon départ qui doit freiner ta propre élévation, variable dans les édifices de ce grand monde, et il est nécessaire de reprendre toute activité qui doit t’amener à rejoindre les très lointaines sphères d’accueil du Monde dans les mondes. Mais il n’est pas encore l’heure d’y revenir de nouveau.

Pour l’instant, permets que je te parle de moi et de mon royaume.

On a appris à certains que la manière la plus adéquate de considérer le règne animal était de le mettre à part, puisque faisant partie d’une autre forme d’expression, dite non humaine. Et il a été question de groupe d’âmes semblables qui se regrouperaient sous la forme d’une âme centrale, le plus souvent régie par un humain ou du moins un préposé à notre règne. Et la même chose a été établie avec les êtres de verdure et ceux des mondes de pierre. Mais, aujourd’hui, quelques barrières commencent à se fracasser, parce qu’elles ne correspondent plus à rien de ce que vous commencez à comprendre, de plus haut, de plus fort, de plus simple. Avec l’arrivée des dimensionnements dans votre compréhension de cette grande Vie, vous avez perçu que tout pouvait être mélangé, comme amalgamé, et non dispatché un peu partout, et surtout coupé des liens qui les unissaient. Vous avez entrevu l’hypothèse que « l’évolution », que vous placez dorénavant entre guillemets, pouvait se faire de manière bien différente et que rien n’était plus petit ou moins important et que tout pouvait prendre place sur le même rayonnage de la construction de la vie, comme de son expérimentation. Ainsi, je te confirme bien que je ne suis pas qu’un chat qui a donné plus de seize ans dans vos comptages de vie pour toi et tes proches, mais que je suis bel et bien un être qui circule, et n’a même jamais cessé de le faire consciemment dans toutes ces ficelles qui se ramifient pour fabriquer ce bel écheveau de vies en simultané, comme vous dites. Elles sont simplement des autres consciences confondues en perpétuelles connexions, interactions, reliances, peu importe le terme qui puisse vous faire admettre puis comprendre l’alliance si étroite qui existe entre tout ce Tout. C’est comme si vous faisiez la comparaison avec votre corps et ce dont il est composé, ainsi vous le mettez encore si souvent « en dehors » de cet équilibre parfait qui nous fait être unis totalement, indistinctement comme parallèlement, ensemble : « êtres » ou ce que vous nommez « choses », et tout ce qui semble entourer ces êtres et ces choses. Alors que même ce qui entoure toute vie est déjà vie.

Et ma démarche pour toi, outre ce merci du fond du cœur, fut pour te rappeler qu’il n’y a jamais séparation avec les mondes d’en haut, d’en bas, autour et dedans. L’interpénétration des éléments de la vie est telle qu’il n’y a que vous qui percevez tout ceci comme parcellé, morcelé et vous vous individualisez à outrance. C’est ainsi que je peux dormir sur ton lit en toute quiétude ou que je peux me reposer sur tes genoux ou encore que je suis parfaitement capable de te parler ouvertement ou encore de te proposer des solutions pour ton ouvrage ou ta vie de tous les jours, sans pour autant que tu me demandes des recettes de cuisine. Ce n’est pas plus ma spécialité que la tienne. Mais par contre, je pense que nous pourrons travailler de concert lorsque tu reprendras la longue écriture de ce nouveau livre qui mettra en scène l’univers. Je suis tout à fait capable de te donner ce coup demain salutaire et d’entreprendre avec toi ce bel édifice, de la même manière que lorsque je me posais sur tes genoux pour écrire en ta compagnie les autres volumes publiés.

Je n’ai que l’apparence qui a été modifiée et mon endormissent dans tes bras a été pour moi la sécurité d’un passage en douceur vers cet ailleurs que je devais rejoindre sans en trouver la force. Mon corps de chat endolori ne pouvait plus manifester ni joie ni souffrance, ni instinct autre que celui de la survie. Et ainsi j’ai offert à cet organisme ce qu’il lui fallait pour que cela soit toi qui m’aides encore, mais cette fois-ci à passer dans mon monde. Pas l’autre monde, mais le mien, qui est semblable au tien. Et j’ai pu aussi avoir l’aide de celui qui avait pris la place de père dans ta vie d’humaine. Et nous avons beaucoup ri de cette joyeuse rencontre en tant que personnages revêtus de notre véritable harmonie, la Vie.

Il ne te serait donc d’aucune utilité de te raconter qui je suis puisque je suis tout à la fois comme toi et les autres multiplicités dupliquées dans les mondes de la Vie. Voilà pourquoi tout le monde retrouve tout le monde, lors des passages…

Et j’ai fait, aussi grâce à toi, l’expérience d’un autre passage que peu de personnes humaines pratiquent et encore moins d’être comme je l’étais, faisant partie de la vie animale, ou du moins reconnue comme telle par vous. J’ai eu la merveilleuse chance de comprendre que l’on pouvait choisir de rester encore un peu, en compagnie de ceux que l’on aime, en changeant juste l’expression de vie et en la remplaçant par une autre désirant tenter l’expérience de celle-ci. J’ai fait un « walk-in » comme vous dites dans votre jargon francisé. Tu m’as donné cette permission et je t’en gratifie encore. Quelle merveille de regarder ces deux lumières qui se croisent, se reconnaissant parfaitement et qui se passent « les consignes » pour que l’échange de vie ne se « voie » pas trop pour l’entourage familial proche. Quelle belle expérience ! J’ai fait la « rencontre » d’un prolongement de ma fraternité et je l’ai remercié de prendre ainsi le relais et de te permettre aussi de conserver avec toi un compagnon de route, de vie. Il avait des informations que je ne connaissais pas et moi, je devenais plus apte à te renseigner sur tes occupations de travail, comme de situations courantes. Et l’expression de nos âmes, puisque vous les nommez ainsi, a donné ce cocktail détonant, permettant à ce corps déjà affaibli par les malaises et dysfonctionnements, de retrouver une nouvelle jeunesse, surtout dans le sens de la découverte d’un monde vu par les yeux d’un chat.

Réalises-tu combien, suivant la hauteur de ta situation et des fonctions vitales, la vie peut paraître complètement différente d’un état à un autre. Mes préoccupations n’étant pas les vôtres, mes instincts étant différents, mes besoins aussi et mes pensées, n’en parlons pas. Si, peut-être… À quoi peut bien penser un chat ? Qu’il soit de « gouttière » ou de « coussin ». En fait, il ne « pense » pas, il vit tout simplement. Il hume la vie, il la connaît par cœur, dans ses moindres fractions, dans ses plus grands secrets, il la sait. Il ne dort pas toujours, il écoute, il ressent, il transmet, il sait. Il ne ronronne pas non plus, il vibre de sa note primaire et la donne à son hôte. Il propage ses ondes de vibrations pour que le corps, qu’il soit humain ou pas, soit au fait de tout ce qui l’entoure. Il le renseigne, il le connecte, il le réaligne, il le projette même au delà de son monde lors de ses sommeils ou lors de ses états d’éveil non éveillé. Il est ce relais entre tout ce qui bouge, respire, vit et son maître. Mais qui est donc le maître, si tant est qu’il en existe vraiment Un ???

Ne sois donc pas surprise de me retrouver encore, lorsque les discussions reprendront, lorsque les réunions auront lieu, lorsque l’écriture sera de nouveau ton lot quotidien. Et transmets ceci à tous ceux qui ont besoin de comprendre la différence des mondes qui n’en est pas une. À ceux qui croient que leurs petits êtres chers ont rejoint les « défunts » qui ne sont jamais morts. À ceux qui ne savent pas que toute la Vie est une et que nul escalier, échelon, compartimentation ne peuvent la fractionner, la délimiter pour classifier les bons des moins bons, les mauvais des méchants, le plus évolués des plus faibles, les plus hauts et forts des plus simples et insignifiants…

Ainsi l’araignée du plafond est à la bonne place pour aider à communiquer entre vous. Le lézard qui réchauffe son corps sait bien quand il va pleuvoir ou fraîchir et tranquillise les humains apeurés. L’hirondelle n’annonce pas seulement le retour du printemps, car parfois, elle en loupe même la date. Elle gazouille ses sons aigus pour amener la joie dans le cœur des hommes. La cigale le réchauffe en essayant de jouer des ailes pour se rafraîchir. Le serpent apprend à l’homme à se cacher, à se terrer pour mieux se protéger, souvent de lui-même et de ses craintes. La fourmi qui paraît si avare et travailleuse aide l’humain à construire l’édifice de sa vie sans avoir peur du manque. Le papillon réapprend à l’homme la liberté, la buse ou l’épervier : la force, la ténacité ; l’aigle : la puissance et la grandeur d’âme ; le hérisson : la protection et la douceur mêlées font de bonnes amies. La grenouille chante l’humidité et honore l’élément eau. Le chien distille l’amour comme le fait un chat, mais différemment, sans condition car il acceptera même la maltraitance de son maître, non pas comme une fatalité, mais comme quelque chose qui lui paraît normal. Il absorbe la « négativité » de son entourage. Le cheval aime l’espace, la rapidité, il est la finesse, la réception du courage et de l’immensité de la vie. L’éléphant est la terre, la volonté, la ténacité. La girafe, la vision de loin, la vigie de la vie…

Chaque être que vous avez déjà reconnu comme étant porteur d’une certaine symbolique a son rôle à jouer à vos côtés et tous, dans leurs différences, vous permettent d’apprendre leurs particularités, leurs pouvoirs, leurs forces. Ils en détiennent plusieurs, bien évidemment, mais sont plus axés sur certaines capacités qu’ils vont mettre à votre service. Ainsi, ceux qui aiment la compagnie des cigales ne seront jamais ceux qui préfèrent les canaris. Rien n’est le fruit du hasard, vous le savez bien, rien n’est placé là comme ça, vous le comprenez parfaitement, tout a son « utilité », sa juste place. Ainsi, lorsque tu avais cinq perroquets différents chez toi et qu’ils me cassaient souvent ma sieste, ils étaient là pour t’apprendre à t’ouvrir et à parler devant le monde, devant un public ou simplement à t’exprimer au mieux de ton vocable quand le moment était venu de le faire… Et tu croyais que c’était toi qui leur apprenais à parler…

Il n’y a pas de faute à ne pas savoir, il n’y a pas de honte de n’avoir pas su. Il est si important de vivre, seulement.

Et comme un bel auteur de récit joyeux, je voudrais remercier tous ceux qui ont caressé mes poils, ceux qui le faisaient pour attirer mon attention, pour me câliner vraiment ou pour tenter d’apprivoiser le sauvage. Je remercie ceux qui m’ont aidé à me nourrir car je n’étais pas très enclin à la chasse de mes congénères les souris, mais plus joueur avec mes amis les oiseaux. Il en existe certains qui sont passés dans ma vie et d’autres qui m’ont permis de la réaliser et à tous ceux-là j’adresse ma plus belle révérence. Parce qu’ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient ni pour quoi ils le faisaient : pour eux, pour moi, pour la Vie…

Et que la Vie continue puisqu’elle n’a jamais cessé d’être, comme vous tous, comme toi, cette Mère qui m’as tant donné, toi cette enfant qui ne savait comment m’aimer, toi ce père adoptif qui m’a accepté, toi cet autre père qui m’a promené… Et tous les autres qui comprenaient, ou avaient reconnu, que j’étais un chat « à part » et qui ont su sentir ce que je portais en moi : la flamme de la Vie. Merci !

Pas d’épitaphe, pas de fleurs, pas de larmes, juste une photo, mais c’est tant me limiter déjà…

Fifi, alias Fievel de Falkland, le chat persan bleu aux yeux de cuivre, vous salue dans notre éternité…

Page d’origine : http://www.lesperlesdelunivers.fr/pages/Mon_Chat_dans_son_eternite-1522820.html

 

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Le chat, un animal sacré

Posté par othoharmonie le 1 août 2014

 

578511b8Pendant toute la période de l’Egypte ancienne, le chat a toujours été traité avec les plus grands égards. Il fut un animal incontournable ! Il était vu tantôt comme un protecteur, un fidèle compagnon, un partenaire de jeu ou tantôt comme une incarnation divine.

En Egyptien ancien, le mot chat se dit « miou » (translittération : mw) et s’écrit de la façon suivante :

Il a été domestiqué très tôt, entre le XXXème et le XXème siècle avant notre ère. Il était considéré comme bien plus qu’un simple animal de compagnie. En effet, il avait le rôle d’un « protecteur des récoltes ». Il parcourait les champs et éliminait sans pitié tous les rats et les souris susceptibles d’endommager le fruit du travail des paysans. Ce qui est intéressant avec cet animal, c’est qu’il était respecté et vénéré par toutes les classes de la population égyptienne. Pour les plus pauvres, le chat était tellement important que, même en période de famine, ils préféraient mourir de faim plutôt que, ne serait-ce qu’envisager, manger cet animal. Hérodote rapporte même dans ses écrits que « quand la maison flambe, personne n’éteint l’incendie, seuls les chats comptent ». Pour les personnes plus riches, le félin est plutôt considéré comme la distraction la plus prisée et la plus réconfortante.

Il faut aussi savoir que le chat est l’animal le plus représenté de toute l’Egypte : sur des peintures, par des statues ou encore des bijoux. Les plus puissants du pays se font figurer sur leur sépulture en compagnie de leur chat favori.

Point également très important : le chat est un des rares animaux à pouvoir accéder à l’immense privilège de la momification (avec l’ibis ou le taureau), au même titre que les humains. Le plus souvent, il s’agissait de nobles désirant être inhumés avec eux, afin qu’il l’accompagne durant toute la vie éternelle. C’est également à Bubastis, ville du culte de Bastet que des milliers de momies de chats ont été retrouvées. En effet, un élevage de chats sacrés était présent dans le temple. Les personnes qui venaient vénérer la déesse pouvaient lui en faire offrande. Les animaux étaient alors embaumés puis inhumés dans le cimetière de chats à proximité.

Tous les membres d’une famille étaient extrêmement tristes lors de la perte de leur chat. Une journée de deuil était organisée et l’animal recevait tous les honneurs lors de son inhumation. Parfois, on enterrait avec lui, des momies de souris. Vu que les Egyptiens pensaient que la vie après la mort était la plus importante, ils souhaitaient que leur chat puisse continuer son exercice dans l’au-delà.

Le félin sacré était également protégé par des lois ! Par exemple, il était interdit de le contrarier et même de l’injurier. La plus sévère des lois était l’interdiction d’exporter un chat hors du Royaume d’Egypte. Toute personne qui s’y aventurait risquait la peine de mort !

Le chat est aussi perçu comme l’incarnation des dieux sur Terre. En effet, Bastet, représentée avec une tête de chat, est la déesse de l’Amour, de la tendresse et aussi protectrice de l’humanité. On la retrouve associée à de nombreux mythes comme celui de la défaite d’Apophis, le dieu serpent, ennemi juré de Ra.

Vous l’aurez compris, de part son agilité et sa grande malice, le chat a été très rapidement admiré par les Egyptiens et occupait une grande place dans la société. De nos jours, son aspect de « protecteur » a été quelque peu perdu au profit d’autres animaux (comme les chiens) mais il n’en reste pas moins que ce félin fascine toujours !

http://www.egyptos.net/

 

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Le moustique littéraire

Posté par othoharmonie le 28 juillet 2014

 

 

images (5)Je n’imaginais pas un jour parler moustiques. Jusqu’au jour où je décidai de louer une petite maison en bord de mer auprès des marais pour des vacances d’été tranquilles. 

Saviez-vous qu’il existe plusieurs personnalités de moustiques ? 

D’abord, Il y a celui qu’on appelle le moustique pépère. Celui-là vient vous visiter la nuit incognito, on s’en aperçoit à peine, juste une petite piqûre au réveil sur l’orteil ou sur la main, et le voilà reparti, très content de lui. 

Il y a le moustique détective. Celui-là est plus rusé, plus têtu. Il exerce en solo à plein temps. Vous entrez dans une librairie très tôt le matin, dès l’ouverture et il vous a déjà repéré du coin de la rue. Bien sûr, vous n’avez rien vu venir. Il attend que vous ayez fini vos achats, vous piste à nouveau, connaît votre code de carte bleue par coeur, vos couleurs préférées. Son léger ronflement se perd dans les klaxons des voitures, les hauts-parleurs de la ville et le bruissement des conversations chez les commerçants.

Vous vous apprêtez à ouvrir la porte de la maison, il est déjà entré, vole plus vite que son ombre, inspectant les lieux, il se moque de savoir si vous êtes seul ou non. La politesse, le moustique détective ne connaît pas. Rien n’est secret pour lui. Rien ne le perturbe non plus. Que vous écoutiez de la musique, que vous froissiez du papier, cuisiniez, il continue son investigation de façon assidue. Parfois, vous pensez qu’il s’est envolé par la fenêtre ouverte, vous ne l’entendez plus vibrillonner de ses ailes et toc, il vient vous effleurer une oreille, mais pour le moment, il ne vous pique pas. Il attend l’heure propice. Il mange comme vous, regarde le même programme télé, écoute toutes les conversations téléphoniques, se rend sur la plage avec vous, parle avec les mêmes personnes, sauf que le soir, après avoir réuni toutes les informations, il se décide à intervenir et à piquer fort. Si vous résistez, il vous pique encore plus fort. Il va jusqu’à vous proposer un marché, enfin, un marché qui ressemble étrangement à une menace :

- Laisse-moi te piquer et je t’offre un tatouage, puis je partirai.

Il sait aussi travailler en bande. L’union fait la force, moustique détective sait être philosophe et là, c’est le cauchemar.

 Il y a donc les moskito tous têtus, qui ont reçu une formation de piqueur, de fileur professionnel chez le moustique détective. Très souvent, ils arrivent en bande de dix. Si vous tentez d’en semer un en l’écrasant, dix autres apparaissent. C’est là où les ennuis commencent et les vacances se terminent. 

Oui, finies les belles vacances au soleil, les envies de conciliabules sous la lune, le tout feu, tout flamme, parce que les moskitotoustêtus savent piquer là où ça fait mal, laissant leur signature de Lupinois ailés sur les parties les plus apparentes de votre corps. Le plus curieux chez eux tient dans l’invisible. On les voit arriver mais jamais faire. Pour se défendre, il est recommandé d’avoir avec soi du lourd, catalogues, encyclopédies, livres, objets en tout genre, vaisselle cassée et des boules quiès pour le voisinage.

Prévert, René Char au début m’ont bien aidé, Pessoa aussi, mais je ne suis pas sûr qu’ils seraient fiers de moi.

Ainsi, une grande partie de mes vacances se résuma à chasser les moustiques, tout en m’octroyant des balades maritimes, usant de stratégies rocambolesques pour profiter du paysage. 

La dernière nuit des vacances arriva, j’étais si épuisé de ma lutte anti-moustiques, énervé de tant de tapage diurne et nocturne que j’avais de la peine à trouver le sommeil, je sortis avec Le promeneur solitaire dans ma poche.

Je ne restai pas longtemps seul, un moustique mousquetaire rescapé et qui agit selon la devise un pour tous, tous pour un, m’accompagna et me dit ceci :

- « La prochaine fois, achetez de la citronnelle ! »

Ce furent ses derniers mots.

… 

Et j’entendis une mouche voler.

 

Extrait du livre de Agnès Chêne paru sur http://www.atramenta.net/lire/moustiques/41344/1#oeuvre_page

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QUELQUES LECONS des Sauterelles

Posté par othoharmonie le 27 juin 2014

 

290px-AD2009Aug07_Tettigonia_cantansLa Torah mentionne, en les nommant, quatre espèces de sauterelles Cachère, et spécifie les caractéristiques d’après lesquelles on peut les reconnaître.

Ces caractéristiques sont quatre, elles aussi, et toutes indispensables pour que l’espèce soit Cachère : il faut que la sauterelle ait quatre pattes, quatre ailes, des pattes articulées permettant le saut, enfin les ailes doivent couvrir la plus grande partie du corps.

Nos Sages du Talmud ont mentionné quelques autres caractéristiques supplémentaires qui aident à distinguer la sauterelle Cachère de celle non Cachère : la dimension de la tête, la présence ou l’absence de queue, etc. Toutefois, comme l’explique Rachi, nous ne pouvons plus être certains quant à la distinction précise des variétés Cachère de celles non Cachère ; aussi n’en utilisons-nous aucun comme aliment

Il est intéressant de noter que nos Sages du Talmud avaient des connaissances étendues sur une grande variété de sauterelles. Ils en avaient dénombré pas moins de huit cents espèces (‘Houline, 8b) ; mais dix seulement sont nommées dans la Bible. Incidemment, nos Sages ont aussi déclaré que le fléau d’une certaine espèce de sauterelles (en hébreu Gov, et dans le Talmud Govaï) est le châtiment de la malhonnêteté dans les rapports humains.

L’une des leçons les plus évidentes que nous donnent les sauterelles est la force redoutable du nombre.

Une sauterelle toute seule ne peut faire aucun mal; collectivement, elle peut compter parmi les forces les plus destructrices.

La pensée de l’impuissance de l’homme qui affronte un fléau de sauterelles devrait le remplir d’humilité. Nous avons vu comment le Pharaon puissant et arrogant a dû reconnaître son impuissance devant cette minuscule créature.

Si les sauterelles n’avaient été créées que pour la seule raison d’enseigner à l’humanité l’humilité et la soumission au Créateur, cela suffirait déjà à justifier leur existence.

 

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Zoom sur… le colibri circé

Posté par othoharmonie le 4 juin 2014

 

800px-Green_Violet-ear_(Colibri_thalassinus)_13Colibri circé 

Long de 10 cm environ, le colibri circé appartient à l’une des plus grandes espèces de colibris – ces derniers mesurent, dans leur grande majorité, de la pointe du bec à celle de la queue, entre 6 et 11 cm. Cette petite taille, combinée à leur vol bourdonnant, est à l’origine de leur surnom d’oiseaux-mouches.

Les colibris ont tous les mêmes caractéristiques fondamentales. Le colibri circé, comme la plupart des colibris, porte des plages plus ou moins étendues de couleurs chatoyantes, souvent concentrées sur la gorge et sur la tête. Ce sont elles qui ont justifié les noms de pierres précieuses souvent attribués aux oiseaux-mouches : saphir, émeraude ou rubis. Ces superbes couleurs aux reflets métalliques sont dues à la diffraction des rayons lumineux produite par la structure particulière des cellules des plumes. Sous un certain angle d’attaque de la lumière, les longueurs d’onde sont intensifiées ; en revanche, quand l’angle cesse d’être correct, les couleurs, en quelque sorte, s’éteignent. En conséquence, les plumes irisées d’un colibri peuvent tantôt paraître éclatantes, tantôt demeurer sombres et ternes. La microstructure des plumes des colibris est particulière à ces oiseaux. Les rectrices, ou plumes caudales (de la queue), au nombre de dix, sont souvent assez courtes et donnent à la queue une forme modérément échancrée.

Le bec peut mesurer de 6 à 11 mm.  Chez le colibri circé, il est assez long ; recourbé, il facilite le prélèvement du nectar dont se nourrit l’oiseau dans les longues corolles des fleurs.

Les pattes sont courtes et possèdent des os minces. Les doigts sont terminés par des ongles incurvés et pointus qui assurent aux colibris une préhension correcte des supports.

De par leur taille, les colibris ont dû faire face à de nombreux problèmes physiologiques. Ils sont, comme les petits mammifères, confrontés à un rapport défavorable entre leur poids et leur surface corporelle ; c’est-à-dire que, si le corps des colibris est petit, sa surface relative est importante et entraîne une grande déperdition de chaleur. On comprend donc que ces oiselets aient besoin d’énormément d’énergie pour maintenir leur chaleur interne, légèrement supérieure à 39 °C, d’où une consommation d’oxygène très élevée, de trois à huit fois supérieure, au repos, à celle d’un petit passereau. En conséquence, circulation sanguine et échanges gazeux sont respectivement assurés par un cœur volumineux, une grande surface pulmonaire et des bronches larges. Scott Weidensaul compare, en ce domaine, le corbeau et le colibri : le premier possède un cœur représentant 1 % de la masse corporelle et battant 340 fois par minute, ces valeurs étant respectivement, chez le colibri, de 2,5 % et de 1 200. En outre, les globules rouges, qui véhiculent l’oxygène, sont proportionnellement plus nombreux et plus gros que ceux d’autres oiseaux.

Les colibris récoltent le nectar nourricier d’une façon bien particulière. Leur langue est bifide, rainurée et terminée par de menues excroissances qui retiennent le suc des plantes. Elle est protractile et suffisamment allongée pour dépasser la longueur du bec lorsque l’oiseau s’alimente. Elle fonctionne comme une éponge que le colibri plonge dans le calice de la fleur et ramène imbibée de nectar. Lorsqu’elle est replongée dans la corolle, elle est débarrassée du liquide en étant comprimée à la sortie du bec. Le mouvement d’avant en arrière qui anime la langue est extraordinairement rapide et très efficace.

Du fait qu’ils consomment une grande proportion d’aliments liquides, les colibris possèdent un système digestif adapté. Le gésier est réduit puisqu’il ne broie pas de graines, et l’intestin, en l’absence de fibres à digérer, est fort court et peut ne mesurer que 5 cm. Enfin, le nectar contenant une très forte proportion d’eau, les reins des colibris se sont adaptés pour parvenir à éliminer dans de bonnes conditions une quantité d’eau dont le poids quotidien atteint les quatre cinquièmes de celui de l’oiseau.

COLIBRI CIRCÉ

Nom (genre, espèce) : Cynanthus latirostris
Famille : Trochilidés
Ordre : Apodiformes
Classe : Oiseaux
Identification : Très petite taille ; long bec fin ; plumage à reflets métalliques ; vole sur place et à reculons
Longueur : 10 cm
Poids : De 3 à 4 g
Répartition : États-Unis (sud de l’Arizona et du Nouveau-Mexique), Mexique
Habitat : Régions arides et accidentées, collines boisées
Régime alimentaire : Nectarivore et insectivore
Structure sociale : Polygame
Maturité sexuelle : À un an
Saison de reproduction : Variable selon la latitude ; du début du printemps jusqu’à l’automne
Durée de l’incubation : Une vingtaine de jours
Nombre de jeunes par couvée : 2
Longévité : Jusqu’à 7 ans en captivité
Effectifs : Inconnus avec précision ; entre 500 000 et 5 millions d’individus
Statut : Espèce non menacée
Remarque : Espèce migratrice dans le nord de son aire de répartition

 

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Des millions de kangourous tués en 20 ans pour leur peau et leur viande

Posté par othoharmonie le 31 mai 2014

 

téléchargement (11)L’« industrie du kangourou » compte relativement peu de grossistes et de vendeurs, mais un grand nombre de chasseurs (parfois employés à mi-temps). Les kangourous sont d’ailleurs des cibles faciles car, après une courte fuite, ils s’arrêtent pour se retourner vers leur agresseur, qui n’a plus qu’à tirer. Les animaux sont le plus souvent abattus à une distance de 50 à 200 m. L’abattage doit toutefois respecter des règles spécifiées dans le National Code of Practice for the Humane Killing of Kangaroos,  l’animal devant notamment être tué avec un seul coup de fusil.

   Toutes les activités concernant l’utilisation du kangourou quotas d’abattage, zones de chasse, nombre de chasseurs et production destinée à la vente sont sous le contrôle des autorités d’État, dont les principaux objectifs sont d’empêcher la surexploitation quand la demande est forte, de gérer au mieux la vente et d’éviter une trop grande concurrence entre commerçants en limitant leur nombre. Ainsi, en Nouvelle-Galles du Sud, la chasse ayant pour seul but la vente de la peau est très sévèrement réglementée par des quotas.

   Les peaux sont utilisées dans l’industrie de la fourrure et du cuir. L’argent attribué aux chasseurs varie beaucoup et de nombreux stocks peuvent rester invendus. Les biologistes Sharman et Frith estimaient les exportations à destination de la seule Tasmanie, entre 1923 et 1955, à plus de 2 millions de peaux de wallabies de Bennett (un petit kangourou). Dans le Queensland, entre 1950 et 1960, environ 450 000 kangourous furent tués et leurs peaux traitées : en 2006 et 2007, le  quota avait été fixé à environ 2 millions d’animaux, la moyenne nationale annuelle dépassant largement le million. La chasse est pratiquée dans quatre États : Nouvelles-Galles-du-Sud, Australie du Sud, Australie occidentale et Queensland. Chacun d’eux doit préparer un plan de gestion (effectifs existants, lutte contre la chasse illégale, mesures de protection) conformément à l’ Environment Protection and Biodiversity Conservation Act de 1999. Les quatre espèces dont la chasse est autorisée sont communes : Macropus rufus (kangourou roux), M. giganteus, M. fuliginosus et M. robustus.

   La viande de kangourou est consommée par l’homme ; mais elle est aussi transformée en nourriture pour chiens et chats, vendue sur les marchés de Melbourne et de Sydney ; une partie seulement est exportée.

   La viande de kangourou est beaucoup plus riche en protéines que celle de  la vache ou du mouton, d’où son intérêt nutritif. Pourtant, la viande de mouton et de bœuf est préférée par les consommateurs quand elle n’est pas plus chère que celle de kangourou. Le succès de celle-ci dépend donc des fluctuations de la production de bétail domestique.

   Entre 1955 et 1969, l’Australie a réalisé d’importantes exportations de viande ; toutefois, celles-ci ont été suspendues par les pays importateurs du fait de sa qualité médiocre, mais surtout à cause de sa contamination par des salmonelles et d’autres parasites. Désormais étroitement contrôlées par diverses procédures, en matière d’hygiène notamment,  la chasse et l’exploitation industrielle ont repris intensément. L’exportation n’a cessé de croître depuis le début des années 1980 pour atteindre plus de 7 000 tonnes au début des années 2000.  L’industrie du kangourou génère 200 millions de dollars de chiffre d’affaires par an et emploie 200 000 personnes. En tout, on estime à plus de 52 millions le nombre de kangourous qui ont été tués entre 1981 et 2000.

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S’intéresser aux sens des animaux

Posté par othoharmonie le 18 mai 2014

Marc Giraud : «  c’est être en pleine science-fiction »

Passionné de la nature et des animaux, Marc Giraud est à la fois naturaliste de terrain, animateur télé, illustrateur animalier, écoguide, écrivain, journaliste spécialisé en zoologie. Dans cet entretien, il revient sur le sixième sens chez les animaux, une notion mal comprise, et très peu étudiée.

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Peut-on à votre avis parler d’un sixième sens chez les animaux ? 
Le sixième sens, ça n’a pas forcément de sens ! Nous-mêmes, nous avons beaucoup plus de cinq sens, environ une trentaine. C’est pareil pour les animaux. Qui plus est, ils en ont que nous n’avons pas, ce qui nous paraît très mystérieux. Les requins par exemple, ont comme tous les poissons une ligne latérale, c’est-à-dire des capteurs sensitifs qui permettent une espèce de toucher à distance. Leurs organes sont sensibles à l’électricité ; comme tout être vivant émet de l’électricité, ils peuvent détecter leurs proies même sans les voir. Une mouche, ça goûte avec les pieds, un papillon, ça sent avec les antennes ! Commencer à s’intéresser aux sens des animaux, c’est déjà être en pleine science-fiction. Chacun vit dans un univers très différent. 

Y a-t-il beaucoup de comportements inexpliqués? 
Il y a des comportements qu’on explique seulement à moitié, comme les migrations par exemple. Au printemps, une hirondelle arrive toujours au même endroit chez nous. Et quand elle va en Afrique, elle va toujours dans le même marigot près du même village. Les oiseaux ont donc une boussole extrêmement précise, un GPS dont on n’a pas élucidé tous les secrets. On sait que les oiseaux ont de la magnétite dans le cerveau, qu’ils se repèrent aux étoiles parce qu’on fait des tests en laboratoire avec des ciels étoilés, qu’ils se repèrent au soleil le jour, et probablement aussi avec la mémoire, car pour pas mal d’animaux, à l’instar des cigognes, il y a un apprentissage de la migration… On a découvert beaucoup d’éléments d’explication mais de là à tout expliquer ! Il y a toujours une part de mystère. Les pigeons voyageurs sont capables d’exploits. Quant aux chats et aux chiens qui retrouvent leur maison, les esprits rationnels disent que c’est du hasard, compte tenu du nombre de chiens et de chats qui se perdent. Tout de même, certains font des choses difficilement explicables. Personnellement, j’ai deux chevaux que je laisse dans un pré l’été, et d’après les gardes, la veille du jour où notre arrivée est prévue, ils commencent à attendre. 

Jugez-vous que la science arrive à faire globalement le tour de ces comportements ? 
La science fait le tour de ce qu’elle veut. Les migrations sont des phénomènes observables auxquels on est obligé de croire, donc la science s’y penche. C’est sa force et sa faiblesse : elle n’étudie que ce qui peut se mettre en statistiques, en chiffres. Elle ignore par exemple tout ce qui est du domaine de la prémonition. Ce n’est pas qu’elle n’a pas les réponses, c’est qu’elle ne se pose pas les questions ! A part quelques scientifiques qui sont assez ouvert et prennent le risque du ridicule, sans oser forcément le faire en public, la science officielle est indifférente à ce genre de phénomène. C’est là où le bât blesse et où il y a une grosse différence entre les particuliers, les éleveurs, les professionnels de l’animal, ceux qui les côtoient tous les jours, et ceux qui les étudient en laboratoire. 

Tout un pan des capacités animales serait donc ignoré ? 
Totalement. Ça se joue au niveau des individus : certains veulent bien y croire tout en préférant ne pas y penser, d’autres rejettent tout en bloc en disant que ce sont des sornettes. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a une grosse faiblesse de la science à ce niveau. Je reconnais à des gens comme Rupert Sheldrake le mérite de se pencher sur des phénomènes qui sautent aux yeux des propriétaires d’animaux mais ne sont pas étudiés par la science. Ce qu’on appelle mystère, en l’occurrence, ce serait plutôt l’absence de recherche. 

Pensez-vous que certains animaux soient plus « doués » que d’autres, ces compétences individuelles expliquant certaines performances ? 
C’est le cas. On n’étudie plus uniquement les animaux en tant qu’espèces – le chimpanzé, le pigeon etc – mais les individus qui sont très différents les uns des autres. Tous les gens qui ont des animaux domestiques se rendent bien compte de la différence de compétence entre les uns et les autres. S’il y a chez les humains des gens très intuitifs, pourquoi n’y en aurait-il pas chez les chats et les chiens ? C’est une évolution assez récente dans l’éthologie. Grâce à des chercheurs comme Diane Fossey (spécialiste des gorilles des montagnes, assassinée au Rwanda en 1985, NDLR), on a commencé à considérer les animaux comme des individus. La science avait perdu cette notion d’individu animal, connue depuis des millénaires. Des éthologistes de l’école actuelle, comme le primatologue Frans de Waal, auteur de L’âge de l’Empathie, sont en train de la redécouvrir. 

téléchargement (4)Vous pensez que c’est une évolution importante pour combler les lacunes que nous venons d’évoquer ? 
Absolument. L’évolution de la science est très lente. Elle a commencé avec Darwin qui nous a choqués en disant que nous étions des animaux. Nous commençons à digérer que nous avons 99% de gènes en commun avec le chimpanzé. Mais si on dit qu’il y a de l’humanité dans les animaux, ça ne passe toujours pas. Alors que pourtant, nous sommes de la même famille ! Darwin disait : « s’il y a une différence entre l’homme et l’animal, elle n’est pas de nature, elle est de degré. » Les éthologistes estiment aujourd’hui qu’il faut arrêter de considérer l’intelligence animale comme une espèce de forme inférieure à la nôtre. En fait, ils ont une intelligence très différente. Temple Grandin est une ancienne autiste qui vivait dans un monde sensoriel très différent de celui du commun des mortel, mais était très proche des animaux. Elle a dit que les animaux fonctionnent en images et qu’ils sont capables, comme certains autistes, de photographier des lieux à la perfection. On commence à arrêter de regarder tout cela de haut et à faire des progrès. Au fond, ce sont des différences de monde. 

Découvrir le Blog de Marc Giraud : http://lesanimauxdemarcgiraud.blogspot.com »

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