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Mouche à boeuf

Posté par othoharmonie le 21 avril 2012

 

Les Mouches à Bœuf ou  taons sont des insectes diptères de la famille des Tabanidae.

Mouche à boeuf dans MOUCHE 220px-Horse_fly_Tabanus_2Ce sont des mouches trapues aux grands yeux composés. Les femelles se nourrissent normalement du sang des grands mammifères qu’elles piquent avec leur stylet alors que les mâles ne consomment que du nectar. Ces insectes sont pratiquement tous diurnes. On dénombre environ 3 500 espèces dans cette famille dont près de 160 en Europe, Tabanus bovinus étant l’unique espèce en France.

Au Québec, on utilise également les termes mouche à cheval, mouche à chevreuil et frappe-à-bord pour leur propension à harceler le bétail. Il y est également courant d’entendre le mot « taon » utilisé pour désigner ce qui est en fait un bourdon.

Les tabanidés ont un corps massif mesurant de 10 à 30 mm, des ailes puissantes écartées du corps au repos et une tête large, détachée du corps. Les yeux des taons permettent de différencier les mâles des femelles : ils sont contigus chez les mâles (hoptique), tandis qu’ils sont séparés chez la femelle (dichoptique). Les tabanidés peuvent être nus ou recouverts de poils fins de couleur verte ou cuivrée. Leurs antennes, sans arista (ils font partie des orthoraphes), possèdent des annelures au niveau du 3e article (ce qui les différencie des cycloraphes).

Leur morsure laisse à la surface de la peau une goutte de sang susceptible d’attirer d’autres mouches, source d’énervement pour les animaux. Les tabanidés ont aussi un rôle spoliateur important, les femelles peuvent prélever jusqu’à 0,7 gramme de sang, provoquant des retards de croissance et des baisses de production laitière.

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Histoire du loup

Posté par othoharmonie le 9 mars 2012

Le Petit Chaperon rougeIllustration de Jessie Willcox Smith, 1911Il y a environ 50 millions d’années est apparu un mammifère avec des dents en partie conçues pour découper la viande, les carnassières. Au cours des 10 millions d’années qui suivirent, ces créatures se sont développées en grand nombre et sous des formes différentes. Une de ces espèces, appelée Miacis, ressemblait aux chiens d’aujourd’hui. L’espèce Miacis fait partie de la famille Miacidae, de laquelle sont issues toutes les familles actuelles de carnivores : les chiens, les chats, les ours, les belettes, les ratons laveurs, civettes, et hyènes.

 Il y a trente à quarante millions d’années, l’espèce Miacis donna naissance à deux types de mammifères que l’on peut rattacher, grâce à deux séries de fossiles, au chien et à l’ours. L’ancêtre du chien, le Cynodictis, avait le même nombre de dents que le loup. Il était plus petit que ce dernier, mais son corps était long et flexible comme celui d’une belette ; ses pattes étaient d’une taille moyenne. Les 15 millions d’années qui suivirent virent le développement de la famille des ratons laveurs qui se démarqua pour continuer son évolution séparément.

Par la suite, il y a entre 15 et 30 millions d’années, la tendance s’accentua pour donner les caractéristiques du loup contemporain, du Cynodictis en passant par le Cynodesmus et le Tomarctus. La partie supérieure de la patte s’allongea, ainsi que les pattes qui devinrent plus compactes, l’empreinte intérieure devint plus atrophiée sur la patte arrière et plus réduite sur la patte avant ; la queue se raccourcit, et toutes ces proportions commencèrent à se rapprocher de celles des loups et des renards.

 Le loup et le renard sont tous deux issus du Tomarctus et commencèrent à se développer séparément il y a environ 15 millions d’années. Bien que la taille du renard n’ait pas beaucoup évoluée, le loup quant à lui, continua à grandir. Une autre espèce apparentée Canis dirus se démarqua également. Certains d’entre eux étaient bien plus grands que les loups d’aujourd’hui, mais ils ont disparu. Depuis environ un ou deux millions d’années, le loup est pratiquement resté le même.

Histoire du loup dans LOUP 240px-MC_Timberwolf Certaines populations de Canis lupus ont évolué parallèlement aux loups, puis choisi de s’allier avec l’homme pour obtenir des proies plus facilement, jusqu’à devenir peu à peu le chien domestique et toutes les races que nous lui connaissons. Les chiens parias, semi sauvages, de l’Inde donnent une idée de ce qu’a pu être cette évolution progressive vers la domestication.

 L’homme cherche aussi à faire des croisements entre le chien et le loup dans le but d’augmenter la résistance des chiens et leurs performances physiques, perdues au fil des sélections. Les chiens-loups sont des hybrides plus ou moins stables. En France par exemple ne sont reconnues que les races appelées chien-loup tchécoslovaque et de chien-loup de Saarloos mais d’autres tentatives sont faites aussi en Amérique du Nord.

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L’Ours 3

Posté par othoharmonie le 19 novembre 2011

Par Jules Vallès

L’Ours cherche à s’exiler sur la terre ferme. Il aborde les côtes du Groënland.L'Ours 3 dans OURS pt18537Là, il trouve à vivre pendant sa saison de souffrance, c’est-à-dire la saison chaude. Il chasse à travers cette immensité nue, où se dresse de temps en temps un pin, un mélèze, un bouleau ; il embrasse de ses pattes mal faites la roche dure où poussent l’anémone et la renoncule, brins de plantes, qui ressemblent à des éclats de bijoux et ont l’air d’être tombés du ciel.

Il aime à rester carnivore dans ces contrées maudites : il trouve parfois sur sa route quelques cadavres de Chiens esquimaux, qui ont été étranglés et à moitié avalés par une troupe de ces Loups gris, qui sautent sur les attelages des traîneaux, qu’il poursuit à son tour et dont il cherche le sillon dans les neiges.

Il lui arrive de surprendre quelque Renard bleu ou argenté, à la jambe fine, à l’oeil doux, qu’il égorge avec joie, lui, l’espèce d’estropié dont les jarrets plient trop bas et dont l’oeil a toujours une pointe de sang.

Mais les Esquimaux et les Groënlandais sont là qui le guettent avec leurs carabines. Ils savent qu’il viendra rôder autour des huttes souterraines d’où sort la colonne de fumée blanche.

Il échappe souvent, car il est courageux et a la vie dure. Alors, quand l’hiver revient, que la neige tombe de nouveau, il remonte vers le Nord et dans la nuit.

Le froid a ressaisi les glaçons, les soudant sur place. Les brouillards, fumée du dégel et de la débâcle, ont été poussés par le vent du côté de l’Islande et de l’Angleterre, qu’ils vont empoisonner et étouffer. Les blocs énormes se reforment et émergent lentement de la mer.

L’Ours blanc rôde dans ce cruel paysage qui s’adoucit pourtant et s’illumine de feu quand le soleil disparaît et va s’éteindre dans la mer.

 L’Ours blanc devrait avoir sa place à la porte de ce paradis d’Odin, où dans le bleu de l’azur il y avait de larges taches de sang.

Il est à son aise dans cette nature et reprend sa course vertigineuse. Il rencontre parfois l’homme dans ces pays terribles, l’homme qui, comme lui, est en chasse : en chasse d’une découverte, et qui, du museau de sa barque, crève la glace pour avancer.

Sur cette barque, qui fait sauter les banquises, l’Ours blanc se présente comme un fou avec la fureur d’un être qui défend son domaine. Les matelots lèvent la hache, l’Ours ne quitte pas sa prise. Il attend que ses pattes soient coupées et il retombe en plongeant dans la mer, faisant un grand trou rouge.

 Ursus arctos middendorffiCeux qui ont étudié l’histoire naturelle savent qu’on classe l’Ours dans l’espèce des mammifères, famille des carnivores, tribu des plantigrades : ce qui veut dire que l’Ourse enfante ses petits vivants et les nourrit de son lait pendant la première jeunesse, que la chair saignante ne leur fera pas peur, et qu’en marchant ils appuieront toute la plante du pied jusqu’au talon. Voilà, pour les écoliers, ce que signifie mammifère, carnivore et plantigrade. Mais ni les écoliers, ni les ignorants, ni le troupier ni la bonne, qui se penchent contre la grille de la fosse aux Ours, ne tiennent à en savoir tant. Ils savent seulement que maître Martin mange volontiers les vieux soldats tout crus, quitte à se casser les dents sur leur nez d’argent. Ils connaissent l’histoire de l’invalide qui, ayant cru voir luire un louis neuf au pied de l’arbre où Martin avait grimpé tout le jour, descendit dans la fosse pendant la nuit pour se glisser jusqu’à la pièce jaune, la ramasser, et remonter plus riche de vingt francs. Il ne remonta pas, l’Ours le croqua et le digéra ; on retrouva dans la digestion un bouton de tunique : c’était ce bouton de cuivre que l’invalide avait pris pour le louis d’or et fourré tout de même dans son gousset. Cette histoire fait le fond des conversations entre le tourlourou et la payse, le provincial et le Parisien, la grand’mère et le moutard, devant la fameuse fosse du Jardin des plantes. (A SUIVRE…) 

VALLÈS, Jules (1832-1885) : L’Ours (1882). 



Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (04.II.2009) Texte relu par : A. Guézou
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Mél : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] 100346.471@compuserve.com

http://www.bmlisieux.com/ 



Diffusion libre et gratuite (freeware) 



Texte établi sur un exemplaire (BmLx : nc) de l’ouvrage Les Animaux chez eux illustré par Auguste Lançon (1836-1887) paru chez L. Baschet à Paris en 1882

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La Reproduction de l’éléphant

Posté par othoharmonie le 21 octobre 2011

  

Maturité sexuelle

Si les fonctions reproductrices des éléphants mâles se mettent en place vers l’âge de 10-15 ans, ils commencent à se reproduire vers l’âge de 30 ans quand ils sont suffisamment imposants pour pouvoir se battre avec d’autres mâles pour conquérir les femelles.Les fonctions reproductrices de l’éléphant femelle apparaissent de 9 ans jusqu’à 15 ans.

Dans l’organisation matriarcale des éléphants, les mâles sont connus pour leur tempérament indépendant et ont tendance à vivre en solitaire, forgeant parfois une alliance provisoire avec un autre individu ou intégrant une bande de manière informelle. Tandis que les femelles entretiennent des liens familiaux étroits et solides.

 

Comportement sexuel

Article détaillé : Musth

 

La Reproduction de l'éléphant dans ELEPHANTLes mâles en rut, dont le taux sanguin de testostérone peut s’accroître cinquante fois, agitent les oreilles et secouent la tête, leur pénis devient vert. Il en dégouline une urine fortement odorante. Cela est dû à la libération d’un musc d’une phéromone, la frontaline, secrétée sous deux formes chirales. Ces deux énantiomères (deux formes la + et la -) ne sont pas sécrétés en mêmes proportions. Chez les jeunes mâles, la forme + domine. Au fur et à mesure de la maturité et de la période de rut, les deux forment un mélange racémique, qui attire les femelles en phase folliculaire et en œstrus. La frontaline est libérée par la glande temporale chez l’éléphant en période de rut, la sécrétion débute peu de temps avant la puberté, à l’âge de 15 ans. Cependant le rut ne se produit qu’à partir de 25 ans et ne durera que quelques jours. Puis vers 31-35 ans, celui-ci dure plusieurs semaines. Vers 36-40 ans, il dure de un à deux mois. Pour finir, après 40 ans, le rut s’étend sur une période de deux à quatre mois. La quantité de phéromones émises augmente avec l’âge de l’éléphant ainsi qu’en milieu de rut. La concentration et la proportion d’énantiomères de la frontaline constituent pour les animaux qui seront attentif au message une source d’information sur l’âge et le stade du musth de l’éléphant qui émet. Une concentration de frontaline, en mélange racémique, sera le synonyme d’un mâle mature ayant un statut social important.

 

Accouplement

Une fois que la femelle et le mâle sont ensemble, l’accouplement peut commencer. L’éléphant mâle étant très lourd, la copulation est très rapide. En général, elle dure entre 20 et 30 secondes. La période de copulations dure environ 3 jours.

 

La jeune femelle est effrayée lors de sa première période de chaleur, le mâle peut la poursuivre. Pour avertir la femelle qu’il va la saillir, le mâle pose sa trompe sur son dos ; la femelle s’immobilise alors.

 

Les mâles passent dans les troupeaux de femelles lors de leur rut pour sentir les vulves des femelles.

 

Gestation et mise bas

220px-Elephant_breastfeading dans ELEPHANTLa gestation d’une éléphante est la plus longue de tous les mammifères terrestres. Elle dure de 20 à 22 mois. La durée d’allaitement est comprise entre 36 et 48 mois. Les mises bas s’espacent d’environ 2 ans et demi à 5 ans. La gestation est plus longue pour un éléphanteau mâle que pour un éléphanteau femelle.

 

Une éléphante peut être en gestation jusqu’à l’âge de cinquante ans. Dans la plupart des cas, un seul éléphant est porté ; les cas de gémellité sont très rares.

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Vache en général

Posté par othoharmonie le 28 septembre 2011

une vacheLa vache est un mammifère domestique ruminant, généralement porteur de cornes sur le front, appartenant à l’espèce Bos taurus de la famille des bovidés. C’est la femelle du taureau. Une génisse est une vache qui n’a pas vêlé.

Le poids moyen d’une vache adulte varie en fonction de la race de 500 à 900 kg.

Le mot vache vient du latin vacca de même sens

La vache est élevée soit pour son lait (races laitières), soit pour la production de viande (races à viande ou « allaitantes »), soit pour les deux (races mixtes). Alors que les taureaux sont destinés à la boucherie, les vaches sont le plus souvent destinées à assurer le renouvellement du troupeau ou la production de lait. 

Comme tous les mammifères, une vache ne peut donner du lait qu’à partir du moment où elle a mis bas. Avant d’avoir eu son premier veau, la jeune femelle est appelée génisse. 

Les vaches laitières en fin de vie sont normalement mises à l’engraissement et envoyées à l’abattoir (vaches de réforme). Elles fournissent en France l’essentiel de ce qui est commercialisé sous la dénomination « viande de bœuf ». La France compte 18,9 millions de vaches en 2006. 

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