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Les prédateurs du Lapin

Posté par othoharmonie le 31 octobre 2012

 

Le lapin domestique vit en moyenne entre 5 et 8 ans, avec un maximum de 15 ans.

Les prédateurs du Lapin dans LAPIN - LIEVRE 220px-Wild_rabbitLe premier prédateur du lapin domestique est bien entendu l’Homme qui l’élève principalement pour se nourrir.

Bien que la captivité protège en théorie les lapins domestiques des agressions extérieures, ces animaux sont aussi des proies attractives pour de nombreux carnivores (chats, chiens, renards, fouines…) qui n’hésitent pas à s’introduire dans les exploitations agricoles et les espaces urbains pour les capturer, sans oublier les rapaces qui s’attaquent aux enclos à ciel ouvert.

Certaines espèces sont ainsi particulièrement astucieuses pour trouver les failles et entrer dans les clapiers ou dans les enclos, n’hésitant pas à creuser des tunnels par dessous, où le lapin est alors une proie facile.

Élevées à l’extérieur, les lapines domestiques retrouvent parfois le comportement du lapin de garenne et creusent un terrier pour protéger leur progéniture.

Un lapin peut mourir de peur et, sans un abri sûr où se réfugier, il peut trépasser à la seule vue du prédateur.

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Coq et Poules…

Posté par othoharmonie le 30 octobre 2012

Poules, coqs et couvées : précautions
à observer pour des oeufs parfaits

(D’après « Bulletin de la Société d’anthropologie de Paris », paru en 1902)

 par LA RÉDACTION

 

 Coq et Poules... dans POULE et COQ coq_et_poule-300x247Au début du XXe siècle, le docteur Ferdinand Delisle rapporte de son voyage en Languedoc quelques singulières superstitions ayant trait aux poules, et plus particulièrement aux couvées, de l’animal dont il convient de rapidement se séparer sitôt qu’il a « chanté le Gallet » aux œufs qui, récoltés chez autrui, doivent être saupoudrés de mie de pain s’ils sont amenés à passer une rivière, en passant par la présence indispensable d’un crapaud dans le nid pour en chasser les poux

Au mois d’août dernier, étant à la campagne en Lauragais, portion du Languedoc, j’entendis chanter près de moi une poule. Cela ne me disait pas grand-chose, plusieurs picoraient de ci de là, et je continuai de lire mon courrier. Il n’en fut pas de même de la ménagère qui s’occupe de la basse-cour qui me dit brusquement et d’un air effaré : « Abetz entendut ? Cnto le Gallet. » Naturellement cela me laissait froid que la poule chantât ou non le Gallet, cela ne me disait absolument rien. Elle la surveillait à cause de cela paraît-il, depuis plusieurs jours. Ceci mérite explication.

Il arrive, que parfois une poule, de l’espèce de celles qu’on surveille à cause de la qualité de leurs œufs, de leur volume, de leur régularité à pondre, des câlineries fréquentes et journalières du coq, maître de la basse-cour, il arrive, dis-je, qu’un beau jour cette poule se met, sans qu’on sache pourquoi, à chanter autrement que ne font les poules habituellement. Son chant se rapproche, reproduit, au dire des gens habitués, celui d’un jeune coq non encore complètement développé, pas adulte. Elle a chanté le « Gallet », c’est à-dire comme un jeune coq. C’est fini, elle n’est plus bonne à rien, il faut s’en débarrasser, coûte que coûte, au plus vite. Car c’est fort grave d’avoir dans une basse-cour une poule qui chante le Gallet. Cela porte malheur, non pas seulement à la basse-cour, mais encore à tout ce qui entoure et soigne la basse-cour. La tuer et en faire un pot-au-feu, cela n’est pas suffisant, cela ne remédierait à rien.

Le lendemain de cette affaire avait lieu le marché hebdomadaire de Baziège, localité voisine, et on y porta la poule que « Cantâo le Gallet », et comme elle était grosse et belle, on la vendit fort bien, chassant le mauvais sort de notre basse-cour, quitte à passer la guigne à une autre, ce dont se souciait fort peu la bonne femme. Je n’ai jamais été convaincu que ce fût cette poule qui ait chanté le Gallel, c’est plus probablement un jeune coq qui avait chanté en l’honneur de ladite poule. Cependant la petite-fille de la directrice de la basse-cour, âgée de 17 ans, m’a affirmé que c’était bien la poule et non le jeune coq qui avait « Cantat le Gallet. »

Ce fait, au sujet duquel je paraissais si incrédule, provoqua d’autres confidences non moins amusantes sur les précautions à prendre pour réussir les couvées de poulets et autres volatiles de basse-cour. Ce n’est pas sans quelques réticences toutefois qu’on m’en voulut bien instruire. Voici les confidences :

Quand on veut « poser des œufs », c’est le terme consacré dans le Toulousain et le Lauragais, autrement les faire couver, il est des règles dont on ne doit pas s’écarter sous peine d’insuccès. Pour les œufs récoltés sur la ferme, il n’y a rien à dire, mais, par exemple, si n’ayant pas d’œufs, on va en demander chez un propriétaire plus ou moins éloigné et séparé de l’endroit où ils seront couvés par une rivière ou un ruisseau, alors même fort petit, voire à sec en été, qu’on n’aurait franchi qu’un pont, il faut prendre de grandes précautions sous peine d’insuccès certain.

Les œufs auxquels on aura fait passer l’eau sans se conformer aux dites précautions n’écloront pas et seront clairs, quoi qu’on fasse, quelque bonne couveuse que soit la poule choisie à cet effet. Pour qu’ils puissent éclore, lorsque la ménagère a placé les œufs à faire couver dans le panier destiné à les transporter, elle demande de la mie de pain à la personne qui lui a remis les œufs, mie de pain qu’elle émiette au dessus des œufs, dans le panier et les œufs pourront alors traverser l’eau, rivière ou petit ruisseau sans le moindre inconvénient ; ils donneront les petits poulets ou autres volatils attendus. Les précautions ne se bornent pas a cela. Le panier contenant ces œufs qui ont passé l’eau, il ne faut jamais le poser sur une table, sur une chaise ou sur tout autre meuble ; il doit être simplement posé sur le sol de la pièce, quelle qu’en soit la nature. Le pourquoi on n’a jamais pu me le faire connaître ; c’est l’usage voilà tout.

Ma sœur ayant reçu une douzaine d’œufs de pintade au mois de juillet dernier, et n’ayant pas de poule couveuse, de glousse à ce moment, les confia à une jeune ménagère du voisinage pour les faire couver. Au mois d’août dernier, on lui annonça que sauf un tous les œufs n’avaient rien donné, avaient été clairs ou que les poussins étaient morts sur le picqué. Ces œufs avaient passé l’eau (la Marqueissonne alors à sec) sans mie de pain avec eux et on avait laissé une nuit durant le panier qui les contenait sur la table de la salle à manger. Fatalement ils ne pouvaient éclore ! Les bonnes et crédules campagnardes sont absolument convaincues que c’est grâce à ces précautions qu’elles doivent la réussite de leurs couvées.

Lorsque la couvée a réussi, à partir du jour où on lâche dans les champs glousse et petits, il est d’usage tous les soirs de compter les jeunes poulets suivant la glousse quand ils rentrent au poulailler, c’est pour la ménagère le moyen de savoir si le nombre des poussins reste le même, et cela ne leur est en rien nuisible. Mais si d’autres personnes procèdent à la même vérification, c’est fort grave et les jeunes poulets courent danger de mort. Que chat, renard, belette ou fouine aient prélevé une ou plusieurs pièces de la bande, ce n’est pas la vraie cause initiale, un autre que la ménagère a compté les poulets. Aussi la bonne femme ne dit presque jamais le nombre exact de la couvée, et celle de chez moi était fort mécontente de voir ma sœur ou ma femme se livrer à cette vérification.

Très-fréquemment les poussins sont plus ou moins envahis par la vermine au moment ou peu après leur naissance. Cela tient à ce que les poux sont en très grand nombre sur les poules couveuses et les malheureux petits ont souvent l’existence fort compromise de ce fait. Sans doute avec du pétrole on peut facilement les débarrasser, mais cela est considéré comme insuffisant bien que très efficace. Le meilleur procédé pour empêcher le développement des poux, aussi bien sur les poules couveuses que sur les poussins, consiste à avoir dans le local où est le nid de la couveuse, un beau crapaud. Sa seule présence est un sûr moyen pour la destruction de la vermine, et même chose admirable, pour qu’elle ne se produise pas. Il n’est pas en liberté dans ledit local, non, il est placé dans un récipient, un pot où à la longue il finit toujours par crever, mais même desséché certains croient qu’il produit son action salutaire et protectrice, vrai crapaud porte-veine, fétiche précieux contre les poux de poule.

coq_et_poule_de_bresse-300x240 dans POULE et COQEnfin j’appellerai votre attention sur le moment le plus favorable pour la « pose des œufs ». Cela a une très grande importance parce que suivant qu’on aura mis à couver des œufs tel ou tel jour de la semaine, le succès sera très variable. Le jour à choisir est très important d’abord au point de vue du succès en lui-même, c’est-à-dire du nombre de poussins qui naîtront, par exemple, pour une couvée de 25 œufs. C’est aussi à bien considérer quand il s’agit d’avoir plutôt des mâles que des femelles. Aussi le jour fatidique pour poser les œufs de façon à avoir particulièrement des poussins mâles serait le vendredi. On est assuré, si les « œufs sont dans les conditions voulues, d’avoir plus de poulets que de poules ! Qui se serait attendu à voir Vénus dans cette affaire ! Il y a des femmes pour lesquelles la tache germinative de l’œuf contient un ver et c’est lui qui fait que les œufs sont clairs dans une couvée. Le ver vit aux dépens de l’œuf dont il commence par manger le jaune.

Telles sont quelques-unes des croyances bizarres encore répandues dans la région toulousaine. Les gens qui me les ont contées disent tous qu’ils n’y croient pas, mais tous sans exception agissent comme y croyant absolument, sans compter que ces pratiques sont, j’en suis convaincu, accompagnées des prières qu’on n’avoue pas.

Un membre de la Société d’anthropologie de Paris explique que si des pratiques, que nous qualifions de superstitions, ont pu avoir leur raison d’être à une certaine époque et dans certains milieux, il est incontestable que le plus grand nombre remonte à une époque où la science n’existant pas encore, aucun motif sérieux ne peut être donné pour leur conservation. Tout ce qui concerne la génération, par exemple, a été l’objet des croyances superstitieuses les plus vivaces, et dans les campagnes de la Brie, du Nivernais, de la Bretagne et d’ailleurs, on reste persuadé que, pour qu’une couvée réussisse, il faut qu’il y ait absolument un nombre d’œufs déterminé. C’est en général un nombre impair, mais c’est quelquefois aussi un nombre pair, et semble-t-il un multiple de trois.

Une pratique également très répandue chez les personnes qui font couver des œufs, est de mettre au fond du panier un morceau de fer, qui est destiné à préserver la couvée des funestes effets de l’orage et de la foudre. C’est souvent un fragment de fer à cheval, qui joue le rôle de porte-bonheur dans les superstitions populaires.

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Lapin, animal de compagnie

Posté par othoharmonie le 29 octobre 2012


 Sylvilagus floridanusLe lapin est un animal de compagnie depuis déjà plusieurs siècles. Ainsi, dès la Renaissance, ils sont employés dans ce rôle. C’est un animal facile à apprivoiser et les divers coloris que peut prendre sa robe attirent déjà la curiosité à l’époque. Le lapin est un animal de compagnie de plus en plus commun, notamment avec le développement des races naines. Il fait partie des « nouveaux animaux de compagnie » (NAC) et est certainement le plus populaire et le plus répandu d’entre eux. Si n’importe quel lapin domestique peut devenir un lapin de compagnie s’il est apprivoisé assez tôt, les races naines sont les plus courantes dans les foyers. Ainsi, on estime que 3,7 % des foyers français possèdent un lapin nain en 2009. L’élevage du lapin comme animal de compagnie a diverses conséquences sur les pratiques d’élevage. Ainsi, il n’est pas rare de stériliser les lapins domestiques, pour diminuer leur agressivité ou éviter les portées trop nombreuses que procurerait un couple.

Le lapin possède différentes qualités qui lui valent ce succès. En effet, il est très facile à apprivoiser et devient très affectueux, il prend peu de place dans une maison et son entretien est facile. Il est donc très souvent confié aux enfants. Par ailleurs, le lapin peut facilement cohabiter avec les animaux de compagnie courants comme le chat ou le chien si les animaux sont bien habitués à vivre ensemble.

Le développement du lapin comme animal de compagnie peut engendrer un refus de consommation de la part de certaines personnes, et a donc un impact négatif sur la consommation de viande de lapin, et par là sur la production de viande.

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Message du peuple Chevaux 5

Posté par othoharmonie le 26 octobre 2012

 

 

Nous, du peuple animal, vivons très bien sans culpabilité ou jugements nos deux réalités en apparence contradictoires..

 

Message du peuple Chevaux 5 dans CHEVAL chev-300x211Notre aisance à vivre harmonieusement ces deux réalités contraires compte parmi les raisons qui vous attirent vers nous. Vous savez que nous possédons une sorte de secret et que nous sommes des êtres fondamentalement équilibrés et paisibles. Les plus sensibles d’entres vous sont souvent attirés par notre façon d’être. Dans votre mythologie, le cheval est souvent représenté comme le messager ailé des dieux et cette image constitue un reflet réel de la vérité. Bien que nous considérions tous nos frères animaux comme des messagers ou si vous préférez, des représentants de par leur présence ici, les chevaux ont un mandat particulier auprès des humains. Toutes les espèces qui ont accepté la « domestication » dans leur plan de vie ont un rôle accru, c’est-à-dire que nous sommes comme des ambassadeurs du peuple animal, auprès des êtres humains. Non pas parce que nous sommes supérieurs à autrui mais parce que nos attributs ont été programmés en fonction de cette tâche. Être proche des humains comporte un type de mandat différent que d’être un animal « sauvage ». Ce mandat n’est pas mieux ou pire; il est différend. Être domestiqué veut aussi dire que nous avons choisi de nous approcher de la conscience humaine par curiosité, par désir de guérison ou pour notre propre évolution!

 Nous avons parlés un peu plus tôt de notre grand cadeau : la liberté! Cet attribut divin est gravement menacé sur votre planète! Certains pays plus aisés se croient libres mais cette illusion vous joue de bien mauvais tours!… Et pour la plupart, vous non plus n’êtes pas libres dans votre être et cela fait si longtemps que vous ne l’avez pas été que vous ne savez plus à quoi ça ressemble! Les chevaux ont accepté la domestication « en masse » au moment historique où vous avez commencé à perdre cette liberté de façon plus virulente. La diminution drastique du nombre de chevaux sauvages depuis le siècle dernier est un miroir de votre propre perte de liberté et ceci coïncide avec la montée fulgurante de ce que vous avez nommé l’industrialisation.

 Comme nous l’avons déjà mentionné, la liberté dont nous parlons ici constitue un attribut divin qui n’a rien à voir avec la liberté physique, même si celle-ci est quand même importante. C’est un état intérieur de loyauté envers vous-même et votre âme. La loyauté est un autre cadeau que vous offre le peuple des Chevaux… Votre société n’encourage pas la loyauté envers l’âme ou envers vous-même à titre de d’individu unique. Elle encourage la conformité, la soumission, la hiérarchisation et la passivité.

 Beaucoup d’entre vous projetez ces façons d’être sur nous en prétendant que les animaux vivent également de cette façon, ce qui est à la fois vrai et faux. Encore une fois, les animaux agissent à titre de miroirs pour les humains. Conséquemment, ils adoptent des comportements qui imitent les humains et leurs habitudes de vie. Laissez à nous-mêmes, sans le stress causé par la présence envahissante des humains, plusieurs d’entre nous auraient des comportements radicalement différents!

 Oui, il est vrai que pour vivre ici en regroupement, nous avons besoin de certaines directives pour éviter le chaos. Mais il n’y a pas de honte, de jugement, d’oppression dans notre organisation. Oui, il est vrai aussi que nous faisons face à des dangers, que nous sommes blessés, malades et nous mourrons, tués par un prédateur lorsque nous vivons en nature…

 Toutefois, grâce à notre connexion consciente et constante avec notre propre divinité, nous approchons et vivons le passage de la mort de façons très différentes des humains. Parce que vous êtes déconnectés, votre besoin de sécurité vous a amené à accepter des lois et des systèmes sociaux qui ne sont pas en accord avec votre véritable nature divine. Par peur, par culpabilité, vous avez accepté de remettre votre liberté, donc votre pouvoir, dans les tristes mains d’êtres qui n’ont pas votre bonheur à coeur… La liberté et le choix intérieur réel créent de l’espace en vous et autour de vous et par conséquent représente un de plus grand pouvoir qu’un être incarné puisse posséder. Lorsqu’il y a de l’espace, il y de la fluidité, du mouvement, de l’expansion, de l’amour. N’oubliez point ce que nous venons de vous dire, car ceci est une clef pour vous.

 Actuellement, sur terre, les animaux démontrent des comportements très agressifs et hiérarchisés. Le plus fou, c’est que certains d’entre vous pensent qu’il est donc normal que les humains fassent de même car, c’est bien connu : « ce sont les plus forts qui survivent »! Vous avez adopté massivement cette croyance et elle est en train de justifier les pires abominations envers la terre, les animaux, les plantes et les autres humains. Nous vous miroitons ceci, afin que vous effectuiez de nouveaux choix et non pas pour justifier vos actions cruelles et violentes! Tant que les êtres humains resteront fermés à la télépathie et aux nombreux messages que nous tentons de leur miroiter par nos actions, nos comportements resteront tel qu’il le sont actuellement : infanticides, cannibalisme, guerre de territoire et violence de toutes sortes.

220px-JumentpoulainFrison dans CHEVAL Imaginez un instant que vos sociétés soient bâties sur des valeurs de coopération et d’harmonie. Imaginez que vous êtes tous connectés consciemment à la nature et à votre propre divinité. Imaginez que vous ressentez tangiblement votre connexion profonde à chaque être qui habite cette planète. Pensez-vous vraiment que les animaux qui vous entourent agiraient comme ils le font maintenant? La réponse est non et nous sommes confiants que l’avenir vous amènera à vivre consciemment dans un monde beaucoup plus harmonieux, si là est votre choix!

 Plus il y a de gens qui choisissent de vivre ainsi, plus la relation entre humains et animaux se transformera spectaculairement! Certains animaux pourront quitter ce lieu (Ex. vaches, cochons, rhinos, baleines, éléphants et certains grands chats) et de nouveaux arriveront, fidèles aux nouveaux paradigmes incarnés par les humains! Quant à nous, le peuple des Chevaux, nous désirons remplir nos rôles d’éducateurs et pour ceux qui resteront des partenaires conscients dans la création d’une terre d’harmonie et d’équilibre. Ceci est notre vraie nature et celle de votre terre également. La compétition, la survie, la hiérarchisation, la pollution, le manque d’espace, d’énergie et de nourriture, sont des mauvais rêves que vous avez acceptés quand vous avez CHOISI d’expérimenter l’illusion de la séparation. Nous sommes tous UN. Nous le répétons sans cesse afin d’activer cette mémoire en vous, afin de provoquer un changement dans vos choix et actions quotidiennes.

 Le véritable changement est commencé sur votre planète depuis plusieurs années déjà. Qu’allez-vous choisir, la nouvelle ou l’ancienne énergie? Lorsqu’une masse critique sera atteinte, les voiles de l’illusion de la séparation disparaîtront… (à suivre)

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Cheval ailé-Néflier

Posté par othoharmonie le 6 octobre 2012

Relations du Cheval ailé-Néflier

 Mespilus germanica Conscient de ses pouvoirs particuliers, il tend à être hautain et souvent même méprisant envers les autres. Non pas qu’il ait une haute idée de lui-même – au contraire il est plutôt humble de nature -, mais il ne supporte pas la mièvrerie ni la mesquinerie que manifestent la plupart des humains. Aussi cherche-t-il toujours à se retrouver avec des êtres évolués, supérieurs ou identiques à lui-même. Avec le natif du signe astrologique celte du Dragon-Cornouiller, il trouve son alter ego, son double terrestre. Le Dragon-Cornouiller est le portier du domaine souterrain et le Cheval ailé-Néflier le portier du Ciel. Leur fonction commune, permettre ou d’interdire le passage dans les autres plans de la réalité, les rapproche et se développe entre eux une profonde amitié, dans laquelle l’estime mutuelle tient une grande part. Ils n’ont pas besoin de se voir souvent pour conserver une fidélité d’esprit et de cœur inaltérable.

L’ami intime du Cheval ailé-Néflier appartient de préférence au signe du Grand Chien-Figuier. Ils ont tous les deux une conception très particulière des services à rendre à leurs maîtres, qui alimente habituellement leur conversation. Ils aiment se rappeler qu’ils sont tous les deux indispensables pour certaines missions et ils se flattent mutuellement, exaltant leurs vertus et évoquant toutes les prouesses qu’ils ont déjà accomplies. Le contentement de soi du Cheval ailé-Néflier se voit bien souvent compromis par ses exigences de perfection; avec son ami le Grand Chien-Figuier, il abandonne ses idéaux rigides et fanfaronne bruyamment! Avec grand plaisir!

Enfin, les natifs du signe du Héros solaire-Épicéa parviennent aisément à se faire un ami dévoué du Cheval ailé-Néflier, après une rencontre brutale déterminante, comme dans le mythe. Si ces deux êtres ont la bonne idée d’allier leurs forces respectives et de les lancer dans une activité professionnelle dynamique, ils voleront ensemble de succès en succès!

Il en va tout autrement des rapports du Cheval ailé-Néflier avec les natifs du Héros terrestre-Peuplier. Le Cheval ailé-Néflier se laisse dompter, mettre le mors et conduire pendant un certain temps, mais un jour, il décoche le coup de sabot qui traduit toute sa révolte, son mépris et son désir de vengeance. Et le Héros terrestre-Peuplier risque bien d’avoir du mal à s’en remettre. Étrangement, malgré leur inimitié, on rencontre fréquemment des natifs de ces deux signes faisant équipe : tour à tour, ils jouent les Laurel et Hardy ou les Frères ennemis.

Avec la Baleine-Châtaignier, le contentieux laissé entre eux par le mythe (le Héros solaire chevauche le Cheval ailé pour la tuer) s’avère si fort qu’une bonne relation parvient rarement à se développer. C’est pourtant toujours indirectement qu’ils se trouvent confrontés, mais souvent avec violence : un Héros solaire-Épicéa est nécessaire pour que se joue cet épisode. Ordinairement, ces deux signes vivent dans des éléments (eau-air) tellement différents qu’ils ne se rencontrent pas.
Enfin les relations avec l’Hydre-Saule ne sont pas placées sous les meilleurs auspices. Le Cheval ailé-Néflier au caractère direct et héroïque s’accommode très mal de devoir côtoyer le calculateur obstiné et retors qu’est l’Hydre-Saule. Il y a vraiment incompatibilité de caractères ! Le Cheval ailé-Néflier se retrouvera « sur la paille » avec rien à manger s’il ne prend pas garde à cet étrange compagnon l

 FruitsDestin du Cheval ailé-Néflier

Il est plutôt rare que le Cheval ailé-Néflier parvienne à la sérénité, à la joie et à la paix intérieure avant d’entrer dans son « troisième âge ». La première partie de sa vie se déroule dans l’exaltation et lui procure ses moments les plus brillants et les plus fougueux! Dans la période de l’âge mûr, les charges et les responsabilités sont très lourdes sur sa croupe et il se peut qu’il tourne mal et vieillisse précocement. S’il sait se ménager et ne pas accepter de porter de trop pénibles fardeaux, il parvient alors jusqu’aux sommets de la vie spirituelle. Ce que le mythe décrit comme l’entrée du Cheval ailé-Néflier au service du dieu Dagda signifie la réalisation suprême : le petit moi, avec ses désirs contradictoires et égoïstes, s’accepte comme simple instrument de l’âme immortelle. La sagesse est souvent l’apanage du Cheval ailé-Néflier vieillissant.

 

Professions :

Coursier du ciel, il se retrouvera fréquemment dans tous les métiers « aériens » : compagnies d’aviation, communications avec fil et sans fil, aérospatiale, etc. Les natifs du Cheval ailé-Néflier sont très inventifs et leur esprit recherche sans cesse d’autres domaines à parcourir. Un Cheval ailé-Néflier se fait apprécier par ses employeurs (il est rarement « patron » lui-même, il aime mieux servir et exécuter) pour sa puissance de travail démesurée. Infatiguable arpenteur du monde, on le retrouvera dans les professions qui nécessitent de nombreux voyages… intérieurs et extérieurs. Les succès d’un natif de ce signe sont brillants et durables, autant que ses erreurs et les échecs qu’elles entraînent irréparables. Les objectifs d’un Cheval ailé-Néflier doivent être rigoureusement contrôlés par ses supérieurs : si les ordres sont mal énoncés, ils seront mal interprétés et les conséquences pourront s’avérer catastrophiques. Mais tel est le propre du Cheval ailé-Néflier sur le plan professionnel : il peut devenir génial, mais il ne faut pas lui laisser la bride sur le cou !

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Signe du Zodiaque du Cheval

Posté par othoharmonie le 5 octobre 2012


Le cheval est rapide mais il n’a guère de patience, il est charmeur mais son intelligence est superficielle. Ainsi fait de défauts et de qualités un peu contradictoires, il est un personnage difficile à saisir.

Il ne se laisse pas comprendre en un seul coup d’œil, au contraire il aime laisser planer un certain mystère autour de lui, ce qui accentue son charme.

Signe du Zodiaque du Cheval dans CHEVAL 220px-Loki_and_Svadilfari_by_HardyIl est passionné et sait se faire entendre. Il a le don de se mettre au diapason de celui qui lui fait face et cela marche que ce soit en amours ou en affaires, il est capable du baratin le plus efficace de la terre.

Dans le domaine professionnel , il fera un excellent commercial mais pas trop longtemps, car il lui faut souvent changer de rôle.

Comme acteur il fait merveille, les rôles de composition sont pour lui et il y réussit à condition d’avoir eu la patience d’apprendre ses répliques.

Indépendant, il se passe des conseils qui pourraient lui être utiles et n’en fait qu’a sa tête dans tous les secteurs de l’existence. Cela le conduit à de multiples expériences plus riches les unes que les autres, mais aussi parfois à des échecs retentissants dont il n’est jamais long à se remettre.

Opportuniste, il peut arriver à un degré très élevé de réussite simplement en sautant de branches en branches. Ses succès se construiront comme avance le cheval sur le jeu d’échecs :

Non en avançant tout droit mais plutôt avec quelques pas sur le coté, toujours surprenant pour ceux qui l’attendent au tournant.

Rapidement au fait des quelques éléments qui permettent de survoler un sujet, il fera un excellent journaliste. En outre ce métier lui permet sans cesse de passer d’un sujet à l’autre et il l’apprécie par-dessus tout. Mais il peut aussi bien faire un excellent homme d’affaires,

simplement parce qu’il est presque toujours là où il faut, quand il faut.

220px-Statue_Sleipnir dans CHEVALDans le domaine sentimental et amical, sa principale caractéristique est de se lier, il ne peut vivre qu’entouré de nombreuses personnes qui lui portent de l’affection. Séducteur en diable, il ne se passe pas de semaines sans qu’il provoque des rencontres intéressantes. Autant dire qu’il n’est pas un élément de stabilité dans un couple qu’il ne cesse de tirer vers l’extérieur.

Sa vie sentimentale est un répertoire, un carnet d’adresses. Il a oublié parfois à qui elles appartenaient, mais le plus souvent ses passions se superposent sans se gommer vraiment.

L’union sera heureuse avec le chien et bonne avec le tigre et la chèvre où ils ont beaucoup en commun. Elle sera fortement sexuelle avec le serpent. Avec le dragon se sera un coup de foudre qui ne durera pas. Avec le chat ils seront surtout amis. Avec un cochon c’est difficile mais possible, cette relation mérite l’essai. Elle est très difficile avec un autre cheval, ils sont tous les deux trop égoïstes pour s’entendre. Elle est à déconseiller avec le rat, le bœuf, le singe et le coq. 

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Le cheval blanc dans les mythes

Posté par othoharmonie le 28 septembre 2012


Le cheval blanc dans les mythes dans CHEVAL 220px-A_horse_in_a_landscape_startled_by_lightning_by_James_WardLe cheval blanc est, dans la culture humaine, au centre de nombreux mythes, de légendes, de contes, de traditions et de représentations à travers le monde. Des pouvoirs fabuleux leurs sont attribués, tels que la clairvoyance et le don de prophétie. Associés à des rituels impliquant leur sacrifice, aussi bien en Irlande qu’en Germanie et en Mongolie, les chevaux blancs se font montures des prophètes, des rois, des héros et des princes charmants dans des pays aussi éloignés que la Grèce antique, l’Inde, la France, l’Iran et les Philippines, et participent à l’eschatologie dans de nombreuses cultures.

Certaines créatures fantastiques inspirées du cheval portent une couleur blanche, comme la licorne.

La plupart des chevaux célèbres et légendaires sont de couleur blanche[1]. Associée aux transformations (blanchissement des cheveux annonçant la vieillesse puis la mort, blanchissement de la peau avant un malaise…) elle marque, en particulier chez les peuples celtes, une appartenance à « l’autre monde », celui des morts.

Les chevaux blancs sont associés au soleil, au chariot du soleil ou à la course solaire le plus souvent, aux héros combattants, aux rites de la fertilité, (les juments comme les étalons), ou à la fin des temps car dans plus d’une religion, le cheval blanc porte les Saints et les sauveurs du monde. L’apparition d’un cheval blanc est souvent fantastique puisqu’il émerge de l’océan ou jaillit d’un éclair.

L’une des grandes particularités du cheval blanc dans le domaine de l’hippologie réside dans le fait que la plupart des chevaux décrits comme blancs ont en réalité une robe grise avec un pelage perçu à tort comme blanc. Les véritables chevaux blancs n’existent donc pas, ou sont extrêmement rares. Cette rareté a sans doute renforcé les mythes, légendes et folklores à propos du cheval blanc. Une robe qui n’existe pas chez le cheval réel désigne à coup sûr un animal venu d’un autre monde. De plus, la première chose que l’on remarque chez un animal inconnu est d’abord sa forme, ensuite sa robe.

Depuis l’aube des temps, l’imagination humaine lui prête des facultés exceptionnelles, celle de voler, de purifier et de repousser le mal, de parler, de jouer un rôle divinatoire et d’avertir des dangers. Les chevaux blancs sont typiquement montés par les héros ou les divinités lorsqu’ils triomphent des forces du mal.

Le petit fils de Gengis Khan, Kubilai Khan, premier empereur chinois et fondateur de la dynastie des Yuan, suivait un rite pour apporter la prospérité et la fécondité au peuple. Il possédait un troupeau de juments blanches vénéré lors de la fête blanche du printemps, où les proches du Khan rassemblaient un millier de juments et d’étalons immaculés. Personne n’osait traverser la route quand ces animaux passaient, s’en approcher était considéré comme profanateur envers le fils du ciel et ses proches parents, seuls autorisés à les approcher et à boire le lait des juments sacrées.

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Sleipnir, cheval à 8 jambes

Posté par othoharmonie le 23 septembre 2012

 

Sleipnir, cheval à 8 jambes dans CHEVAL 220px-S%C3%81M_66%2C_80v%2C_Odin_on_SleipnirSleipnir est, dans la mythologie nordique, un cheval fabuleux à huit jambes capable de se déplacer au-dessus de la mer comme dans les airs, monture habituelle du dieu Odin. Il est mentionné dans l’Edda poétique, série de textes compilés au XIIIe siècle à partir de sources plus anciennes, et dans l’Edda en prose, rédigée à la même époque par Snorri Sturluson. Selon ces deux sources, Sleipnir est le fils du dieu Loki et d’un puissant étalon, Svaðilfari. Décrit comme « le meilleur de tous les chevaux » et le plus rapide, il devient la monture d’Odin qui le chevauche jusque dans la région de Hel ; toutefois, le dieu s’en sert surtout pour traverser le pont Bifröst afin de se rendre à la troisième racine d’Yggdrasil, là où se tient le conseil des dieux. L’Edda en prose donne de nombreux détails sur les circonstances de la naissance de Sleipnir et précise, par exemple, qu’il est de couleur grise.

Sleipnir est également mentionné dans une énigme figurant dans une saga légendaire du XIIIe siècle, la Saga de Hervor et du roi Heidrekr, ainsi que dans la Völsunga saga, comme ancêtre du cheval Grani. L’un des livres de la geste des Danois de Saxo Grammaticus au XIIIe siècle contient aussi un épisode qui, selon de nombreux érudits, concernerait ce cheval. Il est généralement admis que Sleipnir fut représenté sur plusieurs pierres historiées de Gotland vers le VIIIe siècle, notamment la pierre de Tjängvide et la pierre d’Ardre VIII.

De nombreuses théories ont été proposées pour décrypter la symbolique de Sleipnir et sa possible relation avec des pratiques chamaniques à l’époque du paganisme nordique, il semble ainsi avoir tenu un rôle de psychopompe.

Sleipnir continue à être présent dans le folklore en tant que monture d’Odin durant la chassesauvage, et selon le folklore islandais, il est aussi le créateur du canyon d’Ásbyrgi. À l’époque moderne, son mythe et sa symbolique sont abondamment repris dans l’art et la littérature ; ainsi, il a probablement inspiré Tolkien pour créer le cheval Gripoil (en anglais, Shadowfax), monture de Gandalf, et son nom a été donné, entre autres, à plusieurs navires ainsi qu’à un navigateur Web.

Les origines de Sleipnir sont décrites avec précision dans le Gylfaginning (42). Gangleri (mentionné plus tôt dans le livre comme étant le roi Gylfi déguisé) demande à Hár d’où vient le cheval Sleipnir et ce qu’il peut lui en apprendre. Hár est surpris par le manque de savoir de Gangleri à propos des origines de Sleipnir, et raconte l’histoire comme suit : au début, à l’arrivée des dieux, lorsque ceux-ci eurent établit Midgard et construit le Valhalla, ils reçurent la visite d’un bâtisseur inconnu qui leur proposa de construire une forteresse divine imprenable qui les mettrait à l’abri de toutes les invasions en trois saisons. En échange de ce service, l’étranger demandait le Soleil, la Lune et Freya. Après quelques débats, les dieux lui donnèrent leur accord s’il s’exécutait en un semestre seulement et sans l’aide de personne. Le bâtisseur n’eut qu’une requête : il demanda l’autorisation d’utiliser son cheval Svaðilfari, et cela lui fut accordé, grâce à l’influence de Loki. À la grande surprise des dieux, l’étalon Svaðilfari effectuait un travail colossal, et transportait d’énormes rochers durant la nuit. Avec l’aide de son cheval, le bâtisseur avançait très rapidement, si bien que trois jours avant la date imposée, il ne lui restait plus qu’à construire la porte. Les dieux, mécontents, conclurent que Loki était la cause de sa réussite et l’obligèrent à trouver un moyen d’arrêter l’homme.

220px-Treated_NKS_hermodr dans CHEVALIls promirent à ce dernier les plus horribles tourments s’il ne parvenait pas à trouver un moyen d’empêcher le bâtisseur de terminer son ouvrage dans les temps et ainsi d’emporter le paiement, et s’apprêtaient à le châtier quand Loki, effrayé, leur promit de trouver un stratagème. Cette nuit-là, le bâtisseur partait chercher les dernières pierres avec son étalon Svaðilfari quand, au détour d’un bois, il rencontra une jument. La jument hennit en direction de Svaðilfari et celui-ci, « réalisant quel genre de cheval il était », devint frénétique, se mit à hennir, déchira ses harnais et se dirigea vers la jument. Celle-ci courut dans tout le bois, Svaðilfari derrière elle, le bâtisseur tentant de les rattraper. Les deux chevaux coururent ainsi toute la nuit et les travaux de construction ne purent avancer d’un pouce pendant les trois nuits qui restaient. L’homme, furieux, se transforma en géant car c’était sa vraie nature, et lorsque les dieux s’en rendirent compte, ils firent fi de leurs serments antérieurs et appelèrent Thor.

Celui-ci se débarrassa du géant rapidement en l’assommant avec son marteau Mjöllnir. Toutefois, Loki avait été « fécondé » par l’étalon du géant, et il donna naissance à un poulain octopode gris nommé Sleipnir, « le meilleur cheval parmi les dieux et les hommes », qui devint plus tard la monture d’Odin.

La naissance de Sleipnir est la conséquence de la fourberie de Loki, né de ce dieu incontrôlable et de l’étalon du Géant maître-bâtisseur, il vient donc « d’un monde chaotique de forces non dominées mais aide ensuite, avec Odin, à l’ordonnancement du monde ».

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Cheval et/ou véhicule

Posté par othoharmonie le 21 septembre 2012

Cheval et/ou véhicule dans CHEVAL 220px-Odin_and_Sleipnir_-_John_BauerEn dépit de sa disparition de la vie quotidienne au profit des véhicules motorisés, le cheval demeure « tapi dans le subconscient collectif profond ». L’utilisation de son image à l’époque moderne est toujours aussi conséquente, tant dans la publicité qu’au cinéma ou dans les magazines : Olivier Domerc, ancien rédacteur en chef de Culture Pub, affirme que « contrairement aux chiens et aux chats, le cheval permet de tout vendre. Peu d’animaux ont cette image de « passeur » à la fois forte et universelle ». Les spécialistes de la communication aiment son côté fédérateur, qui leur permet de gommer les problèmes de race ou de religion lors de leurs campagnes de publicité : le cheval sait capter le regard lorsqu’il est mit en scène grâce à son mélange de puissance, de grâce, de vitesse et de force, il fait désormais figure d’alliance entre rêve et réalité, virilité et féminité.

Patrice Franchet d’Esperèy relève qu’au début du xxie siècle, l’équitation a fait du cheval l’incarnation des voyages dans les grands espaces, de la maîtrise de soi, de la maîtrise de l’autre et de la communication avec la nature.

La première perception symbolique du cheval est celle d’un « véhicule » dirigé par la volonté de l’homme (la volition) ou guide de ce dernier, qui lui permet d’être porté plus rapidement d’un point à un autre : « le cheval n’est pas un animal comme les autres, il est la monture, le véhicule, le vaisseau, et son destin est inséparable de celui de l’homme ».Gilbert Durand parle de « véhicule violent, coursier dont les foulées dépassent les possibilités humaines ». Dans Métamorphoses de l’âme et ses symbolesCarl Gustav Jung parle du cheval comme « d’un des archétypes les plus fondamentaux des mythologies, proche du symbolisme de l’arbre de vie ». Comme ce dernier, le cheval relie tous les niveaux du cosmos : le plan terrestre où il court, le plan souterrain dont il est familier, et le plan céleste. Il est« dynamisme et véhicule ; il porte vers un but comme un instinct, mais comme les instincts il est sujet à la panique ». En ce sens, le motif du cheval est un symbole adapté pour le Soi car il représente une réunion de forces antithétiques et contradictoires, conscientes et inconscientes, ainsi que la relation les reliant (de même qu’une relation indéfinissable unit le cavalier à sa monture). Cette perception découle directement de ses qualités physiques de mobilité. Elle transcende l’espace connu puisque la chevauchée est une « transgression des limites psychiques oucheval-blanc1 dans CHEVAL métaphysiques » : le cheval permet de franchir la porte des enfers comme les frontières du ciel, le disciple atteint la connaissance sur son dos, et bon nombre de croyances en la métempsycose rapportent des aventures à cheval avant la réincarnation. Il peut aussi avoir un rôle de ravisseur. Donald Woods Winnicott développe l’importance du « portage », qui « permet de se libérer des contraintes physiques et psychiques », et renvoie à des sensations de la petite enfance

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Menace du Papillon

Posté par othoharmonie le 1 septembre 2012

 

Menace du Papillon dans PAPILLON 168px-Parnassius_sacerdos_-_AlpenapolloComme de nombreuses autres espèces, il est victime […] de l’utilisation massive des pesticides et du gyrobroyage radical de la végétation des bords de routes, derniers bastions de la carotte sauvage… (Chatelain, 1998).

Le gyrobroyage, surtout trop ras, tue les chrysalides fixées sur les plantes ainsi que les chenilles. Il empêche les papillons – s’ils ne sont pas détruits – de se percher et donc d’allonger complètement leurs ailes : ils ne pourront ni voler, ni se nourrir, ni se reproduire. D’autres insectes seront également détruits. Enfin, la masse de matière végétale abandonnée tue ou empêche le développement de nombre d’espèces d’insectes en pourrissant sur place.

Or « les insectes véritablement nuisibles, aussi bien dans les cultures que dans les forêts, représentent moins de un pour cent de la totalité des espèces présentes » (Dajoz, 1998).

Et d’autres groupes comme les amphibiens et les reptiles payent aussi un lourd tribut au gyrobroyage.

Les papillons, en sortant des chrysalides qui ont passé l’hiver au sol ou sous terre, doivent trouver très rapidement un support où se percher pour y « gonfler » leurs ailes. C’est à ce moment qu’ils sont le plus vulnérables, à la merci de leurs prédateurs.

La destruction de toute la matière végétale nuira à la survie d’éventuels descendants, ceci sans augmenter la visibilité ni la sécurité sur nos routes et chemins.

Les nombreuses menaces pour la biodiversité

La destruction des haies, l’arasement des talus, des fossés, des terrains urbains non construits, la tonte répétée des pelouses, la plantation de haies de résineux et de plantes exotiques – et l’incinération des végétaux sur pied qui se pratique encore (!) bien qu’interdite dans certains départements (Pour le Haut-Rhin : Arrêté préfectoral du 20 décembre 1994), le désherbage chimique des bords de champs – ont de lourdes conséquences sur les populations de papillons, d’insectes pollinisateurs en général – et de toutes espèces animales et végétales qui font partie de la biodiversité

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Coccinelles, bêtes à ritournelles

Posté par othoharmonie le 31 août 2012


gifs coccinellesPetite bête rigolote, grimpante et volante, cachant et dépliant pattes et ailes, pas mordante (mais malodorante), elle est une coccinelle (Col. Coccinellidé) en « bon français », celui de l’école et des textes de bonne tenue comme ceux d’Insectes. Mais, dans la campagne, elle porte souvent un nom usuel différent, païen ou chrétien, variable selon les lieux mais avec des constances étonnantes au travers de l’Europe.

Aucun insecte n’a autant de dénominations. La coccinelle le doit à sa popularité, à sa familiarité et à ses « usages ». Parmi ceux-ci, son rôle comme auxiliaire de lutte biologique n’a produit aucun vocable. En revanche, à force de servir de jouet, d’auspice, de référence à la divinité, de porte-bonheur et de sujet ou de rime dans les chansons et comptines (tout ceci plus ou moins ensemble)… elle a reçu des noms multiples.

« Vache de Dieu, je vous prie Passez-moi par-dessus la barrière.

Emportez-moi au Paradis. Je vous supplie, jour et nuit. », récitent les jeunes Bretons  après avoir tracé dans la paume de leur main une croix avec l’hémolymphe sourdant des articulations des pattes des individus stressés.

Vache, veau, agneau, poule, géline, poulet, chat (presque toute la ferme y passe), oiseau et tout simplement bête de Dieu, à Bon Dieu se retrouvent de l’Irlande (et de la Bretagne) à la Russie. En hébreu, c’est la vache de Moïse. Une variante voue la coccinelle à la Vierge, à Marie, à Notre Dame… dont le manteau, sur les peintures d’église au Moyen-Âge était rouge, souvent orné de pois.

Dans la même sphère d’inspiration chrétienne, mettons les saintes (Catherine surtout), les saints (Martin et al.) et le paradis   – toujours en qualificatif d’un des animaux sus cités.

L’origine de ces noms « sacrés » se perd dans la nuit des temps et, en Europe du

Nord, Freyja a précédé Marie. La petite bête a été, demeure en tous cas dans le langage, dédiée au ciel, au soleil et à la lune. Une récupération-adaptation, donc.

La coccinelle, pour porter bonheur (comme pour désigner la prochaine mariée ou indiquer l’heure qu’il est) doit s’envoler du bout du doigt  ; il convient de l’encourager par des paroles adaptées – où son nom deviendra pivole, parvole, marivole,

gifs coccinellesmanivole, vole-bête, vole-giraud, volehaut, etc.

Et une formule incantatoire, ça doit bien sonner ; d’où des noms composés comme

marie-chon-chon et des mots en « brb » (un radical qui désigne souvent des insectes) comme barboulotte ou barbot.

 

Enfin (mais cet articulet n’a aucune prétention à l’exhaustivité) deux métiers féminins servent à désigner la coccinelle : couturière et boulangère, on ne sait pourquoi.

Les enfants, après avoir compris que le nombre de points sur les élytres ne correspond pas à l’âge de l’individu, peuvent continuer à expliquer qu’elle ne court pas vite car elle a un point de côté ; ils doivent en tous cas perpétuer des coccinelles les petits noms, les formules et les ritournelles

FICHE I n s e c t e s 1 2 n ° 1 4 6 – 2 0 0 7 ( 3 ) Par Alain Fraval    gifs coccinelles

 

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La Coccinelle est aussi une voiture

Posté par othoharmonie le 25 août 2012


Volskwagen Beetle 5.jpgLa Volkswagen Coccinelle est la première automobile construite par le constructeur allemand Volkswagen, ainsi nouvellement créée et dont le nom signifie « voiture du peuple ». Produite en 1938, elle est conçue par l’ingénieur allemand Ferdinand Porsche sur la demande du chancelier Adolf Hitler, alors à la tête du Troisième Reich allemand. Outil de propagande pour le régime national-socialiste, elle devient remarquable dans le monde de l’automobile pour sa diffusion et sa longévité. Elle dépasse, le 17 février 1972, le record de modèles vendus, détenu par la Ford T. Elle fut au total produite à plus de 21 529 464 exemplaires à travers le monde.

Elle est initialement dénommée Volkswagen KdF, pour « Kraft durch Freude » (La force par la joie), du nom d’une branche du front du travail nazi. Connue en interne sous le nom de code Type 1, ou encore 1100, 1200, 1300, 1500 et 1600, en rapport avec la cylindrée des différentes motorisations, elle se voit attribuer de nombreux surnoms affectueux, entre autres d’animaux, en raison de ses formes très rondes : « Käfer » en Allemagne (scarabée), « Beetle » (scarabée encore) au Royaume-Uni, « Escarabajo » en Espagne (scarabée, toujours), « Maggiolino » en Italie (hanneton), ou encore « Coccinelle » en France.

En février 1933, soit à peine un mois après son accession au pouvoir, Hitler annonce vouloir transformer l’industrie de l’automobile afin d’en faire l’un des fers de lance de sa politique et indirectement, de sa propagande. L’automobile est l’un des secteurs industriels privilégié par le gouvernement, étant donné qu’elle est considérée comme le signe extérieur de puissance de la nation allemande. L’Allemagne fait face à un essor important de l’automobile sous Hitler. En 1932, environ 561 000 automobiles transportant des voyageurs forment le parc automobile allemand. Quatre ans plus tard, 961 000 sont présentes.

Le führer contrôle étroitement les entreprises automobiles et leur ordonne par exemple, de réduire le nombre de modèles. Puissance et vitesse sont les mots clés du discours déclamé par les partisans du système national-socialiste. Cette volonté s’exprime bien avant la création de (la) Volkswagen. En effet, l’État allemand pousse très tôt les compagnies automobiles Mercedes et Auto-Union dans les courses automobiles, les Grands Prix et autres compétitions, les subventionnant de façon importante pour développer des techniques poussées.

Par ailleurs, Hitler s’affaire à développer le système autoroutier allemand, avec le déploiement de larges Autobahnen à travers tout le pays. L’objectif est de faciliter les communications entre les différentes villes, mais également de permettre à l’aviation de décoller ou atterrir sur les autoroutes. Ce développement est de plus, l’affirmation de la volonté du pouvoir de faciliter l’accession de la population allemande à la mobilité individuelle.

« la voiture du peuple »

La Coccinelle est aussi une voiture dans COCCINELLE 220px-MHV_VW_K%C3%A4fer_Typ_82_01Sous le régime d’Hitler, une course pour rattraper le niveau de production des États-Unis et de la Grande-Bretagne s’engage, notamment en vue de la guerre qui s’annonce. Au même moment, il dissimule ses intentions en promettant au peuple allemand des améliorations de leur niveau de vie. C’est ainsi que Hitler se sert du Salon international de l’automobile de Genève de 1934 pour annoncer son intention de produire « une voiture du peuple », une voiture à la portée de tous basée sur la production de masse et la consommation de masse. Le dictateur rêve de donner aux Allemands la version germanique de la Ford T. Hitler persuade alors les décisionnaires de la RDA, nom du syndicat allemand de la construction automobile, de signer un contrat avec Porsche pour la réalisation de cette nouvelle voiture, financée par l’État. En collaboration avec l’entreprise automobile Porsche, les plans de la première Volkswagen allemande sont tracés.

Préalablement à cette annonce, en 1934, le pouvoir donne dix mois à l’ingénieur Ferdinand Porsche pour construire un prototype. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas Hitler qui contacte Ferdinand Porsche, mais bien l’inverse. En effet, Porsche contacte le ministère des transports et, le 17 janvier 1934, il explique sa vision d’une voiture populaire. Après quoi, Porsche est contacté par Hitler pour le suivre à Berlin et pour avoir un entretien individuel. En 1933, Jacob Werlin, concessionnaire Mercedes-Benz, organise ainsi la rencontre entre Ferdinand Porsche et le Führer. Cela se fera discrètement à l’hôtel Kaiserhof de Berlin.

Le cahier des charges fixé par le gouvernement allemand est contraignant. Hitler fixe dans son discours, un prix maximum de moins de 1 000 reichsmarks, afin de convenir au plus grand nombre. Elle doit ainsi être puissante mais surtout économique à l’achat mais également à l’usage. Ainsi, la voiture doit être propulsée par un moteur de 1 litre d’une consommation maximum de 5 litres d’essence aux 100 km et d’une vitesse pouvant atteindre 100 km/h. Par ailleurs, la nouvelle voiture doit être capable de loger confortablement quatre personnes voire cinq. Le poids maximum fixé est de 600 kg. De plus, étant donné que les garages pour véhicule sont assez rares à l’époque, la voiture doit être capable de résister à tous types d’intempéries, tout particulièrement le froid.

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Le Chat du grand Nord

Posté par othoharmonie le 18 août 2012

 

Uptoyou duFarWestwithBePacific2.jpgLe Pixie-bob est une race de chat originaire du grand nord ouest des États-Unis. Ce chat est caractérisé par sa ressemblance physique avec le Lynx roux (ou Bobcat).

L’origine des pixie-bob n’est pas claire. La légende raconte que des mâles bobcats saillissaient des chattes vivant dans les fermes isolées et qu’il en serait nés des chatons au physique du père mais avec le caractère du chat domestique.

Quoi qu’il en soit, en 1985, Carol Ann Brewer, déjà éleveuse dans l’État de Washington, lança le programme d’élevage des Pixie-Bob. Elle acquit un chat nommé Sacha et supposé descendre du légendaire croisement (il était entre autres polydactyle) et le maria avec une femelle supposée descendre aussi de ces fameux croisements. Il naquit alors une femelle ressemblant au bobcat et qui servit de base au travail des éleveurs. On la nomma Pixie et on garda son nom, associé à celui de ses supposés ancêtres sauvages pour nommer la race. Des tests sanguins ont été effectués pour savoir s’il y avait des traces d’hybridation mais ils se sont tous avérés négatifs.

Il fallut attendre 1994 pour que la TICA reconnaisse la race comme « nouvelle race ». Elle ne put concourir en championnat qu’à partir de 1998. En France, la race est reconnue par le LOOF depuis juin 2002.

Le Pixie-Bob ressemble à un lynx américain : le lynx roux. Son corps est puissant et musclé, long et avec des épaules proéminentes. Lorsqu’il est en mouvement, sa démarche est la même que celle de ses ancêtres sauvages, chaloupée. Il est souhaitable qu’ils aient une poche ventrale. Les pattes sont longues, à l’ossature épaisse et bien musclées. Au bout, les pieds sont presque ronds, grands et larges. Certains sujets présentent de la polydactylie. Depuis 2002, cette caractéristique est reconnue par le LOOF et la TICA, mais ils ne doivent cependant pas avoir plus de sept doigts.

Pour que un pixie-bob soit d’exposition, sa queue doit être courte, d’une longueur minimum de 5 cm et ne dépassant pas le jarret de l’animal, même si de nombreux spécimens ont, en fait, une queue longue.

Sa tête est caractéristique : elle est décrite comme ressemblant à une grosse poire inversée. De profil, le front est bombé avec un gros nez légèrement busqué. Le museau est charnu, large et fort. C’est un point important de l’apparence du Pixie-Bob et une attention particulière y est donnée en compétition. Les yeux ont une forme particulière de triangle-rectangle adouci. Ils sont bien espacés l’un de l’autre et parfois alourdi par la paupière. Le maquillage entourant l’œil est composé par une ligne claire faisant tout le tour de l’œil et d’un trait noir aux coins, étirant un peu le regard. Les couleurs autorisées vont du doré au noisette en passant par le vert.

Le Chat du grand Nord dans CHAT 220px-Pantanal_Pixie-BobLes oreilles sont de taille moyenne et légèrement inclinées vers les côtés extérieurs de la tête. Des plumets sont souvent recherchés sur le bout arrondi des oreilles.

La fourrure peut être courte ou mi-longue. Dans le cas d’un poil court, il est doux et laineux. Un sous-poil gris souris est indispensable. Pour les sujets à poils mi-longs, la longueur du poil ne doit pas dépasser les 5 cm. Dans les deux cas, on observe des variations suivant les saisons.

En exposition, la seule couleur autorisée est le brown spotted tabby.

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Histoire de Poules

Posté par othoharmonie le 14 août 2012

Poules, coqs et couvées : précautions à observer pour des oeufs parfaits

(D’après « Bulletin de la Société d’anthropologie de Paris », paru en 1902)

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Au début du XXe siècle, le docteur Ferdinand Delisle rapporte de son voyage en Languedoc quelques singulières superstitions ayant trait aux poules, et plus particulièrement aux couvées, de l’animal dont il convient de rapidement se séparer sitôt qu’il a « chanté le Gallet » aux œufs qui, récoltés chez autrui, doivent être saupoudrés de mie de pain s’ils sont amenés à passer une rivière, en passant par la présence indispensable d’un crapaud dans le nid pour en chasser les poux

Histoire de Poules dans POULE et COQ 320px-Brahma_kippen%2C_witcolumbia_zwart_getekend_%281%29Au mois d’août dernier, étant à la campagne en Lauragais, portion du Languedoc, j’entendis chanter près de moi une poule. Cela ne me disait pas grand-chose, plusieurs picoraient de ci de là, et je continuai de lire mon courrier. Il n’en fut pas de même de la ménagère qui s’occupe de la basse-cour qui me dit brusquement et d’un air effaré : « Abetz entendut ? Cnto le Gallet. » Naturellement cela me laissait froid que la poule chantât ou non le Gallet, cela ne me disait absolument rien. Elle la surveillait à cause de cela paraît-il, depuis plusieurs jours. Ceci mérite explication.

Il arrive, que parfois une poule, de l’espèce de celles qu’on surveille à cause de la qualité de leurs œufs, de leur volume, de leur régularité à pondre, des câlineries fréquentes et journalières du coq, maître de la basse-cour, il arrive, dis-je, qu’un beau jour cette poule se met, sans qu’on sache pourquoi, à chanter autrement que ne font les poules habituellement. Son chant se rapproche, reproduit, au dire des gens habitués, celui d’un jeune coq non encore complètement développé, pas adulte. Elle a chanté le « Gallet », c’est à-dire comme un jeune coq. C’est fini, elle n’est plus bonne à rien, il faut s’en débarrasser, coûte que coûte, au plus vite. Car c’est fort grave d’avoir dans une basse-cour une poule qui chante le Gallet. Cela porte malheur, non pas seulement à la basse-cour, mais encore à tout ce qui entoure et soigne la basse-cour. La tuer et en faire un pot-au-feu, cela n’est pas suffisant, cela ne remédierait à rien.

Le lendemain de cette affaire avait lieu le marché hebdomadaire de Baziège, localité voisine, et on y porta la poule que « Cantâo le Gallet », et comme elle était grosse et belle, on la vendit fort bien, chassant le mauvais sort de notre basse-cour, quitte à passer la guigne à une autre, ce dont se souciait fort peu la bonne femme. Je n’ai jamais été convaincu que ce fût cette poule qui ait chanté le Gallel, c’est plus probablement un jeune coq qui avait chanté en l’honneur de ladite poule. Cependant la petite-fille de la directrice de la basse-cour, âgée de 17 ans, m’a affirmé que c’était bien la poule et non le jeune coq qui avait « Cantat le Gallet. »

Ce fait, au sujet duquel je paraissais si incrédule, provoqua d’autres confidences non moins amusantes sur les précautions à prendre pour réussir les couvées de poulets et autres volatiles de basse-cour. Ce n’est pas sans quelques réticences toutefois qu’on m’en voulut bien instruire. Voici les confidences :

Quand on veut « poser des œufs », c’est le terme consacré dans le Toulousain et le Lauragais, autrement les faire couver, il est des règles dont on ne doit pas s’écarter sous peine d’insuccès. Pour les œufs récoltés sur la ferme, il n’y a rien à dire, mais, par exemple, si n’ayant pas d’œufs, on va en demander chez un propriétaire plus ou moins éloigné et séparé de l’endroit où ils seront couvés par une rivière ou un ruisseau, alors même fort petit, voire à sec en été, qu’on n’aurait franchi qu’un pont, il faut prendre de grandes précautions sous peine d’insuccès certain.

Les œufs auxquels on aura fait passer l’eau sans se conformer aux dites précautions n’écloront pas et seront clairs, quoi qu’on fasse, quelque bonne couveuse que soit la poule choisie à cet effet. Pour qu’ils puissent éclore, lorsque la ménagère a placé les œufs à faire couver dans le panier destiné à les transporter, elle demande de la mie de pain à la personne qui lui a remis les œufs, mie de pain qu’elle émiette au dessus des œufs, dans le panier et les œufs pourront alors traverser l’eau, rivière ou petit ruisseau sans le moindre inconvénient ; ils donneront les petits poulets ou autres volatils attendus. Les précautions ne se bornent pas a cela. Le panier contenant ces œufs qui ont passé l’eau, il ne faut jamais le poser sur une table, sur une chaise ou sur tout autre meuble ; il doit être simplement posé sur le sol de la pièce, quelle qu’en soit la nature. Le pourquoi on n’a jamais pu me le faire connaître ; c’est l’usage voilà tout.

Ma sœur ayant reçu une douzaine d’œufs de pintade au mois de juillet dernier, et n’ayant pas de poule couveuse, de glousse à ce moment, les confia à une jeune ménagère du voisinage pour les faire couver. Au mois d’août dernier, on lui annonça que sauf un tous les œufs n’avaient rien donné, avaient été clairs ou que les poussins étaient morts sur le picqué. Ces œufs avaient passé l’eau (la Marqueissonne alors à sec) sans mie de pain avec eux et on avait laissé une nuit durant le panier qui les contenait sur la table de la salle à manger. Fatalement ils ne pouvaient éclore ! Les bonnes et crédules campagnardes sont absolument convaincues que c’est grâce à ces précautions qu’elles doivent la réussite de leurs couvées.

Lorsque la couvée a réussi, à partir du jour où on lâche dans les champs glousse et petits, il est d’usage tous les soirs de compter les jeunes poulets suivant la glousse quand ils rentrent au poulailler, c’est pour la ménagère le moyen de savoir si le nombre des poussins reste le même, et cela ne leur est en rien nuisible. Mais si d’autres personnes procèdent à la même vérification, c’est fort grave et les jeunes poulets courent danger de mort. Que chat, renard, belette ou fouine aient prélevé une ou plusieurs pièces de la bande, ce n’est pas la vraie cause initiale, un autre que la ménagère a compté les poulets. Aussi la bonne femme ne dit presque jamais le nombre exact de la couvée, et celle de chez moi était fort mécontente de voir ma sœur ou ma femme se livrer à cette vérification.

Très-fréquemment les poussins sont plus ou moins envahis par la vermine au moment ou peu après leur naissance. Cela tient à ce que les poux sont en très grand nombre sur les poules couveuses et les malheureux petits ont souvent l’existence fort compromise de ce fait. Sans doute avec du pétrole on peut facilement les débarrasser, mais cela est considéré comme insuffisant bien que très efficace. Le meilleur procédé pour empêcher le développement des poux, aussi bien sur les poules couveuses que sur les poussins, consiste à avoir dans le local où est le nid de la couveuse, un beau crapaud. Sa seule présence est un sûr moyen pour la destruction de la vermine, et même chose admirable, pour qu’elle ne se produise pas. Il n’est pas en liberté dans ledit local, non, il est placé dans un récipient, un pot où à la longue il finit toujours par crever, mais même desséché certains croient qu’il produit son action salutaire et protectrice, vrai crapaud porte-veine, fétiche précieux contre les poux de poule.

318px-Brahma_kippen%2C_Buffcolumbia_%281%29 dans POULE et COQEnfin j’appellerai votre attention sur le moment le plus favorable pour la « pose des œufs ». Cela a une très grande importance parce que suivant qu’on aura mis à couver des œufs tel ou tel jour de la semaine, le succès sera très variable. Le jour à choisir est très important d’abord au point de vue du succès en lui-même, c’est-à-dire du nombre de poussins qui naîtront, par exemple, pour une couvée de 25 œufs. C’est aussi à bien considérer quand il s’agit d’avoir plutôt des mâles que des femelles. Aussi le jour fatidique pour poser les œufs de façon à avoir particulièrement des poussins mâles serait le vendredi. On est assuré, si les « œufs sont dans les conditions voulues, d’avoir plus de poulets que de poules ! Qui se serait attendu à voir Vénus dans cette affaire ! Il y a des femmes pour lesquelles la tache germinative de l’œuf contient un ver et c’est lui qui fait que les œufs sont clairs dans une couvée. Le ver vit aux dépens de l’œuf dont il commence par manger le jaune.

Telles sont quelques-unes des croyances bizarres encore répandues dans la région toulousaine. Les gens qui me les ont contées disent tous qu’ils n’y croient pas, mais tous sans exception agissent comme y croyant absolument, sans compter que ces pratiques sont, j’en suis convaincu, accompagnées des prières qu’on n’avoue pas.

Un membre de la Société d’anthropologie de Paris explique que si des pratiques, que nous qualifions de superstitions, ont pu avoir leur raison d’être à une certaine époque et dans certains milieux, il est incontestable que le plus grand nombre remonte à une époque où la science n’existant pas encore, aucun motif sérieux ne peut être donné pour leur conservation. Tout ce qui concerne la génération, par exemple, a été l’objet des croyances superstitieuses les plus vivaces, et dans les campagnes de la Brie, du Nivernais, de la Bretagne et d’ailleurs, on reste persuadé que, pour qu’une couvée réussisse, il faut qu’il y ait absolument un nombre d’œufs déterminé. C’est en général un nombre impair, mais c’est quelquefois aussi un nombre pair, et semble-t-il un multiple de trois.

Une pratique également très répandue chez les personnes qui font couver des œufs, est de mettre au fond du panier un morceau de fer, qui est destiné à préserver la couvée des funestes effets de l’orage et de la foudre. C’est souvent un fragment de fer à cheval, qui joue le rôle de porte-bonheur dans les superstitions populaires.

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La chasse au Lynx

Posté par othoharmonie le 10 août 2012

 

La chasse au Lynx dans LYNX 220px-Lynx_de_Sib%C3%A9rie_Thoiry_1981En 1900, le lynx avait été chassé de toute l’Europe occidentale et méridionale. Des populations résiduelles subsistaient dans les Balkans (Serbie, Monténégro et Albanie) et – quoique fortement réduites – dans le nord de l’Europe. En Europe centrale, la seule population viable occupait les zones de montagne boisées des Carpates. En Suisse, le lynx disparut au XVIIe siècle déjà du Plateau, mais réussit à demeurer dans le Jura jusqu’au début du XIXe siècle et dans les Alpes jusqu’à la fin du XIXe siècle. La dernière observation historique de lynx en Suisse date de 1909 dans la région du col du Simplon. Le lynx a disparu des Alpes et d’Europe occidentale avant l’ours et le loup, bien qu’il ait été vraisemblablement moins pourchassé. Cette situation s’explique par la plus grande vulnérabilité du lynx face à la destruction de son habitat (déboisement) et, fait décisif, par le recul de ses proies sauvages au XIXe siècle: Les ongulés (bouquetins, cerfs, chevreuils et sangliers) avaient été exterminés de notre pays avant les grands prédateurs. Seuls les chamois survivaient dans les Alpes, mais en petit nombre par rapport à la population actuelle. Le lynx ne s’attaque qu’occasionnellement aux moutons; contrairement au loup ou à l’ours, qui mangent des charognes et se déplacent sur de longues distances, il ne peut pas se nourrir uniquement d’animaux domestiques, qui ne pâturent à l’alpage qu’en été.

 

Vers 1950, après que la chasse – illimitée jusqu’alors – a été réglementée, les populations de lynx commencèrent à se stabiliser et à se rétablir en Europe de l’Est. En ce qui concerne les pays nordiques, la Suède mit l’espèce sous protection absolue, permettant à la population de se régénérer – lentement d’abord, puis plus rapidement à partir de 1980. Plusieurs tentatives de réintroduction ont lieu depuis 1970 en Europe centrale et occidentale, dans les Alpes suisses et le Jura, mais aussi en Slovénie, en

Autriche, en France, en Italie, en Allemagne et en République tchèque. 

Des lynx ont été réintroduits en Suisse durant la première moitié des années 1970. Les premiers individus ont été lâchés dans le canton d’Obwald. L’inspecteur des forêts de l’époque, Leo Lienert, donna son aval au lâcher de cerfs et obtint du gouvernement cantonal l’autorisation de réintroduire le lynx en contrepartie. Les animaux provenaient des Carpates slovaques. 

Le jardin zoologique d’Ostrava envoya des lynx capturés dans les Carpates. En plus des lâchers officiels dans les cantons d’Obwald, Vaud et Neuchâtel, plusieurs individus – pour ce que l’on sait également d’origine slovaque – furent introduits illégalement dans les Alpes et le Jura. Selon les estimations, entre 25 et 30 lynx auraient été lâchés en Suisse, mais seule une partie est à l’origine des deux populations des Alpes et du Jura. On sait par exemple que les lâchers clandestins dans le Parc national en Engadine n’ont jamais permis le développement d’une population. Il est probable que les populations actuelles ne sont nées que d’un petit nombre d’individus, puisqu’on enregistrait déjà des pertes dans les années qui suivirent les réintroductions. 

À l’époque, la Suisse n’avait aucune expérience en matière de réintroduction du lynx. Elle faisait, alors, oeuvre de pionnier. Avec le recul, il faut avouer que ces projets étaient critiques: Le manque de professionnalisme, l’absence de coordination et les mystères entretenus autour des lâchers dans les années 1970 entravent, encore actuellement, la réintroduction de l’espèce en Suisse. Même les instances cantonales continuent de justifier les tirs illégaux par les lâchers non autorisés. Le déficit d’information durant les lâchers a ouvert la porte aux rumeurs et aux spéculations. Il suffit qu’un lynx surgisse quelque part pour éveiller le soupçon d’un lâcher illégal. S’il est vrai que le lynx s’aventure rarement hors de son territoire – au contraire du loup et de l’ours – cela n’est toutefois pas impossible. 

Le lynx a d’abord colonisé l’ouest de la Suisse, délaissant largement la partie est. À la fin des années

1990, la population de lynx s’accrut dans le nord-ouest des Alpes suisses. On y nota davantage d’observations de lynx et une augmentation du nombre d’attaques perpétrées sur des moutons estivés, ce qui ne manqua pas de ranimer immédiatement et violemment le vieux débat sur la légitimation des grands prédateurs dans notre pays.

 C’est sur la base de ces conflits que fut adopté le Concept Lynx Suisse en l’an 2000. Ce programme de gestion eut notamment pour conséquence l’expansion de la zone de répartition du lynx vers le nord-est de la Suisse: Neuf lynx furent capturés dans l’ouest de la Suisse entre 2001 et 2003 pour être relâchés dans le nord-est du pays. Le projet de translocation de lynx vers le nord-est de la Suisse (projet UNO) a fait l’objet d’une intensive préparation; les recommandations de l’UICN (Union mondiale pour la nature, www.iucn.org) ont largement été prises en compte pour les réintroductions. En outre, on a pu profiter des expériences des années 1970 pour ne pas répéter les erreurs du passé. La transparence passait avant tout. La surveillance systématique des animaux était indispensable pour assurer le suivi.

 Le projet mettait également l’accent sur l’information complète de la population.

Le projet de réintroduction reçut un large soutien et connut des débuts très prometteurs. Les animaux s’organisèrent rapidement en un système social typique. Les premières naissances de lynx vivant en liberté furent documentées en 2002 en 2003. La perte de trois mâles crée cependant un vide critique dans la population, jeune et encore vulnérable. Actuellement, six lynx adultes vivent dans le nord-est de la Suisse. Par ailleurs, un mâle subadulte a pu être capturé et équipé d’un collier-émetteur en novembre 2003. Il vit depuis plusieurs mois dans la région du Tössstock.

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Un Lynx comme les autres

Posté par othoharmonie le 9 août 2012


Les lynx sont capables de voir en dormant
Un Lynx comme les autres dans LYNX 220px-Bobcat_lynx_rufusLynchée, l’argonaute, est l’éponyme du lynx car comme lui, il avait un discernement si subtil qu’il voyait jusqu’aux enfers. Ne dit-on pas qu’un prince a des yeux de lynx, lorsqu’il est si pénétrant dans les affaires, et qu’il a de si bons espions, qu’il découvre tous les secrets de ses ennemis et tout ce qui se passe dans ses états.

Au 18e siècle la question se pose encore parmi la communauté scientifique. Les modernes le croient fabuleux puisqu’il a la faculté de voir au travers des murailles. Mais un nommé Jonston prétend qu’il est bien réel puisqu’il n’est autre que le loup-cervier. Saliger précise même qu’il s’agit du mâle de cette espèce.

Nous sommes lynx envers nos pareils et taupe envers nous-mêmes. C’est la même histoire que la paille et la poutre dans l’oeil, nous voyons les plus faibles défauts des autres, mais nous ne voulons pas voir nos propres imperfections.

Le lynx est un animal comme les autres ou presque…

Gaston Phébus dit que « les uns l’appellent lous-cerviers, les autres chatz-lous ». Il ajoute « le lou-cervier se différencie du chat forestier par sa taille et par les taches qui ornent son pelage » et hasarde « les poils qui forment des toupets à l’extrémité des oreilles serviraient à sentir la direction du vent ».

Dans le Sud-ouest de la France du 15e siècle, où Gaston comte de Foix avait ses terrains de chasses, les chats forestiers, felis silvestris, et les lynx étaient encore nombreux. Un gros chat, peut avec un poids de plus de 10 kg, ressembler à un jeune lynx, il n’était donc pas rare alors que les deux animaux soient confondus.

Depuis le Moyen Age il disparait peu à peu de notre territoire. Éliminé de l’Ile-de-France dés le 16e siècle, il se réfugie dans les zones montagneuses.

Dans les Hautes-Alpes il est demeuré commun jusqu’en 1870. Le dernier lynx des Alpes française a été vu guettant des marmottes en 1913 au dessus de Saint-Paul d’Ubaye par un garde forestier.

Le dernier lynx du Centre de la France fut tué à Génolhac-Lozère en 1875 ; Dans les Pyrénées, deux lynx, on ne sait pas s’il s’agit du lynx pardelle espagnol ou du lynx européen, furent tués sur le Canigou en 1917.

Après de multiples programmes de sauvegarde et de réintroduction dans l’ensemble de L’Europe, il est à nouveau bien présent dans le Jura et les Vosges. Mais avec un tableau de chasse d’au moins un chevreuil ou un chamois par semaine, agrémenté ça et là d’un mouton ou d’une chèvre, le retour de l’animal fabuleux ne fait pas toujours l’unanimité chez les éleveurs et les chasseurs oublieux souvent qu’il les « débarrasse » aussi souvent des renards et des martres.

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La basse-cour d’élevage

Posté par othoharmonie le 2 août 2012

 

Une basse-cour d’élevage est un élevage, non industriel et de petite taille, de petits animaux domestiques ou sauvages destinés ou non à la consommation. On parle aussi de basse-cour, basse-cour de ferme, basse-cour paysanne, basse-cour campagnarde, basse-cour familiale. À l’origine, la basse-cour d’élevage vise à nourrir la famille, à remplir les édredons, fournir de l’engrais… Les animaux sont nourris en partie à partir des déchets agricoles de la ferme et participent ainsi à l’entretien des abords (pré, cour, étable, hangar, mare, voire potager). Les animaux non volants (« désailage ») y sont en liberté ou semi-liberté le jour et sont enfermés la nuit à l’abri des vols et prédations.

La basse-cour d'élevage dans POULE et COQ basse-cour420

La finalité de la basse-cour d’élevage est double :

  • produire de la viande, des œufs ou d’autres produits (plumes, duvet…) à des fins de consommation personnelle ou de commercialisation locale,
  • entretenir de petits animaux pour l’agrément (esthétique, reproduction, soins, compagnie), tout en les consommant ou pas.

Elle est située, le plus souvent, au sein d’une ferme familiale agricole (on peut la nommer « basse-cour de ferme » ou « basse-cour paysanne ») mais elle peut être également attenante à une maison d’habitation.
La campagne est le lieu de prédilection des basses-cours d’élevage. On en trouve quelques-unes en ville mais le manque d’espace et les nuisances occasionnées aux voisins en ont limité les espèces.

Les animaux élevés sont, en général, en nombre réduit (quelques dizaines d’unités) et de plusieurs types (poule et canard, poule et lapin, …).

L’alimentation des animaux peut être mixte, une part est prélevée par les animaux sur leur parcours, une autre part complémentaire est éventuellement apportée par l’homme si une production et reproduction est espérée.

En France, l’avènement de la Révolution verte et la baisse du nombre d’agriculteurs ont entrainé la régression des basse-cours que l’on rencontrait systématiquement dans les cours de fermes jusque dans les années 1950. Nombre de familles ne disposent plus de temps suffisant pour s’occuper de la basse-cour.
Également, l’industrialisation de l’élevage des volailles a mis sur le marché ses produits « bon marché » à la dénomination identique mais pourtant de qualité largement inférieure rendant banale et quelconque une viande dite « du dimanche » excellente et autrefois très prisée.

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Aujourd’hui dans les campagnes, les basse-cours sont à usage essentiellement familial. Les animaux produits ne se retrouvent dorénavant que très peu sur les marchés. Elles sont tenues assez fréquemment par des personnes âgées ce qui leur assure un complément nutritionnel et pécuniaire parfois indispensable à leurs petites pensions de retraites.
La qualité des produits de la basse-cour comparée à celle de l’élevage industriel, ainsi qu’un plus faible coût à l’achat comparé à celui de l’élevage en série de type biologique ou fermier, incitent tout campagnard à avoir une petite basse-cour adaptée à ses possibilités et à sa consommation.

Avec l’emploi majoritaire de garnitures synthétiques pour des literies à durée de vie réduite, ainsi que l’élévation du niveau de vie, le besoin de produire des plumes et du duvet pour ses besoins propres est tombé en désuétude.

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La Poule nègre-Soie

Posté par othoharmonie le 28 juillet 2012

La Poule nègre-Soie dans POULE et COQ 220px-A_fuzzy_baby_chicken_and_its_momLa Poule-Soie, anciennement Nègre-soie est une race de poule domestique.

Le nom de Poule soie a été voté en 2009 par la commission des Standards (section de la SCAF des juges volailles), Jugeant le mot « nègre » péjoratif de nos jours, même si cela définissait parfaitement l’une des caractéristiques principales de la race, son mélanisme total. Le nom de Poule soie semble insuffisant, car il existe d’autres races avec un plumage « soyeux », comme la Chabo « soie ». Le Nom de Soyeuse ou poule soyeuse aurait été possible, car elle est appelée ainsi dans certains pays comme le Royaume-Uni ou les États-Unis où elle est appelée « Silkie », c’est-à-dire soyeuse.

Son nom fait référence à son plumage très duveteux, ressemblant à de la soie. Son ancienne appellation « nègre » fait référence à sa peau et sa chair noire, mais également son ossature.

Existant en plusieurs couleurs, la Poule-soie a également la particularité d’avoir cinq doigts à chaque patte. La race est très présente lors d’expositions de volailles et est relativement commune.

La Poule-soie est également connue pour son tempérament calme et amical. Très docile, elle est parfois considérée comme un animal de compagnie. La Poule soie est une très bonne couveuse et bonne mère et elle est communément utilisée comme couveuses d’œufs d’autres races ou espèces de volailles. Elle ne pond généralement que trois œufs par semaine.

  • Note: cet article traite de la Poule soie grande race mais également de la naine
  • La Poule-soie est l’une des races de poules les plus anciennes. Bien que l’endroit exact du développement de la race soit discutable, l’endroit le plus documenté reste la Chine, puis plus tard le Japon. D’autres hypothèses placent l’origine de la race en Indonésie, où il existe des races à peau noire (Sumatra et Java).

 

photo1-vends-poules-negre-soie-hollandaises-huppees-0x3xex2w945456-225x300 dans POULE et COQAu XIIIe siècle, Marco Polo dans ses écrits sur la Chine, parle déjà d’une « poule à peau noire et aux plumes ressemblant à de la soie ». En 1599, Ulisse Aldrovandi, écrivain et naturaliste de l’université de Bologne en Italie, publie un traité sur les poules où il parle de poules au plumage « similaire à de la laine » et d’autres « vêtues de cheveux comme ceux d’un chat noir ».

La Poule-soie est probablement arrivée en Europe par l’intermédiaire de la route de la soie et par le commerce maritime. La race est officiellement reconnue en Amérique du Nord en entrant dans le Standard of Perfection en 1874, dès la première année de publication. Dès que la nègre-soie devint commune, de nombreuses légendes furent colportées à leur propos : les éleveurs malhonnêtes déclaraient à leurs acheteurs qu’elles étaient le résultat d’un croisement avec le lapin, tandis que les cirques promouvaient leur « poule à fourrure ».

Il existe deux types de Poule soie, la grande (l’origine) et la naine créée en Europe.

Le plumage de la Poule-soie est rare dans le monde des poules : abondant, soyeux et mou. La Chabo est également reconnue en variété « soyeuse ». Le gêne « soyeux » provient d’une mutation récessive, donc disparaît en première génération lors de croisement avec des sujets au plumage normal. Le plumage a été comparé a de la soie et à de la fourrure. Ces plumes ne sont pas équipées de barbules et de hampe rigides et sont similaires au duvet des autres oiseaux. Le résultat est une apparence soyeuse et toute en volume. La Poule-soie, du fait de ce plumage, n’est pas adaptée pour résister aux temps exécrables. Elle possède également une légère huppe.

Il existe une variété de Poule soie barbue qui possède un manchon de plumes supplémentaire recouvrant les oreillons et les barbillons. La variété la plus fréquente est la blanche, mais en compétition, de nombreuses couleurs sont reconnues : noir, fauve, bleu, gris argenté, perdrix-doré et blanc. Des teintes alternatives comme le roux, le lavande, blanc sale « splash » et le coucou existent, mais ne sont pas « encore » homologuées. La Poule-soie possède une petite crête, une caroncule en forme de noix couleur mûre, et des oreillons bleu turquoise. De plus, elle possède cinq doigts à chaque patte. Les dorking, Faverolles française, Faverolles allemande, sultane, Javanaise et la poule de Houdan possèdent cette caractéristique

  • C’est une race au mélanisme total : la peau, la viande et les os sont noirs. En chinois, son nom est, ce qui signifie la poule aux os noirs.
  • Cette poule très sociable et calme est facilement manipulable et ne peut pas voler. Elles se comportent bien dans des situations de confinement et interagissent bien avec les enfants. Leur caractère doux peut cependant les exposer à des blessures lorsqu’elles sont en contact avec des races plus agressives.

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Le Lynx roux

Posté par othoharmonie le 27 juillet 2012

 

Le Lynx roux dans LYNX 220px-Linces10-210x300Le Lynx roux aussi appelé Lynx bai, Chat sauvage en français du Canada, Chat tigré en français cadien et Bobcat en anglais est un félin du genre Lynx qui vit en Amérique du Nord. Avec douze sous-espèces reconnues, ses populations s’étalent entre le sud du Canada et le nord du Mexique, en englobant la majeure partie des États-Unis. Ce prédateur occupe une vaste gamme d’habitats, depuis les zones boisées jusqu’aux régions semi-désertiques, incluant les zones urbaines et les environnements marécageux.

Le Lynx roux ressemble aux trois autres espèces du genre Lynx, avec des oreilles couronnées d’un plumet de poils noirs, une queue courte et une démarche chaloupée en raison de ses pattes postérieures très longues. Il a toutefois des barres noires distinctives sur ses pattes antérieures et une courte queue au bout noir. Il mesure en moyenne 90 cm de la tête à la queue, pour 50 cm à l’épaule. Son poids varie de 6 à 13 kilogrammes.

Bien que le Lynx roux préfère les lapins et les lièvres, il est un chasseur opportuniste qui peut s’attaquer aussi bien aux insectes qu’aux petits rongeurs ou aux daims. Le type de proies dépend de leur abondance, de l’habitat, de la localisation et des saisons. Comme la plupart des félins, le Lynx roux est territorial et principalement solitaire, bien qu’il y ait des chevauchements entre territoires. Il emploie plusieurs méthodes pour délimiter son territoire, dont les marques de griffes et les dépôts d’urine ou d’excréments. Le Lynx roux se reproduit en hiver et au printemps et a une période de gestation d’environ deux mois.

Chassé par l’homme, à la fois pour le sport et sa fourrure, sa population est cependant stable. Cet « insaisissable » prédateur caractéristique des États-Unis apparaît dans la mythologie des Nord-Amérindiens et le folklore des colons européens.

La fourrure du Lynx roux est courte, douce et dense, de teintes variées. Le dos va du gris clair au brun rougeâtre, plus sombre au milieu. En général, les lèvres, le menton, l’intérieur des membres et le ventre sont de couleur crème. La robe peut être marquée de taches noires ou brun foncé, ou de raies. L’arrière des oreilles est noir avec une tache blanche bien visible. De plus, les oreilles sont couronnées par une touffe de poils noirs, comme pour tous les lynx. La queue est courte, blanche sur la partie inférieure, marquée d’une large bande noire sur le dessus de l’extrémité et de plusieurs raies sombres.

Les Lynx roux des régions désertiques possèdent les robes les plus claires tandis que les populations du Nord, vivant en forêt, sont plus sombres. Les jeunes naissent avec une fourrure tachetée. Quelques spécimens mélaniques ont été aperçus et capturés en Floride : leur robe noire laisse apparaître les taches. Il existe également des individus albinos.

Fichier:Lynx lynx 1 (Martin Mecnarowski).jpgLes traces du Lynx roux montrent quatre orteils sans trace de griffes en raison de leur rétractilité. L’empreinte, aussi longue que large, peut mesurer de deux à huit centimètres et la moyenne est à 4,5 cm. Quand il marche ou trotte, les empreintes sont espacées de 20 à 46 cm, mais lorsqu’il court, le Lynx roux peut faire de grandes enjambées de un à trois mètres.

Comme tous les félins, les traces des pattes avant tombent exactement au-dessus des traces des pattes arrière. Les traces du Lynx roux peuvent être distinguées de celles du chat haret ou du chat domestique grâce à leur grosseur : le chat domestique a des empreintes de 10 cm2 tandis que celles du Lynx roux atteignent les 13 cm2.

L’hybridation entre le Lynx roux et le Lynx du Canada existe : aux États-Unis, on appelle le résultat d’un tel croisement un « Blynx » ou un « Lynxcat », contraction du terme « Bobcat » désignant le Lynx roux et « Lynx » désignant le Lynx du Canada. En 2004, des études génétiques menées sur ces deux espèces ont confirmé que trois spécimens sauvages du Minnesota à l’origine ambiguë étaient issus de l’hybridation. L’ensemble des hybrides étudiés avait un Lynx du Canada pour mère. Les signalements d’hybrides sauvages sont, pour l’instant, confinés au sud de l’aire de répartition du Lynx du Canada. Les pattes des hybrides sont en général plus larges que celles du Lynx roux, mais moins que celles du Lynx du Canada. Leur robe et la longueur des plumets de leurs oreilles sont plus proches de celles du Lynx roux. Un cas de Blynx femelle féconde a été signalé en 2008.

Des hybridations en captivité avec l’ocelot ont été signalées. Une légende, probablement colportée par la créatrice de la race dans les années 1980 aux États-Unis, veut également que le pixie-bob soit une race de chat issue du croisement naturel entre un Lynx roux et un chat domestique 

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Attitude du Lynx

Posté par othoharmonie le 27 juillet 2012

 

Attitude du Lynx dans LYNX Linces19-300x219Bien que le Lynx roux soit un des félins les plus étudiés, il demeure assez méconnu du grand public, et notamment des habitants d’Amérique du Nord alors qu’il s’agit du félin sauvage le plus répandu sur ce continent. Un sondage mené sur plusieurs groupes de visiteurs du Cumberland Island National Seashore en Géorgie, où le Lynx a été réintroduit, a permis d’évaluer leurs attitudes et leurs connaissances à propos du Lynx roux. Les personnes sondées étaient en moyenne favorables à la réintroduction du Lynx roux, mais les chasseurs de cerfs de Virginie étaient défavorables. L’évaluation des connaissances sur le Lynx roux a une note moyenne de 3,8/10, les chasseurs ayant obtenu les meilleurs scores (5,1/10). Selon les auteurs, ce score si faible peut être corrélé avec la nature discrète du Lynx roux : les opportunités d’apprentissage par contact direct sont faibles. De plus, peu de reportages animaliers lui sont dédiés, à l’inverse de ce qu’on peut voir pour le lion, le tigre, ou encore le puma.

Commerces des peaux

220px-Bobcat_fur-skins dans LYNXLe Lynx roux est depuis longtemps chassé et piégé pour le sport et pour sa fourrure. Jusqu’au début des années 1970, la peau de Lynx roux se vend autour de 5 $. Le passage de l’Endangered Species Act (ESA) en 1973, qui interdit l’importation de fourrure d’animaux menacés aux États-Unis, et la création de la CITES en 1975, qui interdit le commerce international de nombreux félins, provoquent une hausse des prix sans précédent. De 1970 à 1977, le prix des fourrures passe de 10 $ à 150 $, les plus belles peaux pouvant atteindre 250 $, et le nombre de Lynx roux chassés se multiplie par huit. Les prix s’effondrent suite au lundi noir d’octobre 1987. Dans les années 1990, les prix ont à nouveau baissé.

La peau de Lynx roux est la plus vendue de celles des félins. La fourrure de Lynx roux sert à faire des manteaux, des tapis ou des décorations murales ; c’est la fourrure du ventre qui est la plus recherchée. La plupart des exportations viennent des États-Unis, dont les exportations annuelles moyennes sont passées de plus de 13 000 dans les années 1990 à un peu moins de 30 000 dans les années 2000.

Le Lynx roux a inspiré certains noms de lieu aux États-Unis. Par exemple, Lynx Creek près de Prescott en Arizona a été nommée ainsi par un membre de l’expédition de Joe Walker dans les montagnes de Bradshaw où un Lynx roux l’avait attaqué. Le nom des montagnes Catskill viendrait du mot allemand « kaatskill » qui signifie « crique du chat sauvage », le « chat sauvage » désignant un Lynx roux.

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