Mon Dieu ! Je le vois ! Devant moi, je vois celui qui vient nous dire au revoir. Je vois le magnifique Dauphin Blanc, et il est plus beau que jamais.
Il me dit :
« Vous, humains, ne soyez pas tristes !
Nous allons tous partir et vous le savez ! Ce qui me fait le plus de peine c’est la souffrance des océans qui sont vidés de la vie, et les océans ont besoin de l’Amour de tous les êtres qui y vivent.
Nous, peuples de la mer, en très grande partie nous avons décidé de quitter ce monde ».
Il me dit ceci :
« Je sais maintenant dans quel monde j’irai, et je sais ce que je serai. Je ne serai plus comme mes frères ce que vous appelez un mammifère marin. Au travers de tout ce que j’ai pu apprendre et vivre de difficile sur ce monde, tout du moins dans mon élément, l’élément marin, j’ai « bouclé la boucle » et je vais sur un monde préparé pour m’accueillir tout comme il est préparé pour ceux que vous appelez certains des grands mammifères marins qui prendront une forme pratiquement humaine.
C’est le choix de nos espèces, c’est aussi la faveur que nous ont donnée les Dieux Créateurs. Cependant cela m’attriste un petit peu de quitter ce monde, de quitter ceux que j’aime encore et qui n’ont pas encore quitté ce monde.
Toi, petite terrestre, toi qui n’aimes d’ailleurs pas tellement le milieu où nous nous trouvons et qui est magnifique, nous allons te dire : si tu voyais ce qui se passe réellement dans les océans ! Si tu voyais la souffrance de nos frères, que ce soit celle des grands mammifères marins, des dauphins ou ceux que vous appelez les tout petits poissons ! Il y a une volonté de quitter ce monde que vous ne pouvez même pas comprendre.
Moi je viens aujourd’hui vous dire « au revoir ». Je suis triste et heureux, triste de laisser certains de mes frères qui ne font pas encore partie du voyage mais qui me retrouveront bien vite, et surtout triste de vous laisser aussi, vous qui marchez sur la terre ferme. Vous ne nous avez pas compris alors que nous ne demandions simplement qu’à vous aimer, qu’à partager ce que nous sommes et nos connaissances.
Vous, peuples de la Terre, vous avez toujours pensé que les peuples des océans n’étaient que de vulgaires poissons, et nous vous disons : non, ce n’est pas du tout ainsi ! Certaines de nos espèces ont une intelligence extraordinaire, et même si elles n’ont pas la capacité de s’exprimer comme les hommes, de créer comme les hommes, elles ont la capacité de correspondre par une sorte de télépathie.
Nous, peuples de la mer, aurions tellement pu vous apprendre de choses sur vous-mêmes, parce que dans l’eau qui est notre élément est inscrit tout votre passé, tout ce que cette Terre a vécu, et nous avons la capacité de comprendre et d’intégrer tout ce que la Terre a vécu.
Je t’aime profondément, toi qui parles, comme j’aime profondément ceux qui écoutent. Que peut représenter l’Amour d’un dauphin ? Pour nous c’est immense, et vous n’avez pas conscience de ce que cela peut représenter.
L’océan va souffrir du manque de ses enfants, il va réagir avec colère et violence tout simplement parce qu’il n’y aura pas le peuple de la mer pour calmer sa souffrance.
Il faut que vous compreniez qu’il y a un échange vibratoire, un échange d’Amour entre l’océan et les peuples de l’océan, tout comme il y a un échange d’Amour entre les divers règnes de votre élément solide, de votre Terre. Il y a un échange d’Amour entre les mondes minéral, végétal et animal. Il y a également ces mondes à l’intérieur des océans. Nous avons les mondes minéral, végétal et animal, et nous aimerions dire bien au-delà de l’animal !
Je voudrais redire ceci avant de vous quitter : mon départ n’est pas la fin de toute chose, mon départ symbolise, au contraire, le renouveau, le changement, le changement pour vous qui vivez sur la terre ferme, et aussi le changement de votre conscience.
Certains d’entre vous, humains, auront du chagrin de notre départ, de nos départs en masse et de mon départ de ce monde. Ceux-là ont compris qu’ils auraient été capables d’échanger de l’Amour avec nous, mais bientôt vous, habitants de la terre ferme, comme toute vie sur cette planète, comme pour nous, ce sera le renouveau.
Je ne serai plus sur ce monde pour vivre ce renouveau et beaucoup d’êtres humains ne seront également plus sur ce monde pour le vivre. Il y aura beaucoup de départs en masse, comme par vagues successives. Ne vous affligez pas des vagues de départs humains, ne vous affligez pas des vagues de départs de tous les peuples de la mer.
Pensez-vous que lorsqu’il n’y aura pratiquement plus de vies dans la mer il en restera beaucoup sur la terre ? Pensez-vous qu’avec l’immense pollution et votre inconscience vous avez réellement perturbé le milieu de vie du peuple de la mer ? Pensez-vous que cela pourra durer encore et encore ?
Si vous pouviez voir ce que j’ai vu, ce que mes frères ont vu, cette immense, gigantesque pollution dans le Golfe du Mexique, si pouviez voir toutes les pollutions et le non-respect total de la vie à plusieurs endroits de vos océans, vous seriez peut-être aussi tristes que nous ! Cela est caché à votre vue car il y a des mètres, des mètres et des mètres d’eau qui vous cachent la réalité des profondeurs.
Il y a les départs que vous voyez lorsque nos frères s’échouent sur vos plages, mais il y a également énormément de départs que vous ne voyez pas. Il y a aussi des départs avec l’aide de ceux que vous pourriez appeler vos frères galactiques.
Ce que nous subissons lorsqu’ils nous enlèvent, c’est incompréhensible pour vous pour le moment, c’est que nous avons l’immense chance, lorsque nous accédons à ces vaisseaux, de pouvoir être transformés, transmutés avant d’aller sur la planète qui est la nôtre. Dans les vaisseaux qui nous transforment, il y a comme des « chambres de transformation de vies ». Il en sera de même pour ceux qui seront enlevés ; ce sera plus simple parce que vous resterez des humains, mais des humains sublimés, tandis que nous passerons du règne animal (ce qui est faux), nous changerons de « catégorie » et aurons des corps humains qui ne seront pas les mêmes que les vôtres, mais qui seront tout de même des corps humanoïdes.
Moi, le Grand Dauphin Blanc, j’ai de la tristesse pour ceux du peuple de la mer qui vont encore souffrir, j’ai de la souffrance pour mes frères qui m’aiment et qui vivent sur la Terre ferme, mais j’ai cependant une immense joie car je sais ce qui m’attend.
Soyez courageux ! Ce n’est pas demain que ce monde vivra sa fin ! C’est après-demain que ce monde vivra son ultime transformation. Je ne parle pas du « demain » ou de « l’après –demain » humain, je parle d’un temps, d’une période.
Je vais vous dire aussi ceci : vous ne pourrez même plus vous nourrir des peuples des océans trop pollués. Cela aussi fait partie du Plan, il devait en être ainsi.
Je vous aime. Ne soyez pas tristes ! Votre devenir est magnifique ! Peut-être un jour nous retrouverons-nous, peut-être que vous me reconnaîtrez et que je vous dirai : « un jour, sur un petit monde, je suis venu parler à une petite humaine bien gentille qui a su m’écouter et transmettre ce que j’avais à dire ».
Maintenant je vous laisse. Que mon immense Amour soit toujours près de vous ! Aimez les peuples qui vivent dans les océans, c’est la seule chose que vous pouvez faire pour eux.
Maintenant je vous dis au revoir. »
Je l’entends maintenant de très loin, comme s’il était retourné au plus profond des océans. Sa magnifique tête semblait être sur mes genoux. Il avait des yeux d’une beauté et d’un Amour extraordinaire, et ce que vous ne croirez peut-être pas, c’était comme s’il souriait.
C’est à peine si je l’entends ; il me dit :
« N’oubliez pas d’envoyer de l’Amour à ceux qui ne sont pas encore partis, à ceux qui n’ont pas encore transité, aux peuples des océans ».
Message reçu en avril 2011 par Monique Mathieu – http://ducielalaterre.org/
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