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A nous les cigognes

Posté par othoharmonie le 16 novembre 2013

 

320px-Лелеки_у_Шацькому_паркуLe bel oiseau blanc chargé de symboles, dont le vol plané fait rêver enfants et adultes et qui se plaît dans la compagnie des hommes, a pour ancêtres lointains d’immenses et cauchemardesques animaux ailés qui ne savaient pas voler, mais étaient dotés de pattes si puissantes qu’ils pouvaient défier tous les prédateurs.

L’ordre des ciconiiformes auquel appartient la famille des ciconiidés est d’origine très ancienne : sa naissance date du crétacé, il y a une centaine de millions d’années. Malheureusement, très peu de fossiles permettent de connaître l’origine des ancêtres de la famille de la cigogne. Les seuls restes découverts sont ceux de l’oiseau géant Phororhacos dans des terrains miocènes en Patagonie.

À cette époque, il y a entre 40 et 25 millions d’années, ce volatile arpentait – tel un oiseau de cauchemar – les étendues du continent américain. Il mesurait plus de 1,60 m de haut et sa tête avait plus de 90 cm de longueur. Cet oiseau, qui ne pouvait pas voler, possédait des pattes si puissantes qu’elles lui permettaient de tuer reptiles et mammifères et assuraient sa sécurité contre presque tous les prédateurs. Aujourd’hui, l’espèce qui ressemble le plus à cet étrange animal est Balaeniceps rex, le bec-en-sabot, qui vit caché dans des marais difficilement accessibles de l’Afrique tropicale.

En revanche, il existe peu d’éléments sur les ancêtres directs de la cigogne blanche : les spécialistes, cependant, s’accordent pour situer l’origine de l’espèce sur le continent africain.

Les ciconiiformes regroupaient traditionnellement 35 familles dont les ciconiidés. Ces derniers sont tous de grands échassiers dont la taille varie entre 0,30 et 1,50 m, avec un cou, des pattes et un bec presque toujours longs. Cet ordre comprendrait également les hérons, ou ardéidés, les spatules et les ibis, ou threskiornithidés,  de même que le genre Balaeniceps (le bec-en-sabot, classé désormais parmi les pélécanidés) et les scopidés (l’ombrette).

En réalité, des changements de classification sont intervenus et certains oiseaux que l’on associait auparavant à cet ordre, comme les grues ou les vautours du Nouveau monde (cathartidés), en sont apparus éloignés. En 2008, de nouvelles recherches (Hackett Shannon J. et alii, « A Phylogenomic Study of Birds Reveals Their Evolutionary History » in Science, 27 juin 2008, vol. 320, n° 5884, pp. 1763 – 1768) ont bouleversé la classification de nombreuses espèces d’oiseaux et les ciconiiformes ne regrouperaient finalement plus que la famille des ciconiidés.

Aujourd’hui, les caractéristiques principales des ciconiidés sont leurs larges ailes arrondies et leur queue courte ainsi que les trois doigts antérieurs légèrement palmés accompagnés d’un quatrième, postérieur, permettant à ces oiseaux de se tenir sur les branches des arbres. Ils sont tous adaptés à la vie dans les eaux peu profondes.

Les cigognes et les autres oiseaux de cet ordre (marabouts, becs-ouverts ou tantales) sont familiers de l’homme, qui les protège tout en leur attribuant des pouvoirs légendaires.

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la cigogne , UN OISEAU SANS VOIX

Posté par othoharmonie le 8 octobre 2013


la cigogne , UN OISEAU SANS VOIX dans CIGOGNE 220px-ciconia_ciconia_-_courtship_displayLes cigognes sont de grands oiseaux avec de longues pattes, un long cou et un long bec. On trouve les représentants des Ciconiidés, la famille des cigognes, dans la plupart des régions chaudes du monde. Ils vivent en général dans des habitats plus secs que leurs proches parents les hérons, les spatules et les ibis. Les cigognes n’ont pas de syrinx (= l’organe capable de produire des sons dans la gorge) et sont donc muettes, car incapable d’émettre des chants ou cris d’oiseaux. Elles ont par contre développé la communication à l’aide des claquements de becs qu’on peut surtout entendre quand elles sont sur le nid. De nombreuses espèces de cigognes sont migratrices. La plupart d’entre elles se nourrissent d’insectes, vers de terre, petits oiseaux ou mammifères, grenouilles et poissons. Il existe 19 espèces de cigognes réparties en 6 genres.

  • La taille des cigognes, les couples bien visibles au nid et la fidélité à leur site de nidification ont certainement contribué à la grande présence des cigognes dans la mythologie et la culture. La plupart des légendes se réfèrent à la cigogne blanche, l’espèce que nous suivons avec Spring Alive.
  • Dans l’Egypte ancienne, la cigogne était associée au ba humain; ils ont la même base phonétique. Le ba était le caractère unique individuel de chaque être humain: une cigogne à tête humaine représentait l’image de l’âme du ba, qui chaque nuit migrait vers la maison, comme une cigogne, pour être réuni avec le corps dans la vie de l’Au-delà.
  • Le mot Hébreux pour cigogne est l’équivalent de « enfant maman ». Les soins qu’apportent les cigognes à leur progéniture dans les nids visibles loin à la ronde ont fait de la cigogne un emblème des soins parentaux. On trouve dans de nombreuses sources de la littérature naturaliste ancienne que les parents cigognes préfèrent mourir dans les flammes embrasant leur nid plutôt que de s’envoler et de l’abandonner.
  • L’image la plus connue actuellement est celle de la cigogne qui apporte les bébés. Dans la mythologie antique de la Grèce, la cigogne était plutôt celle qui volait les bébés et s’envolait avec. Gerana, la très belle reine des Pygmées, a été transformée en cigogne par Hera, une déesse, car elle l’avait mise en colère. Sous forme de cigogne, Gerana essaya alors d’enlever son propre enfant, Mopsus, qu’elle adorait, mais fut sans arrêt chassée par son ancienne famille.
  • On dit généralement de la cigogne qu’elle est fidèle à son partenaire toute sa vie. Mais en réalité, il s’agit d’une monogamie en série, le couple ne durant qu’une saison. Pour les premiers Chrétiens, la cigogne est devenue le symbole du “mariage blanc”, c’est à dire du mariage chaste. 
  • Même si en français, on ne trouve probablement personne qui s’appelle « cigogne », le nom de famille tchèque « Čapek » signifie « petite cigogne » et est assez courant.
  • Pour les Chinois, la cigogne était capable d’emporter un homme méritant, tel que le joueur de flute Lan Ts’ai Ho, et de l’amener dans une vie meilleure.
  • Dans le folklore bulgare, la cigogne est un symbole de la venue du printemps (car c’est la saison pendant laquelle la cigogne revient après sa migration hivernale). Dans certaines régions de Bulgarie, elle joue un rôle important dans la tradition de Martenitsa: quand on a aperçu sa première cigogne de l’année, on a le droit d’enlever l’insigne rouge et blanc de Martenitsa, car le printemps est définitivement arrivé. 
  • Une série d’observations mystérieuses d’une créature ressemblant à un ptérodactyle dans la Vallée du Rio Grande dans le sud du Texas dans les années 1970 ont été attribués à une cigogne géante perdue durant la migration et égarée dans une région où il n’y en a habituellement pas.

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Pigeons, tourterelles et colombes

Posté par othoharmonie le 2 octobre 2013

Pigeons, tourterelles et colombes dans PIGEON - COLOMBE leptotila_rufaxilla_-in_tree-8-4c                              Description de cette image, également commentée ci-après

En règle générale, le nom de pigeon est donné aux espèces gris-bleu du genre Columba, tandis que celui de tourterelle concerne les espèces plus petites du genre Streptopelia. Certains pigeons domestiques blancs sont en outre appelés colombes. Bien que certaines espèces tropicales soient colorées, comme le pigeon de Nicobar, le pigeon vert ou le goura couronné, la plupart présentent un plumage plutôt terne.

Le représentant le plus répandu en Europe est le pigeon biset, ancêtre de toutes les variétés domestiques, y compris des pigeons voyageurs au sens de l’orientation infaillible. Le pigeon ramier, ou palombe, est un gros pigeon à tête et dos gris-bleu, aux côtés du cou et aux ailes barrés de blanc, qui devient commun dans les villes.

Pigeons et tourterelles consomment surtout des graines, mais aussi des fruits et des bourgeons (le pigeon biset peut se montrer omnivore). Ils ingèrent régulièrement de petits cailloux pour faciliter le broyage des aliments dans le gésier.

Les pigeons, grégaires en dehors de la saison des amours, nichent généralement en couples. La femelle dépose 1 ou 2 œufs blancs dans un nid de brindilles. Les jeunes, qui restent longtemps au nid, sont nourris à l’aide d’une sécrétion du jabot des adultes, le « lait de pigeon », qui rappelle celui des mammifères par sa composition.

Le pigeon donne lieu à une assez faible production pour la viande.

C’est surtout un oiseau d’agrément dont il existe de très nombreuses races : boulants, capucins caronculés, coquillés, cravatés, culbutants, haut-volants, etc. L’élevage du pigeon voyageur (ou colombophilie) demande beaucoup de soins. Le pigeon de fond est capable de faire jusqu’à 900 km.

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Les pigeons ramiers sont monogames.

Posté par othoharmonie le 21 septembre 2013

Les pigeons ramiers sont monogames. dans PIGEON - COLOMBE telechargement-31

Les couples se forment jusqu’à la disparition d’un des deux partenaires. La maturité sexuelle est atteinte dès la seconde année de vie. Les nids sont installés hauts dans les arbres, à la division de plusieurs branches. Les territoires sont défendus par les mâles. Plus la densité de population est forte et plus les territoires sont réduits.

Les jeunes ramiers sont nourris au début de leur vie avec du « lait de jabot ». Ce « lait » est une formation légèrement caséeuse (caséine : protéine du lait) sécrétée par l’épithélium glandulaire du diverticule œsophagien, c’est-à-dire le jabot. Il est composé de 65 à 85 % d’eau, de 13 à 19 % de protéines, de 7 à 13 % de matières grasses et 1,5 % de sels minéraux. Il contient aussi des vitamines A, B1 et B2, un peu de calcium mais pas de glucides contrairement à celui des mammifères.

Après 15 jours « d’allaitement », ce lait n’est plus composé que de 20 % de matière nourrissante. Ce qui n’est plus fourni par le lait de jabot est remplacé par des aliments végétaux légèrement prédigérés par les parents. Les jeunes font régurgiter les parents en stimulant le fond de la gorge parentale à l’aide de leur bec, beaucoup plus aplati que celui des parents (certains le comparent même à un bec de « pélican »…).

Il a été démontré, à partir d’individus bagués, que les jeunes avaient tendance à revenir nicher sur leur lieu de naissance.

La parade aérienne des pigeons ramiers est proche de celle des autres membres de la famille des Colombidés et se déroule en 3 phases :

  • le mâle monte dans les airs lentement sur 20 à 30 mètres,
  • il semble s’arrêter puis bascule en battant très rapidement des ailes pour laisser entendre des claquements très caractéristiques,
  • enfin, il plonge sur 7 à 8 mètres les ailes ouvertes à l’horizontale et la queue bien étalée.

Ce cycle peut être renouvelé jusqu’à 5 fois avant que les oiseaux ne se décident à se poser.

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Histoire du Hérisson

Posté par othoharmonie le 7 septembre 2013


Histoire du Hérisson dans HERISSON heriLes hérissons seraient apparus sous leur forme actuelle il y a 15 millions d’années environ, au cours du miocène, bien avant des mammifères plus impressionnants, comme le rhinocéros laineux, les tigres à  dents de sabre ou les mammouths, à  la plupart desquels ils ont survécu. Pendant les grandes périodes glaciaires, les hérissons ont migré, délaissant le nord des continents pour se réfugier plus au sud. Puis, avec le radoucissement, ils ont recolonisé les zones tempérées.

   Comme la plupart des insectivores, considérés comme les plus primitifs de tous les mammifères, les hérissons actuels ont assez peu évolué par rapport à  leurs ancêtres, dont ils ont conservé les piquants et la denture peu spécialisée. Leur évolution a été plutôt écologique, s’adaptant au milieu dans lequel ils vivaient. Les oreilles des hérissons du désert, par exemple, se sont allongées pour servir d’organes de thermorégulation. Les hérissons européens, quant à  eux, ont acquis la faculté d’hiberner pour survivre aux hivers des zones tempérées froides. Leur capacité à  se mettre en boule leur permet d’échapper à  de nombreux prédateurs.

   Aujourd’hui, les hérissons européens, qui peuplent largement le « Vieux Continent », sont souvent sacrifiés par bêtise ou par inattention. Ils ont plus à  craindre des hommes et de leurs automobiles que de prédateurs naturels, qui se méfient de leur armure de piquants.

Les jeunes font leur première sortie à  trois semaines, accompagnant leur mère en promenade nocturne, la suivant de près en file indienne et apprenant à  connaître les invertébrés terrestres comestibles. Pendant une ou deux semaines, ils retournent tous les matins vers le nid pour se nourrir du lait maternel, car la mère ne les allaite jamais au dehors. Il leur faudra encore attendre une dizaine de jours avant de pouvoir sortir seuls. A l’âge de deux mois, ils deviennent véritablement indépendants et la famille se disperse. Les jeunes pèsent alors 250 g environ, soit dix fois leur poids de naissance. S’ils sont nés au début de l’été,  il leur reste plusieurs mois pour engraisser avant l’arrivée de l’hiver et atteindre 450 g, poids minimal pour survivre à  la période d’hibernation.

   Mais certaines femelles peuvent avoir une seconde portée en octobre ou en novembre. Elles aménagent alors un autre nid de mise-bas et attendent le sevrage de cette nouvelle portée pour hiberner. Ces petits ne sortiront du nid que vers le mois de décembre pour trouver une nourriture de plus en plus rare. Peu d’entre eux survivront.

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Actions de protection du Hérisson

Posté par othoharmonie le 21 août 2013

 Actions de protection du Hérisson dans HERISSON 330px-seba_herisson-188x300On peut aider le hérisson de différentes façons, notamment en l’invitant à s’installer dans notre jardin. Il sera ainsi un très bon auxiliaire dans la lutte contre les limaces et les divers insectes du potager. Les mesures concrètes de protection du hérisson sont simples et à la portée de chacun d’entre nous. Des informations sont disponibles sur le site du Sanctuaire des Hérissons. 

On peut maintenir ou planter des haies champêtres constituées d’essences indigènes à votre région qui attireront sans doute aussi de nombreux oiseaux. Également laisser des bandes enherbées le long des haies ou des allées et aménager un passage de 10 X 10 cm dans le bas de vos clôtures de jardin l’aidera dans sa chasse. 

Il faut éviter d’épandre des produits chimiques de synthèse dans son jardin et préférer le jardinage biologique. Ainsi pour lutter contre les limaces des solutions biologiques existent comme le piège à bière (à recouvrir par une bouteille d’eau coupée et percée de trous pour éviter que le hérisson ne la boive), la cendre ou la sciure de bois autour des plants, les granulés à base de phosphate de fer (ferramol) ou le nemaslug (nématodes prédateurs des limaces) et les appâts végétaux (peau de pamplemousse retournée). 

Il faut favoriser les gîtes à hérisson dans les parcs, les haies, les bois, en laissant en place des tas de feuilles, de foin ou des fagots et des broussailles. 

Si on trouve un hérisson blessé ou malade, il convient de le remettre à un centre de sauvegarde de la faune sauvage ou à l’association « Le sanctuaire des hérissons ». 

Le Hérisson d’Europe bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux mammifères protégés sur l’ensemble du territoire. Il est inscrit à l’annexe III de la convention de Berne. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l’enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu’il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l’utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l’acheter.

 Enfin, les maltraitances envers ces animaux peuvent être signalées à l’association « le Sanctuaire des Hérissons » qui se charge de porter plainte, y compris lorsque les auteurs des faits sont inconnus.

 Le hérisson commun dans la culture

Toutes espèces de hérissons confondues, ce petit mammifère bardé de piquants est très présent dans la culture, en particulier enEurope où le hérisson commun et le Hérisson oriental sont majoritaires. Animal peu farouche, il est bien connu car il n’hésite pas à s’introduire dans les jardins ou les communs, jusque dans les villes. Il n’est pas rare non plus de le surprendre la nuit, traversant les routes où il paie un lourd tribut à sa témérité, jusqu’à mettre en danger certaines populations de hérissons. Attendrissant quand il est apprivoisé mais redoutable quand il hérisse ses piquants et se met en boule, parfois convoité pour sa chair, le hérisson est ainsi à l’origine de multiples croyances, rituels ou influences artistiques.

Attendrissant quand il est apprivoisé mais redoutable quand il hérisse ses piquants et se met en boule, parfois convoité pour sa chair, le hérisson est à l’origine de multiples croyances, rituels ou influences artistiques.

 Dans l’Égypte antique, on croyait probablement que le hérisson protégeait les morts. De nombreuses représentations de cet animal ont en effet été trouvées dans plusieurs tombes. Deux de leurs dieuxÂbâset et Temet sont associés au hérisson

Pour les Romains de l’Antiquité, le hérisson était un animal d’une grande importance lors d’une coutume qui est encore familière aujourd’hui. En effet, le 2 février de chaque année, les anciens Romains tentaient de prévoir l’arrivée du printemps en observant le hérisson sortir de son terrier. Si le hérisson voyait son ombre (et avait peur), cela signifiait que l’hiver allait durer encore six semaines. Dans le cas contraire, cela signalait l’arrivée du printemps. Aujourd’hui, cette coutume est célébrée avec le jour de la marmotte, mais c’est le hérisson qui en était à l’origine.

220px-villa_hogberga_detail dans HERISSONAu Moyen Âge le hérisson apparaît dans de nombreux Bestiaires : vers 1210 le chapitre 13 du Bestiaire divin composé en vers par Guillaume le Clerc de Normandie est consacré au « Heriçon », ainsi que le chapitre 19 intitulé « Heriçun » du Bestiaire de Philippe de Thaon,  un moine et poète anglo-normand du début du xiie siècle. Vers la même époque, le chapitre 15 du Bestiaire de Gervaise traite du « Eriçon ». Au cours du second quart du xiiie siècle, Le Bestiaire d’Amour par Richard de Fournival comprend « Li hyreçons ». Le Bestiaire de Pierre de Beauvais parle du hérisson au chapitre 13, etc.

Dans la mythologie kabyle, la grande Settut, « Première Mère du Monde » (Yemma-t n dunnit) laisse la marque de sa méchanceté sur le hérisson qui n’a pu se débarrasser des épines d’une carde avec laquelle elle l’a battu.

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Le fourmilier à piquants

Posté par othoharmonie le 19 août 2013

 

Le fourmilier à piquants dans HERISSON 220px-wild_shortbeak_echidnaL’échidné à nez court était couramment appelé le « fourmilier à piquants » (« the Spiny Anteater ») dans les vieux livres mais cette appellation est tombée en désuétude car il n’a aucune parenté avec le fourmilier. Les Aborigènes lui ont donné un nom différent suivant les régions. Par exemple, les Noongars, une tribu du sud-ouest de l’Australie Occidentale l’appellent Nyingarn. Dans la région au sud-ouest d’Alice Springs, au centre de l’Australie, les Pitjantjatjaras l’appellent tjilkamata ou tjirili du mot tjiri qui désigne les épines de l’« herbe porc-épic » (Triodia irritans). Le mot pourrait aussi signifier « qui marche lentement ». On l’appelle (minha) kekoywa, où minha est un mot signifiant « viande » ou « animal » en langage Pakanh, (inh -) ekorak en langue Uw Oykangand, et (inh -) egorag en langue Uw Olkola, où, la aussi inh- est un mot qui veut dire « viande » ou « animal » point commun dans ces trois langues aborigènes du centre de la péninsule du cap York. Dans les régions montagneuses du sud-ouest de la Nouvelle-Guinée, on l’appelle Mungwe en langues locales Daribi et Chimbu.

Les échidnés à nez court mesurent en moyenne 30 à 45 centimètres de long (53 centimètres pour les plus grands), ont un museau de 75 millimètres, une queue de 90 millimètres et pèsent entre deux et six kilogrammes. Toutefois, la sous-espèce tasmanienne, T. a. setosus, est plus grande que ses congénères du continent. Le cou n’est pas apparent extérieurement de sorte que la tête et le corps semblent reliés directement. Les conduits auditifs sont dépourvus de pavillons. Les yeux, petits, sont situés à la base du museau pointu tandis que les narines et la bouche sont situées à l’extrémité; la bouche ne peut pas s’ouvrir de plus de 5 mm.

Tout l’animal, à l’exception de l’abdomen, de la face et des pattes est recouvert de piquants de couleur crème. Ces derniers qui peuvent mesurer jusqu’à 50 millimètres de long, sont des poils creux modifiés, formés surtout de kératine. L’animal est protégé par une fourrure poussant entre les piquants dont la couleur peut aller de miel au noir en passant par un rouge-brun foncé ; le ventre et la face dorsale de la queue sont aussi couverts de fourrure dont la couleur varie suivant les régions. La fourrure peut être parasitée par la plus grande puce au monde : Bradiopsylla echidnae, qui mesure jusqu’à 4 millimètres de long.

Les membres trapus sont adaptés à un travail de creusement rapide ; ils sont courts et ont cinq doigts munis de puissantes griffes. Celles des pattes postérieures sont longues et recourbées vers l’arrière pour permettre un nettoyage et une toilette de la fourrure située entre les piquants. Le mâle possède des aiguillons venimeux aux gros orteils des pattes postérieures mais les glandes à venin ne sont pas fonctionnelles.

Comme l’ornithorynque, l’échidné a une température corporelle basse, entre 30 et 32 °C, mais à la différence du premier qui, protégé par une importante couche adipeuse, ne descend jamais de beaucoup sa température et ne montre ni signe de torpeur ni passage en hibernation, la température de l’échidné peut descendre à 5 °C. En cas de forte chaleur, l’échidné n’halète pas ou ne transpire pas et se contente de chercher un abri. En automne et en hiver, l’échidné a des périodes de torpeur et d’hibernation. En raison de sa basse température, l’animal est lent quand il fait trop chaud (pour ne pas faire monter sa température) ou trop froid (car sa température interne est trop basse pour avoir une activité normale).

Comme chez tous les monotrèmes, la femelle a un seul orifice pour les conduits génitaux et l’évacuation des matières fécales et de l’urine: le cloaque. Le mâle a des testicules internes (ce qui est possible en raison de sa température basse), pas de scrotum apparent et un pénis très original avec quatre boules à l’extrémité. La femelle gestante développe une poche sur son ventre dans laquelle grandira le petit.

La musculature de l’échidné à nez court a un nombre important d’aspects inhabituels. Le muscle panniculus carnosus est un énorme muscle situé juste sous la peau et couvrant tout le corps. En contractant différents faisceaux musculaires, l’échidné peut changer de forme. Il peut ainsi se rouler en boule quand il se sent menacé, protégeant son ventre et ne présentant à l’ennemi qu’une enveloppe d’épines. Il a une des plus courtes moelles épinières de tous les mammifères, n’allant pas au-delà de la dernière vertèbre thoracique.

La musculature de la face, des mâchoires et de la langue est spécialisée pour permettre à l’animal de se nourrir. La langue est le seul moyen dont l’échidné dispose pour attraper ses proies. Elle peut sortir de 18 centimètres de son museau. La langue est collante en raison de la présence de glycoprotéines riches en mucus qui servent à la fois à la lubrifier dans ses rapides mouvements de va et vient et à retenir fourmis et termites qui se retrouvent engluées. La protrusion de la langue est permise par la contraction des muscles circulaires qui la font changer de forme et la propulsent vers l’avant et celle des deux muscles génioglosses fixés à l’extrémité caudale de la langue et à la mandibule. La langue en protrusion est gonflée et rigidifiée par un afflux de sang, ce qui lui permet de se faufiler dans le bois et le sol. Pour se rétracter, la langue a besoin de la contraction de deux autres muscles extrinsèques : les sternoglosses. Quand la langue rétractée dans la cavité buccale se met à ressortir, les proies sont retenues sur la face arrière des « dents » en kératine situées sur le palais, ce qui permet de les capturer et de les écraser. La langue se déplace à grande vitesse et on a pu mesurer qu’elle pouvait faire cent va-et-vient à la minute.

De nombreuses adaptations physiologiques lui ont été nécessaires compte tenu de son style de vie. Pour pouvoir rester enfoui lorsqu’il se sent menacé, il doit être capable de supporter de fortes concentrations en gaz carbonique dans l’air qu’il respire ; il peut même rester volontairement dans une telle situation. Ses oreilles sont sensibles aux basses fréquences, ce qui lui permet d’entendre plus facilement les bruits faits par les termites ou les fourmis dans leurs galeries. Son museau tanné porte des récepteurs mécaniques et thermiques qui lui donnent des informations sur le milieu environnant. L’échidné à nez court a un système olfactif bien développé qui lui permet de repérer ses partenaires et ses proies. Il bénéficie d’une analyse des visions très développée et on a pu montrer qu’il avait un pouvoir de discrimination visuel et une mémoire spatiale comparables à celle du rat. Son cerveau et l’ensemble de son système nerveux central ont été étudiés de façon approfondie pour le comparer à celui des animaux placentaires. L’échidné à nez court possède le plus important cortex préfrontal de tous les mammifères si on le rapporte à sa taille. Il a des périodes de mouvements rapides des yeux pendant son sommeil comme on le retrouve dans le sommeil paradoxal chez l’homme. On a pu montrer aussi que son cerveau possédait un claustrum semblable à celui des placentaires et ce à la différence de leurs ancêtres communs.

Aucune étude détaillée sur le mode de vie des échidnés n’a été publiée mais on s’est contenté d’observer plusieurs points de son comportement.

En dehors de leur petite enfance passée dans un terrier avec leur mère, les échidnés sont des animaux solitaires. Ils n’ont pas de territoire fixe mais se déplacent sur un vaste domaine. Généralement, ils sont actifs le jour mais comme ils sont mal équipés pour supporter la chaleur, n’ayant pas de glandes sudoripares et ne sachant pas haleter, ils inversent leur rythme de vie en saison chaude, dormant à l’ombre dans la journée et devenant actifs le soir et la nuit. Ils peuvent supporter des températures basses et dans les régions très froides, hibernent.

L’échidné à nez court peut vivre dans n’importe quel endroit où la nourriture est abondante. Il localise sa nourriture grâce à son odorat, à son ouïe et grâce aux capteurs à l’extrémité de son museau et festoie régulièrement de termites et de fourmis. Ce sont de animaux fouisseurs efficaces, utilisant leurs puissantes pattes avant pour déterrer leurs proies ou pour creuser des terriers pour s’abriter. Ils peuvent même s’enfouir rapidement dans la terre s’ils ne trouvent pas très vite un abri lorsqu’ils se sentent menacés.

L’échidné sait nager et il peut même se laisser glisser volontairement dans l’eau.

En Australie, on le rencontre en abondance dans les zones boisées où l’on trouve beaucoup de pièces de bois remplies de termites. Dans les régions agricoles, il vit surtout dans les zones non débroussaillées. On peut le trouver aussi dans les régions herbacées, les zones arides et même à la périphérie des banlieues des grandes villes.

On connait par contre peu de choses sur son mode de vie en Nouvelle Guinée. On les trouve dans les zones boisées à végétation clairsemée du sud du pays entre Merauke à l’ouest et Kelp Welsh River, à l’est de Port Moresby.

L’échidné à nez court cherche un ou une partenaire entre mai et septembre ; la date précise de la saison des amours varie suivant les régions. Mâles et femelles dégagent une odeur forte à cette époque. Pendant la période précédant l’accouplement – observée pour la première fois en1989 -, les mâles localisent et poursuivent les femelles. On a ainsi pu voir une suite de dix mâles les uns derrière les autres poursuivre une seule femelle pendant la rituelle période prénuptiale qui peut durer jusqu’à quatre semaines ; la durée de cette période varie également suivant les régions. Dans les régions les plus froides comme en Tasmanie, les femelles peuvent s’accoupler quelques heures après être sorties d’hibernation.

Lorsque la femelle est prête à s’accoupler, elle choisit sur des critères encore inconnus, l’un ou plusieurs des mâles qui la suivaient. Avant de s’accoupler, le mâle sent la femelle, portant une attention toute particulière au cloaque. On a souvent pu constater que le mâle poussait la femelle pour la coucher sur le côté et prenait lui-même la même position de sorte que les deux animaux se retrouvent abdomen contre abdomen. La femelle peut s’accoupler avec six partenaires différents. Après l’accouplement, la femelle va pondre un seul œuf et les femelles ont au plus un petit par saison.

La fécondation se produit dans l’oviducte. La gestation dure ensuite entre 21 et 28 jours, période durant laquelle la femelle va construire une tanière pour son petit. Après la période de gestation, la femelle pond un œuf à la peau caoutchouteuse de 13 à 17 millimètres de diamètre qu’elle place aussitôt dans une petite poche abdominale orientée vers l’arrière. Dix jours après avoir été pondu, l’œuf éclot et le petit utilise un diamant placé sur la pointe du museau pour casser la coquille. Le diamant disparait peu après l’éclosion.

À la naissance, les petits mesurent environ 1.5 centimètre de long et pèsent entre 0,3 et 0,4 grammes. Les australiens appellent les jeunes échidnés puggles. Le petit se fixe lui-même à l’aréole cutanée qui sécrète du lait (les monotrèmes n’ont pas de mamelles). On ne sait pas exactement comment font les petits pour téter, mais on a pu constater qu’ils étaient capables d’absorber de grandes quantités de lait à chaque tétée car les jeunes doivent pouvoir survivre à des absences de leurs mères de cinq à dix jours.
Les principaux composants du lait sont le fucosyllactose et le sialyllactose ; le lait est riche en fer ce qui lui donne une couleur rose. Les jeunes quittent définitivement la poche maternelle vers l’âge de deux à trois mois à cause de la croissance des piquants. Les tétées diminuent progressivement de fréquence pour s’arrêter vers l’âge de six mois, soit une période de lactation d’environ 180 jours. Les petits sortent le terrier entre 180 et 240 jours. Ils se séparent de leur mère à l’âge d’un an.

L’âge de la maturité sexuelle n’est pas connu avec précision mais semble se situer entre quatre et cinq ans. Une étude sur douze ans, publiée en 2003 a montré que cette espèce d’échidné atteignait sa maturité sexuelle entre cinq et douze ans et que la fréquence de reproduction variait entre une fois tous les deux ans et une fois tous les six ans. Dans la nature, il peut vivre jusqu’à l’âge de 45 ans.

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Hamster d’europe

Posté par othoharmonie le 17 juillet 2013

 

Le hamster d’Europe a été surabondant à certaines époques, en Russie on en capturait 16 millions en 1953 et 12 millions entre 1952 et 1956 en ex-RDA pour leur fourrure.

Hamster d’europe dans HAMSTER - COBAYE hamster-1En Europe de l’Ouest cette espèce pullulait encore dans les années 1960. Des campagnes d’éradication, dans le but de protéger les cultures, ont été lancées. À l’aide de pièges, de produits chimiques ou en les noyant. Ces opérations, avec parfois l’octroi de primes, ont été si efficaces que ce hamster a pratiquement disparu de ces pays. Les pouvoirs publics essaient au contraire maintenant de préserver les populations restantes.

En France, il semble que les principales causes de régression de l’espèce soient l’artificialisation, la dégradation et la fragmentation écologique des paysages, par le drainage, l’eutrophisation, les routes, et surtout la culture intensive du maïs qui a envahi près de 80 % de la plaine d’Alsace en quelques décennies. La périurbanisation est un autre facteur, de même peut être que les pesticides, la dégradation croissante de l’environnement nocturne par la pollution lumineuse, certains microbes ou parasites véhiculés par des populations de tiques, elles-mêmes favorisées par une surabondance de sangliers et chevreuils et certains déséquilibres écopaysagers.

Après avoir été considéré comme « nuisible » et à éliminer par de nombreux agriculteurs alsaciens, le Hamster d’Europe est protégé depuis 1993, mais il compte en 2009 parmi des « mammifères les plus menacés d’Europe » selon la Commission européenne ; en effet le nombre de terriers a encore chuté (de 1.167 en 2001 à 161 en 2007 et cette tendance s’est poursuivie jusqu’en 2009. À ce jour, le nombre d’individus semble légèrement augmenter avec une population estimée passée de moins de 200 individus en 2007 à 800 individus en 2011. Une nette baisse du nombre de terriers a été relevée en 2012, la situation reste extrêmement critique

Le Hamster d’Europe  est une petite espèce de rongeur de silhouette massive et d’aspect robuste, qui se rencontre en Europe et en Asie. C’est la seule espèce contemporaine du genre Cricetus. C’est aussi le seul hamster qui vit à l’état sauvage en Europe même si, malgré des mesures de protection et de réintroduction, cette espèce compte en 2009 parmi les « mammifères les plus menacés d’Europe ». On l’y rencontre encore notamment dans l’est de la France, en Alsace, ainsi qu’en Belgique, où il est au bord de l’extinction en raison de la destruction de son habitat par l’agriculture intensive et l’urbanisation. L’espèce est en revanche toujours bien représentée en Europe de l’Est et en Asie.

Il est appelé aussi Grand hamsterHamster communCochon de seigle ou encore Cochon des blés ou plus simplement hamster tout court.

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Mœurs du Hamster

Posté par othoharmonie le 11 juillet 2013

Mœurs du Hamster dans HAMSTER - COBAYE bebeLes hamsters sont polygames, c’est-à-dire que les mâles et les femelles n’ont pas de partenaire précis. À la saison des amours les mâles hamsters vont d’un terrier à l’autre à la recherche de femelles réceptives. Un opercule empêche la fécondation des œufs par les mâles suivants et la femelle chasse alors le plus souvent les prétendants de son territoire. La saison de reproduction se situe entre février et novembre. Les femelles auront deux à trois portées par an après une courte gestation de 15 à 22 jours. Le nombre de petits par portée est très variable, pouvant aller jusqu’à 13, avec une moyenne de 5 à 7 petits. Les petits sont allaités 3 semaines environ et deviennent adultes à 6 ou 8 semaines.

Le record de longévité connu pour un hamster sauvage est de 10 ans, mais la plupart des hamsters, sauvages ou en captivité, ne dépassent pas 2 ou 3 ans. Dans la nature leurs principaux ennemis sont les prédateurs : rapaces, serpents, mammifères carnivores et même des hérons ou des corbeaux qui capturent les plus jeunes. Ils craignent également les hivers trop froids, les maladies et les machines agricoles qui détruisent leur terrier.

Ils creusent en effet des terriers complexes à entrées multiples, avec tout un jeu de chambres, de greniers et de latrines reliés par un réseau de tunnels qui peuvent plonger à plus de 2 m sous la surface du sol en hiver. Le terrier s’agrandit au cours de la vie de l’animal, qui y vit en solitaire. Le hamster en sortira généralement au crépuscule ou à la nuit tombée, bien que certaines espèces soient également diurnes.

Certaines espèces sont particulièrement agressives vis-à-vis de leurs congénères, et des règles hiérarchiques strictes règlent ces rencontres. Les femelles sont souvent dominantes. Les cricétinés se défendent âprement avec leurs incisives quand ils sont attaqués. Ils attaquent aussi quand ils se font capturer malgré leur fourrure propice au camouflage. Celle-ci est généralement dans des tons gris, noir, brun et roux, avec souvent des flancs plus clairs ou une rayure dorsale.

Les hamsters bénéficient d’une bonne vue pour trouver leurs proies, mais leur ouïe et leur odorat sont également bien développés. Pour communiquer entre eux les mâles surtout utilisent un marquage olfactif du territoire. Plus l’animal est dominant, plus ses glandes sébacées seront développées.

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Hamster d’Europe ou Cochon des blés

Posté par othoharmonie le 8 juillet 2013

Hamster d'Europe ou Cochon des blés dans HAMSTER - COBAYE europeLe Hamster d’Europe est une petite espèce de rongeur de silhouette massive et d’aspect robuste, qui se rencontre en Europe et en Asie. C’est la seule espèce du genre Cricetus. C’est aussi la seule espèce qui vit à l’état sauvage en Europe mais, malgré des mesures de protection et de réintroduction, ce hamster compte en 2009 parmi les « mammifères les plus menacés d’Europe », notamment dans l’est de la France, en Alsace, ainsi qu’en Belgique, où il est au bord de l’extinction en raison de la destruction de son habitat par l’agriculture intensive et l’urbanisation. L’espèce est en revanche toujours bien représentée en Europe de l’Est et en Asie.

Il est appelé aussi Hamster tout court, Grand hamsterHamster communCochon de seigle ou encore Cochon des blés.

Le hamster d’Europe a été surabondant à certaines époques, en Russie on en capturait 16 millions en 1953 et 12 millions entre 1952 et 1956 en ex-RDA pour leur fourrure.

En Europe de l’Ouest cette espèce pullulait encore dans les années 1960. Des campagnes d’éradication, dans le but de protéger les cultures, ont été lancées. À l’aide de pièges, de produits chimiques ou en les noyant. Ces opérations, avec parfois l’octroi de primes, ont été si efficaces que ce hamster a pratiquement disparu de ces pays. Les pouvoirs publics essaient au contraire maintenant de préserver les populations restantes.

En France, il semble que les principales causes de régression de l’espèce soient l’artificialisation, la dégradation et la fragmentation écologique des paysages, par le drainage, l’eutrophisation, les routes, et surtout la culture intensive du maïs qui a envahi près de 80 % de la plaine d’Alsace en quelques décennies. La périurbanisation est un autre facteur, de même peut être que les pesticides, la dégradation croissante de l’environnement nocturne par la pollution lumineuse, certains microbes ou parasites véhiculés par des populations de tiques, elles-mêmes favorisées par une surabondance de sangliers et chevreuils et certains déséquilibres écopaysagers.

Après avoir été considéré comme « nuisible » et à éliminer par de nombreux agriculteurs alsaciens, le Hamster d’Europe est protégé depuis 1993, mais il compte en 2009 parmi des « mammifères les plus menacés d’Europe » selon la Commission européenne ; en effet le nombre de terriers a encore chuté (de 1.167 en 2001 à 161 en 2007 et cette tendance s’est poursuivie jusqu’en 2009. À ce jour, le nombre d’individus semble légèrement augmenter avec une population estimée passée de moins de 200 individus en 2007 à 800 individus en 2011. Une nette baisse du nombre de terriers a été relevée en 2012, la situation reste extrêmement critique.

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Expériences éléphant

Posté par othoharmonie le 18 juin 2013

Les animaux ont-ils conscience d’eux mêmes?

On a montré pour l’instant que la capacité de distinguer soi-même des autres est très rare dans le genre animal : seuls les humains, les chimpanzés et, dans une moindre mesure, les dauphins en étaient capables jusqu’à présent. 

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L’expérience : éléphant devant le miroir

La connaissance de soi de l’éléphant relève peut-être de la complexité sociale des groupes de ces animaux géants. Cela pourrait être lié à l’empathie et à l’altruisme que l’on connaît chez l’éléphant.

L’expérience réalisée en 2005 consistait à mettre l’éléphant femelle nommé « Happy » en face d’un grand miroir après avoir peint un grand X au dessus d’un des yeux (voir la vidéo). Il était impossible à l’éléphant de remarquer ce X sans l’aide du miroir. Or, l’éléphant a bien souvent touché le X avec sa trompe et de manière répétée. L’éléphant a ignoré un deuxième dessin en croix qui était de couleur invisible sauf à sous l’ultraviolet.

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Cette expérience s’est avérée convaincante avec « Happy » mais deux autres éléphants femelles ont échoué au test. Cependant, le comportement des trois éléphants face au miroir semblait montrer une véritable conscience de soi. Ainsi, un des deux autres éléphants s’est consciemment servi du miroir pour explorer sa bouche avec sa trompe.

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Le célèbre psychologue Gordon Gallup, qui avait conçu ce test de la marque sur le front et appliqué pour la première fois sur des chimpanzés, a trouvé les résultats très solides et convaincants.

Les éléphants n’ont pas montré de signaux de type social devant le miroir : ils ne confondaient donc pas leur image avec un congénère, comme le font la grande majorité des mammifères testés. Il est cependant nécessaire de poursuivre les tests afin de déterminer le niveau de conscience de soi.

Comme les espèces divergentes que sont les éléphants et les dauphins partagent cette capacité de se reconnaître dans le miroir, on peut conclure que cette caractéristique a évolué indépendamment.

Les éléphants et mammouths sont originaires d’un même animal nommés mastodonte qui s’est éteint il y a 24 millions d’années. Une actualité récente vient d’ailleurs de trouver le lien manquant entre les éléphants et ses lointains ancêtres.

Source :Livescience , .imaginascience.com  et vivantinfo.com)

Fabienne Delfour & Pascal Carlier  

Les animaux ont-ils une conscience ?

Question éminemment difficile que l’on peut aborder en étudiant si des animaux manifestent des comportements de reconnaissance d’eux-mêmes. Dès les années 1970, on a pu montrer que les chimpanzés sont capables d’utiliser un miroir pour explorer leur corps. Plus surprenant peut-être, les dauphins et les orques sont eux aussi capables de comportements cognitifs aussi élaborés. 

Poser la question de l’existence de la conscience de soi chez les animaux nécessite de considérer l’animal comme un (vrai) sujet. Or la culture occidentale porte l’héritage de la pensée dualiste de René Descartes (1596-1650) qui opposait le corps, parfait automate dénué de pensée, à l’âme, émanation du divin et siège de la vie psychique.

De tous les êtres vivants, seul l’homme possédait une âme et se trouvait donc placé, intouchable, au sommet de la pyramide de l’évolution. La question de la conscience chez un « animal-machine » ne se posait donc pas. Cette vision mécaniste de l’animalité, en faisant l’économie des phénomènes non observables, a facilité l’établissement des bases de la biologie moderne sur des faits d’observation et d’expérimentation. L’éthologie n’est devenue véritablement cognitive que dans les années 1970-1980 en s’intéressant notamment à la question de la conscience (voir l’encadré 1).

L’analyse de la conscience de soi, question particulièrement complexe, concerne principalement les grands singes anthropoïdes, mais aussi les mammifères marins, qui ont des cerveaux bien développés, une vie sociale complexe et des capacités cognitives proches de celles des grands primates. Cependant, démontrer l’existence d’une conscience chez un individu est très difficile : le concept de la conscience est fondamentalement réflexif ; on ne peut en effet être sûr d’être conscient d’un moment ou d’une action que lorsque l’on est, à l’instant présent, « conscient d’être conscient ». Autrement dit, nous sommes ici dans un processus de « second ordre », une« métaconscience » qui n’a pas besoin d’être démontrée car elle fait l’objet d’un consensus intersubjectif au sein de l’espèce humaine. L’existence de la simple conscience est, elle, difficilement démontrable ; on peut même penser que c’est cette conscience de « premier ordre » qui est recherchée dans certains types de méditation traditionnelle. Dans le bouddhisme zen, par exemple, on prescrit à l’individu de ne pas« s’accrocher » à ses pensées, et il lui est préconisé d’atteindre un état « d’intense présence ».La question qui nous préoccupe se rapporte donc plutôt à un « Soi », entité unifiée, qui se reconnaît. Notre question, que l’on soumettra plus aisément à l’épreuve des faits que celle de la conscience, devient : « que signifie être capable de se reconnaître ? ».

VOIR la suite de cet article …

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Belette de montagne

Posté par othoharmonie le 22 mai 2013

venez me rejoindre sur le forum  : http://devantsoi.forumgratuit.org/ 

 

Belette de montagne dans HERMINE - VISON- BELETTE belette4La Belette de montagne est une espèce de carnivore de la famille des mustelidés.

La longueur du corps avec la tête est de 22 à 29 cm pour les mâles, pour une queue de 11 à 15 cm. Les mâles peuvent peser de 217 à350 grammes. Pour les femelles, le corps mesure 22 à 25 cm, avec une queue de 9 à 12 cm. Elles pèsent de 122 à 220 grammes.

La belette de montagne mue au printemps et en automne. La fourrure d’hiver est de couleur jaunâtre foncée au brun vermeil sur le dos, avec du jaune pâle au crème sur la gorge et le ventre. La partie supérieure de la tête comprise entre le museau et les oreilles est habituellement grise-brune plus foncée. La queue peut être plus rousse que le dos. La fourrure d’été est grise (avec une légère coloration brune) avec quelques traces jaunes claires.

Les lèvres de ces belettes sont blanches, et le menton est grisâtre-brun pour des vibrisses blanchâtres.

Répartition géographique et habitat

On la rencontre dans une grande partie de l’Asie : En Russie, au Kazakhstan, au Tibet et en général dans l’Himalaya, en Mongolie, au nord-est de la Chine, en Sibérie méridionale ainsi qu’en Corée.

La belette de montagne vit principalement dans la montagne à une altitude de 3 500 m ou plus.

On peut aussi la trouver dans le taïga, les steppes de montagnes, ou dans des terrains rocailleux, cependant, les observations suggèrent que ces espèces doivent pouvoir vivre dans une gamme plus étendue d’habitats (dunes de sable, parmi des roseaux, etc.). Elle peut vivre près des habitations humaines et niche alors dans de anfractuosités de roche, entre des racines d’arbre, ou encore dans le terrier d’autres rongeurs.

Selon certaines observations au Kazakhstan, l’accouplement se produit une fois par an, en février ou en mars. Des jeunes ont été vus au début de mai. La gestation dure de 30 à 49 jours, et aboutit a une portée de 1 à 8 jeunes. L’allaitement dur 2 mois, puis les jeunes commencent à mener des vies indépendantes.

Bien que la maturité sexuelle soit inconnue pour ces espèces, il est probable que, comme d’autres espèces du genre, les jeunes puissent se reproduire la saison suivante, quand ils ont tout juste un an. 

La vie sociale de ces espèces n’est pas connue, mais la plupart des membres du genre sont relativement solitaires, excepté pour l’accouplement et pour leur première année.

Confrontées au danger, les belettes de montagne poussent des cris perçants et très forts, et produisent une sécrétion très odorante à l’aide de leurs glandes anales. 

La belette de montagne étant très agressive, elle est loin de représenter une proie de choix pour les prédateurs mammifères : elle n’a probablement pas de prédateurs terrestres. Les seuls prédateurs qu’elle puisse avoir sont probablement aviaires, comme des hiboux ou des faucons.

À noter que certains la tuent pour sa fourrure.

  • L’espèce peut être considérée comme gênante car on a reporté des attaques dans des élevages de volaille.
  • Cependant, l’espèce est appréciée des milieux agricoles car elle tue certains rongeurs dévastateurs : Elle contribue probablement à réguler les populations de campagnols et de souris.

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Le dromadaire, un vaisseau du désert

Posté par othoharmonie le 14 avril 2013

 

Le dromadaire, un vaisseau du désert dans CHAMEAU - DROMADAIRE drom-300x199Le squelette du crâne, comparable à celui du cheval par sa taille, présente une crête occipitale fort proéminente, à laquelle se rattache un puissant ligament cervical de nature à soutenir une tête aussi lourde sur un cou aussi long.

Les sinus sont amples et profonds et procèdent, de ce fait, de l’adaptabilité du dromadaire à la vie désertique. En effet, le dromadaire présente un sac sinusal aveugle latéral qui n’est observé chez aucune autre espèce. Une telle anatomie permet au dromadaire de récupérer une part importante de l’eau au moment de l’expiration par les voies nasales. Celles-ci sont par ailleurs reliées à l’extérieur par des naseaux pouvant se fermer complètement, évitant ainsi un assèchement de la muqueuse nasale et donc le maintien d’une atmosphère humide dans les voies respiratoires supérieures propices à limiter les pertes hydriques.

La partie osseuse du voile du palais est étroite, ce qui facilite l’extériorisation de sa partie molle chez le mâle en période de rut, appelée doula par les Arabes. Le maxillaire inférieur, long, présente une constriction centrale marquée, ce qui le fragilise et conduit à des fractures fréquentes lors des combats occasionnels entre mâles.

Comme la quasi-totalité des mammifères et en dépit de la longueur de son cou, le dromadaire possède 7 vertèbres cervicales. Pour le reste, il ne se distingue que peu des autres herbivores domestiques. Les apophyses épineuses des vertèbres thoraciques et lombaires, bien que supportant la bosse, n’en sont pas plus longues pour autant. Les os des membres sont longs, traduisant l’éloignement du corps (thorax et abdomen) du sol lorsque l’animal se tient debout.

Comme la plupart des mammifères, le dromadaire a une denture temporaire (dents de lait) et une denture permanente. La formule dentaire de la première comprend 22 dents. Chez l’animal adulte, la formule dentaire permanente comprend 34 dents au total et s’enrichit de la présence de molaires. C’est le moyen d’observation qu’ont les nomades pour déterminer l’âge de l’animal. L’usure des dents peut être rapide du fait des conditions environnementales et alimentaires (rôle abrasif du sable) et donc la longévité du dromadaire s’en trouve réduite. Bien qu’il puisse atteindre l’âge vénérable (pour un herbivore) de 40 ans, il est peu fréquent d’observer des animaux de plus de 20 ans du fait de la défaillance de la denture.

La peau, contrairement aux autres herbivores, est peu mobile ce qui désavantage considérablement l’espèce dans les zones à fortes densités d’insectes piqueurs ou simplement volants, d’autant plus que l’animal est muni d’une queue courte, inefficace pour chasser les importuns. Au demeurant, la peau est épaisse, surtout sur le dos, et donc moins susceptible d’être lésée par des harnais ou une végétation agressive. Aux zones de contact avec le sol au moment où l’animal se met en position baraquée, elle est recouverte d’un tissu cutané corné, épais, de couleur sombre. Ces coussinets se situent préférentiellement sur les membres, mais le plus important est le coussinet sternal, qui permet à l’animal de se poser sur le sternum et d’assurer une certaine assiette de tout le corps lorsque l’animal est en décubitus sternal.

L’un des éléments anatomiques qui distingue nettement le dromadaire des autres ruminants est la nature du pied. Dépourvu de sabots, ce qui le range dans le groupe des digitigrades et non des onguligrades, le dromadaire a un pied large et élastique, bien adapté à la marche sur des sols sableux. On le compare facilement à un pneu dont la chambre à air est remplacée par un tissu adipeux qui donne à l’ensemble une souplesse remarquable.

La bosse n’est qu’un tissu adipeux, blanc et de consistance douce, susceptible de varier en volume en vertu de l’état nutritionnel de l’animal.

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Reproduction du lapin en élevage

Posté par othoharmonie le 10 novembre 2012

 

Divers lapins domestiques (Oryctolagus cuniculus)Le mâle atteint la maturité sexuelle vers 140 jours. La lapine est capable d’ovuler entre 14 et 20 semaines. Contrairement à la plupart des mammifères, elle ne présente pas de cycle œstrien régulier. Elle est en chaleur plus ou moins permanente, son l’ovulation est induite par l’accouplement : elle se produit 10 à 12 heures après la saillie. Lorsque la lapine est en chaleur, l’accouplement a lieu rapidement lorsque la femelle s’immobilise suite à une courte poursuite. Elle soulève alors le train arrière pour faciliter le coït. Si la lapine n’est pas disposée à s’accoupler, elle s’accole aux parois de la cage, ou colle sa queue au sol pour éviter l’accouplement. La saillie est particulièrement rapide : 10 à 15 secondes après la mise en présence du couple, elle dure en moyenne 3 secondes et peut reprendre dans les minutes qui suivent avec 20 accouplements en ½ heure si on les laisse libres. Lors de cet accouplement, divers stimuli sont transmis au cortex cérébral par voie nerveuse suite à l’excitation des zones érogènes de la femelle. Le cortex cérébral tient également compte d’autres messages de types hormonaux (taux de stéroïdes) et externes comme les phéromones et les diverses stimulations des sens pour déclencher ou non l’ovulation par le biais d’un message électrique transmis à l’hypothalamus. Celui-ci produit la gonadolibérine (GnRH) qui provoque à son tour la synthèse d’hormone lutéinisante (LH), hormone responsable de l’ovulation, et d’hormone folliculo-stimulante (FSH), qui joue un rôle important dans la maturation des follicules et qui renforce l’action de la première citée. Il arrive parfois que l’ovulation ne soit pas suivie d’une fécondation, lors de chevauchements entre femelles, ou d’accouplements avec des mâles stériles, trop jeunes ou à la semence de mauvaise qualité par exemple. Dans ces cas, un corps jaune se met en place pour une durée de 15 à 19 jours et produit de la progestérone empêchant toute nouvelle ovulation. On parle de pseudogestation.

La fertilité des lapines baisse avec une forte chaleur et augmente avec l’éclairement. Elles continuent parfois à accepter l’accouplement pendant la gestation, la progestérone produite par l’ovaire de la femelle gravide n’étant pas toujours suffisant pour bloquer le comportement d’œstrus. Il n’y a toutefois pas de risque de gestation simultanée (superfétation), contrairement à ce que l’on a pu croire à un moment et à ce qui est observé chez le lièvre.

Les spermatozoïdes déposés à l’entrée des cols franchissent ceux-ci d’eux-mêmes, aidés parfois par les contractions musculaires du vagin. Seuls 10 % d’entre eux parviennent à les franchir. Ils arrivent alors dans l’utérus où leur présence provoque des contractions du myomètre qui permettent leur remontée dans les voies génitales. Leur progression dans l’oviducte est ensuite permise par leur motilité propre, les contractions de l’oviducte et les battements ciliaires des parois de celui-ci. Au cours de leur séjour dans les voies génitales femelles, les spermatozoïdes se retrouvent en contact avec le fluide utérin qui déclenche leur capacitation, dernière étape de leur maturation. Elle permet au gamète mâle de pouvoir adhérer à la membrane vitelline de l’ovule. Celui-ci descend dans l’ampoule sous l’effet des battements ciliaires, et arrête sa course à la jonction isthmo-ampoulaire où il attend d’être fécondé. L’œuf fécondé descend dans la corne utérine, où il s’implante suite à la cessation des contractions du myomètre permise par la progestérone produite par le corps jaune. Plusieurs œufs sont fécondés de cette manière et s’implantent dans les cornes utérines de la lapine. Leurs cellules vont se multiplier pour former un embryon qui se développe petit à petit. Une placentation de type hémoendochoriale permet les échanges entre la mère et le fœtus à partir du dixième jour. Avant cela il doit se nourrir des sécrétions des tissus environnant.

Après une gestation de 28 à 34 jours, la lapine met bas un à vingt lapereaux (entre trois et douze plus généralement). Durant les jours précédant la parturition, elle construit un nid à partir des matériaux solides qu’elle trouve à disposition (paille, copeaux…) et de poils qu’elle arrache sur son ventre et son fanon. La mise bas dure 10 à 20 minutes, mais peut parfois s’étaler sur plusieurs heures. Elle est suivie d’une involution rapide de l’utérus qui perd la moitié de son volume en 48 heures, permettant une remise à la reproduction rapide[38]. Les lapereaux pèsent environ 50 à 55 g à la naissance, avec de fortes variations en fonction de la taille de la portée et des races. Ils sont nus, aveugles, et plutôt gras – ce qui leur permet de réguler leur température et d’avoir des réserves d’énergie. Le duvet apparaît vers le 3e jour. Leurs yeux s’ouvrent au bout de 10 jours. Il arrive parfois que la lapine mange ses petits, notamment lors d’une première portée. Ce comportement s’explique généralement par un stress, un manque d’eau, une cage trop petite ou des petits touchés trop tôt. Le lait de la lapine est très concentré mais pauvre en lactose. Le lapereau peut rester 48 heures sans téter. Il n’a pas de flore intestinale à la naissance. Les tétées ont lieu une ou deux fois par jour, la femelle se positionnant au-dessus du nid donnant accès aux lapereaux à ses tétines, et elles ne durent que 3 à 4 minutes. La lactation est élevée pendant environ 30 jours mais peut durer facilement 2 mois. Pendant 3 semaines les petits ne boivent que du lait. À partir de 18-20 jours ils commencent à diversifier leur alimentation. Pour les plus grandes races, ils ne mettront que deux mois pour passer de 50 g à 2 500 g (poids d’un lapin moyen).

Composition du lait de lapine

Composition moyenne du lait en gramme par kg de lait

Eau

Extrait sec

Matière
grasse

Matières azotées

Lactose

Matières
minérales

716

284

133

153

6

24

Intervention de l’homme

Reproduction du lapin en élevage dans LAPIN - LIEVRE 220px-ro_pool_gilberteAujourd’hui, dans les élevages de grande taille, la reproduction se fait exclusivement par insémination artificielle. Cette méthode, employée depuis longtemps chez bon nombre d’animaux, a mis un certain temps à s’imposer chez le lapin car en temps normal, c’est la présence du mâle qui déclenche l’ovulation de la femelle. Le développement de l’insémination dans les années 1980 a suivi la maîtrise de l’utilisation d’hormones sexuelles, et notamment l’equine chorionic gonadotrophin et la PGF, pour induire artificiellement l’ovulation.

L’insémination artificielle a notamment permis la pratique de la conduite en bande dans les élevages. Toutes les lapines mettent donc bas le même jour ou presque, et il est par exemple possible pour l’éleveur d’équilibrer les portées en déplaçant des lapins de nichées trop nombreuses dans d’autres ou la lapine a été moins prolifique, ce qui leur permet d’avoir plus de lait à leur disposition.

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Lapin, animal de laboratoire

Posté par othoharmonie le 29 octobre 2012

Divers lapins domestiques (Oryctolagus cuniculus)Le lapin intéresse depuis bien longtemps les scientifiques comme modèle animal. Ainsi, dès le XVIIe siècle, des lapins sont utilisés en ophtalmologie, puis comme modèle d’investigation pour les études pharmacologiques de transfert placentaire de médicaments, métabolites et stéroïdes, sa placentation étant similaire à celle de la femme. Cet animal présente notamment les avantages d’être prolifique, de petite taille et de pouvoir être élevé dans des conditions bien maîtrisées, conditions indispensables pour en faire un animal de laboratoire. Sa taille intermédiaire en fait un sujet idéal pour effectuer des manipulations trop délicates sur les souris et les rats. Les trois races préférentiellement utilisées par les scientifiques sont le néo-zélandais, le hollandais et le bélier. Du fait de sa bonne réponse immunologique, il peut permettre la production d’anticorps spécifiques. C’est aussi un bon substrat pour la toxicologie, car le lapin a une gestation courte est suffisamment grand pour que les irritations soient bien visibles et que l’on puisse étudier les fœtus. De plus, il est très sensible aux agents tératogènes et a une réponse proche de celle de l’homme. Il est utilisé pour divers tests dermatologiques. Il est également utilisé actuellement dans les domaines cardiovasculaires, ostéo-articulaires et respiratoires, ainsi qu’en oncologie et diabétologie. C’est un modèle approprié pour étudier l’hypertension et l’athérosclérose car son métabolisme lipidique est plus proche de l’homme que celui de la souris. Il est adéquat pour étudier l’arthrose et pour valider les nouvelles technologies d’imagerie ostéo-articulaire. L’étude des papillomavirus s’appuie souvent sur des observations sur les lapins. La lapine a également longtemps été utilisée comme diagnostic précoce de grossesse chez la femme. En effet, les hormones particulières à la femme enceinte et présente dans ses urines (des dérivés de la progestérone) provoquent la reprise d’activité de l’ovaire de la lapine qui se les voit injecter par intraveineuse.

Un lapin a été pour la première fois cloné à partir de cellules adultes en 2002, performance réitérée à plusieurs reprises. Les diverses mutations que l’on rencontre chez certaines souches offrent des opportunités pour réaliser des études génétiques. Par ailleurs, on considère généralement que le lapin est plus représentatif des mammifères que la souris pour étudier le développement embryonnaire précoce, et notamment la période d’activation transcriptionnelle du génome et la gastrulation. La transgénèse a permis la production de molécules pharmaceutiques complexes dans le lait de lapin. Cet animal, par sa taille intermédiaire, permet la production de protéines recombinantes en quantité raisonnable et à faible coût. Enfin, sa domestication tardive en fait une espèce idéale pour étudier le processus de domestication et les processus génétiques associés.

Lapin, animal de laboratoire dans LAPIN - LIEVRE 220px-Ro_pool_gilberteDans le monde, ce sont environ 1,5 million de lapins qui sont utilisés comme animaux de laboratoire en 1995, ce qui reste une valeur modeste en comparaison de ceux d’autres animaux utilisés pour les mêmes fins. Les pays les plus concernés sont l’Allemagne et les États-Unis qui élèvent chacun 300 000 lapins de laboratoire. On peut d’ailleurs noter qu’aux États-Unis, un élevage à vocation commerciale sur quatre est destiné à la production de lapins pour des laboratoires. Le Japon, et dans une moindre mesure les autres pays d’Europe de l’Ouest, le Canada ainsi que la Chine et la Corée du Sud utilisent également des lapins comme modèles d’expérimentations. L’opinion publique n’approuve pas toujours ces expérimentations, et des mouvements se développent pour s’y opposer au Royaume-Uni et aux États-Unis, comme le Human against rabbit exploitation (HARE).

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L’Au-revoir du Grand Dauphin Blanc

Posté par othoharmonie le 3 juin 2012


 Mon Dieu ! Je le vois ! Devant moi, je vois celui qui vient nous dire au revoir. Je vois le magnifique Dauphin Blanc, et il est plus beau que jamais.

Il me dit :

Inia geoffrensis« Vous, humains, ne soyez pas tristes !

Nous allons tous partir et vous le savez ! Ce qui me fait le plus de peine c’est la souffrance des océans qui sont vidés de la vie, et les océans ont besoin de l’Amour de tous les êtres qui y vivent.

Nous, peuples de la mer, en très grande partie nous avons décidé de quitter ce monde ».

Il me dit ceci :

« Je sais maintenant dans quel monde j’irai, et je sais ce que je serai. Je ne serai plus comme mes frères ce que vous appelez un mammifère marin. Au travers de tout ce que j’ai pu apprendre et vivre de difficile sur ce monde, tout du moins dans mon élément, l’élément marin, j’ai « bouclé la boucle » et je vais sur un monde préparé pour m’accueillir tout comme il est préparé pour ceux que vous appelez certains des grands mammifères marins qui prendront une forme pratiquement humaine.

C’est le choix de nos espèces, c’est aussi la faveur que nous ont donnée les Dieux Créateurs. Cependant cela m’attriste un petit peu de quitter ce monde, de quitter ceux que j’aime encore et qui n’ont pas encore quitté ce monde.

Toi, petite terrestre, toi qui n’aimes d’ailleurs pas tellement le milieu où nous nous trouvons et qui est magnifique, nous allons te dire : si tu voyais ce qui se passe réellement dans les océans ! Si tu voyais la souffrance de nos frères, que ce soit celle des grands mammifères marins, des dauphins ou ceux que vous appelez les tout petits poissons ! Il y a une volonté de quitter ce monde que vous ne pouvez même pas comprendre.

Moi je viens aujourd’hui vous dire « au revoir ». Je suis triste et heureux, triste de laisser certains de mes frères qui ne font pas encore partie du voyage mais qui me retrouveront bien vite, et surtout triste de vous laisser aussi, vous qui marchez sur la terre ferme. Vous ne nous avez pas compris alors que nous ne demandions simplement qu’à vous aimer, qu’à partager ce que nous sommes et nos connaissances.

Vous, peuples de la Terre, vous avez toujours pensé que les peuples des océans n’étaient que de vulgaires poissons, et nous vous disons : non, ce n’est pas du tout ainsi ! Certaines de nos espèces ont une intelligence extraordinaire, et même si elles n’ont pas la capacité de s’exprimer comme les hommes, de créer comme les hommes, elles ont la capacité de correspondre par une sorte de télépathie.

Nous, peuples de la mer, aurions tellement pu vous apprendre de choses sur vous-mêmes, parce que dans l’eau qui est notre élément est inscrit tout votre passé, tout ce que cette Terre a vécu, et nous avons la capacité de comprendre et d’intégrer tout ce que la Terre a vécu.

Je t’aime profondément, toi qui parles, comme j’aime profondément ceux qui écoutent. Que peut représenter l’Amour d’un dauphin ? Pour nous c’est immense, et vous n’avez pas conscience de ce que cela peut représenter.

L'Au-revoir du Grand Dauphin Blanc dans DAUPHIN 220px-Amazonas_Flussdelfin_Apure_Orinoco_Duisburg_01L’océan va souffrir du manque de ses enfants, il va réagir avec colère et violence tout simplement parce qu’il n’y aura pas le peuple de la mer pour calmer sa souffrance.

Il faut que vous compreniez qu’il y a un échange vibratoire, un échange d’Amour entre l’océan et les peuples de l’océan, tout comme il y a un échange d’Amour entre les divers règnes de votre élément solide, de votre Terre. Il y a un échange d’Amour entre les mondes minéral, végétal et animal. Il y a également ces mondes à l’intérieur des océans. Nous avons les mondes minéral, végétal et animal, et nous aimerions dire bien au-delà de l’animal !

Je voudrais redire ceci avant de vous quitter : mon départ n’est pas la fin de toute chose, mon départ symbolise, au contraire, le renouveau, le changement, le changement pour vous qui vivez sur la terre ferme, et aussi le changement de votre conscience.
Certains d’entre vous, humains, auront du chagrin de notre départ, de nos départs en masse et de mon départ de ce monde. Ceux-là ont compris qu’ils auraient été capables d’échanger de l’Amour avec nous, mais bientôt vous, habitants de la terre ferme, comme toute vie sur cette planète, comme pour nous, ce sera le renouveau.

Je ne serai plus sur ce monde pour vivre ce renouveau et beaucoup d’êtres humains ne seront également plus sur ce monde pour le vivre. Il y aura beaucoup de départs en masse, comme par vagues successives. Ne vous affligez pas des vagues de départs humains, ne vous affligez pas des vagues de départs de tous les peuples de la mer.

Pensez-vous que lorsqu’il n’y aura pratiquement plus de vies dans la mer il en restera beaucoup sur la terre ? Pensez-vous qu’avec l’immense pollution et votre inconscience vous avez réellement perturbé le milieu de vie du peuple de la mer ? Pensez-vous que cela pourra durer encore et encore ?

Si vous pouviez voir ce que j’ai vu, ce que mes frères ont vu, cette immense, gigantesque pollution dans le Golfe du Mexique, si pouviez voir toutes les pollutions et le non-respect total de la vie à plusieurs endroits de vos océans, vous seriez peut-être aussi tristes que nous ! Cela est caché à votre vue car il y a des mètres, des mètres et des mètres d’eau qui vous cachent la réalité des profondeurs.

Il y a les départs que vous voyez lorsque nos frères s’échouent sur vos plages, mais il y a également énormément de départs que vous ne voyez pas. Il y a aussi des départs avec l’aide de ceux que vous pourriez appeler vos frères galactiques.
Ce que nous subissons lorsqu’ils nous enlèvent, c’est incompréhensible pour vous pour le moment, c’est que nous avons l’immense chance, lorsque nous accédons à ces vaisseaux, de pouvoir être transformés, transmutés avant d’aller sur la planète qui est la nôtre. Dans les vaisseaux qui nous transforment, il y a comme des « chambres de transformation de vies ». Il en sera de même pour ceux qui seront enlevés ; ce sera plus simple parce que vous resterez des humains, mais des humains sublimés, tandis que nous passerons du règne animal (ce qui est faux), nous changerons de « catégorie » et aurons des corps humains qui ne seront pas les mêmes que les vôtres, mais qui seront tout de même des corps humanoïdes.

Moi, le Grand Dauphin Blanc, j’ai de la tristesse pour ceux du peuple de la mer qui vont encore souffrir, j’ai de la souffrance pour mes frères qui m’aiment et qui vivent sur la Terre ferme, mais j’ai cependant une immense joie car je sais ce qui m’attend.

Soyez courageux ! Ce n’est pas demain que ce monde vivra sa fin ! C’est après-demain que ce monde vivra son ultime transformation. Je ne parle pas du « demain » ou de « l’après –demain » humain, je parle d’un temps, d’une période.
Je vais vous dire aussi ceci : vous ne pourrez même plus vous nourrir des peuples des océans trop pollués. Cela aussi fait partie du Plan, il devait en être ainsi.

Je vous aime. Ne soyez pas tristes ! Votre devenir est magnifique ! Peut-être un jour nous retrouverons-nous, peut-être que vous me reconnaîtrez et que je vous dirai : « un jour, sur un petit monde, je suis venu parler à une petite humaine bien gentille qui a su m’écouter et transmettre ce que j’avais à dire ».

220px-US_Navy_030811-N-6803B-001_Mark_Six_swimmer_defense_dolphins_are_deployed_to_the_Arabian_Gulf_to_provide_operational_force_protection_capabilities_for_Navy_ships%2C_piers_and_other_high-value_assets_as_part_of_the_global_war_on_t dans DAUPHINMaintenant je vous laisse. Que mon immense Amour soit toujours près de vous ! Aimez les peuples qui vivent dans les océans, c’est la seule chose que vous pouvez faire pour eux.

Maintenant je vous dis au revoir. »

Je l’entends maintenant de très loin, comme s’il était retourné au plus profond des océans. Sa magnifique tête semblait être sur mes genoux. Il avait des yeux d’une beauté et d’un Amour extraordinaire, et ce que vous ne croirez peut-être pas, c’était comme s’il souriait.

C’est à peine si je l’entends ; il me dit :

« N’oubliez pas d’envoyer de l’Amour à ceux qui ne sont pas encore partis, à ceux qui n’ont pas encore transité, aux peuples des océans ».

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Message reçu en avril 2011 par Monique Mathieu – http://ducielalaterre.org/
Vous pouvez reproduire librement cet article et le retransmettre, si vous ne le modifiez pas et que vous citiez la source : www.energie-sante.net

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Les Homodolphinus (dauphins)

Posté par othoharmonie le 28 mai 2012

 

J’ai aussi vu des films russes sur des bébés de deux ou trois ans et des enfants en bas âge, mais un peu plus vieux, qui dormaient au fond de piscines.

Fichier:Ostia Antica - mosaico.jpgIls dormaient littéralement à poings fermés, mais sous l’eau tout au fond du bassin, et toutes les dix minutes ils remontaient à la surface, apparemment toujours endormis, roulaient leur corps de manière que leur visage soit à l’air libre, expiraient puis inspiraient à nouveau de l’air frais, après quoi leur corps coulait et allait se poser au fond du bassin.

Ces enfants vivent donc sous l’eau l’élément liquide est leur patrie. On leur a d’ailleurs donné un nom, pour ainsi dire, comme s’il s’agissait d’une nouvelle espèce. On les appelle les homodolphinus.

Il semblerait qu’il s’agisse d’un mélange d’humains et de dauphins. L’eau devient leur milieu naturel et ils sont extrêmement intelligents.

Rusty James news

Les dauphins deviennent très excités lorsqu’ils voient un être humain donner naissance.

Ils adorent cela, c’est certain.

Ces mammifères peuvent tous faire des choses ahurissantes.

Les enfants nés dans l’eau avec pour sages-femmes des dauphins, du moins tel que cela se fait en Russie, sont tous des enfants extraordinaires.

D’après tout ce que j’ai pu lire sur le sujet jusqu’à maintenant, pas un de ces enfants n’a un quotient intellectuel inférieur à 150 et ils ont tous un corps émotionnel extrêmement stable et avec    un corps physique incroyablement résistant.

D’une manière ou d’une autre, ils semblent très supérieurs aux enfants habituels.

L’accouchement dans l’eau se pratique aussi en France on en a déjà fait plus de 20 000.

Les femmes donnent naissance dans de grandes baignoires.

Au début, les médecins avaient étalé tous leurs instruments sur des tables, et tous les moyens de secours étaient en place, chacun étant prêt à intervenir en cas de complications.

Mais il n’y eut aucun problème pendant très longtemps.

D’une année à l’autre, tout se passa très bien jusqu’à ce que finalement 20 000 naissances aient eu lieu sans une seule complication ! De nos jours, les instruments et tout l’équipement sont    relégués dans un coin du lieu où se font les accouchements, tout simplement parce qu’il n’y a toujours aucun problème.

Je ne sais pas si les spécialistes savent pourquoi au juste, mais pour quelque raison inconnue, quand une femme enceinte flotte dans de l’eau, il semble que toutes les complications de    l’accouchement se résolvent d’elles-mêmes.

J’ai eu l’opportunité de passer quelque temps avec une femme qui fut l’assistante de Charkovsky en Russie.

Elle avait ramené avec elle plusieurs films pris pendant les accouchements. (Voir la vidéo ici…)

SOURCE    Rusty James news

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Morphologie du Dauphin

Posté par othoharmonie le 27 mai 2012

 

Sa forme fuselée et hydrodynamique, sa peau lisse et très souple qui se déforme et absorbe les turbulences de l’eau font du dauphin un animal doué pour la vitesse. ( 44 km/h; c’est le plus rapide des petits dauphins ).

 Son dos est généralement noir, son ventre blanc avec des dessins bruns ou violets. 

Ses dimensions: longueur: de 1,7m à 4 m – poids: de 70kg (dauphin commun ou delphinus delphis) à 400kg (le tursiops) 

Morphologie du Dauphin dans DAUPHINIl possède un bec assez long appelé rostre, avec 80 à 100 dents, toutes semblables entre- elles. Le rostre est formé de deux mâchoires allongées qui lui donnent l’air de sourire Pointues et petites, ces dents ne conviennent pas à la mastication mais elles permettent de saisir solidement les proies. Les aliments absorbés sont broyés par les robustes parois de leur estomac. 

Ses nageoires
Elles servent au dauphin à s’équilibrer et se guider. 

Sa nageoire caudale, appelée aussi palette est aplatie dans un plan horizontal. Sa nageoire dorsale est bien développée. 

Dans une nageoire, le dauphin a les mêmes os que dans une main humaine. Ces os sont le vestige de l’époque où les ancêtres du dauphin étaient des animaux terrestres à 4 pattes et 220px-Sousa_chinensis_%283%29_by_Zureks dans DAUPHINqui sont allés à l’eau pour se nourrir. 

Son œil

Le dauphin a les yeux très écartés. Il peut voir en haut, en bas et même derrière lui mais il ne voit pas très bien de face. Donc pour déceler ce qu’il y a devant lui, il utilise l’écholocation, c’est à dire la localisation des obstacles et des bancs de poissons par l’écho: le dauphin émet des ultrasons et reçoit en retour les échos qui déterminent la vitesse, la taille et la direction de la proie par exemple, et cela grâce au melon, ce font rempli de graisse, de muscles et de canaux, qui permet au dauphin de choisit la direction dans laquelle il envoie les sons. Petit, l’œil ne possède qu’une seule paupière, mais sa vision est très bonne sous l’eau et à l’air libre. 

 Sousa chinensis chinensisIl voit net sous l’eau car son œil s’aplatit quand il plonge et ainsi l’image se forme exactement sur la rétine  

Une épaisse couche de graisse sous-cutanée lui sert d’isolant thermique et l’aide à toujours garder la même température (entre 35 et 36° C.)On dit qu’il est homéotherme. Cette température est indépendante de celle du milieu extérieur. Ce sont donc des animaux à sang chaud. Le dauphin évacue la chaleur par les nageoires, parties moins riches en graisse donc moins isolée et plus irriguées par les vaisseaux sanguins qui transportent le sang chaud. 

Sa longévité: Il peut vivre jusqu’à 50 ans. (tursiops) 

Le dauphin possède des poumons, restes encore de ses ancêtres terrestres ressemblant à des loups, qui, il y a 50 millions d’années se sont aventurés dans l’océan à la recherche de proies ( le Mesonyx, puis le Pakicetus et le Prosqualodon).

Son nez, l’évent, situé au-dessus de la tête, est sans odorat. Il lui sert seulement à respirer. Il ne s’ouvre que lorsqu’il est au-dessus de l’eau. 
Le dauphin commun peut rester immerger en apnée totale 3 à 4 minutes. ( 15 mn pour le grand dauphin )  

Il renouvelle jusqu’à 90% de l’air de ses poumons à chaque respiration. Ce chiffre n’est que de 15% chez la plupart des mammifères dont l’Homme. 
Pendant son sommeil, il flotte à 50 cm sous l’eau et toutes les 1/2 mn, un coup de palette le remonte à la surface, il respire sans se réveiller de façon automatique. 

Le dauphin est un animal social qui vit en troupeau de plusieurs centaines d’individus. Les groupes sont mixtes: mâles, femelles et jeunes.  

Il n’y a pas de chef.

Le Sonar du Dauphin – L’écholocalisation  

Sa bosse sur le front s’appelle le melon, c’est de là qu’il émet les ultrasons grâce auxquels il se repère et repère son  Delphinus delphisenvironnement, ce système est appelé sonar ou l’Echolocalisation , c ‘est un peu son 3° œil ! La grande particularité des delphinidés est d’émettre des ultrasons grâce à leur bosse sur la tête, le melon. C’est une sorte de radar ou sonar qui lui permet de se repérer dans son environnement, de communiquer et même de chasser. 

Des petits émetteurs placés sur son front bombés envoient des ultrasons : cris très aigus qui ne sont pas perceptibles à l’oreille humaine. Ces sons frappent les objets qui l’entourent et reviennent à lui comme un écho pour lui donner l’information. Ainsi le Dauphin sait toujours exactement où il se trouve et ce qui l’entoure ! Ses yeux placés de chaque côté de sa tête ne lui permettent pas de voir en relief, mais grâce à son sonar il peut quasiment reconstituer une image en 3 dimensions, en inondant l’objet ou le sujet d’impulsions sonar. 

Ainsi dans la nuit, le dauphin n’est jamais aveugle. Grâce à son sonar il peut s’orienter n’importe où et même repérer un petit poisson nageant à des centaines de mètres de lui! Ce sens lui est bien pratique lorsqu’il chasse et pêche car il est ainsi capable de repérer ses proies très facilement même sous le sable. 

Le dauphin passe la journée à chasser le poisson, à communiquer avec ses congénères et à jouer : le dauphin commun est le plus joueur de tous  Son principal ennemi est l’orque, bien qu’il soit lui-même un delphinidé. 

Le dauphin est un mammifère, c’est à dire qui porte des mamelles. Il est vivipare, c’est à dire que le petit se développe dans le ventre de la femelle.  Le dauphin ne forme pas de couple permanent; il choisit un nouveau partenaire chaque année. 

Il atteint sa maturité sexuelle vers 5 ou 6 ans.  Les accouplements ont lieu d’octobre à décembre dans l’Atlantique Nord. 

La gestation dure de 350 à 360 jours. La portée est d’un seul petit. 

Les naissances s’étalent de septembre à octobre. Le petit se présente par la queue et cela probablement afin d’éviter que le nouveau-né n’essaie de respirer avant qu’il ne soit totalement sorti. Il sait tout de suite nager.

 Pendant la naissance, deux autres femelles, les “tantes”, protègent la mère et le petit contre les requins attirés par le sang. Immédiatement, la femelle emmène son petit respirer à la surface. 

La mère allaite le petit pendant 12 à 18 mois, malgré les dents qui sortent dès la première semaine.  Les mamelles sont situées dans les sillons placés sur le côté du ventre. Le petit reste près de sa mère ou de ses “tantes” 2 semaines. 

Les femelles mettent au monde tous les 2 ou 3 ans.

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Bibliographie des Dauphins

Posté par othoharmonie le 27 mai 2012

Bibliographie

  • Bibliographie des Dauphins dans DAUPHIN 18_acg0zGuide des Dauphins et marsouins de Jean Pierre Sylvestre Edition Delachaux & Niestlé 1990 ISBN : 2-603-00744-0
  • Dauphins, baleines et cachalots de Eric Demay. Mai 2008. Éditions Milan
  • Baleines et Dauphins de Bronwyn Sweeney. 2006. Éditions France Loisir
  • Connaître les Cétacés de Méditerranée du Dr Alexandre Gannier. 2008. ISBN : 978-2-9532208-0-3
  • Corsica mare, dauphins, baleines et cachalots de Mediterranée décembre 2008, de corsica mare osservazione aux éditions Albiana, Ajaccio

Liens externes

 Les dauphins dans l’art sur Commons

 

Littérature

  • Ésope a consacré deux fables au dauphin : Les Dauphins, les Baleines et le Goujon et Le Lion et le Dauphin.
  • Jean de La Fontaine a consacré une fable au dauphin : Le Singe et le Dauphin.
  • Les dauphins dans le livre Un animal doué de raison de l’écrivain français Robert Merle.
  • mythologie_grande2Le roman d’anticipation d’Arthur C Clarke l’ile des dauphins imagine les raisons de l’intérêt du dauphin pour l’homme : le protéger de son seul ennemi naturel, l’orque.
  • Les « néo-dauphins » dans le roman Marée stellaire de l’auteur américain David Brin publié en 1983.
  • Les dauphins communiquent parfois avec les hommes, dans le livre basé sur des faits scientifiques d’Éric Demay, L’Homme qui parlait aux dauphins.
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Le lait de Vache

Posté par othoharmonie le 16 mai 2012

 

Le lait de Vache dans VACHE - BOEUF.... 220px-GreenTopMilkLe lait est un aliment et un liquide biologique de couleur généralement blanchâtre produit par les mammifères femelles (y compris les monotrèmes). La lactation, fait pour les femelles de ces espèces de produire du lait, est une des caractéristiques définissant les mammifères. Le lait est produit par les cellules sécrétrices des glandes. Chez les mammifères thériens, ces glandes sont contenues dans les mamelles. Le lait sécrété dans les premiers jours après la parturition s’appelle le colostrum.

La fonction première du lait est de nourrir la progéniture jusqu’à ce qu’elle soit sevrée, c’est-à-dire capable de digérer d’autres aliments. Dans certaines civilisations humaines, le lait des animaux (eux-mêmes mammifères) domestiques (vache, brebis, chèvre, jument, dri (yak), chamelle, dromadaire, bufflonne, renne) est couramment consommé.

Le lait est un liquide blanc mat, légèrement visqueux, dont la composition et les caractéristiques physico-chimiques varient sensiblement selon les espèces animales, et même selon les races. Ces caractéristiques varient également au cours de la période de lactation, ainsi qu’au cours de la traite ou de l’allaitement.

Le lait de vache a une densité moyenne égale à 1,032. C’est un mélange très complexe et très instable. Il contient une forte proportion d’eau, environ 87 %. Le reste constitue l’extrait sec qui représente 130 g par litre, dont 35 à 45 g de matières grasses. Les autres composants principaux sont les composants organiques (glucides (lactose), lipides, protides, vitamines) et les composants minéraux (Ca, Na, K, Mg, Cl).

Le lait contient les différents groupes de nutriments. Les substances organiques sont présentes en quantité à peu près égale et se répartissent en éléments bâtisseurs, les protides, et en éléments énergétiques, les glucides et les lipides. À cela s’ajoutent des éléments fonctionnels, c’est-à-dire des sels minéraux (Ca, P, K, Na, Mg,…), des vitamines et de l’eau.

Sur le plan physique, le lait est à la fois une solution (lactose, sels minéraux), une suspension (matières azotées) et une émulsion (matières grasses), dont les teneurs peuvent varier selon la race de l’animal, son état, son âge et son alimentation.

L’ultrafiltration ne concentre pas les sels minéraux contenus dans la phase aqueuse du lait, mais la teneur des éléments complexés aux protéines varie proportionnellement au facteur de concentration (qui est dans ce cas, avec le pH le seul facteur faisant varier le taux d’éléments minéraux complexés par rapport aux éléments solubles des rétentats. L’augmentation des teneurs en protéines et en sels augmente le pouvoir tampon du rétentat et augmente la quantité d’acide lactique nécessaire pour atteindre un pH donné. L’ajout de chlorure de sodium provoque une solubilisation partielle du magnésium et du calcium qui étaient complexés.

Le lait est également un milieu biologique : il contient des cellules sanguines et mammaires (autour de 250 000 par ml) et des micro-organismes (autour de 15 000 par ml).

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