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Les crabes et l’homme

Posté par othoharmonie le 12 mars 2016

 

Démiurge ou démon du mal ?

Le crabe n’a pas toujours eu bonne réputation dans le monde occidental. Du cancer au cancre en passant par le chancre ou le panier de crabes, son nom sert à désigner toutes sortes de maux. Mais l’animal jouit aussi d’une grande renommée grâce à sa place dans le zodiaque et à sa saveur délicate. Sans parler de ses vertus médicinales et de son prestige symbolique pour les peuples d’Orient.

crabes homme

Langues et légendes du monde entier

Dans toutes les langues indo-européennes, les noms génériques pour désigner les crabes se ressemblent : en grec, karkinos,  en latin, cancer, en védique, karkatan, en anglais, crab, en allemand, krabbe, en italien,granchio, en espagnol, cangrejo, en portugais, caranguejo, etc. Les lettres « c » ou « k », « a » et « r » paraissent être des constantes dans la formation du mot crabe.

Dans la symbolique occidentale, le crabe est souvent l’objet d’interprétations péjoratives. On parle ainsi de « panier de crabes » pour un groupe de personnes dans lequel les conflits sont fréquents, de « vieux crabe » pour un monsieur âgé, pas très sympathique, borné et ridicule. Un « cancre », qui désignait initialement le tourteau, est un enfant paresseux, nul, et, jadis, désignait un homme rapace. Un chancre est une maladie provoquant des ulcères cutanés, et une autre « rongeant » l’écorce des arbres. Le cancer, familièrement appelé crabe, est la terrible maladie que l’on sait.

Dans la mythologie grecque, un cruel crabe géant vient à l’aide de l’Hydre de Lerne dans son combat contre Héraclès, en mordant celui-ci au pied. C’est d’ailleurs pour le récompenser de ses services qu’Héra, jalouse de ce fils qu’a eu son époux Zeus avec Alcmène, met le crabe au nombre des douze signes du zodiaque (c’est le cancer).

En Afrique, le crabe symbolise parfois le mal ou le démon du mal. En revanche, dans les pays orientaux, les crabes sont admirés, voire vénérés, et porteurs de riches symboles. Les crabes dorippes « à face humaine » de Chine ou du Japon sont considérés comme sacrés : la croyance veut qu’ils renferment l’âme d’un défunt, qu’ils soient le lieu de la réincarnation de l’âme des morts. Ce sont des objets de curiosité, utilisés pour la fabrication d’objets familiers (vases, tasses, pots, etc.), et une source d’inspiration pour les peintres.

Selon la tradition cambodgienne, le crabe est un symbole bénéfique : celui qui saisit un crabe en rêve s’attend à voir ses désirs comblés. Chez les Munda du Bengale, le crabe est un démiurge chargé par le Soleil de remonter la terre du fond des océans.

Le cancer, signe du zodiaque

Dans le système du zodiaque instauré vers 2 000 ans avant J.-C. par les Babyloniens, le crabe (ou l’écrevisse) constitue le signe de la constellation (signe du Cancer) dans lequel le soleil entre au solstice d’été, le 22 juin, au moment où les jours décroissent et où le soleil, descendant, semble rétrograder, peut-être par référence à la marche à reculons que l’on attribue souvent indûment au crabe.

Le crabe que les Grecs ont fait figurer dans le zodiaque (terme qui, en grec, signifie « cercle d’animaux » ou « constellation des vivants ») est non pas un crabe marin mais un crabe d’eau douce, le « crabe du lit des rivières ». À savoir un potamidé (Potamion potamos) à développement direct, qui vit dans les fleuves et les lacs de Grèce, et qui est également commun dans le Tigre et l’Euphrate, non loin de Babylone.

Selon les traditions astrologiques occidentales, le Cancer est un signe d’eau, peu actif et rêveur, paresseux et hypersensible.

Les crabes toxiques

De nombreuses espèces de crabes sont comestibles et très appréciées ; mais d’autres ont une chair toxique. On trouve des indications de crabes nocifs dans de très anciens traités pharmacologiques chinois, dans des récits d’anciens naturalistes et dans des rapports ethnographiques. Par ailleurs, on a souvent relaté des cas de troubles graves, d’empoisonnements et même de décès brutaux dans diverses régions indo-pacifiques, après l’ingestion de crabes. Plusieurs espèces du superbe genre Demania (surtout Demania Toxica) ont causé la mort en Inde et aux Philippines.

Dans les années 1960, les premières expériences de toxicologie furent entreprises par les Japonais et par des chercheurs de Singapour et des Philippines. C’est ainsi que fut découvert, dans la chair de certains crabes, un poison extrêmement toxique, plus précisément une neurotoxine qui n’est pas détruite par la chaleur de la cuisson. Un seul gramme de cette toxine peut tuer 42 000 souris ! On s’aperçoit aujourd’hui que la plupart des espèces de crabes rejetées par les populations locales, considérées dans la croyance populaire comme tabous, ou suspectées d’être nocives dans certaines régions, contiennent cette toxine.

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Découvert au xixe siècle, menacé au xxe siècle

La découverte d’Uca tangeri remonte à 1830. Cette année-là, un naturaliste embarqué sur le navire la Victoire, qui se trouvait à marée basse au fond de la rade de Tanger, remarqua un très grand nombre de petits crabes, tous des mâles, à demi cachés dans la vase et dont seules les pinces émergeaient de leurs terriers. Les matelots s’en délectèrent, et, un peu plus tard, l’espèce était décrite comme nouvelle et baptisée d’après le lieu de sa récolte sur le rivage marocain. Peu de temps après, on reconnut d’autres Uca tangeri en Andalousie, puis au Portugal sur les côtes de l’Algarve.

À Cadix, le crabe violoniste est surnommé « écrevisse de mer », car il vit à l’embouchure du Guadalquivir dans les parties les plus élevées et fangeuses de la côte. C’est l’une des seules espèces d’Uca régulièrement consommée, en Andalousie et au Portugal : on chasse les crabes, mais on n’arrache que la grande pince (en andalou, carrasquena) du mâle, que l’on vend ensuite sur les marchés comme une friandise, un hors d’œuvre. Un ou deux ans plus tard, le crabe aura régénéré son chélipède amputé et, en cas de capture, on pourra à nouveau détacher cette belle patte de « première repousse » (zapatera). Elle sera alors remplacée par une patte plus petite, de « deuxième repousse », qui ne tentera plus guère les « chasseurs ».

Hormis Uca tangeri, pour sa « superpince », et une autre espèce commercialisée au Japon, les crabes violonistes sont peu consommés dans le monde. Mais certaines espèces disparaissent par suite de la pollution, de drainage, de la destruction de la mangrove ou des milieux naturels.

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Les Crabes combattent

Posté par othoharmonie le 7 mars 2016

 

 COMBAT DE CRABES

Les crabes violonistes vivent en colonies, se regroupant par dizaines pour creuser leur terrier. Ils restent toutefois isolés les uns des autres. Les terriers, espacés de quelques dizaines de centimètres les uns des autres, sont généralement établis entre les limites des hautes et des basses marées. Plus ou moins cylindriques, ils ont un orifice circulaire et sont souvent coudés au bout, avec un élargissement terminal.

Selon l’époque de l’année, les terriers restent plus ou moins longtemps à découvert. Quand le flot menace d’y pénétrer, les crabes s’y enferment et bouchent l’entrée avec de la vase ou du sable.

Le partage du territoire ne va pas sans conflits. Le possesseur d’un terrier doit sans cesse défendre celui-ci contre des congénères prêts à le déloger, d’où la fréquence des combats.

L’affrontement est parfois extrêmement vigoureux, mais il n’entraîne jamais de blessures graves ni la mort. Lors des combats, chaque crabe accomplit une succession de gestes rituels propres à son espèce ; après un face-à-face menaçant, les animaux s’affrontent au corps à corps : les doigts de leurs pinces s’entrelacent et s’entrechoquent ; la bataille dure de quelques secondes à quelques minutes puis s’arrête brusquement. Les femelles se livrent aussi parfois des combats, mais, au lieu de s’affronter face à face comme les mâles, elles se dressent dos à dos.

La plupart des crabes violonistes ont des activités diurnes : recherche de nourriture, fouissage, parade, accouplement, combat… Seules quelques espèces (Uca pugilator, Uca tangeri) émettent également la nuit des signaux visuels et acoustiques.

La riche gamme de signaux acoustiques dont disposent les Uca leur sert également de moyen d’avertissement et de menace. Ces sons peuvent consister en une véritable stridulation produite par le frottement des pinces, contre une armature de la carapace ou des pattes (chez Uca musica, par exemple), ou par le frottement des pattes entre elles. Des coups vifs des deux chélipèdes (les « pattes à pince ») contre la carapace, des tapes répétitives sur le sol comme sur un tambour, des chuintements liés à la respiration font également partie du répertoire.

Certains Uca émettent continuellement des sons d’alerte lorsqu’ils se trouvent au fond de leur terrier à marée basse, cependant la fréquence sonore augmente toujours lorsqu’un mâle agressif s’approche.

Les vibrations sont transmises par le sol. Un mâle à l’intérieur de son terrier produit des sons plus hauts de 2 à 6 décibels que ceux émis par un animal situé près de l’orifice : le terrier amplifie les sons par résonance. Parfois, les Uca construisent même des sortes de cheminées à l’embouchure de leur terrier, qui joueraient le rôle d’amplificateurs.

 

 

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Le crabe enragé

Posté par othoharmonie le 5 mars 2016

 

Le crabe enragécrabe vert (Carcinus maenas) est le crabe que l’on rencontre le plus couramment sur les zone de marnage d’Europe occidentale à basse mer. Il possède une large répartition géographique initiale, depuis le nord de la Norvège et l’Islande jusqu’à la Mauritanie. De plus, il a été introduit en de nombreux points de l’océan mondial où il s’est implanté et est devenu l’une des espèces invasives les plus redoutables.

 CRABE

son corps comporte, en arrière de la tête, un thorax ou péréion formé de 8 métamères, porteurs d’appendices que l’on peut désigner globalement comme thoracopodes ou péréiopodes. Vient ensuite l’abdomen ou pléon, constitué de 6 métamères dont les appendices sont les pléopodes au sens large. Le corps enfin est terminé par le telson. Au total donc un acron, 19 métamères et un telson composent le corps.

En tant que décapode, la tête et le thorax sont fusionnés, pour constituer le céphalothorax, recouvert par la carapace. Les trois premiers péréiopodes sont transformés en pattes-mâchoires ou maxillipèdes (Mxp1 à Mxp3) appliquées contre les pièces buccales de la tête. Il reste donc 5 paires d’appendices thoraciques bien visibles sur les côtés du corps, d’où le nom de « décapode », c’est-à-dire « dix pieds ».

Les brachyoures ont la particularité d’avoir l’abdomen court, appliqué contre la face ventrale du céphalothorax. La première paire de pattes thoraciques visible sur le côté du corps porte des pinces (chélipèdes), les autres ont des fonctions locomotrices, marcheuses chez Carcinus. Les 5 grandes pattes thoraciques sont susceptibles de s’amputer par voie réflexe à un niveau bien déterminé (autotomie)  notamment lorsqu’elles sont blessées. Elles se reconstituent (régénération) ultérieurement, apparaissant sous forme de bourgeons qui libèrent des appendices fonctionnels lors des mues.

Autres caractères morphologiques

La carapace de Carcinus a un contour hexagonal. À l’avant, le front, logé entre les deux encoches oculaires, est formé de trois pointes arrondies. De part et d’autre du front, se trouvent les yeux pédonculés, mobiles, logés dans une encoche.

Au-dessous du front, se trouvent les antennules (A1) munies de soies sensorielles (dont les esthétascs, qui sont des chémorécepteurs) ; leur base contient en outre l’organe d’équilibration (statocyste). Les antennes (A2), visibles de chaque côté du front, sont courtes, elles ont également une fonction sensorielle et à leur base s’ouvre l’orifice du rein antennaire. Plus latéralement les bordures antérieures de la carapace sont munies de 5 dents aiguës. Plus en arrière, la carapace, à bords lisses, constitue, de chaque côté du céphalothorax une chambre, dans laquelle sont logées les branchies. Ces dernières sont des organes de la respiration mais aussi de l’excrétion azotée et de la régulation osmotique. L’eau qui irrigue les branchies est mise en mouvement par la rame externe (scaphognathite) de la maxille (Mx2), elle pénètre par les espaces subsistant entre les bases des pattes et ressort par le cadre buccal, entre les maxillipèdes. Le côté postérieur de l’hexagone céphalothoracique est constitué par la limite dorsale de la carapace, parallèlement à laquelle s’insère le premier segment abdominal.

L’abdomen compte 6 segments. Il est prolongé par le telson, sur lequel s’ouvre l’anus.

 CRABE 5

Malgré son appellation, la coloration du crabe vert est très variable, selon les individus et les périodes de la vie de l’animal.

  • Face dorsale du céphalothorax :

Le dessus de la carapace des jeunes crabes (largeur < 20 mm) peut être marquée de plages sombres et blanches très contrastées. Ces motifs sont susceptibles d’avoir valeur de camouflage notamment sur les fonds de galets. Ils disparaissent généralement aux tailles supérieures à 40 mm.

D’une manière générale, la région antérieure de la carapace est vert foncé, marquée de taches claires (dont deux lignes symétriques en demi cercle) et la région postérieure vert clair tachée de sombre.

  • Face ventrale du céphalothorax :

Elle peut être verte, jaune vert, orangée, voire nettement rouge, notamment au niveau des sternites. Ceci est également valable pour l’abdomen des mâles (il reste vert chez les femelles) et la base des pattes.

La coloration rouge est l’indice que l’animal n’a pas mué depuis longtemps. En conséquence la cuticule de ces crabes porte de nombreux épibiontes (Ectoproctes, balanes, Annélides serpulidés etc.) et des marques d’usure ou de blessures. En s’appuyant sur ces variations on a distingué les crabes à dominante verte et les crabes à dominante rouge. Ces deux catégories ont des caractéristiques biologiques et écologiques différentes. La première catégorie comprend des animaux relativement jeunes, qui sont en croissance active et chez lesquels les mues sont fréquentes. La seconde est constituée d’animaux plus âgés, plus grands, chez lesquels les mues sont plus espacées ou qui ne muent plus (état d’anecdysis). Chez les mâles la proportion des individus « rouges » augmente fortement au-delà de 60 mm de largeur de carapace.

 Lutte de crabes

Les mâles luttent entre eux pour la possession des femelles. Leur taille est un facteur important de leur succès : les grands mâles « rouges » ont un taux de réussite supérieur à celui des crabes « verts » . Par contre, la perte d’une pince, notamment de la plus grande (pince broyeuse) constitue un handicap.

Le déroulement de l’accouplement peut se résumer ainsi : le mâle, dont la cuticule est dure, sélectionne sa partenaire quelques jours avant qu’elle mue. Le couple se met alors en précopulation, le mâle chevauche la femelle dont la face dorsale est appliquée contre sa face ventrale, il la maintient grâce à sa deuxième paire de pattes et conserve sa mobilité ainsi que l’usage défensif de ses chélipèdes (pinces). Lorsque la femelle mue, sa cuticule est donc molle, le mâle la tourne de 180°. Le couple est alors en position de copulation, face ventrale contre face ventrale. Le mâle introduit ses stylets copulateurs dans les orifices génitaux de la femelle et y injecte ses spermatophores contenant les spermatozoïdes, qui sont immobiles.

Ce comportement qui assure une protection à la femelle à un moment où elle est particulièrement vulnérable (molle) augmente ses chances de survie et participe au succès reproductif de l’espèce. L’attraction des mâles résulte de l’émission d’une substance chimique (phéromone) dans l’urine de la femelle. Cette molécule pourrait être élaborée dans une petite glande située dans le segment distal de l’urètre.

Les spermatozoïdes peuvent être conservés dans les spermathèques des femelles durant plusieurs mois avant qu’interviennent la fécondation des ovules et la ponte.

Au moment de la ponte, les œufs (dont le nombre approche des 200 000 chez les grandes femelles), accrochés aux pléopodes, constituent une masse jaune-orangé, ils virent progressivement au gris, en partie à cause du développement des yeux noirs de l’embryon.

L’éclosion libère une larve appelée prézoé qui mue au bout de quelques minutes pour donner la première zoé (zoé I) à laquelle font suite trois stades du même type : zoé II, zoé III et zoé IV. Les larves zoé, planctoniques, nagent grâce aux battements de la rame externe des deux premières paires de maxillipèdes. La zoé IV mue en donnant une larve mégalope (appelée aussi « post-larve ») qui ressemble, dans ses grandes lignes, à un crabe, mais nage grâce à ses pléopodes. La mégalope, initialement planctonique, se transforme lors d’une mue en petit crabe, le stade juvénile I, dont la largeur céphalothoracique est de 1, 5 mm environ et qui est benthique. L’ensemble du développement larvaire, de l’éclosion au stade juvénile I, dure environ 60 jours à 12 °C.

Dans la Manche et les zones voisines on peut trouver des individus reproducteurs toute l’année mais les accouplements ont surtout lieu à la fin de l’été, les femelles ovigères s’observent surtout en hiver et au printemps.

Les juvéniles apparaissent sur les estrans principalement de juin à septembre (en mer de Wadden)

Les crabes “verts” présentent une résistance supérieure à celle des “rouges” vis-à-vis des variations des paramètres du milieu (salinité notamment) et de la pollution. On les rencontre jusque dans les zones estuariennes, alors que les crabes en livrée rouge sont inféodés aux milieux plus franchement marins.

Malgré leur petite taille et leurs faibles moyens de locomotion, les larves et les post-larves (mégalopes) accomplissent des déplacements de grande amplitude au large des côtes. Elles y parviennent en se positionnant à différentes hauteurs dans la colonne d’eau et en exploitant ainsi les courants qui les éloignent ou les rapprochent du littoral. Ces changements de niveau (migrations verticales) ne nécessitent que des déplacements de quelques mètres.

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LE CRABE ARAIGNEE

Posté par othoharmonie le 1 mars 2016

Crabe araignée

 

En 1555, Pierre Belon est semble-t-il le premier naturaliste à désigner sous l’appellation d’« araignée de mer » (yraigne de mer) le crabe que nous connaissons aujourd’hui sous ce nom. Il l’identifie clairement à l’animal qu’Aristote, puis Pline l’Ancien nomment maia (μαία en grec). Il est en contradiction sur ce point avec Guillaume Rondelet qui, au même moment (1558), fait correspondre les maia de l’Antiquité avec son « Cancre Mæas », c’est-à-dire notre tourteau (Cancer pagurus) ; il n’évoque l’appellation « araignée de mer » ni dans ce paragraphe, ni dans le suivant qu’il consacre à son « Cancre Squinado », c’est-à-dire notre araignée. Jules César Scaliger, traducteur en français de l’Histoire des animaux d’Aristote, argumente toutefois dans le sens de Belon, rejetant l’interprétation de Rondelet. Par la suite, l’interprétation de Belon s’imposera peu à peu et, en 1801, Lamarck associera définitivement le nom de genre Maja aux araignées de mer.

En ces temps, à l’exception de Belon qui décrit l’espèce explicitement sous ce nom, le terme « araignée de mer » a une connotation visiblement vernaculaire. Les auteurs le soulignent régulièrement :

« Des crustacés… dont quelques-uns sont désignés, par les habitans de nos côtes maritimes, sous le nom d’araignées de mer, composent dans le supplément de l’Entomologie systématique de Fabricius, deux genres, ceux de parthenope et d’inachus. M. de Lamarck les a réunis en un, sous le nom de maja… »

— Jacques Eustache de Sève, 1817

À l’initiative de Lamarck, la nomenclature normalisée du xixe siècle utilise « maïa » pour le nom français du genre Maja (qui à l’époque, est très large). Mais les auteurs de l’époque utilisent volontiers les termes « d’araignées de mer » ou « araignées marines » ou « crabes araignées » pour faire référence à l’ensemble des Majoidea, alors nommés trigonés ou oxyrinques (puis oxyrhynques).

Concernant la désignation de cette catégorie de crabes, l’usage actuel diffère au fond assez peu de ces sens anciens. Au plan vernaculaire, sur le littoral français, une araignée de mer est avant tout un crabe du genre MajaM. squinado en Méditerranée, M. brachydactyla sur la façade atlantique. En France, La DGCCRF, l’administration chargée de ces questions, entérine d’ailleurs cet usage en réservant strictement l’appellation commerciale « araignée de mer » à Maja squinado, ce qui inclut toutefois M. brachydactyla, la distinction des deux espèces étant très récente. Cet usage est si ancré sur le littoral que, dans la pratique quotidienne, on se passe très généralement du qualificatif « de mer » et que l’on se contente de parler d’« araignées ».

Par ailleurs, ce sont surtout les spécialistes qui ont tendance à généraliser cette appellation, ou celle de « crabe-araignée », pour faire référence collectivement à la famille, voire au reste des Majoidea.

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Le corbeau, animal bavard

Posté par othoharmonie le 6 février 2016

 

C’est un animal bavard, pour ne pas dire criard, chez qui ont été recensées pas moins d’une trentaine de vocalises (avec un fameux don d’imitateur) lui permettant une réelle communication au sein du groupe. Ce groupe, dispersé dans la journée, est surtout observable au crépuscule lors de sorte de « réunions », de « débriefings » où on assiste à un curieux spectacle : la troupe réunie au complet « discute » (langage articulé et gestuel) et chaque individu semble raconter ses péripéties, faire un compte rendu de sa journée. Corbeau, comme la Balance, est donc fondamentalement un communicant.

Être très intelligent, capable de trouver rapidement des solutions à de nouveaux problèmes, Corbeau n’est pas un chasseur, et se contente en général de se nourrir de ce qu’il trouve (c’est un omnivore pouvant jouer les charognards), sans chercher la bagarre avec ses rivaux de la chaîne alimentaire (caractère pacifique, accommodant et rationnel). Corbeau est monogame et forme un couple solide pour la vie, après une parade nuptiale complexe (importance du couple).

Corbeau bavard

 Ces informations ornithologiques données, on comprendra mieux le symbolisme de l’oiseau à travers les cultures, tout en notant en préambule que sa mauvaise réputation en Europe est fort récente et correspond, une fois de plus, à l’influence chrétienne sur tous les symboles animaux considérés comme païens. Dans les tribus amérindiennes, Corbeau est un être primordial dont la mission est d’organiser et civiliser le monde. En Orient, il représente la gratitude et la générosité, car il est un des seuls volatiles dont les enfants peuvent nourrir les parents vieillissant puisque la cellule familiale reste groupée et solidaire.

En Chine, le Corbeau à trois pattes est une représentation impériale de la course du Soleil et du pouvoir divin redistribué sur terre : le rôle de Corbeau est celui d’un intermédiaire qui sait transmettre la connaissance et utilise avec justice et impartialité les forces célestes. Son symbolisme dans la Grèce antique est d’ailleurs fort proche : messager d’Apollon, capable de livrer des prophéties à l’homme (comme en situant l’emplacement de l’Omphalos de Delphes).

Toutefois, les légendes mythologiques insistent aussi sur ses travers : il doit sa couleur noire à une malédiction d’Apollon qui, lassé par ses bavardage et son indiscrétion, l’a transformé en constellation pour le punir de s’être attardé dans une mission urgente (on met ici en exergue son côté tête en l’air). On retrouve dans la mythologie celte l’aspect prophétique du Corbeau à travers les figures de Hugin et Munin, deux volatiles au service d’Odin dont le premier est Esprit (et capable de prédire l’avenir) tandis que le second est Mémoire (et capable de voir le passé).

C’est ici la fonction cérébrale du Corbeau qu’il faut relever : c’est en alliant raison et expérience, esprit et mémoire, que l’homme peut évoluer et devenir divin. Comme tous les oiseaux mais plus encore, Corbeau est aussi le symbole de la liberté, de la légèreté.

 Il est intéressant de mettre en parallèle les duos opposés Bélier/Balance et Faucon/Corbeau : le Faucon solitaire, intrépide chasseur, hésite encore entre destruction et initiation, tandis qu’à l’opposé, le Corbeau semble avoir découvert les vertus du pacifisme, de l’harmonie du groupe et d’une révélation mentalisée. Le Grand Corbeau, le terrible charognard des champs de bataille, était aussi un oiseau oraculaire, source de présages, bien que là encore sa réputation soit équivoque. À traiter avec précaution.

À cause de sa noirceur, le Corbeau a, dans les cultures occidentales, été considéré comme un signe d’infortune, et associé aux actions noires. Mais, dans les traditions des Amérindiens, la lumière vient de l’obscurité, et le noir est associé au vide, source de toute énergie, et Corbeau est son messager. C’est pourquoi il est associé à la magie et au destin, car c’est un messager de ce qui est à venir. Les légendes celtiques regorgent de Corbeaux qui jouent principalement des rôles prophétiques. La déesse celte de la guerre, Morrigan, ainsi que le dieu Lug, sont des dieux aux Corbeaux, et en Irlande, le surnom de la Déesse de la guerre, Bodb, veut dire « Corneille ».

D’autres personnages des légendes celtes sont accompagnés de Corbeaux, et lorsqu’il s’agit de femmes, ce sont toujours des représentantes de la guerre et/ou de la mort. Corbeau était d’ailleurs un animal sacré chez les Gaulois, et dans les mythologies germanique et nordique, il est symbolisé par Hugin (Esprit) et Munin (Mémoire), les deux compagnons d’Odhinn (Wodan). Ces deux Corbeaux sont à la fois des messagers et les envoyés d’Odhinn sur terre. Odhinn porte d’ailleurs parfois des noms voulant dire « Dieu aux corbeaux ».

Ces deux Corbeaux survolent la Terre du Milieu chaque jour, et chaque soir ils rapportent à Odhinn ce qu’ils ont vu et entendu. À ce titre le Corbeau devient donc un représentant des forces chthoniennes de la terre. Il symbolise le lien entre les hommes épris de spiritualité (symbolisés par Odhinn) et la terre du monde physique.

Le Corbeau est aussi symbole de solitude, de retraite volontaire, c’est-à-dire de l’isolement destiné à atteindre un niveau de conscience supérieur. Il est aussi symbole de l’espoir, son croassement répétitif voulant dire « demain, demain » en latin (Cras, en latin, racine du mot « procrastiner » : reporter à demain). En plus de ses rôles de héros solaire, de démiurge ou de messager divin, Corbeau a aussi un rôle de guide, et entre autres de guide des morts, de par son aspect psychopompe il perce le voile des ténèbres sans se perdre.

Le Corbeau semble avoir un symbolisme positif chez les peuples nomades, chasseurs et pêcheurs, et négatif chez les peuples sédentaires et liés à l’agriculture. Il symbolise le côté sombre de la psyché, qui peut se transformer et devenir bénéfique dès que l’on prend conscience de cet aspect de nous et qu’on l’intègre à la lumière de notre conscience. Les traditions celtiques reflètent bien cette symbolique double puisque dans celles-ci, le Corbeau est à la fois un oiseau céleste et solaire, et un oiseau des ténèbres et de la partie sombre de nous même.

D’ailleurs l’expression Irlandaise « posséder la sagesse du Corbeau » signifie avoir la connaissance suprême. Corbeau proclame la nécessité de faire des changements radicaux dans nos attitudes et dans la façon dont nous percevons les choses. Corbeau nous encourage à mettre de la magie réelle dans votre vie, à espérer l’inespérable, à vous préparer pour la plénitude. Dispersons cette attitude négative qui nous a retenu en arrière si longtemps, remplaçons-la par l’entrain et l’enthousiasme de la vivacité, et ressentons le bonheur de vivre.

Corbeau est le courrier du flux d’énergie qui suscite les changements et crée de nouvelles réalités. Dans les traditions amérindiennes, Corbeau était le gardien de la magie cérémonielle de la guérison de l’absent. Il représenterait aussi le pouvoir qui convoyait le message ou l’intention de la cérémonie à sa destination et suscitait aussi sa manifestation. Oiseau sacré du druidisme, Corbeau était le messager des ténèbres (Bran) et de la lumière (Lug), tandis que la déesse Badb portait son nom et que Morrigane se manifestait sous l’aspect d’un ou de trois de ces oiseaux.

Corbeau possédait la Connaissance divine. Il conseillait par sa puissance chthonienne et sa sagesse céleste. Cycle : la Lune du Vol des Canards.

Animal totem complémentaire : Le Faucon, la Loutre. Couleur : bleu. Forces : sociable, coopératif, solidaire, raffiné, charmeur, adaptable, facile à vivre, diplomate, pacifique, romantique. Faiblesses : querelleur, indécis, tête en l’air, crédule, dépendant, bavard, indiscret, influençable, sautes d’humeur. Les Amérindiens considèrent que Corbeau maintient l’équilibre entre l’homme et la nature. À l’origine, Corbeau était blanc, et il devint noir, car il fut puni d’un écart de conduite, dit la légende. Vous symbolisez donc les contradictions mais aussi le bras vengeur. Votre faculté d’adaptation est bonne et votre curiosité peut vous mener loin… Vous êtes insaisissable et savez brouiller les pistes afin de protéger votre intimité. Dès que l’on croit vous avoir enfin compris, vous modifiez les règles pour garder votre indépendance. À la recherche constante d’un équilibre, vous avez du mal à vous poser définitivement. La solitude vous effraie. Loyal et disponible, vous vous montrez plus fidèle en amitié qu’en amour.

Vie amoureuse de Corbeau : vous apportez la paix et l’harmonie dans votre famille. Très sociable, vous aimez sortir et voir vos amis. Grâce à une union, vous pouvez aussi aspirer à un bel équilibre personnel. Les enfants et la famille sont vos piliers les plus sûrs, et n’envisagez pas une seconde de pouvoir vivre sans eux. Votre totem minéral : le Jaspe. Les Amérindiens le portaient en amulette car ses propriétés magiques sont nombreuses : stopper l’écoulement du sang, assurer une longue et paisible vie et renforcer la vue. Il permet d’attirer l’énergie de la terre qui aide à retrouver une stabilité. Votre totem végétal : la Molène.

On l’appelle aussi feuille de velours. Ses feuilles, utilisées en tisane, protègent des troubles de la vessie et du foie et fortifient le système nerveux. Si vous êtes fragile au niveau hépato-rénal, elle peut vous donner des résistances supplémentaires. En réalité Corbeau n’a été désigné comme oiseau négatif que récemment, principalement en Europe. Il serait devenu négatif avec la sédentarisation des peuples nomades et le développement de l’agriculture. Dans les rêves, il est figure de mauvais augure. Il est l’Oiseau Noir qui plane au-dessus du champ de bataille pour se repaître de la chair des cadavres.

En Inde, le Mahâbhârata le compare au messager de la mort. Au Japon, il exprime l’amour familial et il est messager divin. En Chine et au Japon, il est symbole de gratitude filiale. Il nourrit père et mère et est en cela considéré comme le signe d’un rétablissement de l’ordre social.

 Pour les Tcheou, Corbeau fut annonciateur de leurs triomphes et le signe de leur vertu. Toutefois c’était un Corbeau Rouge, couleur du soleil.

En Chine, Corbeau est un oiseau solaire. Dix Corbeaux s’envolèrent du Mûrier du Levant pour apporter la lumière du monde. Mais Yi-le-Bon-Archer en abattit neuf à coups de flèches, ce qui évita au monde de brûler.

Dans la Genèse, Corbeau est symbole de perspicacité. En Grèce, il est solaire et consacré à Apollon. Ce sont des Corbeaux qui déterminèrent l’emplacement de l’omphalos de Delphes selon Strabon. Les Corbeaux étaient aussi des attributs de Mithra, et ils passaient pour être doués du pouvoir de conjurer les mauvais sorts. Il était un animal sacré chez les Gaulois.

Le Corbeau est aussi symbole de la solitude ou de l’isolement volontaire de celui qui a décidé de vivre à un plan supérieur. Il est attribut de l’espérance. Il est souvent messager divin, guide des âmes pour leur dernier voyage. Corbeau est sociable mais querelleur, grégaire et coopératif, solidaire, indécis, tête en l’air, raffiné, crédule, charmeur, dépendant, bavard, adaptable, crâneur, indiscret, civilisé. Bavarder, parader, impressionner et faire des conciliabules est une bonne chose mais qu’arrivera-t-il si le sort vous isole ?

Cultivez votre indépendance, vous ne vous en porterez que mieux en période de disette !

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Corbeau : la Magie, l’Intelligence, le Messager Divin, le Courage, l’Amitié, l’Idéal

Posté par othoharmonie le 6 février 2016

 

corbeau magieSon clan : Papillon. Son élément : Air. Son allié : Faucon.

Corbeau s’élève vers les expériences spirituelles plus que matérielles. Il détient la Magie. Cette dernière est puissante, car elle nous permet d’apprendre à connaître nos peurs intimes, afin de favoriser un changement de conscience. Corbeau est le messager de notre inconscient, ou encore de l’Inconnu. C’est le messager de l’au-delà.

Le Corbeau renvoie les énergies négatives vers les personnes qui utilisent la magie noire. Il porte l’énergie du message à l’endroit où il doit être. Grâce à lui, on peut soigner et guérir à distance. La force de Corbeau peut nous aider à changer et à rentrer dans le Grand Secret. Corbeau nous incite à regarder dans le grand vide noir pour trouver des réponses à nos questions. Vous êtes le médiateur entre le ciel et la terre, et vous représentez, pour les Amérindiens, celui qui peut voir au-delà des apparences. Vous appartenez à la période de la chute des feuilles. On vous dit intuitif et capable de guérir les plaies du cœur comme celles du corps.

Vous possédez une grande force intérieure. Vous êtes généreux et courageux. Vous pouvez apporter la paix et l’harmonie dans votre famille ou dans ta future vie professionnelle. Vous êtes membre du clan de Papillon, qui vous unit à l’élément Air. Très sociable, vous aimez sortir et voir vos amis. Grâce à une union, vous pouvez aussi aspirer à un bel équilibre personnel. Les enfants et la famille sont vos piliers les plus sûrs, et vous n’envisagez pas une seconde de pouvoir vivre sans eux. Vous savez pardonner, parfois même au-delà de ce qui est pardonnable, et vous savez toujours voir le côté positif des choses et des êtres. Votre allié est Faucon, et il vous donnera la détermination nécessaire pour mener à bien vos ambitieux objectifs.

Le Corbeau est puissant : il nous apprend à connaître nos peurs intimes, afin de favoriser un changement de conscience. Il est le messager de notre inconscient, ou encore de l’Inconnu. Il offre la Guérison, l’Initiation. Il est le signe que quelque chose meurt en donnant naissance à quelque chose de nouveau. Grâce à lui, nous pouvons atteindre une guérison profonde en pratiquant « la réconciliation des contraires » pour résoudre les conflits enfouis dans notre inconscient ou issus de notre passé. Des légendes autochtones racontent que Corbeau a créé la lumière, le feu et l’eau. Ce héros culturel peut être facilement reconnu par son bec droit. Corbeau est un totem associé aux mystères de la vie et de la magie. Le pouvoir de cet oiseau totem est de fournir la perspective et les moyens nécessaires pour soutenir vos objectifs et vos aspirations. Signe de chance, il est également associé à l’archétype de l’escroc et de la tromperie.

Si Corbeau ou Corneille vous a choisi comme animal totem, il vous accompagnera dans le développement de votre capacité à observer, prendre de la perspective, ainsi que dans votre connexion avec la magie de la vie. Tout au long de l’histoire, Corbeau a été associé à des significations symboliques à la fois positives et négatives. Les significations les plus courantes sont : la magie de la vie, le mystère de la création, le destin, la transformation personnelle, l’alchimie, l’intelligence, une perspective plus élevée, le courage, l’audace, la flexibilité, l’adaptabilité, la manipulation, la tromperie. D’autres significations traditionnelles associent le Corbeau à un mauvais augure, à la mort et à la sorcellerie. Corbeau symbolise aussi le pouvoir de l’intuition prophétique.

Le Corbeau est souvent associé au pouvoir de modifier les apparences. Dans son essai classique sur les animaux totems « Les Animaux Parlent », Ted Andrews mentionne que les corbeaux et les corneilles sont des animaux communs que nous pouvons trouver tout autour du globe. Comme tels, ils rappellent que la magie est présente partout. Lorsque vous rencontrez Corbeau, observez son comportement : il vous donnera une idée sur la façon d’utiliser ses pouvoirs.

En raison de son affinité avec les mystères de la vie et la magie, Corbeau est considéré dans de nombreuses traditions chamaniques comme l’animal totem de choix pour ceux qui utilisent la magie et le pouvoir de manipuler les lois de notre univers matériel. Ainsi, il apparait souvent comme le totem de choix des personnes qui pratiquent la sorcellerie. Corbeau arbore généralement la couleur noire avec des teintes bleuâtres en fonction de la lumière qui l’éclaire. Sa couleur est symbolique des origines de la création, du « grand vide », et de ce qui n’a pas encore pris forme. En tant que guide ou animal protecteur, Corbeau vous soutient dans l’exploration des mystères de la vie et dans le développement de votre capacité à percevoir les changements d’énergie subtils en vous et dans votre environnement.

Il a la capacité d’aller au-delà des apparences et des illusions, en particulier de la dualité entre bien et mal, intérieur et extérieur. Corbeau est connu pour construire son nid dans les arbres très hauts. De là, il a la meilleure vue sur son environnement. Par affinité avec ce trait, ceux qui ont Corbeau comme totem peuvent jouir d’une position avantageuse d’où ils peuvent voir les choses avec une perspective élargie. Corbeau et Corneille sont également sans cesse à l’affût des intrus et des prédateurs. Le cri qu’ils émettent est caractéristique du bruit strident des oiseaux qui avertissent les autres membres de leur clan, même à la plus grande distance.

Quand vous voyez cet animal totem, soyez à l’affût. Avez-vous déjà regardé un groupe de Corbeaux se liguer et chasser des oiseaux beaucoup plus grands qu’eux ?

Ce comportement caractéristique rend cet animal totem utile lorsque vous avez besoin du soutien d’autrui pour faire face à l’adversité. Par affinité avec l’esprit de ce totem, vous êtes encouragés à développer la puissance de votre volonté personnelle et à exprimer ce qui est authentique en vous avec moins de contraintes. Corbeau semble toujours être en mesure de se tirer d’affaire, que ce soit lorsqu’il attrape sa nourriture sur la route, ou qu’il se faufile dans les nids des autres oiseaux pour voler leurs œufs. Par similarité avec ce trait, ceux qui ont Corbeau ou Corneille comme totem ou animal pouvoir veilleront à ne pas se laisser abuser par la tromperie et la manipulation par autrui. Corbeau est le septième esprit totem de la roue de la vie des chamanes amérindiens. Il correspond au début de l’automne et à notre signe astrologique de la Balance.

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LA REVOLUTION DES COLIBRIS

Posté par othoharmonie le 4 février 2016

révolution

 

Mercredi 30 janvier, le mouvement Colibris a lancé sa nouvelle campagne citoyenne, dans une ambiance de raz-de-marée populaire inattendu.Reporterre y était.


 Reportage, Paris 2007

Dix minutes avant l’ouverture des portes, c’est l’effervescence chez les organisateurs ; on distingue, derrière les grandes baies vitrées, la foule alignée en file indienne. Il y a du monde, beaucoup de monde. Il y en aurait jusqu’au bout de la rue dit-on, et même après le coin, dessinant un « Z » patient mais costaud, dans les rues calmes du quartier de Montgallet. Un an après la« fausse » campagne présidentielle de Pierre Rabhi au nom du mouvement des Colibris, le message a bel et bien été entendu, et les soutiens sont au rendez-vous. 20 minutes plus tard pourtant, les mines sont presque déconfites : les portes enfin ouvertes, un flot continu de fidèles s’est engouffré dans les escaliers et la salle de l’Espace Reuilly – qui peut accueillir 750 personnes – s’est remplie à ras bord en quelques minutes. Le succès a dépassé les attentes, la stupéfaction laissant progressivement place à un constat amer : tout le monde ne pourra pas entrer…

Les responsables se concertent, débordés par l’affluence : « Il y a des gens qui viennent de Lyon ou de Montpellier, c’est terrible, on ne peut pas les laisser dehors… ». Finalement, quelques courageux se chargent du crève-cœur : pour des raisons de sécurité évidentes, la salle ne peut plus abriter plus de monde, et après mille excuses, rendez-vous est pris pour de nouvelles échéances très rapidement… Pendant ce temps, Anne-Marie, bénévole historique, regrette presque que le mouvement « n’ait pas eu l’ambition de sa réussite. Des fois, je me souviens, on était qu’une centaine… Maintenant, c’est bientôt Bercy qu’il faudra réserver ! ». Bilan comptable, en ce soir du 30 janvier : près de 3 000 personnes se sont déplacées, selon les organisateurs, à peine un tiers pourra participer directement à l’événement.

Mais qu’est-ce qui a donc suscité tant de réactions aux quatre coins de la France ? Il s’agit d’une conférence participative pour lancer la nouvelle campagne du mouvement, intitulée « la (R)évolution des Colibris », et permettre ainsi de discuter collectivement de la feuille de route « le Plan des Colibris »avec tous les membres, soutiens et bénévoles du réseau Colibris.

Colibris, colibris, colibris ?

C’est le nom poétique pris en 2007 par le mouvement fondé par Pierre Rabhi, anciennement appelé Mouvement pour la Terre et l’Humanisme. En 2012, les Colibris font une campagne originale,« Tous candidats ». Aujourd’hui, la structure est aussi nébuleuse que le projet n’est ambitieux. Le prospectus à l’entrée ose une première définition :« Colibris est un mouvement de citoyens décidés à construire une société vraiment écologique et humaine ». Puis une deuxième : « Colibris a pour mission d’inspirer, relier et soutenir toutes les personnes qui participent à construire un nouveau projet de société ». Le directeur des Colibris, Cyril Dion, dessine les contours du mouvement : « Nous faisons le constat qu’il existe actuellement une force qui réinvente la société depuis sa base, et Colibris est la structure-relais de toutes ces mobilisations locales. L’objectif est d’aider les gens à agir ». Mais qu’est-ce vraiment ? un think tank, un courant politique, un adversaire en gestation en vue des futures luttes électorales ? « Non, nous ne serons jamais un mouvement politique, nous ne prendrons jamais position lors des échéances politiques. A terme, nous voulons orienter les décisions publiques, en restant à l’échelle citoyenne. Notre rôle est d’ensemencer ». Concrètement, Colibris est une association d’intérêt général, qui se finance majoritairement, depuis 2012, par le don citoyen et qui emploie 7 salariés.

Chloé est venue de Nantes uniquement pour l’occasion, cela lui a coûté un jour de congé et un aller-retour en train. Colibris en vaut largement la peine : « Cela permet de réaliser qu’il existe plein d’alternatives et de projets locaux. Colibris tisse la toile entre toutes ses initiatives, c’est un travail absolument nécessaire ». Le mouvement est donc ce vivier d’initiatives qui portent un nouvel élan d’espoir. Et lorsqu’on lui demande si les Colibris peuvent s’apparenter à de nouveaux Indignés, la jeune femme est catégorique : « Non, ce n’est pas de la contestation ! au contraire, c’est de la création, on montre qu’autre chose peut exister, c’est possible ».

La philosophie du mouvement : re-responsabiliser l’individu

Le mouvement des Colibris est de l’ordre de l’utopie concrète, dans cette tentative de réconciliation entre l’idéal et le monde vécu. La raison d’être du mouvement réside probablement là, d’ailleurs, dans sa philosophie d’action : re-responsabiliser l’individu et redonner confiance dans la capacité personnelle et quotidienne d’agir concrètement pour le changement. Les inspirations gandhiennes sont à peine voilées : « Soyons le changement » est ainsi le slogan de la nouvelle Révolution.

Le Mahatma des Colibris, c’est Pierre Rabhi, et c’est lui qui exprime le mieux cette pensée : « La crise, nous la cherchons partout, alors que nous l’avons en nous-mêmes. Tous les jours, à travers nos choix de consommation, nous déterminons un modèle de société. C’est à nous de changer le paradigme dominant ».

Réaccorder les valeurs et le mode de vie. Rejouer ensemble le fond et la forme. Cette conférence « participative » était l’occasion de convertir les discours en actes, en renouvelant les modes d’échange par exemple. Les« forums de proximité » qui offraient des temps de discussion entre voisinage ont permis de mettre en débat les exposés des intervenants. Car de beaux noms se sont relayés sur la scène, autour de Pierre Rabhi, entre Thierry Salomon – président-fondateur de Négawatt – et Jacques Caplat – auteur de L’Agriculture biologique pour nourrir l’humanité. Tous étaient là pour présenter la feuille de route qui guidera cette campagne de près de 18 mois, autour de 5 thèmes prioritaires qui se succèderont dans le temps : 

1/ l’économie : relocaliser, 
2/ l’agriculture : planter ce que nous mangeons, 
3/ l’éducation : révolutionner l’école, 
4/ la démocratie : réinventer un modèle pour la Cité, 
5/ l’énergie : économiser et produire renouvelable.

Avec toujours le souci d’associer le geste et la parole : à côté des programmes d’actions locaux, cette feuille de route sera également soumise à amendements. Une version 1.0 est mise en ligne sur un espace collaboratif, qui sera actualisé tous les 6 mois afin de l’enrichir des commentaires et propositions de chaque citoyen.

Il reste à expliquer ce succès que les organisateurs n’avaient pas anticipé. Pour beaucoup, c’est un révélateur important, le signe qu’on s’enfonce dans la crise. « Regardez dans quel monde on vit… c’est un terreau propice à ce genre de mouvements qui cherchent des réponses », souffle Anne-Marie. Laurent, un autre bénévole surpris, confirme : « Cela traduit bien qu’il y a un immense besoin d’espoir, une volonté forte de réenchantement. Pour moi, on tombe finalement dans le registre de la religiosité, une sorte de nouvelle religion laïque ».

Cette approche spirituelle est probablement la marque du Père fondateur : « On s’est rendu compte que Pierre Rabhi transmettait quelque chose aux gens, et que cela avait à voir avec la spiritualité. Il peut être vite dépassé par ce qu’il insuffle » commente Céline Morel, la responsable communication des Colibris.

L’arrivée sur scène confirmera que son charisme transcende les foules : une longue ovation d’un public qui se lève en son honneur et l’émotion perceptible d’un homme respecté. « C’est toujours le même problème, j’ai pas fait de stage avec Johnny Hallyday moi, je sais jamais comment faire face à tant de monde… ». Un mouvement à l’image de son représentant adulé, nous confiera encore Céline Morel : « Il n’y a pas d’idées de grandeur ; ce qui plaît aux gens, ce sont des scénarios compréhensibles, car ils peuvent se les approprier et en devenir acteurs. C’est ça, Colibris ».

Au fait, pourquoi les colibris ? La réponse nous vient du côté de l’Amérique du sud, dans une légende chère à Pierre Rabhi. L’histoire veut qu’un jour, alors qu’un incendie ravageait la forêt et que tous les animaux regardaient désemparés le désastre se produire, le colibri, lui, s’activait de son côté, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Un tatou, agacé de cette agitation dérisoire lui dit alors : « N’es-tu pas fou Colibri ? crois-tu vraiment éteindre le feu avec ces gouttes d’eau ? » Et le colibri de répondre :« Non, mais je fais ma part… »

peintures-hachidori-le-colibriHier soir, le colibri n’était plus vraiment seul, et sa petite goutte d’eau, associée à celle de ses camarades, a pris du volume. Preuve que le calendrier avait été bien étudié : avec ce froid, l’histoire de la petite goutte d’eau pourrait vite faire effet boule-de-neige… C’est tout le mal qu’on leur souhaite.

………………………………….

Complément d’information :

Le Plan des Colibris lancé par le mouvement de Pierre Rabhi : http://www.reporterre.net/IMG/pdf/Plan_des_colibris.pdf

 

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Qu’est-ce que l’effet Colibri

Posté par othoharmonie le 10 janvier 2016

 

 Chaque société vit avec ses mythes qui dressent au loin une ligne des pensables ; qui donne, à qui veut bien y croire ou juste l’entendre une fois, une borne morale, un conseil d’éthique au quotidien que chacun puisera pour construire son rapport au monde et aux autres.

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L’inhibition du papillon

L’effet Papillon serait un peu à lire comme la sagesse – ou la frilosité, c’est selon – d’un principe de précaution, comme la leçon que nos actes, même infimes, ont des conséquences répercutées dans un algorithme lancé et imperturbable, déclinant une série de causes à effets, des effets qui deviennent les causes de nouveaux effets etc. Etc. jusqu’à ce qu’un abscons rouleau, qu’on appelle destinée fasse, poursuive – et jusqu’à quand – son office.

Ordinaire : le réveil que l’on s’est promis, sur le lit, à programmer -;- le sommeil (c’est là que ça commence) qui malin s’est imposé -;- le retard éberlué le matin, impossible à rattraper -;- le contrôle de physique que l’on manque et qui sera assimilé à un zéro -;- l’incapacité de juger notre maitrise de Lavoisier ou des lois Kepler -;- la moyenne déchue en fin de trimestre -;- etc.

Ou plus fort encore, l’ambition avortée du plan Walkyrie au 20 juillet 1944 : Un espion pose une bombe dans la salle ou le général génocidaire se réuni -;- il choisit une place (c’est la que ça commence), discrète près d’un montant de la table -;- le général à la courte moustache centrée entre, sert des poignées de mains ou lance des signes plus reconnaissables et, de mains en signes il vient se poser (c’est la que ça s’engage) de l’autre côté de la table -;- la bombe explose -;- il est protégé -;- il en ressort. La suite on la connait, un peu du moins, dans quelques unes de ses conséquences.

Mais les mythes sont porteurs d’une matrice qui génère et impose malgré soi une psychologie du comportement. L’effet papillon est celui d’un principe de précaution qui invite à la prudence et à la rationalité. Bonne nouvelle de prime abord. Mais le mythe inhibe aussi les foules et leur sein les hommes. Le plus grand, celui de Dieu, permet à peine la folie retenue du pari pascalien. Sois sage pour une éternité de félicité. Sois sage et tais toi. Sois sage et ne bouge pas.

A tel point d’ailleurs que j’ose croire et que je vous prenne au jeu, d’inventer une suite dans la matrice de cet effet papillon (jouer maint’tant! Inventez la suite logique d’un effet papillon) que la plupart d’entre nous créerons (résultat du test) un enchainement portant vers le malheur et le désastre.

Une nouvelle cosmogonie, rien de moins.

Et si nous reconfigurions notre matrice mythique? Et si nous en changions quelque éléments pour une combinaison qui, à quelques variations, pourrait changer notre psychologie du comportement et lui apporter la vertu d’une ambition régénérée ; une nouvelle suite de causes engendrant des effets que l’on dira, pour les deux, positifs et constructifs, qui placeront les hommes non plus dans la tentation d’hésiter à enclencher l’algorithme du malheur mais dans la tentative de construire un lairetmoi-moduletransversalcycle3-62-638mouvement vertueux.

Le Colibri : la légende. Un jour, dans une forêt tropicale qui prend feu, les animaux fuient vers l’orée pour se sauver. Tristes et médusés, ils attendent voir brûler jusqu’à ce que leurs regards se tournent étonnés vers un colibri, qui faisait des aller-retour du fleuve vers le foyer, transportant à chaque fois dans son bec une goutte. En lui demandant ce qu’il escomptait bien faire, le colibri leur répondit «qu’il prenait sa part.»

L’effet Colibri est cette nouvelle combinaison mythique. Une nouvelle matrice origine qui ré-encode l’appréhension du monde et de son action. Il change tout. C’est une révolution, un nouvel horizon, à tel point que le lecteur, craignant le bouleversement, pourrait être tenté par la dénégation et l’abandon. Restez! Vous êtes à deux lignes d’un bouleversement paradigmatique. Vous êtes à deux lignes d’une révélation. Vous vous apprêtez à éprouver la sensation de Galilée, vous vous apprêtez à redonner du sens à ce monde qui ne tourne plus rond. Il est temps de rentrer dans le concret.

Un roman, un essai transformé

Michaël est un gars, un homme comme vous et moi – ou presque. Il grandit à Marseille puis en Ardèche et passe deux ans à Paris pendant que ses parents et son grand frère lui susurrent la beauté et l’utilité de la lecture. Il voyage en somme il vit dans différents univers là où peut-être d’autres son contraints ou s’habituent à la quotidienneté, à la répétition qui devient un commun, une norme.

On pourra citer Jaurès : «Et je me demandais comment tous ces êtres acceptaient l’inégale répartition des biens et des maux, et comment l’énorme structure sociale ne tombait pas en dissolution. Je ne leur voyais pas de chaînes aux mains et aux pieds. […] La chaîne était au cœur, l’habitude l’avait fixée. Le système social avait façonné ces hommes, ils ne se révoltaient pas contre la réalité parce qu’ils se confondaient en elle.»  

Michaël a suivi une formation d’informaticien et il est devenu informaticien. Une vie de famille, l’informatique, le bureau et l’informatique : la vie est belle, elle est superbe. On a ce qu’il faut comme on nous avait dit, un travail, de l’argent, une famille. Et puis un jour ça retombe. D’autres – peut-être – s’habituent, aiment sincèrement ou prennent leur mal en patience. Michaël a décidé de se poser des questions, il a lu pour chercher et trouver des réponses, il l’a fait à sa sauce. La société de consommation, la vie de bureau – des programmes et des programmes, non ça va! Besoin de penser le monde globalement, la nécessité de préserver, mieux gérer. Michaël simple citoyen.

Alors il a changé, il s’est réorienté. A l’esprit, l’idée que si nos contemporains se plaisaient dans ce monde qui dévissait, l’avenir passait par nos enfants qui allait construire, vivre et jouir dans le monde qu’on leur laissait. Et qu’il valait bien s’intéresser à eux et leur donner les moyens d’y aller. Les jeunes, l’éducation, c’est encore large et Michaël s’est décidé de donner un coup de main à ceux qui en avait le moins. C’est du Rawls, de la Justice au concret.

AVS, Auxiliaire de Vie Scolaire, auprès des enfants qui ont plus de difficultés que les autres ; qui sont laissés à la marge parce qu’ils sont différents ou plus difficilement encadrés ; et dont les parents sont souvent démunis pour les aider et participer à leur éveil, à leur chance ; et dont quelques enseignants – circonstances atténuantes – peuvent perdre le goût du social.

Notons cette petite anecdote tout de même : C’est avec madame Faugier qu’il travaillait qui l’a encouragé et l’a aidé dans sa démarche. Madame Faugier, la petite-fille du monsieur qui produisait cette crème de marrons que vous connaissez bien.

Et puis en parallèle, Michaël est devenu citoyen. Oh, il critiquait, très négatif, passif. Et puis il a viré. Il s’est engagé. Une rencontre a compté dans ce qu’il est devenu aujourd’hui. C’est Pierre Rabhi – agriculteur et philosophe – qui prône, concernant l’alimentation à un retour florissant à la terre ; qui prône une production saine et locale. Une rencontre c’est se fait évidence eut égard aux enjeux de l’environnement et d’une pensée-action qui se doit forcément d’investir l’espace éco-systémique, le respect de l’écosystème, la nécessité d’une conception globale de la société.

Cette rencontre que Michaël a faite avec Pierre Rabhi n’est pas exclusive. Et si nous aimons le portrait pour montrer que l’individu – lui seul et sans attendre les autres – peut s’engager dans la réflexion et l’action, peut décider de changer sa vie ou son comportement, il faut dire que Michaël est un parmi d’autres. Un Colibri parmi d’autres.

Tous candidats au changement !

En 1999, Pierre Rabhi crée Terre et Humanisme. 2007, les Colibris font leur apparition. Vous avez certainement entendu parlé d’eux. Si, si. Ça s’est passé en 2012, pendant la présidentielle quand il décident d’interpeler celles et ceux qui y sont candidats mais plus encore les citoyens pour leur dire, à travers la Campagne de communication «Tous candidats» que plus que la promesse d’un seul homme, «le changement : c’est nous, les citoyens.»

Monde des médias rois, la campagne de com’ était nécessaire pour se faire connaitre. Mais là n’est pas la solution et les Colibris décident de se saisir – bien sur – de cette dynamique pour engager celles qui comptent au niveau local, avec celles et ceux qui ici et là ont été interpelés. Ça a marché. 27 forums citoyens de rencontres et de discussions se sont ouverts. Problèmes (ceux qu’on se rabâche depuis bien longtemps), volonté de changer (enfin) en tout cas d’y aller, de participer, et engagement. L’effet Colibri à l’œuvre. Tellement prolifique qu’à Lyon, deux se sont organisés sans le savoir – pour se réunir ensuite, bien sûr.

Et ça s’active les Colibris ! En 3 mois 100 personnes se sont fédérées. Et le chiffre augmente – passez le mot. Ils se rencontrent et discutent. Discutent et se mettent à imaginer et à créer. Des commissions se réunissent. On débat d’économie, d’agriculture, de démocratie, d’éducation et d’énergie. L’enjeu? Faire de la citoyenneté comme elle devrait se faire.  Mais à l’heure ou le débat public se délite et n’intéresse plus grand monde, c’est acte de vertu.

On pourrait ne se contenter que de ça, ce serait déjà très bien. Mais les Colibris veulent aller un peu plus loin et commencer à faire. Avec les moyens du bord – c’est souvent comme ça que l’on commence. Ils ont organisé une balade dans Lyon qui emmenait les participants à la découverte des entreprises, des magasins, des projets existants et qui s’engageaient déjà dans le changement du monde. Et en marchant, c’est pas une blague, ils ont été rejoints. Une autre fois au Carré Leynaud, dans le 1ème et en association avec lesIncroyables comestibles, ils se sont mis à replanter! Oh, ce n’était pas une grande parcelle qui allait nourrir les habitants du quartier mais cela a eu le mérite de montrer qu’on pouvait, en ville, faire pousser des légumes plutôt que de céder une marge commerciale à un grand distributeur sur des fruits qui ne sont pas de saison et qui viennent de très loin. Là encore, des passants se sont arrêtés, une personne âgée, qui de son balcon les a aperçu, est descendue ravie de voir des gens qui en bas, faisait comme elle faisait sur son balcon depuis des années. Des rencontres dans les écoles pour montrer aux enfants comment ça pousse les légumes et les planter eux-mêmes. De l’éducation populaire en somme et peut-être plus encore : montrer aux enfants, nos gars de demain, qu’ils peuvent faire ce dont il ont idée ; leur montrer qu’on peut être un acteur citoyen ; leur montrer que tout n’est pas bloqué ; leur montrer qu’on peut faire. Le montrer aux enfants et le faire lire, ici, à ceux qui sont un peu plus vieux. Le temps n’est pas perdu. Et si vous êtes partants, et si vous souhaitez concrétiser une idée qui ne vous semble pas bien-bien réaliste, un rêve de gamin que vous n’êtes plus, les Colibris ont construisent un réseau d’entrepreneurs – parmi d’autres – qui pourra vous filer un coup de main.

affiche-legende-colibriEt puis le 16 mai dernier, avec Raphaël Souchier, Florence Martin, entre autres les Colibris de Lyon organisaient une conférence. Il s’agissait de voir s’il était possible de localiser l’économie. Non, pardon. Pas si c’était possible : comment d’autres – et plus particulièrement des acteurs économiques américains –  commerçants, agriculteurs s’y prenaient.

Citoyenneté et politique : point de chute

C’est un hiatus qui est revenu. Nous l’attention dans la conversation. Changer le monde. C’est une formulation qui parait un peu creuse et dont chacun pourtant pourra juger de la pertinence et de la nécessité. Mais avec Les Colibris comme avec tant d’autres, un angle mort apparait. Les associations, les collectifs, les cercles, les groupes les initiatives se multiplient. Ils pensent même ensemble parfois à se rencontrer à se fédérer à se mutualiser. De l’énergie, du temps sont donnés pour un mouvement qui se construit et qui tarde – nous sommes peut-être trop exigeants, trop impatients –  à toucher la plus large partie de la population.

Comment sortir de la confidentialité ? Comment changer d’échelle? Comment engager les énergies collectives pour avoir un impact sociétal effectif? C’est la question du rapport au Politique. A Economie et Solidarité, nous croyons que pour changer cette échelle il faut certes inventer en bas et en réseau, mais qu’il faut passer par en haut, par les institutions, par le Politique. La difficulté d’aujourd’hui, c’est que pour beaucoup des citoyens actifs, le Politique, noble et courageux, se confond avec les politiques, les politiciens qui ne leurs semblent pas être des agents promoteurs de l’alternative. Pis peut-être, ces militants, nobles et courageux, de causes justes et ordinaires installent parfois, dans les mots, une séparation entre le «citoyen» et le «politique». Préférant la distance plutôt que de faire entrer les premiers dans l’arène des seconds.

Mais l’histoire sociale prend certainement la forme de cycles. Ce temps de genèse, de création et d’activisme citoyens en relative autonomie est certainement le temps nécessaire de construire des propositions et un discours forts et solides avant de le mettre en scène, avant de le mettre en débat et en confrontation avec les opinions divergentes et face aux intérêts opposés.

Alors nous formulons un pari : tôt ou tard, c’est déjà commencé, ces citoyens vont entrer massivement en Politique. Qu’on ne s’y trompe pas, ils en font déjà. Et nous formulons un vœu : qu’ils le fasse le plus rapidement et confiant dès maintenant en eux-mêmes parce qu’ils portent les solutions politiques que beaucoup, même sans le savoir, attendent éperdument.

Devenir un colibri ?

  • www.terre-humanisme.org
  • www.revolution-colibris.org
  • www.colibris69lyon.org (les lyonnais)

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LE COLIBRI : un mouvement pour la Terre

Posté par othoharmonie le 9 janvier 2016

 

 

LA LEGENDE DU COLIBRI

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu…

 

Et le colibri lui répondit :« Je le sais, mais je fais ma part. »

Retrouvez aussi la légende du colibri en dessin animé ! Elle est racontée (en anglais) par Wangari Maathai, première femme africaine à avoir reçu le prix Nobel de la paix pour son engagement en faveur de l’environnement.

Image de prévisualisation YouTube

Qui sommes-nous ?

Le mouvement Colibris est une plate-forme de rencontre et d’échange qui s’adresse à tous ceux qui veulent agir, cherchent des solutions concrètes ou développent des alternatives. Le mouvement a été initié en 2006 par Pierre Rabhi et quelques proches, sous la forme d’une association loi 1901.

Colibris a l’ambition d’être un accélérateur de transition, en s’appuyant sur la capacité de chacun à changer et à incarner ce changement dans des expériences concrètes et collectives. Sa vocation est d’encourager l’émergence et l’incarnation de cap-pierrenouveaux modèles de société fondés sur l’autonomie, l’écologie et l’humanisme.

Nous sommes nombreux à vouloir construire une société véritablement écologique et humaine. Dont la priorité est notre épanouissement collectif sur cette planète. Qui prenne soin de la nature et des animaux.

Nous sommes encore plus nombreux à savoir que si nous poursuivons dans la voie actuelle, les
conséquences seront catastrophiques.

La plupart des responsables politiques, des organisations internationales, des collectivités locales, des entreprises grandes ou petites, des citoyens le savent. Le GIEC, l’ONU, la Banque Mondiale même, ainsi que bon nombre de chefs d’Etats le disent, les journalistes l’écrivent…

Pourtant, aucune décision, politique ou économique, réellement courageuse, véritablement en adéquation avec la gravité de la situation, n’est prise.

Voici en quelques pages, les directions que nous, colibris de toutes plumes, pensons juste de prendre pour construire une société nouvelle, réellement soutenable et épanouissante pour tous.

Ces orientations ne sont pas exhaustives. Elles ne sont pas non plus des Vérités. Mais elles constituent des pistes qu’il nous semble urger de creuser, d’expérimenter et de bonifier. Un bon point de départ pour nous mettre au travail.

(Vous pouvez aussi télécharger le Plan des colibris en pdf)

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LES ANIMAUX ont-ils peur de la mort et de l’au-delà

Posté par othoharmonie le 26 décembre 2015

 

peur de la mortNe vous êtes-vous jamais demandé ce que les animaux pensent de la mort ? ou s’ils savent quelque chose au sujet de la vie après la mort ou si elle existe ?
personnellement, la connexion avec les animaux décédés m’a permis d’accéder à un tout nouveau monde, et le fait d’avoir communiqué avec des centaines d’animaux à tous les stades de la vie a métamorphosé mon regard sur le sujet.

Selon mon expérience, j’ai constaté que la plupart des animaux n’ont pas peur de mourir. Ils accueillent souvent la mort comme une vieille amie, et quand ils sont prêts, ils sont dans une profonde gratitude et intensifient la joie de leur corps. Souvent, leur dernier cadeau pour nous est de nous enseigner et de vivre cette expérience.

Surtout si nous avons peur de la mort ou du mourant, alors traverser ce processus avec nos animaux de compagnie peut nous apprendre à affronter la mort avec dignité, respect, compassion, et avec beaucoup moins de craintes.

En général, les seuls animaux qui appréhendent la séparation sont ceux qui ont épongé les craintes de leurs compagnons humains anxieux et terrifiés de les laisser partir ou ceux dont la relation avec leurs humains semble inachevée. Grâce à leur lien intime avec leurs compagnons humains, les animaux reflètent souvent l’état émotionnel de leurs ressources humaines. Pour aider nos animaux, vous pouvez prendre un moment pour réfléchir à comment vous vous sentez face à la mort.

Si vous n’êtes pas neutre, centré et calme, alors vous ne pourriez pas être tout à fait ouvert aux éléments que les animaux pourraient avoir à vous partager au moment de partir vers l’au-delà. Soyez prêt à obtenir l’aide dont vous avez besoin, de sorte que votre animal n’ait pas à « réfléchir » et que la situation n’exacerbe pas les blessures émotionnelles.

A travers ce que les animaux nous enseignent au sujet de la mort, vous pouvez grâce à cette expérience dépasser vos propres croyances et aller vers plus d’enseignement et de compréhension. Les animaux ont accès à beaucoup plus d’informations que nous en particulier quand il s’agit de l’énergie et de sens extraordinaires. Rappelez-vous que l’Esprit utilise souvent des animaux pour communiquer avec nous, toucher nos cœurs, nous enseigner et nous guérir.

En fait, notre relation d’amour avec nos animaux nous aide à apprendre les leçons qu’ils sont venus nous enseigner, à faire de nous de meilleurs humains, et à nous reconnecter à notre unicité dans l’unité de la vie.

Lorsque vous êtes prêts, asseyez-vous tranquillement avec vos amis animaux. Invitez-les à vous apprendre. Posez-leur les questions que vous avez sur le cœur. Et puis il suffit d’écouter avec une attention ouverte. Accueillez les impressions, les images ou les sentiments que vos animaux désirent partager avec vous. Soyez tranquille et clame, tandis que vous vous asseyez avec eux pendant un moment.

Ensuite, remerciez-les de ce que vous obtenez. Ne soyez pas trop impatient d’obtenir les réponses rapidement de ce genre d’énergie. Laissez le sens du temps se dérouler à son rythme, et ce que vous obtiendrez peut métamorphoser votre aussi.

Extrait de Syvia Kramer auteur du livre « Stop à la malbouffe croquettes de nos chiens et chats »

http://www.communictionanimaleifo.com

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Le Peuple Animal nous accompagne

Posté par othoharmonie le 22 décembre 2015

CHEVAL

Le Peuple Animal, par sa grande proximité, charnelle et émotionnelle, nous touche et nous accompagne. Il fait rêver notre esprit, il nous attire et, ainsi, la communication vers le Vivant est déjà en marche, rien que par cet espace et instant de Rêve, siège de notre Amour.

Par son élan de vie, l’Animal libère et guérit. Il apaise par sa bienveillance et cet amour profond et sincère toujours disponible, quoi qu’il pense de nous ou d’une situation. Accueil, absence de jugement, liberté d’aimer… et de recevoir également notre amour enfin libre de se déverser chez un être qui ne critique pas et ne se juge pas non plus, donc ne juge pas et ne se limite pas. Ainsi, quand nous aimons un animal (sauvage, presque virtuellement à distance, ou domestique), ou quand nous nous laissons aimer par un animal, nous touchons au plus près cet Amour enveloppant qui sublime tout détail de Vie, au-delà et en dedans des vivants. 

L’Animal nous aide à comprendre tant le monde de l’Esprit (et des Esprits) que celui de la Matière qui s’exprime en toute échelle du corps et du mental, et sans qui peut-être rien ne serait envisageable. Les Animaux nous aident à entendre, réunir et équilibrer l’immensité et la particularité, le Tout et l’individualité, et je suis de celles qui pensent qu’ils sont pour nous une véritable bénédiction. Certains imaginent que si nous portions et exprimions une partie de leur sagesse et amour, la Terre rayonnerait d’amour, de respect et de paix.

L’Animal, de par toutes ses manifestations, y compris physiques, nous exhorte à aller vers un rythme BIO-logique : en accord et en sens avec et pour la vie : ralentir ou pour certains se motiver mais toujours écouter le Temps de la Vie et son expression.

Florence Emmeline Lombardini

Ostéopathe animalière de formation vétérinaire, communicante animale, claire-sentante

Facebook : Florence Lombardini

Association Wakama Nagi – Esprit Animal : www.wakama-nagi.org

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L’importance des rituels lors de la perte de l’animal

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2015

 

YorkshireChoisir comment disposer du corps de son animal aide également à mieux accepter son décès. Pauline a décidé d’enterrer son yorkshire sur le terrain derrière sa maison,« pour qu’il soit toujours près de nous ». Nadine a, elle, fait le choix d’être inhumée avec les cendres de sa chatte Isis. « Elle sera avec moi le jour où je partirai, et même après. » Quelle que soit la décision, il est conseillé de la prendre lorsque son animal est encore en bonne santé, afin de ne pas regretter une éventuelle décision précipitée au moment de son décès.

Effectuer un rituel, telles qu’une cérémonie d’enterrement ou encore l’écriture d’un poème, permet de faire face à la perte, mais aussi de rendre hommage à son compagnon. Après treize ans passés à ses côtés, Virginie a voulu honorer son chien en dispersant ses cendres sur son lieu de promenade préféré. « De cette façon, je sais qu’il est encore heureux là où il est. » De son côté, Francine, qui a perdu Cassiopée, sa chienne de 14 ans, a décidé de organiser une cérémonie. « À la date d’anniversaire de son adoption, je vais inviter quelques amis à une commémoration pendant laquelle je lirai un petit texte en sa mémoire, face à ses cendres. » Aurélie a, elle, préféré faire pousser une belle plante en l’honneur de sa lapine Sweety.

Reprendre un animal ?

Peur de l’oublier, de le trahir, de souffrir à nouveau… De nombreux propriétaires, comme Virginie, 38 ans, se sont dit qu’ils ne pourraient plus jamais avoir d’animal. « Je n’ai pas repris de chien car cela m’a fait trop de mal de  perdre Tchouk. C’était un vrai ami, comme il y en a peu. Il est irremplaçable. » Pour la vétérinaire Marina von Allmen, cette idée de « remplacement » n’a pas lieu d’être. « Reprendre un compagnon pour que ce soit le même que le précédent, ce ne serait ni rendre hommage à celui qui vient de nous quitter, ni accorder notre amour inconditionnel au nouvel arrivant. Le risque est d’en faire un animal de remplacement, condamné à ne pas se sentir à la hauteur. » Dans le cas des amoureux d’une race en particulier, il est conseillé de choisir un animal de couleur ou de sexe différents. Sans oublier que chaque animal a son caractère et ses particularités.

Quand reprendre un nouveau compagnon ? Cela dépend du ressenti personnel mais parfois aussi de la façon dont est décédé l’animal, comme l’observe Martine Golay Ramel. « Lorsque vous l’avez accompagné dans la maladie, ou la vieillesse, et l’avez vu décliner, il y a un processus de pré-deuil. Mais quand il s’agit d’un accident, le choc est si important qu’il n’est pas recommandé de reprendre un animal tout de suite. »

Si la douleur est forte pour le propriétaire, il ne faut pas oublier qu’elle l’est aussi pour les autres animaux de la maison, s’il y en a. « Ils viennent de perdre un véritable ami qui ne sera pas facilement remplaçable. Il s’agit de les aider eux aussi dans leur deuil », rappelle la vétérinaire. Ils peuvent avoir envie, ou besoin, d’un nouveau compagnon. En l’espace de six mois, Martine a perdu trois de ses quatre chiens, jeunes mais malades. Elle a senti le grand désespoir du dernier. « Il a très mal vécu leur départ, et, alors que je ne voulais plus reprendre d’autres chiens, il a fallu le faire. Sinon il se serait laissé mourir. Maintenant, il est apaisé et semble revivre. »

Selon la thérapeute Martine Golay Ramel, si la décision de reprendre un animal est si difficile, c’est parce que « pour beaucoup de propriétaires, elle rappelle que l’animal était un animal et non un être humain. Ce qui est très déstabilisant quand on a aimé son compagnon comme un ami, un frère ou un enfant. » Mais, malgré la douleur, il est difficile pour beaucoup d’amoureux des animaux de vivre sans eux. « Il faut savoir faire un deuil, quel qu’il soit, et avancer. Au fond, ce n’est pas parce qu’on a d’autres animaux qu’on remplace les précédents dans notre cœur, confie Caroline. On ne les oublie jamais. »

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L’Animal et le Non Jugement

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2015

Non jugementLe Temps est silencieux, comme un grand sage qui ne dévoile pas même sa raison d’être car il ne la quête pas. Ce point de Silence où tout est possible ; cet espace de silence qui s’ouvre, offrant un temps infini et illimité ( ?) à chaque accueil et appel vers le Soin.

Au-delà de toute idée sur la vie et les mœurs de chacun, les Animaux offrent leur tempérance, l’accueil du Juste, sans oublier leur fougue vivante ! Vers le Non Jugement pour laisser s’éveiller librement la Vie en nous… et en chaque vivant.

Un Animal ne va pas penser à travers nous pour nous dire ce qui devrait être différent pour nous, comme pourrait le faire un thérapeute humain, ou comme nous le faisons chaque jour pour nous ! Par contre, il saura nous orienter indéniablement vers notre mieux, ainsi et toujours, c’est juste merveilleux ! Et quand son cœur sent que la voie est bonne et généreuse, pour nous, alors il fonce et y met tout son engagement et sa foi, son énergie, en nous accompagnant, nous poussant, sans lâcher… tout en accueillant le fait que nous puissions choisir de ne pas écouter le sens vers lequel nous pousse la Vie, tout en accueillant et acceptant le fait qu’il nous faille parfois un certain temps pour être touché et réaliser. Tout ceci, sans nous aimer moins. C’est incroyable cette constance que les Animaux manifestent à notre égard, cette confiance à l’égard de la vie elle-même ! Ce n’est pas grave, tout se fera, en son temps, selon les modalités les plus propices pour chacun, peuvent-ils dirent ! Mais quel bonheur quand ils se sentent entendus !!!

Il n’y a donc pas forcément d’acharnement thérapeutique au point de renier le son de la Vie. Mais aussi sans doute leur lien à la mort n’est pas construit comme celui des Humains, il est vécu, de même que le lien vécu à la notion de maladie. En toute conscience animale, un échec apparent n’est pas grave à l’échelle du vivant… l’essentiel est de trouver son Cœur, à un moment. On peut mettre des milliards d’années pour cela. Les Animaux ont foi dans ce processus global, qui dépasse et englobe tout vivant, d’ici et maintenant, d’ailleurs et du passé-futur. Les Animaux savent écouter ce qui est détail tout autant ce qui est plus vaste que l’individu et leur compréhension ne cherche pas à s’arrêter et à se nourrir en désignant des causes ou des conséquences forcément, leur compréhension est là juste pour accueillir la vie, « prendre avec eux» et non classifier, ordonner et légiférer dans la partialité et le jugement.. ils ne forcent en rien les candidats humains au soin, ils soutiennent et accompagnent, tout en leur insufflant tellement d’amour et de mouvement ! Un soin enseigné auprès d’eux réactive nos voies des possibles, y compris dans le miracle du temps : chacun est libre d’évoluer à son rythme : celui proposé par la rencontre entre l’Être et sa Vie. L’Animal, de par sa présence toute généreuse, crée une ouverture dans laquelle le miracle du repositionnement instantané est possible, l’abandon imminent de toute souffrance et même de toute addiction à n’importe quelle souffrance, quelles qu’en soient ses croyances ou illusions fondatrices.

Pour l’Animal, pas de technique de soin car il n’y a pas établissement d’un diagnostic ou de détails morbides à changer, rien à reconnaître d’autre que la Grâce qui vit en chacun et qui est disponible partout. Lors d’un soin animal, tout est entendu, écouté et accepté, rien n’est rejeté… car tout est ok, de la matière à l’esprit, car c’est la liberté qui prime sur les lois psychiques et autres. L’Homme, quel qu’il soit, auprès d’un Animal en pleine conscience, ne croit plus être aliéné à une logique mentale, temporelle pensée par une culture ; il se sent libre d’opérer des changements, en vue de vivre, tout simplement. Blotti dans le cœur d’un Animal, ou recevant le cadeau de l’impulsion de vie présente dans un Animal, l’Homme va à nouveau avoir ENVIE de ne plus appartenir à une catégorie, de ne plus s’identifier… sauf à un vivant qui sait sentir la Vie ! L’Animal, en conscience, est libéré de ses attentes et nous offre en retour la même chose : sortir d’un soin libre d’attente, déjà satisfait !

Extrait de Florence Emmeline Lombardini

Ostéopathe animalière de formation vétérinaire, communicante animale, claire-sentante

Facebook : Florence Lombardini

Association Wakama Nagi – Esprit Animal : www.wakama-nagi.org

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Cheval : la Puissance, la Vitalité, la Terre, le Voyage, la Fougue, la Liberté, la Passion

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2015

 

cheval totemParmi tous les totems, le Cheval est emblématique de la motivation qui nous transporte à travers la vie. Sa signification varie en fonction de la manière dont il se présente à vous. Il peut apparaître comme sauvage, apprivoisé, se déplaçant librement ou contraint à vivre dans un espace confiné.

Si le Cheval est représenté comme contraint ou captif, il peut symboliser des instincts bridés. Le totem Cheval représente votre force intérieure et la force motrice à l’œuvre dans votre vie, la vitalité physique, mais aussi notre capacité psychologique ou émotionnelle à aller de l’avant dans la vie. Selon les associations symboliques que cet animal a pour vous, il pourrait représenter votre capacité à surmonter les obstacles de la vie et à poursuivre votre objectif, peu importe ce qui peut survenir sur votre chemin.

Le Cheval est un animal domestiqué par l’homme, mais qui maintient une forte énergie sauvage qui lui est propre. Comme animal totem, il se rapporte à la capacité de s’exprimer librement et avec assurance dans des environnements sociaux tels que le travail, l’école ou les cercles de famille et d’amis. Voir Cheval courir librement est un signe que votre volonté est libre et que votre liberté d’expression est forte. Un Cheval Sauvage au galop pourrait également symboliser une partie de votre personnalité ou des émotions qui sont difficiles à gérer et qui dominent votre vie, au lieu que ce soit vous qui les dominiez.

Selon le psychologue Carl Jung, les Chevaux symbolisent les forces naturelles maîtrisées par les êtres humains. Tout comme nous exploitons un Cheval pour le monter ou utiliser sa puissance, nous pouvons exploiter notre vitalité naturelle ou la nature pour nous servir et nous faire aller plus loin. Cheval, surtout s’il vous apparaît dans un rêve, est susceptible de représenter votre énergie vitale et votre enthousiasme à exprimer votre moi authentique. Ce totem pourrait également être le reflet de la façon dont vous traitez vos désirs primitifs, si vous en faites une expérience harmonieuse ou s’ils sont difficiles à contrôler.

Dans le totem Cheval, on peut encore voir une représentation des instincts primaires. Ainsi, cet animal peut symboliser la façon dont nous contrôlons les forces motrices de notre vie. Cela peut inclure la manière dont nous vivons et exprimons notre sexualité, mais aussi la créativité et l’instinct de survie. Cheval apporte l’énergie et la vitesse, et règne sur le cycle complet de l’existence : la naissance, la vie, la mort, la vie dans l’au-delà et la renaissance. Cheval est très respecté et est lié à la magie chamanique. Il est le premier animal totem de la civilisation. L’enseignement relatif au Cheval dit que l’on ne peut pas obtenir le pouvoir par la force mais que ce pouvoir est attribué à celui qui est capable d’en user avec respect. La force du totem Cheval réside dans la sagesse à se rappeler de ce qu’on a accompli dans la vie et d’en tirer des leçons, ainsi que dans nos vies antérieures. Cela nous aide à travailler pour obtenir un meilleur équilibre de notre bouclier, et comprendre notre cheminement dans son ensemble. Cette puissance réunit la compassion, la tendresse, l’enseignement, l’amour, le partage des dons, les talents et les habiletés diverses.

Cheval a toujours été d’une grande importance aux yeux des Celtes et la consommation de sa chair ou sa mutilation délibéré en ont fait l’objet d’un tabou très strict. Ainsi dans le Mabinog de Brawen, quand le fauteur de troubles Efnissien sectionne les paupières, les lèvres et la queue des chevaux, le roi Irlandais en visite déclencha une guerre. La forme du Cheval gravée dans la craie de la White Horse Hil (Colline du Cheval Blanc) dans le Wiltshire est depuis longtemps considérée comme un symbole de puissance par tous ceux qui le contemplent. Outre sa vitesse et sa résistance proverbiale, sa connaissance des voies menant vers l’autre monde et sa capacité d’y jouer un rôle de guide fiable et fidèle constituent un autre aspect du Cheval en tant qu’animal totémique. De tout temps, Cheval a été un partenaire plus proche de l’homme que tous les autres animaux.

Cheval : la Puissance, la Vitalité, la Terre, le Voyage, la Fougue, la Liberté, la Passion dans CHEVAL Arabian_horse4Dans la réalité ordinaire, il a transporté son cavalier sur des longues distances et rendu les communications possibles. Il a aidé à convoyer de lourdes charges et à labourer le sol. Dans la réalité non ordinaire, Cheval a transporté des voyageurs chamaniques à d’autres domaines de l’existence, a déplacé sa conscience et a labouré le sol à des niveaux mentaux plus profonds. Les Amérindiens honoraient Cheval comme animal sacré. En Grande Bretagne et en Europe du Nord, les fraternités magiques utilisèrent les pouvoirs naturels et surnaturels associés au culte du Cheval. Une croyance, ancrée apparemment dans la mémoire de tous les peuples, associe originellement Cheval aux ténèbres du monde chthonien. Fils de la nuit et du mystère, ce Cheval archétypal est porteur de mort et de vie. Lié au Feu, destructeur et triomphateur, et à l’Eau, nourricière et asphyxiante, Cheval a une multitude d’acceptions symboliques. Il est la monture, le véhicule, le vaisseau. Son destin est inséparable de celui de l’homme. Il symbolise les composantes animales de l’homme, lorsque coursier et cavalier sont intimement unis.

Cheval, symbole de l’impétuosité du désir, de la jeunesse de l’homme avec toute son ardeur, sa fécondité, sa générosité, c’est le symbole de la force, de la puissance créatrice, prenant une valorisation sexuelle autant que spirituelle. Il est dès lors chthonien et ouranien. Les Chevaux Noirs que l’on attelle aux carrosses des mariages de contes de fée sont les chevaux du désir libéré. Quand il quitte ses sombres origines pour s’élever jusqu’aux cieux, vêtu d’une blanche robe de majesté, il cesse d’être lunaire et chthonien et devient ouranien ou solaire. Ce Cheval Blanc céleste représente l’instinct contrôlé, maîtrisé, sublimé. Ne pas confondre le Cheval Blanc ouranien avec le Cheval Blême, dont la blancheur est nocturne, lunaire, froide, faite de vide, d’absence de couleur. Celui-ci est le blanc cadavérique, le blanc du deuil, des nuits blanches. D’une blancheur éclatante, Cheval symbolise la majesté, monture des héros, des saints et des conquérants spirituels. Dans la Steppe d’Asie Centrale, il est clairvoyant, familier des ténèbres et exerce des fonctions de guide et d’intercesseur. Cheval est aussi auxiliaire des divinités de la pluie. Chez les Ewes d’Afrique, le dieu de la pluie sillonne le ciel sur une étoile filante qui est son Cheval. Chez la plupart des Altaïques, la selle et le Cheval du mort sont déposés près du défunt, afin de lui assurer son dernier voyage. Pour se rendre dans l’autre monde, les chamanes utilisent souvent une canne coudée en tête de Cheval (la canne chevaline) dont ils usent comme d’un Cheval vivant.

Le Cheval occupe une place éminente dans les rites extatiques des chamanes. Il relie les opposés dans une manifestation continue ; il est manifestation, vie et continuité, il est universel, il est merveille. Cheval occupe une place toute particulière dans l’iconographie de l’art celtique. Il constitue, dès le premier âge du fer, un des rares thèmes figurés de l’art hallstattien, probablement à cause de son lien avec la divinité solaire qu’évoquent également les oiseaux aquatiques, un autre sujet important que l’on trouve souvent représenté sur les mêmes objets. La place importante qu’il occupe dans l’art laténien est évidente, surtout dans le domaine des figurations monétaires, où il est le sujet le plus fréquent du revers. Il y est souvent associé à des éléments végétaux et sa forme anthropocéphale, réalisée quelquefois en empruntant la tête de la divinité figurée sur l’avers, confirme qu’il s’agissait vraisemblablement de son avatar plutôt que son acolyte.

DF_Kamar dans CHEVALLe thème, développé dans de nombreuses variantes sur les monnaies, apparaît toutefois dès la phase initiale de l’art celtique au Vème s. av. J.C. avec les statuettes de Cheval à tête humaine et coiffure double feuille de gui de la cruche à vin de Reinheim, ainsi qu’avec certaines fibules zoomorphes ou à masque. Le Cheval de la cruche de Waldalgesheim n’a pas de tête humaine, mais une palmette est représentée habilement sur son dos et sur ses flancs, de manière à pouvoir être confondue avec des détails de son anatomie. L’appartenance de la cavalerie à ce qui est considéré comme l’élite militaire est indiscutable. Le reflet d’une appartenance au groupe social le plus privilégié trouve fréquemment son expression dans l’évocation directe ou indirecte du cheval.

La figuration du Cheval présente dans l’art celtique souvent une association très particulière avec des motifs végétaux : les rinceaux, palmettes ou autre sujets deviennent une partie ou le prolongement direct de l’anatomie de l’animal. C’est à ce type d’image – une des formes de la métamorphose plastique – qu’est appliqué le terme de cheval « végétalisé ». On trouve le cheval végétalisé, mais également des quadrupèdes indéfinis, aussi bien sur des monnaies que sur des vases peints ou d’autres objets. On peut considérer que les exemples les plus anciens sont les représentations des cruches de Reinheim et Waldalgesheim. L’anse des cruches de Basse-Yutz illustre la végétalisation d’une espèce de quadrupède, une variante celtique du Lion, à la crinière formée par une palmette.

Cheval représente l’Océan Primordial, dont les vagues sont les Poulains impétueux comme le montrait Morvarc’h, Cheval Marin, cheval du Roi Marc’h, qui marchait sur le sol sans laisser de trace et galopait aussi bien sur la mer que sur la terre. Animal associé à la mort lorsqu’il est noir et à la vie lorsqu’il est blanc, le cheval représentait les déesses celtes, telles Epona en Gaule : Rhiannon au Pays de Galles, Macha en Irlande et Etaine, déesse fille des chevaux. Les significations typiques qui sont associées à Cheval sont : la motivation, l’envie de vivre, la fougue, l’envie sauvage de liberté, l’équilibre entre les parties instinctives et « apprivoisées » de votre personnalité : l’énergie sexuelle, l’énergie masculine, les émotions fortes, les désirs passionnés… Comme animal pouvoir, Cheval est tout d’abord un porteur de messages, et il a souvent franchi les portes initiatiques. Il est associé au pouvoir de la responsabilité issue de l’exercice de l’autorité, et possède la sagesse requise pour l’exercer de façon équilibrée. Au niveau émotionnel, Cheval est lié à la nécessité d’une compréhension compatissante.

Cheval se rapporte spécialement au pouvoir de connaissance et de sagesse, à la communication et au partage.

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Le Cheval Lunaire

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2015

 : Beaucoup de cultures considéraient le cheval et plus précisément la jument, comme le symbole des forces de la fécondité, de l’énergie vitale, de la prophétie, de la magie et des profondeurs émotionnelles et instinctuelles. En particulier, une jument blanche représentait les facultés lunaires et ses fers en forme de croissant apportaient chance et protection. Elle symbolisait l’amour, la fécondité de la terre et la maternité. En un mot, elle détenait la souveraineté. En Irlande, le cheval était intégré aux rites élevant à la royauté. On pensait par ailleurs qu’au moment des moissons, l’âme du blé adoptait l’apparence d’un cheval. Aujourd’hui à l’occasion des parades ou des manifestations annuelles, on peut encore rencontrer l’image du cheval cheval lunairesous la forme de la marotte d’osier. D’ordinaire c’est un costume, souvent de couleur noire, rouge ou blanche, fait pour une seule personne. Pour les Celtes, le cheval avait une grande importance.

Ainsi la déesse équine Epona était une divinité triple représentée montant une jument, ou accompagnée de juments et de poulains, tenant une corne d’abondance, un peigne, un miroir ou un gobelet. La déesse équine galloise Rhiannon possédait une troupe d’oiseaux dont le chant pouvait réveiller les morts ou endormir les vivants, renvoyant ainsi au côté obscur de la divinité en tant que déesse de la mort et de la renaissance.

Cet animal était associé aux lacs et à la mer autant qu’à la terre. La jument symbolisait la Mère Enceinte des eaux primordiales, source de toute vie. Même aujourd’hui, on fait allusion aux blanches crêtes écumeuses des vogues comme à des « chevaux blancs ». L’eau était associée à l’autre-monde celtique, et le légendaire parle de chevaux magiques qui mèneraient les héros par-delà les mers vers cette terre fabuleuse. Les contes populaires rapportent que des chevaux magiques passaient les rives des lacs et des étendues d’eau, et que si on essayait de les monter, ils plongeaient le cavalier dans l’eau pour le noyer ou le dévorer. Dans certains contes, on pouvait identifier ces chevaux à leurs sabots et aux fers qui étaient retournés. Ces images reflètent les facettes occultes de la nouvelle lune, représentées par la mort et le transfert dans les profondeurs intérieures.

Les chevaux gardaient le pont entre les mondes visible et invisible, et ils étaient montés par les chamanes, capables d’évoluer entre les deux. On croyait aussi que c’était l’un des animaux en lesquels une sorcière pouvait se transformer.

En résumé, le cheval symbolise le cycle lunaire complet. Il représente la dynamique biologique et l’évidente fécondité des phases lunaires visibles, mais il symbolise en même temps les facultés internes, occultes, de transformation et de mort propres à la nouvelle lune.

 

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LE CHEVAL WICCAN

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2015

 

cheval wiccanLe cheval est un grand mammifère herbivore et ongulé à sabot unique, appartenant aux espèces de la famille des Équidés. Il communique le plus souvent par langage corporel, l’étude de sa gestuelle, des mouvements d’oreilles et des attitudes de sa tête permet de déterminer son humeur. Le cheval a longtemps été utilisé dans les guerres, pour l’agriculture et comme moyen de transport. Il est utilisé comme un intermédiaire qui contribue à la thérapie de personnes souffrant d’un handicap physique ou mental ou qui sont déstructurées socialement.

Cet animal est considéré comme un être psychopompe. Chez la plupart des Altaïques, la selle et le cheval du mort sont déposés près du cadavre, afin d’assurer au défunt son dernier voyage. Etymologie La racine indo-européenne du mot « cheval » est *h1 éḱwos, tous les termes issus de la langue indo-européenne primitive pour désigner le cheval en dé- rivent, tel le latin classique equus et le sanskrit ásva. Le terme « cheval » dérive du latin populaire caballus et désigna d’abord un « mauvais cheval », puis, populairement, un « cheval de travail ».

Ce mot dont l’usage est attesté au IIème siècle est probablement d’origine gauloise et remplace, sans doute avant le milieu du IIIème siècle, le classique equus. Les principaux dérivés du mot « cheval » sont « chevalier », « chevalière », « chevalerie », « chevaucher », « chevalet », « cavale », « cavalier », « cavalerie » et « cavalcade ». D’autres termes savants liés au cheval sont empruntés au grec ancien ἵππος (híppos), d’où l’adjectif « hippique » ou le terme « hippodrome ». Cette racine grecque se retrouve aussi dans le prénom « Philippe » (qui aime les chevaux), « Hippolyte » (qui délie les chevaux), « hippocampe » (cheval cambré), et hippopotame (cheval du fleuve). Le latin equus est lui aussi issu de cette racine indo-européenne, à l’origine des termes comme « équidés », « équitation » et les adjectifs « équestre » et « équin ». Traditions françaises Epona est une Déesse gallo-romaine étroitement associée au cheval. Elle était représentée dans les temps gaulois sous forme de cheval, puis de femme chevauchant un cheval.

Dans de nombreuses traditions, notamment occitanes (Sud de la France), le diable peut prendre la forme du Drac, cheval ou âne qui prend de nombreux enfants sur sa croupe, laquelle peut s’allonger indéfiniment, et qui se précipite ensuite dans un étang pour les noyer. Au Moyen Âge apparaît la licorne, animal fantastique possédant une longue corne sur le front. Autrefois, le maréchal-ferrant était réputé quasi invulnérable à toute forme de magie et de sorcellerie. Traditions celtes Le cheval avait une importance telle que les Celtes l’associaient au soleil : il tirait le chariot de l’astre du jour à travers le ciel, ce qui fait de lui un animal sacré associé au dieu du soleil et du ciel. Certaines statues cultuelles représentent Taranis comme un cheval à visage humain. Le dieu Teutatès, “Père du Peuple,” était souvent représenté comme un cheval barbu, et l’un des noms du Dagda, “Eochaid,” vient d’une racine signifiant “cheval”. L’association du cheval avec les étendues d’eau (lacs, rivières et mer) est intéressante : le cheval de Manannan Mac Lir, le dieu souverain de l’Autre Monde, pouvait voyager sur terre et sur mer, et entre les mondes, avec une même aisance. Plus tard, les mythes romains relient Epona à Neptune, le dieu des océans et des chevaux. Morvarc’h, le cheval marin (cheval de Marc’h) se déplace sur terre et sur mer sans laisser aucune trace. Son maître le tue malencontreusement en chassant à l’arc une biche blanche qui, poursuivie sous la mer, trouve refuge chez Dahud. Cette dernière lui fait pousser les oreilles et la crinière de Morvarc’h.

La jument blanche ou grise est associée à un certain nombre de déesses généreuses et fertiles qui veillent au cycle de la vie : Rhiannon au Pays de Galles, Macha en Ulster, Mala Liath en Écosse, et Epona en Europe. Ces déesses détiennent aussi la clé qui ouvre les portes de l’Inframonde et, en se transformant en équidé, elles emportent les âmes des dé- funts au Pays d’Été. Dans la tradition celtique, la période de Beltaine, période de l’accouplement, symbolise la porte par laquelle l’âme entre dans le monde et la période de Samhain, période de la mort, symbolise la porte par laquelle l’âme quitte le monde. Ces deux portes sont les points fondamentaux du cycle de la vie.

«La jument blanche est le seul animal autorisé à voyager librement entre ce monde et l’Autre Monde» : elle ouvre les portes de la vie à Beltaine, permettant un grand flot d’énergie. Quand les portes sont refermées à Samhain, elle emporte l’âme dans l’après-vie pour qu’elle soit renouvelée avant sa renaissance. Par son association avec le cycle de la vie, et donc avec la sexualité, le cheval représente non seulement la fertilité humaine mais aussi la fertilité de la terre elle-même. En Irlande, les rois s’engageaient dans un mariage symbolique avec une jument blanche pour s’allier à la souveraineté de la terre.

La présence des immenses chevaux blancs dans les collines crayeuses de Grande-Bretagne (comme le cheval d’Uffington, gravé il y a près de 3000 ans par un peuple certes antérieur aux Celtes, mais dont la culture a sans doute eu un impact sur eux) a dû renforcer la conscience des liens qui unissent le cheval et la terre. Les déesses celtes, en effet, se transforment souvent en juments grises ou blanches, ou galopent à travers les collines sur leurs chevaux clairs. Une histoire intéressante concernant Rhiannon, une déesse habituellement douce, montre le cheval comme une représentation de sa puissance et de sa colère : la déesse a invité un jeune mortel sur son île magique, mais, un jour, le jeune homme tente d’abuser d’elle. Furieuse, elle se transforme en jument et charge le jeune homme.

Elle le blesse à la cuisse, brisant l’os d’un coup de sabot. La blessure à la cuisse est la marque que la déesse reprend la souveraineté qu’elle avait accordée (chez les Celtes, la souveraineté du roi n’est possible que s’il est sans blessure), c’est aussi une castration symbolique (la cuisse est un euphémisme pour les parties génitales), comme celle du Roi Pêcheur, qui entraîne la stérilité de la terre dans le conte du Graal. En Irlande, le héros Conal Cernach possède un cheval à tête de chien, le Rouge de Rosée, qui déchire le flanc de ses ennemis. Les chevaux de Cuchulainn, le Gris de Macha (c’est le roi des chevaux d’Irlande) et le Sabot Noir, ont une intelligence humaine : le Gris refuse de se laisser atteler au char du héros qui se prépare pour son dernier combat, et il verse des larmes de sang ; un peu plus tard, il guidera le vengeur Conal Cernach vers le corps de son maître ; le Noir, lui, va se noyer de désespoir. Dans le folklore, la jument est aussi une créature fantomatique qui cause des cauchemars (en anglais, le mot cauchemar, nightmare, signifie jument de la nuit).

En Écosse, le kelpie ou Each Uisge hante les lochs et apparaît sous la forme d’un poney qui offre son dos aux voyageurs pour les aider à traverser. Mais dès que la victime est sur son dos, le kelpie devient une créature terrifiante avec d’immenses dents, qui plonge dans les profondeurs du loch emportant son cavalier dans l’Autre Monde. Si ces chevaux folkloriques ont un aspect plutôt négatif, la croyance populaire a conservé le souvenir d’un animal capable de passer d’un monde à l’autre, et accorde au cheval (et à la jument en particulier) des facultés surnaturelles.

Un Each Uisge ou Aughisky (littéralement « cheval d’eau ») est un cheval fantastique métamorphe issu du folklore écossais et irlandais, en particulier celte et gaélique. Il vit dans la mer et les lochs, et est réputé très dangereux par son habitude de séduire les humains pour les pousser à les chevaucher pour ensuite les noyer, puis les dévorer. le March-Malaen (malaen : latin malignus) est un des trois fléaux de l’île de Bretagne. Le Ceffyl dŵr (« cheval aquatique ») est, dans le folklore gallois, un cheval aquatique et fantastique, esprit de l’eau et du brouillard, qui apparaît comme un magnifique animal sur les berges d’un cours d’eau ou d’une voie navigable. Il tente alors le voyageur fatigué de le monter, mais à peine celui-ci s’est-il installé sur son dos que le Ceffyl dŵr s’envole en flèche au-dessus des rivières et des montagnes avant de jeter son cavalier à terre.

LE CHEVAL WICCAN dans CHEVAL 220px-Horse_PlayL’Alastyn, aussi connu sous les noms de Glashtyn et de Cabyll-ushtey, est, dans le folklore de l’île de Man, une créature humanoïde qui sort régulièrement de l’eau la nuit et peut prendre l’apparence d’un poulain gris. Le folklore breton est rempli d’anecdotes ou de contes relatifs à des chevaux diaboliques, qui égarent les voyageurs ou les précipitent dans des fondrières ou des marais. Les chevaux noirs, dans ces contes, sont le plus souvent soit le diable, soit un démon, soit un damné, soit une âme en peine, ou bien ils sont la monture d’un héros de ces chasses maudites, dont le plus célèbre est sans doute le roi Arthur, condamné à poursuivre dans une course sans fin un gibier inaccessible.

Il est significatif, au passage, de remarquer que dans ses plus anciennes versions, la chasse d’Arthur est accompagnée d’une meute de chiens blancs et poursuit un lièvre, animal typique lunaire. Il existe un tabou sur la consommation de viande équine dans les pays anglo-saxons, et il est possible, selon Robert Graves que ce tabou soit d’origine celte car, en dehors de certains rites, le cheval devient très vite un animal sacré. Les artefacts et les ossements découverts à Newgrange et dans d’autres sites archéologiques prouvent que les chevaux étaient bien établis dans la culture irlandaise vers 2000 avant JC. Ils étaient montés et quelquefois mangés, soit aux périodes de disette, soit lors de fêtes rituelles. Tacite notait, au 1er siècle, que les prêtres celtes germaniques considéraient que les chevaux pouvaient comprendre la volonté des dieux plus clairement que les hommes et, ainsi, pouvaient révéler des secrets divins.

En Irlande, selon le récit d’un témoin oculaire, rapporté par Frazer, au cours d’une cérémonie des feux de la Saint-Jean, après que tous les paysans eurent sauté par-dessus les braises, on vit apparaître une grande construction en bois d’environ huit pieds de longueur, munie à l’une de ses extrémités d’une tête de cheval, et recouverte d’un grand drap blanc qui cachait l’homme qui la portait. On l’accueillit pas de grands cris : Le Cheval Blanc ! Le Cheval Blanc ! Le masque sauta par-dessus le feu, puis se lança à la poursuite des spectateurs. Quand le témoin demanda ce que représentait le cheval, on lui répondit : tout le bétail. Le cheval est donc devenu le symbole de toute abondance, ce qu’expliquent son dynamisme et sa force impulsive et Traditionnellement, le premier mai en Angleterre un des danseurs Morris se déguise en cheval «hobby».

Selon les Grecs de l’Antiquité, le cheval a été créé par Poséidon, le dieu de la mer. Quatre chevaux tirent le char du Dieu Hélios et ils correspondent chacun à un moment du jour. Erithreus : soleil levant, Acteon : aube rayonnante, Lampos: éblouissant midi, Philogaesus : soleil couchant. Pégase est un cheval ailé, fils du dieu Poséidon et de la Gorgone Méduse.

Les archéologues ont retrouvé de nombreuses représentations de Pégase sans cavalier, sur des monuments et objets funéraires dans l’Antiquité, laissant à penser qu’il s’agit d’un animal psychopompe dont la charge est de ramener les âmes descendues sur terre vers le soleil. Le centaure est une créature mi-homme, mi-cheval, que l’on disait issue soit d’Ixion et de Néphélé, soit de Centauros et des juments de Magnésie. Arion ou Areionest un cheval immortel, fils de Poséidon et de Déméter, doué de la parole. Traditions nordiques Le cheval dans la mythologie nordique est le plus important des animaux par son rôle, aussi bien dans les textes, Eddas et sagas, que dans les représentations et les cultes.

Relaxed dans CHEVALIl est au centre de nombreux rituels de fécondité et de fertilité en relation avec le dieu Freyr Étroitement associé à la cosmogonie des anciens germano-scandinaves et à une profonde symbolique d’inspiration chamanique, il se voit confier la charge d’emporter les morts au Walhalla comme psychopompe, de tirer le char du soleil et de la lune ou encore d’éclairer le monde avec sa crinière. Il est lié à de nombreux éléments vitaux, la lumière, l’air, l’eau et le feu.

Le cheval mâle est par ailleurs nettement valorisé par rapport à la jument. Des rituels liés à son sacrifice, à la consommationde sa viande ou à l’utilisation de parties de son corps, étaient censés apporter protection et fertilité. Ses ossements sont des instruments de magie noire dans les sagas. La lutte contre les traditions et les rituels équestres, comme l’hippophagie, est un élément capital dans la christianisation des régions historiquement de religion nordique, Germanie, Scandinavie et Islande. Une caractéristique constante des textes de la mythologie nordique est le mépris envers la jument, ce qui explique la honte subie par Loki lorsqu’il se transforme en jument pour séduire Svadilfari, et enfanter Sleipnir.

Dans les sagas, la jument est un symbole d’homosexualité passive, la simple utilisation de ce nom pour désigner un homme devient une insulte. Sleipnir est un cheval fabuleux à huit jambes capable de se déplacer au-dessus de la mer comme dans les airs, monture habituelle du dieu Odin. Il est le fils du dieu Loki et du puissant étalon Svaðilfari. De nombreuses théories ont été proposées pour décrypter la symbolique de Sleipnir et sa possible relation avec des pratiques chamaniques à l’époque du paganisme nordique, il semble ainsi avoir tenu un rôle de psychopompe. Sleipnir continue à être pré- sent dans le folklore en tant que monture d’Odin durant la chasse sauvage. Il emporte Hermod dans le royaume de Hel lorsque celui-ci va la supplier de laisser repartir Baldr. Árvak et Alsvid (« Tôt levé » et « Très rapide ») sont les deux chevaux qui tirent le char de la déesse Sól à travers le ciel chaque jour, leur crinière émettant la lumière du jour. Dans les Þulur de l’Edda en prose, Blóðughófi, parfois anglicisé en Blodughofi « sabot sanglant», est un cheval capable de traverser le feu et les ténèbres, et appartenant à Freyr. Dans le Heimskringla, la saga de Haakon Ier de Norvège raconte qu’il doit boire un bouillon comportant la chair d’un cheval sacrifié rituellement.

Cette histoire s’accorde avec la perception germanique du cheval symbole de souveraineté, et avec la nécessité, pour le roi, d’être rituellement lié à son royaume. Les rites de fertilité et d’abondance sont une manière, pour le souverain, de veiller à la bonne santé des terres sur lesquelles il règne. Le niðstöng est, selon la saga d’Egill, un pieu dans lequel on enfonce le crâne d’un cheval, que l’on oriente ensuite en direction de la victime en prononçant une malédiction. En Suède on fabrique des Julhäst, ou chevaux de Jul (gâteaux de forme équine) à la période de Noël. Jacob Grimm remarque la tradition de Basse-Saxe consistant à décorer la charpente du toit de tête de chevaux en bois, notant qu’elles protégeraient du mal : la même se retrouve à Hambourg, Reichenau (au Xe siècle), Vindaus (Norvège) et dans toute la Scandinavie à l’époque Viking. Des noms de lieux dans les régions nordiques font référence au cheval, comme les deux îles Hestur et Koltur, dont les noms signifient respectivement « cheval » et « poulain ».

Traditions d’Asie En Inde, l’un des avatars de Vishnou est le cheval blanc et cet animal est lié à Indra, divinité de la guerre. Dans le légendaire coréen, Chŏllima ( littéralement « 1000 lieues cheval ») ou son abréviation Chonma ( littéralement « 1000 chevaux ») est un cheval ailé, trop rapide pour être monté. Il est commun aux cultures sibériennes et originaire d’Asie centrale. On dit que Chŏllima est trop rapide pour être monté et qu’il parcourt 1000 lieues par jour. Qilin ou Kirin est un animal composite fabuleux issu de la mythologie chinoise possédant plusieurs apparences. Il tient généralement un peu du cerf et du cheval, possède un pelage, des écailles ou les deux, et une paire de cornes ou une corne unique semblable à celle du cerf.

Créature cosmogonique et roi des animaux à pelage, il ne réside que dans les endroits paisibles ou au voisinage d’un sage, en découvrir un est toujours un bon présage. On lui prête aussi le pouvoir d’amener un fils talentueux qui fera de grandes choses. Il apparaît dans les textes (mais pas toujours dans les représentations) avec une corne unique, et il est souvent appelé licorne dans les langues occidentales. Il est parfois surnommé « cheval dragon ». Tianma est un cheval ailé céleste dans le folklore chinois, protecteur des vers à soie.

Sources : L’arbre celtique : http://www.arbre-celtique.com Scathcraft    : http://scathcraft.wordpress.com  Nagali, Dressons-nous contre le complexe Petit Poney !,

 Lune Bleue n°7 Le cheval dans le rituel funéraire des Altaïens du Sud : www.emscat. revues.org/1718       Retrouvez les articles de l’encyclopédie collaborative païenne et sorcière Wiccapedia : www.wiccapedia.fr

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Chat : l’Observation, la Sensualité, l’Indépendance, la Magie, la Méditation

Posté par othoharmonie le 13 décembre 2015

 

chatChat nous permet d’observer une situation avec calme et sans idée préconçue avant de prendre une décision. Il nous rappelle que nous avons le droit de choisir à quel moment et de quelle manière résoudre nos problèmes. Il fait preuve d’une très grande sensualité, et prouve par là que la conscience et la sensibilité sont les facettes d’une même réalité. Chat nous enseigne la patience, l’art du bon timing pour l’action, et le courage d’explorer l’inconnu avec confiance.

Ceux qui ont Chat comme animal de pouvoir ou totem peuvent être encouragés à développer leur équilibre entre indépendance et sociabilité. L’harmonie entre ombre et lumière, temps pour l’action et temps pour l’observation, sont également des attributs du totem Chat. Suivons cet animal dans un voyage profond de découverte de soi. Rappelons que le Chat, que nous connaissons aujourd’hui principalement comme animal domestique, n’était pas un animal commun pour les Amérindiens. Il est donc rare de le voir comme animal totem dans leur tradition. Il a été introduit en Amérique par les colons européens, et ne fait donc pas partie des traditions totémiques originelles. Néanmoins, la symbolique du Chat est présente dans de nombreuses autres cultures anciennes et modernes partout dans le monde. Un des symboles les plus connus est le culte du Chat en Égypte Ancienne.

Aujourd’hui, Chat fait souvent partie de notre vie quotidienne et il représente un animal totem source d’inspiration pour beaucoup d’entre nous. Les Chats ont tendance à être actifs la nuit, et sont capables de voir dans l’obscurité grâce à leurs yeux nyctalopes. Parce qu’ils peuvent être aperçus durant leurs errances nocturnes, ils sont associés dans plusieurs cultures avec le domaine de l’obscurité et des ténèbres. Par extension, le Chat a été considéré comme un symbole ou un représentant de la sorcellerie et des arts de la magie noire, surtout si la couleur de son pelage est noire ! Une autre façon d’interpréter cette caractéristique du totem du Chat est de prêter attention à sa capacité de voir dans l’obscurité et d’y être à l’aise quand la plupart des autres animaux et les humains ne le sont pas.

Si le Chat se présente dans votre vie comme animal protecteur ou si vous avez cet animal comme totem, vous pouvez être tenté de commencer à explorer les domaines de votre vie ou certains aspects de vous-même que vous ne connaissez pas encore bien. L’esprit du Chat est d’une aide précieuse pour ceux qui ont besoin de trouver le courage de s’attaquer à des problèmes ou des inquiétudes persistantes dans leur vie. Chat est connu pour être un bon chasseur qui utilise non seulement la force, mais un sens affiné du choix du moment de l’attaque. Il semble suivre sa proie et être en mesure d’attendre patiemment et de se positionner jusqu’à ce qu’il soit certain de l’attraper à coup sûr. Par affinité avec cet animal totem, vous pouvez être en mesure de vous attaquer aux problèmes quotidiens avec patience, confiance et un bon sens du timing dans vos actions.

La sagesse du Chat réside dans la capacité à rester calme, à observer et ensuite agir quand le moment est venu. Ainsi, vous êtes mieux placé pour atteindre votre objectif et préserver votre énergie, même dans les moments de tension et d’action intenses. Chat apparaît à plusieurs reprises dans la mythologie celtique, notamment dans « Le Voyage de Maelduin », au cours duquel les voyageurs rencontrent un chaton apparemment innocent qui effectue des cabrioles au sommet de quatre colonnes, sautant de l’une à l’autre… Lorsqu’un des membres de la troupe tente de dérober un trésor caché à proximité, Chat se transforme en un trait de feu et le réduit en cendres. Dans une autre légende, le guerrier Arthur rencontre le « Cath Palug », rejeton de la grande truie Henwen. Arthur ne parvient à le tuer qu’après une lutte acharnée.

On peut donc en conclure que Chat est un bon gardien et un protecteur efficace des pouvoirs intérieurs de l’individu. On peut l’invoquer en cas de situation conflictuelle, quand sa férocité est jugée appropriée. Il ne doit cependant pas nous servir de prétexte pour nous mettre en colère. Protection divine ou porteur de mystère et de magie, Chat pouvait annoncer le malheur lorsqu’il était noir, tandis qu’un Chat Blanc prédisait un évènement heureux, tel le Chat d’Argent en Bretagne. Chat enseigne la prudence. Il a toujours été associé à la perception de l’invisible tel l’énergie et les entités : ceux qui l’ont pour guide seront souvent plus ouvert aux arts occultes.

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En Égypte, les Chats avaient des privilèges spéciaux et étaient traités royalement. En Scandinavie, le Chat symbolise la fertilité, et en Inde, il est un symbole d’accouchement. Dans les temps anciens, on croyait que les sorcières prenaient la forme de leur chat la nuit. Le Chat est farouchement indépendant. Vous ne pourrez jamais le posséder : il vous permettra de prendre soin de lui et de l’aimer, mais seulement selon ses conditions. Il va et vient comme et quand ça lui plaît. La médecine du Chat est l’indépendance, la curiosité, de nombreuses vies, l’ingéniosité, l’imprévisibilité, la guérison, la capacité à combattre farouchement lorsqu’il est piégé, voir l’invisible, la protection. Il représente également l’amour, et peut nous aider dans la méditation. Si le Chat est votre animal pouvoir, alors vous avez de la magie et du mystère dans votre vie. Vous êtes indépendant et un libre penseur. Vous vous sentez probablement excité, dynamisé la nuit.

Vous resterez avec une personne ou dans une situation jusqu’à ce que cela vous ennuie, et alors vous partirez. Vous avez un grand talent pour organiser les choses. Ce totem a plusieurs significations, articulées autour de la notion d’équilibre subtil entre les contraires, tels que intérieur et extérieur, action et repos, lumière et obscurité. Il est hautement symbolique de la connexion avec ce qui est habituellement caché, ou le mystère de l’inconnu.

Généralement, le Chat représente : patience, attente du bon moment pour agir, esprit d’indépendance et, en même temps, appréciation des liens sociaux, esprit d’aventure, courage, connexion profonde et détendue avec soi, curiosité, exploration de l’inconnu ou de l’inconscient.

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Abeille : la Communauté, le Travail, la Fête

Posté par othoharmonie le 8 décembre 2015

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apiculteurOn récoltait déjà le miel d’Abeille aux époques les plus reculées de l’humanité. Il était utilisé à des fins médicinales. La cire servait, quant à elle, à confectionner des bougies, des cataplasmes et des réparations dentaires. Puis elle fut utilisée afin de façonner les objets en métal selon la technique de la « cire perdue ». En Égypte, c’est en partie avec cette même cire que l’on momifiait les cadavres. Dans le christianisme, on pensait que les Abeilles vivaient du parfum des fleurs, et elles étaient donc un symbole de pureté et d’abstinence. La douceur du miel était utilisée pour les orateurs et devient donc un symbole mythologique. Ainsi, elle symbolisa le Christ et la clémence divine, tandis que le dard de l’Abeille, source de blessure, évoquait la séparation des élus et des damnés au moment du Jugement Dernier.

L »Abeille symbolise la communauté ainsi que la fête. Elle est souvent associée à l’idée d’ascension sociale. Animal primordial des événements heureux, ou tout simplement de l’existence mystérieuse et merveilleuse de la vie. Abeille nous enseigne qu’une vie harmonieuse en communauté existe. Elle n’est peut être pas très forte, mais elle a pour elle la puissance de la sagesse, de la vertu et de l’amour. Elle est organisée, travailleuse, sociable, prête à tout pour défendre sa ruche. Elle est porteuse d’un grand symbole, qu’en tant que totem elle nous apprend à regarder : le symbole de la collaboration et de l’organisation ; car, seule, Abeille n’est rien. Par son travail acharné, Abeille permet à énormément d’espèces végétales de se reproduire et, de ce travail en harmonie entre elles, est produit le miel, aliment aux mille vertus, nectar des dieux. Abeille est encore une communicatrice hors pair. En Occident, elle est appelée « oiseau de Marie » ou « oiseau de Dieu ».

Elle est le symbole de l’âme. Lorsqu’une personne voit Abeille en rêve, c’est en fait le symbole de sa mort prochaine qu’elle voit partir en bourdonnant. Mais lorsque Abeille entre dans la bouche d’un mort, celui-ci reviendrait à la vie. Ce symbole de résurrection est né du fait que lorsque Abeille hibernait, on les pensait mourantes. Elle est donc un symbole de résurrection, d’éloquence, de poésie, d’intelligence, du maître de l’ordre et de la prospérité, symbole royal ou impérial. Évidemment, ce ne sont pas des présages à prendre aux mots, mais de façon imagée : elle aide à la renaissance de son SOI intérieur, de la réincarnation.

Dans certains textes de l’Inde, Abeille représente l’esprit s’enivrant du pollen de la connaissance. Les Méditerranéens, quant à eux, leur prêtait des émotions humaines telles que le courage, la pudeur, le zèle, la propreté, la capacité de vivre en harmonie en communauté, et également des dons artistiques. Les idées symboliques d’ordre, d’industrie, de charité, que l’on rattache de nos jours à Abeille sont relativement récentes. Pour les Anciens, elle est avant tout un emblème de résurrection et d’immortalité, ainsi qu’un symbole solaire.

En Égypte, elle serait née des larmes de Rê, le dieu solaire, et est associé au roi de la Basse-Égypte, bîty qui désigne également l’apiculteur. Ouvrières laborieuses, innombrables et organisées, elles travaillent tant sur le plan temporel que sur le plan spirituel. Par leur vol, elles relient la terre au ciel et symbolisent les âmes dans leur migration (âmes des morts) ou leur élévation (âmes des initiés). L’égyptologue Alexandre Moret signale une Abeille sculptée dans les stucs d’un monument et accompagnant un fœtus entouré d’épis.

Conjuguée avec les épis, est-elle un symbole de fertilité ? Ou Abeille Nourricière va-t-elle (re)donner la vie au fœtus ? Si le miel nourrit les vivants, il est aussi symbole d’immortalité et de résurrection dans tout le monde antique. On l’offrait aux mânes des morts pour leur assurer une protection dans l’au-delà. Hérodote et Strabon rapportent qu’en Assyrie, on enduisait de cire les corps des notables défunts avant de les ensevelir sous le miel. Glaucus fils de Minos et de Pasiphaé, tombé mort dans une cuve, revient à la vie après que ses lèvres aient été en contact avec le miel dans lequel il gisait. Chez les Celtes, l’insecte mellifère est une manifestation de la déesse Mère Henwen qui enfanta un grain de blé et une Abeille. Le miel est l’un des ingrédients de la boisson des dieux, l’hydromel, et confère à l’insecte qui le conçoit le statut particulier qu’ont les créatures divines. Dans le monde gréco-romain, Abeille est également assimilée à la déesse Mère, dont Déméter, Cérès pour les latins, déesse vierge du blé, et Artémis sont des représentations. Abeille est un des attributs d’Artémis d’Éphèse représenté sur les statues polymastes de la déesse, et l’insecte figure de façon continue au long des siècles sur les monnaies éphésiennes. On lui porte depuis la nuit des temps un rôle initiatique et liturgique.

Abeille : la Communauté, le Travail, la Fête dans ABEILLES 800px-Honeybee-27527-1À Éleusis et à Éphèse, les prêtresses de Déméter et d’Artémis portent le nom d’« Abeilles ». Le grand-prêtre de l’Artémision d’Éphèse, qui par sa consécration devenait parèdre d’Artémis, était dit « seigneur des Abeilles ». À Delphes, la Pythie était parfois appelée « l’Abeille delphique ». Apollon, le frère d’Artémis, envoya aux Hyperboréens le deuxième temple de Delphes. Celui-ci avait été façonné par des Abeilles. Dans l’Iliade, Homère qualifie les Amazones d’Abeilles belliqueuses. Artémis en était la reine. Serpent et Abeille sont analogues sur le plan symbolique, et sont complémentaires. Serpent symbolise l’esprit, Abeille l’âme. Tout deux sont de nature ignée : ils piquent et inoculent le feu dans la chair. Serpent Python est une incarnation de la Terre et son nom signifie « putréfaction féconde ». Or Abeille, dans l’antiquité, était 14 censée naître de la putréfaction d’un animal, Lion ou Taureau (animaux solaires) et, tout comme Serpent, elle sortait des cavités de la terre. De même, si Abeille s’envole, Serpent quant à lui, se hisse dans l’arbre du milieu du jardin d’Eden ou le long du caducée, deux symboles du pôle, l’axe qui relie la Terre au Ciel.

En hébreu, le mot pour dire Abeille possède la même racine que dabar, la « parole », raison pour laquelle les kabbalistes rapprochent Abeille et le bourdonnement de la ruche du Verbe Créateur. Au Moyen-Âge, on parle du « chant » de Abeille, chant véritablement sacré, puisque que Abeille porte en elle une parcelle de l’Intelligence divine. Rassemblées en essaim ou dans une ruche, ces milliers de parcelles se trouvent reliées entre elles pour ne former qu’un seul corps – le corps mystique du Christ – dont la tête est le roi (la reine). L’ensemble est une allégorie de l’Église qui, selon l’enseignement de Saint Paul, possède à sa tête le Christ-Roi. La communauté des Abeilles est donc un symbole de retour à l’unité, et de réunification. De double nature, du fait qu’elle fabrique le miel et qu’elle pique, Abeille personnifie le Christ aux douces paroles ou au contraire, le Christ-Juge de la fin des temps. Elle est aussi un des symboles de la Vierge Marie. Abeille possède six pattes, et son abdomen est divisé en six segments.

Le nombre 6 lui est attribué, du fait aussi que les alvéoles de cire qu’elle fabrique sont hexagonales. L’hexagone est la figure géométrique dans laquelle peut s’inscrire une étoile à six branches, symbole du macrocosme, du divin et du spirituel. En tant qu’animal totem, Abeille nous apprendra donc à devenir organisé, méticuleux, sociable. Mais également à prendre soin de soi et de son entourage, avec respect et parcimonie. Elle nous enseigne à nous recadrer, à prendre des décisions, ainsi que connaître son soi profond. Abeille nous incite à remettre notre vie en question, et à renaître avec des idées créatives, voir le bon côté de chaque chose, avoir goût en notre vie et savoir la savourer divinement !

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L’ANIMAL TOTEM Le Totem de vie

Posté par othoharmonie le 29 novembre 2015

 Le totem de vie est le totem qui nous suivra durant toute notre existence, sauf si nous avons subi un changement important dans notre vie, tel un choc psychologique ou une prise de conscience soudaine. Quoi qu’il en soit, seul un changement brusque de personnalité entraîne un changement de totem de vie imminent.

animaux réunis

Sans cela, notre totem de vie nous reste attribué tout au long de celle-ci. Le Totem de voyage Le totem de voyage est un messager temporaire, un guide à suivre qui nous instruit. Observer l’apparition d’un Animal dans notre vie, une affection soudaine que l’on porte à un Animal. Le Totem messager Ce totem est présent pour nous avertir, ou nous donner un message spirituel pour le jour en cours et/ou ceux proches à venir. Observer les comportements ou l’apparition d’Animaux pour le découvrir. Le Totem ombre Ce totem nous montre nos points faibles, ce que nous devons combattre en nous. Il nous teste, et une fois vaincus ces défauts qu’il décèle en nous, il disparaît satisfait. Il peut alors y en avoir un second, qui fera son apparition. Pour le trouver, analyser nos peurs et tous ce que nous appréhendons. Les Totems directionnels Selon la tradition Amérindienne, nous possédons tous un Totem animal directionnel ; ils sont au nombre de 9 et appartiennent à chacun des neuf mondes :

Est : L’animal nous guide vers nos plus grands défis spirituels et nous protège sur la voie de l’illumination.

Sud : L’animal protège notre enfant intérieur ; il nous rappelle aussi les moments où nous devons faire preuve d’humilité et accorder notre confiance afin que l’innocence équilibre notre personnalité.

Ouest : L’animal nous mène vers notre vérité personnelle et vers nos réponses intérieures. Il nous indique aussi le sentier à prendre pour atteindre nos buts.

Nord : L’animal donne de sages conseils sur quand parler et quand se taire. Il nous rappelle aussi de rendre grâce pour les bénédictions de chaque jour.

Au-delà : L’animal nous enseigne à rendre hommage à la Grande Nation des Étoiles ; il nous rappelle que nous venons des étoiles et que nous retournerons vers les étoiles. Cet animal est aussi le gardien de l’espace du rêve ; c’est notre clé personnelle d’accès aux autres dimensions.

En deçà : L’animal nous renseigne sur l’intérieur de la Terre ; il nous indique comment rester branché et dans la bonne voie.

Au-dedans : L’animal nous enseigne comment trouver la joie de notre cœur et comment rester fidèle à nos vérités personnelles. C’est aussi le gardien de notre espace sacré, de la place qui nous appartient à nous seul et que nous partageons seulement sur invitation.

À la droite : Cet animal protège notre aspect masculin et nous enseigne que, quel que soit le côté où nous nous tournons, il restera notre protecteur intime. Cet animal est aussi garant de notre courage et de notre esprit guerrier.

À la gauche : Cet animal protège notre aspect féminin et nous enseigne que nous devons apprendre à recevoir l’abondance aussi bien qu’à nous nourrir et à nourrir les autres. L’animal est aussi notre maître face aux liens et au maternage. Les Totems primordiaux Mais par-delà tous les Totems, les plus important dans notre être sont le Totem Âme, qui est notre Totem primordial, le Totem Esprit et le Totem de personnalité.

Le Totem Âme, comme le nom l’indique, est notre nature profonde, notre être véritable, notre identité propre.

Le Totem Esprit est celui de nos aspirations, de notre voie, de nos choix, de nos décisions…

Le Totem de Personnalité, quant à lui, englobe notre caractère, notre comportement, notre apparence, nos buts et notre destinée. N’oublions pas qu’un Totem peut changer ; mais ceci ne se fera que si nous décider de changer le cours de notre vie, ou par un choc psychologique par exemple.

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Le rôle de la Femme-cygne

Posté par othoharmonie le 24 novembre 2015

 

Femme cygneLa femme-cygne est une légende qui raconte l’histoire d’un jeune homme célibataire qui vole une robe magique faite de plumes de cygne à une femme-cygne pour qu’elle ne puisse pas s’envoler et l’épouse. Dans la plupart des versions, elle porte ses enfants ; lorsque les enfants grandissent, ils chantent une chanson sur l’endroit où leur père a caché la robe de leur mère ; dans d’autres versions, un des enfants demande à sa mère pourquoi elle pleure continuellement et trouve la robe, ou ils lui révèlent le secret d’une autre façon. La femme-cygne reprend immédiatement sa robe et disparaît d’où elle vient. Bien que cela l’attriste d’abandonner ses enfants, elle ne les emporte pas avec elle, mais parfois revient les chercher. Dans certaines versions, le mari parvient à la retrouver seulement après une quête ardue ; le plus souvent, l’impossibilité de la retrouver est assez manifeste pour qu’il ne s’y risque même pas.

Ce thème est assez répandu dans les récits folkloriques à travers le monde sur tous les continents, bien que les types d’oiseaux et d’animaux puissent varier. Quelquefois, il s’agit de créatures célestes féminines qui sont ailées, mais l’idée de fond reste la même.

Le motif des filles-cygnes apparaît dans divers contes russes traditionnels célèbres, tels Les Trois Royaumes (qui évoque « trente-trois filles-cygnes », le héros, Ivan, tombant amoureux de la plus belle), Le Tsar de l’Onde et Vassilissa la très-sageLa Plume de Finist-Clair-Faucon, ou encore Va je ne sais où, rapporte je ne sais quoi.

Dans une version bouriate, une femme-cygne a été obligée d’épouser un chasseur bouriate et ils ont onze enfants. Un jour, elle demande à son mari s’il se souvient où il a caché sa vieille peau. Son mari, confiant après tant d’année de vie commune, la lui montre. Alors elle se glisse immédiatement dedans et s’envole sur le toit. De là, elle déclare son intention de retourner au ciel, et demande à ses enfants d’effectuer des cérémonies en son honneur chaque printemps et chaque automne, lorsque les cygnes migrent.

Une version sibérienne met en scène ce qui ressemble à des femmes-oiseaux (le récit est plutôt imprécis sur la nature des femmes, mais il est fait mention de plumes, ce qui suppose qu’il s’agit bien de femmes-oiseaux). Sur les conseils d’une vieille femme, un Samoyède découvre sept jeunes filles surnaturelles qui se baignent dans un lac et il vole la robe de plumes de l’une d’elles. Celle-ci est alors obligée de mettre ses pouvoirs à son service et elle l’aide à se venger des sept frères qui avaient tué sa mère. Se rendant invisible, elle va leur voler leur cœur et les lui rapporte. Il détruit alors le cœur de ses ennemis, les faisant ainsi mourir ; ce que voyant, la jeune fille lui vole à lui aussi son cœur.

Selon Julien d’Huy, un tel récit aurait également existé durant la préhistoire européenne et aurait eu comme héroïne un bison ; en effet, on retrouve le motif de l’animal quadrupède en Amérique du Nord et en Europe, dans une surface coïncidant à l’aire de diffusion de l’haplogroupe X, ce qui permettrait de dater approximativement l’apparition de ce motif entre -30000 et -40000 ans. Il aurait été notamment illustré par le panneau des « femmes-bisons » dans la grotte du Pech Merle.

Le terme femme-cygne est un terme présent dans de rares ouvrages de référence en français, comme l’Encyclopédie Universalis.

Dans la mythologie grecque, le dieu suprême Zeus prit la forme d’un cygne pour séduire Léda, fille de Thestios (roi d’Étolie) et l’épouse de Tyndare (roi de Sparte). De ses amours avec le dieu, elle conçut deux enfants (Hélène et Pollux), qui naquirent dans un œuf, alors que Clytemnestre et Castor, fils de Tyndare, naquirent dans un autre œuf (selon une autre version, c’est Némésis qui aurait pondu un œuf qui fut ensuite confié à Léda). Les récits varient cependant sur ce point, et les auteurs présentent parfois les Dioscurescomme fils de Zeus tous deux, ou bien ne parlent que d’un seul œuf (quand ils en parlent : ce n’est pas le cas d’Homère).

Le motif des filles-cygnes apparaît dans divers contes russes traditionnels célèbres, tels Les Trois Royaumes (qui évoque « trente-trois filles-cygnes », le héros, Ivan, tombant amoureux de la plus belle), Le Tsar de l’Onde et Vassilissa la très-sageLa Plume de Finist-Clair-Faucon, ou encore Va je ne sais où, rapporte je ne sais quoi.

Dans un conte des Philippines, un homme riche épie des filles nageant dans un étang, qui s’envolent une fois rhabillées de leur pagne. Il « comprend qu’elles [sont] des étoiles » et dérobe le pagne de l’une d’elles, lui proposant ensuite de le lui rendre si elle l’épouse

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