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Mythes et légendes : Girafe

Posté par othoharmonie le 15 janvier 2012

 issu de  : Mythes et légendes

Mythes et légendes : Girafe dans GIRAFE 170px-Namibie_Etosha_Girafe_04La légende du loup-garou. C’est une des histoires les plus connues dans le monde et particulièrement dans l’imaginaire des européens. Elle met en scène les rapports entre un homme et une bête, le premier rêvant de partager les capacités de chasseur du second, pour se défendre contre les forces de la nature. Des chroniques de ce genre, qui révèlent le caractère légendaire d’un animal, existent aussi en Afrique. Certes, d’un pays à un autre, et même d’une région à une autre, un même animal peut colporter plusieurs symboles légendaires. Mais, force est de reconnaître que l’existence et la prolifération de ces histoires renseignent sur la place des animaux dans l’histoire des sociétés africaines. A titre d’exemple, les animaux comme la girafe, le lion, la tortue, le lièvre ou encore l’éléphant et les reptiles comme la vipère et le boa, ont une place importante dans plusieurs contes et mythes du continent. De manière générale, ces mythes et légendes sont transmis à travers des récits oraux que les anciens font aux plus jeunes, lors des soirées d’initiation ou à d’autres moments. Il y a aussi un apport considérable de littérature écrite dans la vulgarisation de ces récits, á travers par exemple des ouvrages comme Les contes et nouveaux contes d’Amadou Koumba de Birago Diop, ou encore plus récemment, la saga cinématographique de Kirikou de Michel Ocelot. 

 Quand on prend un animal comme la girafe, on se rend compte qu’il véhicule un nombre de mythe important dans plusieurs pays en Afrique. Il se raconte qu’à l’antiquité, l’empereur Jules César en avait le symbole de ses conquêtes africaines. Chez les arabes du Soudan, si un cavalier arrivait à battre à la course une girafe, deux fois le même jour, il devenait digne d’un roi, et avait le respect de tous, s’il parvenait à la tuer. Chez les bantous d’Afrique centrale, la girafe a plutôt suscité admiration et sublimation parce qu’on lui trouvait des pouvoirs magiques ; certains allant même jusqu’à utiliser sa queue comme un attribut de pouvoir pour les chefs de haut rang. Dans d’autres pays, et notamment ceux de la région sahélienne, des peintures rupestres très anciennes qui représentent des girafes attaquées à l’arc et à la lance par des indigènes, constituent un fonds précieux de la culture de ces pays. 

 

http://aubingeorges.unblog.fr/2009/01/26/quelques-mythes-et-legendes-sur-les-animaux-en-afrique/

                                                                                                  gifs girage

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Girafe et archéologie

Posté par othoharmonie le 13 janvier 2012

Girafe et archéologie dans GIRAFE 180px-MEPAN_SivatheriumEn fouillant la base d’une paroi, les archéologues ont retrouvé, parmi 13.000 artefacts, les outils ayant servi à graver ces stries, ainsi qu’un fragment de paroi tombé. Il est précisé, à propos de ces artefacts, que « certains d’entre eux avaient plus de 70.000 ans« … Parmi les outils figuraient des pointes dont on nous dit que « seules les pointes rouges ont été brûlées« , ce qui est interprété comme une « destruction rituelle« … mais on peut se demander si, ayant été brûlées, elles n’ont pas été rubéfiées, et si donc, elles ne seraient pas rouges parce que brûlées, et non le contraire. En tout cas, rien ici n’indique l’existence d’un rite.

Les deux seules images rupestres de cette grotte sont une girafe et un éléphant. Evidemment, il aurait été mieux d’y trouver une peinture de python, qui aurait confirmé le tissu d’hypothèses échafaudé par Sheila Coulson. Mais que nenni. Aussi fait-elle appel à un mythe San actuel ou sub-actuel, selon lequel un python tomba dans un trou d’eau et fut sauvé par une girafe. Quel rapport ? demanderez-vous. Eh bien, c’est très simple: l’éléphant est une métaphore du python (à cause de sa longue trompe) donc la girafe du mythe a sauvé une « métaphore de python », et ces peintures confirment l’hypothèse. C’est quand même un peu tordu. Sans compter que cela suppose la transmission d’un mythe inchangé sur 70.000 ans, ce qui serait une première.

La conclusion « sensationnelle » est, dit Sheila Coulson, que « Notre découverte signifie que les hommes étaient mieux organisés et disposaient d’une capacité de pensée abstraite à une époque bien antérieure à ce qu’on supposait précédemment« . Un peu présomptueux, ce me semble, puisque ceci a déjà été établi, pour la même période de moins 70.000 ans, par Christopher Henshliwood à Blombos Cave. Et une telle affirmation ne tient aucun compte de travaux de Francesco d’Errico et de Marian Vanhaeren qui ont montré que les capacités cognitives et symboliques de l’homme étaient déjà bien établies en Afrique il y a 75.000 ans. Mieux: dans la revue Science du 23 juin 2006, ces mêmes chercheurs ont publié une éclatante confirmation de cette ancienneté, en la faisant remonter encore plus haut: des coquillages des sites de Skhul (Israël) et de l’oued Djebanna (Algérie) ont été travaillés pour faire des bijoux qui remontent à au moins 100.000 ans pour le premier site et au moins 90.000 pour le second. Du coup, il ne reste pas grand chose du « scoop » des monts Tsodilo.

gifs girafeMais finalement, pour intéresser la presse, et pour faire bonne mesure, il fallait bien un chamane quelque part. Alors voici le roman que narre Sheila Coulson:

The shaman, who is still a very important person in San culture, could have kept himself hidden in that secret chamber. He would have had a good view of the inside of the cave while remaining hidden himself. When he spoke from his hiding place, it could have seemed as if the voice came from the snake itself. The shaman would have been able to control everything. It was perfect.” The shaman could also have “disappeared” from the chamber by crawling out onto the hillside through a small shaft.

Là, plus aucun doute : nous ne sommes plus dans le domaine de la science. Mais ne soyons pas trop critique : pour en juger plus sereinement, attendons de voir la publication scientifique de cette découverte.

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Mythe de la girafe

Posté par othoharmonie le 13 janvier 2012

Mythe de la girafe dans GIRAFE Girafe_de_Charles_X_planche_22_figure_1_detail_de_la_teteLe mémoire préparé pour le diplôme de l’École Pratique des Hautes Études présentera une histoire de la girafe au Moyen Âge vue d’Occident, à travers une étude philologique, étymologique, historique, iconographique et anthropologique. La perception de l’animal dans l’antiquité sera étudiée comme l’héritage essentiel sur lequel va s’appuyer le Moyen Âge dans sa connaissance des animaux exotiques. De même, nous étudierons la Renaissance jusqu’au xviie siècle pour analyser l’héritage médiéval avant l’apparition de la zoologie moderne.

 L’histoire de la girafe a été rarement étudiée pour elle-même, et s’il existe quelques études sur l’Antiquité et la Renaissance, aucun travail d’ensemble n’a été effectué pour le Moyen Âge.

 Notre étude permettra d’analyser l’histoire d’un animal africain vu d’Occident, qui, à cause de sa rareté, n’est connu que de façon très lacunaire par quelques textes encyclopédiques, puis par des récits de voyages. Cette histoire de la girafe sera d’abord une histoire philologique.

  dans GIRAFEAbsente des bestiaires latins issus du Physiologus, la girafe est un cas particulier qui se trouve très rarement associée à des « propriétés » (morales, physiques, qualités ou défauts). À de rares exceptions près, elle n’est pas « moralisée », et envisagée seulement comme une merveille lointaine, sans utilité ni « sens » attribué.

 La connaissance de la girafe au Moyen Âge nous aidera à comprendre les origines de notre fascination actuelle pour cet animal vedette de nos zoos et des bestiaires de notre enfance.

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Mythe de la girafe

Posté par othoharmonie le 8 janvier 2012

 

« Pour un esprit bien rompu aux méthodes scientifiques modernes, la vraie démonstration de la non-existence de la girafe réside dans le fait que la girafe n’existe pas. Ce genre de raisonnement est appelé « la méthode de Lavoisier » !

 On sait que le fondateur de la chimie avait démontré de cette façon l’inexistence des météorites en déclarant :

Mythe de la girafe dans GIRAFE« Il ne peut pas tomber des pierres du ciel,… … Parce qu’il n’y a pas de pierres dans le ciel » !!!

 Dans les temps modernes, cette méthode a été brillamment employée par M. Simon Newcomb qui démontra que les avions ne peuvent pas voler parce qu’un aéronef plus lourd que l’air est impossible et M. Imbert Nergal, qui démontra que les phénomènes parapsychologiques n’existent pas parce qu’il n’y a pas de phénomènes parapsychologiques.

 D’autres savants ont exercé la même besogne de salubrité, ce qui fait qu’un Américain appelé Charles Fort a pu faire tout un volume, intitulé « Le livre des Damnés », consacré aux faits ainsi expulsés à juste titre du corps de la Science.

Parmi ces faits damnés, la légende de l’animal appelé « girafe » est particulièrement frappante.

Le voyageur arabe Al Kwraismi a, pour la première fois, décrit cette bête mythologique au cou extrêmement allongé. Depuis, de nombreux voyageurs ont prétendu avoir vu ou même photographié des girafes. Et la revue Planète n’a pas hésité, pour abuser ses lecteurs trop confiants, à accréditer ce mythe pernicieux, en dépit des mises en garde du grand savant André Parinaud.

 Il est donc intéressant d’examiner comment une telle légende peut avoir pris naissance.

Plusieurs explications sont possibles :

 1 – L’explication optique :

 dans GIRAFEOn sait que les déserts, où l’on a signalé des girafes, sont également les lieux de nombreux mirages.

Ces mirages sont dus au phénomène d’inversion.

Ce phénomène consiste en ceci : pour des raisons bien connues des météorologistes, il arrive qu’une couche d’air froid se trouve superposée à une couche d’air chaud qui aurait dû se trouver au dessus de la couche d’air froid. La différence de densité des deux couches d’air produit alors une courbure des rayons de lumière et un mirage. Un objet est alors vu à un endroit où il n’est pas, ou sous une forme modifiée. Très fréquemment l’inversion fait apparaître un objet sous une forme allongée comme les miroirs déformants des foires. Il est donc parfaitement admissible qu’un animal tout à fait ordinaire et bien connu, une licorne par exemple, puisse apparaître à l’explorateur sous une forme invraisemblable et allongée et donner ainsi naissance à la légende de la girafe.

 2 – L’explication par la soif :

Le mirage qui a donné naissance à la girafe peut également être d’une origine purement psychologique.

Perdu dans le désert et assoiffé, l’explorateur peut, dans un état de semi-conscience, rêver qu’il a un cou extrêmement long lui permettant d’atteindre l’oasis la plus proche. Quoi de plus naturel que de le voir aussi imaginer un animal impossible qui a justement le cou d’une longueur invraisemblable ?

3 – L’explication psychanalytique :

Un psychanalyste allemand éminent, Herr Professor Hegebur, dans son ouvrage « Prolégomènes à l’introduction d’une approche de la connaissance de la girafe », fait observer très justement que le long cou de la girafe n’est autre qu’un symbole phallique. C’est là également une explication plausible du mythe de la girafe. On sait que c’est de la même façon qu’on a réfuté la naïve superstition de certains sauvages selon laquelle le suc du champignon penicillium notatum pouvait avoir une action curative sur les maladies. Ce champignon est de toute évidence un symbole phallique. L’existence d’un produit extrait du penicillium notatum appelé « pénicilline » et auquel on attribue des vertus curatives merveilleuses est, bien entendu, pure superstition.

Nous voyons ainsi que le mythe de la girafe peut parfaitement trouver son explication dans des considérations soit optiques, soit de physiologie, soit de psychanalyse. La méthode scientifique moderne n’aura pas de difficultés à démentir aussi les autres affirmations saugrenues d’excentriques dans le genre de Charles Fort.

 Il est bien connu qu’il ne peut pas y avoir de faits qui n’aient été déjà décrits dans les nombreux et excellents ouvrages publiés par « l’Union des Rationalistes » (!). Tout fait non décrit dans ces ouvrages peut certainement être réduit à des illusions ou à des hallucinations collectives.

Signalons, pour terminer, un fait curieux qui montre à quel point la sagesse populaire rejoint la méthode scientifique : un fermier américain à qui on avait montré un dessin représentant la prétendue girafe s’est écrié :

« Il n’y a pas d’animal comme ça ! »

 N’est-ce point merveilleux de voir à quel point le gros bon sens populaire rejoint ainsi la rigueur de la méthode scientifique ? » … (Cf. « Science et Mythe« ) 

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Mirage de la Girafe

Posté par othoharmonie le 7 janvier 2012

Mirage de la Girafe dans GIRAFE 170px-Namibie_Etosha_Girafe_04L’explication optique : On sait que les déserts, où l’on a signalé des girafes, sont également les lieux de nombreux mirages. Ces mirages sont dus au phénomène d’inversion. Ce phénomène consiste en ceci : pour des raisons bien connues des météorologistes, il arrive qu’une couche d’air froid se trouve superposée à une couche d’air chaud qui aurait dû se trouver au dessus de la couche d’air froid. La différence de densité des deux couches d’air produit alors une courbure des rayons de lumière et un mirage. Un objet est alors vu à un endroit où il n’est pas, ou sous une forme modifiée. Très fréquemment l’inversion fait apparaître un objet sous une forme allongée comme les miroirs déformants des foires. Il est donc parfaitement admissible qu’un animal tout à fait ordinaire et bien connu, une licorne par exemple, puisse apparaître à l’explorateur sous une forme invraisemblable et allongée et donner ainsi naissance à la légende de la girafe.

1 – L’explication par la soif :
Le mirage qui a donné naissance à la girafe peut également être d’une origine purement psychologique. Perdu dans le désert et assoiffé, l’explorateur peut, dans un état de semi-conscience, rêver qu’il a un cou extrêmement long lui permettant d’atteindre l’oasis la plus proche. Quoi de plus naturel que de le voir aussi imaginer un animal impossible qui a justement le cou d’une longueur invraisemblable ?

2 – L’explication psychanalytique :
Un psychanalyste allemand éminent, Herr Professor Hegebur, dans son ouvrage  » Prolégomènes à l’introduction d’une approche de la connaissance de la girafe « , fait observer très justement que le long cou de la girafe n’est autre qu’un symbole phallique. C’est là également une explication plausible du mythe de la girafe. On sait que c’est de la même façon qu’on a réfuté la naïve superstition de certains sauvages selon laquelle le suc du champignon penicillium notatum pouvait avoir une action curative sur les maladies. Ce champignon est de toute évidence un symbole phallique. L’existence d’un produit extrait du penicillium notatum appelé  » pénicilline  » et auquel on attribue des vertus curatives merveilleuses est, bien entendu, pure superstition.

Nous voyons ainsi que le mythe de la girafe peut parfaitement trouver son explication dans des considérations soit optiques, soit de physiologie, soit de psychanalyse.

 

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